DELTA review No 41 - Sustainable Business Associates
Transcription
DELTA review No 41 - Sustainable Business Associates
THE DELTAreview An SBAPublication Year 4, Issue 41, September 2007 INDUSTRY • ENVIRONMENT • MEDITERRANEAN Dear Readers, GMO standing for genetically modified organisms… Three letters that agitate the political, economic and scientifical worlds for several decades now. Opponents and supporters of GMO cultivation confront using sometimes fallacious arguments. This issue of the DELTA Review attempts to give some answers to the most relevant questions: how to create GMOs, why cultivate them, what are the advantages and disadvantages, what role do GMOs play in Maghreb and Mashreq? Indeed, crops resistant to drought could allow water savings or higher yields in countries that desperately need it. However, what would be their impact on human health and on the environment? CONTENTS/SOMMAIRE (click for instant access / cliquer pour l'accès direct) DOSSIER (GENETICALLY MODIFIED ORGANISMS) Genetically modified organisms: an overview - p. 2 Faits et chiffres sur les OGM - p. 3 PROs and CONTRAs of GMO cultivation- p. 4 Critical voices and moratoriums - p. 5 Construire des plantes résistantes à la sécheresse - p. 6 GMOs in the MENA Region - p. 7 ECONOMY & POLITICS Egyptians fight soaring prices - p. 8 INDUSTRY Egyptians plan 440 million USD cement plant in South Africa - p. 9 CLEANER PRODUCTION Specialized risk assessment and management workshop held at the CP Unit of the Royal Scientific Society of Jordan - p. 10 TECHNOLOGY Cherchez et vous trouverez - p. 11 ENERGY Theolia choisit le Maroc comme plateforme pour le développement de l'éolien - p. 12 ENVIRONMENT Treating infectious medical-waste in the Lebanon - p. 13 OTHER NEWS AND UPCOMING EVENTS Green Ifriqiya 2007, Tunis, Tunisie - p. 15 Furthermore, the environmental rubric discusses two projects supported by LIFE, the EU's financial instrument in the field of environmental protection. LIFE just published a report of projects being carried out in neighbouring countries of the EU such as medical-waste treatment in the Lebanon or wastewater treatment in the Gaza Strip. Enjoy the reading! Chères lectrices, chers lecteurs, OGM pour organismes génétiquement modifiés… Voilà trois lettres qui secouent les mondes économiques, politiques et scientifiques depuis déjà plusieurs dizaines d'années. Opposants et partisans des cultures d'OGM s'affrontent sur la base d'arguments parfois fallacieux. Ce numéro de la Revue DELTA tente de donner quelques éléments de réponse aux questions les plus pertinentes : comment crée-t-on des OGM, pourquoi les cultiver, quels en sont les avantages et les inconvénients, qu'en est-il au Maghreb et au Machreq ? En effet, les cultures résistantes à la sécheresse permettraient d'économiser l'eau ou d'augmenter les récoltes dans des pays qui en ont grand besoin. Mais quel serait leur impact sur la santé humaine et l'environnement ? En outre, la rubrique environnement traite de deux projets soutenus par LIFE, l'instrument financier de l'UE dans le domaine de la protection de l'environnement. LIFE vient de publier un compte rendu des projets dans les pays voisins de l'UE dont le traitement de déchets médicaux au Liban et l'assainissement des eaux usées dans la bande de Gaza. Bonne lecture ! WITH THE SUPPORT OF: -1- GENETICALLY MODIFIED ORGANISMS: AN OVERVIEW Definition of GMOs An organism is "genetically modified" (GM), if its genetic material has been changed in a way that does not occur under natural conditions through cross-breeding or natural recombination. In individual cases it can be very controversial if an organism has been genetically modified in a way that does not occur "naturally". The fact that cultivated plants scarcely resemble their wild relatives is an example of dramatic, human-induced genetic modifications that would not be defined as "genetically modified". Mutations normally do not create GMOs as defined by the law - not even when these mutations are induced artificially. The handling of GMOs - e.g. release, working in closed systems, production facilities, and marketing - is regulated by special laws. Source: gmo-compass.org, plantandsoil.unl.edu Pourquoi cultiver des OGM ? A côté des motivations économiques de l'industrie agroalimentaire, l'utilisation de cultures transgéniques présente des bénéfices environnementaux… Les plantes transgéniques nécessitent moins d'intrants : · la plante synthétise elle-même un insecticide. Il n'y a plus besoin de pulvériser les champs avec des insecticides, ce qui peut enrayer l'augmentation effrénée de la concentration en pesticides dans l'eau souterraine. C'est le cas du maïs Bt : il possède un gène de la bactérie Bacillus turengiensis codant pour une protéine toxique pour la pyrale du maïs · la plante peut être résistante à un herbicide total. Il suffit alors de le pulvériser, et toutes les plantes présentes meurent sauf la plante transgénique. Un seul herbicide est nécessaire Cela sous-entend que c'est le semencier qui vend l'herbicide en même temps que la semence, d'où un monopole sur l'agriculteur. L'utilisation de moins de produits chimiques permet de réduire le temps de travail des agriculteurs. Mais ces produits vont être en partie absorbés par la plante, et donc se retrouver dans l'alimentation humaine. Il semblerait que ces produits aient un l'impact néfaste sur la santé du consommateur. Moindre pollution chimique Plus grande efficacité de la lutte contre les ravageurs : · L'insecticide est présent en permanence dans la plante, ce qui fait que les insectes-cibles sont touchés à la moindre ingestion (alors qu'avec un insecticide classique, l'efficacité diminue avec le temps après la pulvérisation, et toutes les parties de la plante ne sont pas touchées) · Cette technique présente cependant des risques d'apparition de résistance chez les ravageurs... Plus gros rendement : · Exemples : végétaux (saumon "géant" aussi) · Outre la perspective de produire plus, ceci présente un avantage pour l'environnement : on produit une même quantité sur une plus petite surface Meilleure productivité De plus, les études sur la transgénèse végétale permettent une connaissance encore plus approfondie de l'organisme et de ses besoins. Cela va contribuer à mieux gérer les cultures ou les élevages, en ciblant plus les traitements phytosanitaires par exemple. Un des grands projets des chercheurs est de faire en sorte que l'utilisation des OGM entrent dans les pratiques de l'agriculture raisonnée (lutte biologique et chimique). Les plantes transgéniques nécessitent moins d'intrants : · la plante synthétise elle-même un insecticide. Il n'y a plus besoin de pulvériser les champs avec des insecticides, ce qui peut enrayer l'augmentation effrénée de la concentration en pesticides dans l'eau souterraine. C'est le cas du maïs Bt : il possède un gène de la bactérie Bacillus turengiensis codant pour une protéine toxique pour la pyrale du maïs · la plante peut être résistante à un herbicide total. Il suffit alors de le pulvériser, et toutes les plantes Meilleure qualité présentes meurent sauf la plante transgénique. Un seul herbicide est nécessaire de la récolte Cela sous-entend que c'est le semencier qui vend l'herbicide en même temps que la semence, d'où un monopole sur l'agriculteur. L'utilisation de moins de produits chimiques permet de réduire le temps de travail des agriculteurs. Mais ces produits vont être en partie absorbés par la plante, et donc se retrouver dans l'alimentation humaine. Il semblerait que ces produits aient un l'impact néfaste sur la santé du consommateur. Source : inapg.inra.fr -2- FAITS ET CHIFFRES SUR LES OGM Géographie de la culture d'OGM La carte ci-dessous de l'International Service for the Acquisition of Agri-Biotech Applications (IAAA) illustre les zones de culture d'OGM agricole. En orange, les 5 pays cultivant plus de 95% des OGM agricoles commercialisés en 2005, en hachurés, les autres pays commercialisant des OGM en 2005. Les points désignent les pays autorisant des expérimentations en plein champs. L'Egypte est le seul pays de la région MENA à cultiver des OGM History of GMOs 1953 James Watson and Francis Crick publish their discovery of the three-dimensional double helix structure of DNA. This discovery will eventually lead to the ability of scientists to identify and "splice" genes from one kind of organism into the DNA of another. 1973 Herbert Boyer and Stanley Cohen combine their research to create the first successful recombinant DNA organism. 1980 The U.S. Supreme Court in Diamond v. Chakrabarty rules that genetically altered life forms can be patented. 1982 The U.S. Food and Drug Administration approves the first genetically engineered drug, Genentech's Humulin, a form of human insulin produced by bacteria. This is the first consumer product developed through modern bioengineering. 1986 The first field tests of genetically engineered plants (tobacco) are conducted in Belgium. 1987 The first field tests of genetically engineered crops (tobacco and tomato) are conducted in the United States. 1992 Calgene's Favr Savr tomato, engineered to remain firm for a longer period of time, is approved for commercial production by the US Department of Agriculture.The FDA declares that genetically engineered foods are "not inherently dangerous" and do not require special regulation. 1994 The European Union's first genetically engineered crop, tobacco, is approved in France. 