au féminin Women of

Transcription

au féminin Women of
Osisko
au
féminin
Histoires de réussites.
Women
of
Osisko
Profiles in performance.
Mars 2014 — March 2014
table des matières
table of contents
introduction.....................................page 3
osisko au féminin
women of osisko
Claudia Aiello...................................page 6
Christine Baribeau........................... page 7
Mélanie Benoit..................................page 8
Suzanne Blais....................................page 9
Guylaine Boudreau......................... page 10
Lina Bouthillette............................page 11
Marie-Claude Brunet-Ladrie......... page 12
Mélissa Chartier............................. page 13
Samantha Chief............................... page 16
Josée Couture.................................page 17
Michèle Darling.............................. page 18
Alexandra Drapack......................... page 19
Renée Dupéré..................................page 20
Joanne Ferstman............................ page 21
Amélie Foucault.............................. page 22
Lucie Gagnon................................... page 23
Dominique Grenon..........................page 26
Christal Hanusczak........................ page 27
Sylvie Lampron................................ page 28
Vanessa Laplante............................page 29
Christine Lapointe.........................page 30
Linda Lavigne................................... page 31
Elif Lévesque................................... page 32
Sylvie Martel................................... page 33
Jessica Morin..................................page 36
Geneviève Nadeau............................ page 37
Édith Paquet....................................page 38
Valérie Perron................................page 39
Isabelle Pinette..............................page 40
Geneviève St-Pierre........................ page 41
Hélène Thibault..............................page 42
Paola Tinor......................................page 43
Renée-Claude Turgeon..................page 44
introduction
C
’est avec grand plaisir que
je préface cette publication
très spéciale qui veut rendre
hommage aux femmes œuvrant au
sein d’Osisko. L’industrie minière et
d’exploration minérale est souvent
source de fascination, voire même de
légendes, mais reste plus souvent un
domaine encore méconnu où trop
peu de femmes choisissent d’y faire
carrière.
Je me rappellerai toujours de la
première fois, il y a 35 ans, où je suis
descendue sous-terre en compagnie
de quelques consœurs étudiantes
en géologie. J’avais été frappée par le regard incrédule des mineurs qui
regardaient notre petite cohorte enthousiaste se diriger vers la « cage »
qui nous emporterait à plus de 1 000 mètres au fond de la mine. Ce fut
à mon tour d’être surprise lorsque j’ai appris que la présence de femmes
sous-terre avait déjà fait l’objet d’une interdiction dans un article de la
Loi sur les mines du Québec et était toujours perçue par certains de ces
mineurs comme une source de malchance. Fort heureusement, les temps
ont changé et les mentalités ainsi que les lois ont évolué.
J’ai usé mes bottes de terrain et trimballé mon marteau de géologue
d’exploration un peu partout au Québec, de la Gaspésie à la Baie-James,
en passant par l’Abitibi, dans le nord de l’Ontario ainsi que dans la jungle
sud-américaine et la savane africaine. Je suis revenue au Québec, il y a une
dizaine d’années, où j’ai eu le grand privilège et la grande fierté de pouvoir
participer à la naissance d’une société minière totalement québécoise. Le
destin, sans doute si on y croit, a fait en sorte que ma consœur géologue
Caroline Wilson et moi-même avons favorisé la rencontre des trois
fondateurs de ce qui maintenant est devenu Corporation Minière Osisko.
C’est donc dire que le cœur d’Osisko est un peu féminin aussi!
Aujourd’hui, il me fait grand plaisir de célébrer la contribution de toutes
mes collègues à l’essor de la société minière Osisko. Chez Osisko, on
valorise le recrutement et l’apport de tous ces talents féminins, et ce, à
tous les niveaux de responsabilité. Nous avons aussi la chance de pouvoir
compter sur deux femmes d’envergure exceptionnelle sur le conseil
d’administration.
L’industrie minière, ce n’est pas seulement des géologues, des ingénieurs
miniers, des métallurgistes, mais plutôt une multitude de métiers
tous aussi passionnants les uns que les autres, que ce soit en fiscalité,
en environnement, en communication, en droit, en santé sécurité,
en opérations de machinerie, en ressources humaines, en relations
communautaires, et plus encore. Les femmes que vous allez découvrir
dans cette publication apportent toutes une contribution bien particulière
dans leurs domaines respectifs. Elles sont inspirantes pour leurs collègues
mais aussi pour les jeunes femmes qui, en grand nombre nous l’espérons,
suivront leurs traces et pourront bénéficier de leur expérience. Ensemble
nous saurons relever tous les défis de notre industrie et faire en sorte que
la diversité continue d’être un gage de fierté et de réussite.
Bonne découverte et bonne lecture,
I
t is with great pleasure that I am prefacing this very special publication
that pays tribute to the women who work at Osisko. The mining and
mineral exploration industry is fascinating, and is even the source of
legends, but it often remains a little-known field that not enough women
choose for their careers.
I will always remember the first time I went underground with a few female
geology students 35 years ago. I was shocked by the puzzled look from the
miners observing at our small, enthusiastic group going toward the “cage”
that was about to bring us more than 1,000 meters down into the mine. Soon
it was my turn to be shocked when I learned there was a time when Quebec’s
Mining Act forbade women from going underground, and that some of those
miners still viewed women as harbingers of bad luck. Thankfully, times, ways
and laws have evolved.
I have worn my work boots out and carried my exploration geologist hammer
all around Quebec, in Gaspésie and at the Baie-James, in Abitibi, in northern
Ontario, as well as in the South American jungle and the African savanna. I
came back to Quebec 10 years ago and feel proud and privileged for having
taken part in the birth of a mining company that is entirely Quebecois. Fate,
if you believe in it, ensured that my geologist coworker Caroline Wilson and
I facilitated the meeting of the three founders of what was to become Osisko
Mining Corporation. For this reason, I like to think that there has always been
a woman’s touch at the very heart of the company!
It is with great pleasure today that I celebrate the contribution of my female
coworkers to the success of our company. Osisko values the recruitment and
involvement of talented and skilled women at all levels of responsibility in
the company. We are also lucky to count on two remarkable and influential
women on the board of directors.
The mining industry is not limited to geologists, mining engineers and
metallurgists; in fact, it is also surrounded by many exciting domains such as
taxation, environment, communication, law, health and safety, machinery,
human resources, community relations and more. All of the women you will
get to know here bring a special contribution to their respective fields. They
are an inspiration for their coworkers, as well as for (hopefully many) young
women who will follow in their footsteps and benefit from their experience.
Together we will face the challenges of our industry and ensure diversity will
bring us pride and success.
Enjoy!
Sylvie Prud’homme
Géologue, Directrice des relations aux investisseurs
Geologist, Director of Investor Relations
Corporation Minière Osisko / Osisko Mining Corporation
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5
Claudia Aiello
Parajuriste — Siège social
Paralegal — Corporate Office
D
’aussi loin qu’elle se souvienne, Claudia Aiello a toujours été fascinée par la
justice et le droit. Elle veut faire respecter la loi et l’ordre dans la société. Plus
tard, elle opte pour la profession de parajuriste, afin de veiller à l’administration
rigoureuse du processus juridique.
Diplôme en main du Collège O’Sullivan, Claudia fait ses premières armes comme
parajuriste au sein d’entreprises québécoises des secteurs des télécommunications,
du vêtement, de la radiodiffusion et des pâtes et papiers. Alors qu’elle travaille pour un
cabinet d’avocats montréalais, elle fait connaissance avec l’équipe juridique d’Osisko.
« Une belle complicité s’est rapidement installée entre nous, indique Claudia. J’étais
si impressionnée par leur expertise et leur professionnalisme que j’ai accepté de me
joindre à eux. »
Aussi stimulant qu’il soit, son nouvel environnement comporte son lot de défis à
relever. Chez Osisko, les dossiers évoluent à la vitesse grand V et il n’y a pas beaucoup
de répit mais elle sait tirer son épingle du jeu. On souligne son travail consciencieux et
ses compétences – elle devient une personne-ressource inestimable.
Pour Claudia, les défis sont une motivation qui l’inspire à redoubler d’ardeur pour
démontrer que la gent féminine peut s’accomplir au sein de l’industrie minière.
F
or as long as she can remember, Claudia has always been fascinated by justice and the law.
She dreamed of becoming an enforcer of law and order within society. It was therefore only
natural that she adopted the profession of paralegal, ensuring the rigorous administration
of legal process.
« Les femmes sont de “véritables
pierres angulaires” qui veillent
solidement à leurs affaires et se
distinguent dans leurs tâches. »
“Women serve as “cornerstones”; they
take their responsibilities seriously
and excel in their tasks.”
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With a diploma in hand from O’Sullivan College, Claudia made her debut as paralegal for
various Québec-based companies within the telecommunications, clothing, broadcasting and
pulp and paper industries. While working for a Montreal law firm, she met Osisko’s legal team.
“A great relationship quickly developed between us”, says Claudia. “I was so impressed by their
expertise and professionalism that I agreed to join them.”
As stimulating as it is, her new environment has its share of challenges. At Osisko, the workload
evolves rapidly without much time to hesitate; but she’s a pro at staying ahead of the game. Her
hard work and skills were quickly noticed and she has become an invaluable resource person.
For Claudia, the challenges are what motivate her to work hard, and to demonstrate that women
can become successful within the mining industry.
Christine Baribeau
Directrice, Environnement — Siège social
Environmental Manager — Corporate Office
B
iologiste avec une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université
du Québec à Trois-Rivières, Christine Baribeau débute sa carrière dans le
secteur forestier comme Superviseur qualité et amélioration du procédé,
et ensuite, comme Directrice environnement.
En 2008, elle est fin prête à vivre l’expérience Osisko, à Malartic. Elle assume alors le
poste de Surintendante environnement au projet Canadian Malartic. Ayant démontré
sa capacité de travailleuse consciencieuse et efficace, elle devient directrice de son
département en 2010. Au cours de ces années, elle travaille notamment à l’obtention
des autorisations nécessaires pour la construction et l’exploitation de la mine
Canadian Malartic. Elle se joint ensuite à l’équipe d’Osisko au siège social en 2012
où elle joue un rôle de premier plan dans le cheminement de divers projets. Elle
pilote de nombreux dossiers reliés aux autorisations gouvernementales, notamment
celui de la réalisation de l’étude d’impact environnementale pour le projet d’extension
de la mine Canadian Malartic et de la déviation de la route 117.
Heureusement, elle compte sur le soutien de plusieurs gestionnaires et collègues,
qui l’aident à progresser dans sa carrière. « Ils m’ont, entre autres, fait prendre
conscience que je gagnais à sortir de ma zone de confort. Ça me pousse à me
dépasser encore plus. »
Représentante d’Osisko au comité environnement de l’Association Minière du Québec
et du Conseil Patronal de l’Environnement du Québec, Christine est fière d’appartenir
à cette « belle industrie, qui mérite d’être mieux connue » et de faire partie intégrante
de l’histoire d’Osisko et ainsi, de son Abitibi natale.
« Les femmes analysent les choses
différemment, elles apportent
donc un nouveau regard, une
nouvelle perspective. Elles
contribuent à l’élaboration de
nouvelles pratiques. »
“Women bring with them a different
way of analyzing things, a different
point of view, which greatly
contributes to developing new
practices within the workplace.”
A
s a biologist by trade with a Master’s degree in Environment from l’Université du
Québec à Trois-Rivières, Christine Baribeau began her career acting as Quality and
Process Improvement Supervisor within the forest industry and afterward as a
Environmental Manager.
In 2008, she was ready to embark on the Osisko adventure. She began a role as Environmental
Superintendant at the Canadian Malartic project. Displaying an ability to work conscientiously
and efficiently, she was then promoted to manager in 2010 at which time she focused on obtaining
mining permits for the construction and operation of the Canadian Malartic mine. Christine then
joined the team at Osisko’s corporate office in 2012 to order to lead various projects. She currently
manages many of Osisko’s dossiers, notably the Environmental Assessment Study for the extension
of the Canadian Malartic Mine and the deviation of Highway 117.
Christine feels lucky to have the support of fellow colleagues and managers who have helped her
move forward in her career. “They made me realize that I have everything to gain by stepping out
of my comfort zone. I’m challenged to push my own boundaries.”
She also believes that women bring with them a different way of analyzing things, a different point
of view, which greatly contributes to developing new practices within the workplace.
As an Osisko representative on the Environmental Committee of the Association Minière du
Québec and on the Conseil Patronal de l’Environnement du Québec, Christine is proud to be a
part of this great industry that deserves better recognition”, and to be an integral part of Osisko’s
story, as well as that of her native home, the Abitibi.
7
Mélanie Benoit
Coordonnatrice, Suivi et contrôle et gestion des sols — Mine Canadian Malartic
Soil monitoring, Control and Management Coordinator — Canadian Malartic Mine
O
sisko croit fermement à l’importance de traiter la terre avec respect. Mélanie
Benoit est l’une des personnes chargées de concrétiser cet engagement.
Son poste de Coordonnatrice, suivi et contrôle et gestion des sols, lui convient
à merveille. Il lui permet de concilier deux de ses intérêts fondamentaux : l’essor du
secteur minier et la conservation environnementale. Mélanie a eu l’occasion, au cours
de sa carrière, de travailler à plusieurs mines dont Bousquet, Louvicourt, Sigma, MyraFalls en plus de mettre ses talents au service du Bureau de l’exploration géologique
du Québec.
