DU 4 AU 29 JUIN 2016 - Festival d`Aix en Provence

Transcription

DU 4 AU 29 JUIN 2016 - Festival d`Aix en Provence
DU 4 AU 29 JUIN 2016
PRÉLUDE AU FESTIVAL D’AIX
Théâtre musical
ACADÉMIE
DU FESTIVAL D’AIX
ET TÂCHONS D’ÉPUISER LA MORt DANS UN BAISER
29 juin21h30 aix en provence – hôtel maynier d’oppède
Théâtre musical
ET TÂCHONS D’ÉPUISER LA MORT
DANS UN BAISER
D’après la correspondance de Claude Debussy
Marc Lainé*
Kévin Briard*
Stephan Zimmerli
conception et mise en epsace
lumière
toile du décor (œuvre graphique originale)
Pauline Sikirdji*
Jean-Gabriel Saint-Martin*
Nicolas Royez*
Thomas Jubert mezzo-soprano
baryton
piano
comédien
Création le 16 février 2016 à La Comédie de Saint-Étienne.
Production de l’Académie du Festival d’Aix, avec le soutien de la Fondation La Poste.
En collaboration avec La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national, le Centre
dramatique national de Haute-Normandie et la compagnie La Boutique Obscure.
Avec le soutien de
*Anciens artistes de l’Académie
Extraits musicaux de La Chute de la maison Usher de Debussy
Mélodies de Debussy
La chevelure
Recueillement
Le colloque sentimental
Aimons-nous et dormons
Correspondance et lecture
Correspondance de Debussy – éditions Gallimard
(Lettres rédigées entre 1893 et 1918 par Claude Debussy)
La Chute de la maison Usher d’Edgar Allan Poe
S
pectacle musical autour de la correspondance de Claude Debussy, mêlant ses mélodies
aux fragments de son opéra inachevé La Chute de la maison Usher. Pour un pianiste,
deux chanteurs et un acteur.
La célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe, La Chute de la maison Usher a toujours fasciné Claude
Debussy. À partir de 1908, dix ans avant sa mort, il s’attaque à la composition d’une œuvre
lyrique tirée de ce récit fantastique, un opéra dont il écrit lui-même le livret.
La correspondance du compositeur témoigne de l’obsession que cette œuvre devient pour lui,
allant jusqu’à bouleverser sa vie de couple. Lorsque sa maladie est diagnostiquée, en 1910,
un étrange processus d’identification de Debussy avec le personnage de Roderick Usher se
révèle dans ses lettres.
Finir cet opéra semble devenir une question de survie...
Et pourtant, comme la mort de Roderick dans les bras de sa soeur, emportant avec lui son
terrible secret, la mort du compositeur avant d’avoir achevé cette oeuvre essentielle est
inéluctable...
Marc Lainé
La Chute de la maison Usher (extrait)
Acte I – scène 2
RODERICK
Madeline, Madeline…
Tout à l’heure je dormais mais j’ai entendu
Sa voix m’a réveillé
Sa voix, c’était sa voix
Il n’y en a pas d’autre dans le monde !
C’était sa voix j’en suis sûr. Où est-elle ?
Ah ! Je ne peux plus, je ne veux plus
Non ! Pas cela, ne plus voir cela
Toujours s’endormir dans la fièvre, pour se réveiller dans l’angoisse.
Tourments sans fin, sans fin, sans fin !
Vieilles pierres, pierres blafardes ! Qu’avez-vous fait de moi ?
Du jour qui s’en va au jour qui revient, je vous appartiens.
Mes pensées me rongent comme vous les pluies d’hiver.
Vieilles pierres,
[Pourquoi ce châtiment à des fautes que je n’ai pas commises ? Qu’ai-je donc fait ?
Pierres mauvaises, vous pesiez déjà sur mon enfance.]
Si parfois s’en échappait la joie d’un éclat de rire,
Vous m’en punissiez, vous n’avez pas entendu mes sanglots,
Vous n’en avez eu aucune pitié !
Pierres mauvaises,
Vos figures blêmes glaçaient mes ombres froides.
Pourtant, le jour où ma mère mourut,
J’ai ri… Oui ! J’ai osé rire !
Vous n’avez pas compris [cette joie étrange de la voir enfin délivrée de notre odieux sortilège..]
Et j’ai soif de vivre, j’ai soif de lumière
Le soleil ne pénètre ici que pour mourir.
La Chevelure
Tirée de Trois chansons de Bilitis (1897) – Texte de Pierre Louÿs
Il m’a dit : « Cette nuit, j’ai rêvé.
