Petit journal

Transcription

Petit journal
why stand
when
you can fall
de charlie jeffery
Journal nº 81
1er juillet - 23 octobre 2011
why stand
when
you can fall
de charlie jeffery
Pourquoi rester debout alors que tu peux
tomber. Ce titre choisi par Charlie Jeffery
pour son exposition personnelle au Quartier
engage un rapport direct au spectateur et
pose d’emblée la question du positionnement
du corps. Sous forme d’aphorisme, ce titre
établit une équivalence entre la posture
traditionnelle du visiteur d’exposition et une
chute possible. L’effet de surprise que génère
cette évocation burlesque tient le jugement en
suspens. Très souvent, l’artiste utilise cette
figure de style lapidaire et contradictoire, qui
devient un matériau de travail. Les phrases
sont inventées ou collectées à partir de
chansons ou de conversations puis recyclées
sur différents supports : inscrites à la volée
sur des bouts de papier, notées dans le creux
de la main ou bien gravées dans la pierre. La
diversité des matières employées (néons,
adhésifs, carton…) révèle une plastique du
langage où varient les couleurs et les rythmes,
comme s’il s’agissait de sculpter le temps et de
marquer le caractère fugitif de ces pensées1.
Jeffery emploie également la figure du double,
comme dans ses vidéos où, affublé d’un
masque d’âne, il met en scène son alter ego.
Dans Donkey Work, inspiré des performances
grotesques et subversives du californien Paul
McCarthy, il entame la destruction violente et
systématique d’un mobilier domestique tandis
que l’image subit un double renversement :
elle est retournée et le sens de l’action est
inversé. Cette vidéo aborde la relation aux
objets et manifeste les conditions d’aliénation
de notre quotidien. Présentée sur deux
2
moniteurs distincts, la vidéo apparaît toujours
fragmentaire, brisant l’illusion d’une autonomie
de l’œuvre.
Véritable touche à tout, Charlie Jeffery réalise
des sculptures qui contraignent l’espace et
les déplacements2. Au Quartier, il réalise deux
sièges modulaires tournés vers des murs où
se détachent des textes en vinyle. La place
« vacante » invite le spectateur à s’asseoir et
divertit son regard : Concentre-toi sur quelque
chose, pense à autre chose. Ici, l’énoncé coupe
court à la question de l’activation de l’œuvre.
La simple lecture suffit à produire un léger
vertige et renvoyer le spectateur à sa propre
subjectivité : il est à la fois totalement passif et
impliqué3. Cet état n’est pas sans rappeler la
pensée zen convoquée par Robert Filliou dans
ses phrases et ses performances : Quoi que tu
fasses, fais autre chose, impliquant, par-delà
la formule, l’acceptation du non sens4.
Parallèlement, Charlie Jeffery peut se muer
en véritable show man lors de performances
musicales post-punk. Son répertoire de
phrases se dote alors d’une nouvelle aura5.
Charlie Jeffery force le trait d’une figure
d’artiste paradoxale, à la fois héroïque et
banale, autoritaire et généreuse, mettant
en évidence le caractère construit de cette
identité. Parallèlement et depuis 2005, il
s’efface derrière les activités d’une agence
créée avec l’artiste Dan Robinson intitulée
« Mud Office » (bureau de la boue). Cette
approche parodique du travail singeant une
Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper
agence tertiaire permet d’interroger la notion
de valeur dans une économie fondée sur le
désir. Faisant valoir les qualités plastiques des
matières dénigrées, Charlie Jeffery recycle les
matériaux pauvres ou les objets manufacturés
qu’il traite par décomposition, accumulation,
combinaison ou synthèse. Mêlant pragmatisme
et absurdité, il rend visibles les processus
de fabrication et rend sensible l’idée d’une
évolution permanente des formes. Certaines
sculptures présentent des analogies avec
la biologie moléculaire, comme les chaises
recomposées qui se divisent pour mieux se
multiplier, d’autres rappellent les formations
géologiques, comme ces précipités aléatoires
de cire chaude saisis dans l’eau froide ou les
concaténations de feuilles de Plexiglas coloré
accumulant différentes strates.
