La Shell à Pauillac

Puis, à partir de 1983-1984, la raffinerie traverse une période difficile. La centrale du Blayais entre en fonction et se substitue à la centrale du Bec d’Ambès qui était
alimentée au fuel provenant des raffineries. Ce principal client entraîne le déclin des besoins et donc de l’utilité du raffinage sur place. Les unités de raffinage s’arrêtent progressivement et le site devient un simple dépôt pétrolier à partir de 1986.
I- Présentation de SHELL France :
Historique de Shell en France:
1919 : Shell s’établit en France, en créant la Société Maritime des Pétroles, pour la distribution principalement
de lubrifiants, d’huiles combustibles et de bitumes.
1922 : Cette année voit la création de la Société des Pétroles Jupiter, par le mariage en France du Groupe
Shell, producteur de Pétrole, et de l’entreprise créée par la famille Deutsch de la Meurthe, négociant de produits pétroliers en France, déjà largement approvisionnée par Shell.
L’ère industrielle de Pauillac
( la raffinerie Shell)
Aujourd’hui, le responsable, M. xxxx nous fait visiter un dépôt pétrolier qui s’étend sur 70 ha, et qui dispose de 400 000 m3 de stockage répartis en 24 réservoirs.
Les produits stockés proviennent d’Angleterre, des Pays-Bas, de Russie et de France ; ils arrivent par bateau grâce à l’appontement prévu pour recevoir des
pétroliers d’une capacité maximale de 30 000 tonnes. L’expédition se fait, elle, quasi-essentiellement par pipe-line vers le Dock des Pétroles d’Ambès.
M. xxxxx nous confie enfin le projet d’installation d’une ferme solaire sur les espaces disponibles du site, confirmant ainsi la capacité .
VOLET 1
1929 : Toutes les activités de Shell en France (purement pétrole) sont regroupées sous la bannière des pétroles Jupiter. C’est l’époque de la construction des raffineries de Petit-Couronne, puis de Pauillac en 1932.
La guerre vient interrompre ce développement et mettre en sommeil toutes les activités. Les premières années
d’après-guerre vont être très importantes : on voit en effet apparaître les bases et les valeurs de l’organisation
Shell.
En 2007, le groupe CIM-CCMP (Compagnie Industrielle et Maritime – Compagnie Commerciale de Manutention Pétrolière) rachète le dépôt de Shell. Il est
d’emblée décidé de pérenniser le site avec un programme de 40 millions d’euros d’investissement pour construire notamment des réservoirs neufs.
De plus, les responsables font choix de stocker des produits hydrocarbures les moins dangereux : gazole et bio-gazole (esters méthyliques d’huiles végétales
ou EMHV).
Site industriel desservi par voie navigable, embranchement ferroviaire. Bureau : 2 étages carrés en matériau synthétique et toit en terrasse. Réservoirs industriels en métal. Surface du site en m2 : 1000000.
( Le Groupe CIM-CCMP est le premier groupe indépendant français de stockage et services en matière de logistique pétrolière.
C’est un groupe intégré qui s’appuie sur une histoire riche et qui a su grandir et se transformer en s’adaptant aux changements importants de l’industrie pétrolière et de sa chaîne logistique. Il est présent dans ses terminaux maritimes, tels le Havre et Pauillac, dans ses dépôts d’intérieur stratégiques à forte consommation et dans le plus important réseau d’oléoducs français, TRAPIL. Fort d’un potentiel humain de 329 collaborateurs de compétence, d’expertise et de savoir-faire reconnus, le Groupe CIM-CCMP est à l’écoute de ses clients et
s’adapte en permanence à leurs besoins.)
1947 : C’est la création de la Compagnie de Raffinage Shell Berre, c’est-à-dire l’association entre le groupe
Shell et une filiale du groupe Saint-Gobain (la Compagnie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre).
Pauillac Terminal maritime
1948 : la Société des Pétroles Jupiter devient SHELL Française, grâce au rapprochement avec Saint-Gobain.
