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INVA Janvier 2016 A NOS LECTEURS L'Institut National de la Vulgarisation Agricole (INVA) vous présente le numéro 89 de la série "Dossier de P resse" . Dans ce numéro, nous avons essayé de rassembler le maximum d'articles d'actualité, relatifs aux secteurs de l'agriculture, du développement rural et de la pêche, parus ce mois de janvier de l'année 2016, dans la presse nationale. Toutes suggestions pour l'amélioration des prochains numéros seront accueillies favorablement. Numéro 89 I.N.V.A, cité Saïd Hamdine B.P Bir Mourad Raïs 16300 Alger INVA Janvier 2016 La politique agricole NOUVELLE TECHNIQUE DE PRODUCTION FOURRAGÈRE HORS SOL Une invention à 100% algérienne «L’Expression» du 03 01 2016……………………………………………P2 Production fourragère : Une technique hors sol mise au point par un inventeur algérien «El Moudjahid» du 03 12 2016…………………………………………………………………………………………………………P3 MISE AU POINT PAR UN INVENTEUR ALGÉRIEN Une technique de production fourragère hors sol «La Tribune» du 03 12 2016…………………..P4 Production oléicole : Un noyau dur d’exportation «El Moudjahid» du 04 01 2016………….P8 Agriculture « Il est trop tôt pour parler de sécheresse » «Horizons» du 04 01 2016………………………………P9 La baisse de la pluviométrie menace la saison agricole «El Watan» du 04 01 2016…….P10 Déficit pluviométrique Rien n’est encore perdu pour l’agriculture «El Watan» du 04 01 2016……………………………....P11 Akli Moussouni. Ingénieur agronome et expert en développement «Le secteur agricole est trop fragile» «El Watan» du 04 01 2016……………………………………....P13 FACE AU MANQUE DE PLUVIOMÉTRIE DANS LE PAYS, LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU RASSURE Il est trop tôt pour parler de sécheresse : Les pluies à venir de janvier à mars peuvent changer la donne «L’Expression» du 05 01 2016……………………………………………………………………..P13 Une production de plus de 6 Mt de tonnes de pomme de terre projetée en 2019 : Relancer durablement la filière «El Moudjahid» du 09 01 2016…………………………………………….P20 Messaoud Terra, directeur de l’alimentation au ministère des ressources en eau : 4,6 milliards de m3 d’eau stockés dans les barrages «El Moudjahid» du 10 01 2016……………..P22 De la gestion des pénuries à celle de la surproduction «La Nouvelle République» du 11 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………………P24 Forum mondial de l’alimentation et de l’agriculture : M. Ferroukhi aujourd’hui à Berlin «El Moudjahid» du 14 01 2016……………………………………………………………………………………………………..P36 Assurances agricoles : Engouement «El Moudjahid» du 16 01 2016……………………………….P39 AGRICULTURE Ferroukhi expose les grands axes de la politique du secteur à l’horizon 2019 «Le Soir d’Algérie» du 19 01 2016……………………………………………………………………………………………………………...P51 La Sécurité sociale dans le monde agricole Taux insignifiant d’affiliation à la Casnos «El Watan» du 23 01 2016………………………………….P67 CNMA : des facilitations pour l'affiliation des agriculteurs «La Nouvelle République» du 27 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P82 Sid-Ahmed Ferroukhi. Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche «Des importateurs se sont reconvertis dans la production agricole» «El Watan» du 28 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…P88 L’investissement agricole Un levier de performance incontournable «El Watan» du 28 01 2016……………………………………….…P90 INVA Janvier 2016 La politique régionale Ain-Defla : L’agriculture une carte maîtresse «El Moudjahid» du 03 01 2016………………….P1 Aïn-Témouchent Les paysans demandent plus de huileries «Le Soir d’Algérie» du 03 01 2016………………………P5 2e Salon de la dégustation d’In Salah Franc succès pour les aqua-agriculteurs «El Watan» du 03 01 2016………………………………………P5 Bordj Bou Arréridj : Barrages, M. Nouri : «Trop tôt pour parler de sécheresse» «El moudjahid» du 04 01 2016……………………………………………………………………………………………………………….P7 Inquiétude des fellahs à Bouira «El Watan» du 04 01 2016……………………………………………...P12 Seddouk et Beni Maouche : 35 850 plants d’oliviers distribués «El Watan» du 05 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………...P15 Déficit en pluviométrie à Guelma Faut-il attendre le 15 janvier pour déclencher l’alerte ? «El Watan» du 05 01 2016………..P15 Tlemcen : L’agriculture face aux enjeux des ressources en eau «El Watan» du 05 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..P16 Mascara : L’inquiétude des paysans «El Moudjahid» du 07 01 2016……………………………….P18 Alger : Communiqué de la CNMA «Le Soir d’Algérie» du 10 01 2016………………………………….P23 LE SALON “AGRIPRO EXPO” À ORAN L’agriculture à l’honneur «Liberté» du 11 01 2016………………………………………………………………….P24 M. Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche : Le pari de la diversification des exportations «El Moudjahid» du 12 01 2016……P28 Sid-Ahmed Ferroukhi à Boumerdès Près de 40.000 tonnes de pomme de terre d’arrière saison stockées à l’échelle nationale «Horizons» du 12 01 2016…………………………………………………………………………………………………………..P30 Bousfer Plaidoyer pour la création d’un institut d’agronomie «El Watan» du 12 01 2016…………….P30 M. Ferroukhi à Boumerdès : Extension au système d’assurance des agriculteurs non affiliés «El Moudjahid» du 13 01 2016………………………………………………………………………………………P32 Oran : M. Ferroukhi à Boumerdès : Extension au système d’assurance des agriculteurs non affiliés Belhadj Amara Shamseddine. Organisateur du Salon Agripro «Faire de ce Salon un carrefour des métiers de l’agriculture» «El Moudjahid» du 13 01 2016……………………………………………………………………………………………………………………………………………….… P33 PLUVIOMÉTRIE Encore 10 jours avant de décréter l’état de sécheresse «Le Soir d’Algérie» du 13 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..P34 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN 150 exposants du monde agricole attendus «Le Soir d’Algérie» du 13 01 2016……………….P35 Blida : Mohamed alioui Le projet va donner une forte impulsion au secteur agricole «Horizons» du 15 01 2016..P37 Bejaïa Une fête au goût de miel «Horizons» du 15 01 2016…………………………………………………………….…P38 INVA Janvier 2016 Commune Émir-Abdelkader à Jijel : La croissance est dans les champs «El Moudjahid» du 16 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P39 OUARGLA Adoption de nouvelles méthodes modernes dans l’élevage, en vue de l’exportation «Le Soir d’Algérie» du 17 01 2016……………………………………………………………………………………………………..…P40 Oum El Bouaghi L’assurance agricole suscite peu d’engouement «Horizons» du 18 01 2016………………………P41 Mascara La réhabilitation du périmètre d’irrigation de Habra a pris du retard «El Watan» du 18 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P42 Sid-Ahmed Ferroukhi fait le bilan de son secteur Un taux de croissance de 7,5% en 2015 «Horizons» du 18 01 2016……………………………………P42 Le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche : «La sécurité alimentaire, un défi» «El Moudjahid» du 18 01 2016………………………………………………………………P43 LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE L'A ANNONCÉ AU FORUM D'EL MOUDJAHID Des prix de carburants aménagés pour les agriculteurs «L’Expression» du 19 01 2016...P48 ORGANISÉE PAR LA CASNOS DE BOUIRA Caravane d’information et de vulgarisation au profit des agriculteurs «Le Soir d’Algérie» du 19 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………...P49 Poudre de lait : Les importations seront réduites de 50% «El Watan» du 19 01 2016.P51 Alger : PÊCHE ET AQUACULTURE Sensibilisation aux nouvelles mesures d’accompagnement «Le Soir d’Algérie» du 19 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P52 ITMAS de Guelma : La protection des produits du terroir à l’ordre du jour «El Watan» du 20 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P54 Rencontre nationale sur la recherche et l’innovation dans l’agriculture et la pêche Les deux secteurs s’entendent sur un partenariat durable «Horizons» du 20 01 2016…..P55 Alger : Des crédits sans intérêts au profit des activités de la pêche et de l’aquaculture: Booster le secteur «El Moudjahid» du 20 01 2016…………………………………………………………………...P56 Alger : Loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique : promulgation prochaine «El Moudjahid» du 21 01 2016……………………………P59 Alger : Orienter la recherche scientifique vers l’économie nationale «La Nouvelle République» du 21 01 2016…………………………………………………………………………………………………………….P61 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN Une première édition inaugurée aujourd’hui «Le Soir d’Algérie» du 21 01 2016……………..P62 SALON INTERNATIONAL “AGRIPRO EXPO” À ORAN L’enjeu d’une agriculture saine «Liberté» du 21 01 2016………………………………………………………P62 L’agriculture sera-t-elle sauvée à Aïn Témouchent? «El Watan» du 21 01 2016………….P63 Salon de l’agriculture Agri Pro à Oran Coup d’envoi de la 1re édition «El Watan» du 21 01 2016…………………………………………………....P63 Sid-Ahmed Ferroukhi à Oran Seulement 3% des agriculteurs sont affiliés à la sécurité sociale «Horizons» du 22 01 2016……………………………………………………………………………………………………………………………………………………P64 M. Sid Ahmed Ferroukhi à Oran : 3% des agriculteurs affiliés à la sécurité sociale «El Moudjahid» du 23 01 2016……………………………………………………………………………………………………………..P65 INVA Janvier 2016 LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE AU SALON AGRIPRO EXPO «Liberté» du 23 01 2016P66 SID AHMED FERROUKHI À PARTIR D'ORAN "Les agriculteurs doivent se couvrir socialement" «L’Expression» du 23 01 2016………………………P66 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE D’ORAN Plus de coordination pour une meilleure intégration des agriculteurs «Le Soir d’Algérie» 23 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………….P68 AÏN-TÉMOUCHENT Grogne des exploitants agricoles de Hassi-El-Ghella «Le Soir d’Algérie» du 23 01 2016..P69 Licences d’importation Les produits de large consommation ne sont pas concernés, selon Ferroukhi «Horizons» du 24 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………………..….P70 M. Sid Ahmed Ferroukhi : «Réduction drastique de l’importation du lait en poudre dès 2019» «El Moudjahid» du 25 01 2016………………………………………………………………………………………...P70 Ferroukhi : «Plus d’importation de lait, de céréales et de viandes rouges en 2019» «La Nouvelle République» du 25 01 2016……………………………………………………………………………………………P71 CÉRÉALES, LAIT ET VIANDE BOVINE L’Algérie n’importera plus d’ici 2019, selon Ferroukhi «Le Soir d’Algérie» du 25 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P72 NAÂMA : Les éleveurs face à la sécheresse «Le Soir d’Algérie» du 25 01 2016…………….P73 Métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire Vers la création de sept centres d’excellence «Horizons» du 25 01 2016……………………………………P74 In-Salah Formation au profit de jeunes dans l’agriculture «Horizons» du 25 01 2016……………………………..P75 GHARDAÏA Plus de 570 000 quintaux de dattes cueillis en 2015 «Liberté» du 25 01 2016…………………………..P75 Signature d’un accord entre les ministères de l’agriculture et de la formation professionnelle : Création de sept nouveaux centres d’excellence «El Moudjahid» du 26 01 2016………………P76 In Salah : Des jeunes formés à l’agriculture intégrée Sid-Ahmed Ferroukhi aujourd’hui à Ouargla Crevettes, olives, volailles et dromadaires au menu «El Watan» du 26 01 2016………..P78 La crevette made in Ouargla «L’Expression» du 26 01 2016……………………………………………..P78 Formation professionnelle-Agriculture «La Nouvelle République» du 26 01 2016…….P79 FORMATION PROFESSIONNELLE Vers la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture «Le Soir d’Algérie» du 26 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………….P80 M. Sid-Ahmed Ferroukhi à Ouargla : Inauguration d’une ferme d’élevage de crevettes «El Moudjahid» du 27 01 2016……………………………………………………………………………………………………P81 BOUMERDÈS Une campagne oléicole meilleure en dépit du manque de pluie? «Le Soir d’Algérie» du 27 01 2016……………………………………………………………………………………………………………………………………………….P83 Kamel Neghli : «20 fermes de plus couvriront les besoins du marché» «La Nouvelle République» du 28 01 2016…………………………………………………………………………………………………………….P85 INVA Janvier 2016 Ouergla : Equilibrer le développement entre les régions «La Nouvelle République» du 28 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P86 ANNONÇANT UNE RENCONTRE IMPORTANTE SUR L’AGRICULTURE EN MARS, SELLAL A LAGHOUAT «La Tribune» du 28 01 2016……………………………………………………………………………………..P87 REGROUPEMENT RÉGIONAL DES ÉLEVEURS À EL-BAYADH Plus de 30 propositions à remettre au ministère de l'Agriculture «Liberté» du 28 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………...P90 Safex : Apiculture : Les professionnels méditerranéens en conclave «El Watan» du 28 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….P91 Oran : Vaccination de 7.000 têtes ovine et caprine contre la brucellose «Horizons» du 29 01 2016………………………………………………………………………………………………………………………………………..P92 INRAA : Aviculture Un plan d’action pour la modernisation de la filière «Horizons» du 30 01 2015……………….P92 Production avicole : Une feuille de route pour mieux organiser la filière «El Moudjahid» du 31 01 2016…………………………………………………………………………………………………………………………………….P95 Radio nationala : Production de poissons : L’aquaculture, comme appoint «El Moudjahid» du 31 01 2016………………………………………………………………………………………………………….….P96 Caisse régionale de mutualité agricole (CNMA) de Médéa Renouvellement du conseil d’administration «El Watan» du 31 01 2016…………………………………….P97 Janvier 2016 INVA La presse en arabe نقابة البياطرة تحذر الفالحين من التخلف عن التلقيح: استمرار انتشار داء الحمى المالطية وسط األغنام والماعز "الشروق" ........................................ ...............2016 01 03ص6 في انتظار كراء محل كبير لتسويقه في كل األوقات معرض العسل بتيزي وزو يستقطب المواطنين تخزين 40ألف طن من البطاطا "المساء" ..............................................................................2016 01 06ص17 بإشراك الخواص أصحاب مخازن التبريد تخزين 40ألف طن لتفادي "إفالس" الفالحين مخطط استعجالي لتصدير فائض البطاطا "الخبر" .............................................................................2016 01 06ص18 في اتفاقية بين "كازنوس" وصندوق التعاضد الفالحي فتح أبواب استفادات جديدة للفالحين "المساء" ...............................................................................2016 01 08ص19 رئيسة مصلحة اإلنتاج بمديرية الفالحة بوالية الجزائر: ال خوف على الفالحة بالعاصمة رغم الجفاف "المساء" ...................................................................... 2016 01 09ص21 مهنيو الفالحة بالشرق يتعرفون على جديد التأمينات هاجس الجفاف يسكن الفالحين ..والمواطنين "المساء" ........................................................... 2016 01 11ص26 رغم تطمينات مصالح األرصاد ووزارة الموارد المائية بولنوار ،رئيس الجمعية الوطنية للتجار والحرفيين: الحل في إعادة تأهيل شبكات السقي رئيس الغرفة الفالحية لوالية عين الدفلى الجياللي جغالني: "الفالحون مغبونون وال بد من إنقاذهم" رئيس اللجنة الوطنية ألسواق الجملة للخضر والفواكه: المطلوب مخطط فالحي استعجالي "المساء" .............................................................. 2016 01 11ص27 دعا الفالحين إلى تأمين إنتاجهم فروخي :الظروف المناخية لم تؤثر على اإلنتاج وال األسعار "الشروق" ................................................ 2016 01 12ص31 توسيع استفادة الفالحين من نظام التأمين دخول اإلجراء حيز التنفيذ "المساء" ...................................................................................... 2016 01 12ص31 صندوق التعاضد الفالحي يعلن عن إجراءات جديدة 8أيام فقط لتعويض 250ألف فالح "الشروق" ............................................................................ 2016 01 13ص35 التأمين على منتجاتهم ال يمثل أولوية انخراط الفالحين في صندوق الضمان االجتماعي مازال ضعيفا "الخبر" .................................................... 2016 01 14ص36 فالحو العريشة بتلمسان يد ّقون ناقوس الخطر: مستثمراتنا مهدَّدة باالندثار "المساء" .......................................................................................... 2016 01 16ص40 فروخي يكشف عن نمو قطاع الفالحة بـ ٪ 7.5في 2015ويعلن: وقف استيراد لحوم البقر في 2017والقمح الصلب نهاية " 2019المساء" .............................................. 2016 01 18ص46 نظمه الصندوق الوطني للتعاون الفالحي ببسكرة يوم إعالمي لعرض الخدمات االجتماعية للفالحين غير األجراء "المساء" ................................................. 2016 01 18ص47 الفالحة تستعين بالبحث العلمي "المساء" ................................................................................. 2016 01 19ص53 الدولة لن تتحمل سياسة وأخطاء الفالحين والمنتجين في كل مرة "النهار" ............................................ 2016 01 20ص57 حجار وفروخي بشأن الشراكة التي جمعت بين قطاعيهما سنقلص االستيراد واإلنتاج سيكون على حساب الطلب وليس العرض "الشروق" .........................................2016 01 20ص57 البحث العلمي يرافق الفالحة لتقليص فاتورة االستيراد فروخي ي ِعدّ ورقة طريق وحجار يعرض مشاريع البحث "المساء" ................................................... 2016 20 01ص58 كالي يقترح تسقيف أسعار اللحوم البيضاء والبيض 80 %من مربي الدواجن ينشطون خارج الشرعية "المساء" ............................................................ 2016 01 30ص94 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 03 01 2016 Ain-Defla : maîtresse L’agriculture une carte 2015 a été marquée dans la wilaya d’AinDefla par des visites de travail et d’inspection de pas moins de 15 ministres, dont celle du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, des visites de terrain pour inaugurer et mettre en service des projets d’envergure, évaluer de visu et in situ l’état d’avancement des différents projets de développement en cours et l’occasion pour procéder au lancement d’autres. C’est dire que cette nouvelle année qui s’annonce s’avère fort prometteuse au regard des semis de développement. Ainsi est-il à relever dans le secteur des ressources en eau, la mise en service du transfert d’eau à partir du barrage d’Ouled Mellouk pour l’alimentation en eau potable des populations des communes de Rouina, Zeddine, El-Attaf, El-Abadia, El-Maine et Bourached ainsi que, l’irrigation d’une partie de la plaine El-Amra-El-Abadis sur près de 5.000 hectares. Un méga projet qui repose sur une station de traitement, une station de pompage, 5 stations de reprise, une barge flottante, 9 réservoirs et 3 couloirs de desserte. Avec une amélioration de la dotation journalière qui passe à 130/litres/jour, ce sont 195.000 habitants qui vont en bénéficier avec une projection à l’horizon 2030 pour 250.000 habitants. En matière de logements, c’est une toute nouvelle ville qui émerge à la sortie est du chef-lieu de la wilaya d’Ain-Defla. En différentes formules, ce sont plus de 5.000 logements qui y ont été injectés aux côté d’infrastructures d’accompagnement. Avec les 900 unités de Khemis-Miliana et les 500 logements d’El-Attaf en phase de finition ce sont des milliers de familles qui en bénéficieront en cette nouvelle année. Des programmes qui continuent d’être affectés par l’Etat comme en témoigne le quota de 3.000 logements de type rural accordés à la wilaya. Avec cet effort considérable consenti par les pouvoirs publics, la wilaya d’Ain-Defla est en mesure à court terme de rompre définitivement avec l’habitat précaire. 2016, sera l’année de la mise en service du dédoublement de la voie ferrée. Les derniers mètres sont creusés dans les entrailles du mont El-Guantass. Un travail titanesque, deux tunnels sur plus de 17.000 mètres linéaires au total des deux voies, entre les wilayas de Blida et AinDefla. Un projet qui assurera une meilleure sécurité, un gain de temps et un plus de confort pour le transport ferroviaire. Khemis-Miliana de par son emplacement stratégique, représentant un carrefour pratiquement aux portes d’Alger et des Hauts Plateaux sera reliée à la ville de Bordj Bou-Arréridj avec la 4e rocade d’Alger et avec la ville de Tissemsilt par une voie ferroviaire. En matière de santé, le nouvel hôpital de 240 lits implanté au niveau de la ville d’Ain-Defla constitue un plus indéniable pour la prise en charge des citoyens, en construction avancé, il sera réceptionné au courant de cette nouvelle année. Enseignement supérieur, formation professionnelle, industrie et investissement, tous ces secteurs ont été marqués par des réceptions de projets et le lancement d’autres. Un bond qualitatif et quantitatif certain pour une wilaya qui assure son développement de manière sereine et résolue. Au regard de sa vocation agricole et de ses immenses potentialités Ain-Defla représente de fait une carte appréciable sur laquelle l’Etat nourrit de grands espoirs pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire et pas seulement, arriver à placer le produit agricole sur les marchés internationaux. Le choix de cette wilaya le 26 novembre dernier pour célébrer l’anniversaire de la création de l’UNPA en présence du Premier ministre et des nourriciers de toute l’Algérie est en soi une marque de reconnaissance aux efforts de tous les instants consentis par les agriculteurs de la région. Un secteur appelé à se développer avec l’extension des superficies irriguées et son approche soutenue avec l’industrie dans le cadre de la transformation. Depuis le mois de juillet, Ain-Defla a un nouveau wali en la personne de M. Kamel Abbas. Un come-back dans cette wilaya ou ce commis de l’Etat a eu à exercer les fonctions de Secrétaire général, une nomination qui a été favorablement accueillie par les citoyens qui espèrent en retour une nouvelle impulsion à la cadence de développement avec la prise en charge des préoccupations. A. M. A 1 INVA Janvier 2016 L’Expression 03 01 2016 NOUVELLE TECHNIQUE DE PRODUCTION FOURRAGÈRE HORS SOL Une invention à 100% algérienne Cette nouvelle technologie permet de produire du fourrage vert sur toute l'année quelles que soient les contraintes climatiques. Une nouvelle technique de production fourragère «hors sol» permettant non seulement de multiplier le rendement de cet aliment du bétail mais d'en assurer aussi la production durant toute l'année, vient d'être mise au point. Ce nouveau procédé, créé par un chercheur algérien en agronomie, appelé «fourrage vert hydroponique», peut contribuer à résoudre le problème de déficit de la production fourragère, principal frein au développement de la filière lait en Algérie, explique son concepteur, Abdelkrim Chenguel, chercheur à l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet). Cette nouvelle technologie permet de produire du fourrage vert sur toute l'année quelles que soient les contraintes climatiques. Selon ce chercheur, il s'agit d'une machine qui joue le rôle d'une serre de culture ou d'une chambre isolée assurant les conditions climatiques favorables au fourrage, permettant de produire sept kg d'alimentation animale à partir d'un kg d'orge cultivé dans un délai ne dépassant pas les sept jours. Cette technologie peut même produire sur 50 m2 l'équivalent de ce qui est cultivé sur 40 hectares avec la méthode conventionnelle, assure-t-il. Il a indiqué fièrement être «à la phase de réalisation du prototype, suite aux résultats très positifs obtenus». Il a par ailleurs précisé que cette nouvelle technique a été enregistrée auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi). Cette technique a été découverte, pour la première fois, par les chercheurs de l'Agence américaine de l'aéronautique et de l'espace (Nasa), sans jamais avoir été transposée vers un domaine précis, explique Chenguel. Le prototype de ce fourrage, une fois réalisé par l'Anvredet, pourrait être mis à la disposition de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (Inra) ou l'Institut technique des élevages pour une éventuelle application sur le terrain. Ce chercheur doit rencontrer des responsables du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (Madrp), pour leur expliquer cette nouvelle technique aux fins de la mettre en application, cette innovation importante qui permettra d'assurer la production toute l'année durant contre deux récoltes à travers la méthode conventionnelle actuelle. Un responsable auprès du ministère de l'Agriculture, Zineddine Yahiaoui, estime que cette expérience est «importante» dans un contexte où les pouvoirs publics visent à développer et à promouvoir la filière lait et l'élevage bovin en vue de réduire les importations de poudre de lait d'ici 2019. La production quotidienne de lait est à peine de 25 litres/vache, alors que les normes internationales oscillent entre 40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le Madrp envisage un dispositif de soutien à la production de fourrage pour exploiter un potentiel estimé à 250.000 ha. Par ailleurs, le gouvernement a récemment décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait, d'un coût de plus de 200 milliards DA sur la période 2016-2020 dont 25 milliards DA destinés à l'investissement dans les différents segments de la filière, y compris la production du fourrage. Abdelkrim AMARNI 2 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 03 12 2016 Production fourragère : Une technique hors sol mise au point par un inventeur algérien Une nouvelle technique pour développer la production laitière Une nouvelle technique de production fourragère hors sol a été mise au point par un chercheur algérien en agronomie, permettant non seulement de multiplier le rendement de cet aliment de bétail, mais d'en assurer aussi la production durant toute l'année. Ce nouveau procédé, appelé fourrage vert hydroponique, peut contribuer à résoudre le problème de déficit de la production fourragère, principal frein au développement de la filière lait en Algérie, explique à l'APS le concepteur de cette technique, Abdelkrim Chenguel, chercheur à l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet). Conçue pour couvrir les besoins de l'alimentation animale, cette nouvelle technologie permet de produire le fourrage vert durant toute l'année quelles que soient les contraintes climatiques, à la différence du fourrage conventionnel qui est produit à raison de deux récoltes par an uniquement. Selon ce chercheur, il s'agit d’une machine qui joue le rôle d’une serre de culture ou d’une chambre isolée assurant les conditions climatiques favorables au fourrage, permettant d'obtenir 7 kg d'alimentation animale à partir d'un kg d'orge cultivé dans un délai ne dépassant pas les 7 jours. Cette technologie peut même produire sur 50 m2 l'équivalent de ce qui est cultivé sur 40 ha avec la méthode conventionnelle, assure M. Chenguel. "Les essais de cette nouvelle méthode ont montré des résultats très positifs. Maintenant, je suis à la phase de réalisation du prototype", indique-t-il en précisant que cette nouvelle technique a été enregistrée auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi). En fait, la culture hors sol a été découverte, pour la première fois, par les chercheurs de l’Agence américaine de l'aéronautique et de l'espace (Nasa), mais cette technologie n’a jamais été transposée vers un domaine précis, explique ce chercheur qui se dit "fier" de l’avoir développée en Algérie. Pour M. Chenguel, qui devrait rencontrer des responsables du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche pour leur expliquer cette nouvelle technique aux fins de la mettre en application, "cette innovation est importante dans la mesure où elle permet d'assurer la pérennité de la production laitière et d'établir des fermes intégrées". Le prototype du fourrage hors sol, une fois réalisé par l'Anvredet, pourrait être mis à la disposition de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (Inra) ou l'Institut technique des élevages pour une éventuelle application sur le terrain, avance pour sa part un responsable auprès du ministère de l'Agriculture. Zineddine Yahiaoui Une nouvelle technique développer la production laitière pour M. Yahiaoui estime que cette expérience est "importante" dans un contexte où les pouvoirs publics visent à développer et à promouvoir la filière lait et l'élevage bovin en vue de réduire les importations de poudre de lait d'ici 2019. C'est que toute augmentation de production du lait cru dépend du développement de la production fourragère, actuellement insuffisante par rapport aux besoins du cheptel. En raison de l'insuffisance de fourrages, la production quotidienne de lait est à peine de 25 litres/vache, alors que les normes internationales oscillent entre 40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le ministère de l'Agriculture envisage, d'ailleurs, de mettre en place un dispositif de soutien à la production de fourrage pour exploiter un potentiel estimé à 250.000 ha. Il s'agit, entre autres, de facilitations pour l'accès au foncier et aux financements nécessaires. En outre, le gouvernement a récemment décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait, d'un coût de plus de 200 milliards DA sur la période 2016-2020 dont 25 milliards DA destinés à l'investissement dans les différents segments de la filière, y compris la production du fourrage. 3 INVA Janvier 2016 La Tribune 03 12 2016 MISE AU POINT PAR UN INVENTEUR ALGÉRIEN Une technique de production fourragère hors sol Une nouvelle technique de production fourragère hors sol a été mise au point par un chercheur algérien en agronomie, permettant non seulement de multiplier le rendement de cet aliment de bétail, mais d’en assurer aussi la production durant toute l’année Une nouvelle technique de production fourragère hors sol a été mise au point par un chercheur algérien en agronomie, permettant non seulement de multiplier le rendement de cet aliment de bétail, mais d’en assurer aussi la production durant toute l’année. Ce nouveau procédé, appelé fourrage vert hydroponique, peut contribuer à résoudre le problème de déficit de la production fourragère, principal frein au développement de la filière lait en Algérie, explique à l’APS le concepteur de cette technique, Abdelkrim Chenguel, chercheur à l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet). Conçue pour couvrir les besoins de l’alimentation animale, cette nouvelle technologie permet de produire le fourrage vert sur toute l’année quelles que soient les contraintes climatiques, à la différence du fourrage conventionnel qui est produit à raison de deux récoltes par an uniquement. Selon ce chercheur, il s’agit d’une machine qui joue le rôle d’une serre de culture ou d’une chambre isolée assurant les conditions climatiques favorables au fourrage, permettant d’obtenir 7 kg d’alimentation animale à partir d’un (1) kg d’orge cultivé dans un délai ne dépassant pas les 7 jours. Cette technologie peut même produire sur 50m2 l’équivalent de ce qui est cultivé sur 40 hectares avec la méthode conventionnelle, assure M. Chenguel. «Les essais de cette nouvelle méthode ont montré des résultats très positifs. aintenant, je suis à la phase de réalisation du prototype», indique-t-il en précisant que cette nouvelle technique a été enregistrée auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (Inapi). En fait, la culture hors sol a été découverte, pour la première fois, par les chercheurs de l’Agence américaine de l’aéronautique et de l’espace (Nasa), mais cette technologie n’a jamais été transposée vers un domaine précis, explique ce chercheur qui se dit «fier» de l’avoir développée en Algérie. Pour M. Chenguel, qui devrait rencontrer des responsables du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche pour leur expliquer cette nouvelle technique aux fins de la mettre en application, «cette innovation est importante dans la mesure où elle permet d’assurer la pérennité de la production laitière et d’établir des fermes intégrées». Le prototype du fourrage hors sol, une fois réalisé par l’Anvredet, pourrait être mis à la disposition de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (Inra) ou l’Institut technique des élevages pour une éventuelle application sur le terrain, avance pour sa part un responsable auprès du ministère de l’Agriculture, Zineddine Yahiaoui. M. Yahiaoui estime que cette expérience est «importante» dans un contexte où les pouvoirs publics visent à développer et à promouvoir la filière lait et l’élevage bovin en vue de réduire les importations de poudre de lait d’ici 2019. C’est que toute augmentation de production du lait cru dépend du développement de la production fourragère, actuellement insuffisante par rapport aux besoins du cheptel. En raison de l’insuffisance de fourrages, la production quotidienne de lait est à peine de 25 litres/vache, alors que les normes internationales oscillent entre 40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le ministère de l’Agriculture envisage, d’ailleurs, de mettre en place un dispositif de soutien à la production de fourrage pour exploiter un potentiel estimé à 250 000 ha. Il s’agit, entre autres, de facilitations pour l’accès au foncier et aux financements nécessaires. En outre, le gouvernement a récemment décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait, d’un coût de plus de 200 milliards DA sur la période 2016-2020 dont 25 milliards DA destinés à l’investissement dans les différents segments de la filière, y compris la production du fourrage. APS 4 INVA Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 03 01 2016 El Watan 03 01 2016 Aïn-Témouchent Les paysans demandent plus de huileries Les services agricoles de la wilaya de AïnTémouchent tablent pour la cueillette des olives, pour la campagne 2015-2016, sur une production de plus de 120 000 quintaux d'olives tous types confondus, 50% de cette production sera réservée à la conservation alors que le reste sera destinée vers les huileries pour être transformée en huile d'olive. Les fellahs de la wilaya considèrent que les cinq huileries qui existent sur le territoire de la wilaya sont insuffisantes pour contenir toute la production collectée chaque saison, raison pour laquelle ils demandent l'ouverture d'autres huileries à l'avenir, c'est ce qu’a déclaré M. Benaouda Boumediène ingénieur agronome. En dépit de l'existence de deux conserveries et cinq huileries au niveau du territoire de la wilaya, ceci reste insuffisant eu égard à la surface plantée d'oliviers et de la production qui est de 120 000 quintaux, le même technicien compare la production de cette année pareille à celle de l'année dernière.A noter que la superficie d'oliviers pour l'année dernière était de 6 630 hectares alors que l'actuelle saison est de 6 629 hectares le seul problème réside dans la cueillette sauvage des olives où les champs sont atteints de maladies des champignons. Réalisation de 3 retenues d'eau Les services des ressources hydriques de la wilaya de Aïn-Témouchent comptent réaliser trois retenues d'eau d'une capacité globale de 8,5 millions m3, ce qui permettra d'élever la superficie agricole à irriguer à l'instar de la retenue de oued Besbès qui est située dans la commune de Sidi Boumediène dont les travaux de réalisation sont à 40% avec une capacité de 1,6 million m3. Il y a aussi la retenue de oued Ghassoul qui est implantée dans la commune de Tamazoura dont la capacité de stockage est de 1,9 million m3 qui pourra irriguer une partie de la plaine de Mleta, et enfin la troisième retenue de oued Berkeche qui a une capacité de 5 millions m3. Il faut noter que la superficie irriguée ne dépasse pas les 293 hectares, ce qui est considéré en deçà des capacités dont recèle la wilaya en matière de ressources hydriques. S. B 2e Salon de la dégustation d’In Salah Franc succès pour les aquaagriculteurs La daïra d’In Salah produit 100 tonnes de poissons d’eau douce dans une centaine de bassins d’aquaculture. Une activité lancée depuis trois ans par les agriculteurs de la région qui vient de clore sa 2e édition du Salon de dégustation de poissons d’eau douce, coorganisé par la Chambre interwilaya d’aquaculture de Ouargla, la Chambre d’agriculture de la wilaya de Tamanrasset et l’association Tidikelt. Les statistiques de la Chambre interprofessionnelle d’aquaculture et de produits halieutiques des wilayas du Sud-Est, basée à Ouargla, font état d’une véritable percée de l’aquaculture dans cette daïra saharienne qui a connu sa première opération d’ensemencement des alevins de tilapia du Nil et poissonchat grâce à la volonté des fellahs, déclare Amor Chekhar, président de cette Chambre. Autosuffisance L’aquaculture intégrée à l’agriculture saharienne est un concept qui se développe de plus en plus dans les oasis du pays, où l’élevage d’espèces de poissons adaptés à la réalité climatique, du sol et de l’eau du désert prend de l’essor. L’objectif est d’améliorer les revenus des familles rurales tout en leur assurant un apport supplémentaire en protéines bon marché disponibles dans la proximité immédiate de l’exploitation. Une sorte d’autosuffisance au sein de la famille rurale, et comme à Ouargla, El Oued, El M’ghaier, Ghardaïa et Illizi, 5 INVA Janvier 2016 الشروق 2016 01 03 نقابة البياطرة تحذر الفالحين من التخلف عن التلقيح: استمرار انتشار داء الحمى المالطية وسط األغنام والماعز les agriculteurs d’In Salah réutilisent les eaux d’élevage du poisson dans l’irrigation agricole. Ces eaux enrichies en oligoéléments et nutriments bénéfiques aux plantes permettent d’améliorer les rendements agricoles, selon les témoignages de plusieurs aquagriculteurs. 80 initiés Au niveau de la daïra d’In Salah et même au-delà, cette rencontre professionnelle a connu un franc succès, à en croire les échos recueillis sur place auprès des participants à l’exposition, au nombre de 80 entre femmes et hommes qui ont également bénéficié d’une initiation à l’aquaculture et aux techniques de reproduction de la formation. Une formation technique de trois journées dispensée par des experts de l’annexe du Centre national des techniques de pêche de Bou Ismaïl basé à Hassi Benabdallah, près de Ouargla. Outre les cours et la visite de l’exposition, les stands de dégustation du poisson cuisiné sous différentes formes et recettes a permis à beaucoup de visiteurs de découvrir ce poisson du désert pour la première fois. Les enfants étaient ravis de voir, sentir et goûter ce poisson, pur produit local du Tidikelt frais à souhait. دعت نقابة البياطرة الجزائريين ،الفالحين إلى ضرورة اليقظة وااللتزام بعمليات تلقيح مواشيهم وأبقارهم ،مؤكدة أن داء الحمى المالطية ال يزال منتشرا بين األغنام والماعز ،حيث حذرت من خطر الداء في واليات الهضاب والمناطق الجزائرية التي تستهلك فيها اللحوم والحليب. وحسب تصريح ،زكية جيتلي ،المكلفة باإلعالم في نقابة البياطر لـ "الشروق" ،فإنه رغم انطالق حمالت تلقيح األبقار والماشية في بعض واليات الوطن ،إال أن الكثير من الفالحين يفتقرون إلى ثقافة الصحة الحيوانية ،دون وعي منهم أن ذلك يؤثر على ثروتهم الحيوانية ،ويضر باالقتصاد الجزائري. وقالت جيتلي إن التلقيح ضد الحمى القالعية في بعض الواليات حقق نسبة 70بالمائة من العملية .وهي نسبة معترف بها لدى المنظمة الدولية للصحة الحيوانية ،وتضمن المناعة بين األبقار ،مشيرة إلى أن الحمى المالطية تشكل خطرا بين الماعز واألغنام وتهدد صحة مستهلكي حليب هذه الحيوانات. كما تعتبر لحوم هذه األخيرة المعروضة في األسواق الموازية وغير المراقبة مصدر جلب جميع الجراثيم. وتؤكد المكلفة باإلعالم لدى نقابة البياطرة الجزائريين ،زكية جيتلي ،أن وزارة الفالحة تتبع برنامجا خاصا للوقاية من الحمى المالطية ،وسيستمر بنفس الوتيرة خالل 2016إلى غاية تلقيح جميع رؤوس المواشي واألغنام. وقالت جيتلي إن المواطن هو المراقب األول واألخير للثروة الحيوانية ،محذرة من انتشار األسواق الموازية لبيع اللحوم البيضاء والحمراء وحليب الماعز ،التي ال تخضع حسبها للمراقبة البيطرية ،حيث ترى أن محاربتها مهمة المصالح Houria Alioua األمنية. لإلشارة ،فإن حمالت تلقيح األبقار انطلقت هذه األيام في بعض الواليات مثل المدية للوقاية من وباء الحمى القالعية الذي انتشر السنة المنقضية في والية البيض ،علما أن حمالت تلقيح الثروة الحيوانية للفالحين ال يروج لها بشكل واسع وال تتبعها حمالت توعية وتحذير واسع النطاق رغم أن الجزائر تراهن بعد انخفاض سعر البترول على الفالحة. وهيبة سليماني 6 INVA Janvier 2016 El moudjahid 04 01 2016 Barrages, M. Nouri : «Trop tôt pour parler de sécheresse» Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, M. Abdelouahab Nouri, qui a effectué hier une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, a précisé à propos des déclarations sur la sécheresse qui s'annonce qu'il est trop tôt pour en parler. « Nous ne sommes qu'au début de l'hiver », a affirmé le ministre qui a rappelé que le plus grand taux de remplissage des barrages est connu à la fin du mois de mars, que le taux de remplissage des barrages du pays est de 70% en moyenne. La situation est maîtrisé, a-t-il avancé. Ce qui l'a poussé à écarter un éventuel plan d'urgence. Ce plan aurait été envisagé si ce taux est faible a-t-il dit en rappelant que des barrages ont un taux de 100%. Il a donné les exemples de Bouharoune et de Tichihaf. Plusieurs barrages de l'ouest et du centre du pays sont dans la même situation a-t-il ajouté avant d'indiquer que les taux constatés sont jugés satisfaisants au niveau de son département ministériel. Ce qui ne l'a pas empêché de prier Dieu pour des précipitations rapides de pluie pour redonner confiance aux citoyens et surtout aux paysans. Le ministre, qui a rappelé également les sommes colossales consenties par l'Etat pour alimenter les citoyens en eau potable, a appelé ces derniers à éviter le gaspillage de cette matière précieuse. Nous devons procéder à une exploitation rationnelle de cette ressource, a noté M. Nouri qui a insisté sur le changement de certains comportements quotidiens qui vont à l'encontre de cette nécessité, d'autant que le Maghreb arabe, comme il a rappelé, est traversé ces dernières années par des vagues de sécheresse. Le ministre qui annoncé que le relèvement des tarifs de cette matière précieuse n'est pas à l'ordre du jour, a indiqué que les retombées de l'augmentation de ceux des carburants doivent être étudiées avant de se prononcer sur leur poids, et notamment sur la réalisation des projets du secteur même s'il n'a pas écarté la possibilité de les réévaluer. M. Nouri, qui a reconnu que des projets du secteur ont été gelés, a déclaré que cette opération est relativement légère par rapport aux autres secteurs en rappelant que ce dernier est stratégique puisqu'il a pour mission, a-t-il dit, de satisfaire les besoins de la population en eau potable. Justement la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, qui souffre d'une faiblesse de ressources tant souterraines que superficielles, a bénéficié de deux grands projets de transferts hydrauliques, a rappelé M. Nouri qui s'est déplacé dans la commune de Ouled Sidi Brahim où il a inspecté la station de pompage réalisée dans la localité dans le cadre du projet de transfert des eaux du barrage de Tilsdit vers les cinq communes de la daira de Mansourah. Huit autres communes du nord seront alimentés à partir de celui de Tichihaf situé quant à lui dans la wilaya de Béjaia. Deux mille milliards de centimes ont été consacrés à ces projets qui devront permettre d'alimenter dès le mois de mars la localité de Ouled Sidi Brahim en eau potable. Mansourah et El Mehir suivront au plus tard au cours du mois de ramadhan a annoncé le ministre qui a donné des instructions pour que la localité de Hammam Dhalaa, située quant à elle dans la wilaya de Msila, puisse bénéficier du même projet puisque 35 kilomètres la séparent d'El Mehir. Le ministre qui a inspecté les projets d'aménagement de l'oued Arréridj dans le cadre de la protection de la ville de Bordj Bou-Arréridj des inondations, de réalisation de la station d'épuration de la commune de Ain Taghrout et la mise en service du projet de renforcement de la ville de Khelil et 16 centres ruraux à partir du barrage de Ain Zada a visité les travaux de réalisation d'une décharge contrôlée dans la commune de Rabta. Il a insisté sur la coopération entre ses services et ceux de la wilaya pour lutter contre les décharges sauvages. Il a décidé dans ce cadre de lever le gel sur quatre projets importants à savoir la construction d'un centre d'enfouissement technique et un centre de déchets inertes à Ras El Oued, un parc citadin et un centre de tri au CET de Bordj Bou-Arréridj. Notons que la wilaya de Bordj Bou-Arréridj qui génère 500 tonnes de déchets par jour compte deux CET. Le taux de collecte de déchets est de 70%. Celui du traitement est de 40%. F. D 7 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 04 01 2016 Production oléicole : Un noyau dur d’exportation Hôte récemment de la Chaîne I de la radio, M. Mahmoud Mendil, DG de l’Institut technique des arbres fruitiers et de la vigne (ITAF), a recommandé aux fellahs de recourir aux techniques d’irrigation pour faire face aux effets de la sécheresse et à la faible pluviométrie qui prévaut actuellement. S’adressant aux arboriculteurs, particulièrement ceux qui sont spécialisés dans la filière oléicole, le premier responsable de l’ITAF les a exhortés à prendre toutes les dispositions qu’ils jugent nécessaires, comme le recours à l’eau de puits ou des périmètres d’irrigation, pour irriguer leurs arbres, faute d’une bonne pluviométrie qui sauverait certainement leur saison. D’ailleurs, a-t-il poursuivi, les directions de l’agriculture de wilaya concernées ont été saisies dernièrement par le ministère à cet effet. Tout en minimisant l’impact de ce phénomène climatique sur notre arboriculture fruitière, exception faite de certains agrumes comme les oranges, M. Mendil qui intervenait à la faveur de la campagne de traitement d’hiver des arbres fruitiers, lancée il y a maintenant deux semaines, a particulièrement insisté sur les divers travaux qui attendent les arboriculteurs, pendant cette période difficile, en citant le recours aux techniques d’irrigation pour sauver la récolte oléicole. Dans ce contexte, il faut savoir que la période de la récolte dure 100 jours. Dans les zones traditionnelles, elle commence au mois de novembre et peut s’étaler jusqu’au mois de mars pour les retardataires, alors que dans le Sud, où la filière oléicole se développe rapidement, dépassant les 7.000 ha actuellement, la récolte commence au mois d’octobre. Abordant le programme de développement de la filière, lancé il y a quelques années, et qui porte à orienter la plantation d’oliviers en dehors des zones montagneuses vers les steppes, les hauts plateaux et même le sud du pays, le DG de l’ITAF a indiqué qu’il a donné ses fruits. « 90% des nouvelles plantations se font en dehors des zones traditionnelles où la production vient en alternance, année par année ». Dans ce cadre, Il a précisé que la superficie consacrée aux arbres fruitiers et à la vigne a connu une importante augmentation en Algérie depuis 1999, avoisinant le million d’hectares, et ajoutera que l’oléiculture occupe la part du lion avec 50% de la surface réservée qui se décline sous la forme de 47 millions d’arbres dans les grands périmètres et 5 dans les zones éparses. En termes de production, les wilayas de Jijel, Boumerdès et Bouira sont en train de rivaliser avec celles de Tizi Ouzou et Bejaia, à cause d’un volume jugé moyen. Mendil Mahmoud, qui s’exprimait en marge d’une récente journée d’étude à Boumerdès, a indiqué que l’Algérie occupe actuellement la 7e place à l’échelle mondiale en matière de production d’huile d’olive, avec un volume estimé à 50.000 tonnes/an, contre 19.000 t/an en l’an 2000, et le 5e rang dans le monde pour la production d’huile de table avec 220.000 t/an. Cependant, a t-il déploré, le citoyen ne consomme pas suffisamment ce produit aux vertus nutritives reconnues. En effet, l’Algérien ne consomme que 1.5 kg d’huile d’olive par an, soit 4.1 gramme/jour, ce qui est insuffisant, estime le directeur général de l’ITAF, rappelant les ambitions de l’Etat d’améliorer la consommation dans les années à venir afin de booster le secteur oléicole, créateur d’emplois directs et indirects appréciables. Mieux, politique d’austérité oblige, les pouvoirs publics veulent miser sur l’exportation de l’huile d’olive. Mourad A 8 INVA Janvier 2016 Horizons 04 01 2016 Agriculture « Il est trop tôt pour parler de sécheresse » Parmi les mesures que compte adopter en urgence le ministère, celle d’inciter les agriculteurs à la rationalisation de l’exploitation de la ressource hydrique en recourant au système d’irrigation de goutte-àgoutte afin d’économiser l’eau et augmenter la production. La sécheresse pointe son nez en plein hiver. Face à ce bouleversement climatique qui provoque un déficit hydrique, les agriculteurs croisent les doigts en cette période de labourssemailles qui prendra fin le 15 janvier. Cependant, aucune des directions de l’agriculture à travers le pays, que le ministère tutelle a chargées de faire un rapport sur la situation, n’a encore tiré la sonnette d’alarme. « Il est trop tôt pour parler de sécheresse. Actuellement, nous n’avons enregistré aucune alerte », a déclaré un responsable de la communication du ministère de l’Agriculture. Mais pour se mettre à l’abri d’une catastrophe naturelle, un plan de sauvetage est déjà mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture pour sauver plus de un million d’hectares de surface labourée depuis le lancement de la campagne des labours-semailles au mois d’octobre dernier. Parmi les mesures que compte adopter en urgence le ministère, celle d’inciter les agriculteurs à la rationalisation de l’exploitation de la ressource hydrique en recourant au système d’irrigation de goutte-à-goutte afin d’économiser l’eau et augmenter la production. « Il faut savoir que le problème ne se pose pas pour les produits maraîchers qui sont soumis à l’irrigation, par contre, la production céréalière dépend de la pluviosité, mais avec l’arrivée des pluies, les agriculteurs pourront s’en sortir », estime le même responsable, appelant ces derniers à respecter la période des labours-semailles. L’objectif fixé par le ministère cette année est d’atteindre une production de 70 quintaux à l’hectare. Mais pour la tutelle, cet objectif ne peut être atteint que si les agriculteurs utilisent les moyens d’économie d’eau en développant le système d’irrigation. Un programme d’économie d’eau a été mis en place également par les pouvoirs publics qui vise l’extension de la surface irriguée, actuellement de l’ordre de un million d’hectares à 2 millions d’hectares à l’horizon 2019. M. Benkeddada 9 INVA Janvier 2016 El Watan 04 01 2016 La baisse de la pluviométrie menace la saison agricole Le manque de pluies risque de réduire sensiblement les rendements... Conjuguée à l’amenuisement des ressources, au déficit en maind’œuvre, au retard pris dans la mécanisation du secteur, la baisse de la pluviométrie enregistrée depuis le début de l’automne est de mauvais augure pour l’agriculture. Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelwahab Nouri, a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme le 31 décembre dernier appelant les agriculteurs à utiliser des appareils économiseurs d’eau. «Il est temps de tirer la sonnette d’alarme afin de sensibiliser les agriculteurs à la nécessité d’utiliser des techniques permettant d’économiser l’eau, au moment où nous enregistrons un important déficit de cette ressource», a-t-il indiqué lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN). «Nous devons apprendre à économiser l’eau et à utiliser des équipements adéquats en vue de préserver cette importante ressource et d’améliorer le rendement agricole», a-t-il encore dit. Quelques jours auparavant, le même ministre s’est déclaré pourtant rassurant, écartant le spectre de sécheresse. «On ne peut pas parler de sécheresse maintenant. C’est vrai qu’il y a eu un manque de précipitations durant les mois de novembre et décembre, mais il y en a eu durant les mois de septembre et octobre», avait-il avancé lors de la signature d’une convention entre l’Algérie et la Belgique sur la protection de l’environnement. Mais si la situation venait à perdurer, il y aura la mise en application d’un plan d’urgence déjà préconçu pour sauver la saison agricole. D’ailleurs, selon l’Union nationale des paysans algériens, dans la situation actuelle on devrait décréter l’état de sécheresse d’ici le 15 janvier prochain. Et ce, même si l’organisation de Mohamed Allioui estime que la situation n’est pas aussi «catastrophique» au niveau de certaines régions, à l’image de Tiaret, Tissemsilt, Guelma, Constantine, Sétif, Tlemcen et Saïda, où sont notamment localisées les superficies céréalières équipées de moyens d’irrigation alors que la généralisation de l’irrigation d’appoint se fait attendre. Une situation qui risque de réduire sensiblement les rendements agricoles et de pousser le gouvernement à recourir de nouveau aux importations, notamment dans les filières stratégiques. Si dans le passé l’Algérie avait les moyens de financer ses achats, les conditions ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Samira Imadalou 10 INVA Janvier 2016 El Watan 04 01 2016 Déficit pluviométrique Rien n’est encore perdu pour l’agriculture L’inquiétude des agriculteurs est confirmée par le secrétaire général de l’UNPA, Mohamed Alioui, qui a appelé les autorités du secteur à proclamer l’état de sécheresse, si les conditions climatiques actuelles persistent jusqu’au 15 janvier. Les quelques pluies enregistrées ces dernières 48 heures dans certaines régions du pays, même si elles sont bonnes à prendre, ne rassurent pas tout à fait le monde agricole. Les agriculteurs craignent des dérèglements qui pourraient toucher toute la saison, d’autant qu’un retour au beau temps est annoncé. Pour Medjber Mohamed, président de la commission nationale des mandataires, la situation est inquiétante. «Tout retard de pluie risque de compromettre la saison agricole, notamment pour les fruits et légumes de saison. Les céréales, tous types confondus, seront le premier produit touché si cette sécheresse persiste. Cela est expliqué par les retards déplorés dans la procédure des semailles. Viendront ensuite les agrumes puis les autres produits de saison, tels le chou-fleur ou le fenouil». Pour M. Medjber, cette sécheresse, qui affectera directement la production agricole, se répercutera aussi sur les prix. Ces derniers seront voués à la hausse dans les prochains mois, puisque la production pourrait s’avérer plus chiche que prévu. Il ne manque pas de contester et douter des chiffres avancés par le directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Arezki Barraki, quant au taux de remplissage des barrages, estimé à 66%. Selon ses propos, ce taux est loin de suffire aux besoins, notamment dans de pareilles conditions climatiques favorisant le facteur de l’évaporation. Cette inquiétude dans les rangs des agriculteurs, exprimée par M. Medjber, est confirmée par le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, qui a appelé les hautes autorités du secteur à proclamer l’état de sécheresse si les conditions climatiques actuelles persistent jusqu’au 15 janvier. Cette inquiétude est, selon les experts agricoles, exagérée et l’attitude des agriculteurs alarmiste. Les experts rassurent Pour Slimane Bedrani, professeur à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et expert agricole, la situation est encore maîtrisable, à condition que le ciel soit généreux en matière de pluviométrie durant les trois prochains mois. Il a estimé qu’il était encore tôt pour parler de sécheresse étant donné qu’il y a eu de la pluie durant les mois de septembre et octobre. «S’il pleut durant ces trois prochains mois, la saison agricole sera sauvée», conclut-il. Les mêmes propos sont formulés par les cadres du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Par le biais de la cellule de communication, ce département nie avoir enregistré d’alerte pour le moment. «La période des semis s’étale jusqu’au 15 janvier et les agriculteurs devront respecter ces périodes de labeur et de semences. En matière d’irrigation, les professionnels désirant acquérir du matériel d’irrigation bénéficient de soutiens accordés par les pouvoirs publics de 40% à 60% du coût de l’investissement consenti. Aussi, un programme d’économie d’eau a été mis en place par les pouvoirs publics dans le but de l’extension de la superficie irriguée, qui est actuellement de l’ordre d’un million d’hectares. L’objectif est d’atteindre 2 millions d’hectares à l’horizon 2019. Il faut savoir, aussi, qu’on est à l’abri du stress hydrique. Les maints efforts accomplis par l’Algérie dans ce domaine, l’intensification des investissements destinés à mobiliser les ressources hydriques, ainsi que la réutilisation des eaux épurées, ont permis au pays d’écarter le spectre du stress hydrique», explique Mustapha Chaouchi, assistant du directeur de la communication au ministère de l’Agriculture.Les mêmes propos sont partagés par les hauts responsables du ministère des Ressources en eau. Dans sa dernière déclaration, Abdelouahab Nouri, ministre des Ressources en eau, a estimé prématuré de parler de sécheresse, et ce, en s’appuyant sur le taux de remplissage des barrages, qu’il juge satisfaisant. Il compte sur la clémence du ciel pour éviter de lancer un plan d’urgence afin de sauver la saison agricole. Asma Bersali 11 INVA Janvier 2016 El Watan 04 01 2016 Inquiétude des fellahs à Bouira Les agriculteurs craignent pour leur récolte qui pourrait être compromise, en raison du déficit enregistré en pluviométrie. La pluie n’est pas tombée depuis plusieurs mois sur la plupart des régions du pays, inquiétant ainsi les agriculteurs. Dans la wilaya de Bouira, une région connue pour sa vocation agricole, les chances de sauver la saison sont minces, du fait que le stade végétatif des céréales en particulier devait être satisfait en eau il y a un mois de cela. En conséquence, les averses qui pourraient intervenir dans les prochains jours et semaines s’avéreraient sans effet, même si elles augmenteront les apports aux barrages hydrauliques, expliquent des spécialistes. Dans la wilaya de Bouira, plus de 70 000 hectares destinés à la céréaliculture ont été emblavés cette saison. Les agriculteurs craignent pour leur récolte, qui pourrait être compromise. Pour le directeur des services agricoles de la wilaya de Bouira (DSA), Ferhi Belkacem, «rien n’est encore perdu». Ce responsable assure que les moyens d’irrigation sont disponibles et que l’Etat continue de subventionner ces équipements comme les kits d’irrigation. «S’il pleut dans les jours à venir, la saison agricole sera sauvée», rassure-t-il. Il y a quelques jours, c’est le ministre des Ressources en eau, Abdelouahab Nouri, qui a annoncé qu’il était prématuré de parler de sécheresse dans le pays, car, avance-t-il, «l’évaluation du niveau de remplissage des barrages se fait généralement à partir de janvier». Et de rassurer les agriculteurs en ces termes : «On ne peut pas parler de sécheresse maintenant. Certes, il y a eu un manque de précipitations durant les mois de novembre et de décembre, mais il y en a eu durant les mois de septembre et octobre derniers». Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture a appelé les agricultures à compenser ce déficit par une irrigation complémentaire. Cette tâche sera sans nul doute compliquée et délicate à Bouira, dès lors que la quasi-totalité des agriculteurs, en particulier les céréaliculteurs ne disposent pas de moyens suffisants, ni d’organisation ni même des ressources en eau, sachant que le volume mobilisé par les trois barrages que compte la wilaya de Bouira est de 900 millions de mètres cubes, destinés en priorité à la consommation domestique. Bien que les pouvoirs publics aient décidé de réserver les eaux du barrage Oued Lakhal, d’une capacité ne dépassant pas les 30 millions de mètres cubes, à l’irrigation des terres agricoles, le barrage est à moitié vide. Autre fait illustrant la difficulté qui continue à caractériser le secteur localement, le cas du périmètre irrigué du plateau d’El Esnam et de la vallée du Sahel, dont le projet tarde à voir le jour. Le projet, qui prévoit l’irrigation d’une surface agricole de 8500 hectares à partir des eaux des deux barrages de Tilesdit dans la wilaya de Bouira et Tichy Haf de Béjaïa, n’est pas encore fonctionnel. Des agricultures regrettent le retard accusé dans la mise en service de ce projet pouvant assurer une certaine autonomie. Amar Fedjkhi 12 INVA Janvier 2016 El Watan 04 01 2016 L’Expression 05 01 2016 Akli Moussouni. Ingénieur agronome et expert en développement «Le secteur agricole est trop fragile» FACE AU MANQUE DE PLUVIOMÉTRIE DANS LE PAYS, LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU RASSURE Il est trop tôt pour parler de sécheresse : Les pluies à venir de d’apports janvier à mars peuvent changer la la saison donne Le retard en matière pluviométriques compromet-il agricole ? La sécheresse s’exprime ces dernières années de trois façons différentes, à savoir le manque de pluie ou la mauvaise répartition des averses dans le temps et dans l’espace, qui ne coïncide pas avec les stades de croissance végétative, ou carrément les deux phénomènes à la fois. Ce phénomène, qui perdure depuis 10 mois, s’accumule à des périodes de plus en plus fréquentes depuis une vingtaine d’années. Cette situation vient à un moment où le contexte agricole pose problème, dès lors qu’aucune filière ne se porte bien. Pis, elle échappe au contrôle des pouvoirs publics à partir du moment où les mécanismes d’intervention de l’Etat ne peuvent plus sauver ces dernières. C’est le cas par exemple de la filière lait, qui est totalement dans l’impasse. - Pourtant, le ministre de l’Agriculture a ordonné l’apport de l’irrigation compensatoire... En dépit d’une sécheresse qui coïncide avec le début de la campagne labours-semailles, la solution préconisée par le ministère, qui consiste à recommander des apports en irrigation complémentaire, est aléatoire du fait que les barrages remplis au taux de 66% sont destinés en priorité à l’alimentation en eau potable des populations. En plus, ce sont les nappes qui subissent une réduction du volume du fait d’une irrigation traditionnelle non rationnelle engagée dans certaines zones des Hauts-Plateaux. Cette situation devient de plus en plus délicate, dès lors que des agriculteurs ne possèdent pas d’équipement en vu d’intervenir dans un cadre d’urgence et de façon organisée. Cette situation nous interpelle encore une fois sur la fragilité d’une agriculture par l’absence de vision et la mauvaise exploitation des moyens mis en œuvre par l’Etat. Cela va engendrer une augmentation effrénée de la facture des importations de produits alimentaires qui coïncide avec la dégringolade des recettes pétrolières. Ce qui n’augure pas de bonnes perspectives à court terme. La sécheresse ne fait qu’apporter une autre problématique à un secteur déjà dans l’impasse, par conséquent, même si les pluies sont importantes, le secteur agricole constitue une charge pour le Trésor public au lieu de produire des richesses. Amar Fedjkhi Le taux des barrages est jugé «satisfaisant» de remplissage Les pluies à venir de janvier à mars peuvent changer la donne. Bien que le pays enregistre actuellement un déficit pluviométrique qui inquiète sérieusement les agriculteurs, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, a rassuré en déclarant qu'il est «prématuré de parler de sécheresse alors que l'hiver est juste à son début», tout en précisant que «les barrages à travers le pays enregistrent un taux de remplissage satisfaisant à hauteur de 70% en moyenne». Confirmant ainsi une déclaration faite à la presse il y a quelques jours, il a cité les barrages qui ont atteint un taux de 100% comme ceux de Bouharoun (Mila) ou Tichi Haf (Béjaïa) estimant de ce fait qu'il est trop tôt pour parler de sécheresse alors que les pluies de janvier à mars peuvent être décisives. Le ministre, qui a effectué dimanche dernier une visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, accompagné du wali Abdessamie Saïdoune, a indiqué que le secteur qu'il préside «n'est pas concerné par les mesures de gel de certains projets» que dicte l'austérité recommandée par le gouvernement. 13 INVA Le ministre a sobrement rappelé la position stratégique du secteur dont il a la responsabilité, car «l'approvisionnement en eau potable et la réalisation des réseaux d'assainissement constituent une priorité». Nouri a saisi cette occasion pour «démentir catégoriquement toute rumeur d'augmentation du tarif de consommation de l'eau», pour le moment.Lors de l'inspection des travaux du chantier de transfert d'eau vers les régions ouest de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, à partir du barrage de Tilisdit (Bouira), Nouri a annoncé que huit commues de la daïra de Mansourah seront raccordées au réseau d'AEP (alimentation en eau potable) avant le mois de Ramadhan prochain, tandis que la commune d'Ouled Braham sera approvisionnée avant la fin du mois de mars prochain. Concernant l'environnement, qui cause problème dans la région visitée, le ministre a insisté sur la nécessité de se mobiliser pour éradiquer les 32 décharges sauvages disséminées à travers la wilaya de la capitale des Biban. Il faut dire que le programme de visite d'une seule journée était «très chargé» pour le ministre dont le périple l'a mené successivement à la station de pompage où lui ont été présentés les deux transferts et le projet de raccordement à partir du barrage de Tilisdit (Bouira) vers cinq communes de la daïra de Mansourah et huit communes du nord. Dans le registre très délicat de l'environnement, Nouri s'est déplacé vers le projet en cours de réalisation de la décharge contrôlée (Centre d'enfouissement technique - CET), dont la «durée de vie est estimée à huit ans». Pour la gestion des déchets, la wilaya bénéficie d'un programme d'investissement, dont la réalisation d'un CET intercommunal pour les déchets ménagers du chef-lieu de wilaya et des communes de Sidi Embarek, El Annasser et Hasnaoua. Janvier 2016 Un autre CET à Khelil traite les déchets ménagers des communes d'Aïn Taghrout, Bir Kas et Khelil. Ces deux CET traitent environ 200 tonnes/j des déchets des sept communes pour une population de 288.300 habitants, soit 42% de la population totale de la wilaya.Il a également inspecté les travaux d'aménagement de l'oued Arréridj pour parer aux inondations récurrentes provoquées par ce cours d'eau sur la ville. A Aïn Taghrout, il s'intéressera à la station d'épuration des eaux usées. Le barrage de Aïn Zada qui alimente une partie de la wilaya souffrant de faibles ressources tant souterraines que superficielles, a également reçu la visite du ministre qui a rappelé que la wilaya a bénéficié de deux grands projets de transferts hydrauliques. 2000 milliards de centimes ont été consacrés pour l'AEP dès le mois de mars à la localité de Ouled Sidi Brahim. Mansourah et El Méhir devront suivre avant le Ramadhan, a dit le ministre qui a donné des instructions pour que la localité de Hammam Dallaâ, située quant à elle dans la wilaya de M'sila, puisse bénéficier du même projet puisque 35 kilomètres la séparent d'El Mehir. Il faut sensibiliser la population sur l'utilisation rationnelle de l'eau. C'est ce qu'a affirmé aussi le ministre, lequel a appelé à l'évitement du gaspillage de l'eau domestique et dans l'agriculture afin de la préserver. Il a exhorté dans ce sens les agriculteurs à l'utilisation des techniques modernes dans l'irrigation agricole (goutte à goutte) même si la wilaya dispose de deux barrages.La wilaya de Bordj Bou Arréridj recèle un important potentiel céréalier dépassant 85.000 ha en irrigation pluviale (blé dur, orge et cultures fourragères). Arréridj Abdelkrim AMARNI 14 INVA Janvier 2016 El Watan 05 01 2016 El Watan 05 01 2016 Seddouk et Beni Maouche : 35 850 Déficit en pluviométrie à Guelma plants d’oliviers distribués Faut-il attendre le 15 janvier pour déclencher l’alerte ? La subdivision de l’Agriculture des daïras de Seddouk et de Béni Les mesures préconisant le recours Maouche a procédé, dimanche 27 à l’irrigation ne sont pas aussi décembre, à la distribution de 35 faciles à concrétiser, en raison 850 plants d’oliviers au profit de surtout de la vétusté des réseaux. 1560 agriculteurs activant dans les Un déficit inhabituel et alarmant en cinq communes des deux daïras. pluviométrie est enregistré depuis le Récupérés à partir de l’ITAF de Takriets, mois de décembre dans la wilaya de ces plants sont de type «Azeradj», une Guelma. Mais à entendre les variété dominante dans la région. Cette fonctionnaires des secteurs de opération s’inscrit dans le cadre du l’agriculture et de l’hydraulique en cette Programme d’initiative locale dont le but première décade du mois de janvier «il est la promotion de l’agriculture. «Nous n’y a pas de quoi s’inquiéter pour le travaillons en collaboration avec les moment». Dans la wilaya de Guelma, le notables des villages et les présidents dernier bulletin de la cellule agrodes associations», déclare Hamlaoui météorologique, relevant du ministère Mohand Salah, subdivisionnaire de de l’Agriculture, couvrant la période du l’agriculture. 28 décembre 2015 au 3 janvier 2016 C’est à partir des ces structures de certifie une pluviométrie nulle dans cette proximité que les agriculteurs région à vocation agricole, précisant récupéreront les quotas qui leur sont toutefois «que le cumul de pluies du 1er accordés. «L’opération, qui se terminera septembre au 26 décembre 2015 a en fin de semaine, se déroule dans de atteint 232 millimètres (mm) pour bonnes conditions» ajoute la même Guelma et 255 mm pour Bouchegouf». source. La nouvelle est accueillie par un Bien évidemment, l’on comprendra que grand soulagement des agriculteurs qui les pluies en question ont été ont vu leurs oliveraies ravagées par le enregistrées entre septembre et feu. novembre, avec un pic remarquable de «C’est l’occasion ou jamais de 116 mm en novembre. Ainsi, près de 84 reconstituer mon oliveraie», se réjouit 000 hectares de terres emblavées en Mahmoud, propriétaire d’un champ à céréales risquent d’être frappés par la Seddouk. Pour d’autres, c’est une sécheresse à Guelma, si la situation opportunité pour combler les terrains actuelle perdure. «Les champs de blé nus qui dominent leurs champs. «Avec ont besoin de 20 mm de pluie durant la 25 plants, ma terre prendra d’autres deuxième et la troisième décade du mois allures», nous confie Hamid. de janvier», nous révèlent des professionnels du secteur. «Pour sauver Abderrahim Nait Bouda les récoles il faut passer à l’irrigation d’appoint», poursuivent-ils. En clair, les agriculteurs doivent être équipés. De prime à bord, seuls les céréaliers spécialisés dans la production intensive sont concernés par l’irrigation d’appoint, en l’occurrence ceux qui disposent d’une ou plusieurs bornes d’irrigation sur les périmètres de Guelma et de Bouchegouf. 15 INVA Janvier 2016 Pour cette campagne 2015-2016, 4500 hectares sont l’objectif à atteindre par la direction des services agricoles (DSA) de Guelma en matière d’irrigation d’appoint pour les céréales, «dont la part du lion est détenue par les fermes pilotes de Guelma, entre autres Richi Abdelmadjid et Boumaza Saïd», précisent nos sources. Il est aussi question de disponibilité d’enrouleur pouvant irriguer 4 hectares en une seule fois. Seuls, une vingtaine de kits sont disponibles, dont 13 à la CCLS, une dizaine chez les fermes pilotes et le reste chez le privé. Mais les craintes portent surtout sur les défaillances qui peuvent survenir sur le réseau d’irrigation, dont la gestion est à la charge de l’ONID (Office national de l’irrigation et du drainage). Une structure chargée de l’ensemble de l’activité hydraulique agricole dans les grands périmètres d’irrigation, à l’instar de la wilaya de Guelma, soit 280 km de réseaux sur une superficie totale de 9250 hectares. «Les choses ne sont pas aussi simples qu’on le pense», nous diton. Marqué par sa vétusté, le réseau de Guelma a été proposé à la rénovation à maintes reprises, mais cette dernière tarde à être réalisée. Cependant, des échos contradictoires de cet office révèlent que le périmètre est fin prêt en cas d’alerte, pour alimenter les bornes en eau à partir du barrage de Bouhamdane, suffisamment rempli pour assurer une année en AEP et irrigation. Quoi qu’il en soit «faut-il attendre le 15 janvier pour déclencher l’alerte ?» s’interrogent des observateurs du secteur. Bien évidemment «non !» d’autant qu’une pré-alerte à la sécheresse a été ressentie depuis plusieurs jours déjà. Quant aux terres emblavées en cultures céréalières extensives, les fellahs devront prendre leur mal en patience et prévoir «une deuxième prière» pour que le ciel soit plus clément. Karim Dadci El Watan 05 01 2016 Tlemcen : L’agriculture face aux enjeux des ressources en eau L’oléiculture, qui occupe une superficie nationale est de 450 000 hectares, est un créneau sur lequel se base l’Etat pour booster la production d’olives et de l’huile d’olives. A ce sujet, il est prévu une production de 500 000 tonnes d’olives et 120 000 tonnes d’huile à l’horizon 2020. Lors de la journée d’études sur la promotion oléicole, organisée à Maghnia, il a été question de veiller à la promotion du produit selon les exigences du marché extérieur, notamment pour ce qui est de l’emballage, «afin d’améliorer la production qualitativement et quantitativement dans la perspective d’exportation», avait alors indiqué le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi. Et pour ce faire, l’Etat mise sur l’extension des terres irriguées et l’amélioration de la production et du rendement agricoles. «Pour concrétiser cet objectif, nous tablons sur les réserves hydriques importantes dont dispose la wilaya au niveau de ses cinq barrages et ses nappes phréatiques, notamment avec l’exploitation des deux stations de dessalement de l’eau de mer à Souk Tléta et Honaine qui ont permis de combler le déficit accusé par la wilaya en matière d’AEP. Des quantités suffisantes d’eau ont été fournies mettant la wilaya à l’abri du besoin et l’habilitant à recourir progressivement au transfert des eaux des barrages vers l’irrigation pour l’extension de ses trois périmètres irrigués à Zouia, Maghnia et Hennaya totalisant une superficie de 2 500 ha», ont indiqué les responsables du secteur. A titre d’exemple, les 570 agriculteurs de Maghnia disposent d’un périmètre irrigué de 11 100 ha dont 5 138 ha équipés de canalisations et 4 250 ha dotés d’une conduite principale sur 27 km et de canalisations secondaires sur 186 km. Un ouvrage alimenté à partir du barrage de Hammam Boughrara et des eaux souterraines de Maghnia. Chahredine Berriah 16 Janvier 2016 المساء 2016 01 06 INVA بإشراك الخواص أصحاب مخازن التبريد تخزين 40ألف طن من البطاطا في انتظار كراء محل كبير لتسويقه في كل األوقات معرض العسل بتيزي وزو يستقطب المواطنين تحتضن ساحة مقر بلدية تيزي وزو ،سابقا ،معرض منتوجات العسل في طبعته الثانية ،إلى غاية 13جانفي الجاري بمشاركة 15عنصرا من المربين ،منحدرين من مختلف بلديات الوالية ،إضافة إلى مربي النحل من بومرداس ،وهي التظاهرة التي نظمتها التعاونية الفالحية لتيزي وزو، بالتنسيق مع غرفة الصناعات التقليدية والحرف للوالية ،برعاية المجلس الشعبي الوالئي .صرح السيد لعداوري رمضان ،رئيس لجنة الفالحة التابعة للمجلس الشعبي الوالئي لتيزي وزو ،أن المشاركين في المعرض من كبار منتجي العسل بالوالية ،يتجاوز إنتاجهم السنوي طنين سنويا. مضيفا أن المعرض فرصة لتسويق المنتوج في ظل االفتقار لفضاءات التسويق ،وهي مناسبة أيضا لتقريب المنتجين من بعضهم وتبادل المعارف والخبرات في مجال تربية النحل وإنتاج العسل .مشيرا إلى أن غرفة الصناعات التقليدية والحرف تعمل على ضمان التصميم والغالف وتقديم المنتوج ،بغية خلق عالقة بين الفالحة والصناعة التقليدية .وحول سبب غالء سعر العسل ،قال محدثنا" :غالء المنتوج يعود إلى ضعف اإلنتاج على المستوى الوطني ،مما أدى إلى استيراد العسل من الصين لسد العجز في هذا المجال ،إضافة إلى أن العسل يستعمل بقوة في صناعة األدوية والمكمالت الغذائية" .وفيما يخص المشاكل التي يواجهها منتجو العسل في الوالية ،أشار المتحدث إلى الغياب الكلي لفضاءات العرض ومحالت البيع وكذا األسواق المختصة في بيع وتسويق العسل ،حيث قال؛ بأن "المنتجين يعرضونه على قارعة الطرق ،كما أن التراث االقتصادي لمنطقة القبائل غير مطور ولم يخضع للترقية" .وبشان مكانة الوالية فيما يخص إنتاج العسل ،يقول المصدر بأن اإلنتاج يتذبذب ويختلف من سنة إلى أخرى، حيث يرتبط ارتباطا وثيقا باألحوال الجوية ،موضحا أن اإلنتاج تراجع هذه السنة بسبب نقص كميات األمطار المتساقطة ،فمثال عندما تكون الظروف المناخية مواتية ،يصل اإلنتاج إلى 40كلغ ،وعند شح المطر ال يتعدى اإلنتاج 4كلغ ،وهذا التراجع في اإلنتاج ناتج عن موت الخاليا بعد فشلها في مواجهة التغيرات المناخية .ويعتزم المجلس الشعبي الوالئي بتيزي وزو ،في إطار تطوير ودعم حرفة إنتاج العسل برمجة مشاريع صغيرة تتمثل في كراء محل كبير لعرض المنتوجات المحلية المختلفة ،حتى يتسنى للمواطن الحصول عليها بسهولة من جهة ،وتمكين الحرفيين من تسويق منتوجاتهم من جهة أخرى ،كما ينتظر تنظيم صالون إلنتاج زيت الزيتون وآخر حول تربية األرانب في األيام المقبلة .مؤكدا أن المجلس الشعبي الوالئي سيعمل على تطوير فروع فالحية .ودعا المتحدث الحرفيين إلى التعاون والتنظيم من أجل تطوير المنتوجات الفالحية المحلية ،من جهته ،أكد مدير السياحة في تيزي وزو ،السيد رشيد غدوشي ،أنه عند الحديث عن الصناعات التقليدية يجب ربطها بالسياحة، على اعتبار أن السياحة والصناعة التقليدية وجهان لعملة واحدة .مؤكدا على إمكانية تطوير إنتاج العسل ،زيت الزيتون ،منوها بالتنوع المسجل في إنتاج العسل من سنة ألخرى ،مما يساهم في تطوير المنتوج وتسجيل الطلب عليه .وأضاف المتحدث أن الدولة تضمن عبر الصندوق الوطني لترقية الصناعات التقليدية ،تقديم مساعدات للحرفيين تتمثل في عتاد يمكنهم من تطوير مختلف الفروع التي تخصصوا فيها كإنتاج العسل، الفخار ،الحلي وغيرها ،موضحا أن الدعم يمكن أن يصل إلى 70ألف دج ،وهو الذي يحصل عليه الحرفي لتطوير وترقية منتوجه .وأشار المتحدث إلى أن غرفة الصناعات التقليدية والحرف تحصي 10774 حرفيا مسجلين بالغرفة ،يتم االتصال بهم في حال تنظيم مختلف التظاهرات. 17 قررت وزارة الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري تخزين ما قيمته ٤٠ألف طن من منتوج البطاطا غير الموسمية ،مع إشراك الخواص من أصحاب مخازن التبريد للرفع من قدرات التخزين .كما سيتم تنصيب فوج عمل يضم ممثلين عن المجلس الوطني متعدد المهن لفرع البطاطا وممثلين عن وزارات كل من المالية والتجارة لتقييم نظام ضبط المنتجات واسعة االستهالك "سيربالك" ،وتحديد النقائص التي يجب استدراكها مستقبال .وسمح اللقاء الذي جمع، أول أمس ،وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري ،السيد سيد أحمد فروخي ،مع ممثلي المجلس الوطني متعدد المهن لفرع البطاطا ،باستعراض مشاكل المهنيين وتقييم عملية زرع البطاطا غير الموسمية ،التي انطلقت منذ فترة ،وطريقة تموين الفالحين بالبذور المحسنة المحلية وتلك التي تم استيرادها .كما تطرق المجتمعون ،حسب بيان للوزارة تلقت "المساء" نسخة منه ،إلى القرارات المتخذة خالل المجلس الوزاري المصغرة المنعقد بتاريخ 27ديسمبر الفارط ،والتي تطرقت إلى آليات الدعم المخصصة من طرف الدولة لفرع وضرورة تسريع عملية دفع المساعدات للفالحين لحماية هامش ربحهم والمحافظة على استقرار شعبة إنتاج البطاطا .وقد استغل الوزير فرصة اللقاء لتهنئة الفالحين على مجهوداتهم التي سمحت برفع قيمة اإلنتاج من 2,6مليون طن سنة 2009إلى 4,5ماليين طن سنة ،2015مع رفع المساحات المزروعة من 105ألف هكتار سنة 2009إلى 151ألف هكتار السنة الفارطة .ومن بين االنشغاالت التي رفعها الفالحون، ضرورة رفع هامش ربح الفالح خاصة بالنسبة للمنتوج المخزن الذي حدد بـ 26دج عند بيعه للمتعامل العمومي "فرغوماديت" التابع لمجمع "برودا" ،وذلك قصد ضمان بيع المنتوج بسعر ال يزيد على 50دج في سوق الجملة .وفي نهاية اللقاء ،تم االتفاق على الشروع في تنفيذ إجراءات الدعم المتفق عليها في آخر مجلس وزراء مصغر ،مع تسريع إجراءات الدفع عبر مصالح بنك الفالحة والتنمية الريفية .من جهته ،سيقوم فرع الخضر واللحوم الحمراء "اونيالف" بتنسيق العمل مع أصحاب مخازن التبريد الخاصة للرفع من قدرات تخزين منتوج البطاطا غير موسمية ،وهو ما يضمن تسويقها في فترة الفراغ التي تقع بين موسمين فالحيين وتمتد لثالثة أشهر .كما سيتم في األيام القليلة القادمة تنصيب خلية عمل تضم ممثلين من وزارة الفالحة والمجلس المتعدد المهن لفرع البطاطا قصد إعداد ورقة طريق للفرع تمتد لسنة ،2019حيث تتوقع وزارة الفالحة بلوغ 6ماليين طن من إنتاج البطاطا لضمان تغطية طلبات السوق الوطنية وتشجيع المصنعين على تطوير مجال الصناعات الغذائية .من جهة أخرى ،اتفق المجتمعون على توحيد الجهود لبلوغ النوعية في اإلنتاج بما يتماشي والمقاييس المضبوطة من طرف االتحاد األوروبي لضمان تصدير الفائض من المنتوج، مع تنسيق العمل مع المصنعين لتحديد نوعية طلبتهم . نوال .ح INVA Janvier 2016 2016 01 06 الخبر ألف طن لتفادي "إفالس" الفالحين40 تخزين El Moudjahid 07 01 2016 Mascara : L’inquiétude des paysans مخطط استعجالي لتصدير فائض البطاطا رفقة،وضعت وزارة الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري مخططا استعجاليا،المجلس الوطني لمهنيي شعبة البطاطا ما يهدد بتلف،للتصدي لالنخفاض المحسوس لهذه المادة فقد تقرر تصدير الفائض منها وضمان،عشرات األطنان منها جاءت هذه القرارات بعد. ألف طن40 تخزين أكثر من لدراسة التوجيهات التي تلت اللقاءات، أمس،اجتماع الطرفين فإن إنتاج مادة، وحسب بيان للوزارة الوصية.األخيرة ،2015 مليون قنطار سنة4.5 البطاطا ارتفع ليصل إلى مع،2009 مليون قنطار سنة2.6 بعدما لم يكن يتجاوز إلف105 توسيع المساحات المستغلة لزراعة البطاطا من ومن.2015 ألف هكتار سنة151 إلى،2009 هكتار سنة دفع األموال المترتبة،بين القرارات المتخذة في هذا اإلطار على منتجي البطاطا الذين باعوا منتجاتهم للمتعامل العمومي .” بدعم من بنك الفالحة والتنمية الريفية “بدر،”“فريجوميديت ألف طن من40 كما سيتم إطالق عملية تخزين ألكثر من عبر متعاملي التخزين،البطاطا في إطار التنظيم االقتصادي الخواص المؤطرين من طرف الديوان الوطني لمهنيي ”.الخضر واللحوم “أونيالف تقرر تأطير وتشجيع التصدير الفائض من،إضافة إلى هذا ودعم الصناعة التحويلية،مادة البطاطا إلى بلدان الخارج وذلك لرفع قيمة المنتج،باالتفاق مع وزارة الصناعة والمناجم .الشعبة تنظيم نظام وتعزيز الوطني استحدثت وزارة الفالحة والتنمية الريفية رفقة المجلس،وعليه لجنة عمل من أجل اقتراح مخطط،الوطني لشعبة البطاطا وخريطة طريق من أجل عصرنة2019-2016 عمل وتعزيز نظام،وإعادة بعث شعبة البطاطا بشكل دائم ،“سيرباالك” الحالي بالتعاون مع وزارتي المالية والصناعة .على أن يتم اإلفراج عن النتائج نهاية الشهر الجاري فإن هذه اإلجراءات تهدف إلى تشجيع إنتاج،وحسب الوزارة مليون6 البطاطا وتحقيق االكتفاء الذاتي من هذه المادة بحجم ويذكر هذا في وقت سجل المنتجون خسائر.2019 طن سنة فقد احتجوا في أكثر من، خالل األسابيع األخيرة،معتبرة بسبب انخفاض أسعار، وخاصة بسكرة والوادي،والية علما بأن كميات،البطاطا بسبب تفوق العرض على الطلب .كبيرة منها تم رميها En cet hiver inhabituel, fait de journées ensoleillées, les pluies sont très en retard et la saison agricole, qui demeure tributaire de dame nature, le spectre de la sécheresse plane sur la wilaya de Mascara et ses environs après plus de deux mois sans pluie. En ce début de saison d’hiver, la pluie se fait rare. Elle est attendue avec impatience par les agriculteurs. Il va falloir faire une évaluation du secteur de l’agriculture de la région même s’il est encore trop tôt pour parler de sécheresse selon les responsables. Cependant, un rapport sur la situation de l’agriculture est plus que nécessaire pour pouvoir dégager les moyens nécessaires afin de limiter les dégâts. Cela fait plus d’un mois qu’il n’a pas plu et ça devient inquiétant, selon les propos des paysans de la région et les quelques gouttes de pluie qui sont tombées restent insignifiantes devant les besoins, soulignent-t-ils. Une situation qui les inquiète notamment pour le rendement de la production céréalière et ils ajoutent que s’il n’y a pas de pluie entre le 10 et le15 du mois de janvier, on pourra dire qu’il y a sécheresse, précisent-t-ils en substance. L’opération labours-semailles a été réalisée et il ne reste qu’à espérer de la pluie. Face à cette situation, les responsables conseillent aux agriculteurs l’utilisation dans l’irrigation du système du goutte-à-goutte afin d’éviter une mauvaise récolte. Plusieurs dispositifs ont été mis en place par la tutelle pour encourager les agriculteurs à pratiquer cette technique. S'il y a un sujet de conversation qui préoccupe les agriculteurs de la région de Mascara en ce moment, c’est bien le déficit pluviométrique que connaît la région. Devant cette situation, les services de la direction de l'agriculture de la wilaya de Mascara ont demandé aux céréaliculteurs de recourir à l'irrigation d'appoint. Les agriculteurs, les paysans et les éleveurs de la wilaya attendent les premières gouttes de la baraka du ciel mais l'inquiétude monte, a dit un éleveur. Nous craignons un scénario catastrophe, c'est vraiment une sécheresse exceptionnelle, mais nous ne perdons pas espoir, car nous attendons avec impatience les pluies de janvier qui restent décisives pour sauver la campagne agricole dira un vieux fellah de la région de Beni Chougrane. Les prévisionnistes de l'Office national de météorologie prévoient un retour de la pluie à partir de mardi à l'ouest du pays selon le bulletin météo de cette semaine de quoi apaiser un tant soit peu l’inquiétude qui règne en ce moment. A. Ghomchi 18 Janvier 2016 المساء 2016 01 08 في اتفاقية بين "كازنوس" وصندوق التعاضد الفالحي فتح أبواب استفادات جديدة للفالحين سيسمح ألكثر من مليون فالح باالستفادة من خدمات تأمينية تجمع بين التغطية الصحية والتأمين على األخطار الطبيعية. وستقوم الوكاالت الجهوية التابعة للصندوق الوطني للتعاضد الفالحي خالل األيام المقبلة بتسويق منتوج تحت اسم "باقة أمان" ،بالتنسيق مع الصندوق الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء الذي سيفتح شبابيك خاصة بالفالحين والمربين لمعالجة ملفاتهم وتوزيع بطاقات الشفاء .وقصد التعريف بالمنتوج الجديد ،نظم كل من الصندوق الوطني للضمان االجتماعي للعمال غير األجراء والصندوق الوطني للتعاضد الفالحي أول أمس ،أول لقاء إعالمي لجهة الوسط بالمركز العائلي ببن عكنون ،ترأسه األمينان العامان لوزارتي الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري والعمل والتشغيل والضمان االجتماعي. وحسب األمين العام لوزارة الفالحة ،السيد كمال شادي ،فإن القطاع الفالحي سجل من خالل برامجه اإلنمائية نتائج مرضية ،أسفرت عن ارتفاع نمو المعدل السنوي إلى 11 بالمائة ،وذلك بعد ارتفاع قيمة اإلنتاج الفالحي بنسبة 62 بالمائة .ونظرا للمشاكل االجتماعية التي يعاني منها المهنيون، خاصة وأن مصالح الضمان االجتماعي تحصي 3بالمائة من المشتركين التابعين للقطاع الفالحي ،فقد تقرر تنسيق العمل مع وزارة العمل والتشغيل والضمان االجتماعي للبحث عن حلول منسجمة تحفز الفالح والمربي على دفع اشتراكاتهم واالستفادة من التغطية الصحة لهم ولذويهم . وأرجع شادي سبب عزوف المهنيين عن دفع اشتراكاتهم ،إلى األحداث المتتالية التي عرفها القطاع ،وانعكاسات المتغيرات المناخية على المنتوج الفالحي ،ما جعل الفالح مجبورا على تغيير مكان عمله بحثا على األرض الخصبة والموارد المائية. من جهته ،أكد األمين العام لوزارة العمل السيد محمد خياط أن التعليمة الوزارية المشتركة ،المؤرخة في 18نوفمبر ،2015تضمن آليات جديدة لتطبيق األحكام االستثنائية للضمان االجتماعي بالنسبة للناشطين في القطاع الفالحي . وهي التدابير االستثنائية التي تسمح للفالحين والمربين الذين لم ينخرطوا سابقا في نظام الضمان االجتماعي بتسوية وضعيتهم واالستفادة هم وذوو الحقوق من التغطية الصحية عند المرض ،مع إمكانية دفع االشتراكات السنوية عن فترة عملهم السابقة لالستفادة من منح التقاعد. 19 INVA وتع ّهد خياط بإعادة جدولة ديون الفالحين والمربين وفق مداخليهم ،مع إعفائهم من دفع غرامات التأخر عن دفع االشتراكات السابقة ،وإمكانية دفع قيمة االشتراكات على أقساط تدفع خالل السنوات المقبلة .من جهته ،دعا المدير العام للصندوق الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء السيد شوقي عاشق ،مسيري الصناديق الجهوية إلى تنظيم أيام تحسيسية للتقرب من الفالحين والمربين لشرح آليات التأمين الجديدة ،وحثهم على دفع اشتراكاتهم في الفترة الممتدة من جانفي إلى نهاية سبتمبر من كل سنة ،وذلك تماشيا ونوعية نشاطهم المرتبط بالمواسم الفالحية. وحدد عاشق فترة احتساب االشتراكات لغاية سنة ،1996 وهو ما يسمح للمنتسبين الجدد من القطاع الفالحي بشراء السنوات السابقة لالستفادة من منحة التقاعد ،مع ترك االختيار للفالح والمربي لتحديد قيمة االشتراكات التي ستتراوح بين 4 مرات األجر األدنى القاعدي و 22مرة ،كل حسب رغبته في تحديد منحة تقاعده .من جهة أخرى ،أشار عاشق إلى أن الصندوق يحصي اليوم 36ألف ناشط في القطاع الفالحي مؤمن من أصل 1,2مليون مهني ،تحصيهم وزارة الفالحة، مشيرا إلى أن رهان الصندوق الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء بالنسبة لسنة 2016حول تحصيل االشتراكات المتأخرة واستقطاب باقي عمال القطاعات الحرة. وردا على سؤال لـ"المساء" عن الموعد الرسمي إلطالق منتوج "باقة أمان" ،أشار المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفالحي السيد شريف بن حبيلس إلى أن الـ 67وكالة جهوية التابعة للصندوق و 430وكالة محلية تحضر نفسها الستقبال أعوان من الصندوق الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء قصد فتح شباك موحد ،يجد فيه المهني التغطية االقتصادية التي تحمي مردوده الفالحي والتغطية الصحية التي تسمح له وألفراد عائلته بتأمين العالج وضمان منحة التقاعد .وأكد بن حبليس أن الصندوق بصدد تنظيم أيام إعالمية أخرى بالشرق والغرب وجنوب البالد إلعالم المهنيين بالمكتسبات الجديدة ومختلف الخدمات التأمينية المقترحة ،ليتم خالل األشهر القليلة المقبلة الشروع في تسويق "باقة أمان" على المنتسبين للصندوق في مرحلة أولى وعددهم 170ألف مؤمن ليتم بعد ذلك التحول إلى استقطاب المؤمنين الجدد. نوال .ح INVA Janvier 2016 El Moudjahid 09 01 2016 Une production de plus de 6 Mt de tonnes de pomme de terre projetée en 2019 : Relancer durablement la filière Une réflexion autour de l’évaluation du système actuel de régulation Syrpalac en perspective Un groupe de travail regroupant le département de l’agriculture, du développement rural et de la pêche et le Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre sera mis en place prochainement. Une concertation visant à initier un plan d’action 2016/2019, et une feuille de route dans une perspective de modernisation et de relance durable de ce segment stratégique. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner également qu’une réflexion autour de l’évaluation du système actuel de régulation des produits agricoles de large consommation, Syrpalac, mis en place en 2008, est prévue, en collaboration avec les ministères des Finances et du Commerce, ainsi que les institutions concernées. Les résultats émis par le groupe de travail seront présentés, pour consolidation, lors de la rencontre prévue, à la fin de ce mois. Cette démarche, vise, en définitive, à consolider l'autosuffisance du pays en pomme de terre de consommation, avec une production projetée de plus six millions de tonnes en 2019, de substituer les importations de semences, à cette échéance, et d'encourager les exportations en produits frais et transformés de pomme de terre. Aussi et dans le cadre du suivi des orientations prises lors des différentes rencontres organisées avec le Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre depuis le 1er août 2015, une réunion s’est tenue, mercredi dernier, au siège du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP). Un conclave qui a permis d’échanger les points de vue sur l’état des lieux de la filière pomme de terre, le suivi de la campagne d’arrière-saison en cours, et les conditions d’approvisionnement des producteurs en semences de pomme de terre locales et importées au titre de la campagne saison 2016. L’occasion a également permis d’informer les professionnels de la filière sur les mesures prises par le Conseil interministériel (CIM) du 27 décembre 2015 en matière de soutien du système de régulation de la filière pomme de terre. Aussi, les résultats enregistrés au cours de l’année 2015/2016 ressortent « une croissance soutenue de la production nationale de pomme de terre, qui a doublé entre 2009 (2,6 millions de quintaux) et 2015 (4,5 millions de quintaux) avec une extension des superficies de pomme de terre de 105.000 ha en 2009 à 151.000 ha en 2015 », notent les responsables du secteur. Une croissance qui aura contribué à stabiliser les prix et assurer sa disponibilité sur le marché. La réunion de mercredi aura également abouti à la nécessité de mettre en œuvre les mesures du CIM du 27/12/2015 relatives au soutien du stockage de la pomme de terre de consommation de la tranche saison 2015. Les décisions ont notamment concerné le payement des producteurs de pomme de terre ayant vendu leurs produits à l’opérateur public (FRIGOMEDIT) avec l’appui de la BADR. L’autre action, motivée par le souci de préservation des revenus des producteurs de pomme de terre de consommation de la campagne arrière-saison en cours (2015/2016), portera sur une opération de stockage de 40.000 tonnes de pomme de terre le cadre du dispositif de régulation économique. L’exportation des excédents de production de pomme de terre et l’encouragement de l’industrie de transformation de ce produit en collaboration avec le ministère de l’Industrie et des Mines, et la consolidation du système de régulation de la filière pomme de terre ont été au centre des conclusions de cette réunion, a-t-on appris. D. Akila 20 Janvier 2016 INVA المساء 2016 01 09 رئيسة مصلحة اإلنتاج بمديرية الفالحة بوالية الجزائر: ال خوف على الفالحة بالعاصمة رغم الجفاف أكدت رئيسة مصلحة تنظيم اإلنتاج والدعم التقني بمديرية الفالحة لوالية الجزائر السيدة ،وزنة عبادي ،أن اإلنتاج الفالحي حقق نتائج جيدة في مختلف المنتجات خالل سنة ،2015وذلك مقارنة بالسنوات العشر األخيرة ،أي من 2000إلى اليوم ،حيث كانت األحسن في هذه الفترة، سواء فيما يخص الخضر بمختلف أنواعها أوالحمضيات كالبرتقال وإنتاج الحليب .وأوضحت المتحدثة في لقاء خصت به "المساء" ،أن حصيلة اإلنتاج الفالحي للسنة التي انقضت كانت إيجابية بالنسبة لمختلف المنتجات مقارنة بأهداف عقد النجاعة ،وهذا رغم تقلص المساحات الزراعية ،حيث تحقق مردود جيد وأحسن من ذلك المحقق في واليات أخرى لديها مساحات كبيرة .وأرجعت السيدة عبادي هذه النتائج إلى عدة عوامل ،منها اعتماد تكثيف اإلنتاج في المساحة الواحدة ،توفر الماء ،التربة الصالحة وتكثيف استعمال األسمدة ،إرشاد وتحسيس الفالحين واستعمال األنواع الجيدة ،على غرار الحبوب التي سجلت محصول يتراوح بين 30إلى 50قنطارا في الهكتار ،كما تصل البطاطا إلى 500قنطار في الهكتار، بينما تنتج باقي الواليات معدل أقل . وحسب المتحدثة ،فإن اإلنتاج الذي يتحسن من سنة إلى أخرى يلبي حاجيات السكان ،رغم االعتقاد السائد بأن والية الجزائر منطقة غير فالحية ،حيث يلبي إنتاج البطاطا الحاجيات بنسبة تفوق 40بالمئة ،كما يلبي إنتاج الخضر والفواكه حاجيات المواطنين بنسبة تفوق 60 بالمئة ،بينما تفوق 10في المائة بالنسبة للحليب واللحوم البيضاء .وفي هذا الصدد ،أوضحت المتحدثة ،أن النتائج المحققة ال تلبي االحتياجات مئة بالمائة ،بسبب الكثافة السكانية المرتفعة بوالية الجزائر ،مقارنة بباقي الواليات، مشيرة إلى أن اإلنتاج وفير رغم المساحة الزراعية الصغيرة المقدرة بـ 30ألف هكتار ،منها 45بالمئة خضر و 45بالمئة أشجار مثمرة ،حيث تختص والية الجزائر في الخضر والفواكه ،والباقي موزعة بين األعالف والحبوب وتربية األبقار والدواجن ،بينما بلغ عدد الفالحين بالوالية ثالثة آالف فالح. 21 وذكرت رئيسة مصلحة تنظيم اإلنتاج والدعم التقني ،أن اإلنتاج الذي تحقق السنة المنصرمة ،تجاوز أهداف عقد النجاعة لسنة ،2015وذلك بنسبة 109بالمئة ،وهي نتائج مرضية جدا ،إذا ما أخذنا بعين االعتبار نقص األمطار المسجلة في أفريل من نفس السنة ،الذي كان شبه جاف وديسمبر األخير الذي كان هو اآلخر جافا .وبلغة األرقام قالت السيدة عبادي إن حصيلة اإلنتاج المتوقعة للموسم 2015 -2014تقدر بـ 251ألف و800 قنطارا بالنسبة لألعالف ،مقابل 49ألف و 929قنطارا من الحبوب ،وثالثة ماليين و 415ألف و 528قنطار من الخضر ،و 623و 200قنطار من البطاطا ،بينما سجل 293655قنطار من الكروم و 987060قنطار من الحمضيات و 597445قنطار من البذور و 70ألف و 471قنطار من اللحوم البيضاء 41،ألف و 691لتر من الحليب ،تجمع منها 13ألف و 382لتر ،باإلضافة إلى 126ألف و 757بيضة و 491عسل . وبخصوص تأخر سقوط األمطار ،أكدت المتحدثة أن ذلك ال يؤثر على اإلنتاج في الوقت الحالي ،كون التربة التي تتوفر عليها والية الجزائر ،هي تربة ثقيلة تحتفظ بالماء، كما أن الكمية التي سقطت في شهري نوفمبر وديسمبر كانت كبيرة ،تضاف إليها األمطار األخيرة تعتبر أكبر من تلك التي تساقطت خالل نفس الفترة من سنة .2014 وطمأنت سكان العاصمة وفالحيها بأن هذه الكمية ستعوض الجفاف ،حيث ال يطرح مشكل نقص المياه، ّ بالنسبة للخضر والفواكه التي تختص فيها الوالية ،كونها ال تعتمد على األمطار ،عكس الحبوب التي يضطر المختصون في زراعتها الستعمال السقي التكميلي في حالة شح السماء ،حيث تنظم المصالح المعنية دورات تكوينية وتحسيسية وعلمية حول أهمية السقي بالتقطير أوالرش من أجل اقتصاد الماء .وحسب المعطيات التي تحصلت عليها المديرية من مصالح األرصاد الجوية ،فإن كمية التساقط التي سجلت في أكتوبر األخير بلغت 110ملم ،مقابل 38ملم في نفس الشهر من سنة ،2014 بينما سجلت 85ملم في نوفمبر األخير ،مقابل 70ملم في نفس الشهر من 2014و 0ملم في ديسمبر الماضي، حيث تظهر هذه األرقام الكمية الكبيرة التي تساقطت في أكتوبر ونوفمبر والتي من شأنها إنقاذ الموسم الفالحي، خاصة الخضر والفواكه التي تعتمد على السقي أكثر منه على األمطار. زهية .ش INVA Janvier 2016 El Moudjahid 10 01 2016 Messaoud Terra, directeur de l’alimentation au ministère des ressources en eau : 4,6 milliards de m3 d’eau stockés dans les barrages Spectre de la sécheresse : il n’est pas encore temps de tirer la sonnette d’alarme « L’Algérie dispose de 4,6 milliards de m3 d’eau au niveau des 65 barrages à travers le pays », a indiqué hier, Messaoud Terra, directeur de l'alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau et de l’environnement, rassurant les algériens et les agriculteurs quant à la disponibilité en quantité suffisante de l’eau potable et pour l’irrigation. M. Terra qui intervenait sur les ondes de la Chaîne 1 de la radio nationale, a précisé que les quantités d’eau en stock au niveau des barrages algériens, ont augmenté de 400.000 m3 en 1962, et 3,5 milliards m3, en 1999, à 4,6 milliards m3 en 2015. Le même responsable a ajouté que l’Algérie dispose actuellement de plus de 70 barrages avec une capacité de stockage de 7 milliards de m3, et qu’en dépit de la baisse du taux de remplissage par rapport à l’an dernier, il a été enregistré 4,6 milliards de mètres cubes d'eau stockées au niveau des barrages représentant un taux de 78%, soit une baisse de 300 million de m3 par rapport à 2014. M. Terra a précisé que le nombre des barrages exploités actuellement est de 65 sur les 70 barrages existant, dont 44 barrages sont exploités pour l’alimentation en eau potable et l’irrigation à l’instar du barrage de Beni Haroun de Mila dont la capacité de stockage est d’un milliard de m3, et le barrage Koudiet Asserdoun de Boumerdès avec une capacité de 600 millions de m3, ainsi que le barrage de Gharghar à l’ouest du pays d’une capacité de 160 millions de m3. Le directeur de l’alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau a précisé que « le tiers de l’eau stockée en Algérie se situe au niveau de ces trois barrages, alors que le reste des barrages, sont de caractère saisonnier qui nécessitent d’être remplis chaque année afin de répondre aux besoins des populations, sachant que l’Algérie connaît une pluviosité durant cinq mois seulement entre septembre et avril, ce qui nécessite une adaptation à cette situation ». Messaoud Terra a indiqué par ailleurs, que le ministère des Ressources en eau avait lancé un programme pour la réalisation de grand barrage avec une capacité de stockage suffisante pour plusieurs années, en prévision de toute sécheresse, que nous utilisons aujourd’hui. Il a appelé dans ce sillage à l’utilisation rationnelle de l’eau notamment au niveau des petits barrages et des barrages saisonniers, sachant que la capitale consomme 1,2 million de m3 par jour, soit le triple de ce qu’elle consommait dans les années 1980. Spectre de la sécheresse : il n’est pas encore temps de tirer la sonnette d’alarme Concernant les surfaces agricoles qui nécessitent d’être irriguées, notamment dans la situation de sécheresse que connaît l’Algérie, le même responsable a souligné que jusqu'à présent il n’y a aucune urgence, mettant en garde toutefois contre le gaspillage dans le cas où le manque de pluviosité continue. Le responsable des ressources en eau a souligné la nécessité de revoir la quantité d’eau consacrée à l’irrigation à partir des petits barrages dont l’eau stockée à leur niveau ne suffit pas pour répondre aux besoins de la population en eau potable. Il fait savoir à ce propos qu’un comité de suivi a été installé au niveau du ministère qui assure le suivi des niveaux de remplissage des barrages, de la distribution de l’eau et de ses utilisations, précisant que toutes les demandes d’eau consacrée à l’irrigation ont été satisfaites, tout en appellent les agriculteurs à l’utilisation rationnelle de cette eau par le recours aux méthodes correctes pour l’arrosage de leurs cultures. Ne voulant pas verser dans l’alarmisme, M. Terra, affirmera qu’il n’est pas encore temps de tirer la sonnette d’alarme quant au spectre de la sécheresse, « mais il faut être prudent d’autant plus que nous entamons le mois de janvier sans enregistrer aucune pluviosité durant les deux mois précédents à savoir novembre et décembre derniers », a-t-il dit, estimant que le niveau d’eau stockée au niveau des barrages a enregistré une légère baisse. « Nos services comptent beaucoup sur les précipitations attendues durant les mois de février et de mars, pour atteindre l’équilibre entre le stockage et la consommation de cette matière vitale et essentielle afin de passer l’été prochain en toute assurance », a-t-il conclu. Salima Ettouahria 22 INVA Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 10 01 2016 Communiqué de la CNMA Sous le haut patronage de Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, la journée d’information nationale sur la promotion de la protection sociale des agriculteurs et éleveurs non salariés est organisée le jeudi 7 janvier 2016, au centre familial de Ben-Aknoun, elle est consacrée à la promotion de l’intégration des agriculteurs et éleveurs au régime de la sécurité sociale. Cette rencontre, coprésidée par M. Mohamed Khiat, secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, et M. Kamel Chadi, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, regroupe les principaux acteurs des deux administrations, des structures nationales et déconcentrées, de la Caisse nationale de Sécurité sociale des non-salariés, de la Caisse nationale de la Mutualité agricole, des représentants des partenaires sociaux, de l’Union nationale des paysans algériens et de la Chambre nationale d’agriculture. Elle constitue une opportunité pour vulgariser le dispositif qui a été adopté dans le cadre du renforcement du système de sécurité sociale et pour remédier à la faible intégration des non-salariés du secteur de l’agriculture, du développement rural et de la pêche. Ce dispositif permet de préciser les modalités d’application au secteur agricole des dispositions de l’article 57 de l’ordonnance n°15-01 du 23 juillet 2015 portant loi de finances complémentaire pour 2015 et le décret exécutif n°15-289 du 14 novembre 2015, relatif à la sécurité sociale des personnes non-salariées, Il prend en compte les différentes évolutions de la sécurité sociale des exploitants agricoles qui ont prévalu au cours des années 90 et qui ont eu pour conséquence le faible taux d’affiliation à la sécurité sociale à partir du transfert de leur couverture sociale de la CNMA vers les organismes de sécurité sociale compétents. Cette journée permettra de débattre des principales mesures opérationnelles qui seront mises en œuvre au profit des agriculteurs ainsi que de la facilitation des procédures de traitement des dossiers des exploitants agricoles et des mesures prises s’inscrivant dans le cadre de l’amélioration continue des prestations de services mises à la disposition de cette frange de population en matière de couverture sociale. Elle mettra également en évidence les différentes activités initiées d’une part par la Casnos dans le cadre du plan sectoriel notamment l’amélioration du service rendu aux exploitants agricoles à travers les techniques modernes de gestion, et à en tirer les recommandations nécessaires afin de donner un nouvel élan aux différentes initiatives et d’autre part par la CNMA en offrant les espaces CRMA et bureaux locaux – où se trouvent un large réseau des caisses de mutualités – au guichet Casnos. Tout en mettant à la disposition des services de la sécurité sociale les moyens infrastructurels techniques, humains et matériels pour la bonne réussite de cette opération et ce, à travers l’implantation des guichets de la Casnos au niveau des CRMA sur la base des découpages administratifs respectifs des deux organismes. Ce nouveau dispositif ainsi élaboré s’annonce plus que bénéfique pour les exploitants agricoles, qui auront la possibilité de se rapprocher des CRMA, des bureaux locaux de proximité ainsi que des agences Casnos pour bénéficier des avantages qui leur sont offerts, à savoir une facilitation et un allégement des procédures pour une prise en charge efficace. En s’impliquant avec le guichet Casnos la CNMA préconise la communication sur ses services et produits d’assurance qu’elle a élaborés au profit de cette population de plus en plus exigeante et qui demande de plus en plus d’informations claires et simples pour l’inciter à s’intégrer soit dans le domaine de la couverture sociale soit dans la couverture des assurances agricoles...Notons que trois autres regroupements auront lieu prochainement à Annaba, Biskra et Oran. 23 INVA Janvier 2016 Liberté 11 01 2016 LE SALON “AGRIPRO EXPO” À ORAN L’agriculture à l’honneur La Nouvelle République 11 01 2016 De la gestion des pénuries à celle de la surproduction Prévue du 20 au 23 janvier, la première édition du salon “Agripro Expo” va se dérouler au centre des conventions d’Oran (CCO) dans une conjoncture guère favorable et alors que la situation économique impose des enjeux de taille à ce secteur. Selon les organisateurs qui affichent de grandes ambitions pour faire de cette manifestation le rendezvous incontournable du monde agricole, ce sont quelque 30 000 visiteurs qui sont attendus, près de 3000 professionnels, venant de 13 wilayas en tout, et qui se rencontreront. Tous les métiers et toutes les filières seront représentés à cette première édition avons-nous appris auprès des organisateurs, tels que les différentes cultures, secteur des semences, l’élevage, phytosanitaire, vétérinaire, matériels. “Il est encore attendu de ce salon l’objectif d'accompagner le secteur agricole, jugé en plein essor et aux potentialités énormes”, nous dit-on. Néanmoins, l’agriculture dans notre pays, où l’autosuffisance alimentaire n’existe pas, se débat aussi dans bien des difficultés : vieillissement des agriculteurs, faible mécanisation, surutilisation des engrais chimiques, absence de normes et de rendement. Autant de situations qui seront certainement débattues lors du salon, d’autant qu’une série de conférences est prévue en marge. Lorsqu’il y a une pénurie de n’importe quel produit, tous les médias lourds et autres accessoires se mettent à la manchette des unes en caractères gras. D’aucun ne tentent de faire une analyse cohérente sur les faits et les effets. Tous se mettent à revendiquer le produit. Certains à la solde de lobbies défendent directement ou indirectement les intérêts de ces derniers. Ces derniers temps, les producteurs de pommes de terre d’Oued Souf ont accusé énormément de pertes. Pour certains, ce fut la faillite. Les tubercules qu’ils ont développés n’ont pas trouvé preneur. Même à des prix très bas, en deçà du prix de revient. Au détail, la patate a été cédée à moins de 15 DA le kilogramme. La production a dépassé toutes les prévisions. Le Syrpalac a été mis à rude épreuve par une certaine note qui à peine voilée le remettait en cause. Par contre, le communiqué de l’APS présente le sujet tout autrement avec D. LOUKIL uniquement ce qui a été déclaré par le représentant du ministère, sans prendre contact avec les producteurs. Le représentant du ministère de l’Agriculture, le Dr Cherif Omari, aurait déclaré à l’AP ce qui suit : 24 INVA «Réuni il y a une dizaine de jours, un Conseil interministériel a arrêté des mesures urgentes et d'autres à long terme visant à sécuriser les agriculteurs et à réunir les conditions favorables au lancement de la prochaine saison». Pour mettre en confiance les producteurs d’abord et sauver coûte que coûte Frigomédit. «Ainsi, le gouvernement a dégagé une enveloppe de 1,3 milliard de dinars pour payer immédiatement les agriculteurs qui ont participé à l'opération de stockage de leur production de pomme de terre de saison (juin 2015), livrée à l'entreprise publique d'entrepôts frigorifiques Frigomedit qui devait, à l'origine, assurer ce payement. En effet, 149 producteurs ont livré leur production à Frigomedit, chargée de constituer des stocks de sécurité, qui devait les payer à raison de 27 DA/kg (prix de référence). Mais cette entreprise, qui a absorbé un excédent important de l'ordre de 123.000 tonnes de pomme de terre de saison, n'a pas pu payer les agriculteurs-fournisseurs du fait qu'elle n'a écoulé qu'une partie de ce stock et, de surcroît, à un prix moins cher que le prix d'achat». Ne devons-nous pas poser la question : si mauvaise gestion il y a, pourquoi pénaliser les agriculteurs ? Ne faudraitil pas se poser la question qui est-ce qui produit ? Nous avons pris la précaution de contacter le président du comité national interprofessionnel de la filière pomme de terre, Bachir Serraoui. Sa réponse est nette et sans détour : «Voilà ce que j’ai dit aux interlocuteurs de la profession lors de la réunion à laquelle nous avions été enfin conviés : Janvier 2016 les producteurs de pomme de terre n’ont pas besoin de soutien sous forme d’aumône. Nous n’avons pas besoin de soutien sous n’importe qu’elle forme. Le ministère doit appliquer le programme du président de la République. Si non, ils n’ont qu’à déclarer ne pas l’appliquer. Cette aide qu’ils veulent apporter ils doivent la mettre à profit du programme du Président.» Une autre question fondamentale s’impose : Pourquoi alors l’Etat n’oblige pas les patatiers et autres professionnels et surtout les organismes d’Etat, qui sont les bénéficiaires de soutiens, à souscrire une assurance? A moins qu'il y ait d'autres intentions. Ce qui doit être retenu de positif, c'est cette décision de stocker 40.000 tonnes de pommes de terre et de ne pas laisser tomber les maraîchers. L'autre décision de taille est aussi de venir en aide aux multiplicateurs de semences et d'accompagner les exportateurs du tubercule. Djilali Harfouche 25 Janvier 2016 المساء 2016 01 11 مهنيو الفالحة بالشرق يتعرفون على جديد التأمينات ينظم الصندوق الوطني للتعاون الفالحي يوم الخميس المقبل، بالتنسيق مع وزارات الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري والعمل والتشغيل والضمان االجتماعي ،يوما إعالميا حول اإلجراءات الجديدة المتعلقة بالضمان االجتماعي لفائدة الفالحين بفندق صبري بوالية عنابة .ويهدف اللقاء إلى تعريف الفالحين والمربين بشرق الوطن بالمنتجات التأمينية الجديدة التي يقترحها الصندوق ،قصد الدمج بين التغطية على أخطار الكوارث الطبيعية والتغطية الصحية ،مع شرح كل اإلجراءات المتعلقة بالضمان االجتماعي لغير األجراء وإمكانية دفع االشتراكات من دون دفع إتاوات التأخير، وجدول الديون بطريقة تتماشي ومداخيل المؤمنين. رغم تطمينات مصالح األرصاد ووزارة الموارد المائية هاجس الجفاف يسكن الفالحين ..والمواطنين هاجس الجفاف لم يعد يشغل بال الفالحين والموالين وحدهم، بل بات يؤرق الناس تقريبا جميعا ،ويصنع أحاديثهم في كل األماكن؛ في المقاهي والشوارع وأماكن العمل ،وفي المساجد ووسائل اإلعالم وحتى في مقاعد الدراسة وداخل وسائل النقل العمومية والخاصة .اِنتظار الغيث أو األمطار خرج من دائرة الفالحة وأهل االختصاص ليشغل جميع الجزائريين في كل ربوع الوطن .الفالحون ال يريدون موسما أبيض والدخول في متاهة الدعم ومسح الديون ،لذلك هم مازالوا يأملون وينتظرون قدوم األمطار وتغيّر األجواء والمناخ .هذا ما وقفت عنده جريدة "المساء" في هذا الملف ،الذي شمل عديد األطراف التي تعتبرها معنية بملف الجفاف. المواطنون يستبعدون التحليل العلمي ويفضلون "إيمان العجائز" عبّر عدد من المواطنين الذين تحدثت إليهم "المساء"عن تخوفهم من شح األمطار وهاجس الجفاف الذي بدأت مالمحه تلوح في األفق ،مجمعين على أن التحليل العلمي للظاهرة المرتبطة بوجود اضطراب جوي يمنع دخول الهواء البارد غير مقنعة" .ربي راه غضبان علينا" كان أول رد فعل 26 INVA رصدت ه "المساء" على لسان سيدة في مقتبل العمر لدى جس نبضها حول حالة الجفاف التي يجري الترويج لها؛ بسبب ندرة األمطار بحلول شهر جانفي ،قائلة" :األحوال الجوية نكف عن متابعة وتصفح كل كانت والتزال تشغل تفكيرنا ،وال ّ المعلومات المتعلقة بأسباب ندرة األمطار ،فكل األخبار التي يجري تداولها من المتخصصيين على مستوى األرصاد الجوية وحتى على ألسنة الخبراء ،غير مقنعة .وبالنسبة لي، فهي تشير إلى أنها ظاهرة طبيعية تحدث كل 10سنوات. وأعتقد أننا نعيش إحدى عالمات القيامة ،وإال كيف نفسّر اللجوء إلى صالة االستسقاء بدون جدوى؟!" ،وهو نفس االنطباع الذي لمسناه لدى طالب جامعي ،قال" :إذا عدنا إلى الناحية العلمية فأعتقد أن األمر فيه الكثير من اإلقناع ،ويجعلنا نشعر بنوع من الطمأنينة ،ولكن بالرجوع إلى ما يجري تداوله على األلسنة من أن المولى عز وجل غضبان منا لما يحدث، ينتابنا شعور بالرعب والخوف الشديد ،ال سيما أن مجتمعنا اليوم يعيش بعض مظاهر االنحالل الخلقي ،وإال كيف نفسر استجابة البعض فقط ألداء صالة االستسقاء فيما كانت بعض المساجد فارغة ،وعزوف األغلبية عن أداء مستحقاتهم من الزكاة ،وانتشار الفقراء والمحتاجين والجري الدائم وراء تحصيل األموال؟!" ،ويعلّق" :حقيقة ،ربي راه غضبان علينا، وال بد أن نسارع إلى اإلكثار من فعل الخيرات واالستغفار». طرحنا سؤالنا على شريحة أخرى من المجتمع ،وهم أصحاب الخبرة في الحياة ،فكانت لنا دردشة مع الحاج محفوظ بن عدة الذي تجاوز العقد السابع من عمره ،فرد عن استفسارنا حول ندرة األمطار والتلويح بالجفاف بالقول" :ما يحدث لنا يعكس أفعالنا ،نحن ،إن لم أقل كلنا ،لسنا على استقامة مع خالقنا، ونيّتنا غير صافية ،من أجل هذا لم تأت صالة االستسقاء بنتيجة" ،ويضيف" :فيما مضى كنا عندما نخشى تأخر هطول األمطار نسارع إلى الصالة ،ولكن ليس بالطريقة التي تتم اليوم ،وإنما نباشر الصالة بتطبيق ما جاء في سنّة المصطفى عليه الصالة والسالم خارج المساجد .وأذكر أن المولى عز وجل لم يخذلنا ،كان يستجيب لنا؛ ألن القلوب كانت صافية على خالف ما يحدث اليوم ،حيث غابت النية ورحلت البركة وساد الفساد" .وقالت سيدة مسنّة إن التأخر في نزول المطر ليس بالشيء الجديد؛ ألنه من المظاهر التي كانت تحدث فيما مضى .وحسبما أذكر بواليات الشرق حيث أنتمي ،كانوا ّ تعزز صلة التراحم يبادرون بممارسة بعض التقاليد التي والتآخي ليرحمنا المولى عز وجل ،حيث يتم جمع كبار السن من النسوة اللواتي يتكفلن بالطرق على األبواب ،رافعات الغراف بالمقلوب لطلب الصدقة ،وبعدها يتم جمع كل ما حصلوا عليه من مواد غذائية يجري طبخها وتوزيعها على الفقراء ،والكل يرفع يديه بالدعاء راجين المولى عز وجل بانقالب األحوال وهطول المطر .وال أخفيكم ،كان هذا التقليد يأتي بنتائجه ،وسرعان ما تمطر السماء! ألن القلوب كانت صافية وخالية من الخبث واألحقاد" .ومن جملة االقتراحات التي أطلقها بعض من مسّهم االستطالع بعد فشل الكبار في استحضار النية الصافية في صالة االستسقاء لنزول المطر، االستنجاد بدعاء األطفال لنزول األمطار ،خاصة أن الوعي بأزمة الجفاف قد مسّهم أيضا ،وعبّروا لـ "المساء" عن رشيدة بالل تخوفهم . INVA Janvier 2016 رئيس اللجنة الوطنية ألسواق الجملة للخضر والفواكه: المطلوب مخطط فالحي استعجالي المساء 2016 01 11 بولنوار ،رئيس الجمعية الوطنية للتجار والحرفيين: الحل في إعادة تأهيل شبكات السقي قال الحاج الطاهر بولنوار ،رئيس الجمعية الوطنية للتجار والحرفيين قيد التأسيس ،إنه في حال استمر الجفاف ،فليس فقط المنتوج الزراعي الذي سيتضرر وإنما سيسجل كذلك تراجعا في إنتاج اللحوم الحمراء ،مما قد ينجم عنه زيادات في األسعار، المواطن في غنى عنها .وأوضح بولنوار لـ«المساء" أن مربي المواشي يعانون حاليا من انحصار مناطق الرعي خاصة في السهوب والصحراء بسبب نقص األمطار" .وإذا قلنا تراجع في اإلنتاج ،فبالتأكيد سيكون فيه ارتفاع في األسعار ،وهذا ال يخدم إطالقا القدرة الشرائية للمواطنين المتدنية أصال" ،مشيرا إلى لقاءات كثيرة كانت قد جمعته مع فالحين وممثليهم في عدة واليات، وتبيّن له أن شبكة الري المعول عليها إلنقاذ الموسم الفالحي "غير مؤهلة وقديمة والدليل أن الكثير من السدود مليئة بالمياه ولكنها ال تستغل لغياب قنوات سقي مربوطة بها وكذا لغياب التنسيق بين المصالح الوزارية المعنية وسوء التنظيم" .وألقى بولنوار بمسؤولية الوقوف مع الفالحين على وزارة الفالحة ،مشيرا إلى أن "الفالحون يعيشون حالة إحباط كبيرة وهم بحاجة إلى أن تقف الوصاية إلى جانبهم عن طريق دعمهم بالتعويض ،فنسبة كبيرة منهم يعتمدون على األمطار في السقي لبعد أراضيهم عن شبكات السقي ،كما أننا ندعو الوصاية إلى التعجيل في إعادة النظر في هذه الشبكة تحديدا وتأهيلها حتى يتحقق إنقاذ الموسم الفالحي في حالة إن قدر هللا واستمر الجفاف". حنان .س رئيس الغرفة الفالحية لوالية عين الدفلى الجياللي جغالني: "الفالحون مغبونون وال بد من إنقاذهم" أكد الجياللي جغالني ،رئيس الغرفة الفالحية لوالية عين الدفلى أن الفالحين يتوجسون خيفة من استمرار الجفاف .وقال في تصريح إعالمي إن عددا كبيرا منهم قد اتصلوا به سائلين عن حلول ميدانية إلنقاذ مزروعاتهم ،وقال" :حرثوا وزرعوا ولكنهم "مغبونون في الماء" وهذا حكم هللا" .وأكد المتحدث بأن الخضروات والفواكه بصفة عامة لن تتأثر بالجفاف ،ألنه يتم سقيها عن طريق اآلبار. وث ّمن في السياق المجهودات المبذولة في هذا المجال التي أثمرت حفر الكثير من اآلبار ،غير أنه دعا السلطات المعنية إلى اإلسراع في دعم الفالحين ممن زرعوا الحبوب على غرار العدس والحمص بشبكات السقي المحوري .وقال جغالني إنه من غير المسموح أبدا العودة إلى تذبذب السوق" ،ألننا حققنا قفزات نوعية في تموين السوق المحلية باإلنتاج المحلي من الخضروات والفواكه بنسبة تفوق ،% 70والضرورة تقتضي المحافظة على هذا االستقرار بأي شكل من األشكال" ،موضحا أن هذا ال يتأتى إال بالتنسيق الكامل بين مصالح وزارتي الفالحة والموارد المائية. حنان .س 27 أكد السيد إسماعيل مجبر رئيس اللجنة الوطنية المكلفة بأسواق الجملة للخضر والفواكه ،الحاجة المل ّحة لوضع مخطط فالحي استعجالي النتقاء المنتوجات الفالحية ذات األولوية للزراعة؛ على خلفية حالة الجفاف التي تشهدها الجزائر .وقال إن منتوجات على غرار البطيخ والدالع والفلفل األخضر ،تحتاج كميات وفيرة من الماء لسقيها في وقت تتطلب الضرورة االستعمال العقالني لمياه السدود إلنقاذ الموسم الفالحي .وقال مجبر في حديث خاص مع "المساء" إن انتظار 15جانفي الجاري إلعالن حالة الجفاف في الجزائر مغالطة كبيرة ،وإنه "من المفروض على السلطات المعنية اإلسراع بوضع مخطط استعجالي إلنقاذ ما تبقّى من الموسم الفالحي ،وليس طمأنة الفالحين بأن الجفاف مايزال بعيدا". ويضيف" :نحن نعيش حالة جفاف فعلي ،صحيح أن الخبراء يتوقعون هطول األمطار إلى غاية نهاية مارس ،ولكن ماذا يمكننا فعله إلى حينها؟ األرض بحاجة إلى األمطار خاصة لري آالف الهكتارات من الحبوب ،ومخزون السدود يغ ّ طي زراعة الخضروات ال غير ". وفي السياق ،دعا مجبر إلى ضرورة انتقاء المنتوجات الزراعية األكثر أهمية ،والتي ال تحتاج كميات وفيرة من المياه لسقيها ،مثل البطاطا والبصل والطماطم ،واالستغناء عن زراعة منتوجات وهون كثيرا من الخطاب تحتاج المياه الوفيرة لذات الغرض. ّ التطميني الذي انتهجته السلطات مؤخرا ،القائل بأن مخزون المياه في السدود مريح جدا ،ويمكن استغالله في السقي" ،ولكن الجفاف الذي يضرب البالد يمكن أن يؤثر أيضا على تب ّخر مياه السدود ،زد على ذلك أن الهكتارات من الحبوب خاصة في المناطق الداخلية والهضاب العليا ،كيف لها أن تستفيد من مياه السدود وهي بعيدة بمئات الكيلومترات! صحيح أن شح األمطار أمر رباني ولكن نؤكد أن وضع مخطط فالحي استعجالي قد يش ّكل مخرجا للقطاع من عنق الزجاجة". من جهة أخرى ،قال مجبر إن الجفاف لن يؤثر فقط على الفالحة وإنما أيضا على االقتصاد بشكل عام ،ففي اقتصاد السوق هناك عالقة عكسية بين سعر سلعة معيّنة والكمية المتوفرة منها ،بحيث إذا انخفضت الكمية المطلوبة ارتفعت األسعار "وهذا يضر أكثر مما ينفع ،فإذا سجلنا خالل 2015موسما فالحيا جيدا بحيث انعكست الوفرة على تراجع أسعار المنتوجات الزراعية وذلك ما سجلناه في رمضان وفي غيره من أوقات السنة ،إال إننا نتوقع ارتفاعا كبيرا في األسعار لنفس المواسم حتى وإن كنا اليوم نقول إن أسعار الجملة للخضر والفواكه معقولة؛ بدليل تسجيل أسعار تتراوح عموما ما بين 30و 35دينارا للطماطم ،ونفس السعر بالنسبة للبطاطا ،و 30دينار للبصل األخضر ،و 60دينارا لليابس منه ،وما بين 25و 30دينارا لكل من البسباس والكرنب" .وفي األخير دعا إسماعيل مجبر وزارة الفالحة إلى التعجيل أيضا بعقد لقاء يضم الخبراء وأهل الميدان لطرح االنشغاالت ،والمساهمة معا في إيجاد مخرج من أزمة نتائجها قد تكون كارثية على الفالحين. حنان .س INVA Janvier 2016 El Moudjahid 12 01 2016 M. Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche : Le pari de la diversification des exportations 2016 devra être une année charnière pour consolider le plan d’action gouvernemental 2015-2019 portant sur le secteur agricole et dont la pierre angulaire repose sur un axe majeur, en l’occurrence le renforcement de la sécurité alimentaire. «Il faut savoir que la volonté de développer l’agriculture en Algérie est réelle. Des efforts considérables ont été consentis ces dernières années et nous aspirons à arriver un jour à l’autosuffisance, à ce que la production nationale se substitue aux importations», indique Sid-Ahmed Ferroukhi à El Moudjahid. «En clair, il s’agit de faire mieux que les 70% de nos besoins alimentaires qui sont couverts par la production nationale». Pour le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche qui est à la tête du département depuis juillet 2015, son secteur est considéré parmi les plus importants dans l’économie nationale dans la mesure où il représente déjà 10% du PIB, le produit intérieur brut, et sa croissance, 7,5% réalisée l’année passée, est plus que remarquable lorsqu’on sait que l’objectif pour le plan 2015-2019 porte sur une croissance moyenne de 5%. «On parle ces derniers temps avec cette conjoncture marquée par la chute des cours du baril de la nécessité de diversifier notre économie. Mais en vérité, on pense à la diversification des exportations car pour les produits, on est dans la diversification», explique-t-il en affirmant que globalement, 2015 a été une année «stable» pour le secteur agricole, caractérisée par des rencontres «fructueuses» dans un cadre «serein» avec les professionnels. Une année qui a vu une belle récolte pour la majorité des filières, allant de la pomme de terre à l’huile d’olive en passant par les dattes ou la tomate industrielle. «Pour cette dernière par exemple, nous ne sommes pas loin de l’autosuffisance, reste le problème de la transformation», fait-il remarquer avant d’ajouter que parmi les faits saillants ayant marqué son secteur en 2015, figure l’accélération de l’opération de régularisation des titres de concessions agricoles. «L’on est à présent à 92% pour plus de 2,4 millions actes établis », se félicite le ministre de l’agriculture. L’année 2016 verra également la mise en œuvre de plusieurs mesures importantes au profit de certaines filières stratégiques. On pense plus particulièrement à celle du lait avec le soutien aux prix et aux céréales dont les efforts seront axés sur le blé dur. Cependant, l’un des chantiers phares sur lequel les pouvoirs publics misent énormément demeure incontestablement l’irrigation des périmètres agricoles dont l’objectif assigné au titre du plan quinquennal, faut-il le rappeler, est d’atteindre une superficie de 2 millions d’hectares dont 600.000 ha pour l’irrigation des céréales. «Nous avons bouclé 2015 avec un cumul de 1,2 million d’hectares de surfaces irriguées dont 190.000 ha de céréales irriguées», confie Sid Ahmed Ferroukhi qui estime que l’objectif de 2 millions d’hectares de terres irriguées reste «réalisable» et «raisonnable» après que des études d’identification et un travail de proximité aient été réalisés par le passé même s’il soulignera que la participation du privé est importante. «2 millions d’hectares de superficies irriguées, un défi raisonnable» « Notre seule appréhension est de ne pas trouver des espaces appropriés. Nous allons axer notre travail en 2016 sur la coordination au niveau local. Il faut passer à la vitesse supérieure», estime-t-il en révélant que 70% de la production nationale est issue des terres irriguées. Dans le même sillage, il est question également de développer la mise en valeur des périmètres agricoles. En 2015, plus de 160.000 hectares ont fait objet d’études dont certaines sont achevées et les exploitants ont même commencé la mise en valeur. 28 INVA Pour l’année 2016, les projections du ministère tablent sur de nouvelles études d’une superficie totale de 120.000 ha. « Cependant, notre priorité pour cette année est d’amener tous les investisseurs dont les études ont été finalisée à passer au stade de l’exploitation de leurs périmètres», fait-il remarquer. Mais pour avoir de meilleurs rendements des produits agricoles, il est plus que vital d’avoir les moyens de sa politique. On pense plus particulièrement aux équipements matériels et autres engins modernes. Ainsi, en 2015, le ministère a fait état de l’acquisition de 543 moissonneuses-batteuses ainsi que 1.800 matériels d’accompagnement (semoirs, récolteuses,) et prévoit pour 2016 de procéder au renouvèlement de 500 moissonneuses-batteuses et à l’acquisition de 5.000 nouveaux tracteurs. «Beaucoup d’acquisitions ont été réalisées grâce aux dispositifs de soutien aux agriculteurs », précisera le ministre qui souligne que l’objectif pour 2019 porte sur une moyenne d’une moissonneuse-batteuse pour 300 hectares et d’un tracteur pour 70 hectares. 16.000 pêcheurs affiliés à la sécurité sociale Pour le secteur de la pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi affirme que l’objectif principal assigné pour 2019 porte sur la multiplication par deux, de la production national, estimée aujourd’hui à quelque 110.000 tonnes/an. «D’ici là, nous atteindrons le nombre de 47 ports de pêche et abris de pêche, six plages d’échouage et 23 halles à marées dont deux ports seront réceptionnées en 2016, en l’occurrence El Aouana de Jijel et Gouraya de Tipasa et trois abris de pêche à Kristel (Oran), Rais Hamidou (Alger) et un dernier à Skikda», s’est-il réjoui en révélant un projet d’envergure lancé en 2015, à savoir le plus grand port de pêche d’Algérie situé dans la wilaya de Tlemcen. 2015 a vu également une prouesse peu médiatisée mais aux conséquences certaines. Janvier 2016 Il s’agit de l’affiliation de quelque 16.000 pêcheurs dans le régime de sécurité sociale et ce, dans le but de leur assurer les conditions idéales dans l’exercice de leur métier ô combien dur. Quant au volet formation, 6.000 pêcheurs ont bénéficié l’année dernière d’une formation de qualité à même de les aider à mieux appréhender les sorties en mer sans oublier des formations hyperbare, ce qui est une première dans notre pays. «Pour 2016, il est attendu un accompagnement en faveur de la réhabilitation de la flottille. Il est question surtout du retour de la pêche du corail», assure Sid-Ahmed Ferroukhi qui évoque un intérêt certain pour l’aquaculture, cette dernière constitue aux yeux des pouvoirs publics un segment important dans le secteur de la pêche. Des efforts ont été consentis, à ce propos, ces dernières années. Plus de 45 projets de nouvelles concession en mer (les cages d’élevage) ont été étudiés dont une vingtaine d’investissements entreront en exploitation cette année, 44.000 hectares de reboisement en 2015. Le département de Ferroukhi fait, par ailleurs, la part belle au secteur des forêts auxquelles il accorde beaucoup d’importance. Preuve en est, l’année 2015 a été marquée par le reboisement d’une superficie de 44.000 hectares dont 19.000 ha consacrés aux arbres fruitiers tels l’olivier, le noyer ou encore le cerisier et le figuier. Il y a eu aussi l’aménagement et l’ouverture de 4.000 km de pistes. «Nous comptons reboiser en 2016 une superficie de 59.500 hectares avec en toile de fond la diversification des espèces y compris pour les arbres rustiques», assure le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. S.A.M 29 INVA Janvier 2016 El Watan 12 01 2016 Bousfer Plaidoyer pour la création d’un institut d’agronomie «La réalisation d’une ferme pilote à Bousfer est une nécessité plus que vitale si l’on veut que l’agriculture ne se meurt pas dans la région de la corniche oranaise», a souligné le porte-parole des agriculteurs d’Aïn El Turck. Dans une requête adressée aux responsables de l’Agriculture de la wilaya d’Oran, il explique que le projet en question consiste en la réalisation d’un institut technologique destiné à la formation des étudiants en spécialités agricoles, ainsi qu’aux stagiaires des centres de formation professionnelle pour parfaire leur cursus. L’idée serait, également, d’ouvrir ce centre même aux élèves dans le cadre de leurs travaux pratiques avec pour effet escompté d’orienter leur choix futur vers l’agriculture. «Nous espérons, à travers cette ferme pilote, son institut, les ateliers de transformation et les périmètres d’expérimentation de variétés agricoles, créer un véritable vivier de techniciens agricoles formés dans diverses disciplines, capables de prendre en charge, dans le futur, l’agriculture dans la daïra d’Aïn El Turck». Le site en question est un périmètre agricole de 122 hectares dont une partie est envahie par des constructions illicites. Selon le porte-parole des agriculteurs, le projet en question doit être mis en place avant que le site ne soit totalement occupé. L’autre grande idée proposée consiste en la création d’unités de transformation des produits agricoles, tels que le raisin, les figues, etc., des produits qui peuvent être aisément cultivés sur place. Ainsi que des bassins piscicoles pour l’élevage des poissons, en milieu naturel ou en bassin artificiel. «Ces unités de transformation et ces bassins contribueront à créer une véritable petite économie locale, comme ils permettront à l’Institut d’engranger des recettes importantes pour son fonctionnement par la commercialisation de ses produits», dira M. Hassan, représentant des agriculteurs. Karim Bennacef Horizons 12 01 2016 Sid-Ahmed Ferroukhi à Boumerdès Près de 40.000 tonnes de pomme de terre d’arrière saison stockées à l’échelle nationale Le gouvernement a pris, depuis une dizaine de jours, des mesures pour le stockage de près de 40.000 tonnes de pomme de terre d’arrière saison à l’échelle nationale en vue de régulariser le marché, a annoncé, hier, à Boumerdes le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi. Le volume de pomme de terre, destinée au stockage jusqu’à mars prochain, s’ajoutera à près de 10.000 autres tonnes, actuellement en stock, sur un total de 123.000 tonnes de pomme de terre stockées depuis juin dernier, a indiqué à l’APS Ferroukhi, en marge de sa visite de travail dans la wilaya. Cette quantité de pomme de terre stockée, a-t-il dit, a été derrière la stabilisation du marché et des prix. Selon le conseiller du ministre, Omar Cherif, cette quantité de pomme de terre fait partie d’une production prévisionnelle globale de près de deux millions de tonnes de pomme de terre d’arrière saison attendue à la récolte à l’échelle nationale, entre décembre et mars. Le ministre a insisté, dans ce sillage, sur l’impératif de « dépasser l’étape de stockage » des produits agricoles pour aller, a-t-il dit, vers « l’investissement dans l’infrastructure de base, qui permettra le tri et l’emballage des produits sur les lieux mêmes de leur production, tout en facilitant leur commercialisation ». D’autre part, Ferroukhi a annoncé l’établissement d’un soutien, à hauteur de 50%, de la valeur de tous les produits entrants dans la production des semences de fourrages, en réponse aux préoccupations exprimées par les agriculteurs, au vu de leur rareté et leur cherté. « Une mesure mise en œuvre dernièrement dans l’objectif de soutenir la production du lait frais à l’échelle nationale », a-t-il expliqué. Cette action de soutien économique englobera les producteurs de semences de fourrages, les éleveurs et les laiteries, a indiqué le ministre, appelant, par la même, à l’impératif de s’orienter davantage vers la formation de la main-d’œuvre qui permettra la modernisation des processus de production et, partant, l’amélioration de rendement. 30 Janvier 2016 المساء 2016 01 12 توسيع استفادة الفالحين من نظام التأمين دخول اإلجراء حيز التنفيذ أعلن وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري ،سيد أحمد فروخي ،أمس ببومرداس أن اإلجراءات المتعلقة بتوسيع استفادة شريحة الفالحين غير المندمجين من نظام الحماية اإلجتماعية أوالتأمين الفالحي ،دخلت مؤخرا حيز التنفيذ. وأوضح الوزير في ندوة صحفية على هامش إشرافه على افتتاح الشباك الوحيد للصندوق الوطني للعمال غير األجراء على مستوى الصندوق الجهوي للتعاون الفالحي ببودواو ضمن زيارة للوالية ،أن هذه اإلجراءات تتمثل أساسا في إدخال تسهيالت على نظام دفع اشتراكات التأمين وتوقيتها لتتكيّف مع واقع الفالحين وفترة جنيهم المحصول . وتستهدف الحكومة من خالل ذات اإلجراءات -يضيف الوزير -الرفع من عدد الفالحين المندمجين أو المشتركين ضمن نظام التأمين االجتماعي من نحو 40ألف فالح حاليا عبر الوطن ،ليشمل أكبر عدد من الفالحين الذين يناهز عددهم المليون حاليا أنه يجري تجسيد اإلجراءات التي تشمل التأمين على األشخاص والمحاصيل والعتاد من خالل اإلتفاقية التي تربط ما بين الصندوق الوطني للتعاضد الفالحي والصندوق الوطني للضمان االجتماعي لغير األجراء ،حيث يتم بموجبها فتح شباك وحيد لتقديم خدمات تأمينية مختلفة للفالحين على مستوى كل فروع الصندوق . وحول تأثير الجفاف المحتمل على الفالحين والمحاصيل الزراعي ة ،ذكر الوزير بأن جهود الرفع من المساحة المسقية من 300ألف هكتار بداية سنة 2000إلى نحو مليون و 200ألف هكتار حاليا ،مكنت من تجاوز العديد من الصعوبات المتعلقة بالمناخ ومنعت التأثير السلبي الكبير لعامل الجفاف اليوم على القطاع .ونظرا لنجاعة هذه اإلستراتيجية المعتمدة على السقي التكميلي خاصة للمحاصيل اإلستراتيجية على غرار الحبوب -يضيف الوزير -فإن الحكومة تطمح إلى مضاعفة الجهود في المجال بغرض التوصل مع حلول سنة 2019إلى تغطية مساحة مليوني هكتار بمختلف أنواع السقى عبر كل الوطن من ضمنها مساحة 600ألف هكتار مسقية مخصصة للحبوب. 31 INVA الشروق 2016 01 12 دعا الفالحين إلى تأمين إنتاجهم فروخي :الظروف المناخية لم تؤثر على اإلنتاج وال األسعار طمأن أمس ،وزير الفالحة والتمنية الريفية والصيد البحري، سيد أحمد فروخي ،أن الظروف المناخية الحالية والشح في كمية األمطار الذي تشهده البالد ،ال يدعو إلى الخوف ،في ظل برنامج السقي التكميلي الذي اعتمدته الدولة منذ سنوات، الذي ضاعف من نسبة المساحة المسقية. وحسب الوزير ،فإن المساحة المسقية لم تكن تتجاوز سنة 2000الـ 300ألف هكتار ،في وقت وصلت سنة 2015 إلى مليون و 200ألف هكتار فيما تطمح دائرته الوزارية إلى الوصول إلى مليوني هكتار مسقية في غضون الثالث سنوات المقبلة ،والرفع من المساحة المسقية الخاصة بالحبوب والوصول إلى 600ألف هكتار بدل 230ألف هكتار. وردا عن سؤال خاص باإلجراءات المزمع اتخاذها من قبل وزارته لمجابهة الجفاف الذي تشهده الجزائر ،اعتبر الوزير أنه "بفضل التدابير المتخذة من طرف رئيس الجمهورية، يمكننا تخطي هذه األزمة الظرفية في خالل مضاعفة المساحات المسقية" ،معتبرا الوفرة في اإلنتاج واألسعار المعتمدة في السوق خير دليل على أن الجفاف لم يؤثر على القطاع الفالحي وهذا بفضل سياسة المساحات المسقية دائما. وفيما يخص شعبة الحليب ،قال فروخي إن الدولة ستعمل قريبا على دعم الفالح بـ 50بالمائة من قيمة بذور األعالف حتى ال يشتكي الفالح من الغالء ،فيما دعا الفالح إلى اعتماد تقنية جديدة في إنتاج الحمضيات برفع عدد األشجار المغروسة في الهكتار وذلك بمضاعفتها من 300إلى 800 شجرة في الهكتار ،داعيا بالمناسبة الفالحين إلى ضرورة تأمين أنفسهم مع تأمين اإلنتاج وكذا تأمين السوق ،خاصة أن عدد المؤ ّمنين حاليا لم يتجاوز الـ 30ألفا من مجموع مليون عامل في مجال الفالحة. كاهنة .