Dimanche 24 juillet 2016

Transcription

Dimanche 24 juillet 2016
Dimanche 24 juillet 2016
Mobile: 0770 88 90 80
Lotissement Sylvain Fouratier
N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48
67 56
[email protected]
www.fce.dz.
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3











LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE EN VISITE À MASCARA : "Nous devons
accompagner les investisseurs" (L’Expression).......................................................... 3
LES IMPORTATIONS SERONT DE PRÈS DE 45 MILLIARDS DE DOLLARS
EN 2016 : Une facture toujours salée (L’Expression) ................................................ 4
Hydrocarbure : Départ de 40% des travailleurs étrangers d’ici la fin de l’année
(Algérie Eco) ............................................................................................................... 5
INVESTISSEMENTS EN MÉDITERRANÉE : Les IDE stagnent en Algérie :
(L’Expression) ............................................................................................................ 7
Baisse des prix du pétrole : Engie veut vendre ses actifs en Algérie (El Watan) ....... 8
Suite à l’augmentation des prix du carburant : Des automobilistes optent pour
Sirghaz (Horizons) ...................................................................................................... 9
Conférence sur le développement du commerce arabe : Consolider les échanges (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 11
................................................................................................................................... 11
SELLAL À PROPOS DE LA RETRAITE ANTICIPÉE : "Elle concernera les
femmes et les métiers pénibles" (L’Expression) ....................................................... 11
Nouvelle loi sur la Retraite : Le casse-tête du gouvernement................................... 13
Le FCE a pris part à un atelier de réflexion de la BAD à Tunis (Algérie Eco) ........ 14
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 16


L’engagement des assureurs : Plombiers et électriciens à la disposition des assurés
(El Moudjahid) .......................................................................................................... 16
M. Bouterfa et le secrétaire d'Etat adjoint US discutent du partenariat en énergie
(APS)......................................................................................................................... 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 18



Réunion du Conseil économique et social arabe à Nouakchott : les priorités de
développement et l'intégration économique abordées (APS) ................................... 18
3e forum économique algéro-Allemand : Un partenariat durable (El Moudjahid)... 19
Création de l'Union des experts arabes du tourisme : Abdelkader Bengrina élu
président (APS) ......................................................................................................... 20
Veille ..................................................................................................................................................................... 21


TIGUENTOURINE : Le site gazier entièrement opérationnel (L’Expression) ....... 21
Projet d'In Salah Gas : Accord pour la compression de 40 % des travailleurs
étrangers (Le quotidien d’Oran) ................................................................................ 22
2
A la une
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE EN VISITE À MASCARA : "Nous
devons accompagner les investisseurs" (L’Expression)
«L'investissement et la modernisation» des exploitations agricoles
représentent un «choix stratégique» du gouvernement.
Abdesslam Chelgham, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche s'est rendu hier dans la wilaya de Mascara pour s'enquérir de
la situation de son secteur. Parmi les points soulevés, lors de sa rencontre
avec les acteurs de son secteur, le manque où la rareté de l'eau, cette
matière vitale pour le développement du secteur dans la région est posée
avec acuité par la majorité des agriculteurs, qui ont interpellé le premier
responsable du secteur afin de trouver une solution à cette entrave majeure
du développement du secteur dans cette région qui rêve «d'un pôle agricole
d'excellence».
Pour ces derniers «l'agriculture n'est pas seulement la distribution des
terrains agricoles, mais l'accompagnement des investisseurs dans le
domaine. Aujourd'hui on souffre de la rareté de cette matière importante
dans le développement du secteur» affirme un jeune agriculteur rencontré
sur les lieux. Le premier responsable du secteur a promis à ces derniers de
prendre au sérieux leur requête. «Afin de répondre aux nouvelles exigences
climatiques et édaphiques nous avons jugé impératif de développer le
système d'irrigation pour atteindre les 2 millions d'hectares de superficies
irriguées» a-t-il souligné. «Nous sommes aujourd'hui prêts pour
l'accompagnement des investisseurs, pour atteindre un niveau très avancé
en matière de production.» «Vu le potentiel que recèle la wilaya qui occupe
la 5é place au niveau national et peut améliorer sa position dans les années
prochaines. Le ministère est à l'écoute des investisseurs et des agriculteurs
afin d'atteindre l'objectif escompté par la tutelle qui est celui de la réduction
de ce déséquilibre entre l'offre et la demande» a-t-il insisté. Certes, la
région a réalisé des résultats remarquables en la matière, mais «il reste
encore des efforts» à consentir pour réduire la facture des importations et
atteindre l'objectif principal du plan de sécurité alimentaire. Selon le
ministre «l'investissement et la modernisation des exploitations agricoles
sont un choix stratégique» du gouvernement et constituent «la condition
première» pour le développement du secteur dans les prochaines années
afin de relever le défi majeur, celui de «la sécurité alimentaire et de
3
contribuer
à
la
croissance
nationale».
Dans ce cadre, le ministre a indiqué que son département veut créer cette
synergie entre l'amont et l'aval afin d'atteindre cet objectif. «Une
dynamique d'ensemble est dès lors enclenchée et qui est accompagnée par
la mise en place de dispositifs d'accompagnement techniques
réglementaires, économiques et financiers nécessaires à même de faire de
l'agriculture un véritable moteur de croissance.» Ce dernier a insisté sur le
développement de l'industrie de transformation de l'agroalimentaire pour
assurer
une
valeur
ajoutée
à
la
production
nationale.
A la fin de sa visite dans la région, le ministre a mis en exergue les résultats
réalisés dans le secteur en matière de production, mais que ces résultats
demeurent insuffisants pour instaurer cet équilibre offre-demande.
LES IMPORTATIONS SERONT DE PRÈS DE 45 MILLIARDS DE
DOLLARS EN 2016 : Une facture toujours salée (L’Expression)
Même si le montant des achats à l'étranger va probablement baisser de
quelque 10 milliards de dollars en 2 ans, le fardeau reste lourd à porter.
Entre la facture des importations et le marché pétrolier il y a un parallèle
que l'on peut oser. Tous les deux sont pléthoriques. Tous les deux
concernent aussi de très près l'économie nationale. Elles constituent même
ses principales caractéristiques. Etant donné qu'elles contribuent à son état
de santé. Les évoquer c'est toucher le coeur du problème. Si l'Algérie a l'oeil
fixé sur l'évolution des cours de l'or noir, le second lorgne du côté de la
facture des importations. Dans son dernier rapport rendu public le 20 juillet
2016 sur le déficit commercial de l'Algérie qui a atteint presque les 11
milliards de dollars, le Centre national de l'informatique et des statistiques
des douanes faisait état de la facture des importations qui s'est élevée à
plus de 23 milliards de dollars pour les six premiers mois de l'année.
«Les importations se sont également réduites, mais à un moindre rythme
par rapport aux exportations, en s'établissant à 23,51 milliards de dollars
contre 27,445 milliards dollars (-14,34%), en baisse de 3,93 milliards
dollars», indiquent les chiffres du Cnis. Mathématiquement, les importations
devraient osciller autour des 45 milliards de dollars en 2016. Même si la
facture des achats à l'étranger va probablement baisser de quelque 10
milliards de dollars en 2 ans, le fardeau reste lourd à porter. Le taux de
couverture des importations par les exportations est ainsi passé à 54% pour
le premier semestre de 2016 contre 69% pour la même période en 2015.