1949 : premières activités pétrochimiques de la Shell en France.
1960 : Le nom SHELL prend de plus en plus d’importance.
On voit en effet pour la première fois apparaître l’expression « SHELL France ».
Les responsables des différentes activités de Shell en France prennent le titre de « vice-présidents à SHELL
Française ».
1962 : SHELL Saint-Gobain prend le nom de « Compagnie Française des Produits Chimiques SHELL », ce
qui montre encore une fois son ascension.
Situation et activité
1970 : Saint-Gobain décide de se retirer des activités de raffinage et de distribution. Shell devient propriétaire
à 100% de ses filiales de raffinage et de distribution.
Situé sur la rive gauche de l’estuaire de la Gironde, dans les environs de Bordeaux, le terminal de Pauillac est dédié au stockage de distillats, principalement gazole et
bio-gazole.
1971 : c’est la restructuration : l’ensemble des activités sont reprises sous le nom de SHELL Française.
Il possède un appontement privé pouvant accueillir des navires allant jusqu’à 30 000 t.
1986 : fermeture de la raffinerie de Pauillac, remplacée par un dépôt.
Site avant la fermeture
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L’expédition des produits se fait par pipeline privatif relié aux installations des Docks des Pétroles d’Ambès à Bassens, principal centre d’approvisionnement de la
région. Le dépôt dispose également de deux postes de chargement pour les camions. Volumes de stockage Le Groupe opère une capacité de stockage d’environ 396
000 m³ de gazole et fuels, dont une capacité de 5 000 m³ pour la réception d’EMAG (Ester Méthylique d'Acide Gras). Modes de chargement / déchargement Réception : la réception des produits se fait par navire pouvant aller jusqu’à 30 000 t. Chargements : l’expédition des produits se fait par pipe privatif vers le dépôt de DPA
(Docks des Pétroles d’Ambès dont CCMP détient 12 %) à Bassens, situé à 50 km. Le dépôt dispose également de deux pistes de chargement camions. Sécurité et environnement Nos installations répondent aux directives sécurité Seveso II.
Le terminal CCMP de Pauillac fonctionne en Entrepôt Fiscal de Stockage et à ce titre, gère les opérations de douane pour
le compte des entrepositaires agréés.
Horaires : le dépôt est ouvert du lundi au vendredi de 8h00 à 12h00 et de 12h45 à 17h30,
source: http://www.cim-ccmp.com/fr/
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 En 1931, une raffinerie de pétrole est construite sur l'emplacement d'un entrepôt pétrolier datant de 1923. La raffinerie comprend les unités de fabrication, les
réservoirs et une cité ouvrière. Des agrandissements importants sont réalisés en 1938. Détruite en 1944, l'usine est reconstruite en 1947 puis en 1952. En 1952,
la capacité de raffinage est portée à 1 million de tonnes par an : l'usine est spécialisée dans les bitumes et les cut backs, dont elle fournit tout le Sud-Ouest.
Cité ouvrière de 50 maisons avec jardins, piscine, tennis et terrains de sport. Cantine, centres social et culturel avec organisation de colonies de vacances :
tous ces éléments furent détruits en 1988.
Source: http://www.risques.aquitaine.gouv.fr/
1970 : 300 personnes, 350 en 1985, et 38 salariés en 1990. Existence d'un fonds d'archives privées.
Schéma de fonctionnement
Source: http://patrimoine-de-france.com
1931/1985
Répartition de la
Distribution en France
Arrivage des produits pétroliers
Par la mer à Pauillac.
Raffinerie de Bassens
Dépôt classique
pipeline
qui sont-ils? C’est à pauillac
L’AGHPcm vous propose de revisiter l’histoire de Pauillac aux travers d’illustration , ces différentes sources sont des
contributeurs de l’AGHPcm, wikipédia, de coupure de journal et de trouvaille aux archives départementales.
Raffinerie de Pauillac
Dépôt de transit
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locale ne se perde pas mais fais tous son possible pour vérifier ces sources.
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Départ livraison par camion citerne