إ INVA Janvier 2016 El Moudjahid 13 01 2016 M. Ferroukhi à Boumerdès : Extension au système d’assurance des agriculteurs non affiliés Les paysans et exploitants algériens ne semblent pas encore s’intéresser à la souscription d’un contrat d’assurance agricole. Il a été constaté que le taux de pénétration de l’assurance agricole en Algérie est insignifiant alors que le marché connait un grand potentiel. A cet effet, et selon les déclarations du ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, le gouvernement a entrepris de nouvelles mesures relatives à l’extension du système d’assurance agricole aux agriculteurs non affiliés au régime de protection sociale. Il a fait savoir que les pouvoirs publics, à travers, ces mesures incitatives, apporte leur aide aux agriculteurs en vue d'une souscription aux assurances agricoles et une contribution à la protection de l'activité agricole. Il sera question dira t’il de la facilitation des mesures de versement des cotisations et de leur calendrier pour l’adapter à la réalité des agriculteurs et à la période de récolte de leurs cultures. «L’agriculteur peut à travers ces nouvelles procédures, payer ses cotisations après la saison de labour, chose qui n’existait pas avant» a t-il souligné, hier, en marge de sa visite de travail et d’inspection à la wilaya de Boumerdès, en expliquant toutefois que le nombre d’adhérents, n’a toujours pas atteint les espérances attendues, en raison que le nombre d’affiliés actuellement a atteint 40 000 sur un total de prés d’un million d’agriculteurs existant. «Ces procédures visent le relèvement du nombre des agriculteurs affiliés au système des assurances» précise t’il en relevant, également, que ces nouvelles procédures permettront aussi de développer le secteur agricole, tout en assurant la stabilité de la main d’œuvre, notamment pour l’encouragement des jeunes à s’investir davantage dans ce secteur. Cette assurance agricole, englobant les personnes, les récoltes et le matériel agricole, est inscrite au titre d’une convention liant la caisse nationale de mutualité agricole(CNMA) et la CASNOS, portant ouverture d’un guichet unique qui offrira différentes prestations en assurances aux agriculteurs, a-t-il noté. Ce nouveaux système engendrera également toutes les mesures relatives à augmentation de la production laitière et atténuer le volume de la facture d’importation de la poudre de lait n’ont eu les résultats escomptés. Le problème n’est pas tant dans la collecte de ce produit vital que dans la disponibilité de l’aliment du bétail, dont le fourrage produit en quantité insuffisante et deux fois par an seulement et tributaire des aléas climatiques. A une question relative à l’influences du climat, notamment le manque de pluie ces derniers mois et son impact sur les agriculteurs et les récoltes, M. Ferroukhi a affirmé que des efforts ont été fournis depuis ? par l’extension de la superficie irriguée de 300.000 ha au début des années 2.000 à près d’un million 200.000 ha actuellement. «Cette stratégie a permis de surmonter de nombreuses contraintes liées au climat», a-t-il estimé. Kafia Ait Allouache 32 INVA Janvier 2016 El Watan 13 01 2016 Manifestations économiques Agripro Expo, 1er salon dédié à l’agriculture Le Centre de conventions d’Oran abritera, du 20 au 23 janvier 2016, le 1er Salon international de l’agriculture Agripro Expo. Organisé sous le patronage du ministère de l’Agriculture et la direction de l’agriculture et du développement rural, avec le concours de la Chambre de commerce, cette manifestation verra la participation de 3 500 professionnels et 70 exposants spécialisés dans le domaine du machinisme, l’élevage, l’agriculture, le phytosanitaire, la filière lait et l’irrigation. Le but de ce Salon, qui se veut un espace d’échanges entre professionnels et amateurs, sera «d’accompagner le secteur agricole en mettant en exergue les nouvelles potentialités». 13 wilayas de l’ouest du pays, représentées par des professionnels du secteur, seront au rendez-vous. Les organisateurs tablent sur pas moins de 30 000 visiteurs. Les participants, expliquent les organisateurs, présenteront leurs produits et, surtout, les nouveautés dans le domaine. H. S. et R. O Belhadj Amara Shamseddine. Organisateur du Salon Agripro «Faire de ce Salon un carrefour des métiers de l’agriculture» Agripro Expo, un Salon qui se veut une plateforme regroupant tous les métiers de l’agriculture, se tiendra à Oran du 20 au 23 janvier en cours. Belhadj Amara Shamseddine, un des deux organisateurs, a bien voulu nous en dire plus. Qu’est-ce qui vous a conduit à concevoir Agripro? Avant tout, je tiens à préciser que je viens moi-même d’une famille d’agriculteurs et que je suis, depuis 2004, dans l’univers de l’événementiel et de la communication. J’ai d’ailleurs assisté à plusieurs Salons agricoles organisés dans la région, qui son généralement spécialisés dans la zootechnie, comme le Salon de Sidi Bel Abbès, ou dans le produit agricole, comme Batatis de Mostaganem, etc. L’Ouest algérien est une grande région agricole, c’est ainsi que nous avons voulu fédérer les 13 wilayas et faire de Agripro Expo un carrefour d’échange et de collaboration de tous les domaines agricoles. Comment se présente le Salon à quelques jours de son ouverture ? Au-delà de toutes les espérances. D’expérience, je sais que les premières éditions des Salons spécialisés ne dépassent pas la vingtaine d’exposants et qu’il faut du temps pour que ça se développe. Agripro, à ce jour, compte 70 exposants. C’est pas mal du tout pour une première. Parmi eux, il y a de grands noms, incontournables du domaine. La liste est toujours ouverte. Je vis dans un stress perpétuel, mais c’est aussi mon carburant. Est-ce que vous allez organiser d’autres Salons ? Un Salon tel qu’Agripro Expo demande beaucoup de temps, d’énergie et de moyens. Je ne pense pas en prévoir un autre avant la 3e ou 4e édition. Nous avons en effet quelques projets que l’on dévoilera en temps voulu. K.A 33 INVA Le Soir d’Algérie 13 01 2016 PLUVIOMÉTRIE Encore 10 jours avant de décréter l’état de sécheresse Les quelques gouttes de pluie qui tombaient à l’arrivée du ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de Ressources halieutiques Sid- Ahmed Ferroukhi dans la wilaya de Boumerdès pour une visite de travail ne sont pas de nature à rassurer ni les fellahs de la wilaya de Boumerdès ni ceux des autres contrées du pays, notamment les céréaliers et les éleveurs d’ovins des grandes steppes des HautsPlateaux. Inquiète, l’Union nationale des paysans algériens – UNPA — a demandé de son côté, aux pouvoirs publics, de fixer la date du 15 janvier pour déclarer l’état de sécheresse. Cette sécheresse, une calamité naturelle, pourrait remettre en cause plusieurs — ou du moins les reporter à une date ultérieure, des objectifs extrêmement importants pour le pays. Dans cette conjoncture de morosité économique et de raréfaction des devises, ces objectifs de l’économie agricole prennent une importance cruciale. Sollicité pour pallier la chute du prix du pétrole, le secteur de Ferroukhi entre également dans une zone de turbulences. En effet, la sécheresse pourrait remettre en cause l’ambition de la campagne agricole 2015-2016 du département de Ferroukhi qui a fixé comme résultats aux termes de d ladite campagne agricole, la satisfaction à hauteur de 70% des besoins alimentaires du pays. Il y a lieu de relever que 70% de la production agricole attendue provient des superficies irriguées. Cette sécheresse remet en cause, par ailleurs, un autre objectif contenu dans le programme quinquennal 2014-2019 de Bouteflika ; ce programme ambitionnait d’atteindre l’irrigation de 2 millions d’hectares dont 600 000 concernant la culture des céréales. Abordé à ce sujet à son arrivée à Boumerdès, Ferroukhi évite de répondre à la question. Il s’est contenté de dire «fort heureusement, nous avons fait un progrès depuis 2000 pour augmenter la superficie irriguée de 300 000 hectares à 1 200 000 hectares. Ce qui nous permet d’atténuer l’effet de la crise puisque les cultures maraîchères sont irriguées avec des Janvier 2016 eaux puisées dans les nappes phréatiques ou les barrages». De son côté, le conseiller du ministre, Hocine Tali que nous avions interrogé en marge de cette visite pense qu’il est nécessaire d’attendre encore une dizaine de jours avant toute décision dans ce sens. Il précisera toutefois «c’est aux walis d’étudier la situation de leurs régions.» Les fellahs doivent prendre une assurance Lors de sa tournée dans plusieurs communes de la wilaya visitée, le ministre a insisté sur l’adhésion des fellahs à la caisse d’assurance pour assurer leurs biens ainsi que les personnes employées. Il trouve anormal que sur environ 1 000 000 de fellahs seuls 30 000 à 40 000 d’entre eux sont assurés. Ces résultats indiquent, selon lui, que le secteur agricole peine à se moderniser pour se mettre sur la trajectoire du développement durable. Or, des facilités sont consenties pour encourager l’adhésion massive des fellahs aux caisses d’assurance. Eaux épurées dans l’agriculture Au cours de son périple, le ministre s’est rendu à la ferme El Flici à Corso. Le fellah en question irrigue 43 hectares à l’aide d’eaux épurées provenant de la station d’épuration (Step) de la ville de Boumerdès. Il est d’ailleurs le premier fellah algérien à faire usage depuis 2003 de cette eau pour produire du raisin de table, des agrumes et du fourrage. Les analyses effectuées avec pas moins de 13 indicateurs scientifiques démontrent que ces eaux épurées sont conformes aux normes européennes. Donc utiles à l’agriculture. Par ailleurs, au niveau de la wilaya de Boumerdès, les 3 Step (Zemmouri, Thénia et Boumerdès-ville) produisent annuellement 9 490 000 m3 ; de quoi irriguer, selon les services agricoles de Boumerdès, plus de 700 hectares. Seulement, les responsables locaux rechignent quant à eux à autoriser l’utilisation de ces eaux. Les prélèvements des boues provenant de ce traitement biologique sont totalement interdits. Motif, absence d’une réglementation régissant l’usage de ces eaux et boues. Interrogé sur ce dossier, le conseiller du ministre nous a indiqué que le décret exécutif administrant l’utilisation de ce potentiel hydrique est en cours d’élaboration. C’est la même réponse qui nous a été donnée il y a 10 jours par les responsables du secteur. Abachi L 34 Janvier 2016 الشروق 2016 01 13 صندوق التعاضد الفالحي يعلن عن إجراءات جديدة 8أيام فقط لتعويض 250ألف فالح كشف المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفالحي، شريف بن حبيلس ،في تصريح لـ"الشروق" ،عن تقليص فترة تعويض الفالحين المتضررين من الفيضانات والبرد والرياح الساخنة "سيروكو" واألمراض الحيوانية إلى 8أيام فقط. وذلك في إجراء جديد سيتم الشروع في تطبيقه بداية من شهر جانفي الجاري لتشجيعهم على اإلقبال على التأمين لدى الصندوق .وأوضح المسؤول نفسه أن عدد المؤ ّمنين ال يزال منخفضا ،حيث يعادل اليوم 22بالمائة من العدد اإلجمالي للفالحين ،الذي بات يقدر بـ 1.2مليون فالح .وهو ما يوازي 250ألف فالح مؤ ّمن ،في حين كانت النسبة تقدر في وقت سابق بـ 6بالمائة ،إال أنه تحدث بالمقابل عن إجراءات جديدة خالل المرحلة المقبلة لرفع نسبة التأمين لدى الفالحين. وستشمل حتى صغار الفالحين الذين ال يستطيعون دفع كافة األقساط .وقال بن حبيلس إن الباب سيكون مفتوحا أمامهم للتأمين حتى بدفع مجرد 20بالمائة أو أقل من األقساط، مشددا على أن المهم بالنسبة إليه هو أن يستفيد المهنيون من التغطية االجتماعية .ويتعلق األمر ،حسبه ،بالبرد والفيضانات والرياح الساخنة وأمراض النباتات وحتى أمراض الحيوانات، موضحا أن الصندوق دفع ،إلى غاية نهاية سنة ،2015ما يعادل 500مليار سنتيم لتعويض الفالحين المتضررين من هذه المشاكل .وشدد المتحدث على أن التأمين ضد الجفاف سيكون جاهزا قريبا ،حيث تم فتح نقاشات مع كافة الجهات المعنية بالملف لإلفراج عنه في السوق في ظل الظروف الصعبة التي تعصف بالفالحين الذين باتوا مهددين اليوم بالجفاف .وسيستفيد من التعويض كل من الفالح والمربي .كما لن تكلف عملية التأمين ،حسبه ،الفالحين إال مبالغ رمزية تتحدد حسب مساحة األرض وعدد الحيوانات ونوعية التأمين، مشيرا إلى أن اإلقبال أكبر من طرف فالحي شعبة الحبوب والقمح .كما اعتبر أن تأمين الفالح يجعله يشتغل مرتاح البال. وأوضح بن حبيلس أنه يتم حاليا مباحثة صيغ لتأمين صغار الفالحين .ويتعلق األمر حسبه بأصحاب المساحات الصغرى والمربين المالكين لعدد قليل من رؤوس الحيوانات ،مشيرا إلى أنه يتم التنسيق مع الصندوق الوطني للضمان االجتماعي إلدراج هذه الفئة في التغطية االجتماعية. إيمان كيموش INVA Le Soir d’Algérie 13 01 2016 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN 150 exposants du monde agricole attendus Le Centre des conventions d’Oran s’apprête à accueillir du 20 au 23 janvier 2016, le Salon international de l’agriculture «Agripro-Expo» placé sous le patronage du ministre de l’Agriculture. Cette édition, la première du genre, se veut d’emblée une plateforme de contact entre les différents acteurs du monde de l’agriculture et un accompagnement pour un secteur sensible. Et pour cause, à l’heure où l’après-pétrole n’a pas été concrétisé économiquement, l’Algérie reste un pays qui pour son autosuffisance alimentaire, est dépendante des importations. Dès lors, il est demandé au monde agricole des efforts considérables de mise à niveau de développement pour intégrer la nécessité d’assurer cette suffisance alimentaire. Des enjeux et des débats qui sans contexte seront au cœur de cette manifestation économique qui devrait accueillir, selon les organisateurs, quelque 150 exposants. Ces derniers représentent la plupart des filières du secteur comme l’élevage, des vétérinaires, le phytosanitaire, les semences, les équipements et machines etc. Les organisateurs espèrent atteindre le chiffre de 30 000 visiteurs pour cette première édition, avec une participation d’étrangers qui auront certainement comme objectif de se positionner sur un marché qui a besoin notamment de relever son taux de mécanisation. Par ailleurs en marge du Salon, des communications seront données pour échanger et permettre aux acteurs algériens de l’agriculture de découvrir les nouveautés et les avancées de l’agriculture dans le monde. A l’Algérie de décider justement quel type d’agriculture elle souhaite pour les générations futures. Fayçal Moulay 35 Janvier 2016 الخبر 2016 01 14 التأمين على منتجاتهم ال يمثل أولوية انخراط الفالحين في صندوق الضمان االجتماعي مازال ضعيفا دعا المدير العام للصندوق الوطني للتعاون الفالحي بن حبيلس شريف الفالحين إلى ضرورة التأمين على أنفسهم ومنتجاتهم كاشفا عن وجود اتفاقية بين هيأته وصندوق الضمان االجتماعي لتوفير الخدمات االجتماعية للفالحين وأقر بن حبيلس في تصريح لإلذاعة والموالين. الجزائرية بوجود عزوف من قبل الفالحين على الضمان االجتماعي وعلى التأمين على المنتجات حيث ال يتجاوز عدد الفالحين المنضمين إلى الصندوق 18بالمئة من بين 160ألف المنتسبين للصندوق وهي نسبة قليلة ارجع أسبابها إلى ذهنية الفالح الذي ال يزال ال يمثل له التأمين أولية .وفيما يتعلق بتأخر التعويضات التي يقدمها الصندوق أكد المتحدث أنها ال تستغرق أكثر من 15يوما في أقصى تقدير ،مؤكدا وجود آلية تسمح بالتعويضات المسبقة قبل استكمال الملف. واستدرك المتحدث ذاته بأن الصندوق عرف قفزة نوعية وإقباال في السنوات األخيرة حيث رأس مال الصندوق إلى 13مليار دينار في 2015وارتفعت نسبة التأمين التي لم تكن تتجاوز 5بالمئة خاصة بعد إطالق خدمات جديدة في ميدان التأمين ،كما تم فتح 76صندوقا جهويا و 413وكالة محلية خاصة في المناطق المعزولة. 36 INVA El Moudjahid 14 01 2016 Forum mondial de l’alimentation et de l’agriculture : M. Ferroukhi aujourd’hui à Berlin Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, prendra part au Forum mondial de l'alimentation et de l'agriculture (GFFA 2016), qui se tiendra du 14 au 16 janvier à Berlin, a indiqué e ministère dans un communiqué. Placé sur le thème «Comment nourrir les villes, l'agriculture et les zones rurales en ces temps d'urbanisation», ce forum sera consacré aux conséquences de l'urbanisation sur la sécurité alimentaire de la population mondiale. Les participants débattront des questions relatives à l'approvisionnement des villes en denrées alimentaires sûres et saines, et le rôle des régions rurales dans un environnement de plus en plus urbanisé. M. Ferroukhi prendra part, par ailleurs, au 8e sommet des ministres de l'Agriculture qui se tiendra samedi à Berlin, indique la même source. INVA Janvier 2016 Horizons 15 01 2016 Mohamed alioui Le projet va donner une impulsion au secteur agricole forte Le projet de révision de la Constitution va donner une forte impulsion au secteur agricole, a estimé jeudi dernier à Blida, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui. «Ce document garantit, pour la première fois, dans son article 17 bis, la protection de l’agriculture, des agriculteurs, des terres agricoles et des ressources en eau», a souligné Alioui, à l’ouverture de la deuxième édition de la foire des agrumes, abritée par la commune d’Oued El Alleugue, estimant que les lois qui en découleront seront un « appui pour le développement et la promotion du secteur». S’exprimant à propos des prix des agrumes sur le marché local, le SG de l’UNPA a soutenu qu’« en dépit d’un recul de l’ordre de 20% de la production nationale d’agrumes, comparativement à 2014, et ce en raison du manque de pluies, ajouté à cela les problèmes d’insuffisance en engrais et en soutien auxquels sont confrontés les agriculteurs, les agrumes sont forts disponibles», notamment à Blida. «Une wilaya qui approvisionne le marché national à hauteur de 33% de sa production globale», a-t-il dit. La hausse des prix s’explique, a soutenu Alioui, par le «système de commercialisation et de distribution», appelant, à ce titre, le ministère du Commerce à veiller à la « maîtrise des marchés de gros et de détail, et leur organisation de façon à garantir au consommateur un produit à un prix fixé par la loi de l’offre et de la demande». Il a, d’autre part, pointé du doigt le monopole exercé par des intermédiaires, dont le «seul souci est de réaliser un gain rapide, aux dépens du fellah et du consommateur». A titre indicatif, le SG de l’UNPA a fait cas de l’existence d’un stock de un million de quintaux de pomme de terre à l’échelle nationale, dont une partie est avariée, et une autre stockée hors système de régulation, alors qu’une autre partie se trouve toujours sur terre, « ce qui a négativement influé sur les prix de ce produit, en dépit de sa disponibilité », a-t-il déploré. C’est pourquoi, il a insisté sur l’impératif, pour les institutions de l’Etat, à leur tête le ministère du Commerce, de remplir le rôle qui leur est dévolu en matière d’organisation des marchés locaux, en coordination avec les autorités locales (commercialisation, distribution et emballage). « L’agriculteur, dont on exige une disponibilité de la production et qui œuvre pour ce faire, ne peut pas assumer une mission qui est légalement dévolue à des institutions relevant de l’Etat », a estimé le SG de l’UNPA. En visitant différents stands de cette foire agrumicole, Alioui a reçu moult explications sur le leadership de la commune d’Oued El Alleugue dans la filière, ainsi que sa contribution dans l’économie nationale. La localité produit, annuellement, près de 558.000 quintaux d’agrumes, dans 20 variétés, à leur tête l’orange, avec une moyenne de production de 235.000 q, qui la place au premier rang national en la matière, suivie par Boufarik et Chebli. Cette commune compte une superficie de 2.726 ha d’agrumes, soit un taux de 53% de sa surface agricole. 37 INVA Janvier 2016 Horizons 15 01 2016 Bejaïa Une fête au goût de miel L’esplanade de la maison de la culture était comme une ruche, et si l’abeille n’était pas physiquement au rendez-vous, le miel était bien présent à cet évènement qui célèbre l’une et l’autre depuis mardi dernier, jusqu’à aujourd’hui, dont on rappelle qu’il a été inauguré par le ministre de la communication, Hamid Grine. Le miel a vraiment la cote auprès du consommateur algérien, certes quelque peu sevré de ce produit qu’il ne consomme plus désormais que comme un « médicament bio », à défaut d’en étaler à profusion sur ses tartines au petit-déjeuner. Il ne faut pas chercher trop loin la raison de ce comportement : le miel est devenu un produit de luxe, au regard de son prix. Et ce n’est pas pour satisfaire les producteurs qui ont du mal à écouler leur production. Pour cette fête du miel et de l’abeille, organisée par l’association Tusna n’tizizwa, en collaboration avec la Direction des services agricoles et de la Chambre de l’agriculture, les apiculteurs ont fait un effort pour se mettre quelque peu à hauteur de la bourse du client, en proposant leur produit (miel mille fleurs) à un prix promotionnel de 3.500 DA le kilogramme, alors que d’habitude, il n’est pas cédé à moins de 5.000 DA. Relevons aussi ce geste de solidarité hautement symbolique des organisateurs d’offrir du miel aux réfugiés sahéliens qui ont choisi d’élire domicile à Bejaïa. La production de miel dans la wilaya de Bejaïa pour la campagne 2014-2015 n’a pas excédé les 139.953 kg, soit un rendement d’à peine 357 kg par ruche. Le nombre d’apiculteurs en exercice s’élève à 2.492, disposant de 39.212 unités, dont 35.779 ruches modernes et 3.433 traditionnelles. Concernant l’essaimage, la production s’est élevée à 11.884 essaims pour 4.385 ruches mises à essaimage. Bejaïa dispose également de 10 pépinières apicoles. Depuis l’an 2000, les engagements et les réalisations dans le cadre du soutien de l’Etat au développement de la filière apicole ne s’est pas démenti dans la wilaya de Bejaïa qui dispose, à ne point en douter, d’atouts non négligeables pour devenir un important producteur de miel au niveau national. Ainsi, les financements dégagés se sont élevés à un total d’environ 236,348 millions de dinars pour doter la corporation aussi bien de ruches, de pépinières apicoles, d’équipements et d’outillages. Sur cet engagement, le montant réalisé a atteint environ 190,435 millions de dinars, soit 87,57% de cet objectif. Ouali M 38 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 16 01 2016 El Moudjahid 16 01 2016 Assurances agricoles : Engouement Commune Émir-Abdelkader à Jijel : La Caisse nationale de mutualité agricole La croissance est dans les champs (CNMA ), et la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salaries (CASNOS) projettent de multiplier d’ici peu le nombre de leurs adhérents. C’est ce qui a été souligné, jeudi dernier à Annaba, lors d’une journée d’information et de sensibilisation, que les deux organismes ont organisée conjointement, avec la participation de représentants de quinze wilaya de l’Est, ceux de l’Union nationale des paysans algériens et de la Chambre nationale d’agriculture. Ouvrant les travaux de cette journée, MM. Benhabiles Cherif et Acheuk- Youcef Chawki, directeurs généraux de la CNMA et de la CASNOS, ont expliqué, tour à tour, que leurs organismes sont en train de se déployer à l’échelle du pays dans la perspective d’augmenter le nombre d’adhérents en leur proposant de nouveaux produits d’assurance et de pensions de retraite. Ils ont fait savoir, à ce propos, que des facilités et des dispositions avantageuses ont été accordées aux postulants en vue de procéder au paiement de leurs cotisations avant le 31 mars prochain. Cette démarche, si elle venait à être accomplie, va permettre aux concernés l’accès aux soins gratuits via la carte Chifa et de bénéficier d’autres avantages conformément à la convention signée entre la CNMA et la CASNOS. Depuis la loi de finances complémentaire de 2015, la CASNOS a enregistré pas moins de 150.000 personnes qui ont payé leurs cotisations, auxquelles il faut ajouter 70.000 autres personnes nouvellement inscrites, a estimé le directeur général de cet organisme. On compte atteindre à court terme un total de 3,5 millions d’adhérents en plus des personnes exerçant dans le circuit de l’informel, a-t-il ajouté. La CASNOS dispose actuellement de 48 directions de wilaya à travers le territoire. Ce qui lui permettra d’atteindre les prévisions fixées en matière d’adhésions. Le débat engagé entre les participants a permis aux uns et aux autres de s’enquérir des produits mis à la disposition des adhérents de la CASNOS et de la CNMA. Cette dernière a signé, rappelle-t-on, une convention avec l’association des jeunes investisseurs pour accompagner les porteurs de projet en matière de formation et d’assistance. Des rencontres similaires seront organisées prochainement à Biskra, pour les régions du Sud, et à Oran, pour celles de l’Ouest. B. Guetmi Avec un effectif de 2.546 vaches laitières et 123 éleveurs, selon des données de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Jijel, la commune Émir-Abdelkader, située à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, affiche ouvertement sa vocation agricole et de bassin laitier de la région dont elle mise sur son développement et sa promotion. Localité à caractère rural, cette commune de 50,52 km2 et qui abrite 39.000 âmes réparties sur plusieurs centres de vie de petite et moyenne taille, brille aussi par d’autres activités en relation avec l’agriculture. Il s’agit de la plasticulture, de l’oléiculture et de la culture maraîchère de plein champ, a précisé à l’APS, le secrétaire général de la Chambre agricole, Yacine Zeddam, faisant état de 845 agriculteurs, dont 40 femmes titulaires de cartes leur conférant la qualité de professionnels de la terre. Sur cet effectif, figurent notamment 174 agriculteurs regroupés au sein d’EAI et EAC (exploitations agricoles individuelles, collectives), 216 versés dans la plasticulture, 101 dans l’oléiculture, 123 éleveurs laitiers et 180 dans le maraichage de plein champ. Dans cette commune, lovée entre les communes de Jijel, Kaous, Texenna, Taher et Oudjana, avec une façade sur la mer, notamment au niveau du lieudit Tassoust où est implantée une université totalisant près de 20.000 étudiants, Émir-Abdelkader s’enorgueillit de disposer d’une zone industrielle avec plusieurs unités économiques y produisent des biens et des services. 39 INVA Janvier 2016 2016 01 16 المساء Le Soir d’Algérie 17 01 2016 : فالحو العريشة بتلمسان يد ّقون ناقوس الخطرOUARGLA Adoption de nouvelles méthodes مستثمراتنا مهدَّدة باالندثارmodernes dans l’élevage, en vue de l’exportation يطالب العديد من الموالين والفالحين ببلدية العريشة الواقعة ، السلطات الوالئية وعلى رأسها الوالي،جنوب والية تلمسان بمنحهم رخصا استثنائية لتسهيل مهام حفر آبار جديدة على نشاطهم الفالحي، بشكل كبير،خلفية الجفاف الذي ضرب على،نتيجة جفاف اآلبار وهبوط منسوبها إلى مستويات أدنى وأفاد الفالحون بأن هذا اإلشكال ت َسبب لهم.حدّ تعبير البعض وهو ما،في عدة متاعب ومعاناة حقيقية خالل الصيف الفارط جعل نشاطهم مهددا بالتوقف في حال بقاء األوضاع تراوح مطالبين الجهات، ما يعني ضياع مصدر رزقهم،مكانها وأفاد المشتكون بأن.الوصية بالتدخل العاجل إلنقاذ نشاطهم مستثمراتهم الفالحية وأشجارهم المثمرة هي اآلن في طريقها إلى االندثار؛ كونهم لم يستطيعوا تح ّمل المزيد من تكاليف مادة المازوت؛ باعتبار اآلبار الموجودة بالمنطقة مسها الجفاف منذ كانت محل العديد من الشكاوى،فترة زمنية طويلة والمراسالت إلى كافة الجهات الوصية على قطاع الفالحة .وكذا السلطات المحلية والوالئية لكن بدون جـدوى كما طرح الفالحون والموالون مشكال آخر تمثل في نقص الدعم الموجّه للسكن الريفي؛ إذ لم يستفد سكان البلدية من حصص إضافية كافية بإمكانها تشجيعهم على البقاء في منطقتهم وخدمة أراضيهم ومواصلة نشاطهم الفالحي وكذا المطالبة بالكهرباء الريفية وفتح المسالك،والرعوي خصوصا أن منطقة العريشة تُعتبر من،الترابية لمساعدتهم إلى جانب منطقة،أهم المناطق الفالحية والرعوية بالوالية علما أن هذا اإلشكال طرحه فالحو وموالو،بوحاجي بوسيف ،المنطقة الجنوبية للوالية خالل الزيارة األخيرة لوالي الوالية والذي تع ّهد بدراسة هذا المطلب مع السلطات الوالئية لكنه لم وفي انتظار صدور قرار من والي الوالية لحل،يجسَّد بـعـد . يبقى األمل قائما،هذه المشاكل حسب الموالين والفالحين عبد الحليم.ل Le président de la Fédération nationale des éleveurs algériens (FNEA) a insisté, samedi à Ouargla, sur la nécessaire adoption de nouvelles méthodes modernes dans l’élevage, toutes races confondues, qui permettra l’exportation. Intervenant lors d'une rencontre régionale sur les activités pastorales, tenue à l’Office des établissements de jeunes (Odej) de Ouargla, M. Djilali Azzaoui a indiqué que la stratégie et les efforts de la FNEA ne sont pas axés uniquement sur l’approvisionnement du marché national en viandes, mais œuvrent en perspective sur l’amélioration des produits animaux à exporter. L’Algérie a une richesse ovine de près de 25 millions de têtes nécessitant des activités d’investissement et de développement, notamment à travers les régions steppiques, semi-arides et sahariennes, a soutenu le président de la FNEA, ajoutant que «la réalisation de cet objectif requiert l’implication des éleveurs et la prise en charge de leurs préoccupations». M. Azzaoui a, à ce titre, mis l’accent sur la nécessité d’accorder davantage d'importance à l’élevage camelin et le recours aux expériences des spécialistes pour le développement de ce segment en quête d’intérêt, a indiqué l’intervenant, relevant, dans ce cadre, que l’Algérie renferme un effectif de plus de 4 millions de camélidés concentrés pratiquement dans les régions du grand Sud du pays. Pour le responsable du Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS), Mustapha Amdjekouh, cette rencontre permet aux éleveurs participants des régions de Tindouf, Adrar, Tamanrasset, Illizi et d'Ouargla, 40 INVA de soulever leurs problèmes et contraintes et avancer des suggestions à mettre en œuvre dans l’optique de développer ce segment et contribuer à la promotion de l’économie nationale, hors hydrocarbures. Les ateliers mis sur pied avec la participation de pas moins de 70 éleveurs et maquignons- chevillards ont permis d’aborder plusieurs questions inhérentes au manque d’aires de pacage dans les wilayas du grand Sud algérien, notamment celles frontalières, avant de proposer aux pouvoirs publics d'accorder des facilités dans ce domaine avec les pays limitrophes. L’absence dÆun cadre juridique organisant le patrimoine camelin, la rareté des aliments fourragers, lÆorge notamment, au niveau des wilayas de Tamanrasset, Tindouf et Adrar, la carence des produits vétérinaires pour les camélidés importés de certains pays du Golf, sont autant de préoccupations soulevées par les participants à cette rencontre. Initiée par le HCDS, dont le siège est à Djelfa, en coordination avec la FNEA, cette rencontre, qui vient en application aux instructions du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, fait partie des quatre rencontres similaires retenues dans les wilayas de Djelfa, Ouargla, El-Bayadh et Tébessa, pour examiner les préoccupations des éleveurs et asseoir un plan d’action à soumettre à la tutelle, ont indiqué les organisateurs. APS Janvier 2016 Horizons 18 01 2016 Oum El Bouaghi L’assurance agricole suscite peu d’engouement Une faible affluence sur l’assurance des productions agricoles a été enregistrée dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, au titre de la campagne agricole 2015, a indiqué, hier, à l’APS, le directeur régional de la Caisse de mutualité agricole, Mohamed Sahraoui. Le nombre d’agriculteurs concernés par cette opération n’a pas dépassé cette année 283 personnes, a précisé le même responsable, soulignant que 349 fellahs ont été recensés durant la même période de l’année 2014. Le « manque de conscience » chez les agriculteurs, au nombre de 22.000 personnes recensées par la Chambre de l’agriculture de la wilaya, est le facteur essentiel de cette baisse, a-t-il souligné. Deux producteurs de pomme de terre, un de la tomate, deux spécialisés en arboriculture et 58 concernés par les moyens d’irrigation ont assuré leur production contre tous risques confondus dont les incendies et la grêle, selon le même responsable, qui a ajouté que l’assurance des équipements agricoles a touché 1.294 fellahs. Des journées portes ouvertes et une caravane de sensibilisation sur l’importance de cette opération ont été organisées en octobre 2015 en faveur des éleveurs, a-t-il fait savoir, notant que 38 éleveurs bovins et 35 aviculteurs sont concernés cette année par cette action. Des campagnes similaires doivent être intensifiées à travers l’ensemble des communes de la wilaya afin de toucher le maximum d’agriculteurs, a-t-on signalé de même source. 41 INVA Janvier 2016 El Watan 18 01 2016 Horizons 18 01 2016 Mascara La réhabilitation du périmètre d’irrigation de Habra a pris du retard Sid-Ahmed Ferroukhi fait le bilan de son secteur Un taux de croissance de 7,5% en Au moment où l’agriculture est frappée de 2015 plein fouet par la faible pluviométrie qui a sévi ces derniers mois, le projet de réhabilitation du périmètre d’irrigation de la plaine agricole de Habra, dans la région de Mohammadia, au nord de la wilaya de Mascara, tarde à voir le jour. Face à une sécheresse annoncée et une certaine lenteur dans l’avancement des travaux, les fellahs de la plaine de Habra sont pessimistes. Inscrit en 2011 et lancé en avril 2013, le projet de réhabilitation du périmètre irrigué de Habra consiste en la réalisation d’un réseau d’adduction d’eau de 43 594 mètres linéaires (ml) et d’un réseau de distribution de 243 182 ml. «Les caniveaux à ciel ouvert destinés à l’irrigation ont été complètement endommagés par le pillage de l’eau. Une situation qui a eu des effets négatifs sur les quotas d’eau d’irrigation attribués aux agriculteurs», nous dira une source des services de l’hydraulique. Afin d’y remédier, il a été décidé d’installer des canaux d’irrigation souterrains en lieu et place des précédents canaux à ciel ouvert qui occupent des superficies importantes du tissu urbain et qui constituent une menace permanente pour les enfants. La mise en service de ce projet permettra de couvrir les besoins des 2 374 agriculteurs des communes de Mohammadia, Sidi Abdelmoumène, Macta Douz, Bouhenni et Hacine à partir du triplex hydraulique (BouhanifiaFergoug-Ouizert) et de la station d’épuration en cours de réalisation de Mohammadia d’une capacité de 6 millions de m3/an. Le projet a été scindé en trois lots. Le premier, qui consiste en la réalisation d’ouvrages de prise et d’adduction, pour un délai de 14 mois, a été confié à l’ETPRH Haddad pour 6,1 milliards de dinars. Le second, qui porte sur le réaménagement hydro-agricole du périmètre Habra et l’aire de Hacine sur une superficie de 4 963,35 ha, pour un délai de 23 mois, a été octroyé au groupement Amnhyd et ETPH Djaib pour 2,7 milliards de dinars. Le dernier, qui consiste en le réaménagement hydro-agricole du périmètre Habra sur une superficie de 4 007 ha, a été accordé, pour un délai de 17 mois, au groupe Chiali pour 1,9 milliard de dinars. Le taux d’avancement des travaux est de 70 %. Selon notre source, le projet dont l’objectif est d’atteindre une superficie irriguée de 10 000 ha «doit être achevé à la fin du mois d’avril prochain». Le taux de croissance des secteurs de l’agriculture et de la pêche se chiffre à 7,5% avec une valeur de production de 2.900 milliards de dinars générés par le premier et 46 milliards par le second. L’emploi est également en évolution. 2,5 millions d’emplois ont été enregistrés dans le secteur de l’agriculture et 82.000 dans la pêche et l’aquaculture. C’est le bilan de l’exercice de 2015 fait, hier, par le ministre chargé du secteur, Sid-Ahmed Ferroukhi. Invité au forum d’El Moudjahid, il a souligné que l’année 2016 sera particulière par les mesures et les objectifs qui seront fixés que ce soit en termes de valorisation des terres agricoles, de l’augmentation de la production, de la réduction de la facture de l’importation et de l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des acteurs intervenant dans ce secteur. Ferroukhi a d’emblée assuré les corporations des agriculteurs et des pêcheurs qu’elles ne sont pas concernées par l’augmentation des prix du carburant et de l’électricité contenue dans le cadre de la loi des finances pour 2016. « Un dispositif est en cours de préparation pour opérer des remboursements aux agriculteurs et aux pêcheurs », a-t-il indiqué. L’année 2016 se distinguera par une réduction des importations jusqu’en 2019 pour arriver ensuite à l’étape Abdelouahab Souag d’exportation. 42 INVA Janvier 2016 « Nous pouvons fixe des objectifs plus ambitieux en matière de réduction des importations par le développement de la production nationale », a-t-il fait observer, soulignant que tous les produits contingentés de l’Union européenne sont soumis aux licences d’importation. La liste des produits peut être élargie.Ferroukhi a indiqué que son département se fixe l’objectif de passer à l’autosuffisance en blé dur d’ici à 2019, de réduire à zéro pour cent l’importation de la poudre de lait pour les produits dérivés. Idem pour la tomate industrielle compte tenu de la production qui a atteint les 12 millions de quintaux. Concernant la pomme de terre, il est envisagé également, pour les trois prochaines années, d’arrêter l’importation de la semence et passer même à l’exportation. La même réflexion est maintenue pour la filière des viandes rouges, notamment le bœuf. L’autre objectif fixé à l’horizon 2019 est d’atteindre une superficie irriguée de 2 millions d’hectares. Evoquant la révision de la Constitution, le ministre a souligné que ce projet consacre la protection des terres agricoles comme il soutient le développement durable et l’équité territoriale. Pêche au corail ouverte prochainement Le ministre a annoncé que la pêche au corail sera lancée dans les semaines à venir. D’une manière générale, le secteur a connu en 2015 « une timide reprise de la production ». Ferroukhi a indiqué que sur la cinquantaine projets lancés, notamment dans la réhabilitation de la flotte, 18 sont en phase de mise en œuvre avec une bonification des taux d’intérêt sur les crédits accordés. Le ministre a également annoncé la réception prochaine de nouveaux ports de pêche. Wassila Ould Hamouda El Moudjahid 18 01 2016 Le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche : «La sécurité alimentaire, un défi» M. Sid-Ahmed Ferroukhi a mis en exergue, hier au Forum d’El Moudjahid, les réalisations du secteur en 2015 ainsi que les perspectives à l’horizon 2019. Il a, par ailleurs , mis en évidence les dispositions inscrites dans l’avant-projet de révision constitutionnelle en matière de protection des terres agricoles. Evoquant d’abord les réalisations, le ministre a relevé l’élargissement du dialogue et de la concertation au niveau central et local (avec les organisations professionnelles, les syndicats, les chambres d’agriculture et de pêche, etc.) Il mettra en avant également la redynamisation des conseils interprofessionnels par filière (lait, céréales, pommes de terre, tomate, oléiculture, etc.), ainsi que le regroupement du secteur agricole et de la pêche. Toutes ces actions et tant d’autres ont porté leurs fruits puisque le taux de croissance du secteur a été hissé à 7,5%, l’an dernier. Il convient de signaler dans ce contexte que — selon un bilan qui reste provisoire —, la valeur de la production a été chiffrée durant cette même année à 2.900 milliards de dinars, pour l’agriculture et à 46 milliards de dinars pour la pêche et l’agriculture. A retenir, aussi, l’agriculture et la pêche et l’aquaculture enregistrent une nette évolution en matière d’emploi qui est de l’ordre de 2,5 millions et de 82.000 EEP, respectivement. Un approvisionnement stable en produits de large consommation Autre caractéristique de l’année écoulée. 2015 a été marquée par un approvisionnement stable en produits de large consommation, a mis en relief le ministre qui a noté, d’autre part, que les campagnes de grandes cultures et de reboisement ont été lancées dans de «bonnes conditions». Le ministre mettra en avant également l’ensemble des efforts consentis pour la lutte contre les feux de forêt. Il faut dire, ici, que les réalisations du secteur en 2015 sont aussi nombreuses que variées. En effet, outre la relance de la filière lait, 43 INVA le ministre a mis l’accent notamment sur la stabilisation de la filière pomme de terre, la réalisation dans de bonnes conditions des campagnes de récolte des céréales, tomates, dattes, arboriculture et huile d’olive ainsi que la mise en œuvre de l’opération d’ensemencement des barrages. Aussi, l’autre fait important enregistré durant 2015 est la mise en place du nouveau régime de protection sociale des marins-pêcheurs. Pour ce qui concerne les forêts, il a été procédé, en 2015, au reboisement de 44.000 ha, dont 19.000 en plantation abricoles. Les services relevant du département de M. Ferroukhi ont aménagé, l’année dernière, pas moins de 4.000 km de pistes. Il était question également de la conservation de 560.000 m3 des eaux et des sols et du traitement phytosanitaire pour 44.000 ha. Dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, 2015 a vu la réception du nouveau port d’El Kala, situé dans la wilaya d’El Tarf, ainsi que l’extension de l’abri de pêche de Honaine. D’autres actions ont été entreprises dans ce domaine, à l’image de la facilitation des procédures d’acquisition des équipements d’aide à la pêche ; la finalisation du dispositif réglementaire de la réouverture de la pêche au corail ainsi que la mise en place des récifs (opération pilote dans la wilaya d’Oran). En matière d’aménagement et d’extension des infrastructures portuaires, il a été procédé en 2015 à la mise en œuvre en du programme en cours d’extension et d’aménagement, au lancement de la réalisation du port de Sidna Ouchaa au programme de mise à niveau des ports et abris de pêche et à la réception de la halle à marées de Salamandre. Il faut savoir également que 45 nouveaux projets d’aquaculture ont été lancés l’année dernière, outre les 19 projets effectivement en production. 2015 a vu également la réception de quatre centres de pêche. Elle aura été aussi celle de l’assainissement et de la prise en charge des dossiers de sécurité sociale et ce, pour pas moins de 16.000 marins. D’autre part, treize conventions ont été signées pour l’installation de centres de soins de proximité et 76 correspondants sociaux ont été installés et formés. Pour ce qui est de l’agriculture et de l’élevage, il a été signalé que la surface irriguée pour la campagne 2014-2015 s’étend à 1,2 millions d’hectares, dont 189.000 pour les céréales, contre 1,1 million en moyenne du quinquennat 2010-2014. Les superficies irriguées équipées en système d’irrigation économiseurs d’eau et de 600.000 ha (50% des superficies irriguées totales, contre Janvier 2016 494.382 ha en moyenne du quinquennat 2010-2014). A noter, 22% du programme est lancée avec le ministère des Ressources en eau pour un total de 223.500 ha (80.000 sont déjà réalisés et 143.500 ha, soit, 14%, sont en cours de réalisation. S’exprimant, ensuite, au sujet des objectifs fixés à l’horizon 2019, il a rappelé qu’il consiste en fait à atteindre une surface irriguée de deux millions d’hectares dont 600.000 supplémentaires en systèmes d’irrigation économiseurs d’eau pour les céréales. Dans le souci permanent d’améliorer la productivité mais aussi de remédier au manque de main-d’œuvre, une mécanisation raisonnée s’impose comme un défi majeur. L’objectif dans ce cadre est d’atteindre en 2019, un taux de mécanisation d’une moissonneuse-batteuse pour 300 ha et un tracteur pour 70 ha. Abordant le développement des filières végétales et animales, le ministre a mis l’accent sur le fait que les programmes d’intensification concerneront les produits de large consommation et visent à renforcer les bases de la sécurité alimentaire du pays. Passer à l’autosuffisance en blé dur Le défi à relever d’ici à 2019 est de passer à l’autosuffisance en blé dur. Pour ce faire, nous avons tous les moyens humains et matériels, a assuré le ministre. Et d’ajouter : « S’agissant de la poudre de lait, on peut se donner au moins l’objectif de ne pas l’utiliser dans les produits dérivés. Pour la tomate industrielle, et compte tenu des données de cette année et la belle campagne chiffrée à 12 millions de quintaux, nous pouvons résolument se donner l’objectif sur les trois prochaines années de ne plus importer de tomate concentrée, dès lors qu’on fera évoluer la production nationale. Nous pouvons également sur les trois prochaines années ne plus importer de semences de pomme de terre », a déclaré M. Ferroukhi. Interrogé sur la production de la viande rouge attendues à l’horizon 2019, le ministre indiquera que dans le souci d’atteindre l’objectif fixé (6,28 millions de quintaux), la stratégie du secteur consiste, en fait, à la production des géniteurs, à travers le programme géniteurs et développement du programme insémination artificielle, la préservation des parcours steppiques à travers la mise en défens, les plantations des plantes pastorales, la réalisation et la réhabilitation des points d’eau pastoraux et aussi la formation et assistance technique aux éleveurs. 