Dimanche 24 juillet 2016
Transcription
Dimanche 24 juillet 2016
Dimanche 24 juillet 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE EN VISITE À MASCARA : "Nous devons accompagner les investisseurs" (L’Expression).......................................................... 3 LES IMPORTATIONS SERONT DE PRÈS DE 45 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2016 : Une facture toujours salée (L’Expression) ................................................ 4 Hydrocarbure : Départ de 40% des travailleurs étrangers d’ici la fin de l’année (Algérie Eco) ............................................................................................................... 5 INVESTISSEMENTS EN MÉDITERRANÉE : Les IDE stagnent en Algérie : (L’Expression) ............................................................................................................ 7 Baisse des prix du pétrole : Engie veut vendre ses actifs en Algérie (El Watan) ....... 8 Suite à l’augmentation des prix du carburant : Des automobilistes optent pour Sirghaz (Horizons) ...................................................................................................... 9 Conférence sur le développement du commerce arabe : Consolider les échanges (El Moudjahid) ................................................................................................................ 11 ................................................................................................................................... 11 SELLAL À PROPOS DE LA RETRAITE ANTICIPÉE : "Elle concernera les femmes et les métiers pénibles" (L’Expression) ....................................................... 11 Nouvelle loi sur la Retraite : Le casse-tête du gouvernement................................... 13 Le FCE a pris part à un atelier de réflexion de la BAD à Tunis (Algérie Eco) ........ 14 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 16 L’engagement des assureurs : Plombiers et électriciens à la disposition des assurés (El Moudjahid) .......................................................................................................... 16 M. Bouterfa et le secrétaire d'Etat adjoint US discutent du partenariat en énergie (APS)......................................................................................................................... 17 Coopération ......................................................................................................................................................... 18 Réunion du Conseil économique et social arabe à Nouakchott : les priorités de développement et l'intégration économique abordées (APS) ................................... 18 3e forum économique algéro-Allemand : Un partenariat durable (El Moudjahid)... 19 Création de l'Union des experts arabes du tourisme : Abdelkader Bengrina élu président (APS) ......................................................................................................... 20 Veille ..................................................................................................................................................................... 21 TIGUENTOURINE : Le site gazier entièrement opérationnel (L’Expression) ....... 21 Projet d'In Salah Gas : Accord pour la compression de 40 % des travailleurs étrangers (Le quotidien d’Oran) ................................................................................ 22 2 A la une LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE EN VISITE À MASCARA : "Nous devons accompagner les investisseurs" (L’Expression) «L'investissement et la modernisation» des exploitations agricoles représentent un «choix stratégique» du gouvernement. Abdesslam Chelgham, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche s'est rendu hier dans la wilaya de Mascara pour s'enquérir de la situation de son secteur. Parmi les points soulevés, lors de sa rencontre avec les acteurs de son secteur, le manque où la rareté de l'eau, cette matière vitale pour le développement du secteur dans la région est posée avec acuité par la majorité des agriculteurs, qui ont interpellé le premier responsable du secteur afin de trouver une solution à cette entrave majeure du développement du secteur dans cette région qui rêve «d'un pôle agricole d'excellence». Pour ces derniers «l'agriculture n'est pas seulement la distribution des terrains agricoles, mais l'accompagnement des investisseurs dans le domaine. Aujourd'hui on souffre de la rareté de cette matière importante dans le développement du secteur» affirme un jeune agriculteur rencontré sur les lieux. Le premier responsable du secteur a promis à ces derniers de prendre au sérieux leur requête. «Afin de répondre aux nouvelles exigences climatiques et édaphiques nous avons jugé impératif de développer le système d'irrigation pour atteindre les 2 millions d'hectares de superficies irriguées» a-t-il souligné. «Nous sommes aujourd'hui prêts pour l'accompagnement des investisseurs, pour atteindre un niveau très avancé en matière de production.» «Vu le potentiel que recèle la wilaya qui occupe la 5é place au niveau national et peut améliorer sa position dans les années prochaines. Le ministère est à l'écoute des investisseurs et des agriculteurs afin d'atteindre l'objectif escompté par la tutelle qui est celui de la réduction de ce déséquilibre entre l'offre et la demande» a-t-il insisté. Certes, la région a réalisé des résultats remarquables en la matière, mais «il reste encore des efforts» à consentir pour réduire la facture des importations et atteindre l'objectif principal du plan de sécurité alimentaire. Selon le ministre «l'investissement et la modernisation des exploitations agricoles sont un choix stratégique» du gouvernement et constituent «la condition première» pour le développement du secteur dans les prochaines années afin de relever le défi majeur, celui de «la sécurité alimentaire et de 3 contribuer à la croissance nationale». Dans ce cadre, le ministre a indiqué que son département veut créer cette synergie entre l'amont et l'aval afin d'atteindre cet objectif. «Une dynamique d'ensemble est dès lors enclenchée et qui est accompagnée par la mise en place de dispositifs d'accompagnement techniques réglementaires, économiques et financiers nécessaires à même de faire de l'agriculture un véritable moteur de croissance.» Ce dernier a insisté sur le développement de l'industrie de transformation de l'agroalimentaire pour assurer une valeur ajoutée à la production nationale. A la fin de sa visite dans la région, le ministre a mis en exergue les résultats réalisés dans le secteur en matière de production, mais que ces résultats demeurent insuffisants pour instaurer cet équilibre offre-demande. LES IMPORTATIONS SERONT DE PRÈS DE 45 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2016 : Une facture toujours salée (L’Expression) Même si le montant des achats à l'étranger va probablement baisser de quelque 10 milliards de dollars en 2 ans, le fardeau reste lourd à porter. Entre la facture des importations et le marché pétrolier il y a un parallèle que l'on peut oser. Tous les deux sont pléthoriques. Tous les deux concernent aussi de très près l'économie nationale. Elles constituent même ses principales caractéristiques. Etant donné qu'elles contribuent à son état de santé. Les évoquer c'est toucher le coeur du problème. Si l'Algérie a l'oeil fixé sur l'évolution des cours de l'or noir, le second lorgne du côté de la facture des importations. Dans son dernier rapport rendu public le 20 juillet 2016 sur le déficit commercial de l'Algérie qui a atteint presque les 11 milliards de