2000 International Biosafety Protocol is approved by 130 countries at the Convention on Biological Diversity in Montréal, Canada. The protocol agrees upon labeling of genetically engineered crops, but still needs to be ratified by 50 nations before it goes into effect. Source: americanradioworks.publicradio.org Quelques chiffres clé sur les OGM · En 2003, les plantes transgéniques sont cultivées sur près de 68 millions d'hectares dans le monde ; cette surface est en croissance rapide et régulière · 18 pays dans le monde pratiquent la culture d'OGM en plein air. Mais 99% de la surface cultivée est concentré dans six pays : Etats-Unis (63%), Argentine (21%), Canada (6%), Chine (4%), Brésil (4%) et Afrique du Sud (1%). En Europe, la culture d'OGM reste marginale, sauf en Roumanie (70 000 ha) et en Espagne (32 000 ha de maïs pour l'alimentation animale) · Importance des quatre cultures OGM majeures en 2003 (source ISAAA) : Espèces % de la surface OGM totale OGM en % de la surface mondiale Soja 61 55 Coton 11 21 Colza 5 16 Maïs 23 11 Le soja reste donc l'espèce la plus cultivée en OGM. Source : u-strasbg.fr -3- PROS AND CONTRAS OF GMO CULTIVATION PRO Crops Environment Society, Ethics, Labelling CONTRA · Enhanced taste and quality · Genetic pollution from transgenes spreads into other organisms through pollen, seeds and microbial · Reduced maturation time processes. It is fundamentally different from other · Increased nutrients, yields, and stress tolerance. For forms of pollution because once the genes are out, example, the aim of the genetically modified they cannot be recalled Vitamin A rice project is not to achieve ideal levels · Irreparable changes in species diversity and genetic of vitamin A intake through this source but to diversity within a species augment the extremely low intakes which lead to blindness and death of hundreds of thousands of people a year · Improved resistance to disease, drought, pests, and herbicides · New products and growing techniques · Disease resistance traits can be rapidly introduced to cultivars, e.g. rice, thus keeping ahead of the changing pattern of disease in a particular locality · Friendly" bioherbicides and bioinsecticides. · Environmentally relatively benign herbicides are used and less of them · Conservation of soil, water, and energy. For example, herbicide tolerant crops encourage less tilling and less soil erosion · Bioprocessing for forestry products · Enhances biodiversity by allowing weeds to continue growing for longer thus providing nutrition for animals. After weed death a mulch forms which hosts a thriving population of insects, arthropods etc. · Better natural waste management · Genetically engineered agriculture claims low tillage weed control: this can be achieved by ending the practice of monoculture and instead introducing proper crop rotations designed specifically to combat the weeds of the particular locality. Monoculture creates a weed paradise · Unknown effects on other organisms (soil microbes, insects) · Creation of new or more vigorous pests and pathogens · The total herbicides used with herbicide tolerant crops kill all weeds thus reducing biodiversity in the field · Helps solve the problem of world hunger by creating varieties which will make more efficient utilisation of scarce land and give higher yields because of better pest resistance, nutrient utilisation etc. To this subject, Jonathan Rauch writes in the Atlantic Monthly: "Recall that world food output will need to at least double and possibly triple over the next several decades. Even if production could be increased that much using conventional technology, which is doubtful, the required amounts of pesticide and fertilizer and other polluting chemicals would be immense. If properly developed, disseminated, and used, genetically modified crops might well be the best hope the planet has got" · Domination of world food production · Increasing dependence on industrialized nations by developing countries. No seed-saving by the farmer is permitted. The farmer has to pay royalties to the biotech company. This undermines a traditional agricultural practice and particularly threatens peasant farming in developing countries · Objections to consuming animal genes in plants and vice versa · New advances may be skewed to interests of rich countries · Sustainable organic agriculture creates much needed jobs in depressed rural economies · World hunger will not be solved by technological means. It is a problem of inequitable distribution of wealth and corrupt governments · Labelling not mandatory in some countries (e.g. US) · Mixing GM crops with non-GM confounds labelling attempts Source: ornl.gov, theatlantic.com, pbs.org, ifgene.org -4- CRITICAL VOICES AND MORATORIUMS… Critical voices about GMO cultivation "We in the alliance will not incorporate GMOs in our programmes. We shall work with farmers using traditional seeds known to them. Poor pricing of commodities, and not type of seeds, keeps African growers away from their farmlands despite spiralling food insecurity and poverty on the continent". Kofi Annan, Former UN Secretary General, Chairman of the Alliance for a Green Revolution in Africa (Agra) bdafrica.com 17/07/07 "Produits expérimentaux, est-il normal de retrouver les OGM dans les champs et les assiettes alors qu'on a peu de connaissances sur les risques engendrés par les manipulations génétiques et les interactions entre gènes ?" Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, pacte-ecologique-2007.org "The cultivation of genetically modified crops will be prohibited on Venezuelan soil. They are contrary to interests and needs of the nation's farmers and farmworkers" Hugo Chavez Frias, President of Venezuela, venezuelanalysis.com 21/04/04 Swiss voters have backed a call for a five-year ban on GMOs in Swiss agriculture In a further sign of widespread distrust in Europe of scientifically enhanced foods, Swiss voters supported a five-year ban on the farming of genetically modified crops, a vote that underscores the problems facing the European Commission and biotech companies like Syngenta, Bayer and Monsanto as they try to overcome consumer doubts about safety. "The vote reflects the view across the EU, not just Switzerland," said Adrian Bebb, an expert on the issue at Friends of the Earth, an advocacy group. "The public doesn't want to eat genetically modified food." While the United States has led the production and consumption of genetically modified crops, Europeans consumers have been largely hostile.The European Commission banned the import of genetically modified organisms, or GMOs, from the United States between 1998 and 2004. But under pressure from the United States and other nations, the commission ended the ban in May last year. In 2003, the United States took Europe to the World Trade Organization, claiming that its ban amounted to unfair protection, and was not based on scientific evidence that genetically modified organisms affected human health or the environment. Many European governments and consumers have fought the commission's attempts to open the market. In June, European environment ministers upheld a decision by some governments, including France, Austria and Greece, to ban the use of eight genetically modified products previously authorized by Brussels. While some governments, including Spain, Britain and the Netherlands, believe Europe has sufficient safeguards in place, many nations say further tests are needed before allowing widespread farming of genetically modified crops. Currently, only Spain has sizable areas given over to farming of such crops. Farmers in Germany and France are among those to have recently started small-scale operations. In Switzerland, which is not a member of the European Union, farmers are not involved in growing genetically modified crops, so the vote, in which 55.7% of voters approved the ban, will not have much practical effect. The commission - faced with a possible WTO ruling early next year on the U.S. complaint, which is also supported by Canada and Argentina - has pushed ahead with approving new GMOs despite safety doubts from some European governments. A Web site run by Friends of the Earth lists 164 local governments in the European Union that have taken action to ban the crops or have come out publicly against them. Action against the use of GMOs has caused clashes between local authorities and the commission. Many European regions, such as Tuscany, in Italy, fear that introducing genetically modified crops will damage their image as producers of high-quality foods, Bebb said. "The ban would deprive our farmers, companies and researchers of finding out what these genetically modified foods can do," a Swiss business group, economiesuisse, said during campaigning before the vote. "Because it is a very dynamic sector, five years is equivalent to an eternity, and we won't be able to regain that lost time." Although Switzerland's move does not ban research on GMOs, the group said it feared it would deter companies from making further investment. Syngenta, one of the largest producers of GMOs, criticized the decision. "We regret the negative impact for research," said Alwin Kopse, a spokesman for Syngenta, "we regret that farmers don't have the whole range of choice." Source: iht.com 27/11/05 -5- CONSTRUIRE DES PLANTES RÉSISTANTES À LA SÉCHERESSE ? La recherche de plantes plus adaptées à la sécheresse est un enjeu fondamental pour la production agricole dans les prochaines décennies. Les chercheurs de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) en France étudient les mécanismes d'adaptation des plantes à la sécheresse et cherchent à identifier les gènes impliqués. L'objectif est d'obtenir des plantes capables de croître dans des situations de manque d'eau modéré, la perspective de plantes poussant sans eau restant illusoire. La réponse immédiate au stress hydrique : ralentir la