programme concession aménagement_[1]
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CONCESSION D'AMENAGEMENT CENTRE VILLE Commune de SAINTE CATHERINE (62 223) ELEMENTS DE PROGRAMME Cahier des prescriptions Urbaines, architecturales et paysagères SOMMAIRE Page PRESENTATION DE LA COMMUNE 4 Territoire Communauté Urbaine d’Arras 4 La commune 5 Données INSEE / Chiffres clés évolution et structure de la population 5–6 PRESENTATION DU SECTEUR D'AMENAGEMENT 7 à 10 Périmètre d’aménagement 11 PARTIS- PRIS D’AMENAGEMENT 12 CONTRAINTES TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES - Permis de construire - Fouilles archéologiques - Cahier des charges de cession de terrain: (hypothèse cession parcelle nue) 13 13 13 13 Réseaux divers - Electricité - Gaz - Fibre - Eau potable - Eaux usées 13 13 13 13 13 14 Gestion des déchets 14 – 15 L’éclairage sur la voie publique - Voirie/desserte principale - Voirie/desserte secondaire - Cheminements doux et sentes 15 16 16 16 Accès, voirie et stationnement - Voiries / dessertes - La place - Cheminements doux - Sentes piétonnes - Le stationnement 17 17 18 - 19 19 19 – 20 Morphologie et composition urbaine 21 Rappel réglementaire Extrait du PLU 22 22 – 23 PROGRAMME GLOBAL DE CONSTRUCTION - Typologie des logements – logement collectif - Prescriptions techniques – Matériaux - Prescriptions techniques – Balcons/terrasses - Prescriptions techniques – Toitures - Hauteur/Gabarits - Performance du bâti 24 25 26 27 27 28 28 2 SOMMAIRE Page Composition et gestion de la trame végétale et paysagère 29 Le choix des végétaux 29 Les aménagements d’accompagnement des circulations 30 La place ‘’cœur de ville’’ - Choix du revêtement de sol - Le mobilier urbain - Le stationnement 30 – 31 31 32 32 LISTE DES ANNEXES 33 3 PRESENTATION DE LA COMMUNE Sainte Catherine est une commune se trouvant dans le département du Pas-de-Calais, adérente à la Communauté Urbaine d’Arras. La commune compte 3 482 habitants (recensement au 01.01.15). Ancien faubourg d'Arras, Sainte-Catherine a su évoluer en restant fidèle à ses origines. Longtemps marqué par la friche de l’ancienne malterie démolie en 1999, le centre ville affiche désormais une nouvelle dynamique. Le long de l’historique chaussée Brunehaut, la ville s’étend et se développe mais reste très attachée à son caractère rural. L’aménagement des cinq hectares du parc de la Pescherie traduit ce souci d’embellir le cadre de vie. Parallèlement, Sainte-Catherine travaille à l’expansion de sa zone d’activités « Le Pacage » et à offrir des logements de qualité pour ses habitants. Territoire Communauté Urbaine d’Arras Sa situation privilégiée, au Nord de la communauté urbaine d’Arras et aux portes du bassin minier, la rend très attractive. En effet, ses équipements (écoles, équipements sportifs...), la proximité de plus grandes villes (Arras, Lens, Douai,), son activité artisanale, commerciale et associative, sa desserte routière et autoroutière, et son cadre de vie, font de Sainte Catherine, une petite ville à la campagne qui a misé sur la diversification et le développement de son habitat pour maintenir sa croissance démographique et ses ressources. 4 La commune (superficie : 4,4 km²) Projet PROJET Chiffres clés évolution et structure de la population : POP T1M - Population 5 6 PRESENTATION DU SECTEUR D'AMENAGEMENT La zone d'aménagement se situe dans l'hyper-centre de la commune et concerne d'une manière générale, une zone regroupant l’ancien groupe scolaire (école élémentaire, école maternelle), la salle des fêtes (accueillant le restaurant scolaire), les anciens ateliers techniques municipaux, des locaux associatifs et d’animations, l’emprise de cette zone est délimitée par : • la place de la République et la rue Camille Corot à l’est et au nord, • la rue de la Malterie à l'ouest et au nord, • la passage Jean Jaurès à l'est et au sud. Cet ‘’ilot’’ est considéré comme le cœur, le foyer de vie, l'épicentre de la ville, en raison d’un regroupement de services, tels que la Mairie, de l’école de musique, de la salle des fêtes, des écoles, de commerces et du positionnement à proximité immédiate de l'église. Dès lors, malgré les extensions urbaines périphériques, plus ou moins récentes, cette zone a su garder ce rôle de centralité qu'il est nécessaire de conforter dans le cadre de cette présente opération en créant un ‘’véritable’’ centre ville, parfaitement identifiable. 