Charlie Jeffery est né en 1975 à Oxford, il
est diplômé de l’école des beaux-arts de
l’université de Reading, en Angleterre. En 2001,
il réside à la Fondation Pistoletto, Cittadellarte à
Biella en Italie. En 2010, il est invité avec le Mud
Office en résidence à la Synagogue de Delme.
Depuis 1998, il vit et travaille à Paris.
L’artiste travaille souvent par séries,
confronte les variations formelles et tente de
les organiser. Cette volonté de classement
se retrouve dans ses carnets de dessins qui
compilent des phrases et des croquis ainsi
que des diagrammes spéculant sur leurs
liens structurels. Comme le fait remarquer
Maxime Thieffine « L’artiste est bien le cœur,
au centre de ce cosmos en expansion, mais
pour ne pas être lui-même englouti, il organise
et n’abandonne pas le besoin de donner forme.
Malgré la dérision, la violence, la prolifération,
il nomme et classe. »6 Charlie Jeffery
considère l’art comme une activité contingente
qui prend place dans un écosystème où les
idées, les matières, les formes se contaminent.
L’installation sonore, The violent past, conçue
en écho à l’installation de Gustav Metzger
présentée dans le Project Room, révèle
un intérêt pour la mémoire historique et
revendique la possibilité pour chacun, artistes
et spectateurs, d’une distanciation critique.
3. Lawrence Weiner caractérise ainsi les récepteurs
Why stand when you can fall – Journal nº 81
1. « Sculpting Time » est le titre d’une exposition
personnelle de Charlie Jeffery en 2008 à Mains d’œuvres,
Saint-Ouen. (cur. Isabelle Le Normand)
2. Invité en résidence au Domaine de Tizé, l’artiste a
inauguré en 2011 une commande de mobilier de bureau
où les frontières entre zones de travail et de repos sont
volontairement poreuses. (cur. Nathalie Travers)
de ses œuvres (1972), cité par Jean-Baptiste Farkas et
Ghislain Mollet-Vieville, in revue Critique, août-septembre
2010, p. 727
4. Cette phrase est issue d’une performance jouée en
1964 et liée à son concept d’Autrisme où deux acteurs se
répondent : l’un déclare faire ou penser à quelque chose et
l’autre lui répond « fais autre chose » ou « pense à autre
chose ».
5. On pense ici au texte de Dan Graham, Rock my Religion,
sur les phénomènes mystiques liés aux groupes de rock
dans les années 70. Son analyse met en évidence leur
potentiel subversif et la manière dont ce phénomène a
reconfiguré les relations entre artistes et spectateurs.
6. Maxime Thieffine, « Mater in media, la matière exposée »
in Il particolare N°17-18, p. 38
3
les Œuvres dans l’exposition
salle 1 - GAUCHE
1. How to make yourself double [Comment te
rendre double], 2010
stylo sur papier, cadre / 21 x 27 cm
Cette inscription fragmentaire placée à l’entrée
de l’exposition fonctionne comme une clef de
lecture. Dès la porte d’entrée, le visiteur est
confronté à un choix, celui de son parcours dans
l’espace jalonné par des effets de symétrie.
D’autre part, la phrase pose d’emblée l’ambiguité
de son statut. Dans quelle mesure s’adresse-telle personnellement au visiteur ?
2. Donkey work [Travail d’âne], 2007
vidéo / 5’50
Ce travail est composé de deux vidéos
montrant l’artiste masqué en train de découper
un mobilier à la hache. Le procédé de montage
fait écho au traitement réservé au mobilier,
fragmenté puis recomposé. Les deux vidéos
ainsi obtenues sont complémentaires et
rendent compte de la matérialité de l’image
filmée et de ses mutations possibles.
3. Block chair [Fauteuil cube], 2011
bois contreplaqué / 60 x 80 x 74 cm
Ce fauteuil mis à la disposition des visiteurs est
composé de deux éléments qui s’emboîtent
parfaitement formant ainsi un volume à
l’apparence d’une sculpture minimale. Réalisé en
contreplaqué, il met en évidence la technique de
fabrication de ce matériau : le collage de strates
successives de bois et la compression qui les
solidifie. Sa disposition dans l’espace d’exposition
face au texte invite le visiteur à s’asseoir et à
adapter sa posture.