Ainsi, elle est attirée par le programme de géologie du CEGEP de Rouyn-Noranda.
En parallèle, sa conscience écologique, déjà bien éveillée, s’aiguise davantage. Elle
ira chercher un certificat en sciences de l’environnement à l’Université du Québec à
Trois-Rivières. Elle conclut alors que la meilleure façon de protéger l’environnement
est de participer aux efforts déployés par les acteurs de l’industrie. Elle veut faire
partie de la solution.
Son souhait est exaucé lorsqu’elle entre au service d’Osisko, en 2010, en tant que
technicienne en environnement. « À cette période, tout était à construire et à imaginer
au projet Canadian Malartic, indique Mélanie. C’était très exaltant d’être aux premières
loges de la création d’une nouvelle mine. »
Elle met tout son cœur dans cet ambitieux projet, qui relance l’économie de la région
tout en insufflant un vent de changement, notamment sur le plan environnemental.
Une influence qui se fait sentir bien au-delà des sites de l’entreprise. « Je suis très fière
de notre expertise minière, ici au Québec, et particulièrement en Abitibi », affirme-telle. « Notre savoir-faire et notre respect de l’environnement sont bien tangibles et
reconnus mondialement. »
« J’ai débuté ma carrière à une
époque où des femmes avaient
tracé la voie avant moi. Ces
femmes extraordinaires ont su
passer outre les difficultés et
affronter les réticences et tabous
à cette époque. »
“I began my career at a time when the
women before me had already paved
the way. Those incredible women
faced challenges, reluctance and the
taboos of their time.”
O
sisko strongly believes in the importance of treating Mother Earth with respect. Mélanie
Benoit is one of the individuals who enables the Company to make good on this
commitment.
Her position as coordinator of soil monitoring, control and management suits her well.
It allows her to contribute to two aspects she considers important: the development of the mining
sector, and environmental conservation. During her years in the mining sector, Mélanie has had the
opportunity to work at several mines, namely Bousquet, Louvicourt, Sigma, Myra-Falls, as well as
the exploration geology branch of the Québec government.
Mélanie’s experiences prompted her to enroll in the geology program at the college in RouynNoranda. Soon yearning to further develop her ecological perspective and deepen her knowledge,
she went on to earn a Certificate in Environmental Sciences at the Université du Québec, in TroisRivières. She firmly believed the best way to protect the environment is to be part of the solution by
contributing to the efforts made by industry players.
Her wish was granted when Osisko offered her a job in 2010 as Environmental Technician. “At that
time, everything at the Canadian Malartic project was about coming up with ideas and building
them”, says Mélanie. “It was very exciting to be at the forefront of the creation of a new mine”.
She still remains dedicated to this ambitious project, which has brought with it a wind of change,
reviving the economy and improving the environment; an impact that is felt well beyond the region’s
mine site. “I am very proud of our mining expertise here in Québec, particularly in the Abitibi”, she
says. “Our expertise and our respect for the environment are tangible and recognized worldwide“.
8
Suzanne Blais
Surintendante, Santé et sécurité — Mine Canadian Malartic
Health and Safety Superintendant — Canadian Malartic Mine
D
epuis toujours, Suzanne Blais ouvre des portes pour les femmes. En 1983, elle
débute sa carrière dans l’industrie minière au département des ressources
humaines pour le Groupe Noranda, fonderie Horne. Par la suite, ses
connaissances en gestion de la main-d’oeuvre, relations de travail, formation ainsi
que santé et sécurité l’amènent à l’usine Yvan Vézina et la mine Mouska.
Tout au long de sa carrière, Suzanne crée des précédents. À ses débuts aux ressources
humaines, elle devient la première femme à occuper un poste de gestion dans son
entreprise et l’une des seules à travailler dans le secteur minier. Elle est aussi une des
premières femmes à évoluer dans le domaine de la santé-sécurité.
Suzanne ose aussi s’aventurer dans l’inconnu. En 2010, elle se lance tête première dans
la création d’une société minière d’envergure, en l’occurrence Osisko. Elle participe à
l’élaboration de plusieurs de ses politiques de ressources humaines et à la mise sur pied
du Comité Bonne Entente, qui facilite les échanges entre la direction et les employés.
Ayant fait ses preuves, on lui confie rapidement le dossier de santé et sécurité de la plus
grande mine d’or à ciel ouvert au Canada — elle relève le défi avec des résultats qui ne
font que s’améliorer. Toutes ces expériences ont renforcé son sentiment d’appartenance
à l’entreprise et renforcé son désir de contribuer à son développement.
Suzanne éprouve une grande satisfaction d’avoir pu défricher le terrain au profit de la
génération montante de professionnelles. Elle estime d’ailleurs que l’industrie minière
a tout à gagner à accueillir plus de femmes dans ses rangs.
« Les femmes sont très réfléchies,
minutieuses et centrées sur
l’aspect humain. Je crois que
leur présence accrue permettra
de réorienter nos approches et
d’améliorer les pratiques sur
le terrain. »
“Women are very thoughtful and
meticulous and are mindful of the
human aspect. I believe that their
increased presence will redirect
our approaches in order to improve
practices within the sector.”
S
ince the beginning of her career, Suzanne Blais has opened doors for women. In 1983,
she started her career in the mining industry in the human resources department for the
Horne smelter, working for Noranda. Her years of experience in labor management, labor
relations, training and occupational health and safety then lead her to the Yvan Vézina mill and
the Mouska mine.
Throughout her career, Suzanne has set precedents. Early on in her career, she became the first
woman to hold a management position within her company’s human resources department
and one of the few working in the mining sector. She is also one of the first women to advance
professionally within the field of health and safety.
Suzanne also dares to venture into the unknown. In 2010, she jumped at the chance to be part
of the Osisko team as it was transforming into a remarkable mining company. She was involved
in the development of several of its human resources policies and the creation of the Harmony
Committee, which facilitates exchanges between management and employees.
Having proved her talent, Osisko quickly assigned Suzanne to the Health and Safety department of the
largest open pit gold mine in Canada. Not only did she accept the responsibility but she rose to the
challenge by improving the company’s health & safety statistics quarter after quarter. All of these
experiences have strengthened her sense of belonging and her desire to contribute to Osisko’s
continued development.
Suzanne is happy to have paved the way for future generations of professionals. She believes that
the mining industry has everything to gain by including more women within its ranks. “Women are
very thoughtful and meticulous and are mindful of the human aspect. I believe their increased
presence will redirect our approach and improve practices within the sector“.
9
Guylaine Boudreau
Journalière, Opérations minières — Mine Canadian Malartic
Labourer, Mining Operations— Canadian Malartic Mine
F
orce est d’admettre que Guylaine Boudreau est une battante. Surmontant ses
premières appréhensions, elle a fait sa place dans ce qu’elle qualifie de « pays
des géants ».
L’industrie minière lui est toujours apparue comme une machine colossale. Tout y
est gros, imposant, impressionnant : les installations, l’infrastructure de production,
la machinerie, etc.
Son arrivée dans l’industrie minière est passée par son poste de cuisinière pour
les équipes de forage au projet d’exploration d’Osisko à Malartic. Voyant le travail
acharné de ceux-ci, elle voulait en connaître plus et surtout faire partie de l’aventure !
De fil en aiguille, elle devient préposée aux échantillons de la fosse. Un beau jour, elle
prend part à une compétition de sciage de carottes. Non seulement remporte-t-elle
l’épreuve, mais elle établit aussi un nouveau record !
Guylaine a beau se trouver petite dans cet univers, elle est loin de s’en sentir exclue. Elle
s’estime privilégiée de bénéficier d’un soutien étroit de ses collègues et de ses supérieurs.
Portée par cet esprit de solidarité, elle n’hésite pas à relever des défis de taille.
Aujourd’hui, elle est journalière aux opérations minières. En fin de compte, ce qui
réjouit Guylaine n’est pas tant d’avoir mérité une place au sein de l’industrie minière.
C’est d’avoir trouvé sa place.
O
« Les femmes dans l’industrie
minière devraient prendre leur
place, c’est-à-dire faire un métier
qui leur ressemble sans vouloir
prouver quoi que ce soit. »
“Women should establish a place
for themselves within the mining
industry. This means finding a role
that represents who they are without
having to prove anything.”
10
ne must admit that Guylaine Boudreau is a fighter. Overcoming her initial apprehension,
she has made a place for herself in what she refers to as the “land of the giants”.
The mining industry has always struck her as an enormous beast. Everything about it is
massive and impressive: its infrastructure, its equipment, its machinery, etc.
Her first job in the mining industry was as a cook feeding the drilling teams on the Osisko exploration
project in Malartic. Witnessing the hard work of her peers, she was eager to learn more about the
project and more importantly, she wanted to take part in the adventure!
One thing lead to another and she soon became a sample collector in the open pit. And then one
day, she entered a core sawing contest and not only won, but established a new record!
Although Guylaine may feel small within this giant mining world, she knows her contribution
is important. She also feels privileged to have the unwavering support of her colleagues and
superiors. Driven by this spirit of solidarity, she is not afraid to take on new challenges.
Today, Guylaine works in the mining operations division. In the end, she doesn’t focus so much on
having earned a place within the mining industry, but rather, having found herself at home there.
Lina Bouthillette
Opératrice, Réactif, Usine de traitement — Mine Canadian Malartic
Reagent Operator, Mineral Processing Plant — Canadian Malartic Mine
L
e père de Lina, mineur, lui fait partager son amour du métier alors qu’elle n’est
encore qu’une fillette. « Mon père me parlait du monde minier en termes positifs,
ce qui avait soulevé mon intérêt pour ce milieu. »
Malgré cet attrait de longue date, Lina explore plusieurs horizons professionnels. Que
ce soit comme responsable de l’emballage, comme opératrice de chariot élévateur,
comme conductrice de semi-remorques ou comme étudiante en mécanique, Lina
cherche longtemps sa voie. C’est à son retour en Abitibi que la perspective d’une
carrière dans le secteur minier refait surface. Elle retourne sur les bancs d’école et
décroche un diplôme d’études professionnelles en traitement du minerai.
Résolue à gagner sa vie au sein de cette industrie, Lina se présente à une journée
portes ouvertes d’Osisko. C’est le coup de foudre : « L’ampleur des installations
m’impressionnait, tout comme l’ambiance dynamique. »
Lina est embauchée comme opératrice, Réactif. Son travail consiste à appliquer
un réactif qui sert à attaquer, à dissoudre ou à séparer des minéraux. Elle se plait
beaucoup dans ses fonctions et dans cette entreprise qui, à ses yeux, a transformé
Malartic.
Pour Lina, la recherche est terminée. Elle a trouvé sa place et y voit plein
d’opportunités.
L
ina’s father, a miner, instilled in her a love of the industry at a very young age. “My father used
to talk about the mining industry in a positive way, which is what initially piqued my interest.”
« La grosseur des installations
m’impressionne, tout comme
l’ambiance dynamique. »
“The size of the facility impresses me,
as well as the dynamic atmosphere.”
Despite this enduring attraction, Lina explored various professional paths.
Whether as a packaging manager, as a forklift or semi-trailer operator, or as a
student mechanic, Lina’s search was extensive. It was her return to the Abitibi region
that prompted her to consider the possibility of a career in the mining sector. She
found herself once more in a classroom, this time to complete a vocational degree in
mineral processing.
Determined to earn a living in the mining industry, Lina attended an Osisko open-house. It was
love at first sight. “The sheer size of the facility impressed me, as well as the dynamic atmosphere.”
Lina was hired as a Reagent Operator. She is responsible for applying reagents that break down,
dissolve and separate minerals. She truly enjoys her work and appreciates the Company that, in
her opinion, has completely transformed the town of Malartic.
Lina’s search is finally over. She has found her calling and sees a future filled with opportunities.
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Marie-Claude Brunet-Ladrie
Géologue sénior, Mine — Mine Canadian Malartic
Senior Mine Geologist — Canadian Malartic Mine
U
n nombre croissant de citadins de souche troque le style de vie des grands
centres pour celui des régions. C’est le cas de Marie-Claude Brunet-Ladrie, qui
s’est éprise du monde minier et de l’Abitibi.
Marie-Claude détient aujourd’hui son diplôme de l’Université du Québec à Montréal
en sciences de la Terre, profil géologie des ressources et est présentement à terminer
une maîtrise en administration des affaires (MBA).
Lors de son dernier camp de terrain à l’université, elle a visité le site d’Osisko à
Malartic, qui était encore au stade de mise en valeur : « J’y ai rencontré des individus
déterminés, passionnés et engagés. Cette visite m’a permis de découvrir ce que je
souhaitais faire à tout prix : me joindre un jour à cette équipe ! » Ce jour arrive à peine
un an et des poussières plus tard.
Osisko lui offre non seulement d’importantes responsabilités, mais aussi un
cadre propice à son perfectionnement. Professionnelle rigoureuse et gestionnaire
dévouée, elle est vite remarquée par ses superviseurs et elle devient chef d’équipe et
responsable de 28 personnes.
L’expérience des dernières années s’avère riche en constats. Elle relève que le travail
d’équipe fait foi de tout dans ce secteur d’activité. « Par exemple, lorsqu’un record
de production est réalisé, ce n’est jamais l’œuvre d’un seul individu, mais plutôt le
résultat d’un effort collectif. »
A
growing number of urbanites are leaving behind their big city lifestyles for the small town.