7 Le contexte urbain offre d'abord un habitat ancien : front à rue style 1930, quelques grandes bâtisses aux façades remarquables voire quelques corps de ferme à proximité de ce secteur et des pignons aveugles. Une opération plus récente, a permis la construction de plusieurs immeubles de logements (accession et locatif) sur l’ancien site dit de ‘’la malterie’’ (les terrasses de Brunehaut). Le périmètre opérationnel est composé de bâtiments communaux, deux anciens bâtiments scolaires dont un est occupé à ce jour par l’école de musique, des locaux périscolaires et par locaux associatifs, le second étant libre de toute occupation, la salle des fêtes de la commune, cette dernière accueille le restaurant scolaire, les espaces bâtis résiduels composant le secteur étant composé de maisons de style 1930 ou similaire , une de ces maisons accueille les services animations de la commune. Centre Ville - Mairie (Orientation Nord) Centre - Place de la République (Orientation Ouest) Parking public – Accès Salle des fêtes Ancienne école élémentaire 8 Centre Ville - Place de la République parking public Accès salle des fêtes Centre Ville - ancienne école élémentaire Parvis – Entrée principale Ancienne école maternelle Ecole de musique et périscolaire Centre Ville - Place de la République anciens ateliers municipaux et ancienne école élémentaire Anciens ateliers municipaux et ancienne école élémentaire Vue façade postérieure de la salle des fêtes Restaurant scolaire Cet ensemble constituant une réserve foncière intéressante. La commune dispose d’un cadre rural préservé aux portes de l’agglomération . La municipalité souhaite acroitre cette attractivité et augmenter sa capacité d’accueil tout en préservant la qualité de son cadre de vie. C’est pour cela, qu’en 2012 la commune a lancé une première étude de définition sur ce secteur, dont l’aménagement permettrait de proposer 9 une offre de logements en quantité suffisante mais également suffisamment diversifiée, mais également des commerces et des locaux tertiaires permettant potentiellement l’accueil d’activités médicales et paramédicales. L’étude de définition a permis d’identifier plusieurs besoins : la création de nouveaux logements, commerces et services, mais surtout la création d’une place intégrant des stationnements publics, cet espace permettant de créer une véritable repère identifiant comme tel le ‘’centre ville’’ de la commune. Le futur projet d’aménagement s’inscrit dans une logique de mixité sociale et générationnelle, d’intégration optimale du futur quartier sur le plan urbain et paysager. Plusieurs objectifs ont également été validés : - Conserver l’image urbaine et paysagère de Sainte Catherine, - Répondre aux attentes et aux besoins de la population en termes de typologie et d’espaces, - Organiser une transition favorisant l’intégration du futur secteur aux quartiers environnants, - Développer les activités, services et équipements de proximité utiles à la population. 10 Périmètre d’aménagement Profitant de l'opportunité que représente le foncier disponible et s'appuyant sur diverses réflexions, la commune de Sainte Catherine souhaite donc aujourd'hui, requalifier ce secteur du centre-ville, aujourd'hui sans identité, et l'articuler avec la création d’une place. Dans un souci de mixité, de dynamisme et d'attractivité, l’orientation plurielle du projet est souhaitée, répondant ainsi à la demande très diversifiée en matière de logements et à la dynamisation de l'activité en centre ville. Devant la complexité du dossier et les exigences de coordination que celui-ci dégagera, la Collectivité envisage donc, par la présente consultation, de désigner un concessionnaire en capacité de mobiliser les compétences, les moyens et les acteurs indispensables à la réussite d'un projet qui se veut stratégique à l'échelle communale. Le périmètre opérationnel d'intervention couvre une superficie d'environ 8 708 m² 11 PARTIS PRIS D’AMENAGEMENT La commune souhaite que le projet tienne d'ores et déjà compte de certaines orientations : Favoriser l'intégration du neuf dans le bâti existant; Garantir la desserte de l'îlot et redonner