4
4. Concentrate the mind on something, think
about something else [Se concentrer sur
quelque chose, penser à autre chose], 2011
lettrage en vinyle
Cet énoncé peut rappeler le côté absurde des
performances Fluxus bien que sa forme sobre
en lettres adhésives soit plus proche de l’art
conceptuel et de ses stratégies visant la
« dématérialisation » de l’œuvre d’art.
5. I laughed hilariously for hours [J’ai ri aux
éclats pendant des heures], 2010
bois, peinture à l’huile et acrylique /
295 x 10 cm
Cette peinture sur bois au format allongé
appuyée directement contre le mur est issue
d’une série de quatre qui balisent le parcours de
l’exposition. Elle est constituée de différents
fragments recomposés. Le texte peint donne son
unité à l’ensemble, il s’agit de phrases banales
qui apparaissent comme les bribes d’un dialogue
dont le sens ne cesse d’osciller : s’agit-il de la
parole de l’artiste ou de celle d’un visiteur ?
salle 1 - DROITE
6. If you want to speak to me, speak to me
through the wall [Si tu veux me parler, parle
moi à travers le mur], 2007
stylo sur papier, cadre / 21,5 x 28 cm
Cette phrase paradoxale oblige le visiteur à se
situer dans l’espace d’exposition et à imaginer
un interlocuteur potentiel. L’art peut-il constituer
un lieu pour de véritables échanges ?
Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper
7. Most people are wrong about things
[La plupart des gens ont tort à propos des
choses], 2008
bois, peinture à l’huile et acrylique /
250 x 15 cm
Cf. notice 5
8. Donkey work [Travail d’âne], 2007
vidéo / 5’50
Cf. notice 2
9. Reproduce [Reproduire], 2007-2011
photocopieur brisé à l’aide d’une hache
À la perception de l’amoncellement de matière
se superpose l’image mentale de l’énergie qu’il a
fallut dépenser pour détruire cet objet.
Confrontant le geste du sculpteur aux techniques
de reproduction mécaniques, cette destruction
d’un outil de travail devient matière à de
nouvelles formes de création.
10. When you do things it takes you
somewhere else [Quand tu fais des choses ça
t’amène ailleurs], 2011
photographie numérique / 50 x 70 cm
Cette photographie fige une action éphémère,
l’inscription d’un des aphorismes de l’artiste
sur la paume de sa main. Elle peut être
interprétée à la fois comme un pense-bête, un
commentaire et un message à destination du
visiteur.
salle 2
11. Inaccurate models of other things [des
modèles inexacts d’autres choses], 2011
étagère, matériaux et objets divers
Fabriqués par l’artiste ou récupérés au gré de
ses pérégrinations, ces éléments, présentés
sur une étagère comme des objets trouvés ou
les curiosités d’une collection particulière, sont
issues d’une recherche sur la matière et ses
Why stand when you can fall – Journal nº 81
possibilités de transformation. Manifestations
d’un procédé ou d’une idée, ces sculptures,
proches de prototypes, conduisent l’artiste à
concevoir des formes nouvelles.
12. Distrust everybody, lie on the floor
[Méfiez-vous de tout le monde, allongez-vous
par terre], 2011
5 déclinaisons d’une chaise double, bois /
dimensions variables
Evoquant les sculptures minimales de Sol Le Witt
qui déclinent des formes cubiques ouvertes et
fermées, cette série propose un dédoublement
dégénérescent mettant en abyme le système
mathématique auquel il renvoit. Comme dans la
plupart de ses œuvres, l’artiste interpelle le
visiteur par un titre qui creuse l’écart entre la
référence artistique de l’objet et sa valeur
d’usage.
13. Double dead [Double crâne], 2011
Dust [Poussière], 2011
photographies numériques contrecollées sur
Dibon / 2 x (45,51 x 70 cm)
Ce diptyque photographique fonctionne comme
une étrange vanité qui s’affirme dans son
rapport aux autres œuvres dans l’espace : les
chaises doubles et les différents objets
exposés sur l’étagère.
14. Why can’t you stand somewhere else
[Pourquoi tu peux pas te mettre ailleurs],
2009
bois, peinture à l’huile et acrylique /
240 x 16 cm
Cf. notice 5
15.Wait [Attends], 2011
peinture acrylique sur papier / 50 x 65 cm
Cette peinture sur un support fragile invite à
faire une pause à mi-parcours. Elle participe
d’une nouvelle lecture de l’exposition, comme
un message adressé au visiteur.
