Petit journal
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why stand when you can fall de charlie jeffery Journal nº 81 1er juillet - 23 octobre 2011 why stand when you can fall de charlie jeffery Pourquoi rester debout alors que tu peux tomber. Ce titre choisi par Charlie Jeffery pour son exposition personnelle au Quartier engage un rapport direct au spectateur et pose d’emblée la question du positionnement du corps. Sous forme d’aphorisme, ce titre établit une équivalence entre la posture traditionnelle du visiteur d’exposition et une chute possible. L’effet de surprise que génère cette évocation burlesque tient le jugement en suspens. Très souvent, l’artiste utilise cette figure de style lapidaire et contradictoire, qui devient un matériau de travail. Les phrases sont inventées ou collectées à partir de chansons ou de conversations puis recyclées sur différents supports : inscrites à la volée sur des bouts de papier, notées dans le creux de la main ou bien gravées dans la pierre. La diversité des matières employées (néons, adhésifs, carton…) révèle une plastique du langage où varient les couleurs et les rythmes, comme s’il s’agissait de sculpter le temps et de marquer le caractère fugitif de ces pensées1. Jeffery emploie également la figure du double, comme dans ses vidéos où, affublé d’un masque d’âne, il met en scène son alter ego. Dans Donkey Work, inspiré des performances grotesques et subversives du californien Paul McCarthy, il entame la destruction violente et systématique d’un mobilier domestique tandis que l’image subit un double renversement : elle est retournée et le sens de l’action est inversé. Cette vidéo aborde la relation aux objets et manifeste les conditions d’aliénation de notre quotidien. Présentée sur deux 2 moniteurs distincts, la vidéo apparaît toujours fragmentaire, brisant l’illusion d’une autonomie de l’œuvre. Véritable touche à tout, Charlie Jeffery réalise des sculptures qui contraignent l’espace et les déplacements2. Au Quartier, il réalise deux sièges modulaires tournés vers des murs où se détachent des textes en vinyle. La place « vacante » invite le spectateur à s’asseoir et divertit son regard : Concentre-toi sur quelque chose, pense à autre chose. Ici, l’énoncé coupe court à la question de l’activation de l’œuvre. La simple lecture suffit à produire un léger vertige et renvoyer le spectateur à sa propre subjectivité : il est à la fois totalement passif et impliqué3. Cet état n’est pas sans rappeler la pensée zen convoquée par Robert Filliou dans ses phrases et ses performances : Quoi que tu fasses, fais autre chose, impliquant, par-delà la formule, l’acceptation du non sens4. Parallèlement, Charlie Jeffery peut se muer en véritable show man lors de performances musicales post-punk. Son répertoire de phrases se dote alors d’une nouvelle aura5. Charlie Jeffery force le trait d’une figure d’artiste paradoxale, à la fois héroïque et banale, autoritaire et généreuse, mettant en évidence le caractère construit de cette identité. Parallèlement et depuis 2005, il s’efface derrière les activités d’une agence créée avec l’artiste Dan Robinson intitulée « Mud Office » (bureau de la boue). Cette approche parodique du travail singeant une Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper agence tertiaire permet d’interroger la notion de valeur dans une économie fondée sur le désir. Faisant valoir les qualités plastiques des matières dénigrées, Charlie Jeffery recycle les matériaux pauvres ou les objets manufacturés qu’il traite par décomposition, accumulation, combinaison ou synthèse. Mêlant pragmatisme et absurdité, il rend visibles les processus de fabrication et rend sensible l’idée d’une évolution permanente des formes. Certaines sculptures présentent des analogies avec la biologie moléculaire, comme les chaises recomposées qui se divisent pour mieux se multiplier, d’autres