un ‘’profil’’ à la place de la République en ‘’recomposant’’ sa façade; Dégager une identité architecturale de qualité; Conforter la centralité et la vocation de la place (à créer) et valoriser les éléments existants ( mairie, écoles,...); Traiter la question des bâtiments présents sur le site par leur démolition; Traiter la question de la reconstruction de certain bâtiments publics (restaurant municipalscolaire et un bâtiment polyvalent accueillant l’école de musique, des locaux périscolaires et des locaux associatifs); Répondre aux besoins de stationnement Donner une dimension paysagère au projet; Intégrer des principes de développement durable (provenance des matériaux, efficacité énergétique, gestion des déchets, mobilité douce,...) 12 CONTRAINTES TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES Permis de construire : Des permis de construire devront être demandés par l’aménageur avant tout commencement de travaux. L’aménageur aura à charge la réalisation de ces permis. La commune sera consultée pour accord à chaque prise de décision impactant sur l’aménagement ou le fonctionnement du site, et à chaque phase de cession pour validation des cahiers de cession. Fouilles archéologiques: Les fouilles et travaux liés, ainsi que la remise en état des terrains seront à charge de l’aménageur. Cahier des charges de cession de terrain: (hypothèse cession parcelle nue) L’aménageur rédigera en accord avec la commune un cahier des charges de cession de terrain, dans le cas ou celui-ci ne serait pas le constructeur. Réseaux divers Electricité : Il sera nécessaire de se raccorder sur le réseau existant, et donc, d’implanter si besoin sur le site des postes transformateurs. Un réel effort d’intégration paysagère de ces postes devra être fait. Gaz : Il existe un réseau gaz existant au niveau des rues adjacentes. La desserte en gaz est à étudier avec le gestionnaire du réseau GrDF si l’aménageur envisage cette solution. Fibre : La commune et la Communauté Urbaine d’Arras souhaitent que l’ensemble du quartier soit à terme desservi par la fibre optique. Il conviendra donc de se raccorder au réseau existant en se rapprochant du gestionnaire pour définir les modalités précises de raccordement. Eau potable : Pour la desserte en eau potable de cette zone, de nouvelles canalisations seront à prévoir et raccordées sur les canalisations existantes des rues, Camille Corot, place de la République, rue de la Malterie et passage Jean Jaurès pour desservir le futur ‘’quartier’’. 13 Eaux usées : Les canalisations à créer seront raccordées sur les réseaux existants. Gestion des déchets : La gestion des déchets se fera par points d'apport volontaire (PAV). Ce système est utilisé, depuis quelques années déjà, sur le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras, et ne cesse de se développer. Chaque logement devra se trouver à moins de 70 mètres d’un PAV. Le nombre de PAV sera calculé en fonction du nombre d’habitants qu’accueillera le site, sachant que l’on compte : une cuve « ordures ménagères » pour 100 habitants; une cuve « emballages recyclables » pour 180 habitants; une cuve réservée au verre par point d’apport volontaire. Chaque PAV pourra comporter jusqu’à 4 bornes, une deuxième borne « ordures ménagères » pouvant être nécessaire. La localisation des PAV ne devra pas générer de nuisances pour les riverains. Ceux-ci devront s’intégrer au site, et bénéficieront d’une attention particulière lors de l’aménagement. Ces endroits devront être accueillant, sans être trop visibles depuis la voirie. De plus, les PAV devront être implantés en cohérence avec les trajets les plus fréquemment effectués par les usagers. Ils devront être accessibles depuis la chaussée par les camions de ramassage, sans provoquer de gêne à la circulation. POINTS DE COLLECTE ENTERRES 14 Prescriptions sur la gestion des déchets Gérer les déchets de façon optimale; Mise en place du tri sélectif; Accès aux PAV facilité; Mise en place d’une signalétique relative au tri des déchets. La prise en compte de l’environnement lors de la phase travaux devra être un des critères de sélection des entreprises, clairement spécifié aux documents de consultation. Une démarche de type chantier propre devra être imposée aux entreprises sélectionnées