5
16. Different liquid substances [Des
substances liquides différentes], 2010-2011
10 sculptures en Plexiglas / dimensions variables
Cette série de sculptures aux formes
dynamiques, conçues à partir de feuilles de
Plexiglas éclatées puis réagencées, décline des
jeux de transparences et de couleurs. La
superposition des éclats rappelle la formation
des strates géologiques. Chaque sculpture est
autonome mais dessine avec les autres une
forme de constellation.
17. Any number of divisions [N’importe quel
nombre de divisions], 2010
opercules
Cette série réalisée à partir d’objets dérisoires
de récupération montre des pliages aléatoires
produits par l’artiste. L’ensemble de ces
éléments s’organise en séries de motifs qui
rappellent les procédés de l’art minimal et
tentent d’épuiser leurs possibilités formelles.
petite salle
18. Divide it your self [Divise le toi même], 2006
chaise coupé en deux à la hache puis
réassemblée / 100 x 60 cm
Découpée à la hache et réassemblée comme un
objet scindé confronté à son double, cette
sculpture est représentative de la pratique
artistique de Charlie Jeffery. Ce n’est pas sans
raison qu’il a choisi une chaise, l’une de plus
célèbres références de l’art conceptuel avec
Kosuth. Mais elle porte ici les traces brutales du
geste de découpe à la hache et d’un assemblage
précaire inversé.
salle 3
20. Descent with modifications [Descendance
avec modifications], 2011
bois contreplaqué découpé et assemblé / 217 x
190 x 180 cm
Composée à partir d’éléments tracés, découpés
et assemblés, cette sculpture qui s’inscrit dans
une lignée formelle, met en évidence les
différentes étapes du travail de l’artiste. Proche
d’une décomposition séquentielle du mouvement,
elle semble concentrer une dynamique
exponentielle qui modifiera sa structure en
fonction de ses installations futures.
21. Endless forgetting [Oubli incessant], 2011
film super 8 transferé sur DVD / 9’30
Caméra : Charlie Jeffery, Pierrick Mouton,
Chantal Santon, Virginie Yassef’
Dans cette vidéo réalisée à partir du transfert
d’un film super 8, les images montrent l’artiste
affublé d’un masque d’âne qui parcourt le
paysage. Entre documentaire et fiction, cet
enregistrement d’une action sans début ni fin
déconstruit les étapes successives d’un récit et
apparaît comme la représentation symbolique
d’une fuite en avant.
salle 4 - GAUCHE
22. The violent past [Le passé violent], 2011
pièce sonore / 53’ en boucle
Ces quelques mots extraits d’un reportage
diffusé sur la BBC et remis en boucle de manière
aléatoire créent des rythmes irréguliers. Ce
phrasé répétitif piège le spectateur dans sa
propre perception de la violence et du passé.
19. I’m right about everything I know [J’ai
raison à propos de tout ce que je sais], 2006
bois, peinture à l’huile et acrylique /
232 x 12 cm
Cf. notice 5
6
Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper
23. Gradually modified in the mind
[Graduellement modifié dans l’esprit], 2010
bloc de pierre blanche d’Espagne gravée /
30 x 30 x 30 cm
Cette sculpture est issue d’une série de huit
pierres gravées réalisée lors d’une résidence
dans le Lot et qui avait été installée dans le lit
d’une rivière. La pierre usée par le courant
comporte les traces de lichens témoignant du
passage du temps.
salle 4 - DROITE
24. Block chair [Fauteuil cube], 2011
bois contreplaqué / 60 x 80 x 74 cm
Cf. notice 3
25. What happens when everything is gone
[Que se passe-t-il quand tout est parti], 2011
lettrage en vinyle
26. Why do have to open your mouth when
you speak to me, [Pourquoi êtes-vous obligés
d’ouvrir la bouche quand vous me parlez],
2007
marqueur sur carton / 22,5 x 20 x 4 cm
27. A plastic horizon, [Un horizon plastique],
2006
A false dawn [Un faux départ], 2008
néons / 10 x 150 cm et 10 x 75 cm
Ces deux expressions en néon coloré créent une
tension entre leur aspect formel et leur
signification. L’horizon plastique reste un objet
artificiel proche d’une annonce publicitaire,
tandis que l’aube bleutée dément l’espoir d’un
jour nouveau. Ces deux installations transportent
l’imaginaire vers un paysage fictif.