Ce qui va davantage fragiliser la trésorerie du pays étant donné que les
cours de l'or noir demeurent encore à un niveau qui est loin de satisfaire
son équilibre budgétaire. Le baril vient même de terminer la semaine dans
le rouge. Hier vers 17h00 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du
4
Nord pour livraison en septembre valait 45,39 dollars sur l'Intercontinental
Exchange (ICE) de Londres en fin d'échanges européens. Soit une baisse
de 81 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même
échéance affichait 43,96 dollars terminant la semaine sur une perte de 79
cents comparativement à la veille. Quels sont les facteurs responsables de
cette bien morose fin de semaine? «Les prix du pétrole ont terminé la
semaine en nette baisse alors que la combinaison d'un dollar américain plus
fort et de niveaux de stocks plus élevés pour une durée plus longue sont
parvenus à maintenir l'offre bien plus haute à long terme que ce que les
marchés n'avaient originellement anticipé, relevait Michael Hewson,
analyste chez CMC Markets. Malgré le rapport hebdomadaire du
département américain de l'Énergie publié le 20 juillet qui a fait état d'un
déclin des réserves du premier consommateur mondial d'or noir les prix du
brut n'ont pas pu trouver le souffle nécessaire pour rebondir. «En dépit de
cette baisse, les réserves pétrolières américaines sont à un plus haut
historique pour cette période de l'année, avec des stocks de brut et de
carburants raffinés à un niveau record de 1,385 milliard de barils tandis que
les stocks d'essence sont (également) en hausse», expliquait Ipek
Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group. Le pire est même à
craindre. «L'incapacité des cours à se maintenir durablement au-dessus des
50 dollars le baril, un seuil franchi fin mai, et les rebonds de plus faible
ampleur qui ont suivi ont vu finalement les prix glisser cette semaine en
dessous de leurs précédents plus bas de juillet, ouvrant potentiellement la
voie à une baisse plus importante vers les 40 dollars le baril», laissait
présager M.Hewson. Mais le baril n'a certainement pas dit son dernier mot.
Hydrocarbure : Départ de 40% des travailleurs étrangers d’ici la
fin de l’année (Algérie Eco)
Le président directeur général de la société "In Salah Gas", Maazou
Slimane, a révélé que le groupe Sonatrach, principal propriétaire de la
société et ses partenaires British Petrolium (BP)et Statoil, ont décidé la
compression de 40 % des travailleurs étrangers d'ici la fin 2016.
Dans une déclaration à l'APS lors de sa visite au site gazier de Krechba
(Ghardaïa), M. Maazou a précisé que cette décision "a été prise de commun
accord entre les trois actionnaires dans la société suite au recul des prix du
pétrole en vue de réduire les coûts élevés en matière de salaires, de
transport, d'hébergement et de protection".
La société emploie actuellement près de 1800 travailleurs au niveau de ses
cinq gisements dont 400 travailleurs étrangers, a fait savoir le responsable
qui a souligné que ces derniers vont être remplacés par la main d'œuvre
nationale aussi bien pour les cadres que les ingénieurs et les techniciens
d'exploitation et de maintenance. Le nombre des travailleurs étrangers sera
réduit "autant que possible", a indiqué M. Maazou qui a ajouté que le
5
recours à la main d'oeuvre étrangère ne se fera que dans des cas
d'"extrême urgence".
Cette démarche ne se limite pas uniquement à l'Algérie, a précisé le PDG
d'In Salah Gas. Même les plus grandes compagnies pétrolières et gazières
ont eu recours à la compression du personnel dont BP et Statoil en raison
de la chute des prix du pétrole et la baisse des recettes des compagnies
pétrolières, a-t-il ajouté.
Maazou a indiqué que le nombre des travailleurs étrangers au sein de la
société connaît une régression continue après l'entrée en exploitation de
plusieurs projets, ce qui induit une réduction progressive de la main
d'œuvre étrangère, précisant que la majorité des travailleurs étrangers sont
recrutés à l'étape de réalisation du projet avant le transfert des missions
aux cadres nationaux avec le début de l'exploitation.
Pour ce qui est du retour des travailleurs étrangers au site gazier de Krechba
relevant de la société qui a fait l'objet en mars dernier de l'attaque terroriste
qui a été déjouée grâce à l'intervention des éléments de l'ANP, le
responsable a indiqué que "tous les étrangers qui sont retournés dans leurs
pays suite à cette attaque ont repris le travail depuis longtemps".
Concernant l'impact de l'attaque terroriste sur la production au niveau du
site, M.Maazou a affirmé que l'opération n'a pas causé "de pertes humaines
ou matérielles et n'a eu aucun impact sur la production".
Dans une déclaration à l'APS le responsable de la sécurité et de
l'environnement à la société Serbouh Malik a affirmé que "la situation est
revenue à la normale depuis l'attaque terroriste et le site est sécurisé à haut
niveau grâce au renforcement du dispositif de sécurité dans la région ainsi
qu'à l'intérieur et à l'extérieur du site".
Le site gazier de Krechba qui emploie 1300 travailleurs, compte parmi les
cinq sites exploités par la société "In Salah Gas", outre les gisements qui se
trouvent à Hassi Moumen, Rag et Tiguentour et une autre unité de
pompage à Hassi R'mel.
Hausse de la production de 14 à 25 millions m3 de gaz/jour au
courant du premier semestre 2016
Par ailleurs, le P-DG d'In Salah Gas a assuré que la production de la société
était passé de 14 millions m3/j avant mars 2016 à 25 millions m3
actuellement après la mise en exploitation du gisement de Hassi Moumen
en avril dernier, un investissement d'une valeur de 1,3 milliard USD,
soulignant que la société tablait sur une production de 27 millions m3/j en
septembre prochain.
Révélant la découverte de 25 nouveaux puits dont 11 font l'objet de forage
en attendant le reste selon les besoins de la société liée par un contrat de
production annuelle de 9 milliards m3/j, le même responsable a fait savoir
que la production annuelle avait reculé à 8,3 milliards m3 ces dernières
années avant de rebondir à nouveau.
La conclusion du contrat de création de la société In Salah Gas entre les
trois partenaires a eu lieu en 1993 avant son entrée en vigueur en 1997
avec l'exploitation du premier puits en 2003. Le contrat s'étend jusqu'en
2027, selon des responsables.
6
Il s'agit d'un contrat de partenariat avec une contribution de Sonatrach à
hauteur de 35% et les deux partenaires étrangers 65% aux investissements
réalisés tandis que les dividendes sont répartis comme suit : 51% pour le
groupe Sonatrach, 25% pour BP et 24% pour Statoil.
D'un capital de 10 milliards USD, la société assure l'exploitation de plus de
75 puits et détient un réseau de gazoducs de plus de 1.000 km, selon M.
Maazou qui a précisé que la production de la société représente près de
10% du total de la production nationale en gaz naturel.
INVESTISSEMENTS EN MÉDITERRANÉE : Les IDE stagnent en
Algérie : (L’Expression)
De fortes disparités dans le bilan 2015 des pays de la Méditerranée ont été
constatées.
Pour Zoé Luçon, coordinatrice scientifique à Anima et auteure d'une note
sur les IDE en Méditerranée, les bons chiffres de l'investissement direct
étranger annoncés par la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le
commerce et le développement) pour 2015 ne sont malheureusement pas
partout synonymes d'une embellie économique tangible. La reprise
mondiale de l'investissement repose en partie sur d'importantes
reconfigurations
des
entreprises
multinationales.