rappellent les formations géologiques, comme ces précipités aléatoires de cire chaude saisis dans l’eau froide ou les concaténations de feuilles de Plexiglas coloré accumulant différentes strates. Charlie Jeffery est né en 1975 à Oxford, il est diplômé de l’école des beaux-arts de l’université de Reading, en Angleterre. En 2001, il réside à la Fondation Pistoletto, Cittadellarte à Biella en Italie. En 2010, il est invité avec le Mud Office en résidence à la Synagogue de Delme. Depuis 1998, il vit et travaille à Paris. L’artiste travaille souvent par séries, confronte les variations formelles et tente de les organiser. Cette volonté de classement se retrouve dans ses carnets de dessins qui compilent des phrases et des croquis ainsi que des diagrammes spéculant sur leurs liens structurels. Comme le fait remarquer Maxime Thieffine « L’artiste est bien le cœur, au centre de ce cosmos en expansion, mais pour ne pas être lui-même englouti, il organise et n’abandonne pas le besoin de donner forme. Malgré la dérision, la violence, la prolifération, il nomme et classe. »6 Charlie Jeffery considère l’art comme une activité contingente qui prend place dans un écosystème où les idées, les matières, les formes se contaminent. L’installation sonore, The violent past, conçue en écho à l’installation de Gustav Metzger présentée dans le Project Room, révèle un intérêt pour la mémoire historique et revendique la possibilité pour chacun, artistes et spectateurs, d’une distanciation critique. 3. Lawrence Weiner caractérise ainsi les récepteurs Why stand when you can fall – Journal nº 81 1. « Sculpting Time » est le titre d’une exposition personnelle de Charlie Jeffery en 2008 à Mains d’œuvres, Saint-Ouen. (cur. Isabelle Le Normand) 2. Invité en résidence au Domaine de Tizé, l’artiste a inauguré en 2011 une commande de mobilier de bureau où les frontières entre zones de travail et de repos sont volontairement poreuses. (cur. Nathalie Travers) de ses œuvres (1972), cité par Jean-Baptiste Farkas et Ghislain Mollet-Vieville, in revue Critique, août-septembre 2010, p. 727 4. Cette phrase est issue d’une performance jouée en 1964 et liée à son concept d’Autrisme où deux acteurs se répondent : l’un déclare faire ou penser à quelque chose et l’autre lui répond « fais autre chose » ou « pense à autre chose ». 5. On pense ici au texte de Dan Graham, Rock my Religion, sur les phénomènes mystiques liés aux groupes de rock dans les années 70. Son analyse met en évidence leur potentiel subversif et la manière dont ce phénomène a reconfiguré les relations entre artistes et spectateurs. 6. Maxime Thieffine, « Mater in media, la matière exposée » in Il particolare N°17-18, p. 38 3 les Œuvres dans l’exposition salle 1 - GAUCHE 1. How to make yourself double [Comment te rendre double], 2010 stylo sur papier, cadre / 21 x 27 cm Cette inscription fragmentaire placée à l’entrée de l’exposition fonctionne comme une clef de lecture. Dès la porte d’entrée, le visiteur est confronté à un choix, celui de son parcours dans l’espace jalonné par des effets de symétrie. D’autre part, la phrase pose d’emblée l’ambiguité de son statut. Dans quelle mesure s’adresse-telle personnellement au visiteur ? 2. Donkey work [Travail d’âne], 2007 vidéo / 5’50 Ce travail est composé de deux vidéos montrant l’artiste masqué en train de découper un mobilier à la hache. Le procédé de montage fait écho au traitement réservé au mobilier, fragmenté puis recomposé. Les deux vidéos ainsi obtenues sont complémentaires et rendent compte de la matérialité de l’image filmée et de ses mutations possibles. 3. Block chair [Fauteuil cube], 2011 bois contreplaqué / 60 x 80 x 74 cm Ce fauteuil mis à la disposition des visiteurs est composé de deux éléments qui s’emboîtent parfaitement formant ainsi un volume à l’apparence d’une sculpture minimale. Réalisé en contreplaqué, il met en évidence la technique de fabrication de ce matériau : le collage de strates successives de bois et la compression qui les solidifie. Sa disposition dans l’espace d’exposition face au texte invite le visiteur à s’asseoir et à adapter sa posture. 