J’avais ta chevelure autour de mon cou.
J’avais tes cheveux comme un collier noir
autour de ma nuque et sur ma poitrine. »
« Je les caressais, et c’étaient les miens ;
et nous étions liés pour toujours ainsi,
par la même chevelure, la bouche sur la bouche,
ainsi que deux lauriers n’ont souvent qu’une racine. »
« Et peu à peu, il m’a semblé,
tant nos membres étaient confondus,
que je devenais toi-même,
ou que tu entrais en moi comme mon songe. »
Quand il eut achevé,
il mit doucement ses mains sur mes épaules,
et il me regarda d’un regard si tendre,
que je baissai les yeux avec un frisson.
La Chute de la maison Usher (extrait)
Acte I – scène 1
MADELINE
Dans la plus verte de nos vallées
Par de bons anges habitée
Jadis un palais merveilleux dressait son front
C’était dans les domaines du monarque Pensée
Jamais Séraphin ne déploya son aile
Sur un palais à moitié aussi beau.
La Chute de la maison Usher (extrait)
Acte I – scène 1
LE MÉDECIN
Des fous ! Cher monsieur, des fous,
Croyez-moi ! Si vous voulez
Ce n’est d’ailleurs que la même recherche
du bizarre, du biscornu, il ne pouvait y échapper.
Vous le verrez quoique jeune encore
son âme désordonnée et déjà usé son faible corps.
Vous verrez ce front aux tempes trop larges,
portant la marque des griffes de la folie !
Allez, ce n’est plus maintenant qu’un instrument aux ordres de la peur !
On voit peu Lady Madeline ? Que vous importe-t-elle ?
La Chute de la maison Usher (extrait)
Acte I – scène 1
LE MÉDECIN
Écoutez, Lady Madeline est le doux commentaire de votre étrange ami.
Elle est si faible, si fragile !
Les pierres maléfiques de la maison Usher ont fixé son destin.
Peu à peu, elles ont figé son pauvre sourire, ses yeux trop doux.
Lady Madeline s’en ira comme les autres, plus vite que les autres, peut-être ?
Et puis, c’est sa faute à lui… Ce n’est pas ainsi que l’on aime une sœur.
Recueillement
Tirée de Cinq poèmes de Charles Baudelaire (1889) – Texte Charles Baudelaire
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir : il descend, le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main, viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fonds des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
La Chute de la maison Usher (extrait)
Acte I – scène 2
RODERICK
Reste ! [Reste !] Meurs ici…
[Taisez-vous, j’obéirai. Il fait froid, le brouillard monte]
Qu’y a-t’il là-bas près des joncs grisâtres ?
Quelqu’oiseaux perdu ?
Voici qu’il traverse le brouillard en agitant comme une main funèbre
Ses ailes battent comme si c’était la respiration du temps.
Ah ! Ses lèvres sur mon front comme un parfum qui rafraichit
Ses lèvres qui tentent comme un fruit inconnu où ma bouche n’a jamais osé mordre !
Ne sais-tu pas, oiseaux de malheur,
Que si tu me la prends, plus rien ne me reste !
Ne sais-tu pas qu’elle est ma seule raison de ne point mourir !
Colloque sentimental
Tirée de Fêtes galantes, Livre 2 (1904) – Texte Paul Verlaine
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l’heure passé.
Leurs yeux sont morts et leur lèvres sont molles,
Et l’on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
Te souvient-il de notre extase ancienne ?
Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne ?
Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ?
Non.
Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches !
C’est possible.
Qu’il était bleu, le ciel, et grand l’espoir !
L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
Aimons-nous et dormons (1881)
Texte de Théodore de Banville
Aimons-nous et dormons
Sans songer au reste du monde !
Ni le flot de la mer, ni l’ouragan des monts
Tant que nous nous aimons
Ne courbera ta tête blonde,
Car l’amour est plus fort
Que les Dieux et la Mort !
Le soleil s’éteindrait
Pour laisser ta blancheur plus pure,
Le vent qui jusqu’à terre incline la forêt,
En passant n’oserait
Jouer avec ta chevelure,
Tant que tu cacheras
Ta tête entre mes bras !
Et lorsque nos deux coeurs
S’en iront aux sphères heureuses
Où les célestes lys écloront sous nos pleurs,
Alors, comme deux fleurs,
Joignons nos lèvres amoureuses,
Et tâchons d’épuiser
La mort dans un baiser !
