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INVA
Janvier 2016
A NOS LECTEURS
L'Institut
National
de
la
Vulgarisation
Agricole
(INVA) vous présente le numéro 89 de la série "Dossier de
P resse" .
Dans ce numéro, nous avons essayé de rassembler le
maximum d'articles d'actualité, relatifs aux secteurs de
l'agriculture, du développement rural et de la pêche, parus
ce mois de janvier de l'année 2016, dans la presse nationale.
Toutes suggestions pour l'amélioration des prochains
numéros seront accueillies favorablement.
Numéro 89
I.N.V.A, cité Saïd Hamdine
B.P Bir Mourad Raïs
16300 Alger
INVA

Janvier 2016
La politique agricole
 NOUVELLE TECHNIQUE DE PRODUCTION FOURRAGÈRE HORS SOL
Une invention à 100% algérienne «L’Expression» du 03 01 2016……………………………………………P2
 Production fourragère : Une technique hors sol mise au point par un inventeur algérien
«El Moudjahid» du 03 12 2016…………………………………………………………………………………………………………P3
 MISE AU POINT PAR UN INVENTEUR ALGÉRIEN
Une technique de production fourragère hors sol «La Tribune» du 03 12 2016…………………..P4
 Production oléicole : Un noyau dur d’exportation «El Moudjahid» du 04 01 2016………….P8
 Agriculture
« Il est trop tôt pour parler de sécheresse » «Horizons» du 04 01 2016………………………………P9
 La baisse de la pluviométrie menace la saison agricole «El Watan» du 04 01 2016…….P10
 Déficit pluviométrique
Rien n’est encore perdu pour l’agriculture «El Watan» du 04 01 2016……………………………....P11
 Akli Moussouni. Ingénieur agronome et expert en développement
«Le secteur agricole est trop fragile» «El Watan» du 04 01 2016……………………………………....P13
 FACE AU MANQUE DE PLUVIOMÉTRIE DANS LE PAYS, LE MINISTRE DES RESSOURCES
EN EAU RASSURE
Il est trop tôt pour parler de sécheresse : Les pluies à venir de janvier à mars peuvent
changer la donne «L’Expression» du 05 01 2016……………………………………………………………………..P13
 Une production de plus de 6 Mt de tonnes de pomme de terre projetée en 2019 :
Relancer durablement la filière «El Moudjahid» du 09 01 2016…………………………………………….P20
 Messaoud Terra, directeur de l’alimentation au ministère des ressources en eau : 4,6
milliards de m3 d’eau stockés dans les barrages «El Moudjahid» du 10 01 2016……………..P22
 De la gestion des pénuries à celle de la surproduction «La Nouvelle République» du 11
01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………………P24
 Forum mondial de l’alimentation et de l’agriculture : M. Ferroukhi aujourd’hui à Berlin
«El Moudjahid» du 14 01 2016……………………………………………………………………………………………………..P36
 Assurances agricoles : Engouement «El Moudjahid» du 16 01 2016……………………………….P39
 AGRICULTURE
Ferroukhi expose les grands axes de la politique du secteur à l’horizon 2019 «Le Soir
d’Algérie» du 19 01 2016……………………………………………………………………………………………………………...P51
 La Sécurité sociale dans le monde agricole
Taux insignifiant d’affiliation à la Casnos «El Watan» du 23 01 2016………………………………….P67
 CNMA : des facilitations pour l'affiliation des agriculteurs «La Nouvelle République»
du 27 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P82
 Sid-Ahmed Ferroukhi. Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche
«Des importateurs se sont reconvertis dans la production agricole» «El Watan» du 28 01
2016………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…P88
 L’investissement agricole
Un levier de performance incontournable «El Watan» du 28 01 2016……………………………………….…P90
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Janvier 2016
 La politique régionale
 Ain-Defla : L’agriculture une carte maîtresse «El Moudjahid» du 03 01 2016………………….P1
 Aïn-Témouchent
Les paysans demandent plus de huileries «Le Soir d’Algérie» du 03 01 2016………………………P5
 2e Salon de la dégustation d’In Salah
Franc succès pour les aqua-agriculteurs «El Watan» du 03 01 2016………………………………………P5
 Bordj Bou Arréridj : Barrages, M. Nouri : «Trop tôt pour parler de sécheresse» «El
moudjahid» du 04 01 2016……………………………………………………………………………………………………………….P7
 Inquiétude des fellahs à Bouira «El Watan» du 04 01 2016……………………………………………...P12
 Seddouk et Beni Maouche : 35 850 plants d’oliviers distribués «El Watan» du 05 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………...P15
 Déficit en pluviométrie à Guelma
Faut-il attendre le 15 janvier pour déclencher l’alerte ? «El Watan» du 05 01 2016………..P15
 Tlemcen : L’agriculture face aux enjeux des ressources en eau «El Watan» du 05 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..P16
 Mascara : L’inquiétude des paysans «El Moudjahid» du 07 01 2016……………………………….P18
Alger : Communiqué de la CNMA «Le Soir d’Algérie» du 10 01 2016………………………………….P23
 LE SALON “AGRIPRO EXPO” À ORAN
L’agriculture à l’honneur «Liberté» du 11 01 2016………………………………………………………………….P24
 M. Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la
pêche : Le pari de la diversification des exportations «El Moudjahid» du 12 01 2016……P28
 Sid-Ahmed Ferroukhi à Boumerdès
Près de 40.000 tonnes de pomme de terre d’arrière saison stockées à l’échelle nationale
«Horizons» du 12 01 2016…………………………………………………………………………………………………………..P30
 Bousfer
Plaidoyer pour la création d’un institut d’agronomie «El Watan» du 12 01 2016…………….P30
 M. Ferroukhi à Boumerdès : Extension au système d’assurance des agriculteurs non
affiliés «El Moudjahid» du 13 01 2016………………………………………………………………………………………P32
 Oran : M. Ferroukhi à Boumerdès : Extension au système d’assurance des agriculteurs
non affiliés
 Belhadj Amara Shamseddine. Organisateur du Salon Agripro
«Faire de ce Salon un carrefour des métiers de l’agriculture» «El Moudjahid» du 13 01
2016……………………………………………………………………………………………………………………………………………….… P33
 PLUVIOMÉTRIE
Encore 10 jours avant de décréter l’état de sécheresse «Le Soir d’Algérie» du 13 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..P34
 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN
150 exposants du monde agricole attendus «Le Soir d’Algérie» du 13 01 2016……………….P35
 Blida : Mohamed alioui
Le projet va donner une forte impulsion au secteur agricole «Horizons» du 15 01 2016..P37
 Bejaïa
Une fête au goût de miel «Horizons» du 15 01 2016…………………………………………………………….…P38
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Janvier 2016
 Commune Émir-Abdelkader à Jijel : La croissance est dans les champs «El Moudjahid»
du 16 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P39
 OUARGLA
Adoption de nouvelles méthodes modernes dans l’élevage, en vue de l’exportation «Le
Soir d’Algérie» du 17 01 2016……………………………………………………………………………………………………..…P40
 Oum El Bouaghi
L’assurance agricole suscite peu d’engouement «Horizons» du 18 01 2016………………………P41
 Mascara
La réhabilitation du périmètre d’irrigation de Habra a pris du retard «El Watan» du 18 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P42
 Sid-Ahmed Ferroukhi fait le bilan de son secteur
Un taux de croissance de 7,5% en 2015 «Horizons» du 18 01 2016……………………………………P42
 Le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche : «La sécurité
alimentaire, un défi» «El Moudjahid» du 18 01 2016………………………………………………………………P43
 LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE L'A ANNONCÉ AU FORUM D'EL MOUDJAHID
Des prix de carburants aménagés pour les agriculteurs «L’Expression» du 19 01 2016...P48
 ORGANISÉE PAR LA CASNOS DE BOUIRA
Caravane d’information et de vulgarisation au profit des agriculteurs «Le Soir d’Algérie»
du 19 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………...P49
 Poudre de lait : Les importations seront réduites de 50% «El Watan» du 19 01 2016.P51
 Alger : PÊCHE ET AQUACULTURE
Sensibilisation aux nouvelles mesures d’accompagnement «Le Soir d’Algérie» du 19 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P52
 ITMAS de Guelma : La protection des produits du terroir à l’ordre du jour «El Watan»
du 20 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P54
 Rencontre nationale sur la recherche et l’innovation dans l’agriculture et la pêche
Les deux secteurs s’entendent sur un partenariat durable «Horizons» du 20 01 2016…..P55
 Alger : Des crédits sans intérêts au profit des activités de la pêche et de l’aquaculture:
Booster le secteur «El Moudjahid» du 20 01 2016…………………………………………………………………...P56
 Alger : Loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement
technologique : promulgation prochaine «El Moudjahid» du 21 01 2016……………………………P59
 Alger : Orienter la recherche scientifique vers l’économie nationale «La Nouvelle
République» du 21 01 2016…………………………………………………………………………………………………………….P61
 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN
Une première édition inaugurée aujourd’hui «Le Soir d’Algérie» du 21 01 2016……………..P62
 SALON INTERNATIONAL “AGRIPRO EXPO” À ORAN
L’enjeu d’une agriculture saine «Liberté» du 21 01 2016………………………………………………………P62
 L’agriculture sera-t-elle sauvée à Aïn Témouchent? «El Watan» du 21 01 2016………….P63
 Salon de l’agriculture Agri Pro à Oran
Coup d’envoi de la 1re édition «El Watan» du 21 01 2016…………………………………………………....P63
 Sid-Ahmed Ferroukhi à Oran
Seulement 3% des agriculteurs sont affiliés à la sécurité sociale «Horizons» du 22 01
2016……………………………………………………………………………………………………………………………………………………P64
 M. Sid Ahmed Ferroukhi à Oran : 3% des agriculteurs affiliés à la sécurité sociale «El
Moudjahid» du 23 01 2016……………………………………………………………………………………………………………..P65
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Janvier 2016
 LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE AU SALON AGRIPRO EXPO «Liberté» du 23 01 2016P66
 SID AHMED FERROUKHI À PARTIR D'ORAN
"Les agriculteurs doivent se couvrir socialement" «L’Expression» du 23 01 2016………………………P66
 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE D’ORAN
Plus de coordination pour une meilleure intégration des agriculteurs «Le Soir d’Algérie»
23 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………….P68
 AÏN-TÉMOUCHENT
Grogne des exploitants agricoles de Hassi-El-Ghella «Le Soir d’Algérie» du 23 01 2016..P69
 Licences d’importation
Les produits de large consommation ne sont pas concernés, selon Ferroukhi «Horizons» du 24 01
2016………………………………………………………………………………………………………………………………………………..….P70
 M. Sid Ahmed Ferroukhi : «Réduction drastique de l’importation du lait en poudre dès
2019» «El Moudjahid» du 25 01 2016………………………………………………………………………………………...P70
 Ferroukhi : «Plus d’importation de lait, de céréales et de viandes rouges en 2019» «La
Nouvelle République» du 25 01 2016……………………………………………………………………………………………P71
 CÉRÉALES, LAIT ET VIANDE BOVINE
L’Algérie n’importera plus d’ici 2019, selon Ferroukhi «Le Soir d’Algérie» du 25 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P72
 NAÂMA : Les éleveurs face à la sécheresse «Le Soir d’Algérie» du 25 01 2016…………….P73
 Métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire
Vers la création de sept centres d’excellence «Horizons» du 25 01 2016……………………………………P74
 In-Salah
Formation au profit de jeunes dans l’agriculture «Horizons» du 25 01 2016……………………………..P75
 GHARDAÏA
Plus de 570 000 quintaux de dattes cueillis en 2015 «Liberté» du 25 01 2016…………………………..P75
 Signature d’un accord entre les ministères de l’agriculture et de la formation professionnelle :
Création de sept nouveaux centres d’excellence «El Moudjahid» du 26 01 2016………………P76
 In Salah : Des jeunes formés à l’agriculture intégrée
 Sid-Ahmed Ferroukhi aujourd’hui à Ouargla
Crevettes, olives, volailles et dromadaires au menu «El Watan» du 26 01 2016………..P78
 La crevette made in Ouargla «L’Expression» du 26 01 2016……………………………………………..P78
 Formation professionnelle-Agriculture «La Nouvelle République» du 26 01 2016…….P79
 FORMATION PROFESSIONNELLE
Vers la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture «Le Soir d’Algérie»
du 26 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………….P80
 M. Sid-Ahmed Ferroukhi à Ouargla : Inauguration d’une ferme d’élevage de crevettes
«El Moudjahid» du 27 01 2016……………………………………………………………………………………………………P81
 BOUMERDÈS
Une campagne oléicole meilleure en dépit du manque de pluie? «Le Soir d’Algérie» du 27
01 2016……………………………………………………………………………………………………………………………………………….P83
 Kamel Neghli : «20 fermes de plus couvriront les besoins du marché» «La Nouvelle
République» du 28 01 2016…………………………………………………………………………………………………………….P85
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Janvier 2016
 Ouergla :
Equilibrer le développement entre les régions «La Nouvelle République» du 28 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P86
 ANNONÇANT UNE RENCONTRE IMPORTANTE SUR L’AGRICULTURE EN MARS, SELLAL A
LAGHOUAT «La Tribune» du 28 01 2016……………………………………………………………………………………..P87
 REGROUPEMENT RÉGIONAL DES ÉLEVEURS À EL-BAYADH
Plus de 30 propositions à remettre au ministère de l'Agriculture «Liberté» du 28 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………...P90
 Safex : Apiculture : Les professionnels méditerranéens en conclave «El Watan» du 28 01
2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P91
 Oran : Vaccination de 7.000 têtes ovine et caprine contre la brucellose «Horizons» du
29 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………..P92
 INRAA : Aviculture
Un plan d’action pour la modernisation de la filière «Horizons» du 30 01 2015……………….P92
 Production avicole : Une feuille de route pour mieux organiser la filière «El Moudjahid»
du 31 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P95
 Radio nationala : Production de poissons : L’aquaculture, comme appoint «El
Moudjahid» du 31 01 2016………………………………………………………………………………………………………….….P96
 Caisse régionale de mutualité agricole (CNMA) de Médéa
Renouvellement du conseil d’administration «El Watan» du 31 01 2016…………………………………….P97
‫‪Janvier 2016‬‬
‫‪INVA‬‬
‫‪ La presse en arabe‬‬
‫‪ ‬نقابة البياطرة تحذر الفالحين من التخلف عن التلقيح‪:‬‬
‫استمرار انتشار داء الحمى المالطية وسط األغنام والماعز "الشروق" ‪........................................ ...............2016 01 03‬ص‪6‬‬
‫‪ ‬في انتظار كراء محل كبير لتسويقه في كل األوقات‬
‫معرض العسل بتيزي وزو يستقطب المواطنين‬
‫‪‬‬
‫تخزين ‪ 40‬ألف طن من البطاطا "المساء" ‪..............................................................................2016 01 06‬ص‪17‬‬
‫بإشراك الخواص أصحاب مخازن التبريد‬
‫‪ ‬تخزين ‪ 40‬ألف طن لتفادي "إفالس" الفالحين‬
‫مخطط استعجالي لتصدير فائض البطاطا "الخبر" ‪.............................................................................2016 01 06‬ص‪18‬‬
‫‪ ‬في اتفاقية بين "كازنوس" وصندوق التعاضد الفالحي‬
‫فتح أبواب استفادات جديدة للفالحين "المساء" ‪...............................................................................2016 01 08‬ص‪19‬‬
‫‪ ‬رئيسة مصلحة اإلنتاج بمديرية الفالحة بوالية الجزائر‪:‬‬
‫ال خوف على الفالحة بالعاصمة رغم الجفاف "المساء" ‪...................................................................... 2016 01 09‬ص‪21‬‬
‫‪ ‬مهنيو الفالحة بالشرق يتعرفون على جديد التأمينات‬
‫‪‬‬
‫هاجس الجفاف يسكن الفالحين‪ ..‬والمواطنين "المساء" ‪........................................................... 2016 01 11‬ص‪26‬‬
‫رغم تطمينات مصالح األرصاد ووزارة الموارد المائية‬
‫‪ ‬بولنوار‪ ،‬رئيس الجمعية الوطنية للتجار والحرفيين‪:‬‬
‫الحل في إعادة تأهيل شبكات السقي‬
‫‪ ‬رئيس الغرفة الفالحية لوالية عين الدفلى الجياللي جغالني‪:‬‬
‫"الفالحون مغبونون وال بد من إنقاذهم"‬
‫‪ ‬رئيس اللجنة الوطنية ألسواق الجملة للخضر والفواكه‪:‬‬
‫المطلوب مخطط فالحي استعجالي "المساء" ‪.............................................................. 2016 01 11‬ص‪27‬‬
‫‪ ‬دعا الفالحين إلى تأمين إنتاجهم‬
‫فروخي‪ :‬الظروف المناخية لم تؤثر على اإلنتاج وال األسعار "الشروق" ‪................................................ 2016 01 12‬ص‪31‬‬
‫‪ ‬توسيع استفادة الفالحين من نظام التأمين‬
‫دخول اإلجراء حيز التنفيذ "المساء" ‪...................................................................................... 2016 01 12‬ص‪31‬‬
‫‪ ‬صندوق التعاضد الفالحي يعلن عن إجراءات جديدة‬
‫‪ 8‬أيام فقط لتعويض ‪ 250‬ألف فالح "الشروق" ‪............................................................................ 2016 01 13‬ص‪35‬‬
‫‪ ‬التأمين على منتجاتهم ال يمثل أولوية‬
‫انخراط الفالحين في صندوق الضمان االجتماعي مازال ضعيفا "الخبر" ‪.................................................... 2016 01 14‬ص‪36‬‬
‫‪ ‬فالحو العريشة بتلمسان يد ّقون ناقوس الخطر‪:‬‬
‫مستثمراتنا مهدَّدة باالندثار "المساء" ‪.......................................................................................... 2016 01 16‬ص‪40‬‬
‫‪ ‬فروخي يكشف عن نمو قطاع الفالحة بـ‪ ٪ 7.5‬في ‪ 2015‬ويعلن‪:‬‬
‫وقف استيراد لحوم البقر في ‪ 2017‬والقمح الصلب نهاية ‪" 2019‬المساء" ‪.............................................. 2016 01 18‬ص‪46‬‬
‫‪ ‬نظمه الصندوق الوطني للتعاون الفالحي ببسكرة‬
‫يوم إعالمي لعرض الخدمات االجتماعية للفالحين غير األجراء "المساء" ‪................................................. 2016 01 18‬ص‪47‬‬
‫‪ ‬الفالحة تستعين بالبحث العلمي "المساء" ‪................................................................................. 2016 01 19‬ص‪53‬‬
‫‪ ‬الدولة لن تتحمل سياسة وأخطاء الفالحين والمنتجين في كل مرة "النهار" ‪............................................ 2016 01 20‬ص‪57‬‬
‫‪ ‬حجار وفروخي بشأن الشراكة التي جمعت بين قطاعيهما‬
‫سنقلص االستيراد واإلنتاج سيكون على حساب الطلب وليس العرض "الشروق" ‪.........................................2016 01 20‬ص‪57‬‬
‫‪ ‬البحث العلمي يرافق الفالحة لتقليص فاتورة االستيراد‬
‫فروخي ي ِعدّ ورقة طريق وحجار يعرض مشاريع البحث "المساء" ‪................................................... 2016 20 01‬ص‪58‬‬
‫‪ ‬كالي يقترح تسقيف أسعار اللحوم البيضاء والبيض‬
‫‪ 80 %‬من مربي الدواجن ينشطون خارج الشرعية "المساء" ‪............................................................ 2016 01 30‬ص‪94‬‬
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Janvier 2016
El Moudjahid 03 01 2016
Ain-Defla :
maîtresse
L’agriculture
une
carte
2015 a été marquée dans la wilaya d’AinDefla par des visites de travail et
d’inspection de pas moins de 15 ministres,
dont celle du Premier ministre, M.
Abdelmalek Sellal, des visites de terrain
pour inaugurer et mettre en service des
projets d’envergure, évaluer de visu et in
situ l’état d’avancement des différents
projets de développement en cours et
l’occasion pour procéder au lancement
d’autres. C’est dire que cette nouvelle année
qui s’annonce s’avère fort prometteuse au
regard des semis de développement. Ainsi
est-il à relever dans le secteur des
ressources en eau, la mise en service du
transfert d’eau à partir du barrage d’Ouled
Mellouk pour l’alimentation en eau potable
des populations des communes de Rouina,
Zeddine, El-Attaf, El-Abadia, El-Maine et
Bourached ainsi que, l’irrigation d’une partie
de la plaine El-Amra-El-Abadis sur près de
5.000 hectares. Un méga projet qui repose
sur une station de traitement, une station
de pompage, 5 stations de reprise, une
barge flottante, 9 réservoirs et 3 couloirs de
desserte. Avec une amélioration de la
dotation
journalière
qui
passe
à
130/litres/jour, ce sont 195.000 habitants
qui vont en bénéficier avec une projection à
l’horizon 2030 pour 250.000 habitants.
En matière de logements, c’est une toute
nouvelle ville qui émerge à la sortie est du
chef-lieu de la wilaya d’Ain-Defla. En
différentes formules, ce sont plus de 5.000
logements qui y ont été injectés aux côté
d’infrastructures d’accompagnement. Avec
les 900 unités de Khemis-Miliana et les 500
logements d’El-Attaf en phase de finition ce
sont des milliers de familles qui en
bénéficieront en cette nouvelle année.
Des programmes qui continuent d’être
affectés par l’Etat comme en témoigne le
quota de 3.000 logements de type rural
accordés à la wilaya. Avec cet effort
considérable consenti par les pouvoirs
publics, la wilaya d’Ain-Defla est en mesure
à court terme de rompre définitivement avec
l’habitat précaire. 2016, sera l’année de la
mise en service du dédoublement de la voie
ferrée. Les derniers mètres sont creusés
dans les entrailles du mont El-Guantass. Un
travail titanesque, deux tunnels sur plus de
17.000 mètres linéaires au total des deux
voies, entre les wilayas de Blida et AinDefla. Un projet qui assurera une meilleure
sécurité, un gain de temps et un plus de
confort pour le transport ferroviaire.
Khemis-Miliana de par son emplacement
stratégique, représentant un carrefour
pratiquement aux portes d’Alger et des
Hauts Plateaux sera reliée à la ville de Bordj
Bou-Arréridj avec la 4e rocade d’Alger et
avec la ville de Tissemsilt par une voie
ferroviaire. En matière de santé, le nouvel
hôpital de 240 lits implanté au niveau de la
ville d’Ain-Defla constitue un plus indéniable
pour la prise en charge des citoyens, en
construction avancé, il sera réceptionné au
courant de cette nouvelle année.
Enseignement
supérieur,
formation
professionnelle, industrie et investissement,
tous ces secteurs ont été marqués par des
réceptions de projets et le lancement
d’autres. Un bond qualitatif et quantitatif
certain pour une wilaya qui assure son
développement de manière sereine et
résolue. Au regard de sa vocation agricole et
de ses immenses potentialités Ain-Defla
représente de fait une carte appréciable sur
laquelle l’Etat nourrit de grands espoirs pour
relever le défi de l’autosuffisance alimentaire
et pas seulement, arriver à placer le produit
agricole sur les marchés internationaux. Le
choix de cette wilaya le 26 novembre
dernier pour célébrer l’anniversaire de la
création de l’UNPA en présence du Premier
ministre et des nourriciers de toute l’Algérie
est en soi une marque de reconnaissance
aux efforts de tous les instants consentis par
les agriculteurs de la région. Un secteur
appelé à se développer avec l’extension des
superficies irriguées et son approche
soutenue avec l’industrie dans le cadre de la
transformation. Depuis le mois de juillet,
Ain-Defla a un nouveau wali en la personne
de M. Kamel Abbas. Un come-back dans
cette wilaya ou ce commis de l’Etat a eu à
exercer les fonctions de Secrétaire général,
une nomination qui a été favorablement
accueillie par les citoyens qui espèrent en
retour une nouvelle impulsion à la cadence
de développement avec la prise en charge
des préoccupations.
A. M. A
1
INVA
Janvier 2016
L’Expression 03 01 2016
NOUVELLE
TECHNIQUE
DE
PRODUCTION FOURRAGÈRE HORS
SOL
Une invention à 100% algérienne
Cette nouvelle technologie permet
de produire du fourrage vert sur
toute l'année quelles que soient les
contraintes climatiques.
Une nouvelle technique de production
fourragère «hors sol» permettant non
seulement de multiplier le rendement de
cet aliment du bétail mais d'en assurer
aussi la production durant toute l'année,
vient d'être mise au point.
Ce nouveau procédé, créé par un
chercheur algérien en agronomie, appelé
«fourrage vert hydroponique», peut
contribuer à résoudre le problème de
déficit de la production fourragère,
principal frein au développement de la
filière lait en Algérie, explique son
concepteur,
Abdelkrim
Chenguel,
chercheur à l'Agence nationale de
valorisation des résultats de la recherche
et du développement technologique
(Anvredet). Cette nouvelle technologie
permet de produire du fourrage vert sur
toute l'année quelles que soient les
contraintes
climatiques.
Selon
ce
chercheur, il s'agit d'une machine qui
joue le rôle d'une serre de culture ou
d'une chambre isolée assurant les
conditions climatiques favorables au
fourrage, permettant de produire sept
kg d'alimentation animale à partir d'un
kg d'orge cultivé dans un délai ne
dépassant pas les sept jours. Cette
technologie peut même produire sur 50
m2 l'équivalent de ce qui est cultivé sur
40
hectares
avec
la
méthode
conventionnelle, assure-t-il. Il a indiqué
fièrement être «à la phase de réalisation
du prototype, suite aux résultats très
positifs obtenus». Il a par ailleurs
précisé que cette nouvelle technique a
été enregistrée auprès de l'Institut
national de la propriété industrielle
(Inapi).
Cette technique a été découverte, pour
la première fois, par les chercheurs de
l'Agence américaine de l'aéronautique et
de l'espace (Nasa), sans jamais avoir été
transposée vers un domaine précis,
explique Chenguel.
Le prototype de ce fourrage, une fois
réalisé par l'Anvredet, pourrait être mis
à la disposition de l'Institut national de
la recherche agronomique d'Algérie
(Inra) ou l'Institut technique des
élevages pour une éventuelle application
sur le terrain. Ce chercheur doit
rencontrer
des
responsables
du
ministère
de
l'Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche
(Madrp), pour leur expliquer cette
nouvelle technique aux fins de la mettre
en
application,
cette
innovation
importante qui permettra d'assurer la
production toute l'année durant contre
deux récoltes à travers la méthode
conventionnelle actuelle. Un responsable
auprès du ministère de l'Agriculture,
Zineddine Yahiaoui, estime que cette
expérience est «importante» dans un
contexte où les pouvoirs publics visent à
développer et à promouvoir la filière lait
et l'élevage bovin en vue de réduire les
importations de poudre de lait d'ici
2019. La production quotidienne de lait
est à peine de 25 litres/vache, alors que
les normes internationales oscillent entre
40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le
Madrp envisage un dispositif de soutien
à la production de fourrage pour
exploiter un potentiel estimé à 250.000
ha. Par ailleurs, le gouvernement a
récemment décidé de nouvelles mesures
en faveur des éleveurs et des opérateurs
de la filière lait, d'un coût de plus de 200
milliards DA sur la période 2016-2020
dont 25 milliards DA destinés à
l'investissement dans les différents
segments de la filière, y compris la
production du fourrage.
Abdelkrim AMARNI
2
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 03 12 2016
Production fourragère : Une technique
hors sol mise au point par un inventeur
algérien
Une
nouvelle
technique
pour
développer la production laitière
Une nouvelle technique de production
fourragère hors sol a été mise au point par
un chercheur algérien en agronomie,
permettant non seulement de multiplier le
rendement de cet aliment de bétail, mais
d'en assurer aussi la production durant toute
l'année. Ce nouveau procédé, appelé
fourrage vert hydroponique, peut contribuer
à résoudre le problème de déficit de la
production fourragère, principal frein au
développement de la filière lait en Algérie,
explique à l'APS le concepteur de cette
technique, Abdelkrim Chenguel, chercheur à
l'Agence nationale de valorisation
des
résultats
de
la
recherche
et
du
développement technologique (Anvredet).
Conçue pour couvrir les besoins de
l'alimentation animale, cette nouvelle
technologie permet de produire le fourrage
vert durant toute l'année quelles que soient
les contraintes climatiques, à la différence
du fourrage conventionnel qui est produit à
raison de deux récoltes par an uniquement.
Selon ce chercheur, il s'agit d’une machine
qui joue le rôle d’une serre de culture ou
d’une chambre isolée assurant les conditions
climatiques
favorables
au
fourrage,
permettant d'obtenir 7 kg d'alimentation
animale à partir d'un kg d'orge cultivé dans
un délai ne dépassant pas les 7 jours. Cette
technologie peut même produire sur 50 m2
l'équivalent de ce qui est cultivé sur 40 ha
avec la méthode conventionnelle, assure M.
Chenguel. "Les essais de cette nouvelle
méthode ont montré des résultats très
positifs. Maintenant, je suis à la phase de
réalisation du prototype", indique-t-il en
précisant que cette nouvelle technique a été
enregistrée auprès de l'Institut national de
la propriété industrielle (Inapi). En fait, la
culture hors sol a été découverte, pour la
première fois, par les chercheurs de
l’Agence américaine de l'aéronautique et de
l'espace (Nasa), mais cette technologie n’a
jamais été transposée vers un domaine
précis, explique ce chercheur qui se dit "fier"
de l’avoir développée en Algérie.
Pour M. Chenguel, qui devrait rencontrer des
responsables du ministère de l'Agriculture,
du développement rural et de la pêche pour
leur expliquer cette nouvelle technique aux
fins de la mettre en application, "cette
innovation est importante dans la mesure où
elle permet d'assurer la pérennité de la
production laitière et d'établir des fermes
intégrées". Le prototype du fourrage hors
sol, une fois réalisé par l'Anvredet, pourrait
être mis à la disposition de l'Institut national
de la recherche agronomique d'Algérie
(Inra) ou l'Institut technique des élevages
pour une éventuelle application sur le
terrain, avance pour sa part un responsable
auprès du ministère de l'Agriculture.
Zineddine Yahiaoui
Une
nouvelle
technique
développer la production laitière
pour
M. Yahiaoui estime que cette expérience est
"importante" dans un contexte où les
pouvoirs publics visent à développer et à
promouvoir la filière lait et l'élevage bovin
en vue de réduire les importations de
poudre de lait d'ici 2019. C'est que toute
augmentation de production du lait cru
dépend du développement de la production
fourragère, actuellement insuffisante par
rapport aux besoins du cheptel. En raison de
l'insuffisance de fourrages, la production
quotidienne de lait est à peine de 25
litres/vache,
alors
que
les
normes
internationales oscillent entre 40 et 65
litres. Pour stimuler la filière, le ministère de
l'Agriculture envisage, d'ailleurs, de mettre
en place un dispositif de soutien à la
production de fourrage pour exploiter un
potentiel estimé à 250.000 ha. Il s'agit,
entre autres, de facilitations pour l'accès au
foncier et aux financements nécessaires. En
outre, le gouvernement a récemment décidé
de nouvelles mesures en faveur des
éleveurs et des opérateurs de la filière lait,
d'un coût de plus de 200 milliards DA sur la
période 2016-2020 dont 25 milliards DA
destinés
à
l'investissement
dans
les
différents segments de la filière, y compris
la production du fourrage.
3
INVA
Janvier 2016
La Tribune 03 12 2016
MISE AU POINT PAR UN INVENTEUR
ALGÉRIEN
Une technique de production fourragère
hors sol
Une nouvelle technique de production
fourragère hors sol a été mise au point
par
un
chercheur
algérien
en
agronomie, permettant non seulement
de multiplier le rendement de cet
aliment de bétail, mais d’en assurer
aussi la production durant toute l’année
Une nouvelle technique de production
fourragère hors sol a été mise au point
par un chercheur algérien en agronomie,
permettant non seulement de multiplier le
rendement de cet aliment de bétail, mais
d’en assurer aussi la production durant toute
l’année. Ce nouveau procédé, appelé
fourrage vert hydroponique, peut contribuer
à résoudre le problème de déficit de la
production fourragère, principal frein au
développement de la filière lait en Algérie,
explique à l’APS le concepteur de cette
technique, Abdelkrim Chenguel, chercheur à
l’Agence nationale de valorisation des
résultats
de
la
recherche
et
du
développement technologique (Anvredet).
Conçue pour couvrir les besoins de
l’alimentation
animale,
cette
nouvelle
technologie permet de produire le fourrage
vert sur toute l’année quelles que soient les
contraintes climatiques, à la différence du
fourrage conventionnel qui est produit à
raison de deux récoltes par an uniquement.
Selon ce chercheur, il s’agit d’une machine
qui joue le rôle d’une serre de culture ou
d’une chambre isolée assurant les conditions
climatiques
favorables
au
fourrage,
permettant d’obtenir 7 kg d’alimentation
animale à partir d’un (1) kg d’orge cultivé
dans un délai ne dépassant pas les 7 jours.
Cette technologie peut même produire sur
50m2 l’équivalent de ce qui est cultivé sur
40
hectares
avec
la
méthode
conventionnelle,
assure
M.
Chenguel.
«Les essais de cette nouvelle méthode ont
montré des résultats très positifs. aintenant,
je suis à la phase de réalisation du
prototype», indique-t-il en précisant que
cette nouvelle technique a été enregistrée
auprès de l’Institut national de la propriété
industrielle (Inapi). En fait, la culture hors
sol a été découverte, pour la première fois,
par les chercheurs de l’Agence américaine
de l’aéronautique et de l’espace (Nasa),
mais cette technologie n’a jamais été
transposée vers un domaine précis, explique
ce chercheur qui se dit «fier» de l’avoir
développée en Algérie. Pour M. Chenguel,
qui devrait rencontrer des responsables du
ministère
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche pour
leur expliquer cette nouvelle technique aux
fins de la mettre en application, «cette
innovation est importante dans la mesure où
elle permet d’assurer la pérennité de la
production laitière et d’établir des fermes
intégrées». Le prototype du fourrage hors
sol, une fois réalisé par l’Anvredet, pourrait
être mis à la disposition de l’Institut national
de la recherche agronomique d’Algérie
(Inra) ou l’Institut technique des élevages
pour une éventuelle application sur le
terrain, avance pour sa part un responsable
auprès du ministère de l’Agriculture,
Zineddine Yahiaoui. M. Yahiaoui estime que
cette expérience est «importante» dans un
contexte où les pouvoirs publics visent à
développer et à promouvoir la filière lait et
l’élevage bovin en vue de réduire les
importations de poudre de lait d’ici 2019.
C’est que toute augmentation de production
du lait cru dépend du développement de la
production
fourragère,
actuellement
insuffisante par rapport aux besoins du
cheptel. En raison de l’insuffisance de
fourrages, la production quotidienne de lait
est à peine de 25 litres/vache, alors que les
normes internationales oscillent entre 40 et
65 litres. Pour stimuler la filière, le ministère
de l’Agriculture envisage, d’ailleurs, de
mettre en place un dispositif de soutien à la
production de fourrage pour exploiter un
potentiel estimé à 250 000 ha. Il s’agit,
entre autres, de facilitations pour l’accès au
foncier et aux financements nécessaires. En
outre, le gouvernement a récemment décidé
de nouvelles mesures en faveur des
éleveurs et des opérateurs de la filière lait,
d’un coût de plus de 200 milliards DA sur la
période 2016-2020 dont 25 milliards DA
destinés
à
l’investissement
dans
les
différents segments de la filière, y compris
la production du fourrage.
APS
4
INVA
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 03 01
2016
El Watan 03 01 2016
Aïn-Témouchent
Les paysans demandent plus de huileries
Les services agricoles de la wilaya de AïnTémouchent tablent pour la cueillette des
olives, pour la campagne 2015-2016, sur une
production de plus de 120 000 quintaux
d'olives tous types confondus, 50% de cette
production sera réservée à la conservation
alors que le reste sera destinée vers les
huileries pour être transformée en huile
d'olive. Les fellahs de la wilaya considèrent
que les cinq huileries qui existent sur le
territoire de la wilaya sont insuffisantes pour
contenir toute la production collectée chaque
saison, raison pour laquelle ils demandent
l'ouverture d'autres huileries à l'avenir, c'est
ce qu’a déclaré M. Benaouda Boumediène
ingénieur agronome. En dépit de l'existence de
deux conserveries et cinq huileries au niveau
du territoire de la wilaya, ceci reste insuffisant
eu égard à la surface plantée d'oliviers et de la
production qui est de 120 000 quintaux, le
même technicien compare la production de
cette année pareille à celle de l'année
dernière.A noter que la superficie d'oliviers
pour l'année dernière était de 6 630 hectares
alors que l'actuelle saison est de 6 629
hectares le seul problème réside dans la
cueillette sauvage des olives où les champs
sont atteints de maladies des champignons.
Réalisation de 3 retenues d'eau
Les services des ressources hydriques de la
wilaya de Aïn-Témouchent comptent réaliser
trois retenues d'eau d'une capacité globale de
8,5 millions m3, ce qui permettra d'élever la
superficie agricole à irriguer à l'instar de la
retenue de oued Besbès qui est située dans la
commune de Sidi Boumediène dont les
travaux de réalisation sont à 40% avec une
capacité de 1,6 million m3.
Il y a aussi la retenue de oued Ghassoul qui
est implantée dans la commune de Tamazoura
dont la capacité de stockage est de 1,9 million
m3 qui pourra irriguer une partie de la plaine
de Mleta, et enfin la troisième retenue de oued
Berkeche qui a une capacité de 5 millions m3.
Il faut noter que la superficie irriguée ne
dépasse pas les 293 hectares, ce qui est
considéré en deçà des capacités dont recèle la
wilaya en matière de ressources hydriques.
S. B
2e Salon de la dégustation d’In Salah
Franc succès pour les aquaagriculteurs
La
daïra
d’In
Salah
produit
100 tonnes de poissons d’eau douce
dans une centaine de bassins
d’aquaculture.
Une activité lancée depuis trois ans par
les agriculteurs de la région qui vient de
clore sa 2e édition du Salon de
dégustation de poissons d’eau douce,
coorganisé par la Chambre interwilaya
d’aquaculture de Ouargla, la Chambre
d’agriculture
de
la
wilaya
de
Tamanrasset et l’association Tidikelt. Les
statistiques
de
la
Chambre
interprofessionnelle d’aquaculture et de
produits halieutiques des wilayas du
Sud-Est, basée à Ouargla, font état
d’une véritable percée de l’aquaculture
dans cette daïra saharienne qui a connu
sa première opération d’ensemencement
des alevins de tilapia du Nil et poissonchat grâce à la volonté des fellahs,
déclare Amor Chekhar, président de
cette Chambre.
Autosuffisance
L’aquaculture intégrée à l’agriculture
saharienne est un concept qui se
développe de plus en plus dans les oasis
du pays, où l’élevage d’espèces de
poissons adaptés à la réalité climatique,
du sol et de l’eau du désert prend de
l’essor. L’objectif est d’améliorer les
revenus des familles rurales tout en leur
assurant un apport supplémentaire en
protéines bon marché disponibles dans
la proximité immédiate de l’exploitation.
Une sorte d’autosuffisance au sein de la
famille rurale, et comme à Ouargla, El
Oued, El M’ghaier, Ghardaïa et Illizi,
5
‫‪INVA‬‬
‫‪Janvier 2016‬‬
‫الشروق ‪2016 01 03‬‬
‫نقابة البياطرة تحذر الفالحين من التخلف عن التلقيح‪:‬‬
‫استمرار انتشار داء الحمى المالطية وسط األغنام والماعز‬
‫‪les agriculteurs d’In Salah réutilisent les‬‬
‫‪eaux‬‬
‫‪d’élevage‬‬
‫‪du‬‬
‫‪poisson‬‬
‫‪dans‬‬
‫‪l’irrigation agricole. Ces eaux enrichies‬‬
‫‪en‬‬
‫‪oligoéléments‬‬
‫‪et‬‬
‫‪nutriments‬‬
‫‪bénéfiques aux plantes permettent‬‬
‫‪d’améliorer les rendements agricoles,‬‬
‫‪selon les témoignages de plusieurs‬‬
‫‪aquagriculteurs.‬‬
‫‪80 initiés‬‬
‫‪Au niveau de la daïra d’In Salah et‬‬
‫‪même‬‬
‫‪au-delà,‬‬
‫‪cette‬‬
‫‪rencontre‬‬
‫‪professionnelle a connu un franc succès,‬‬
‫‪à en croire les échos recueillis sur place‬‬
‫‪auprès des participants à l’exposition, au‬‬
‫‪nombre de 80 entre femmes et hommes‬‬
‫‪qui ont également bénéficié d’une‬‬
‫‪initiation‬‬
‫‪à‬‬
‫‪l’aquaculture‬‬
‫‪et‬‬
‫‪aux‬‬
‫‪techniques de reproduction de la‬‬
‫‪formation. Une formation technique de‬‬
‫‪trois journées dispensée par des experts‬‬
‫‪de l’annexe du Centre national des‬‬
‫‪techniques de pêche de Bou Ismaïl basé‬‬
‫‪à Hassi Benabdallah, près de Ouargla.‬‬
‫‪Outre les cours et la‬‬
‫‪visite de‬‬
‫‪l’exposition, les stands de dégustation‬‬
‫‪du poisson cuisiné sous différentes‬‬
‫‪formes et recettes a permis à beaucoup‬‬
‫‪de visiteurs de découvrir ce poisson du‬‬
‫‪désert pour la première fois. Les enfants‬‬
‫‪étaient ravis de voir, sentir et goûter ce‬‬
‫‪poisson, pur produit local du Tidikelt‬‬
‫‪frais à souhait.‬‬
‫دعت نقابة البياطرة الجزائريين‪ ،‬الفالحين إلى ضرورة اليقظة‬
‫وااللتزام بعمليات تلقيح مواشيهم وأبقارهم‪ ،‬مؤكدة أن داء‬
‫الحمى المالطية ال يزال منتشرا بين األغنام والماعز‪ ،‬حيث‬
‫حذرت من خطر الداء في واليات الهضاب والمناطق‬
‫الجزائرية التي تستهلك فيها اللحوم والحليب‪.‬‬
‫وحسب تصريح‪ ،‬زكية جيتلي‪ ،‬المكلفة باإلعالم في نقابة‬
‫البياطر لـ "الشروق"‪ ،‬فإنه رغم انطالق حمالت تلقيح األبقار‬
‫والماشية في بعض واليات الوطن‪ ،‬إال أن الكثير من الفالحين‬
‫يفتقرون إلى ثقافة الصحة الحيوانية‪ ،‬دون وعي منهم أن ذلك‬
‫يؤثر على ثروتهم الحيوانية‪ ،‬ويضر باالقتصاد الجزائري‪.‬‬
‫وقالت جيتلي إن التلقيح ضد الحمى القالعية في بعض‬
‫الواليات حقق نسبة ‪ 70‬بالمائة من العملية‪ .‬وهي نسبة‬
‫معترف بها لدى المنظمة الدولية للصحة الحيوانية‪ ،‬وتضمن‬
‫المناعة بين األبقار‪ ،‬مشيرة إلى أن الحمى المالطية تشكل‬
‫خطرا بين الماعز واألغنام وتهدد صحة مستهلكي حليب هذه‬
‫الحيوانات‪.‬‬
‫كما تعتبر لحوم هذه األخيرة المعروضة في األسواق الموازية‬
‫وغير المراقبة مصدر جلب جميع الجراثيم‪.‬‬
‫وتؤكد المكلفة باإلعالم لدى نقابة البياطرة الجزائريين‪ ،‬زكية‬
‫جيتلي‪ ،‬أن وزارة الفالحة تتبع برنامجا خاصا للوقاية من‬
‫الحمى المالطية‪ ،‬وسيستمر بنفس الوتيرة خالل ‪ 2016‬إلى‬
‫غاية تلقيح جميع رؤوس المواشي واألغنام‪.‬‬
‫وقالت جيتلي إن المواطن هو المراقب األول واألخير للثروة‬
‫الحيوانية‪ ،‬محذرة من انتشار األسواق الموازية لبيع اللحوم‬
‫البيضاء والحمراء وحليب الماعز‪ ،‬التي ال تخضع حسبها‬
‫للمراقبة البيطرية‪ ،‬حيث ترى أن محاربتها مهمة المصالح‬
‫‪Houria Alioua‬‬
‫األمنية‪.‬‬
‫لإلشارة‪ ،‬فإن حمالت تلقيح األبقار انطلقت هذه األيام في‬
‫بعض الواليات مثل المدية للوقاية من وباء الحمى القالعية‬
‫الذي انتشر السنة المنقضية في والية البيض‪ ،‬علما أن حمالت‬
‫تلقيح الثروة الحيوانية للفالحين ال يروج لها بشكل واسع وال‬
‫تتبعها حمالت توعية وتحذير واسع النطاق رغم أن الجزائر‬
‫تراهن بعد انخفاض سعر البترول على الفالحة‪.‬‬
‫وهيبة سليماني‬
‫‪6‬‬
INVA
Janvier 2016
El moudjahid 04 01 2016
Barrages, M. Nouri : «Trop tôt pour
parler de sécheresse»
Le ministre des Ressources en eau et de
l'Environnement, M. Abdelouahab Nouri, qui
a effectué hier une visite de travail dans la
wilaya de Bordj Bou Arréridj, a précisé à
propos des déclarations sur la sécheresse
qui s'annonce qu'il est trop tôt pour en
parler. « Nous ne sommes qu'au début de
l'hiver », a affirmé le ministre qui a rappelé
que le plus grand taux de remplissage des
barrages est connu à la fin du mois de mars,
que le taux de remplissage des barrages du
pays est de 70% en moyenne. La situation
est maîtrisé, a-t-il avancé. Ce qui l'a poussé
à écarter un éventuel plan d'urgence. Ce
plan aurait été envisagé si ce taux est faible
a-t-il dit en rappelant que des barrages ont
un taux de 100%. Il a donné les exemples
de Bouharoune et de Tichihaf. Plusieurs
barrages de l'ouest et du centre du pays
sont dans la même situation a-t-il ajouté
avant d'indiquer que les taux constatés sont
jugés satisfaisants au niveau de son
département ministériel. Ce qui ne l'a pas
empêché
de
prier
Dieu
pour
des
précipitations rapides de pluie pour redonner
confiance aux citoyens et surtout aux
paysans. Le ministre, qui a rappelé
également les sommes colossales consenties
par l'Etat pour alimenter les citoyens en eau
potable, a appelé ces derniers à éviter le
gaspillage de cette matière précieuse. Nous
devons
procéder
à
une
exploitation
rationnelle de cette ressource, a noté M.
Nouri qui a insisté sur le changement de
certains comportements quotidiens qui vont
à l'encontre de cette nécessité, d'autant que
le Maghreb arabe, comme il a rappelé, est
traversé ces dernières années par des
vagues de sécheresse. Le ministre qui
annoncé que le relèvement des tarifs de
cette matière précieuse n'est pas à l'ordre
du jour, a indiqué que les retombées de
l'augmentation de ceux des carburants
doivent être étudiées avant de se prononcer
sur leur poids, et notamment sur la
réalisation des projets du secteur même s'il
n'a pas écarté la possibilité de les réévaluer.
M. Nouri, qui a reconnu que des projets du
secteur ont été gelés, a déclaré que cette
opération est relativement légère par
rapport aux autres secteurs en rappelant
que ce dernier est stratégique puisqu'il a
pour mission, a-t-il dit, de satisfaire les
besoins de la population en eau potable.
Justement la wilaya de Bordj Bou-Arréridj,
qui souffre d'une faiblesse de ressources
tant souterraines que superficielles, a
bénéficié de deux grands projets de
transferts hydrauliques, a rappelé M. Nouri
qui s'est déplacé dans la commune de Ouled
Sidi Brahim où il a inspecté la station de
pompage réalisée dans la localité dans le
cadre du projet de transfert des eaux du
barrage de Tilsdit vers les cinq communes
de la daira de Mansourah. Huit autres
communes du nord seront alimentés à partir
de celui de Tichihaf situé quant à lui dans la
wilaya de Béjaia. Deux mille milliards de
centimes ont été consacrés à ces projets qui
devront permettre d'alimenter dès le mois
de mars la localité de Ouled Sidi Brahim en
eau potable. Mansourah et El Mehir suivront
au plus tard au cours du mois de ramadhan
a annoncé le ministre qui a donné des
instructions pour que la localité de Hammam
Dhalaa, située quant à elle dans la wilaya de
Msila, puisse bénéficier du même projet
puisque 35 kilomètres la séparent d'El
Mehir. Le ministre qui a inspecté les projets
d'aménagement de l'oued Arréridj dans le
cadre de la protection de la ville de Bordj
Bou-Arréridj des inondations, de réalisation
de la station d'épuration de la commune de
Ain Taghrout et la mise en service du projet
de renforcement de la ville de Khelil et 16
centres ruraux à partir du barrage de Ain
Zada a visité les travaux de réalisation d'une
décharge contrôlée dans la commune de
Rabta. Il a insisté sur la coopération entre
ses services et ceux de la wilaya pour lutter
contre les décharges sauvages. Il a décidé
dans ce cadre de lever le gel sur quatre
projets importants à savoir la construction
d'un centre d'enfouissement technique et un
centre de déchets inertes à Ras El Oued, un
parc citadin et un centre de tri au CET de
Bordj Bou-Arréridj. Notons que la wilaya de
Bordj Bou-Arréridj qui génère 500 tonnes de
déchets par jour compte deux CET. Le taux
de collecte de déchets est de 70%. Celui du
traitement est de 40%.
F. D
7
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 04 01 2016
Production oléicole : Un noyau dur
d’exportation
Hôte récemment de la Chaîne I de la
radio, M. Mahmoud Mendil, DG de
l’Institut technique des arbres fruitiers et
de la vigne (ITAF), a recommandé aux
fellahs de recourir aux techniques
d’irrigation pour faire face aux effets de
la sécheresse et à la faible pluviométrie
qui prévaut actuellement. S’adressant
aux arboriculteurs, particulièrement ceux
qui sont spécialisés dans la filière
oléicole, le premier responsable de l’ITAF
les a exhortés à prendre toutes les
dispositions qu’ils jugent nécessaires,
comme le recours à l’eau de puits ou des
périmètres d’irrigation, pour irriguer
leurs
arbres,
faute
d’une
bonne
pluviométrie qui sauverait certainement
leur saison. D’ailleurs, a-t-il poursuivi,
les directions de l’agriculture de wilaya
concernées ont été saisies dernièrement
par
le
ministère
à
cet
effet.
Tout en minimisant l’impact de ce
phénomène
climatique
sur
notre
arboriculture fruitière, exception faite de
certains agrumes comme les oranges, M.
Mendil qui intervenait à la faveur de la
campagne de traitement d’hiver des
arbres fruitiers, lancée il y a maintenant
deux semaines, a particulièrement
insisté sur les divers travaux qui
attendent les arboriculteurs, pendant
cette période difficile, en citant le
recours aux techniques d’irrigation pour
sauver
la
récolte
oléicole.
Dans ce contexte, il faut savoir que la
période de la récolte dure 100 jours.
Dans les zones traditionnelles, elle
commence au mois de novembre et peut
s’étaler jusqu’au mois de mars pour les
retardataires, alors que dans le Sud, où
la
filière
oléicole
se
développe
rapidement, dépassant les 7.000 ha
actuellement, la récolte commence au
mois d’octobre. Abordant le programme
de développement de la filière, lancé il y
a quelques années, et qui porte à
orienter la plantation d’oliviers en dehors
des zones montagneuses vers les
steppes, les hauts plateaux et même le
sud du pays, le DG de l’ITAF a indiqué
qu’il a donné ses fruits. « 90% des
nouvelles plantations se font en dehors
des
zones
traditionnelles
où
la
production vient en alternance, année
par année ».
Dans ce cadre, Il a précisé que la
superficie consacrée aux arbres fruitiers
et à la vigne a connu une importante
augmentation en Algérie depuis 1999,
avoisinant le million d’hectares, et
ajoutera que l’oléiculture occupe la part
du lion avec 50% de la surface réservée
qui se décline sous la forme de 47
millions d’arbres dans les grands
périmètres et 5 dans les zones éparses.
En termes de production, les wilayas de
Jijel, Boumerdès et Bouira sont en train
de rivaliser avec celles de Tizi Ouzou et
Bejaia, à cause d’un volume jugé
moyen. Mendil Mahmoud, qui s’exprimait
en marge d’une récente journée d’étude
à Boumerdès, a indiqué que l’Algérie
occupe actuellement la 7e place à
l’échelle mondiale en matière de
production d’huile d’olive, avec un
volume estimé à 50.000 tonnes/an,
contre 19.000 t/an en l’an 2000, et le 5e
rang dans le monde pour la production
d’huile de table avec 220.000 t/an.
Cependant, a t-il déploré, le citoyen ne
consomme pas suffisamment ce produit
aux vertus nutritives reconnues. En
effet, l’Algérien ne consomme que 1.5 kg
d’huile
d’olive
par
an,
soit
4.1
gramme/jour, ce qui est insuffisant,
estime le directeur général de l’ITAF,
rappelant
les ambitions de l’Etat
d’améliorer la consommation dans les
années à venir afin de booster le secteur
oléicole, créateur d’emplois directs et
indirects appréciables. Mieux, politique
d’austérité oblige, les pouvoirs publics
veulent miser sur l’exportation de l’huile
d’olive.