So is the case for Marie-Claude Brunet-Ladrie, who became enamored with the mining
world and the Abitibi region.
« Plus aucune barrière, ni aucun
préjugé ne nous empêchent
d’accéder aux emplois de notre
industrie. »
“There no longer exist barriers or
stereotypes that should stop us from
getting jobs within our industry.”
Marie-Claude is a graduate in Earth Sciences from Université du Québec à Montréal,
with a specialization in Resource Geology, and is currently completing a Master’s in Business
Administration (MBA).
During her final field trip with the university, she visited the Canadian Malartic site, which was
still in development at the time. “I met people who were determined, passionate and committed.
“The visit allowed me to discover what I wanted most: to one day be a part of this team!”
Opportunity came knocking barely a year later.
Osisko not only gave Marie-Claude a high level of responsibility but also provided an environment
in which she could pursue her personal development. A rigorous professional and a dedicated
manager, she was quickly noticed by her supervisors and made leader of a team of 28 people.
The last few years have been an enriching experience. She stresses that teamwork is a critical part
of the industry. “For example, when we attain record production levels, it is never the work of a
single individual, but rather the result of a collective effort.”
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Mélissa Chartier
Aide-opératrice, Usine de traitement — Mine Canadian Malartic
Operator’s Aide, Mineral Processing Plant — Canadian Malartic Mine
M
élissa Chartier a toujours évolué dans un environnement minier que ce soit
dans sa famille ou sa ville natale, Malartic. Esthéticienne de formation, elle
prend le grand virage et se lance dans le programme d’études professionnelles
en traitement de minerai avec une telle volonté de réussir qu’elle mérite, outre son
diplôme, une bourse d’excellence.
Peu de temps après, elle entre dans l’univers d’Osisko comme employée d’un soustraitant. Bien que sa famille l’ait sensibilisée à l’expérience qui l’attend, elle se sent
un peu intimidée. Mais ça ne dure pas : « L’équipe m’a super bien accueillie et tout
le monde m’a aidée et encouragée. » Elle s’acquitte de ses tâches avec tellement
d’enthousiasme et de minutie qu’Osisko l’embauche directement à l’usine, d’abord
comme journalière, puis comme aide-opératrice.
Son emploi consiste à opérer de l’appareillage dans le cadre du processus de
traitement des minerais. À cet effet, elle participe au montage, à la préparation, à
l’ajustement, au fonctionnement et à la surveillance des machines de traitement des
minerais afin d’assurer le déroulement ordonné des opérations.
Mélissa est une femme d’action — elle fait partie d’une équipe de hockey de « gars » et
tout comme au hockey, elle donne son 110 %, joue en équipe et suit attentivement le
plan de match. Elle ne vise aucunement à prendre leur place au sein de la formation,
seulement la sienne.
M
élissa Chartier has always been surrounded by miners; whether in her family or growing
up in her hometown of Malartic. A beautician by training, she decided to make a big
change by enrolling in a vocational training program in ore processing. Her will to succeed
not only got her a diploma but also a scholarship.
« Mon défi est de montrer aux
hommes que je suis capable de
faire le même travail qu’eux. »
“My goal is to show men that in this line
of work, I am just as capable as they
are.”
Shortly thereafter, Mélissa entered the world of Osisko, working for a subcontractor. Although her
family prepared her for the experience to come, she did feel a bit intimidated. But this sentiment
did not last. “The team gave me a warm welcome and everyone helped and encouraged me.” She
fulfilled her tasks with such enthusiasm and attention to detail that Osisko brought her on board as
an employee at the processing plant, first as a labourer, then as an operator’s aid.
Her job is to operate the equipment used to process ore. Consequently, she participates in the
assembly, preparation, adjustment, operation and monitoring of ore processing machines to
ensure the orderly conduct of operations.
Mélissa is a woman of action. She is part of an otherwise all-male hockey team and just like she
does on the ice, she gives 110% on the job. Also, like in hockey, she is a team player, follows the
game plan, respects her peers and works hard to perform well.
13
Mur vert et parc linéaire séparant la ville de Malartic des opérations minières.
Samantha Chief
Commis, Entrepôt — Mine Canadian Malartic
Warehouse Clerk — Canadian Malartic Mine
S
’il fallait trouver un porte-étendard de l’esprit de corps d’Osisko, Samantha
Chief serait, sans l’ombre d’un doute, une sérieuse prétendante au titre.
D’origine algonquine, Samantha n’avait pas l’ambition particulière de
travailler dans le secteur minier ni de participer à l’administration d’un entrepôt.
Mais lorsqu’Osisko vient s’installer en Abitibi, sa décision est claire : c’est là qu’elle
travaillera. Pour mettre le pied dans la porte, elle soumet sa candidature à un poste
de réceptionniste et préposée à l’accueil. Le jour de son embauche, une immense
fierté s’empare d’elle. Elle se considère choyée, vraiment choyée, même si ce n’est
qu’un emploi temporaire.
Samantha explore toutes les possibilités de carrière chez Osisko et saisit l’occasion
de devenir commis à l’entrepôt. Ce poste lui convient parfaitement. Elle apprend
rapidement à établir les priorités et faire croître ses relations avec les fournisseurs et
les livreurs. Elle prend sa place dans l’industrie minière.
Son attachement pour Osisko n’a d’égal que celui qu’elle manifeste pour sa ville
natale, Malartic. Elle est heureuse de pouvoir, par son travail, contribuer à l’essor
et à l’épanouissement de cette collectivité minière. Malartic vit au rythme de cette
industrie florissante. Samantha aussi et elle entend le faire très, très longtemps.
I
« Ce sont des emplois de qualité
qui permettent d’améliorer les
conditions des femmes. »
“These are quality jobs that improves
conditions for women.”
16
f one had to choose a standard-bearer for Osisko’s spirit of determination and enthusiasm,
Samantha Chief would, without a doubt, be a serious contender.
Of Algonquin origin, Samantha initially had no particular ambition to work in the mining sector
or to be involved in the management of a warehouse. But when Osisko took up residence in Abitibi,
her decision became clear: this is where she wanted to work. To get her foot in the door, she
submitted her resume for a receptionist position. She became a proud employee from the moment
she was hired, and she considered herself truly blessed, even if it was only a temporary position at
first.
While at Osisko, Samantha explored all possible career opportunities and took on the role of
Warehouse Clerk. The position suited her perfectly. She quickly learned to set priorities and build
relationships with suppliers and deliverers. She had found her niche within the mining industry.
Her attachment to Osisko is the same as for her hometown of Malartic. She is satisfied in knowing
that through her work she contributes to the growth and vitality of this mining community. Malartic
lives and breathes to the rhythm of the industry; so does Samantha now and she expects to do so
for years to come.
Josée Couture
Ingénieure sénior, Géotechnique — Mine Canadian Malartic
Senior Geotechnical Engineer — Canadian Malartic Mine
J
osée Couture incarne à merveille un segment croissant de professionnelles de
l’industrie minière. Celles qui préfèrent s’activer sur le terrain et relever des défis
de taille !
Membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, elle a gradué de l’Université Laval en
1996 en Génie des mines et de la minéralurgie. Elle amorce sa carrière dans des mines
souterraines dont Silidor, Louvicourt, East Amphi et Lapa. Elle y touche les domaines
de la ventilation, planification, forage/sautage et mécanique des roches. En 2010,
elle se joint au projet Canadian Malartic, une future mine à ciel ouvert où tout était à
mettre en place en géotechnique.
« Le secteur minier offre aux femmes un milieu très enrichissant, affirme-t-elle. On y
utilise des équipements à la fine pointe de la technologie, on y prend l’environnement
vraiment à cœur et on s’y soucie de la santé, de la sécurité et du bien-être des
collectivités et des employés. »
Ce qui la surprend, agréablement, c’est la forte représentation des femmes parmi
les employés et les cadres chez Osisko. Au fil des ans, elle constate à quel point leur
présence influe positivement sur le processus décisionnel.
« Les femmes aiment bien obtenir des consensus, analyse-t-elle. En procédant ainsi,
la mobilisation de l’équipe vers un but commun est presque acquise. Bien entendu,
il faut parfois argumenter, savoir tenir tête et faire valoir ses idées. » Des idées qui,
visiblement, font de plus en plus leur chemin.
« Le fait qu’il y ait plus de femmes
dans le domaine minier tend
à amener un équilibre dans la
façon de penser. »
“The growing number of women in the
mining industry brings more balance
to our way of thinking.”
J
osée Couture epitomizes a growing number of professional women in the mining industry;
those who want to take on tough challenges in the field!
A member of the Ordre des ingénieurs du Québec, Josée graduated from Université Laval in
1996, with a degree in Mining Engineering and Mineral Processing. She began her career working
underground at the Silidor, Louvicourt, East Amphi and Lapa mines, focusing on various aspects
such as ventilation, planning, drilling, blasting and rock mechanics. In 2010, she arrived at the
Canadian Malartic project, a future open pit mine, with much to do in terms of geotechnical work.
“The mining industry offers women a very enriching environment”, she explains. “It uses equipment
at the cutting edge of technology; it takes the environment to heart in all of its decisions; and it is
committed to the health, safety and well-being of communities and employees.”
What was pleasantly surprising to Josée was the number of women employed by Osisko. Over the
years, she has witnessed the positive influence they have played in the decision-making process.
“Women like to work toward consensus”, she notes. “By doing so, mobilizing a team toward a
common goal becomes an attainable goal. Of course, it sometimes means standing up and
asserting one’s ideas.” Ideas that are increasingly taking root!
17
Michèle Darling
Administratrice — Conseil d’administration Corporation Minière Osisko
Director — Osisko Mining Corporation
M
ichèle Darling veille à la bonne gouvernance d’Osisko à titre de membre du
conseil d’administration. De concert avec les autres membres, elle oriente
la stratégie de l’entreprise et s’assure que celle-ci dispose des ressources
nécessaires pour s’acquitter de son mandat.
Michèle a une compréhension unique de l’industrie minière puisqu’elle a grandi dans
une famille d’ingénieurs miniers, de directeurs de mines et de géologues, depuis trois
générations. Elle a été la témoin privilégiée de la création et de la gestion de plusieurs
mines mises en place par des membres de sa famille.
Madame Darling connaît une brillante carrière, tant au Canada qu’aux États-Unis,
depuis plus de 30 ans en tant que membre de haute direction principale, ainsi que
consultante auprès des chefs d’exploitation et dirigeants locaux. Elle devient la première
femme de l’histoire bancaire à assumer un rôle de premier plan lorsqu’elle est nommée
vice-présidente à la direction, ressources humaines d’une importante banque nordaméricaine. Plus tard, elle devient vice-présidente principale, gouvernance corporative
et ressources humaines pour une grande entreprise de services financiers aux États-Unis.
Sa contribution et son succès sont reconnus lorsqu’elle est honorée à titre de dirigeante
de l’année dans le domaine des ressources humaines aux États-Unis en 2000 puis,
peu de temps après, en 2001, lorsqu’elle est intronisée à la National Academy of Human
Resources pour l’ensemble de ses réalisations dans le domaine.
En 2002, Michèle a créé la fondation familiale « The Halo Foundation ». Elle travaille
en partenariat avec 15 organismes pour créer un changement social et économique
auprès des jeunes et des femmes. Elle est notamment la bienfaitrice de The Darling
Home for Kids, qui fournit des soins palliatifs et des services de répit à des enfants dans
le besoin, une des réalisations qui la rend fière au plus haut point.
« Osisko a créé un environnement
propice pour le succès de
femmes talentueuses. Je suis
honorée de travailler avec elles,
et je sais qu’elles apportent une
contribution énorme au secteur
minier.»
“Osisko has truly created the right
environment for talented women to
succeed. I am honoured to work with
them, and I know they are making an
enormous contribution to the mining
sector.”
M
ichèle Darling’s focus is to ensure the highest level of good corporate governance
as an Osisko board member. Together with other board members, she helps direct
the Company’s business strategy and ensures that Osisko has the resources to fulfill
its mandate.
Michele has a unique understanding of the mining industry having grown up in a mining family
with three generations of mining engineers, mine managers and geologists. She has watched
numerous mines being built and managed in Canada by her family members.
Michèle has had a brilliant career over the past thirty years in Canada and the United States, as
a senior executive, consultant to CEOs and community leader. Michèle was the first female senior
executive in banking history, when she was named Executive Vice President, Human Resources, at
one of Canada’s largest banks. She later became Executive Vice President Corporate Governance
and human resources for a leading financial service company in the US. Her contributions and
success were recognized nationally when she was named Human Resources Executive of the Year
2000 and was inducted into the National Academy of Human Resources in 2001 for her lifelong
achievements in the field.
In 2002, Michèle created her family foundation: The Halo Foundation. She has worked in
partnerships with 15 organizations to bring about social and economic change for youth and
women. In addition, Michèle became the benefactor of The Darling Home For Kids, providing
respite and palliative care services for children who are medically fragile, one of her proudest
achievements.
18
Alexandra Drapack
Directrice, Développement durable — Bureau de Toronto
Manager of Sustainable Development — Toronto Office
L
’engagement ferme d’Osisko à l’égard du développement durable prend vie
au quotidien grâce à l’apport précieux de personnes comme Alexandra
Drapack. Elle a obtenu son diplôme de métallurgiste de l’Université de la
Colombie-Britannique et détient également une maîtrise en administration des
affaires de l’Arizona State University.