pour réaliser les travaux de viabilisation et d’aménagement lancés par l’aménageur. Mettre en place des chantiers à faibles nuisances : Gérer et réduire les nuisances ressenties par les usagers, extérieurs ou intérieurs au chantier. Gérer et réduire les atteintes à l'environnement (ressources naturelles, déchets produits,…) L’éclairage sur la voie publique : La maîtrise de la demande en éclairage sur la voie publique devra être optimisée et devra préserver le paysage nocturne. Les besoins, les types, et durées d’éclairement pour l’éclairage public devront être en cohérence avec les besoins du projet et la politique de la ville. L’intensité lumineuse sera réglable directement sur l’armoire. L’aménageur fournira des bilans de puissance et des bilans de fonctionnement au maître d’ouvrage. 15 Voirie/desserte principale : L’éclairage de cet axe permettra de dessiner la morphologie du ‘’quartier’’, d’assurer la sécurité des usagers et de mettre en valeur le site. L’éclairage pourra être double: - pour la voirie et espaces stationnements : éclairage de type mat avec crosse et/ou retour sur l’espace de stationnement - pour les axes piétons : éclairage de type mat unilatéral le long du trottoir. Voirie/desserte secondaire : - Un éclairage de type mat et luminaire résidentiel permettra la sécurisation du site et à sa mise en valeur, sans excès, ni pollution lumineuse pour les riverains. Cheminements doux et sentes : Ces espaces seront éclairés par de petites bornes, la fonction principale, étant, le balisage au sol. Ce type d’éclairage permet d’assurer une présence et une mise en valeur de ces espaces. Prescriptions sur l’éclairage public Dessiner la morphologie du quartier; Valoriser et sécuriser les espaces; 16 Accès, voirie et stationnement Voiries/dessertes : Le rôle de la trame viaire principale sera d’assurer l’accessibilité du ‘’quartier’’. Une attention particulière devra être portée sur le traitement des accroches avec les quartiers existants. La connexion entre la ‘’voie principale’’ et la place de la République, ainsi que la RD devront faire l’objet d’un traitement particulier visant à améliorer sa lisibilité et la sécurité ; La traversée du secteur aménagé vers la future place sera également étudiée afin d’assurer une cohérence dans la jonction du nouveau ‘’quartier’’ avec le tissu existant. Enfin, devront également faire l’objet d’un traitement particulier, toutes les zones de croisement entre les axes doux et la voies de circulation. L’aménagement de la ‘’voirie principale’’ devra assurer une circulation de tous les usagers. L’aménagement de ‘’voiries secondaire’’ permettra la desserte des futurs constructions. 17 La limite des parcelles privées et de l’espace public devra être traitée de manière homogène et cohérente, au moyen d’aménagements paysagers (cf. Prescriptions paysagères), surtout lorsque les espaces végétalisés donnent directement sur l’espace public. Les zones de croisement entre la ‘’voiries secondaires’’ et les axes doux devront faire l’objet d’un traitement particulier. La place : La vocation de la place est d’offrir un lieu de rencontres identifiable au sein du nouveau quartier. Un parvis composé de commerces et services la bordera et réalisera un point de connexion pour l’ensemble des modes de déplacement. Cet espace laissera la priorité aux piétons sur sa périphérie en réduisant l’impact visuel des voiries et places de stationnement. La place pourra également accueillir de petits événements (fête de la musique, spectacles de rue,…) et des marchands ambulants (marché hebdomadaire). La place sera majoritairement minérale. Les revêtements seront différenciés entre les véhicules et les piétons, aussi, ils devront permettre l’infiltration d’une grande partie des eaux pluviales par ces dispositifs alternatifs. Ces éléments participeront à l’animation de l’espace. Des places de stationnements minute ou livraison pourront être implantées en fonction des programmes bâtis. Le mobilier choisi restera sobre et robuste tout en privilégiant les matériaux issus de filières contrôlées ou liées au recyclage. 