4 4. Concentrate the mind on something, think about something else [Se concentrer sur quelque chose, penser à autre chose], 2011 lettrage en vinyle Cet énoncé peut rappeler le côté absurde des performances Fluxus bien que sa forme sobre en lettres adhésives soit plus proche de l’art conceptuel et de ses stratégies visant la « dématérialisation » de l’œuvre d’art. 5. I laughed hilariously for hours [J’ai ri aux éclats pendant des heures], 2010 bois, peinture à l’huile et acrylique / 295 x 10 cm Cette peinture sur bois au format allongé appuyée directement contre le mur est issue d’une série de quatre qui balisent le parcours de l’exposition. Elle est constituée de différents fragments recomposés. Le texte peint donne son unité à l’ensemble, il s’agit de phrases banales qui apparaissent comme les bribes d’un dialogue dont le sens ne cesse d’osciller : s’agit-il de la parole de l’artiste ou de celle d’un visiteur ? salle 1 - DROITE 6. If you want to speak to me, speak to me through the wall [Si tu veux me parler, parle moi à travers le mur], 2007 stylo sur papier, cadre / 21,5 x 28 cm Cette phrase paradoxale oblige le visiteur à se situer dans l’espace d’exposition et à imaginer un interlocuteur potentiel. L’art peut-il constituer un lieu pour de véritables échanges ? Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper 7. Most people are wrong about things [La plupart des gens ont tort à propos des choses], 2008 bois, peinture à l’huile et acrylique / 250 x 15 cm Cf. notice 5 8. Donkey work [Travail d’âne], 2007 vidéo / 5’50 Cf. notice 2 9. Reproduce [Reproduire], 2007-2011 photocopieur brisé à l’aide d’une hache À la perception de l’amoncellement de matière se superpose l’image mentale de l’énergie qu’il a fallut dépenser pour détruire cet objet. Confrontant le geste du sculpteur aux techniques de reproduction mécaniques, cette destruction d’un outil de travail devient matière à de nouvelles formes de création. 10. When you do things it takes you somewhere else [Quand tu fais des choses ça t’amène ailleurs], 2011 photographie numérique / 50 x 70 cm Cette photographie fige une action éphémère, l’inscription d’un des aphorismes de l’artiste sur la paume de sa main. Elle peut être interprétée à la fois comme un pense-bête, un commentaire et un message à destination du visiteur. salle 2 11. Inaccurate models of other things [des modèles inexacts d’autres choses], 2011 étagère, matériaux et objets divers Fabriqués par l’artiste ou récupérés au gré de ses pérégrinations, ces éléments, présentés sur une étagère comme des objets trouvés ou les curiosités d’une collection particulière, sont issues d’une recherche sur la matière et ses Why stand when you can fall – Journal nº 81 possibilités de transformation. Manifestations d’un procédé ou d’une idée, ces sculptures, proches de prototypes, conduisent l’artiste à concevoir des formes nouvelles. 12. Distrust everybody, lie on the floor [Méfiez-vous de tout le monde, allongez-vous par terre], 2011 5 déclinaisons d’une chaise double, bois / dimensions variables Evoquant les sculptures minimales de Sol Le Witt qui déclinent des formes cubiques ouvertes et fermées, cette série propose un dédoublement dégénérescent mettant en abyme le système mathématique auquel il renvoit. Comme dans la plupart de ses œuvres, l’artiste interpelle le visiteur par un titre qui creuse l’écart entre la référence artistique de l’objet et sa valeur d’usage. 13. Double dead [Double crâne], 2011 Dust [Poussière], 2011 photographies numériques contrecollées sur Dibon / 2 x (45,51 x 70 cm) Ce diptyque photographique fonctionne comme une étrange vanité qui s’affirme dans son rapport aux autres œuvres dans l’espace : les chaises doubles et les différents objets exposés sur l’étagère. 