À titre de directrice du développement durable, Alexandra est responsable de
piloter le processus conjoint d’évaluation environnementale (fédéral et provincial)
du projet Hammond Reef Gold. La participation des citoyens aborigènes, les
consultations publiques et les relations gouvernementales du projet sont des
éléments importants de ses responsabilités.
Sa priorité, c’est qu’Osisko développe encore plus ses pratiques
environnementales et sociales. Elle croit fermement qu’une mine peut construire
une communauté et apporter des bénéfices socio-économiques. Son souci à
l’égard d’une gestion responsable ne date d’ailleurs pas d’hier. Avant de se joindre
à l’équipe torontoise d’Osisko en 2011, elle avait travaillé à développer et implanter
des programmes de gestion environnementale.
Elle se dit très fière des progrès réalisés en matière de conformité
environnementale, auxquels elle contribue à titre de présidente du sous-comité
Autorisations environnementales et permis de l’Ontario Mining Association. De plus,
elle est membre de l’Association professionnelle des ingénieurs de l’Ontario et de
l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole.
« Si vous avez une vraie passion
pour l’industrie minière et que le
leadership fait partie de vous, un
jour vous aurez la chance de vous
faire remarquer. »
“If you have a true passion for mining,
and you have innate leadership skills,
one day you will be given your chance
to shine.”
O
sisko’s commitment toward sustainable development comes to life everyday through
the valuable contribution of people like Alexandra Drapack. She graduated as a Mineral
Processing Engineer from the University of British Columbia and also holds a Masters in
Business Administration from Arizona State University.
As Manager of Sustainable Development, Alexandra is responsible for leading the combined
federal and provincial Environmental Assessment process for the Hammond Reef Gold project.
Aboriginal engagement, public consultation and government relations on the project also form
a key part of her responsibilities.
Her priority is to ensure that Osisko continues to develop the Company’s environmental and
community practices. She believes that mining operations build communities and provide socioeconomic benefits. Her concern with responsible management is nothing new. Before joining
Osisko’s Toronto office in 2011, she worked on developing and implementing environmental
management programs.
She is proud of the progress made in environmental compliance to which she contributes as
Chair of the Subcommittee on Environmental Approvals and Permitting of the Ontario Mining
Association. In addition, she is a member of the Professional Engineers of Ontario, and the
Canadian Institute of Mining, Metallurgy and Petroleum.
19
Renée Dupéré
Coordonnatrice, Métallurgie, Usine de traitement — Mine Canadian Malartic
Metallurgical Coordinator, Mineral Processing Plant — Canadian Malartic Mine
G
raduée de l’Université Laval en génie chimique, Renée Dupéré acquiert de
l’expérience chez Ressources Métanor à la mine Bachelor comme chef analyste
et métallurgiste de production et aussi à titre de métallurgiste de production
chez Alexis Minerals. Elle contribue au démarrage de ces usines.
C’est ainsi qu’avec ce bagage de connaissances, qu’elle arrive en 2011 à titre de
métallurgiste à la mine Canadian Malartic prête à un autre démarrage d’une grande
ampleur.
Elle accède ensuite au poste de coordonnatrice en métallurgie. Globalement,
elle est chargée de coordonner les procédures et les méthodes de travail relatives
à la transformation des métaux. Elle collabore notamment à l’élaboration et à la
définition de procédés de traitement de minerai et d’optimisation.
Pour mener à bien ce mandat, elle dirige une équipe composée de deux
métallurgistes, de quatre techniciens, de deux raffineurs et de stagiaires. Elle est
fière de diriger ce groupe talentueux et dévoué, à l’image de la communauté Osisko.
« Les employés d’Osisko sont des gens ouverts d’esprit, prêts à accepter toutes
les bonnes idées. Ils portent un regard neuf sur les préoccupations d’aujourd’hui
en matière de production, de gestion du personnel, d’acceptabilité sociale et de
performance environnementale. »
A
graduate from Université Laval in Chemical Engineering, Renée Dupéré gained experience
in the sector working for Métanor at the Bachelor mine as Chief Analyst and
Metallurgist, as well as working for Alexis Minerals as Operations Metallurgist. She was
one of the main contributors to the start-up of these mines.
« Notre industrie offre aux femmes
l’occasion de contribuer à des
projets d’envergure. »
“The mining industry offers women
a chance to work on large-scale
projects.”
20
Renée arrived at Osisko’s doorstep in 2011 with a wealth of knowledge, ready to contribute to the
start-up of the Canadian Malartic Mine as a metallurgist.
Renée was later promoted to the position of Metallurgical Coordinator, which means she is
responsible for coordinating the procedures and methods used during the metal processing
aspect of the operation. And she collaborates with others to define and develop ore treatment and
optimizing processes for the project.
Renée leads a team of two metallurgists, four technicians and two refiners as well as interns. She is
proud to be the leader of this talented and dedicated group within Osisko’s community.
“Osisko employees are open-minded people, willing to accept all good ideas. They offer a new
perspective on current concerns about production, human resources, social acceptability and
environmental performance’s industry“.
Joanne Ferstman
Administratrice — Conseil d’administration Corporation Minière Osisko
Director — Osisko Mining Corporation
M
adame Ferstman est titulaire d’un baccalauréat en commerce et d’un diplôme
en expertise comptable de l’Université McGill avec le titre de CPA, CA. Elle est
administratrice au conseil d’administration d’Osisko et est également membre du
comité d’audit.
Elle occupait récemment le poste de présidente et chef de la direction de
Marchés financiers Dundee et a tenu plusieurs mandats exécutifs chez Dundee
Corporation et DundeeWealth Inc. Dans le cadre de ces diverses fonctions, elle a
participé étroitement à tous les aspects de la stratégie d’entreprise, notamment les
acquisitions et les financements, et, en tant que chef de la direction financière, elle
était chargée de l’ensemble de la présentation de l’information financière.
Madame Ferstman agit actuellement à titre d’administratrice de sociétés et est
impliquée dans plusieurs compagnies publiques. Elle est présidente du conseil
d’administration de Fiducie de Placement Immobilier Dundee et Fiducie et de
Placement Immobilier Industriel Dundee, ainsi qu’administratrice et membre du
comité d’audit et du comité de gouvernance de Excellon Resources Inc. Elle siège
également aux comité d’audit et préside le comité de ressources humaines et de la
rémunération d’Aimia Inc., en plus de son rôle chez Osisko.
Plusieurs des conseils d’administration dans lesquels madame Ferstman fût
impliquée pendant ses 20 ans de carrière sont dans l’industrie minière. Cette femme
remarquable s’est taillée une carrière impressionnante dans le monde financier et
son apport à l’industrie minière se fait remarquer par ses grandes connaissances et
compétences.
« Osisko a fait un travail incroyable
en attirant et promouvant des
femmes à tous les paliers de
l’organisation. Je suis fière
d’être associée à cette grande
compagnie et d’encourager les
femmes dans cette industrie. »
“Osisko is doing a terrific job of
attracting, promoting and retaining
women throughout each part of
the organization. I am proud to be
associated with this great company
and to help encourage women in this
industry.”
J
oanne Ferstman holds a Bachelor of Commerce degree and a Graduate Diploma
in Public Accountancy from McGill University and is a CPA, CA. She is a Director and a
member of Osisko’s Audit Committee.
She recently served as President and Chief Executive Officer of Dundee Capital Markets and held
various executive roles at Dundee Corporation and DundeeWealth Inc. As such, she was closely
involved in all aspects of business strategy, including acquisitions and financings and, while she
held the Chief Financial Officer role, was responsible for the company’s financial information and
public reporting.
Ms. Ferstman is currently a corporate director and is involved with a number of different public
companies. She is the Chairperson of both Dundee Real Estate Investment Trust and Dundee
Industrial Real Estate Investment Trust, a Director and member of the Audit Committee and the
Governance Committee of Excellon Resources Inc. and a Director, member of the Audit Committee
and Chair of the Human Resources and Compensation Committee of Aimia Inc., in addition to her
role with Osisko.
Many of the corporate investments and board positions that Ms. Ferstman was involved with
during her almost 20 year career at Dundee were mining companies. This remarkable woman
with a notable career in the financial world has made a long contribution to the mining industry
through her knowledge and expertise.
21
Amélie Foucault
Conseillère, Relations communautaires et publiques — Mine Canadian Malartic
Advisor, Community and Public Relations — Canadian Malartic Mine
B
oursière du Fonds Essor Malartic Osisko (FEMO), Amélie débute à la mine
Canadian Malartic par un stage aux relations communautaires. Elle détient
par la suite un emploi à temps plein dans le même département. Cette fière
Abitibienne est enchantée de participer à cette grande histoire qu’est Osisko, « qui
change positivement le visage de ma ville ».
Amélie s’affaire, au quotidien, à tisser des liens étroits avec les forces vives de sa
communauté et avec des citoyens de tous les horizons. Elle échange avec eux et les
sensibilise aux retombées bénéfiques de l’activité minière et des initiatives sociales et
écologiques d’Osisko : « L’industrie minière est un monde à part entière qui gagne à
être découvert. Je prends donc plaisir à démystifier ce secteur, qui est bien différent
des images préconçues. »
Travailleuse sociale de formation, Amélie sent véritablement le pouls de la
population. D’autant plus que cette communauté, c’est la sienne. Les habitants de
la région ne sont pas des individus quelconques qu’elle doit convaincre. Ce sont des
voisins, des amis et des parents avec qui elle doit dialoguer.
En 2012, elle obtient le prix « Image Féminin » au Gala des Miroirs, un événement
abitibien qui souligne sa contribution à la promotion d’une image positive de la
jeunesse.
A
s a recipient of a scholarship from the Fonds Essor Malartic Osisko (FEMO), Amélie Foucault
began her career at Osisko as a community relations intern before turning it into a full-time
position. This proud native of the Abitibi region is enchanted by the Osisko story “that made
such a positive change to the quality of life in my town”.
« Ayant souvent des aptitudes et
intérêts différents, les femmes
peuvent amener un vent nouveau
dans l’industrie. »
“By having different abilities and
interests, women can bring a fresh
perspective into the industry.”
22
On a daily basis, Amélie helps weave the fabric of the community by maintaining strong
relationships with the community’s leaders and its citizens. She communicates with them and
raises public awareness about the economic benefits of the mining industry brings as well as
Osisko’s positive social and environmental initiatives. “The mining industry deserves to be better
understood. I take pleasure in demystifying the world of mining which is so different from many
people’s preconceived notions.”
Trained as a social worker, Amélie really feels the pulse of the community, especially since she is
a citizen herself. The locals are not strangers, they are neighbors, friends and relatives with whom
she interacts daily.
In 2012, she was awarded the women’s image award at the Gala des Miroirs, an Abitibi event that
highlighted her contribution to promoting a positive image of the youth in the area.
Lucie Gagnon
Directrice, Trésorerie — Siège social
Treasury Manager — Corporate Office
L
ucie Gagnon navigue depuis plus de 30 ans dans les eaux tumultueuses de la
finance et de l’industrie minière. Son travail exige une vigilance soutenue, une
rapidité d’exécution prodigieuse et une grande résilience.
Les défis professionnels vont en s’accroissant dès son arrivée à la Société québécoise
d’exploration minière (SOQUEM) en 1979. C’est en y obtenant un poste en comptabilité
qu’elle entre dans le monde minier.
Elle fait des passages remarqués chez Cambior et Iamgold où elle y fait la mise en
marché de l’or, secteur dominé à cette époque par les hommes. Déterminée, elle
apprend rapidement les rouages du métier et se taille une place de choix. En 2008,
elle s’embarque dans la fabuleuse aventure Osisko. Ses hauts dirigeants, qu’elle
connaissait déjà très bien, lui confient la responsabilité de la trésorerie.
L’univers de la vente de l’or est loin d’être un milieu calme. Lucie est toujours sur le
qui-vive en raison de la fluctuation du prix. Les périodes de grande volatilité ou de
marché baissier — comme en 2013 — sont particulièrement éprouvantes. « Je dois
constamment détenir les renseignements les plus fiables et à jour afin de pouvoir
prendre des décisions éclairées », souligne-t-elle. C’est un mandat qui mobilise
presqu’entièrement son emploi du temps, puisque la vente de l’or s’effectue
24 heures sur 24.
Exigeante et prenante, cette mission n’en est pas moins passionnante. « Mon poste
peut faire une différence dans le développement d’Osisko et avoir une incidence
automatique sur ses décisions », indique-t-elle. Cela la motive à développer
davantage son « sens du marché », afin de prévoir les hauts et les bas du prix de
l’or le plus exactement possible.
Chez Osisko, elle est un modèle de rigueur.
« L’industrie minière a évolué dans
les dernièes décennies autant
sur les fronts environnemental,
technologique et social. »
“The mining industry has made
major advances on environmental,
technological and social fronts over
the last few decades.”
L
ucie Gagnon has been sailing the turbulent waters of finance and mining for over 30 years. Her
work requires constant vigilance, swift execution and extraordinary resilience.
Her professional journey began in 1979 at the company SOQUEM (Société Québécoise
d’Exploration Minière) where she took an accounting position and entered the mining world.
Lucie made a strong impression at Cambior and IAMGOLD where she was responsible for transactions
related to the sale of gold, at a time when the mining sector was predominantly a male-driven
field. Determined, she quickly learned the ropes before seizing an opportunity in 2008 to embark
on the great adventure that is Osisko. Having already established a solid relationship with senior
management, she was assigned the responsibility of managing the company treasury.