Mourad A
8
INVA
Janvier 2016
Horizons 04 01 2016
Agriculture
« Il est trop tôt pour parler de
sécheresse »
Parmi les mesures que compte
adopter en urgence le ministère,
celle d’inciter les agriculteurs à la
rationalisation de l’exploitation de la
ressource hydrique en recourant au
système d’irrigation de goutte-àgoutte afin d’économiser l’eau et
augmenter la production.
La sécheresse pointe son nez en plein
hiver. Face à ce bouleversement
climatique qui provoque un déficit
hydrique, les agriculteurs croisent les
doigts en cette période de labourssemailles qui prendra fin le 15 janvier.
Cependant, aucune des directions de
l’agriculture à travers le pays, que le
ministère tutelle a chargées de faire un
rapport sur la situation, n’a encore tiré la
sonnette d’alarme. « Il est trop tôt pour
parler de sécheresse. Actuellement, nous
n’avons enregistré aucune alerte », a
déclaré
un
responsable
de
la
communication
du
ministère
de
l’Agriculture. Mais pour se mettre à l’abri
d’une catastrophe naturelle, un plan de
sauvetage est déjà mis en œuvre par le
ministère de l’Agriculture pour sauver
plus de un million d’hectares de surface
labourée depuis le lancement de la
campagne des labours-semailles au mois
d’octobre dernier.
Parmi les mesures que compte adopter
en urgence le ministère, celle d’inciter
les agriculteurs à la rationalisation de
l’exploitation de la ressource hydrique en
recourant au système d’irrigation de
goutte-à-goutte afin d’économiser l’eau
et augmenter la production. « Il faut
savoir que le problème ne se pose pas
pour les produits maraîchers qui sont
soumis à l’irrigation, par contre, la
production céréalière dépend de la
pluviosité, mais avec l’arrivée des pluies,
les agriculteurs pourront s’en sortir »,
estime le même responsable, appelant
ces derniers à respecter la période des
labours-semailles. L’objectif fixé par le
ministère cette année est d’atteindre
une production de 70 quintaux à
l’hectare. Mais pour la tutelle, cet
objectif ne peut être atteint que si les
agriculteurs
utilisent
les
moyens
d’économie d’eau en développant le
système d’irrigation. Un programme
d’économie d’eau a été mis en place
également par les pouvoirs publics qui
vise l’extension de la surface irriguée,
actuellement de l’ordre de un million
d’hectares à 2 millions d’hectares à
l’horizon 2019.
M. Benkeddada
9
INVA
Janvier 2016
El Watan 04 01 2016
La baisse de la pluviométrie menace
la saison agricole
Le manque de pluies risque
de réduire sensiblement les rendements...
Conjuguée à l’amenuisement des
ressources, au déficit en maind’œuvre, au retard pris dans la
mécanisation du secteur, la baisse
de
la
pluviométrie
enregistrée
depuis le début de l’automne est de
mauvais augure pour l’agriculture.
Le ministre des Ressources en eau et de
l’Environnement, Abdelwahab Nouri, a
d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme le 31
décembre
dernier
appelant
les
agriculteurs à utiliser des appareils
économiseurs d’eau. «Il est temps de
tirer la sonnette d’alarme afin de
sensibiliser les agriculteurs à la nécessité
d’utiliser des techniques permettant
d’économiser l’eau, au moment où nous
enregistrons un important déficit de
cette ressource», a-t-il indiqué lors
d’une séance plénière consacrée aux
questions orales à l’Assemblée populaire
nationale
(APN).
«Nous
devons
apprendre à économiser l’eau et à
utiliser des équipements adéquats en
vue de préserver cette importante
ressource et d’améliorer le rendement
agricole», a-t-il encore dit. Quelques
jours auparavant, le même ministre s’est
déclaré pourtant rassurant, écartant le
spectre de sécheresse.
«On ne peut pas parler de sécheresse
maintenant.
C’est vrai qu’il y a eu un manque de
précipitations durant les mois de
novembre et décembre, mais il y en a eu
durant les mois de septembre et
octobre», avait-il avancé lors de la
signature
d’une
convention
entre
l’Algérie et la Belgique sur la protection
de l’environnement. Mais si la situation
venait à perdurer, il y aura la mise en
application d’un plan d’urgence déjà
préconçu pour sauver la saison agricole.
D’ailleurs, selon l’Union nationale des
paysans algériens, dans la situation
actuelle on devrait décréter l’état de
sécheresse d’ici le 15 janvier prochain.
Et ce, même si l’organisation de
Mohamed Allioui estime que la situation
n’est pas aussi «catastrophique» au
niveau de certaines régions, à l’image de
Tiaret, Tissemsilt, Guelma, Constantine,
Sétif, Tlemcen et Saïda, où sont
notamment localisées les superficies
céréalières
équipées
de
moyens
d’irrigation alors que la généralisation de
l’irrigation d’appoint se fait attendre.
Une situation qui risque de réduire
sensiblement les rendements agricoles
et de pousser le gouvernement à
recourir de nouveau aux importations,
notamment
dans
les
filières
stratégiques. Si dans le passé l’Algérie
avait les moyens de financer ses achats,
les conditions ne sont plus les mêmes
aujourd’hui.
Samira Imadalou
10
INVA
Janvier 2016
El Watan 04 01 2016
Déficit pluviométrique
Rien n’est encore perdu pour
l’agriculture
L’inquiétude
des
agriculteurs
est
confirmée par le secrétaire général de
l’UNPA, Mohamed Alioui, qui a appelé
les autorités du secteur à proclamer
l’état de sécheresse, si les conditions
climatiques
actuelles
persistent
jusqu’au 15 janvier.
Les quelques pluies enregistrées ces
dernières 48 heures dans certaines régions
du pays, même si elles sont bonnes à
prendre, ne rassurent pas tout à fait le
monde agricole. Les agriculteurs craignent
des dérèglements qui pourraient toucher
toute la saison, d’autant qu’un retour au
beau temps est annoncé. Pour Medjber
Mohamed, président de la commission
nationale des mandataires, la situation est
inquiétante. «Tout retard de pluie risque de
compromettre la saison agricole, notamment
pour les fruits et légumes de saison. Les
céréales, tous types confondus, seront le
premier produit touché si cette sécheresse
persiste. Cela est expliqué par les retards
déplorés dans la procédure des semailles.
Viendront ensuite les agrumes puis les
autres produits de saison, tels le chou-fleur
ou le fenouil». Pour M. Medjber, cette
sécheresse, qui affectera directement la
production agricole, se répercutera aussi sur
les prix. Ces derniers seront voués à la
hausse dans les prochains mois, puisque la
production pourrait s’avérer plus chiche que
prévu. Il ne manque pas de contester et
douter des chiffres avancés par le directeur
général de l’Agence nationale des barrages
et transferts (ANBT), Arezki Barraki, quant
au taux de remplissage des barrages,
estimé à 66%. Selon ses propos, ce taux est
loin de suffire aux besoins, notamment dans
de pareilles conditions climatiques favorisant
le facteur de l’évaporation. Cette inquiétude
dans les rangs des agriculteurs, exprimée
par M. Medjber, est confirmée par le
secrétaire général de l’Union nationale des
paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui,
qui a appelé les hautes autorités du secteur
à proclamer l’état de sécheresse si les
conditions climatiques actuelles persistent
jusqu’au 15 janvier. Cette inquiétude est,
selon les experts agricoles, exagérée et
l’attitude des agriculteurs alarmiste.
Les experts rassurent
Pour Slimane Bedrani, professeur à l’Ecole
nationale supérieure d’agronomie et expert
agricole, la situation est encore maîtrisable,
à condition que le ciel soit généreux en
matière de pluviométrie durant les trois
prochains mois. Il a estimé qu’il était encore
tôt pour parler de sécheresse étant donné
qu’il y a eu de la pluie durant les mois de
septembre et octobre. «S’il pleut durant ces
trois prochains mois, la saison agricole sera
sauvée», conclut-il. Les mêmes propos sont
formulés par les cadres du ministère de
l’Agriculture, du Développement rural et de
la Pêche. Par le biais de la cellule de
communication, ce département nie avoir
enregistré d’alerte pour le moment.
«La période des semis s’étale jusqu’au 15
janvier et les agriculteurs devront respecter
ces périodes de labeur et de semences. En
matière d’irrigation, les professionnels
désirant acquérir du matériel d’irrigation
bénéficient de soutiens accordés par les
pouvoirs publics de 40% à 60% du coût de
l’investissement
consenti.
Aussi,
un
programme d’économie d’eau a été mis en
place par les pouvoirs publics dans le but de
l’extension de la superficie irriguée, qui est
actuellement
de
l’ordre
d’un
million
d’hectares. L’objectif est d’atteindre 2
millions d’hectares à l’horizon 2019.
Il faut savoir, aussi, qu’on est à l’abri du
stress
hydrique.
Les
maints
efforts
accomplis par l’Algérie dans ce domaine,
l’intensification des investissements destinés
à mobiliser les ressources hydriques, ainsi
que la réutilisation des eaux épurées, ont
permis au pays d’écarter le spectre du
stress
hydrique»,
explique
Mustapha
Chaouchi, assistant du directeur de la
communication
au
ministère
de
l’Agriculture.Les
mêmes
propos
sont
partagés par les hauts responsables du
ministère des Ressources en eau. Dans sa
dernière déclaration, Abdelouahab Nouri,
ministre des Ressources en eau, a estimé
prématuré de parler de sécheresse, et ce,
en s’appuyant sur le taux de remplissage
des barrages, qu’il juge satisfaisant. Il
compte sur la clémence du ciel pour éviter
de lancer un plan d’urgence afin de sauver
la saison agricole.
Asma Bersali
11
INVA
Janvier 2016
El Watan 04 01 2016
Inquiétude des fellahs à Bouira
Les agriculteurs craignent pour leur
récolte
qui
pourrait
être
compromise, en raison du déficit
enregistré en pluviométrie.
La pluie n’est pas tombée depuis
plusieurs mois sur la plupart des régions
du pays, inquiétant ainsi les agriculteurs.
Dans la wilaya de Bouira, une région
connue pour sa vocation agricole, les
chances de sauver la saison sont
minces, du fait que le stade végétatif
des céréales en particulier devait être
satisfait en eau il y a un mois de cela. En
conséquence, les averses qui pourraient
intervenir dans les prochains jours et
semaines s’avéreraient sans effet, même
si elles augmenteront les apports aux
barrages hydrauliques, expliquent des
spécialistes. Dans la wilaya de Bouira,
plus de 70 000 hectares destinés à la
céréaliculture ont été emblavés cette
saison. Les agriculteurs craignent pour
leur
récolte,
qui
pourrait
être
compromise. Pour le directeur des
services agricoles de la wilaya de Bouira
(DSA), Ferhi Belkacem, «rien n’est
encore perdu». Ce responsable assure
que
les
moyens
d’irrigation
sont
disponibles et que l’Etat continue de
subventionner ces équipements comme
les kits d’irrigation. «S’il pleut dans les
jours à venir, la saison agricole sera
sauvée», rassure-t-il.
Il y a quelques jours, c’est le ministre
des Ressources en eau, Abdelouahab
Nouri, qui a annoncé qu’il était
prématuré de parler de sécheresse dans
le pays, car, avance-t-il, «l’évaluation du
niveau de remplissage des barrages se
fait généralement à partir de janvier». Et
de rassurer les agriculteurs en ces
termes : «On ne peut pas parler de
sécheresse maintenant. Certes, il y a eu
un manque de précipitations durant les
mois de novembre et de décembre, mais
il y en a eu durant les mois de
septembre et octobre derniers».
Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture
a appelé les agricultures à compenser ce
déficit
par
une
irrigation
complémentaire. Cette tâche sera sans
nul doute compliquée et délicate à
Bouira, dès lors que la quasi-totalité des
agriculteurs,
en
particulier
les
céréaliculteurs ne disposent pas de
moyens suffisants, ni d’organisation ni
même des ressources en eau, sachant
que le volume mobilisé par les trois
barrages que compte la wilaya de Bouira
est de 900 millions de mètres cubes,
destinés en priorité à la consommation
domestique.
Bien que les pouvoirs publics aient
décidé de réserver les eaux du barrage
Oued
Lakhal,
d’une
capacité
ne
dépassant pas les 30 millions de mètres
cubes, à l’irrigation des terres agricoles,
le barrage est à moitié vide. Autre fait
illustrant la difficulté qui continue à
caractériser le secteur localement, le cas
du périmètre irrigué du plateau d’El
Esnam et de la vallée du Sahel, dont le
projet tarde à voir le jour. Le projet, qui
prévoit l’irrigation d’une surface agricole
de 8500 hectares à partir des eaux des
deux barrages de Tilesdit dans la wilaya
de Bouira et Tichy Haf de Béjaïa, n’est
pas encore fonctionnel. Des agricultures
regrettent le retard accusé dans la mise
en service de ce projet pouvant assurer
une certaine autonomie.
Amar Fedjkhi
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INVA
Janvier 2016
El Watan 04 01 2016
L’Expression 05 01 2016
Akli Moussouni. Ingénieur agronome et expert en
développement
«Le secteur agricole est trop fragile»
FACE
AU
MANQUE
DE
PLUVIOMÉTRIE DANS LE PAYS, LE
MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU
RASSURE
Il est trop tôt pour parler de
sécheresse : Les pluies à venir de
d’apports
janvier à mars peuvent changer la
la saison
donne
Le
retard
en
matière
pluviométriques compromet-il
agricole ?
La sécheresse s’exprime ces dernières années
de trois façons différentes, à savoir le manque
de pluie ou la mauvaise répartition des averses
dans le temps et dans l’espace, qui ne coïncide
pas avec les stades de croissance végétative, ou
carrément les deux phénomènes à la fois. Ce
phénomène, qui perdure depuis 10 mois,
s’accumule à des périodes de plus en plus
fréquentes depuis une vingtaine d’années.
Cette situation vient à un moment où le contexte
agricole pose problème, dès lors qu’aucune
filière ne se porte bien. Pis, elle échappe au
contrôle des pouvoirs publics à partir du moment
où les mécanismes d’intervention de l’Etat ne
peuvent plus sauver ces dernières. C’est le cas
par exemple de la filière lait, qui est totalement
dans l’impasse.
- Pourtant, le ministre de l’Agriculture a
ordonné
l’apport
de
l’irrigation
compensatoire...
En dépit d’une sécheresse qui coïncide avec le
début de la campagne labours-semailles, la
solution préconisée par le ministère, qui consiste
à recommander des apports en irrigation
complémentaire, est aléatoire du fait que les
barrages remplis au taux de 66% sont destinés
en priorité à l’alimentation en eau potable des
populations. En plus, ce sont les nappes qui
subissent une réduction du volume du fait d’une
irrigation traditionnelle non rationnelle engagée
dans certaines zones des Hauts-Plateaux. Cette
situation devient de plus en plus délicate, dès
lors que des agriculteurs ne possèdent pas
d’équipement en vu d’intervenir dans un cadre
d’urgence et de façon organisée. Cette situation
nous interpelle encore une fois sur la fragilité
d’une agriculture par l’absence de vision et la
mauvaise exploitation des moyens mis en œuvre
par l’Etat. Cela va engendrer une augmentation
effrénée de la facture des importations de
produits alimentaires qui coïncide avec la
dégringolade des recettes pétrolières. Ce qui
n’augure pas de bonnes perspectives à court
terme. La sécheresse ne fait qu’apporter une
autre problématique à un secteur déjà dans
l’impasse, par conséquent, même si les pluies
sont importantes, le secteur agricole constitue
une charge pour le Trésor public au lieu de
produire des richesses.
Amar Fedjkhi
Le taux
des barrages est jugé «satisfaisant»
de
remplissage
Les pluies à venir de janvier à mars
peuvent changer la donne.
Bien que le pays enregistre actuellement
un déficit pluviométrique qui inquiète
sérieusement
les
agriculteurs,
le
ministre des Ressources en eau et de
l'Environnement, Abdelouahab Nouri, a
rassuré
en
déclarant
qu'il
est
«prématuré de parler de sécheresse
alors que l'hiver est juste à son début»,
tout en précisant que «les barrages à
travers le pays enregistrent un taux de
remplissage satisfaisant à hauteur de
70% en moyenne». Confirmant ainsi une
déclaration faite à la presse il y a
quelques jours, il a cité les barrages qui
ont atteint un taux de 100% comme
ceux de Bouharoun (Mila) ou Tichi Haf
(Béjaïa) estimant de ce fait qu'il est trop
tôt pour parler de sécheresse alors que
les pluies de janvier à mars peuvent être
décisives. Le ministre, qui a effectué
dimanche dernier une visite d'inspection
et de travail dans la wilaya de Bordj Bou
Arréridj,
accompagné
du
wali
Abdessamie Saïdoune, a indiqué que le
secteur qu'il préside «n'est pas concerné
par les mesures de gel de certains
projets»
que
dicte
l'austérité
recommandée par le gouvernement.
13
INVA
Le ministre a sobrement rappelé la
position stratégique du secteur dont il a
la
responsabilité,
car
«l'approvisionnement en eau potable et
la
réalisation
des
réseaux
d'assainissement
constituent
une
priorité». Nouri a saisi cette occasion
pour «démentir catégoriquement toute
rumeur d'augmentation du tarif de
consommation de l'eau», pour le
moment.Lors de l'inspection des travaux
du chantier de transfert d'eau vers les
régions ouest de la wilaya de Bordj Bou
Arréridj, à partir du barrage de Tilisdit
(Bouira), Nouri a annoncé que huit
commues de la daïra de Mansourah
seront raccordées au réseau d'AEP
(alimentation en eau potable) avant le
mois de Ramadhan prochain, tandis que
la commune d'Ouled Braham sera
approvisionnée avant la fin du mois de
mars
prochain.
Concernant
l'environnement, qui cause problème
dans la région visitée, le ministre a
insisté sur la nécessité de se mobiliser
pour éradiquer les 32 décharges
sauvages disséminées à travers la wilaya
de la capitale des Biban. Il faut dire que
le programme de visite d'une seule
journée était «très chargé» pour le
ministre dont le périple l'a mené
successivement à la station de pompage
où lui ont été présentés les deux
transferts et le projet de raccordement à
partir du barrage de Tilisdit (Bouira) vers
cinq communes de la daïra
de
Mansourah et huit communes du nord.
Dans le registre très délicat de
l'environnement, Nouri s'est déplacé
vers le projet en cours de réalisation de
la
décharge
contrôlée
(Centre
d'enfouissement technique - CET), dont
la «durée de vie est estimée à huit ans».
Pour la gestion des déchets, la wilaya
bénéficie
d'un
programme
d'investissement, dont la réalisation d'un
CET intercommunal pour les déchets
ménagers du chef-lieu de wilaya et des
communes de Sidi Embarek, El Annasser
et Hasnaoua.
Janvier 2016
Un autre CET à Khelil traite les déchets
ménagers
des
communes
d'Aïn
Taghrout, Bir Kas et Khelil. Ces deux
CET traitent environ 200 tonnes/j des
déchets des sept communes pour une
population de 288.300 habitants, soit
42% de la population totale de la
wilaya.Il a également inspecté les
travaux
d'aménagement
de
l'oued
Arréridj pour parer aux inondations
récurrentes provoquées par ce cours
d'eau sur la ville. A Aïn Taghrout, il
s'intéressera à la station d'épuration des
eaux usées. Le barrage de Aïn Zada qui
alimente une partie de la wilaya
souffrant de faibles ressources tant
souterraines
que
superficielles,
a
également reçu la visite du ministre qui
a rappelé que la wilaya a bénéficié de
deux grands projets de transferts
hydrauliques. 2000 milliards de centimes
ont été consacrés pour l'AEP dès le mois
de mars à la localité de Ouled Sidi
Brahim. Mansourah et El Méhir devront
suivre avant le Ramadhan, a dit le
ministre qui a donné des instructions
pour que la localité de Hammam Dallaâ,
située quant à elle dans la wilaya de
M'sila, puisse bénéficier du même projet
puisque 35 kilomètres la séparent d'El
Mehir. Il faut sensibiliser la population
sur l'utilisation rationnelle de l'eau. C'est
ce qu'a affirmé aussi le ministre, lequel a
appelé à l'évitement du gaspillage de
l'eau domestique et dans l'agriculture
afin de la préserver. Il a exhorté dans ce
sens les agriculteurs à l'utilisation des
techniques modernes dans l'irrigation
agricole (goutte à goutte) même si la
wilaya dispose de deux barrages.La
wilaya de Bordj Bou Arréridj recèle un
important potentiel céréalier dépassant
85.000 ha en irrigation pluviale (blé dur,
orge et cultures fourragères).
Arréridj Abdelkrim AMARNI
14
INVA
Janvier 2016
El Watan 05 01 2016
El Watan 05 01 2016
Seddouk et Beni Maouche : 35 850 Déficit en pluviométrie à Guelma
plants d’oliviers distribués
Faut-il attendre le 15 janvier pour
déclencher l’alerte ?
La subdivision de l’Agriculture des
daïras de Seddouk et de Béni Les mesures préconisant le recours
Maouche a procédé, dimanche 27 à l’irrigation ne sont pas aussi
décembre, à la distribution de 35 faciles à concrétiser, en raison
850 plants d’oliviers au profit de surtout de la vétusté des réseaux.
1560 agriculteurs activant dans les Un déficit inhabituel et alarmant en
cinq communes des deux daïras.
pluviométrie est enregistré depuis le
Récupérés à partir de l’ITAF de Takriets, mois de décembre dans la wilaya de
ces plants sont de type «Azeradj», une Guelma.
Mais
à
entendre
les
variété dominante dans la région. Cette fonctionnaires
des
secteurs
de
opération s’inscrit dans le cadre du l’agriculture et de l’hydraulique en cette
Programme d’initiative locale dont le but première décade du mois de janvier «il
est la promotion de l’agriculture. «Nous n’y a pas de quoi s’inquiéter pour le
travaillons en collaboration avec les moment». Dans la wilaya de Guelma, le
notables des villages et les présidents dernier bulletin de la cellule agrodes associations», déclare Hamlaoui météorologique, relevant du ministère
Mohand Salah, subdivisionnaire de de l’Agriculture, couvrant la période du
l’agriculture.
28 décembre 2015 au 3 janvier 2016
C’est à partir des ces structures de certifie une pluviométrie nulle dans cette
proximité
que
les
agriculteurs région à vocation agricole, précisant
récupéreront les quotas qui leur sont toutefois «que le cumul de pluies du 1er
accordés. «L’opération, qui se terminera septembre au 26 décembre 2015 a
en fin de semaine, se déroule dans de atteint 232 millimètres (mm) pour
bonnes conditions» ajoute la même Guelma et 255 mm pour Bouchegouf».
source. La nouvelle est accueillie par un Bien évidemment, l’on comprendra que
grand soulagement des agriculteurs qui les
pluies
en
question
ont
été
ont vu leurs oliveraies ravagées par le enregistrées
entre
septembre
et
feu.
novembre, avec un pic remarquable de
«C’est
l’occasion
ou
jamais
de 116 mm en novembre. Ainsi, près de 84
reconstituer mon oliveraie», se réjouit 000 hectares de terres emblavées en
Mahmoud, propriétaire d’un champ à céréales risquent d’être frappés par la
Seddouk. Pour d’autres, c’est une sécheresse à Guelma, si la situation
opportunité pour combler les terrains actuelle perdure. «Les champs de blé
nus qui dominent leurs champs. «Avec ont besoin de 20 mm de pluie durant la
25 plants, ma terre prendra d’autres deuxième et la troisième décade du mois
allures», nous confie Hamid.
de
janvier»,
nous
révèlent
des
professionnels du secteur. «Pour sauver
Abderrahim Nait Bouda les récoles il faut passer à l’irrigation
d’appoint», poursuivent-ils. En clair, les
agriculteurs doivent être équipés. De
prime à bord, seuls les céréaliers
spécialisés dans la production intensive
sont concernés par l’irrigation d’appoint,
en l’occurrence ceux qui disposent d’une
ou plusieurs bornes d’irrigation sur les
périmètres de Guelma et de Bouchegouf.
15
INVA
Janvier 2016
Pour cette campagne 2015-2016, 4500
hectares sont l’objectif à atteindre par la
direction des services agricoles (DSA) de
Guelma en matière d’irrigation d’appoint
pour les céréales, «dont la part du lion
est détenue par les fermes pilotes de
Guelma, entre autres Richi Abdelmadjid
et Boumaza Saïd», précisent nos
sources. Il est aussi question de
disponibilité d’enrouleur pouvant irriguer
4 hectares en une seule fois. Seuls, une
vingtaine de kits sont disponibles, dont
13 à la CCLS, une dizaine chez les
fermes pilotes et le reste chez le privé.
Mais les craintes portent surtout sur les
défaillances qui peuvent survenir sur le
réseau d’irrigation, dont la gestion est à
la charge de l’ONID (Office national de
l’irrigation et du drainage).
Une structure chargée de l’ensemble de
l’activité hydraulique agricole dans les
grands périmètres d’irrigation, à l’instar
de la wilaya de Guelma, soit 280 km de
réseaux sur une superficie totale de
9250 hectares. «Les choses ne sont pas
aussi simples qu’on le pense», nous diton. Marqué par sa vétusté, le réseau de
Guelma a été proposé à la rénovation à
maintes reprises, mais cette dernière
tarde à être réalisée. Cependant, des
échos contradictoires de cet office
révèlent que le périmètre est fin prêt en
cas d’alerte, pour alimenter les bornes
en eau à partir du barrage de
Bouhamdane, suffisamment rempli pour
assurer une année en AEP et irrigation.
Quoi qu’il en soit «faut-il attendre le 15
janvier pour déclencher l’alerte ?»
s’interrogent
des
observateurs
du
secteur. Bien évidemment «non !»
d’autant
qu’une
pré-alerte
à
la
sécheresse a été ressentie depuis
plusieurs jours déjà. Quant aux terres
emblavées
en
cultures
céréalières
extensives, les fellahs devront prendre
leur mal en patience et prévoir «une
deuxième prière» pour que le ciel soit
plus clément.
Karim Dadci
El Watan 05 01 2016
Tlemcen : L’agriculture face aux enjeux
des ressources en eau
L’oléiculture, qui occupe une superficie
nationale est de 450 000 hectares, est
un créneau sur lequel se base l’Etat
pour booster la production d’olives et
de l’huile d’olives.
A ce sujet, il est prévu une production de
500 000 tonnes d’olives et 120 000 tonnes
d’huile à l’horizon 2020. Lors de la journée
d’études sur la promotion oléicole, organisée
à Maghnia, il a été question de veiller à la
promotion du produit selon les exigences du
marché extérieur, notamment pour ce qui
est de l’emballage, «afin d’améliorer la
production
qualitativement
et
quantitativement
dans
la
perspective
d’exportation», avait alors indiqué le
ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.
Et pour ce faire, l’Etat mise sur l’extension
des terres irriguées et l’amélioration de la
production et du rendement agricoles. «Pour
concrétiser cet objectif, nous tablons sur les
réserves hydriques importantes dont dispose
la wilaya au niveau de ses cinq barrages et
ses nappes phréatiques, notamment avec
l’exploitation
des
deux
stations
de
dessalement de l’eau de mer à Souk Tléta et
Honaine qui ont permis de combler le déficit
accusé par la wilaya en matière d’AEP.
Des quantités suffisantes d’eau ont été
fournies mettant la wilaya à l’abri du besoin
et l’habilitant à recourir progressivement au
transfert des eaux des barrages vers
l’irrigation pour l’extension de ses trois
périmètres irrigués à Zouia, Maghnia et
Hennaya totalisant une superficie de 2 500
ha», ont indiqué les responsables du
secteur. A titre d’exemple, les 570
agriculteurs de Maghnia disposent d’un
périmètre irrigué de 11 100 ha dont 5 138
ha équipés de canalisations et 4 250 ha
dotés d’une conduite principale sur 27 km et
de canalisations secondaires sur 186 km. Un
ouvrage alimenté à partir du barrage de
Hammam
Boughrara
et
des
eaux
souterraines de Maghnia.
Chahredine Berriah
16
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 01 06‬‬
‫‪‬‬
‫‪INVA‬‬
‫‪‬‬
‫بإشراك الخواص أصحاب مخازن التبريد‬
‫تخزين ‪ 40‬ألف طن من البطاطا‬
‫في انتظار كراء محل كبير لتسويقه في كل األوقات‬
‫معرض العسل بتيزي وزو يستقطب المواطنين‬
‫تحتضن ساحة مقر بلدية تيزي وزو‪ ،‬سابقا‪ ،‬معرض منتوجات العسل في‬
‫طبعته الثانية‪ ،‬إلى غاية ‪ 13‬جانفي الجاري بمشاركة ‪ 15‬عنصرا من‬
‫المربين‪ ،‬منحدرين من مختلف بلديات الوالية‪ ،‬إضافة إلى مربي النحل من‬
‫بومرداس‪ ،‬وهي التظاهرة التي نظمتها التعاونية الفالحية لتيزي وزو‪،‬‬
‫بالتنسيق مع غرفة الصناعات التقليدية والحرف للوالية‪ ،‬برعاية المجلس‬
‫الشعبي الوالئي‪ .‬صرح السيد لعداوري رمضان‪ ،‬رئيس لجنة الفالحة‬
‫التابعة للمجلس الشعبي الوالئي لتيزي وزو‪ ،‬أن المشاركين في المعرض‬
‫من كبار منتجي العسل بالوالية‪ ،‬يتجاوز إنتاجهم السنوي طنين سنويا‪.‬‬
‫مضيفا أن المعرض فرصة لتسويق المنتوج في ظل االفتقار لفضاءات‬
‫التسويق‪ ،‬وهي مناسبة أيضا لتقريب المنتجين من بعضهم وتبادل المعارف‬
‫والخبرات في مجال تربية النحل وإنتاج العسل‪ .‬مشيرا إلى أن غرفة‬
‫الصناعات التقليدية والحرف تعمل على ضمان التصميم والغالف وتقديم‬
‫المنتوج‪ ،‬بغية خلق عالقة بين الفالحة والصناعة التقليدية‪ .‬وحول سبب‬
‫غالء سعر العسل‪ ،‬قال محدثنا‪" :‬غالء المنتوج يعود إلى ضعف اإلنتاج‬
‫على المستوى الوطني‪ ،‬مما أدى إلى استيراد العسل من الصين لسد العجز‬
‫في هذا المجال‪ ،‬إضافة إلى أن العسل يستعمل بقوة في صناعة األدوية‬
‫والمكمالت الغذائية"‪ .‬وفيما يخص المشاكل التي يواجهها منتجو العسل في‬
‫الوالية‪ ،‬أشار المتحدث إلى الغياب الكلي لفضاءات العرض ومحالت البيع‬
‫وكذا األسواق المختصة في بيع وتسويق العسل‪ ،‬حيث قال؛ بأن "المنتجين‬
‫يعرضونه على قارعة الطرق‪ ،‬كما أن التراث االقتصادي لمنطقة القبائل‬
‫غير مطور ولم يخضع للترقية"‪ .‬وبشان مكانة الوالية فيما يخص إنتاج‬
‫العسل‪ ،‬يقول المصدر بأن اإلنتاج يتذبذب ويختلف من سنة إلى أخرى‪،‬‬
‫حيث يرتبط ارتباطا وثيقا باألحوال الجوية‪ ،‬موضحا أن اإلنتاج تراجع هذه‬
‫السنة بسبب نقص كميات األمطار المتساقطة‪ ،‬فمثال عندما تكون الظروف‬
‫المناخية مواتية‪ ،‬يصل اإلنتاج إلى ‪ 40‬كلغ‪ ،‬وعند شح المطر ال يتعدى‬
‫اإلنتاج ‪ 4‬كلغ‪ ،‬وهذا التراجع في اإلنتاج ناتج عن موت الخاليا بعد فشلها‬
‫في مواجهة التغيرات المناخية‪ .‬ويعتزم المجلس الشعبي الوالئي بتيزي‬
‫وزو‪ ،‬في إطار تطوير ودعم حرفة إنتاج العسل برمجة مشاريع صغيرة‬
‫تتمثل في كراء محل كبير لعرض المنتوجات المحلية المختلفة‪ ،‬حتى‬
‫يتسنى للمواطن الحصول عليها بسهولة من جهة‪ ،‬وتمكين الحرفيين من‬
‫تسويق منتوجاتهم من جهة أخرى‪ ،‬كما ينتظر تنظيم صالون إلنتاج زيت‬
‫الزيتون وآخر حول تربية األرانب في األيام المقبلة‪ .‬مؤكدا أن المجلس‬
‫الشعبي الوالئي سيعمل على تطوير فروع فالحية‪ .‬ودعا المتحدث‬
‫الحرفيين إلى التعاون والتنظيم من أجل تطوير المنتوجات الفالحية‬
‫المحلية‪ ،‬من جهته‪ ،‬أكد مدير السياحة في تيزي وزو‪ ،‬السيد رشيد‬
‫غدوشي‪ ،‬أنه عند الحديث عن الصناعات التقليدية يجب ربطها بالسياحة‪،‬‬
‫على اعتبار أن السياحة والصناعة التقليدية وجهان لعملة واحدة‪ .‬مؤكدا‬
‫على إمكانية تطوير إنتاج العسل‪ ،‬زيت الزيتون‪ ،‬منوها بالتنوع المسجل‬
‫في إنتاج العسل من سنة ألخرى‪ ،‬مما يساهم في تطوير المنتوج وتسجيل‬
‫الطلب عليه‪ .‬وأضاف المتحدث أن الدولة تضمن عبر الصندوق الوطني‬
‫لترقية الصناعات التقليدية‪ ،‬تقديم مساعدات للحرفيين تتمثل في عتاد‬
‫يمكنهم من تطوير مختلف الفروع التي تخصصوا فيها كإنتاج العسل‪،‬‬
‫الفخار‪ ،‬الحلي وغيرها‪ ،‬موضحا أن الدعم يمكن أن يصل إلى ‪ 70‬ألف‬
‫دج‪ ،‬وهو الذي يحصل عليه الحرفي لتطوير وترقية منتوجه‪ .‬وأشار‬
‫المتحدث إلى أن غرفة الصناعات التقليدية والحرف تحصي ‪10774‬‬
‫حرفيا مسجلين بالغرفة‪ ،‬يتم االتصال بهم في حال تنظيم مختلف‬
‫التظاهرات‪.‬‬
‫‪17‬‬
‫قررت وزارة الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري تخزين ما‬
‫قيمته ‪ ٤٠‬ألف طن من منتوج البطاطا غير الموسمية‪ ،‬مع إشراك‬
‫الخواص من أصحاب مخازن التبريد للرفع من قدرات التخزين‪ .‬كما‬
‫سيتم تنصيب فوج عمل يضم ممثلين عن المجلس الوطني متعدد‬
‫المهن لفرع البطاطا وممثلين عن وزارات كل من المالية والتجارة‬
‫لتقييم نظام ضبط المنتجات واسعة االستهالك "سيربالك"‪ ،‬وتحديد‬
‫النقائص التي يجب استدراكها مستقبال‪ .‬وسمح اللقاء الذي جمع‪،‬‬
‫أول أمس‪ ،‬وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري‪ ،‬السيد‬
‫سيد أحمد فروخي‪ ،‬مع ممثلي المجلس الوطني متعدد المهن لفرع‬
‫البطاطا‪ ،‬باستعراض مشاكل المهنيين وتقييم عملية زرع البطاطا‬
‫غير الموسمية‪ ،‬التي انطلقت منذ فترة‪ ،‬وطريقة تموين الفالحين‬
‫بالبذور المحسنة المحلية وتلك التي تم استيرادها‪ .‬كما تطرق‬
‫المجتمعون‪ ،‬حسب بيان للوزارة تلقت "المساء" نسخة منه‪ ،‬إلى‬
‫القرارات المتخذة خالل المجلس الوزاري المصغرة المنعقد بتاريخ‬
‫‪ 27‬ديسمبر الفارط ‪ ،‬والتي تطرقت إلى آليات الدعم المخصصة‬
‫من طرف الدولة لفرع وضرورة تسريع عملية دفع المساعدات‬
‫للفالحين لحماية هامش ربحهم والمحافظة على استقرار شعبة إنتاج‬
‫البطاطا‪ .‬وقد استغل الوزير فرصة اللقاء لتهنئة الفالحين على‬
‫مجهوداتهم التي سمحت برفع قيمة اإلنتاج من ‪ 2,6‬مليون طن سنة‬
‫‪ 2009‬إلى ‪ 4,5‬ماليين طن سنة ‪ ،2015‬مع رفع المساحات‬
‫المزروعة من ‪ 105‬ألف هكتار سنة ‪ 2009‬إلى ‪ 151‬ألف‬
‫هكتار السنة الفارطة‪ .‬ومن بين االنشغاالت التي رفعها الفالحون‪،‬‬
‫ضرورة رفع هامش ربح الفالح خاصة بالنسبة للمنتوج المخزن‬
‫الذي حدد بـ‪ 26‬دج عند بيعه للمتعامل العمومي "فرغوماديت"‬
‫التابع لمجمع "برودا"‪ ،‬وذلك قصد ضمان بيع المنتوج بسعر ال‬
‫يزيد على ‪ 50‬دج في سوق الجملة‪ .‬وفي نهاية اللقاء‪ ،‬تم االتفاق‬
‫على الشروع في تنفيذ إجراءات الدعم المتفق عليها في آخر مجلس‬
‫وزراء مصغر‪ ،‬مع تسريع إجراءات الدفع عبر مصالح بنك الفالحة‬
‫والتنمية الريفية‪ .‬من جهته‪ ،‬سيقوم فرع الخضر واللحوم الحمراء‬
‫"اونيالف" بتنسيق العمل مع أصحاب مخازن التبريد الخاصة للرفع‬
‫من قدرات تخزين منتوج البطاطا غير موسمية‪ ،‬وهو ما يضمن‬
‫تسويقها في فترة الفراغ التي تقع بين موسمين فالحيين وتمتد لثالثة‬
‫أشهر‪ .‬كما سيتم في األيام القليلة القادمة تنصيب خلية عمل تضم‬
‫ممثلين من وزارة الفالحة والمجلس المتعدد المهن لفرع البطاطا‬
‫قصد إعداد ورقة طريق للفرع تمتد لسنة ‪ ،2019‬حيث تتوقع‬
‫وزارة الفالحة بلوغ ‪ 6‬ماليين طن من إنتاج البطاطا لضمان تغطية‬
‫طلبات السوق الوطنية وتشجيع المصنعين على تطوير مجال‬
‫الصناعات الغذائية‪ .‬من جهة أخرى‪ ،‬اتفق المجتمعون على توحيد‬
‫الجهود لبلوغ النوعية في اإلنتاج بما يتماشي والمقاييس المضبوطة‬
‫من طرف االتحاد األوروبي لضمان تصدير الفائض من المنتوج‪،‬‬
‫مع تنسيق العمل مع المصنعين لتحديد نوعية طلبتهم ‪.‬‬
‫نوال‪ .‬ح‬
INVA
Janvier 2016
2016 01 06 ‫الخبر‬
‫ ألف طن لتفادي "إفالس" الفالحين‬40 ‫تخزين‬
El Moudjahid 07 01 2016
Mascara : L’inquiétude des paysans
‫مخطط استعجالي لتصدير فائض البطاطا‬
‫ رفقة‬،‫وضعت وزارة الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري‬
‫ مخططا استعجاليا‬،‫المجلس الوطني لمهنيي شعبة البطاطا‬
‫ ما يهدد بتلف‬،‫للتصدي لالنخفاض المحسوس لهذه المادة‬
‫ فقد تقرر تصدير الفائض منها وضمان‬،‫عشرات األطنان منها‬
‫ جاءت هذه القرارات بعد‬.‫ ألف طن‬40 ‫تخزين أكثر من‬
‫ لدراسة التوجيهات التي تلت اللقاءات‬،‫ أمس‬،‫اجتماع الطرفين‬
‫ فإن إنتاج مادة‬،‫ وحسب بيان للوزارة الوصية‬.‫األخيرة‬
،2015 ‫ مليون قنطار سنة‬4.5 ‫البطاطا ارتفع ليصل إلى‬
‫ مع‬،2009 ‫ مليون قنطار سنة‬2.6 ‫بعدما لم يكن يتجاوز‬
‫ إلف‬105 ‫توسيع المساحات المستغلة لزراعة البطاطا من‬
‫ ومن‬.2015 ‫ ألف هكتار سنة‬151 ‫ إلى‬،2009 ‫هكتار سنة‬
‫ دفع األموال المترتبة‬،‫بين القرارات المتخذة في هذا اإلطار‬
‫على منتجي البطاطا الذين باعوا منتجاتهم للمتعامل العمومي‬
.”‫ بدعم من بنك الفالحة والتنمية الريفية “بدر‬،”‫“فريجوميديت‬
‫ ألف طن من‬40 ‫كما سيتم إطالق عملية تخزين ألكثر من‬
‫ عبر متعاملي التخزين‬،‫البطاطا في إطار التنظيم االقتصادي‬
‫الخواص المؤطرين من طرف الديوان الوطني لمهنيي‬
”.‫الخضر واللحوم “أونيالف‬
‫ تقرر تأطير وتشجيع التصدير الفائض من‬،‫إضافة إلى هذا‬
‫ ودعم الصناعة التحويلية‬،‫مادة البطاطا إلى بلدان الخارج‬
‫ وذلك لرفع قيمة المنتج‬،‫باالتفاق مع وزارة الصناعة والمناجم‬
.‫الشعبة‬
‫تنظيم‬
‫نظام‬
‫وتعزيز‬
‫الوطني‬
‫ استحدثت وزارة الفالحة والتنمية الريفية رفقة المجلس‬،‫وعليه‬
‫ لجنة عمل من أجل اقتراح مخطط‬،‫الوطني لشعبة البطاطا‬
‫ وخريطة طريق من أجل عصرنة‬2019-2016 ‫عمل‬
‫ وتعزيز نظام‬،‫وإعادة بعث شعبة البطاطا بشكل دائم‬
،‫“سيرباالك” الحالي بالتعاون مع وزارتي المالية والصناعة‬
.‫على أن يتم اإلفراج عن النتائج نهاية الشهر الجاري‬
‫ فإن هذه اإلجراءات تهدف إلى تشجيع إنتاج‬،‫وحسب الوزارة‬
‫ مليون‬6 ‫البطاطا وتحقيق االكتفاء الذاتي من هذه المادة بحجم‬
‫ ويذكر هذا في وقت سجل المنتجون خسائر‬.2019 ‫طن سنة‬
‫ فقد احتجوا في أكثر من‬،‫ خالل األسابيع األخيرة‬،‫معتبرة‬
‫ بسبب انخفاض أسعار‬،‫ وخاصة بسكرة والوادي‬،‫والية‬
‫ علما بأن كميات‬،‫البطاطا بسبب تفوق العرض على الطلب‬
.‫كبيرة منها تم رميها‬
En cet hiver inhabituel, fait de journées
ensoleillées, les pluies sont très en retard et la
saison agricole, qui demeure tributaire de dame
nature, le spectre de la sécheresse plane sur la
wilaya de Mascara et ses environs après plus de
deux mois sans pluie. En ce début de saison
d’hiver, la pluie se fait rare. Elle est attendue
avec impatience par les agriculteurs. Il va falloir
faire une évaluation du secteur de l’agriculture
de la région même s’il est encore trop tôt pour
parler de sécheresse selon les responsables.
Cependant, un rapport sur la situation de
l’agriculture est plus que nécessaire pour
pouvoir dégager les moyens nécessaires afin de
limiter les dégâts. Cela fait plus d’un mois qu’il
n’a pas plu et ça devient inquiétant, selon les
propos des paysans de la région et les quelques
gouttes de pluie qui sont tombées restent
insignifiantes devant les besoins, soulignent-t-ils.
Une situation qui les inquiète notamment pour le
rendement de la production céréalière et ils
ajoutent que s’il n’y a pas de pluie entre le 10 et
le15 du mois de janvier, on pourra dire qu’il y a
sécheresse,
précisent-t-ils
en
substance.
L’opération labours-semailles a été réalisée et il
ne reste qu’à espérer de la pluie. Face à cette
situation, les responsables conseillent aux
agriculteurs l’utilisation dans l’irrigation du
système du goutte-à-goutte afin d’éviter une
mauvaise récolte. Plusieurs dispositifs ont été
mis en place par la tutelle pour encourager les
agriculteurs à pratiquer cette technique. S'il y a
un sujet de conversation qui préoccupe les
agriculteurs de la région de Mascara en ce
moment, c’est bien le déficit pluviométrique que
connaît la région. Devant cette situation, les
services de la direction de l'agriculture de la
wilaya
de
Mascara
ont
demandé
aux
céréaliculteurs de recourir à l'irrigation d'appoint.
Les agriculteurs, les paysans et les éleveurs de
la wilaya attendent les premières gouttes de la
baraka du ciel mais l'inquiétude monte, a dit un
éleveur. Nous craignons un scénario catastrophe,
c'est vraiment une sécheresse exceptionnelle,
mais nous ne perdons pas espoir, car nous
attendons avec impatience les pluies de janvier
qui restent décisives pour sauver la campagne
agricole dira un vieux fellah de la région de Beni
Chougrane.
Les prévisionnistes de l'Office
national de météorologie prévoient un retour de
la pluie à partir de mardi à l'ouest du pays selon
le bulletin météo de cette semaine de quoi
apaiser un tant soit peu l’inquiétude qui règne en
ce moment.
A. Ghomchi
18
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 01 08‬‬
‫في اتفاقية بين "كازنوس" وصندوق التعاضد الفالحي‬
‫فتح أبواب استفادات جديدة للفالحين‬
‫سيسمح ألكثر من مليون فالح باالستفادة من خدمات تأمينية‬
‫تجمع بين التغطية الصحية والتأمين على األخطار الطبيعية‪.‬‬
‫وستقوم الوكاالت الجهوية التابعة للصندوق الوطني للتعاضد‬
‫الفالحي خالل األيام المقبلة بتسويق منتوج تحت اسم "باقة‬
‫أمان"‪ ،‬بالتنسيق مع الصندوق الوطني للضمان االجتماعي‬
‫لغير األجراء الذي سيفتح شبابيك خاصة بالفالحين والمربين‬
‫لمعالجة ملفاتهم وتوزيع بطاقات الشفاء‪ .‬وقصد التعريف‬
‫بالمنتوج الجديد‪ ،‬نظم كل من الصندوق الوطني للضمان‬
‫االجتماعي للعمال غير األجراء والصندوق الوطني للتعاضد‬
‫الفالحي أول أمس‪ ،‬أول لقاء إعالمي لجهة الوسط بالمركز‬
‫العائلي ببن عكنون‪ ،‬ترأسه األمينان العامان لوزارتي الفالحة‬
‫والتنمية الريفية والصيد البحري والعمل والتشغيل والضمان‬
‫االجتماعي‪.‬‬
‫وحسب األمين العام لوزارة الفالحة‪ ،‬السيد كمال شادي‪ ،‬فإن‬
‫القطاع الفالحي سجل من خالل برامجه اإلنمائية نتائج‬
‫مرضية‪ ،‬أسفرت عن ارتفاع نمو المعدل السنوي إلى ‪11‬‬
‫بالمائة‪ ،‬وذلك بعد ارتفاع قيمة اإلنتاج الفالحي بنسبة ‪62‬‬
‫بالمائة‪ .‬ونظرا للمشاكل االجتماعية التي يعاني منها المهنيون‪،‬‬
‫خاصة وأن مصالح الضمان االجتماعي تحصي ‪ 3‬بالمائة من‬
‫المشتركين التابعين للقطاع الفالحي‪ ،‬فقد تقرر تنسيق العمل‬
‫مع وزارة العمل والتشغيل والضمان االجتماعي للبحث عن‬
‫حلول منسجمة تحفز الفالح والمربي على دفع اشتراكاتهم‬
‫واالستفادة من التغطية الصحة لهم ولذويهم ‪.‬‬
‫وأرجع شادي سبب عزوف المهنيين عن دفع اشتراكاتهم‪ ،‬إلى‬
‫األحداث المتتالية التي عرفها القطاع‪ ،‬وانعكاسات المتغيرات‬
‫المناخية على المنتوج الفالحي‪ ،‬ما جعل الفالح مجبورا على‬
‫تغيير مكان عمله بحثا على األرض الخصبة والموارد المائية‪.‬‬
‫من جهته‪ ،‬أكد األمين العام لوزارة العمل السيد محمد خياط أن‬
‫التعليمة الوزارية المشتركة‪ ،‬المؤرخة في ‪ 18‬نوفمبر‬
‫‪ ،2015‬تضمن آليات جديدة لتطبيق األحكام االستثنائية‬
‫للضمان االجتماعي بالنسبة للناشطين في القطاع الفالحي ‪.‬‬
‫وهي التدابير االستثنائية التي تسمح للفالحين والمربين الذين‬
‫لم ينخرطوا سابقا في نظام الضمان االجتماعي بتسوية‬
‫وضعيتهم واالستفادة هم وذوو الحقوق من التغطية الصحية‬
‫عند المرض‪ ،‬مع إمكانية دفع االشتراكات السنوية عن فترة‬
‫عملهم السابقة لالستفادة من منح التقاعد‪.‬‬
‫‪19‬‬
‫‪INVA‬‬
‫وتع ّهد خياط بإعادة جدولة ديون الفالحين والمربين وفق‬
‫مداخليهم‪ ،‬مع إعفائهم من دفع غرامات التأخر عن دفع‬
‫االشتراكات السابقة‪ ،‬وإمكانية دفع قيمة االشتراكات على‬
‫أقساط تدفع خالل السنوات المقبلة‪ .‬من جهته‪ ،‬دعا المدير العام‬
‫للصندوق الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء السيد‬
‫شوقي عاشق‪ ،‬مسيري الصناديق الجهوية إلى تنظيم أيام‬
‫تحسيسية للتقرب من الفالحين والمربين لشرح آليات التأمين‬
‫الجديدة‪ ،‬وحثهم على دفع اشتراكاتهم في الفترة الممتدة من‬
‫جانفي إلى نهاية سبتمبر من كل سنة‪ ،‬وذلك تماشيا ونوعية‬
‫نشاطهم المرتبط بالمواسم الفالحية‪.‬‬
‫وحدد عاشق فترة احتساب االشتراكات لغاية سنة ‪،1996‬‬
‫وهو ما يسمح للمنتسبين الجدد من القطاع الفالحي بشراء‬
‫السنوات السابقة لالستفادة من منحة التقاعد‪ ،‬مع ترك االختيار‬
‫للفالح والمربي لتحديد قيمة االشتراكات التي ستتراوح بين ‪4‬‬
‫مرات األجر األدنى القاعدي و ‪ 22‬مرة‪ ،‬كل حسب رغبته في‬
‫تحديد منحة تقاعده‪ .‬من جهة أخرى‪ ،‬أشار عاشق إلى أن‬
‫الصندوق يحصي اليوم ‪ 36‬ألف ناشط في القطاع الفالحي‬
‫مؤمن من أصل ‪ 1,2‬مليون مهني‪ ،‬تحصيهم وزارة الفالحة‪،‬‬
‫مشيرا إلى أن رهان الصندوق الوطني للضمان االجتماعي‬
‫لغير األجراء بالنسبة لسنة ‪ 2016‬حول تحصيل االشتراكات‬
‫المتأخرة واستقطاب باقي عمال القطاعات الحرة‪.‬‬
‫وردا على سؤال لـ"المساء" عن الموعد الرسمي إلطالق‬
‫منتوج "باقة أمان"‪ ،‬أشار المدير العام للصندوق الوطني‬
‫للتعاضد الفالحي السيد شريف بن حبيلس إلى أن الـ‪ 67‬وكالة‬
‫جهوية التابعة للصندوق و‪ 430‬وكالة محلية تحضر نفسها‬
‫الستقبال أعوان من الصندوق الوطني للضمان االجتماعي‬
‫لغير األجراء قصد فتح شباك موحد‪ ،‬يجد فيه المهني التغطية‬
‫االقتصادية التي تحمي مردوده الفالحي والتغطية الصحية‬
‫التي تسمح له وألفراد عائلته بتأمين العالج وضمان منحة‬
‫التقاعد‪ .‬وأكد بن حبليس أن الصندوق بصدد تنظيم أيام‬
‫إعالمية أخرى بالشرق والغرب وجنوب البالد إلعالم‬
‫المهنيين بالمكتسبات الجديدة ومختلف الخدمات التأمينية‬
‫المقترحة‪ ،‬ليتم خالل األشهر القليلة المقبلة الشروع في تسويق‬
‫"باقة أمان" على المنتسبين للصندوق في مرحلة أولى وعددهم‬
‫‪ 170‬ألف مؤمن ليتم بعد ذلك التحول إلى استقطاب المؤمنين‬
‫الجدد‪.‬‬
‫نوال‪ .‬ح‬
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 09 01 2016
Une production de plus de 6 Mt de
tonnes de pomme de terre projetée en
2019 : Relancer durablement la filière
Une réflexion autour de
l’évaluation du système actuel de régulation
Syrpalac en perspective
Un groupe de travail regroupant le
département
de
l’agriculture,
du
développement rural et de la pêche et le
Conseil national interprofessionnel de la
filière pomme de terre sera mis en place
prochainement. Une concertation visant à
initier un plan d’action 2016/2019, et une
feuille de route dans une perspective de
modernisation et de relance durable de ce
segment stratégique. Dans ce contexte, il y
a lieu de souligner également qu’une
réflexion autour de l’évaluation du système
actuel de régulation des produits agricoles
de large consommation, Syrpalac, mis en
place en 2008, est prévue, en collaboration
avec les ministères des Finances et du
Commerce, ainsi que les institutions
concernées. Les résultats émis par le groupe
de
travail
seront
présentés,
pour
consolidation, lors de la rencontre prévue, à
la fin de ce mois. Cette démarche, vise, en
définitive, à consolider l'autosuffisance du
pays en pomme de terre de consommation,
avec une production projetée de plus six
millions de tonnes en 2019, de substituer les
importations
de
semences,
à
cette
échéance, et d'encourager les exportations
en produits frais et transformés de pomme
de terre. Aussi et dans le cadre du suivi des
orientations prises lors des différentes
rencontres organisées avec le Conseil
national interprofessionnel de la filière
pomme de terre depuis le 1er août 2015,
une réunion s’est tenue, mercredi dernier,
au siège du ministère de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche
(MADRP).