44 INVA Le ministre a également dévoilé les projets de son secteur à court terme. L’on apprendra notamment que pour ce qui concerne les forêts, il est prévu, pour 2016, le reboisement de 59.700 ha dont 18.500 de plantation arboricoles ; l’ouverture et l’aménagement de 6.000 km de pistes ; la diversification des plantations et l’adaptation du programme pour les zones de montagne. Le premier semestre de l’année en cours devrait, d’autre part, voir la réception de l’étude du barrage vert. La pêche au corail ouverte prochainement S’agissant de la pêche et de l’aquaculture, le département de M. Ferroukhi compte rouvrir, en 2016, la pêche au corail, lancer le dispositif de couverture totale des charges d’intérêts des crédits d’investissement pour la réhabilitation de la flottille de pêche et les crédits de campagne pour les sardiniers. Les efforts en matière d’aménagement et d’extension des infrastructures portuaires se poursuivront en 2016 où il est prévu la réception de deux ports (Gouraya et Laouana) ainsi que trois abris de pêche (Kristel, Rais Hamidou et Oued Zhor). Il est attendu également, la réception de la Halle à marées d’El Marsa (Chlef), de Ziama Mansouria et El Aouana (Jijel) et Cap Djinet (Boumerdès) et la livraison de deux sites d’échouages de Boudouaou El Bahri (wilaya de Boumerdès) et d’Ibahrizen (wilaya de Tizi-Ouzou). Le ministre a tenu à rappeler le message fort du Président de la République aux professionnels du secteur dans lequel il a mis en relief le soutien constant de l’Etat au secteur de l’agriculture, en dépit du contexte économique actuel. L’autre message fort porte sur la protection des terres agricoles et le développement équitable de l’ensemble des régions du pays, contenu dans l’avant-projet de révision de la Constitution, affirme M. Ferroukhi, avant de souligner la pleine disposition de son département à le mettre en valeur, dès que la Constitution est adoptée. Soraya Guemmouri ---------------L’appui des bureaux d’études Janvier 2016 On citera, entre autres, l’inventaire des forêts avec cartographie et le problème du bornage physique de ces espaces, les agressions continuelles des forêts urbaines, la vision de l’Etat sur la gestion des ports de pêche, les préoccupations des bureaux d’études qui se plaignent de leur « exclusion souvent au profit du BNEDER »... c’est sur ce dernier point justement que M. Sid Ahmed Ferroukhi s’est attardé. Il a d’abord expliqué qu’il a eu, il y a trois semaines des rencontres avec les représentants de 200 bureaux d’études. Et dans ce sillage, il a annoncé qu’un deuxième rendez-vous a été fixé au 20 février prochain. Pour le ministre, il n’a jamais été question d’exclure les bureaux algériens de la politique de développement rural, tout en mettant l’accent sur l’importance de l’ingénierie agricole, qui reste un élément primordial de la modernisation du secteur. Et parce que les bureaux d’études sont considérés comme des vecteurs de tout schéma d’investissement, le ministre a insisté pour l’élaboration d’un mécanisme en mesure de les intégrer dans le processus de développement agricole et forestier. Au sujet de la deuxième rencontre, elle regroupera prochainement le ministre avec les représentants des bureaux d’études, le ministre a indiqué que cette réunion verra l’adoption d’une ligne de conduite qui permettra à ces derniers de s’intégrer pleinement dans les activités du secteur, mais aussi pour pouvoir « se nourrir ». en contrepartie, ils doivent apporter les éléments de réponses aux investisseurs dans l’agriculture. Pour les ministres, il n’est plus question de travailler avec des normes dépassées. L’option de l’exportation, défendue par le ministre, doit être accompagné avec les normes des pays ou « nous faire valoir nos produits » Et c’est à partir de la tribune du forum d’El Moudjahid, que le ministre a lancé un appel à tous les bureaux d’études, pour s’investir pleinement dans le conseil, l’appui et l’accompagnement. Car ce triptyque ne peut se faire qu’à travers l’administration exclusivement. Nora C Le Forum d’El Moudjahid, espace de débat par excellence dédié aux médias et aux universitaires, s’est ouvert aux citoyens à travers une adresse e-mail où ils peuvent adresser leurs questions aux invités du forum. Hier, à l’occasion du passage du ministre de l’Agriculture et de la Pêche, nos lecteurs ont saisi cette opportunité pour soulever un grand nombre de questions. 45 Janvier 2016 المساء 2016 01 18 فروخي يكشف عن نمو قطاع الفالحة بـ ٪ 7.5في 2015 ويعلن: وقف استيراد لحوم البقر في 2017والقمح الصلب نهاية 2019 كشف وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري السيد سيد أحمد فروخي أمس ،عن رفع القطاع رهانات جديدة بالنسبة للمرحلة المقبلة ،تخص خفض فاتورة استيراد كل من القمح الصلب ،مسحوق الحليب ،لحوم البقر ومركز الطماطم مع نهاية .2019كما أعلن فروخي ،خالل استضافته في المنتدى االقتصادي لـ "المجاهد" ،عن بلوغ نسبة نمو 7,5 بالمائة خالل سنة ،2015مع ارتفاع قيمة اإلنتاج الفالحي إلى 2900مليار دج ،في حين بلغ إنتاج الصيد البحري 46 مليار دج .كما أكد وزير الفالحة أن الموسم الفالحي انطلق في ظروف جيدة ،مستبعدا تسجيل خسائر بسبب شح السماء خالل األشهر الفارطة ،من منطلق أن الوزارة سعت منذ سنة 2000للرفع من مساحة األراضي المسقية مع تعميم تقنيات السقي التكميلي بالمساحات الفالحية الكبرى .وث ّمن فروخي ما تض ّمنه مشروع تعديل الدستور حول حماية األراضي الفالحية والثروات المائية ،مشيرا إلى أن دائرته الوزارية تسهر اليوم على إعادة النظر في النصوص القانونية بغرض تحيينها ،خاصة ما تعلّق بقانون السهوب والغابات ،مشيرا إلى أن القطاع الفالحي يحصي اليوم 8,5ماليين هكتار من المساحات الفالحية الخصبة ،و 20مليون هكتار من السهوب و 30مليون هكتار من الغابات ،وهي إمكانيات يجب تثمينها من خالل التنسيق مع باقي القطاعات لضمان عدم اقتطاع األراضي الفالحية مستقبال إلنجاز المشاريع الكبرى .ولدى تطرق الوزير للرسالة األخيرة التي وجّهها رئيس الجمهورية لالتحاد الوطني للفالحين الجزائريين ،أكد أنها حملت الكثير من التطمينات للفالحين بعد أن جدّد الرئيس عزم الدولة على مواصلة دعم القطاع الفالحي رغم الوضعية االقتصادية الصعبة التي تعرفها البالد .وبخصوص اقتراح قروض بدون فوائد بالنسبة للصيادين ،أشار فروخي إلى أن الملف محل دراسة ،ويتوقع الشروع في اقتراح هذه القروض قبل نهاية شهر مارس ،وهو ما يسمح للصيادين بتطوير مشاريع تربية المائيات وعصرنة قوارب الصيد ،مع العلم أن الوزارة سجلت السنة الفارطة 40 ،مشروعا لتربية المائيات ،ولم يتم إطالق إال 18مشروعا .وردّا على أسئلة الصحافة بخصوص ارتفاع أسعار الوقود وانعكاسات ذلك على الفالحين والصيادين، طمأن فروخي مهنيّي القطاع بتعويضهم في أقرب وقت، مؤكدا أن إطارات الوزارة يعكفون حاليا على دراسة كيفية تعويض المهنيين بخصوص استغالل الطاقة الكهربائية والوقود ،وهو ما يدخل في إطار الدعم المقترح من طرف يعول عليهما الحكومة للنشاط الفالحي والصيد البحري ،اللذين َّ لضمان األمن الغذائي . 46 INVA أما فيما يخص قضية إتالف األطنان من الطماطم بوالية الوادي بسبب عزوف التجار عن اقتنائها النخفاض سعرها، فح ّمل الوزير المسؤولية المستثمرين الفالحيين ،الذين يسعون القتناء القروض واالستفادة من األراضي الفالحية بدون التفكير في طرق الترويج وتسويق منتجاتهم ،مؤكدا أن الوزارة عازمة على إطالق مجمع للتبريد والتخزين بوالية الوادي خالل األيام القليلة القادمة لحل اإلشكال ،على أن يتم مطالبة كل مستثمر بضرورة إعداد دراسة مسبقة للمشروع. وفي نفس اإلطار تطرق الوزير للقائه األخير بممثلي 200 مكتب دراسات لالستماع إلى انشغاالتهم .وسيتم تنظيم لقاء بتاريخ 20فيفري المقبل ،لعرض مجموعة من االقتراحات للنهوض بالهندسة الريفية ،وإشراك هذه المكاتب في استراتيجية الوزارة ،من منطلق أن المشاريع الفالحية لن تكون إال بعد إعداد دراسة مسبقة لتحديد نوعية األشغال وسبل تسويق المنتوج؛ سواء داخل أو خارج الوطن .كما تحدّث الوزير عن رخص االستيراد الجديدة الخاصة بالمنتجات المبرم مع االتحاد األوربي، الفالحية التي تض ّمنها االتفاق َ مشيرا إلى أن إطارات الوزارة يعملون حاليا بالتنسيق مع مصالح وزارة التجارة ،على مراجعة القائمة؛ قصد الرفع من عدد المنتجات الفالحية المعنية باإلعفاءات الضريبة ،والسهر على تأقلمها مع واقع اإلنتاج الفالحي المحلي .وردّا على سؤال لـ "المساء" حول تقييم نظام ضبط المنتجات واسعة االستهالك "سيربالك" ،أشار فروخي إلى أن هذا األخير كانت له نتائج إيجابية وأخرى سلبية ،معترفا بنجاحه في ضبط سوق منتوج البطاطا وضمان هامش ربح الفالح ،وهو ما سمح برفع قيمة اإلنتاج من 2,5مليون طن إلى 4ماليين طن سجلت بعض النقائص التي يتم السنة الفارطة ،لكن بالمقابل ُ حاليا معالجتها مع كل الشركاء للخروج بتعديالت جديدة تتماشى وواقع السوق .وتوقّع الوزير في نهاية اللقاء ،خفض فاتورة استيراد مسحوق الحليب إلى النصف بعد فرض استخالف ما قيمته 150ألف طن من المسحوق بالحليب الطازج بخصوص إنتاج مشتقات الحليب ،في حين تهدف الوزارة إلى حظر استيراد لحوم البقر المج ّمدة والطازجة مع نهاية ،2017وذلك تماشيا ومشروع تطوير شعبة تربية األبقار ودعم المربين لتطوير مجال تسمين األبقار .من جهة أخرى ،تحدّث فروخي عن توقيف استيراد القمح الصلب مع نهاية ،2019وذلك بالنظر إلى االستراتيجية المنتهجة من طرف الوزارة ،للرفع من المساحات المسقية إلى 2مليون هكتار مع مطلع ،2019وهو ما يسمح بمضاعفة المساحات المخصصة إلنتاج القمح بنوعيه ،مؤكدا أن المعاهد والمخابر التابعة للوزارة ربحت رهان توفير البذور المحسنة ،ويجري العمل حاليا على تطوير النوعية لضمان مردودية أكثر في الهكتار الواحد. Janvier 2016 المساء 2016 01 18 نظمه الصندوق الوطني للتعاون الفالحي ببسكرة INVA اتخاذها كذلك لتوسيع اندماج الفالحين في منظومة الضمان االجتماعي لغير األجراء .من جهته ،أفاد المدير يوم إعالمي لعرض الخدمات االجتماعية للفالحين غير العام للصندوق الوطني للتعاون الفالحي ،الشريف بن حبيلس بأن هذه الهيئة المالية بادرت إلى وضع شبكة األجراء هياكلها ووسائلها التقنية تحت تصرف شباك صندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء بغرض إنجاح العملية، السيما في جانب التقرب من الفالح ،مشيرا إلى أن الصندوق الوطني للتعاون الفالحي يتوفر على 76 تم أمس ببسكرة ،عرض مختلف الخدمات الموجهة لترقية الحماية االجتماعية للفالحين غير األجراء وكذا تأمين منتجاتهم ضد األخطار المفترضة ،وذلك خالل يوم إعالمي جهوي احتضنه المتحف الجهوي للمجاهد ،العقيد محمد شعباني. ويأتي هذا اللقاء إلطالع فئة الفالحين بعروض االستفادة بخدمات صندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء، انطالقا من اكتساب بطاقة الشفاء وفقا لما أوضحه المدير العام لهذا الصندوق ،يوسف شوقي عاشق. كما يمكن لهؤالء المستثمرين الفالحين ،فضال عن االستفادة من التغطية الصحية لهم ولذويهم ،الحصول أيضا على منحة التقاعد التي تؤول إلى ذوي الحقوق بالنسبة للفالح في حالة الوفاة ،يضيف ذات المسؤول. وتعد هذه المزايا المتعددة في مجال الحماية االجتماعية التي تم وضعها لفائدة الفالحين ،عوامل تحفيزية لالنخراط في صندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء، حسبما ذكره ذات المسؤول الذي أكد بأن إدارة الصندوق حرصت على تقديم كل التسهيالت الالزمة للفالحين إليداع اشتراكاتهم في الصندوق. وتندرج هذه اإلجراءات التي تتسم بالمرونة في معالجة ملفات المستثمرين الفالحيين في سياق التحسين المستمر للخدمات المتاحة لهذه الفئة ،فيما يتعلق بالتغطية االجتماعية وفقا للسيد عاشق الذي أضاف بأن تدابير تم 47 صندوقا جهويا و 413مكتبا محليا .وذكر في السياق أنه زيادة عن إسهام الصندوق الوطني للتعاون الفالحي في إدراج ضمن هياكله شبابيك لصندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء ،فهو يسعى أيضا إلى مرافقة الفالحين من خالل توفير منتجات تأمينية لمحاصيلهم بما يسمح لهم بممارسة النشاط الفالحي بطمأنينة ،أي دون تخوف من األخطار المحتملة .لإلشارة ،فقد حضر أشغال هذا اللقاء الذي أشرف على افتتاحه والي والية بسكرة ،محمد حميدو ،إطارات من وكاالت صندوق الضمان االجتماعي لغير األجراء والصندوق الوطني للتعاون الفالحي يمثلون 11والية بجنوب البالد وعديد الفالحين وجمعيات مهنية ذات الصلة بعالم الفالحة. INVA Janvier 2016 L’Expression 19 01 2016 LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE L'A ANNONCÉ AU FORUM D'EL MOUDJAHID Des prix de carburants aménagés pour les agriculteurs Une mesure qui évitera à coup sûr au secteur des perturbations dont il n'a que faire. La hausse des prix des carburants, entrée en vigueur depuis le début de l'année, n'affectera ni les agriculteurs ni les pêcheurs. C'est ce qu'a annoncé hier, lors de son passage au Forum d'El Moudjahid, Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture: «Des prix aménagés leur seront, en effet, appliqués», a-t-il déclaré. Dans la lancée, il a ajouté que «des compensations leur seront accordées pour les carburants qu'ils ont achetés aux nouveaux prix». Une mesure qui évitera à coup sûr au secteur des perturbations dont il n'a que faire. Et à la tutelle de poursuivre, dans la sérénité, l'application du programme établi pour son développement. Une sérénité à laquelle contribuent également les dernières mesures de protection sociale dont ont bénéficié un peu plus de deux millions de travailleurs agricoles et quelque 16.000 marins-pêcheurs. Ainsi que l'annonce, saluée par le ministre, de «la constitutionnalisation prochaine de la protection des terres agricoles. Toutes ces mesures qui constituent, selon Sid Ahmed Ferroukhi, «des fondamentaux essentiels et indispensables pour tout développement de notre agriculture». Sur un plan plus tangible, le ministre a annoncé que le plan quinquennal 20142019 est en passe de concrétiser nombre des objectifs qui lui ont été assignés: «70% des besoins du pays en produits agricoles sont assurés présentement par la production nationale», a-t-il, en effet, déclaré. Des résultats qui seraient davantage consolidés, a-t-il poursuivi, «si tous les intervenants dans le secteur, qu'ils soient «paysans, pêcheurs, habitants des campagnes, distributeurs de produits du secteur, commerçants, administrations et institutions de recherche et d'innovation, s'y impliquaient encore plus dans la mise en oeuvre du programme (de développement du secteur) arrêté». Dans la lancée, il les a invités, s'adressant en cela aux agriculteurs plus particulièrement, «à adopter une vision plus globale dans ce qu'ils entreprennent» et, partant, «à dépasser la fâcheuse et sclérosante habitude de s'en remettre en tout à l'Etat». Une invite motivée, en grande partie, par la malheureuse expérience que vivent présentement nombre d'agriculteurs de la wilaya d'El Oued qui, parce qu'ils ne trouvent pas preneurs à leur production de tomates, risquent de la perdre irrémédiablement. Pour le ministre, en effet, ces agriculteurs auraient pu éviter de se retrouver dans la situation difficile qui est la leur aujourd'hui s'ils avaient pris la peine, avant de se lancer dans la culture de la tomate, de prendre en considération toutes les étapes qu'elle requiert; y compris celle de la commercialisation du produit final. Une manière pour Sid Ahmed Ferroukhi de souligner l'urgence, pour tous les intervenants dans le secteur qu'il dirige, de se hisser à la hauteur des défis qu'impose au pays la contrainte financière qu'il subit depuis la chute drastique des prix du pétrole. Dont l'un des plus importants, à côté de la nécessaire rationalisation des dépenses publiques, est, a-t-il déclaré, «la diversification, non pas de notre économie: elle l'est déjà, a-t-il précisé, mais de nos exportations». Un objectif qui passe nécessairement par la baisse de nos importations, dans lequel, a-t-il souligné, «l'agriculture est partie prenante». 48 INVA Janvier 2016 Non pas uniquement en termes de prévision mais également de résultats: le ministre a, en effet, annoncé, concernant le premier aspect de ce processus global, que «l'Algérie n'importe plus aucune semence de céréales et une bonne partie de celles des légumes secs». Et à propos de prévisions, il a déclaré qu'elle envisage de ne plus le faire, d'ici la fin de l'année en cours, «pour la poudre de lait» et d'ici 2019, «pour la tomate concentrée et le blé dur». Des résultats qui, selon Sid Ahmed Ferroukhi, sont appelés à devenir plus probants d'ici la fin du plan quinquennal 2014-2019. Et ce, pour au moins une raison: la poursuite des actions de développement du secteur articulées autour d'un certain nombre d'axes majeurs que sont «l'organisation et le développement soutenu des filières agricoles stratégiques» telles celles «du lait, des céréales, de la pomme de terre, de l'oléiculture, de la tomate industrielle, des viandes rouge et blanche et des dattes»; le «développement de l'irrigation» pour faire passer la superficie irriguée d'un million d'hectares (dont 200.000 ha consacrés à la céréaliculture), actuellement, à 2 millions d'hectares (dont 600.000 ha destinés à la céréaliculture), en 2019; la mécanisation de l'agriculture; «l'investissement dans les exploitations agricoles et leur modernisation»; et «la mise en place de dispositifs d'accompagnement technique, réglementaires, économiques et financiers à même de faire du secteur un véritable moteur de croissance». Mourad BENDRIS Le Soir d’Algérie 19 01 2016 ORGANISÉE PAR LA CASNOS DE BOUIRA Caravane d’information et de vulgarisation au profit des agriculteurs La Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés de Bouira, et dans le cadre des nouvelles dispositions instituées dans l’instruction interministérielle n°05 du 18 novembre 2015 entre le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, organise une caravane d’information et de vulgarisation au profit des agriculteurs. La première escale de cette caravane a été le siège de la CRMA de Bouira où, hier, et en présence des responsables de la Casnos de Bouira, de ceux des services agricoles, de la Chambre d’agriculture et des représentants de l’UNPA, ainsi que des dizaines d’agriculteurs, une journée de vulgarisation a été organisée. Le sous-directeur des recouvrements de la Casnos de Bouira, a expliqué aux présents les nouvelles dispositions et les avantages que cette instruction a octroyés aux agriculteurs afin de se mettre à jour avec leurs cotisations et pouvoir prétendre à une retraite après avoir atteint les 65 ans. Ainsi, le représentant de la Casnos parlera des exonérations totales des pénalités et autres majorations de retards, pour tout agriculteur qui aura payé ces cotisations dues ou qui aura souscrit à un échéancier de payement avant le 31 mars prochain, puis évoquera la fourchette que tout agriculteur pourra payer après avoir fait des déclarations de ses revenus. Ces derniers doivent nécessairement se situer entre un minimum de 2 160 000 dinars et un maximum de 4 320 000 dinars par an. Des revenus qui pourront leur valoir une retraite mensuelle pouvant aller de 19 000 dinars à plus de 200 000 dinars par mois. Outre ces points énumérés, le conférencier a rappelé quels sont les membres de la famille pouvant être assurés par l’agriculteur, et qui sont assurés en leur qualité d’aidants comme les enfants âgés de 16 ans et plus, les parents et les frères. 49 INVA Les agriculteurs qui n’ont pas payé leurs cotisations depuis 1996, c’est-à-dire depuis le transfert de l’assurance de la CRMA à la Casnos, peuvent payer ces échéanciers par effet rétroactif et d’une manière exceptionnelle afin de pouvoir bénéficier d’une retraite. D’autres avantages ont été énumérés comme cette disposition qui donne aux agriculteurs ayant atteint l’âge de la retraite de 65 ans et qui n’auront pas cumulé au moins 15 ans de cotisations pour pouvoir prétendre à une retraite, de s’acquitter de cotisations complémentaires d’un maximum de 5 ans, ou encore la retraite de réversion en cas de décès de l’agriculteur, et ce, quel que soit son âge pourvu que celui-ci aura cotisé au moins pendant huit ans. Cela étant, rappelons que pour faciliter la tâche aux quelques dizaines de milliers d’agriculteurs existant au niveau de la wilaya de Bouira, des guichets uniques de la Casnos sont ouverts au niveau des CRMA de Bouira, Lakhdaria, Aïn Bessem et Sour-El-Ghozlane. Actuellement, au niveau de la wilaya de Bouira et d’après les responsables de la Casnos, ils sont à peine 4 000 agriculteurs sur plus de 40 000 qui sont à jour avec leurs cotisations. Cela étant, rappelons que malgré tous ces avantages, lors des débats, certains points négatifs ont été soulevés comme l’inexistence auprès de la Casnos des indemnités pour des congés maladies alors que même chez les agriculteurs, des cas de maladie ayant forcé certains d'entre eux au lit ou à l’hospitalisation pendant de longs mois existent. Un point noir que le sous-directeur a essayé d’expliquer par le taux adopté pour le calcul des cotisations et qui est de 15% sur le revenu total, alors que dira-t-il au sein de la Cnas, ce taux est de 34,5%. Aussi, pour y remédier, d’autres responsables de la Casnos et même certains présents pensent que les responsables au niveau du ministère devraient augmenter ce taux à hauteur de 20 ou 22% et intégrer ces cas de congés maladies pour les assurés auprès de la Casnos. Une déposition qui arrangera plusieurs catégories d’assurés de la Casnos surtout les femmes lors de leurs congés de maternité, ainsi que les hommes en cas de maladies de longue durée surtout. Janvier 2016 Hommage aux DEC assassinés par les terroristes A l’occasion des portes ouvertes sur les APC que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a initiées sur l’ensemble du territoire national, les responsables de la wilaya de Bouira qui ont organisé des portes ouvertes à travers les 45 communes, ont saisi cette occasion pour rendre un hommage particulier et en premier lieu à tous ces élus qui avaient accepté cette tâche durant les années sombres du terrorisme en payant de leur vie cet engagement. Ainsi à Bouira, ils étaient six, quatre délégués communaux ou DEC, et un vice-président à avoir été assassinés par les hordes terroristes durant la décennie noire des années 1990. Ce triste tableau a été ouvert par le DEC d’Ath Leksar, le regretté Mani Yahia qui était à l’époque professeur d'université en sciences politiques et qui a été assassiné chez lui à Hamadi à Alger en 1994. Puis ce fut au tour du DEC de Dirah, aux limites sud de Bouira, Djelloul Behlouli qui fut victime des hordes terroristes qui l’avaient assassiné alors qu’il se rendait à l’APC, ensuite le DEC de l’APC de Aïn Turk, Saïd Farhi, et enfin le P/APC d’El Mokrani, Boualem Bourkab et son vice-président, Hamidi Mohamed Seghir, assassinés à Boghni dans la wilaya de Tizi-Ouzou en 1999. Un geste très apprécié par les familles et les enfants de ces élus qui avaient accepté le sacrifice. Également un geste très significatif de la part des responsables de la wilaya de Bouira en ces temps de doute, de reniement et d’oubli. Rappelons que, outre ces DEC, la wilaya a rendu hommage aux délégués spéciaux qui ont pris les rênes des communes mères de Bouira, M’chedallah, Aïn Bessem et Sour-El-Ghozlane, au lendemain de l’indépendance, avant les élections générales de 1967. Y. Y 50 INVA El Watan 19 01 2016 Poudre de lait : Les importations seront réduites de 50% Vu la conjoncture économique actuelle, le recours aux importations... Les pouvoirs publics comptent réduire, courant 2016, de 50% les importations de poudre de lait destinée aux produits dérivés. Il s’agit d’un volume représentant pas moins de 150 000 t qu’il faudra désormais compenser par la production locale de lait de vache. En annonçant cette mesure, hier au forum d’El Moudjahid, le ministre de l’Agriculture, SidAhmed Ferroukhi, voulait beaucoup plus montrer la performance de son département et le potentiel que recèle son secteur qui participe, aujourd’hui, à hauteur de 9,8% au PIB national, avec un taux de croissance, en 2015, de 7,5% et une valeur de production estimée à 2900 milliards de dinars. Selon le ministre, les filières qui sont à même de relever «le défi de l’autosuffisance et de l’exportation»sont la tomate, la pomme de terre et les céréales. «Nous n’aurons plus besoin, dès cette année, d’importer de la tomate et nous avons le potentiel de ne plus importer la semence de pomme de terre, au moins pour la catégorie A», a affirmé le ministre. Plus optimiste, M. Ferroukhi a affirmé que l’Algérie est en mesure d’atteindre l’autosuffisance en blé dur dès 2019 : «C’est tout à fait réalisable que nous nous sommes fixés comme objectif, sur la base des avis des experts et des gens de la profession», a souligné le ministre. Tout en rappelant les mesures prises récemment visant à renforcer le potentiel de certaines filières, à l’exemple des filières lait, céréales et viandes rouges, mais aussi à sécuriser les agriculteurs en les intégrant au dispositif de Sécurité sociale, le ministre de l’Agriculture a énuméré les principales actions à entreprendre d’ici à fin 2019, à savoir l’achèvement du programme d’extension des superficies irriguées, fixé à 2 millions d’hectares dont 600 000 pour les céréales, contre 230 000 actuellement exploités. Il est également question, à court terme, de mettre en valeur, au sens agronomique, les 400 000 ha attribués récemment à de jeunes agriculteurs du sud du pays. A ce propos, M. Ferroukhi a indiqué que l’opération d’assainissement du foncier agricole est en cours de finalisation et pas moins de 173 000 titres de concession ont été attribués à ce jour. Lyes M Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 19 01 2016 AGRICULTURE Ferroukhi expose les grands axes de la politique du secteur à l’horizon 2019 Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a exposé hier, au Forum Economie d’El Moudjahid, les grands axes de la politique du secteur à l’horizon 2019. Une politique qui se basera sur le développement des filières végétales et animales. A ce titre, le ministre a cité en premier lieu, la filière des céréales pour laquelle un programme de développement est tracé à l’horizon 2019 qui sera marqué par la poursuite des actions visant l’augmentation de la production et l’intégration de la filière. Pour atteindre l’objectif de sécurisation d’une production céréalière de 69,8 millions de quintaux, et compte tenu des contraintes identifiées dans ce domaine, le programme d’action proposé s’articule autour des principaux axes suivants, à savoir «la modernisation des équipements agricoles, l’adoption d’itinéraires techniques poursuivis par les céréaliculteurs, l’amélioration des rendements par le développement de l’irrigation d’appoint des céréales et l’augmentation des superficies irriguées », a indiqué l’invité du forum d’El Moudjahid. L’autre filière ciblée est celle des légumes secs dont la production attendue à l’horizon 2019 est de l’ordre de 1,29 million de quintaux. Afin d’atteindre cet objectif, la stratégie du département de l’agriculture sera axée, selon Ferroukhi, sur l’amélioration de la production par l’augmentation de la sole destinée aux légumes secs par le programme de résorption de la jachère et des actions de vulgarisation et sensibilisation des producteurs. S’agissant de la pomme de terre, 51 INVA Ferroukhi dira que la production attendue pour cette année 2016 est de 5,7 millions de tonnes et 6,7 millions de tonnes d’ici 2019, et afin d’atteindre cet objectif, les actions qui seront menées consistent notamment en le renforcement des agriculteurs en matériel spécifique pour les plantations et les récoltes et surtout la réduction des importations de semences notamment la classe A, et la satisfaction des besoins nationaux en semences de pomme de terre. A propos de la filière laitière, Sid Ahmed Ferroukhi a affirmé que pour cette année la projection de la production en lait cru est de 3,72 milliards de litres (2,75 milliards de litres de lait de vache). Quant à l’horizon 2019, le niveau de production attendu est de 4,25 milliards de litres dont 3,18 milliards de lait de vache. Pour atteindre ces objectifs, l’une des actions envisagées porte sur le développement des filières animales par le développement de la production de lait par les autres espèces animales : chèvres, brebis et chamelles. «Notre objectif est d’arriver dans les cinq prochaines années à 0% d’utilisation de la poudre de lait importée pour la production des produits dérivés (aux prix libres) et d’augmenter la part de marché du lait cru estimée actuellement à seulement 30%», a précisé Ferroukhi. Sécurité sociale : prise en charge des dossiers de 35 000 marins En 2015, le département de Ferroukhi a procédé à l’assainissement et la prise en charge des dossiers de 16 000 marins, la signature de 13 conventions avec le ministère de la Santé, et ce, pour l’installation de centres de soins de proximité et la formation de 76 correspondants sociaux, a indiqué Ferroukhi. Pour cette année 2016, l’objectif escompté est la prise en charge des dossiers de 35 000 marins, l’entrée en vigueur de la subvention au profit des marins-pêcheurs pour la prise en charge de l’assurance de personnes. Younès Djama Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 19 01 2016 PÊCHE ET AQUACULTURE Sensibilisation aux nouvelles mesures d’accompagnement La Direction de la pêche de la wilaya d’Alger a lancé, hier, une caravane de sensibilisation et d’information au profit des professionnels du secteur. Le but : vulgariser sur les nouvelles dispositions relatives à des mesures de bonification des taux d’intérêt des crédits, au profit de l’activité de la pêche et de l’aquaculture. Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a mis en place des mesures incitatives à l’encontre des professionnels du secteur à travers un programme d’accompagnement des activités de la pêche et de l’aquaculture. Ainsi et grâce à un partenariat avec la Badr, des mesures de bonification des taux d’intérêt des crédits ont été mis au profit des activités de la pêche et de l’aquaculture. Et suite à quoi, un fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture a été créé. Ce fonds, explique-t-on, permettra la couverture totale des charges d’intérêt des crédits de campagne, d’investissement et d’exploitation à consentir aux activités de la pêche et de l’aquaculture. Il aura aussi à octroyer des aides financières aux marins pêcheurs pendant l’arrêt biologique, entre le mois de mai et le mois de septembre, relatives à la contribution au profit des marins pêcheurs pour la prise en charge de l’assurance personne. Le soutien du fonds à la couverture totale des charges d’intérêt des crédits concerne les armateurs de sardiniers, concernant les crédits de campagne, 52 INVA Janvier 2016 les armateurs de navires de pêche, concernant les crédits d’investissement et les établissements d’aquaculture, concernant les crédits d’exploitation. Quant à la subvention du fonds pour la prise en charge de l’assurance des personnes, elle concerne les marins pêcheurs, explique-t-on auprès de la Direction de la pêche de la wilaya d’Alger. D’ailleurs pour expliquer et sensibiliser sur toutes ces nouvelles mesures, la Direction de la pêche a lancé hier une caravane d’information au niveau du port de pêche d’Alger au profit des professionnels du secteur. Pour prétendre à ces nouvelles mesures, une commission locale chargée d’évaluation et du suivi des actions éligibles au soutien et aux subventions du fonds a été installée au niveau de la Direction de la pêche. Elle est chargée d’examiner et de traiter les dossiers des demandes d’éligibilités au soutien et subventions du fonds, de suivre et d’évaluer l’exécution des actions éligibles, d’assurer l’orientation,l’accompagnement et l’aide technique aux bénéficiaires du soutien et de soumettre à la commission nationale les propositions susceptibles de promouvoir l’exécution des actions éligibles au soutien et subventions du fonds. 2016 01 19 المساء الفالحة تستعين بالبحث العلمي يترأس كل من وزيري الفالحة والتنمية الريفية سيد أحمد فروخي والتعليم،والصيد البحري السيد طاهر حجار اليوم لقاء،العالي والبحث العملي السيد وطنيا حول البحث العلمي واالبتكار في خدمة التنمية ويدخل اللقاء في إطار.الفالحية وتربية المائيات التبادل واالتصال ما بين القطاعين للتعرف على ،طلبات الفالحين والصيادين في مجال البحث العلمي قصد،مع استعراض البحوث المنجزة في هذا اإلطار خاصة ما تعلق بإدخال،تنفيذها على أرض الواقع . السقي التكميلي واألسمدة،المكننة S. A 53 INVA Janvier 2016 El Watan 20 01 2016 ITMAS de Guelma : La protection des produits du terroir à l’ordre du jour Comment protéger un produit issu de l’agriculture contre toute forme de détournement frauduleux et par là même le faire reconnaître comme produit du terroir national, auprès des instances habilités, en prouvant sa réputation et ses caractéristiques dues essentiellement à son milieu géographique ? Tels sont les principaux axes des travaux auxquels ont pris part, depuis lundi dernier et pour trois jours, à l’Institut moyen agricole spécialisé (ITMAS) de Guelma, les acteurs du secteur de l’agriculture de 14 wilayas de l’Est, encadrés par une équipe du ministère de l’Agriculture et celle de l’Union européenne. Un encadrement nécessaire «Puisqu’il émane d’un jumelage UEAlgérie, dans trois projets institutionnels au profit du secteur portant sur la sécurité sanitaire, la protection et la labellisation des produits agricoles et d’origine agricole lancés récemment». En effet, l’argumentaire de ce projet, s’il venait à être concrétisé sur le terrain, verra, dans les prochains mois, des produits pilotes, comme «Deglet Nour de Tolga, la figue sèche de Beni Maouche et l’olive de table de Sig» s’inscrire en avant-première des produits protégés dotés d’une appellation d’origine en Algérie. Mais à entendre les communicants, il faudrait d’abord que les acteurs du secteur de l’agriculture (producteurs, transformateurs, conditionneurs) s’entendent «pour s’organiser en association, filière et groupement» dans le but de faire ressortir un produit et d’entamer officiellement les démarches administratives, à savoir la procédure de demande de reconnaissance ou d’enregistrement, prévue dans le décret n° 13-260 de 2013, ayant trait, à la validation de la conformité du produit approuvé par le ministre en charge de l’Agriculture et de la Pêche. «Cette demande de reconnaissance déposée à titre individuel ou en association, coopérative, ou tout autre groupement professionnel ou interprofessionnel doit être légitime et représentative», tiennent à préciser les intervenants. Dans ce contexte, le traitement d’un dossier peut varier entre 6 mois et plusieurs années, concluent les communicants, en s’appuyant sur des expériences similaires en Europe. Ainsi, plusieurs agriculteurs de l’est du pays présents, ont manifesté leur vif intérêt notamment pour la protection de produits tels que le miel, l’huile d’olive et le fromage. Notons enfin que sur le plan législatif, d’autres décrets en rapport avec le thème, seront bientôt promulgués, pour compléter la procédure administrative de la demande de reconnaissance du produit. Karim Dadci 54 INVA Janvier 2016 Horizons 20 01 2016 Rencontre nationale sur la recherche et l’innovation dans l’agriculture et la pêche Les deux secteurs s’entendent sur un partenariat durable « La recherche scientifique doit être au service de l’agriculture comme le stipule le plan d’orientation qui sera prochainement publié », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. « La recherche scientifique et l’innovation au service du développement agricole et aquacole ». Tel est le thème de la rencontre organisée, hier, par les ministères de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce séminaire deux jours vise à asseoir un partenariat durable entre les deux départements. « La recherche scientifique doit être au service de l’agriculture comme le stipule le plan d’orientation qui sera prochainement publié. Il s’agit de créer un climat favorable aux chercheurs à travers la mise en place d’une commission spécialisée pour définir toute problématique, renforcer et encourager la recherche dans le secteur de l’agriculture », a précisé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Dans ce sillage, il a rappelé que la politique de son département appuie le partenariat dans le cadre d’un développement durable particulièrement quand les projets communs s’articulent autour de la pédagogie et la formation. Hadjar a rappelé que dans le cadre des projets de recherche portant sur la sécurité alimentaire et le développement durable, son secteur a mis à la disposition de l’agriculture, depuis 2010, 500 groupes de recherche au niveau des 37 institutions spécialisées, 1.970 chercheurs et plus de 200 laboratoires de recherche biologique, agricole, technologique, environnementale et en irrigation. D’où l’importance de cette rencontre qui, selon le même responsable, va rapprocher les deux secteurs et amplifier les expériences à l’instar de certaines conventions entre universités et centres de recherche et services décentralisés ou dans le cadre de projets mis en œuvre dans les programmes nationaux de recherche. Hadjar s’est félicité du fait que son secteur dispose d’une ressource humaine qualifiée et suffisante capable d’améliorer la situation dans le secteur agricole. Un plateau technique pour l’accompagnement et l’innovation Pour le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, il faut aller vers l’exploitation des capacités en mettant la technologie et la recherche scientifique au service du développement de l’économie nationale, et en élargissant les expériences et les projets. Dans ce contexte, il a indiqué que 23 projets font l’objet, actuellement, de négociations avec des chercheurs. « Un plateau technique est en cours de préparation avec les universités et instituts de recherche », a-t-il précisé. Objectif : développer les filières lait, céréales et viandes rouges pour réduire les importations. Le but, dira-t-il, est d’industrialiser le secteur de l’agriculture et élargir l’agriculture dans chaque région selon sa spécificité et son centre d’intérêt. Pour ce faire, Ferroukhi propose d’ouvrir le champ aux propositions et de libérer les compétences des secteurs public et privé. En termes de chiffres, il, a noté que son secteur dispose de 20 million d’hectares de plaines, 4 millions d’hectares de forêt et 600.000 hectares de terres semi-forestières ainsi que de 9 millions d’hectares de zones de pêche. « Il est impératif désormais de créer de nouveaux réseaux d’amplification », a-t-il souligné. En effet, dans le cadre du programme de développement agricole et de la pêche, Filaha 2019, les programmes d’intensification dans les filières, l’augmentation du sol irrigué, la mise en valeur des terres, le développement de la pisciculture en mer ou intégrée à l’agriculture, devront être mis en œuvre avec un accompagnement scientifique et technique rapproché au niveau local qui s’appuie sur l’innovation, les énergies renouvelables, les biotechnologies mais aussi sur les sciences sociales et sur la valorisation des savoir-faire locaux. Rym Harhoura 55 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 20 01 2016 Des crédits sans intérêts au profit des activités de la pêche et de l’aquaculture: Booster le secteur La caravane de sensibilisation et d’information au profit des professionnels du secteur de la pêche pour bénéficier des crédits sans intérêts a été lancée hier au port de pêche d’Alger. S’exprimant à cette occasion, la directrice de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger, Mme Rabiaa Zerrouki, a fait savoir que « cette caravane rentre dans le cadre de l’application des nouvelles dispositions relatives à des mesures de bonification des taux d’intérêts des crédits au profit des activités de la pêche et de l’aquaculture notamment pour la réhabilitation de leur embarcation et achat des équipements de la pêche ». « Cette caravane qui va durer un mois, » a-t-elle indiqué « est lancée dans un moment opportun pour les sardiniers, du fait que la campagne de pêche de la sardine qui commence le mois de mai jusqu’au mois octobre» Et de poursuivre que « les pêcheurs peuvent donc demander actuellement des crédits sans intérêts pour notamment réhabiliter leurs bateaux et les équipements de pêche afin de se préparer pour la nouvelle saison de pêche. » Concernant les chalutiers, elle a souligné que « ces derniers peuvent également demander des aides dont les délais de remboursement sont fixés à cinq années », avant d’ajouter dans ce sens que « les investisseurs dans l’aquaculture peuvent aussi bénéficier de ces bonifications». A une question relative au nombre des marins inscrits, elle a indiqué qu’« actuellement nous avons enregistré environ 1.800 au niveau de la capitale dont 1.000 actifs ». Mettant l’accent sur les prix de la sardine qui ne cessent d’augmenter elle a souligné que « les prix sont liés directement à la règle de l’offre et de la demande ». Mettant à profit cette occasion, la directrice de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger a relevé que « le ministère de l’Agriculture, du Développement et de la Pêche a mis en place au profit des femmes de la formation à la carte gratuite pour la confection de filets de pêche. » Il y a lieu de noter que pour étudier les demandes de crédit, une commission locale chargée de l’évaluation et de suivi des actions éligible au soutien et aux subventions du fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture a été créée et installée au niveau de la direction de la pêche de la wilaya d’Alger le mardi 12 janvier 2016. Celle-ci a pour mission notamment d’examiner et de traiter les dossiers des demandes d’éligibilité au soutien et subvention du fonds conformément à la réglementation en vigueur, et donner son avis pour leur éligibilité et de suivre et d’évaluer l’exécution des actions éligibles en collaboration avec les services locaux de la Banque de l’agriculture et de développement rural ainsi que d’assurer l’orientation, l’accompagnement et l’aide technique aux bénéficiaires du soutien et subvention du fonds pour la concrétisation des actions éligibles. Makhlouf Ait Ziane 56 Janvier 2016 النهار 2016 01 20 INVA الشروق 2016 01 20 الدولة لن تتحمل سياسة وأخطاء الفالحين والمنتجين في كل حجار وفروخي بشأن الشراكة التي جمعت بين قطاعيهما مرة سنقلص االستيراد واإلنتاج سيكون على حساب الطلب وليس العرض على الفالحين أن يحسنوا دراسة السوق حتى ال تُرمى منتجاتهم بسبب قلة االستهالك أرجع وزير الفالحة والتنمية الريفية ،سيد أحمد فروخي، سبب ارتفاع إنتاج البطاطا والطماطم وزيادة حجم اإلنتاج عن حجم الطلب ،إلى سوء التسيير من قبل الفالحين وعدم وضع استراتيجية بناءة تتماشى والعرض والطلب ،مستبعدا أن تتحمل الدولة جزءا من مسؤولية هذه السياسة الخاطئة المنتهجة من قبل المنتجين ،ألنه حسبه« ال يمكن تقديم المساعدة في كل مرة لكن المنتج يقع في نفس الخطأ».وقال سيدأحمد فروخي ،خالل الكلمة التي ألقاها بمناسبة افتتاح األيام الدراسية تحت عنوان« البحث العلمي واالبتكار في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد البحري» ،إنالفائض في إنتاج الطماطم والبطاطا في كل من واليتي بس كرة والوادي ،من شأنه أن يضر عددا كبيرا من الفالحين ،وذكر أن الحكومة سترافقهم وتتكفل بمشاكلهم لكن ال يمكن أن تتحمل سوء تسيير وتنظيم الفالح أوالمنتج في كل مرة.هذا ودعا الوزير ،الفالحين وكذا كل الفاعلين والباحثين الفالحة خالل إلى ضرورة تضافر الجهود لتطوير قطاع السنوات القادمة ،ليكون كبديل للبترول الذي يتهاوى يوما بعد يوم ،حيث أضاف الوزير أن تطورالقطاع لن يتم إال بعقد عد ة اتفاقيات من شأنها الدفع بعجلة التنمية وتقليص حجم االستراد.من جهته ،أوضح حجار وزير التعليم العالي والبحث العلمي ،أن الجامعة تعد شريكا مهما في معادلة التنمية الوطنية ،من خالل مسار الشراكة مع وزارة الفالحة الذي يندرج ضمن استراتيجيات القطاع في التعامل مع القطاع االجتماعي واالقتصادي ،وهو األمر الساري العمل به، مع مؤسسات كثيرة على سبيل المثال« سونلغاز »و« سوناطراك»،موضحا أن مشروع القانون التوجيهي للبحث العلمي والتطوير التكنولوجي سيصدر قريبا ،وستكرسه مشاريع بحث علمية وطنية تستجيب لمتطلبات واحتياجات القطاعات االجتماعية واالقتصادية.هذا ودعا الوزير، الفالحين وكذا كل الفاعلين والباحثين من أجل تطوير قطاع الفالحة خالل السنوات القادمة ،كبديل للبترول الذي يعرف تهاويا يوما بعد يوم ،مضيفا أن تطور القطاع لن يتم إال بعقد عدة اتفاقيات من شأنها أن تدفع بعجلة التنميةوتقليص حجم االستراد.وأكد الطرفان على ضرورة تنفيذ برامج تكثيف الشع ب الخاصة بالتخصصات الفالحية،وأن تكون على مستوى كل الواليات والجامعات واستصالح األراضي وتطوير تربية األ سماك في المياه وإدماجها مع الفالحة مع مرافقة علمية وتقنية مقربة« على المستوى المحلي »والتي تركز على االبت كار ،الطاقات المتجددةوالتكنولوجيات الحيوية. 57 أكد أمس ،كل من وزير التعليم العالي والبحث العلمي الطاهر حجار ووزير الفالحة والصيد البحري سيد أحمد فروخي ،على هامش الندوة الصحفية التي عقداها بمناسبة ّ افتتاح أشغال ملتقى حول البحث العلمي واالبتكار في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد البحري، أن العالقة التي ستجمع الجامعات والبحث العلمي مع المجاالت االقتصادية والزراعية والصناعية بكل تفرعاتها اإلنتاجية ،ستعمل على تقليص االستيراد والسعي لالستغناء عنه نهائيا ،خاصة فيما يتعلق بالمنتجات التي يمكن ضمان انتاجها محليا ،واتباع سياسة توفير المنتوج على حساب الطلب وليس على حساب العرض. وأجمع الطرفان على أن الشراكة التي جمعت بين وزارة الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري ووزارة التعليم العالي والبحث العلمي تندرج ضمن استراتيجية التعامل مع القطاع االجتماعي واالقتصادي ،كما أكد الطرفان سعيهما لتعزيز هذه السياسة وتوسيعها بتكريس مؤسسة البحث في القطاعات االجتماعية واالقتصادية الوطنية وتأهيل وتثمين نشاطات البحث العلمي والتطوير التكنولوجي في كل القطاعات االنتاجية الوطنية. وأكد وزير التعليم العالي الطاهر حجار ،خالل الكلمة التي ألقاها ،أن قطاعه يسعى لتحقيق شراكة علمية وبحثية ناجعة تسمح بالتكفل بمتطلبات التنمية الشاملة للبالد، مضيفا أن هذه األهمية تتجلى في اشراك القطاع االقتصادي واالجتماعي في عملية إدراج البرامج البيداغوجية واألخذ بعين االعتبار لمقترحاتهم في هذا المجال ،فضال عن االستعانة بهم في مجال التكوين والتربص وتحضير أطروحات الدكتوراه داخل المؤسسات االقتصادية والصناعية .واستحسن وزير الفالحة مبادرة وزارة التعليم العالي ،بإشراك ممثلي المؤسسات االقتصادية واالجتماعية والثقافية في تحديد إشكاليات البرامج الوطنية للبحث. آمال عيساوي Janvier 2016 المساء 2016 20 01 البحث العلمي يرافق الفالحة لتقليص فاتورة االستيراد فروخي ي ِعدّ ورقة طريق وحجار يعرض مشاريع البحث كشف وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري السيد سيد أحمد فروخي أمس ،عن إعداد مجموعة من االقتراحات بالتنسيق مع كل الفاعلين في القطاع الفالحي ،لعرضها على الباحثين؛ قصد إيجاد حلول علمية لها ،مشيرا إلى أن الوزارة تراهن على تقليص فاتورة االستيراد والتحول من اإلنتاج إلى التصدير مع نهاية .2019من جهته ،أعلن وزير التعليم العالي والبحث العلمي السيد الطاهر حجار ،عن فتح معارض دائمة عبر كامل التراب الوطني ،الستعراض نتائج مشاريع البحث؛ قصد استقطاب شركاء فالحيين وصناعيين ،لتحويل األفكار إلى منتجات قابلة للتسويق .بعد شهر ونصف شهر من صل إطارات وزارة الفالحة إلى إعداد النقاش والبحث تو ّ ورقة طريق لتحديد مجاالت تد ّخل البحث العلمي في تطوير نشاط مختلف الشعب الفالحية .وحسب وزير القطاع سيكون كل من القمح والحليب والطماطم على رأس اهتمامات الباحثين ،المطالَبين اليوم باقتراح حلول استعجالية لمرافقة الفالحين والمربين على تطوير استثماراتهم. وبمناسبة افتتاح األيام الدراسية الخاصة حول "البحث العلمي واالبتكار في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد البحري" ،وجّه فروخي دعوة عامة للباحثين؛ قصد تقديم يد المساعدة والمرافقة التقنية للنهوض بقطاع الفالحة والصيد البحري ،وذلك حسب تخصص كل منطقة ،مشيرا إلى أن اإلنتاج الفالحي بحاجة ماسة اليوم إلى الخبرة؛ قصد بلوغ مستوى العصرنة والرفع من قدرات الصناعة التحويلية ،قائال "إن ضمان األمن الغذائي يتطلب تضافر عدة جهود ،واختزال الوقت للتوجه مباشرة نحو تلبية الطلبات ،فال يُعقل أن يبقي الفالح ينتج من دون التعرف على حقيقة طلبات السوق".وأشار الوزير إلى أن المبادرات تبقى مفتوحة بالنسبة للباحثين ،المطالَبين اليوم باالندماج في الحركة التنموية الفالحية والصيد البحري ،من منطلق أن القطاع مطالب بتثمين 9ماليين هكتار من المساحات الخصبة و 20مليون هكتار من السهوب ،باإلضافة إلى ما يعادل 9ماليين هكتار من المساحة المخصصة للصيد البحري ،وهي المساحات التي تضم حجما هائال من االستثمارات ،التي يسهر على تسييرها أكثر من 4ماليين متعامل ،وهي اليوم بحاجة ماسة للمرافقة العلمية .من جهته ،تع ّهد وزير التعليم العالي والبحث العلمي بتقديم كل اإلجابات العلمية المنتظرة ،من منطلق أن الوزارة تحصي عددا هائال من الباحثين المتخصصين ،وهناك مجموعة من البحوث التي تنتظر من يهتم بها ويخرجها إلى النور. 