Marc Lainé
metteur en scène
Il est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs en
2000. Depuis, il travaille régulièrement pour le théâtre et l’opéra en
tant que scénographe et assistant à la mise en scène. Il a notamment
collaboré avec Richard Brunel pour les créations de Albert Herring
(Benjamin Britten) à l’Opéra Comique, l’Elixir d’Amour (Donizetti)
à l’Opéra de Lille ou le Kaiser Von Atlantis (Viktor Ullmann) pour
l’Opéra de Lyon. Mais aussi avec Jacques Lassalle, Arnaud Meunier,
Pierre Maillet, Marcial di Fonzo Bo… Depuis 2008, il met en scène
ses propres spectacles. Avec l’auteur britannique Mike Kenny il crée
deux spectacles : La Nuit Électrique, nommé aux Molières 2009 (catégorie meilleur spectacle
jeune public) et Un Rêve Féroce qui s’est joué en décembre 2009 à Paris au Théâtre du RondPoint. En 2010, il entame un cycle sur les grandes figures de la culture populaire : Norman
Bates est-il ?, variation pirandellienne sur le personnage culte du film Psychose, créé dans
le cadre du Festival Etrange Cargo de la Ménagerie de Verre ; Break Your Leg !, projet basé
sur l’histoire vraie de deux patineuses américaines, Nancy Kerrigan et Tonya Harding et repris
au Théâtre national de Chaillot en janvier 2012. Memories From The Missing Room, créé en
2012 est inspiré par l’album The Missing Room du groupe folk-rock Moriarty, avec le groupe
sur scène. Le spectacle a été repris au Théâtre de la Bastille à la rentrée 2012. Il participe à
l’Atelier Opéra en Création de l’Académie du Festival d’Aix en 2013. En mars 2014, Marc Lainé
écrit et met en scène au CDDB – Théâtre de Lorient Spleenorama, pièce de théâtre musical
et fantastique inspiré par la “Mythologie Rock”. La musique est composée et interprétée par
l’auteur et compositeur Bertrand Belin. Ce spectacle a tourné dans toute la France, notamment
accueilli au Théâtre de la Bastille à Paris pour vingt-deux représentations à l’automne 2014.
Ce spectacle obtient le Prix de la Création Originale pour un Spectacle décerné par la Chambre
Syndicale de l’Édition Musicale. En mars 2015, il crée Vanishing Point, les deux voyages de
Suzanne W. au Théâtre national de Chaillot pour une série de dix-huit représentations avant
d’être présenté à l’Espace Go de Montréal pour un mois de représentations. Ce spectacle
remporte le Prix de la Critique 2014/2015 à la fois dans la catégorie Meilleure création d’une
pièce en langue française et pour la composition de la musique de scène par le groupe Moriarty.
En septembre 2015, Marc Lainé crée au CDN de Haute-Normandie le spectacle itinérant Egarés
qui reprend la thématique du road-trip du festival Cinéma tous écrans de Genève 2009. Depuis
2009, Marc Lainé est metteur en scène associé au CDDB – Théâtre de Lorient et depuis 2014,
artiste associé au CDN de Haute-Normandie ainsi qu’à la Scène Nationale 61. Pauline Sikirdji
mezzo-soprano
Elle se forme au CNSM de Paris et à l’École du Théâtre National de
Chaillot. Au CNSM, elle chante Orlofsky (Fledermaus) et Hänsel
(Hänsel und Gretel), puis à Lyon le spectacle « Tristan etc… »,
d’après Tristan und Isolde de Wagner, avec la compagnie Sentimental Bourreau, ainsi que Gariné (Dikran Tchouhadjian), à l’Odéon
à Marseille. En 2011, elle chante Rosine (Le Barbier de Séville)
pour l’Académie Lyrique à Vendôme, et en 2012, l’Enfant (L’Enfant
et les Sortilèges), à l’Opéra de Lyon. Elle chante les Sept Chansons
Populaires Espagnoles (Manuel de Falla), au Théâtre Mogador à
Paris, et un récital « Jeunes Talents » aux Archives Nationales. Passionnée par la musique
contemporaine, elle crée en décembre 2012 Honoria Galla Placidia (Antonin Servière) à l’ARCAL à Paris et en mai 2014 The Invader (Éric Sweeney) en Irlande, à Waterford et à Wexford.
Elle a chanté en 2013 Dorabella (Così fan tutte) à Marseille puis au Théâtre du Ranelagh à Paris
et au Festival d’Amman. Elle participe en 2015 à la création au Festival d’Aix-en-Provence de
´ repris en 2016 dans divers théâtres français et à San Francisco.