dollars, le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes faisait état de la facture des importations qui s'est élevée à plus de 23 milliards de dollars pour les six premiers mois de l'année. «Les importations se sont également réduites, mais à un moindre rythme par rapport aux exportations, en s'établissant à 23,51 milliards de dollars contre 27,445 milliards dollars (-14,34%), en baisse de 3,93 milliards dollars», indiquent les chiffres du Cnis. Mathématiquement, les importations devraient osciller autour des 45 milliards de dollars en 2016. Même si la facture des achats à l'étranger va probablement baisser de quelque 10 milliards de dollars en 2 ans, le fardeau reste lourd à porter. Le taux de couverture des importations par les exportations est ainsi passé à 54% pour le premier semestre de 2016 contre 69% pour la même période en 2015. Ce qui va davantage fragiliser la trésorerie du pays étant donné que les cours de l'or noir demeurent encore à un niveau qui est loin de satisfaire son équilibre budgétaire. Le baril vient même de terminer la semaine dans le rouge. Hier vers 17h00 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du 4 Nord pour livraison en septembre valait 45,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres en fin d'échanges européens. Soit une baisse de 81 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance affichait 43,96 dollars terminant la semaine sur une perte de 79 cents comparativement à la veille. Quels sont les facteurs responsables de cette bien morose fin de semaine? «Les prix du pétrole ont terminé la semaine en nette baisse alors que la combinaison d'un dollar américain plus fort et de niveaux de stocks plus élevés pour une durée plus longue sont parvenus à maintenir l'offre bien plus haute à long terme que ce que les marchés n'avaient originellement anticipé, relevait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Malgré le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie publié le 20 juillet qui a fait état d'un déclin des réserves du premier consommateur mondial d'or noir les prix du brut n'ont pas pu trouver le souffle nécessaire pour rebondir. «En dépit de cette baisse, les réserves pétrolières américaines sont à un plus haut historique pour cette période de l'année, avec des stocks de brut et de carburants raffinés à un niveau record de 1,385 milliard de barils tandis que les stocks d'essence sont (également) en hausse», expliquait Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group. Le pire est même à craindre. «L'incapacité des cours à se maintenir durablement au-dessus des 50 dollars le baril, un seuil franchi fin mai, et les rebonds de plus faible ampleur qui ont suivi ont vu finalement les prix glisser cette semaine en dessous de leurs précédents plus bas de juillet, ouvrant potentiellement la voie à une baisse plus importante vers les 40 dollars le baril», laissait présager M.Hewson. Mais le baril n'a certainement pas dit son dernier mot. Hydrocarbure : Départ de 40% des travailleurs étrangers d’ici la fin de l’année (Algérie Eco) Le président directeur général de la société "In Salah Gas", Maazou Slimane, a révélé que le groupe Sonatrach, principal propriétaire de la société et ses partenaires British Petrolium (BP)et Statoil, ont décidé la compression de 40 % des travailleurs étrangers d'ici la fin 2016. Dans une déclaration à l'APS lors de sa visite au site gazier de Krechba (Ghardaïa), M. Maazou a précisé que cette décision "a été prise de commun accord entre les trois actionnaires dans la société suite au recul des prix du pétrole en vue de réduire les coûts élevés en matière de salaires, de transport, d'hébergement et de protection". La société emploie actuellement près de 1800 travailleurs au niveau de ses cinq gisements dont 400 travailleurs étrangers, a fait savoir le responsable qui a souligné que ces derniers vont être remplacés par la main d'œuvre nationale aussi bien pour les cadres que les ingénieurs et les techniciens d'exploitation et de maintenance. Le nombre des travailleurs étrangers sera réduit "autant que possible", a indiqué M. Maazou qui a ajouté que le 5 recours à la main d'oeuvre étrangère ne se fera que dans des cas d'"extrême urgence". Cette démarche ne se limite pas uniquement à l'Algérie, a précisé le PDG d'In Salah Gas. Même les plus grandes compagnies pétrolières et gazières ont eu recours à la compression du personnel dont BP et Statoil en raison de la chute des prix du pétrole et la baisse des recettes des compagnies pétrolières, a-t-il ajouté. Maazou a indiqué que le nombre des travailleurs étrangers au sein de la société connaît une régression continue après l'entrée en exploitation de plusieurs projets, ce qui induit une réduction progressive de la main d'œuvre étrangère, précisant que la majorité des travailleurs étrangers sont recrutés à l'étape de réalisation du projet avant le transfert des missions aux cadres nationaux avec le début de l'exploitation. Pour ce qui est du retour des travailleurs étrangers au site gazier de Krechba relevant de la société qui a fait l'objet en mars dernier de l'attaque terroriste qui a été déjouée grâce à l'intervention des éléments de l'ANP, le responsable a indiqué que "tous les étrangers qui sont retournés dans leurs pays suite à cette attaque ont repris le travail depuis longtemps". Concernant l'impact de l'attaque terroriste sur la production au niveau du site, M.Maazou a affirmé que l'opération n'a pas causé "de pertes humaines ou matérielles et n'a eu aucun impact sur la production". Dans une déclaration à l'APS le responsable de la sécurité et de l'environnement à la société Serbouh Malik a affirmé que "la situation est revenue à la normale depuis l'attaque terroriste et le site est sécurisé à haut niveau grâce au renforcement du dispositif de sécurité dans la région ainsi qu'à l'intérieur et à l'extérieur du site". Le site gazier de Krechba qui emploie 1300 travailleurs, compte parmi les cinq sites exploités par la société "In Salah Gas", outre les gisements qui se trouvent à Hassi Moumen, Rag et Tiguentour et une autre unité de pompage à Hassi R'mel. Hausse de la production de 14 à 25 millions m3 de gaz/jour au courant du premier semestre 2016 Par ailleurs, le P-DG d'In Salah Gas a assuré que la production de la société était passé de 14 millions m3/j avant mars 2016 à 25 millions m3 actuellement après la mise en exploitation du gisement de Hassi Moumen en avril dernier, un investissement d'une valeur de 1,3 milliard USD, soulignant que la société tablait sur une production de 27 millions m3/j en septembre prochain. Révélant la découverte de 25 nouveaux puits dont 11 font l'objet de forage en attendant le reste selon les besoins de la société liée par un contrat de production annuelle de 9 milliards m3/j, le même responsable a fait savoir que la production annuelle avait reculé à 8,3 milliards m3 ces dernières années avant de rebondir à nouveau. La conclusion du contrat de création de la société In Salah Gas entre les trois partenaires a eu lieu en 1993 avant son entrée en vigueur en 1997 avec l'exploitation du premier puits en 2003. Le contrat s'étend jusqu'en 2027, selon des responsables. 