transpiration La surface des feuilles est percée de pores microscopiques et nombreux (environ 10'000 par CM2) : les stomates. C'est par ces orifices que le gaz carbonique (CO2) pénètre dans les feuilles pour la synthèse de sucres par la plante, grâce au phénomène de photosynthèse. Mais, revers de la médaille, si le CO2 pénètre, l'eau de la plante s'échappe massivement par les stomates. Cette nécessaire transpiration explique pourquoi les plantes ont des besoins en eau si importants. Quand la plante n'est pas bien alimentée en eau, pour éviter qu'elle ne se dessèche, les stomates se ferment. Le CO2 pénètre alors plus lentement dans les feuilles et la photosynthèse ralentit. Les racines donnent l'alerte Les chercheurs ont montré qu'en cas de déficit hydrique, les racines synthétisent une molécule, l'acide abscissique (ABA) qui est véhiculé par la sève jusqu'aux feuilles. L'ABA déclenche alors la fermeture des stomates. L'état hydrique des feuilles participe également à la régulation de l'ouverture des stomates. Toutes les espèces végétales "n'utilisent" pas ces mécanismes de la même façon. Certaines, comme le maïs ou le pois contrôlent fortement l'état hydrique de leurs feuilles, qui est ainsi maintenu dans une gamme de variation étroite, quel que soit l'état hydrique du sol. D'autres, comme l'orge et le blé autorisent des variations de leur état hydrique beaucoup plus importantes. Les chercheurs ont étudié les variations de ces mécanismes de contrôle stomatique au sein d'une même espèce entre des lignés sensibles ou tolérantes à la sécheresse. Des études menées sur l'orge et sur le cotonnier ont montré que la production d'ABA et son effet sur les stomates sont identiques chez les lignées tolérantes et sensibles. Par contre, les lignées tolérantes ont une croissance des feuilles plus lente et donc une transpiration plus faible. L'adaptation des plantes à la sécheresse repose donc sur leur capacité à adapter leur architecture pour éviter le stress (via la croissance des feuilles), et pas seulement sur leur réaction immédiate en cas de stress. Les plantes contrôlent leur architecture pour supporter la sécheresse Classiquement, dans les études sur les effets de la sécheresse, la réduction de la croissance de la plante n'était envisagée que comme une conséquence du manque d'eau. Aujourd'hui, les chercheurs ont repensé cette relation, et considèrent la régulation de la croissance de la surface foliaire et du système racinaire comme un moyen de s'adapter au déficit hydrique. Ainsi, la croissance des feuilles est-elle directement régulée par les conditions climatiques : plus la demande évaporative est importante (atmosphère sèche, vent), plus la croissance des feuilles est faible. Par ailleurs, en situation de déficit hydrique, un signal d'origine racinaire entraîne une réduction supplémentaire de la croissance des feuilles. La réduction de la croissance des feuilles est généralement plus importante que la réduction de la photosynthèse. Il en résulte un excédent de sucres dans les feuilles. Les chercheurs étudient si un transport accru de sucres vers les racines ne contribue pas à un maintien, voire une augmentation de la croissance des racines. A partir de ces résultats obtenus à l'échelle des organes de la plante, les chercheurs ont pu établir des modèles qui décrivent la réponse de la plante entière au déficit hydrique tout au long du cycle cultural. Ils ont par exemple montré, chez le pois, qu'un déficit hydrique entraîne un arrêt précoce de l'émission de nouvelles feuilles. La modélisation permet d'abord de rendre compte des phénomènes observés. Elle peut également être utilisée pour reconstituer en fin de cycle, l'histoire de la culture et des stress qui ont pu l'affecter. Par ailleurs, comme les modèles ont un caractère général, ceux obtenus pour une espèce peuvent être extrapolés à d'autres espèces. Enfin, en mesurant l'écart entre le modèle et la réalité, il est possible d'analyser au sein d'une espèce donnée les différences de comportement entre plusieurs génotypes, et donc d'orienter la sélection de lignées intéressantes. A la recherche des gènes de résistance à la sécheresse La recherche d'un gène permettant aux plantes de pousser sans eau est vaine, l'absorption de CO2 et la transpiration de la plante étant les deux manifestations indissociables d'un même phénomène, l'ouverture des stomates. Les chercheurs s'orientent plutôt vers l'étude du déterminisme génétique de l'architecture des plantes et de sa régulation en conditions de stress hydrique. Ces mécanismes impliquent probablement un grand nombre de gènes, qui s'expriment de façon différente dans les divers organes de la plante. Les progrès de la génomique rendent aujourd'hui possible l'étude de l'expression des gènes et de leur variabilité au sein d'une espèce. Source: inra.fr -6- GMOS IN THE MENA REGION Egypt: scientists produce drought-tolerant wheat Scientists in Egypt have produced drought-tolerant wheat by transferring a gene from barley into a local wheat variety. The researchers, at Cairo's Agricultural Genetic Engineering Research Institute (AGERI), say their technique reduces the number of irrigations needed from eight to one, and that the wheat could be cultivated with rainfall alone in some desert areas. The AGERI team hopes to develop their technique and address biosafety issues in order to commercialise the transgenic wheat seeds as the first GM product on the Egyptian market.The research findings were presented in 2004 at a symposium on applied biotechnology in Egypt organised by AGERI and the Egyptian Centre for Biotechnology Information. Water stress caused by drought is a major factor limiting plant growth and crop productivity worldwide.The researchers showed that by transferring a gene called 'HVAI1' from barley to wheat, the plants could tolerate low water levels for longer before their leaves wilted. Following laboratory tests, the GM wheat was tested in greenhouse and field trials.The field trials were conducted for three seasons, starting in 2001-2002. During the 2002-2003 season, Ahmed Bahieldin, the plant geneticist who led the research, and his colleagues compared the growth of the GM wheat and a local variety under normal rainfall conditions, without irrigation. The GM plants were taller and had higher yields than the non-modified plants. "Now we are transferring the gene for drought tolerance to other local wheat varieties using traditional plant breeding programmes," Bahieldin told Scidev.Net. "In future, GM wheat plants with improved drought tolerance could be incorporated into breeding programmes throughout the Mediterranean region." According to Bahieldin, just 38% of Egypt's demand for wheat is met domestically because the country's lack of water limits the area of land that can be cultivated. He also says boosting plants' ability to deal with water stress might mitigate other environmental stresses. "The gap between supply and demand makes GM drought-tolerant wheat very important for increasing cultivation in areas where sub-optimal conditions such as water deficit, salinity or high temperature prevail," says Bahieldin. Mohammed Hamoud, head of genetic research division at the Egyptian Tanta University's botany department cautiously welcomes the research findings, acknowledging the potential for drought resistant GM wheat to boost agricultural output in the Western and Sinai deserts. "However, studies on its safety for human consumption and the environment must be carried out first," Hamoud said. Source : scidev.net 14/10/04 Pas d'OGM en Algérie Les OGM ne passent pas en Algérie ! Au moment où certains pays africains optent pour les OGM afin d'améliorer la productivité agricole, à l'instar du Niger, du Burkina Faso, etc. L'Algérie, pour sa part, préfère être vigilante. Il faut savoir, en effet, que les OGM sont bannis en Algérie. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a promulgué un arrêté, en décembre 2000, interdisant l'importation et l'utilisation des OGM. De leur côté, les agronomes privilégient la thèse du risque zéro. Ainsi, "tout transfert artificiel de gènes sur le matériel végétal est strictement interdit", précise l'arrêté ministériel promulgué en décembre 2000. L'Algérie préfère prendre beaucoup de précautions. Il faut dire que la célérité des autorités algériennes s'explique par la dépendance du pays en matière agricole, notamment en ce qui concerne les semences. Cet arrêté fait barrage donc à la possibilité, pour les firmes multinationales productrices d'OGM, d'investir le marché algérien. Cependant, il faut reconnaître que les OGM ne sont pas une priorité pour l'Algérie. L'agriculture algérienne souffre de problèmes structurels. "Nous dépendons entièrement de l'importation et c'est dangereux d'ouvrir nos portes aux OGM. Si de nombreux spécialistes occidentaux trouvent que les OGM sont neutres, je me pose la question pourquoi les cantonnent-ils dans des centres de recherche et pourquoi seront-ils une chance pour les pays sous-développés ?" s'interroge un enseignant en agronomie à l'université d'Alger. Selon lui, l'unique solution alternative est la culture biologique. Ces mesures de précaution sont dues au retard technologique des pays du Sud nous dit-on. Effectivement, les pays maghrébins ne disposent pas ou pas encore des technologies pointues qui leur permettront de contrôler d'une manière efficace les produits OGM qui seront présents sur leur marché et en toute logique dans les assiettes des consommateurs. Ce qui explique, d'ailleurs, la décision des pouvoirs publics d'interdire les OGM. En somme, il est plus urgent pour l'Algérie d'arriver à une indépendance alimentaire en favorisant une agriculture extensive. Source : el-annabi.com 11/03/07 More links and sources / Autres liens et sources · · · · · ageri.sci.eg - Agricultural Genetic Engineering Research Institute, Egypt greenpeace.org - Greenpeace's webpage dedicated to its campaign against genetic engineering icrisat.org - International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics ogm.gouv.fr - Site interministériel français sur les OGM, questions fréquemment posées monsanto.com - Monsanto, an agricultural company providing GMOs such as genetically modified seeds -7- Economy / Politics Egyptians fight soaring prices Cairo: "Every dawn breaks with new rises in prices," complains Hamada Abdul Aal, a government employee. "No commodity has escaped these mad increases. How should we feed our children?" asks Abdul Aal, a father of four children. He is one of millions of Egyptians, whose earnings have been dwarfed by successive price hikes. President Hosni Mubarak has recently ordered the government to "make more efforts to protect limited-income people" from uncurbed rises in prices. A new group, styling itself "Citizens against Price Hikes" has just vowed war against rises in prices. "Prices have often risen in Egypt as a result of misguided economic policies," said Mahmoud Al Asqalani, the spokesman for the group. "We consider our group as an association representing Egyptian consumers, particularly people from low-income groups, in confronting greedy traders," he told a press conference in August, marking the launch of the movement. He added that the group has attracted several activists including Abdul Wahab Al Messiri, the general coordinator of the protest movement Kefaya (Enough). "We are hoping to open dialogue on price controls with the government as well as with trade and industrial associations," Al Asqalani said. He was at pains to assert that his movement is not political. "It is a civic movement which would not hold street demonstrations." George Ishaq, the assistant coordinator of Kefaya told the same conference held at the Bar Association: "We would ask citizens to boycott any goods if the traders did not respond to demands to adjust prices." "According to reports from the World Bank, the poverty line is equivalent to one person living on 2 USD per day.This does not happen for millions of families in Egypt," he added. Source: gulfnews.com 01/09/07 Micro-crédit au Maroc : Al Amana souffle ses 10 bougies Al Amana fête son 10ème anniversaire. Pour l'occasion, l'association de microcrédit a inauguré son nouveau siège, en présence de son président d'honneur, le Premier ministre Driss Jettou. Plein d'optimisme, M. Jettou confie qu'il "n'en revient pas de la croissance du micro-crédit au Maroc et d'Al Amana". Et de revenir sur "l'esprit de solidarité et d'initiative qui sont des aspects ayant permis au secteur de se développer". Preuve en est, Al Amana occupe le 15ème rang mondial en termes de nombre de clients actifs. En termes de portefeuille, Al Amana arrive 29ème. Présente sur tout le territoire, elle a développé, depuis sa création en 1997, un large réseau d'antennes et d'agences. En effet, l'association a 416 agences et antennes, tandis que les banques "classiques" en ont 4'130. En 2006, l'association a affiché un chiffre d'affaires de 277 millions et un résultat net de 58 millions de DH, totalement réinvesti. Sachant que la partie à haut risque ne représente que 0,65% du portefeuille qui s'élève à 459'568 prêts en cours. Al Amana emploie près de 2'000 salariés et gère 39% des clients du secteur, soit 400'000 personnes. A ce sujet, M. Jettou indique : "La valeur des crédits accordés par Al Amana, durant cette décennie, a dépassé les 2 milliards de DH" (5 milliards pour l'ensemble des micro-crédits). Il a ensuite souligné l'importance de ces structures permettant de "préserver la dignité des démunis". Aujourd'hui, les associations de micro-crédit servent plus d'un million de personnes avec 4,5 millions de prêts pour un total de 15 milliards de DH. M. Jettou a proposé de diversifier leurs produits en offrant des cartes bancaires, la micro-assurance…, l'objectif étant l'épargne. Enfin, M. Jettou a promis que, dans les cinq ans à venir, les activités de micro-crédit recevront 50 millions de dollars de la part du Compte du défi du Millénaire. Source : leconomiste.com 04/09/07 BNP-Paribas lance l'Académie des PME à Alger Les nouvelles règles de gestion exigent l'instauration de relations privilégiées entre le client et son banquier. Ce dernier n'est plus perçu comme cet "Harpagon" qui ne prête qu'aux riches quand cela lui est bénéfique. Le banquier moderne est avant tout cet entrepreneur qui cherche toujours à fructifier son argent certes, mais contrairement à la mentalité d'avant, il répond présent aussi lorsqu'il s'agit d'accompagner et conseiller ses clients. C'est dans cette optique que la filiale turque de la banque européenne BNP Paribas a créé l'Académie des petites et moyennes entreprises (PME) à Alger. Cette structure qui se veut avant tout un espace d'échange d'expériences entre les entrepreneurs permet à ces derniers de mieux assimiler les techniques de gestion et la législation en vigueur dans leur pays. La réussite de cette expérience en Turquie a poussé les responsables de la maison mère à exporter ce produit en Algérie qui présente des similitudes avec l'économie de la Turquie. Source: liberte-algerie.com 03/09/07 Growth of Turkish economy Turkey's economy grew by 3.9% in the second quarter of 2007, compared to the same period last year, according to the Turkish Statistics Institute. The figure shows the change in gross national product (GNP) over the period, which includes the output of Turkish workers abroad. For the whole of 2006, Turkey achieved 6.0% growth in GNP, above the official forecast of 5.0%. The institute said that gross domestic product (GDP), which covers only goods and services produced within a country, rose by 3.9% in the second quarter of 2007. Turkey's GDP grew by 6.8% in the first quarter of the year, and by 5.3% in the first six months of 2007. The country's GDP grew by 6.1% for the whole of 2006. Source: metimes.com 10/09/07 A Syrian-German agreement on financial cooperation signed An agreement for financial cooperation was signed between the Syrian and German government for the year 2007. The agreement included offering German loans totalizing 19 million Euros for water projects in Damascus countryside and Aleppo with an interest rate of 0.75%, and a repayment period of 30 years. The agreement was signed by Chairman of the State Planning Commission, Tayseer Dawoodi, and German Minster of Economic Cooperation and Development, Heidemarie Wieczorek-Zeul who is currently visiting Syria. Earlier, the two sides held a plenary meeting in which they discussed ways of activating cooperation between the two countries. Source: sana.org 29/08/07 -8- Industry Egyptians plan 440 million USD cement plant in South Africa Egypt-based Orascom Construction Industries (OCI) said that it would invest 3.1 billion South African Rand (circa 440 million USD) in a new cement plant in North West to cash in on South Africa's (SA) rising demand for the building material. The plant is expected to begin production in 2010 with annual capacity estimated at about 2 million tons. The investment comes as local producers of the building material have been forced to import cement for the first time in a quarter of a century to meet rising demand. Cement sales have climbed to a record in SA as the government spends more on railways and stadiums for the 2010 Soccer World Cup. Orascom CEO Nassef Sawiris said: "The large infrastructure programme that SA is embarking on will necessitate additional capacity. I don't see any fundamental reason for this growth to taper off," Sawiris said. He estimated that demand for cement would rise at 5-10%. At the same time, the group announced the launch of Mafikeng Cement Company (MCC), which will build and operate the planned state-of-the-art cement plant.Trade and Industry Minister Mandisi Mpahlwa said the new plant would ensure "that the country has the resources and opportunities it needs to facilitate economic growth". "This deal is a good example of the implementation of the industrial policy, which aims, inter alia, to support broad-based growth and contribute to economic development on the African continent by actively supporting its productive capabilities and more developmental regional trade integration," he said. OCI owns 67.5% of the new start-up venture, with the balance split between minority partners. The group expected to commission new cement plants in Algeria, the United Arab Emirates and northern Iraq before the end of the year. OCI has cement operations in Egypt, Algeria, Turkey, Pakistan, northern Iraq and Spain, with a combined annual production capacity of about 21 million tons. Source : businessday.co.za 30/08/07 Arrêt de deux mois d'une partie de la pêche industrielle en Mauritanie Une bonne partie de la pêche industrielle en Mauritanie observe un arrêt de deux mois, à partir du 1er septembre, en vue de permettre une reconstitution des stocks, a appris l'Agence de presse africaine (APA) de source sûre à Nouakchott. Cette mesure concerne quelque 210 sur les 274 bateaux qui constituent la flotte de la pêche industrielle dans ce pays dont les côtes sont considérées parmi les plus poissonneuses dans le monde. La Zone économique exclusive mauritanienne est estimée à 200 miles marins. Selon les responsables mauritaniens du secteur de la pêche, les 210 bateaux mis à l'arrêt actuellement sont ceux qui pratiquent la pêche de fond, celle du poulpe notamment. Les 64 restants ne sont pas concernés par la mesure puisqu'ils se limitent à