Svadba, d’Ana Sokolovic,
Jean-Gabriel Saint-Martin
baryton
Il découvre le chant auprès de Francis Bardot au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine, Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris. Il se
forme comme baryton auprès de son professeur Nicole Fallien et
entre au CNSMDP dans la classe de Pierre Mervant. Il se spécialise
en musique ancienne dans la classe de Michèle Ledroit au CRR de
Strasbourg. Membre de l’Opéra Studio de l’Opéra National du Rhin
de 2009 à 2011, où il participe à de nombreuses productions, il se
produit depuis à l’Opéra de Strasbourg, Dijon, Caen, Lille, mais aussi
au Théâtre des Champs-Elysées et au Châtelet à Paris, à l’Opéra de
Lyon et au Festival d’Aix-en-Provence, ainsi qu’à l’étranger. Il collabore par ailleurs comme soliste avec de nombreux ensembles baroques : Le Concert d’Astrée, Les Musiciens du LouvreGrenoble, Le Poème Harmonique, Il Seminario Musicale, Opera Fuoco… Il fait ses débuts à
l’Opéra National de Paris dans Giulio Cesare de Haendel sous la direction d’Emmanuelle Haïm
en 2013, incarne le rôle-titre dans Don Giovanni (Mozart) pour un Opéra en Plein Air en 2014,
et est à l’affiche du Cid (Massenet) à l’Opéra National de Paris sous la direction de Michel Plasson en 2015.
Nicolas Royez
piano
Nicolas Royez étudie au Conservatoire à rayonnement régional
d’Amiens Métropole où il obtient des prix de piano, de musique de
chambre, de formation musicale et d’analyse. Il intègre ensuite
la classe des jeunes solistes de Roger Muraro au Conservatoire à
rayonnement régional de Reims avant d’intégrer le Pôle Supérieur
d’enseignement artistique de Paris Boulogne-Billancourt où il
travaille auprès d’Hortense Cartier-Bresson, de Billy Eidi et de
Jacques Saint-Yves. Il termine ses études dans la classe d’Éric
Le Sage à la Haute École de Musique de Fribourg-en-Brisgau en
Allemagne. Titulaire d’une Licence de musicologie, d’un Diplôme d’État et d’un Master de
piano, il travaille l’accompagnement avec Françoise Tillard, Christian Ivaldi et Jeff Cohen. En
juillet 2015, il participe à la résidence Voix et Création de l’Académie du Festival d’Aix où il
accompagne le baryton Laurent Deleuil, avec lequel il remporte le Prix Poulenc au Concours
international de mélodie française de Toulouse. Il est directeur musical du festival de
musique de chambre Musique au bois à Creuse, ainsi que chef de chant pour la compagnie Les
Frivolités Parisiennes et pianiste de l’Ensemble Matisse. Il enseigne le piano au Conservatoire
à rayonnement départemental de Gennevilliers. En 2016, il participe à l’Atelier de Création et
d’Innovation de l’Académie du Festival d’Aix.
Thomas Jubert
comédien
Il est formé au cours privé ATRE – Lyon. Il rencontre Eric Massé
et Angélique Clairand (Compagnie des Lumas) et travaille comme
assistant sur Macbeth en 2010-2011 (Saint-Genis-Laval) et sur le
conte musical La Petite Sirène en 2011 (Saint-Genis-Laval / Opéra
de Lyon). Il poursuit sa formation à L’École de la Comédie de SaintÉtienne sous la direction d’Arnaud Meunier, Marion Aubert, Marion
Guerrero, Matthieu Crucciani, Caroline Guiela Nguyen, Alain Françon, Michel Raskine, Simon Delétang,... Il participe au festival IN
d’Avignon en 2014 dans la pièce Nature Morte – À la gloire de la
ville de Manolis Tsipos, sous la direction de Michel Raskine, avec la Promotion 26 de L’École de
la Comédie de Saint-Étienne. Il joue sous la direction de Marion Guerrero dans Tumultes – une
pièce française de Marion Aubert en juin 2015 – création de la Compagnie Tire Pas La Nappe,
L’École de la Comédie de Saint-Étienne et La Comédie de Saint-Étienne. En Novembre 2015 il
est collaborateur à la mise en scène de Pierre Maillet sur La journée d’une rêveuse (et autres
moments…) d’après deux textes de Copi – création de la Comédie de Caen et du Théâtre les
Célestins Lyon.