Un conclave qui a permis d’échanger les
points de vue sur l’état des lieux de la filière
pomme de terre, le suivi de la campagne
d’arrière-saison en cours, et les conditions
d’approvisionnement des producteurs en
semences de pomme de terre locales et
importées au titre de la campagne saison
2016. L’occasion a également permis
d’informer les professionnels de la filière sur
les
mesures
prises
par
le
Conseil
interministériel (CIM) du 27 décembre 2015
en matière de soutien du système de
régulation de la filière pomme de terre.
Aussi, les résultats enregistrés au cours de
l’année 2015/2016 ressortent « une
croissance soutenue de la production
nationale de pomme de terre, qui a doublé
entre 2009 (2,6 millions de quintaux) et
2015 (4,5 millions de quintaux) avec une
extension des superficies de pomme de
terre de 105.000 ha en 2009 à 151.000 ha
en 2015 », notent les responsables du
secteur. Une croissance qui aura contribué à
stabiliser les prix et assurer sa disponibilité
sur le marché. La réunion de mercredi aura
également abouti à la nécessité de mettre
en œuvre les mesures du CIM du
27/12/2015 relatives au soutien du stockage
de la pomme de terre de consommation de
la tranche saison 2015. Les décisions ont
notamment concerné le payement des
producteurs de pomme de terre ayant vendu
leurs
produits
à
l’opérateur
public
(FRIGOMEDIT) avec l’appui de la BADR.
L’autre action, motivée par le souci de
préservation des revenus des producteurs
de pomme de terre de consommation de la
campagne
arrière-saison
en
cours
(2015/2016), portera sur une opération de
stockage de 40.000 tonnes de pomme de
terre le cadre du dispositif de régulation
économique. L’exportation des excédents de
production
de
pomme
de
terre
et
l’encouragement
de
l’industrie
de
transformation
de
ce
produit
en
collaboration avec le ministère de l’Industrie
et des Mines, et la consolidation du système
de régulation de la filière pomme de terre
ont été au centre des conclusions de cette
réunion, a-t-on appris.
D. Akila
20
‫‪Janvier 2016‬‬
‫‪INVA‬‬
‫المساء ‪2016 01 09‬‬
‫رئيسة مصلحة اإلنتاج بمديرية الفالحة بوالية الجزائر‪:‬‬
‫ال خوف على الفالحة بالعاصمة رغم الجفاف‬
‫أكدت رئيسة مصلحة تنظيم اإلنتاج والدعم التقني بمديرية‬
‫الفالحة لوالية الجزائر السيدة‪ ،‬وزنة عبادي‪ ،‬أن اإلنتاج‬
‫الفالحي حقق نتائج جيدة في مختلف المنتجات خالل‬
‫سنة‪ ،2015‬وذلك مقارنة بالسنوات العشر األخيرة‪ ،‬أي‬
‫من ‪ 2000‬إلى اليوم‪ ،‬حيث كانت األحسن في هذه الفترة‪،‬‬
‫سواء فيما يخص الخضر بمختلف أنواعها أوالحمضيات‬
‫كالبرتقال وإنتاج الحليب‪ .‬وأوضحت المتحدثة في لقاء‬
‫خصت به "المساء"‪ ،‬أن حصيلة اإلنتاج الفالحي للسنة‬
‫التي انقضت كانت إيجابية بالنسبة لمختلف المنتجات‬
‫مقارنة بأهداف عقد النجاعة‪ ،‬وهذا رغم تقلص المساحات‬
‫الزراعية‪ ،‬حيث تحقق مردود جيد وأحسن من ذلك‬
‫المحقق في واليات أخرى لديها مساحات كبيرة‪ .‬وأرجعت‬
‫السيدة عبادي هذه النتائج إلى عدة عوامل‪ ،‬منها اعتماد‬
‫تكثيف اإلنتاج في المساحة الواحدة‪ ،‬توفر الماء‪ ،‬التربة‬
‫الصالحة وتكثيف استعمال األسمدة‪ ،‬إرشاد وتحسيس‬
‫الفالحين واستعمال األنواع الجيدة‪ ،‬على غرار الحبوب‬
‫التي سجلت محصول يتراوح بين ‪ 30‬إلى ‪ 50‬قنطارا في‬
‫الهكتار‪ ،‬كما تصل البطاطا إلى ‪ 500‬قنطار في الهكتار‪،‬‬
‫بينما تنتج باقي الواليات معدل أقل ‪.‬‬
‫وحسب المتحدثة‪ ،‬فإن اإلنتاج الذي يتحسن من سنة إلى‬
‫أخرى يلبي حاجيات السكان‪ ،‬رغم االعتقاد السائد بأن‬
‫والية الجزائر منطقة غير فالحية‪ ،‬حيث يلبي إنتاج‬
‫البطاطا الحاجيات بنسبة تفوق ‪ 40‬بالمئة‪ ،‬كما يلبي إنتاج‬
‫الخضر والفواكه حاجيات المواطنين بنسبة تفوق ‪60‬‬
‫بالمئة‪ ،‬بينما تفوق ‪10‬في المائة بالنسبة للحليب واللحوم‬
‫البيضاء‪ .‬وفي هذا الصدد‪ ،‬أوضحت المتحدثة‪ ،‬أن النتائج‬
‫المحققة ال تلبي االحتياجات مئة بالمائة‪ ،‬بسبب الكثافة‬
‫السكانية المرتفعة بوالية الجزائر‪ ،‬مقارنة بباقي الواليات‪،‬‬
‫مشيرة إلى أن اإلنتاج وفير رغم المساحة الزراعية‬
‫الصغيرة المقدرة بـ‪ 30‬ألف هكتار‪ ،‬منها ‪ 45‬بالمئة‬
‫خضر و‪ 45‬بالمئة أشجار مثمرة‪ ،‬حيث تختص والية‬
‫الجزائر في الخضر والفواكه‪ ،‬والباقي موزعة بين‬
‫األعالف والحبوب وتربية األبقار والدواجن‪ ،‬بينما بلغ‬
‫عدد الفالحين بالوالية ثالثة آالف فالح‪.‬‬
‫‪21‬‬
‫وذكرت رئيسة مصلحة تنظيم اإلنتاج والدعم التقني‪ ،‬أن‬
‫اإلنتاج الذي تحقق السنة المنصرمة‪ ،‬تجاوز أهداف عقد‬
‫النجاعة لسنة ‪ ،2015‬وذلك بنسبة ‪ 109‬بالمئة‪ ،‬وهي‬
‫نتائج مرضية جدا‪ ،‬إذا ما أخذنا بعين االعتبار نقص‬
‫األمطار المسجلة في أفريل من نفس السنة‪ ،‬الذي كان شبه‬
‫جاف وديسمبر األخير الذي كان هو اآلخر جافا‪ .‬وبلغة‬
‫األرقام قالت السيدة عبادي إن حصيلة اإلنتاج المتوقعة‬
‫للموسم ‪ 2015 -2014‬تقدر بـ ‪ 251‬ألف و‪800‬‬
‫قنطارا بالنسبة لألعالف‪ ،‬مقابل ‪ 49‬ألف و ‪ 929‬قنطارا‬
‫من الحبوب‪ ،‬وثالثة ماليين و‪ 415‬ألف و‪ 528‬قنطار‬
‫من الخضر‪ ،‬و‪ 623‬و‪ 200‬قنطار من البطاطا‪ ،‬بينما‬
‫سجل ‪ 293655‬قنطار من الكروم و‪ 987060‬قنطار‬
‫من الحمضيات و‪ 597445‬قنطار من البذور و‪ 70‬ألف‬
‫و‪ 471‬قنطار من اللحوم البيضاء‪ 41،‬ألف و‪ 691‬لتر‬
‫من الحليب‪ ،‬تجمع منها‪ 13‬ألف و‪ 382‬لتر‪ ،‬باإلضافة‬
‫إلى ‪ 126‬ألف و‪ 757‬بيضة و‪ 491‬عسل ‪.‬‬
‫وبخصوص تأخر سقوط األمطار‪ ،‬أكدت المتحدثة أن ذلك‬
‫ال يؤثر على اإلنتاج في الوقت الحالي‪ ،‬كون التربة التي‬
‫تتوفر عليها والية الجزائر‪ ،‬هي تربة ثقيلة تحتفظ بالماء‪،‬‬
‫كما أن الكمية التي سقطت في شهري نوفمبر وديسمبر‬
‫كانت كبيرة‪ ،‬تضاف إليها األمطار األخيرة تعتبر أكبر من‬
‫تلك التي تساقطت خالل نفس الفترة من سنة ‪.2014‬‬
‫وطمأنت سكان العاصمة وفالحيها بأن هذه الكمية‬
‫ستعوض الجفاف‪ ،‬حيث ال يطرح مشكل نقص المياه‪،‬‬
‫ّ‬
‫بالنسبة للخضر والفواكه التي تختص فيها الوالية‪ ،‬كونها‬
‫ال تعتمد على األمطار‪ ،‬عكس الحبوب التي يضطر‬
‫المختصون في زراعتها الستعمال السقي التكميلي في‬
‫حالة شح السماء‪ ،‬حيث تنظم المصالح المعنية دورات‬
‫تكوينية وتحسيسية وعلمية حول أهمية السقي بالتقطير‬
‫أوالرش من أجل اقتصاد الماء‪ .‬وحسب المعطيات التي‬
‫تحصلت عليها المديرية من مصالح األرصاد الجوية‪ ،‬فإن‬
‫كمية التساقط التي سجلت في أكتوبر األخير بلغت‬
‫‪110‬ملم‪ ،‬مقابل ‪ 38‬ملم في نفس الشهر من سنة ‪،2014‬‬
‫بينما سجلت ‪ 85‬ملم في نوفمبر األخير‪ ،‬مقابل ‪ 70‬ملم‬
‫في نفس الشهر من‪ 2014‬و‪ 0‬ملم في ديسمبر الماضي‪،‬‬
‫حيث تظهر هذه األرقام الكمية الكبيرة التي تساقطت في‬
‫أكتوبر ونوفمبر والتي من شأنها إنقاذ الموسم الفالحي‪،‬‬
‫خاصة الخضر والفواكه التي تعتمد على السقي أكثر منه‬
‫على األمطار‪.‬‬
‫زهية‪ .‬ش‬
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 10 01 2016
Messaoud
Terra,
directeur
de
l’alimentation
au
ministère
des
ressources en eau : 4,6 milliards de m3
d’eau stockés dans les barrages
Spectre de la sécheresse : il n’est pas encore
temps de tirer la sonnette d’alarme
« L’Algérie dispose de 4,6 milliards de m3
d’eau au niveau des 65 barrages à travers
le pays », a indiqué hier, Messaoud Terra,
directeur de l'alimentation en eau potable
au ministère des Ressources en eau et de
l’environnement, rassurant les algériens
et les agriculteurs quant à la disponibilité
en quantité suffisante de l’eau potable et
pour l’irrigation.
M. Terra qui intervenait sur les ondes de la
Chaîne 1 de la radio nationale, a précisé que
les quantités d’eau en stock au niveau des
barrages algériens, ont augmenté de 400.000
m3 en 1962, et 3,5 milliards m3, en 1999, à
4,6 milliards m3 en 2015. Le même
responsable a ajouté que l’Algérie dispose
actuellement de plus de 70 barrages avec une
capacité de stockage de 7 milliards de m3, et
qu’en dépit de la baisse du taux de
remplissage par rapport à l’an dernier, il a été
enregistré 4,6 milliards de mètres cubes d'eau
stockées au niveau des barrages représentant
un taux de 78%, soit une baisse de 300
million de m3 par rapport à 2014. M. Terra a
précisé que le nombre des barrages exploités
actuellement est de 65 sur les 70 barrages
existant, dont 44 barrages sont exploités pour
l’alimentation en eau potable et l’irrigation à
l’instar du barrage de Beni Haroun de Mila
dont la capacité de stockage est d’un milliard
de m3, et le barrage Koudiet Asserdoun de
Boumerdès avec une capacité de 600 millions
de m3, ainsi que le barrage de Gharghar à
l’ouest du pays d’une capacité de 160 millions
de m3. Le directeur de l’alimentation en eau
potable au ministère des Ressources en eau a
précisé que « le tiers de l’eau stockée en
Algérie se situe au niveau de ces trois
barrages, alors que le reste des barrages, sont
de caractère saisonnier qui nécessitent d’être
remplis chaque année afin de répondre aux
besoins des populations, sachant que l’Algérie
connaît une pluviosité durant cinq mois
seulement entre septembre et avril, ce qui
nécessite une adaptation à cette situation ».
Messaoud Terra a indiqué par ailleurs, que le
ministère des Ressources en eau avait lancé
un programme pour la réalisation de grand
barrage avec une capacité de stockage
suffisante pour plusieurs années, en prévision
de toute sécheresse, que nous utilisons
aujourd’hui. Il a appelé dans ce sillage à
l’utilisation rationnelle de l’eau notamment au
niveau des petits barrages et des barrages
saisonniers, sachant que la capitale consomme
1,2 million de m3 par jour, soit le triple de ce
qu’elle consommait dans les années 1980.
Spectre de la sécheresse : il n’est pas
encore temps de tirer la sonnette
d’alarme
Concernant
les
surfaces
agricoles
qui
nécessitent d’être irriguées, notamment dans
la situation de sécheresse que connaît
l’Algérie, le même responsable a souligné que
jusqu'à présent il n’y a aucune urgence,
mettant en garde toutefois contre le gaspillage
dans le cas où le manque de pluviosité
continue. Le responsable des ressources en
eau a souligné la nécessité de revoir la
quantité d’eau consacrée à l’irrigation à partir
des petits barrages dont l’eau stockée à leur
niveau ne suffit pas pour répondre aux besoins
de la population en eau potable. Il fait savoir
à ce propos qu’un comité de suivi a été installé
au niveau du ministère qui assure le suivi des
niveaux de remplissage des barrages, de la
distribution de l’eau et de ses utilisations,
précisant que toutes les demandes d’eau
consacrée à l’irrigation ont été satisfaites, tout
en appellent les agriculteurs à l’utilisation
rationnelle de cette eau par le recours aux
méthodes correctes pour l’arrosage de leurs
cultures. Ne voulant pas verser dans
l’alarmisme, M. Terra, affirmera qu’il n’est pas
encore temps de tirer la sonnette d’alarme
quant au spectre de la sécheresse, « mais il
faut être prudent d’autant plus que nous
entamons le mois de janvier sans enregistrer
aucune pluviosité durant les deux mois
précédents à savoir novembre et décembre
derniers », a-t-il dit, estimant que le niveau
d’eau stockée au niveau des barrages a
enregistré une légère baisse. « Nos services
comptent beaucoup sur les précipitations
attendues durant les mois de février et de
mars, pour atteindre l’équilibre entre le
stockage et la consommation de cette matière
vitale et essentielle afin de passer l’été
prochain en toute assurance », a-t-il conclu.
Salima Ettouahria
22
INVA
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 10 01
2016
Communiqué de la CNMA
Sous le haut patronage de Monsieur le
Ministre du Travail, de l’Emploi et de la
Sécurité sociale et le ministre de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche, la journée d’information
nationale sur la promotion de la protection
sociale des agriculteurs et éleveurs non
salariés est organisée le jeudi 7 janvier
2016, au centre familial de Ben-Aknoun,
elle est consacrée à la promotion de
l’intégration des agriculteurs et éleveurs
au régime de la sécurité sociale.
Cette rencontre, coprésidée par M.
Mohamed Khiat, secrétaire général du
ministère du Travail, de l’Emploi et de la
Sécurité sociale, et M. Kamel Chadi,
secrétaire général du ministère de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche, regroupe les principaux
acteurs des deux administrations, des
structures nationales et déconcentrées, de
la Caisse nationale de Sécurité sociale des
non-salariés, de la Caisse nationale de la
Mutualité agricole, des représentants des
partenaires sociaux, de l’Union nationale
des paysans algériens et de la Chambre
nationale d’agriculture. Elle constitue une
opportunité pour vulgariser le dispositif qui
a été adopté dans le cadre du
renforcement du système de sécurité
sociale et pour remédier à la faible
intégration des non-salariés du secteur de
l’agriculture, du développement rural et de
la pêche. Ce dispositif permet de préciser
les modalités d’application au secteur
agricole des dispositions de l’article 57 de
l’ordonnance n°15-01 du 23 juillet 2015
portant loi de finances complémentaire
pour 2015 et le décret exécutif n°15-289
du 14 novembre 2015, relatif à la sécurité
sociale des personnes non-salariées,
Il prend en compte les différentes
évolutions de la sécurité sociale des
exploitants agricoles qui ont prévalu au
cours des années 90 et qui ont eu pour
conséquence le faible taux d’affiliation à la
sécurité sociale à partir du transfert de
leur couverture sociale de la CNMA vers
les organismes de sécurité sociale
compétents. Cette journée permettra de
débattre
des
principales
mesures
opérationnelles qui seront mises en œuvre
au profit des agriculteurs ainsi que de la
facilitation des procédures de traitement
des dossiers des exploitants agricoles et
des mesures prises s’inscrivant dans le
cadre de l’amélioration continue des
prestations de services mises à la
disposition de cette frange de population
en
matière
de
couverture
sociale.
Elle mettra également en évidence les
différentes activités initiées d’une part par
la Casnos dans le cadre du plan sectoriel
notamment l’amélioration du service
rendu aux exploitants agricoles à travers
les techniques modernes de gestion, et à
en tirer les recommandations nécessaires
afin de donner un nouvel élan aux
différentes initiatives et d’autre part par la
CNMA en offrant les espaces CRMA et
bureaux locaux – où se trouvent un large
réseau des caisses de mutualités – au
guichet Casnos. Tout en mettant à la
disposition des services de la sécurité
sociale
les
moyens
infrastructurels
techniques, humains et matériels pour la
bonne réussite de cette opération et ce, à
travers l’implantation des guichets de la
Casnos au niveau des CRMA sur la base
des découpages administratifs respectifs
des deux organismes. Ce nouveau
dispositif ainsi élaboré s’annonce plus que
bénéfique pour les exploitants agricoles,
qui auront la possibilité de se rapprocher
des CRMA, des bureaux locaux de
proximité ainsi que des agences Casnos
pour bénéficier des avantages qui leur
sont offerts, à savoir une facilitation et un
allégement des procédures pour une prise
en charge efficace. En s’impliquant avec le
guichet Casnos la CNMA préconise la
communication sur ses services et
produits d’assurance qu’elle a élaborés au
profit de cette population de plus en plus
exigeante et qui demande de plus en plus
d’informations claires et simples pour
l’inciter à s’intégrer soit dans le domaine
de la couverture sociale soit dans la
couverture
des
assurances
agricoles...Notons
que
trois
autres
regroupements auront lieu prochainement
à Annaba, Biskra et Oran.
23
INVA
Janvier 2016
Liberté 11 01 2016
LE SALON “AGRIPRO EXPO” À ORAN
L’agriculture à l’honneur
La Nouvelle République 11
01 2016
De la gestion des pénuries à celle
de la surproduction
Prévue du 20 au 23 janvier, la première
édition du salon “Agripro Expo” va se
dérouler au centre des conventions
d’Oran (CCO) dans une conjoncture
guère favorable et alors que la situation
économique impose des enjeux de taille
à ce secteur. Selon les organisateurs qui
affichent de grandes ambitions pour
faire de cette manifestation le rendezvous incontournable du monde agricole,
ce sont quelque 30 000 visiteurs qui
sont
attendus,
près
de
3000
professionnels, venant de 13 wilayas en
tout,
et
qui
se
rencontreront.
Tous les métiers et toutes les filières
seront représentés à cette première
édition avons-nous appris auprès des
organisateurs, tels que les différentes
cultures,
secteur
des
semences,
l’élevage, phytosanitaire, vétérinaire,
matériels. “Il est encore attendu de ce
salon l’objectif d'accompagner le secteur
agricole, jugé en plein essor et aux
potentialités énormes”, nous dit-on.
Néanmoins, l’agriculture dans notre
pays, où l’autosuffisance alimentaire
n’existe pas, se débat aussi dans bien
des
difficultés :
vieillissement
des
agriculteurs,
faible
mécanisation,
surutilisation des engrais chimiques,
absence de normes et de rendement.
Autant
de
situations
qui
seront
certainement débattues lors du salon,
d’autant qu’une série de conférences est
prévue en marge.
Lorsqu’il y a une pénurie de
n’importe quel produit, tous les
médias lourds et autres accessoires
se mettent à la manchette des unes
en caractères gras. D’aucun ne
tentent
de
faire
une
analyse
cohérente sur les faits et les effets.
Tous se mettent à revendiquer le
produit.
Certains à la solde
de
lobbies
défendent
directement
ou
indirectement les intérêts de ces
derniers. Ces derniers temps, les
producteurs de pommes de terre
d’Oued Souf ont accusé énormément
de pertes. Pour certains, ce fut la
faillite.
Les tubercules qu’ils ont développés
n’ont pas trouvé preneur. Même à des
prix très bas, en deçà du prix de
revient. Au détail, la patate a été cédée
à moins de 15 DA le kilogramme.
La production a dépassé toutes les
prévisions. Le Syrpalac a été mis à
rude épreuve par une certaine note qui
à peine voilée le remettait en cause.
Par contre, le communiqué de l’APS
présente le sujet tout autrement avec
D. LOUKIL uniquement ce qui a été déclaré par le
représentant
du
ministère,
sans
prendre contact avec les producteurs.
Le représentant du ministère de
l’Agriculture, le Dr Cherif Omari, aurait
déclaré à l’AP ce qui suit :
24
INVA
«Réuni il y a une dizaine de jours, un
Conseil interministériel a arrêté des
mesures urgentes et d'autres à long
terme
visant
à
sécuriser
les
agriculteurs et à réunir les conditions
favorables
au
lancement
de
la
prochaine saison». Pour mettre en
confiance les producteurs d’abord et
sauver coûte que coûte Frigomédit.
«Ainsi, le gouvernement a dégagé une
enveloppe de 1,3 milliard de dinars
pour
payer
immédiatement
les
agriculteurs
qui
ont
participé
à
l'opération
de
stockage
de
leur
production de pomme de terre de
saison (juin 2015), livrée à l'entreprise
publique
d'entrepôts
frigorifiques
Frigomedit qui devait, à l'origine,
assurer ce payement.
En effet, 149 producteurs ont livré leur
production à Frigomedit, chargée de
constituer des stocks de sécurité, qui
devait les payer à raison de 27 DA/kg
(prix
de
référence).
Mais
cette
entreprise, qui a absorbé un excédent
important de l'ordre de 123.000 tonnes
de pomme de terre de saison, n'a pas
pu payer les agriculteurs-fournisseurs
du fait qu'elle n'a écoulé qu'une partie
de ce stock et, de surcroît, à un prix
moins cher que le prix d'achat».
Ne devons-nous pas poser la question :
si mauvaise gestion il y a, pourquoi
pénaliser les agriculteurs ? Ne faudraitil pas se poser la question qui est-ce
qui produit ? Nous avons pris la
précaution de contacter le président du
comité national interprofessionnel de la
filière pomme de terre, Bachir Serraoui.
Sa réponse est nette et sans détour :
«Voilà ce que j’ai dit aux interlocuteurs
de la profession lors de la réunion à
laquelle nous avions été enfin conviés :
Janvier 2016
les producteurs de pomme de terre
n’ont pas besoin de soutien sous forme
d’aumône. Nous n’avons pas besoin de
soutien sous n’importe qu’elle forme.
Le
ministère
doit
appliquer
le
programme
du
président
de
la
République. Si non, ils n’ont qu’à
déclarer ne pas l’appliquer. Cette aide
qu’ils veulent apporter ils doivent la
mettre à profit du programme du
Président.»
Une
autre
question
fondamentale s’impose : Pourquoi alors
l’Etat n’oblige pas les patatiers et
autres professionnels et surtout les
organismes
d’Etat,
qui
sont
les
bénéficiaires de soutiens, à souscrire
une assurance?
A moins qu'il y ait d'autres intentions.
Ce qui doit être retenu de positif, c'est
cette décision de stocker 40.000 tonnes
de pommes de terre et de ne pas
laisser tomber les maraîchers. L'autre
décision de taille est aussi de venir en
aide aux multiplicateurs de semences
et d'accompagner les exportateurs du
tubercule.
Djilali Harfouche
25
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 01 11‬‬
‫‪ ‬مهنيو الفالحة بالشرق يتعرفون على جديد‬
‫التأمينات‬
‫ينظم الصندوق الوطني للتعاون الفالحي يوم الخميس المقبل‪،‬‬
‫بالتنسيق مع وزارات الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري‬
‫والعمل والتشغيل والضمان االجتماعي‪ ،‬يوما إعالميا حول‬
‫اإلجراءات الجديدة المتعلقة بالضمان االجتماعي لفائدة‬
‫الفالحين بفندق صبري بوالية عنابة‪ .‬ويهدف اللقاء إلى‬
‫تعريف الفالحين والمربين بشرق الوطن بالمنتجات التأمينية‬
‫الجديدة التي يقترحها الصندوق‪ ،‬قصد الدمج بين التغطية على‬
‫أخطار الكوارث الطبيعية والتغطية الصحية‪ ،‬مع شرح كل‬
‫اإلجراءات المتعلقة بالضمان االجتماعي لغير األجراء‬
‫وإمكانية دفع االشتراكات من دون دفع إتاوات التأخير‪،‬‬
‫وجدول الديون بطريقة تتماشي ومداخيل المؤمنين‪.‬‬
‫‪ ‬رغم تطمينات مصالح األرصاد ووزارة الموارد‬
‫المائية‬
‫هاجس الجفاف يسكن الفالحين‪ ..‬والمواطنين‬
‫هاجس الجفاف لم يعد يشغل بال الفالحين والموالين وحدهم‪،‬‬
‫بل بات يؤرق الناس تقريبا جميعا‪ ،‬ويصنع أحاديثهم في كل‬
‫األماكن؛ في المقاهي والشوارع وأماكن العمل‪ ،‬وفي المساجد‬
‫ووسائل اإلعالم وحتى في مقاعد الدراسة وداخل وسائل النقل‬
‫العمومية والخاصة‪ .‬اِنتظار الغيث أو األمطار خرج من دائرة‬
‫الفالحة وأهل االختصاص ليشغل جميع الجزائريين في كل‬
‫ربوع الوطن‪ .‬الفالحون ال يريدون موسما أبيض والدخول في‬
‫متاهة الدعم ومسح الديون‪ ،‬لذلك هم مازالوا يأملون‬
‫وينتظرون قدوم األمطار وتغيّر األجواء والمناخ‪ .‬هذا ما‬
‫وقفت عنده جريدة "المساء" في هذا الملف‪ ،‬الذي شمل عديد‬
‫األطراف التي تعتبرها معنية بملف الجفاف‪.‬‬
‫المواطنون يستبعدون التحليل العلمي ويفضلون "إيمان‬
‫العجائز"‬
‫عبّر عدد من المواطنين الذين تحدثت إليهم "المساء"عن‬
‫تخوفهم من شح األمطار وهاجس الجفاف الذي بدأت مالمحه‬
‫تلوح في األفق‪ ،‬مجمعين على أن التحليل العلمي للظاهرة‬
‫المرتبطة بوجود اضطراب جوي يمنع دخول الهواء البارد‬
‫غير مقنعة‪" .‬ربي راه غضبان علينا" كان أول رد فعل‬
‫‪26‬‬
‫‪INVA‬‬
‫رصدت ه "المساء" على لسان سيدة في مقتبل العمر لدى جس‬
‫نبضها حول حالة الجفاف التي يجري الترويج لها؛ بسبب‬
‫ندرة األمطار بحلول شهر جانفي‪ ،‬قائلة‪" :‬األحوال الجوية‬
‫نكف عن متابعة وتصفح كل‬
‫كانت والتزال تشغل تفكيرنا‪ ،‬وال‬
‫ّ‬
‫المعلومات المتعلقة بأسباب ندرة األمطار‪ ،‬فكل األخبار التي‬
‫يجري تداولها من المتخصصيين على مستوى األرصاد‬
‫الجوية وحتى على ألسنة الخبراء‪ ،‬غير مقنعة‪ .‬وبالنسبة لي‪،‬‬
‫فهي تشير إلى أنها ظاهرة طبيعية تحدث كل ‪ 10‬سنوات‪.‬‬
‫وأعتقد أننا نعيش إحدى عالمات القيامة‪ ،‬وإال كيف نفسّر‬
‫اللجوء إلى صالة االستسقاء بدون جدوى؟!"‪ ،‬وهو نفس‬
‫االنطباع الذي لمسناه لدى طالب جامعي‪ ،‬قال‪" :‬إذا عدنا إلى‬
‫الناحية العلمية فأعتقد أن األمر فيه الكثير من اإلقناع‪ ،‬ويجعلنا‬
‫نشعر بنوع من الطمأنينة‪ ،‬ولكن بالرجوع إلى ما يجري تداوله‬
‫على األلسنة من أن المولى عز وجل غضبان منا لما يحدث‪،‬‬
‫ينتابنا شعور بالرعب والخوف الشديد‪ ،‬ال سيما أن مجتمعنا‬
‫اليوم يعيش بعض مظاهر االنحالل الخلقي‪ ،‬وإال كيف نفسر‬
‫استجابة البعض فقط ألداء صالة االستسقاء فيما كانت بعض‬
‫المساجد فارغة‪ ،‬وعزوف األغلبية عن أداء مستحقاتهم من‬
‫الزكاة‪ ،‬وانتشار الفقراء والمحتاجين والجري الدائم وراء‬
‫تحصيل األموال؟!"‪ ،‬ويعلّق‪" :‬حقيقة‪ ،‬ربي راه غضبان علينا‪،‬‬
‫وال بد أن نسارع إلى اإلكثار من فعل الخيرات واالستغفار‪».‬‬
‫طرحنا سؤالنا على شريحة أخرى من المجتمع‪ ،‬وهم أصحاب‬
‫الخبرة في الحياة‪ ،‬فكانت لنا دردشة مع الحاج محفوظ بن عدة‬
‫الذي تجاوز العقد السابع من عمره‪ ،‬فرد عن استفسارنا حول‬
‫ندرة األمطار والتلويح بالجفاف بالقول‪" :‬ما يحدث لنا يعكس‬
‫أفعالنا‪ ،‬نحن‪ ،‬إن لم أقل كلنا‪ ،‬لسنا على استقامة مع خالقنا‪،‬‬
‫ونيّتنا غير صافية‪ ،‬من أجل هذا لم تأت صالة االستسقاء‬
‫بنتيجة"‪ ،‬ويضيف‪" :‬فيما مضى كنا عندما نخشى تأخر هطول‬
‫األمطار نسارع إلى الصالة‪ ،‬ولكن ليس بالطريقة التي تتم‬
‫اليوم‪ ،‬وإنما نباشر الصالة بتطبيق ما جاء في سنّة المصطفى‬
‫عليه الصالة والسالم خارج المساجد‪ .‬وأذكر أن المولى عز‬
‫وجل لم يخذلنا‪ ،‬كان يستجيب لنا؛ ألن القلوب كانت صافية‬
‫على خالف ما يحدث اليوم‪ ،‬حيث غابت النية ورحلت البركة‬
‫وساد الفساد"‪ .‬وقالت سيدة مسنّة إن التأخر في نزول المطر‬
‫ليس بالشيء الجديد؛ ألنه من المظاهر التي كانت تحدث فيما‬
‫مضى‪ .‬وحسبما أذكر بواليات الشرق حيث أنتمي‪ ،‬كانوا‬
‫ّ‬
‫تعزز صلة التراحم‬
‫يبادرون بممارسة بعض التقاليد التي‬
‫والتآخي ليرحمنا المولى عز وجل‪ ،‬حيث يتم جمع كبار السن‬
‫من النسوة اللواتي يتكفلن بالطرق على األبواب‪ ،‬رافعات‬
‫الغراف بالمقلوب لطلب الصدقة‪ ،‬وبعدها يتم جمع كل ما‬
‫حصلوا عليه من مواد غذائية يجري طبخها وتوزيعها على‬
‫الفقراء‪ ،‬والكل يرفع يديه بالدعاء راجين المولى عز وجل‬
‫بانقالب األحوال وهطول المطر‪ .‬وال أخفيكم‪ ،‬كان هذا التقليد‬
‫يأتي بنتائجه‪ ،‬وسرعان ما تمطر السماء! ألن القلوب كانت‬
‫صافية وخالية من الخبث واألحقاد"‪ .‬ومن جملة االقتراحات‬
‫التي أطلقها بعض من مسّهم االستطالع بعد فشل الكبار في‬
‫استحضار النية الصافية في صالة االستسقاء لنزول المطر‪،‬‬
‫االستنجاد بدعاء األطفال لنزول األمطار‪ ،‬خاصة أن الوعي‬
‫بأزمة الجفاف قد مسّهم أيضا‪ ،‬وعبّروا لـ "المساء" عن‬
‫رشيدة بالل‬
‫تخوفهم ‪.‬‬
‫‪INVA‬‬
‫‪Janvier 2016‬‬
‫‪ ‬رئيس اللجنة الوطنية ألسواق الجملة للخضر والفواكه‪:‬‬
‫المطلوب مخطط فالحي استعجالي‬
‫المساء ‪2016 01 11‬‬
‫‪‬‬
‫بولنوار‪ ،‬رئيس الجمعية الوطنية للتجار والحرفيين‪:‬‬
‫الحل في إعادة تأهيل شبكات السقي‬
‫قال الحاج الطاهر بولنوار‪ ،‬رئيس الجمعية الوطنية للتجار‬
‫والحرفيين قيد التأسيس‪ ،‬إنه في حال استمر الجفاف‪ ،‬فليس فقط‬
‫المنتوج الزراعي الذي سيتضرر وإنما سيسجل كذلك تراجعا في‬
‫إنتاج اللحوم الحمراء‪ ،‬مما قد ينجم عنه زيادات في األسعار‪،‬‬
‫المواطن في غنى عنها‪ .‬وأوضح بولنوار لـ«المساء" أن مربي‬
‫المواشي يعانون حاليا من انحصار مناطق الرعي خاصة في‬
‫السهوب والصحراء بسبب نقص األمطار‪" .‬وإذا قلنا تراجع في‬
‫اإلنتاج‪ ،‬فبالتأكيد سيكون فيه ارتفاع في األسعار‪ ،‬وهذا ال يخدم‬
‫إطالقا القدرة الشرائية للمواطنين المتدنية أصال"‪ ،‬مشيرا إلى‬
‫لقاءات كثيرة كانت قد جمعته مع فالحين وممثليهم في عدة واليات‪،‬‬
‫وتبيّن له أن شبكة الري المعول عليها إلنقاذ الموسم الفالحي "غير‬
‫مؤهلة وقديمة والدليل أن الكثير من السدود مليئة بالمياه ولكنها ال‬
‫تستغل لغياب قنوات سقي مربوطة بها وكذا لغياب التنسيق بين‬
‫المصالح الوزارية المعنية وسوء التنظيم"‪ .‬وألقى بولنوار بمسؤولية‬
‫الوقوف مع الفالحين على وزارة الفالحة‪ ،‬مشيرا إلى أن "الفالحون‬
‫يعيشون حالة إحباط كبيرة وهم بحاجة إلى أن تقف الوصاية إلى‬
‫جانبهم عن طريق دعمهم بالتعويض‪ ،‬فنسبة كبيرة منهم يعتمدون‬
‫على األمطار في السقي لبعد أراضيهم عن شبكات السقي‪ ،‬كما أننا‬
‫ندعو الوصاية إلى التعجيل في إعادة النظر في هذه الشبكة تحديدا‬
‫وتأهيلها حتى يتحقق إنقاذ الموسم الفالحي في حالة إن قدر هللا‬
‫واستمر الجفاف‪".‬‬
‫حنان‪ .‬س‬
‫‪ ‬رئيس الغرفة الفالحية لوالية عين الدفلى الجياللي‬
‫جغالني‪:‬‬
‫"الفالحون مغبونون وال بد من إنقاذهم"‬
‫أكد الجياللي جغالني‪ ،‬رئيس الغرفة الفالحية لوالية عين الدفلى أن‬
‫الفالحين يتوجسون خيفة من استمرار الجفاف‪ .‬وقال في تصريح‬
‫إعالمي إن عددا كبيرا منهم قد اتصلوا به سائلين عن حلول ميدانية‬
‫إلنقاذ مزروعاتهم‪ ،‬وقال‪" :‬حرثوا وزرعوا ولكنهم "مغبونون في‬
‫الماء" وهذا حكم هللا"‪ .‬وأكد المتحدث بأن الخضروات والفواكه‬
‫بصفة عامة لن تتأثر بالجفاف‪ ،‬ألنه يتم سقيها عن طريق اآلبار‪.‬‬
‫وث ّمن في السياق المجهودات المبذولة في هذا المجال التي أثمرت‬
‫حفر الكثير من اآلبار‪ ،‬غير أنه دعا السلطات المعنية إلى اإلسراع‬
‫في دعم الفالحين ممن زرعوا الحبوب على غرار العدس‬
‫والحمص بشبكات السقي المحوري‪ .‬وقال جغالني إنه من غير‬
‫المسموح أبدا العودة إلى تذبذب السوق‪" ،‬ألننا حققنا قفزات نوعية‬
‫في تموين السوق المحلية باإلنتاج المحلي من الخضروات والفواكه‬
‫بنسبة تفوق ‪ ،% 70‬والضرورة تقتضي المحافظة على هذا‬
‫االستقرار بأي شكل من األشكال"‪ ،‬موضحا أن هذا ال يتأتى إال‬
‫بالتنسيق الكامل بين مصالح وزارتي الفالحة والموارد المائية‪.‬‬
‫حنان‪ .‬س‬
‫‪27‬‬
‫أكد السيد إسماعيل مجبر رئيس اللجنة الوطنية المكلفة بأسواق‬
‫الجملة للخضر والفواكه‪ ،‬الحاجة المل ّحة لوضع مخطط فالحي‬
‫استعجالي النتقاء المنتوجات الفالحية ذات األولوية للزراعة؛ على‬
‫خلفية حالة الجفاف التي تشهدها الجزائر‪ .‬وقال إن منتوجات على‬
‫غرار البطيخ والدالع والفلفل األخضر‪ ،‬تحتاج كميات وفيرة من‬
‫الماء لسقيها في وقت تتطلب الضرورة االستعمال العقالني لمياه‬
‫السدود إلنقاذ الموسم الفالحي‪ .‬وقال مجبر في حديث خاص مع‬
‫"المساء" إن انتظار ‪ 15‬جانفي الجاري إلعالن حالة الجفاف في‬
‫الجزائر مغالطة كبيرة‪ ،‬وإنه "من المفروض على السلطات المعنية‬
‫اإلسراع بوضع مخطط استعجالي إلنقاذ ما تبقّى من الموسم‬
‫الفالحي‪ ،‬وليس طمأنة الفالحين بأن الجفاف مايزال بعيدا"‪.‬‬
‫ويضيف‪" :‬نحن نعيش حالة جفاف فعلي‪ ،‬صحيح أن الخبراء‬
‫يتوقعون هطول األمطار إلى غاية نهاية مارس‪ ،‬ولكن ماذا يمكننا‬
‫فعله إلى حينها؟ األرض بحاجة إلى األمطار خاصة لري آالف‬
‫الهكتارات من الحبوب‪ ،‬ومخزون السدود يغ ّ‬
‫طي زراعة‬
‫الخضروات ال غير ‪".‬‬
‫وفي السياق‪ ،‬دعا مجبر إلى ضرورة انتقاء المنتوجات الزراعية‬
‫األكثر أهمية‪ ،‬والتي ال تحتاج كميات وفيرة من المياه لسقيها‪ ،‬مثل‬
‫البطاطا والبصل والطماطم‪ ،‬واالستغناء عن زراعة منتوجات‬
‫وهون كثيرا من الخطاب‬
‫تحتاج المياه الوفيرة لذات الغرض‪.‬‬
‫ّ‬
‫التطميني الذي انتهجته السلطات مؤخرا‪ ،‬القائل بأن مخزون المياه‬
‫في السدود مريح جدا‪ ،‬ويمكن استغالله في السقي‪" ،‬ولكن الجفاف‬
‫الذي يضرب البالد يمكن أن يؤثر أيضا على تب ّخر مياه السدود‪ ،‬زد‬
‫على ذلك أن الهكتارات من الحبوب خاصة في المناطق الداخلية‬
‫والهضاب العليا‪ ،‬كيف لها أن تستفيد من مياه السدود وهي بعيدة‬
‫بمئات الكيلومترات! صحيح أن شح األمطار أمر رباني ولكن نؤكد‬
‫أن وضع مخطط فالحي استعجالي قد يش ّكل مخرجا للقطاع من‬
‫عنق الزجاجة‪".‬‬
‫من جهة أخرى‪ ،‬قال مجبر إن الجفاف لن يؤثر فقط على الفالحة‬
‫وإنما أيضا على االقتصاد بشكل عام‪ ،‬ففي اقتصاد السوق هناك‬
‫عالقة عكسية بين سعر سلعة معيّنة والكمية المتوفرة منها‪ ،‬بحيث‬
‫إذا انخفضت الكمية المطلوبة ارتفعت األسعار "وهذا يضر أكثر‬
‫مما ينفع‪ ،‬فإذا سجلنا خالل ‪ 2015‬موسما فالحيا جيدا بحيث‬
‫انعكست الوفرة على تراجع أسعار المنتوجات الزراعية وذلك ما‬
‫سجلناه في رمضان وفي غيره من أوقات السنة‪ ،‬إال إننا نتوقع‬
‫ارتفاعا كبيرا في األسعار لنفس المواسم حتى وإن كنا اليوم نقول‬
‫إن أسعار الجملة للخضر والفواكه معقولة؛ بدليل تسجيل أسعار‬
‫تتراوح عموما ما بين ‪ 30‬و‪ 35‬دينارا للطماطم‪ ،‬ونفس السعر‬
‫بالنسبة للبطاطا‪ ،‬و‪ 30‬دينار للبصل األخضر‪ ،‬و‪ 60‬دينارا لليابس‬
‫منه‪ ،‬وما بين ‪ 25‬و‪ 30‬دينارا لكل من البسباس والكرنب"‪ .‬وفي‬
‫األخير دعا إسماعيل مجبر وزارة الفالحة إلى التعجيل أيضا بعقد‬
‫لقاء يضم الخبراء وأهل الميدان لطرح االنشغاالت‪ ،‬والمساهمة معا‬
‫في إيجاد مخرج من أزمة نتائجها قد تكون كارثية على الفالحين‪.‬‬
‫حنان‪ .‬س‬
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 12 01 2016
M. Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de
l’Agriculture, du développement rural
et de la pêche : Le pari de la
diversification des exportations
2016 devra être une année charnière pour
consolider le plan d’action gouvernemental
2015-2019 portant sur le secteur agricole
et dont la pierre angulaire repose sur un
axe
majeur,
en
l’occurrence
le
renforcement de la sécurité alimentaire.
«Il faut savoir que la volonté de
développer l’agriculture en Algérie est
réelle. Des efforts considérables ont été
consentis ces dernières années et nous
aspirons
à
arriver
un
jour
à
l’autosuffisance, à ce que la production
nationale se substitue aux importations»,
indique
Sid-Ahmed
Ferroukhi
à
El
Moudjahid. «En clair, il s’agit de faire
mieux que les 70% de nos besoins
alimentaires qui sont couverts par la
production nationale». Pour le ministre de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche qui est à la tête du
département depuis juillet 2015, son
secteur est considéré parmi les plus
importants dans l’économie nationale dans
la mesure où il représente déjà 10% du
PIB, le produit intérieur brut, et sa
croissance, 7,5% réalisée l’année passée,
est plus que remarquable lorsqu’on sait
que l’objectif pour le plan 2015-2019
porte sur une croissance moyenne de 5%.
«On parle ces derniers temps avec cette
conjoncture marquée par la chute des
cours du baril de la nécessité de diversifier
notre économie. Mais en vérité, on pense
à la diversification des exportations car
pour les produits, on est dans la
diversification», explique-t-il en affirmant
que globalement, 2015 a été une année
«stable»
pour
le
secteur
agricole,
caractérisée
par
des
rencontres
«fructueuses» dans un cadre «serein»
avec les professionnels. Une année qui a
vu une belle récolte pour la majorité des
filières, allant de la pomme de terre à
l’huile d’olive en passant par les dattes ou
la tomate industrielle. «Pour cette dernière
par exemple, nous ne sommes pas loin de
l’autosuffisance, reste le problème de la
transformation», fait-il remarquer avant
d’ajouter que parmi les faits saillants
ayant marqué son secteur en 2015, figure
l’accélération
de
l’opération
de
régularisation des titres de concessions
agricoles. «L’on est à présent à 92% pour
plus de 2,4 millions actes établis », se
félicite le ministre de l’agriculture. L’année
2016 verra également la mise en œuvre
de plusieurs mesures importantes au
profit de certaines filières stratégiques. On
pense plus particulièrement à celle du lait
avec le soutien aux prix et aux céréales
dont les efforts seront axés sur le blé dur.
Cependant, l’un des chantiers phares sur
lequel
les
pouvoirs
publics
misent
énormément demeure incontestablement
l’irrigation des périmètres agricoles dont
l’objectif assigné au titre du plan
quinquennal, faut-il le rappeler, est
d’atteindre une superficie de 2 millions
d’hectares
dont
600.000
ha
pour
l’irrigation des céréales. «Nous avons
bouclé 2015 avec un cumul de 1,2 million
d’hectares de surfaces irriguées dont
190.000 ha de céréales irriguées», confie
Sid Ahmed Ferroukhi qui estime que
l’objectif de 2 millions d’hectares de terres
irriguées
reste
«réalisable»
et
«raisonnable» après que des études
d’identification et un travail de proximité
aient été réalisés par le passé même s’il
soulignera que la participation du privé est
importante. «2 millions d’hectares de
superficies irriguées, un défi raisonnable»
« Notre seule appréhension est de ne pas
trouver des espaces appropriés. Nous
allons axer notre travail en 2016 sur la
coordination au niveau local. Il faut passer
à la vitesse supérieure», estime-t-il en
révélant que 70% de la production
nationale est issue des terres irriguées.
Dans le même sillage, il est question
également de développer la mise en
valeur des périmètres agricoles. En 2015,
plus de 160.000 hectares ont fait objet
d’études dont certaines sont achevées et
les exploitants ont même commencé la
mise en valeur.
28
INVA
Pour l’année 2016, les projections du
ministère tablent sur de nouvelles études
d’une superficie totale de 120.000 ha. «
Cependant, notre priorité pour cette année
est d’amener tous les investisseurs dont
les études ont été finalisée à passer au
stade
de
l’exploitation
de
leurs
périmètres», fait-il remarquer. Mais pour
avoir de meilleurs rendements des
produits agricoles, il est plus que vital
d’avoir les moyens de sa politique.
On pense plus particulièrement aux
équipements matériels et autres engins
modernes. Ainsi, en 2015, le ministère a
fait
état
de
l’acquisition
de
543
moissonneuses-batteuses ainsi que 1.800
matériels d’accompagnement (semoirs,
récolteuses,) et prévoit pour 2016 de
procéder au renouvèlement de 500
moissonneuses-batteuses et à l’acquisition
de 5.000 nouveaux tracteurs. «Beaucoup
d’acquisitions ont été réalisées grâce aux
dispositifs de soutien aux agriculteurs »,
précisera le ministre qui souligne que
l’objectif pour 2019 porte sur une
moyenne d’une moissonneuse-batteuse
pour 300 hectares et d’un tracteur pour 70
hectares.
16.000 pêcheurs affiliés à la sécurité
sociale
Pour le secteur de la pêche, Sid-Ahmed
Ferroukhi affirme que l’objectif principal
assigné
pour
2019
porte
sur
la
multiplication par deux, de la production
national, estimée aujourd’hui à quelque
110.000 tonnes/an. «D’ici là, nous
atteindrons le nombre de 47 ports de
pêche et abris de pêche, six plages
d’échouage et 23 halles à marées dont
deux ports seront réceptionnées en 2016,
en l’occurrence El Aouana de Jijel et
Gouraya de Tipasa et trois abris de pêche
à Kristel (Oran), Rais Hamidou (Alger) et
un dernier à Skikda», s’est-il réjoui en
révélant un projet d’envergure lancé en
2015, à savoir le plus grand port de pêche
d’Algérie situé dans la wilaya de Tlemcen.
2015 a vu également une prouesse peu
médiatisée
mais
aux
conséquences
certaines.
Janvier 2016
Il s’agit de l’affiliation de quelque 16.000
pêcheurs dans le régime de sécurité
sociale et ce, dans le but de leur assurer
les conditions idéales dans l’exercice de
leur métier ô combien dur. Quant au volet
formation, 6.000 pêcheurs ont bénéficié
l’année dernière d’une formation de
qualité à même de les aider à mieux
appréhender les sorties en mer sans
oublier des formations hyperbare, ce qui
est une première dans notre pays. «Pour
2016, il est attendu un accompagnement
en faveur de la réhabilitation de la flottille.
Il est question surtout du retour de la
pêche du corail», assure Sid-Ahmed
Ferroukhi qui évoque un intérêt certain
pour
l’aquaculture,
cette
dernière
constitue aux yeux des pouvoirs publics un
segment important dans le secteur de la
pêche. Des efforts ont été consentis, à ce
propos, ces dernières années. Plus de 45
projets de nouvelles concession en mer
(les cages d’élevage) ont été étudiés dont
une vingtaine d’investissements entreront
en exploitation cette année, 44.000
hectares de reboisement en 2015.
Le département de Ferroukhi fait, par
ailleurs, la part belle au secteur des forêts
auxquelles
il
accorde
beaucoup
d’importance. Preuve en est, l’année 2015
a été marquée par le reboisement d’une
superficie de 44.000 hectares dont 19.000
ha consacrés aux arbres fruitiers tels
l’olivier, le noyer ou encore le cerisier et le
figuier. Il y a eu aussi l’aménagement et
l’ouverture de 4.000 km de pistes. «Nous
comptons reboiser en 2016 une superficie
de 59.500 hectares avec en toile de fond
la diversification des espèces y compris
pour les arbres rustiques», assure le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche.
S.A.M
29
INVA
Janvier 2016
El Watan 12 01 2016
Bousfer
Plaidoyer pour la création d’un institut
d’agronomie
«La réalisation d’une ferme pilote à
Bousfer est une nécessité plus que
vitale si l’on veut que l’agriculture ne se
meurt pas dans la région de la corniche
oranaise», a souligné le porte-parole
des agriculteurs d’Aïn El Turck.
Dans
une
requête
adressée
aux
responsables de l’Agriculture de la wilaya
d’Oran, il explique que le projet en question
consiste en la réalisation d’un institut
technologique destiné à la formation des
étudiants en spécialités agricoles, ainsi
qu’aux stagiaires des centres de formation
professionnelle pour parfaire leur cursus.
L’idée serait, également, d’ouvrir ce centre
même aux élèves dans le cadre de leurs
travaux pratiques avec pour effet escompté
d’orienter leur choix futur vers l’agriculture.
«Nous espérons, à travers cette ferme
pilote,
son
institut,
les
ateliers
de
transformation
et
les
périmètres
d’expérimentation de variétés agricoles,
créer un véritable vivier de techniciens
agricoles formés dans diverses disciplines,
capables de prendre en charge, dans le
futur, l’agriculture dans la daïra d’Aïn El
Turck». Le site en question est un périmètre
agricole de 122 hectares dont une partie est
envahie par des constructions illicites.
Selon le porte-parole des agriculteurs, le
projet en question doit être mis en place
avant que le site ne soit totalement occupé.
L’autre grande idée proposée consiste en la
création d’unités de transformation des
produits agricoles, tels que le raisin, les
figues, etc., des produits qui peuvent être
aisément cultivés sur place. Ainsi que des
bassins piscicoles pour l’élevage des
poissons, en milieu naturel ou en bassin
artificiel. «Ces unités de transformation et
ces bassins contribueront à créer une
véritable petite économie locale, comme ils
permettront à l’Institut d’engranger des
recettes
importantes
pour
son
fonctionnement par la commercialisation de
ses produits», dira M. Hassan, représentant
des agriculteurs.