14. Why can’t you stand somewhere else [Pourquoi tu peux pas te mettre ailleurs], 2009 bois, peinture à l’huile et acrylique / 240 x 16 cm Cf. notice 5 15.Wait [Attends], 2011 peinture acrylique sur papier / 50 x 65 cm Cette peinture sur un support fragile invite à faire une pause à mi-parcours. Elle participe d’une nouvelle lecture de l’exposition, comme un message adressé au visiteur. 5 16. Different liquid substances [Des substances liquides différentes], 2010-2011 10 sculptures en Plexiglas / dimensions variables Cette série de sculptures aux formes dynamiques, conçues à partir de feuilles de Plexiglas éclatées puis réagencées, décline des jeux de transparences et de couleurs. La superposition des éclats rappelle la formation des strates géologiques. Chaque sculpture est autonome mais dessine avec les autres une forme de constellation. 17. Any number of divisions [N’importe quel nombre de divisions], 2010 opercules Cette série réalisée à partir d’objets dérisoires de récupération montre des pliages aléatoires produits par l’artiste. L’ensemble de ces éléments s’organise en séries de motifs qui rappellent les procédés de l’art minimal et tentent d’épuiser leurs possibilités formelles. petite salle 18. Divide it your self [Divise le toi même], 2006 chaise coupé en deux à la hache puis réassemblée / 100 x 60 cm Découpée à la hache et réassemblée comme un objet scindé confronté à son double, cette sculpture est représentative de la pratique artistique de Charlie Jeffery. Ce n’est pas sans raison qu’il a choisi une chaise, l’une de plus célèbres références de l’art conceptuel avec Kosuth. Mais elle porte ici les traces brutales du geste de découpe à la hache et d’un assemblage précaire inversé. salle 3 20. Descent with modifications [Descendance avec modifications], 2011 bois contreplaqué découpé et assemblé / 217 x 190 x 180 cm Composée à partir d’éléments tracés, découpés et assemblés, cette sculpture qui s’inscrit dans une lignée formelle, met en évidence les différentes étapes du travail de l’artiste. Proche d’une décomposition séquentielle du mouvement, elle semble concentrer une dynamique exponentielle qui modifiera sa structure en fonction de ses installations futures. 21. Endless forgetting [Oubli incessant], 2011 film super 8 transferé sur DVD / 9’30 Caméra : Charlie Jeffery, Pierrick Mouton, Chantal Santon, Virginie Yassef’ Dans cette vidéo réalisée à partir du transfert d’un film super 8, les images montrent l’artiste affublé d’un masque d’âne qui parcourt le paysage. Entre documentaire et fiction, cet enregistrement d’une action sans début ni fin déconstruit les étapes successives d’un récit et apparaît comme la représentation symbolique d’une fuite en avant. salle 4 - GAUCHE 22. The violent past [Le passé violent], 2011 pièce sonore / 53’ en boucle Ces quelques mots extraits d’un reportage diffusé sur la BBC et remis en boucle de manière aléatoire créent des rythmes irréguliers. Ce phrasé répétitif piège le spectateur dans sa propre perception de la violence et du passé. 19. I’m right about everything I know [J’ai raison à propos de tout ce que je sais], 2006 bois, peinture à l’huile et acrylique / 232 x 12 cm Cf. notice 5 6 Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper 23. Gradually modified in the mind [Graduellement modifié dans l’esprit], 2010 bloc de pierre blanche d’Espagne gravée / 30 x 30 x 30 cm Cette sculpture est issue d’une série de huit pierres gravées réalisée lors d’une résidence dans le Lot et qui avait été installée dans le lit d’une rivière. La pierre usée par le courant comporte les traces de lichens témoignant du passage du temps. salle 4 - DROITE 24. Block chair [Fauteuil cube], 2011 bois contreplaqué / 60 x 80 x 74 cm Cf. notice 