58 INVA ولدى تطرق حجار للوضع االقتصادي الراهن الناتج عن انهيار أسعار البترول ،أكد أن "الجزائر ،خالفا لبعض الدول المتضررة من هذه األزمة ،خرجت بأخف األضرار ،كما أن األزمة تحولت إلى نعمة بالنسبة لنا؛ كوننا ّ تفطنا إلى ضرورة التحول من االعتماد الكلي على مداخيل البترول إلى تنويع االقتصاد المحلي انطالقا من اإلمكانيات المادية والبشرية التي نحوز عليها" .وبخصوص المهام الجديدة للجامعات ابتداء من ،2017تحدّث حجار عن فتح فروع تجارية لكل المعاهد ومراكز البحوث لترويج وتسويق مشاريع البحث ،مؤكدا أن يشجع عمداء الجامعات للتفتح على القطاع االقتصادي .وردّا على أسئلة الصحافة بخصوص قلة إمكانيات معاهد البحث وإمكانية تخفيض الميزانية المخصص لها ،أكد حجار أن إشكالية مخابر البحث ال تخص اإلمكانيات بقدر ما لها عالقة بتقاعس الباحثين في أداء مهامهم ،وهو ما جعل هذه المعاهد ال تؤدي الدور المنوط بها .وبالمقابل ،توقّع حجار تحسين أداء الباحث مستقبال بعد تحديد برنامج عمل مع كل القطاعات.ومن بين مشاريع البحث المتوفرة حاليا والتي تخص قطاع الفالحة، تطرق وزير التعليم العالي للحل المقترح من طرف الباحثين لتجفيف المنتجات الفالحية في وقت قياسي ال يزيد عن24 ساعة ،في الوقت الذي تتطلب العملية عدة أيام .ويُذكر أن األيام الدراسية المنظمة بقصر الثقافة تحت شعار"البحث العلمي واالبتكار في خدمة التنمية الزراعية وتربية المائيات والصيد البحري" ،ستمتد إلى غاية اليوم ،وستشهد تنظيم ثالث ورشات لمناقشة كل من الدعم المقترح في مجال التكوين والبحث للنهوض باإلنتاج الفالحي تحت شعار "ما هي اإلجراءات الواجب اتخاذها؟" ،والدعم المقترح للصيد البحري والصناعات الغذائية التحويلية . الطاهر حجار 4 :ملفات لفتح جامعات خاصة أعلن وزير التعليم العالي والبحث العلمي السيد ،طاهر حجار أمس أن مصالح وزارته تحصي اليوم أربعة طلبات لفتح معاهد وجامعات خاصة ،مشيرا إلى أن القانون ال يمنع فتح مثل هذه المؤسسات بشرط االمتثال لدفتر شروط خاص، يتضمن بنود تتعلق بتوفير كل ما له عالقة بالبرامج البيداغوجية والهيكلة .وأشار حجار إلى أن الملفات المعنية بالدراسة تخص طلبات لم تتماش وبنود دفاتر الشروط وتمت مطالبة أصحابها بتحيينها ،مجددا تأكيده بأن الوزارة ال تمنع فتح جامعات ومعاهد خاصة ،كما أن دفتر الشروط يطبق على الجماعات العمومية والخاصة في نفس الوقت ،فال يحق للوالة فتح فروع للجامعات دون الرجوع إلى الوزارة . نوال .ح INVA Janvier 2016 El Moudjahid 21 01 2016 Loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique : promulgation prochaine La science au service de l’agriculture Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar, a annoncé, que le projet de loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique, paraîtra «prochainement» après son adoption par les membres des deux chambres parlementaires. Il a fait savoir, que cette loi vise le « renforcement » du système législatif de la recherche scientifique en Algérie, notamment son intégration dans le domaine économique et social à travers l'exploitation des résultats de la recherche pour le développement. « Il prévoit également le transfert des résultats de cette recherche vers le monde socio-économique après définition des thèmes en fonction des besoins nationaux », a indiqué le ministre lors de son allocution d’ouverture de la rencontre nationale MESRS-MADRP, portant sur l’agriculture, la pêche et l’agro-industrie, organisée hier au palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger. Le texte de loi qui comporte 60 articles, propose la mise en place de mécanismes pour désigner les programmes nationaux prioritaires de recherche. Tous les départements ministériels peuvent proposer les domaines et les volets de recherche jugés importants à travers la mise en place de comités sectoriels. M. Hadjar s'est dit « optimiste » quant à l'avenir de la recherche scientifique en Algérie s'appuyant sur le fait que les responsables de ce secteur sont conscients de sa place dans le développement national. C’est dans ce sillage, qu’un système de recherche « efficace » a été mis en place pour répondre à la demande continue dans le domaine de la recherche technologique d’une part, mais aussi pour l’introduction du système de recherche dans les entreprises économiques, industrielles, agricoles… dans le but de « faciliter » le transfert des résultats de la recherche vers le secteur socio-économique. Renforcer le rôle des comités sectoriels de recherche Pour ce faire, poursuit le ministre, « le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique œuvre à faciliter la tâche pour les thèses de doctorat des candidats, en accordant des avantages significatifs pour les entreprises économiques qui s’inscrivent dans cette démarche, qu’elles soient publiques ou privées, selon la nouvelle loi ». Il sera également question, du renforcement du rôle des comités sectoriels permanents et collectifs à travers « l’insistance » de mettre leur contenu en adéquation avec les besoins de tous les secteurs. En ce qui concerne la coopération interministérielle, M. Hadjar, a précisé, que celle-ci « vise à introduire le cadre de la recherche dans tous les secteurs économiques productifs, industriels et sociaux ». Ainsi et en raison de la conjoncture actuelle due à la chute des cours du pétrole, qui a induit un recul du cadre financier du pays, M. Hadjar a mis l’accent, sur la nécessité « d’accélérer » la cadence de concertation avec les secteurs concernés pour l’orientation de la formation universitaire et la recherche scientifique, vers les domaines économiques, industriels et agricoles dans toutes leurs diversités. « C’est une priorité que nous devons concrétiser pour réduire les importations ou même son arrêt définitif pour certains produits qui existent dans notre pays », souligne-t-il. Par ailleurs, le ministre, est revenu sur la conférence d’évaluation du système LMD en Algérie qui a eu lieu récemment, rappelant, toutefois, que ce système devait passer au stade de « l’efficacité », de « l’adaptation » et de « la qualité », estimant que « la dynamisation de la réforme de l’université exige un renforcement de la dimension professionnelle des enseignements universitaires dans un cadre régissant la relation entre l’université et l’entreprise, afin de concrétiser le principe de formation, d’employabilité des diplômés, notamment d’appuis aux recherches de doctorats ». M. Hadjar s’est dit, à cette occasion, « convaincu » que toute opération de réforme, 59 INVA touchant le système universitaire, est « avant tout un processus de société avant qu’elle ne soit une opération technique et procédurale, sachant que l’université est un espace d’enseignement, de recherche et de formation des ressources humaines ». De nouvelles infrastructures à réaliser « Un large programme de réalisation d’infrastructures liées à la recherche scientifique a été lancé, incluant 25 nouveaux centres de recherche, 1.000 laboratoires de recherche, 5 unités de recherche, 7 plateformes technologiques, 15 plateaux techniques d’analyses physicochimiques, 20 centres de calcul intensif et 3 unités d’aide au diagnostic », a indiqué le ministre et « qu’une grande partie de ce programme est déjà réalisée ». Selon le ministre, « plus de 28.300 enseignantschercheurs et 2.315 chercheurs permanents sont impliqués dans l’exécution des programmes nationaux de recherche touchant à différents domaines (l’agriculture, l’aquaculture, les énergies renouvelables, la santé et autres). Afin de garantir la sécurité alimentaire de notre pays, le ministre a signalé, qu’il est « nécessaire » d’exploiter toutes les compétences pour booster les projets relatifs au secteur de l’agriculture, du développement rural et de la recherche scientifique, tenant compte de sa position « importante et stratégique » pour l’économie nationale. M. Hadjar a conclu son intervention, en invitant, l’assistance à être présente le samedi au Centre national de recherche pour participer à l’exposition des résultats de recherche. -------La science au service de l’agriculture Ferroukhi a affirmé que le développement de son secteur passera, sans doute, par l’implication de tous les acteurs et de toutes les compétences universitaires. « Ainsi, l’agriculture pourra bénéficier des différentes recherches scientifiques pour améliorer la qualité et les quantités de production, notamment pour aller vers la résorption de l’importation d’ici deux à trois années », a-til indiqué. Pour le ministre, cela passera, notamment par l’implication des différents acteurs (opérateurs économiques, associations, chercheurs…) et ce, en se basant sur la demande du marché, où les agriculteurs, précise-t-il, « devront répondre aux besoins du marché ». Janvier 2016 « Leur implication », dira-t-il, « se résume, dans un apport d’expérience, de savoirfaire, notamment dans la publication des résultats de recherche ». Il s’agit également d’implanter des centres de recherche dans les pôles agricoles. Le ministre a insisté sur la libération des initiatives et la nécessité d’accepter toute recherche qui a pour objectif de développer le secteur. Pour Sid Ahmed Ferroukhi, l’implication de bureaux d’études aura également une grande importance dans l’application et la mise en œuvre des études et recherches sur le terrain. Dans cette optique, le premier responsable du secteur, a insisté sur le fait d’intégrer la recherche dans le secteur agricole à travers, les thèses et les recherches réalisées par des chercheurs de l’Enseignement supérieur. « Il est important pour notre développement agricole, de rénover notre feuille de route pour avoir de meilleurs résultats. Il est aussi primordial de libérer toutes les initiatives afin atteindre l’objectif de la décentralisation », insiste-t-il. En effet, dans le cadre du programme de développement agricole et de la pêche, FILAHA 2019, les programmes de l’intensification des filières, de l’augmentation de la surface irriguée, de la mise en valeur des terres, du développement de la pisciculture en mer ou intégrée à l’agriculture, devront être mis en œuvre avec accompagnement scientifique et technique rapproché, au niveau local, qui s’appuie sur l’innovation, les énergies renouvelables, les biotechnologies, mais aussi sur les sciences sociales et sur la valorisation du savoir-faire local, a expliqué, le ministre. Le ministre cite l’exemple de 23 projets qui sont déjà opérationnels dans le secteur de la pêche et qui seront élargis au secteur de l’agriculture. Il a appelé à investir dans l’économie réelle basée notamment au niveau local, où les régimes de production doivent être valorisés et modernisés. Kafia Ait Allouache 60 INVA La Nouvelle République 21 01 2016 Orienter la recherche scientifique vers l’économie nationale «Vu la situation économique difficile du pays causée par la baisse des revenus financiers, et la chute des prix du pétrole, il nous est impératif de renforcer les consultations rapides et efficaces avec les différents secteurs économiques, y compris celui de l’agriculture», a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, hier, à Alger. En compagnie du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, il a présidé la cérémonie d’ouverture de la journée d’étude qui s’est tenue hier, au Palais de la culture, sous le thème «La recherche scientifique et l’innovation au service du développement agricole et aquacole», les deux ministres ont exprimé leur satisfaction, en précisant que «c’est une occasion d’échange et de communion entre les deux secteurs liés par une relation rapprochée au niveau local, régional et national». Cette rencontre permettra d’accentuer le rapprochement et les liens entre les deux secteurs en amplifiant les expériences réussies de travail commun à l’instar de certaines conventions entre universités et centres de recherche et les services décentralisés du MADRP (direction des services agricoles, direction de la pêche et les services de l’aquaculture, chambres d’agricultures ou de la pêche ….), ou de certains projets mis en œuvre dans le cadre des programme nationaux de recherche, où le MADR a contribué directement à plus de 167 projets de recherches, dont 75 propres au secteur. «Nous avons beaucoup de moyens qui sont les ressources les plus importantes, y compris l’intelligence, pour sortir et compenser et utiliser tous nos facteurs qui nous permettraient de démontrer notre économie», a expliqué, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi. En effet, dans le cadre du programme de développement agricole et de la pêche, Janvier 2016 Felaha-2019, les programmes de l’intensification des filières, de l’augmentation de superficie irriguée, de la mise en valeur des terres, du développement de la pisciculture en mer ou intégrée à l’agriculture, devront être mis en œuvre avec un accompagnement scientifique et technique rapproché au niveau local qui s’appuie sur l’innovation, les énergies renouvelables, les biotechnologies, mais aussi sur les sciences sociales et sur la valorisation des savoir-faire locaux. Il est à noter que ces journées d’études réuniront un nombre d’experts et de chercheurs qui animeront trois ateliers dont l’objectif est de cibler des programmes de formation régionaux spécifiques, d’élaborer des recommandations sur l’innovation managériale dans les procédés et les méthodes de gestion des cultures et de développer le partenariat rechercheentreprises ainsi que la création d’incubateurs pour favoriser l’émergence de startups. Les produits agricoles concernés par les licences d’importations L’importance du secteur de l’agriculture dans le développement économique est également démontrée dans les licences d’importations. En effet, les produits agricoles seront bientôt soumis. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a affirmé en marge des travaux du Conseil national de l'Union générale des commerçants et artisans algérien (Ugcaa), que «Les discussions et le travail d'analyse continuent au niveau des structures du ministère concerné. Une fois le travail accompli, probablement dans une vingtaine de jours, nous annoncerons la liste de ces produits (agricoles)». Rappelant que les contingents tarifaires des produits agricoles et agroalimentaires originaires de l'Union européenne (UE) font également l'objet des licences d'importation, dont l'avis d'ouverture des contingents a été fixé du 5 au 26 janvier en cours. En outre, les contingents quantitatifs des licences d'importation des véhicules, du ciment et de l'acier rond à béton ont déjà été fixés pour l'année 2016. Rappelons que l'avis d'ouverture de ces contingents s’effectue depuis le 14 janvier jusqu'au 3 février 2016. Soumia Lalaoui 61 INVA Le Soir d’Algérie 21 01 2016 Janvier 2016 Liberté 21 01 2016 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN Une première édition inaugurée aujourd’hui SALON INTERNATIONAL “AGRIPRO EXPO” À ORAN L’enjeu d’une agriculture saine Quelque 150 exposants, représentant des filières du secteur comme l’élevage, des vétérinaires, le phytosanitaire, les semences, les équipements et machines etc. prennent part aujourd’hui à l’ouverture de la première édition du Salon international de l’agriculture «Agripro- Expo» qui a lieu au centre des conventions d’Oran. Pour l’occasion, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche donnera le coup d’envoi du Salon. Hier, les exposants avaient déjà pris place au niveau de l’espace qui leur est réservé et ont entamé leur plan de communication avec les premiers visiteurs. Ce qui est à noter, c’est bien la prévalence de la production nationale : fromage, semences, miel, différentes charcuteries, transformation de céréale, volaille et transformation de viandes surgelées… Comme à son habitude dans ce type de manifestation, le ministre fera certainement le tour de la plupart des stands et s’entretiendra longuement avec les exposants. Suite à quoi il prendra part au niveau de la salle de conférence du CCO, à la journée d’information sur les nouveaux dispositifs relatifs à la sécurité sociale au profit des agriculteurs qu’organise la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA). Selon les organisateurs de cette journée, il s’agira «de vulgariser le dispositif adopté dans le cadre du renforcement du système de sécurité sociale pour remédier à la faible intégration des non-salariés du secteur de l’agriculture, du développement rural, et de la pêche. De même que ce sera l’occasion de débattre des principales mesures opérationnelles qui seront mise en œuvre au profit des agriculteurs ainsi que de la facilitation des procédures de traitement des dossiers des exploitants agricoles et des mesures prises qui s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration continue des prestations de services mises à la disposition de cette frange de population en matière de couverture sociale.» Le salon Agripro sera clôturé le 23 janvier 2016 et aspire à devenir selon les organisateurs, un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs régionaux et internationaux du monde agricole, en leur offrant une tribune unique afin de présenter leur produit, leur diversité et leur nouveauté. Amel Bentolba Le Salon de l’agriculture “Agripro Expo”, prévu jusqu’au 23 de ce mois, a ouvert ses portes, hier matin, au Centre des conventions d’Oran (CCO), avec d’ores et déjà une certaine satisfaction chez les organisateurs, puisque le nombre de participants est supérieur à ce qui avait été annoncé. En effet, pour cette première édition internationale, plus d’une centaine d’exposants et de professionnels du monde de l’agriculture ont répondu présent. L’intérêt d’“Agripro Expo” est d’avoir réuni “le monde de l’agriculture” représenté dans ses multiples segments : machinisme, élevages, aviculture, vétérinaires, producteurs de semences et ainsi qu’un certains nombres d’institutions et de représentations professionnelles. Alors que depuis des années les pouvoirs publics poussent le secteur agricole à plus de développement durable avec, en filigrane, l’objectif de réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie, les exposants par leurs échanges seront à même de faire le point sur cet enjeu. D’ailleurs, les données disponibles montrent que la facture d’importation pour la poudre de lait a dépassé les 103 millions de dollars en 2015 et près de 60 millions de dollars pour le poisson la même année. D’autant qu’aujourd’hui, les consommateurs ont aussi cette exigence de qualité et de traçabilité, notamment dans l’élevage, les produits avicoles et autres. L’un des volets qui sera au cœur de ce salon est aussi celui de la mécanisation de l’agriculture qui reste très faible dans notre pays. Ainsi, l’un des premiers tracteurs “algériens” sera présenté pour la première fois au public lors du salon, nous dit-on. C’est toute une filière qui est actuellement en développement, notamment grâce à des partenariats. Par ailleurs, lors de ce salon, la CNMA organisera des journées d’études sur “Les nouveaux dispositifs relatifs à la sécurité sociale au profit des agriculteurs”, alors qu’il est constaté “le faible taux d’affiliation à la Sécurité sociale à partir du transfert de la couverture sociale des agriculteurs de la CNMA vers les organismes de sécurité sociale compétents”. Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture est attendu au Salon pour rencontrer les professionnels. D. LOUKIL 62 INVA Janvier 2016 El Watan 21 01 2016 L’agriculture sera-t-elle Aïn Témouchent ? sauvée El Watan 21 01 2016 à Salon de l’agriculture Agri Pro à Oran Coup d’envoi de la 1re édition Suite aux précipitations de la semaine écoulée, les techniciens de la direction des services agricoles affichent une première certitude : dans la plaine céréalière de M’lata, la zone la plus précoce, en particulier dans les communes de Oued Sebbah et Tamzoura, les semences emblavées ont consommé toutes leurs réserves, les pluies ayant été trop tardives après un sévère déficit pluviométrique en novembre/décembre. Il n’y a donc plus de chance que la saison soit sauvée. Par contre, sur l’autre couloir précoce allant d’El Malah à El Amria, en zone côtière, le comportement de la végétation est jugé des plus satisfaisants. Les céréales sont au stade de la montaison (développement des feuilles), arborant un superbe tapis vert. Dans les deux jours qui viennent, selon les prévisions météo, on s’attend à un nouveau salvateur apport de pluie. Celui enregistré n’a pas encore été quantifié mais au regard de l’humidité absorbée par le sol, il a été consistant dans la mesure où la pluie a été fine et a pu ainsi pénétrer plus profondément la surface du sol. Sur les zones de plaines, autre que la M’lata et les zones de montagnes, les céréales sont au stade de la levée (la plante perce la surface du sol). Plus tardives, celles-ci constituent la superficie la plus importante couverte par les céréales. Il suffira que, d’ici la fin janvier, il pleuve encore ainsi que lors de la période critique dans le cycle du blé, en mars/avril, pour que l’année soit sauvée. Beau présage pour ses organisateurs : c’est sous une pluie battante que le 1er Salon de l’agriculture d’Oran (Agri Pro Expo) a ouvert ses portes, hier, au niveau du Centre de conventions d’Oran (CCO). Etalé sur une superficie de presque 5000 m², le Salon a vu la participation d’une centaine d’exposants, représentant les secteurs de l’agro-industrie et de l’agroéquipement. Le groupe Kherbouche a saisi cette occasion pour exposer fièrement son 1er tracteur algérien, conçu et réalisé en collaboration avec l’allemand Same Deutz-Fahr. Ce tracteur devrait être commercialisé dès cette année. Idem pour le constructeur de véhicules utilitaires Foton, qui a pris un espace assez conséquent et a exposé sa gamme conçue justement pour le monde agricole. Le Salon a également drainé plusieurs acteurs des industries en rapport avec l’agriculture, notamment celles liées aux phytosanitaires, traitement de l’eau, élevage, insémination, filière du lait, irrigation, ouvrages agricoles, espaces verts et vétérinaire. Le stand, qui abritait les représentants du R20 et l’organisation environnementale créée par Arnold Schwarzenegger, n’a pas désempli. Signalons, par ailleurs, qu’une partie du public a été ravie, lors de cette journée inaugurale, de participer aux différentes dégustations offertes par la multitude de marques. Les organisateurs, qui s’attendent à plus de 30 000 visiteurs, Mohamed Kali veulent faire de cet événement une référence en communication spécialisée et un Salon unique pour les professionnels du secteur. K. A 63 INVA Janvier 2016 Horizons 22 01 2016 Sid-Ahmed Ferroukhi à Oran Seulement 3% des agriculteurs sont affiliés à la sécurité sociale Le nombre d’agriculteurs s’élève à 2.500.000 sur le plan national, alors que le nombre d’affiliés aux caisses d’assurance ne dépasse pas les 36.000. Trois pour cent seulement des agriculteurs sont affiliés à la sécurité sociale, a indiqué, jeudi dernier à Oran, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, déplorant le fait que 97% ne bénéficient d’aucune couverture. Cette journée sur la couverture sociale des agriculteurs, organisée à la faveur du premier salon de l’agriculture Agripro Expo qui se tient du 21 au 23 janvier au Centre des conventions d’Oran, vise à sensibiliser et à inciter un grand nombre d’agriculteurs et d’éleveurs possible à se faire assurer, a-t-il souligné. Le nombre d’agriculteurs s’élève à 2.500.000 sur le plan national, alors que le nombre d’affiliés aux caisses d’assurance ne dépasse pas les 36.000, a-t-il relevé lors de cette rencontre, la quatrième après celles du centre, de l’est et du sud du pays, regroupant les responsables de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et de la Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés (Cesnos) des wilayas de l’Ouest. Pour parer à cette situation, le ministre a insisté sur la mobilisation de tous les moyens dont l’organisation de journées d’information, de caravanes, de rencontres, pour sensibiliser les agriculteurs et éleveurs sur l’importance de s’affilier à la sécurité sociale, expliquant que cette démarche permettra de stabiliser la main-d’œuvre agricole et de moderniser ce secteur qui revêt une importance cruciale dans la conjoncture économique actuelle. Ferroukhi a accordé un délai, jusqu’à mars prochain, pour recueillir les dossiers des agriculteurs qui seront étudiés avant le mois d’octobre de l’année courante, comme dernière échéance pour le dépôt des cotisations sociales des agriculteurs et éleveurs. Il a souligné, à ce propos, que l’Etat a mis en place un cadre juridique des plus souples, adapté à la spécificité du secteur de l’agriculture et a fourni toutes les facilitations aux professionnels pour les encourager à intégrer la couverture sociale. Après avoir visité le salon de l’agriculture, le ministre s’est rendu dans la commune d’Es-Senia où il a inauguré le siège de la subdivision de l’agriculture qui couvre cinq communes (Oran, Es senia, El Kerma, Sidi Chahmi et Bir El Djir). Ferroukhi à achevé sa visite à la ferme pilote Si Miloud, à Oued Tlélat, relevant d’un partenariat public-privé, où il a insisté sur l’importance de ce genre d’exploitations pour booster la production locale et réduire l’importation. 64 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 23 01 2016 M. Sid Ahmed Ferroukhi à Oran : 3% des agriculteurs affiliés à la sécurité sociale 3% seulement des agriculteurs sont affiliés à la sécurité sociale, a indiqué jeudi dernier à Oran le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, déplorant le fait que 97% ne bénéficient d’aucune couverture. Cette manifestation agricole, organisée à la faveur du premier salon de l’agriculture «Agripro Expo» qui se tient du 21 au 23 janvier au Centre des conventions d’Oran (CCO), vise à sensibiliser et à inciter un grand nombre d’agriculteurs et d’éleveurs possible à se faire assurer, a-t-il souligné. Le nombre d’agriculteurs s’élève à 2.500.000 sur le plan national, alors que le nombre d’affiliés aux caisses d’assurance ne dépasse pas les 36.000, a-t-il relevé lors de cette rencontre, la quatrième après celles du Centre, de l’Est et du Sud du pays, regroupant les responsables de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et de la Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés (CASNOS) des wilayas de l’Ouest. Pour parer à cette situation, le ministre a insisté sur la mobilisation de tous les moyens dont l’organisation de journées d’information, de caravanes, de rencontres, pour sensibiliser les agriculteurs et éleveurs sur l’importance de s’affilier à la sécurité sociale, expliquant que cette démarche permettra de stabiliser la main d’œuvre agricole et de moderniser ce secteur qui revêt une importance cruciale dans la conjoncture économique actuelle. M. Ferroukhi a accordé un délai, jusqu’à mars prochain, pour recueillir les dossiers des agriculteurs qui seront étudiés avant le mois d’octobre de l’année courante, comme dernière échéance pour le dépôt des cotisations sociales des agriculteurs et éleveurs. Il a souligné, à ce propos, que l’Etat a mis en place un cadre juridique des plus souples, adapté à la spécificité du secteur de l’agriculture et a fourni toutes les facilitations aux professionnels pour les encourager à intégrer la couverture sociale. Après avoir visité le salon de l’agriculture, le ministre s’est rendu dans la commune d’Es-Senia où il a inauguré le nouveau siège de la subdivision de l’agriculture qui couvre cinq communes (Oran, Es senia, El Kerma, Sidi Chahmi et Bir El Djir). M. Ferroukhi à achevé sa visite à la ferme pilote «Si Miloud», à Oued Tlélat, relevant d’un partenariat public-privé, où il a insisté sur l’importance de ce genre d’exploitations pour booster la production locale et réduire l’importation. Amel Sahar 65 INVA Janvier 2016 Liberté 23 01 2016 L’Expression 23 01 2016 LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE AU SALON AGRIPRO EXPO Le vieillissement de la population paysanne, un problème économique SID AHMED FERROUKHI À PARTIR D'ORAN "Les agriculteurs doivent se couvrir socialement" Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, a évoqué, ce jeudi au salon Agripro Expo d’Oran (CCO), la situation sociale de la population agricole dans notre pays. Le ministre a profité d’une rencontre de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et de la Caisse nationale de sécurité sociale des nonsalariés (Casnos) des wilayas de l’Ouest, en marge du salon, pour aborder une situation très délicate du très faible taux d’affiliation aux caisses sociales. “Sur les quelque 1,5 million de fellahs, seule une très faible minorité est assurée, si on compte l’ensemble des personnes activant dans ce secteur, qu’ils soient propriétaires, ouvriers et autres investisseurs”, dira M. Ferroukhi devant les représentants des associations professionnelles des agriculteurs, entre autres. Une situation confirmée par le DG de la CNMA qui déclarera que “depuis 1995/96, il y a eu la réunification du régime général et, à partir de là, la partie sociale pour le monde agricole est revenue vers le système de la sécurité sociale. Un bilan a été fait, et ce sont 3 à 4% des agriculteurs qui sont assurés”. Plus loin, le ministre évoquera sur sa lancée ce qui constitue un handicap pour le développement de l’agriculture avec des répercussions sur l’économie en général, le vieillissement de la population paysanne : “La plupart des agriculteurs ont dépassé les 50-60 ans, ils sont à l’heure de la retraite et se retrouvent sans couverture sociale, ainsi que leurs ayants droit”. Et de poursuivre : “C’est une situation que l’on ne peut ignorer et qui a un impact sur l’économie, on ne peut penser à un développement durable de ce secteur avec cette situation”, lâchera-t-il encore. D. LOUKIL La situation économique actuelle marquée par le déclin des recettes pétrolières oblige le passage à une telle démarche, la sécurisation sociale des agriculteurs. Les agriculteurs algériens ne sont pas couverts par la sécurité sociale. «Ils représentent un taux de 97%», a indiqué jeudi le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi ajoutant que «le taux de ces agriculteurs affiliés à la sécurité sociale ne dépasse pas 3%». En présidant la rencontre dédiée à la couverture sociale des agriculteurs, organisée à Oran à l' occasion du premier Salon de l'agriculture Agripro Expo se tenant pour trois jours consécutifs. La rencontre porte dans ses dimensions, la principale préoccupation visant essentiellement la sensibilisation des agriculteurs à s'inscrire dans les fichiers de la sécurité sociale en vue de bénéficier des prestations accordées par cette institution prenant en charge tous les problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs. «Cette rencontre vise à sensibiliser et à inciter un grand nombre d'agriculteurs et d'éleveurs possibles à se faire assurer», a affirmé le ministre. Là est toute la problématique qui est posée, le nombre des fellahs est sensiblement important. Il est estimé à quelque 2500.000 personnes exerçant cette profession nourricière. Réellement, ce ne sont que «36.000 qui sont déclarés», a relevé le ministre lors de cette quatrième rencontre tenue à Oran après celles domiciliées dans le Centre, l'Est et du Sud du pays. 66 INVA Les dites rencontres regroupent les responsables de la Caisse nationale de mutualité agricole et de la Caisse nationale de sécurité sociale des nonsalariés, connue sous l'abréviation de Casnos des wilayas de l'Ouest. Le temps urge. La nécessité impérative de sécuriser socialement ces agriculteurs constitue l'une des premières priorités du département de Sid Ahmed Ferroukhi. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre en mettant l'accent sur «la mobilisation de tous les moyens dont l'organisation de journées d'information, de caravanes, de rencontres, pour sensibiliser les agriculteurs et les éleveurs sur l'importance de s'affilier à la sécurité sociale». L'enjeu est de taille. La situation économique actuelle marquée par le déclin des recettes pétrolières oblige le passage à une telle démarche, la sécurisation sociale des agriculteurs. Le ministre explique sa démarche par le fait qu'elle aboutira «à la stabilisation de la main-d'oeuvre agricole et à la modernisation de ce secteur qui revêt une importance cruciale dans la conjoncture économique actuelle». Le département de Sid Ahmed Ferroukhi a, contre toute attente, mis en place tous les dispositifs devant appeler les agriculteurs à se faire déclarer dans les caisses de sécurité sociale. Un ultimatum est même lancé. Il est fixé pour le mois de mars de l'année en cours. Les services des caisses sociales recevront les dossiers des agriculteurs qui seront étudiés avant le mois d'octobre de l'année courante, comme dernière échéance pour le dépôt des cotisations sociales des agriculteurs et des éleveurs. Ce dispositif est, selon le ministre, adapté aux spécificités du secteur. Le ministre a, en ce sens, indiqué que «l'Etat a mis en place un cadre juridique des plus souples». Sur sa lancée, il a ajouté que «toutes les facilitations aux professionnels sont mises en place pour les encourager à intégrer la couverture sociale». Wahib AïT OUAKLI Janvier 2016 El Watan 23 01 2016 La Sécurité sociale dans le monde agricole Taux insignifiant d’affiliation à la Casnos Le monde agricole (celui de la pêche également) enregistre un taux insignifiant d’affiliation à la Caisse d’assurances sociales des nonsalariés (Casnos). La population concernée dépasse pourtant les 2,5 millions d’adhérents potentiels ciblés par une campagne de sensibilisation. Le chiffre a été communiqué par Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, qui a présidé jeudi au CCO à Oran, en marge du Salon Agripro-expo, une journée d’information sur les nouveaux dispositifs promulgués en novembre dernier. La rencontre, organisée par la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) en collaboration avec la Casnos, est la dernière d’une série qui vise, dans un premier temps, à impliquer les relais que constituent l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) ainsi que les Chambres d’agriculture. Les deux Caisses vont mutualiser leurs moyens, notamment les bureaux locaux (394 à l’échelle nationale) pour accueillir, dans les meilleures conditions possibles, les personnes désirant régulariser leur situation vis-à-vis de la Sécurité sociale. Les textes prévoient des avantages pour les agriculteurs comme, par exemple, la prorogation des délais de payement de la cotisation annuelle au 30 septembre au lieu du 30 juin pour le secteur non agricole et la régularisation de la situation par payement des arriérés de cotisation allant jusqu’à l’année 1996. 67 INVA D’autres facilitations sont accordées, telles le payement échelonné ou l’exonération des majorations et des pénalités de retard mais conditionnés par une souscription au plus tard le 31 mars 2016 et le respect de l’échéancier de payement accordé. «Cette démarche va renforcer les capacités du dispositif de la Sécurité sociale mais le but est aussi de stabiliser le monde agricole, sa main-d’œuvre, ses ressources humaines et ses investissements», indique le ministre qui précise, par ailleurs, que des décisions peuvent être prises au cas par cas, mais l’essentiel aujourd’hui est que le gouvernement a ouvert les portes à tous les intervenants. «C’était un problème épineux dans le passé, mais maintenant nous envisageons l’avenir avec sérénité et nous préparons les conditions adéquates pour relever le défi de l’économie nationale car notre objectif est d’asseoir une agriculture durable», ajoute Sid-Ahmed Ferroukhi qui, au-delà du programme de cette année 2016, se projette en 2019 pour un autre défi qui consiste à augmenter fortement le taux de mécanisation de l’agriculture algérienne pour produire plus, éviter le recours à l’importation et, pourquoi pas, envisager d’exporter certains produits. Djamel Benachour Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 23 01 2016 SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE D’ORAN Plus de coordination pour une meilleure intégration des agriculteurs Prenant part ce jeudi à la première édition du Salon international de l’agriculture qui sera clôturé aujourd’hui à Oran au niveau du Centre des conventions, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a affirmé qu’il est temps de remédier au faible taux d’insertion des agriculteurs à la Sécurité sociale. «Sur environ un million et demi d’agriculteurs recensés, une minorité seulement est affiliée, la non-intégration de cette frange rend la main-d’œuvre instable dans ce secteur». Lors de sa prise de parole à l’ouverture de la journée d’information sur les nouveaux dispositifs relatifs à la Sécurité sociale au profit des agriculteurs qu’organise la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), qui a eu lieu en marge du Salon, le ministre a instruit tous les acteurs œuvrant dans les secteurs de la Casnos, la CNMA et les Chambres d’agriculture à doubler d’effort et montrer plus de coordination entre eux afin de réunir toutes les conditions à même d’amener les agriculteurs à se rapprocher des Caisses de la protection sociale. Il s’agit là, dira le ministre, d’une forme de soutien à l’économie du pays, «toutes les franges travailleuses du pays sont appelées à s’investir pour assurer l’avenir, face à la chute du prix du pétrole et les différentes crises économiques. La contribution de tous est sollicitée et pour ce faire, il faudrait aller d’avantage sur le terrain, communiquer, expliquer, orienter pour la pérennisation du secteur». 68 INVA Janvier 2016 La question de la sécheresse ne semble pas inquiéter le ministre qui se veut rassurant sans trop entrer dans le détail. Quelques détails qui ont été communiqués par le directeur de l’Institut technique des grandes cultures Omar Zeghouane, qui dira que la région ouest souffre d’un déficit hydrique important. Cela dit-il, va se répercuter sur le rendement, toutefois, il explique que pour l’heure, il n’y a pas de pourcentage qui évoque une grande perte de production. Il s’agit plutôt de certaines superficies qui ont dépéri et, par conséquent, le rendement sera très faible. Il fera néanmoins remarquer que s’il ne pleut pas au mois d’avril, la situation sera difficile. Cette première édition Agripro Expo aspire, selon les organisateurs à accompagner le secteur agricole, «en faisant découvrir ses potentialités et les soutenir en créant un événementiel dédié au secteur. C’est faire découvrir les acteurs majeurs du métier à un public de professionnels et d'amateurs et partager et informer nos participants et visiteurs sur les dernières réglementations et nouveautés du domaine en réunissant institutions, professionnels et associations». Amel Bentolba Le Soir d’Algérie 23 01 206 AÏN-TÉMOUCHENT Grogne des exploitants Hassi-El-Ghella agricoles de De nombreux exploitants agricoles du domaine Meslem dans la commune de Hassi-El-Ghella sont montés au créneau pour dénoncer l'état dans lequel sont leurs exploitations agricoles. Ces derniers disent que leurs terres, des dizaines d'hectares, étaient fertiles dans la plaine de Hassi-El-Ghella, mais elles sont sont devenues improductives à cause des inondations par les eaux de pluies et surtout les eaux usées. Ces exploitants agricoles ajoutent qu'ils ont adressé des correspondances aux responsables locaux mais aucune suite ne leur est parvenue, ils ont montré tous leurs documents comprenant, entre autres, des photos et des PV d’huissiers de justice relatifs aux dégâts occasionnés, ils disent qu'ils ont écrit à toutes les autorités de la wilaya et aux directions concernées, y compris à l’APW. En outre, ces professionnels de la terre ont soulevé le manque d’entretien des drains mais également la détérioration du chemin vicinal qui est dans un état lamentable sur une longueur de 5 km et qui les mène à leurs exploitations, les décharges anarchiques des déchets et des déblais sur les rives de ce chemin et le curage des drains. «Il existe une ligne électrique et des poteaux, j’ai demandé uniquement à l’APC de rajouter 3 lampadaires pour éclairer le chemin menant à la ferme étant donné que nous sommes des agriculteurs qui peuvent travailler de jour comme de nuit et aussi pour la sécurité des biens et des personnes mais hélas» entonne l’un des exploitants. En réponse, le premier V/P de l’APC de Hassi-El-Ghella, M. Bennabi Ali, a expliqué «L’APC n’a pas d’engins pour entreprendre les travaux sollicités par ces fellahs. Pour l’enlèvement des ordures, il se fera immédiatement. Cependant le problème d’inondation est pris en charge par la direction de l’hydraulique ». Dans le même sillage, un cadre au niveau de la Direction de l’hydraulique (DR) a précisé : «Cette inondation est un phénomène naturel dans cette plaine dû à sa situation géographique. Ces protestataires ont déjà introduit une action en justice et l’Etat les a indemnisés confortablement. Malgré tout, la DH a lancé une étude qui consiste à refouler ces eaux vers un oued. L’opération est extrêmement coûteuse». S. B 69 INVA Janvier 2016 Horizons 24 01 2016 Licences d’importation Les produits de large consommation ne sont pas concernés, selon Ferroukhi Les ministères de l’Agriculture et du Commerce se concertent pour définir la liste des produits agricoles qui seront soumis au système des licences d’importation. Si pour le moment, aucune information n’a été communiquée sur les produits concernés, il n’en demeure pas moins que les produits de première nécessité ne seront pas concernés. Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, l’a confirmé, hier, sur les ondes de la radio nationale. « Les produits de première nécessité ne seront pas touchés », a-t-il précisé. S’agissant des efforts du ministère de l’Agriculture pour améliore la production nationale en qualité et en quantité, le ministre a indiqué que la stratégie de son secteur s’appuie sur quatre éléments : la vulgarisation de l’irrigation, la mise en valeur des terres agricoles, la mécanisation et l’accompagnement des agriculteurs dans l’acquisition du savoir-faire technique. Principales cibles, les céréales, le lait, les viandes rouges, l’arboriculture et le maraîchage. Pour ce faire, le ministère mise sur la mise en place de passerelles entre son secteur et les secteurs de l’université et de la formation professionnelle. Ferroukhi a reconnu qu’il y a des déficits en matière de production de céréales, de lait et de viandes rouges. L’Algérie importe 20 millions de quintaux de blé par an, 50.000 tonnes de viandes rouges, notamment le bœuf, et 350.000 tonnes de lait en poudre. S’agissant de la pomme de terre qui a enregistré cette année un surplus de production, le ministre a affirmé que des mesures ont été prises à travers le système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). D’autres mesures seront prises pour mieux gérer ce type de situations, a-til souligné. Amokrane H El Moudjahid 25 01 2016 M. Sid Ahmed Ferroukhi : « Réduction drastique de l’importation du lait en poudre dès 2019 » Promotion des filières végétales et animales Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche, M. Sid Ahmed Ferroukhi, a déclaré, hier, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, que l’Algérie réduira de manière drastique, dès 2019, l’importation du lait et de la viande rouge. Selon le ministre, «l’Algérie pourra, d’ici cette échéance, combler son déficit et stopper ses importations estimées à 350.000 tonnes par an, pour le lait en poudre, (la moitié est utilisée pour le lait en sachet et le reste pour les dérivés, ndlr). Nous pensons établir, avec beaucoup d’agriculteurs, une stratégie pour aller à 0 importation en poudre de lait. Pour ce qui est de la viande rouge, l’Algérie envisage de réduire ses importations estimées à 50.000 tonnes/an, en développant l’engraissement des taurillons». Pour ce qui est des autres filières, telles que la production de la tomate, de la datte, de la pomme de terre… celles-ci, qui «commencent à dégager des excédents, permettront à l’Algérie de s’inscrire dans une logique d’exportation», explique-t-il. Sachant que le déficit enregistré en matière de production agricole depuis plusieurs années tourne autour des 30%, et concerne particulièrement les céréales, le lait et la viande rouge, le développement de l’exportation des produits agricoles demeure la priorité du secteur. Ainsi, et à entendre les déclarations du premier responsable du secteur, le «volet mécanisme» est un point incontournable et essentiel qui a toujours été soulevé par M. Ferroukhi. Le développement de ce dernier, signale-t-il, «répond aux besoins du déficit de la maind’œuvre, et aux exigences de l’agriculture moderne basée sur l’intégration des nouvelles techniques, la formation des 70 INVA Janvier 2016 agriculteurs et éleveurs, notamment l’accompagnement et l’encouragement de l’investissement, surtout des jeunes». Promotion des filières végétales et animales Ainsi, et dans le cadre du programme d’intensification, le secteur prévoit le développement des filières végétales et animales. Il s’agit, notamment des céréales, des légumes secs, du lait, de la pomme de terre, de l’oléiculture, des viandes et des dattes. Dans le même temps, poursuit-il, et «en plus de la datte, il va être possible d’investir les marchés étrangers avec le concentré de tomate, la pomme de terre et des produits arboricoles». Il confirme, d’autre part, que les aliments du bétail, le maïs et la viande rouge, figurent également parmi les produits agricoles appelés à être soumis à l’octroi de licences d’importation. Sid Ahmed Ferroukhi a jugé important la mobilisation de tous les secteurs de l’agriculture et de la pêche. Il fait référence au développement du système d’irrigation d’appoint. Il a indiqué que l’Algérie ambitionne d’augmenter les superficies céréalières irriguées, estimées, dit-il, à 200.000 hectares. L’objectif, estime-t-il, est d’atteindre 2 millions d’hectares à irriguer à l’horizon 2016, dont 600.000 hectares pour les céréales. Cela permettrait de diminuer la facture de l’importation du blé, sachant que les agriculteurs ont acquis, rien qu’en 2015, 6.000 tracteurs et 500 moissonneusesbatteuses, Dans le cadre du programme d’action du gouvernement 2015/2019, le gouvernement a fixé quelques principaux objectifs, notamment le renforcement de la sécurité alimentaire, la substitution à l’importation, l’accroissement de la production nationale et le développement équitable des zones agroécologiques. Le ministre assure, par ailleurs, que « l’État va continuer à apporter son soutien aux agriculteurs», afin, dit-il, de «réaliser les objectifs de développement tracés». La Nouvelle République 25 01 2016 Ferroukhi : «Plus d’importation de lait, de céréales et de viandes rouges en 2019» Il y a un déficit important dans la production des filières telles que lait, les céréales et les viandes rouges. L’objectif du gouvernement du gouvernement est d’accélérer la production dans ces filières. «D’ici 2019, on fera en sorte de substituer l’importation des produits», a déclaré, hier, le ministre de l’Agriculture, Sid-Ahmed Ferroukhi. Dans une conjoncture difficile, des prix de pétrole au plus bas depuis 2003, le gouvernement accélère pour développer une économie hors hydrocarbures et diversifiée. Parmi les secteurs mis en exergue dans cette opération, c’est l’agriculture. Ce dernier est figé depuis 2007 sur un déficit en production de 30%. Ce chiffre concerne, notamment, les céréales, le lait et les viandes rouges. Pour booster la croissance de ces filières, le premier responsable du secteur de l’agriculture, Sid-Ahmed Ferroukhi, a confirmé, hier sur les ondes de la Chaîne lll de la Radio algérienne, que «d’ici 2019, nous cesserons d’importer ces produits». En outre, il a expliqué que ces chiffres qui restent les même depuis des années, «il faut les voir en dynamique», en même temps, a-t-il ajouté, «il y a une croissance de la demande, et une croissance démographique». En parallèle, les autres filières qui commencent à dégager des excédents seront orientées vers l’exportation, a souligné le ministre. A l’horizon 2019, «il sera possible de stopper les importations de lait (350 000 tonnes/an) et de celles des viandes rouges (50 000 tonnes/an) Kafia Ait Allouache en développant l'engraissement des taurillons», a-t-il estimé. Le gouvernement, selon Ferroukhi, ira jusqu’à investir les marchés étrangers avec le concentré de tomate, la pomme de terre et des produits arboricoles. 