6 Il s'agit d'un contrat de partenariat avec une contribution de Sonatrach à hauteur de 35% et les deux partenaires étrangers 65% aux investissements réalisés tandis que les dividendes sont répartis comme suit : 51% pour le groupe Sonatrach, 25% pour BP et 24% pour Statoil. D'un capital de 10 milliards USD, la société assure l'exploitation de plus de 75 puits et détient un réseau de gazoducs de plus de 1.000 km, selon M. Maazou qui a précisé que la production de la société représente près de 10% du total de la production nationale en gaz naturel. INVESTISSEMENTS EN MÉDITERRANÉE : Les IDE stagnent en Algérie : (L’Expression) De fortes disparités dans le bilan 2015 des pays de la Méditerranée ont été constatées. Pour Zoé Luçon, coordinatrice scientifique à Anima et auteure d'une note sur les IDE en Méditerranée, les bons chiffres de l'investissement direct étranger annoncés par la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) pour 2015 ne sont malheureusement pas partout synonymes d'une embellie économique tangible. La reprise mondiale de l'investissement repose en partie sur d'importantes reconfigurations des entreprises multinationales. La Cnuced annonce pour 2015 une progression de 38% des IDE dans le monde. Une manne captée en grande partie par l'Europe et les Etats-Unis. Les entrées d'IDE stagnent ainsi en 2015 autour de 15 milliards de dollars au total pour l'Algérie, l'Égypte, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine et la Tunisie, explique Zoé Luçon. Sur les rives sud et est de la Méditerranée, seuls la Turquie, Israël et l'Égypte progressent car les investisseurs aiment visiblement les pouvoirs forts. «Les deux champions de la région, Israël et la Turquie, enregistrent de très bons crus avec respectivement 11 et 16 milliards de dollars d'entrées d'IDE en 2015, en forte hausse par rapport à 2014» remarque Zoé Luçon. «La Turquie figure ainsi à la 20ème place du classement des économies attirant le plus de flux d'IDE au monde. Les plus grosses opérations concernent le secteur financier (acquisition de Turkiye Garanti Bankasi AS par l'espagnol Banco Bilbao Vizcaya), la distribution (entrée au capital de Boyner Perakende par le qatari Mayhoola) et les médias (acquisition de la plateforme de télévision digitale Digiturk par la division sport d'Al Jazeera. L'Égypte a attiré 49% d'IDE de plus qu'en 2014. Le pays retrouve son niveau d'IDE d'avant la révolution et devient la deuxième économie africaine la plus attractive pour les étrangers.«Ils ont massivement investi dans les secteurs bancaire (CIB Bank et Citadel Capital), pharmaceutique (Pfizer), des télécommunications (rachat de Mobile Towers Services par le britannique Eaton Towers) et des hydrocarbures», souligne Zoé Luçon. La Jordanie (-37%), le Liban (-19%) et la Palestine (-25%) font peur en raison de l'instabilité de leurs voisins, la Syrie et l'Irak. L'Algérie voit pour la première fois le flux d'investissements étrangers reculer (-587 millions 7 de dolars). «Le volume des désengagements dépasse en effet celui des investissements effectués en raison du rachat par l'Etat algérien de l'opérateur télécom Djezzy au russe VimpelCom, pour un montant de plus de 2,6 milliards de dollars» précise Zoé Luçon. La Libye comme la Syrie et dans une moindre mesure la Tunisie, connaît une nouvelle année blanche, à l'exception d'investissements de l'italien ENI en Libye dans le secteur des hydrocarbures. La Cnuced tout comme les annonces détectées en 2015 par l'observatoire Anima laissent penser qu'en dépit de la baisse globale de l'investissement attendue en 2016, les pays MED les plus attractifs poursuivront leurs bonnes performances au cours des prochaines années. En attendant, l'Algérie enregistre pour la première fois un flux d'investissement étranger négatif. Va-t-elle se rattraper en 2016 ? Baisse des prix du pétrole : Engie veut vendre ses actifs en Algérie (El Watan) Le groupe français Engie (ex-GDF Suez) veut se délester de certains de ses actifs à travers le monde, dont ceux qu’il détient en Algérie, où il est en affaire notamment via le contrat de développement du champ gazier de Touat, situé dans le Sud-Ouest algérien, près de la ville d’Adrar. L’Algérie est considérée pourtant comme l’un des principaux fournisseurs à long terme du groupe gazier français, qui est le plus important acheteur de GNL de Sonatrach, mais le français veut réduire sa dépendance vis-à-vis des prix du pétrole et du gaz au profit notamment du renouvelable. La société prévoit ainsi de vendre ses actifs dans de nombreux pays, dont notamment au Royaume-Uni, en Norvège, en Egypte, en Allemagne et en Asie. L’entreprise voudrait engranger environ 4 milliards de dollars, selon des sources citées par Bloomberg. Une information qui confirme les intentions des dirigeants du groupe français qui avait fait savoir, mi-janvier 2016, qu’il souhaitait accélérer sa politique de cessions d’actifs pour mieux s’adapter à un monde de l’énergie en pleine mutation. Son PDG, Gérard Mestrallet, avait fait part, selon la presse française, de son intention de céder entre 15 et 20 milliards d’euros d’actifs sur 2016-2018, dont 7 milliards à court terme. Selon l’agence Reuters, les cessions concerneraient l’exploration et de pour une valeur de 2,5 à 3 milliards d’euros, les centrales à charbon (2 à 3 milliards), les centrales américaines (5 milliards environ) et les infrastructures. Divers actifs «non stratégiques» complètent cette liste pour une valeur de 3 à 5 milliards d’euros, ainsi que l’ouverture du capital de l’exploitant nucléaire belge Electrabel. L’ex-GDF Suez prévoirait en outre de renforcer son plan d’économies Perform en tablant sur 2,8 milliards d’euros de réduction de coûts suur 2016-2018, contre 1,9 milliard entre 2012 et 2015. Il est à noter, selon une information du journal français Les Echos, qui cite une étude de Watt’s Next Conseil, que les géants de l’énergie européens ont essuyé plus de 100 milliards d’euros de dépréciations en quatre ans et cherchent à se recentrer sur le renouvelable, les réseaux ou les services. «Les mesures d’économies ne suffisent plus», note l’étude réalisée par le 8 cabinet de consultants Watt’s Next Conseil, qui a compilé les comptes annuels des 25 acteurs du secteur en Europe depuis 2010. «L’an dernier, nous avions conclu que les énergéticiens faisaient le gros dos pour passer la crise (…), cette année, ils vont plus loin : ils cherchent à sécuriser leurs marges en s’éloignant des activités dépendant des prix de gros de l’électricité». Les Echos cite le français Engie, qui s’est fixé pour 2018 un objectif de 85% d’activités régulées ou bénéficiant de contrats de vente à long terme. Si elle est confirmée officiellement, la vente d’actifs de l’ex GDF-Suez en Algérie s’ajoutera à la récente décision du groupe Total de recourir à l’arbitrage international contre Sonatrach. Des choix qui mettent clairement les groupes pétroliers et gaziers français en retrait par rapport à d’autres groupes internationaux qui continuent leurs activités en Algérie Suite à l’augmentation des prix du carburant : Des automobilistes optent pour Sirghaz (Horizons) La conversion des véhicules vers le gaz propane liquéfié carburant (GPLC), communément appelé Sirghaz, enregistre des courbes ascendantes. Une croissance qui se chiffre à 16% durant le premier semestre de 2016 comparativement à la même période de l’exercice de 2015. Un résultat qualifié « d’important » réalisé par l’entreprise nationale Naftal durant les six mois marqués par la décision prise par le gouvernement d’augmenter les prix des carburants. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2016, le prix du gasoil est passé de 13,70 à 19 DA le litre et celui de l’essence super de 19 à 25 DA le litre. Ce qui a conduit les automobilistes à opter pour le Sirghaz dont le prix n’a pas changé (9 DA le litre). « Il y a une prise de conscience. Les automobilistes ont compris que le GPLC est un produit économique et, en plus, ne pollue pas », a souligné le directeur de la communication et des relations publiques à Naftal, Djamel Chardoud. Toutefois, malgré ce résultat, la sensibilisation est toujours de mise. La consommation du gasoil continue à monter quoique jugée « insignifiante », a souligné l’interlocuteur précisant qu’elle s’élève à 2% comparée aux années précédentes. Naftal table sur la mise en place de tous les moyens en vue d’augmenter le nombre de conversions au Sirghaz. Actuellement, la demande a pratiquement triplé. Après l’annonce de la révision à la hausse des tarifs des carburants, elle est passée de 400 à 1.200 véhicules par mois. « Aujourd’hui, nous enregistrons une demande qui avoisine les 1.200 à 1.300 véhicules par mois », a-t-il dit avant d’informer, à titre indicatif, que durant le mois de juin dernier, 1.200 demandes ont été satisfaites. Dans ce contexte, Chardoud a fait observer que l’objectif de l’entreprise est d’accélérer la cadence en vue d’augmenter le nombre de conversions par mois et de satisfaire ainsi l’intérêt constaté au niveau des stations-services. 13% du parc automobile roule au GPLc Comme perspective, Naftal vise à atteindre à l’horizon de 2030, un taux de 9 conversion de 30% du parc national automobile contre 13% actuellement. L’objectif qui s’est fixé l’entreprise, a précisé le même responsable, étant donné que le produit est alternatif au combustible conventionnel. Ce qui entraînera la réduction de la facture d’importation du gasoil. « L’Algérie a le privilège d’être un pays gazier par excellence. La disponibilité du gaz est abondante. Raison pour laquelle le recours au GPLC est aujourd’hui une nécessité d’autant que les conditions sont réunies pour développer ce produit », a-t-il souligné. A moyen terme, Naftal prévoit de multiplier la réalisation de stationsservices. Actuellement, elle dispose de 600 stations-services qui distribuent le GPLC. A l’horizon 2020, Naftal envisage l’injection de 1.000 nouveaux points de vente. « Les stations qui ne disposent pas de GPLC vont être renforcées par des points de vente », a-t-il noté, ajoutant que « ceci nous permettra d’assurer, d’ici à 2020, une couverture nationale en termes de distribution de ce produit à hauteur de 73% contre 27% aujourd’hui », a-til indiqué. Il ajoute que Naftal dispose, en plus, de 6 stations-services vertes dédiées exclusivement à la distribution du GPLC. Dans quatre années, celles-ci vont être renforcées avec 30 nouvelles stations vertes réparties sur tout le territoire national. En amont, en termes de réalisation de centres de conversion, Naftal dispose actuellement de 36 centres et compte en réaliser 30 autres à l’horizon 2020. Ceci permettra, selon lui, de convertir 20.000 véhicules annuellement en plus. 340.000 véhicules convertis au GPLc d’ici à 2020 S’ajoutant à ce qui se fait actuellement, Naftal aura donc atteint, globalement, une conversion de 340.000 véhicules d’ici à 2020 et la commercialisation de trois millions de tonnes de GPLC. Par conséquent, elle aura à économiser 3,5 millions de tonnes de carburant classique. A l’horizon 2030, la consommation du GPLC passera à 10 millions de tonnes à raison de 50.000 tonnes annuellement. A noter que Naftal a signé une convention avec l’Ansej pour encourager les jeunes à investir dans cette activité de conversion de véhicules. Dans le cadre de cette convention, elle s’est engagée à former à titre gracieux les 10 premières micro-entreprises. En outre, il y a lieu de signaler aussi l’intervention de l’APRUE (Agence de rationalisation pour l’utilisation de l’énergie) qui subventionne la consommation du GPLC à hauteur d’une moyenne de 50% au détriment de la consommation de l’essence sans plomb et du super. Pour ce qui est des équipements, ce même responsable a fait remarquer que toutes les dispositions ont été prises en matière d’importation pour une meilleure disponibilité afin de répondre à la demande. « Nous sommes en train de réceptionner les équipements au fur et à mesure », a-t-il assuré. 10 Conférence sur le développement du commerce arabe : Consolider les échanges (El Moudjahid) La 19e édition de la Conférence sur le développement du commerce arabe, notamment dans le secteur des matériaux de construction, se déroulera 18 au 20 octobre 2016, à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). L’évènement, organisé par le Programme de financement du commerce arabe (PFCA), en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie d’Abu Dhabi, entre dans le cadre des actions visant le développement et le renforcement du commerce extérieur des pays arabes. Cette conférence, à laquelle prendront part des opérateurs algériens, prévoit des rencontres entre les exportateurs et importateurs du secteur du BTPH et matériaux de construction, et dans le but d’encourager les entreprises arabes à consolider le cadre des échanges, et à aller vers davantage d’accords dans le domaine des matériaux de construction. Il y a lieu de souligner que le volume des échanges commerciaux de notre pays avec les pays du Maghreb (UMA) a enregistré une baisse notable de près de 40% durant l’année 2015 par rapport à 2014, passant de 2,28 milliards de dollars à 1,52. Les statistiques douanières indiquent, par ailleurs, que les échanges de l’Algérie avec les pays arabes en dehors de la région de l’UMA ont également été marquées par une baisse relative par rapport à l’année 2014, le volume global avec ces pays étant passé de 2,61 milliards de dollars à 2,54 milliards de dollars, soit une diminution de 2,68%. Au premier semestre de l’année 2015, la balance commerciale de l’Algérie avec la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale) a enregistré un déficit de 56 millions de dollars, du fait du recul des prix du pétrole, contre un excédent de 440 millions de dollars à la même période de 2014, selon des données de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur. Il y a lieu de rappeler que les produits agricoles et agro-alimentaires représentent près de 60% des exportations hors hydrocarbures vers la Gzale. Des données qui traduisent la faiblesse du transit commercial interarabe, sachant que notre pays a pris des mesures pour alléger sa facture des importations à même d’encourager le produit national et soutenir les actions d’exportation. SELLAL À PROPOS DE LA RETRAITE ANTICIPÉE : "Elle concernera les femmes et les métiers pénibles" (L’Expression) Le Premier ministre a affirmé qu'un nouveau projet de loi portant sur la retraite sera examiné prochainement en Conseil des ministres. Elle ne sera pas supprimée totalement. La retraite anticipée sera maintenu pour les femmes et les métiers pénibles. C'est ce qu'a affirmé hier le Premier ministre Abdelmalek Sellal en marge de la cérémonie de clôture de la session du printemps à l'APN. Le gouvernement laisse une brèche ouverte pour les deux catégories à l'exception desquelles, les travailleurs des autres secteurs n'auront pas le droit à la retraite anticipée. Dans une déclaration 11 faite à la presse, le ministre a affirmé qu'un nouveau projet de loi portant sur la retraite sera examiné prochainement en Conseil des ministres. Le projet est intervenu après de larges concertations avec les partenaires sociaux et le patronat lors de la dernière tripartite. «Nous avons pris toutes les dispositions», a assuré le Premier ministre en précisant que «la nouvelle loi sur la retraite permettra de revenir à l'ancien régime de retraite appliqué durant les années 1990 en gardant l'âge de la retraite à 60 ans. C'est une question de solidarité entre les générations», a-t-il soutenu. Voulant justifier ses propos, M.Sellal a indiqué que l'espérance de vie chez les Algériens est de 77 ans alors qu'avant elle était moins de 50 ans. «Les gens peuvent continuer à travailler», a-t-il