La Cnuced annonce pour 2015 une progression de 38% des IDE dans le
monde. Une manne captée en grande partie par l'Europe et les Etats-Unis.
Les entrées d'IDE stagnent ainsi en 2015 autour de 15 milliards de dollars
au total pour l'Algérie, l'Égypte, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la
Palestine
et
la
Tunisie,
explique
Zoé
Luçon.
Sur les rives sud et est de la Méditerranée, seuls la Turquie, Israël et
l'Égypte progressent car les investisseurs aiment visiblement les pouvoirs
forts. «Les deux champions de la région, Israël et la Turquie, enregistrent
de très bons crus avec respectivement 11 et 16 milliards de dollars
d'entrées d'IDE en 2015, en forte hausse par rapport à 2014» remarque
Zoé Luçon. «La Turquie figure ainsi à la 20ème place du classement des
économies attirant le plus de flux d'IDE au monde. Les plus grosses
opérations concernent le secteur financier (acquisition de Turkiye Garanti
Bankasi AS par l'espagnol Banco Bilbao Vizcaya), la distribution (entrée au
capital de Boyner Perakende par le qatari Mayhoola) et les médias
(acquisition de la plateforme de télévision digitale Digiturk par la division
sport
d'Al
Jazeera.
L'Égypte a attiré 49% d'IDE de plus qu'en 2014. Le pays retrouve son
niveau d'IDE d'avant la révolution et devient la deuxième économie
africaine la plus attractive pour les étrangers.«Ils ont massivement investi
dans les secteurs bancaire (CIB Bank et Citadel Capital), pharmaceutique
(Pfizer), des télécommunications (rachat de Mobile Towers Services par le
britannique Eaton Towers) et des hydrocarbures», souligne Zoé Luçon.
La Jordanie (-37%), le Liban (-19%) et la Palestine (-25%) font peur en
raison de l'instabilité de leurs voisins, la Syrie et l'Irak. L'Algérie voit pour
la première fois le flux d'investissements étrangers reculer (-587 millions
7
de dolars). «Le volume des désengagements dépasse en effet celui des
investissements effectués en raison du rachat par l'Etat algérien de
l'opérateur télécom Djezzy au russe VimpelCom, pour un montant de plus
de 2,6 milliards de dollars» précise Zoé Luçon. La Libye comme la Syrie et
dans une moindre mesure la Tunisie, connaît une nouvelle année blanche,
à l'exception d'investissements de l'italien ENI en Libye dans le secteur des
hydrocarbures. La Cnuced tout comme les annonces détectées en 2015 par
l'observatoire Anima laissent penser qu'en dépit de la baisse globale de
l'investissement attendue en 2016, les pays MED les plus attractifs
poursuivront leurs bonnes performances au cours des prochaines années.
En attendant, l'Algérie enregistre pour la première fois un flux
d'investissement étranger négatif. Va-t-elle se rattraper en 2016 ?
Baisse des prix du pétrole : Engie veut vendre ses actifs en Algérie
(El Watan)
Le groupe français Engie (ex-GDF Suez) veut se délester de certains de ses
actifs à travers le monde, dont ceux qu’il détient en Algérie, où il est en
affaire notamment via le contrat de développement du champ gazier de
Touat, situé dans le Sud-Ouest algérien, près de la ville d’Adrar.
L’Algérie est considérée pourtant comme l’un des principaux fournisseurs à
long terme du groupe gazier français, qui est le plus important acheteur de
GNL de Sonatrach, mais le français veut réduire sa dépendance vis-à-vis
des prix du pétrole et du gaz au profit notamment du renouvelable. La
société prévoit ainsi de vendre ses actifs dans de nombreux pays, dont
notamment au Royaume-Uni, en Norvège, en Egypte, en Allemagne et en
Asie. L’entreprise voudrait engranger environ 4 milliards de dollars, selon
des sources citées par Bloomberg.
Une information qui confirme les intentions des dirigeants du groupe
français qui avait fait savoir, mi-janvier 2016, qu’il souhaitait accélérer sa
politique de cessions d’actifs pour mieux s’adapter à un monde de l’énergie
en pleine mutation. Son PDG, Gérard Mestrallet, avait fait part, selon la
presse française, de son intention de céder entre 15 et 20 milliards d’euros
d’actifs sur 2016-2018, dont 7 milliards à court terme. Selon l’agence
Reuters, les cessions concerneraient l’exploration et de pour une valeur de
2,5 à 3 milliards d’euros, les centrales à charbon (2 à 3 milliards), les
centrales américaines (5 milliards environ) et les infrastructures. Divers
actifs «non stratégiques» complètent cette liste pour une valeur de 3 à 5
milliards d’euros, ainsi que l’ouverture du capital de l’exploitant nucléaire
belge Electrabel. L’ex-GDF Suez prévoirait en outre de renforcer son plan
d’économies Perform en tablant sur 2,8 milliards d’euros de réduction de
coûts suur 2016-2018, contre 1,9 milliard entre 2012 et 2015.
Il est à noter, selon une information du journal français Les Echos, qui cite
une étude de Watt’s Next Conseil, que les géants de l’énergie européens
ont essuyé plus de 100 milliards d’euros de dépréciations en quatre ans et
cherchent à se recentrer sur le renouvelable, les réseaux ou les services.
«Les mesures d’économies ne suffisent plus», note l’étude réalisée par le
8
cabinet de consultants Watt’s Next Conseil, qui a compilé les comptes
annuels des 25 acteurs du secteur en Europe depuis 2010. «L’an dernier,
nous avions conclu que les énergéticiens faisaient le gros dos pour passer
la crise (…), cette année, ils vont plus loin : ils cherchent à sécuriser leurs
marges en s’éloignant des activités dépendant des prix de gros de
l’électricité». Les Echos cite le français Engie, qui s’est fixé pour 2018 un
objectif de 85% d’activités régulées ou bénéficiant de contrats de vente à
long terme.
Si elle est confirmée officiellement, la vente d’actifs de l’ex GDF-Suez en
Algérie s’ajoutera à la récente décision du groupe Total de recourir à
l’arbitrage international contre Sonatrach. Des choix qui mettent clairement
les groupes pétroliers et gaziers français en retrait par rapport à d’autres
groupes internationaux qui continuent leurs activités en Algérie
Suite à l’augmentation des prix du carburant : Des automobilistes
optent pour Sirghaz (Horizons)
La conversion des véhicules vers le gaz propane liquéfié carburant (GPLC),
communément appelé Sirghaz, enregistre des courbes ascendantes. Une
croissance qui se chiffre à 16% durant le premier semestre de 2016
comparativement à la même période de l’exercice de 2015.
Un résultat qualifié « d’important » réalisé par l’entreprise nationale Naftal
durant les six mois marqués par la décision prise par le gouvernement
d’augmenter les prix des carburants. Pour rappel, depuis le 1er janvier
2016, le prix du gasoil est passé de 13,70 à 19 DA le litre et celui de
l’essence super de 19 à 25 DA le litre. Ce qui a conduit les automobilistes à
opter pour le Sirghaz dont le prix n’a pas changé (9 DA le litre). « Il y a une
prise de conscience. Les automobilistes ont compris que le GPLC est un
produit économique et, en plus, ne pollue pas », a souligné le directeur de
la communication et des relations publiques à Naftal, Djamel Chardoud.