71 INVA Janvier 2016 D’autre part, le ministre a indiqué que les aliments du bétail, le maïs, le tourteau et les viandes rouges sont parmi les produits agricoles appelés à être soumis à l’octroi de licence d’importation. Le ministre de l’Agriculture assure, par ailleurs, que l’Etat va continuer à apporter son soutien aux agriculteurs, afin, dit-il, de réaliser les objectifs de développement fixés. Ferroukhi a, également, expliqué le programme de ce quinquennat basé sur quatre principaux facteurs dont, l’irrigation d’un million d’hectares, la mise en valeur des terres, la mécanisation et l’amélioration des connaissances et le savoir-faire des agriculteurs et éleveurs. A cet effet, il a expliqué que dans peu de temps, le secteur de l’agriculture passera de 200 000 à 600 000 hectares de terres irriguées, avec l’objectif d’atteindre les 1,2 million d’hectares, puis les 2 millions d’hectares en 20019. En ce qui concerne l’onglet de la mécanisation, il a indiqué que le secteur s’équipe, annuellement, de 6 000 tracteurs et de 500 moissonneuses-batteuses. Ces éléments concernent les facteurs majeurs de la production. Mais il y a une autre tâche qui se fait, a expliqué le ministre, «à l’intérieur des filières ciblées pour la mise en valeur du secteur agricole dont les céréales, le lait et les viandes rouges». Au sujet de la substitution de l’importation, le ministre a souligné qu’il faut faire des efforts et «être capable de produire à qualité égale et compétitivité en matière de prix». Il a insisté, également, sur l’importance de l’investissement dans des exploitations agricoles intégrées, ainsi que l’industrialisation de l’agriculture. Le Soir d’Algérie 25 01 2016 CÉRÉALES, LAIT ET VIANDE BOVINE L’Algérie n’importera plus d’ici 2019, selon Ferroukhi L’Algérie compte substituer à l’importation des céréales, du lait et de la viande bovine d’ici 2019. Elle vise également à inscrire dans une logique d’exportation les autres filières qui dégagent des excédents. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Intervenant hier, sur les ondes de la radio Chaîne III, Sid-Ahmed Ferroukhi a souligné l’«important» déficit des céréales, du lait et même des viandes rouges notamment la viande bovine. «Dans le contexte actuel, l’objectif est d’accélérer la croissance de ces filières et faire en sorte que d’ici 2019, nous parviendrons à la substitution à l’importation. Quant aux filières qui commencent à dégager des excédents, elles seront inscrites dans une logique d’exportation», dit-il. Une relance qui, selon lui, cible en premier lieu les filières céréales, lait, viandes rouges, arboriculture et maraîchage. Outre le développement de l’agro-industrie et de la transformation, le ministre de l’Agriculture estime qu’il faut également cibler l’intégration de ces filières en «interne». «Aujourd’hui, nous pouvons faire beaucoup de progrès sur le blé dur et sur le lait utilisé dans les produits Zahra Kefane dérivés. Nous n’importons plus de pomme de terre de transformation et nous pouvons même faire beaucoup de progrès dans les semences de la pomme de terre. Idem pour la tomate industrielle où nous avons atteint aujourd’hui un niveau où nous évoluons positivement», explique-t-il. 72 INVA Janvier 2016 L’invité de la radio cite à titre d’exemple, le blé dur où aujourd’hui, précise-t-il, la production nationale représente 50% de la consommation. «D’ici 2019, nous pourrons substituer à une partie des importations actuelles de ce produit», assure-t-il. Il rappelle, à cet effet, que l’Algérie est un pays de blé dur. «Nous avons cette capacité de production à la fois sur le plan variétal, sur le plan de zones de production et sur le plan du savoir-faire en céréaliculture.» Toutefois, il précise qu’il n’est pas uniquement question d’assurer la quantité mais aussi la qualité industrielle du produit. «Si nous voulons substituer aux importations, il faut que nous ayons une production nationale quasiment de la même qualité que le produit que nous importons», dit-il encore. Insistant sur l’importance de disposer aujourd’hui d’une visibilité à moyen terme et d’accélérer les investissements dans ces filières, Sid-Ahmed Ferroukhi est convaincu que dans deux années, l’Algérie pourrait aller vers l’exportation de la tomate industrielle et élargir l’exportation de la datte jusqu’à atteindre entre 50 000 à 60 000 tonnes. Il rappelle qu’annuellement, 20 millions de quintaux de blé, plus de 350 000 tonnes de poudre de lait et 50 000 tonnes de viande bovine sont importés. Rym Nasri Le Soir d’Algérie 25 01 2016 NAÂMA Les éleveurs face à la sécheresse Frappés par une sécheresse extrême, les éleveurs des Hauts-Plateaux ne savent plus à quel saint se vouer. La pluviométrie fait défaut en ces périodes (automnale et hivernale) ; le prix de l’aliment de bétail est d’actualité, frôlant depuis le début de l’automne les 2 600,00 DA le quintal de maïs et les 3 000,00 DA le quintal du mélange (son/orge) ; outre les maladies du cheptel (clavelet, blue tongue), alors que son prix ne cesse d’être à la baisse. La sécheresse, ce phénomène, on ne peut plus contraignant, continue de pousser les éleveurs des Hauts- Plateaux vers l’exode à la recherche de la transhumance, soit vers les régions du nord soit vers le sud, loin des grandes gelées. En effet, depuis un certain temps l’on assiste à des cortèges de camions et semi-remorques chargés de moutons qui se dirigent vers les pâturages de Méridja, Abadla et Oued-Lakhdar dans la wilaya de Béchar. Des centaines, voire des milliers de têtes d’ovins, en provenance des régions du sud/Tlemcen, Djelfa, El- Bayadh, Naâma, et d’autres régions touchées par ce phénomène, sont transbordés vers ces zones. Notons, par ailleurs, que sur les 20 millions d’hectares composant la steppe nationale, la wilaya de Naâma dispose de près de 3 millions d’hectares, dont les 50% sont dégradés et dont au moins le tiers est mis en défens. Néanmoins pour faire face aux obstacles que rencontrent les éleveurs, il serait utile d’exploiter les potentialités en steppe par la création de perspectives de développement et préconiser des solutions pour la protection et l’amélioration des parcours et assurer une meilleure production fourragère. De même par la protection et la restauration des parcours naturels ainsi que l’amélioration des conditions d’abreuvement du cheptel, diversification des activités de la steppe, valorisation des eaux superficielles, à l’effet de préserver l’activité de l’élevage et «sédentariser » les nomades dans les zones steppiques. Enfin, aujourd’hui, les signes des effets dévastateurs sont pratiquement dus à l’agressivité climatique et humaine à la fois. En effet, seule la clémence du ciel peut atténuer la souffrance des éleveurs. B. Henine 73 INVA Janvier 2016 Horizons 25 01 2016 Métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire Vers la création de sept centres d’excellence Seulement 4% des stagiaires et apprentis en formation professionnelle optent pour les métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Cette défaillance ne relève pas d’un décalage ou d’une inadaptation du système de formation aux réalités économiques. Elle est due au désintérêt des jeunes au domaine agricole. Pour y pallier, une convention de partenariat a été signée, hier, entre le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels et le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche pour la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Sept wilayas (Khenchela, El Oued, Bouira, Biskra, Oran, Mascara, Aïn Defla) sont concernées dans un premier temps par l’ouverture de ces centres, en attendant la généralisation de cette démarche à l’ensemble des régions du pays à vocation agricole. Ces centres assureront des formations initiales diplômantes et qualifiantes pour répondre aux besoins générés par les programmes de développement du secteur de l’agriculture. Ils prendront en charge la formation continue au profit des agriculteurs des différentes exploitations agricoles et la réalisation d’expérimentations et toute incubation de pépinières favorisant l’émergence de création d’exploitations agricoles. En attendant, l’heure est à l’identification des partenaires potentiels à impliquer dans la concrétisation de ces centres et des filières prioritaires et stratégiques de chaque wilaya ou région. Les ministres des deux secteurs Sid-Ahmed Ferroukhi et Mohamed Mebarki ont instruit les responsables locaux relevant de leurs départements à vulgariser les objectifs attendus de ces centres d’excellence. Selon le ministre de la Frmation professionnelle, ces structures œuvreront à l’adaptation des offres de formation aux besoins imposés par les mutations économique. « Ces centres serviront de modèle, de référence aux autres établissements du pays, pour offrir des formations adaptées à l’environnement économique et aux normes et standards internationaux », a-t-il souligné. Le ministre de l’Agriculture a, de son côté, insisté sur la formation pratique des stagiaires dans les domaines agricole, de l’élevage et de la pêche. Il a reconnu que les systèmes adoptés actuellement dans le domaine agricole sont traditionnels ne répondant pas aux mutations, d’où la nécessité de recourir aux systèmes intensifiés. Le ministre a suggéré l’introduction dans les programmes d’enseignement, des matières sur les métiers de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Une telle approche serait, de son avis, d’un apport considérable dans l’orientation des élèves vers les filières correspondant à leur profil. Safia D 74 INVA Janvier 2016 Horizons 25 01 2016 Liberté 25 01 2016 GHARDAÏA In-Salah Formation au profit de jeunes dans Plus de 570 000 quintaux de dattes cueillis en 2015 l’agriculture Quelque 25 jeunes éligibles aux dispositifs de soutien à l’emploi bénéficient d’une session de formation dans le domaine de l’agriculture, dans le but de réussir leurs projets au niveau des communes relevant de la circonscription administrative d’In-Salah, a-t-on appris, dimanche dernier, auprès de la délégation locale des services agricoles. Ces jeunes, répartis entre les communes d’In-Salah, In-Ghar et Foggaret-Ezzoua, bénéficient de sessions de formation de trois mois, lancées dans le courant de ce mois, en collaboration avec le centre de formation professionnelle et d’apprentissage Bernis-Mohamed à In-Salah, a-t-on indiqué. Ils vont bénéficier d’une formation devant leur permettre de profiter des différents organismes de soutien à l’emploi des jeunes, préconisés par l’Etat dans le domaine des activités agricoles, à l’instar de la phœniciculture, la plasticulture et l’élevage, a-t-on précisé. Ces sessions s’inscrivent dans le cadre de la convention entre les secteurs de la formation professionnelle et de l’agriculture d’une part, et l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, d’autre part, et visant à valoriser les ressources humaines et impulser l’activité agricole et le développement rural. L’accord vise également la promotion des métiers et des activités locales ainsi que de dynamiser l’emploi et élargir les horizons d’insertion professionnelle des jeunes dans le domaine agricole. La production se répartit entre 219 000 q de Deglet Nour et 352 000 q de degla beïda et el-ghars Cette production se répartit entre diverses variétés, à savoir 219 000 q de Deglet Nour et 352 000 q de Degla Beïda et El-Ghars. Quelque 571 000 q de dattes de différentes variétés ont été cueillis dans la wilaya de Ghardaïa au titre de la campagne phœnicicole 2015, selon la direction locale des services agricoles (DSA). Soit une légère hausse de 6000 q par rapport à la saison précédente, a-t-on appris de la même source. Récoltée à partir de quelque 1 300 000 palmiers à travers les différentes communes de Ghardaïa, cette production se répartit entre diverses variétés, à savoir 219 000 q de Deglet Nour et 352 000 q de Degla Beïda et El-Ghars. Cette hausse a été favorisée notamment par le traitement phytosanitaire contre les parasites tels que le boufaroua et le myelois, ainsi que les bonnes conditions climatiques. C’est aussi grâce à plusieurs mesures d’accompagnement qui ont été concrétisées dans le but d’assurer une bonne production, à l’instar du lancement d’un large programme de vulgarisation agricole en direction des agriculteurs, a-t-on souligné. 75 INVA Pour rappel, une enveloppe financière de 88 millions de dinars a été dégagée par le ministère de l’Agriculture à la faveur d’une opération de lutte préventive contre les parasites boufaroua et myelois effectuée en juillet 2015 et qui a concerné plus de 4 millions de palmiers dattiers productifs des wilayas productrices de dattes (Illizi, Béchar, Biskra, Adrar, El-Bayadh, El-Oued, Ghardaïa, Ouargla et Tamanrasset). Par ailleurs, “la campagne phœnicicole a connu un retard dans la cueillette, dû à l’absence d'une main-d’œuvre jeune et de grimpeurs”, déplorent de nombreux agriculteurs. Approché par Liberté, l’un d’eux a appelé à “mettre un terme” au phénomène de construction en béton qui menace la pérennité des palmeraies productives avec arrachage et destruction des palmiers, notamment dans la vallée du M’zab, à Metlili, ElMenéa et à Zelfana. Pour rappel, la wilaya de Ghardaïa dispose d’un patrimoine phœnicicole de plus de 1,3 million de palmiers, couvrant une superficie de 11 009 ha, dont plus d’un million de palmiers productifs répartis sur 12 275 exploitations. L’activité phœnicicole assure un revenu agricole pour plus de 20 000 habitants à travers l’ensemble des localités de la wilaya de Ghardaïa qui a enregistré la plantation de 16 000 nouveaux palmiers dattiers durant l’année 2015. B. AREZKI Janvier 2016 El Moudjahid 26 01 2016 Signature d’un accord entre les ministères de l’agriculture et de la formation professionnelle : Création de sept nouveaux centres d’excellence Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, et celui de la Formation professionnelle, ont procédé, hier, à la signature d’un accord sur la création de sept centres d’excellence aux métiers de l’agriculture et d’industrieagroalimentaire. Ils seront implantés à Khenchela, El Oued, Bouira, Biskra, Oran, Mascara et Aïn Defla. L’objectif est d’accompagner, d’encadrer les professionnels du secteur, notamment, d’encourager la participation et l’engagement des opérateurs économiques dans la création de projets professionnels, tels que les groupes industriels, les conseils professionnels et interprofessions, des fermes modèles, les investisseurs agricoles etc. « Cela permettra de fournir un soutien technique et professionnel en faveur des opérateurs économiques qui sont actifs dans le secteur de l’agriculture et de l’industrie alimentaire et de la pêche » a affirmé, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, lors de son allocution d’ouverture de la journée d’études sur la création des centres d’excellences aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire , au niveau de l’Institut national de la formation et de l’enseignement professionnels. 76 INVA Le développement de ces centres servira de référence dans un certain nombre de domaines. Par ailleurs, les offres et les spécialités engagées sur le plan spécial tiennent compte des exigences de l’économie nationale. Ainsi, le secteur de la formation s’adapte aux orientations économiques récentes du gouvernement qui ont suivi la baisse des prix du pétrole. Une nouvelle orientation très particulière est en train d’être engagée en direction de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme ou encore le bâtiment, pour accompagner les projets d’envergure nationale, mais également pour répondre au déficit enregistré de main d’œuvre dans le secteur agricole, précise encore, M. Mebarki. Ces centres poursuit –ils, « répondent au développement technologique que connait le monde actuellement, notamment pour l’adaptation des offres de formation aux besoins imposés par les changements économiques du pays ». Il a fait savoir que ces pôles seront renforcés par des moyens pédagogiques modernes, ainsi que des formateurs compétents et qualifiés. «Il faut que ces centre soient une référence qui présente des formations adéquates avec l’environnement économique» insiste-t-il. 16 instituts nationaux de formation A ce titre M. Mebarki, a appelé les cadres du secteur, à œuvrer, pour le choix des opérateurs économiques « capables » de contribuer à la création des centres d’excellence, notamment, la fourniture de formateurs spécialisés qui sont en mesure d’assurer une assistance technique dans la préparation et la mise à jour des centres , en plus de l’identification des branches prioritaires et stratégiques pour chaque région. Il a été décidé dans le cadre de la signature de cette convention, la création d’un comité mixte regroupant les deux secteurs en charge du suivi des travaux de ces centres d’excellence. Janvier 2016 Cette dernière a déjà entamé sa tâche par le suivi des travaux du centre de Khenchela qui devrait entrer en service dans les prochains mois selon le ministre. Selon les statistiques fournies par le ministre de la formation professionnelle, le secteur dispose actuellement de 1.213 structures de formation, dont, 270 centres qui assurent des formations qui seront couronnées par des certificats à tous les niveaux, ainsi que 16 instituts nationaux spécialisés dans la formation des techniciens dans les domaines de l’agriculture et des industries alimentaires. D’autre part M. Mebarki, a admis que 4 % des adhérents à la formation professionnelle choisissent de suivre une formation en agriculture et en industrie alimentaire, ajoutant, que cette situation est due l’absence d’intérêt des jeunes pour les métiers manuels, tels que l’agriculture et la construction, ajoutant à cela « le regard méprisant de la société pour ce genre de travail ». Pour sa part, le ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a salué cette coopération qui intervient pour le renforcement des capacités d’encadrement du secteur agricole, en faisant savoir, toutefois qu’un partenariat semblable a été conclu avec le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’introduction de la recherche dans le domaine agricole. Pour ce qui est de la création de ces centres d’excellence, Ferroukhi, a souligné, qu’elle est appelée à renforcer ces activités en faveur du secteur agricole, la pêche, notamment l’industrie alimentaire. Kafia Ait Allouache 77 INVA Janvier 2016 El Watan 26 01 2016 In Salah : Des jeunes formés à l’agriculture intégrée Une session de formation spécialisée en agriculture a été entamée cette semaine par une trentaine de jeunes d’In Salah. Ces jeunes entrepreneurs agricoles issus de toutes les communes de la nouvelle circonscription administrative d’In Salah se lancent dans une formation technique de gestion des projets agricoles d’une durée de trois mois au centre de formation professionnelle et d’apprentissage Bernis Mohamed, du chef-lieu de wilaya. L’objectif est de leur donner un aperçu des différents dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes ainsi qu’un aperçu technique pour chaque filière agricole, notamment la phœniciculture, la plasticulture et l’élevage afin de les préparer à lancer des fermes agricoles intégrées destinées à l’autosuffisance et à la commercialisation de produits agricoles variés. Houria Alioua Sid-Ahmed Ferroukhi aujourd’hui à Ouargla Crevettes, olives, volailles et dromadaires au menu Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, est attendu aujourd’hui à Ouargla où il inaugurera le complexe halieutique d’élevage de la crevette sis dans la daïra de Hassi Ben Abdallah, un ancien village agricole autogéré situé à une vingtaine de kilomètres de Ouargla. La ferme d’élevage de la crevette d’eau douce est implantée sur une surface de 10 ha dans le cadre d’une coopération algérocoréenne pour une enveloppe financière de 427 millions de dinars pour la partie algérienne et 6 millions de dollars pour l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica). Inscrit au titre du plan quinquennal 2010-2014, ce projet grandiose compte un centre de recherche, des bassins d’élevage, des unités de transformation d’alevins et d’autres de fabrication d’aliments. Il est à signaler que ce complexe vise surtout l’expérimentation de l’élevage de la crevette d’eau douce avec une production annuelle de 5 t la première année, avant de déployer pleinement ses capacités de production qui s’élèvent à 20 t/an, selon la fiche technique du projet. Lors de son périple ouargli, M. Ferroukhi supervisera également une rencontre régionale des chameliers du Sud dans la commune de Aïn Beïda, à 6 km de Ouargla, avant d’effectuer une série de visites à des projets-pilotes, l’un dédié à l’oléiculture comptant notamment la première huilerie de Ouargla ainsi qu’un complexe avicole. La visite ministérielle compte dans le volet études, le ministre assistera à la présentation d’un exposé sur la situation du secteur de l’agriculture et de la pèche et ressources halieutiques dans la wilaya de Ouargla. Un bilan d’étape de l’étude d’amélioration des élevages dans les parcours sahariens sera présenté au Commissariat au développement de l’agriculture saharienne sis à Ouargla. Houria Alioua L’Expression 26 01 2016 La crevette made in Ouargla Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche sera aujourd'hui en visite de travail à Ouargla. L'objet du séjour ouargli du ministre n'a pas de rapport avec la première partie de l'intitulé de son département, mais plutôt avec le second. Et pour cause, Ferroukhi va au coeur du Sahara pour inaugurer une ferme aquacole d'élevage de crevettes. On pourrait trouver cela bizarre, mais ne dit-on pas que l'avenir de l'Algérie est dans son Sud. Après la tomate d'Adrar et la pomme de terre d'El Oued, un de ces jours, les Algériens consommeront de la crevette de Ouargla. 78 INVA Janvier 2016 La Nouvelle République 26 01 2016 Formation professionnelleAgriculture Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, et le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnes, Mebarki Mohamed, ont procédé hier, à la signature d’une convention sur la création des centres d’excellences aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Cette convention intervient dans le cadre de l’orientation de la formation professionnelle vers les besoins économiques. Lors d’une journée d’étude sur la création des centres d’excellence qui s’est tenue, hier, à l’Institut national de la formation et de l’enseignement professionnels d’El Biar, Mebarki a expliqué que «Dans le cadre de notre stratégie, et en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, des centres d’excellence seront créés, répondant aux normes standards internationales». Cette journée d’étude a pour objectif de communiquer sur le processus de mise en place de centre d’excellence aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire dans les wilayas de Khenchela, El-Oued, Bouira, Biskra, Oran, Mascara, Aïn Defla, et ce, dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, avec le soutien technique et professionnel des opérateurs économiques notamment locaux et nationaux. «Suite à la dégringolade des prix du pétrole, le gouvernement a réorienté son activité économique vers les secteurs dans lesquels l’Algérie a un potentiel, y compris l’industrie, l’agriculture et le tourisme», a affirmé le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi. La création de ces centres d’excellence rentre dans le cadre de sensibiliser et responsabiliser les différents acteurs locaux (DFEP, DSA, DPRH, CNA, CAW), pour leur implication dans la mise en place de ces centres, il s’agit également de susciter l’implication et l’adhésion des opérateurs économiques tels que les groupes industriels, conseils professionnels et inter- professionnels, fermes pilotes, exploitations agricoles… dans le processus de formation, notamment dans l’identification des filières, l’accueil des stagiaires et apprentis et le parrainage des diplômes en vue de les accompagner dans la création de leur projet professionnel. Pour ce qui est des domaines de collaboration entre les deux secteurs, il s’agit de l’appui et accompagnement dans le processus de mise en place des centres d’excellence et de l’identification des partenaires potentiels à impliquer dans la concrétisation de ces centres, l’identification des filières prioritaires et stratégiques de chaque wilaya ou région. Il s’agit également de la formation des formateurs et maîtres d’apprentissage, ainsi que la mise en place de nouveaux outils de suivi et d’évaluation des stagiaires et apprentis. Soumia Lalaloui 79 INVA Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 26 01 2016 Le FORMATION PROFESSIONNELLE Vers la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture Seulement 4% des effectifs stagiaires et apprentis optent pour les métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. C’est ce qu’a fait savoir, hier, le ministre de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki. Le ministre souligne que ce taux ne relevait pas d’un problème de décalage ou d’inadaptation du système de formation professionnelle aux réalités économiques «mais d’un manque d’engouement des jeunes à aller chercher un diplôme professionnel et un métier dans le manuel et dans le technique, comme dans l’agriculture, le bâtiment et dans tout métier qui semble pénible». Selon le ministre, les explications à cette situation sont nombreuses. «En particulier, celles qui relèvent de considérations sociétales qui diminuent de la valeur d’un métier par rapport à un autre, et une spécialité devant une autre», note Mebarki qui se réjouit que ces mentalités «sont en train de changer», car «le besoin d’avoir un revenu crée l’obligation de travailler et, donc, le besoin de se former aux métiers». Pour remédier à cette situation, les ministères de la Formation professionnelle et de l’Agriculture ont signé, hier, à Alger, un protocole d’accord pour la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Cette initiative a pour but d’améliorer la qualité de la formation et participer à «produire » la main-d’œuvre qualifiée dans ce secteur d’activité «vital pour le développement de notre économie». ministre de la Formation professionnelle a déclaré à cette occasion que malgré les efforts déployés par le secteur de l’agriculture, à travers différents programmes, le secteur agricole «a toujours besoin de plus de qualifications et de compétences, susceptibles de relancer la production». Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels dispose de 16 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle qui dispensent des formations de niveau BTS dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Plus de 52 spécialités dont 37 en agriculture et une quinzaine en industries agroalimentaires, sont enseignées dans ces établissements de formation professionnelle. Les premiers centres d’excellence dans les métiers de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire seront réalisés à Bouira, El-Oued, Khenchela, Mascara, Aïn-Defla, Biskra et Oran, en attendant que cette expérience soit étendue au reste des wilayas du pays, a affirmé, pour sa part, le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche. Pour lui, il y a nécessité d’initier les apprenants dès leur jeune âge aux métiers de l’agriculture. Selon lui, ces centres d’excellence doivent servir d’exemple et de référence aux autres secteurs, ajoutant que des expériences réussies ailleurs à travers le monde peuvent être reproduites par ces centres d’excellence. Younès Djama 80 INVA Janvier 2016 El Moudjahid 27 01 2016 M. Sid-Ahmed Ferroukhi à Ouargla : Inauguration d’une ferme d’élevage de crevettes La nouvelle ferme expérimentale d’élevage de la crevette, implantée dans la commune de Hassi Benabdallah (20 km d’Ouargla), a été inaugurée hier par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi. Cette ferme d’élevage de la crevette d’eau douce est un projet économique d’envergure qui constituera un pôle de développement pour l’activité aquacole dans la région, a affirmé le ministre lors de la cérémonie inaugurale. Fruit d’une coopération réussie entre l’Algérie et la Corée du Sud, cet investissement est appelé également à transmettre l’expérience technique et d’acquérir un savoir-faire dans le domaine de l’élevage de la crevette d’eau douce, a-t-il ajouté. Le ministre a saisi l’occasion pour mettre l’accent sur la nécessité d’encourager la formation dans les différentes filières aquacoles, notamment la pratique de la pisciculture artisanale, en collaboration avec l’université et les centres de recherche spécialisés. D’une capacité de production de 20 à 30 tonnes/an de crevette à patte blanche (Litopenaeus vannamei), cette ferme est composée de diverses installations, dont un centre de recherche technique, des bassins d’élevage et d’autres d’engraissement, d’une unité de fabrication d’aliments, et de trois laboratoires (génétique, microbiologie et qualité de l’eau), selon les explications fournies à la délégation ministérielle. Ce projet, qui entre dans le cadre des efforts menés par les pouvoirs publics pour diversifier l’investissement créateur de richesse, permettra aussi de créer une vingtaine d’emplois, notamment pour des cadres universitaires, a-t-on signalé. Piloté par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, en collaboration avec l’Agence coréenne de la coopération internationale (KOICA), avec l’appui technique de l’Institut coréen des sciences de la pêche (NIFS), ce projet a été réalisé pour un montant de 427 millions de DA dégagé du programme de soutien à la croissance économique, et d’un apport en devises de 6 millions de dollars US de l’agence KOICA. Les travaux de réalisation de cette ferme, qui occupe une superficie globale de 10 hectares, ont été confiés à l’entreprise coréenne « Halla », avec le concours d’une douzaine d’entreprises privées, selon la fiche technique du projet. Dans la même commune de HassiBenabdallah, le ministre a ensuite visité une huilerie moderne d’une capacité de traitement de 1.000 quintaux, fruit d’un investissement privé appuyé par le Fonds national de développement agricole (FNDA). 81 INVA Janvier 2016 La Nouvelle République 27 01 2016 CNMA : des facilitations pour l'affiliation des agriculteurs En vue de faciliter l’affiliation des agriculteurs à la sécurité sociale, la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a pris des mesures au niveau local dans ce cadre, a précisé, mardi, dans une déclaration à l’APS, le directeur général de la caisse, Cherif Benhabilès. Le gouvernement s’est lancé en 2016 dans une forte opération d’affilier les agriculteurs à la sécurité sociale, alors que 3% seulement le sont, actuellement, des mesures ont été lancées afin de faciliter cette tâche. Dans ce cadre, la CNMA met à la disposition de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés (Casnos), son réseau composé de 67 caisses régionales et plus de 413 bureaux locaux dans les différentes régions du pays, «pour l’intérêt de l’agriculteur, et ce en vertu de la convention signée dernièrement entre les deux parties», a déclaré Cherif Benhabilès. La CNMA, selon son responsable, «ouvre ses espaces à la Casnos pour implanter ses guichets afin de pouvoir accueillir les agriculteurs dans le cadre de leur affiliation à la sécurité sociale, et bénéficier des multiples avantages qui leurs sont offerts». Tous ces moyens mobilisés au profit de la Casnos donnent plus de chance à la réussite de l’opération de l’affiliation des agriculteurs à la sécurité sociale, selon Benhabilès. En plus, un fichier de 170 000 sociétaires sera mis à la disposition de la Casnos, de sorte à accomplir leurs obligations en matière de cotisations sociales et de bénéficier, par conséquent, des multiples prestations octroyées par la couverture sociale, a expliqué le DG. Il a, par ailleurs, rappelé les liens qu’entretient la CNMA depuis de longues années avec les agriculteurs. A cet égard, il a estimé que la caisse joue un rôle important aux côtés des acteurs concernés par cette opération, dont l’objectif est de faciliter leur adhésion à la sécurité sociale. «C’est un partenariat favorable au développement des activités des deux caisses», a témoigné le même responsable, ajoutant que « des mesures exceptionnelles ont été prises au profit des agriculteurs par l’amélioration continue des prestations de services à cette frange de population en matière de couverture sociale». L'affiliation à la sécurité sociale permettra à plus d'un million d'agriculteurs recensés par les chambres d'agriculture, de bénéficier des prestations, notamment l'assurance maladie et la retraite, a révélé Benhabilès, estimant que le potentiel de cette population est beaucoup plus grand. Il faut savoir que les agriculteurs débiteurs de cotisations auprès de la sécurité sociale bénéficieront d’un calendrier de paiement, d’année en année, et pouvant remonter jusqu’à 1996, pour régulariser leur situation. Ce sont les nombreuses facilitations accordées aux agriculteurs, leur offrant la possibilité d’un rachat des années de cotisations non payées au titre de la retraite et de bénéficier de différentes prestations en matière de couverture sociale, notamment l’assurance maladie. Cette mesure parmi tant d'autres, est contenue dans l'instruction interministérielle du 18 novembre 2015 fixant les modalités d'application aux agriculteurs des dispositions de l'article 57 de la loi de finances complémentaires (LFC) 2015. Pour rappel, la couverture sociale de la catégorie des agriculteurs, assurée auparavant par la CNMA, a fait l'objet d'un transfert, durant les années 1990, vers la Casnos. 82 INVA Janvier 2016 Le Soir d’Algérie 27 01 2016 BOUMERDÈS Une campagne oléicole meilleure en dépit du manque de pluie? La campagne oléicole en cours sera-telle plus prospère dans la wilaya de Boumerdès que celle de l’année passée ? C’est la question que se posent les observateurs de la région. Quelques indications de comparaison : Concernant le bilan de la campagne 2014- 2015, pour une superficie productrice de 6.720 hectares, les fellahs de Boumerdès avaient récolté 73 348 quintaux d’olives (presque 11 qx à l’hectare). Cette récolte a donné 15 403 hectolitres d’huile. (21 litres par quintal). Pour revenir à la campagne en cours (20152016), il est question, selon Rachid Messaoudi, chef de service production et appui technique de la DSA de Boumerdès, d’une superficie en production de 7.161 hectares. On s’attend à une récolte (prévisionnelle) de 143 220 quintaux. Ce qui donnera un rendement à l’hectare, toujours prévisionnel, de 20 quintaux. Les techniciens de Boumerdès s’attendent, en outre, à un rendement de 21 litres par quintal. Finalement le manque de pluie, ces derniers mois, n’influe pas sur la qualité des olives. «L’olive produit de l’huile avant l’hiver, les pluies d’hiver ne font que gonfler le fruit en eau», nous explique un technicien. S’agissant de la campagne en cours, 28 020 quintaux d’olives ont été récoltés pour une superficie de 1 868 hectares. Ce qui donne jusqu’à présent un rendement de 15 qx/ha. Cette récolte, une fois transformée, a donné un rendement de 1 900 hectolitres soit, entre 18 et 20 litres par quintal. Ce qui est jugé comme positif, jusqu’à présent. L’Etat veut l’augmentation de la superficie des oliveraies Au niveau de l’extension des superficies des oliveraies, la wilaya de Boumerdès a lancé plusieurs programmes, nous apprend Messaoudi. En réalisant le programme à initiative locale (PIL), la wilaya a planté 422 ha, greffé des plants sur 243 ha et ouvert 22 km de piste de désenclavement. Ce qui a coûté, nous dit le responsable cité plus haut, au budget de l’Etat, 16 268.454 dinars. Dans le second programme, intitulé «réhabilitation 1 000 ha», l’Etat a , également, financé pour 50 millions de dinars, la plantation de 245 ha, le greffage de plants sur 365 ha et l’aménagement de bassins de retenue d’eau autour des arbres sur 390 ha. Il y a lieu de noter que la DSA de Boumerdès facilite l’obtention de plants pour les particuliers en possession de terrains dans les zones montagneuses ou le piémont de la région afin de régénérer leurs champs ou créer de nouvelles oliveraies. L’Etat encourage ces solutions en vue d’augmenter la production d’huile. Abachi L 83 Janvier 2016 INVA الشروق 2016 01 27 أعلن عن اجتماع حكومي لوضع خطة للفالحة ..سالل: الدستور سيؤسس لجمهورية ثانية رغم أنف المشككين واليائسين قال الوزير األول عبد المالك ،أن تعديل الدستور الجديد سيؤسس للجمهورية الثانية التي ستدخل البالد بموجبها إلى مرحلة جديدة ،يكون فيها للحريات الفردية والجماعية هامشا أوسع مع صالحيات أكبر للبرلمان في ممارسة الرقابة .بالمقابل هاجم الوزير األول ،من وصفهم بالمشككين ودعاة اليأس وخاطبهم بأن أحسن جواب عليهم "سيكون عبر العمل واألمل". واستغل الوزير األول عبد المالك سالل ،أمس ،زيارته إلى والية األغواط للمرافعة لتعديل الدستور الذي سماه "بالمشروع المجتمعي الجديد" الذي سيعطى القوة للدولة الجزائرية ،وقال عبد المالك سالل إن أحسن جواب على المشككين ودعاة التيئيس العمل واألمل وعدم الرجوع إلى الوراء . وتابع الوزير األول حديثه "الدستور الجديد يهدف إلى إعادة تأسيس النظام الجمهوري في الجزائر كونه يرتكز أساسا على االنفتاح والحريات مع الحفاظ على مقومات الدولة "..كما دعا عبد المالك سالل المؤسسات الدينية إلى االنفتاح أكثر تماشيا مع الدستور الجديد ،وذلك خالل تدشينه لمركز األبحاث في العلوم اإلسالمية والحضارة باالغواط. الوضع االقتصادي الذي تمر به البالد ،كان حاضرا في زيارة العمل والتفقد التي قادت الوزير األول رفقه بعض من طاقمه الحكومي ،إلى والية األغواط والذي ألح على ضرورة أن تكون سنة ، 2016لالنفجار االقتصادي والثورة الزراعية التي تضعها الحكومة اليوم ضمن أولوياتها أكثر من أي وقت مضى". 84 وأعلن سالل عن اجتماع حكومي مرتقب شهر مارس المقبل ،يجمع كل فاعلي القطاع وأخصائيين ،لوضع خطة طريق جديدة لما سماه الوزير األول تغيير وجه الفالحة في البالد ،وقال سالل خالل زيارته للمستثمرة الفالحية خوبلدي عيسى ببلدية البيضة "ال يمكن أن نبقى على الوضع الحالي ويجب تغيير النظرة القديمة للواقع االقتصادي في البالد الذي يحتاج نهضة" مشيرا "سنعطى دفعا قويا وعلى المستثمرين تغير النمط االقتصادي وأنه يجب أن يتحلوا بالجرأة للمبادرة والدولة ستدعمهم". كما دعا الوزير األول إلى ضرورة التوجه إلى الصناعات الفالحية واالستصالح وتربية المواشي واألبقار ألن الحكومة لن تبقى تعتمد على االستيراد خالل السنوات الثالث القادمة ،بل ستعمل على تشجيع المنتجين المحلين على تسويق منتجاتهم إلى الخارج".. وفي الشق االجتماعي دعا الوزير األول ،خالل وضعه لحجر األساس بمشروع إنجاز 900مسكن عمومي، السلطات المحلية إلى ضرورة المسارعة في توزيع السكنات الجاهزة واستفادة مكتتبيها منها ،خاصة تلك المنطلقة سنة ،2013الفتا إلى أن النمط السكني يجب أن يتغير ويواكب التطور العمراني ،موضحا أن الدولة قامت بواجبها وعلى السلطات المحلية اليوم إكمال واجباتها هي األخرى". بالمقابل تعهد الوزير األول بترقية دائرة أفلو بوالية األغواط إلى والية منتدبة خالل السنة الجارية ،خاصة وأنه مطلب قديم لسكان المنطقة الذين استقبلوا الوزير األول بالفتات كتب عليها " أفلو والية ،وكشف الوزير األول خالل تدشينه المرفق اإلداري إلصدار وتسير الوثائق باألغواط والذي تصل طاقة استقبال 6آالف بطاقة تعريف وطنية وجواز سفر وسيغطي 30بالمائة من الطلبات المسجلة على المستوى الوطني وأمر الوزير أن تكون البطاقات مزمنة بشكل جيد ألنها تحوز هويات المواطنين وبالتالي أمن الدولة. INVA Janvier 2016 La Nouvelle République 28 01 2016 Kamel Neghli : «20 fermes de plus couvriront les besoins du marché» 100 000 tonnes de production de poisson par an sont enregistrées dans un pays situé sur le littoral méditerranéen, s'étendant sur environ 1 600 km. L’aquaculture est-elle l’avenir pour assurer l’offre sur le marché ? L’invité de la rédaction de la radio chaîne III, le chef de cabinet du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Kamel Neghli, a indiqué que «nous sommes en train de produire à partir de la pêche maritime 100 000 tonnes de poisson, et nous avons atteint la limite de nos stocks halieutiques, tandis que la demande nationale à la pêche et l’aquaculture a été estimée à 180 000 tonnes». Ajoutant que selon les scientifiques qui se sont basés sur les tendances statistiques que nous avons depuis le début des années 2000, «nous n’avons pas arrêté d’injecter des navires de pêche mais la production n’a pas bougé». A cet égard, Kamel Neghli a affirmé que l’effort est désormais concentré sur le développement de l’aquaculture et de la pisciculture, afin d’augmenter la production et rattraper ce déficit. Toutefois, le même responsable a signalé que «nous sommes victimes d’une surcapacité, où nous avons un peu plus de navires qu’il nous faut pour exploiter le stock halieutique de manière durable. «Cette augmentation du nombre d’embarcations de pêche, estimées actuellement à 4 500, n’aura finalement eu aucun impact sur l'évolution de la production, il s'agit de maintenir la gestion des stocks de manière durable», a-t-il indiqué. «Nous sommes en train de traiter cette question avec, notamment, des plans d’aménagement et de gestion de pêcherie algérienne basés sur les études et les campagnes d’évaluation menées par nos scientifiques. Des pratiques spéculatives observées sur le marché du poisson ont affiché des prix effrontément élevés auxquels sont cédées certaines espèces, telle la sardine (entre 400 à 700 dinars le kg). Le représentant du ministère de l’Agriculture les qualifie de marginale. Se voulant malgré tout optimiste, il considère qu’en ajoutant aux 20 fermes aquacoles et piscicoles actuelles une cinquantaine, à l’horizon de 2019, il sera non seulement possible de répondre à une partie des besoins du marché, par l’ajout de 20 000 tonnes de poisson, mais en plus, de créer quelque 40 000 emplois. Outre le fait que le pays importe chaque année 35 000 tonnes de poisson congelé, Kamel Neghli a tenu, par ailleurs, à signaler que le quota de thon à pêcher par l’Algérie a été fixé à 450 tonnes pour l’année 2016 contre 370 tonnes l’année précédente, des quantités appelées à être exportées majoritairement vers le Japon qui en est le plus gros consommateur. Concernant l’implantation des bassins dans les régions du sud, Kamel Neghli a fait savoir que cette expérience n’est pas une première en Algérie, mais elle est assez rare, ajoutant que c’est une activité à hautes composantes technologiques qui s’inscrit dans le cadre du partenariat avec la Corée du Sud. «Ce qui est nouveau en Algérie, c’est la ferme d’élevage de crevette d’eau douce de Hassi Ben Abdallah (20 km de Ouargla), qui vise à transmettre l’expérience et les techniques, en vue d’acquérir un savoir-faire dans le domaine de l’aquaculture, notamment l’élevage de la crevette d’eau douce. «Pour les fermes actuellement en production, le potentiel est de 20 000 tonnes», a-t-il noté. Concernant la réhabilitation des pêcheries et les espaces de vente pour les citoyens, le même responsable a souligné qu’il y a un programme pour la réalisation et la réhabilitation des poissonneries au niveau des principaux points de débarquement du littoral, pratiquement au niveau de tous les ports importants. «C’est un programme qui avance bien où nous avons, déjà, réceptionné 4 poissonneries et nous comptons réceptionner 3 autres en 2016», a précisé Kamel Neghli, qui explique que ces poissonneries sont des points très importants dans le circuit de la commercialisation parce qu’elles permettent de confronter directement l’offre à la demande, et qui permettront également de dégager les prix les plus justes pour les produits halieutiques débarqués. 