affirmé. Le Premier ministre a rappelé que la Caisse nationale de retraite (CNR) est déficitaire depuis deux ans. «Elle a connu un retrait énorme en matière de ressources», a-t-il affirmé. Le gouvernement semble avoir trouvé la solution pour calmer les esprits. Sachant que cette question a soulevé la colère des travailleurs, notamment ceux du Sud qui étaient les premiers à réagir, le gouvernement donc s'est rétracté en maintenant le départ volontaire à la retraite pour certaines catégories. Or, cette décision risque également de ne pas plaire aux syndicats autonomes. Dès l'annonce de la révision du système de la retraite proportionnelle prévu par l'ordonnance 97/03 datant du 31/05/1997, fixant les modalités de la retraite proportionnelle sans limite d'âge, les syndicats ont vivement dénoncé cette décision. Des initiatives ont été lancées pour se regrouper dans «un front uni» et empêcher son amendement. Ces derniers temporisent pour le moment et menacent de faire une grève générale à la rentrée sociale. La santé, l'éducation, les ser-vices et les collectivités locales seront affectés par ce mouvement. Les différents syndicats autonomes considèrent l'ordonnance 97/03 fixant les modalités de la retraite proportionnelle sans limite d'âge comme un acquis irréversible, après tant de luttes et sacrifices des travailleurs en général. Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) du secteur de l'éducation a qualifié cette révision d'une «trahison du siècle» et de loi «antisociale». D'ailleurs, pour faire barrage à l'application de cette loi, le Snapap a lancé «un appel du coeur à toutes les organisations syndicales autonomes «pour se mobiliser tout en restant vigilantes, et à refuser ce projet, qui est de surcroît une insulte et une régression face à un acquis combien cher à la classe ouvrière, et qui risque de menacer la rentrée sociale si les autorités supérieures et leur corollaire l'administration, maintiennent ledit projet». Les travailleurs de la Snvi Rouiba qui avaient déjà exprimé leur rejet de la remise en cause de la retraite anticipée menacent d'investir la rue à tout moment si le gouvernement ne revient pas sur sa décision d'annuler le principe de départ à la retraite sans condition d'âge. Pour eux, «pas question de revenir sur cet acquis». Ainsi, l'affaire est loin d'être réglée pour le gouvernement. Ce dernier risque de faire face à une sérieuse crise en début septembre. 12 Nouvelle loi sur la Retraite : Le casse-tête du gouvernement zoom Le gouvernement campe sur sa position concernant l’âge de départ à la retraite. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé, jeudi, que la loi fixant l’âge de départ à la retraite à 60 ans entrera en vigueur l’année prochaine. S’exprimant en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps du Parlement, M. Sellal a précisé que le projet de loi sur la retraite sera «examiné prochainement» en Conseil des ministres. Selon le Premier ministre, la décision prise par le gouvernement d’amender l’ordonnance n°97-13 du 13 mai 1997 est «l’aboutissement des consultations menées par le gouvernement avec les partenaires sociaux et le patronat lors de la tripartite», indiquant qu’«il s’agit d’un retour à ce qui était en vigueur dans les années 1990». Démentant l’information sur le gel des départs à la retraite anticipée, le Premier ministre a précisé que «ceux qui souhaitent partir avant la fin de l’année sont libres de le faire» et a confirmé sa déclaration tenue lors d’une visite à Tiaret sur les métiers pénibles. «La retraite anticipée est maintenue pour les femmes et les métiers pénibles», indique-t-il sans donner plus de précision sur les métiers concernés par la disposition. Acculée par ses différentes fédérations, la direction générale de l’UGTA continue de soutenir la décision prise lors de la tripartite. Sa Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) a appelé à la prise en compte de la pénibilité dans la carrière professionnelle lors de la révision de l’ordonnance de 1997. Les syndicats autonomes continuent à s’opposer à la décision prise par le gouvernement, lors de la tripartite tenue le 5 juin dernier, d’amender l’ordonnance n°97-13 du 13 mai 1997. La fédération Snapap, sous l’égide de la C-GATA, a dénoncé «énergiquement» par la voix de son chargé de la communication, Nabil Ferguenis, le «mépris affiché envers la classe ouvrière à travers des pseudo allégations irréfléchies et échappatoires de la part du chef de gouvernement». «La logique voudrait que ce genre de décision s’applique d’une manière participative, en associant tous les acteurs capables d’arriver à un consensus raisonnable et équitable, à moins que vous avez l’intention de 13 jeter les travailleurs dans la folie», signale Ferguenis dans sa déclaration à El Watan. Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), engagé dans l’action des syndicats autonomes regroupés au lendemain de la dernière tripartite, réitère l’attachement de ses adhérents à «la préservation du droit acquis de la retraite proportionnelle avant l’âge de 60 ans et rejette en bloc les décisions de la tripartite qui ne le représente nullement». Le président du SNPSP, Lyes Merabet, contacté par El Watan, a relevé «la position négative du gouvernement devant nos sollicitations au dialogue». Actions de protestation à la rentrée «Le SNPSP considère cette démarche du gouvernement comme une tentative de diversion afin de nous éloigner de l’essentiel ; l’espace de dialogue duquel on est exclu depuis le temps. Et de la négociation sur le projet ‘finalisé’ portant nouveau code du travail. C’est l’essentiel pour nous. Le véritable défi est là, le reste est plus un ballon-sonde pour jauger de la capacité des syndicats autonomes regroupé de réagir en front uni face aux décisions plus graves et plus importantes pour le travailleur et les différents secteurs d’activité», soutient Merabet, qui précise que le mot d’ordre est déjà transmis aux structures syndicales SNPSP de sensibiliser et de mobiliser les praticiens de la santé pour s’inscrire dans toutes les actions de protestation que décideraient les syndicats autonomes. Dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion de son bureau national, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) a réitéré son rejet des décisions de la tripartite et a dénoncé la décision du gouvernement de réviser le code du travail sans impliquer les syndicats autonomes. Pas moins de 15 syndicats représentant plusieurs secteurs — éducation, santé, administration publique, énergie, formation professionnelle — se sont réunis au lendemain de l’annonce de la décision du gouvernement. Ils ont prévu des «mouvements de protestation à la rentrée sociale pour défendre les acquis des travailleurs». Le FCE a pris part à un atelier de réflexion de la BAD à Tunis (Algérie Eco) Comment impulser le processus d’intégration économique régionale en Afrique du Nord et quel rôle pour le Secteur privé ? Tel a été le thème d’un 14 atelier de réflexion organisé le 14 juillet par la Banque Africaine de Développement à Tunis. L’atelier a été initié par la banque dans la perspective de définir sa stratégie à moyen et long terme en direction du secteur privé en Afrique du Nord. Trois séquences de discussion ont permet d’aborder cette question : Stratégie de la BAD et les principaux instruments de financement pour le développement du secteur privé, les principaux défis et opportunités pour la promotion de l’intégration économique régionale en Afrique du nord par le secteur privé et enfin la promotion du secteur privé et partenariats potentiels au titre de l’assistance de la BAD à l’intégration