The world of selling gold is far from a calm environment. Lucie is always on the alert for price
fluctuations. Periods of high volatility or bear markets—as in 2013—are particularly harsh. “I have
to make certain I have the most reliable and up-to-date information in order to make informed
decisions,” she explains. This part of the job takes up most of her time since gold is traded 24 hours
a day.
Although demanding and time-consuming, the task is very exciting. “The decisions that I make
have an impact on Osisko’s development and decision making,” she says. This motivates her to
further develop her “market sense” to better predict the ups and downs in the price of gold.
At Osisko, Lucie is an inspiring role model for rigor and diligence.
23
Vue aérienne des infrastructures de la mine Canadian Malartic
Aerial view of the Canadian Malartic Mine infrastructure
Dominique Grenon
Analyste financière sénior — Siège social
Senior Financial Analyst — Corporate Office
D
ominique Grenon a véritablement la bosse des chiffres. Elle n’a jamais
envisagé autre carrière que celle de comptable. Une petite anecdote en
dit long sur cet amour durable. « Mon album de finissants du primaire
comportait une question sur notre futur métier. J’avais répondu “comptable agréée”,
rien de moins. »
Déterminée à concrétiser son rêve, elle cumule un emploi à temps plein pour
le Ministère du Revenu du Québec, le jour, et des études au baccalauréat en
administration des affaires, le soir. Elle poursuit ses études en sciences comptables
et détient le titre de CA.
Son premier contact avec le monde d’Osisko survient alors qu’elle travaille en audit
externe pour la firme PricewaterhouseCoopers. « J’étais assignée au dossier Osisko,
ce qui m’a permis de me familiariser avec la réalité de l’entreprise et de l’industrie
minière. Surtout, j’ai pu faire connaissance avec plusieurs membres de l’équipe, des
personnes chevronnées à l’énergie communicative. »
La séduction professionnelle est réciproque. En janvier 2011, Dominique devient
membre à part entière de l’équipe d’Osisko en tant qu’analyste financière sénior.
Son rôle consiste à effectuer l’analyse des résultats d’exploitation, à participer à
la préparation du budget et des prévisions financières, à concevoir et à déployer
des outils servant à suivre les coûts, à automatiser les processus et à accroître leur
efficacité.
En plus de sa vie professionnelle active, Dominique participe aux activités des
« Jeunes ProfessionnELLES PwC » et « Premières en affaires » où elle peut rencontrer
des femmes impliquées et passionnées comme elle.
« Rares sont les milieux qui offrent
aux femmes un cadre aussi
stimulant et porteur d’avenir. »
“It is rare to find an industry that
offers women such an exciting
work environment with plenty of
opportunities.”
D
ominique Grenon really has a head for numbers. She never considered any other career
other than an accountant. A small anecdote speaks volumes about this lasting passion; “My
elementary school yearbook included a question about what we wanted to do when we
grew up. I answered Chartered Accountant!”
Determined to make that dream come true, she held a full-time job for the Québec Ministry of
Revenue during the day, and studied for her bachelor’s degree in Business Administration at night.
She pursued her accounting studies and eventually obtained her CA title.
Dominique’s first contact with the world of Osisko occured while working for the external audit
firm PricewaterhouseCoopers. “I was assigned to the Osisko file, which allowed me to familiarize
myself with the company and the mining industry. Most importantly, I got to know several
members of the team, all experienced individuals with contagious energy“.
The feeling was mutual. In January 2011, Dominique became a full-time member of the Osisko
team as Senior Financial Analyst. Her role consists of analyzing operating results and helping
prepare the budgets and financial forecasts, as well as designing and deploying tools that monitor
costs, automate processes and increase efficiency.
In addition to her active professional life, Dominique is involved with the groups “Jeunes
ProfessionnELLES PwC” and “Premières en affaires” where she meets women who are just as
passionate and engaged as she is.
26
Christal Hanuszczak
Géologue — Projet Upper Beaver
Geologist — Upper Beaver Project
C
’est par amour de la nature et des roches que Christal Hanuszczak a étudié
les Sciences de la Terre à l’Université Laurentienne dans le nord de l’Ontario.
Parallèlement, elle est séduite par l’engagement des sociétés minières de sa
région envers la remise en valeur des sols.
Petite-fille de mineur, Christal connaît déjà un peu le domaine lorsqu’elle débute
sa carrière en exploration chez Queenston Mining à la propriété de Kirkland Lake.
En 2012, suite à l’acquisition de l’entreprise par Osisko, elle y poursuit son travail de
géologue.
Elle découvre toutefois un milieu bien différent de celui décrit par son grand-père.
La cadence de production semble beaucoup plus accélérée, tout comme l’évolution
du savoir, progrès technologique oblige. Ce qui l’impressionne aussi, c’est le bagage
diversifié d’expérience et de compétences requis pour construire une mine. « On se
sent vraiment comme dans une communauté à part entière », mentionne-t-elle.
Christal est membre de l’Association des Prospecteurs et Développeurs du Canada et
de l’Association des géoscientifiques professionnels du Canada.
I
t is because of her love of nature and rocks that Christal Hanuszczak decided to study Earth
Sciences at Laurentian University in Northern Ontario. While studying, she was struck by the
commitment she saw from mining companies toward land rehabilitation and restoration.
Born into a family of miners, Christal was already familiar with the industry when she joined an
exploration company named Queenston Mining, owner of the famous Kirkland Lake property.
Following its acquisition by Osisko in 2012, she furthered her career as a geologist.
« Dire que j’apprends de nouvelles
choses chaque jour serait
réducteur. J’en apprends toutes
les heures. »
Over the course of her career, she has discovered an environment that is very different the world her
grandfather would describe. Production occurs at a much quicker pace, and the industry’s knowhow and technological advances have also made enormous strides. Christal is also struck by the
diverse and numerous skills and competencies needed to build a current-day mine. “We feel as
though we are part of a broad and comprehensive community”, she explains.
Christal is a member of the Prospectors and Developers Association of Canada as well as
Geoscientists Canada.
“Not only I am learning something new
everyday; I am learning every hour.”
27
Sylvie Lampron
Chef-ingénieure, Planification — Mine Canadian Malartic
Senior Engineer, Planning — Canadian Malartic Mine
S
ylvie Lampron est habitée depuis longtemps par la passion de concevoir des
ouvrages d’envergure. Pour y parvenir, elle décide de faire un Baccalauréat en
génie minier à l’Université Laval.
Diplôme en main, elle multiplie les réalisations dans des mines à ciel ouvert
(Québec Cartier) et souterraines (Louvicourt) et en tant qu’ingénieure planification
minière et ingénieure minier sénior : suivi de projet, planification de mines à ciel
ouvert, développement de logiciel minier, construction souterraine, mécanique des
roches, etc.
Elle occupe ensuite, pendant quatre ans, les postes d’ingénieure-conseil puis
de directrice des services miniers pour une importante firme de génie conseil au
Québec. Malgré tous ces défis, le travail sur le terrain lui manque. Une occasion
idéale se présente pour elle : le démarrage du service d’ingénierie de la mine
Canadian Malartic d’Osisko.
Dès son arrivée, on la nomme chef-ingénieure, planification. Tout est à bâtir!
« C’était une équipe en devenir, mais déjà prometteuse » se rappelle-t-elle de ces
premiers mois à la mine. Aujourd’hui, les défis associés au démarrage des
opérations font maintenant place à ceux de la croissance et de la pérennité des
activités.
À cet effet, Sylvie est motivée par le désir de bien préparer la relève et d’aider Osisko
à devenir une exploitation mature. Pour préparer cette relève, elle s’implique
activement depuis plusieurs années comme marraine au programme de parrainage
de l’Ordre des ingénieurs du Québec dont elle est membre.
« Les défis ne sont ni plus ni moins
des mandats qui requièrent
d’élargir nos connaissances,
connaissance, notre
capacité
notre
capacité
de gestion
de gestion
ou encore
notre
ou
encore
aptitude
notrede
aptitude
mobilisation. »
de
mobilisation. »
“To me, challenges are simply mandates
to expand our knowledge and improve
our ability to manage and to deliver.”
S
ylvie Lampron has a long-standing passion for designing large-scale projects. To make sure
her dream became a reality, she completed a bachelor’s degree in Mining Engineering at
Université Laval.
With a degree in hand, she started her career at underground (Louvicourt) and open pit (Québec
Cartier) mines as Mine Planning Engineer and Senior Mining Engineer. Her duties were many:
project management, open pit mine planning, mining software development, underground
construction, rock mechanics, etc.
Over the next four years, she became a consulting engineer, and then moved on to become Director
of Mining Services for a large engineering firm in Québec. But despite all of these great challenges,
she missed the field work. An ideal opportunity presented itself when she was asked to help start
up the engineering services department at the Canadian Malartic mine.
Upon her arrival, she was appointed to the position of Senior Planning Engineer. The task in front of
her was enormous: everything had to be built! “We were a team in the making, but already showing
much promise”, Sylvie recalls of those early months. Today, the challenges of starting up mining
operations have given way to the challenges of growth and sustainability.
As always, Sylvie is motivated by the desire to prepare the next generation of engineers and to
help Osisko become a mature operator. In order to do this, she has been actively involved for many
years in the mentoring program of the province’s order of engineers, of which she is also a member.
28
Vanessa Laplante
Directrice, Fiscalité — Siège social
Tax Manager — Corporate Office
A
u cours de sa vie, Vanessa Laplante a eu deux coups de foudre
professionnels déterminants qui lui ont dicté la voie à suivre.
Le premier se produit lorsqu’elle a à peine 15 ans. Un emploi d’été comme
caissière dans une caisse populaire initie la jeune Vanessa au monde de la finance
et de l’administration. Dès lors, elle décide que les chiffres et les relations
interpersonnelles feront partie de l’équation.
Le second survient deux décennies plus tard, alors que sa carrière est déjà bien
entamée. Après avoir obtenu le titre de comptable agréée et travaillé en tant que
vérificatrice, comptable et contrôleur d’usine, elle effectue un virage majeur. Elle se
réoriente vers la fiscalité minière peu de temps après son arrivée chez Cambior (qui
fusionnera avec Iamgold). En 2008, Vanessa reçoit un prix de son employeur en tant
qu’employée ayant fait preuve d’une réalisation exceptionnelle quant à l’expression
des valeurs de la société par son rendement professionnel.
En 2010, elle fait le grand saut chez Osisko, où elle retrouve plusieurs anciens
collègues. Dans son rôle de directrice de la fiscalité, elle veille à l’application optimale
des lois fiscales, au respect des obligations fiscales et à la planification fiscale.
Représentante d’Osisko au comité fiscalité de l’Association Minière du Québec, elle
y agit comme présidente. Participante active à « Women in Mining », Vanessa salue
l’accent placé sur l’intégration des femmes. « Le secteur minier a un pas d’avance sur
bien d’autres. Je suis fière de voir des femmes conduire de gros camions, de jeunes
ingénieures diriger une équipe masculine et des dirigeantes accéder aux plus hauts
postes. »
« Le côté méticuleux des femmes,
leur sensibilité, leur intuition
et leur intelligence sont des
atouts majeurs pour une
industrie comme la nôtre qui doit
constamment innover. »
“The meticulous nature of women
and their sensitivity, intuition and
intelligence are all major advantages
to an industry that constantly strives
to innovate.”
T
wo occasions in the professional life of Vanessa Laplante would prove to be pivotal in
determining her career path.
The first presented itself when she was just 15 years old. Vanessa got a summer job as a
cashier for a Caisse Populaire financial institution, which introduced her to the world of finance and
administration. She decided that dealing with numbers and interpersonal relationships were two
aspects that she wanted to be involved with.
The second came two decades later while her career was already in full swing. After having
earned the title of Chartered Accountant and having worked as auditor, accountant
and controller at a plant, she made a major shift in her professional path when she entered the
mining world.
After arriving at Cambior (which would later merge with IAMGOLD), she focused on mining taxation.
In 2008, she received an award of recognition from her employer for having made outstanding
contributions to her workplace.
In 2010, she joined the Osisko team, where she reunited with many of her former colleagues. In
her role as Tax Manager, she ensures the optimal application of tax laws, tax compliance and tax
planning.
As an Osisko representative on the tax committee of the Québec Mining Association, Vanessa acts
as Chair. She is also involved in “Women in Mining” where she welcomes the efforts made toward
integrating women into the business sector. “The mining industry is well ahead of many others. I
am proud to see women driving huge trucks, young female engineers leading a team of men and
women attaining the highest levels of leadership.“
29
Christine Lapointe
Contrôleure — Mine Canadian Malartic
Controller — Canadian Malartic Mine
B
achelière en Sciences comptables de l’Université du Québec en AbitibiTémiscamingue, Christine Lapointe possède une solide expérience en gestion
financière dans le domaine minier.
Issue d’une famille de mineurs, Christine a toujours travaillé dans ce secteur
dont les mines Bousquet, Raglan, Richmont et Ressources Breakwater où elle a su
démontrer son expertise en analyse financière, budgétaire et l’implantation de
programmes de suivi et de contrôle.
Arrivée chez Osisko à la fin du mois d’octobre 2010, elle doit mettre sur pied, avec ses
collègues, le service de comptabilité et des finances de la mine Canadian Malartic
pour le début de l’année 2011. Ce défi ne l’intimide pas, mais plutôt la motive à y
mettre les bouchées doubles pour y arriver.