la pêche de surface et celle du thon, jugées moins menacés. Cette période est particulièrement bien indiquée pour la reproduction des poissons de fond à en croire l'Institut national de recherches océanographiques et des pêches (INROP) de Nouadhibou. La pêche artisanale, constituée d'environ 4022 pirogues, connaîtra la même restriction à partir du 15 septembre mais pour une période réduite d'un mois. Le respect des arrêts biologiques est observé grâce à des stations satellites et des bateaux de surveillance maritime. Les infractions sont sanctionnées par le retrait de la licence de pêche et le paiement d'une amende financière substantielle avec la possibilité d'encourir d'autres sanctions. Source : mauritanie-web.com 04/09/07 Casablanca : hausse de 16% des nuitées touristiques en juin dernier Le nombre de nuitées touristiques déclarées par les hôtels classés de Casablanca a augmenté de plus 16% en juin dernier, par rapport à la même période en 2006, indique un communiqué du centre régional du tourisme (CRT). Cette hausse est constatée sur l'ensemble des catégories et particulièrement les hôtels 5 étoiles, qui ont enregistré une progression de plus de 15%, précise-t-on de même source. Le taux d'occupation global gagne 3 points pour atteindre 60%, frôlant les 75% pour les 4 et 5 étoiles qui réalisent toujours 65% des nuitées de la métropole. Au terme des six premiers mois de l'année, Casablanca a affiché une progression de plus de 10%, ajoute la même source, précisant que cette performance est à mettre à l'actif essentiellement de la catégorie des touristes non-résidents. Source : infosdumaroc.com 06/08/07 Qatar Airways développe ses activités en Tunisie L'objectif de Qatar Airways est de garantir un vol quotidien Tunis/Doha pour répondre à la demande croissante sur ses services, a déclaré M. Bassil Hayder, directeur de la compagnie à Tunis. Le responsable a souligné que la réussite enregistrée par la compagnie aérienne qatarie en Tunisie reflète l'essor de l'activité économique dans le pays, et contribue au développement des affaires et du tourisme dans les deux pays. Il a indiqué que la compagnie est passée, en moins de 2 ans et demi, à 4 vols directs par semaine entre Tunis et Doha et vient de mettre en service un vol cargo hebdomadaire. A signaler que la compagnie aérienne qatarie favorise le flux à partir et à destination de Tunis, des hommes d'affaires et des touristes. Des promotions conjointes pour le tourisme tunisien sont, par ailleurs, lancées avec la coopération des ambassades de Tunisie à l'étranger et de l'Office National du Tourisme Tunisien, dans plusieurs pays arabes et asiatiques. Source : tap.info.tn 12/09/09 Lebanese partners plan first plush hotel in Iraqi Kurdistan A Lebanese group unveiled plans to build the first fivestar hotel in the Kurdish area of northern Iraq. Malia Group and Rotana Hotels announced the signing of a partnership agreement for the construction of a 55 million USD hotel in the city of Irbil in Iraqi Kurdistan. The Irbil hotel should open in October 2009 and will be owned by Malia subsidiary Hotel Line and managed by Rotana, said Malia Group president Jacques Sarraf and Rotana Hotels president and CEO Selim al-Zyr. Source: dailystar.com.lb 04/09/07 -9- Cleaner Production Specialized risk assessment and management workshop held at the CP Unit of the Royal Scientific Society of Jordan Highly energy-efficient Windows Vista PCs made possible via new VIA mainboard As industrial development expands in Jordan, risks to human health and the environment become more and more important. The risks at industry level would involve the workers and the nearby community, while a major external risk (due to natural disaster or accidents) would have tremendous inevitable effects on human health, the environment and the economy. Such effects would magnify in areas where industry and residential areas are not well separated. To address this crucial issue, the Cleaner Production (CP) Unit / Environmental Research Center held on July 15 to 19 a specialized training workshop for industries and concerned authorities. The training is implemented within the Swiss Jordanian cooperation, namely the Cleaner Production Project and the Integrated Hazardous Substance Management and Control Project, both being supported by the Swiss Government. The training workshop was delivered and moderated by Dr. Pablo Lerena, an experienced risk analysis specialist, who has performed several safety studies and reports related to the risk assessment of major accidents in Switzerland, Spain and France. The workshop aimed at transferring understanding of methodologies for process risk analysis and risk assessment of major accidents. Then a case study was taken at the ammonia unit of the fertilizer complex in Aqaba, a major tourist, commercial and industrial city. The participants were acquainted with the main procedures / methodology applied for a process risk analysis and risk assessment of major accidents and with the benefits and the method to estimate the necessary "investment" for risk assessment and its potential application in Jordan. Source: cp.org.jo 03/09/07 VIA Technologies announced the release of its new pc3500 mainboard, a low-power platform for Windows desktops that can result in energy savings of more than 50% over what the EPA requires to meet its latest Energy Star standards. The company demonstrated that a desktop with pc3500 mainboard and Windows Vista can idle at 24 watts per hour, less than half the required wattage for Energy Star 4.0 compliance. It will also draw barely over one watt in sleep mode, and 68 watts on standby. "With the launch of VIA pc3500 mainboard we are leading the way in developing low power platforms meeting the growing demand for energy-efficient PCs," said VIA vice president Richard Brown. "Consumers and businessmen who purchase PCs based on the VIA pc3500 mainboard will not only be able to significantly reduce their energy costs but also minimize their environmental impact." The pc3500 mainboard is part of VIA's pc-1 initiative aiming to build a range of products using the most energy-efficient technologies. Association professionnelle des cimentiers du Maroc : résultats de 2005, perspectives pour 2006 et performances environnementales La croissance économique marocaine en 2005 a été de 1.8% au lieu de 3% initialement prévus. Malgré cela, l'année 2005 a vu la consolidation de certains indicateurs économiques. En particulier le secteur du bâtiment et des travaux publiques (BTP) a poursuivi son expansion avec une valeur ajoutée de 6.5%. Ceci a été d'ailleurs corroboré par le bon comportement des ventes de ciment (+5%). Quant aux perspectives pour 2006, la loi de finance 2006 retenait un taux de croissance du PIB de 5.4%. Malgré l'impact négatif des cours de pétrole sur la facture énergétique du pays, l'année 2006 amorçait une grande mutation vers la concrétisation de grands projets d'infrastructure et d'habitat. Dans ce contexte favorable, le secteur cimentier tablait sur une amélioration des ventes de ciment en 2006 de l'ordre de 8%. Par ailleurs, les performances environnementales des membres de l'APC sont caractérisées par une approche intégrée : valorisation énergétique des déchets, réhabilitation des carrières, réduction des consommations énergétiques, etc. Par exemple, la consommation électrique est passée de 120 à moins de 90 kWh/tonne de ciment entre 1997 et 2003. Une étude méso-économique a démontré que sur cette période, si la part du PIB du secteur cimentier a augmenté (0.4% à 1.2%), sa contribution aux nuisances environnementales a diminué (0.9% à 0.6%). Ces résultats prennent toute leur valeur avec la comparaison, à l'avantage du Maroc, avec d'autres pays MENA. Source: apc.ma 04/09/07 - 10 - Source: greenercomputing.com 04/09/07 BASF launches formaldehyde-free printing system Chemical giant BASF has developed a new formaldehyde-free pigment printing system for the textile industry, which meets the regulatory requirements of leading retailers, brands and textile safety standards.The company says its latest generation of 'Helizarin' textile pigment printing systems still guarantees high quality printing with optimum running properties of the print paste on the printing machine. Formaldehyde-releasing compounds are widely used as crosslinkers in the textile industry for applications such as pigment printing and coating. In pigment printing, not only the crosslinker, but also the binder and thickener are the main sources of formaldehyde. These components, as well as other auxiliaries, make up the medium that fixes the pigments on the textile. Source: ecotextile.com 05/09/07 L'ONU lance un service d'information sur le climat et le tourisme sur internet L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) vient de lancer son "service d'échanges d'informations sur le climat et le tourisme" sur Internet. "Il faut que le secteur du tourisme s'adapte aux effets du réchauffement de la planète et qu'il les atténue", a affirmé Geoffrey Lipman, le Sous-Secrétaire général. "Il doit aussi étudier et mettre en place des solutions de rechange à l'épreuve de l'évolution du climat et portant moins atteinte à ce dernier", a-t-il ajouté. Afin de développer la base de connaissances et encourager la recherche de solutions, l'OMT a lancé un service d'échanges d'information disponible sur inscription à partir de son portail principal. Source: un.org 07/09/07 Technology Cherchez et vous trouverez Lire son journal préféré sur Internet, voilà une habitude que beaucoup ont déjà prise. Mais ce n'est pas avec la même facilité que l'on peut trouver le numéro d'hier qu'on avait raté. Opérationnel depuis le 13 