régionale en Afrique du Nord. A cette occasion, les représentants de la BAD ont présenté le bilan des actions de la banque dans la région. Il ressort que le secteur privé reste très peu présent dans ses engagements (comparés à ceux destinés au secteur public). La BAD, par ses statuts, ne peut intervenir dans le financement du secteur privé que de deux manières : par l’intermédiaire des Etats, qui eux sont éligibles à des crédits (prêts) et par les fonds d’investissement. La banque cherche donc à réorienter ses engagements en direction du secteur privé en utilisant les voies possibles comme la promotion des partenariats public-privé et l’actionnariat dans les entreprises privées via les fonds d’investissement. A ce titre la BAD va privilégier les entreprises à capitaux mixtes (Ils sont plusieurs dans les pays de l’Afrique du Nord) pour promouvoir l’intégration régionale du Maghreb qui reste la région la moins intégrée alors que tous les facteurs sont favorables à sa concrétisation (Histoire, Géographie, Langue et culture, Infrastructures : autoroute Tunis-Alger-Rabat ; réseau électrique ….). Les secteurs prioritaires dans la nouvelle stratégie de la BAD sont : l’Agrobusiness, l’Énergie verte et Mines, Valorisation des ressources naturelles (gaz, phosphates,….) et la poursuite des actions dans les infrastructures, l’éducation et la santé. Enfin la BAD, à l’image de la Banque Mondiale est une institution pour la promotion du développement économique et social avec un slogan lancé par son nouveau président : Nourrir l’Afrique et lui assurer un bien être est l’objectif stratégique pour les dix années à venir. Le représentant du FCE à cette atelier n’a pas manqué de reprendre l’argumentaire de l’organisation patronale au sujet de l’accompagnement des entreprises en privilégiant les PME dynamiques (gazelles), seules capables d’aller dans la compétition internationale et devenir des grands champions. Il a rajouté que « La croissance des PME est l’enjeu principal dans les pays du Maghreb si on veut promouvoir l’intégration par le secteur privé… » Au terme de cet atelier, le représentant de la BAD a annoncé que la prochaine étape serait d’entamer des discussions entre la banque et le secteur privé dans chacun des pays du Maghreb. 15 Banque/bourse/Assurance L’engagement des assureurs : Plombiers et électriciens à la disposition des assurés (El Moudjahid) Fuites d’eau à la maison, installation électrique endommagée, rupture de canalisation des sanitaires : plusieurs compagnies d’assurances mettent désormais à la disposition de leurs assurés des plombiers et électriciens pour les travaux de réparation à domicile. Cette assistance à domicile a été récemment introduite par des assureurs qui la proposent comme option dans les contrats multirisques-habitation, tandis que d’autres l’ont instaurée à titre obligatoire pour cette catégorie de contrat, expliquent à l’APS plusieurs assureurs. «Urgence habitation», «Home assistance», «Garantie dépannage à domicile» sont les différentes appellations attribuées par les compagnies d’assurance à ces nouveaux services proposés. «C’est pour répondre à un besoin qui pèse lourdement, en particulier dans les grandes agglomérations où dénicher un plombier ou un électricien est difficile, surtout dans les cas d’urgence», relève le directeur marketing d’une compagnie d’assurance privée. En fait, l’assuré peut bénéficier de travaux de réparation dans 4 types de services : plomberie, électricité, vitrerie et serrurerie (perte des clés de la maison, serrure endommagée...). Avec une police d’assurance de 1.000 DA/an adossée à celle de l’habitat-risque, l’assistance à domicile permet à l’assuré de bénéficier, dans les cas d’urgence, de ces travaux de réparation à raison de 3 interventions/an au maximum pour chacun des 4 types de services (plomberie, électricité, serrurerie et vitrerie), soit 12 interventions/an au maximum, et ce 7j/7 et 24h/24. «Grâce à mon contrat d’assistance à domicile, j’ai pu régler rapidement les problèmes de fuite d’eau ou autres types de dégâts dans mon appartement sans aller à la recherche, en vain, d’un plombier. Il m’a suffi d’appeler l’assistant. Et en moins de 40 minutes, le plombier était déjà chez moi», affirme à l’APS une assurée à ce type de service. Cependant, il y a un plafond de garantie pour chaque intervention au-delà duquel l’assuré doit payer le différentiel dans le cas échéant, sachant que le montant de ce plafond oscille entre 4.000 DA et 35.000 DA, variant d’une compagnie d’assurance à une autre. Comment fonctionne l’assistance à domicile ? L’assistance à domicile fait intervenir des sociétés d’assistance (avec lesquelles les compagnies d’assurance sont liées par une convention) qui sous-traitent avec les prestataires agréés (plombiers, électriciens...). Ainsi, lorsque l’assuré a besoin d’une assistance à domicile, il appelle directement la société d’assistance (ou assistant), qui dispose d’une plateforme 16 téléphonique dédiée à cet usage (call center), lui déclare le dommage pour que l’assistant procède à un diagnostic préliminaire à distance, sur la base des informations recueillies auprès de l’assuré, avant de dépêcher le prestataire (plombier, électricien...). Une fois sur place, le prestataire procède à un diagnostic du dommage et le répare, mais tout en vérifiant au préalable que le montant de la réparation ne dépasse pas le plafond de garantie. En cas de dépassement de ce plafond, le prestataire en informe l’assuré et intervient uniquement si ce dernier donne son accord pour régler le complément. «C’est l’assistant qui paie le prestataire au titre des frais découlant des travaux de réparation (déplacement, pièces et main d’œuvre) à concurrence du plafond de garantie», explique à l’APS un représentant de l’une de ces sociétés d’assistance. L’assistance à domicile vient s’ajouter à d’autres catégories d’assistance en assurance, lesquelles sont opérationnelles en Algérie depuis quelques années, telles l’assistance automobile et l’assistance au voyage et dont le chiffre d’affaires global a représenté 2,8% du marché national des assurances en 2015. M. Bouterfa et le secrétaire d'Etat adjoint US discutent du partenariat en énergie (APS) Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a reçu samedi au siège de son département ministériel le secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony Blinken, avec qui il s'est entretenu sur le partenariat dans le domaine de l'énergie, a indiqué un communiqué du ministère. "Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les relations de coopération et de partenariat entre l'Algérie et les Etats-Unis dans le domaine des hydrocarbures et de l'énergie", a précisé le ministère. M. Boutarfa et le numéro deux de la diplomatie américaine "ont exprimé leur satisfaction de ces relations et leur volonté de les approfondir notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la coopération technique et de la formation". A cette occasion, M. Boutarfa a présenté à M. Blinken les grands axes du programme national des énergies renouvelables "en plaidant pour un partenariat mutuellement bénéfique entre les entreprises des deux pays notamment pour la fabrication des équipements industriels liés à ces énergies", précise encore le communiqué. Leurs discussions ont également abordé l'évolution de la situation du marché pétrolier mondial, qui sera examinée lors de la 15ème édition de la réunion ministérielle du Forum international de l'Energie prévu du 26 au 28 septembre prochain à Alger et auquel la participation des Etats-Unis est attendue, note le ministère. 