Kévin Briard
Lumière
Après une formation à l’ENSATT de Lyon, Kévin Briard intègre la
Comédie de Valence où il met en lumière les créations du directeur et de nombreuses pièces aux côtés d’artistes permanents et
invités. Il collabore par la suite avec la compagnie sur plusieurs
productions dans des théâtres parisiens de renom et assure, en
parallèle, la création lumière des spectacles d’Olivier Werner. En
2013, il retrouve le théâtre du Vieux Colombier pour Oblomov (Ivan
Gontcharov), mis en scène par Volodia Serre, mais aussi la Comédie
de Valence pour Avant que j’oublie (Vanessa Van Durme), mis en
scène par Richard Brunel. Cette même année, il fait la rencontre de la chorégraphe Jennifer Tipton à New York. Il assure alors le suivi de ses créations et collabore notamment avec Caroline
Lhuillier (danseuse aux Opéras de Berlin, Lyon et Nancy) et Flavia Tapias (Grupo Tapias, Brésil). En 2014 et 2015, il travaille aux cotés de Volodia Serre pour la création de l’opéra Forèst
(Matteo Franceschini), de Marc Lainé pour sa pièce Vanishing Point, de Clément Poirée pour
La Nuit des Rois (Shakespeare) et de Julien Fišera pour Be With Me Now (création mondiale du
réseau enoa lors du Festival d’Aix 2015). Il participe également à l’Atelier Opéra en Création de
l’Académie du Festival d’Aix.
Stephan Zimmerli
toile du décor (œuvre graphique originale)
Stephan Zimmerli est dessinateur, architecte et musicien. Il partage son temps entre les enregistrements et les tournées au sein
du groupe Moriarty, les projets de scénographie en collaboration
avec Marc Lainé (la Boutique Obscure) et l’enseignement au sein
de diverses écoles d’architecture (à Londres, Lausanne, Rennes
et Paris). Ces différentes expériences l’amènent à formuler une
pratique artistique au croisement des arts visuels, du théâtre, de
l’architecture et de la musique. Cette approche inter-disciplinaire
gravite cependant autour de thèmes précis et récurrents: la réminiscence, l’atmosphère, l’acoustique, le temps et la matière. Elle s’appuie concrètement sur
une pratique quotidienne du dessin et de la musique, dont les traces sont systématiquement
archivées et ordonnées dans des carnets accumulés depuis près d’une vingtaine d’années,
formant ainsi les bases d’un art de la mémoire personnel : une mnémotopie.
Ils soutiennent
l’Académie du Festival d’Aix
LAURÉATS HSBC DE L’ACADÉMIE DU FESTIVAL D’AIX
Attaché à l’accompagnement des jeunes talents, HSBC s’associe depuis 2006 à
l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence. Chaque année la direction artistique du
Festival sélectionne une nouvelle promotion de chanteurs, pianistes chef de chant
et ensemble de musique de chambre. Le Groupe HSBC France soutient ces jeunes
artistes – les Lauréats HSBC – choisis parmi les talents les plus prometteurs de
l’Académie, qui prolongent l’expérience acquise pendant le Festival en se produisant
lors de récitals et concerts aussi bien en France qu’à l’étranger.
FONDATION LA POSTE
La Fondation d’entreprise La Poste met en oeuvre un mécénat original et éclectique
en faveur de l’expression écrite. Depuis 2004, la Fondation La Poste est mécène de
l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence. Elle y encourage tout particulièrement la
création de spectacles autour d’écrits et de correspondances de musiciens.
L’association des Amis du Festival soutient l’Académie du Festival d’Aix
L’Académie est habilitée à recevoir la taxe d’apprentissage des entreprises.
Pour tout renseignement : [email protected]
aix en juin
INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS
L A BOUTIQUE DU FESTIVAL
Palais de l’Ancien Archevêché
Place des martyrs de la résistance
13100 Aix-en-Provence
Tél : 0 820 922 923 (12 cts /min.)
w w w.festival-aix.com
M Festival d’Aix-en-Provence
N @Festival_dAix
P @festivalaix
PASS
Laissez-passer nominatif donnant accès
aux manifestations publiques d’Aix en Juin
et de l’Académie du Festival d’Aix en juillet
(dans la limite des places disponibles)
PASS : 15 €
Gratuit pour les moins de 30 ans
BILLET UNIQUE : 5 € par spectacle
En vente à la boutique du Festival
et par téléphone au 0 820 922 923
illustrations : Brecht Evens
conception graphique : Clément Vial – [email protected]