Les données financières font partie intégrante de son univers, même dans ses temps
libres. Christine représente fièrement l’entreprise à titre de membre du conseil
d’administration et de trésorière du Festival des guitares du monde en AbitibiTémiscamingue, dont le Fonds Essor Malartic Osisko (FEMO) est un important
partenaire.
Elle entend d’ailleurs faire une longue carrière au sein d’Osisko. « Je me vois, un jour,
occuper un poste de directrice administrative lorsqu’une nouvelle mine d’Osisko
démarrera. »
« Il ne faut pas avoir peur de
prendre sa place. »
“A woman should not be afraid to make
her mark.”
W
ith a bachelor’s degree in Accounting from the Université du Québec en AbitibiTémiscamingue, Christine Lapointe possesses a solid background in financial
management applied to the mining industry.
Born to a family of miners, Christine has always worked in the sector, notably at the Bousquet,
Raglan, Richmont and Breakwater Resources mines where she demonstrated her expertise
in financial analysis and budgeting as well as her ability to create financial monitoring and
control programs.
Having arrived at Osisko in late October 2010, she was asked to set up the accounting
and finance department for the Canadian Malartic mine by early 2011. Far from being intimidated
by this big order, she was motivated and eager to work twice as hard to meet the deadline.
Analyzing financial data is an integral part of Christine’s world, even during her free time.
Christine is a proud board member and treasurer of the Festival des Guitares du Monde en AbitibiTémiscamingue, in which the Fonds Essor Malartic Osisko (FEMO) is an important partner.
She expects to have a long career at Osisko. “I can see myself one day acting as Administrative
Director when Osisko starts a new mine.”
30
Linda Lavigne
Opératrice, Équipements auxiliaires — Mine Canadian Malartic
Operator, Auxiliary Equipment — Canadian Malartic Mine
L
inda Lavigne aime beaucoup son poste. Elle s’estime privilégiée d’avoir trouvé
chez Osisko, à sa première expérience dans l’industrie minière, un milieu
et des défis qui correspondent à ses attentes et à ses aspirations.
À cet égard, elle doit une fière chandelle à son conjoint, qui était déjà au service de la
mine et qui l’encourage à se diriger dans cette voie. Jusqu’alors, Linda avait travaillé
comme cuisinière dans une résidence pour aînés et une école secondaire. Voulant
améliorer sa situation financière, elle prend une décision déterminante : retourner
aux études, à 40 ans. Motivée par son conjoint, elle s’inscrit à un programme de
formation offert en collaboration avec Osisko. Elle termine d’abord son cours
secondaire, puis obtient un diplôme d’études professionnelles en voirie forestière,
ce qui lui ouvre les portes d’Osisko.
Son emploi consiste à opérer une niveleuse. Très polyvalente, Linda effectue diverses
tâches de construction et d’entretien reliées aux opérations (digues, routes, travaux
de drainage, écaillage, etc…). C’est un métier parfois dur et épuisant, mais toujours
stimulant et enrichissant, surtout quand on fait partie d’une équipe soudée.
« Un collègue assigné au même équipement que moi m’a beaucoup soutenu,
mentionne Linda. Très patient, il m’a pris sous son aile et m’a aidé à me familiariser
avec ce nouvel environnement, qui me stressait au début, car c’était du jamais vu. »
Reconnaissante de cet appui, Linda met les bouchées doubles afin de ne jamais
décevoir son patron ou ses collègues. Elle veut aussi, du coup, montrer qu’une
femme peut faire aussi bien qu’un homme dans cette industrie encore
majoritairement masculine. Visiblement, elle y est parvenue grâce à sa persévérance
et son dynamisme.
« J’adore mon ouvrage. Je suis
fière de moi car conduire des
équipements lourds comme je le
fais, il n’y a rien de plus beau ! »
“I love my job. I am proud to be able to
operate such large equipment; there’s
nothing more exciting!”
L
inda Lavigne loves her job. She sees herself as lucky to have joined Osisko, which marked her
first experience in the mining industry, an industry that melds well with her expectations as
well as her ambitions.
It would seem she owes a word of thanks to her husband, who motivated her to seize the
opportunity. Up until that point in her life, Linda had worked as a cook in a senior home and a high
school. Wanting to improve her own financial situation, she decided to return to school. With her
husband’s encouragement, she enrolled in a training program offered in collaboration with Osisko.
She earned her high school degree and then went on to earn a Professional Training Diploma in
Forestry, which opened the door for her at Osisko.
Her current work involves operating a mining grader, a very versatile machine. Linda performs
various construction and maintenance tasks related to operations (dams, roads, drainage work,
scaling, etc.). It is a hard and sometimes exhausting job, but always challenging and rewarding,
especially when part of a cohesive team.
“A colleague of mine, who was assigned to the same equipment, has been particularly supportive”,
recalls Linda. “Very patiently, he took me under his wing and helped me become familiar with my
environment, which was new to me and stressful at first.”
Motivated by his support, Linda gave 110% to make sure she never let down her boss or colleagues.
She also wanted to demonstrate that women can do as well as men in this industry, which is still
predominantly male. Thanks to her perseverance and dynamism, she has proven just that.
31
Elif Lévesque
Vice-présidente et contrôleur — Siège social
Vice President and Controller — Corporate Office
É
voluer dans la sphère économique est un rêve qu’Elif porte depuis sa jeunesse,
dans sa Turquie natale, et qui l’amène à traverser l’Atlantique pour faire sa
maîtrise en administration des affaires en finance aux États-Unis.
Après être déménagée au Canada, elle obtient son diplôme de CGA tandis
qu’elle travaille dans l’industrie minière pour le compte d’une importante société
québécoise. En 2008, elle se joint à l’équipe d’Osisko en tant que Vice-présidente et
Contrôleur, séduite par le petit côté entrepreneurial de l’entreprise. « J’ai pu y élargir
mes horizons en touchant à plusieurs aspects de la profession et du secteur d’activités »,
souligne-t-elle.
Éduquée selon les principes de « sortir de sa zone de confort » elle veille à
transmettre aux 15 employés sous sa direction la philosophie du dépassement de
soi. Bien qu’elle convient se montrer parfois exigeante à leur égard, elle manifeste
une grande ouverture quant à leurs suggestions et manque rarement une occasion
de leur témoigner sa reconnaissance.
Elif tient également à faire grandir les femmes dans leurs professions. Impliquée
dans « Premières en Affaires » et « Women in mining », elle les encourage à
s’épanouir selon leurs aspirations. « Déterminez où vous voulez aller et ne vous
mettez pas de barrière. Gardez en tête que la plus importante barrière, c’est nous
qui nous l’imposons. »
M
« Gardez en tête que les plus
importantes barrières, ce sont
souvent nous qui nous les
imposons. »
“Remember that the biggest barriers
are often those that we create for
ourselves.”
32
aking a place for herself in the world of economics was a dream for Elif during her
youth in her native Turkey. That dream led her across the Atlantic into the United States to
earn her master’s degree in Business Administration in Finance.
After moving to Canada, Elif obtained her CGA degree while working for a major Québec-based
company in the mining industry. In 2008, she joined the Osisko team as Vice President, Controller
and quickly felt at home thanks to the company’s entrepreneurial spirit. “I was able to broaden my
horizons by delving into several aspects of the profession as well as those of the sector,” she says.
Having been coached on the principle of “getting out of one’s comfort zone”, she instilled a “can do
attitude” among the 15 employees under her responsibility. Although she demands a lot from her
team, she is always opened to suggestions and rarely misses an opportunity to show her gratitude.
Elif wants to help other women grow within their professions. Involved in associations such as
“Premières en Affaires” and “Women in Mining”, she encourages her colleagues to strive toward
their goals. “Determine where it is you want to go and then just go for it. Remember that the biggest
barriers are often those that we create for ourselves.”
Sylvie Martel
Opératrice, Camion de production — Mine Canadian Malartic
Operator, Production Trucks — Canadian Malartic Mine
C
’est l’amour des véhicules lourds et de la mécanique qui a guidé Sylvie Martel
vers le métier d’opératrice de camions de production. Elle s’inspire à cet
égard de son père qui pouvait réparer presque tout sur la ferme familiale.
Elle suit donc une formation de mécanicienne et obtient son Diplôme d’études
professionnelles en mécanique en 1983.
Après une quinzaine d’années à faire de la conduite d’autobus scolaire, Sylvie
est mûre pour un changement. Son conjoint, dessinateur sénior chez Osisko, lui
vante l’entreprise et ses belles perspectives de carrière. Voulant se prouver à
elle-même qu’elle peut évoluer dans ce milieu, elle se joint à l’équipe de la
carothèque. Elle se plait rapidement dans cette société naissante où les dirigeants
sont très présents. « C’était un peu comme une famille. J’y ai découvert un monde
ouvert et chaleureux. »
Cinq mois plus tard, Sylvie saute sur l’occasion de renouer avec sa vocation et
devient opératrice de camion. L’expérience s’avère radicalement différente de celle
de chauffeuse d’autobus. « Je trouvais la machinerie impressionnante », indique-telle. « Tout était à faire. Les chemins étaient étroits et j’avais peur d’accrocher quelque
chose. » Elle commence par la conduite de camion articulé puis passe à un plus gros,
le 740 pour aujourd’hui conduire un impressionnant 240 tonnes (793). On remarque
son professionnalisme et son leadership et on lui offre le défi de formatrice,
contremaître de relève et répartitrice à l’occasion.
Aujourd’hui, Sylvie est animée du désir de faciliter l’intégration de la nouvelle
génération d’employés miniers. Ce qu’elle souhaite, c’est que les jeunes puissent,
tout comme elle, trouver leur niche et s’accomplir au sein de l’industrie.
« L’approche des femmes fait
qu’elles sont plus humaines, elles
tentent de concilier lorsqu’il y a
des problèmes. »
“Women bring to the table an approach
that is more human; they try to
reconcile differences when problems
arise.”
I
t was her love of heavy equipment and mechanics that guided Sylvie Martel toward a career
operating mining trucks. She was inspired by her father who seemed to have a knack for fixing
anything he put his hands on at their family’s farm. It seemed natural that she would enter the
field of mechanics, and she obtained her Professional Studies Diploma in Mechanics in 1983.
After driving a school bus for 15 years, Sylvie was eager for a change. Her husband, a Senior
Designer at Osisko, was always boasting about the company and its career opportunities, so she
decided to prove to herself that she could thrive in the industry. She joined the team at the core
shack and quickly took a liking to the burgeoning company, where its leaders are very hands-on
and present. “It was like a family. I discovered a warm and welcoming world.”
Five months later, Sylvie jumped at the opportunity to reconnect with her old vocation and became
a truck operator. The experience was radically different from driving a bus. “I found the trucks
impressive but daunting”, she says. “We had so much to do. And roads were still so narrow at the
time; I was afraid of hitting something.” She began by driving articulated vehicles; then larger
ones like the 740; until she took up the truck she drives today, the massive 240-ton CAT 793. Her
professionalism and leadership skills quickly became evident, so she was assigned the roles of
trainer, relief foreman and occasionally dispatcher.
Today, Sylvie is driven by the desire to help integrate the next generation of
employees. What she hopes is that like her, young people will also find their niche and can
become accomplished within the industry.
33
Ville de Malartic et mine Canadian Malartic en arrière-plan
The town of Malartic with the Canadian Malartic mine in the background
Jessica Morin
Surintendante, Environnement, Suivi et contrôle — Mine Canadian Malartic
Superintendant, Environmental Monitoring and Control — Canadian Malartic Mine
D
ifficile de trouver plus cartésienne que Jessica Morin. Toute sa conception du
travail est empreinte d’une rigueur implacable et d’une très grande minutie.
Cette approche méthodique est essentielle dans son champ d’intervention
hautement sensible : le suivi et le contrôle des mesures environnementales. Ici, il n’y a
aucune place pour le désordre, l’improvisation et l’approximation.
Graduée en 1997 de l’Université de Montréal en chimie et membre de l’Ordre des
chimistes du Québec, Jessica a occupé des postes en chimie analytique dans
différents laboratoires miniers. Elle découvre par la suite le monde municipal en
s’assurant de la qualité des eaux potable, souterraine et de surface en plus de
l’élaboration d’un plan de gestion des matières résiduelles en lien avec les nouvelles
politiques gouvernementales.
« J’aime que les choses soient bien structurées, planifiées et organisées », soutient-elle.
« J’ai le souci du détail et du travail bien fait, ce qui implique d’outiller adéquatement
mon équipe afin qu’elle puisse offrir le meilleur d’elle-même. » Elle se réjouit de
compter sur « cinq personnes consciencieuses et accomplies ». À l’écoute de leurs
besoins, elle fait preuve de transparence et transmet avec plaisir son expérience et
ses connaissances.
T
here is no one quite like Jessica Morin. All of her work is imbued with an implacable rigor
and great attention to detail. Her methodical approach is essential to the highly sensitive
field to which she dedicates herself: the monitoring and control of environmental
measures. Here, there is no room for ambiguity, improvisation or approximation.
« Nous avons notre place dans
le monde minier. Il faut être
patiente, persévérante et surtout
croire en notre potentiel. »
“We have our place in the mining world.
We have to be patient, persistent and
most of all, believe in our potential.”