17 Pour rappel, l'adjoint de John Kerry est à Alger depuis vendredi pour une visite de trois jours au cours de laquelle il s'entretiendra avec de hauts responsables algériens "sur l'état de la coopération bilatérale et les moyens de son renforcement", avait indiqué mercredi dernier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Les questions liées à l'actualité régionale et internationale seront également à l'ordre du jour de ces entretiens", avait également souligné le communiqué. Commerce Coopération Réunion du Conseil économique et social arabe à Nouakchott : les priorités de développement et l'intégration économique abordées (APS) La réunion ministérielle du Conseil économique et social préparatoire du 27ème sommet ordinaire de la Ligue des Etats arabes, s'est tenue vendredi à Nouakchott et a été l'occasion de se concerter sur les priorités de développement, et d'évaluer les pas franchis sur la voie du travail arabe commun et de l'intégration économique des pays arabes. La réunion, présidée par le ministre mauritanien de l'Economie et des Finances al Moukhtar Ould Ajay, en présence du secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed abou el Gheit, a examiné l'ordre du jour des questions économiques et sociales qui sera soumis au dirigeants arabes lors de leur sommet prévu lundi à Nouakchott. La réunion, a indiqué le ministre mauritanien à l'ouverture des travaux, intervient dans une conjoncture internationale et régionale "sensible" et "pleine de défis dont le ralentissement de la croissance économique, la variation des prix des matières premières, le chômage, la pauvreté, les effets des changements climatiques et les dangers géo-politiques , la menace terroriste et les crises des réfugiés". La réunion était l'occasion aussi de se concerter sur les priorités de développement, évaluer les pas franchis sur la voie du travail arabe commun et l'intégration économique des pays arabes". Le Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Ben Helli, a appelé les participants à la réunion des hauts responsables du Conseil économique et social préparatoire du sommet de la Ligue des Etats arabes, à concevoir des mécanismes efficaces capables d’accompagner les changements 18 internationaux en cours, en particulier, pour ce qui concerne le sujet du développement durable 2030, vu que la Nation arabe est l’un des principaux partenaires dans la conception de ses objectifs et de sa mise en œuvre. Ben Helli a déclaré, dans un discours d’ouverture de la réunion, que cette rencontre se tient pour discuter des questions économiques et sociales inscrites à l’ordre du jour du sommet, en tant que sujets d’une importance capitale de l’agenda de l’action arabe commune, en raison des dimensions scientifiques et pratiques qu’elle représente pour l'intégration arabe. L’ordre du jour de cette réunion comporte huit questions, relatives au rapport du Secrétaire général, au document de travail relatif à l’intégration du Sommet arabe sur le développement économique avec le sommet arabe ordinaire, aux sujets du développement de l’action économique et sociale commune d’une part et de la grande zone commerciale arabe d’autre part, aux développements de l’Union douanière arabe, à la création d’un mécanisme d’exécution de l’initiative du Président de la République du Soudan, relative à l’investissement agricole dans ce pays, afin de combler partiellement le déficit alimentaire et à la stratégie arabe pour la recherche scientifique, la technologie et l’innovation. Le dernier sujet porte sur la résolution du Conseil arabe de ministres de la santé, relatif au projet de construction du centre arabe des recherches médicales et scientifiques et du centre arabe de la coopération et des recherches sur le VIH/Sida. 3e forum économique algéro-Allemand : Un partenariat durable (El Moudjahid) Une délégation d’homme d’affaires algériens se déplacera, le 26 septembre prochain, à Berlin, dans le cadre de la tenue du 3e Forum économique algéro-allemand. Placé sous le thème de «Partenariat pour une croissance durable», l’évènement, qui traduit l’intérêt des deux parties pour une coopération accrue et diversifiée, donnera l’opportunité aux entreprises algériennes de s’enquérir des possibilités de nouer des liens de partenariat avec leurs homologues allemandes et bénéficier, par la même occasion, du transfert de technologie. Cette mission économique, qui sera encadrée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, prévoit dans son agenda des rencontres B to B et des visites sur sites. L’Allemagne dont la présence économique dans notre pays a été constante depuis l’indépendance est engagée dans la stratégie du gouvernement algérien pour une coopération soutenue et orientée vers l’objectif du développement durable. Une volonté exprimée lors des différentes rencontres bilatérales, notamment à l’occasion de la 5e réunion de la commission mixte algéro-allemande qui s’est tenue, les 15 et 16 avril dernier, à Berlin et qui s’est soldée par la signature d’accords de partenariat dans différents domaines. La nécessité d’une nouvelle approche dans la coopération algéro-allemande, basée sur l’innovation et l’option pour les secteurs «prioritaires» et qui offrent «une possibilité d’intégration importante», dans le cadre du plan d’action du 19 gouvernement (2015 2019), a été exprimée par la partie algérienne à cette occasion. Le ministre de l’Industrie et des Mines avait, pour la circonstance, plaidé pour l’intérêt de l’Algérie pour des investissements structurants et durables dans des secteurs stratégiques comme la métallurgie, la sidérurgie, les technologies et les mines. L’Algérie a également manifesté son intérêt pour l’expertise allemande ainsi que la formation professionnelle, désormais indispensables pour l’accompagnement des projets engagés par le gouvernement. Il y a lieu de rappeler, à ce titre, que le Forum d’affaires algéro-allemand, tenu en janvier 2016 à Berlin, s’est soldé par une plateforme d’entente pour la signature d’une trentaine de contrats dans différents secteurs d’activité, notamment la mécanique, la sous-traitance automobile, l’électronique, l’électrique, l’agro-industrie, les transports maritime et ferroviaire, la construction navale, les énergies renouvelables, la pétrochimie, la chimie industrielle et les matériaux de construction. L’Allemagne, qui entend consolider sa présence sur le marché algérien, compte plus de 320 entreprises installées dans notre pays. Création de l'Union des experts arabes du tourisme : Abdelkader Bengrina élu président (APS) L'ancien ministre du Tourisme, Abdelkader Bengrina a été élu président de l'Union des experts arabes du tourisme dont la création a été annoncée samedi à Amman. M. Bengrina a indiqué à l'APS à l'issue de la réunion des experts arabes du tourisme que son élection à la tête de l'Union était "une lourde responsabilité" pour relancer le tourisme arabe à la lumière des mutations que vit la région et des défis régionaux et internationaux qu'elle doit relever. Il a souligné qu'il placera parmi les priorités du plan d'action de l'Union la question du développement touristique en Algérie et la relance du secteur du tourisme, tout en rappelant les potentialités touristiques de l'Algérie qui, a-t-il dit, aucun pays arabe ne peut concurrencer si celles-ci sont mieux exploitées". Plusieurs experts d'Algérie, de Jordanie, d'Arabie saoudite, d'Irak, du Yémen, d'Oman, de Tunisie, du Koweït et du Liban ont participé à cette réunion. Il a ajouté à ce propos, que cette nouvelle règlementation qui fait d'El Riyad son siège et d'Amman un siège pour son secrétariat général tend à "réaliser les aspirations des peuples arabes en