Karim Bennacef
Horizons 12 01 2016
Sid-Ahmed Ferroukhi à Boumerdès
Près de 40.000 tonnes de pomme de terre
d’arrière saison stockées à l’échelle
nationale
Le gouvernement a pris, depuis une dizaine de
jours, des mesures pour le stockage de près
de 40.000 tonnes de pomme de terre d’arrière
saison à l’échelle nationale en vue de
régulariser le marché, a annoncé, hier, à
Boumerdes le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi. Le volume de pomme de
terre, destinée au stockage jusqu’à mars
prochain, s’ajoutera à près de 10.000 autres
tonnes, actuellement en stock, sur un total de
123.000 tonnes de pomme de terre stockées
depuis juin dernier, a indiqué à l’APS
Ferroukhi, en marge de sa visite de travail
dans la wilaya. Cette quantité de pomme de
terre stockée, a-t-il dit, a été derrière la
stabilisation du marché et des prix. Selon le
conseiller du ministre, Omar Cherif, cette
quantité de pomme de terre fait partie d’une
production prévisionnelle globale de près de
deux millions de tonnes de pomme de terre
d’arrière saison attendue à la récolte à
l’échelle nationale, entre décembre et mars. Le
ministre a insisté, dans ce sillage, sur
l’impératif de « dépasser l’étape de stockage »
des produits agricoles pour aller, a-t-il dit,
vers « l’investissement dans l’infrastructure de
base, qui permettra le tri et l’emballage des
produits sur les lieux mêmes de leur
production,
tout
en
facilitant
leur
commercialisation ». D’autre part, Ferroukhi a
annoncé l’établissement d’un soutien, à
hauteur de 50%, de la valeur de tous les
produits entrants dans la production des
semences de fourrages, en réponse aux
préoccupations exprimées par les agriculteurs,
au vu de leur rareté et leur cherté. « Une
mesure mise en œuvre dernièrement dans
l’objectif de soutenir la production du lait frais
à l’échelle nationale », a-t-il expliqué. Cette
action de soutien économique englobera les
producteurs de semences de fourrages, les
éleveurs et les laiteries, a indiqué le ministre,
appelant, par la même, à l’impératif de
s’orienter davantage vers la formation de la
main-d’œuvre qui permettra la modernisation
des processus de production et, partant,
l’amélioration de rendement.
30
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 01 12‬‬
‫توسيع استفادة الفالحين من نظام التأمين‬
‫دخول اإلجراء حيز التنفيذ‬
‫أعلن وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري‪ ،‬سيد‬
‫أحمد فروخي‪ ،‬أمس ببومرداس أن اإلجراءات المتعلقة بتوسيع‬
‫استفادة شريحة الفالحين غير المندمجين من نظام الحماية‬
‫اإلجتماعية أوالتأمين الفالحي‪ ،‬دخلت مؤخرا حيز التنفيذ‪.‬‬
‫وأوضح الوزير في ندوة صحفية على هامش إشرافه على‬
‫افتتاح الشباك الوحيد للصندوق الوطني للعمال غير األجراء‬
‫على مستوى الصندوق الجهوي للتعاون الفالحي ببودواو‬
‫ضمن زيارة للوالية‪ ،‬أن هذه اإلجراءات تتمثل أساسا في‬
‫إدخال تسهيالت على نظام دفع اشتراكات التأمين وتوقيتها‬
‫لتتكيّف مع واقع الفالحين وفترة جنيهم المحصول ‪.‬‬
‫وتستهدف الحكومة من خالل ذات اإلجراءات ‪ -‬يضيف‬
‫الوزير‪ -‬الرفع من عدد الفالحين المندمجين أو المشتركين‬
‫ضمن نظام التأمين االجتماعي من نحو ‪ 40‬ألف فالح حاليا‬
‫عبر الوطن‪ ،‬ليشمل أكبر عدد من الفالحين الذين يناهز عددهم‬
‫المليون حاليا أنه يجري تجسيد اإلجراءات التي تشمل التأمين‬
‫على األشخاص والمحاصيل والعتاد من خالل اإلتفاقية التي‬
‫تربط ما بين الصندوق الوطني للتعاضد الفالحي والصندوق‬
‫الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء‪ ،‬حيث يتم بموجبها‬
‫فتح شباك وحيد لتقديم خدمات تأمينية مختلفة للفالحين على‬
‫مستوى كل فروع الصندوق ‪.‬‬
‫وحول تأثير الجفاف المحتمل على الفالحين والمحاصيل‬
‫الزراعي ة‪ ،‬ذكر الوزير بأن جهود الرفع من المساحة المسقية‬
‫من ‪ 300‬ألف هكتار بداية سنة ‪ 2000‬إلى نحو مليون‬
‫و‪ 200‬ألف هكتار حاليا‪ ،‬مكنت من تجاوز العديد من‬
‫الصعوبات المتعلقة بالمناخ ومنعت التأثير السلبي الكبير لعامل‬
‫الجفاف اليوم على القطاع‪ .‬ونظرا لنجاعة هذه اإلستراتيجية‬
‫المعتمدة على السقي التكميلي خاصة للمحاصيل اإلستراتيجية‬
‫على غرار الحبوب ‪ -‬يضيف الوزير ‪ -‬فإن الحكومة تطمح‬
‫إلى مضاعفة الجهود في المجال بغرض التوصل مع حلول‬
‫سنة ‪ 2019‬إلى تغطية مساحة مليوني هكتار بمختلف أنواع‬
‫السقى عبر كل الوطن من ضمنها مساحة ‪ 600‬ألف هكتار‬
‫مسقية مخصصة للحبوب‪.‬‬
‫‪31‬‬
‫‪INVA‬‬
‫الشروق ‪2016 01 12‬‬
‫دعا الفالحين إلى تأمين إنتاجهم‬
‫فروخي‪ :‬الظروف المناخية لم تؤثر على اإلنتاج وال األسعار‬
‫طمأن أمس‪ ،‬وزير الفالحة والتمنية الريفية والصيد البحري‪،‬‬
‫سيد أحمد فروخي‪ ،‬أن الظروف المناخية الحالية والشح في‬
‫كمية األمطار الذي تشهده البالد‪ ،‬ال يدعو إلى الخوف‪ ،‬في‬
‫ظل برنامج السقي التكميلي الذي اعتمدته الدولة منذ سنوات‪،‬‬
‫الذي ضاعف من نسبة المساحة المسقية‪.‬‬
‫وحسب الوزير‪ ،‬فإن المساحة المسقية لم تكن تتجاوز سنة‬
‫‪ 2000‬الـ ‪ 300‬ألف هكتار‪ ،‬في وقت وصلت سنة ‪2015‬‬
‫إلى مليون و‪ 200‬ألف هكتار فيما تطمح دائرته الوزارية إلى‬
‫الوصول إلى مليوني هكتار مسقية في غضون الثالث سنوات‬
‫المقبلة‪ ،‬والرفع من المساحة المسقية الخاصة بالحبوب‬
‫والوصول إلى ‪ 600‬ألف هكتار بدل ‪ 230‬ألف هكتار‪.‬‬
‫وردا عن سؤال خاص باإلجراءات المزمع اتخاذها من قبل‬
‫وزارته لمجابهة الجفاف الذي تشهده الجزائر‪ ،‬اعتبر الوزير‬
‫أنه "بفضل التدابير المتخذة من طرف رئيس الجمهورية‪،‬‬
‫يمكننا تخطي هذه األزمة الظرفية في خالل مضاعفة‬
‫المساحات المسقية"‪ ،‬معتبرا الوفرة في اإلنتاج واألسعار‬
‫المعتمدة في السوق خير دليل على أن الجفاف لم يؤثر على‬
‫القطاع الفالحي وهذا بفضل سياسة المساحات المسقية دائما‪.‬‬
‫وفيما يخص شعبة الحليب‪ ،‬قال فروخي إن الدولة ستعمل‬
‫قريبا على دعم الفالح بـ ‪ 50‬بالمائة من قيمة بذور األعالف‬
‫حتى ال يشتكي الفالح من الغالء‪ ،‬فيما دعا الفالح إلى اعتماد‬
‫تقنية جديدة في إنتاج الحمضيات برفع عدد األشجار‬
‫المغروسة في الهكتار وذلك بمضاعفتها من ‪ 300‬إلى ‪800‬‬
‫شجرة في الهكتار‪ ،‬داعيا بالمناسبة الفالحين إلى ضرورة‬
‫تأمين أنفسهم مع تأمين اإلنتاج وكذا تأمين السوق‪ ،‬خاصة أن‬
‫عدد المؤ ّمنين حاليا لم يتجاوز الـ ‪ 30‬ألفا من مجموع مليون‬
‫عامل في مجال الفالحة‪.‬‬
‫كاهنة‪ .‬إ‬
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 13 01 2016
M.
Ferroukhi
à
Boumerdès
:
Extension au système d’assurance
des agriculteurs non affiliés
Les paysans et exploitants algériens ne
semblent pas encore s’intéresser à la
souscription d’un contrat d’assurance
agricole. Il a été constaté que le taux de
pénétration de l’assurance agricole en
Algérie est insignifiant alors que le
marché connait un grand potentiel. A cet
effet, et selon les déclarations du
ministre
de
l’agriculture,
du
développement rural et de la pêche, le
gouvernement a entrepris de nouvelles
mesures relatives à l’extension du
système
d’assurance
agricole
aux
agriculteurs non affiliés au régime de
protection sociale. Il a fait savoir que
les pouvoirs publics, à travers, ces
mesures incitatives, apporte leur aide
aux
agriculteurs
en
vue
d'une
souscription aux assurances agricoles et
une contribution à la protection de
l'activité agricole.
Il sera question dira t’il de la facilitation
des
mesures
de
versement
des
cotisations et de leur calendrier pour
l’adapter à la réalité des agriculteurs et
à la période de récolte de leurs cultures.
«L’agriculteur peut à travers ces
nouvelles
procédures,
payer
ses
cotisations après la saison de labour,
chose qui n’existait pas avant» a t-il
souligné, hier, en marge de sa visite de
travail et d’inspection à la wilaya de
Boumerdès, en expliquant toutefois que
le nombre d’adhérents, n’a toujours pas
atteint les espérances attendues, en
raison
que
le
nombre
d’affiliés
actuellement a atteint 40 000 sur un
total de prés d’un million d’agriculteurs
existant. «Ces procédures visent le
relèvement du nombre des agriculteurs
affiliés au système des assurances»
précise t’il en relevant, également, que
ces nouvelles procédures permettront
aussi de développer le secteur agricole,
tout en assurant la stabilité de la main
d’œuvre,
notamment
pour
l’encouragement des jeunes à s’investir
davantage dans ce secteur.
Cette assurance agricole, englobant les
personnes, les récoltes et le matériel
agricole, est inscrite au titre d’une
convention liant la caisse nationale de
mutualité agricole(CNMA) et la CASNOS,
portant ouverture d’un guichet unique
qui offrira différentes prestations en
assurances aux agriculteurs, a-t-il noté.
Ce
nouveaux
système
engendrera
également toutes les mesures relatives
à augmentation de la production laitière
et atténuer le volume de la facture
d’importation de la poudre de lait n’ont
eu les résultats escomptés. Le problème
n’est pas tant dans la collecte de ce
produit vital que dans la disponibilité de
l’aliment du bétail, dont le fourrage
produit en quantité insuffisante et deux
fois par an seulement et tributaire des
aléas climatiques.
A une question relative à l’influences du
climat, notamment le manque de pluie
ces derniers mois et son impact sur les
agriculteurs et les récoltes, M. Ferroukhi
a affirmé que des efforts ont été fournis
depuis ? par l’extension de la superficie
irriguée de 300.000 ha au début des
années 2.000 à près d’un million
200.000
ha actuellement.
«Cette
stratégie a permis de surmonter de
nombreuses
contraintes
liées
au
climat», a-t-il estimé.
Kafia Ait Allouache
32
INVA
Janvier 2016
El Watan 13 01 2016

Manifestations économiques
Agripro Expo, 1er salon dédié à
l’agriculture
Le Centre de conventions d’Oran
abritera, du 20 au 23 janvier 2016, le
1er Salon international de l’agriculture
Agripro
Expo.
Organisé
sous
le
patronage du ministère de l’Agriculture
et la direction de l’agriculture et du
développement rural, avec le concours
de la Chambre de commerce, cette
manifestation verra la participation de 3
500 professionnels et 70 exposants
spécialisés
dans
le
domaine
du
machinisme, l’élevage, l’agriculture, le
phytosanitaire,
la
filière
lait
et
l’irrigation. Le but de ce Salon, qui se
veut un espace d’échanges entre
professionnels
et
amateurs,
sera
«d’accompagner le secteur agricole en
mettant en exergue les nouvelles
potentialités». 13 wilayas de l’ouest du
pays,
représentées
par
des
professionnels du secteur, seront au
rendez-vous. Les organisateurs tablent
sur pas moins de 30 000 visiteurs. Les
participants,
expliquent
les
organisateurs,
présenteront
leurs
produits et, surtout, les nouveautés dans
le domaine.
H. S. et R. O

Belhadj
Amara
Shamseddine.
Organisateur du Salon Agripro
«Faire de ce Salon un carrefour des
métiers de l’agriculture»
Agripro Expo, un Salon qui se veut
une plateforme regroupant tous les
métiers de l’agriculture, se tiendra à
Oran du 20 au 23 janvier en cours.
Belhadj Amara Shamseddine, un des
deux organisateurs, a bien voulu
nous en dire plus.
Qu’est-ce qui vous a conduit à
concevoir Agripro?
Avant tout, je tiens à préciser que je
viens
moi-même
d’une
famille
d’agriculteurs et que je suis, depuis
2004, dans l’univers de l’événementiel et
de la communication. J’ai d’ailleurs
assisté à plusieurs Salons agricoles
organisés dans la région, qui son
généralement
spécialisés
dans
la
zootechnie, comme le Salon de Sidi Bel
Abbès, ou dans le produit agricole,
comme Batatis de Mostaganem, etc.
L’Ouest algérien est une grande région
agricole, c’est ainsi que nous avons
voulu fédérer les 13 wilayas et faire de
Agripro Expo un carrefour d’échange et
de collaboration de tous les domaines
agricoles.
Comment se présente le Salon à
quelques jours de son ouverture ?
Au-delà de toutes les espérances.
D’expérience, je sais que les premières
éditions des Salons spécialisés ne
dépassent pas la vingtaine d’exposants
et qu’il faut du temps pour que ça se
développe. Agripro, à ce jour, compte 70
exposants. C’est pas mal du tout pour
une première. Parmi eux, il y a de
grands
noms,
incontournables
du
domaine. La liste est toujours ouverte.
Je vis dans un stress perpétuel, mais
c’est aussi mon carburant.
Est-ce que vous allez organiser
d’autres Salons ?
Un Salon tel qu’Agripro Expo demande
beaucoup de temps, d’énergie et de
moyens. Je ne pense pas en prévoir un
autre avant la 3e ou 4e édition. Nous
avons en effet quelques projets que l’on
dévoilera en temps voulu.
K.A
33
INVA
Le Soir d’Algérie 13 01 2016
PLUVIOMÉTRIE
Encore 10 jours avant de décréter l’état
de sécheresse
Les quelques gouttes de pluie qui tombaient
à l’arrivée du ministre de l’Agriculture et du
Développement rural et de Ressources
halieutiques Sid- Ahmed Ferroukhi dans la
wilaya de Boumerdès pour une visite de
travail ne sont pas de nature à rassurer ni
les fellahs de la wilaya de Boumerdès ni
ceux des autres contrées du pays,
notamment les céréaliers et les éleveurs
d’ovins des grandes steppes des HautsPlateaux. Inquiète, l’Union nationale des
paysans algériens – UNPA — a demandé de
son côté, aux pouvoirs publics, de fixer la
date du 15 janvier pour déclarer l’état de
sécheresse. Cette sécheresse, une calamité
naturelle, pourrait remettre en cause
plusieurs — ou du moins les reporter à une
date ultérieure, des objectifs extrêmement
importants pour le pays. Dans cette
conjoncture de morosité économique et de
raréfaction des devises, ces objectifs de
l’économie
agricole
prennent
une
importance cruciale. Sollicité pour pallier la
chute du prix du pétrole, le secteur de
Ferroukhi entre également dans une zone de
turbulences. En effet, la sécheresse pourrait
remettre en cause l’ambition de la
campagne
agricole
2015-2016
du
département de Ferroukhi qui a fixé comme
résultats aux termes de d ladite campagne
agricole, la satisfaction à hauteur de 70%
des besoins alimentaires du pays. Il y a lieu
de relever que 70% de la production
agricole attendue provient des superficies
irriguées. Cette sécheresse remet en cause,
par ailleurs, un autre objectif contenu dans
le programme quinquennal 2014-2019 de
Bouteflika ; ce programme ambitionnait
d’atteindre
l’irrigation
de
2
millions
d’hectares dont 600 000 concernant la
culture des céréales. Abordé à ce sujet à son
arrivée à Boumerdès, Ferroukhi évite de
répondre à la question. Il s’est contenté de
dire «fort heureusement, nous avons fait un
progrès depuis 2000 pour augmenter la
superficie irriguée de 300 000 hectares à 1
200 000 hectares. Ce qui nous permet
d’atténuer l’effet de la crise puisque les
cultures maraîchères sont irriguées avec des
Janvier 2016
eaux puisées dans les nappes phréatiques
ou les barrages». De son côté, le conseiller
du ministre, Hocine Tali que nous avions
interrogé en marge de cette visite pense
qu’il est nécessaire d’attendre encore une
dizaine de jours avant toute décision dans
ce sens. Il précisera toutefois «c’est aux
walis d’étudier la situation de leurs régions.»
Les
fellahs
doivent
prendre
une
assurance
Lors de sa tournée dans plusieurs
communes de la wilaya visitée, le ministre a
insisté sur l’adhésion des fellahs à la caisse
d’assurance pour assurer leurs biens ainsi
que les personnes employées. Il trouve
anormal que sur environ 1 000 000 de
fellahs seuls 30 000 à 40 000 d’entre eux
sont assurés. Ces résultats indiquent, selon
lui, que le secteur agricole peine à se
moderniser pour se mettre sur la trajectoire
du développement durable. Or, des facilités
sont consenties pour encourager l’adhésion
massive des fellahs aux caisses d’assurance.
Eaux épurées dans l’agriculture
Au cours de son périple, le ministre s’est
rendu à la ferme El Flici à Corso. Le fellah en
question irrigue 43 hectares à l’aide d’eaux
épurées provenant de la station d’épuration
(Step) de la ville de Boumerdès. Il est
d’ailleurs le premier fellah algérien à faire
usage depuis 2003 de cette eau pour
produire du raisin de table, des agrumes et
du fourrage. Les analyses effectuées avec
pas moins de 13 indicateurs scientifiques
démontrent que ces eaux épurées sont
conformes aux normes européennes. Donc
utiles à l’agriculture. Par ailleurs, au niveau
de la wilaya de Boumerdès, les 3 Step
(Zemmouri, Thénia et Boumerdès-ville)
produisent annuellement 9 490 000 m3 ; de
quoi irriguer, selon les services agricoles de
Boumerdès, plus de 700 hectares.
Seulement,
les
responsables
locaux
rechignent quant à eux à autoriser
l’utilisation de ces eaux. Les prélèvements
des boues provenant de ce traitement
biologique sont totalement interdits. Motif,
absence d’une réglementation régissant
l’usage de ces eaux et boues. Interrogé sur
ce dossier, le conseiller du ministre nous a
indiqué que le décret exécutif administrant
l’utilisation de ce potentiel hydrique est en
cours d’élaboration. C’est la même réponse
qui nous a été donnée il y a 10 jours par les
responsables du secteur.
Abachi L
34
‫‪Janvier 2016‬‬
‫الشروق ‪2016 01 13‬‬
‫صندوق التعاضد الفالحي يعلن عن إجراءات جديدة‬
‫‪8‬أيام فقط لتعويض ‪ 250‬ألف فالح‬
‫كشف المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفالحي‪،‬‬
‫شريف بن حبيلس‪ ،‬في تصريح لـ"الشروق"‪ ،‬عن تقليص فترة‬
‫تعويض الفالحين المتضررين من الفيضانات والبرد والرياح‬
‫الساخنة "سيروكو" واألمراض الحيوانية إلى ‪ 8‬أيام فقط‪.‬‬
‫وذلك في إجراء جديد سيتم الشروع في تطبيقه بداية من شهر‬
‫جانفي الجاري لتشجيعهم على اإلقبال على التأمين لدى‬
‫الصندوق‪ .‬وأوضح المسؤول نفسه أن عدد المؤ ّمنين ال يزال‬
‫منخفضا‪ ،‬حيث يعادل اليوم ‪ 22‬بالمائة من العدد اإلجمالي‬
‫للفالحين‪ ،‬الذي بات يقدر بـ‪ 1.2‬مليون فالح‪ .‬وهو ما يوازي‬
‫‪ 250‬ألف فالح مؤ ّمن‪ ،‬في حين كانت النسبة تقدر في وقت‬
‫سابق بـ‪ 6‬بالمائة‪ ،‬إال أنه تحدث بالمقابل عن إجراءات جديدة‬
‫خالل المرحلة المقبلة لرفع نسبة التأمين لدى الفالحين‪.‬‬
‫وستشمل حتى صغار الفالحين الذين ال يستطيعون دفع كافة‬
‫األقساط‪ .‬وقال بن حبيلس إن الباب سيكون مفتوحا أمامهم‬
‫للتأمين حتى بدفع مجرد ‪ 20‬بالمائة أو أقل من األقساط‪،‬‬
‫مشددا على أن المهم بالنسبة إليه هو أن يستفيد المهنيون من‬
‫التغطية االجتماعية‪ .‬ويتعلق األمر‪ ،‬حسبه‪ ،‬بالبرد والفيضانات‬
‫والرياح الساخنة وأمراض النباتات وحتى أمراض الحيوانات‪،‬‬
‫موضحا أن الصندوق دفع‪ ،‬إلى غاية نهاية سنة ‪ ،2015‬ما‬
‫يعادل ‪ 500‬مليار سنتيم لتعويض الفالحين المتضررين من‬
‫هذه المشاكل‪ .‬وشدد المتحدث على أن التأمين ضد الجفاف‬
‫سيكون جاهزا قريبا ‪،‬حيث تم فتح نقاشات مع كافة الجهات‬
‫المعنية بالملف لإلفراج عنه في السوق في ظل الظروف‬
‫الصعبة التي تعصف بالفالحين الذين باتوا مهددين اليوم‬
‫بالجفاف‪ .‬وسيستفيد من التعويض كل من الفالح والمربي‪ .‬كما‬
‫لن تكلف عملية التأمين‪ ،‬حسبه‪ ،‬الفالحين إال مبالغ رمزية‬
‫تتحدد حسب مساحة األرض وعدد الحيوانات ونوعية التأمين‪،‬‬
‫مشيرا إلى أن اإلقبال أكبر من طرف فالحي شعبة الحبوب‬
‫والقمح‪ .‬كما اعتبر أن تأمين الفالح يجعله يشتغل مرتاح البال‪.‬‬
‫وأوضح بن حبيلس أنه يتم حاليا مباحثة صيغ لتأمين صغار‬
‫الفالحين‪ .‬ويتعلق األمر حسبه بأصحاب المساحات الصغرى‬
‫والمربين المالكين لعدد قليل من رؤوس الحيوانات‪ ،‬مشيرا إلى‬
‫أنه يتم التنسيق مع الصندوق الوطني للضمان االجتماعي‬
‫إلدراج هذه الفئة في التغطية االجتماعية‪.‬‬
‫إيمان كيموش‬
‫‪INVA‬‬
‫‪Le Soir d’Algérie 13 01 2016‬‬
‫‪SALON INTERNATIONAL DE‬‬
‫‪L’AGRICULTURE À ORAN‬‬
‫‪150 exposants du monde agricole‬‬
‫‪attendus‬‬
‫‪Le‬‬
‫‪Centre‬‬
‫‪des‬‬
‫‪conventions‬‬
‫‪d’Oran‬‬
‫‪s’apprête à accueillir du 20 au 23 janvier‬‬
‫‪2016,‬‬
‫‪le‬‬
‫‪Salon‬‬
‫‪international‬‬
‫‪de‬‬
‫‪l’agriculture «Agripro-Expo» placé sous le‬‬
‫‪patronage du ministre de l’Agriculture.‬‬
‫‪Cette édition, la première du genre, se‬‬
‫‪veut d’emblée une plateforme de contact‬‬
‫‪entre les différents acteurs du monde de‬‬
‫‪l’agriculture et un accompagnement pour‬‬
‫‪un secteur sensible. Et pour cause, à‬‬
‫‪l’heure où l’après-pétrole n’a pas été‬‬
‫‪concrétisé‬‬
‫‪économiquement,‬‬
‫‪l’Algérie‬‬
‫‪reste un pays qui pour son autosuffisance‬‬
‫‪alimentaire,‬‬
‫‪est‬‬
‫‪dépendante‬‬
‫‪des‬‬
‫‪importations. Dès lors, il est demandé au‬‬
‫‪monde agricole des efforts considérables‬‬
‫‪de mise à niveau de développement pour‬‬
‫‪intégrer la nécessité d’assurer cette‬‬
‫‪suffisance alimentaire. Des enjeux et des‬‬
‫‪débats qui sans contexte seront au cœur‬‬
‫‪de cette manifestation économique qui‬‬
‫‪devrait accueillir, selon les organisateurs,‬‬
‫‪quelque 150 exposants. Ces derniers‬‬
‫‪représentent la plupart des filières du‬‬
‫‪secteur comme l’élevage, des vétérinaires,‬‬
‫‪le phytosanitaire, les semences, les‬‬
‫‪équipements et machines etc. Les‬‬
‫‪organisateurs espèrent atteindre le chiffre‬‬
‫‪de 30 000 visiteurs pour cette première‬‬
‫‪édition, avec une participation d’étrangers‬‬
‫‪qui auront certainement comme objectif‬‬
‫‪de se positionner sur un marché qui a‬‬
‫‪besoin notamment de relever son taux de‬‬
‫‪mécanisation. Par ailleurs en marge du‬‬
‫‪Salon,‬‬
‫‪des‬‬
‫‪communications‬‬
‫‪seront‬‬
‫‪données pour échanger et permettre aux‬‬
‫‪acteurs algériens de l’agriculture de‬‬
‫‪découvrir les nouveautés et les avancées‬‬
‫‪de l’agriculture dans le monde. A l’Algérie‬‬
‫‪de‬‬
‫‪décider‬‬
‫‪justement‬‬
‫‪quel‬‬
‫‪type‬‬
‫‪d’agriculture elle souhaite pour les‬‬
‫‪générations futures.‬‬
‫‪Fayçal Moulay‬‬
‫‪35‬‬
‫‪Janvier 2016‬‬
‫الخبر ‪2016 01 14‬‬
‫التأمين على منتجاتهم ال يمثل أولوية‬
‫انخراط الفالحين في صندوق الضمان االجتماعي مازال‬
‫ضعيفا‬
‫دعا المدير العام للصندوق الوطني للتعاون الفالحي بن‬
‫حبيلس شريف الفالحين إلى ضرورة التأمين على أنفسهم‬
‫ومنتجاتهم كاشفا عن وجود اتفاقية بين هيأته وصندوق‬
‫الضمان االجتماعي لتوفير الخدمات االجتماعية للفالحين‬
‫وأقر بن حبيلس في تصريح لإلذاعة‬
‫والموالين‪.‬‬
‫الجزائرية بوجود عزوف من قبل الفالحين على الضمان‬
‫االجتماعي وعلى التأمين على المنتجات حيث ال يتجاوز‬
‫عدد الفالحين المنضمين إلى الصندوق ‪ 18‬بالمئة من بين‬
‫‪ 160‬ألف المنتسبين للصندوق وهي نسبة قليلة ارجع‬
‫أسبابها إلى ذهنية الفالح الذي ال يزال ال يمثل له التأمين‬
‫أولية‪ .‬وفيما يتعلق بتأخر التعويضات التي يقدمها‬
‫الصندوق أكد المتحدث أنها ال تستغرق أكثر من ‪ 15‬يوما‬
‫في أقصى تقدير‪ ،‬مؤكدا وجود آلية تسمح بالتعويضات‬
‫المسبقة قبل استكمال الملف‪.‬‬
‫واستدرك المتحدث ذاته بأن الصندوق عرف قفزة نوعية‬
‫وإقباال في السنوات األخيرة حيث رأس مال الصندوق‬
‫إلى ‪ 13‬مليار دينار في ‪ 2015‬وارتفعت نسبة التأمين‬
‫التي لم تكن تتجاوز ‪ 5‬بالمئة خاصة بعد إطالق خدمات‬
‫جديدة في ميدان التأمين‪ ،‬كما تم فتح ‪ 76‬صندوقا جهويا‬
‫و‪ 413‬وكالة محلية خاصة في المناطق المعزولة‪.‬‬
‫‪36‬‬
‫‪INVA‬‬
‫‪El Moudjahid 14 01 2016‬‬
‫‪Forum mondial de l’alimentation et‬‬
‫‪de l’agriculture : M. Ferroukhi‬‬
‫‪aujourd’hui à Berlin‬‬
‫‪Le‬‬
‫‪ministre‬‬
‫‪de‬‬
‫‪l'Agriculture,‬‬
‫‪du‬‬
‫‪Développement rural et de la Pêche, Sid‬‬
‫‪Ahmed Ferroukhi, prendra part au‬‬
‫‪Forum mondial de l'alimentation et de‬‬
‫‪l'agriculture (GFFA 2016), qui se tiendra‬‬
‫‪du 14 au 16 janvier à Berlin, a indiqué e‬‬
‫‪ministère dans un communiqué. Placé‬‬
‫‪sur le thème «Comment nourrir les‬‬
‫‪villes, l'agriculture et les zones rurales‬‬
‫‪en ces temps d'urbanisation», ce forum‬‬
‫‪sera consacré aux conséquences de‬‬
‫‪l'urbanisation sur la sécurité alimentaire‬‬
‫‪de‬‬
‫‪la‬‬
‫‪population‬‬
‫‪mondiale.‬‬
‫‪Les‬‬
‫‪participants débattront des questions‬‬
‫‪relatives à l'approvisionnement des villes‬‬
‫‪en denrées alimentaires sûres et saines,‬‬
‫‪et le rôle des régions rurales dans un‬‬
‫‪environnement de plus en plus urbanisé.‬‬
‫‪M. Ferroukhi prendra part, par ailleurs,‬‬
‫‪au 8e sommet des ministres de‬‬
‫‪l'Agriculture qui se tiendra samedi à‬‬
‫‪Berlin, indique la même source.‬‬
INVA
Janvier 2016
Horizons 15 01 2016
Mohamed alioui
Le projet va donner une
impulsion au secteur agricole
forte
Le projet de révision de la Constitution
va donner une forte impulsion au
secteur agricole, a estimé jeudi dernier à
Blida, le secrétaire général de l’Union
nationale des paysans algériens (UNPA),
Mohamed Alioui.
«Ce document garantit, pour la première
fois, dans son article 17 bis, la
protection
de
l’agriculture,
des
agriculteurs, des terres agricoles et des
ressources en eau», a souligné Alioui, à
l’ouverture de la deuxième édition de la
foire des agrumes, abritée par la
commune d’Oued El Alleugue, estimant
que les lois qui en découleront seront un
« appui pour le développement et la
promotion du secteur».
S’exprimant à propos des prix des
agrumes sur le marché local, le SG de
l’UNPA a soutenu qu’« en dépit d’un
recul de l’ordre de 20% de la production
nationale d’agrumes, comparativement à
2014, et ce en raison du manque de
pluies, ajouté à cela les problèmes
d’insuffisance en engrais et en soutien
auxquels
sont
confrontés
les
agriculteurs, les agrumes sont forts
disponibles», notamment à Blida. «Une
wilaya qui approvisionne le marché
national à hauteur de 33% de sa
production globale», a-t-il dit.
La hausse des prix s’explique, a soutenu
Alioui,
par
le
«système
de
commercialisation et de distribution»,
appelant, à ce titre, le ministère du
Commerce à veiller à la « maîtrise des
marchés de gros et de détail, et leur
organisation de façon à garantir au
consommateur un produit à un prix fixé
par la loi de l’offre et de la demande».
Il a, d’autre part, pointé du doigt le
monopole exercé par des intermédiaires,
dont le «seul souci est de réaliser un
gain rapide, aux dépens du fellah et du
consommateur».
A titre indicatif, le SG de l’UNPA a fait
cas de l’existence d’un stock de un
million de quintaux de pomme de terre à
l’échelle nationale, dont une partie est
avariée, et une autre stockée hors
système de régulation, alors qu’une
autre partie se trouve toujours sur terre,
« ce qui a négativement influé sur les
prix de ce produit, en dépit de sa
disponibilité », a-t-il déploré. C’est
pourquoi, il a insisté sur l’impératif, pour
les institutions de l’Etat, à leur tête le
ministère du Commerce, de remplir le
rôle qui leur est dévolu en matière
d’organisation des marchés locaux, en
coordination avec les autorités locales
(commercialisation,
distribution
et
emballage).
« L’agriculteur, dont on exige une
disponibilité de la production et qui
œuvre pour ce faire, ne peut pas
assumer une mission qui est légalement
dévolue à des institutions relevant de
l’Etat », a estimé le SG de l’UNPA.
En visitant différents stands de cette
foire agrumicole, Alioui a reçu moult
explications sur le leadership de la
commune d’Oued El Alleugue dans la
filière, ainsi que sa contribution dans
l’économie nationale.
La localité produit, annuellement, près
de 558.000 quintaux d’agrumes, dans
20 variétés, à leur tête l’orange, avec
une moyenne de production de 235.000
q, qui la place au premier rang national
en la matière, suivie par Boufarik et
Chebli. Cette commune compte une
superficie de 2.726 ha d’agrumes, soit
un taux de 53% de sa surface agricole.
37
INVA
Janvier 2016
Horizons 15 01 2016
Bejaïa
Une fête au goût de miel
L’esplanade de la maison de la
culture était comme une ruche, et si
l’abeille n’était pas physiquement au
rendez-vous, le miel était bien
présent à cet évènement qui célèbre
l’une et l’autre depuis mardi dernier,
jusqu’à
aujourd’hui,
dont
on
rappelle qu’il a été inauguré par le
ministre
de
la
communication,
Hamid Grine.
Le miel a vraiment la cote auprès du
consommateur algérien, certes quelque
peu sevré de ce produit qu’il ne
consomme plus désormais que comme
un « médicament bio », à défaut d’en
étaler à profusion sur ses tartines au
petit-déjeuner. Il ne faut pas chercher
trop loin la raison de ce comportement :
le miel est devenu un produit de luxe, au
regard de son prix. Et ce n’est pas pour
satisfaire les producteurs qui ont du mal
à écouler leur production. Pour cette fête
du miel et de l’abeille, organisée par
l’association
Tusna
n’tizizwa,
en
collaboration avec la Direction des
services agricoles et de la Chambre de
l’agriculture, les apiculteurs ont fait un
effort pour se mettre quelque peu à
hauteur de la bourse du client, en
proposant leur produit (miel mille fleurs)
à un prix promotionnel de 3.500 DA le
kilogramme, alors que d’habitude, il
n’est pas cédé à moins de 5.000 DA.
Relevons aussi ce geste de solidarité
hautement
symbolique
des
organisateurs d’offrir du miel aux
réfugiés sahéliens qui ont choisi d’élire
domicile à Bejaïa.
La production de miel dans la wilaya de
Bejaïa pour la campagne 2014-2015 n’a
pas excédé les 139.953 kg, soit un
rendement d’à peine 357 kg par ruche.
Le nombre d’apiculteurs en exercice
s’élève à 2.492, disposant de 39.212
unités, dont 35.779 ruches modernes et
3.433
traditionnelles.
Concernant
l’essaimage, la production s’est élevée à
11.884 essaims pour 4.385 ruches mises
à essaimage. Bejaïa dispose également
de 10 pépinières apicoles. Depuis l’an
2000,
les
engagements
et
les
réalisations dans le cadre du soutien de
l’Etat au développement de la filière
apicole ne s’est pas démenti dans la
wilaya de Bejaïa qui dispose, à ne point
en douter, d’atouts non négligeables
pour devenir un important producteur de
miel au niveau national. Ainsi, les
financements dégagés se sont élevés à
un total d’environ 236,348 millions de
dinars pour doter la corporation aussi
bien de ruches, de pépinières apicoles,
d’équipements et d’outillages. Sur cet
engagement, le montant réalisé a atteint
environ 190,435 millions de dinars, soit
87,57% de cet objectif.
Ouali M
38
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 16 01 2016
El Moudjahid 16 01 2016
Assurances agricoles : Engouement
Commune Émir-Abdelkader à Jijel :
La Caisse nationale de mutualité agricole La croissance est dans les champs
(CNMA ), et la Caisse nationale de sécurité
sociale des non-salaries (CASNOS) projettent
de multiplier d’ici peu le nombre de leurs
adhérents. C’est ce qui a été souligné, jeudi
dernier à Annaba, lors d’une journée
d’information et de sensibilisation, que les
deux organismes ont organisée conjointement,
avec la participation de représentants de
quinze wilaya de l’Est, ceux de l’Union
nationale des paysans algériens et de la
Chambre nationale d’agriculture. Ouvrant les
travaux de cette journée, MM. Benhabiles
Cherif et Acheuk- Youcef Chawki, directeurs
généraux de la CNMA et de la CASNOS, ont
expliqué, tour à tour, que leurs organismes
sont en train de se déployer à l’échelle du
pays dans la perspective d’augmenter le
nombre d’adhérents en leur proposant de
nouveaux produits d’assurance et de pensions
de retraite. Ils ont fait savoir, à ce propos, que
des facilités et des dispositions avantageuses
ont été accordées aux postulants en vue de
procéder au paiement de leurs cotisations
avant le 31 mars prochain. Cette démarche, si
elle venait à être accomplie, va permettre aux
concernés l’accès aux soins gratuits via la
carte Chifa et de bénéficier d’autres avantages
conformément à la convention signée entre la
CNMA et la CASNOS. Depuis la loi de finances
complémentaire de 2015, la CASNOS a
enregistré pas moins de 150.000 personnes
qui ont payé leurs cotisations, auxquelles il
faut
ajouter
70.000
autres
personnes
nouvellement inscrites, a estimé le directeur
général
de cet organisme. On compte
atteindre à court terme un total de 3,5 millions
d’adhérents en plus des personnes exerçant
dans le circuit de l’informel, a-t-il ajouté. La
CASNOS dispose actuellement de 48 directions
de wilaya à travers le territoire. Ce qui lui
permettra d’atteindre les prévisions fixées en
matière d’adhésions. Le débat engagé entre
les participants a permis aux uns et aux autres
de s’enquérir des produits mis à la disposition
des adhérents de la CASNOS et de la CNMA.
Cette dernière a signé, rappelle-t-on, une
convention avec l’association des jeunes
investisseurs pour accompagner les porteurs
de projet en matière de formation et
d’assistance. Des rencontres similaires seront
organisées prochainement à Biskra, pour les
régions du Sud, et à Oran, pour celles de
l’Ouest.
B. Guetmi
Avec un effectif de 2.546 vaches laitières
et 123 éleveurs, selon des données de la
Chambre d’agriculture de la wilaya de
Jijel, la commune Émir-Abdelkader,
située à une quinzaine de kilomètres du
chef-lieu de wilaya, affiche ouvertement
sa vocation agricole et de bassin laitier
de la région dont elle mise sur son
développement et sa promotion. Localité
à caractère rural, cette commune de
50,52 km2 et qui abrite 39.000 âmes
réparties sur plusieurs centres de vie de
petite et moyenne taille, brille aussi par
d’autres activités en relation avec
l’agriculture. Il s’agit de la plasticulture,
de l’oléiculture et de la culture
maraîchère de plein champ, a précisé à
l’APS, le secrétaire général de la
Chambre agricole, Yacine Zeddam,
faisant état de 845 agriculteurs, dont 40
femmes
titulaires
de
cartes
leur
conférant la qualité de professionnels de
la terre. Sur cet effectif, figurent
notamment 174 agriculteurs regroupés
au sein d’EAI et EAC (exploitations
agricoles individuelles, collectives), 216
versés dans la plasticulture, 101 dans
l’oléiculture, 123 éleveurs laitiers et 180
dans le maraichage de plein champ.
Dans cette commune, lovée entre les
communes de Jijel, Kaous, Texenna,
Taher et Oudjana, avec une façade sur
la mer, notamment au niveau du lieudit Tassoust où est implantée une
université totalisant près de 20.000
étudiants, Émir-Abdelkader s’enorgueillit
de disposer d’une zone industrielle avec
plusieurs
unités
économiques
y
produisent des biens et des services.
39
INVA
Janvier 2016
2016 01 16 ‫المساء‬
Le Soir d’Algérie 17 01 2016
:‫ فالحو العريشة بتلمسان يد ّقون ناقوس الخطر‬OUARGLA
Adoption de nouvelles méthodes
‫ مستثمراتنا مهدَّدة باالندثار‬modernes dans l’élevage, en vue de
l’exportation
‫يطالب العديد من الموالين والفالحين ببلدية العريشة الواقعة‬
،‫ السلطات الوالئية وعلى رأسها الوالي‬،‫جنوب والية تلمسان‬
‫بمنحهم رخصا استثنائية لتسهيل مهام حفر آبار جديدة على‬
‫ نشاطهم الفالحي‬،‫ بشكل كبير‬،‫خلفية الجفاف الذي ضرب‬
‫ على‬،‫نتيجة جفاف اآلبار وهبوط منسوبها إلى مستويات أدنى‬
‫ وأفاد الفالحون بأن هذا اإلشكال ت َسبب لهم‬.‫حدّ تعبير البعض‬
‫ وهو ما‬،‫في عدة متاعب ومعاناة حقيقية خالل الصيف الفارط‬
‫جعل نشاطهم مهددا بالتوقف في حال بقاء األوضاع تراوح‬
‫ مطالبين الجهات‬،‫ ما يعني ضياع مصدر رزقهم‬،‫مكانها‬
‫ وأفاد المشتكون بأن‬.‫الوصية بالتدخل العاجل إلنقاذ نشاطهم‬
‫مستثمراتهم الفالحية وأشجارهم المثمرة هي اآلن في طريقها‬
‫إلى االندثار؛ كونهم لم يستطيعوا تح ّمل المزيد من تكاليف مادة‬
‫المازوت؛ باعتبار اآلبار الموجودة بالمنطقة مسها الجفاف منذ‬
‫ كانت محل العديد من الشكاوى‬،‫فترة زمنية طويلة‬
‫والمراسالت إلى كافة الجهات الوصية على قطاع الفالحة‬
.‫وكذا السلطات المحلية والوالئية لكن بدون جـدوى‬
‫كما طرح الفالحون والموالون مشكال آخر تمثل في نقص‬
‫الدعم الموجّه للسكن الريفي؛ إذ لم يستفد سكان البلدية من‬
‫حصص إضافية كافية بإمكانها تشجيعهم على البقاء في‬
‫منطقتهم وخدمة أراضيهم ومواصلة نشاطهم الفالحي‬
‫ وكذا المطالبة بالكهرباء الريفية وفتح المسالك‬،‫والرعوي‬
‫ خصوصا أن منطقة العريشة تُعتبر من‬،‫الترابية لمساعدتهم‬
‫ إلى جانب منطقة‬،‫أهم المناطق الفالحية والرعوية بالوالية‬
‫ علما أن هذا اإلشكال طرحه فالحو وموالو‬،‫بوحاجي بوسيف‬
،‫المنطقة الجنوبية للوالية خالل الزيارة األخيرة لوالي الوالية‬
‫والذي تع ّهد بدراسة هذا المطلب مع السلطات الوالئية لكنه لم‬
‫ وفي انتظار صدور قرار من والي الوالية لحل‬،‫يجسَّد بـعـد‬
.‫ يبقى األمل قائما‬،‫هذه المشاكل حسب الموالين والفالحين‬
‫ عبد الحليم‬.‫ل‬
Le président de la Fédération nationale
des éleveurs algériens (FNEA) a insisté,
samedi à Ouargla, sur la nécessaire
adoption
de
nouvelles
méthodes
modernes dans l’élevage, toutes races
confondues,
qui
permettra
l’exportation. Intervenant
lors
d'une
rencontre régionale sur les activités
pastorales,
tenue
à
l’Office
des
établissements de jeunes (Odej) de
Ouargla, M. Djilali Azzaoui a indiqué que
la stratégie et les efforts de la FNEA ne
sont
pas
axés
uniquement
sur
l’approvisionnement du marché national
en
viandes,
mais
œuvrent
en
perspective
sur
l’amélioration
des
produits animaux à exporter. L’Algérie a
une richesse ovine de près de 25
millions de têtes nécessitant des
activités
d’investissement
et
de
développement, notamment à travers
les régions steppiques, semi-arides et
sahariennes, a soutenu le président de la
FNEA, ajoutant que «la réalisation de cet
objectif
requiert
l’implication
des
éleveurs et la prise en charge de leurs
préoccupations». M. Azzaoui a, à ce
titre, mis l’accent sur la nécessité
d’accorder davantage d'importance à
l’élevage camelin et le recours aux
expériences des spécialistes pour le
développement de ce segment en quête
d’intérêt,
a
indiqué
l’intervenant,
relevant, dans ce cadre, que l’Algérie
renferme un effectif de plus de 4 millions
de camélidés concentrés pratiquement
dans les régions du grand Sud du pays.
Pour
le
responsable
du
Haut
commissariat au développement de la
steppe (HCDS), Mustapha Amdjekouh,
cette rencontre permet aux éleveurs
participants des régions de Tindouf,
Adrar, Tamanrasset, Illizi et d'Ouargla,
40
INVA
de
soulever
leurs
problèmes
et
contraintes et avancer des suggestions à
mettre en œuvre dans l’optique de
développer ce segment et contribuer à la
promotion de l’économie nationale, hors
hydrocarbures. Les ateliers mis sur pied
avec la participation de pas moins de 70
éleveurs et maquignons- chevillards ont
permis d’aborder plusieurs questions
inhérentes au manque d’aires de pacage
dans les wilayas du grand Sud algérien,
notamment celles frontalières, avant de
proposer aux pouvoirs publics d'accorder
des facilités dans ce domaine avec les
pays limitrophes. L’absence dÆun cadre
juridique
organisant
le
patrimoine
camelin,
la
rareté
des
aliments
fourragers, lÆorge notamment, au
niveau des wilayas de Tamanrasset,
Tindouf et Adrar, la carence des produits
vétérinaires pour les camélidés importés
de certains pays du Golf, sont autant de
préoccupations
soulevées
par
les
participants à cette rencontre. Initiée par
le HCDS, dont le siège est à Djelfa, en
coordination avec la FNEA, cette
rencontre, qui vient en application aux
instructions du ministre de l’Agriculture,
du Développement rural et de la Pêche,
fait partie des quatre rencontres
similaires retenues dans les wilayas de
Djelfa, Ouargla, El-Bayadh et Tébessa,
pour examiner les préoccupations des
éleveurs et asseoir un plan d’action à
soumettre à la tutelle, ont indiqué les
organisateurs.
APS
Janvier 2016
Horizons 18 01 2016
Oum El Bouaghi
L’assurance agricole suscite peu
d’engouement
Une faible affluence sur l’assurance des
productions agricoles a été enregistrée
dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, au
titre de la campagne agricole 2015, a
indiqué, hier, à l’APS, le directeur
régional de la Caisse de mutualité
agricole, Mohamed Sahraoui. Le nombre
d’agriculteurs
concernés
par
cette
opération n’a pas dépassé cette année
283 personnes, a précisé le même
responsable, soulignant que 349 fellahs
ont été recensés durant la même
période de l’année 2014. Le « manque
de conscience » chez les agriculteurs, au
nombre de 22.000 personnes recensées
par la Chambre de l’agriculture de la
wilaya, est le facteur essentiel de cette
baisse, a-t-il souligné. Deux producteurs
de pomme de terre, un de la tomate,
deux spécialisés en arboriculture et 58
concernés par les moyens d’irrigation
ont assuré leur production contre tous
risques confondus dont les incendies et
la grêle, selon le même responsable, qui
a
ajouté
que
l’assurance
des
équipements agricoles a touché 1.294
fellahs. Des journées portes ouvertes et
une caravane de sensibilisation sur
l’importance de cette opération ont été
organisées en octobre 2015 en faveur
des éleveurs, a-t-il fait savoir, notant
que 38 éleveurs bovins et 35 aviculteurs
sont concernés cette année par cette
action.
Des
campagnes
similaires
doivent être intensifiées à travers
l’ensemble des communes de la wilaya
afin
de
toucher
le
maximum
d’agriculteurs, a-t-on signalé de même
source.
41
INVA
Janvier 2016
El Watan 18 01 2016
Horizons 18 01 2016
Mascara
La réhabilitation du périmètre d’irrigation
de Habra a pris du retard
Sid-Ahmed Ferroukhi fait le bilan de
son secteur
Un taux de croissance de 7,5% en
Au moment où l’agriculture est frappée de 2015
plein fouet par la faible pluviométrie qui a
sévi ces derniers mois, le projet de
réhabilitation du périmètre d’irrigation de la
plaine agricole de Habra, dans la région de
Mohammadia, au nord de la wilaya de
Mascara, tarde à voir le jour.
Face à une sécheresse annoncée et une certaine
lenteur dans l’avancement des travaux, les
fellahs de la plaine de Habra sont pessimistes.
Inscrit en 2011 et lancé en avril 2013, le projet
de réhabilitation du périmètre irrigué de Habra
consiste en la réalisation d’un réseau d’adduction
d’eau de 43 594 mètres linéaires (ml) et d’un
réseau de distribution de 243 182 ml.
«Les caniveaux à ciel ouvert destinés à
l’irrigation ont été complètement endommagés
par le pillage de l’eau. Une situation qui a eu des
effets négatifs sur les quotas d’eau d’irrigation
attribués aux agriculteurs», nous dira une source
des services de l’hydraulique. Afin d’y remédier,
il a été décidé d’installer des canaux d’irrigation
souterrains en lieu et place des précédents
canaux à ciel ouvert qui occupent des superficies
importantes du tissu urbain et qui constituent
une menace permanente pour les enfants. La
mise en service de ce projet permettra de
couvrir les besoins des 2 374 agriculteurs des
communes
de
Mohammadia,
Sidi
Abdelmoumène, Macta Douz, Bouhenni et Hacine
à partir du triplex hydraulique (BouhanifiaFergoug-Ouizert) et de la station d’épuration en
cours de réalisation de Mohammadia d’une
capacité de 6 millions de m3/an. Le projet a été
scindé en trois lots. Le premier, qui consiste en
la réalisation d’ouvrages de prise et d’adduction,
pour un délai de 14 mois, a été confié à l’ETPRH
Haddad pour 6,1 milliards de dinars. Le second,
qui porte sur le réaménagement hydro-agricole
du périmètre Habra et l’aire de Hacine sur une
superficie de 4 963,35 ha, pour un délai de 23
mois, a été octroyé au groupement Amnhyd et
ETPH Djaib pour 2,7 milliards de dinars. Le
dernier, qui consiste en le réaménagement
hydro-agricole du périmètre Habra sur une
superficie de 4 007 ha, a été accordé, pour un
délai de 17 mois, au groupe Chiali pour 1,9
milliard de dinars. Le taux d’avancement des
travaux est de 70 %. Selon notre source, le
projet dont l’objectif est d’atteindre une
superficie irriguée de 10 000 ha «doit être
achevé à la fin du mois d’avril prochain».
Le taux de croissance des secteurs
de l’agriculture et de la pêche se
chiffre à 7,5% avec une valeur de
production de 2.900 milliards de
dinars générés par le premier et 46
milliards par le second. L’emploi est
également en évolution. 2,5 millions
d’emplois ont été enregistrés dans
le secteur de l’agriculture et 82.000
dans la pêche et l’aquaculture.
C’est le bilan de l’exercice de 2015 fait,
hier, par le ministre chargé du secteur,
Sid-Ahmed Ferroukhi.
Invité au forum d’El Moudjahid, il a
souligné
que
l’année
2016
sera
particulière par les mesures et les
objectifs qui seront fixés que ce soit en
termes de valorisation des terres
agricoles, de l’augmentation de la
production, de la réduction de la facture
de l’importation et de l’amélioration des
conditions
socioprofessionnelles
des
acteurs intervenant dans ce secteur.
Ferroukhi
a
d’emblée
assuré
les
corporations des agriculteurs et des
pêcheurs
qu’elles
ne
sont
pas
concernées par l’augmentation des prix
du carburant et de l’électricité contenue
dans le cadre de la loi des finances pour
2016. « Un dispositif est en cours de
préparation
pour
opérer
des
remboursements aux agriculteurs et aux
pêcheurs », a-t-il indiqué.
L’année 2016 se distinguera par une
réduction des importations jusqu’en
2019 pour arriver ensuite à l’étape
Abdelouahab Souag d’exportation.
42
INVA
Janvier 2016
« Nous pouvons fixe des objectifs plus
ambitieux en matière de réduction des
importations par le développement de la
production
nationale »,
a-t-il
fait
observer, soulignant que tous les
produits
contingentés
de
l’Union
européenne sont soumis aux licences
d’importation.
La liste des produits peut être
élargie.Ferroukhi a indiqué que son
département se fixe l’objectif de passer
à l’autosuffisance en blé dur d’ici à 2019,
de réduire à zéro pour cent l’importation
de la poudre de lait pour les produits
dérivés. Idem pour la tomate industrielle
compte tenu de la production qui a
atteint les 12 millions de quintaux.