Toutefois, malgré ce résultat, la sensibilisation est toujours de mise. La
consommation du gasoil continue à monter quoique jugée « insignifiante »,
a souligné l’interlocuteur précisant qu’elle s’élève à 2% comparée aux
années précédentes. Naftal table sur la mise en place de tous les moyens
en vue d’augmenter le nombre de conversions au Sirghaz. Actuellement, la
demande a pratiquement triplé. Après l’annonce de la révision à la hausse
des tarifs des carburants, elle est passée de 400 à 1.200 véhicules par mois.
« Aujourd’hui, nous enregistrons une demande qui avoisine les 1.200 à
1.300 véhicules par mois », a-t-il dit avant d’informer, à titre indicatif, que
durant le mois de juin dernier, 1.200 demandes ont été satisfaites. Dans ce
contexte, Chardoud a fait observer que l’objectif de l’entreprise est
d’accélérer la cadence en vue d’augmenter le nombre de conversions par
mois et de satisfaire ainsi l’intérêt constaté au niveau des stations-services.
13% du parc automobile roule au GPLc
Comme perspective, Naftal vise à atteindre à l’horizon de 2030, un taux de
9
conversion de 30% du parc national automobile contre 13% actuellement.
L’objectif qui s’est fixé l’entreprise, a précisé le même responsable, étant
donné que le produit est alternatif au combustible conventionnel. Ce qui
entraînera la réduction de la facture d’importation du gasoil. « L’Algérie a le
privilège d’être un pays gazier par excellence. La disponibilité du gaz est
abondante. Raison pour laquelle le recours au GPLC est aujourd’hui une
nécessité d’autant que les conditions sont réunies pour développer ce
produit »,
a-t-il
souligné.
A moyen terme, Naftal prévoit de multiplier la réalisation de stationsservices. Actuellement, elle dispose de 600 stations-services qui distribuent
le GPLC. A l’horizon 2020, Naftal envisage l’injection de 1.000 nouveaux
points de vente. « Les stations qui ne disposent pas de GPLC vont être
renforcées par des points de vente », a-t-il noté, ajoutant que « ceci nous
permettra d’assurer, d’ici à 2020, une couverture nationale en termes de
distribution de ce produit à hauteur de 73% contre 27% aujourd’hui », a-til indiqué. Il ajoute que Naftal dispose, en plus, de 6 stations-services vertes
dédiées exclusivement à la distribution du GPLC. Dans quatre années,
celles-ci vont être renforcées avec 30 nouvelles stations vertes réparties sur
tout le territoire national. En amont, en termes de réalisation de centres de
conversion, Naftal dispose actuellement de 36 centres et compte en réaliser
30 autres à l’horizon 2020. Ceci permettra, selon lui, de convertir 20.000
véhicules annuellement en plus.
340.000 véhicules convertis au GPLc d’ici à 2020
S’ajoutant à ce qui se fait actuellement, Naftal aura donc atteint,
globalement, une conversion de 340.000 véhicules d’ici à 2020 et la
commercialisation de trois millions de tonnes de GPLC. Par conséquent, elle
aura à économiser 3,5 millions de tonnes de carburant classique. A l’horizon
2030, la consommation du GPLC passera à 10 millions de tonnes à raison
de 50.000 tonnes annuellement. A noter que Naftal a signé une convention
avec l’Ansej pour encourager les jeunes à investir dans cette activité de
conversion
de
véhicules.
Dans le cadre de cette convention, elle s’est engagée à former à titre
gracieux les 10 premières micro-entreprises. En outre, il y a lieu de signaler
aussi l’intervention de l’APRUE (Agence de rationalisation pour l’utilisation
de l’énergie) qui subventionne la consommation du GPLC à hauteur d’une
moyenne de 50% au détriment de la consommation de l’essence sans plomb
et du super. Pour ce qui est des équipements, ce même responsable a fait
remarquer que toutes les dispositions ont été prises en matière
d’importation pour une meilleure disponibilité afin de répondre à la
demande. « Nous sommes en train de réceptionner les équipements au fur
et
à
mesure »,
a-t-il
assuré.
10
Conférence sur le développement du commerce arabe : Consolider
les échanges (El Moudjahid)
La 19e édition de la Conférence sur le développement du commerce arabe,
notamment dans le secteur des matériaux de construction, se déroulera 18
au 20 octobre 2016, à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). L’évènement,
organisé par le Programme de financement du commerce arabe (PFCA), en
collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie d’Abu Dhabi,
entre dans le cadre des actions visant le développement et le renforcement
du
commerce
extérieur
des
pays
arabes.
Cette conférence, à laquelle prendront part des opérateurs algériens,
prévoit des rencontres entre les exportateurs et importateurs du secteur du
BTPH et matériaux de construction, et dans le but d’encourager les
entreprises arabes à consolider le cadre des échanges, et à aller vers
davantage d’accords dans le domaine des matériaux de construction. Il y a
lieu de souligner que le volume des échanges commerciaux de notre pays
avec les pays du Maghreb (UMA) a enregistré une baisse notable de près
de 40% durant l’année 2015 par rapport à 2014, passant de 2,28 milliards
de dollars à 1,52. Les statistiques douanières indiquent, par ailleurs, que
les échanges de l’Algérie avec les pays arabes en dehors de la région de
l’UMA ont également été marquées par une baisse relative par rapport à
l’année 2014, le volume global avec ces pays étant passé de 2,61 milliards
de dollars à 2,54 milliards de dollars, soit une diminution de 2,68%.
Au premier semestre de l’année 2015, la balance commerciale de l’Algérie
avec la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale) a enregistré un déficit
de 56 millions de dollars, du fait du recul des prix du pétrole, contre un
excédent de 440 millions de dollars à la même période de 2014, selon des
données de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur.
Il y a lieu de rappeler que les produits agricoles et agro-alimentaires
représentent près de 60% des exportations hors hydrocarbures vers la
Gzale. Des données qui traduisent la faiblesse du transit commercial
interarabe, sachant que notre pays a pris des mesures pour alléger sa
facture des importations à même d’encourager le produit national et
soutenir les actions d’exportation.
SELLAL À PROPOS DE LA RETRAITE ANTICIPÉE : "Elle concernera
les femmes et les métiers pénibles" (L’Expression)
Le Premier ministre a affirmé qu'un nouveau projet de loi portant sur la
retraite sera examiné prochainement en Conseil des ministres.
Elle ne sera pas supprimée totalement. La retraite anticipée sera maintenu
pour les femmes et les métiers pénibles. C'est ce qu'a affirmé hier le Premier
ministre Abdelmalek Sellal en marge de la cérémonie de clôture de la
session du printemps à l'APN. Le gouvernement laisse une brèche ouverte
pour les deux catégories à l'exception desquelles, les travailleurs des autres
secteurs n'auront pas le droit à la retraite anticipée. Dans une déclaration
11
faite à la presse, le ministre a affirmé qu'un nouveau projet de loi portant
sur la retraite sera examiné prochainement en Conseil des ministres.
Le projet est intervenu après de larges concertations avec les partenaires
sociaux et le patronat lors de la dernière tripartite. «Nous avons pris toutes
les dispositions», a assuré le Premier ministre en précisant que «la nouvelle
loi sur la retraite permettra de revenir à l'ancien régime de retraite appliqué
durant les années 1990 en gardant l'âge de la retraite à 60 ans. C'est une
question de solidarité entre les générations», a-t-il soutenu. Voulant
justifier ses propos, M.Sellal a indiqué que l'espérance de vie chez les
Algériens est de 77 ans alors qu'avant elle était moins de 50 ans. «Les gens
peuvent
continuer
à
travailler»,
a-t-il
affirmé.