août, www.tayait.com, le premier moteur de recherche arabe sur Internet rendra le rattrapage plus facile. En effet, l'arabisation d'Internet a connu un essor avec la multiplication récente des sites arabophones, très fréquentés d'ailleurs. Cependant, la recherche est restée problématique, à cause de problèmes techniques liés aux caractéristiques de l'arabe, notamment les problèmes de la dérivation et de la prononciation qui donnent à un même mot divers sens. Peu d'efforts avaient été déployés jusqu'à présent pour résoudre ce handicap dont souffrent les internautes arabophones.Les responsables de Taya, eux, s'y sont attaqués.Après un an de travail, ils ont réussi à développer un module de langue arabe "naturelle" que les ordinateurs sont capables de comprendre."L'idée de départ était de faire un service de recherche sur Internet destiné aux entreprises, mais tout de suite on s'est réorienté vers la création d'un moteur de recherche en arabe", raconte Noha Chakkal, responsable du marketing."Nous dépendons de la publicité, jusqu'à maintenant c'est encourageant, depuis le lancement du site il y a deux semaines, 800 internautes visitent Taya en moyenne", ajoute-t-elle. "Sans la présence de sites web écrits en arabe, notre moteur de recherche ne servira pas à grand-chose", reconnaît le propriétaire de Taya, Wafiq Chammaa. D'où la décision d'atteindre comme cible potentielle "les sites web peu connus ainsi que les jeunes gens et jeunes filles qui, depuis leurs chambres, confient à leurs ordinateurs ce qu'ils souhaitent faire parvenir à tout le monde". Taya leur donnera la chance de se faire connaître et aussi de se connaître entre eux.Une affinité linguistique ... déjà. Source: ahram.org.eg 03/09/07 Will Lebanon's techno-park dream ever come true? Foreigners often tell their Lebanese hosts that the country has great potential because of its liberal economy,strategic location,flexible investment laws and - above all - multi-talented citizens. However, many foreign investors point out that the chronic political bickering and the lack of coordination between various branches of the state's complex apparatus have caused enormous losses to the country in terms of investment. All of these factors apparently have played a role in the indefinite postponement of the Beirut Emerging Technology Zone (BETZ), a 30 million USD technology-zone project in the small town of Damour, just south of the capital. The project, which was kicked off by the Investment Development Authority of Lebanon (IDAL) in 1996 and subsequently endorsed by successive governments,has yet to see the light of day because of heavy opposition - much of it from the mayor of Damour, Charles Ghafari. The main facilities of BETZ will include anchor facilities for a major tenant, an incubator for start-up businesses, single- and multi-tenant subdivisions, a village center with executive suite offices, a hotel, recreational facilities, a conference center,banking facilities,an electrical sub-station with full-capacity standby power,an advanced communications network and a large landscaped area. BETZ will cover an area of some 1 million square meters and will offer state-of-the-art facilities to meet the needs of companies ranging from local start-ups to large global corporations operating in the areas of software development, telecommunications, biotechnology, media production and various other new technology-enabled services. Source: dailystar.com.lb 03/09/07 Dow Corning introduces three new solar energy materials Dow Corning Solar Solutions announced the introduction of the three materials to its solar energy product line. The introduction of the materials - an encapsulant and two potting agents - follow in the footsteps of a solar feedstock material it launched last year, which it claims is the first commercially available solar-grade silicon feedstock made from metallurgical silicon. The new materials are qualified for solar applications, the company said. "We're taking the guess-work out of figuring out which of the hundreds of available coatings, encapsulants, potting agents, sealants, adhesives and other related products work best for demanding solar energy applications," said Donald L. Buchalski, Dow Corning Energy Solutions' senior marketing specialist for photovoltaic (PV) module assembly and integration. "These products demonstrate our commitment to providing total solutions throughout the PV value chain." Source: greenbiz.com 05/09/07 Voiture hybride rechargeable Le groupe énergétique français EDF a annoncé son partenariat avec le constructeur automobile japonais Toyota pour tester des véhicules hybrides rechargeables. L'objectif de cette expérience est de développer des solutions pour la commercialisation future de quatre prototypes fonctionnant à l'essence et à l'électricité, et de réduire l'impact environnemental de l'automobile. L'accord prévoit que les véhicules hybrides rechargeables seront intégrés dans la flotte d'EDF pour y être testés sur le réseau routier français. Les tests routiers qui commenceront à l'automne, pourront être étendus à d'autres pays européens. Equipés de la technologie hybride Toyota, les véhicules peuvent également être rechargés sur une prise électrique. Source : enviro2b.com 06/09/07 Chine : exploitation du gaz de charbon Le gaz naturel de charbon (GNC) est contenu dans le charbon et est ordinairement brûlé ou rejeté dans l'atmosphère lors de son extraction. Le développement de l'exploitation de GNC est en plein développement et la Chine s'y intéresse de plus en plus car ses réserves sont très importantes, contrairement aux gisements européens. Son exploitation industrielle permettrait un plus grand rendement énergétique de l'exploitation du charbon et une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le dispositif, expérimenté sur deux sites, permet d'"aspirer" le gaz contenu dans les gisements, puis le geler et obtenir du méthane pur en le séparant de l'oxygène et du nitrogène, grâce à des températures d'évaporation différentes pour ces trois gaz. Source : planetenergie.org 12/09/07 - 11 - Energy Theolia choisit le Maroc comme plateforme pour le développement de l'éolien L'éolien a le vent en poupe au Maroc. Après le parc d'Essaouira, déjà opérationnel, le projet de Tanger dont les travaux sont lancés et celui de Tarfaya, au stade des consultations, certains opérateurs mondiaux du secteur voient déjà dans le Maroc une plateforme pour le développement de leurs activités y compris à l'international. C'est le cas du français Theolia, un des leaders européens de l'énergie éolienne, qui a choisi Casablanca pour y domicilier sa filiale, Theolia Emerging Markets (TEM), à partir de laquelle seront pilotées cinq filiales dans d'autres pays comme l'Inde, l'Afrique du Sud, la Namibie, en plus de la filiale Theolia Morocco. Le président de Theolia, JeanMarie Santander, explique que le choix du Maroc n'est pas fortuit, même si les actionnaires voulaient au départ baser TEM en Inde. En fait, Theolia est déjà sur plusieurs projets au Maroc dont une station de dessalement d'eau de mer à Tan Tan qui fonctionne à l'énergie éolienne. L'entreprise fait aussi partie des 16 entreprises préqualifiées pour la réalisation d'un parc éolien de 200 MW à Tarfaya. M. Santander indique que le potentiel de développement au Maroc est important depuis que les pouvoirs publics ont pris conscience de la nécessité de promouvoir les énergies renouvelables comme l'éolien. Il en avance pour preuve la possibilité donnée désormais au secteur privé de produire sa propre énergie électrique à partir de parcs d'une capacité de 50 MW contre 10 MW.TEM servira aussi de base-arrière pour le développement de projets dans d'autres pays, l'objectif étant d'atteindre une capacité installée de 600 MW à horizon 2011. Par ailleurs, la société envisage de monter une unité de fabrication de mâts pour éoliennes et une autre pour la production de plaques solaires. Bien entendu, il faudra des fonds pour financer tout cela. Certes, TEM compte dans son tour de table de prestigieuses institutions financières, mais M. Santander annonce d'ores et déjà son intention d'introduire l'entreprise à la Bourse de Casablanca avant la fin 2007, au plus tard début 2008. Source : lavieeco.com 07/09/07 IEA report: bioenergy can meet 20 to 50% of world's future energy demand In a new publication the International Energy Agency's Bioenergy Executive Committee highlights the potential contribution of bioenergy to future world energy demand. Associated issues of market development, international bioenergy trade, and competition for biomass are also presented. Finally, the potential of bioenergy is compared with other energy supply options. In the document titled 'Potential Contribution of Bioenergy to the World's Future Energy Demand', the analysts put the total energy potential for sustainably produced biomass at 1'100 Exajoules (EJ) by 2050 under a most optimal scenario. In a more average scenario bioenergy's contribution to the world's future energy supply ranges between 20 and 50% (200-400 EJ), depending on different energy demand scenarios. Some 130-260 EJ of this amount would be made up of liquid biofuels, more than the world's current total mineral oil output. Over the longer term (2100), more land becomes available and the share of bioenergy increases. For this contribution to materialize, the development and deployment of perennial crops in developing countries is of key importance, as is the creation of international markets. The IEA Bioenergy Excom states that for many rural communities in developing countries such a situation would offer good opportunities for socio-economic development. Source: biopact.com 12/09/07 35 compagnies