Maison de Cherchell

Typo log ie :
Pays :
Maison de Cherchell
Algérie
CON TENU DE LA FICHE
Synthèse
Groupe analytique
Formes de la typologie
Inventaire des typologies du pays
État actuel de vitalité et conservation
Processus de transformation
Capacité pour être réhabilité
Lexique
SYNTHESE
Maison construite au XVème siècle par des familles d’Arabes espagnols chassées
d’Espagne. Elle est implantée dans un petit port qui s’étend aux pieds de collines.
Cette maison s’organise en mitoyenneté sur le tissu urbain et correspond au type
connu sous la dénomination « maison à patio ». Elle a un niveau dont les pièces sont
organisées autour d’une cour.
Ces maisons sont érigées sur des f ondations de l'époque romaine, et témoignent d'un
sav oir constructif de la population andalouse.
GROUPE ANALY TIQUE DE LA TYPOLOGIE
Urbain
Groupé
Fixe
Déf initif
Permanent
« Assis »
Élev é / moyen
Compacte
(Milieu)
(Implantation)
(Caractère)
(Origine)
(Usage)
(Culture)
(Niveau économique)
(Morphologie)
FOR MES DE LA TYPOL OGIE
INVENTAIRE DES TYPOLOGIES DU PAYS
Maison de la médina d’Alger
Maison de Cherchell
Maison de l’Ouarsenis
Maison du Hodna
Maison de la médina de Bou Saada
Maison de Kabylie
Maison des Aurès
Maison de la Vallée du M’Zab
Maison de Mila
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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Ma ison d e Cherc hel l
FOR MES DE LA TYPOL OGIE
Implantation
Tissu urbai n
Ces maisons sont implantées en bord de
mer sur le site punique, nommé Iol, puis
Caesarea à l'époque romaine, et enfin
Cherchell. Le site d'implantation concerne la portion du site limitée par le
rempart de l'époque ottomane érigé par
la population andalouse qui a constitué
ce noy au urbain en f ace du port.
Usage/activité asso ciée
et
à
Elévation
Habitation liée à l’agriculture
l’artisanat.
Datation
XVème siècle. Ces maisons sont
érigées sur des f ondations de l'époque
romaine, et témoignent d'un sav oir
constructif de la population andalouse.
Altitude
5 à 25 m.
Schém a fonctionnel
Surface au sol
2
Env iron 100 à 200 m (avec la cour).
Surface du logem ent
2
Env iron 100 à 200 m (sans la cour).
Nombre d’étages
RC + terrasse. Un escalier mène à la
terrasse ainsi qu’à une ou deux pièces à
l'étage,
et
organise les
pièces
d'habitation autour d'elle.
Nombre de logements
Un logement.
Nombre de familles
Après la porte donnant sur la rue, on
pénètre dans la maison par la skia
(entrée en chicane) qui préserv e
l'intimité de l'espace priv é de la cour.
Celle-ci est munie de portiques réalisés
soit en colonnes de pierre et linteau de
grosses poutres de bois soit en arcs de
brique sur colonnes de pierre, un puits,
un arbre ou une v igne, un escalier qui
mène à une galerie et à des pièces sur
le côté donnant sur la rue. Au rez-dechaussée, les pièces sont distribuées à
partir de la cour. Cette maison, telle que
le cas présenté, peut être couplée à une
autre maison plus petite par une skifa
donnant sur sa cour.
±0
Nord.
Coupe
.
Orientation
Nombre mo yen d e m embres par f amille
Couvertur e
6 / 10
Terrasse
Une f amille élargie av ec liens familiaux.
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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Ma ison d e Cherc hel l
Murs
Les murs des habitations sont banchés au niv eau de leur partie inf érieure, soussol, entresol ou rez-de-chaussée. Les deux parements réalisés en briques montées
régulièrement en longueur tous les 15 cm délimitent un volume rempli de terre
agglomérée sous forme de pisé à laquelle s’ajoutent des débris de tuiles, de
céramiques, ou de paille hachée.