Le Premier ministre a rappelé que la Caisse nationale de retraite (CNR) est
déficitaire depuis deux ans. «Elle a connu un retrait énorme en matière de
ressources», a-t-il affirmé. Le gouvernement semble avoir trouvé la solution
pour calmer les esprits. Sachant que cette question a soulevé la colère des
travailleurs, notamment ceux du Sud qui étaient les premiers à réagir, le
gouvernement donc s'est rétracté en maintenant le départ volontaire à la
retraite
pour
certaines
catégories.
Or, cette décision risque également de ne pas plaire aux syndicats
autonomes. Dès l'annonce de la révision du système de la retraite
proportionnelle prévu par l'ordonnance 97/03 datant du 31/05/1997, fixant
les modalités de la retraite proportionnelle sans limite d'âge, les syndicats
ont vivement dénoncé cette décision. Des initiatives ont été lancées pour
se regrouper dans «un front uni» et empêcher son amendement. Ces
derniers temporisent pour le moment et menacent de faire une grève
générale
à
la
rentrée
sociale.
La santé, l'éducation, les ser-vices et les collectivités locales seront affectés
par ce mouvement. Les différents syndicats autonomes considèrent
l'ordonnance 97/03 fixant les modalités de la retraite proportionnelle sans
limite d'âge comme un acquis irréversible, après tant de luttes et sacrifices
des travailleurs en général. Le Syndicat national autonome des personnels
de l'administration publique (Snapap) du secteur de l'éducation a qualifié
cette révision d'une «trahison du siècle» et de loi «antisociale».
D'ailleurs, pour faire barrage à l'application de cette loi, le Snapap a lancé
«un appel du coeur à toutes les organisations syndicales autonomes «pour
se mobiliser tout en restant vigilantes, et à refuser ce projet, qui est de
surcroît une insulte et une régression face à un acquis combien cher à la
classe ouvrière, et qui risque de menacer la rentrée sociale si les autorités
supérieures et leur corollaire l'administration, maintiennent ledit projet».
Les travailleurs de la Snvi Rouiba qui avaient déjà exprimé leur rejet de la
remise en cause de la retraite anticipée menacent d'investir la rue à tout
moment si le gouvernement ne revient pas sur sa décision d'annuler le
principe de départ à la retraite sans condition d'âge. Pour eux, «pas
question de revenir sur cet acquis». Ainsi, l'affaire est loin d'être réglée pour
le gouvernement. Ce dernier risque de faire face à une sérieuse crise en
début septembre.
12
Nouvelle loi sur la Retraite : Le casse-tête du gouvernement
zoom
Le gouvernement campe sur sa position concernant l’âge de départ à la
retraite.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé, jeudi, que la loi fixant
l’âge de départ à la retraite à 60 ans entrera en vigueur l’année prochaine.
S’exprimant en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps
du Parlement, M. Sellal a précisé que le projet de loi sur la retraite sera
«examiné prochainement» en Conseil des ministres.
Selon le Premier ministre, la décision prise par le gouvernement d’amender
l’ordonnance n°97-13 du 13 mai 1997 est «l’aboutissement des
consultations menées par le gouvernement avec les partenaires sociaux et
le patronat lors de la tripartite», indiquant qu’«il s’agit d’un retour à ce qui
était en vigueur dans les années 1990».
Démentant l’information sur le gel des départs à la retraite anticipée, le
Premier ministre a précisé que «ceux qui souhaitent partir avant la fin de
l’année sont libres de le faire» et a confirmé sa déclaration tenue lors d’une
visite à Tiaret sur les métiers pénibles.
«La retraite anticipée est maintenue pour les femmes et les métiers
pénibles», indique-t-il sans donner plus de précision sur les métiers
concernés par la disposition.
Acculée par ses différentes fédérations, la direction générale de l’UGTA
continue de soutenir la décision prise lors de la tripartite. Sa Fédération
nationale des travailleurs retraités (FNTR) a appelé à la prise en compte de
la pénibilité dans la carrière professionnelle lors de la révision de
l’ordonnance de 1997. Les syndicats autonomes continuent à s’opposer à la
décision prise par le gouvernement, lors de la tripartite tenue le 5 juin
dernier, d’amender l’ordonnance n°97-13 du 13 mai 1997.
La fédération Snapap, sous l’égide de la C-GATA, a dénoncé
«énergiquement» par la voix de son chargé de la communication, Nabil
Ferguenis, le «mépris affiché envers la classe ouvrière à travers des pseudo
allégations irréfléchies et échappatoires de la part du chef de
gouvernement».
«La logique voudrait que ce genre de décision s’applique d’une manière
participative, en associant tous les acteurs capables d’arriver à un
consensus raisonnable et équitable, à moins que vous avez l’intention de
13
jeter les travailleurs dans la folie», signale Ferguenis dans sa déclaration à
El Watan.
Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), engagé dans
l’action des syndicats autonomes regroupés au lendemain de la dernière
tripartite, réitère l’attachement de ses adhérents à «la préservation du droit
acquis de la retraite proportionnelle avant l’âge de 60 ans et rejette en bloc
les décisions de la tripartite qui ne le représente nullement». Le président
du SNPSP, Lyes Merabet, contacté par El Watan, a relevé «la position
négative du gouvernement devant nos sollicitations au dialogue».
Actions de protestation à la rentrée
«Le SNPSP considère cette démarche du gouvernement comme une
tentative de diversion afin de nous éloigner de l’essentiel ; l’espace de
dialogue duquel on est exclu depuis le temps. Et de la négociation sur le
projet ‘finalisé’ portant nouveau code du travail.
C’est l’essentiel pour nous. Le véritable défi est là, le reste est plus un
ballon-sonde pour jauger de la capacité des syndicats autonomes regroupé
de réagir en front uni face aux décisions plus graves et plus importantes
pour le travailleur et les différents secteurs d’activité», soutient Merabet,
qui précise que le mot d’ordre est déjà transmis aux structures syndicales
SNPSP de sensibiliser et de mobiliser les praticiens de la santé pour
s’inscrire dans toutes les actions de protestation que décideraient les
syndicats autonomes.
Dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion de son bureau
national, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation
(Unpef) a réitéré son rejet des décisions de la tripartite et a dénoncé la
décision du gouvernement de réviser le code du travail sans impliquer les
syndicats autonomes.
Pas moins de 15 syndicats représentant plusieurs secteurs — éducation,
santé, administration publique, énergie, formation professionnelle — se
sont réunis au lendemain de l’annonce de la décision du gouvernement. Ils
ont prévu des «mouvements de protestation à la rentrée sociale pour
défendre les acquis des travailleurs».
Le FCE a pris part à un atelier de réflexion de la BAD à Tunis
(Algérie Eco)
Comment impulser le processus d’intégration économique régionale en
Afrique du Nord et quel rôle pour le Secteur privé ? Tel a été le thème d’un
14
atelier de réflexion organisé le 14 juillet par la Banque Africaine de
Développement à Tunis.
L’atelier a été initié par la banque dans la perspective de définir sa
stratégie à moyen et long terme en direction du secteur privé en Afrique du
Nord.
Trois séquences de discussion ont permet d’aborder cette question :
Stratégie de la BAD et les principaux instruments de financement pour le
développement du secteur privé, les principaux défis et opportunités pour
la promotion de l’intégration économique régionale en Afrique du nord par
le secteur privé et enfin la promotion du secteur privé et partenariats
potentiels au titre de l’assistance de la BAD à l’intégration régionale en
Afrique du Nord.