Concernant la pomme de terre, il est
envisagé également, pour les trois
prochaines
années,
d’arrêter
l’importation de la semence et passer
même
à
l’exportation.
La
même
réflexion est maintenue pour la filière
des viandes rouges, notamment le bœuf.
L’autre objectif fixé à l’horizon 2019 est
d’atteindre une superficie irriguée de 2
millions d’hectares. Evoquant la révision
de la Constitution, le ministre a souligné
que ce projet consacre la protection des
terres agricoles comme il soutient le
développement
durable
et
l’équité
territoriale.
Pêche au corail ouverte
prochainement
Le ministre a annoncé que la pêche au
corail sera lancée dans les semaines à
venir. D’une manière générale, le
secteur a connu en 2015 « une timide
reprise de la production ». Ferroukhi a
indiqué que sur la cinquantaine projets
lancés, notamment dans la réhabilitation
de la flotte, 18 sont en phase de mise en
œuvre avec une bonification des taux
d’intérêt sur les crédits accordés. Le
ministre a également annoncé la
réception prochaine de nouveaux ports
de pêche.
Wassila Ould Hamouda
El Moudjahid 18 01 2016
Le
ministre
de
l’Agriculture
du
Développement rural et de la Pêche : «La
sécurité alimentaire, un défi»
M. Sid-Ahmed Ferroukhi a mis en
exergue, hier au Forum d’El Moudjahid,
les réalisations du secteur en 2015 ainsi
que les perspectives à l’horizon 2019. Il
a, par ailleurs , mis en évidence les
dispositions inscrites dans l’avant-projet
de révision constitutionnelle en matière
de protection des terres agricoles.
Evoquant d’abord les réalisations, le ministre a
relevé l’élargissement du dialogue et de la
concertation au niveau central et local (avec
les
organisations
professionnelles,
les
syndicats, les chambres d’agriculture et de
pêche, etc.) Il mettra en avant également la
redynamisation
des
conseils
interprofessionnels par filière (lait, céréales,
pommes de terre, tomate, oléiculture, etc.),
ainsi que le regroupement du secteur agricole
et de la pêche. Toutes ces actions et tant
d’autres ont porté leurs fruits puisque le taux
de croissance du secteur a été hissé à 7,5%,
l’an dernier. Il convient de signaler dans ce
contexte que — selon un bilan qui reste
provisoire —, la valeur de la production a été
chiffrée durant cette même année à 2.900
milliards de dinars, pour l’agriculture et à 46
milliards de dinars pour la pêche et
l’agriculture. A retenir, aussi, l’agriculture et la
pêche et l’aquaculture enregistrent une nette
évolution en matière d’emploi qui est de
l’ordre de 2,5 millions et de 82.000 EEP,
respectivement.
Un approvisionnement stable en produits
de large consommation
Autre caractéristique de l’année écoulée. 2015
a été marquée par un approvisionnement
stable en produits de large consommation, a
mis en relief le ministre qui a noté, d’autre
part, que les campagnes de grandes cultures
et de reboisement ont été lancées dans de
«bonnes conditions». Le ministre mettra en
avant également l’ensemble des efforts
consentis pour la lutte contre les feux de forêt.
Il faut dire, ici, que les réalisations du secteur
en 2015 sont aussi nombreuses que variées.
En effet, outre la relance de la filière lait,
43
INVA
le ministre a mis l’accent notamment sur la
stabilisation de la filière pomme de terre, la
réalisation dans de bonnes conditions des
campagnes de récolte des céréales, tomates,
dattes, arboriculture et huile d’olive ainsi que
la
mise
en
œuvre
de
l’opération
d’ensemencement des barrages. Aussi, l’autre
fait important enregistré durant 2015 est la
mise en place du nouveau régime de
protection sociale des marins-pêcheurs. Pour
ce qui concerne les forêts, il a été procédé, en
2015, au reboisement de 44.000 ha, dont
19.000 en plantation abricoles. Les services
relevant du département de M. Ferroukhi ont
aménagé, l’année dernière, pas moins de
4.000 km de pistes. Il était question
également de la conservation de 560.000 m3
des eaux et des sols et du traitement
phytosanitaire pour 44.000 ha. Dans le
domaine de la pêche et de l’aquaculture, 2015
a vu la réception du nouveau port d’El Kala,
situé dans la wilaya d’El Tarf, ainsi que
l’extension de l’abri de pêche de Honaine.
D’autres actions ont été entreprises dans ce
domaine, à l’image de la facilitation des
procédures d’acquisition des équipements
d’aide à la pêche ; la finalisation du dispositif
réglementaire de la réouverture de la pêche
au corail ainsi que la mise en place des récifs
(opération pilote dans la wilaya d’Oran). En
matière d’aménagement et d’extension des
infrastructures portuaires, il a été procédé en
2015 à la mise en œuvre en du programme
en cours d’extension et d’aménagement, au
lancement de la réalisation du port de Sidna
Ouchaa au programme de mise à niveau des
ports et abris de pêche et à la réception de la
halle à marées de Salamandre. Il faut savoir
également
que
45
nouveaux
projets
d’aquaculture ont été lancés l’année dernière,
outre les 19 projets effectivement en
production. 2015 a vu également la réception
de quatre centres de pêche. Elle aura été aussi
celle de l’assainissement et de la prise en
charge des dossiers de sécurité sociale et ce,
pour pas moins de 16.000 marins. D’autre
part, treize conventions ont été signées pour
l’installation de centres de soins de proximité
et 76 correspondants sociaux ont été installés
et formés. Pour ce qui est de l’agriculture et
de l’élevage, il a été signalé que la surface
irriguée pour la campagne 2014-2015 s’étend
à 1,2 millions d’hectares, dont 189.000 pour
les céréales, contre 1,1 million en moyenne du
quinquennat
2010-2014.
Les
superficies
irriguées équipées en système d’irrigation
économiseurs d’eau et de 600.000 ha (50%
des superficies irriguées totales, contre
Janvier 2016
494.382 ha en moyenne du quinquennat
2010-2014). A noter, 22% du programme est
lancée avec le ministère des Ressources en
eau pour un total de 223.500 ha (80.000 sont
déjà réalisés et 143.500 ha, soit, 14%, sont
en cours de réalisation. S’exprimant, ensuite,
au sujet des objectifs fixés à l’horizon 2019, il
a rappelé qu’il consiste en fait à atteindre une
surface irriguée de deux millions d’hectares
dont 600.000 supplémentaires en systèmes
d’irrigation économiseurs d’eau pour les
céréales. Dans le souci permanent d’améliorer
la productivité mais aussi de remédier au
manque de main-d’œuvre, une mécanisation
raisonnée s’impose comme un défi majeur.
L’objectif dans ce cadre est d’atteindre en
2019, un taux de mécanisation d’une
moissonneuse-batteuse pour 300 ha et un
tracteur
pour
70
ha.
Abordant le développement des filières
végétales et animales, le ministre a mis
l’accent sur le fait que les programmes
d’intensification concerneront les produits de
large consommation et visent à renforcer les
bases de la sécurité alimentaire du pays.
Passer à l’autosuffisance en blé dur
Le défi à relever d’ici à 2019 est de passer à
l’autosuffisance en blé dur. Pour ce faire, nous
avons tous les moyens humains et matériels,
a assuré le ministre. Et d’ajouter : «
S’agissant de la poudre de lait, on peut se
donner au moins l’objectif de ne pas l’utiliser
dans les produits dérivés. Pour la tomate
industrielle, et compte tenu des données de
cette année et la belle campagne chiffrée à 12
millions
de
quintaux,
nous
pouvons
résolument se donner l’objectif sur les trois
prochaines années de ne plus importer de
tomate concentrée, dès lors qu’on fera évoluer
la production nationale. Nous pouvons
également sur les trois prochaines années ne
plus importer de semences de pomme de terre
», a déclaré M. Ferroukhi. Interrogé sur la
production de la viande rouge attendues à
l’horizon 2019, le ministre indiquera que dans
le souci d’atteindre l’objectif fixé (6,28 millions
de quintaux), la stratégie du secteur consiste,
en fait, à la production des géniteurs, à
travers
le
programme
géniteurs
et
développement du programme insémination
artificielle, la préservation des parcours
steppiques à travers la mise en défens, les
plantations
des
plantes
pastorales,
la
réalisation et la réhabilitation des points d’eau
pastoraux et aussi la formation et assistance
technique aux éleveurs.
44
INVA
Le ministre a également dévoilé les projets de
son secteur à court terme. L’on apprendra
notamment que pour ce qui concerne les
forêts, il est prévu, pour 2016, le reboisement
de 59.700 ha dont 18.500 de plantation
arboricoles ; l’ouverture et l’aménagement de
6.000 km de pistes ; la diversification des
plantations et l’adaptation du programme pour
les zones de montagne. Le premier semestre
de l’année en cours devrait, d’autre part, voir
la réception de l’étude du barrage vert.
La pêche au corail ouverte prochainement
S’agissant de la pêche et de l’aquaculture, le
département de M. Ferroukhi compte rouvrir,
en 2016, la pêche au corail, lancer le dispositif
de couverture totale des charges d’intérêts des
crédits d’investissement pour la réhabilitation
de la flottille de pêche et les crédits de
campagne pour les sardiniers.
Les efforts en matière d’aménagement et
d’extension des infrastructures portuaires se
poursuivront en 2016 où il est prévu la
réception de deux ports (Gouraya et Laouana)
ainsi que trois abris de pêche (Kristel, Rais
Hamidou et Oued Zhor). Il est attendu
également, la réception de la Halle à marées
d’El Marsa (Chlef), de Ziama Mansouria et El
Aouana (Jijel) et Cap Djinet (Boumerdès) et la
livraison de deux sites d’échouages de
Boudouaou El Bahri (wilaya de Boumerdès) et
d’Ibahrizen (wilaya de Tizi-Ouzou). Le ministre
a tenu à rappeler le message fort du Président
de la République aux professionnels du secteur
dans lequel il a mis en relief le soutien
constant de l’Etat au secteur de l’agriculture,
en dépit du contexte économique actuel.
L’autre message fort porte sur la protection
des terres agricoles et le développement
équitable de l’ensemble des régions du pays,
contenu dans l’avant-projet de révision de la
Constitution, affirme M. Ferroukhi, avant de
souligner la pleine disposition de son
département à le mettre en valeur, dès que la
Constitution est adoptée.
Soraya Guemmouri
---------------L’appui des bureaux d’études
Janvier 2016
On citera, entre autres, l’inventaire des forêts
avec cartographie et le problème du bornage
physique de ces espaces, les agressions
continuelles des forêts urbaines, la vision de
l’Etat sur la gestion des ports de pêche, les
préoccupations des bureaux d’études qui se
plaignent de leur « exclusion souvent au profit
du BNEDER »... c’est sur ce dernier point
justement que M. Sid Ahmed Ferroukhi s’est
attardé. Il a d’abord expliqué qu’il a eu, il y a
trois semaines des rencontres avec les
représentants de 200 bureaux d’études. Et
dans ce sillage, il a annoncé qu’un deuxième
rendez-vous a été fixé au 20 février prochain.
Pour le ministre, il n’a jamais été question
d’exclure les bureaux algériens de la politique
de développement rural, tout en mettant
l’accent sur l’importance de l’ingénierie
agricole, qui reste un élément primordial de la
modernisation du secteur. Et parce que les
bureaux d’études sont considérés comme des
vecteurs de tout schéma d’investissement, le
ministre a insisté pour l’élaboration d’un
mécanisme en mesure de les intégrer dans le
processus de développement agricole et
forestier. Au sujet de la deuxième rencontre,
elle regroupera prochainement le ministre
avec les représentants des bureaux d’études,
le ministre a indiqué que cette réunion verra
l’adoption d’une ligne de conduite qui
permettra à ces derniers de s’intégrer
pleinement dans les activités du secteur, mais
aussi pour pouvoir « se nourrir ». en
contrepartie, ils doivent apporter les éléments
de
réponses
aux
investisseurs
dans
l’agriculture. Pour les ministres, il n’est plus
question de travailler avec des normes
dépassées.
L’option
de
l’exportation,
défendue
par
le
ministre,
doit
être
accompagné avec les normes des pays ou «
nous faire valoir nos produits » Et c’est à
partir de la tribune du forum d’El Moudjahid,
que le ministre a lancé un appel à tous les
bureaux d’études, pour s’investir pleinement
dans le conseil, l’appui et l’accompagnement.
Car ce triptyque ne peut se faire qu’à travers
l’administration exclusivement.
Nora C
Le Forum d’El Moudjahid, espace de débat par
excellence dédié aux
médias et aux
universitaires, s’est ouvert aux citoyens à
travers une adresse e-mail où ils peuvent
adresser leurs questions aux invités du forum.
Hier, à l’occasion du passage du ministre de
l’Agriculture et de la Pêche, nos lecteurs ont
saisi cette opportunité pour soulever un grand
nombre de questions.
45
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 01 18‬‬
‫فروخي يكشف عن نمو قطاع الفالحة بـ‪ ٪ 7.5‬في ‪2015‬‬
‫ويعلن‪:‬‬
‫وقف استيراد لحوم البقر في ‪ 2017‬والقمح الصلب نهاية‬
‫‪2019‬‬
‫كشف وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري السيد‬
‫سيد أحمد فروخي أمس‪ ،‬عن رفع القطاع رهانات جديدة‬
‫بالنسبة للمرحلة المقبلة‪ ،‬تخص خفض فاتورة استيراد كل من‬
‫القمح الصلب‪ ،‬مسحوق الحليب‪ ،‬لحوم البقر ومركز الطماطم‬
‫مع نهاية ‪ .2019‬كما أعلن فروخي‪ ،‬خالل استضافته في‬
‫المنتدى االقتصادي لـ "المجاهد"‪ ،‬عن بلوغ نسبة نمو ‪7,5‬‬
‫بالمائة خالل سنة ‪ ،2015‬مع ارتفاع قيمة اإلنتاج الفالحي‬
‫إلى ‪ 2900‬مليار دج‪ ،‬في حين بلغ إنتاج الصيد البحري ‪46‬‬
‫مليار دج‪ .‬كما أكد وزير الفالحة أن الموسم الفالحي انطلق‬
‫في ظروف جيدة‪ ،‬مستبعدا تسجيل خسائر بسبب شح السماء‬
‫خالل األشهر الفارطة‪ ،‬من منطلق أن الوزارة سعت منذ سنة‬
‫‪ 2000‬للرفع من مساحة األراضي المسقية مع تعميم تقنيات‬
‫السقي التكميلي بالمساحات الفالحية الكبرى ‪ .‬وث ّمن فروخي‬
‫ما تض ّمنه مشروع تعديل الدستور حول حماية األراضي‬
‫الفالحية والثروات المائية‪ ،‬مشيرا إلى أن دائرته الوزارية‬
‫تسهر اليوم على إعادة النظر في النصوص القانونية بغرض‬
‫تحيينها‪ ،‬خاصة ما تعلّق بقانون السهوب والغابات‪ ،‬مشيرا إلى‬
‫أن القطاع الفالحي يحصي اليوم ‪ 8,5‬ماليين هكتار من‬
‫المساحات الفالحية الخصبة‪ ،‬و‪ 20‬مليون هكتار من السهوب‬
‫و‪ 30‬مليون هكتار من الغابات‪ ،‬وهي إمكانيات يجب تثمينها‬
‫من خالل التنسيق مع باقي القطاعات لضمان عدم اقتطاع‬
‫األراضي الفالحية مستقبال إلنجاز المشاريع الكبرى‪ .‬ولدى‬
‫تطرق الوزير للرسالة األخيرة التي وجّهها رئيس الجمهورية‬
‫لالتحاد الوطني للفالحين الجزائريين‪ ،‬أكد أنها حملت الكثير‬
‫من التطمينات للفالحين بعد أن جدّد الرئيس عزم الدولة على‬
‫مواصلة دعم القطاع الفالحي رغم الوضعية االقتصادية‬
‫الصعبة التي تعرفها البالد‪ .‬وبخصوص اقتراح قروض بدون‬
‫فوائد بالنسبة للصيادين‪ ،‬أشار فروخي إلى أن الملف محل‬
‫دراسة‪ ،‬ويتوقع الشروع في اقتراح هذه القروض قبل نهاية‬
‫شهر مارس‪ ،‬وهو ما يسمح للصيادين بتطوير مشاريع تربية‬
‫المائيات وعصرنة قوارب الصيد‪ ،‬مع العلم أن الوزارة سجلت‬
‫السنة الفارطة‪ 40 ،‬مشروعا لتربية المائيات‪ ،‬ولم يتم إطالق‬
‫إال ‪ 18‬مشروعا‪ .‬وردّا على أسئلة الصحافة بخصوص ارتفاع‬
‫أسعار الوقود وانعكاسات ذلك على الفالحين والصيادين‪،‬‬
‫طمأن فروخي مهنيّي القطاع بتعويضهم في أقرب وقت‪،‬‬
‫مؤكدا أن إطارات الوزارة يعكفون حاليا على دراسة كيفية‬
‫تعويض المهنيين بخصوص استغالل الطاقة الكهربائية‬
‫والوقود‪ ،‬وهو ما يدخل في إطار الدعم المقترح من طرف‬
‫يعول عليهما‬
‫الحكومة للنشاط الفالحي والصيد البحري‪ ،‬اللذين َّ‬
‫لضمان األمن الغذائي ‪.‬‬
‫‪46‬‬
‫‪INVA‬‬
‫أما فيما يخص قضية إتالف األطنان من الطماطم بوالية‬
‫الوادي بسبب عزوف التجار عن اقتنائها النخفاض سعرها‪،‬‬
‫فح ّمل الوزير المسؤولية المستثمرين الفالحيين‪ ،‬الذين يسعون‬
‫القتناء القروض واالستفادة من األراضي الفالحية بدون‬
‫التفكير في طرق الترويج وتسويق منتجاتهم‪ ،‬مؤكدا أن‬
‫الوزارة عازمة على إطالق مجمع للتبريد والتخزين بوالية‬
‫الوادي خالل األيام القليلة القادمة لحل اإلشكال‪ ،‬على أن يتم‬
‫مطالبة كل مستثمر بضرورة إعداد دراسة مسبقة للمشروع‪.‬‬
‫وفي نفس اإلطار تطرق الوزير للقائه األخير بممثلي ‪200‬‬
‫مكتب دراسات لالستماع إلى انشغاالتهم‪ .‬وسيتم تنظيم لقاء‬
‫بتاريخ ‪ 20‬فيفري المقبل‪ ،‬لعرض مجموعة من االقتراحات‬
‫للنهوض بالهندسة الريفية‪ ،‬وإشراك هذه المكاتب في‬
‫استراتيجية الوزارة‪ ،‬من منطلق أن المشاريع الفالحية لن‬
‫تكون إال بعد إعداد دراسة مسبقة لتحديد نوعية األشغال وسبل‬
‫تسويق المنتوج؛ سواء داخل أو خارج الوطن‪ .‬كما تحدّث‬
‫الوزير عن رخص االستيراد الجديدة الخاصة بالمنتجات‬
‫المبرم مع االتحاد األوربي‪،‬‬
‫الفالحية التي تض ّمنها االتفاق‬
‫َ‬
‫مشيرا إلى أن إطارات الوزارة يعملون حاليا بالتنسيق مع‬
‫مصالح وزارة التجارة‪ ،‬على مراجعة القائمة؛ قصد الرفع من‬
‫عدد المنتجات الفالحية المعنية باإلعفاءات الضريبة‪ ،‬والسهر‬
‫على تأقلمها مع واقع اإلنتاج الفالحي المحلي‪ .‬وردّا على‬
‫سؤال لـ "المساء" حول تقييم نظام ضبط المنتجات واسعة‬
‫االستهالك "سيربالك"‪ ،‬أشار فروخي إلى أن هذا األخير كانت‬
‫له نتائج إيجابية وأخرى سلبية‪ ،‬معترفا بنجاحه في ضبط سوق‬
‫منتوج البطاطا وضمان هامش ربح الفالح‪ ،‬وهو ما سمح‬
‫برفع قيمة اإلنتاج من ‪ 2,5‬مليون طن إلى ‪ 4‬ماليين طن‬
‫سجلت بعض النقائص التي يتم‬
‫السنة الفارطة‪ ،‬لكن بالمقابل ُ‬
‫حاليا معالجتها مع كل الشركاء للخروج بتعديالت جديدة‬
‫تتماشى وواقع السوق ‪ .‬وتوقّع الوزير في نهاية اللقاء‪ ،‬خفض‬
‫فاتورة استيراد مسحوق الحليب إلى النصف بعد فرض‬
‫استخالف ما قيمته ‪ 150‬ألف طن من المسحوق بالحليب‬
‫الطازج بخصوص إنتاج مشتقات الحليب‪ ،‬في حين تهدف‬
‫الوزارة إلى حظر استيراد لحوم البقر المج ّمدة والطازجة مع‬
‫نهاية ‪ ،2017‬وذلك تماشيا ومشروع تطوير شعبة تربية‬
‫األبقار ودعم المربين لتطوير مجال تسمين األبقار‪ .‬من جهة‬
‫أخرى‪ ،‬تحدّث فروخي عن توقيف استيراد القمح الصلب مع‬
‫نهاية ‪ ،2019‬وذلك بالنظر إلى االستراتيجية المنتهجة من‬
‫طرف الوزارة‪ ،‬للرفع من المساحات المسقية إلى ‪ 2‬مليون‬
‫هكتار مع مطلع ‪ ،2019‬وهو ما يسمح بمضاعفة المساحات‬
‫المخصصة إلنتاج القمح بنوعيه‪ ،‬مؤكدا أن المعاهد والمخابر‬
‫التابعة للوزارة ربحت رهان توفير البذور المحسنة‪ ،‬ويجري‬
‫العمل حاليا على تطوير النوعية لضمان مردودية أكثر في‬
‫الهكتار الواحد‪.‬‬
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 01 18‬‬
‫نظمه الصندوق الوطني للتعاون الفالحي ببسكرة‬
‫‪INVA‬‬
‫اتخاذها كذلك لتوسيع اندماج الفالحين في منظومة‬
‫الضمان االجتماعي لغير األجراء‪ .‬من جهته‪ ،‬أفاد المدير‬
‫يوم إعالمي لعرض الخدمات االجتماعية للفالحين غير العام للصندوق الوطني للتعاون الفالحي‪ ،‬الشريف بن‬
‫حبيلس بأن هذه الهيئة المالية بادرت إلى وضع شبكة‬
‫األجراء‬
‫هياكلها ووسائلها التقنية تحت تصرف شباك صندوق‬
‫الضمان االجتماعي لغير األجراء بغرض إنجاح العملية‪،‬‬
‫السيما في جانب التقرب من الفالح‪ ،‬مشيرا إلى أن‬
‫الصندوق الوطني للتعاون الفالحي يتوفر على ‪76‬‬
‫تم أمس ببسكرة‪ ،‬عرض مختلف الخدمات الموجهة لترقية‬
‫الحماية االجتماعية للفالحين غير األجراء وكذا تأمين‬
‫منتجاتهم ضد األخطار المفترضة‪ ،‬وذلك خالل يوم‬
‫إعالمي جهوي احتضنه المتحف الجهوي للمجاهد‪ ،‬العقيد‬
‫محمد شعباني‪.‬‬
‫ويأتي هذا اللقاء إلطالع فئة الفالحين بعروض االستفادة‬
‫بخدمات صندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء‪،‬‬
‫انطالقا من اكتساب بطاقة الشفاء وفقا لما أوضحه المدير‬
‫العام لهذا الصندوق‪ ،‬يوسف شوقي عاشق‪.‬‬
‫كما يمكن لهؤالء المستثمرين الفالحين‪ ،‬فضال عن‬
‫االستفادة من التغطية الصحية لهم ولذويهم‪ ،‬الحصول‬
‫أيضا على منحة التقاعد التي تؤول إلى ذوي الحقوق‬
‫بالنسبة للفالح في حالة الوفاة‪ ،‬يضيف ذات المسؤول‪.‬‬
‫وتعد هذه المزايا المتعددة في مجال الحماية االجتماعية‬
‫التي تم وضعها لفائدة الفالحين‪ ،‬عوامل تحفيزية‬
‫لالنخراط في صندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء‪،‬‬
‫حسبما ذكره ذات المسؤول الذي أكد بأن إدارة الصندوق‬
‫حرصت على تقديم كل التسهيالت الالزمة للفالحين‬
‫إليداع اشتراكاتهم في الصندوق‪.‬‬
‫وتندرج هذه اإلجراءات التي تتسم بالمرونة في معالجة‬
‫ملفات المستثمرين الفالحيين في سياق التحسين المستمر‬
‫للخدمات المتاحة لهذه الفئة‪ ،‬فيما يتعلق بالتغطية‬
‫االجتماعية وفقا للسيد عاشق الذي أضاف بأن تدابير تم‬
‫‪47‬‬
‫صندوقا جهويا و‪ 413‬مكتبا محليا‪ .‬وذكر في السياق أنه‬
‫زيادة عن إسهام الصندوق الوطني للتعاون الفالحي في‬
‫إدراج ضمن هياكله شبابيك لصندوق الضمان االجتماعي‬
‫لغير األجراء‪ ،‬فهو يسعى أيضا إلى مرافقة الفالحين من‬
‫خالل توفير منتجات تأمينية لمحاصيلهم بما يسمح لهم‬
‫بممارسة النشاط الفالحي بطمأنينة‪ ،‬أي دون تخوف من‬
‫األخطار المحتملة‪ .‬لإلشارة‪ ،‬فقد حضر أشغال هذا اللقاء‬
‫الذي أشرف على افتتاحه والي والية بسكرة‪ ،‬محمد‬
‫حميدو‪ ،‬إطارات من وكاالت صندوق الضمان االجتماعي‬
‫لغير األجراء والصندوق الوطني للتعاون الفالحي يمثلون‬
‫‪ 11‬والية بجنوب البالد وعديد الفالحين وجمعيات مهنية‬
‫ذات الصلة بعالم الفالحة‪.‬‬
INVA
Janvier 2016
L’Expression 19 01 2016
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE L'A
ANNONCÉ AU FORUM D'EL
MOUDJAHID
Des prix de carburants aménagés
pour les agriculteurs
Une mesure qui évitera à coup sûr
au secteur des perturbations dont il
n'a que faire.
La hausse des prix des carburants,
entrée en vigueur depuis le début de
l'année, n'affectera ni les agriculteurs ni
les pêcheurs. C'est ce qu'a annoncé hier,
lors de son passage au Forum d'El
Moudjahid,
Sid
Ahmed
Ferroukhi,
ministre de l'Agriculture: «Des prix
aménagés
leur
seront,
en
effet,
appliqués», a-t-il déclaré. Dans la
lancée,
il
a
ajouté
que
«des
compensations leur seront accordées
pour les carburants qu'ils ont achetés
aux nouveaux prix». Une mesure qui
évitera à coup sûr au secteur des
perturbations dont il n'a que faire. Et à
la tutelle de poursuivre, dans la sérénité,
l'application du programme établi pour
son développement. Une sérénité à
laquelle
contribuent également
les
dernières mesures de protection sociale
dont ont bénéficié un peu plus de deux
millions de travailleurs agricoles et
quelque 16.000 marins-pêcheurs. Ainsi
que l'annonce, saluée par le ministre, de
«la constitutionnalisation prochaine de la
protection des terres agricoles. Toutes
ces mesures qui constituent, selon Sid
Ahmed Ferroukhi, «des fondamentaux
essentiels et indispensables pour tout
développement de notre agriculture».
Sur un plan plus tangible, le ministre a
annoncé que le plan quinquennal 20142019 est en passe de concrétiser
nombre des objectifs qui lui ont été
assignés: «70% des besoins du pays en
produits
agricoles
sont
assurés
présentement
par
la
production
nationale», a-t-il, en effet, déclaré. Des
résultats
qui
seraient
davantage
consolidés, a-t-il poursuivi, «si tous les
intervenants dans le secteur, qu'ils
soient «paysans, pêcheurs, habitants
des
campagnes,
distributeurs
de
produits du secteur, commerçants,
administrations
et
institutions
de
recherche
et
d'innovation,
s'y
impliquaient encore plus dans la mise en
oeuvre
du
programme
(de
développement du secteur) arrêté».
Dans la lancée, il les a invités,
s'adressant en cela aux agriculteurs plus
particulièrement, «à adopter une vision
plus
globale
dans
ce
qu'ils
entreprennent» et, partant, «à dépasser
la fâcheuse et sclérosante habitude de
s'en remettre en tout à l'Etat». Une
invite motivée, en grande partie, par la
malheureuse expérience que vivent
présentement nombre d'agriculteurs de
la wilaya d'El Oued qui, parce qu'ils ne
trouvent pas preneurs à leur production
de tomates, risquent de la perdre
irrémédiablement. Pour le ministre, en
effet, ces agriculteurs auraient pu éviter
de se retrouver dans la situation difficile
qui est la leur aujourd'hui s'ils avaient
pris la peine, avant de se lancer dans la
culture de la tomate, de prendre en
considération toutes les étapes qu'elle
requiert; y compris celle de la
commercialisation du produit final.
Une manière pour Sid Ahmed Ferroukhi
de souligner l'urgence, pour tous les
intervenants dans le secteur qu'il dirige,
de se hisser à la hauteur des défis
qu'impose
au
pays
la
contrainte
financière qu'il subit depuis la chute
drastique des prix du pétrole. Dont l'un
des plus importants, à côté de la
nécessaire rationalisation des dépenses
publiques, est, a-t-il déclaré, «la
diversification, non pas de notre
économie: elle l'est déjà, a-t-il précisé,
mais de nos exportations». Un objectif
qui passe nécessairement par la baisse
de nos importations, dans lequel, a-t-il
souligné,
«l'agriculture
est
partie
prenante».
48
INVA
Janvier 2016
Non pas uniquement en termes de
prévision mais également de résultats:
le ministre a, en effet, annoncé,
concernant le premier aspect de ce
processus
global,
que
«l'Algérie
n'importe plus aucune semence de
céréales et une bonne partie de celles
des légumes secs». Et à propos de
prévisions, il a déclaré qu'elle envisage
de ne plus le faire, d'ici la fin de l'année
en cours, «pour la poudre de lait» et
d'ici 2019, «pour la tomate concentrée
et le blé dur». Des résultats qui, selon
Sid Ahmed Ferroukhi, sont appelés à
devenir plus probants d'ici la fin du plan
quinquennal 2014-2019. Et ce, pour au
moins une raison: la poursuite des
actions de développement du secteur
articulées autour d'un certain nombre
d'axes majeurs que sont «l'organisation
et le développement soutenu des filières
agricoles stratégiques» telles celles «du
lait, des céréales, de la pomme de terre,
de l'oléiculture, de la tomate industrielle,
des viandes rouge et blanche et des
dattes»;
le
«développement
de
l'irrigation»
pour
faire
passer
la
superficie irriguée d'un million d'hectares
(dont 200.000 ha consacrés à la
céréaliculture),
actuellement,
à
2
millions d'hectares (dont 600.000 ha
destinés à la céréaliculture), en 2019; la
mécanisation
de
l'agriculture;
«l'investissement dans les exploitations
agricoles et leur modernisation»; et «la
mise
en
place
de
dispositifs
d'accompagnement
technique,
réglementaires,
économiques
et
financiers à même de faire du secteur un
véritable moteur de croissance».
Mourad BENDRIS
Le Soir d’Algérie 19 01
2016
ORGANISÉE
PAR
LA
CASNOS
DE
BOUIRA
Caravane
d’information
et
de
vulgarisation au profit des agriculteurs
La Caisse nationale de sécurité sociale des
non salariés de Bouira, et dans le cadre des
nouvelles
dispositions
instituées
dans
l’instruction interministérielle n°05 du 18
novembre 2015 entre le ministre du Travail,
de l’Emploi et de la Sécurité sociale et le
ministre
de
l’Agriculture
et
du
Développement rural et de la Pêche,
organise une caravane d’information et de
vulgarisation au profit des agriculteurs.
La première escale de cette caravane a été
le siège de la CRMA de Bouira où, hier, et en
présence des responsables de la Casnos de
Bouira, de ceux des services agricoles, de la
Chambre d’agriculture et des représentants
de
l’UNPA,
ainsi
que
des
dizaines
d’agriculteurs, une journée de vulgarisation
a été organisée. Le sous-directeur des
recouvrements de la Casnos de Bouira, a
expliqué
aux
présents
les
nouvelles
dispositions et les avantages que cette
instruction a octroyés aux agriculteurs afin
de se mettre à jour avec leurs cotisations et
pouvoir prétendre à une retraite après avoir
atteint les 65 ans. Ainsi, le représentant de
la Casnos parlera des exonérations totales
des pénalités et autres majorations de
retards, pour tout agriculteur qui aura payé
ces cotisations dues ou qui aura souscrit à
un échéancier de payement avant le 31
mars prochain, puis évoquera la fourchette
que tout agriculteur pourra payer après
avoir fait des déclarations de ses revenus.
Ces derniers doivent nécessairement se
situer entre un minimum de 2 160 000
dinars et un maximum de 4 320 000 dinars
par an. Des revenus qui pourront leur valoir
une retraite mensuelle pouvant aller de 19
000 dinars à plus de 200 000 dinars par
mois. Outre ces points énumérés, le
conférencier a rappelé quels sont les
membres de la famille pouvant être assurés
par l’agriculteur, et qui sont assurés en leur
qualité d’aidants comme les enfants âgés de
16 ans et plus, les parents et les frères.
49
INVA
Les agriculteurs qui n’ont pas payé leurs
cotisations depuis 1996, c’est-à-dire depuis
le transfert de l’assurance de la CRMA à la
Casnos, peuvent payer ces échéanciers par
effet
rétroactif
et
d’une
manière
exceptionnelle afin de pouvoir bénéficier
d’une retraite. D’autres avantages ont été
énumérés comme cette disposition qui
donne aux agriculteurs ayant atteint l’âge de
la retraite de 65 ans et qui n’auront pas
cumulé au moins 15 ans de cotisations pour
pouvoir prétendre à une retraite, de
s’acquitter de cotisations complémentaires
d’un maximum de 5 ans, ou encore la
retraite de réversion en cas de décès de
l’agriculteur, et ce, quel que soit son âge
pourvu que celui-ci aura cotisé au moins
pendant huit ans. Cela étant, rappelons que
pour faciliter la tâche aux quelques dizaines
de milliers d’agriculteurs existant au niveau
de la wilaya de Bouira, des guichets uniques
de la Casnos sont ouverts au niveau des
CRMA de Bouira, Lakhdaria, Aïn Bessem et
Sour-El-Ghozlane. Actuellement, au niveau
de la wilaya de Bouira et d’après les
responsables de la Casnos, ils sont à peine 4
000 agriculteurs sur plus de 40 000 qui sont
à jour avec leurs cotisations. Cela étant,
rappelons que malgré tous ces avantages,
lors des débats, certains points négatifs ont
été soulevés comme l’inexistence auprès de
la Casnos des indemnités pour des congés
maladies alors que même chez les
agriculteurs, des cas de maladie ayant forcé
certains
d'entre
eux
au
lit
ou
à
l’hospitalisation pendant de longs mois
existent. Un point noir que le sous-directeur
a essayé d’expliquer par le taux adopté pour
le calcul des cotisations et qui est de 15%
sur le revenu total, alors que dira-t-il au
sein de la Cnas, ce taux est de 34,5%.
Aussi,
pour
y
remédier,
d’autres
responsables de la Casnos et même certains
présents pensent que les responsables au
niveau du ministère devraient augmenter ce
taux à hauteur de 20 ou 22% et intégrer ces
cas de congés maladies pour les assurés
auprès de la Casnos. Une déposition qui
arrangera plusieurs catégories d’assurés de
la Casnos surtout les femmes lors de leurs
congés de maternité, ainsi que les hommes
en cas de maladies de longue durée
surtout.
Janvier 2016
Hommage aux DEC assassinés par les
terroristes
A l’occasion des portes ouvertes sur les APC
que le ministère de l'Intérieur et des
Collectivités locales a initiées sur l’ensemble
du territoire national, les responsables de la
wilaya de Bouira qui ont organisé des portes
ouvertes à travers les 45 communes, ont
saisi cette occasion pour rendre un
hommage particulier et en premier lieu à
tous ces élus qui avaient accepté cette tâche
durant les années sombres du terrorisme en
payant de leur vie cet engagement. Ainsi à
Bouira, ils étaient six, quatre délégués
communaux ou DEC, et un vice-président à
avoir été assassinés par les hordes
terroristes durant la décennie noire des
années 1990. Ce triste tableau a été ouvert
par le DEC d’Ath Leksar, le regretté Mani
Yahia qui était à l’époque professeur
d'université en sciences politiques et qui a
été assassiné chez lui à Hamadi à Alger en
1994. Puis ce fut au tour du DEC de Dirah,
aux limites sud de Bouira, Djelloul Behlouli
qui fut victime des hordes terroristes qui
l’avaient assassiné alors qu’il se rendait à
l’APC, ensuite le DEC de l’APC de Aïn Turk,
Saïd Farhi, et enfin le P/APC d’El Mokrani,
Boualem Bourkab et son vice-président,
Hamidi Mohamed Seghir, assassinés à
Boghni dans la wilaya de Tizi-Ouzou en
1999. Un geste très apprécié par les familles
et les enfants de ces élus qui avaient
accepté le sacrifice. Également un geste très
significatif de la part des responsables de la
wilaya de Bouira en ces temps de doute, de
reniement et d’oubli. Rappelons que, outre
ces DEC, la wilaya a rendu hommage aux
délégués spéciaux qui ont pris les rênes des
communes mères de Bouira, M’chedallah,
Aïn Bessem et Sour-El-Ghozlane, au
lendemain de l’indépendance, avant les
élections générales de 1967.
Y. Y
50
INVA
El Watan 19 01 2016
Poudre de lait : Les importations seront
réduites de 50%
Vu la conjoncture économique actuelle, le recours aux
importations...
Les pouvoirs publics comptent réduire,
courant 2016, de 50% les importations de
poudre de lait destinée aux produits
dérivés. Il s’agit d’un volume représentant
pas moins de 150 000 t qu’il faudra
désormais compenser par la production
locale de lait de vache.
En annonçant cette mesure, hier au forum d’El
Moudjahid, le ministre de l’Agriculture, SidAhmed Ferroukhi, voulait beaucoup plus montrer
la performance de son département et le
potentiel que recèle son secteur qui participe,
aujourd’hui, à hauteur de 9,8% au PIB national,
avec un taux de croissance, en 2015, de 7,5% et
une valeur de production estimée à 2900
milliards de dinars. Selon le ministre, les filières
qui sont à même de relever «le défi de
l’autosuffisance et de l’exportation»sont la
tomate,
la
pomme
de
terre
et
les
céréales. «Nous n’aurons plus besoin, dès cette
année, d’importer de la tomate et nous avons le
potentiel de ne plus importer la semence de
pomme de terre, au moins pour la catégorie A»,
a affirmé le ministre. Plus optimiste, M.
Ferroukhi a affirmé que l’Algérie est en mesure
d’atteindre l’autosuffisance en blé dur dès 2019
: «C’est tout à fait réalisable que nous nous
sommes fixés comme objectif, sur la base des
avis des experts et des gens de la profession», a
souligné le ministre. Tout en rappelant les
mesures prises récemment visant à renforcer le
potentiel de certaines filières, à l’exemple des
filières lait, céréales et viandes rouges, mais
aussi à sécuriser les agriculteurs en les intégrant
au dispositif de Sécurité sociale, le ministre de
l’Agriculture a énuméré les principales actions à
entreprendre d’ici à fin 2019, à savoir
l’achèvement du programme d’extension des
superficies irriguées, fixé à 2 millions d’hectares
dont 600 000 pour les céréales, contre 230 000
actuellement
exploités.
Il
est
également
question, à court terme, de mettre en valeur, au
sens agronomique, les 400 000 ha attribués
récemment à de jeunes agriculteurs du sud du
pays. A ce propos, M. Ferroukhi a indiqué que
l’opération d’assainissement du foncier agricole
est en cours de finalisation et pas moins de 173
000 titres de concession ont été attribués à ce
jour.
Lyes M
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 19 01
2016
AGRICULTURE
Ferroukhi expose les grands axes de
la politique du secteur à l’horizon
2019
Le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche, Sid
Ahmed Ferroukhi, a exposé hier, au
Forum Economie d’El Moudjahid, les
grands axes de la politique du secteur à
l’horizon 2019. Une politique qui se
basera sur le développement des filières
végétales et animales. A ce titre, le
ministre a cité en premier lieu, la filière
des
céréales
pour
laquelle
un
programme de développement est tracé
à l’horizon 2019 qui sera marqué par la
poursuite
des
actions
visant
l’augmentation de la production et
l’intégration de la filière. Pour atteindre
l’objectif
de
sécurisation
d’une
production céréalière de 69,8 millions de
quintaux,
et
compte
tenu
des
contraintes identifiées dans ce domaine,
le programme d’action proposé s’articule
autour des principaux axes suivants, à
savoir
«la
modernisation
des
équipements
agricoles,
l’adoption
d’itinéraires techniques poursuivis par
les céréaliculteurs, l’amélioration des
rendements par le développement de
l’irrigation d’appoint des céréales et
l’augmentation des superficies irriguées
», a indiqué l’invité du forum d’El
Moudjahid. L’autre filière ciblée est celle
des légumes secs dont la production
attendue à l’horizon 2019 est de l’ordre
de 1,29 million de quintaux. Afin
d’atteindre cet objectif, la stratégie du
département de l’agriculture sera axée,
selon Ferroukhi, sur l’amélioration de la
production par l’augmentation de la sole
destinée aux légumes secs par le
programme de résorption de la jachère
et des actions de vulgarisation et
sensibilisation
des
producteurs.
S’agissant de la pomme de terre,
51
INVA
Ferroukhi
dira
que
la
production
attendue pour cette année 2016 est de
5,7 millions de tonnes et 6,7 millions de
tonnes d’ici 2019, et afin d’atteindre cet
objectif, les actions qui seront menées
consistent
notamment
en
le
renforcement
des
agriculteurs
en
matériel spécifique pour les plantations
et les récoltes et surtout la réduction des
importations de semences notamment la
classe A, et la satisfaction des besoins
nationaux en semences de pomme de
terre. A propos de la filière laitière, Sid
Ahmed Ferroukhi a affirmé que pour
cette année la projection de la
production en lait cru est de 3,72
milliards de litres (2,75 milliards de litres
de lait de vache). Quant à l’horizon
2019, le niveau de production attendu
est de 4,25 milliards de litres dont 3,18
milliards de lait de vache. Pour atteindre
ces
objectifs,
l’une
des
actions
envisagées porte sur le développement
des
filières
animales
par
le
développement de la production de lait
par les autres espèces animales :
chèvres, brebis et chamelles. «Notre
objectif est d’arriver dans les cinq
prochaines années à 0% d’utilisation de
la poudre de lait importée pour la
production des produits dérivés (aux prix
libres) et d’augmenter la part de marché
du lait cru estimée actuellement à
seulement 30%», a précisé Ferroukhi.
Sécurité sociale : prise en charge
des dossiers de 35 000 marins
En 2015, le département de Ferroukhi a
procédé à l’assainissement et la prise en
charge des dossiers de 16 000 marins, la
signature de 13 conventions avec le
ministère de la Santé, et ce, pour
l’installation de centres de soins de
proximité et la formation de 76
correspondants
sociaux,
a
indiqué
Ferroukhi. Pour cette année 2016,
l’objectif escompté est la prise en charge
des dossiers de 35 000 marins, l’entrée
en vigueur de la subvention au profit des
marins-pêcheurs pour la prise en charge
de l’assurance de personnes.
Younès Djama
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 19 01
2016
PÊCHE ET AQUACULTURE
Sensibilisation aux nouvelles
mesures d’accompagnement
La Direction de la pêche de la wilaya
d’Alger a lancé, hier, une caravane de
sensibilisation et d’information au profit
des professionnels du secteur.
Le but : vulgariser sur les nouvelles
dispositions relatives à des mesures de
bonification des taux d’intérêt des
crédits, au profit de l’activité de la pêche
et de l’aquaculture. Le ministère de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche a mis en place des mesures
incitatives
à
l’encontre
des
professionnels du secteur à travers un
programme
d’accompagnement
des
activités de la pêche et de l’aquaculture.
Ainsi et grâce à un partenariat avec la
Badr, des mesures de bonification des
taux d’intérêt des crédits ont été mis au
profit des activités de la pêche et de
l’aquaculture. Et suite à quoi, un fonds
national de développement de la pêche
et de l’aquaculture a été créé. Ce fonds,
explique-t-on, permettra la couverture
totale des charges d’intérêt des crédits
de
campagne,
d’investissement
et
d’exploitation à consentir aux activités
de la pêche et de l’aquaculture.
Il aura aussi à octroyer des aides
financières aux marins pêcheurs pendant
l’arrêt biologique, entre le mois de mai
et le mois de septembre, relatives à la
contribution au profit des marins
pêcheurs pour la prise en charge de
l’assurance personne.
Le soutien du fonds à la couverture
totale des charges d’intérêt des crédits
concerne les armateurs de sardiniers,
concernant les crédits de campagne,
52
INVA
Janvier 2016
les armateurs de navires de pêche,
concernant les crédits d’investissement
et les établissements d’aquaculture,
concernant les crédits d’exploitation.
Quant à la subvention du fonds pour la
prise en charge de l’assurance des
personnes, elle concerne les marins
pêcheurs, explique-t-on auprès de la
Direction de la pêche de la wilaya
d’Alger. D’ailleurs pour expliquer et
sensibiliser sur toutes ces nouvelles
mesures, la Direction de la pêche a lancé
hier une caravane d’information au
niveau du port de pêche d’Alger au profit
des professionnels du secteur. Pour
prétendre à ces nouvelles mesures, une
commission locale chargée d’évaluation
et du suivi des actions éligibles au
soutien et aux subventions du fonds a
été installée au niveau de la Direction de
la pêche. Elle est chargée d’examiner et
de traiter les dossiers des demandes
d’éligibilités au soutien et subventions
du fonds, de suivre et d’évaluer
l’exécution
des
actions
éligibles,
d’assurer l’orientation,l’accompagnement
et l’aide technique aux bénéficiaires du
soutien et de soumettre à la commission
nationale les propositions susceptibles
de promouvoir l’exécution des actions
éligibles au soutien et subventions du
fonds.
2016 01 19 ‫المساء‬
‫الفالحة تستعين بالبحث العلمي‬
‫يترأس كل من وزيري الفالحة والتنمية الريفية‬
‫ سيد أحمد فروخي والتعليم‬،‫والصيد البحري السيد‬
‫ طاهر حجار اليوم لقاء‬،‫العالي والبحث العملي السيد‬
‫وطنيا حول البحث العلمي واالبتكار في خدمة التنمية‬
‫ ويدخل اللقاء في إطار‬.‫الفالحية وتربية المائيات‬
‫التبادل واالتصال ما بين القطاعين للتعرف على‬
،‫طلبات الفالحين والصيادين في مجال البحث العلمي‬
‫ قصد‬،‫مع استعراض البحوث المنجزة في هذا اإلطار‬
‫ خاصة ما تعلق بإدخال‬،‫تنفيذها على أرض الواقع‬
.‫ السقي التكميلي واألسمدة‬،‫المكننة‬
S. A
53
INVA
Janvier 2016
El Watan 20 01 2016
ITMAS de Guelma : La protection des
produits du terroir à l’ordre du jour
Comment protéger un produit issu
de l’agriculture contre toute forme
de détournement frauduleux et par
là même le faire reconnaître comme
produit du terroir national, auprès
des instances habilités, en prouvant
sa réputation et ses caractéristiques
dues essentiellement à son milieu
géographique ?
Tels sont les principaux axes des travaux
auxquels ont pris part, depuis lundi
dernier et pour trois jours, à l’Institut
moyen agricole spécialisé (ITMAS) de
Guelma, les acteurs du secteur de
l’agriculture de 14 wilayas de l’Est,
encadrés par une équipe du ministère de
l’Agriculture
et
celle
de
l’Union
européenne. Un encadrement nécessaire
«Puisqu’il émane d’un jumelage UEAlgérie, dans trois projets institutionnels
au profit du secteur portant sur la
sécurité sanitaire, la protection et la
labellisation des produits agricoles et
d’origine agricole lancés récemment».
En effet, l’argumentaire de ce projet, s’il
venait à être concrétisé sur le terrain,
verra, dans les prochains mois, des
produits pilotes, comme «Deglet Nour de
Tolga, la figue sèche de Beni Maouche et
l’olive de table de Sig» s’inscrire en
avant-première des produits protégés
dotés d’une appellation d’origine en
Algérie.
Mais à entendre les communicants, il
faudrait d’abord que les acteurs du
secteur de l’agriculture (producteurs,
transformateurs,
conditionneurs)
s’entendent
«pour
s’organiser
en
association, filière et groupement» dans
le but de faire ressortir un produit et
d’entamer officiellement les démarches
administratives, à savoir la procédure de
demande
de
reconnaissance
ou
d’enregistrement, prévue dans le décret
n° 13-260 de 2013, ayant trait, à la
validation de la conformité du produit
approuvé par le ministre en charge de
l’Agriculture et de la Pêche. «Cette
demande de reconnaissance déposée à
titre individuel ou en association,
coopérative, ou tout autre groupement
professionnel ou interprofessionnel doit
être
légitime
et
représentative»,
tiennent à préciser les intervenants.
Dans ce contexte, le traitement d’un
dossier peut varier entre 6 mois et
plusieurs
années,
concluent
les
communicants, en s’appuyant sur des
expériences similaires en Europe. Ainsi,
plusieurs agriculteurs de l’est du pays
présents, ont manifesté leur vif intérêt
notamment pour la protection de
produits tels que le miel, l’huile d’olive et
le fromage. Notons enfin que sur le plan
législatif, d’autres décrets en rapport
avec
le
thème,
seront
bientôt
promulgués,
pour
compléter
la
procédure administrative de la demande
de reconnaissance du produit.
Karim Dadci
54
INVA
Janvier 2016
Horizons 20 01 2016
Rencontre nationale sur la recherche et
l’innovation dans l’agriculture et la
pêche
Les deux secteurs s’entendent sur un
partenariat durable
« La recherche scientifique doit être au
service de l’agriculture comme le
stipule le plan d’orientation qui sera
prochainement publié », a déclaré le
ministre de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique, Tahar
Hadjar.
« La recherche scientifique et l’innovation au
service du développement agricole et
aquacole ». Tel est le thème de la rencontre
organisée, hier, par les ministères de
l’Agriculture, du Développement rural et de
la Pêche et de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique. Ce séminaire
deux jours vise à asseoir un partenariat
durable entre les deux départements. « La
recherche scientifique doit être au service de
l’agriculture comme le stipule le plan
d’orientation qui sera prochainement publié.
Il s’agit de créer un climat favorable aux
chercheurs à travers la mise en place d’une
commission spécialisée pour définir toute
problématique, renforcer et encourager la
recherche dans le secteur de l’agriculture »,
a précisé le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique,
Tahar Hadjar. Dans ce sillage, il a rappelé
que la politique de son département appuie
le
partenariat
dans
le
cadre
d’un
développement durable particulièrement
quand les projets communs s’articulent
autour de la pédagogie et la formation.
Hadjar a rappelé que dans le cadre des
projets de recherche portant sur la sécurité
alimentaire et le développement durable,
son secteur a mis à la disposition de
l’agriculture, depuis 2010, 500 groupes de
recherche au niveau des 37 institutions
spécialisées, 1.970 chercheurs et plus de
200 laboratoires de recherche biologique,
agricole, technologique, environnementale
et en irrigation. D’où l’importance de cette
rencontre qui, selon le même responsable,
va rapprocher les deux secteurs et amplifier
les expériences à l’instar de certaines
conventions entre universités et centres de
recherche et services décentralisés ou dans
le cadre de projets mis en œuvre dans les
programmes nationaux de recherche. Hadjar
s’est félicité du fait que son secteur dispose
d’une ressource humaine qualifiée et
suffisante capable d’améliorer la situation
dans le secteur agricole.
Un
plateau
technique
pour
l’accompagnement et l’innovation
Pour le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, il faut aller vers
l’exploitation des capacités en mettant la
technologie et la recherche scientifique au
service du développement de l’économie
nationale, et en élargissant les expériences
et les projets. Dans ce contexte, il a indiqué
que 23 projets font l’objet, actuellement, de
négociations avec des chercheurs. « Un
plateau technique est en cours de
préparation avec les universités et instituts
de recherche », a-t-il précisé. Objectif :
développer les filières lait, céréales et
viandes
rouges
pour
réduire
les
importations.
Le
but,
dira-t-il,
est
d’industrialiser le secteur de l’agriculture et
élargir l’agriculture dans chaque région
selon sa spécificité et son centre d’intérêt.
Pour ce faire, Ferroukhi propose d’ouvrir le
champ aux propositions et de libérer les
compétences des secteurs public et privé.