Why stand when you can fall – Journal nº 81
7
PROJECT ROOM
Gustav Metzger
Historic Photographs : To Walk Onto / To Crawl
Into-Anschluss, Vienna March 1938, 1996/1999
Photographie, grillage, tissu / 287 x 400 cm
Collection Frac Champagne-Ardenne, Reims
Célèbre pour son manifeste sur l’Art Autodestructif (1959), pensé comme une réponse
directe à la menace de l’arme nucléaire,
Gustav Metzger adopte une position radicale
en appelant, à la fin des années 1970, à une
grève de l’art. Fondé sur des matériaux
hybrides, privilégiant la récupération, la mise
en avant de phénomènes liés à l’érosion,
son travail est marqué par son histoire
personnelle, son engagement pacifiste et une
intuition écologique précoce. Au début des
années 1990, Metzger commence la série
intitulée Photographies historiques (Historic
Photographs) pour confronter le spectateur à
l’épaisseur des images et de l’histoire1. Dans
le Project Room du Quartier, la photographie
intitulée To Walk Onto / To Crawl Into Anschluss, Vienna March 1938 est posée à
même le sol et recouverte d’un tissu jaune. À
travers sa double injonction, « marcher sur /
ramper sous », le titre conditionne la lecture
de l’image à un corps à corps physique, la
question est à nouveau posée : pourquoi rester
debout ?
Gustav Metzger (nationalité apatride) est
né en 1926 à Nuremberg (Allemagne), vit et
travaille à Londres (Grande-Bretagne)
1. Communiqué de Presse « Gustav Metzger :
Décennies 1959-2009 » (2010), Musée
Départemental d’art contemporain de Rochechouart
8
Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper
autour de l’exposition
atelier performance
Dimanche 3 juillet à 15 h 30
Charlie Jeffery propose de partager un
moment de création en invitant le public du
Quartier à participer à la réalisation d’une
œuvre. Cet atelier s’organisera autour de
la notion de don, les participants sont priés
d’apporter un objet censé intégrer cette
création collective.
Tarif 3,50 €/ réduit 2 €
Atelier limité à 30 personnes
Inscription au 02 98 55 55 77
LES rendez-vous
Hors les murs : le quartier s’invite
au Pique-Nique Cafés
Vendredi 8 juillet à 19 h
Au cours d’un cocktail dinatoire servi en
terrasse du Pique-Nique Cafés, Le Quartier
présente les travaux numériques d’Alain
Lapierre, œuvres baroques et hybrides qui
basculent entre film expérimental et dessin
animé.
Tarif unique 10 €
Inscription obligatoire au 02 98 55 55 77
Pique-Nique Cafés / 02 98 53 73 95
7 place du 118ème RI à Quimper
www.piquenique-cafes.com
journées du patrimoine
Samedi 17 et dimanche 18 septembre
Visite guidée de l’exposition en continu de 14h
à 18h
Gratuit
Why stand when you can fall – Journal nº 81
goûter-conté « m »
Samedi 24 septembre à 16 h
À l’occasion de la journée internationale
des personnes atteintes de surdité et de la
manifestation « Handicap, tous concernés »,
Le Quartier organise un goûter « muet » en
compagnie de la conteuse et clown Laurence
Durand. Ce goûter en lien avec l’exposition
du Quartier poursuit le cycle de découvertes
autour du mot « conteMporain ».
Atelier d’ecriture
Dimanche 9 octobre de 14h à 18h
Organisé par l’association Le Pot aux Roses
et animé par Christine Plantec, l’atelier
d’écriture ne vise pas à décrire ou à
commenter les oeuvres mais bien à inventer
une forme, une langue à partir d’un matériau
déjà existant.
Participation à l’atelier : 7 €
Inscription au 02 98 55 55 77
odyssée des mots
Mardi 18, Mercredi 19 et Jeudi 20 octobre à
18 h (1h)
Projection : Alain Lapierre, Un Banquet (2008).