A cette occasion, les représentants de la BAD ont présenté le bilan des
actions de la banque dans la région. Il ressort que le secteur privé
reste très peu présent dans ses engagements (comparés à ceux destinés
au secteur public). La BAD, par ses statuts, ne peut intervenir dans le
financement du secteur privé que de deux manières : par l’intermédiaire
des Etats, qui eux sont éligibles à des crédits (prêts) et par les fonds
d’investissement. La banque cherche donc à réorienter ses engagements
en direction du secteur privé en utilisant les voies possibles comme la
promotion des partenariats public-privé et l’actionnariat dans les
entreprises privées via les fonds d’investissement.
A ce titre la BAD va privilégier les entreprises à capitaux mixtes (Ils sont
plusieurs dans les pays de l’Afrique du Nord) pour promouvoir l’intégration
régionale du Maghreb qui reste la région la moins intégrée alors que tous
les facteurs sont favorables à sa concrétisation (Histoire, Géographie,
Langue et culture, Infrastructures : autoroute Tunis-Alger-Rabat ; réseau
électrique ….).
Les secteurs prioritaires dans la nouvelle stratégie de la BAD sont :
l’Agrobusiness, l’Énergie verte et Mines, Valorisation des ressources
naturelles (gaz, phosphates,….) et la poursuite des actions dans les
infrastructures, l’éducation et la santé. Enfin la BAD, à l’image de la Banque
Mondiale est une institution pour la promotion du développement
économique et social avec un slogan lancé par son nouveau président :
Nourrir l’Afrique et lui assurer un bien être est l’objectif stratégique pour les
dix années à venir.
Le représentant du FCE à cette atelier n’a pas manqué de reprendre
l’argumentaire
de
l’organisation
patronale
au
sujet
de
l’accompagnement des entreprises en privilégiant les PME dynamiques
(gazelles), seules capables d’aller dans la compétition internationale et
devenir des grands champions. Il a rajouté que « La croissance des PME est
l’enjeu principal dans les pays du Maghreb si on veut promouvoir
l’intégration par le secteur privé… »
Au terme de cet atelier, le représentant de la BAD a annoncé que la
prochaine étape serait d’entamer des discussions entre la banque et le
secteur privé dans chacun des pays du Maghreb.
15
Banque/bourse/Assurance
L’engagement des assureurs : Plombiers et électriciens à la
disposition des assurés (El Moudjahid)
Fuites d’eau à la maison, installation électrique endommagée, rupture de
canalisation des sanitaires : plusieurs compagnies d’assurances mettent
désormais à la disposition de leurs assurés des plombiers et électriciens
pour les travaux de réparation à domicile. Cette assistance à domicile a été
récemment introduite par des assureurs qui la proposent comme option
dans les contrats multirisques-habitation, tandis que d’autres l’ont instaurée
à titre obligatoire pour cette catégorie de contrat, expliquent à l’APS
plusieurs
assureurs.
«Urgence habitation», «Home assistance», «Garantie dépannage à
domicile» sont les différentes appellations attribuées par les compagnies
d’assurance à ces nouveaux services proposés. «C’est pour répondre à un
besoin qui pèse lourdement, en particulier dans les grandes agglomérations
où dénicher un plombier ou un électricien est difficile, surtout dans les cas
d’urgence», relève le directeur marketing d’une compagnie d’assurance
privée.
En fait, l’assuré peut bénéficier de travaux de réparation dans 4 types de
services : plomberie, électricité, vitrerie et serrurerie (perte des clés de la
maison, serrure endommagée...). Avec une police d’assurance de 1.000
DA/an adossée à celle de l’habitat-risque, l’assistance à domicile permet à
l’assuré de bénéficier, dans les cas d’urgence, de ces travaux de réparation
à raison de 3 interventions/an au maximum pour chacun des 4 types de
services (plomberie, électricité, serrurerie et vitrerie), soit 12
interventions/an au maximum, et ce 7j/7 et 24h/24. «Grâce à mon contrat
d’assistance à domicile, j’ai pu régler rapidement les problèmes de fuite
d’eau ou autres types de dégâts dans mon appartement sans aller à la
recherche, en vain, d’un plombier. Il m’a suffi d’appeler l’assistant. Et en
moins de 40 minutes, le plombier était déjà chez moi», affirme à l’APS une
assurée à ce type de service. Cependant, il y a un plafond de garantie pour
chaque intervention au-delà duquel l’assuré doit payer le différentiel dans
le cas échéant, sachant que le montant de ce plafond oscille entre 4.000 DA
et 35.000 DA, variant d’une compagnie d’assurance à une autre.
Comment fonctionne l’assistance à domicile ?
L’assistance à domicile fait intervenir des sociétés d’assistance (avec
lesquelles les compagnies d’assurance sont liées par une convention) qui
sous-traitent avec les prestataires agréés (plombiers, électriciens...). Ainsi,
lorsque l’assuré a besoin d’une assistance à domicile, il appelle directement
la société d’assistance (ou assistant), qui dispose d’une plateforme
16
téléphonique dédiée à cet usage (call center), lui déclare le dommage pour
que l’assistant procède à un diagnostic préliminaire à distance, sur la base
des informations recueillies auprès de l’assuré, avant de dépêcher le
prestataire (plombier, électricien...). Une fois sur place, le prestataire
procède à un diagnostic du dommage et le répare, mais tout en vérifiant au
préalable que le montant de la réparation ne dépasse pas le plafond de
garantie.
En cas de dépassement de ce plafond, le prestataire en informe l’assuré et
intervient uniquement si ce dernier donne son accord pour régler le
complément. «C’est l’assistant qui paie le prestataire au titre des frais
découlant des travaux de réparation (déplacement, pièces et main d’œuvre)
à concurrence du plafond de garantie», explique à l’APS un représentant de
l’une de ces sociétés d’assistance. L’assistance à domicile vient s’ajouter à
d’autres catégories d’assistance en assurance, lesquelles sont
opérationnelles en Algérie depuis quelques années, telles l’assistance
automobile et l’assistance au voyage et dont le chiffre d’affaires global a
représenté 2,8% du marché national des assurances en 2015.
M. Bouterfa et le secrétaire d'Etat adjoint US discutent du
partenariat en énergie (APS)
Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a reçu samedi au siège de
son département ministériel le secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony
Blinken, avec qui il s'est entretenu sur le partenariat dans le domaine de
l'énergie, a indiqué un communiqué du ministère.
"Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les relations de
coopération et de partenariat entre l'Algérie et les Etats-Unis dans le
domaine des hydrocarbures et de l'énergie", a précisé le ministère.
M. Boutarfa et le numéro deux de la diplomatie américaine "ont exprimé
leur satisfaction de ces relations et leur volonté de les approfondir
notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la
coopération technique et de la formation".
A cette occasion, M. Boutarfa a présenté à M. Blinken les grands axes du
programme national des énergies renouvelables "en plaidant pour un
partenariat mutuellement bénéfique entre les entreprises des deux pays
notamment pour la fabrication des équipements industriels liés à ces
énergies", précise encore le communiqué.
Leurs discussions ont également abordé l'évolution de la situation du
marché pétrolier mondial, qui sera examinée lors de la 15ème édition de la
réunion ministérielle du Forum international de l'Energie prévu du 26 au 28
septembre prochain à Alger et auquel la participation des Etats-Unis est
attendue, note le ministère.