36
Graduated in 1997 from the University of Montreal in chemistry and member of the Québec Order
of Chemists, Jessica has held positions in analytical chemistry in various mining labs. She later
discovered the municipal sector, working to ensure the quality of drinking water, groundwater
and surface water, in addition to developing a waste management plan that complies with new
government policies.
“I like my work to be well structured, planned and organized”, she says. “I have an eye for detail
and for a job well done, which means properly equipping my team so that they can deliver the
best results.” She relies on “five conscientious and accomplished individuals.” Always listening and
quick to respond to their needs, she openly shares her experience and knowledge.
Geneviève Nadeau
Opératrice, Broyage — Mine Canadian Malartic
Grinding Operator — Canadian Malartic Mine
T
out destinait Geneviève Nadeau à une carrière dans le secteur minier. En
plus d’être une mineure de troisième génération, elle affectionne la région
abitibienne.
Geneviève vibre au diapason de l’industrie minière depuis sa naissance, puisque son
grand-père, son père et son oncle l’ont précédée dans cette voie. Elle est envoûtée
par les échos qui lui parviennent du sous-sol québécois. « Mon père m’a grandement
inspirée », confie-t-elle. « Il me racontait ses journées de travail et l’atmosphère qui
y régnait me captivait ». Sans surprise, elle statue très jeune qu’elle deviendrait
mineure. Ne lui reste qu’à préciser quel métier elle exercerait exactement.
Dès son entrée à Osisko, Geneviève mord à pleines dents dans sa nouvelle vie
professionnelle. Elle mène deux activités de front : un travail à la carothèque et
des études en traitement de minerai, dans le cadre d’un programme offert en
collaboration avec l’entreprise. Une fois son diplôme obtenu, elle devient tour à
tour aide-opératrice puis opératrice de broyeur. Elle se sent fière d’avoir participé au
démarrage d’une usine impressionnante par son gigantisme et accepte volontiers
tous les défis qu’on lui propose.
Dans tout ce qu’elle entreprend, Geneviève se fait un honneur de perpétuer la
tradition familiale. Elle entend ainsi continuer de foncer et de communiquer ses
idées, à l’instar des pionnières de l’industrie, à qui elle voue le plus grand respect.
I
« En tant que femme, il est
important de sentir qu’on fait
partie de l’équipe et pour ce
faire, il ne faut pas avoir peur
de foncer. »
“Being a woman, it’s important to feel
that I am part of the team; you can’t be
afraid to dive right in.”
t seems only fair to say that Geneviève Nadeau was destined to have a career in the mining
industry. Besides being the third generation of a mining family, she adores her homeland of
Abitibi.
Born to a family with a grandfather, father and uncle employed in the sector, Geneviève has always
had an affinity for the mining industry and she is drawn to Québec’s rich mining history. “My father
inspired me”, she explains. “He used to tell me about his work day and the work atmosphere and it
all seemed so exciting.” She vowed at a young age that she too would work in the mining industry.
The only thing that remained was to figure out what job she would take.
Upon her arrival at Osisko, Geneviève jumped feet first into her new professional role. She took on
two projects simultaneously — core shack work and ore processing studies — as part of a program
on which Osisko was collaborating. Once she graduated, she became an Operator’s Aide and then
Grinding Operator at the mill. She feels proud to be involved in the start-up of this enormous and
impressive mine, and continues to enthusiastically accept every new challenge.
For Geneviève, it is an honor to carry on the family tradition. She promises to keep pushing
boundaries and expressing her ideas, like other pioneers of the industry, for whom she has the
utmost respect.
37
Édith Paquet
Technicienne, Métallurgie, Usine de traitement — Mine Canadian Malartic
Metallurgy Technician — Canadian Malartic Mine
C
’est un penchant pour le travail en laboratoire qui, indirectement, conduit
Édith Paquet vers l’industrie minière. Un stage d’observation dans le
laboratoire d’une carrière de chaux la convainc de s’inscrire au programme de
technologie minérale, option minéralurgie, du Cégep de Thetford.
Après avoir reçu son diplôme d’études collégiales, elle décroche un premier
emploi à COREM, un consortium de recherche appliquée en traitement et en
transformation des substances minérales, dont Osisko est membre. Elle y acquiert
une précieuse expérience en matière de recherche et de développement
d’innovations technologiques. Mais après six ans et demi, elle est mûre pour un autre
défi. Elle se joint à Osisko, où elle est embauchée comme technicienne en métallurgie.
Un nouveau monde s’ouvre à elle : celui de la production. Elle en apprend
beaucoup, en peu de temps, sur cette facette différente de la métallurgie. Elle
s’adapte aussi à un milieu fourmillant de vie, elle qui était habituée à travailler dans
un environnement d’usine pilote. « J’ai tout de suite senti un bel esprit d’équipe et je
me suis intégrée très facilement. »
Son mandat consiste à faire des essais en laboratoire dans le but d’optimiser
chaque partie du procédé. Cette responsabilité exige une grande minutie, car
la moindre erreur lors d’une étape peut compromettre la suivante. En bout de
piste, ses actions ont une incidence directe sur le taux de récupération de l’or, un
facteur clé de la rentabilité d’Osisko.
Outre sa passion pour la métallurgie, Édith s’est dévouée à l’organisme « Opération
Enfant Soleil » pendant plusieurs années.
« Ce qui est important, c’est de
continuer à démontrer notre
valeur dans l’industrie minière
tout en restant nous-mêmes. »
“What is important is that we keep
demonstrating our value to the
industry while staying true to
ourselves.”
A
penchant for lab work was what indirectly led Édith Paquet toward the mining industry.
As an intern in a student shadow program at the laboratory of a lime quarry, she
decided to enroll in the metallurgy stream of the Mineral Technology program at the
college in the town of Thetford Mines.
After graduating, she landed a job with COREM, a consortium of applied research for the treatment
and processing of mineral substances, in which Osisko is a member. There, she gained valuable
experience in the research and development of technological innovations. But after six and a half
years, she was ready for another challenge. She joined Osisko as a Metallurgy Technician.
A new world opened up for her: that of production. In a short time, Édith learned a lot about this new
aspect of metallurgy. She also had to adapt to a much more vibrant and active work environment;
very different from a pilot plant. “I immediately felt a great team spirit and I settled in very easily.”
Her job is to get as much gold as possible out of the ore. This responsibility requires great attention
to detail, because the slightest error in any one step can jeopardize the entire process. In the end,
her actions have a direct impact on the recovery of gold, which is a key factor in Osisko’s profitability.
Beyond her passion for metallurgy, Edith is a dedicated supporter of the “Opération Enfant Soleil”
charity since 2005.
38
Valérie Perron
Ingénieure mécanique — Siège social
Mechanical Engineer — Corporate Office
L
a phase de démarrage de la mine Canadian Malartic a laissé une marque
indélébile dans le cœur et dans l’esprit de ses acteurs. Tous qualifient cette
période d’exaltante, d’enrichissante, de formatrice. Même ceux qui n’étaient pas
des employés d’Osisko, comme Valérie Perron.
Jeune diplômée en génie mécanique, orientation Innovation technologique de
l’École Polytechnique de Montréal, Valérie a participé à l’ingénierie de l’usine de
Canadian Malartic pour le compte de la firme BBA. Elle travaille également sur le
site pendant un an dans un rôle de soutien technique à la construction. « C’était
incroyable de faire partie d’une si petite équipe d’ingénierie, pour un aussi grand
projet ! Il y avait une telle énergie que nous voulions, nous aussi, mettre la main à la
pâte pour contribuer à la réalisation de ce beau projet. »
Ce mandat l’amène à collaborer étroitement avec les différents intervenants
(entrepreneurs, surintendants de toutes les disciplines, responsables des opérations,
etc.). Visiblement satisfaite de son apport, Osisko lui offre en 2011 un poste
d’ingénieure mécanique au siège social, où elle s’occupe principalement de projets
de capitaux de la phase ingénierie et achat d’équipements jusqu’à la phase de mise
en service où l’on remet le projet au groupe d’opérateurs.
Récipiendaire pendant trois ans de la bourse Pratt & Whitney pour ses résultats
scolaires et sa personnalité, Valérie reste à l’affût des progrès techniques en
participant aux activités du Canadian Mineral Processors et au Réseau « Premières en
Affaires » sur le leadership féminin.
« Je crois que les femmes dans le
domaine minier sont des femmes
qui ont su se défaire des préjugés
et qui s’investissent chaque jour
pour la rendre à leur image. »
“I believe that women who work in the
mining sector have the power to break
down prejudices; they work hard every
day to shape the industry.”
T
he start-up phase of the Canadian Malartic mine left an indelible mark in the hearts and
minds of those involved, who describe that phase as an exciting and rewarding time that
provided a real opportunity for learning. This sentiment even extends to those who were not
Osisko employees at the time, such as Valérie Perron.
As a young graduate of the Mechanical Engineering program at École Polytechnique in Montreal,
with a concentration in Innovation and Technology, Valerie was involved in the engineering phase
of Canadian Malartic’s mill as an employee of the firm BBA. She also administrated technical
support during the construction phase of the project. “It was amazing to be part of such a small
engineering team on such a big project! The energy was so incredible, we wanted to get our hands
dirty too and be completely involved in making this project come to life.”
This job led her to work closely with contractors, superintendents of all disciplines, operations
managers and so on. Obviously satisfied with her contribution, Osisko offered her a job
as Mechanical Engineer at company headquarters in 2011. Her main reponsibility is the
engineering portion of capital projects and the purchase of equipment, until the start up phase of
the mine at which point the task is handed over to the operations team.
A three year recipient of a Pratt & Whitney’s scholarship for academic excellence and outstanding
personal character, Valerie remains abreast of technical developments by participating in
activities organized by the Canadian Mineral Processors Association and « Premières en Affaires »,
an association advocating female leadership.
39
Isabelle Pinette
Technicienne, Environnement — Mine Canadian Malartic
Environmental Technician — Canadian Malartic Mine
O
n dit souvent qu’il est préférable d’embrasser le changement, voire de
le provoquer, que de le subir. Isabelle Pinette en a visiblement fait son
mot d’ordre et ça lui a souri. Diplômée en technologie minérale, option
minéralurgie, elle débute sa carrière dans une ancienne mine située à Malartic.
Alors qu’elle vient à peine d’amorcer sa carrière, une accalmie dans le secteur minier
s’installe et la tient à l’écart du marché du travail pendant huit ans. Loin de se laisser
abattre, elle profite de cette pause pour élever ses quatre enfants. Puis, lorsqu’elle
est prête à reprendre le collier, une occasion se présente au sein d’une entreprise
naissante dont on pouvait déjà flairer l’immense potentiel : Osisko.
Elle met les efforts nécessaires pour parvenir au poste qu’elle souhaite tant;
technicienne en environnement. En l’espace de deux ans et demi, elle aura changé
d’emploi cinq fois avant d’y arriver.
La ténacité hors du commun d’Isabelle lui ouvre des portes, mais c’est sa passion
communicative et sa soif d’apprendre qui en font une employée très appréciée.
Elle s’avère une leader naturelle, une personne-ressource qu’on n’hésite pas à
consulter. « Je suis fière que mes collègues se tournent souvent vers moi quand
ils ont des questions reliées au travail », indique-t-elle. Elle leur montre aussi, par
l’exemple, qu’il ne faut jamais baisser les bras. « Oui, les défis de l’industrie minière
sont immenses, mais nous avons toutes les qualités requises pour les surmonter. »
I
t is often said that it is better to embrace change, even encourage it, rather than fight it. Isabelle
Pinette has lived by this motto, all the while keeping a smile on her face. With a degree in Mineral
Technology and a specialization in Mineral Processing, she began her career in an old mine in
her hometown of Malartic.
« Il ne faut jamais baisser les bras,
les défis dans l’industrie minière
sont immenses mais nous avons
toutes les qualités requises pour
les surmonter. »
“One should never back down. The
challenges in the industry may be big,
but we have all the necessary qualities
required to to overcome them.”
40
But just as she started her new career, a downturn in the mining sector made jobs scarce for the
next eight years. Far from being deterred, Isabelle used the time off to raise her four children. Just
as she was ready to step back into the role of career woman, an opportunity presented itself with a
company ready to take off: Osisko.
Isabelle was determined to one day become an Environmental Technician and made every effort
to achieve her goal. It took a total of two and a half years and five job changes before her dream
becam reality.
Isabelle’s remarkable tenacity opened doors for her, but it is her contagious passion and thirst for
learning that make her a respected employee. She proved to be a natural leader and an invaluable
resource person that one does not hesitate to consult. “I am proud that my colleagues often turn to
me with work-related questions” says Isabelle. Isabelle also leads by example demonstrating that
one should never give up. “Yes, there are many challenges within the mining industry, but we have
all the necessary qualities to overcome them.”
Geneviève St-Pierre
Technicienne sénior, planification — Mine Canadian Malartic
Senior Technician, Planning — Canadian Malartic Mine
U
n nouveau phénomène prend de l’ampleur en Abitibi : le retour au bercail
d’un nombre croissant de jeunes professionnels. L’exode qui a longtemps sévi
dans les régions ressources du Québec est train de s’inverser, alors que des
jeunes comme Geneviève St-Pierre reviennent s’établir dans leur coin de pays après
un séjour à l’extérieur.