En termes de chiffres, il, a noté que son
secteur dispose de 20 million d’hectares de
plaines, 4 millions d’hectares de forêt et
600.000 hectares de terres semi-forestières
ainsi que de 9 millions d’hectares de zones
de pêche. « Il est impératif désormais de
créer
de
nouveaux
réseaux
d’amplification », a-t-il souligné. En effet,
dans
le
cadre
du
programme
de
développement agricole et de la pêche,
Filaha
2019,
les
programmes
d’intensification
dans
les
filières,
l’augmentation du sol irrigué, la mise en
valeur des terres, le développement de la
pisciculture
en
mer
ou
intégrée
à
l’agriculture, devront être mis en œuvre
avec un accompagnement scientifique et
technique rapproché au niveau local qui
s’appuie sur l’innovation, les énergies
renouvelables, les biotechnologies mais
aussi sur les sciences sociales et sur la
valorisation des savoir-faire locaux.
Rym Harhoura
55
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 20 01 2016
Des crédits sans intérêts au profit
des activités de la pêche et de
l’aquaculture: Booster le secteur
La caravane
de sensibilisation
et
d’information
au
profit
des
professionnels du secteur de la pêche
pour bénéficier des crédits sans intérêts
a été lancée hier au port de pêche
d’Alger. S’exprimant à cette occasion, la
directrice de la pêche et des ressources
halieutiques de la wilaya d’Alger, Mme
Rabiaa Zerrouki, a fait savoir que « cette
caravane rentre dans le cadre de
l’application des nouvelles dispositions
relatives à des mesures de bonification
des taux d’intérêts des crédits au profit
des activités de la pêche et de
l’aquaculture
notamment
pour
la
réhabilitation de leur embarcation et
achat des équipements de la pêche ».
« Cette caravane qui va durer un mois, »
a-t-elle indiqué « est lancée dans un
moment opportun pour les sardiniers, du
fait que la campagne de pêche de la
sardine qui commence le mois de mai
jusqu’au mois octobre»
Et de poursuivre que « les pêcheurs
peuvent donc demander actuellement
des
crédits
sans
intérêts
pour
notamment réhabiliter leurs bateaux et
les équipements de pêche afin de se
préparer pour la nouvelle saison de
pêche. » Concernant les chalutiers, elle
a souligné que « ces derniers peuvent
également demander des aides dont les
délais de remboursement sont fixés à
cinq années », avant d’ajouter dans ce
sens que « les investisseurs dans
l’aquaculture peuvent aussi bénéficier
de ces bonifications».
A une question relative au nombre des
marins inscrits, elle a indiqué qu’«
actuellement nous avons enregistré
environ 1.800 au niveau de la capitale
dont 1.000 actifs ». Mettant l’accent sur
les prix de la sardine qui ne cessent
d’augmenter elle a souligné que « les
prix sont liés directement à la règle de
l’offre et de la demande ». Mettant à
profit cette occasion, la directrice de la
pêche et des ressources halieutiques de
la wilaya d’Alger a relevé que « le
ministère
de
l’Agriculture,
du
Développement et de la Pêche a mis en
place au profit des femmes de la
formation à la carte gratuite pour la
confection de filets de pêche. » Il y a
lieu de noter que pour étudier les
demandes de crédit, une commission
locale chargée de l’évaluation et de suivi
des actions éligible au soutien et aux
subventions du fonds national de
développement de la pêche et de
l’aquaculture a été créée et installée au
niveau de la direction de la pêche de la
wilaya d’Alger le mardi 12 janvier 2016.
Celle-ci a pour mission notamment
d’examiner et de traiter les dossiers des
demandes d’éligibilité au soutien et
subvention du fonds conformément à la
réglementation en vigueur, et donner
son avis pour leur éligibilité et de suivre
et d’évaluer l’exécution des actions
éligibles en collaboration
avec les
services locaux de la Banque
de
l’agriculture et de développement rural
ainsi
que
d’assurer
l’orientation,
l’accompagnement et l’aide technique
aux
bénéficiaires
du
soutien
et
subvention
du
fonds
pour
la
concrétisation des actions éligibles.
Makhlouf Ait Ziane
56
‫‪Janvier 2016‬‬
‫النهار ‪2016 01 20‬‬
‫‪INVA‬‬
‫الشروق ‪2016 01 20‬‬
‫الدولة لن تتحمل سياسة وأخطاء الفالحين والمنتجين في كل حجار وفروخي بشأن الشراكة التي جمعت بين قطاعيهما‬
‫مرة‬
‫سنقلص االستيراد واإلنتاج سيكون على حساب الطلب‬
‫وليس العرض‬
‫على الفالحين أن يحسنوا دراسة السوق حتى ال تُرمى‬
‫منتجاتهم بسبب قلة االستهالك‬
‫أرجع وزير الفالحة والتنمية الريفية‪ ،‬سيد أحمد فروخي‪،‬‬
‫سبب ارتفاع إنتاج البطاطا والطماطم وزيادة حجم اإلنتاج عن‬
‫حجم الطلب‪ ،‬إلى سوء التسيير من قبل الفالحين وعدم وضع‬
‫استراتيجية بناءة تتماشى والعرض والطلب‪ ،‬مستبعدا أن‬
‫تتحمل الدولة جزءا من مسؤولية هذه السياسة الخاطئة‬
‫المنتهجة من قبل المنتجين‪ ،‬ألنه حسبه« ال يمكن تقديم‬
‫المساعدة في كل مرة لكن المنتج يقع في نفس الخطأ‪».‬وقال‬
‫سيدأحمد فروخي‪ ،‬خالل الكلمة التي ألقاها بمناسبة افتتاح‬
‫األيام الدراسية تحت عنوان« البحث العلمي واالبتكار‬
‫في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد البحري»‬
‫‪ ،‬إنالفائض في إنتاج الطماطم والبطاطا في كل من واليتي بس‬
‫كرة والوادي‪ ،‬من شأنه أن يضر عددا كبيرا من‬
‫الفالحين‪ ،‬وذكر أن الحكومة سترافقهم وتتكفل بمشاكلهم لكن‬
‫ال يمكن أن تتحمل سوء تسيير وتنظيم الفالح أوالمنتج في كل‬
‫مرة‪.‬هذا ودعا الوزير‪ ،‬الفالحين وكذا كل الفاعلين والباحثين‬
‫الفالحة خالل‬
‫إلى ضرورة تضافر الجهود لتطوير قطاع‬
‫السنوات القادمة‪ ،‬ليكون كبديل للبترول الذي يتهاوى يوما بعد‬
‫يوم‪ ،‬حيث أضاف الوزير أن تطورالقطاع لن يتم إال بعقد عد‬
‫ة اتفاقيات من شأنها الدفع بعجلة التنمية وتقليص حجم‬
‫االستراد‪.‬من جهته‪ ،‬أوضح حجار وزير التعليم العالي والبحث‬
‫العلمي‪ ،‬أن الجامعة تعد شريكا مهما في معادلة التنمية‬
‫الوطنية‪ ،‬من خالل مسار الشراكة مع وزارة الفالحة الذي‬
‫يندرج ضمن استراتيجيات القطاع في التعامل مع القطاع‬
‫االجتماعي واالقتصادي‪ ،‬وهو األمر الساري العمل به‪،‬‬
‫مع مؤسسات كثيرة على سبيل المثال« سونلغاز »و«‬
‫سوناطراك»‪،‬موضحا أن مشروع القانون التوجيهي للبحث‬
‫العلمي والتطوير التكنولوجي سيصدر قريبا‪ ،‬وستكرسه‬
‫مشاريع بحث علمية وطنية تستجيب لمتطلبات واحتياجات‬
‫القطاعات االجتماعية واالقتصادية‪.‬هذا ودعا الوزير‪،‬‬
‫الفالحين وكذا كل الفاعلين والباحثين من أجل تطوير قطاع‬
‫الفالحة خالل السنوات القادمة‪ ،‬كبديل للبترول الذي يعرف‬
‫تهاويا يوما بعد يوم‪ ،‬مضيفا أن تطور القطاع لن يتم إال بعقد‬
‫عدة اتفاقيات من شأنها أن تدفع بعجلة التنميةوتقليص حجم‬
‫االستراد‪.‬وأكد الطرفان على ضرورة تنفيذ برامج تكثيف الشع‬
‫ب الخاصة بالتخصصات الفالحية‪،‬وأن تكون على مستوى كل‬
‫الواليات والجامعات واستصالح األراضي وتطوير تربية األ‬
‫سماك في المياه وإدماجها مع الفالحة مع مرافقة علمية‬
‫وتقنية مقربة« على المستوى المحلي »والتي تركز على االبت‬
‫كار‪ ،‬الطاقات المتجددةوالتكنولوجيات الحيوية‪.‬‬
‫‪57‬‬
‫أكد أمس‪ ،‬كل من وزير التعليم العالي والبحث العلمي‬
‫الطاهر حجار ووزير الفالحة والصيد البحري سيد أحمد‬
‫فروخي‪ ،‬على هامش الندوة الصحفية التي عقداها بمناسبة‬
‫ّ‬
‫افتتاح أشغال ملتقى حول البحث العلمي واالبتكار في‬
‫خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد البحري‪،‬‬
‫أن العالقة التي ستجمع الجامعات والبحث العلمي مع‬
‫المجاالت االقتصادية والزراعية والصناعية بكل تفرعاتها‬
‫اإلنتاجية‪ ،‬ستعمل على تقليص االستيراد والسعي‬
‫لالستغناء عنه نهائيا‪ ،‬خاصة فيما يتعلق بالمنتجات التي‬
‫يمكن ضمان انتاجها محليا‪ ،‬واتباع سياسة توفير المنتوج‬
‫على حساب الطلب وليس على حساب العرض‪.‬‬
‫وأجمع الطرفان على أن الشراكة التي جمعت بين وزارة‬
‫الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري ووزارة التعليم‬
‫العالي والبحث العلمي تندرج ضمن استراتيجية التعامل‬
‫مع القطاع االجتماعي واالقتصادي‪ ،‬كما أكد الطرفان‬
‫سعيهما لتعزيز هذه السياسة وتوسيعها بتكريس مؤسسة‬
‫البحث في القطاعات االجتماعية واالقتصادية الوطنية‬
‫وتأهيل وتثمين نشاطات البحث العلمي والتطوير‬
‫التكنولوجي في كل القطاعات االنتاجية الوطنية‪.‬‬
‫وأكد وزير التعليم العالي الطاهر حجار‪ ،‬خالل الكلمة‬
‫التي ألقاها‪ ،‬أن قطاعه يسعى لتحقيق شراكة علمية وبحثية‬
‫ناجعة تسمح بالتكفل بمتطلبات التنمية الشاملة للبالد‪،‬‬
‫مضيفا أن هذه األهمية تتجلى في اشراك القطاع‬
‫االقتصادي واالجتماعي في عملية إدراج البرامج‬
‫البيداغوجية واألخذ بعين االعتبار لمقترحاتهم في هذا‬
‫المجال‪ ،‬فضال عن االستعانة بهم في مجال التكوين‬
‫والتربص وتحضير أطروحات الدكتوراه داخل‬
‫المؤسسات االقتصادية والصناعية‪ .‬واستحسن وزير‬
‫الفالحة مبادرة وزارة التعليم العالي‪ ،‬بإشراك ممثلي‬
‫المؤسسات االقتصادية واالجتماعية والثقافية في تحديد‬
‫إشكاليات البرامج الوطنية للبحث‪.‬‬
‫آمال عيساوي‬
‫‪Janvier 2016‬‬
‫المساء ‪2016 20 01‬‬
‫البحث العلمي يرافق الفالحة لتقليص فاتورة االستيراد‬
‫فروخي ي ِعدّ ورقة طريق وحجار يعرض مشاريع البحث‬
‫كشف وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري السيد‬
‫سيد أحمد فروخي أمس‪ ،‬عن إعداد مجموعة من االقتراحات‬
‫بالتنسيق مع كل الفاعلين في القطاع الفالحي‪ ،‬لعرضها على‬
‫الباحثين؛ قصد إيجاد حلول علمية لها‪ ،‬مشيرا إلى أن الوزارة‬
‫تراهن على تقليص فاتورة االستيراد والتحول من اإلنتاج إلى‬
‫التصدير مع نهاية ‪.2019‬من جهته‪ ،‬أعلن وزير التعليم‬
‫العالي والبحث العلمي السيد الطاهر حجار‪ ،‬عن فتح معارض‬
‫دائمة عبر كامل التراب الوطني‪ ،‬الستعراض نتائج مشاريع‬
‫البحث؛ قصد استقطاب شركاء فالحيين وصناعيين‪ ،‬لتحويل‬
‫األفكار إلى منتجات قابلة للتسويق‪ .‬بعد شهر ونصف شهر من‬
‫صل إطارات وزارة الفالحة إلى إعداد‬
‫النقاش والبحث تو ّ‬
‫ورقة طريق لتحديد مجاالت تد ّخل البحث العلمي في تطوير‬
‫نشاط مختلف الشعب الفالحية‪ .‬وحسب وزير القطاع سيكون‬
‫كل من القمح والحليب والطماطم على رأس اهتمامات‬
‫الباحثين‪ ،‬المطالَبين اليوم باقتراح حلول استعجالية لمرافقة‬
‫الفالحين والمربين على تطوير استثماراتهم‪.‬‬
‫وبمناسبة افتتاح األيام الدراسية الخاصة حول "البحث العلمي‬
‫واالبتكار في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد‬
‫البحري"‪ ،‬وجّه فروخي دعوة عامة للباحثين؛ قصد تقديم يد‬
‫المساعدة والمرافقة التقنية للنهوض بقطاع الفالحة والصيد‬
‫البحري‪ ،‬وذلك حسب تخصص كل منطقة‪ ،‬مشيرا إلى أن‬
‫اإلنتاج الفالحي بحاجة ماسة اليوم إلى الخبرة؛ قصد بلوغ‬
‫مستوى العصرنة والرفع من قدرات الصناعة التحويلية‪ ،‬قائال‬
‫"إن ضمان األمن الغذائي يتطلب تضافر عدة جهود‪ ،‬واختزال‬
‫الوقت للتوجه مباشرة نحو تلبية الطلبات‪ ،‬فال يُعقل أن يبقي‬
‫الفالح ينتج من دون التعرف على حقيقة طلبات‬
‫السوق"‪.‬وأشار الوزير إلى أن المبادرات تبقى مفتوحة بالنسبة‬
‫للباحثين‪ ،‬المطالَبين اليوم باالندماج في الحركة التنموية‬
‫الفالحية والصيد البحري‪ ،‬من منطلق أن القطاع مطالب‬
‫بتثمين ‪ 9‬ماليين هكتار من المساحات الخصبة و‪ 20‬مليون‬
‫هكتار من السهوب‪ ،‬باإلضافة إلى ما يعادل ‪ 9‬ماليين هكتار‬
‫من المساحة المخصصة للصيد البحري‪ ،‬وهي المساحات التي‬
‫تضم حجما هائال من االستثمارات‪ ،‬التي يسهر على تسييرها‬
‫أكثر من ‪ 4‬ماليين متعامل‪ ،‬وهي اليوم بحاجة ماسة للمرافقة‬
‫العلمية‪ .‬من جهته‪ ،‬تع ّهد وزير التعليم العالي والبحث العلمي‬
‫بتقديم كل اإلجابات العلمية المنتظرة‪ ،‬من منطلق أن الوزارة‬
‫تحصي عددا هائال من الباحثين المتخصصين‪ ،‬وهناك‬
‫مجموعة من البحوث التي تنتظر من يهتم بها ويخرجها إلى‬
‫النور‪.‬‬
‫‪58‬‬
‫‪INVA‬‬
‫ولدى تطرق حجار للوضع االقتصادي الراهن الناتج عن‬
‫انهيار أسعار البترول‪ ،‬أكد أن "الجزائر‪ ،‬خالفا لبعض الدول‬
‫المتضررة من هذه األزمة‪ ،‬خرجت بأخف األضرار‪ ،‬كما أن‬
‫األزمة تحولت إلى نعمة بالنسبة لنا؛ كوننا ّ‬
‫تفطنا إلى ضرورة‬
‫التحول من االعتماد الكلي على مداخيل البترول إلى تنويع‬
‫االقتصاد المحلي انطالقا من اإلمكانيات المادية والبشرية التي‬
‫نحوز عليها"‪ .‬وبخصوص المهام الجديدة للجامعات ابتداء من‬
‫‪ ،2017‬تحدّث حجار عن فتح فروع تجارية لكل المعاهد‬
‫ومراكز البحوث لترويج وتسويق مشاريع البحث‪ ،‬مؤكدا أن‬
‫يشجع عمداء الجامعات للتفتح على القطاع االقتصادي‪ .‬وردّا‬
‫على أسئلة الصحافة بخصوص قلة إمكانيات معاهد البحث‬
‫وإمكانية تخفيض الميزانية المخصص لها‪ ،‬أكد حجار أن‬
‫إشكالية مخابر البحث ال تخص اإلمكانيات بقدر ما لها عالقة‬
‫بتقاعس الباحثين في أداء مهامهم‪ ،‬وهو ما جعل هذه المعاهد‬
‫ال تؤدي الدور المنوط بها‪ .‬وبالمقابل‪ ،‬توقّع حجار تحسين أداء‬
‫الباحث مستقبال بعد تحديد برنامج عمل مع كل القطاعات‪.‬ومن‬
‫بين مشاريع البحث المتوفرة حاليا والتي تخص قطاع الفالحة‪،‬‬
‫تطرق وزير التعليم العالي للحل المقترح من طرف الباحثين‬
‫لتجفيف المنتجات الفالحية في وقت قياسي ال يزيد عن‪24‬‬
‫ساعة‪ ،‬في الوقت الذي تتطلب العملية عدة أيام‪ .‬ويُذكر أن‬
‫األيام الدراسية المنظمة بقصر الثقافة تحت شعار"البحث‬
‫العلمي واالبتكار في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات‬
‫والصيد البحري"‪ ،‬ستمتد إلى غاية اليوم‪ ،‬وستشهد تنظيم ثالث‬
‫ورشات لمناقشة كل من الدعم المقترح في مجال التكوين‬
‫والبحث للنهوض باإلنتاج الفالحي تحت شعار "ما هي‬
‫اإلجراءات الواجب اتخاذها؟"‪ ،‬والدعم المقترح للصيد البحري‬
‫والصناعات الغذائية التحويلية ‪.‬‬
‫الطاهر حجار‪ 4 :‬ملفات لفتح جامعات خاصة‬
‫أعلن وزير التعليم العالي والبحث العلمي السيد‪ ،‬طاهر حجار‬
‫أمس أن مصالح وزارته تحصي اليوم أربعة طلبات لفتح‬
‫معاهد وجامعات خاصة‪ ،‬مشيرا إلى أن القانون ال يمنع فتح‬
‫مثل هذه المؤسسات بشرط االمتثال لدفتر شروط خاص‪،‬‬
‫يتضمن بنود تتعلق بتوفير كل ما له عالقة بالبرامج‬
‫البيداغوجية والهيكلة‪ .‬وأشار حجار إلى أن الملفات المعنية‬
‫بالدراسة تخص طلبات لم تتماش وبنود دفاتر الشروط وتمت‬
‫مطالبة أصحابها بتحيينها‪ ،‬مجددا تأكيده بأن الوزارة ال تمنع‬
‫فتح جامعات ومعاهد خاصة‪ ،‬كما أن دفتر الشروط يطبق على‬
‫الجماعات العمومية والخاصة في نفس الوقت‪ ،‬فال يحق للوالة‬
‫فتح فروع للجامعات دون الرجوع إلى الوزارة ‪.‬‬
‫نوال‪ .‬ح‬
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 21 01 2016
Loi d'orientation sur la recherche
scientifique
et
le
développement
technologique : promulgation prochaine
La science au service de l’agriculture
Le
ministre
de
l’Enseignement
supérieur
et
de
la
Recherche
scientifique,
M.
Tahar
Hadjar,
a
annoncé,
que
le
projet
de
loi
d'orientation
sur
la
recherche
scientifique
et
le
développement
technologique,
paraîtra
«prochainement» après son adoption
par les membres des deux chambres
parlementaires.
Il a fait savoir, que cette loi vise le «
renforcement » du système législatif de la
recherche
scientifique
en
Algérie,
notamment son intégration dans le domaine
économique et social à travers l'exploitation
des résultats de la recherche pour le
développement. « Il prévoit également le
transfert des résultats de cette recherche
vers le monde socio-économique après
définition des thèmes en fonction des
besoins nationaux », a indiqué le ministre
lors de son allocution d’ouverture de la
rencontre nationale MESRS-MADRP, portant
sur l’agriculture, la pêche et l’agro-industrie,
organisée hier au palais de la culture
Moufdi-Zakaria à Alger. Le texte de loi qui
comporte 60 articles, propose la mise en
place de mécanismes pour désigner les
programmes
nationaux
prioritaires
de
recherche.
Tous
les
départements
ministériels peuvent proposer les domaines
et les volets de recherche jugés importants
à travers la mise en place de comités
sectoriels. M. Hadjar s'est dit « optimiste »
quant à l'avenir de la recherche scientifique
en Algérie s'appuyant sur le fait que les
responsables de ce secteur sont conscients
de sa place dans le développement national.
C’est dans ce sillage, qu’un système de
recherche « efficace » a été mis en place
pour répondre à la demande continue dans
le domaine de la recherche technologique
d’une part, mais aussi pour l’introduction du
système de recherche dans les entreprises
économiques, industrielles, agricoles… dans
le but de « faciliter » le transfert des
résultats de la recherche vers le secteur
socio-économique.
Renforcer le rôle des comités sectoriels
de recherche
Pour ce faire, poursuit le ministre, « le
secteur de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique œuvre à faciliter la
tâche pour les thèses de doctorat des
candidats, en accordant des avantages
significatifs
pour
les
entreprises
économiques qui s’inscrivent dans cette
démarche, qu’elles soient publiques ou
privées, selon la nouvelle loi ». Il sera
également question, du renforcement du
rôle des comités sectoriels permanents et
collectifs à travers « l’insistance » de mettre
leur contenu en adéquation avec les besoins
de tous les secteurs. En ce qui concerne la
coopération interministérielle, M. Hadjar, a
précisé, que celle-ci « vise à introduire le
cadre de la recherche dans tous les secteurs
économiques
productifs,
industriels
et
sociaux ». Ainsi et en raison de la
conjoncture actuelle due à la chute des
cours du pétrole, qui a induit un recul du
cadre financier du pays, M. Hadjar a mis
l’accent, sur la nécessité « d’accélérer » la
cadence de concertation avec les secteurs
concernés pour l’orientation de la formation
universitaire et la recherche scientifique,
vers les domaines économiques, industriels
et agricoles dans toutes leurs diversités. «
C’est une priorité que nous devons
concrétiser pour réduire les importations ou
même son arrêt définitif pour certains
produits qui existent dans notre pays »,
souligne-t-il. Par ailleurs, le ministre, est
revenu sur la conférence d’évaluation du
système LMD en Algérie qui a eu lieu
récemment, rappelant, toutefois, que ce
système devait passer au stade de «
l’efficacité », de « l’adaptation » et de « la
qualité », estimant que « la dynamisation de
la réforme de l’université exige un
renforcement
de
la
dimension
professionnelle
des
enseignements
universitaires dans un cadre régissant la
relation entre l’université et l’entreprise, afin
de concrétiser le principe de formation,
d’employabilité des diplômés, notamment
d’appuis aux recherches de doctorats ». M.
Hadjar s’est dit, à cette occasion, «
convaincu » que toute opération de réforme,
59
INVA
touchant le système universitaire, est «
avant tout un processus de société avant
qu’elle ne soit une opération technique et
procédurale, sachant que l’université est un
espace d’enseignement, de recherche et de
formation des ressources humaines ».
De nouvelles infrastructures à réaliser
« Un large programme de réalisation
d’infrastructures liées à la recherche
scientifique a été lancé, incluant 25
nouveaux centres de recherche, 1.000
laboratoires de recherche, 5 unités de
recherche, 7 plateformes technologiques, 15
plateaux techniques d’analyses physicochimiques, 20 centres de calcul intensif et 3
unités d’aide au diagnostic », a indiqué le
ministre et « qu’une grande partie de ce
programme est déjà réalisée ». Selon le
ministre, « plus de 28.300 enseignantschercheurs et 2.315 chercheurs permanents
sont
impliqués
dans
l’exécution
des
programmes
nationaux
de
recherche
touchant
à
différents
domaines
(l’agriculture, l’aquaculture, les énergies
renouvelables, la santé et autres). Afin de
garantir la sécurité alimentaire de notre
pays, le ministre a signalé, qu’il est «
nécessaire
»
d’exploiter
toutes
les
compétences pour booster les projets
relatifs au secteur de l’agriculture, du
développement rural et de la recherche
scientifique, tenant compte de sa position «
importante et stratégique » pour l’économie
nationale.
M.
Hadjar
a
conclu
son
intervention, en invitant, l’assistance à être
présente le samedi au Centre national de
recherche pour participer à l’exposition des
résultats de recherche.
-------La science au service de l’agriculture
Ferroukhi a affirmé que le développement
de son secteur passera, sans doute, par
l’implication de tous les acteurs et de toutes
les compétences universitaires. « Ainsi,
l’agriculture pourra bénéficier des différentes
recherches scientifiques pour améliorer la
qualité et les quantités de production,
notamment pour aller vers la résorption de
l’importation d’ici deux à trois années », a-til indiqué. Pour le ministre, cela passera,
notamment par l’implication des différents
acteurs
(opérateurs
économiques,
associations, chercheurs…) et ce, en se
basant sur la demande du marché, où les
agriculteurs, précise-t-il, « devront répondre
aux besoins du marché ».
Janvier 2016
« Leur implication », dira-t-il, « se résume,
dans un apport d’expérience, de savoirfaire, notamment dans la publication des
résultats de recherche ». Il s’agit également
d’implanter des centres de recherche dans
les pôles agricoles. Le ministre a insisté sur
la libération des initiatives et la nécessité
d’accepter toute recherche qui a pour
objectif de développer le secteur. Pour Sid
Ahmed Ferroukhi, l’implication de bureaux
d’études aura également une grande
importance dans l’application et la mise en
œuvre des études et recherches sur le
terrain. Dans cette optique, le premier
responsable du secteur, a insisté sur le fait
d’intégrer la recherche dans le secteur
agricole à travers, les thèses et les
recherches réalisées par des chercheurs de
l’Enseignement supérieur. « Il est important
pour notre développement agricole, de
rénover notre feuille de route pour avoir de
meilleurs résultats. Il est aussi primordial de
libérer toutes les initiatives afin atteindre
l’objectif de la décentralisation », insiste-t-il.
En effet, dans le cadre du programme de
développement agricole et de la pêche,
FILAHA
2019,
les
programmes
de
l’intensification
des
filières,
de
l’augmentation de la surface irriguée, de la
mise
en
valeur
des
terres,
du
développement de la pisciculture en mer ou
intégrée à l’agriculture, devront être mis en
œuvre avec accompagnement scientifique et
technique rapproché, au niveau local, qui
s’appuie sur l’innovation, les énergies
renouvelables, les biotechnologies, mais
aussi sur les sciences sociales et sur la
valorisation du savoir-faire local, a expliqué,
le ministre. Le ministre cite l’exemple de 23
projets qui sont déjà opérationnels dans le
secteur de la pêche et qui seront élargis au
secteur de l’agriculture. Il a appelé à investir
dans l’économie réelle basée notamment au
niveau local, où les régimes de production
doivent être valorisés et modernisés.
Kafia Ait Allouache
60
INVA
La Nouvelle République 21 01
2016
Orienter la recherche scientifique vers
l’économie nationale
«Vu la situation économique difficile du
pays causée par la baisse des revenus
financiers, et la chute des prix du
pétrole, il nous est impératif de
renforcer les consultations rapides et
efficaces avec les différents secteurs
économiques,
y
compris
celui
de
l’agriculture», a souligné le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, Tahar Hadjar,
hier, à Alger.
En compagnie du ministre de l’Agriculture,
du Développement rural et de la Pêche, il a
présidé la cérémonie d’ouverture de la
journée d’étude qui s’est tenue hier, au
Palais de la culture, sous le thème «La
recherche scientifique et l’innovation au
service du développement agricole et
aquacole», les deux ministres ont exprimé
leur satisfaction, en précisant que «c’est une
occasion d’échange et de communion entre
les deux secteurs liés par une relation
rapprochée au niveau local, régional et
national».
Cette
rencontre
permettra
d’accentuer le rapprochement et les liens
entre les deux secteurs en amplifiant les
expériences réussies de travail commun à
l’instar de certaines conventions entre
universités et centres de recherche et les
services décentralisés du MADRP (direction
des services agricoles, direction de la pêche
et les services de l’aquaculture, chambres
d’agricultures ou de la pêche ….), ou de
certains projets mis en œuvre dans le cadre
des programme nationaux de recherche, où
le MADR a contribué directement à plus de
167 projets de recherches, dont 75 propres
au secteur. «Nous avons beaucoup de
moyens qui sont les ressources les plus
importantes, y compris l’intelligence, pour
sortir et compenser et utiliser tous nos
facteurs
qui
nous
permettraient
de
démontrer notre économie», a expliqué, le
ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.
En effet, dans le cadre du programme de
développement agricole et de la pêche,
Janvier 2016
Felaha-2019,
les
programmes
de
l’intensification
des
filières,
de
l’augmentation de superficie irriguée, de la
mise en valeur des terres, du développement
de la pisciculture en mer ou intégrée à
l’agriculture, devront être mis en œuvre avec
un
accompagnement
scientifique
et
technique rapproché au niveau local qui
s’appuie sur l’innovation, les énergies
renouvelables, les biotechnologies, mais
aussi sur les sciences sociales et sur la
valorisation des savoir-faire locaux. Il est à
noter que ces journées d’études réuniront un
nombre d’experts et de chercheurs qui
animeront trois ateliers dont l’objectif est de
cibler
des
programmes
de
formation
régionaux
spécifiques,
d’élaborer
des
recommandations
sur
l’innovation
managériale dans les procédés et les
méthodes de gestion des cultures et de
développer
le
partenariat
rechercheentreprises
ainsi
que
la
création
d’incubateurs pour favoriser l’émergence de
startups.
Les produits agricoles concernés par les
licences d’importations
L’importance du secteur de l’agriculture dans
le développement économique est également
démontrée dans les licences d’importations.
En effet, les produits agricoles seront bientôt
soumis. Le ministre du Commerce, Bakhti
Belaïb, a affirmé en marge des travaux du
Conseil national de l'Union générale des
commerçants et artisans algérien (Ugcaa),
que «Les discussions et le travail d'analyse
continuent au niveau des structures du
ministère concerné. Une fois le travail
accompli, probablement dans une vingtaine
de jours, nous annoncerons la liste de ces
produits (agricoles)».
Rappelant que les contingents tarifaires des
produits
agricoles
et
agroalimentaires
originaires de l'Union européenne (UE) font
également l'objet des licences d'importation,
dont l'avis d'ouverture des contingents a été
fixé du 5 au 26 janvier en cours. En outre,
les contingents quantitatifs des licences
d'importation des véhicules, du ciment et de
l'acier rond à béton ont déjà été fixés pour
l'année
2016.
Rappelons
que
l'avis
d'ouverture de ces contingents s’effectue
depuis le 14 janvier jusqu'au 3 février 2016.
Soumia Lalaoui
61
INVA
Le Soir d’Algérie 21 01 2016
Janvier 2016
Liberté 21 01 2016
SALON INTERNATIONAL DE
L’AGRICULTURE À ORAN
Une première édition inaugurée
aujourd’hui
SALON INTERNATIONAL “AGRIPRO
EXPO” À ORAN
L’enjeu d’une agriculture saine
Quelque 150 exposants, représentant des
filières du secteur comme l’élevage, des
vétérinaires, le phytosanitaire, les semences,
les équipements et machines etc. prennent
part aujourd’hui à l’ouverture de la première
édition du Salon international de l’agriculture
«Agripro- Expo» qui a lieu au centre des
conventions d’Oran. Pour l’occasion, le
ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche donnera le coup d’envoi
du Salon. Hier, les exposants avaient déjà pris
place au niveau de l’espace qui leur est
réservé et ont entamé leur plan de
communication avec les premiers visiteurs. Ce
qui est à noter, c’est bien la prévalence de la
production nationale : fromage, semences,
miel, différentes charcuteries, transformation
de céréale, volaille et transformation de
viandes surgelées… Comme à son habitude
dans ce type de manifestation, le ministre fera
certainement le tour de la plupart des stands
et
s’entretiendra
longuement
avec
les
exposants. Suite à quoi il prendra part au
niveau de la salle de conférence du CCO, à la
journée d’information sur les nouveaux
dispositifs relatifs à la sécurité sociale au profit
des
agriculteurs
qu’organise
la
Caisse
nationale de mutualité agricole (CNMA). Selon
les organisateurs de cette journée, il s’agira
«de vulgariser le dispositif adopté dans le
cadre du renforcement du système de sécurité
sociale pour remédier à la faible intégration
des non-salariés du secteur de l’agriculture, du
développement rural, et de la pêche. De
même que ce sera l’occasion de débattre des
principales mesures opérationnelles qui seront
mise en œuvre au profit des agriculteurs ainsi
que de la facilitation des procédures de
traitement des dossiers des exploitants
agricoles et des mesures prises qui s’inscrivent
dans le cadre de l’amélioration continue des
prestations de services mises à la disposition
de cette frange de population en matière de
couverture sociale.» Le salon Agripro sera
clôturé le 23 janvier 2016 et aspire à devenir
selon les organisateurs, un rendez-vous
incontournable pour tous les acteurs régionaux
et internationaux du monde agricole, en leur
offrant une tribune unique afin de présenter
leur produit, leur diversité et leur nouveauté.
Amel Bentolba
Le Salon de l’agriculture “Agripro Expo”, prévu
jusqu’au 23 de ce mois, a ouvert ses portes,
hier matin, au Centre des conventions d’Oran
(CCO), avec d’ores et déjà une certaine
satisfaction chez les organisateurs, puisque le
nombre de participants est supérieur à ce qui
avait été annoncé. En effet, pour cette
première édition internationale, plus d’une
centaine d’exposants et de professionnels du
monde de l’agriculture ont répondu présent.
L’intérêt d’“Agripro Expo” est d’avoir réuni “le
monde de l’agriculture” représenté dans ses
multiples segments : machinisme, élevages,
aviculture,
vétérinaires,
producteurs
de
semences et ainsi qu’un certains nombres
d’institutions
et
de
représentations
professionnelles. Alors que depuis des années
les pouvoirs publics poussent le secteur
agricole à plus de développement durable
avec, en filigrane, l’objectif de réduire la
dépendance alimentaire de l’Algérie, les
exposants par leurs échanges seront à même
de faire le point sur cet enjeu. D’ailleurs, les
données disponibles montrent que la facture
d’importation pour la poudre de lait a dépassé
les 103 millions de dollars en 2015 et près de
60 millions de dollars pour le poisson la même
année.
D’autant
qu’aujourd’hui,
les
consommateurs ont aussi cette exigence de
qualité et de traçabilité, notamment dans
l’élevage, les produits avicoles et autres. L’un
des volets qui sera au cœur de ce salon est
aussi celui de la mécanisation de l’agriculture
qui reste très faible dans notre pays. Ainsi,
l’un des premiers tracteurs “algériens” sera
présenté pour la première fois au public lors
du salon, nous dit-on. C’est toute une filière
qui est actuellement en développement,
notamment grâce à des partenariats. Par
ailleurs, lors de ce salon, la CNMA organisera
des journées d’études sur “Les nouveaux
dispositifs relatifs à la sécurité sociale au profit
des agriculteurs”, alors qu’il est constaté “le
faible taux d’affiliation à la Sécurité sociale à
partir du transfert de la couverture sociale des
agriculteurs de la CNMA vers les organismes
de
sécurité
sociale
compétents”.
Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture est
attendu au Salon pour rencontrer les
professionnels.
D. LOUKIL
62
INVA
Janvier 2016
El Watan 21 01 2016
L’agriculture sera-t-elle
Aïn Témouchent ?
sauvée
El Watan 21 01 2016
à Salon de l’agriculture Agri Pro à Oran
Coup d’envoi de la 1re édition
Suite aux précipitations de la
semaine écoulée, les techniciens de
la direction des services agricoles
affichent une première certitude :
dans la plaine céréalière de M’lata,
la
zone
la
plus
précoce,
en
particulier dans les communes de
Oued Sebbah et Tamzoura, les
semences emblavées ont consommé
toutes leurs réserves, les pluies
ayant été trop tardives après un
sévère déficit pluviométrique en
novembre/décembre.
Il n’y a donc plus de chance que la
saison soit sauvée. Par contre, sur
l’autre couloir précoce allant d’El Malah à
El
Amria,
en
zone
côtière,
le
comportement de la végétation est jugé
des plus satisfaisants. Les céréales sont
au
stade
de
la
montaison
(développement des feuilles), arborant
un superbe tapis vert. Dans les deux
jours qui viennent, selon les prévisions
météo, on s’attend à un nouveau
salvateur apport de pluie.
Celui enregistré n’a pas encore été
quantifié mais au regard de l’humidité
absorbée par le sol, il a été consistant
dans la mesure où la pluie a été fine et a
pu ainsi pénétrer plus profondément la
surface du sol. Sur les zones de plaines,
autre que la M’lata et les zones de
montagnes, les céréales sont au stade
de la levée (la plante perce la surface du
sol). Plus tardives, celles-ci constituent
la superficie la plus importante couverte
par les céréales. Il suffira que, d’ici la fin
janvier, il pleuve encore ainsi que lors de
la période critique dans le cycle du blé,
en mars/avril, pour que l’année soit
sauvée.
Beau
présage
pour
ses
organisateurs : c’est sous une pluie
battante que le 1er Salon de
l’agriculture d’Oran (Agri Pro Expo)
a ouvert ses portes, hier, au niveau
du Centre de conventions d’Oran
(CCO).
Etalé sur une superficie de presque 5000
m², le Salon a vu la participation d’une
centaine d’exposants, représentant les
secteurs de l’agro-industrie et de l’agroéquipement. Le groupe Kherbouche a
saisi cette occasion pour exposer
fièrement son 1er tracteur algérien,
conçu et réalisé en collaboration avec
l’allemand Same Deutz-Fahr. Ce tracteur
devrait être commercialisé dès cette
année. Idem pour le constructeur de
véhicules utilitaires Foton, qui a pris un
espace assez conséquent et a exposé sa
gamme conçue justement pour le monde
agricole. Le Salon a également drainé
plusieurs acteurs des industries en
rapport avec l’agriculture, notamment
celles
liées
aux
phytosanitaires,
traitement
de
l’eau,
élevage,
insémination, filière du lait, irrigation,
ouvrages agricoles, espaces verts et
vétérinaire. Le stand, qui abritait les
représentants du R20 et l’organisation
environnementale créée par Arnold
Schwarzenegger, n’a pas désempli.
Signalons, par ailleurs, qu’une partie du
public a été ravie, lors de cette journée
inaugurale, de participer aux différentes
dégustations offertes par la multitude de
marques.
Les
organisateurs,
qui
s’attendent à plus de 30 000 visiteurs,
Mohamed Kali veulent faire de cet événement une
référence en communication spécialisée
et
un
Salon
unique
pour
les
professionnels du secteur.
K. A
63
INVA
Janvier 2016
Horizons 22 01 2016
Sid-Ahmed Ferroukhi à Oran
Seulement 3% des agriculteurs sont
affiliés à la sécurité sociale
Le nombre d’agriculteurs s’élève à
2.500.000 sur le plan national, alors
que le nombre d’affiliés aux caisses
d’assurance ne dépasse pas les
36.000.
Trois
pour
cent
seulement
des
agriculteurs sont affiliés à la sécurité
sociale, a indiqué, jeudi dernier à Oran,
le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche, Sid
Ahmed Ferroukhi, déplorant le fait que
97%
ne
bénéficient
d’aucune
couverture.
Cette journée sur la couverture sociale
des agriculteurs, organisée à la faveur
du premier salon de l’agriculture Agripro
Expo qui se tient du 21 au 23 janvier au
Centre des conventions d’Oran, vise à
sensibiliser et à inciter un grand nombre
d’agriculteurs et d’éleveurs possible à se
faire assurer, a-t-il souligné.
Le nombre d’agriculteurs s’élève à
2.500.000 sur le plan national, alors que
le
nombre
d’affiliés
aux
caisses
d’assurance ne dépasse pas les 36.000,
a-t-il relevé lors de cette rencontre, la
quatrième après celles du centre, de
l’est et du sud du pays, regroupant les
responsables de la Caisse nationale de
mutualité agricole (CNMA) et de la
Caisse nationale de sécurité sociale des
non salariés (Cesnos) des wilayas de
l’Ouest.
Pour parer à cette situation, le ministre a
insisté sur la mobilisation de tous les
moyens dont l’organisation de journées
d’information,
de
caravanes,
de
rencontres,
pour
sensibiliser
les
agriculteurs et éleveurs sur l’importance
de s’affilier à la sécurité sociale,
expliquant
que
cette
démarche
permettra de stabiliser la main-d’œuvre
agricole et de moderniser ce secteur qui
revêt une importance cruciale dans la
conjoncture économique actuelle.
Ferroukhi a accordé un délai, jusqu’à
mars prochain, pour recueillir les
dossiers des agriculteurs qui seront
étudiés avant le mois d’octobre de
l’année
courante,
comme
dernière
échéance pour le dépôt des cotisations
sociales des agriculteurs et éleveurs.
Il a souligné, à ce propos, que l’Etat a
mis en place un cadre juridique des plus
souples, adapté à la spécificité du
secteur de l’agriculture et a fourni toutes
les facilitations aux professionnels pour
les encourager à intégrer la couverture
sociale. Après avoir visité le salon de
l’agriculture, le ministre s’est rendu dans
la commune d’Es-Senia où il a inauguré
le siège de la subdivision de l’agriculture
qui couvre cinq communes (Oran, Es
senia, El Kerma, Sidi Chahmi et Bir El
Djir). Ferroukhi à achevé sa visite à la
ferme pilote Si Miloud, à Oued Tlélat,
relevant d’un partenariat public-privé, où
il a insisté sur l’importance de ce genre
d’exploitations
pour
booster
la
production
locale
et
réduire
l’importation.
64
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 23 01 2016
M. Sid Ahmed Ferroukhi à Oran : 3%
des agriculteurs affiliés à la sécurité
sociale
3% seulement des agriculteurs sont
affiliés à la sécurité sociale, a indiqué
jeudi dernier à Oran le ministre de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi,
déplorant le fait que 97% ne bénéficient
d’aucune
couverture.
Cette
manifestation agricole, organisée à la
faveur du premier salon de l’agriculture
«Agripro Expo» qui se tient du 21 au 23
janvier au Centre des conventions
d’Oran (CCO), vise à sensibiliser et à
inciter un grand nombre d’agriculteurs
et d’éleveurs possible à se faire assurer,
a-t-il souligné. Le nombre d’agriculteurs
s’élève à 2.500.000 sur le plan national,
alors que le nombre d’affiliés aux caisses
d’assurance ne dépasse pas les 36.000,
a-t-il relevé lors de cette rencontre, la
quatrième après celles du Centre, de
l’Est et du Sud du pays, regroupant les
responsables de la Caisse nationale de
mutualité agricole (CNMA) et de la
Caisse nationale de sécurité sociale des
non salariés (CASNOS) des wilayas de
l’Ouest. Pour parer à cette situation, le
ministre a insisté sur la mobilisation de
tous les moyens dont l’organisation de
journées d’information, de caravanes,
de rencontres, pour sensibiliser les
agriculteurs et éleveurs sur l’importance
de s’affilier à la sécurité sociale,
expliquant
que
cette
démarche
permettra de stabiliser la main d’œuvre
agricole et de moderniser ce secteur qui
revêt une importance cruciale dans la
conjoncture économique actuelle. M.
Ferroukhi a accordé un délai, jusqu’à
mars prochain, pour recueillir
les
dossiers des agriculteurs qui seront
étudiés avant le mois d’octobre de
l’année
courante,
comme
dernière
échéance pour le dépôt des cotisations
sociales des agriculteurs et éleveurs. Il
a souligné, à ce propos, que l’Etat a mis
en place un cadre juridique des plus
souples, adapté à la spécificité du
secteur de l’agriculture et a fourni
toutes les facilitations aux professionnels
pour les encourager à intégrer la
couverture sociale. Après avoir visité le
salon de l’agriculture, le ministre s’est
rendu dans la commune d’Es-Senia où il
a inauguré le nouveau siège de la
subdivision de l’agriculture qui couvre
cinq communes (Oran, Es senia, El
Kerma, Sidi Chahmi et Bir El Djir). M.
Ferroukhi à achevé sa visite à la ferme
pilote «Si Miloud», à Oued Tlélat,
relevant d’un partenariat public-privé, où
il a insisté sur l’importance de ce genre
d’exploitations
pour
booster
la
production
locale
et
réduire
l’importation.
Amel Sahar
65
INVA
Janvier 2016
Liberté 23 01 2016
L’Expression 23 01 2016
LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE AU
SALON AGRIPRO EXPO
Le
vieillissement
de
la
population
paysanne, un problème économique
SID AHMED FERROUKHI À PARTIR
D'ORAN
"Les agriculteurs doivent se couvrir
socialement"
Le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, a évoqué, ce jeudi au
salon Agripro Expo d’Oran (CCO), la
situation sociale de la population agricole
dans notre pays. Le ministre a profité
d’une rencontre de la Caisse nationale de
mutualité agricole (CNMA) et de la Caisse
nationale de sécurité sociale des nonsalariés (Casnos) des wilayas de l’Ouest,
en marge du salon, pour aborder une
situation très délicate du très faible taux
d’affiliation aux caisses sociales. “Sur les
quelque 1,5 million de fellahs, seule une
très faible minorité est assurée, si on
compte l’ensemble des personnes activant
dans ce secteur, qu’ils soient propriétaires,
ouvriers et autres investisseurs”, dira M.
Ferroukhi devant les représentants des
associations
professionnelles
des
agriculteurs, entre autres. Une situation
confirmée par le DG de la CNMA qui
déclarera que “depuis 1995/96, il y a eu la
réunification du régime général et, à partir
de là, la partie sociale pour le monde
agricole est revenue vers le système de la
sécurité sociale. Un bilan a été fait, et ce
sont 3 à 4% des agriculteurs qui sont
assurés”. Plus loin, le ministre évoquera
sur sa lancée ce qui constitue un handicap
pour le développement de l’agriculture
avec des répercussions sur l’économie en
général, le vieillissement de la population
paysanne : “La plupart des agriculteurs
ont dépassé les 50-60 ans, ils sont à
l’heure de la retraite et se retrouvent sans
couverture sociale, ainsi que leurs ayants
droit”. Et de poursuivre : “C’est une
situation que l’on ne peut ignorer et qui a
un impact sur l’économie, on ne peut
penser à un développement durable de ce
secteur avec cette situation”, lâchera-t-il
encore.
D. LOUKIL
La situation économique actuelle
marquée par le déclin des recettes
pétrolières oblige le passage à une
telle
démarche,
la
sécurisation
sociale des agriculteurs.
Les agriculteurs algériens ne sont pas
couverts par la sécurité sociale.
«Ils représentent un taux de 97%», a
indiqué jeudi le ministre de l'Agriculture,
du Développement rural et de la Pêche,
Sid Ahmed Ferroukhi ajoutant que «le
taux de ces agriculteurs affiliés à la
sécurité sociale ne dépasse pas 3%».
En présidant la rencontre dédiée à la
couverture sociale des agriculteurs,
organisée à Oran à l' occasion du
premier Salon de l'agriculture Agripro
Expo se tenant pour trois jours
consécutifs.
La rencontre porte dans ses dimensions,
la
principale
préoccupation
visant
essentiellement la sensibilisation des
agriculteurs à s'inscrire dans les fichiers
de la sécurité sociale en vue de
bénéficier des prestations accordées par
cette institution prenant en charge tous
les problèmes auxquels sont confrontés
les agriculteurs.
«Cette rencontre vise à sensibiliser et à
inciter un grand nombre d'agriculteurs et
d'éleveurs possibles à se faire assurer»,
a affirmé le ministre. Là est toute la
problématique qui est posée, le nombre
des fellahs est sensiblement important.
Il est estimé à quelque 2500.000
personnes exerçant cette profession
nourricière. Réellement, ce ne sont que
«36.000 qui sont déclarés», a relevé le
ministre
lors
de
cette
quatrième
rencontre tenue à Oran après celles
domiciliées dans le Centre, l'Est et du
Sud du pays.
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INVA
Les dites rencontres regroupent les
responsables de la Caisse nationale de
mutualité agricole et de la Caisse
nationale de sécurité sociale des nonsalariés, connue sous l'abréviation de
Casnos des wilayas de l'Ouest. Le temps
urge. La nécessité impérative de
sécuriser socialement ces agriculteurs
constitue l'une des premières priorités
du
département
de
Sid
Ahmed
Ferroukhi. C'est ce qu'a laissé entendre
le ministre en mettant l'accent sur «la
mobilisation de tous les moyens dont
l'organisation de journées d'information,
de caravanes, de rencontres, pour
sensibiliser les agriculteurs et les
éleveurs sur l'importance de s'affilier à la
sécurité sociale». L'enjeu est de taille. La
situation économique actuelle marquée
par le déclin des recettes pétrolières
oblige le passage à une telle démarche,
la sécurisation sociale des agriculteurs.
Le ministre explique sa démarche par le
fait qu'elle aboutira «à la stabilisation de
la main-d'oeuvre agricole et à la
modernisation de ce secteur qui revêt
une
importance
cruciale
dans
la
conjoncture
économique
actuelle».
Le département de Sid Ahmed Ferroukhi
a, contre toute attente, mis en place
tous les dispositifs devant appeler les
agriculteurs à se faire déclarer dans les
caisses de sécurité sociale. Un ultimatum
est même lancé. Il est fixé pour le mois
de mars de l'année en cours. Les
services des caisses sociales recevront
les dossiers des agriculteurs qui seront
étudiés avant le mois d'octobre de
l'année
courante,
comme
dernière
échéance pour le dépôt des cotisations
sociales des agriculteurs et des éleveurs.
Ce dispositif est, selon le ministre,
adapté aux spécificités du secteur. Le
ministre a, en ce sens, indiqué que
«l'Etat a mis en place un cadre juridique
des plus souples». Sur sa lancée, il a
ajouté que «toutes les facilitations aux
professionnels sont mises en place pour
les encourager à intégrer la couverture
sociale».
Wahib AïT OUAKLI
Janvier 2016
El Watan 23 01 2016
La Sécurité sociale dans le monde
agricole
Taux insignifiant d’affiliation à la
Casnos
Le monde agricole (celui de la pêche
également)
enregistre
un
taux
insignifiant d’affiliation à la Caisse
d’assurances sociales des nonsalariés (Casnos).
La
population
concernée
dépasse
pourtant les 2,5 millions d’adhérents
potentiels ciblés par une campagne de
sensibilisation.
Le
chiffre
a
été
communiqué par Sid-Ahmed Ferroukhi,
ministre de l’Agriculture, qui a présidé
jeudi au CCO à Oran, en marge du Salon
Agripro-expo, une journée d’information
sur les nouveaux dispositifs promulgués
en novembre dernier. La rencontre,
organisée par la Caisse nationale de la
mutualité
agricole
(CNMA)
en
collaboration avec la Casnos, est la
dernière d’une série qui vise, dans un
premier temps, à impliquer les relais que
constituent
l’Union
nationale
des
paysans algériens (UNPA) ainsi que les
Chambres
d’agriculture.
Les
deux
Caisses vont mutualiser leurs moyens,
notamment les bureaux locaux (394 à
l’échelle nationale) pour accueillir, dans
les meilleures conditions possibles, les
personnes désirant régulariser leur
situation vis-à-vis de la Sécurité sociale.
Les textes prévoient des avantages pour
les agriculteurs comme, par exemple, la
prorogation des délais de payement de
la cotisation annuelle au 30 septembre
au lieu du 30 juin pour le secteur non
agricole et la régularisation de la
situation par payement des arriérés de
cotisation allant jusqu’à l’année 1996.
67
INVA
D’autres facilitations sont accordées,
telles le payement échelonné ou
l’exonération des majorations et des
pénalités de retard mais conditionnés
par une souscription au plus tard le 31
mars 2016 et le respect de l’échéancier
de payement accordé. «Cette démarche
va renforcer les capacités du dispositif
de la Sécurité sociale mais le but est
aussi de stabiliser le monde agricole, sa
main-d’œuvre, ses ressources humaines
et ses investissements», indique le
ministre qui précise, par ailleurs, que
des décisions peuvent être prises au cas
par cas, mais l’essentiel aujourd’hui est
que le gouvernement a ouvert les portes
à tous les intervenants. «C’était un
problème épineux dans le passé, mais
maintenant nous envisageons l’avenir
avec sérénité et nous préparons les
conditions adéquates pour relever le défi
de l’économie nationale car notre
objectif est d’asseoir une agriculture
durable», ajoute Sid-Ahmed Ferroukhi
qui, au-delà du programme de cette
année 2016, se projette en 2019 pour
un autre défi qui consiste à augmenter
fortement le taux de mécanisation de
l’agriculture algérienne pour produire
plus, éviter le recours à l’importation et,
pourquoi pas, envisager d’exporter
certains produits.