17
Pour rappel, l'adjoint de John Kerry est à Alger depuis vendredi pour une
visite de trois jours au cours de laquelle il s'entretiendra avec de hauts
responsables algériens "sur l'état de la coopération bilatérale et les moyens
de son renforcement", avait indiqué mercredi dernier le ministère des
Affaires étrangères dans un communiqué.
"Les questions liées à l'actualité régionale et internationale seront
également à l'ordre du jour de ces entretiens", avait également souligné le
communiqué.
Commerce
Coopération
Réunion du Conseil économique et social arabe à Nouakchott : les
priorités de développement et l'intégration économique abordées
(APS)
La réunion ministérielle du Conseil économique et social préparatoire du
27ème sommet ordinaire de la Ligue des Etats arabes, s'est tenue vendredi
à Nouakchott et a été l'occasion de se concerter sur les priorités de
développement, et d'évaluer les pas franchis sur la voie du travail arabe
commun et de l'intégration économique des pays arabes.
La réunion, présidée par le ministre mauritanien de l'Economie et des
Finances al Moukhtar Ould Ajay, en présence du secrétaire général de la
Ligue arabe Ahmed abou el Gheit, a examiné l'ordre du jour des questions
économiques et sociales qui sera soumis au dirigeants arabes lors de leur
sommet prévu lundi à Nouakchott.
La réunion, a indiqué le ministre mauritanien à l'ouverture des travaux,
intervient dans une conjoncture internationale et régionale "sensible" et
"pleine de défis dont le ralentissement de la croissance économique, la
variation des prix des matières premières, le chômage, la pauvreté, les
effets des changements climatiques et les dangers géo-politiques , la
menace terroriste et les crises des réfugiés".
La réunion était l'occasion aussi de se concerter sur les priorités de
développement, évaluer les pas franchis sur la voie du travail arabe
commun et l'intégration économique des pays arabes".
Le Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Ben Helli, a appelé
les participants à la réunion des hauts responsables du Conseil économique
et social préparatoire du sommet de la Ligue des Etats arabes, à concevoir
des mécanismes efficaces capables d’accompagner les changements
18
internationaux en cours, en particulier, pour ce qui concerne le sujet du
développement durable 2030, vu que la Nation arabe est l’un des principaux
partenaires dans la conception de ses objectifs et de sa mise en œuvre.
Ben Helli a déclaré, dans un discours d’ouverture de la réunion, que cette
rencontre se tient pour discuter des questions économiques et sociales
inscrites à l’ordre du jour du sommet, en tant que sujets d’une importance
capitale de l’agenda de l’action arabe commune, en raison des dimensions
scientifiques et pratiques qu’elle représente pour l'intégration arabe.
L’ordre du jour de cette réunion comporte huit questions, relatives au
rapport du Secrétaire général, au document de travail relatif à l’intégration
du Sommet arabe sur le développement économique avec le sommet arabe
ordinaire, aux sujets du développement de l’action économique et sociale
commune d’une part et de la grande zone commerciale arabe d’autre part,
aux développements de l’Union douanière arabe, à la création d’un
mécanisme d’exécution de l’initiative du Président de la République du
Soudan, relative à l’investissement agricole dans ce pays, afin de combler
partiellement le déficit alimentaire et à la stratégie arabe pour la recherche
scientifique, la technologie et l’innovation.
Le dernier sujet porte sur la résolution du Conseil arabe de ministres de la
santé, relatif au projet de construction du centre arabe des recherches
médicales et scientifiques et du centre arabe de la coopération et des
recherches sur le VIH/Sida.
3e forum économique algéro-Allemand : Un partenariat durable (El
Moudjahid)
Une délégation d’homme d’affaires algériens se déplacera, le 26 septembre
prochain, à Berlin, dans le cadre de la tenue du 3e Forum économique
algéro-allemand. Placé sous le thème de «Partenariat pour une croissance
durable», l’évènement, qui traduit l’intérêt des deux parties pour une
coopération accrue et diversifiée, donnera l’opportunité aux entreprises
algériennes de s’enquérir des possibilités de nouer des liens de partenariat
avec leurs homologues allemandes et bénéficier, par la même occasion, du
transfert de technologie. Cette mission économique, qui sera encadrée par
la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, prévoit dans son agenda
des rencontres B to B et des visites sur sites. L’Allemagne dont la présence
économique dans notre pays a été constante depuis l’indépendance est
engagée dans la stratégie du gouvernement algérien pour une coopération
soutenue et orientée vers l’objectif du développement durable. Une volonté
exprimée lors des différentes rencontres bilatérales, notamment à
l’occasion de la 5e réunion de la commission mixte algéro-allemande qui
s’est tenue, les 15 et 16 avril dernier, à Berlin et qui s’est soldée par la
signature d’accords de partenariat dans différents domaines. La nécessité
d’une nouvelle approche dans la coopération algéro-allemande, basée sur
l’innovation et l’option pour les secteurs «prioritaires» et qui offrent «une
possibilité d’intégration importante», dans le cadre du plan d’action du
19
gouvernement (2015 2019), a été exprimée par la partie algérienne à cette
occasion. Le ministre de l’Industrie et des Mines avait, pour la circonstance,
plaidé pour l’intérêt de l’Algérie pour des investissements structurants et
durables dans des secteurs stratégiques comme la métallurgie, la
sidérurgie, les technologies et les mines. L’Algérie a également manifesté
son intérêt pour l’expertise allemande ainsi que la formation
professionnelle, désormais indispensables pour l’accompagnement des
projets engagés par le gouvernement. Il y a lieu de rappeler, à ce titre, que
le Forum d’affaires algéro-allemand, tenu en janvier 2016 à Berlin, s’est
soldé par une plateforme d’entente pour la signature d’une trentaine de
contrats dans différents secteurs d’activité, notamment la mécanique, la
sous-traitance automobile, l’électronique, l’électrique, l’agro-industrie, les
transports maritime et ferroviaire, la construction navale, les énergies
renouvelables, la pétrochimie, la chimie industrielle et les matériaux de
construction. L’Allemagne, qui entend consolider sa présence sur le marché
algérien, compte plus de 320 entreprises installées dans notre pays.
Création de l'Union des experts arabes du tourisme : Abdelkader
Bengrina élu président (APS)
L'ancien ministre du Tourisme, Abdelkader Bengrina a été élu président de
l'Union des experts arabes du tourisme dont la création a été annoncée
samedi à Amman.
M. Bengrina a indiqué à l'APS à l'issue de la réunion des experts arabes du
tourisme que son élection à la tête de l'Union était "une lourde
responsabilité" pour relancer le tourisme arabe à la lumière des mutations
que vit la région et des défis régionaux et internationaux qu'elle doit relever.
Il a souligné qu'il placera parmi les priorités du plan d'action de l'Union la
question du développement touristique en Algérie et la relance du secteur
du tourisme, tout en rappelant les potentialités touristiques de l'Algérie qui,
a-t-il dit, aucun pays arabe ne peut concurrencer si celles-ci sont mieux
exploitées".
Plusieurs experts d'Algérie, de Jordanie, d'Arabie saoudite, d'Irak, du
Yémen, d'Oman, de Tunisie, du Koweït et du Liban ont participé à cette
réunion.
Il a ajouté à ce propos, que cette nouvelle règlementation qui fait d'El Riyad
son siège et d'Amman un siège pour son secrétariat général tend à "réaliser
les aspirations des peuples arabes en matière d'échange touristique et à
consacrer la destination touristique arabe outre l'établissement d'un
nouveau climat participatif entre le secteur du tourisme et les institutions
20
officielles concernées par le tourisme dans les pays arabes afin de récupérer
le touriste arabe" .