3 25. What happens when everything is gone [Que se passe-t-il quand tout est parti], 2011 lettrage en vinyle 26. Why do have to open your mouth when you speak to me, [Pourquoi êtes-vous obligés d’ouvrir la bouche quand vous me parlez], 2007 marqueur sur carton / 22,5 x 20 x 4 cm 27. A plastic horizon, [Un horizon plastique], 2006 A false dawn [Un faux départ], 2008 néons / 10 x 150 cm et 10 x 75 cm Ces deux expressions en néon coloré créent une tension entre leur aspect formel et leur signification. L’horizon plastique reste un objet artificiel proche d’une annonce publicitaire, tandis que l’aube bleutée dément l’espoir d’un jour nouveau. Ces deux installations transportent l’imaginaire vers un paysage fictif. Why stand when you can fall – Journal nº 81 7 PROJECT ROOM Gustav Metzger Historic Photographs : To Walk Onto / To Crawl Into-Anschluss, Vienna March 1938, 1996/1999 Photographie, grillage, tissu / 287 x 400 cm Collection Frac Champagne-Ardenne, Reims Célèbre pour son manifeste sur l’Art Autodestructif (1959), pensé comme une réponse directe à la menace de l’arme nucléaire, Gustav Metzger adopte une position radicale en appelant, à la fin des années 1970, à une grève de l’art. Fondé sur des matériaux hybrides, privilégiant la récupération, la mise en avant de phénomènes liés à l’érosion, son travail est marqué par son histoire personnelle, son engagement pacifiste et une intuition écologique précoce. Au début des années 1990, Metzger commence la série intitulée Photographies historiques (Historic Photographs) pour confronter le spectateur à l’épaisseur des images et de l’histoire1. Dans le Project Room du Quartier, la photographie intitulée To Walk Onto / To Crawl Into Anschluss, Vienna March 1938 est posée à même le sol et recouverte d’un tissu jaune. À travers sa double injonction, « marcher sur / ramper sous », le titre conditionne la lecture de l’image à un corps à corps physique, la question est à nouveau posée : pourquoi rester debout ? Gustav Metzger (nationalité apatride) est né en 1926 à Nuremberg (Allemagne), vit et travaille à Londres (Grande-Bretagne) 1. Communiqué de Presse « Gustav Metzger : Décennies 1959-2009 » (2010), Musée Départemental d’art contemporain de Rochechouart 8 Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper autour de l’exposition atelier performance Dimanche 3 juillet à 15 h 30 Charlie Jeffery propose de partager un moment de création en invitant le public du Quartier à participer à la réalisation d’une œuvre. Cet atelier s’organisera autour de la notion de don, les participants sont priés d’apporter un objet censé intégrer cette création collective. Tarif 3,50 €/ réduit 2 € Atelier limité à 30 personnes Inscription au 02 98 55 55 77 LES rendez-vous Hors les murs : le quartier s’invite au Pique-Nique Cafés Vendredi 8 juillet à 19 h Au cours d’un cocktail dinatoire servi en terrasse du Pique-Nique Cafés, Le Quartier présente les travaux numériques d’Alain Lapierre, œuvres baroques et hybrides qui basculent entre film expérimental et dessin animé. Tarif unique 10 € Inscription obligatoire au 02 98 55 55 77 Pique-Nique Cafés / 02 98 53 73 95 7 place du 118ème RI à Quimper www.piquenique-cafes.com journées du patrimoine Samedi 17 et dimanche 18 septembre Visite guidée de l’exposition en continu de 14h à 18h Gratuit Why stand when you can fall – Journal nº 81 goûter-conté « m » Samedi 24 septembre à 16 h À l’occasion de la journée internationale des personnes atteintes de surdité et de la manifestation « Handicap, tous concernés », Le Quartier organise un goûter « muet » en compagnie de la conteuse et clown Laurence Durand. Ce goûter en lien avec l’exposition du Quartier poursuit le cycle de découvertes autour du mot « conteMporain ». Atelier d’ecriture Dimanche 9 octobre de 14h à 18h Organisé par l’association Le Pot aux Roses et animé par Christine Plantec, l’atelier