Djamel Benachour
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 23 01 2016
SALON INTERNATIONAL DE
L’AGRICULTURE D’ORAN
Plus de coordination pour une
meilleure intégration des
agriculteurs
Prenant part ce jeudi à la première
édition du Salon international de
l’agriculture qui sera clôturé aujourd’hui
à Oran au niveau du Centre des
conventions, le ministre de l'Agriculture,
du Développement rural et de la Pêche,
Sid-Ahmed Ferroukhi, a affirmé qu’il est
temps de remédier au faible taux
d’insertion des agriculteurs à la Sécurité
sociale. «Sur environ un million et demi
d’agriculteurs recensés, une minorité
seulement est affiliée, la non-intégration
de cette frange rend la main-d’œuvre
instable dans ce secteur».
Lors de sa prise de parole à l’ouverture
de la journée d’information sur les
nouveaux dispositifs relatifs à la Sécurité
sociale au profit des agriculteurs
qu’organise la Caisse nationale de
mutualité agricole (CNMA), qui a eu lieu
en marge du Salon, le ministre a instruit
tous les acteurs œuvrant dans les
secteurs de la Casnos, la CNMA et les
Chambres d’agriculture à doubler d’effort
et montrer plus de coordination entre
eux afin de réunir toutes les conditions à
même d’amener les agriculteurs à se
rapprocher des Caisses de la protection
sociale.
Il s’agit là, dira le ministre, d’une forme
de soutien à l’économie du pays, «toutes
les franges travailleuses du pays sont
appelées à s’investir pour assurer
l’avenir, face à la chute du prix du
pétrole
et
les
différentes
crises
économiques. La contribution de tous est
sollicitée et pour ce faire, il faudrait aller
d’avantage sur le terrain, communiquer,
expliquer, orienter pour la pérennisation
du secteur».
68
INVA
Janvier 2016
La question de la sécheresse ne semble
pas inquiéter le ministre qui se veut
rassurant sans trop entrer dans le détail.
Quelques
détails
qui
ont
été
communiqués par le directeur de
l’Institut technique des grandes cultures
Omar Zeghouane, qui dira que la région
ouest souffre d’un déficit hydrique
important. Cela dit-il, va se répercuter
sur le rendement, toutefois, il explique
que pour l’heure, il n’y a pas de
pourcentage qui évoque une grande
perte de production. Il s’agit plutôt de
certaines superficies qui ont dépéri et,
par conséquent, le rendement sera très
faible. Il fera néanmoins remarquer que
s’il ne pleut pas au mois d’avril, la
situation sera difficile. Cette première
édition Agripro Expo aspire, selon les
organisateurs à accompagner le secteur
agricole, «en faisant découvrir ses
potentialités et les soutenir en créant un
événementiel dédié au secteur. C’est
faire découvrir les acteurs majeurs du
métier à un public de professionnels et
d'amateurs et partager et informer nos
participants et visiteurs sur les dernières
réglementations
et
nouveautés
du
domaine en réunissant institutions,
professionnels et associations».
Amel Bentolba
Le Soir d’Algérie 23 01 206
AÏN-TÉMOUCHENT
Grogne des exploitants
Hassi-El-Ghella
agricoles
de
De nombreux exploitants agricoles du domaine
Meslem dans la commune de Hassi-El-Ghella
sont montés au créneau pour dénoncer l'état
dans lequel sont leurs exploitations agricoles.
Ces derniers disent que leurs terres, des
dizaines d'hectares, étaient fertiles dans la
plaine de Hassi-El-Ghella, mais elles sont sont
devenues
improductives
à
cause
des
inondations par les eaux de pluies et surtout
les eaux usées. Ces exploitants agricoles
ajoutent
qu'ils
ont
adressé
des
correspondances aux responsables locaux
mais aucune suite ne leur est parvenue, ils ont
montré tous leurs documents comprenant,
entre autres, des photos et des PV d’huissiers
de justice relatifs aux dégâts occasionnés, ils
disent qu'ils ont écrit à toutes les autorités de
la wilaya et aux directions concernées, y
compris à l’APW. En outre, ces professionnels
de la terre ont soulevé le manque d’entretien
des drains mais également la détérioration du
chemin vicinal qui est dans un état lamentable
sur une longueur de 5 km et qui les mène à
leurs exploitations, les décharges anarchiques
des déchets et des déblais sur les rives de ce
chemin et le curage des drains. «Il existe une
ligne électrique et des poteaux, j’ai demandé
uniquement à l’APC de rajouter 3 lampadaires
pour éclairer le chemin menant à la ferme
étant
donné
que
nous
sommes
des
agriculteurs qui peuvent travailler de jour
comme de nuit et aussi pour la sécurité des
biens et des personnes mais hélas» entonne
l’un des exploitants. En réponse, le premier
V/P de l’APC de Hassi-El-Ghella, M. Bennabi
Ali, a expliqué «L’APC n’a pas d’engins pour
entreprendre les travaux sollicités par ces
fellahs. Pour l’enlèvement des ordures, il se
fera immédiatement. Cependant le problème
d’inondation est pris en charge par la direction
de l’hydraulique ». Dans le même sillage, un
cadre au niveau de la Direction de
l’hydraulique (DR) a précisé : «Cette
inondation est un phénomène naturel dans
cette plaine dû à sa situation géographique.
Ces protestataires ont déjà introduit une
action en justice et l’Etat les a indemnisés
confortablement. Malgré tout, la DH a lancé
une étude qui consiste à refouler ces eaux
vers un oued. L’opération est extrêmement
coûteuse».
S. B
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INVA
Janvier 2016
Horizons 24 01 2016
Licences d’importation
Les produits de large consommation ne
sont pas concernés, selon Ferroukhi
Les ministères de l’Agriculture et du
Commerce se concertent pour définir la liste
des produits agricoles qui seront soumis au
système des licences d’importation. Si pour
le moment, aucune information n’a été
communiquée sur les produits concernés, il
n’en demeure pas moins que les produits de
première nécessité ne seront pas concernés.
Le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, l’a confirmé, hier, sur les
ondes de la radio nationale. « Les produits
de première nécessité ne seront pas
touchés », a-t-il précisé. S’agissant des
efforts du ministère de l’Agriculture pour
améliore la production nationale en qualité
et en quantité, le ministre a indiqué que la
stratégie de son secteur s’appuie sur quatre
éléments : la vulgarisation de l’irrigation, la
mise en valeur des terres agricoles, la
mécanisation et l’accompagnement des
agriculteurs dans l’acquisition du savoir-faire
technique. Principales cibles, les céréales, le
lait, les viandes rouges, l’arboriculture et le
maraîchage. Pour ce faire, le ministère mise
sur la mise en place de passerelles entre son
secteur et les secteurs de l’université et de
la formation professionnelle. Ferroukhi a
reconnu qu’il y a des déficits en matière de
production de céréales, de lait et de viandes
rouges. L’Algérie importe 20 millions de
quintaux de blé par an, 50.000 tonnes de
viandes rouges, notamment le bœuf, et
350.000 tonnes de lait en poudre. S’agissant
de la pomme de terre qui a enregistré cette
année un surplus de production, le ministre
a affirmé que des mesures ont été prises à
travers le système de régulation des
produits agricoles de large consommation
(Syrpalac). D’autres mesures seront prises
pour mieux gérer ce type de situations, a-til souligné.
Amokrane H
El Moudjahid 25 01 2016
M. Sid Ahmed Ferroukhi : « Réduction
drastique de l’importation du lait en
poudre dès 2019 »
Promotion des filières végétales et animales
Le
ministre
de
l’Agriculture,
du
développement rural et de la Pêche, M. Sid
Ahmed Ferroukhi, a déclaré, hier, lors de
son passage sur les ondes de la Chaîne III
de la radio nationale, que l’Algérie réduira
de
manière
drastique,
dès
2019,
l’importation du lait et de la viande rouge.
Selon le ministre, «l’Algérie pourra, d’ici
cette échéance, combler son déficit et
stopper ses importations estimées à
350.000 tonnes par an, pour le lait en
poudre, (la moitié est utilisée pour le lait en
sachet et le reste pour les dérivés, ndlr).
Nous pensons établir, avec beaucoup
d’agriculteurs, une stratégie pour aller à 0
importation en poudre de lait. Pour ce qui
est de la viande rouge, l’Algérie envisage de
réduire ses importations estimées à 50.000
tonnes/an, en développant l’engraissement
des taurillons». Pour ce qui est des autres
filières, telles que la production de la
tomate, de la datte, de la pomme de terre…
celles-ci, qui «commencent à dégager des
excédents, permettront à l’Algérie de
s’inscrire dans une logique d’exportation»,
explique-t-il.
Sachant que le déficit enregistré en matière
de production agricole depuis plusieurs
années tourne autour des 30%, et concerne
particulièrement les céréales, le lait et la
viande
rouge,
le
développement
de
l’exportation des produits agricoles demeure
la priorité du secteur. Ainsi, et à entendre
les déclarations du premier responsable du
secteur, le «volet mécanisme» est un point
incontournable et essentiel qui a toujours
été soulevé par M. Ferroukhi.
Le développement de ce dernier, signale-t-il,
«répond aux besoins du déficit de la maind’œuvre, et aux exigences de l’agriculture
moderne basée sur l’intégration des
nouvelles techniques, la formation des
70
INVA
Janvier 2016
agriculteurs
et
éleveurs,
notamment
l’accompagnement et l’encouragement de
l’investissement, surtout des jeunes».
Promotion des filières végétales et
animales
Ainsi, et dans le cadre du programme
d’intensification, le secteur prévoit le
développement des filières végétales et
animales. Il s’agit, notamment des céréales,
des légumes secs, du lait, de la pomme de
terre, de l’oléiculture, des viandes et des
dattes. Dans le même temps, poursuit-il, et
«en plus de la datte, il va être possible
d’investir les marchés étrangers avec le
concentré de tomate, la pomme de terre et
des produits arboricoles». Il confirme,
d’autre part, que les aliments du bétail, le
maïs et la viande rouge, figurent également
parmi les produits agricoles appelés à être
soumis à l’octroi de licences d’importation.
Sid Ahmed Ferroukhi a jugé important la
mobilisation de tous les secteurs de
l’agriculture et de la pêche. Il fait référence
au développement du système d’irrigation
d’appoint. Il a indiqué que l’Algérie
ambitionne d’augmenter les superficies
céréalières irriguées, estimées, dit-il, à
200.000 hectares. L’objectif, estime-t-il, est
d’atteindre 2 millions d’hectares à irriguer à
l’horizon 2016, dont 600.000 hectares pour
les céréales. Cela permettrait de diminuer la
facture de l’importation du blé, sachant que
les agriculteurs ont acquis, rien qu’en 2015,
6.000 tracteurs et 500 moissonneusesbatteuses,
Dans le cadre du programme d’action du
gouvernement 2015/2019, le gouvernement
a fixé quelques principaux objectifs,
notamment le renforcement de la sécurité
alimentaire, la substitution à l’importation,
l’accroissement de la production nationale et
le développement équitable des zones agroécologiques. Le ministre assure, par ailleurs,
que « l’État va continuer à apporter son
soutien aux agriculteurs», afin, dit-il, de
«réaliser les objectifs de développement
tracés».
La Nouvelle République 25
01 2016
Ferroukhi : «Plus d’importation de
lait, de céréales et de viandes rouges
en 2019»
Il y a un déficit important dans la
production des filières telles que lait,
les céréales et les viandes rouges.
L’objectif
du
gouvernement
du
gouvernement est d’accélérer la
production dans ces filières.
«D’ici 2019, on fera en sorte de
substituer l’importation des produits», a
déclaré, hier, le ministre de l’Agriculture,
Sid-Ahmed
Ferroukhi.
Dans
une
conjoncture difficile, des prix de pétrole
au
plus
bas
depuis
2003,
le
gouvernement accélère pour développer
une économie hors hydrocarbures et
diversifiée. Parmi les secteurs mis en
exergue dans cette opération, c’est
l’agriculture. Ce dernier est figé depuis
2007 sur un déficit en production de
30%. Ce chiffre concerne, notamment,
les céréales, le lait et les viandes rouges.
Pour booster la croissance de ces filières,
le premier responsable du secteur de
l’agriculture, Sid-Ahmed Ferroukhi, a
confirmé, hier sur les ondes de la Chaîne
lll de la Radio algérienne, que «d’ici
2019, nous cesserons d’importer ces
produits». En outre, il a expliqué que ces
chiffres qui restent les même depuis des
années, «il faut les voir en dynamique»,
en même temps, a-t-il ajouté, «il y a une
croissance de la demande, et une
croissance
démographique».
En
parallèle,
les
autres
filières
qui
commencent à dégager des excédents
seront orientées vers l’exportation, a
souligné le ministre. A l’horizon 2019, «il
sera possible de stopper les importations
de lait (350 000 tonnes/an) et de celles
des viandes rouges (50 000 tonnes/an)
Kafia Ait Allouache
en développant l'engraissement des
taurillons»,
a-t-il
estimé.
Le
gouvernement, selon Ferroukhi, ira
jusqu’à investir les marchés étrangers
avec le concentré de tomate, la pomme
de terre et des produits arboricoles.
71
INVA
Janvier 2016
D’autre part, le ministre a indiqué que
les aliments du bétail, le maïs, le
tourteau et les viandes rouges sont
parmi les produits agricoles appelés à
être soumis à l’octroi de licence
d’importation.
Le
ministre
de
l’Agriculture assure, par ailleurs, que
l’Etat va continuer à apporter son soutien
aux agriculteurs, afin, dit-il, de réaliser
les objectifs de développement fixés.
Ferroukhi a, également, expliqué le
programme de ce quinquennat basé sur
quatre
principaux
facteurs
dont,
l’irrigation d’un million d’hectares, la
mise
en
valeur
des
terres,
la
mécanisation
et
l’amélioration
des
connaissances et le savoir-faire des
agriculteurs et éleveurs. A cet effet, il a
expliqué que dans peu de temps, le
secteur de l’agriculture passera de 200
000 à 600 000 hectares de terres
irriguées, avec l’objectif d’atteindre les
1,2 million d’hectares, puis les 2 millions
d’hectares en 20019. En ce qui concerne
l’onglet de la mécanisation, il a indiqué
que le secteur s’équipe, annuellement,
de 6 000 tracteurs et
de 500
moissonneuses-batteuses. Ces éléments
concernent les facteurs majeurs de la
production. Mais il y a une autre tâche
qui se fait, a expliqué le ministre, «à
l’intérieur des filières ciblées pour la mise
en valeur du secteur agricole dont les
céréales, le lait et les viandes rouges».
Au
sujet
de
la
substitution
de
l’importation, le ministre a souligné qu’il
faut faire des efforts et «être capable de
produire à qualité égale et compétitivité
en matière de prix». Il a insisté,
également,
sur
l’importance
de
l’investissement dans des exploitations
agricoles
intégrées,
ainsi
que
l’industrialisation de l’agriculture.
Le Soir d’Algérie 25 01 2016
CÉRÉALES, LAIT ET VIANDE BOVINE
L’Algérie
n’importera
plus
d’ici
2019, selon Ferroukhi
L’Algérie
compte
substituer
à
l’importation des céréales, du lait et de
la viande bovine d’ici 2019. Elle vise
également à inscrire dans une logique
d’exportation les autres filières qui
dégagent des excédents. C’est ce qu’a
affirmé le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche.
Intervenant hier, sur les ondes de la
radio Chaîne III, Sid-Ahmed Ferroukhi a
souligné
l’«important»
déficit
des
céréales, du lait et même des viandes
rouges notamment la viande bovine.
«Dans le contexte actuel, l’objectif est
d’accélérer la croissance de ces filières
et faire en sorte que d’ici 2019, nous
parviendrons
à
la
substitution
à
l’importation. Quant aux filières qui
commencent à dégager des excédents,
elles seront inscrites dans une logique
d’exportation», dit-il. Une relance qui,
selon lui, cible en premier lieu les filières
céréales,
lait,
viandes
rouges,
arboriculture et maraîchage. Outre le
développement de l’agro-industrie et de
la transformation, le ministre de
l’Agriculture estime qu’il faut également
cibler l’intégration de ces filières en
«interne». «Aujourd’hui, nous pouvons
faire beaucoup de progrès sur le blé dur
et sur le lait utilisé dans les produits
Zahra Kefane dérivés. Nous n’importons plus de
pomme de terre de transformation et
nous pouvons même faire beaucoup de
progrès dans les semences de la pomme
de terre. Idem pour la tomate
industrielle où nous avons atteint
aujourd’hui un niveau où nous évoluons
positivement», explique-t-il.
72
INVA
Janvier 2016
L’invité de la radio cite à titre d’exemple,
le blé dur où aujourd’hui, précise-t-il, la
production nationale représente 50% de
la consommation.
«D’ici 2019, nous pourrons substituer à
une partie des importations actuelles de
ce produit», assure-t-il. Il rappelle, à cet
effet, que l’Algérie est un pays de blé
dur. «Nous avons cette capacité de
production à la fois sur le plan variétal,
sur le plan de zones de production et sur
le plan du savoir-faire en céréaliculture.»
Toutefois, il précise qu’il n’est pas
uniquement
question
d’assurer
la
quantité mais aussi la qualité industrielle
du produit. «Si nous voulons substituer
aux importations, il faut que nous ayons
une production nationale quasiment de
la même qualité que le produit que nous
importons», dit-il encore. Insistant sur
l’importance de disposer aujourd’hui
d’une visibilité à moyen terme et
d’accélérer les investissements dans ces
filières,
Sid-Ahmed
Ferroukhi
est
convaincu que dans deux années,
l’Algérie pourrait aller vers l’exportation
de la tomate industrielle et élargir
l’exportation
de
la
datte
jusqu’à
atteindre entre 50 000 à 60 000 tonnes.
Il rappelle qu’annuellement, 20 millions
de quintaux de blé, plus de 350 000
tonnes de poudre de lait et 50 000
tonnes de viande bovine sont importés.
Rym Nasri
Le Soir d’Algérie 25 01 2016
NAÂMA
Les éleveurs face à la sécheresse
Frappés par une sécheresse extrême, les
éleveurs des Hauts-Plateaux ne savent plus
à quel saint se vouer. La pluviométrie fait
défaut en ces périodes (automnale et
hivernale) ; le prix de l’aliment de bétail est
d’actualité, frôlant depuis le début de
l’automne les 2 600,00 DA le quintal de
maïs et les 3 000,00 DA le quintal du
mélange (son/orge) ; outre les maladies du
cheptel (clavelet, blue tongue), alors que
son prix ne cesse d’être à la baisse. La
sécheresse, ce phénomène, on ne peut plus
contraignant, continue de pousser les
éleveurs des Hauts- Plateaux vers l’exode à
la recherche de la transhumance, soit vers
les régions du nord soit vers le sud, loin des
grandes gelées. En effet, depuis un certain
temps l’on assiste à des cortèges de
camions et semi-remorques chargés de
moutons qui se dirigent vers les pâturages
de Méridja, Abadla et Oued-Lakhdar dans la
wilaya de Béchar. Des centaines, voire des
milliers de têtes d’ovins, en provenance des
régions du sud/Tlemcen, Djelfa, El- Bayadh,
Naâma, et d’autres régions touchées par ce
phénomène, sont transbordés vers ces
zones. Notons, par ailleurs, que sur les 20
millions d’hectares composant la steppe
nationale, la wilaya de Naâma dispose de
près de 3 millions d’hectares, dont les 50%
sont dégradés et dont au moins le tiers est
mis en défens. Néanmoins pour faire face
aux obstacles que rencontrent les éleveurs,
il serait utile d’exploiter les potentialités en
steppe par la création de perspectives de
développement et préconiser des solutions
pour la protection et l’amélioration des
parcours et assurer une meilleure production
fourragère. De même par la protection et la
restauration des parcours naturels ainsi que
l’amélioration des conditions d’abreuvement
du cheptel, diversification des activités de la
steppe, valorisation des eaux superficielles,
à l’effet de préserver l’activité de l’élevage
et «sédentariser » les nomades dans les
zones steppiques. Enfin, aujourd’hui, les
signes
des
effets
dévastateurs
sont
pratiquement dus à l’agressivité climatique
et humaine à la fois. En effet, seule la
clémence du ciel peut atténuer la souffrance
des éleveurs.
B. Henine
73
INVA
Janvier 2016
Horizons 25 01 2016
Métiers de l’agriculture et de
l’industrie agroalimentaire
Vers la création de sept centres
d’excellence
Seulement 4% des stagiaires et
apprentis
en
formation
professionnelle optent pour les
métiers de l’agriculture et de
l’industrie agroalimentaire.
Cette défaillance ne relève pas d’un
décalage ou d’une inadaptation du
système de formation aux réalités
économiques. Elle est due au désintérêt
des jeunes au domaine agricole. Pour y
pallier, une convention de partenariat a
été signée, hier, entre le ministère de la
Formation
et
de
l’Enseignement
professionnels et le ministère de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche pour la création de centres
d’excellence aux métiers de l’agriculture
et de l’industrie agroalimentaire. Sept
wilayas (Khenchela, El Oued, Bouira,
Biskra, Oran, Mascara, Aïn Defla) sont
concernées dans un premier temps par
l’ouverture de ces centres, en attendant
la généralisation de cette démarche à
l’ensemble des régions du pays à
vocation agricole. Ces centres assureront
des formations initiales diplômantes et
qualifiantes pour répondre aux besoins
générés
par
les
programmes
de
développement
du
secteur
de
l’agriculture. Ils prendront en charge la
formation continue au profit des
agriculteurs des différentes exploitations
agricoles
et
la
réalisation
d’expérimentations et toute incubation
de pépinières favorisant l’émergence de
création d’exploitations agricoles.
En attendant, l’heure est à l’identification
des partenaires potentiels à impliquer
dans la concrétisation de ces centres et
des filières prioritaires et stratégiques de
chaque wilaya ou région. Les ministres
des deux secteurs Sid-Ahmed Ferroukhi
et Mohamed Mebarki ont instruit les
responsables locaux relevant de leurs
départements à vulgariser les objectifs
attendus de ces centres d’excellence.
Selon le ministre de la Frmation
professionnelle,
ces
structures
œuvreront à l’adaptation des offres de
formation aux besoins imposés par les
mutations économique. « Ces centres
serviront de modèle, de référence aux
autres établissements du pays, pour
offrir des
formations
adaptées
à
l’environnement économique et aux
normes et standards internationaux »,
a-t-il
souligné. Le
ministre
de
l’Agriculture a, de son côté, insisté sur la
formation pratique des stagiaires dans
les domaines agricole, de l’élevage et de
la pêche. Il a reconnu que les systèmes
adoptés actuellement dans le domaine
agricole sont traditionnels ne répondant
pas aux mutations, d’où la nécessité de
recourir aux systèmes intensifiés. Le
ministre a suggéré l’introduction dans
les programmes d’enseignement, des
matières sur les métiers de l’agriculture,
de la pêche et de l’élevage. Une telle
approche serait, de son avis, d’un apport
considérable dans l’orientation des
élèves vers les filières correspondant à
leur profil.
Safia D
74
INVA
Janvier 2016
Horizons 25 01 2016
Liberté 25 01 2016
GHARDAÏA
In-Salah
Formation au profit de jeunes dans Plus de 570 000 quintaux de dattes
cueillis en 2015
l’agriculture
Quelque
25
jeunes
éligibles
aux
dispositifs
de
soutien
à
l’emploi
bénéficient d’une session de formation
dans le domaine de l’agriculture, dans le
but de réussir leurs projets au niveau
des
communes
relevant
de
la
circonscription administrative d’In-Salah,
a-t-on appris, dimanche dernier, auprès
de la délégation locale des services
agricoles. Ces jeunes, répartis entre les
communes
d’In-Salah,
In-Ghar
et
Foggaret-Ezzoua, bénéficient de sessions
de formation de trois mois, lancées dans
le courant de ce mois, en collaboration
avec
le
centre
de
formation
professionnelle
et
d’apprentissage
Bernis-Mohamed à In-Salah, a-t-on
indiqué. Ils vont bénéficier d’une
formation devant leur permettre de
profiter des différents organismes de
soutien à l’emploi des jeunes, préconisés
par l’Etat dans le domaine des activités
agricoles, à l’instar de la phœniciculture,
la plasticulture et l’élevage, a-t-on
précisé. Ces sessions s’inscrivent dans le
cadre de la convention entre les secteurs
de la formation professionnelle et de
l’agriculture d’une part, et l’Agence
nationale de soutien à l’emploi des
jeunes, d’autre part, et visant à valoriser
les ressources humaines et impulser
l’activité agricole et le développement
rural. L’accord vise également la
promotion des métiers et des activités
locales ainsi que de dynamiser l’emploi
et élargir les horizons d’insertion
professionnelle des jeunes dans le
domaine agricole.
La production se répartit
entre 219 000 q de Deglet Nour et 352 000 q de degla
beïda et el-ghars
Cette production se répartit entre
diverses variétés, à savoir 219 000 q de
Deglet Nour et 352 000 q de Degla Beïda
et El-Ghars. Quelque 571 000 q de
dattes de différentes variétés ont été
cueillis dans la wilaya de Ghardaïa au
titre de la campagne phœnicicole 2015,
selon la direction locale des services
agricoles (DSA).
Soit une légère hausse de 6000 q par
rapport à la saison précédente, a-t-on
appris de la même source. Récoltée à
partir de quelque 1 300 000 palmiers à
travers les différentes communes de
Ghardaïa, cette production se répartit
entre diverses variétés, à savoir 219 000
q de Deglet Nour et 352 000 q de Degla
Beïda et El-Ghars.
Cette hausse a été favorisée notamment
par le traitement phytosanitaire contre
les parasites tels que le boufaroua et le
myelois, ainsi que les bonnes conditions
climatiques.
C’est aussi grâce à plusieurs mesures
d’accompagnement
qui
ont
été
concrétisées dans le but d’assurer une
bonne
production,
à
l’instar
du
lancement d’un large programme de
vulgarisation agricole en direction des
agriculteurs, a-t-on souligné.
75
INVA
Pour rappel, une enveloppe financière de
88 millions de dinars a été dégagée par
le ministère de l’Agriculture à la faveur
d’une opération de lutte préventive
contre les parasites boufaroua et
myelois effectuée en juillet 2015 et qui a
concerné plus de 4 millions de palmiers
dattiers
productifs
des
wilayas
productrices de dattes (Illizi, Béchar,
Biskra, Adrar, El-Bayadh, El-Oued,
Ghardaïa, Ouargla et Tamanrasset). Par
ailleurs, “la campagne phœnicicole a
connu un retard dans la cueillette, dû à
l’absence d'une main-d’œuvre jeune et
de grimpeurs”, déplorent de nombreux
agriculteurs. Approché par Liberté, l’un
d’eux a appelé à “mettre un terme” au
phénomène de construction en béton qui
menace la pérennité des palmeraies
productives
avec
arrachage
et
destruction des palmiers, notamment
dans la vallée du M’zab, à Metlili, ElMenéa et à Zelfana. Pour rappel, la
wilaya de Ghardaïa dispose d’un
patrimoine phœnicicole de plus de 1,3
million de palmiers, couvrant une
superficie de 11 009 ha, dont plus d’un
million de palmiers productifs répartis
sur 12 275 exploitations. L’activité
phœnicicole assure un revenu agricole
pour plus de 20 000 habitants à travers
l’ensemble des localités de la wilaya de
Ghardaïa qui a enregistré la plantation
de 16 000 nouveaux palmiers dattiers
durant l’année 2015.
B. AREZKI
Janvier 2016
El Moudjahid 26 01 2016
Signature d’un accord entre les
ministères de l’agriculture et de la
formation professionnelle : Création
de
sept
nouveaux
centres
d’excellence
Le ministère de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche,
et
celui
de
la
Formation
professionnelle, ont procédé, hier, à
la signature d’un accord sur la
création
de
sept
centres
d’excellence
aux
métiers
de
l’agriculture
et
d’industrieagroalimentaire.
Ils
seront
implantés à Khenchela, El Oued,
Bouira, Biskra, Oran, Mascara et Aïn
Defla.
L’objectif est d’accompagner, d’encadrer
les
professionnels
du
secteur,
notamment,
d’encourager
la
participation
et
l’engagement
des
opérateurs économiques dans la création
de projets professionnels, tels que les
groupes
industriels,
les
conseils
professionnels et interprofessions, des
fermes
modèles,
les
investisseurs
agricoles etc. « Cela permettra de
fournir
un
soutien
technique
et
professionnel en faveur des opérateurs
économiques qui sont actifs dans le
secteur de l’agriculture et de l’industrie
alimentaire et de la pêche » a affirmé,
le ministre de la Formation et de
l’Enseignement professionnels, Mohamed
Mebarki,
lors
de
son
allocution
d’ouverture de la journée d’études sur la
création des centres d’excellences aux
métiers de l’agriculture et de l’industrie
agroalimentaire , au niveau de l’Institut
national
de
la
formation
et
de
l’enseignement professionnels.
76
INVA
Le développement de ces centres
servira de référence dans un certain
nombre de domaines. Par ailleurs, les
offres et les spécialités engagées sur le
plan spécial tiennent compte des
exigences de l’économie nationale. Ainsi,
le secteur de la formation s’adapte aux
orientations économiques récentes du
gouvernement qui ont suivi la baisse des
prix du pétrole. Une nouvelle orientation
très particulière est en train d’être
engagée en direction de l’industrie, de
l’agriculture, du tourisme ou encore le
bâtiment, pour accompagner les projets
d’envergure nationale, mais également
pour répondre au déficit enregistré de
main d’œuvre dans le secteur agricole,
précise encore, M. Mebarki. Ces centres
poursuit
–ils,
« répondent
au
développement
technologique
que
connait
le
monde
actuellement,
notamment pour l’adaptation des offres
de formation aux besoins imposés par
les
changements
économiques
du
pays ». Il a fait savoir que ces pôles
seront renforcés par
des moyens
pédagogiques modernes, ainsi que des
formateurs compétents et qualifiés.
«Il faut que ces centre soient une
référence qui présente des formations
adéquates
avec
l’environnement
économique» insiste-t-il.
16 instituts nationaux de formation
A ce titre M. Mebarki, a appelé les
cadres du secteur, à œuvrer, pour le
choix des opérateurs économiques
« capables » de contribuer à la création
des centres d’excellence, notamment, la
fourniture de formateurs spécialisés qui
sont en mesure d’assurer une assistance
technique dans la préparation et la mise
à jour des centres , en plus de
l’identification des branches prioritaires
et stratégiques pour chaque région. Il a
été décidé dans le cadre de la signature
de cette convention, la création d’un
comité mixte regroupant les deux
secteurs en charge du suivi des travaux
de ces centres d’excellence.
Janvier 2016
Cette dernière a déjà entamé sa tâche
par le suivi des travaux du centre de
Khenchela qui devrait entrer en service
dans les prochains mois selon le
ministre. Selon les statistiques fournies
par le ministre de la formation
professionnelle,
le secteur dispose
actuellement de 1.213 structures de
formation, dont,
270 centres
qui
assurent des formations qui seront
couronnées par des certificats à tous les
niveaux,
ainsi
que
16
instituts
nationaux spécialisés dans la formation
des techniciens dans les domaines de
l’agriculture
et
des
industries
alimentaires. D’autre part M. Mebarki, a
admis que 4 % des adhérents à la
formation professionnelle
choisissent
de suivre une formation en agriculture
et en industrie alimentaire, ajoutant,
que cette situation est due l’absence
d’intérêt des jeunes pour les métiers
manuels, tels que l’agriculture et la
construction, ajoutant à cela « le regard
méprisant de la société pour ce genre de
travail ». Pour sa part, le ministre de
l’agriculture, du développement rural et
de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a
salué cette coopération qui intervient
pour le renforcement des capacités
d’encadrement du secteur agricole, en
faisant
savoir,
toutefois
qu’un
partenariat semblable a été conclu avec
le secteur de l’enseignement supérieur
et de la recherche scientifique pour
l’introduction de la recherche dans le
domaine agricole.
Pour ce qui est de la création de ces
centres
d’excellence,
Ferroukhi,
a
souligné, qu’elle est appelée à renforcer
ces activités en faveur du secteur
agricole, la pêche, notamment l’industrie
alimentaire.
Kafia Ait Allouache
77
INVA
Janvier 2016
El Watan 26 01 2016

In Salah : Des jeunes formés à
l’agriculture intégrée
Une session de formation spécialisée en
agriculture
a
été
entamée
cette
semaine par une trentaine de jeunes
d’In Salah.
Ces jeunes entrepreneurs agricoles issus de
toutes les communes de la nouvelle
circonscription administrative d’In Salah se
lancent dans une formation technique de
gestion des projets agricoles d’une durée de
trois
mois
au
centre
de
formation
professionnelle et d’apprentissage Bernis
Mohamed, du chef-lieu de wilaya. L’objectif
est de leur donner un aperçu des différents
dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes
ainsi qu’un aperçu technique pour chaque
filière
agricole,
notamment
la
phœniciculture, la plasticulture et l’élevage
afin de les préparer à lancer des fermes
agricoles
intégrées
destinées
à
l’autosuffisance et à la commercialisation de
produits agricoles variés.
Houria Alioua

Sid-Ahmed Ferroukhi aujourd’hui à
Ouargla
Crevettes, olives, volailles et
dromadaires au menu
Le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche,
Sid-Ahmed
Ferroukhi,
est
attendu
aujourd’hui à Ouargla où il inaugurera
le complexe halieutique d’élevage de la
crevette sis dans la daïra de Hassi Ben
Abdallah, un ancien village agricole
autogéré situé à une vingtaine de
kilomètres de Ouargla.
La ferme d’élevage de la crevette d’eau
douce est implantée sur une surface de 10
ha dans le cadre d’une coopération algérocoréenne pour une enveloppe financière de
427 millions de dinars pour la partie
algérienne et 6 millions de dollars pour
l’Agence
coréenne
de
coopération
internationale (Koica). Inscrit au titre du
plan quinquennal 2010-2014, ce projet
grandiose compte un centre de recherche,
des bassins d’élevage, des unités de
transformation d’alevins et d’autres de
fabrication d’aliments. Il est à signaler que
ce complexe vise surtout l’expérimentation
de l’élevage de la crevette d’eau douce avec
une production annuelle de 5 t la première
année, avant de déployer pleinement ses
capacités de production qui s’élèvent à 20
t/an, selon la fiche technique du projet.
Lors de son périple ouargli, M. Ferroukhi
supervisera
également
une
rencontre
régionale des chameliers du Sud dans la
commune de Aïn Beïda, à 6 km de Ouargla,
avant d’effectuer une série de visites à des
projets-pilotes, l’un dédié à l’oléiculture
comptant notamment la première huilerie de
Ouargla ainsi qu’un complexe avicole. La
visite ministérielle compte dans le volet
études,
le
ministre
assistera
à
la
présentation d’un exposé sur la situation du
secteur de l’agriculture et de la pèche et
ressources halieutiques dans la wilaya de
Ouargla. Un bilan d’étape de l’étude
d’amélioration des élevages dans les
parcours sahariens sera présenté au
Commissariat
au
développement
de
l’agriculture saharienne sis à Ouargla.
Houria Alioua
L’Expression 26 01 2016
La crevette made in Ouargla
Le
ministre
de
l'Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche sera
aujourd'hui en visite de travail à Ouargla.
L'objet du séjour ouargli du ministre n'a pas
de rapport avec la première partie de
l'intitulé de son département, mais plutôt
avec le second. Et pour cause, Ferroukhi va
au coeur du Sahara pour inaugurer une
ferme aquacole d'élevage de crevettes.
On pourrait trouver cela bizarre, mais ne
dit-on pas que l'avenir de l'Algérie est dans
son Sud. Après la tomate d'Adrar et la
pomme de terre d'El Oued, un de ces jours,
les Algériens consommeront de la crevette
de Ouargla.
78
INVA
Janvier 2016
La Nouvelle République 26
01 2016
Formation professionnelleAgriculture
Le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la
Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, et le
ministre de la Formation et de
l’Enseignement
professionnes,
Mebarki Mohamed, ont procédé
hier,
à
la
signature
d’une
convention sur la création des
centres d’excellences aux métiers
de l’agriculture et de l’industrie
agroalimentaire.
Cette convention intervient dans le
cadre de l’orientation de la formation
professionnelle
vers
les
besoins
économiques.
Lors
d’une
journée
d’étude sur la création des centres
d’excellence qui s’est tenue, hier, à
l’Institut national de la formation et de
l’enseignement professionnels d’El Biar,
Mebarki a expliqué que «Dans le cadre
de notre stratégie, et en collaboration
avec le ministère de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche,
des centres d’excellence seront créés,
répondant
aux
normes
standards
internationales».
Cette journée d’étude a pour objectif
de communiquer sur le processus de
mise en place de centre d’excellence
aux métiers de l’agriculture et de
l’industrie agroalimentaire dans les
wilayas de Khenchela, El-Oued, Bouira,
Biskra, Oran, Mascara, Aïn Defla, et ce,
dans le cadre d’un partenariat avec le
ministère
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche,
avec
le
soutien
technique
et
professionnel
des
opérateurs
économiques notamment locaux et
nationaux.
«Suite à la dégringolade des prix du
pétrole, le gouvernement a réorienté
son activité économique vers les
secteurs dans lesquels l’Algérie a un
potentiel,
y
compris
l’industrie,
l’agriculture et le tourisme», a affirmé
le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche,
Sid Ahmed Ferroukhi. La création de
ces centres d’excellence rentre dans le
cadre de sensibiliser et responsabiliser
les différents acteurs locaux (DFEP,
DSA, DPRH, CNA, CAW), pour leur
implication dans la mise en place de
ces centres, il s’agit également de
susciter l’implication et l’adhésion des
opérateurs économiques tels que les
groupes
industriels,
conseils
professionnels et inter- professionnels,
fermes pilotes, exploitations agricoles…
dans le processus de formation,
notamment dans l’identification des
filières, l’accueil des stagiaires et
apprentis et le parrainage des diplômes
en vue de les accompagner dans la
création de leur projet professionnel.
Pour ce qui est des domaines de
collaboration entre les deux secteurs, il
s’agit de l’appui et accompagnement
dans le processus de mise en place des
centres
d’excellence
et
de
l’identification
des
partenaires
potentiels
à
impliquer
dans
la
concrétisation
de
ces
centres,
l’identification des filières prioritaires et
stratégiques de chaque wilaya ou
région. Il s’agit également de la
formation des formateurs et maîtres
d’apprentissage, ainsi que la mise en
place de nouveaux outils de suivi et
d’évaluation
des
stagiaires
et
apprentis.
Soumia Lalaloui
79
INVA
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 26 01 2016 Le
FORMATION
PROFESSIONNELLE
Vers
la
création
de
centres
d’excellence
aux
métiers
de
l’agriculture
Seulement 4% des effectifs stagiaires et
apprentis optent pour les métiers de
l’agriculture
et
de
l’industrie
agroalimentaire. C’est ce qu’a fait savoir,
hier, le ministre de la Formation
professionnelle,
Mohamed
Mebarki.
Le ministre souligne que ce taux ne
relevait pas d’un problème de décalage
ou d’inadaptation du système de
formation professionnelle aux réalités
économiques
«mais
d’un
manque
d’engouement des jeunes à aller
chercher un diplôme professionnel et un
métier dans le manuel et dans le
technique, comme dans l’agriculture, le
bâtiment et dans tout métier qui semble
pénible».
Selon
le
ministre,
les
explications à cette situation sont
nombreuses. «En particulier, celles qui
relèvent de considérations sociétales qui
diminuent de la valeur d’un métier par
rapport à un autre, et une spécialité
devant une autre», note Mebarki qui se
réjouit que ces mentalités «sont en train
de changer», car «le besoin d’avoir un
revenu crée l’obligation de travailler et,
donc, le besoin de se former aux
métiers».
Pour
remédier
à
cette
situation, les ministères de la Formation
professionnelle et de l’Agriculture ont
signé, hier, à Alger, un protocole
d’accord pour la création de centres
d’excellence aux métiers de l’agriculture
et de l’industrie agroalimentaire. Cette
initiative a pour but d’améliorer la
qualité de la formation et participer à
«produire » la main-d’œuvre qualifiée
dans ce secteur d’activité «vital pour le
développement de notre économie».
ministre
de
la
Formation
professionnelle a déclaré à cette
occasion que malgré les efforts déployés
par le secteur de l’agriculture, à travers
différents
programmes,
le
secteur
agricole «a toujours besoin de plus de
qualifications
et
de
compétences,
susceptibles de relancer la production».
Le secteur de la formation et de
l’enseignement professionnels dispose
de 16 instituts nationaux spécialisés de
formation professionnelle qui dispensent
des formations de niveau BTS dans le
domaine de l’agriculture et de l’industrie
agroalimentaire. Plus de 52 spécialités
dont 37 en agriculture et une quinzaine
en industries agroalimentaires, sont
enseignées dans ces établissements de
formation professionnelle. Les premiers
centres d’excellence dans les métiers de
l’agriculture
et
l’industrie
agroalimentaire seront réalisés à Bouira,
El-Oued, Khenchela, Mascara, Aïn-Defla,
Biskra et Oran, en attendant que cette
expérience soit étendue au reste des
wilayas du pays, a affirmé, pour sa part,
le
ministre
de
l’Agriculture
du
Développement rural et de la Pêche.
Pour lui, il y a nécessité d’initier les
apprenants dès leur jeune âge aux
métiers de l’agriculture. Selon lui, ces
centres d’excellence doivent servir
d’exemple et de référence aux autres
secteurs, ajoutant que des expériences
réussies ailleurs à travers le monde
peuvent être reproduites par ces centres
d’excellence.
Younès Djama
80
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 27 01 2016
M. Sid-Ahmed Ferroukhi à Ouargla :
Inauguration d’une ferme d’élevage
de crevettes
La
nouvelle
ferme
expérimentale
d’élevage de la crevette, implantée dans
la commune de Hassi Benabdallah (20
km d’Ouargla), a été inaugurée hier par
le
ministre
de
l’Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi.
Cette ferme d’élevage de la crevette
d’eau douce est un projet économique
d’envergure qui constituera un pôle de
développement pour l’activité aquacole
dans la région, a affirmé le ministre lors
de la cérémonie inaugurale. Fruit d’une
coopération réussie entre l’Algérie et la
Corée du Sud, cet investissement est
appelé
également
à
transmettre
l’expérience technique et d’acquérir un
savoir-faire dans le domaine de l’élevage
de la crevette d’eau douce, a-t-il ajouté.
Le ministre a saisi l’occasion pour mettre
l’accent sur la nécessité d’encourager la
formation dans les différentes filières
aquacoles, notamment la pratique de la
pisciculture artisanale, en collaboration
avec l’université et les centres de
recherche spécialisés.
D’une capacité de production de 20 à 30
tonnes/an de crevette à patte blanche
(Litopenaeus vannamei), cette ferme est
composée de diverses installations, dont
un centre de recherche technique, des
bassins
d’élevage
et
d’autres
d’engraissement,
d’une
unité
de
fabrication d’aliments, et de trois
laboratoires (génétique, microbiologie et
qualité de l’eau), selon les explications
fournies à la délégation ministérielle.
Ce projet, qui entre dans le cadre des
efforts menés par les pouvoirs publics
pour diversifier l’investissement créateur
de richesse, permettra aussi de créer
une vingtaine d’emplois, notamment
pour des cadres universitaires, a-t-on
signalé. Piloté par le ministère de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche, en collaboration avec
l’Agence coréenne de la coopération
internationale (KOICA), avec l’appui
technique de l’Institut coréen des
sciences de la pêche (NIFS), ce projet a
été réalisé pour un montant de 427
millions de DA dégagé du programme
de soutien à la croissance économique,
et d’un apport en devises de 6 millions
de dollars US de l’agence KOICA. Les
travaux de réalisation de cette ferme,
qui occupe une superficie globale de 10
hectares, ont été confiés à l’entreprise
coréenne « Halla », avec le concours
d’une douzaine d’entreprises privées,
selon la fiche technique du projet. Dans
la
même
commune
de
HassiBenabdallah, le ministre a ensuite visité
une huilerie moderne d’une capacité de
traitement de 1.000 quintaux, fruit d’un
investissement privé appuyé par le
Fonds
national
de
développement
agricole (FNDA).
81
INVA
Janvier 2016
La Nouvelle République 27
01 2016
CNMA : des facilitations pour
l'affiliation des agriculteurs
En vue de faciliter l’affiliation des
agriculteurs à la sécurité sociale, la
Caisse nationale de mutualité agricole
(CNMA) a pris des mesures au niveau
local dans ce cadre, a précisé, mardi,
dans une déclaration à l’APS, le
directeur général de la caisse, Cherif
Benhabilès.
Le gouvernement s’est lancé en 2016
dans une forte opération d’affilier les
agriculteurs à la sécurité sociale, alors
que
3%
seulement
le
sont,
actuellement, des mesures ont été
lancées afin de faciliter cette tâche.
Dans ce cadre, la CNMA met à la
disposition de la Caisse nationale de la
sécurité
sociale
des
non-salariés
(Casnos), son réseau composé de 67
caisses régionales et plus de 413
bureaux locaux dans les différentes
régions du pays, «pour l’intérêt de
l’agriculteur, et ce en vertu de la
convention signée dernièrement entre
les deux parties», a déclaré Cherif
Benhabilès. La CNMA, selon son
responsable, «ouvre ses espaces à la
Casnos pour implanter ses guichets afin
de pouvoir accueillir les agriculteurs
dans le cadre de leur affiliation à la
sécurité sociale, et bénéficier des
multiples avantages qui leurs sont
offerts». Tous ces moyens mobilisés au
profit de la Casnos donnent plus de
chance à la réussite de l’opération de
l’affiliation des agriculteurs à la sécurité
sociale, selon Benhabilès. En plus, un
fichier de 170 000 sociétaires sera mis
à la disposition de la Casnos, de sorte à
accomplir leurs obligations en matière
de cotisations sociales et de bénéficier,
par
conséquent,
des
multiples
prestations octroyées par la couverture
sociale,
a
expliqué
le
DG.
Il a, par ailleurs, rappelé les liens
qu’entretient la CNMA depuis de
longues années avec les agriculteurs. A
cet égard, il a estimé que la caisse joue
un rôle important aux côtés des acteurs
concernés par cette opération, dont
l’objectif est de faciliter leur adhésion à
la
sécurité
sociale.
«C’est
un
partenariat
favorable
au
développement des activités des deux
caisses»,
a
témoigné
le
même
responsable, ajoutant que « des
mesures exceptionnelles ont été prises
au
profit
des
agriculteurs
par
l’amélioration continue des prestations
de
services
à
cette
frange
de
population en matière de couverture
sociale». L'affiliation à la sécurité
sociale permettra à plus d'un million
d'agriculteurs
recensés
par
les
chambres d'agriculture, de bénéficier
des prestations, notamment l'assurance
maladie et la retraite, a révélé
Benhabilès, estimant que le potentiel
de cette population est beaucoup plus
grand.
Il
faut
savoir
que
les
agriculteurs débiteurs de cotisations
auprès
de
la
sécurité
sociale
bénéficieront
d’un
calendrier
de
paiement, d’année en année, et
pouvant remonter jusqu’à 1996, pour
régulariser leur situation. Ce sont les
nombreuses facilitations accordées aux
agriculteurs, leur offrant la possibilité
d’un rachat des années de cotisations
non payées au titre de la retraite et de
bénéficier de différentes prestations en
matière
de
couverture
sociale,
notamment l’assurance maladie. Cette
mesure parmi tant d'autres, est
contenue
dans
l'instruction
interministérielle du 18 novembre 2015
fixant les modalités d'application aux
agriculteurs des dispositions de l'article
57
de
la
loi
de
finances
complémentaires (LFC) 2015. Pour
rappel, la couverture sociale de la
catégorie des agriculteurs, assurée
auparavant par la CNMA, a fait l'objet
d'un transfert, durant les années 1990,
vers la Casnos.
82
INVA
Janvier 2016
Le Soir d’Algérie 27 01
2016
BOUMERDÈS
Une campagne oléicole meilleure en
dépit du manque de pluie?
La campagne oléicole en cours sera-telle plus prospère dans la wilaya de
Boumerdès que celle de l’année passée ?
C’est la question que se posent les
observateurs de la région. Quelques
indications de comparaison : Concernant
le bilan de la campagne 2014- 2015,
pour une superficie productrice de 6.720
hectares, les fellahs de Boumerdès
avaient récolté 73 348 quintaux d’olives
(presque 11 qx à l’hectare). Cette
récolte a donné 15 403 hectolitres
d’huile. (21 litres par quintal). Pour
revenir à la campagne en cours (20152016), il est question, selon Rachid
Messaoudi, chef de service production et
appui
technique
de
la
DSA
de
Boumerdès,
d’une
superficie
en
production de 7.161 hectares. On
s’attend à une récolte (prévisionnelle) de
143 220 quintaux. Ce qui donnera un
rendement
à
l’hectare,
toujours
prévisionnel, de 20 quintaux. Les
techniciens de Boumerdès s’attendent,
en outre, à un rendement de 21 litres
par quintal. Finalement le manque de
pluie, ces derniers mois, n’influe pas sur
la qualité des olives. «L’olive produit de
l’huile avant l’hiver, les pluies d’hiver ne
font que gonfler le fruit en eau», nous
explique un technicien. S’agissant de la
campagne en cours, 28 020 quintaux
d’olives ont été récoltés pour une
superficie de 1 868 hectares. Ce qui
donne jusqu’à présent un rendement de
15 qx/ha.
Cette récolte, une fois transformée, a
donné un rendement de 1 900
hectolitres soit, entre 18 et 20 litres par
quintal. Ce qui est jugé comme positif,
jusqu’à
présent.
L’Etat
veut
l’augmentation de la superficie des
oliveraies Au niveau de l’extension des
superficies des oliveraies, la wilaya de
Boumerdès
a
lancé
plusieurs
programmes, nous apprend Messaoudi.
En réalisant le programme à initiative
locale (PIL), la wilaya a planté 422 ha,
greffé des plants sur 243 ha et ouvert 22
km de piste de désenclavement. Ce qui
a coûté, nous dit le responsable cité plus
haut, au budget de l’Etat, 16 268.454
dinars. Dans le second programme,
intitulé «réhabilitation 1 000 ha», l’Etat a
, également, financé pour 50 millions de
dinars, la plantation de 245 ha, le
greffage de plants sur 365 ha et
l’aménagement de bassins de retenue
d’eau autour des arbres sur 390 ha. Il y
a lieu de noter que la DSA de
Boumerdès facilite l’obtention de plants
pour les particuliers en possession de
terrains dans les zones montagneuses
ou le piémont de la région afin de
régénérer leurs champs ou créer de
nouvelles oliveraies. L’Etat encourage
ces solutions en vue d’augmenter la
production d’huile.