en lice pour explorer le sous-sol libyen La Compagnie nationale libyenne, NOC, a rendu public une liste de 35 compagnies pétrolière sélectionnées pour participer à un appel d'offre en vue de l'exploration de 41 blocs gaziers. D'autre part, 21 autres compagnies ont été présélectionnées en vue de participer aux investissements dans les projets d'extraction. L'enjeu est de taille : la Libye occupe la première place en Afrique et la cinquième parmi les pays membres de l'OPEP pour les réserves prouvées de pétrole léger faiblement sulfureux : 5,1 milliards de tonnes. Avec 1.04 trilliard de mètres cube de gaz, elle occupe la 4ème place en Afrique après l'Algérie, le Nigéria et l'Egypte. La Libye extrait 1.7 million de barils par jour, mais pourrait en exploiter bien plus : seul un quart du pays est concerné à ce jour par des accords de prospection et de production. Quant au gaz, 11.7 milliards de m3 sont extraits par an, dont 17% sont destinés à l'importation. Source: enerzine.com 10/09/07 Initiative de la Banque mondiale pour améliorer l'éclairage en Afrique La Banque mondiale (BM) a lancé une initiative destinée à permettre aux populations africaines qui ne sont pas raccordées au réseau électrique d'avoir accès à l'éclairage. Les "démunis énergétiques" d'Afrique sub-saharienne dépensent chaque année 17 milliards de dollars pour s'éclairer au moyen de dispositifs coûteux, inefficaces et polluants, comme les lampes à pétrole, a expliqué la BM. L'organisation multilatérale, notamment via la Société financière internationale (SFI), sa filiale spécialisée dans l'aide au secteur privé, propose de "développer les conditions de marchés permettant la fourniture et la distribution de nouveaux produits d'éclairage alimentés par des énergies non-fossiles, tels les diodes lumineuses", dans un communiqué. Source: jeuneafrique.com 05/09/07 Beirut wants majors to help produce oil and gas Public Works and Transport Minister Mohammad Safadi said that seismic survey for oil in Lebanon has reached advanced stages, adding that the government prefers to give the exploration contracts to companies with long experience. Safadi, who is acting energy and water minister, denied any hindrances exist which are blocking oil and gas explorations. Several European companies were awarded contracts to carry out seismic surveys along the Lebanese coast to determine if there are commercial quantities of natural gas and oil. Early surveys confirmed the existence of substantial amount of natural gas off the Lebanese coast. Source: dailystar.com.lb 07/09/07 - 12 - Environment Treating infectious medical-waste in the Lebanon Arc-en-ciel, a social- and environment-focussed NGO, aims to support the healthcare sector in the Lebanon to achieve the environmentally sound treatment and disposal of infectious medical waste. Uncontrolled incineration of hospital waste and insufficient national policies for dealing with dangerous and infectious medical refuse have had a considerable negative impact on health and the environment in the Lebanon. Dealing with medical waste is therefore a high priority for both the Lebanese Ministry of Environment and the Ministry of Health. An ongoing European-Lebanese project aims to develop an integrated approach to dealing with medical refuse in order to support authorities in developing a comprehensive national strategy for the collection and treatment of hazardous medical waste from hospitals. To this effect, Arc-en-ciel, the project leader, has initiated the treatment of hospital waste in the South Mont Liban region, started training hospital personnel and launched an awareness-raising campaign on hospital waste. The expected results of this initiative include the training of 1'500 people and the collection of 900 to 1'000 kg of medical waste daily. The project also plans to create a steering committee, representing the principal institutions concerned, to facilitate the introduction of proposals for laws and regulations, as well as the harmonisation and enforcement of procedures on a national level. The first activities of the project (public dissemination and training in hospitals) showed that the levels of awareness are low and that much work will have to be done. Despite these problems, Arc-en-ciel was able to carry out 37 training sessions in four months, attracting 746 participants. In the first few months of the project, Arc-en-ciel realised that the demand for medwaste treatment was greater than had been expected and a larger, mobile sterilisation plant with a capacity of 2'000 kg/day was purchased. The project forms part of a national medical waste network that already covers 60% of the country, and Arc-en-ciel is confident of achieving complete coverage. Source: ec.europa.eu 03/09/07 Egypte : bientôt le déluge ? Eschatologistes les savants environnementaux ? Depuis qu'on parle de réchauffement climatique, l'on ne fait qu'annoncer les pires prédictions. L'Egypte serait l'un des pays les plus touchés par la hausse du niveau de la mer. Une hausse d'un mètre fera que 10% de la population de l'Egypte sera sévèrement touchée. Une hausse de 5 mètres fera doubler ce taux : 20% donc. Et pour mieux se représenter cela, il faudrait peut-être le calculer en millions d'hommes, d'êtres humains. Or, où en est-on de cet état dangereux ? Les prévisions font état d'une hausse de 1 à 3 mètres avant la fin du siècle. Pire encore, si les glaces du Groenland et de l'Antarctique devaient fondre, le niveau des mers et des océans pourra augmenter de 5 mètres. La plupart de cet impact affectera en Egypte les zones côtières et le Delta du Nil, région fertile qui accueille la majorité de l'agriculture égyptienne. Ce sera l'effet le plus sévère sur le secteur de l'agriculture dans le tiers-monde. 12.5% de l'agriculture égyptienne serait endommagée si le niveau de la mer montait d'un mètre, 35% au cas où ce niveau s'élèverait de 5 mètres.Le PIB de l'Egypte pourrait perdre entre 6 et 17%, soit la plus grande perte au monde. Cette prévision sombre est dressée par la Banque mondiale dans une étudie publiée en août 2007 et intitulée "L'impact de la montée des eaux de mer sur les pays en voie de développement". L'étude conclut que pour "trois pays, en particulier le Vietnam, l'Egypte et les Bahamas, la situation serait catastrophique". Source: hebdo.ahram.org.eg 05/09/07 Conseil environnement à Lisbonne : économiser l'eau et combattre la sécheresse Jean-Louis Borloo, Ministre français de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, a participé au Conseil informel Environnement à Lisbonne les 31 août et 1er septembre 2007. La question des pénuries d'eau et de la sécheresse, en liaison avec le changement climatique a été au centre des discussions. "En 30 ans, les sécheresses ont coûté 100 milliards d'euros à l'UE." a rappelé Jean-Louis Borloo. Parce que le phénomène de pénuries d'eau et de la sécheresse est mondial et s'étend au-delà de l'Europe, notamment en zone méditerranéenne, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie étaient invités à participer aux discussions de Lisbonne. Pour Borloo, "il faut économiser l'eau - l'Union européenne continue d'en gaspiller 20% -, lui trouver un juste prix et organiser la solidarité entre Etats membres". Source : 03/09/07 actualites-news-environnement.com Pricing of domestic water in Jordan With a water per capita share of 160 cubic meters per year, the struggle to provide adequate and clean water resources is one of the biggest developmental challenges in Jordan. At the centre of the debate about water management is the issue of water pricing and valuation. Although the infrastructure of water supply in Jordan reaches 96% of the population, the sustainability of water supply is not considered adequate. Households in Jordan receive water either once or twice a week and in many occasions citizens are forced to buy water from tankers.The municipal water requirements are determined by population growth, industrial development, urban concentration and income increase. Water valuation is used by the Ministry of Water as an economic tool for better efficiency in water allocation.The Jordan's Water Utility Policy demands to move towards full cost recovery and to use water tariffs mechanism to promote cost recovery considering water quality, end users as well as economic impacts on the various economic sectors. Source: arabenvironment.net 14/07/07 Algérie: inauguration du barrage de Beni Haroun Le complexe hydraulique de Beni Haroun est un ouvrage grandiose qui alimentera près de 4 millions d'habitants en eau potable répartis sur six wilayas. Il s'agit d'un projet structurant et d'une réalisation "stratégique majeure" dans le programme de développement du secteur des ressources en eau. Destiné à améliorer et à sécuriser l'alimentation en eau potable, ce complexe permettra aussi l'irrigation de plus de 40'000 ha. Source: horizons-dz.com 06/09/07 - 13 - Environment Egypte : encore loin du compte L'Egypte souffre toujours de graves problèmes environnementaux.Tel fut le commentaire des experts égyptiens aux dernières déclarations faites par le conseiller général de l'environnement de la région MENA auprès de la Banque Mondiale (BM), Sherif Arif. Ce dernier a fait des déclarations publiées sur le site de la BM, selon lesquelles, au niveau de la région dans son ensemble, il y a eu des "progrès prodigieux" dans la préservation de l'environnement. Arif affirme que durant les années 1990, la qualité de l'environnement n'était pas la priorité principale de la région en question. Mais, "15 ans plus tard, l'intérêt porté à la question environnementale a fait un bond en avant et la région est passée d'un investissement nul dans la protection