L'action consiste, selon lui, à trouver d'autres moyens d'attrait du touriste
arabe, à développer le produit touristique dans chaque pays arabe dans un
contexte global et à encourager la formation de l'élément humain en
matière de tourisme.
Veille
TIGUENTOURINE : Le site gazier entièrement opérationnel
(L’Expression)
L'opération a été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil.
Le train n°3 du site gazier de Tiguentourine à In Aménas (wilaya d'Illizi)
sera remis officiellement en service dans quelques jours. C'est le directeur
général du complexe Kamel Aouas qui l'a annoncé hier aux journalistes qui
visitaient le site. «La remise en service du train n° 3 devrait se faire dans
quelques jours. Les opérations de réparation sont achevées et actuellement,
nous sommes en phase finale des essais avant d'introduire le gaz dans le
train», a-t-il indiqué. A l'arrêt pendant plus de 3 ans, soit au lendemain de
l'attentat terroriste ayant ciblé le site de Tiguentourine en janvier 2013, ce
train permettra sans nul doute au complexe gazier de Tiguentourine de
retrouver sa capacité journalière de traitement estimée à 9 millions m3/jour
et du coup sa production annuelle estimée à 9 milliards m3. Les travaux de
réparation de ce train ont coûté 80 millions de dollars, a indiqué de son côté
Saïd Oumeddour, directeur des opérations du site. Les travaux de
réparation ont été confiés à deux sociétés: une société d'engineering et de
méthode de réparation (Petrofac), alors que l'exécution a été assurée par
la Société algérienne de réalisation de projets industriels (Sarpi).
L'opération a été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil, a-til ajouté. Pour rappel, le site de Tiguentourine dispose de trois trains de
traitement. Les deux autres trains ont été remis en service quelques
semaines seulement après l'attentat. Par ailleurs, il est à souligner qu'outre
Sonatrach, le site gazier de Tiguentourine, l'un des plus importants sites
gaziers de l'Algérie, est exploité par deux autres entreprises: Statoil de
Norvège et Britich Pétrolium(BP) de la Grande-Bretagne. Les travailleurs de
ces deux entreprises ayant quitté l'Algérie au lendemain de l'attentat sont
tous revenus et sont tous sur place aujourd'hui. Le site de Tiguentourine
21
bénéfice maintenant d'une haute protection assurée aussi bien par des
agents de sécurité du groupe Sonatrach que les services de la gendarmerie.
Le défi majeur qui s'impose pour ces entreprises maintenant avec la crise
pétrolière, est l'augmentation de la production. Cette façon de faire est
finalement la seule capable, s'accordent à dire des experts en économie, de
désamorcer réellement le choc pétrolier que subit l'Algérie suite à la chute
des prix de pétrole. Cet avis est aussi celui de Nourredine Bouterfa, ministre
de l'Energie. Celui-là, en inaugurant, il y a quelques jours une nouvelle
centrale électrique à Hassi Messaoud, a déclaré que Sonatrach prévoit
l'augmentation de sa production en hydrocarbures de l'ordre de 30% à
l'horizon 2020. «Tous les efforts seront déployés pour atteindre cet objectif
dans les délais ciblés», a- t-il souligné. Cet objectif entre dans le cadre de
la stratégie des pouvoirs publics visant à faire face aux nouvelles tendances
des marchés internationaux, a indiqué en outre le ministre. Avant lui, l'exministre de l'Energie Salah Khebri, a annoncé que l'Algérie mise beaucoup
sur l'augmentation des exportations des hydrocarbures d'ici 2030. Cette
stratégie, selon lui, garantira deux objectifs : désamorcer le choc pétrolier
en augmentant les recettes et permettre à Sonatrach de maintenir ses
investissements», a-t-il argué. Pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
les capacités du sol algérien ne sont exploitées jusqu'à présent qu'à hauteur
de 25%.
Projet d'In Salah Gas : Accord pour la compression de 40 % des
travailleurs étrangers (Le quotidien d’Oran)
Le président directeur général de la société «In Salah Gas», Maazou
Slimane, a affirmé vendredi que le groupe Sonatrach, principal propriétaire
de la société et ses partenaires British Petrolium (BP) et Statoil, ont décidé
la compression de 40 % des travailleurs étrangers d'ici la fin 2016. Dans
une déclaration à l'APS lors de sa visite au site gazier de Krechba
(Ghardaïa), M. Maazou a précisé que cette décision «a été prise de commun
accord entre les trois actionnaires dans la société suite au recul des prix du
pétrole en vue de réduire les coûts élevés en matière de salaires, de
transport, d'hébergement et de protection». La société emploie
actuellement près de 1 800 travailleurs au niveau de ses cinq gisements,
dont 400 travailleurs étrangers, a fait savoir le responsable qui a souligné
que ces derniers vont être remplacés par la main d'oeuvre nationale aussi
bien pour les cadres que les ingénieurs et les techniciens d'exploitation et
de maintenance. Le nombre des travailleurs étrangers sera réduit «autant
que possible», a indiqué M. Maazou qui a ajouté que le recours à la main
d'œuvre étrangère ne se fera que dans des cas d'»extrême urgence». Cette
démarche ne se limite pas uniquement à l'Algérie, a précisé le PDG d'In
Salah Gas. Même les plus grandes compagnies pétrolières et gazières ont
eu recours à la compression du personnel, dont BP et Statoil, en raison de
la chute des prix du pétrole et la baisse des recettes des compagnies
pétrolières, a-t-il ajouté. M. Maazou a indiqué que le nombre des travailleurs
étrangers au sein de la société connaît une régression continue après
22
l'entrée en exploitation de plusieurs projets, ce qui induit une réduction
progressive de la main d'œuvre étrangère, précisant que la majorité des
travailleurs étrangers sont recrutés à l'étape de réalisation du projet avant
le transfert des missions aux cadres nationaux avec le début de
l'exploitation. Pour ce qui est du retour des travailleurs étrangers au site
gazier de Krechba relevant de la société, le responsable a indiqué que «tous
les étrangers qui sont retournés dans leurs pays suite à cette attaque ont
repris le travail depuis longtemps». Dans une déclaration à l'APS, le
responsable de la sécurité et de l'environnement à la société Serbouh Malik
a affirmé que «la situation est revenue à la normale depuis l'attaque
terroriste et le site est sécurisé à haut niveau grâce au renforcement du
dispositif de sécurité dans la région ainsi qu'à l'intérieur et à l'extérieur du
site». Le site gazier de Krechba qui emploie 1 300 travailleurs, compte
parmi les cinq sites exploités par la société «In Salah Gas», outre les
gisements qui se trouvent à Hassi Moumen, Rag et Tiguentour et une autre
unité de pompage à Hassi R'mel. Par ailleurs, le P-DG d'In Salah Gas a
assuré que la production de la société était passé de 14 millions m3/j avant
mars 2016 à 25 millions m3 actuellement après la mise en exploitation du
gisement de Hassi Moumen en avril dernier, un investissement d'une valeur
de 1,3 milliard USD, soulignant que la société tablait sur une production de
27 millions m3/j en septembre prochain. Révélant la découverte de 25
nouveaux puits dont 11 font l'objet de forage en attendant le reste selon
les besoins de la société liée par un contrat de production annuelle de 9
milliards m3/j, le même responsable a fait savoir que la production annuelle
avait reculé à 8,3 milliards m3 ces dernières années avant de rebondir à
nouveau.
23

Documents pareils