Inspiré du « Banquet » de Platon, le film d’Alain
Lapierre met en scène douze intervenants qui
discourent sur l’amour en s’inspirant de l’éloge
antique. Sans hiérarchie entre les participants,
artistes, historiens de l’art, enseignants, et
psychanalystes présentent, au cours de deux
repas filmés, leurs conceptions de l’amour
dans le monde contemporain.
Gratuit
9
Lecture performance
Christian Prigent
Vendredi 21 octobre à 19 h
Poète, essayiste et auteur de fictions, Christian
Prigent est volontiers subversif, contestataire.
Destinés à être lus publiquement, ses textes
deviennent partitions, jeux sonores et donnent
lieu à des « performances » étonnantes.
Sur invitation du Pot aux Roses
Gratuit
les visites
Visite tous publics
Mardis 12 et 26 juillet à 16 h (1 h)
Mardis 9 et 24 août à 16 h (1 h)
Gratuit sur présentation du billet d’entrée
Visite familiale
Dimanche 2 octobre à 16 h (30 mn)
Gratuit sur présentation du billet d’entrée
voyage
Biennale d’Istanbul
Du 18 au 22 septembre
Le service des publics du Quartier organise
pour ses abonnés un voyage de découverte
de la 12ème Biennale d’art contemporain
d’Istanbul.
LIBRAIRIE-CAFÉ
L’espace librairie invite à s’installer
autour d’un café pour prolonger la visite
et consulter une sélection d’ouvrages
associés aux expositions ou à l’actualité
de l’art contemporain en Bretagne.
WiFi gratuit en libre accès.
PUBLICATION
« Chair »
Fac similé d’un carnet de Charlie Jeffery
En vente à la librairie et sur le site Internet
du Quartier : 15 €
Visite couplée avec le musée
des beaux-arts de quimper
Jeudi 20 octobre à 17 h (2 h)
Intervenants : Catia Galéron et Manuel Irles
RDV au musée.
Tarif 6,10 € / réduit 3 €
Visite en Breton
Samedi 22 octobre à 16 h (40 mn)
Par Annaïck Loisel, guide conférencière
Tarif 3,50 € / réduit 2 €
10
Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper
le quartier, centre d’art
contemporain de Quimper
10, esplanade François Mitterrand
29000 Quimper
T : +33 (0)2 98 55 55 77
www.le-quartier.net
ACCÈS
Accès centre ville de Quimper, entrée face
au Théâtre de Cornouaille.
Accessible aux personnes à mobilité réduite.
Horaires du mardi au samedi de 10 h à 12 h
et de 13 h à 18 h. Dimanche et jours fériés
de 14 h à 18 h. Fermé le lundi.
Tarifs
Entrée 2 € (le dimanche : entrée libre)
Entrée libre : étudiant (– de 26 ans),
passeport pour l’art, demandeur d’emploi,
sénior (+ de 65 ans), abonné du Quartier
Prochaine exposition
« Post-index »
Du 12 novembre 2011 au 8 janvier 2012
Journal nº 81
Comité de rédaction et suivi :
Keren Detton, Sylvie Doré,
Anna Olszewska,
Conception graphique :
Jérôme Saint-Loubert Bié
assisté de Caroline Fabès
Remerciements
Au bout du plongeoir, Cécilia Bécanovic,
Simon Boudvin, Raphaël Chipault,
Dominique Chrétien, Clémentine Clenet,
Martine Cousine, Christophe Dagorne, Frac
Champagne-Ardenne Reims, Jason Glasser,
Hervé Goloza, Franck Guillaume, Sarah
Heussaff, Calliope Jeffery, Anne et François
Kiener, Les Ateliers des Arques, Charles Mazé
et Coline Sunier, Magali Melandri, Aurélien
Mole, Pierrick Mouton, Léna Salabert, Chantal
Santon, Françoise Santon, Manon Terrom,
Benoît Travers, Nathalie Travers, Virginie
Yassef, Raphaël Zarka
Cette exposition a bénéficié du soutien de :
Les caves Nicolas, Les Joyaux des Vignes,
Les Polarités, Vincent Fromager, Pâtisserie
Le Meur, Xerox Bac Concessionnaire Quimper,
Le Grand, Réseau Pro, L’étagère à pain
Partenaires
Avec le soutien de la ville de Quimper,
du ministère de la Culture et de la
Communication, du conseil général
du Finistère et de la Région Bretagne.

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