de l'environnement à des investissements dans chaque pays". Il a précisé que le "coût d'inaction" allait de 2.1% du PIB en Tunisie jusqu'à 7 ou 8% en Iran. En Egypte, la situation écologique n'a pas beaucoup progressé. Les exploits pendant les 15 années se sont ressentis au niveau des campagnes de sensibilisation. Mais la situation environnementale en Egypte met en cause la sensibilité des gens et des responsables aux problèmes environnementaux. "Le conseiller a consacré ses déclarations au changement de pensée des gouvernements dans la région de MENA. Pour ce qui est de l'environnement, Il ne nous a pas montré comment la pollution a diminué, par exemple, dans quelques pays de cette région. Rien n'est précis dans ses propos. L'Egypte manque de coordination entre les organismes donateurs et les canaux gouvernementaux", explique Kamal Al-Batanoni, vice-président du comité international pour la gestion des écosystèmes, relevant de l'Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN). D'autres experts égyptiens le rejoignent dans ces propos en insistant sur le fait que l'Egypte a encore un long chemin à parcourir afin de résoudre tous les problèmes environnementaux auxquels elle fait face : le nuage noir, les pesticides, la pollution de l'eau potable, les déchets solides, etc. Source : ahram.org.eg 12/09/07 Improving wastewater management in Gaza To combat ineffective management of wastewater in Gaza, a EuropeanPalestinian project helped establish urgently needed guidelines and proposals on effluent and reuse standards for the region. Inadequate management of water resources has meant freshwater is scarce in Gaza. Up to 40% of supplied water is lost and only around 60% of the population has access to the sewer system. Effective management of wastewater, however, would allow wastewater to be reused for irrigation or the replenishing of groundwater. In this context, the project intended to formulate guidelines for the management and use of treated wastewater as an additional water source. Its main objectives were to assess the quality and quantity of current wastewater treatment and disposal in the Gaza Strip; based on this study, to draw up guidelines for wastewater management; and to build the capacity of local technicians in the field of wastewater monitoring and analysis. A group of experts from Palestine, Morocco and Germany conducted an evaluation of the status of wastewater and effluent for reuse as a first step towards producing guidelines. Other aims of the project included the identification and planning of integrated solutions on water resource management and the establishment of institutional structures for operational management.These initiatives formed the basis for the key output of the project: the "Policy Guidelines for Sustainable Wastewater Management in the Gaza Strip" (June 2002). Source: ec.europa.eu 03/07/07 L'efficacité énergétique : le meilleur moyen de freiner le réchauffement climatique L'efficacité énergétique des centrales électriques, des voitures ou des maisons est la manière la plus facile de ralentir le réchauffement climatique avec un investissement à long terme qui coûterait des centaines de milliards de dollars, ont déclaré mardi les Nations Unies. Un rapport des Nations Unies, à propos des investissements pour le réchauffement climatique, exposé lors du meeting à Vienne qui rassemblait 1'000 délégués de 158 nations, indiquait également que les émissions de gaz à effet de serre pouvaient être réduites de façon plus économiques dans les pays en développement que dans les pays riches, dans les décennies à venir. Source : 29/08/07 actualites-news-environnement.com Libya's commitment for eco-tourism The son of Libyan leader Qadhafi unveiled an ambitious plan to protect ancient Greek ruins, conserve the country's pristine Mediterranean coastline and draw eco-tourists to this former pariah state. Seif al-Islam al-Qadhafi's plan is part of an attempt to dramatically change the image of Libya - to an ecologically friendly tourist destination - at a time when the country is nearing its long-sought political goal: getting into the West's good graces. The younger Qadhafi announced the project at a lavish ceremony inside a 2'200 year old Greek gymnasium in the ruins of the ancient city of Cyrene. Source: libya-watanona.com 11/09/07 Towards the establishment of the Solid Waste Management Pole of Expertise One of the initial objectives of the Regional Solid Waste Management Project (RSWMP) is to take stock of its achievements and results and to prepare a gradual transfer of the project to a regional pole of expertise in the field of solid waste. The establishment of a viable regional entity that will continue to function over the long term beyond the life of the RSWMP project and through which information, expertise, capacity development and related solid waste management needs of the region can be coordinated in a cost effective manner to supplement what may otherwise be feasible at the national and subnational levels. The general objectives of the Regional Pole of Expertise are to increase the capacity of municipal and governmental institutions to effectively tackle their solid waste problems and reinforce partnership and cooperation inside the region in the field of waste. The Centre of expertise is officially supported by Tunisia which will supply offices and contribute to the operation budget to an extent of 50'000 TND each year. Source: metap-solidwaste.org 07/09/07 - 14 - Other news & upcoming events Green Ifriqiya 2007 : Premier Forum International de l'investissement et de l'emploi dans le domaine de l'environnement, Tunis, Tunisie, 9 - 11 novembre 2007 Green Ifriqiya est un nouvel évènement économique d'envergure international organisé par le ministère de l'environnement et du développement durable en collaboration avec la coopération technique allemande - GTZ. Les objectifs visés par le forum GREEN IFRIQIYA 2007 sont : · Drainer les investissements directs dans le domaine de l'environnement. · Développer les opportunités de partenariat entre les entreprises dans le domaine de l'environnement. · Développer les opportunités de création d'emplois dans les diverses activités environnementales. · Offrir aux entreprises l'opportunité d'accéder aux meilleures technologies et nouveautés internationales en matière de gestion environnementale pour l'amélioration de leur compétitivité. Le forum GREEN IFRIQIYA 2007 aura une dimension internationale/continentale. Il ciblera les marchés africains à travers le site Tunisie, en tant que plateforme de développement des affaires au niveau régional et continental. Lieu : Foire internationale du Kram. Plus d'informations et inscriptions : pagesvertestunisie.com Middle East Conference on Sustainable Hospitality ProMembrane regional fair, Cairo, Egypt, 29-30 Management, Ishtar-Kempinski Hotel Dead Sea, October 2007 ProMembrane is a project promoting current research activities of 3-5 November 2007 The Resort will host the first Middle East Conference on Sustainable Hospitality Management, with a program developed and taught by Mr. Crist Inman. Mr. Inman has earned his Ph.D. from the School of Hotel Administration at Cornell University. He began teaching at Cornell in 1989 and currently teaches "Projects in Sustainable Global Enterprise: Business Planning for Conservation - Focused Entrepreneurial Ventures". Organisation: MEEF International Events Management Website: eng-forum.com membrane technology in water treatment in the Mediterranean region. The National Research Center, as the local Partner, organises this event. The Fair will be the scenario for research centres, local universities, and young researchers to present their current research activities in the membrane technology field. Lectures will be given by experts from the partner institutions of the ProMembrane project and other guest speakers will be invited. During the Fair, presentations about the Young Scientist Award will be done and the applicants will have the opportunity to present their work.This Award is a high level scientific contest that is organised by ProMembrane among young researchers in the membrane technology. Website: promembrane.info Deuxième Edition du Symposium Economique des investissements socialement responsables au Royaume du Maroc, Genève, Suisse, 16 novembre 2007 Initiée par la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable (FSMD), cette rencontre sera ouverte à tous les décideurs et entrepreneurs suisses et internationaux, qui s'intéressent aux thèmes majeurs dont la Fondation a fait siens depuis sa création, à savoir : la découverte du Maroc, les potentiels de la jeunesse marocaine ainsi que les possibilités d'Investissements Socialement Responsables (ISR) et les opportunités touristiques. Plus d'informations et inscriptions : maroc.ch The DELTA Review, SBA's monthly e-newsletter, compiles and reports recent news and events in the fields of economy, politics, new technologies, cleaner production. The information contained in this newsletter is for information purposes only.SBA does not represent or endorse the accuracy or reliability of any advice, opinion, statement or other information contained in this review. Sustainable Business Associates (SBA) is an international NGO based in Switzerland. It cooperates with enterprises within the context of sustainable development, to encourage their participation in environmental action, in order to simultaneously improve their economic efficiency and reduce their ecological impacts. - 15 - Compiled by: Sustainable Business Associates 56, Ch. du Châtelard CH-1018 Lausanne, Switzerland Email: [email protected] Web: http://www.sba-int.ch