d’écriture ne vise pas à décrire ou à commenter les oeuvres mais bien à inventer une forme, une langue à partir d’un matériau déjà existant. Participation à l’atelier : 7 € Inscription au 02 98 55 55 77 odyssée des mots Mardi 18, Mercredi 19 et Jeudi 20 octobre à 18 h (1h) Projection : Alain Lapierre, Un Banquet (2008). Inspiré du « Banquet » de Platon, le film d’Alain Lapierre met en scène douze intervenants qui discourent sur l’amour en s’inspirant de l’éloge antique. Sans hiérarchie entre les participants, artistes, historiens de l’art, enseignants, et psychanalystes présentent, au cours de deux repas filmés, leurs conceptions de l’amour dans le monde contemporain. Gratuit 9 Lecture performance Christian Prigent Vendredi 21 octobre à 19 h Poète, essayiste et auteur de fictions, Christian Prigent est volontiers subversif, contestataire. Destinés à être lus publiquement, ses textes deviennent partitions, jeux sonores et donnent lieu à des « performances » étonnantes. Sur invitation du Pot aux Roses Gratuit les visites Visite tous publics Mardis 12 et 26 juillet à 16 h (1 h) Mardis 9 et 24 août à 16 h (1 h) Gratuit sur présentation du billet d’entrée Visite familiale Dimanche 2 octobre à 16 h (30 mn) Gratuit sur présentation du billet d’entrée voyage Biennale d’Istanbul Du 18 au 22 septembre Le service des publics du Quartier organise pour ses abonnés un voyage de découverte de la 12ème Biennale d’art contemporain d’Istanbul. LIBRAIRIE-CAFÉ L’espace librairie invite à s’installer autour d’un café pour prolonger la visite et consulter une sélection d’ouvrages associés aux expositions ou à l’actualité de l’art contemporain en Bretagne. WiFi gratuit en libre accès. PUBLICATION « Chair » Fac similé d’un carnet de Charlie Jeffery En vente à la librairie et sur le site Internet du Quartier : 15 € Visite couplée avec le musée des beaux-arts de quimper Jeudi 20 octobre à 17 h (2 h) Intervenants : Catia Galéron et Manuel Irles RDV au musée. Tarif 6,10 € / réduit 3 € Visite en Breton Samedi 22 octobre à 16 h (40 mn) Par Annaïck Loisel, guide conférencière Tarif 3,50 € / réduit 2 € 10 Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper le quartier, centre d’art contemporain de Quimper 10, esplanade François Mitterrand 29000 Quimper T : +33 (0)2 98 55 55 77 www.le-quartier.net ACCÈS Accès centre ville de Quimper, entrée face au Théâtre de Cornouaille. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Horaires du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Dimanche et jours fériés de 14 h à 18 h. Fermé le lundi. Tarifs Entrée 2 € (le dimanche : entrée libre) Entrée libre : étudiant (– de 26 ans), passeport pour l’art, demandeur d’emploi, sénior (+ de 65 ans), abonné du Quartier Prochaine exposition « Post-index » Du 12 novembre 2011 au 8 janvier 2012 Journal nº 81 Comité de rédaction et suivi : Keren Detton, Sylvie Doré, Anna Olszewska, Conception graphique : Jérôme Saint-Loubert Bié assisté de Caroline Fabès Remerciements Au bout du plongeoir, Cécilia Bécanovic, Simon Boudvin, Raphaël Chipault, Dominique Chrétien, Clémentine Clenet, Martine Cousine, Christophe Dagorne, Frac Champagne-Ardenne Reims, Jason Glasser, Hervé Goloza, Franck Guillaume, Sarah Heussaff, Calliope Jeffery, Anne et François Kiener, Les Ateliers des Arques, Charles Mazé et Coline Sunier, Magali Melandri, Aurélien Mole, Pierrick Mouton, Léna Salabert, Chantal Santon, Françoise Santon, Manon Terrom, Benoît Travers, Nathalie Travers, Virginie Yassef, Raphaël Zarka Cette exposition a bénéficié du soutien de : Les caves Nicolas, Les Joyaux des Vignes, Les Polarités, Vincent Fromager, Pâtisserie Le Meur, Xerox Bac Concessionnaire Quimper, Le Grand, Réseau Pro, L’étagère à pain Partenaires Avec le soutien de la ville de Quimper, du ministère de la Culture et de la Communication, du conseil général du Finistère et de la Région Bretagne.