matière d'échange touristique et à consacrer la destination touristique arabe outre l'établissement d'un nouveau climat participatif entre le secteur du tourisme et les institutions 20 officielles concernées par le tourisme dans les pays arabes afin de récupérer le touriste arabe" . L'action consiste, selon lui, à trouver d'autres moyens d'attrait du touriste arabe, à développer le produit touristique dans chaque pays arabe dans un contexte global et à encourager la formation de l'élément humain en matière de tourisme. Veille TIGUENTOURINE : Le site gazier entièrement opérationnel (L’Expression) L'opération a été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil. Le train n°3 du site gazier de Tiguentourine à In Aménas (wilaya d'Illizi) sera remis officiellement en service dans quelques jours. C'est le directeur général du complexe Kamel Aouas qui l'a annoncé hier aux journalistes qui visitaient le site. «La remise en service du train n° 3 devrait se faire dans quelques jours. Les opérations de réparation sont achevées et actuellement, nous sommes en phase finale des essais avant d'introduire le gaz dans le train», a-t-il indiqué. A l'arrêt pendant plus de 3 ans, soit au lendemain de l'attentat terroriste ayant ciblé le site de Tiguentourine en janvier 2013, ce train permettra sans nul doute au complexe gazier de Tiguentourine de retrouver sa capacité journalière de traitement estimée à 9 millions m3/jour et du coup sa production annuelle estimée à 9 milliards m3. Les travaux de réparation de ce train ont coûté 80 millions de dollars, a indiqué de son côté Saïd Oumeddour, directeur des opérations du site. Les travaux de réparation ont été confiés à deux sociétés: une société d'engineering et de méthode de réparation (Petrofac), alors que l'exécution a été assurée par la Société algérienne de réalisation de projets industriels (Sarpi). L'opération a été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil, a-til ajouté. Pour rappel, le site de Tiguentourine dispose de trois trains de traitement. Les deux autres trains ont été remis en service quelques semaines seulement après l'attentat. Par ailleurs, il est à souligner qu'outre Sonatrach, le site gazier de Tiguentourine, l'un des plus importants sites gaziers de l'Algérie, est exploité par deux autres entreprises: Statoil de Norvège et Britich Pétrolium(BP) de la Grande-Bretagne. Les travailleurs de ces deux entreprises ayant quitté l'Algérie au lendemain de l'attentat sont tous revenus et sont tous sur place aujourd'hui. Le site de Tiguentourine 21 bénéfice maintenant d'une haute protection assurée aussi bien par des agents de sécurité du groupe Sonatrach que les services de la gendarmerie. Le défi majeur qui s'impose pour ces entreprises maintenant avec la crise pétrolière, est l'augmentation de la production. Cette façon de faire est finalement la seule capable, s'accordent à dire des experts en économie, de désamorcer réellement le choc pétrolier que subit l'Algérie suite à la chute des prix de pétrole. Cet avis est aussi celui de Nourredine Bouterfa, ministre de l'Energie. Celui-là, en inaugurant, il y a quelques jours une nouvelle centrale électrique à Hassi Messaoud, a déclaré que Sonatrach prévoit l'augmentation de sa production en hydrocarbures de l'ordre de 30% à l'horizon 2020. «Tous les efforts seront déployés pour atteindre cet objectif dans les délais ciblés», a- t-il souligné. Cet objectif entre dans le cadre de la stratégie des pouvoirs publics visant à faire face aux nouvelles tendances des marchés internationaux, a indiqué en outre le ministre. Avant lui, l'exministre de l'Energie Salah Khebri, a annoncé que l'Algérie mise beaucoup sur l'augmentation des exportations des hydrocarbures d'ici 2030. Cette stratégie, selon lui, garantira deux objectifs : désamorcer le choc pétrolier en augmentant les recettes et permettre à Sonatrach de maintenir ses investissements», a-t-il argué. Pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, les capacités du sol algérien ne sont exploitées jusqu'à présent qu'à hauteur de 25%. Projet d'In Salah Gas : Accord pour la compression de 40 % des travailleurs étrangers (Le quotidien d’Oran) Le président directeur général de la société «In Salah Gas», Maazou Slimane, a affirmé vendredi que le groupe Sonatrach, principal propriétaire de la société et ses partenaires British Petrolium (BP) et Statoil, ont décidé la compression de 40 % des travailleurs étrangers d'ici la fin 2016. Dans une déclaration à l'APS lors de sa visite au site gazier de Krechba (Ghardaïa), M. Maazou a précisé que cette décision «a été prise de commun accord entre les trois actionnaires dans la société suite au recul des prix du pétrole en vue de réduire les coûts élevés en matière de salaires, de transport, d'hébergement et de protection». La société emploie actuellement près de 1 800 travailleurs au niveau de ses cinq gisements, dont 400 travailleurs étrangers, a fait savoir le responsable qui a souligné que ces derniers vont être remplacés par la main d'oeuvre nationale aussi bien pour les cadres que les ingénieurs et les techniciens d'exploitation et de maintenance. Le nombre des travailleurs étrangers sera réduit «autant que possible», a indiqué M. Maazou qui a ajouté que le recours à la main d'œuvre étrangère ne se fera que dans des cas d'»extrême urgence». Cette démarche ne se limite pas uniquement à l'Algérie, a précisé le PDG d'In Salah Gas. Même les plus grandes compagnies pétrolières et gazières ont eu recours à la compression du personnel, dont BP et Statoil, en raison de la chute des prix du pétrole et la baisse des recettes des compagnies pétrolières, a-t-il ajouté. M. Maazou a indiqué que le nombre des travailleurs étrangers au sein de la société connaît une régression continue après 22 l'entrée en exploitation de plusieurs projets, ce qui induit une réduction progressive de la main d'œuvre étrangère, précisant que la majorité des travailleurs étrangers sont recrutés à l'étape de réalisation du projet avant le transfert des missions aux cadres nationaux avec le début de l'exploitation. Pour ce qui est du retour des travailleurs étrangers au site gazier de Krechba relevant de la société, le responsable a indiqué que «tous les étrangers qui sont retournés dans leurs pays suite à cette attaque ont repris le travail depuis longtemps». Dans une déclaration à l'APS, le responsable de la sécurité et de l'environnement à la société Serbouh Malik a affirmé que «la situation est revenue à la normale depuis l'attaque terroriste et le site est sécurisé à haut niveau grâce au renforcement du dispositif de sécurité dans la région ainsi qu'à l'intérieur et à l'extérieur du site». Le site gazier de Krechba qui emploie 1 300 travailleurs, compte parmi les cinq sites exploités par la société «In Salah Gas», outre les gisements qui se trouvent à Hassi Moumen, Rag et Tiguentour et une autre unité de pompage à Hassi R'mel. Par ailleurs, le P-DG d'In Salah Gas a assuré que la production de la société était passé de 14 millions m3/j avant mars 2016 à 25 millions m3 actuellement après la mise en exploitation du gisement de Hassi Moumen en avril dernier, un investissement d'une valeur de 1,3 milliard USD, soulignant que la société tablait sur une production de 27 millions m3/j en septembre prochain. Révélant la découverte de 25 nouveaux puits dont 11 font l'objet de forage en attendant le reste selon les besoins de la société liée par un contrat de production annuelle de 9 milliards m3/j, le même responsable a fait savoir que la production annuelle avait reculé à 8,3 milliards m3 ces dernières années avant de rebondir à nouveau. 23