Ossature
Les planchers sont constitués de soliv es en bois, de planches de bois ou de lattis
de branches, puis d'un torchis de remplissage de terre et de grav ats, d’un mortier à
base de chaux et de terre recouv erte de carreaux de terre cuite.
Couverture
Toiture en pente, de tuiles rondes, dirigées v ers la cour. Cette couv erture repose
sur un système de f ermes en bois constituées de troncs d’arbres et d’un tissu de
toile parf aitement tendu et cloué sur son pourtour sous la structure chaulé en
plusieurs couches.
Revêtements de finition
À l’origine, le mur était protégé par un crépi à base de terre et de chaux, recevant
en surf ace un badigeon au lait de chaux.
Aujourd’hui, la protection traditionnelle est remplacée par un enduit à base de
ciment.
.
Ouvertures et saillies en façade
La f açade comporte peu d’ouvertures et pas de saillies.
Systèm es traditionnels de conditionnement de l’air
Pas de systèmes spécif iques. Le bâti s’adapte correctement au climat.
.
Systèm es d’approvisionnem ent en eau potable
Il y a un puits dans la cour.
Systèm es d’évacu ation des eaux u sées
Le système d'év acuation dev ait être un collecteur v ers la mer.
.
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Ma ison d e Cherc hel l
ETA T AC TUEL DE VITALI TE E T C ONSERVATI ON
Durant la période coloniale française le tissu de la v ille a été presque entièrement
réaligné (maillage de rue systématique et orthogonal) et très peu de maisons
subsistent.
.
PROCESSUS DE TRANSFORMA TION
Effet / Cause
Aujourd'hui, elles sont de plus en plus soumises à l'humidité d'un air marin et sans
doute de réseaux peu contrôlés faisant remonter l'eau dans les structures de terre
par capillarité, sans compter les dégâts des toitures en tuiles qui doiv ent toutes être
dev enues poreuses.
Transformations t ypologiqu es
Changement d’usage
Changement dans l’utilisation des m atériau x et d es techniques de construction




Utilisés, vivants
Peu utilisés, en d éclin
N’étant plus utilisés
Nouvelles in corporations
.
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Ma ison d e Cherc hel l
CAPACITE POUR E TRE REHABILI TE
Asp ects d e la t ypologie
Notation de 0 (très mauvaise) à 10 (exc ellente)
•
•
•
Capacité pour être vendue ou louée sur le marché immobilier
Capacité pour s’adapter aux exigences f amiliales et sociales actuelles
Capacité pour s’adapter aux exigences de conf ort actuel
Notation de 0 (insignifi ante) à 10 (très grande)
•
•
•
Difficulté technique pour la réhabiliter
Difficulté administrativ e pour la réhabiliter
Difficulté budgétaire (coût très élev é) pour la réhabiliter
Barrièr es qui empêchent/provoquent que l’usager ne décid e pas de r éhabiliter
Notation de 0 (ne représ ente pas une barrière) à 10 (représ ente une très i mportante barrière)
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Difficultés administratives
Difficultés techniques importantes
Dégradation irréversible du bâti
Catalogage/protection du bâtiment
Coût important de réhabilitation
Absence d’aides économiques/subv entions
Coût du projet et des autorisations
Statut du bâti/location
Inf lation des prix immobiliers
Dégradation sociale (délinquance, etc.)
Dégradation environnementale (absence d’inf rastructures minimales,
etc.)
Désir de changer ce bâti pour du bâti moderne
Manque de sensibilisation/v alorisation de la part des usagers
N’est pas jugé nécessaire (par l’usager)
Commentaires
Ce tissu subit les mêmes lourdeurs que les autres concernant le statut juridique, et
aucune action aujourd'hui ne v ient bouleverser l'état continu de dégradation.
LEXIQUE
Création de la fiche :
23/02/01
Dernière modification de la fiche :
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