Abachi L
83
‫‪Janvier 2016‬‬
‫‪INVA‬‬
‫الشروق ‪2016 01 27‬‬
‫أعلن عن اجتماع حكومي لوضع خطة للفالحة‪ ..‬سالل‪:‬‬
‫الدستور سيؤسس لجمهورية ثانية رغم أنف المشككين‬
‫واليائسين‬
‫قال الوزير األول عبد المالك‪ ،‬أن تعديل الدستور الجديد‬
‫سيؤسس للجمهورية الثانية التي ستدخل البالد بموجبها‬
‫إلى مرحلة جديدة‪ ،‬يكون فيها للحريات الفردية والجماعية‬
‫هامشا أوسع مع صالحيات أكبر للبرلمان في ممارسة‬
‫الرقابة‪ .‬بالمقابل هاجم الوزير األول‪ ،‬من وصفهم‬
‫بالمشككين ودعاة اليأس وخاطبهم بأن أحسن جواب عليهم‬
‫"سيكون عبر العمل واألمل‪".‬‬
‫واستغل الوزير األول عبد المالك سالل‪ ،‬أمس‪ ،‬زيارته‬
‫إلى والية األغواط للمرافعة لتعديل الدستور الذي سماه‬
‫"بالمشروع المجتمعي الجديد" الذي سيعطى القوة للدولة‬
‫الجزائرية‪ ،‬وقال عبد المالك سالل إن أحسن جواب على‬
‫المشككين ودعاة التيئيس العمل واألمل وعدم الرجوع إلى‬
‫الوراء ‪.‬‬
‫وتابع الوزير األول حديثه "الدستور الجديد يهدف إلى‬
‫إعادة تأسيس النظام الجمهوري في الجزائر كونه يرتكز‬
‫أساسا على االنفتاح والحريات مع الحفاظ على مقومات‬
‫الدولة‪ "..‬كما دعا عبد المالك سالل المؤسسات الدينية إلى‬
‫االنفتاح أكثر تماشيا مع الدستور الجديد‪ ،‬وذلك خالل‬
‫تدشينه لمركز األبحاث في العلوم اإلسالمية والحضارة‬
‫باالغواط‪.‬‬
‫الوضع االقتصادي الذي تمر به البالد‪ ،‬كان حاضرا في‬
‫زيارة العمل والتفقد التي قادت الوزير األول رفقه بعض‬
‫من طاقمه الحكومي‪ ،‬إلى والية األغواط والذي ألح على‬
‫ضرورة أن تكون سنة ‪ ، 2016‬لالنفجار االقتصادي‬
‫والثورة الزراعية التي تضعها الحكومة اليوم ضمن‬
‫أولوياتها أكثر من أي وقت مضى‪".‬‬
‫‪84‬‬
‫وأعلن سالل عن اجتماع حكومي مرتقب شهر مارس‬
‫المقبل‪ ،‬يجمع كل فاعلي القطاع وأخصائيين‪ ،‬لوضع خطة‬
‫طريق جديدة لما سماه الوزير األول تغيير وجه الفالحة‬
‫في البالد‪ ،‬وقال سالل خالل زيارته للمستثمرة الفالحية‬
‫خوبلدي عيسى ببلدية البيضة "ال يمكن أن نبقى على‬
‫الوضع الحالي ويجب تغيير النظرة القديمة للواقع‬
‫االقتصادي في البالد الذي يحتاج نهضة" مشيرا "سنعطى‬
‫دفعا قويا وعلى المستثمرين تغير النمط االقتصادي وأنه‬
‫يجب أن يتحلوا بالجرأة للمبادرة والدولة ستدعمهم‪".‬‬
‫كما دعا الوزير األول إلى ضرورة التوجه إلى‬
‫الصناعات الفالحية واالستصالح وتربية المواشي‬
‫واألبقار ألن الحكومة لن تبقى تعتمد على االستيراد خالل‬
‫السنوات الثالث القادمة‪ ،‬بل ستعمل على تشجيع المنتجين‬
‫المحلين على تسويق منتجاتهم إلى الخارج"‪..‬‬
‫وفي الشق االجتماعي دعا الوزير األول‪ ،‬خالل وضعه‬
‫لحجر األساس بمشروع إنجاز ‪ 900‬مسكن عمومي‪،‬‬
‫السلطات المحلية إلى ضرورة المسارعة في توزيع‬
‫السكنات الجاهزة واستفادة مكتتبيها منها‪ ،‬خاصة تلك‬
‫المنطلقة سنة ‪ ،2013‬الفتا إلى أن النمط السكني يجب أن‬
‫يتغير ويواكب التطور العمراني‪ ،‬موضحا أن الدولة قامت‬
‫بواجبها وعلى السلطات المحلية اليوم إكمال واجباتها هي‬
‫األخرى‪".‬‬
‫بالمقابل تعهد الوزير األول بترقية دائرة أفلو بوالية‬
‫األغواط إلى والية منتدبة خالل السنة الجارية‪ ،‬خاصة‬
‫وأنه مطلب قديم لسكان المنطقة الذين استقبلوا الوزير‬
‫األول بالفتات كتب عليها " أفلو والية‪ ،‬وكشف الوزير‬
‫األول خالل تدشينه المرفق اإلداري إلصدار وتسير‬
‫الوثائق باألغواط والذي تصل طاقة استقبال ‪ 6‬آالف‬
‫بطاقة تعريف وطنية وجواز سفر وسيغطي ‪ 30‬بالمائة‬
‫من الطلبات المسجلة على المستوى الوطني وأمر الوزير‬
‫أن تكون البطاقات مزمنة بشكل جيد ألنها تحوز هويات‬
‫المواطنين وبالتالي أمن الدولة‪.‬‬
INVA
Janvier 2016
La Nouvelle République 28
01 2016
Kamel Neghli : «20 fermes de plus
couvriront les besoins du marché»
100 000 tonnes de production de poisson
par an sont enregistrées dans un pays
situé
sur
le
littoral
méditerranéen,
s'étendant sur environ 1 600 km.
L’aquaculture est-elle l’avenir pour assurer
l’offre sur le marché ? L’invité de la
rédaction de la radio chaîne III, le chef de
cabinet du ministère de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche, Kamel
Neghli, a indiqué que «nous sommes en
train de produire à partir de la pêche
maritime 100 000 tonnes de poisson, et
nous avons atteint la limite de nos stocks
halieutiques, tandis que la demande
nationale à la pêche et l’aquaculture a été
estimée à 180 000 tonnes».
Ajoutant que selon les scientifiques qui se
sont basés sur les tendances statistiques
que nous avons depuis le début des
années 2000, «nous n’avons pas arrêté
d’injecter des navires de pêche mais la
production n’a pas bougé». A cet égard,
Kamel Neghli a affirmé que l’effort est
désormais concentré sur le développement
de l’aquaculture et de la pisciculture, afin
d’augmenter la production et rattraper ce
déficit. Toutefois, le même responsable a
signalé que «nous sommes victimes d’une
surcapacité, où nous avons un peu plus de
navires qu’il nous faut pour exploiter le
stock halieutique de manière durable.
«Cette
augmentation
du
nombre
d’embarcations
de
pêche,
estimées
actuellement à 4 500, n’aura finalement eu
aucun impact sur l'évolution de la
production, il s'agit de maintenir la gestion
des stocks de manière durable», a-t-il
indiqué. «Nous sommes en train de traiter
cette question avec, notamment, des plans
d’aménagement et de gestion de pêcherie
algérienne basés sur les études et les
campagnes d’évaluation menées par nos
scientifiques. Des pratiques spéculatives
observées sur le marché du poisson ont
affiché des prix effrontément élevés
auxquels sont cédées certaines espèces,
telle la sardine (entre 400 à 700 dinars le
kg). Le représentant du ministère de
l’Agriculture les qualifie de marginale.
Se voulant malgré tout optimiste, il
considère qu’en ajoutant aux 20 fermes
aquacoles et piscicoles actuelles une
cinquantaine, à l’horizon de 2019, il sera
non seulement possible de répondre à une
partie des besoins du marché, par l’ajout
de 20 000 tonnes de poisson, mais en
plus, de créer quelque 40 000 emplois.
Outre le fait que le pays importe chaque
année 35 000 tonnes de poisson congelé,
Kamel Neghli a tenu, par ailleurs, à
signaler que le quota de thon à pêcher par
l’Algérie a été fixé à 450 tonnes pour
l’année 2016 contre 370 tonnes l’année
précédente, des quantités appelées à être
exportées majoritairement vers le Japon
qui en est le plus gros consommateur.
Concernant l’implantation des bassins dans
les régions du sud, Kamel Neghli a fait
savoir que cette expérience n’est pas une
première en Algérie, mais elle est assez
rare, ajoutant que c’est une activité à
hautes composantes technologiques qui
s’inscrit dans le cadre du partenariat avec
la Corée du Sud. «Ce qui est nouveau en
Algérie, c’est la ferme d’élevage de
crevette d’eau douce de Hassi Ben
Abdallah (20 km de Ouargla), qui vise à
transmettre l’expérience et les techniques,
en vue d’acquérir un savoir-faire dans le
domaine de l’aquaculture, notamment
l’élevage de la crevette d’eau douce.
«Pour
les
fermes
actuellement
en
production, le potentiel est de 20 000
tonnes»,
a-t-il
noté.
Concernant
la
réhabilitation des pêcheries et les espaces
de vente pour les citoyens, le même
responsable a souligné qu’il y a un
programme pour la réalisation et la
réhabilitation des poissonneries au niveau
des principaux points de débarquement du
littoral, pratiquement au niveau de tous les
ports importants. «C’est un programme qui
avance bien où nous avons, déjà,
réceptionné 4 poissonneries et nous
comptons réceptionner 3 autres en 2016»,
a précisé Kamel Neghli, qui explique que
ces poissonneries sont des points très
importants
dans
le
circuit
de
la
commercialisation
parce
qu’elles
permettent de confronter directement
l’offre à la demande, et qui permettront
également de dégager les prix les plus
justes pour les produits halieutiques
débarqués.
85
INVA
Janvier 2016
La Nouvelle République 28
01 2016
Equilibrer le développement entre
les régions
Afin que le développement agricole soit
équilibré entre les différents régions du
pays, le ministre de l’Agriculture, du
Développement Rural et de la Pêche,
Sid Ahmed Ferroukhi, a exhorté, à
Ouargla, à soutenir un cadre de
développement permettant l’intégration
et une complémentarité entre les
différentes
activités
agricoles
en
régions sahariennes.
Lors de l’ouverture de la rencontre
régionale des chameliers, qui s’est
tenue dans la commune d’Aïn El-Beida,
en présence de représentants des
wilayas d’Ouargla, El-Oued, Ghardaïa,
Tindouf, Tamanrasset et d'Illizi, le
premier responsable du secteur a
assuré dans ene déclaration rapportée
par l’APS, qu’«il est temps de mettre
en place un cadre de développement
harmonieux
pour
les
régions
sahariennes, permettant d’assurer la
complémentarité entre les zones de
mise en valeur agricole, les zones
pastorales et les autres dédiées à
l’exploitation
d’autres
activités
agricoles».
Au cours de sa visite, Ferroukhi a mis
l’accent sur la nécessaire identification,
à la lumière des études menées par le
secteur sur le développement agricole
dans le pays, de régions purement
agricoles, avant de mettre en exergue
l’importance de l’installation, dans
chaque
wilaya,
d’un
conseil
d’orientation pour le développement
agricole, d’y faire adhérer les éleveurs
pour
prendre
en
charge
leurs
préoccupations liées aux activités
agricoles spécifiques à chaque région,
qu’elle soit steppique, montagneuse ou
saharienne.
Il a, de même, appelé à valoriser les
efforts de développement des cultures
intensives
et
de
l’agriculture
traditionnelle à travers les différentes
régions.
Après avoir écouté un exposé sur
l’étude consacrée à l’amélioration des
conditions
d’élevage
en
régions
sahariennes, présenté par le Centre
national d’études et analyses sur la
population et le développement, le
ministre a appelé à œuvrer, en
coordination
avec
les
différents
acteurs,
à
identifier
les
régions
susceptibles d’accueillir les projets
d’exploitations agricoles et d’élevage
camelin. A ce propos, il a appelé les
chameliers
à
se
structurer
en
exploitations productrices (lait, viande
et laine), et les rapprocher du
consommateur pour la promotion de
cette filière agricole.
Il est à noter que le ministre a, par
ailleurs, inspecté un complexe avicole
privé,
monté
à
la
faveur
d’un
investissement de 2 milliards de dinars,
et qui occupe une surface de sept
hectares. Ce projet qui offre une
capacité de production théorique de 4
600 poussins/jour, sera renforcé par la
réalisation d’un abattoir moderne.
Soumia L
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INVA
Janvier 2016
La Tribune 28 01 2016
ANNONÇANT
UNE
RENCONTRE
IMPORTANTE SUR L’AGRICULTURE
EN MARS, SELLAL A LAGHOUAT
«Nous voulons booster l’économie et
aller vers les marchés extérieurs»
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a
appelé hier, les opérateurs économiques
du pays à s’orienter vers les marchés
extérieurs et à se préparer pour
l’exportation. Effectuant une visite de
travail dans la wilaya de Laghouat, M.
Sellal a affirmé que la nouvelle
orientation économique du pays ne
devrait pas être fondée uniquement sur
les produits industriels, mais élargie
aussi à l’industrialisation de l’agriculture
et la maitrise des marchés extérieurs.
«La meilleure réponse à donner aux
partisans du désespoir et du doute est le
travail et l’espoir», a affirmé le Premier
ministre, en marge de la pose de la
première pierre d’un projet de réalisation
d’une
cimenterie
privée
dans
la
commune d’El Beïda (Laghouat).
De notre envoyé spécial à Laghouat
Dans ce même ordre d’idées, M. Sellal a
appelé les investisseurs à booster
l’économie nationale leur assurant le
soutien total de l’Etat. «Vous êtes dans
la ligne économique de l’Etat et nous
allons vous soutenir», a affirmé le
Premier
ministre
à
l’adresse
du
responsable de la future cimenterie de
Laghouat. L’année 2016 sera, en outre,
celle de l’agriculture. «En 2016, il faut
changer le visage de l’agriculture», a
déclaré M. Sellal en marge de la visite
d’une exploitation agricole. Le Premier
ministre
qui
a
insisté
sur
le
développement de ce secteur a annoncé,
d’ailleurs, la tenue d’une importante
rencontre sur l’agriculture au mois de
mars prochain.
Le chef de l’exécutif a fait savoir par
ailleurs que le projet de révision de la
Constitution
a
prévu
plusieurs
dispositions
qui
permettraient
de
renforcer l’économie nationale, élargir le
champs des libertés individuelles et
collectives, consolider les instances de
contrôles
et
les
prérogatives
du
Parlement. Durant sa tournée, le
Premier ministre a notamment inauguré
l’annexe
du
Centre
national
de
production des titres et documents
sécurisés où il a annoncé le début de
production
des
cartes
d’identités
biométriques avant de passer par la
suite au permis de conduire. M. Sellal a
instruit les services du Centre afin de
commencer par les bacheliers. Cette
annexe devrait produire, selon ses
responsables, quelque 6 000 cartes par
jour. Le Premier ministre a également
inauguré le Centre de recherche en
sciences islamiques et civilisation ainsi
que la Faculté de médecine au chef-lieu
de wilaya. Durant cette dernière halte, le
Premier
ministre
a
instruit
les
responsables de la structure afin de
l’ouvrir aux étudiants des autres wilayas
du Sud dont Tamanrasset et Illizi.
Dans l’après-midi, M. Sellal s’est enquis
du projet de réalisation de la station de
compression GK5 et a procédé à la pose
de la première pierre du projet GK4 dans
la commune de Hassi R’mel. Toujours
dans le secteur énergétique, le Premier
ministre a aussi visité le projet d’une
centrale électrique d’une capacité de 600
mégawatts. Le secteur privé a eu
également son lot durant la visite du
chef de l’exécutif. Il a en fait inauguré
une unité de recyclage et de production
de bandes en plastique.
Smaïl Boughazi
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INVA
Janvier 2016
El Watan 28 01 2016
Sid-Ahmed
Ferroukhi.
Ministre
de
l’Agriculture, du Développement rural et de
la Pêche
«Des importateurs se sont reconvertis
dans la production agricole»
? - L’agriculture est aujourd’hui mise
au-devant de la scène économique,
dans un contexte où l’on compte
beaucoup sur les investissements dans
ce secteur pour sortir de la dépendance
pétrolière. Où en êtes-vous justement
avec tous ces projets d’investissement
annoncés
Nous sommes actuellement en train de
mener deux actions importantes. La
première est de finaliser le processus qui
était déjà en cours. Il y avait beaucoup de
projets d’investissement en cours de
réalisation et qui, aujourd’hui, arrivent à
maturité.
Je peux vous citer l’exemple du projet
aquacole de Ouargla, que nous venons de
visiter, qui a démarré il y a deux ans et va
entrer maintenant en phase de production.
Nous
avons énormément
de
projets
d’investissement, publics ou privés, dans
différentes filières, à l’amont ou dans la
transformation,
accompagnés
par
les
différents dispositifs d’aide et de soutien,
mais qu’il faudrait, aujourd’hui, faire aboutir
pour qu’ils entrent en production et viennent
impacter
véritablement
la
situation
économique du secteur, notamment en
commençant à substituer à l’importation un
certain nombre de produits agricoles,
comme le lait, les céréales, la pomme de
terre et autres.
Mais il faut être conscient, aujourd’hui, que
nous devons, à moyen terme, c’est-à-dire
dans les deux ou trois années à venir,
insuffler une dynamique avec de nouveaux
investissements devant avoir un impact sur
la production, la substitution à l’importation,
l’exportation, l’emploi et la valeur ajoutée.
C’est la raison pour laquelle nous sommes
en train de voir ceux qui peuvent porter ces
investissements. Et là, il faut être concret et
cibler des filières précises.
- Ces investisseurs sont-ils aujourd’hui
identifiés ?
Bien entendu, ils sont identifiés et nous
avons déjà entamé des discussions avec
eux. Ce sont tous des opérateurs qui ont
exprimé leur volonté d’investir dans le
secteur agricole. Je vais même vous étonner
en vous disant que beaucoup parmi ces
opérateurs sont des importateurs, et c’est
tant mieux car le secteur a besoin de ce
genre d’opérateurs pour profiter de leur
savoir-faire et de leurs capitaux. A titre
d’exemple, dans la filière arboricole,
beaucoup d’investisseurs, qui commencent
d’ailleurs à faire leurs plantations, étaient
des importateurs nets mais qui se sont
reconvertis dans la production parce qu’ils
savent que la durabilité et l’avenir sont dans
la production et non pas dans l’activité
commerciale.
- Pour investir dans le secteur, il faut
nécessairement bénéficier de terrains.
Des chiffres précis sur ce volet ?
Pour l’année 2015 seulement, pas moins de
200 000 hectares ont été attribués, dont
une part importante à des investisseurs. Si
l’on ajoute les 200 000 hectares attribués
depuis 2011, cela nous donne une superficie
appréciable
de
400
000
hectares.
Maintenant, tout l’effort doit se faire sur
l’aspect encadrement et accompagnement,
en collaboration avec les autres institutions
(banques, assurances…) pour que ces
investissements se concrétisent.
- Justement, y a-t-il de nouvelles
mesures pour accompagner et faciliter
l’investissement
dans
le
secteur
agricole ?
Il faut d’abord préciser que nous avons
reconduit les mesures qui existaient
auparavant
et
qui
concernent
l’encouragement
de
l’investissement
agricole. Mais il y a aussi de nouvelles
mesures que nous sommes en train de
mettre en place. Parmi les plus importantes,
je peux citer celles entrant dans le cadre de
l’encouragement de la production de
fourrages qui est liée à la production de lait,
avec
cette
volonté
d’encourager
les
investissements intégrés dans des pôles où
l’on aurait, à la fois, des systèmes d’élevage
conséquents (de 500 à 1000 vaches) mais
avec une laiterie intégrée, une pépinière de
génisses, une exploitation de production de
fourrage.
88
INVA
Dans
le
maraîchage,
beaucoup
d’investisseurs sont en train de mettre en
place des serres multichapelles pour
industrialiser cette filière.
- Dans les différentes commissions
mixtes que l’Algérie tient avec ces
partenaires
étrangers,
on
entend
souvent parler de l’investissement dans
l’agriculture.
Mais
réellement,
les
investisseurs
étrangers
ne
se
bousculent pas dans ce secteur…
Il y a des investissements étrangers, mais
ce sont des relations de privé à privé. Nous
ne sommes pas obligés d’être dans des
formules
uniques
qui
passent
automatiquement par les relations formelles
bilatérales et gouvernementales. La majorité
des pays avec lesquels nous travaillons ont
des économies privées. Les relations que
nous
pouvons
avoir
au
niveau
gouvernemental concernent les mesures de
facilitation et d’accompagnement. Le vrai
socle demeure la relation privé/privé.
Il y a énormément d’exemples pour illustrer
cette relation, mais qui ne sont pas visibles
parce qu’ils ne sont pas médiatisés du fait
que les privés ont tendance à vouloir ne pas
ébruiter ce qu’ils font. Le plus important,
pour nous, est de profiter des partenariats
pour bénéficier du transfert de savoir-faire
et de technologie dans le secteur, comme
l’agriculture intensive et hyperintensive, les
fermes laitières de grande taille et autres.
- Dans quelles filières tous ces
investissements et ces projets de
partenariat devront prioritairement être
orientés ?
Nous avons deux types de filières : celles
où l’on enregistre des déficits importants et
dont les produits sont importés en grande
partie, comme les céréales, le lait et un peu
les viandes rouges, notamment le bœuf.
Nous
essayons
donc
d’orienter
les
investissements pour se prémunir et se
mettre dans une situation de sécurité. Et il y
a aussi toutes les autres filières qui
commencent aujourd’hui à produire des
excédents.
Certes,
nous
exportons
actuellement des produits agricoles et de la
pêche, mais les quantités ne sont pas
significatives et ne pèsent pas fortement sur
la balance des paiements et des échanges.
C’est pourquoi il faut faire en sorte que ces
exportations s’élargissent en quantité et en
qualité.
Janvier 2016
Pour
les
céréales,
vous
avez
récemment annoncé qu’on serait même
en mesure d’arrêter les importations de
blé dur à l’horizon 2019. Est-ce possible
?
Je n’ai pas dis que nous allons arrêter les
importations. J’ai dis que nous sommes un
pays traditionnellement de blé dur et,
d’après tout ce que nous avons pu étudier,
nous avons aujourd’hui le potentiel pour
nous donner un objectif et rattraper nos
déficits en blé dur. Pour le blé tendre, nous
sommes encore loin. Ce constat est partagé
par les professionnels, les opérateurs et
même le gouvernement et notre stratégie
sera d’axer un peu plus le travail sur le blé
dur. Si ce travail est fait, on peut se donner
l’objectif de réduire fortement l’importation
et de devenir, à moyen terme, au moins en
partie, autosuffisants en blé dur.
- Selon les experts, le renforcement de
la production céréalière en Algérie
passe
nécessairement
par
la
généralisation de l’irrigation d’appoint
Or, beaucoup de céréaliculteurs se
plaignent du niveau faible de soutien
financier à l’acquisition du matériel
nécessaire...
Je pense que la question n’est pas
circonscrite à une affaire de niveau de
soutien.
Aujourd’hui,
pour
généraliser
l’irrigation d’appoint il faut, certes, des
équipements.
Nous en avons équipé les coopératives pour
les louer ensuite aux agriculteurs à des prix
étudiés ne devant pas grever leur trésorerie.
Mais nous avons constaté que cet
équipement n’est pas utilisé à 100%. Le
problème est parfois dans le mode
d’organisation, la volonté ou encore dans la
vulgarisation. Car dans le savoir de certains
agriculteurs, les céréales se cultivent à sec
et
l’irrigation
concerne
les
légumes,
l’arboriculture et autres cultures.
Lyès Mechti
89
INVA
Janvier 2016
Liberté 28 01 2016
El Watan 28 01 2016
REGROUPEMENT RÉGIONAL DES
ÉLEVEURS À EL-BAYADH
Plus de 30 propositions à remettre au
ministère de l'Agriculture
L’investissement agricole
Un levier de performance
incontournable
Ils étaient plus de 120 éleveurs à participer au
regroupement régional qui s'est tenu lundi à
l'institut de la formation professionnelle d'ElBayadh, un rendez-vous co-organisé entre le
Haut-Commissariat au développement de la
steppe et la Fédération nationale des éleveurs.
Cinq wilayas de l'ouest du pays, à savoir
Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Saïda, Nâama et ElBayadh, ont pris part à cet événement où les
débats sur le pastoralisme et l'avenir de la
profession ont eu parfois à sortir de leur
contexte, au vu des nombreux problèmes liés
directement à la situation de l'élevage,
notamment sa dépendance à l'aide de l'État.
Trois ateliers ont été tenus à ce propos où plus
de 30 propositions ont été émises à l'adresse
du
ministère
de
l'Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche. Pour les
éleveurs, l'avenir de la profession n'est pas “lié
nécessairement à la modernisation de
l'élevage… mais surtout à la prise en charge
effective du volet social des "vrais" éleveurs”.
À ce propos, il a été suggéré la création d'un
organisme à même de débusquer les
spéculateurs accusés de marchander l'aliment
de bétail à leur guise. Sur un autre plan,
même la sécurité sociale proposée récemment
afin que les éleveurs en bénéficient ne semble
pas atténuer leur colère, alors que le directeur
de la Casnos, présent sur les lieux, a tout fait
pour défendre le sérieux et le bienfait d'une
telle opportunité. “Pour peu que l'État accorde
un intérêt particulier à cette frange de la
société, l'éleveur sait quoi faire pour assurer
ses
arrières
!”,
ironiseront
certains.
Ainsi, ce regroupement, qui est le 3e du genre
après ceux de Djelfa et d’Ouargla, auquel les
autorités locales ont accordé un intérêt
particulier, a au moins servi de tribune
officielle pour des éleveurs en quête de faire
aboutir leurs revendications, surtout qu'ils ont
dégagé l'impression de ne plus accorder
confiance à des organisations syndicales
chargées pourtant de les défendre.
A. Moussa
Le secteur agricole est appelé à
assurer la sécurité alimentaire du
pays tout en ayant pour objectif la
substitution
à
l’importation
de
produits qui grève, d’année en
année, le budget de l’Etat.
Resté fermé à l’investissement jusqu’il y
a quelques années seulement, le secteur
de l’agriculture se voit aujourd’hui
doublement concerné par la conjoncture
économique difficile, impactée par la
chute des prix du pétrole. En plus de la
nécessité
de
participer
à
la
diversification de l’économie nationale
prônée désormais par les pouvoirs
publics, le secteur agricole est appelé à
assurer la sécurité alimentaire du pays,
tout
en
ayant
pour
objectif
la
substitution à l’importation des produits
qui grève, d’année en année, des
milliards de dinars du budget de l’Etat.
Tardivement peut-être, c’est maintenant
que les pouvoirs publics se tournent vers
l’investissement
dans
un
secteur
certainement pourvoyeur de richesse,
créateur d’emplois, mais aussi moteur
de croissance. Etant la région la mieux
dotée en surfaces à même d’accueillir
ces investissements, le sud du pays
devient le nouvel eldorado de beaucoup
d’opérateurs économiques qui voient
dans l’agriculture un créneau d’avenir.
Les aides financières accordées par les
banques, les crédits bonifiés allant
jusqu’à
100
millions
de
dinars,
conjugués à l’énorme potentiel hydrique
disponible dans cette région font des
investissements agricoles dans la région
(principalement dans 10 wilayas) des
«placements sûrs».
90
INVA
Janvier 2016
Preuve en est l’élan extraordinaire que
connaissent les dispositifs d’aide et
d’accompagnement
destinés
aux
investisseurs dans ces wilayas comme
Ouargla, Biskra et El Oued, où pas moins
de 400 000 ha ont été mis à la
disposition des investisseurs pour la
création de nouvelles exploitations
agricoles, dans l’objectif de créer un hub
régional et un pôle fournissant une
bonne partie de la production nationale.
Bien
que
plus
modestes,
des
investissements étrangers commencent
aussi à voir le jour sous forme de
partenariat avec des opérateurs privés
nationaux, particulièrement dans la
production de semences, de lait et de
viande bovine. De l’arboriculture au
maraîchage
en
passant
par
la
céréaliculture et l’élevage, les filières les
plus
prisées
ne
se
distinguent,
désormais, que par leur degré de
rentabilité.
Des
problèmes
de
surproduction,
notamment de tomates, de pommes de
terre et d’oignons, ont même été
signalés dans certaines exploitations
dont
les
propriétaires
se
sont
maladroitement préparés en matière de
commercialisation, en l’absence d’un
réseau de grande distribution et de
transformation industrielle efficace. Une
initiative louable est venue, à ce propos,
de la part de quelques opérateurs
économiques
algériens
qui
ont
récemment demandé aux pouvoirs
publics la conclusion
d’un accord
préférentiel commercial avec la Russie
qui décrète, depuis 2014, un embargo
sur les produits alimentaires de l’Union
européenne (UE). Cet accord permettrait
au produit algérien de conquérir le
marché russe, à la recherche de
fournisseurs.
El Watan 28 01 2016
Apiculture :
Les professionnels
méditerranéens en conclave
L’Association
nationale
des
apiculteurs professionnels (ANAP)
et Apimed organisent, sous le
patronage
du
ministère
de
l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, depuis hier, au
niveau de la Chambre nationale de
l’agriculture
(Safex),
un
forum
méditerranéen
de
l’apiculture
intitulé
«L’abeille,
ressource
stratégique
universelle
pour
le
développement local, la biodiversité
et la sécurité alimentaire».
Ce forum s’inscrit comme un espace
d’échange et de concertation des acteurs
algériens
avec
leurs
homologues
méditerranéens
(apiculteurs
et
chercheurs) de la filière venus du Maroc,
de Tunisie, de Palestine, du Liban, de
l’Italie et de la France pour évoquer en
commun des questions fondamentales
de l’apiculture, de son développement,
de sa promotion et de sa capacité à
contribuer efficacement à la sécurité
alimentaire. Ces échanges porteront sur
les
moyens
de
consolider
son
développement
et
entreprendre
l’élaboration du programme des activités
des professionnels à mettre en œuvre
pour réaliser le plan de développement
de l’apiculture nationale entre 2016 et
2019. Il s’agit aussi de partager une
vision à travers la définition d’une feuille
de route et la mise en place d’un plan
d’action à l’effet de relancer et
Lyès Mechti moderniser la filière apicole à l’horizon
2019, pour lequel les professionnels sont
acteurs de leur propre développement.
91
INVA
Janvier 2016
Horizons 29 01 2016
Horizons 30 01 2015
Oran
Aviculture
Vaccination de 7.000 têtes ovine et Un plan d’action pour la
caprine contre la brucellose
modernisation de la filière
La campagne de vaccination contre la
brucellose des petits ruminants a touché
7.000 têtes depuis son lancement en
octobre 2015, a-t-on appris de la
chargée de l’épidémio-surveillance de la
santé animale à la direction de
l’agriculture d’Oran, Benbelidia. Cette
campagne destinée aux caprins et ovins,
et qui se poursuivra jusqu’au début mars
2016, permettra aussi le dénombrement
du cheptel ovin et caprin de la wilaya
d’Oran, a-t-elle indiqué. La wilaya d’Oran
est à sa première expérience s’agissant
de la vaccination contre la brucellose.
N’ayant pas une vocation ovine caprine,
elle n’a pas fait partie des 13 wilayaspilotes qui sont à leur troisième
campagne cette année. La direction de
l’agriculture d’Oran a mobilisé 35
vétérinaires travaillant dans le secteur
public pour mener cette campagne, a-ton ajouté. La vaccination contre la
brucellose, qui permet d’éloigner tout
risque de transmission de la maladie à
l’homme via la consommation du lait, se
fait une seule fois dans la vie des
animaux, à un âge se situant entre 3
mois et une année. La campagne
obligatoire est financée par le fonds du
ministère
de
l’Agriculture
et
la
vaccination est gratuite au profit des
agriculteurs et éleveurs.
Les professionnels de la filière
avicole ont établi une feuille de
route
qui
sera
soumise
prochainement au ministère de
l’Agriculture,
du
Développement
rural et de la Pêche pour examen et
validation.
Objectif,
réguler
la
surproduction, endiguer l’informel et
moderniser l’élevage.
Réuni, hier, à l’Institut national de la
recherche
agronomique
d’Algérie
(INRAA),
le
Conseil
national
interprofessionnel de la filière avicole
(CNIFA) a souligné les préoccupations à
prendre en charge en priorité. Il s’agit
de mettre en place des mécanismes
susceptibles d’endiguer l’emprise de
l’informel et de régler la question
relative aux maladies. Concernant le
premier problème, le président de la
CNIFA, El Moumen Kalli, a affirmé que
70% des éleveurs exercent dans le
circuit informel. Plus, selon le directeur
de l’Office national interprofessionnel
des légumes et viandes, Sahraoui
Benallal, qui a estimé ce taux à 80%.
Autrement dit, seuls 20% exercent dans
un cadre réglementaire. D’où l’urgence
de mettre de l’ordre dans la profession.
Cette question a été prise en charge par
l’un des quatre ateliers installés à
l’occasion de cette rencontre qui se veut
être un espace de consultation et de
coopération pour les représentants de la
filière, les services du ministère de
tutelle
ainsi
que
les
organismes
financiers et assurances y ont pris
part.Le premier atelier s’est planché sur
le développement et la régulation de la
filière.
92
INVA
Le deuxième sur la santé animale alors
que les deux derniers sur les finances et
assurances ainsi que l’organisation
professionnelle et la coordination entre
les différents segments et partenaires
économiques.
Vers
un
prix
référentiel
pour
stabiliser le marché
Dans la feuille de route, il est
recommandé de mettre en place des
mécanismes à même de développer la
production en viandes blanches et en
œufs de consommation à travers des
actions
de
modernisation
des
infrastructures avicoles déjà existantes.
Il
s’agit
également
d’inciter
à
l’investissement
dans
des
projets
intégrés tels le bâtiment d’élevage, les
unités d’abattage, le stockage de
transformation …Dans ce cadre, le CNIFA
recommande de réhabiliter le système
de régulation des produits agricoles de
large consommation (Syrpalac).
« La régulation de l’activité ne peut se
faire sans la régulation du marché », a
observé El Moumen Kalli. Dans cette
optique, les professionnels du secteur
soulignent la nécessité d’aller vers des
prix référentiels que ce soit pour le
poulet ou pour les œufs. « Le conseil
proposera des prix référentiels afin de
fixer le prix du plateau de 30 œufs pour
le marché de gros à 240 DA et entre 180
jusqu’à 200 DA/kg pour la viande
blanche », a-t-il précisé. Pour lui, il s’agit
de préserver la marge bénéficiaire des
20.000 producteurs exerçant dans le
formel lesquels ont créé « 500.000
emplois ». Pour améliorer la situation
des producteurs jugée «catastrophique»,
le CNIFA recommande également de
rééchelonner les dettes qui s’élèvent,
pour certains producteurs, à entre 1 et 5
milliards de centimes cumulées durant
les trois derniers exercices.
Entre exportation et transformation
« La priorité pour nous est la prise en
charge des maladies qui font des
ravages dans le cheptel. Il y a des
vaccins qui n’existent pas en Algérie.
Janvier 2016
Il faut intégrer des dérogations pour
importer ces vaccins qui sont plus que
nécessaires », a souligné Kalli. Le fonds
d’assurances devra, selon lui, assurer
tous les équipements médicaux ainsi que
toutes les maladies qui rongent le
cheptel, entre autres la Newcastle, la
bronchite infectieuse et la salmonelle.
Pour le représentant du ministre, Chérif
Omari, la production actuelle dépasse les
besoins nationaux précisant que cette
dernière (la production) est évaluée à
700.000 tonnes pour les viandes
blanches. Concernant es œufs, la
production s’établit à 60 millions
d’unités, soit trois fois plus que les
besoins nationaux, a-t-il noté. Afin de
faire face à ce surplus, la tutelle a
appelé les producteurs à passer à
l’exportation en améliorant la production
ainsi que le conditionnement. Dans leurs
recommandations, les professionnels ont
demandé la prise en charge de toutes
les maladies qui touchent le cheptel.
Dans ce cadre, il a été décidé que la
Caisse nationale de mutualité agricole
(CNMA)
assurera
ces
maladies.
Au volet développement et organisation,
il a été recommandé de poursuivre les
investissements pour développer la
production de la viande blanche et de
cesser tout investissement en ce qui
concerne la ponte en attendant d’établir
des statistiques précises sur cette
activité.Il ressort des travaux de l’atelier
finances, la demande des producteurs
adressée aux banques en vue de
prolonger d’une année le délai de
remboursement du crédit Rfig. Enfin, les
producteurs ont demandé plus de
facilitations pour orienter les excédents
de la production vers la transformation.
Wassila Ould Hamouda
93
‫‪Janvier 2016‬‬
‫‪INVA‬‬
‫المساء ‪2016 01 30‬‬
‫كالي يقترح تسقيف أسعار اللحوم البيضاء والبيض‬
‫‪80 %‬من مربي الدواجن ينشطون خارج الشرعية‬
‫خرجت الورشات التي ّ‬
‫نظمها المجلس الوطني متعدد‬
‫المهن لفرع الدواجن أمس‪ ،‬بمجموعة من االقتراحات‬
‫ستُرفع إلى وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري‬
‫بحر األسبوع الجاري‪ ،‬العتمادها خريطة طريق لتنظيم‬
‫وعصرنة الشعبة‪ .‬ومن بين هذه المقترحات ضرورة‬
‫إدماج ‪ 80‬بالمائة من المربين الذين ينشطون في السوق‬
‫الموزاية‪ ،‬مع تسقيف أسعار اللحوم البيضاء في حدود‬
‫‪180‬دج للكيلوغرام الواحد والبيض بـ ‪ 200‬دج لثالثين‬
‫وحدة‪ ،‬مع إعادة جدولة ديون المربين المستفيدين من‬
‫قرض الرفيق‪ ،‬واقتراح منتجات تأمينية تغطي كل أنواع‬
‫األمراض التي تصيب الدواجن المخصصة للتسمين‪.‬‬
‫الورشات األربع المنظمة على هامش يوم دراسي‬
‫احتضنه المعهد الوطني للبحوث الزراعية الجزائرية‪،‬‬
‫عالجت مجموعة من المواضيع المتعلقة بتنظيم وتطوير‬
‫الشعبة‪ ،‬الصحة الحيوانية‪ ،‬االستثمار والتأمين والتنسيق ما‬
‫بين كل الشركاء لبلوغ درجة المهنية‪ .‬وحسب رئيس‬
‫المجلس متعدد المهن لشعبة تربية الدواجن السيد كالي‬
‫المومن‪ ،‬فإن المربين يعرفون اليوم العديد من المشاكل‬
‫المالية والتنظيمية التي حالت دون تطور الفرع في ظل‬
‫تذبذب األسعار رغم وفرة المنتوج‪ ،‬لذلك تقرر جمع‬
‫اقتراحات المربين في لقاءات جهوية قبل تنظيم الورشات‪،‬‬
‫التي ستخرج بورقة طريق يشرع في تنفيذها مباشرة بعد‬
‫اعتمادها من طرف وزير القطاع‪.‬‬
‫عن المهام المنتظرة من المجلس خالل األيام المقبلة‪،‬‬
‫تطرق كالي لتنظيم حمالت تحسيسية والتقرب من‬
‫المربين الذين ينشطون في السوق السوداء؛ قصد‬
‫تشجيعهم على تنظيم نشاطهم‪ ،‬باالنتماء إلى السجل‬
‫التجاري لالستفادة من مختلف التحفيزات‪ ،‬على غرار‬
‫القروض‪ ،‬مع مطالبتهم بضرورة تأمين استثماراتهم‬
‫وعصرنتها تماشيا وتطور السوق‪ .‬المجلس سيتصل‬
‫بالقائمين على الصندوق الوطني للتعاون الفالحي؛ قصد‬
‫اقتراح منتجات تأمينية تتماشى وطلبات المربين‪ ،‬وتغطي‬
‫كل األمراض التي تلحق بالكتاكيت (صغار الدواجن)‪،‬‬
‫‪94‬‬
‫باإلضافة إلى تنسيق العمل مع المصالح البيطرية لتسريع‬
‫إدخال أنواع جديدة من األمصال‪ ،‬التي هي اليوم محظورة‬
‫ألسباب يجهلها المربي‪ .‬ويتعهد المجلس بأن يكون‬
‫الضامن لهؤالء المربين لدى الصندوق‪ ،‬المطالَب بإعادة‬
‫النظر في تكاليف التأمينات‪ ،‬وضمان دفع التعويضات في‬
‫حالة وقوع أضرار بالمستثمرة في أجل ال يزيد عن شهر‬
‫واحد ‪.‬‬
‫ردّا على أسئلة الصحافة بخصوص ارتفاع أسعار اللحوم‬
‫البيضاء رغم الحديث عن وجود وفرة في اإلنتاج (مع‬
‫العلم أنه تم خالل سنة ‪ 2015‬تسجيل إنتاج ‪ 700‬ألف‬
‫طن و‪ 60‬مليون حبة بيض)‪ ،‬أشار كالي إلى أن أسعار‬
‫اللحوم البيضاء محتكرة من طرف ‪ 80‬بالمائة من‬
‫المربين الذين ينشطون في الخفاء‪ ،‬وعليه سيقترح‬
‫المجلس على الوزارة تسقيف أسعار المنتوج بما يحمي‬
‫هامش ربح المربي ومداخيل المستهلك‪ .‬بالمقابل‪ ،‬سيتم‬
‫التطرق لضرورة التوجه نحو الصناعة التحويلية بالنسبة‬
‫لمنتوج البيض؛ بسبب ارتفاع العرض عن الطلب‪ ،‬مع‬
‫اقتراح إمكانية تصدير المنتوج الطازج للخارج‪.‬أما فيما‬
‫يخص إعادة جدولة ديون المربين‪ ،‬فصرح رئيس المجلس‬
‫بتسجيل ديون تتراوح ما بين مليار و‪ 5‬ماليير سنتيم تعود‬
‫لثالث سنوات‪ ،‬عجز المربون عن دفعها بسبب مشاكلهم‬
‫المالية‪ ،‬وتسجيل خسائر بسبب انتشار األمراض التي أدت‬
‫إلى نفوق صغار الدواجن‪ ،‬ويتوقع المجلس التوقيع على‬
‫اتفاق مع مصالح بنك الفالحة والتنمية الريفية لجدولة‬
‫الديون بطريقة تراعي إمكانيات المربي‪.‬‬
‫نوال‪ .‬ح‬
INVA
Janvier 2016
El Moudjahid 31 01 2016
Production avicole : Une feuille de route
pour mieux organiser la filière
Le
ministère
de
l'Agriculture
et
les
professionnels de la filière avicole ont convenu
hier, de tracer une feuille de route pour 20162019, qui sera mise en œuvre à partir de
l’année en cours. Une initiative qui devrait
relancer cette activité selon un plan d’action et
de mesures déclinées en échéances à court,
moyen et long termes. « Ce plan d’action sera
consolidé et partagé entre les différents
intervenants publics/privés au courant des
mois prochains ». C’est ce qui a été déclaré,
hier, par le conseiller et représentant du
ministère de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, Omari Chérif, ajoutant
que
quatre
ateliers
portant
sur
le
développement et la régularisation de la
filière, la santé animale, l’investissement et les
dispositifs de financement, ainsi que les
assurances,
notamment
l’organisation
professionnelle et la coordination entre les
différents
segments
et
partenaires
économiques, ont été installés à l’INRAA, El
Harrach, pour débattre de
la question.
Ainsi, le Conseil national interprofessionnel de
la filière avicole a présenté un point de
situation de la filière aviculture en Algérie, tout
en avançant des propositions pour sa relance.
Les membres du bureau du conseil avicole, ont
soulevé
notamment
les
conditions
de
fonctionnement actuel de la filière, les
principales contraintes des éleveurs et les
moyens de stabiliser et de réguler les marchés
des produits avicoles. « C’est une occasion
pour nous de procéder à une organisation de
la filière, en mettant en place une stratégie qui
permette de régulariser en amont le marché »,
a fait savoir le président du conseil
interprofessionnel de la filière avicole, Kali El
Moumen, en ajoutant que son conseil milite
pour la régularisation du marché avicole en
fixant le prix d’un plateau d’œufs à 240 DA et
180 à 200 DA le kg pour la viande blanche.
Selon les experts présents hier, « tant que le
déficit de la production des protéines d’origine
avicole subsistera, le consommateur sera
toujours l’otage de petits éleveurs dont la
qualité avicole ne subit quasiment aucun
contrôle. Il se demandera encore longtemps si
la cuisse rôtie qu’il va déguster ou le poulet
qu’il va acheter proviennent d’un animal vivant
et abattu selon les normes hygiéniques ou
d’un volatile déjà mort. Il ne sait pas non plus
quand les œufs exposés à la vente ont été
pondus. Même s’il n’est pas certain de la
provenance du poulet qu’il va acheter, le
consommateur algérien le paye probablement,
« cher » par apport à ses revenus et surtout
pour les faibles bourses ». La formation des
aviculteurs, la facilitation d'obtenir l'agrément
sanitaire et la création d'un fonds de garantie
grâce à des apports consentis par les
aviculteurs sont d'autres points proposés dans
le programme d'activités. Les professionnels
du secteur ont également appelé à une
meilleure régulation des importations des
intrants nécessaires à l'élevage, notamment le
maïs et le soja, au lieu "d'une réduction
drastique des importations". Le maintien des
importations à un niveau "acceptable" est
nécessaire, selon eux, pour encourager
certains producteurs à investir dans la
transformation. Les participants à la rencontre
ont également préconisé la généralisation des
techniques modernes au profit des aviculteurs,
de leur faciliter l'accès au crédit et de les tenir
au
courant
concernant
les
produits
d'assurance disponibles.
Toute une nouvelle batterie de mesures
Pour leur part, les responsables du ministère,
ont tenu à préciser que notre pays a atteint un
palier appréciable dans la maîtrise de la
génétique en matière de volaille de la grande
production, celle du poulet, de la dinde et des
œufs se fait toujours de manière archaïque. Et
pour cause, les réseaux de l’informel ont la
mainmise sur plus de 70% du système
productif. « Du coup, se pose avec acuité le
problème des risques sur la santé des
consommateurs, mais aussi le cadre de travail
dégradé des éleveurs agréés », a indiqué
encore, M. Kali. C’est dans ce sillage, et selon
le même responsable, la régularisation des
marchés se fait à travers « l’organisation ». À
cet effet, poursuit-il, une feuille de route a été
arrêtée pour mieux organiser la filière avicole.
Il s’agit notamment de poursuivre le travail de
« concertation » entre le bureau du CNIF
aviculture et les services du Madrp à l’effet de
consolider et d’enrichir les propositions du
conseil interprofessionnel de la filière avicole
dont les acteurs se sont mis d’accord pour
réunir les conditions d’anticipation des
interventions publiques et privées pour la
« régulation et l’organisation » de la filière
entre le MADRP, les professionnels et les
autres intervenants : institutions, assurances,
banques, dispositifs d’accompagnement à
l’investissement. Confrontée, il y a des
décennies, à une désorganisation avérée, la
filière avicole commence progressivement à se
structurer.
95
INVA
Janvier 2016
La création d’organes, tels que le Conseil
interprofessionnel,
donne
des
résultats
satisfaisants selon les experts. Cela se traduit
à travers l’augmentation significative de la
production et de la consommation. Plus de
700.000 tonnes de viande blanche ont été
produites en 2015. La hausse a également
touché les œufs dont la consommation
avoisinerait les 60.000 milliards d’unités pour
la même période. Cela représente « trois
fois » les besoins du marché national, a
souligné, M. Omari, en admettant toutefois, le
« bouleversement » des marchés, notamment
la dominance de l’informel, chose qui
provoque la cherté des produits avicoles. Il a
préconisé, d’aller vers, l’industrialisation, de
cette surproduction pour éviter le gaspillage,
mais aussi pour le maintient de prix
« raisonnables ». Selon les recommandations
des ateliers, l’aviculture mérite, toutefois, une
meilleure prise en charge non pas de la part
du ministère de l’Agriculture qui a mis en place
tous les dispositifs d’aide et d’assistance
nécessaires à l’instar des autres filières mais
des acteurs eux-mêmes, mais de l’ensemble
des intervenants de la chaîne. En effet,
comme l’ont spécifié les experts, « la tutelle
leur a offert le cadre légal, la formation,
l’adhésion aux nouvelles techniques, l’appui
pour qu’ils s’organisent davantage ». Le
département de M. Ferroukhi s’est également
attelé à la mise en place d’un dispositif de
régulation triangulaire composé du ministère,
de l’Office national de l’alimentation du bétail
(Onab) et des aviculteurs. Les abattoirs
publics et privés font eux aussi partie de ce
partenariat. Le grand souhait des pouvoirs
publics est que le marché finisse par imposer
un prix de vente qui arrange à la fois le
consommateur et le producteur. « Autrement
dit, tout le monde doit trouver son compte
dans cette activité », souligne M. Omari,
estimant qu’« il faut installer un système de
régulation plus efficace et améliorer au mieux
l’organisation de la filière ». Enfin, l’ensemble
des participants à ces ateliers ont émis le
souhait de voir les jeunes qui exercent dans
l’informel s’intégrer dans
la filière avicole
pour avoir un cadre légal et officiel. Ceci
d’autant que, selon le président du Conseil
national interprofessionnel de la filière avicole
« 70% du marché est couvert par les acteurs
de l'informel. Ce qui représente le principal
souci des professionnels actuellement". A
noter que le nombre d'aviculteurs légalement
reconnus est de 22.000 opérateurs.
El Moudjahid 31 01 2016
Production de poissons :
L’aquaculture, comme appoint
Devant la faible production de poissons
en
Algérie,
le
salut
viendra
inévitablement de l’aquaculture.
Du moins ce qu’assurent les pouvoirs
publics et ils l’ont réaffirmé par la voix
du chef de cabinet du ministère de
l’Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche, de passage, hier, sur les
ondes de la radio nationale.
« Estimée actuellement à 100.000
tonnes par an, la production nationale
accuse un déficit de 80.000 tonnes qu’on
devra combler par le développement des
techniques de l’aquaculture, d’autant
que nous disposons des atouts et des
capacités requis », a expliqué Kamel
Neghli qui n’a pas manqué cette
occasion pour évoquer les efforts
louables consentis par l’Etat en vue de
donner un nouvel essor à la pêche dans
notre pays.
Déjà à horizon 2020, le département de
Ferroukhi prévoit une production de
200.000 tonnes. « Nous n’avons pas le
choix, l’effort doit être concentré sur le
développement de l’aquaculture et la
pisciculture afin de mettre fin au
déséquilibre de l’offre et la demande.
Ceci aura dès lors une grande incidence
sur la régulation du prix du poisson qui
reste
malheureusement
inaccessible
pour les couches défavorisées », a-t-il
ajouté au micro de notre consœur
Souhila El Hachemi dans l’émission
« Invité de la rédaction » de la Chaîne
III. Pour le chef de cabinet du ministère
de l’Agriculture, du Développement rural
et de la Pêche, l’objectif de produire
80.000 tonnes de l’aquaculture reste
réalisable.
« Les techniques d’élevage pourraient
permettre de porter les quantités de
poisson à 180.000 tonnes et répondre,
ainsi, à la demande du marché national.
Nous sommes optimistes surtout avec
Kafia Ait Allouache l’entrée en production, prévue en 2019,
96
INVA
Janvier 2016
d’une cinquantaine de fermes aquacoles
et piscicoles qui s’ajouteront aux 20 qui
existent aujourd’hui, ce qui ajoutera une
production
de
20.000
tonnes
supplémentaires », a-t-il affirmé en
révélant que cela va créer 40.000
emplois.
Kamel Neghli estime que la faible
productivité s’explique par l’arrivée à la
limite des stocks
halieutiques, un
constat confirmé par les scientifiques.
Du coup, cette baisse de la production
influe directement sur les prix qui ne
connaissent
qu’une
seule
loi,
en
l’occurrence l’offre et la demande même
si la spéculation y est également pour
beaucoup
dans
cette
flambée
interminable du prix du poisson en
Algérie. Mais l’invité de la rédaction
considère que ces pratiques regrettables
n’impactent que « petitement » sur la
hausse de la mercuriale. « Même le
renouvèlement de la flotte opéré depuis
plusieurs années et l’acquisition de
nouvelles embarcations de pêche dans le
cadre de la politique de modernisation
du secteur n’a pas eu d’effets sur la
production du poisson », a-t-il indiqué
en précisant que le nombre des navires
atteint aujour d’huiles 4.500.
Pour le poisson congelé, Kamel Neghli
confie que l’Algérie importe chaque
année une quantité de 35.000 tonnes
tandis que pour le quota du thon offert à
notre pays, celui-ci a augmenté cette
année, selon ses dires, pour être fixé à
450 tonnes, contre 370 tonnes en 2015.
El Watan 31 01 2016
Caisse régionale de mutualité agricole
(CNMA) de Médéa
Renouvellement du conseil
d’administration
La Caisse régionale de mutualité
agricole (CNMA) de Médéa a clôturé,
jeudi dernier, la première phase de
son
calendrier
d’action
en
organisant
quatre
assemblées
générales, respectivement à Béni
Slimane, Ksar El Boukhari, Aïn
Boucif et Médéa.
Ces rencontres, qui ont regroupé les
agriculteurs de la wilaya, ont permis aux
responsables du CNMA de les informer et
de
leur
expliquer
le
contenu
de
l’instruction n° 48 datée du 10 janvier
émanant du ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche, par
laquelle on a encadré les conditions et
les modalités du renouvellement des
organes d’administration des caisses de
mutualité agricole, dont le mandat est
S. A. M. arrivé
à
devront
échéance.
en
principe
Ces
se
opérations
terminer
au
niveau local le 15 avril prochain et
l’élection
national
du
président
du
conseil
d’administration
est
prévue
pour le 30 avril 2016. Aussi, cette
directive ministérielle cible un double
objectif :
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INVA
Janvier 2016
d’une part, redynamiser et démocratiser Dans cette perspective, au niveau du
la gestion des caisses de
mutualité siège
de
agricole en sommeil par des éléments ambiance
la
caisse
de
particulière
Médéa,
une
règne, tout
le
frais activant au sein de la paysannerie, personnel, à sa tête le jeune directeur
et, d’autre part, réconforter la situation régional par intérim, M’hamed Ferdjani,
de trésorerie de celles-ci par l’arrivée de est conscient de la conjoncture vécue
nouveaux sociétaires.
par
le
passé
et compte
mobiliser
Car la mutualité agricole a beaucoup davantage pour surmonter ces obstacles
perdu de terrain ces dernières années et redonner à cet organisme la place
pour diverses raisons, en particulier à qu’il mérite pour regagner la confiance
cause
des
concernant
lourdeurs bureautiques des
les
remboursements
agriculteurs
en
améliorant
les
des prestations de service de la Caisse de
sinistres. Le taux des assurés agricoles mutualité agricole pour être à leurs
à Médéa a nettement baissé dans cette côtés sur les champs.
wilaya par excellence à vocation agricole Dorénavant,
pleine de potentialités et d’atouts.
souligne-t-on,
le
fellah
n’aura pas à se déplacer au siège, tout
Aujourd’hui, il est temps de se ressaisir lui sera facilité sur place au niveau des
en
vue
de
réhabiliter
ce
support sept
bureaux
locaux
de
la
caisse
économique nécessaire et indispensable éparpillés à travers les daïras de la
pour le développement agricole, surtout wilaya en attendant l’ouverture d’autres
en cette période que traverse le pays antennes
avec la chute des prix de pétrole.
soutenir et accompagner les exploitants
sur
opérations
le
terrain
dans
des
et
de
l’agriculture
du
d’investissement
modernisation
de
pays, tout
motivant
en
les
vue
de
se
rapprocher
encore des agriculteurs.
Il convient de redoubler d’efforts pour
agricoles
en
A.Teta
jeunes
possédant des compétences dans ce
domaine afin de s’impliquer davantage
en leur offrant des conseils techniques et
des encouragements d’aide financière
pour réussir.
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