85 INVA Janvier 2016 La Nouvelle République 28 01 2016 Equilibrer le développement entre les régions Afin que le développement agricole soit équilibré entre les différents régions du pays, le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a exhorté, à Ouargla, à soutenir un cadre de développement permettant l’intégration et une complémentarité entre les différentes activités agricoles en régions sahariennes. Lors de l’ouverture de la rencontre régionale des chameliers, qui s’est tenue dans la commune d’Aïn El-Beida, en présence de représentants des wilayas d’Ouargla, El-Oued, Ghardaïa, Tindouf, Tamanrasset et d'Illizi, le premier responsable du secteur a assuré dans ene déclaration rapportée par l’APS, qu’«il est temps de mettre en place un cadre de développement harmonieux pour les régions sahariennes, permettant d’assurer la complémentarité entre les zones de mise en valeur agricole, les zones pastorales et les autres dédiées à l’exploitation d’autres activités agricoles». Au cours de sa visite, Ferroukhi a mis l’accent sur la nécessaire identification, à la lumière des études menées par le secteur sur le développement agricole dans le pays, de régions purement agricoles, avant de mettre en exergue l’importance de l’installation, dans chaque wilaya, d’un conseil d’orientation pour le développement agricole, d’y faire adhérer les éleveurs pour prendre en charge leurs préoccupations liées aux activités agricoles spécifiques à chaque région, qu’elle soit steppique, montagneuse ou saharienne. Il a, de même, appelé à valoriser les efforts de développement des cultures intensives et de l’agriculture traditionnelle à travers les différentes régions. Après avoir écouté un exposé sur l’étude consacrée à l’amélioration des conditions d’élevage en régions sahariennes, présenté par le Centre national d’études et analyses sur la population et le développement, le ministre a appelé à œuvrer, en coordination avec les différents acteurs, à identifier les régions susceptibles d’accueillir les projets d’exploitations agricoles et d’élevage camelin. A ce propos, il a appelé les chameliers à se structurer en exploitations productrices (lait, viande et laine), et les rapprocher du consommateur pour la promotion de cette filière agricole. Il est à noter que le ministre a, par ailleurs, inspecté un complexe avicole privé, monté à la faveur d’un investissement de 2 milliards de dinars, et qui occupe une surface de sept hectares. Ce projet qui offre une capacité de production théorique de 4 600 poussins/jour, sera renforcé par la réalisation d’un abattoir moderne. Soumia L 86 INVA Janvier 2016 La Tribune 28 01 2016 ANNONÇANT UNE RENCONTRE IMPORTANTE SUR L’AGRICULTURE EN MARS, SELLAL A LAGHOUAT «Nous voulons booster l’économie et aller vers les marchés extérieurs» Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé hier, les opérateurs économiques du pays à s’orienter vers les marchés extérieurs et à se préparer pour l’exportation. Effectuant une visite de travail dans la wilaya de Laghouat, M. Sellal a affirmé que la nouvelle orientation économique du pays ne devrait pas être fondée uniquement sur les produits industriels, mais élargie aussi à l’industrialisation de l’agriculture et la maitrise des marchés extérieurs. «La meilleure réponse à donner aux partisans du désespoir et du doute est le travail et l’espoir», a affirmé le Premier ministre, en marge de la pose de la première pierre d’un projet de réalisation d’une cimenterie privée dans la commune d’El Beïda (Laghouat). De notre envoyé spécial à Laghouat Dans ce même ordre d’idées, M. Sellal a appelé les investisseurs à booster l’économie nationale leur assurant le soutien total de l’Etat. «Vous êtes dans la ligne économique de l’Etat et nous allons vous soutenir», a affirmé le Premier ministre à l’adresse du responsable de la future cimenterie de Laghouat. L’année 2016 sera, en outre, celle de l’agriculture. «En 2016, il faut changer le visage de l’agriculture», a déclaré M. Sellal en marge de la visite d’une exploitation agricole. Le Premier ministre qui a insisté sur le développement de ce secteur a annoncé, d’ailleurs, la tenue d’une importante rencontre sur l’agriculture au mois de mars prochain. Le chef de l’exécutif a fait savoir par ailleurs que le projet de révision de la Constitution a prévu plusieurs dispositions qui permettraient de renforcer l’économie nationale, élargir le champs des libertés individuelles et collectives, consolider les instances de contrôles et les prérogatives du Parlement. Durant sa tournée, le Premier ministre a notamment inauguré l’annexe du Centre national de production des titres et documents sécurisés où il a annoncé le début de production des cartes d’identités biométriques avant de passer par la suite au permis de conduire. M. Sellal a instruit les services du Centre afin de commencer par les bacheliers. Cette annexe devrait produire, selon ses responsables, quelque 6 000 cartes par jour. Le Premier ministre a également inauguré le Centre de recherche en sciences islamiques et civilisation ainsi que la Faculté de médecine au chef-lieu de wilaya. Durant cette dernière halte, le Premier ministre a instruit les responsables de la structure afin de l’ouvrir aux étudiants des autres wilayas du Sud dont Tamanrasset et Illizi. Dans l’après-midi, M. Sellal s’est enquis du projet de réalisation de la station de compression GK5 et a procédé à la pose de la première pierre du projet GK4 dans la commune de Hassi R’mel. Toujours dans le secteur énergétique, le Premier ministre a aussi visité le projet d’une centrale électrique d’une capacité de 600 mégawatts. Le secteur privé a eu également son lot durant la visite du chef de l’exécutif. Il a en fait inauguré une unité de recyclage et de production de bandes en plastique. Smaïl Boughazi 87 INVA Janvier 2016 El Watan 28 01 2016 Sid-Ahmed Ferroukhi. Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche «Des importateurs se sont reconvertis dans la production agricole» ? - L’agriculture est aujourd’hui mise au-devant de la scène économique, dans un contexte où l’on compte beaucoup sur les investissements dans ce secteur pour sortir de la dépendance pétrolière. Où en êtes-vous justement avec tous ces projets d’investissement annoncés Nous sommes actuellement en train de mener deux actions importantes. La première est de finaliser le processus qui était déjà en cours. Il y avait beaucoup de projets d’investissement en cours de réalisation et qui, aujourd’hui, arrivent à maturité. Je peux vous citer l’exemple du projet aquacole de Ouargla, que nous venons de visiter, qui a démarré il y a deux ans et va entrer maintenant en phase de production. Nous avons énormément de projets d’investissement, publics ou privés, dans différentes filières, à l’amont ou dans la transformation, accompagnés par les différents dispositifs d’aide et de soutien, mais qu’il faudrait, aujourd’hui, faire aboutir pour qu’ils entrent en production et viennent impacter véritablement la situation économique du secteur, notamment en commençant à substituer à l’importation un certain nombre de produits agricoles, comme le lait, les céréales, la pomme de terre et autres. Mais il faut être conscient, aujourd’hui, que nous devons, à moyen terme, c’est-à-dire dans les deux ou trois années à venir, insuffler une dynamique avec de nouveaux investissements devant avoir un impact sur la production, la substitution à l’importation, l’exportation, l’emploi et la valeur ajoutée. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de voir ceux qui peuvent porter ces investissements. Et là, il faut être concret et cibler des filières précises. - Ces investisseurs sont-ils aujourd’hui identifiés ? Bien entendu, ils sont identifiés et nous avons déjà entamé des discussions avec eux. Ce sont tous des opérateurs qui ont exprimé leur volonté d’investir dans le secteur agricole. Je vais même vous étonner en vous disant que beaucoup parmi ces opérateurs sont des importateurs, et c’est tant mieux car le secteur a besoin de ce genre d’opérateurs pour profiter de leur savoir-faire et de leurs capitaux. A titre d’exemple, dans la filière arboricole, beaucoup d’investisseurs, qui commencent d’ailleurs à faire leurs plantations, étaient des importateurs nets mais qui se sont reconvertis dans la production parce qu’ils savent que la durabilité et l’avenir sont dans la production et non pas dans l’activité commerciale. - Pour investir dans le secteur, il faut nécessairement bénéficier de terrains. Des chiffres précis sur ce volet ? Pour l’année 2015 seulement, pas moins de 200 000 hectares ont été attribués, dont une part importante à des investisseurs. Si l’on ajoute les 200 000 hectares attribués depuis 2011, cela nous donne une superficie appréciable de 400 000 hectares. Maintenant, tout l’effort doit se faire sur l’aspect encadrement et accompagnement, en collaboration avec les autres institutions (banques, assurances…) pour que ces investissements se concrétisent. - Justement, y a-t-il de nouvelles mesures pour accompagner et faciliter l’investissement dans le secteur agricole ? Il faut d’abord préciser que nous avons reconduit les mesures qui existaient auparavant et qui concernent l’encouragement de l’investissement agricole. Mais il y a aussi de nouvelles mesures que nous sommes en train de mettre en place. Parmi les plus importantes, je peux citer celles entrant dans le cadre de l’encouragement de la production de fourrages qui est liée à la production de lait, avec cette volonté d’encourager les investissements intégrés dans des pôles où l’on aurait, à la fois, des systèmes d’élevage conséquents (de 500 à 1000 vaches) mais avec une laiterie intégrée, une pépinière de génisses, une exploitation de production de fourrage. 88 INVA Dans le maraîchage, beaucoup d’investisseurs sont en train de mettre en place des serres multichapelles pour industrialiser cette filière. - Dans les différentes commissions mixtes que l’Algérie tient avec ces partenaires étrangers, on entend souvent parler de l’investissement dans l’agriculture. Mais réellement, les investisseurs étrangers ne se bousculent pas dans ce secteur… Il y a des investissements étrangers, mais ce sont des relations de privé à privé. Nous ne sommes pas obligés d’être dans des formules uniques qui passent automatiquement par les relations formelles bilatérales et gouvernementales. La majorité des pays avec lesquels nous travaillons ont des économies privées. Les relations que nous pouvons avoir au niveau gouvernemental concernent les mesures de facilitation et d’accompagnement. Le vrai socle demeure la relation privé/privé. Il y a énormément d’exemples pour illustrer cette relation, mais qui ne sont pas visibles parce qu’ils ne sont pas médiatisés du fait que les privés ont tendance à vouloir ne pas ébruiter ce qu’ils font. Le plus important, pour nous, est de profiter des partenariats pour bénéficier du transfert de savoir-faire et de technologie dans le secteur, comme l’agriculture intensive et hyperintensive, les fermes laitières de grande taille et autres. - Dans quelles filières tous ces investissements et ces projets de partenariat devront prioritairement être orientés ? Nous avons deux types de filières : celles où l’on enregistre des déficits importants et dont les produits sont importés en grande partie, comme les céréales, le lait et un peu les viandes rouges, notamment le bœuf. Nous essayons donc d’orienter les investissements pour se prémunir et se mettre dans une situation de sécurité. Et il y a aussi toutes les autres filières qui commencent aujourd’hui à produire des excédents. Certes, nous exportons actuellement des produits agricoles et de la pêche, mais les quantités ne sont pas significatives et ne pèsent pas fortement sur la balance des paiements et des échanges. C’est pourquoi il faut faire en sorte que ces exportations s’élargissent en quantité et en qualité. Janvier 2016 Pour les céréales, vous avez récemment annoncé qu’on serait même en mesure d’arrêter les importations de blé dur à l’horizon 2019. Est-ce possible ? Je n’ai pas dis que nous allons arrêter les importations. J’ai dis que nous sommes un pays traditionnellement de blé dur et, d’après tout ce que nous avons pu étudier, nous avons aujourd’hui le potentiel pour nous donner un objectif et rattraper nos déficits en blé dur. Pour le blé tendre, nous sommes encore loin. Ce constat est partagé par les professionnels, les opérateurs et même le gouvernement et notre stratégie sera d’axer un peu plus le travail sur le blé dur. Si ce travail est fait, on peut se donner l’objectif de réduire fortement l’importation et de devenir, à moyen terme, au moins en partie, autosuffisants en blé dur. - Selon les experts, le renforcement de la production céréalière en Algérie passe nécessairement par la généralisation de l’irrigation d’appoint Or, beaucoup de céréaliculteurs se plaignent du niveau faible de soutien financier à l’acquisition du matériel nécessaire... Je pense que la question n’est pas circonscrite à une affaire de niveau de soutien. Aujourd’hui, pour généraliser l’irrigation d’appoint il faut, certes, des équipements. Nous en avons équipé les coopératives pour les louer ensuite aux agriculteurs à des prix étudiés ne devant pas grever leur trésorerie. Mais nous avons constaté que cet équipement n’est pas utilisé à 100%. Le problème est parfois dans le mode d’organisation, la volonté ou encore dans la vulgarisation. Car dans le savoir de certains agriculteurs, les céréales se cultivent à sec et l’irrigation concerne les légumes, l’arboriculture et autres cultures. Lyès Mechti 89 INVA Janvier 2016 Liberté 28 01 2016 El Watan 28 01 2016 REGROUPEMENT RÉGIONAL DES ÉLEVEURS À EL-BAYADH Plus de 30 propositions à remettre au ministère de l'Agriculture L’investissement agricole Un levier de performance incontournable Ils étaient plus de 120 éleveurs à participer au regroupement régional qui s'est tenu lundi à l'institut de la formation professionnelle d'ElBayadh, un rendez-vous co-organisé entre le Haut-Commissariat au développement de la steppe et la Fédération nationale des éleveurs. Cinq wilayas de l'ouest du pays, à savoir Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Saïda, Nâama et ElBayadh, ont pris part à cet événement où les débats sur le pastoralisme et l'avenir de la profession ont eu parfois à sortir de leur contexte, au vu des nombreux problèmes liés directement à la situation de l'élevage, notamment sa dépendance à l'aide de l'État. Trois ateliers ont été tenus à ce propos où plus de 30 propositions ont été émises à l'adresse du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Pour les éleveurs, l'avenir de la profession n'est pas “lié nécessairement à la modernisation de l'élevage… mais surtout à la prise en charge effective du volet social des "vrais" éleveurs”. À ce propos, il a été suggéré la création d'un organisme à même de débusquer les spéculateurs accusés de marchander l'aliment de bétail à leur guise. Sur un autre plan, même la sécurité sociale proposée récemment afin que les éleveurs en bénéficient ne semble pas atténuer leur colère, alors que le directeur de la Casnos, présent sur les lieux, a tout fait pour défendre le sérieux et le bienfait d'une telle opportunité. “Pour peu que l'État accorde un intérêt particulier à cette frange de la société, l'éleveur sait quoi faire pour assurer ses arrières !”, ironiseront certains. Ainsi, ce regroupement, qui est le 3e du genre après ceux de Djelfa et d’Ouargla, auquel les autorités locales ont accordé un intérêt particulier, a au moins servi de tribune officielle pour des éleveurs en quête de faire aboutir leurs revendications, surtout qu'ils ont dégagé l'impression de ne plus accorder confiance à des organisations syndicales chargées pourtant de les défendre. A. Moussa Le secteur agricole est appelé à assurer la sécurité alimentaire du pays tout en ayant pour objectif la substitution à l’importation de produits qui grève, d’année en année, le budget de l’Etat. Resté fermé à l’investissement jusqu’il y a quelques années seulement, le secteur de l’agriculture se voit aujourd’hui doublement concerné par la conjoncture économique difficile, impactée par la chute des prix du pétrole. En plus de la nécessité de participer à la diversification de l’économie nationale prônée désormais par les pouvoirs publics, le secteur agricole est appelé à assurer la sécurité alimentaire du pays, tout en ayant pour objectif la substitution à l’importation des produits qui grève, d’année en année, des milliards de dinars du budget de l’Etat. Tardivement peut-être, c’est maintenant que les pouvoirs publics se tournent vers l’investissement dans un secteur certainement pourvoyeur de richesse, créateur d’emplois, mais aussi moteur de croissance. Etant la région la mieux dotée en surfaces à même d’accueillir ces investissements, le sud du pays devient le nouvel eldorado de beaucoup d’opérateurs économiques qui voient dans l’agriculture un créneau d’avenir. Les aides financières accordées par les banques, les crédits bonifiés allant jusqu’à 100 millions de dinars, conjugués à l’énorme potentiel hydrique disponible dans cette région font des investissements agricoles dans la région (principalement dans 10 wilayas) des «placements sûrs». 90 INVA Janvier 2016 Preuve en est l’élan extraordinaire que connaissent les dispositifs d’aide et d’accompagnement destinés aux investisseurs dans ces wilayas comme Ouargla, Biskra et El Oued, où pas moins de 400 000 ha ont été mis à la disposition des investisseurs pour la création de nouvelles exploitations agricoles, dans l’objectif de créer un hub régional et un pôle fournissant une bonne partie de la production nationale. Bien que plus modestes, des investissements étrangers commencent aussi à voir le jour sous forme de partenariat avec des opérateurs privés nationaux, particulièrement dans la production de semences, de lait et de viande bovine. De l’arboriculture au maraîchage en passant par la céréaliculture et l’élevage, les filières les plus prisées ne se distinguent, désormais, que par leur degré de rentabilité. Des problèmes de surproduction, notamment de tomates, de pommes de terre et d’oignons, ont même été signalés dans certaines exploitations dont les propriétaires se sont maladroitement préparés en matière de commercialisation, en l’absence d’un réseau de grande distribution et de transformation industrielle efficace. Une initiative louable est venue, à ce propos, de la part de quelques opérateurs économiques algériens qui ont récemment demandé aux pouvoirs publics la conclusion d’un accord préférentiel commercial avec la Russie qui décrète, depuis 2014, un embargo sur les produits alimentaires de l’Union européenne (UE). Cet accord permettrait au produit algérien de conquérir le marché russe, à la recherche de fournisseurs. El Watan 28 01 2016 Apiculture : Les professionnels méditerranéens en conclave L’Association nationale des apiculteurs professionnels (ANAP) et Apimed organisent, sous le patronage du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, depuis hier, au niveau de la Chambre nationale de l’agriculture (Safex), un forum méditerranéen de l’apiculture intitulé «L’abeille, ressource stratégique universelle pour le développement local, la biodiversité et la sécurité alimentaire». Ce forum s’inscrit comme un espace d’échange et de concertation des acteurs algériens avec leurs homologues méditerranéens (apiculteurs et chercheurs) de la filière venus du Maroc, de Tunisie, de Palestine, du Liban, de l’Italie et de la France pour évoquer en commun des questions fondamentales de l’apiculture, de son développement, de sa promotion et de sa capacité à contribuer efficacement à la sécurité alimentaire. Ces échanges porteront sur les moyens de consolider son développement et entreprendre l’élaboration du programme des activités des professionnels à mettre en œuvre pour réaliser le plan de développement de l’apiculture nationale entre 2016 et 2019. Il s’agit aussi de partager une vision à travers la définition d’une feuille de route et la mise en place d’un plan d’action à l’effet de relancer et Lyès Mechti moderniser la filière apicole à l’horizon 2019, pour lequel les professionnels sont acteurs de leur propre développement. 91 INVA Janvier 2016 Horizons 29 01 2016 Horizons 30 01 2015 Oran Aviculture Vaccination de 7.000 têtes ovine et Un plan d’action pour la caprine contre la brucellose modernisation de la filière La campagne de vaccination contre la brucellose des petits ruminants a touché 7.000 têtes depuis son lancement en octobre 2015, a-t-on appris de la chargée de l’épidémio-surveillance de la santé animale à la direction de l’agriculture d’Oran, Benbelidia. Cette campagne destinée aux caprins et ovins, et qui se poursuivra jusqu’au début mars 2016, permettra aussi le dénombrement du cheptel ovin et caprin de la wilaya d’Oran, a-t-elle indiqué. La wilaya d’Oran est à sa première expérience s’agissant de la vaccination contre la brucellose. N’ayant pas une vocation ovine caprine, elle n’a pas fait partie des 13 wilayaspilotes qui sont à leur troisième campagne cette année. La direction de l’agriculture d’Oran a mobilisé 35 vétérinaires travaillant dans le secteur public pour mener cette campagne, a-ton ajouté. La vaccination contre la brucellose, qui permet d’éloigner tout risque de transmission de la maladie à l’homme via la consommation du lait, se fait une seule fois dans la vie des animaux, à un âge se situant entre 3 mois et une année. La campagne obligatoire est financée par le fonds du ministère de l’Agriculture et la vaccination est gratuite au profit des agriculteurs et éleveurs. Les professionnels de la filière avicole ont établi une feuille de route qui sera soumise prochainement au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche pour examen et validation. Objectif, réguler la surproduction, endiguer l’informel et moderniser l’élevage. Réuni, hier, à l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA) a souligné les préoccupations à prendre en charge en priorité. Il s’agit de mettre en place des mécanismes susceptibles d’endiguer l’emprise de l’informel et de régler la question relative aux maladies. Concernant le premier problème, le président de la CNIFA, El Moumen Kalli, a affirmé que 70% des éleveurs exercent dans le circuit informel. Plus, selon le directeur de l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes, Sahraoui Benallal, qui a estimé ce taux à 80%. Autrement dit, seuls 20% exercent dans un cadre réglementaire. D’où l’urgence de mettre de l’ordre dans la profession. Cette question a été prise en charge par l’un des quatre ateliers installés à l’occasion de cette rencontre qui se veut être un espace de consultation et de coopération pour les représentants de la filière, les services du ministère de tutelle ainsi que les organismes financiers et assurances y ont pris part.Le premier atelier s’est planché sur le développement et la régulation de la filière. 92 INVA Le deuxième sur la santé animale alors que les deux derniers sur les finances et assurances ainsi que l’organisation professionnelle et la coordination entre les différents segments et partenaires économiques. Vers un prix référentiel pour stabiliser le marché Dans la feuille de route, il est recommandé de mettre en place des mécanismes à même de développer la production en viandes blanches et en œufs de consommation à travers des actions de modernisation des infrastructures avicoles déjà existantes. Il s’agit également d’inciter à l’investissement dans des projets intégrés tels le bâtiment d’élevage, les unités d’abattage, le stockage de transformation …Dans ce cadre, le CNIFA recommande de réhabiliter le système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). « La régulation de l’activité ne peut se faire sans la régulation du marché », a observé El Moumen Kalli. Dans cette optique, les professionnels du secteur soulignent la nécessité d’aller vers des prix référentiels que ce soit pour le poulet ou pour les œufs. « Le conseil proposera des prix référentiels afin de fixer le prix du plateau de 30 œufs pour le marché de gros à 240 DA et entre 180 jusqu’à 200 DA/kg pour la viande blanche », a-t-il précisé. Pour lui, il s’agit de préserver la marge bénéficiaire des 20.000 producteurs exerçant dans le formel lesquels ont créé « 500.000 emplois ». Pour améliorer la situation des producteurs jugée «catastrophique», le CNIFA recommande également de rééchelonner les dettes qui s’élèvent, pour certains producteurs, à entre 1 et 5 milliards de centimes cumulées durant les trois derniers exercices. Entre exportation et transformation « La priorité pour nous est la prise en charge des maladies qui font des ravages dans le cheptel. Il y a des vaccins qui n’existent pas en Algérie. Janvier 2016 Il faut intégrer des dérogations pour importer ces vaccins qui sont plus que nécessaires », a souligné Kalli. Le fonds d’assurances devra, selon lui, assurer tous les équipements médicaux ainsi que toutes les maladies qui rongent le cheptel, entre autres la Newcastle, la bronchite infectieuse et la salmonelle. Pour le représentant du ministre, Chérif Omari, la production actuelle dépasse les besoins nationaux précisant que cette dernière (la production) est évaluée à 700.000 tonnes pour les viandes blanches. Concernant es œufs, la production s’établit à 60 millions d’unités, soit trois fois plus que les besoins nationaux, a-t-il noté. Afin de faire face à ce surplus, la tutelle a appelé les producteurs à passer à l’exportation en améliorant la production ainsi que le conditionnement. Dans leurs recommandations, les professionnels ont demandé la prise en charge de toutes les maladies qui touchent le cheptel. Dans ce cadre, il a été décidé que la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) assurera ces maladies. Au volet développement et organisation, il a été recommandé de poursuivre les investissements pour développer la production de la viande blanche et de cesser tout investissement en ce qui concerne la ponte en attendant d’établir des statistiques précises sur cette activité.Il ressort des travaux de l’atelier finances, la demande des producteurs adressée aux banques en vue de prolonger d’une année le délai de remboursement du crédit Rfig. Enfin, les producteurs ont demandé plus de facilitations pour orienter les excédents de la production vers la transformation. Wassila Ould Hamouda 93 Janvier 2016 INVA المساء 2016 01 30 كالي يقترح تسقيف أسعار اللحوم البيضاء والبيض 80 %من مربي الدواجن ينشطون خارج الشرعية خرجت الورشات التي ّ نظمها المجلس الوطني متعدد المهن لفرع الدواجن أمس ،بمجموعة من االقتراحات ستُرفع إلى وزير الفالحة والتنمية الريفية والصيد البحري بحر األسبوع الجاري ،العتمادها خريطة طريق لتنظيم وعصرنة الشعبة .ومن بين هذه المقترحات ضرورة إدماج 80بالمائة من المربين الذين ينشطون في السوق الموزاية ،مع تسقيف أسعار اللحوم البيضاء في حدود 180دج للكيلوغرام الواحد والبيض بـ 200دج لثالثين وحدة ،مع إعادة جدولة ديون المربين المستفيدين من قرض الرفيق ،واقتراح منتجات تأمينية تغطي كل أنواع األمراض التي تصيب الدواجن المخصصة للتسمين. الورشات األربع المنظمة على هامش يوم دراسي احتضنه المعهد الوطني للبحوث الزراعية الجزائرية، عالجت مجموعة من المواضيع المتعلقة بتنظيم وتطوير الشعبة ،الصحة الحيوانية ،االستثمار والتأمين والتنسيق ما بين كل الشركاء لبلوغ درجة المهنية .وحسب رئيس المجلس متعدد المهن لشعبة تربية الدواجن السيد كالي المومن ،فإن المربين يعرفون اليوم العديد من المشاكل المالية والتنظيمية التي حالت دون تطور الفرع في ظل تذبذب األسعار رغم وفرة المنتوج ،لذلك تقرر جمع اقتراحات المربين في لقاءات جهوية قبل تنظيم الورشات، التي ستخرج بورقة طريق يشرع في تنفيذها مباشرة بعد اعتمادها من طرف وزير القطاع. عن المهام المنتظرة من المجلس خالل األيام المقبلة، تطرق كالي لتنظيم حمالت تحسيسية والتقرب من المربين الذين ينشطون في السوق السوداء؛ قصد تشجيعهم على تنظيم نشاطهم ،باالنتماء إلى السجل التجاري لالستفادة من مختلف التحفيزات ،على غرار القروض ،مع مطالبتهم بضرورة تأمين استثماراتهم وعصرنتها تماشيا وتطور السوق .المجلس سيتصل بالقائمين على الصندوق الوطني للتعاون الفالحي؛ قصد اقتراح منتجات تأمينية تتماشى وطلبات المربين ،وتغطي كل األمراض التي تلحق بالكتاكيت (صغار الدواجن)، 94 باإلضافة إلى تنسيق العمل مع المصالح البيطرية لتسريع إدخال أنواع جديدة من األمصال ،التي هي اليوم محظورة ألسباب يجهلها المربي .ويتعهد المجلس بأن يكون الضامن لهؤالء المربين لدى الصندوق ،المطالَب بإعادة النظر في تكاليف التأمينات ،وضمان دفع التعويضات في حالة وقوع أضرار بالمستثمرة في أجل ال يزيد عن شهر واحد . ردّا على أسئلة الصحافة بخصوص ارتفاع أسعار اللحوم البيضاء رغم الحديث عن وجود وفرة في اإلنتاج (مع العلم أنه تم خالل سنة 2015تسجيل إنتاج 700ألف طن و 60مليون حبة بيض) ،أشار كالي إلى أن أسعار اللحوم البيضاء محتكرة من طرف 80بالمائة من المربين الذين ينشطون في الخفاء ،وعليه سيقترح المجلس على الوزارة تسقيف أسعار المنتوج بما يحمي هامش ربح المربي ومداخيل المستهلك .بالمقابل ،سيتم التطرق لضرورة التوجه نحو الصناعة التحويلية بالنسبة لمنتوج البيض؛ بسبب ارتفاع العرض عن الطلب ،مع اقتراح إمكانية تصدير المنتوج الطازج للخارج.أما فيما يخص إعادة جدولة ديون المربين ،فصرح رئيس المجلس بتسجيل ديون تتراوح ما بين مليار و 5ماليير سنتيم تعود لثالث سنوات ،عجز المربون عن دفعها بسبب مشاكلهم المالية ،وتسجيل خسائر بسبب انتشار األمراض التي أدت إلى نفوق صغار الدواجن ،ويتوقع المجلس التوقيع على اتفاق مع مصالح بنك الفالحة والتنمية الريفية لجدولة الديون بطريقة تراعي إمكانيات المربي. نوال .ح INVA Janvier 2016 El Moudjahid 31 01 2016 Production avicole : Une feuille de route pour mieux organiser la filière Le ministère de l'Agriculture et les professionnels de la filière avicole ont convenu hier, de tracer une feuille de route pour 20162019, qui sera mise en œuvre à partir de l’année en cours. Une initiative qui devrait relancer cette activité selon un plan d’action et de mesures déclinées en échéances à court, moyen et long termes. « Ce plan d’action sera consolidé et partagé entre les différents intervenants publics/privés au courant des mois prochains ». C’est ce qui a été déclaré, hier, par le conseiller et représentant du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Omari Chérif, ajoutant que quatre ateliers portant sur le développement et la régularisation de la filière, la santé animale, l’investissement et les dispositifs de financement, ainsi que les assurances, notamment l’organisation professionnelle et la coordination entre les différents segments et partenaires économiques, ont été installés à l’INRAA, El Harrach, pour débattre de la question. Ainsi, le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole a présenté un point de situation de la filière aviculture en Algérie, tout en avançant des propositions pour sa relance. Les membres du bureau du conseil avicole, ont soulevé notamment les conditions de fonctionnement actuel de la filière, les principales contraintes des éleveurs et les moyens de stabiliser et de réguler les marchés des produits avicoles. « C’est une occasion pour nous de procéder à une organisation de la filière, en mettant en place une stratégie qui permette de régulariser en amont le marché », a fait savoir le président du conseil interprofessionnel de la filière avicole, Kali El Moumen, en ajoutant que son conseil milite pour la régularisation du marché avicole en fixant le prix d’un plateau d’œufs à 240 DA et 180 à 200 DA le kg pour la viande blanche. Selon les experts présents hier, « tant que le déficit de la production des protéines d’origine avicole subsistera, le consommateur sera toujours l’otage de petits éleveurs dont la qualité avicole ne subit quasiment aucun contrôle. Il se demandera encore longtemps si la cuisse rôtie qu’il va déguster ou le poulet qu’il va acheter proviennent d’un animal vivant et abattu selon les normes hygiéniques ou d’un volatile déjà mort. Il ne sait pas non plus quand les œufs exposés à la vente ont été pondus. Même s’il n’est pas certain de la provenance du poulet qu’il va acheter, le consommateur algérien le paye probablement, « cher » par apport à ses revenus et surtout pour les faibles bourses ». La formation des aviculteurs, la facilitation d'obtenir l'agrément sanitaire et la création d'un fonds de garantie grâce à des apports consentis par les aviculteurs sont d'autres points proposés dans le programme d'activités. Les professionnels du secteur ont également appelé à une meilleure régulation des importations des intrants nécessaires à l'élevage, notamment le maïs et le soja, au lieu "d'une réduction drastique des importations". Le maintien des importations à un niveau "acceptable" est nécessaire, selon eux, pour encourager certains producteurs à investir dans la transformation. Les participants à la rencontre ont également préconisé la généralisation des techniques modernes au profit des aviculteurs, de leur faciliter l'accès au crédit et de les tenir au courant concernant les produits d'assurance disponibles. Toute une nouvelle batterie de mesures Pour leur part, les responsables du ministère, ont tenu à préciser que notre pays a atteint un palier appréciable dans la maîtrise de la génétique en matière de volaille de la grande production, celle du poulet, de la dinde et des œufs se fait toujours de manière archaïque. Et pour cause, les réseaux de l’informel ont la mainmise sur plus de 70% du système productif. « Du coup, se pose avec acuité le problème des risques sur la santé des consommateurs, mais aussi le cadre de travail dégradé des éleveurs agréés », a indiqué encore, M. Kali. C’est dans ce sillage, et selon le même responsable, la régularisation des marchés se fait à travers « l’organisation ». À cet effet, poursuit-il, une feuille de route a été arrêtée pour mieux organiser la filière avicole. Il s’agit notamment de poursuivre le travail de « concertation » entre le bureau du CNIF aviculture et les services du Madrp à l’effet de consolider et d’enrichir les propositions du conseil interprofessionnel de la filière avicole dont les acteurs se sont mis d’accord pour réunir les conditions d’anticipation des interventions publiques et privées pour la « régulation et l’organisation » de la filière entre le MADRP, les professionnels et les autres intervenants : institutions, assurances, banques, dispositifs d’accompagnement à l’investissement. Confrontée, il y a des décennies, à une désorganisation avérée, la filière avicole commence progressivement à se structurer. 95 INVA Janvier 2016 La création d’organes, tels que le Conseil interprofessionnel, donne des résultats satisfaisants selon les experts. Cela se traduit à travers l’augmentation significative de la production et de la consommation. Plus de 700.000 tonnes de viande blanche ont été produites en 2015. La hausse a également touché les œufs dont la consommation avoisinerait les 60.000 milliards d’unités pour la même période. Cela représente « trois fois » les besoins du marché national, a souligné, M. Omari, en admettant toutefois, le « bouleversement » des marchés, notamment la dominance de l’informel, chose qui provoque la cherté des produits avicoles. Il a préconisé, d’aller vers, l’industrialisation, de cette surproduction pour éviter le gaspillage, mais aussi pour le maintient de prix « raisonnables ». Selon les recommandations des ateliers, l’aviculture mérite, toutefois, une meilleure prise en charge non pas de la part du ministère de l’Agriculture qui a mis en place tous les dispositifs d’aide et d’assistance nécessaires à l’instar des autres filières mais des acteurs eux-mêmes, mais de l’ensemble des intervenants de la chaîne. En effet, comme l’ont spécifié les experts, « la tutelle leur a offert le cadre légal, la formation, l’adhésion aux nouvelles techniques, l’appui pour qu’ils s’organisent davantage ». Le département de M. Ferroukhi s’est également attelé à la mise en place d’un dispositif de régulation triangulaire composé du ministère, de l’Office national de l’alimentation du bétail (Onab) et des aviculteurs. Les abattoirs publics et privés font eux aussi partie de ce partenariat. Le grand souhait des pouvoirs publics est que le marché finisse par imposer un prix de vente qui arrange à la fois le consommateur et le producteur. « Autrement dit, tout le monde doit trouver son compte dans cette activité », souligne M. Omari, estimant qu’« il faut installer un système de régulation plus efficace et améliorer au mieux l’organisation de la filière ». Enfin, l’ensemble des participants à ces ateliers ont émis le souhait de voir les jeunes qui exercent dans l’informel s’intégrer dans la filière avicole pour avoir un cadre légal et officiel. Ceci d’autant que, selon le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole « 70% du marché est couvert par les acteurs de l'informel. Ce qui représente le principal souci des professionnels actuellement". A noter que le nombre d'aviculteurs légalement reconnus est de 22.000 opérateurs. El Moudjahid 31 01 2016 Production de poissons : L’aquaculture, comme appoint Devant la faible production de poissons en Algérie, le salut viendra inévitablement de l’aquaculture. Du moins ce qu’assurent les pouvoirs publics et ils l’ont réaffirmé par la voix du chef de cabinet du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, de passage, hier, sur les ondes de la radio nationale. « Estimée actuellement à 100.000 tonnes par an, la production nationale accuse un déficit de 80.000 tonnes qu’on devra combler par le développement des techniques de l’aquaculture, d’autant que nous disposons des atouts et des capacités requis », a expliqué Kamel Neghli qui n’a pas manqué cette occasion pour évoquer les efforts louables consentis par l’Etat en vue de donner un nouvel essor à la pêche dans notre pays. Déjà à horizon 2020, le département de Ferroukhi prévoit une production de 200.000 tonnes. « Nous n’avons pas le choix, l’effort doit être concentré sur le développement de l’aquaculture et la pisciculture afin de mettre fin au déséquilibre de l’offre et la demande. Ceci aura dès lors une grande incidence sur la régulation du prix du poisson qui reste malheureusement inaccessible pour les couches défavorisées », a-t-il ajouté au micro de notre consœur Souhila El Hachemi dans l’émission « Invité de la rédaction » de la Chaîne III. Pour le chef de cabinet du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, l’objectif de produire 80.000 tonnes de l’aquaculture reste réalisable. « Les techniques d’élevage pourraient permettre de porter les quantités de poisson à 180.000 tonnes et répondre, ainsi, à la demande du marché national. Nous sommes optimistes surtout avec Kafia Ait Allouache l’entrée en production, prévue en 2019, 96 INVA Janvier 2016 d’une cinquantaine de fermes aquacoles et piscicoles qui s’ajouteront aux 20 qui existent aujourd’hui, ce qui ajoutera une production de 20.000 tonnes supplémentaires », a-t-il affirmé en révélant que cela va créer 40.000 emplois. Kamel Neghli estime que la faible productivité s’explique par l’arrivée à la limite des stocks halieutiques, un constat confirmé par les scientifiques. Du coup, cette baisse de la production influe directement sur les prix qui ne connaissent qu’une seule loi, en l’occurrence l’offre et la demande même si la spéculation y est également pour beaucoup dans cette flambée interminable du prix du poisson en Algérie. Mais l’invité de la rédaction considère que ces pratiques regrettables n’impactent que « petitement » sur la hausse de la mercuriale. « Même le renouvèlement de la flotte opéré depuis plusieurs années et l’acquisition de nouvelles embarcations de pêche dans le cadre de la politique de modernisation du secteur n’a pas eu d’effets sur la production du poisson », a-t-il indiqué en précisant que le nombre des navires atteint aujour d’huiles 4.500. Pour le poisson congelé, Kamel Neghli confie que l’Algérie importe chaque année une quantité de 35.000 tonnes tandis que pour le quota du thon offert à notre pays, celui-ci a augmenté cette année, selon ses dires, pour être fixé à 450 tonnes, contre 370 tonnes en 2015. El Watan 31 01 2016 Caisse régionale de mutualité agricole (CNMA) de Médéa Renouvellement du conseil d’administration La Caisse régionale de mutualité agricole (CNMA) de Médéa a clôturé, jeudi dernier, la première phase de son calendrier d’action en organisant quatre assemblées générales, respectivement à Béni Slimane, Ksar El Boukhari, Aïn Boucif et Médéa. Ces rencontres, qui ont regroupé les agriculteurs de la wilaya, ont permis aux responsables du CNMA de les informer et de leur expliquer le contenu de l’instruction n° 48 datée du 10 janvier émanant du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, par laquelle on a encadré les conditions et les modalités du renouvellement des organes d’administration des caisses de mutualité agricole, dont le mandat est S. A. M. arrivé à devront échéance. en principe Ces se opérations terminer au niveau local le 15 avril prochain et l’élection national du président du conseil d’administration est prévue pour le 30 avril 2016. Aussi, cette directive ministérielle cible un double objectif : 97 INVA Janvier 2016 d’une part, redynamiser et démocratiser Dans cette perspective, au niveau du la gestion des caisses de mutualité siège de agricole en sommeil par des éléments ambiance la caisse de particulière Médéa, une règne, tout le frais activant au sein de la paysannerie, personnel, à sa tête le jeune directeur et, d’autre part, réconforter la situation régional par intérim, M’hamed Ferdjani, de trésorerie de celles-ci par l’arrivée de est conscient de la conjoncture vécue nouveaux sociétaires. par le passé et compte mobiliser Car la mutualité agricole a beaucoup davantage pour surmonter ces obstacles perdu de terrain ces dernières années et redonner à cet organisme la place pour diverses raisons, en particulier à qu’il mérite pour regagner la confiance cause des concernant lourdeurs bureautiques des les remboursements agriculteurs en améliorant les des prestations de service de la Caisse de sinistres. Le taux des assurés agricoles mutualité agricole pour être à leurs à Médéa a nettement baissé dans cette côtés sur les champs. wilaya par excellence à vocation agricole Dorénavant, pleine de potentialités et d’atouts. souligne-t-on, le fellah n’aura pas à se déplacer au siège, tout Aujourd’hui, il est temps de se ressaisir lui sera facilité sur place au niveau des en vue de réhabiliter ce support sept bureaux locaux de la caisse économique nécessaire et indispensable éparpillés à travers les daïras de la pour le développement agricole, surtout wilaya en attendant l’ouverture d’autres en cette période que traverse le pays antennes avec la chute des prix de pétrole. soutenir et accompagner les exploitants sur opérations le terrain dans des et de l’agriculture du d’investissement modernisation de pays, tout motivant en les vue de se rapprocher encore des agriculteurs. Il convient de redoubler d’efforts pour agricoles en A.Teta jeunes possédant des compétences dans ce domaine afin de s’impliquer davantage en leur offrant des conseils techniques et des encouragements d’aide financière pour réussir. 98