« J’ai opté pour l’industrie minière tout d’abord parce que je voulais revenir travailler
en région », affirme-t-elle. « Je voulais aussi occuper un poste exigeant sur les plans
intellectuel et physique, ainsi qu’avoir la chance de voyager — lors du démarrage de
projets — et, peut-être un jour, d’évoluer à l’international. »
Détenant un diplôme en technologie minérale, option exploitation, Geneviève
va acquérir de l’expérience dans des mines souterraines abitibiennes avant de se
joindre à l’équipe d’Osisko à Malartic. Elle joue un rôle important dans la planification
et l’optimisation des opérations minières qui est tout un défi considérant la
proximité urbaine de la fosse. Cerner les besoins, établir les priorités de manière
cartésienne et méthodique et devenir visionnaire sont des défis qu’elle relève au
quotidien.
Elle veille à transmettre son dynamisme et son entrain aux membres de son équipe
et aux femmes du secteur minier. « Rien n’est impossible, fait-elle valoir. Au contraire,
plusieurs l’ont prouvé déjà. Il faut tout simplement faire ce que l’on aime. »
A
new phenomenon is growing in Abitibi: the homecoming of a growing number of young
professionals. The long-standing exodus, from the mining regions of Québec is being
reversed, so that young people like Geneviève St-Pierre can return to settle in their
hometown, after a stay abroad.
« Je côtois des gens passionnés et
passionnants, issus d’une variété
de disciplines, ce qui donne lieu à
des échanges très enrichissants. »
“I meet a lot of passionate and dynamic
people from many different disciplines
which makes incredibly stimulating
discussions.”
“I opted for the mining industry primarily because I wanted to return to work in the region”, she
explains. “I also wanted a position that challenged me intellectually and physically, as well as
offering me the chance to travel — to launch projects — locally and abroad.”
With a degree in Mineral Technology and a focus on production, Geneviève gained experience
in underground mines in the Abitibi area before joining Osisko’s Malartic team. She plays an
important role in the planning and optimization of its mine which has the added challenge of
operating right beside a town. Identifying requirements, setting priorities in a methodical way and
foreseeing the unexpected are elements she faces on a daily basis.
Geneviève’s goal is to also relay her dynamism and enthusiasm to her team members and to
all women in mining. “Anything is possible”, she contends. “Many women have already proven
themselves. We should do what we love.”
41
Hélène Thibault
Directrice des communications — Siège social, Montréal
Communications Manager — Corporate Office
P
ersonne n’est mieux placé qu’Hélène Thibault pour confirmer que le hasard
fait souvent bien les choses. C’est un heureux concours de circonstances qui
la rapproche de l’industrie minière et de l’univers d’Osisko.
La rencontre a lieu en 2006, alors qu’Hélène occupe le poste de directrice générale
du Centre local de développement de la Vallée-de-l’Or. La Ville de Malartic et Osisko
lui demandent de présider un groupe de consultation de la communauté afin de les
informer du projet de la mine Canadian Malartic.
Un an plus tard, on lui demande de se joindre à la petite équipe d’Osisko en tant
que directrice des communications. Les années suivantes s’avèrent riches en défis.
Ce n’est qu’un début !
Elle franchit des étapes cruciales du projet avant même la mise en production de la
mine — forage intensif en milieu urbain, relocalisation de près de 250 familles — au
quotidien, elle maintient un dialogue avec la communauté afin de s’assurer d’obtenir
l’acceptabilité sociale du milieu. Elle se plaît dans ce rôle car elle ressent que son
apport contribue à cette nouvelle génération de bâtisseurs.
En 2013, Hélène fait son entrée au siège social d’Osisko, où elle relève d’autres
défis. Elle représente aussi Osisko à titre de membre du conseil d’administration de
l’Association minière du Québec où elle siège aux tables des communications et des
relations communautaires.
C’est peut-être le hasard qui a joint Hélène et Osisko, mais c’est un profond respect
mutuel qui les garde unis après toutes ces années.
N
obody knows better than Hélène Thibault that fate makes good things happen.
« Riche de mes expériences
passées, je suis convaincue
que c’est la communication qui
crée le lien indispensable pour
atteindre notre réussite. »
“Based on my past experiences, I am
convinced that communication is an
indispensable tool in achieving our
success.”
It all started in 2006, when Hélène was general manager of the local development
centre for the Vallée-de-l’Or region. Osisko and the town of Malartic asked her to chair
the Community consultation group whose goal was to keep the local population informed about
the Canadian Malartic Project.
One year later, she was asked to join the small but growing Osisko team as Manager of
communications. The following years were certainly full of challenges. But it was only the
beginning!
Hélène had to work through many crucial steps of the project before mine production even started
— particularly the intensive drilling in town and the relocation of almost 250 families. She had to
maintain an ongoing dialogue with the community to ensure social acceptability for the project.
She loves her job because she feels that her contribution helps the new generation of leaders and
builders.
In 2013, Hélène joined the Osisko head office to take on new challenges. She also represents
Osisko as a board member for the Association minière du Québec. She is also a member of the
communication and community relations committees of this same organization.
Fate connected Hélène and Osisko and after all these years, it is a profound mutual respect that
keeps them together.
42
Paola Tinor
Répartitrice, Opérations minières — Mine Canadian Malartic
Dispatcher, Mining operations — Canadian Malartic Mine
P
aola Tinor a touché plusieurs domaines depuis le début de sa carrière. Passant
du tourisme au télé-marketing, elle se joint à la mine Canadian Malartic en 2011
en tant que répartitrice – une première expérience pour elle dans le monde minier.
Dans ses fonctions, elle est responsable de la coordination efficace des activités
d’extraction minière. Elle doit s’assurer de l’approvisionnement optimal du
concasseur, de la gestion efficace de la flotte d’équipement et du transfert de
l’information technique pour les équipements de chargement et de forage — tout
cela dans la plus grande mine d’or à ciel ouvert au Canada !
Le défi est grand pour cette femme native de la région abitibienne et aux origines
italiennes. La technologie utilisée est une première au Québec et il faut s’y adapter
rapidement en plus de l’adapter aux besoins de la mine. Son dynamisme, sa
détermination et sa volonté d’optimiser les opérations font d’elle une femme qui
relève le défi.
Appréciée par ses collègues de travail pour son professionnalisme et ses
interventions auprès de ceux-ci afin de les encourager à atteindre les objectifs,
Paola fait grandir tout le monde autour d’elle et met tout son cœur à y parvenir.
P
aola Tinor worked in many sectors throughout her career from tourism to marketing befor
joining the Canadian Malartic team in 2011 as Dispatcher. This is her first experience in the
world of mining.
In her role, Paola is responsible for the efficient coordination of mining activities. She must ensure
an optimal supply of ore to the crusher, effective management of the fleet, as well as the transfer
of technical data for loading and drilling equipment — all of this for the largest open pit gold mine
in Canada!
« Nous avons plusieurs défis à
relever. Nous pouvons contribuer
grandement au monde minier. »
“We have to face many challenges. We
can make a strong contribution to the
mining world.”
It’s a big responsibility riding on the shoulders of this woman born in Abitibi and of Italian origin.
The technology used on the site is a first in Quebec. She has to adapt quickly in order to meet the
demands of the workplace. Her dynamism, determination and desire to optimize operations make
her a woman who rises to the challenge.
Appreciated by her colleagues for her professionalism while maintaining the ability to attain her
work objectives, Paola helps those around her to grow as well; and she does so whole heartedly.
43
Renée-Claude Turgeon
Directrice, Ressources humaines — Siège social
Manager of Human Resources — Corporate Office
R
enée-Claude Turgeon a toujours manifesté une grande passion à l’égard de la
gestion des talents. Détentrice d’un Baccalauréat en relations industrielles de
l’Université de Montréal, elle débute sa carrière dans le secteur manufacturier.
Le développement organisationnel, la recherche de talents et l’épanouissement
professionnel sont des facettes de son métier qui orientent ses priorités.
C’est animée de cette volonté d’aider les gens à se réaliser qu’elle se joint à l’équipe
d’Osisko en 2011 en tant que Directrice des ressources humaines au siège social de
l’entreprise. Elle voit dans son esprit entrepreneurial et son approche communautaire
un terreau fertile pour le développement des employés.
Elle met en place plusieurs initiatives, notamment la tournée « Osisko Rocks » auprès
des jeunes universitaires du Québec et le programme « Leadership Osisko » qui vise
à développer les talents de l’entreprise. Sans hésitation, elle aime parcourir les
kilomètres qui la séparent des différents sites des projets d’Osisko pour y recruter du
personnel avec qui elle partagera les valeurs de la compagnie.
Renée-Claude s’efforce d’élargir et d’améliorer les perspectives de carrière des
femmes. Elle veut les aider à croître au sein de l’entreprise en mettant à leur
disposition les outils nécessaires à leur progression. D’ailleurs, elle prévoit un avenir
florissant pour la gent féminine dans le secteur minier. « L’industrie est prête à nous
recevoir. Les occasions se multiplient pour nous. Il nous appartient de les saisir. »
R
enée-Claude Turgeon always had a passion for managing talent. With a BA in Industrial
Relations from Université de Montréal, she began her career in the manufacturing sector.
Organizational development, talent acquisition and professional development are aspects
of her job that have become priorities.
« Les femmes ont un regard
différent des hommes dans leur
travail. Les deux vont ajouter
une valeur. »
“Within the workplace, women bring a
different perspective than men. The
two combined make for a valuable
contribution.”
44
It was her love of assisting people in their career goals that led her to join Osisko in 2011 as Manager
of Human Resources, at the company’s headquarters in Montreal. Her entrepreneurial spirit and
community approach help her recognize opportunities to show the seeds of talent development.
She has put into motion several initiatives, notably the “Osisko Rocks” program aimed at universities
in Québec, as well as the “Osisko Leadership” program which sets out to groom the Company’s
top performers. Without hesitation, she travels great distances between the company’s projects in
order to recruit the best and brightest to introduce them to Osisko’s values.
Renée-Claude strives to expand and enhance the career prospects of women. She wants to help
them flourish within the Company by providing them with the necessary tools for their growth.
Moreover, she sees a bright future for women within the mining sector. “The industry is ready to
receive us. Opportunities are multiplying. It’s up to us to seize them.”
osisko au féminin
women of osisko
Claudia Aiello | Irina Alesina-Shamis | Cathie Allain | Mélanie Aubin
Diane Audette | Kim Audy | Louisa Ayotte | Christine Baribeau | Véronique
Beaudoin | Manon Béchard | Suzanne Bellehumeur | Mélanie Benoit
Eugénie Bergeron | Josée Bisson | Suzanne Blais | Janie Bordeleau
Marie-Josée Bouchard | Claudie Boucher | Karen Boudreau | Guylaine
Boudreault | Chislaine Bougie | Lina Bouthillette | Debby Boutin
Mélanie Breton | Marie-Claude Brunet-Ladrie | France Careau | Julie Caron
Nathalie Chagnon | Josée Champagne | Marie-Ève Chantigny | Mélissa Chartier
Samantha Chief | Claudine Cholette | Mélanie Cloutier | Lavinie Cloutier
Karianne Cormier | Kim Cournoyer | Josée Couture | Sonia Croteau
Michèle Darling | Josée DeGrandpré | Joanne Denis | Coleen Dervarits
Nathalie Desy | Alexandra Drapack | Marie-Ève Dufour | Renée Dupéré | Joanne
Ferstman | Amélie Foucault | Claudie Francoeur | Guylaine Gadbois | Nathalie
Gagné | Lucie Gagnon | Valérie Gélinas | Véronique Gendron | Chantal Girard
Mélanie Girard | Karine Giroux | Line Goulet | Dominique Grenon | Christal
Hanuszczak | Jeanne-d’Arc Huard | Martine Huot | Cindy Kiczak | Kim Kochan
Cynthia Lachapelle | Sylvie Lacroix | Amélie-Julie Laflamme | Catherine
Lajoie-Filion | Christina Lalli | Line Lamontagne | Sylvie Lampron | Sylvie
Lanouette | Vanessa Laplante | Christine Lapointe | Chantale Larouche
Linda Lavigne | Marie-Claude Lavoie | Jennifer Lawrence | Elif Lévesque
Kirsty MacDonald | Sylvie Martel | France Michaud | Cathryn Moffett | Line
Moreau | Jessica Morin | Geneviève Nadeau-Cossette | Tashanya Okola
Marie-Claude Ouellet | Édith Paquet | Helen Paquete | Caroline Pelletier
Valérie Perron | Isabelle Pinette | Sylvie Prud’homme | Jessica Quibell
Louise Renaud | Anne-Sophie Renou | Lina Richard | Linda Robert | Patricia
A. Rozich | Renée Sevigny | Chantal P. Skanes | Debby St-Denis | Geneviève
St-Pierre | Darquise Theriault | Hélène Thibault | Karena Thorburn-Johson
Paola Tinor | Nathalie Touchette | Jessyka Tremblay | Nancy Trudel | RenéeClaude Turgeon | Manon Vallières | Andrée Veillette | Mélanie Veilleux
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Secteur de pré-concassage en avant-plan du complexe minier de la mine Canadian Malartic
Pre-crush area in the foreground of the Canadian Malartic mine complex
Corporation Minière Osisko / Osisko Mining Corporation
1100, avenue des Canadiens-de-Montréal
Bureau 300
C.P. 211
Montréal (Québec)
Canada H3B 2S2
TSX: OSK I Deutsche Boerse: EWX
Téléphone : 514 735-7131
www.osisko.com
emplois.osisko.com
jobs.osisko.com

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