18 Les différents alignements de plantations périphériques pourront s’y prolonger afin de marquer les principales directions. Toutes les plantations laisseront le champ visuel libre mais pourront s’étaler sur plusieurs strates afin d’augmenter la biodiversité. Cheminements doux - Sentes piétonnes Des sentes ‘’liaisons douces’’ (piétons + vélos) devront également être envisagées dans le quartier notamment dans la direction du groupe scolaire, depuis l’impasse Jean Jaurès (requalifiée) et la future place, afin d’assurer un maillage du quartier. Ces sentes plus réduites seront destinées aux piétons (accès vélo autorisé), et accompagnées d’une trame paysagère. Le stationnement Logements collectifs : Il devra être prévu, pour les logements, des places de stationnement en souterrain et des places de stationnement extérieur, le nombre de places réalisées devra être conforme aux prescriptions du PLU – article U 12. Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques. 19 Autres destinations (commerce, services,...) : Le nombre de places réalisées devra être conforme aux prescriptions du PLU – article U 12. Sur l’ensemble du quartier : Des places de stationnements supplémentaires devront être prévus à l’usage des visiteurs selon un ratio de 1 place de stationnement visiteur pour 5 logements. Ces places pourront être : - longitudinales, le long des voiries d’accès, avec des emplacements délimités de 2m de large , elles feront l’objet d’un réel effort d’intégration paysagère, - longitudinales sur ‘’voirie secondaire’’ à cheval sur la chaussée, L’emploi de matériaux de revêtement perméables sera à privilégier 20 Morphologie et composition urbaine L’aménagement du ‘’futur coeur de ville’’ devra s’inspier de la typologie des îlots présentée sur le schéma ci-dessous, incluant : - une place, incluant 70 places (mini) de parkings automobile; - un zone dédié aux commerces et services, s’articulant autour de la place; - des logements collectifs; - un restaurant municipal-scolaire. - un bâtiment public polyvalent (école de musique, périscolaire, loacaux associatifs,...) L’objectif de cette zone est de mettre en valeur la mixité demandée, tant en forme qu’en types d’habitats. L’aménagement pourrait proposer jusqu’à environ 100 logements sur l’ensemble du site, toutes formes confondues, et devra respecter les préconisations exposées ci-dessous. Ces préconisations tiennent compte des objectifs de la commune et de la CUA . 21 Rappel réglementaire : Extrait du PLU : Projet - Les zones urbaines, dites zones « U » correspondent aux secteurs déjà urbanisés, et aux secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. - Zone U : Zone urbaine mixte. DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES ARTICLE U 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES Dispositions spécifiques en matière de programme d’habitation Conformément au L123-1-5 16° du Code de l’urbanisme, les programmes de plus de 6 logements sont autorisés dans l’ensemble de la zone U à condition qu’ils comportent un minimum de 30% de Logements Locatifs Aidés et 20% d’accession aidée. Cette disposition ne s'applique pas pour les programmes de plus de 6 logements et comportant 100% de Logements Locatifs Aidés. ARTICLE U 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES Non règlementé. ARTICLE U 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS L'emprise maximale au sol des constructions et installations est fixée à 70 % de la superficie totale de l’unité foncière. 22 Cette disposition ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. ARTICLE U 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Définition : La hauteur maximale d’une construction ou d’une installation est mesurée en tout point le plus haut à partir du sol naturel. Les ouvrages techniques, les cheminées et autres superstructures ne sont pas comptés dans le calcul de la hauteur. Dans la zone U en dehors des secteurs Ua et Ub La hauteur maximale des constructions en dehors des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif ne peut dépasser : · soit 12 mètres, . soit observer la même hauteur que la construction à destination d’habitation existante et autorisée à la date d’approbation du PLU ou reconstruite à l’identique, · soit observer la même hauteur que celle de l'une des deux constructions à destination d’habitation existantes et autorisées à la date d’approbation du PLU, mitoyennes ou situées sur la même unité foncière. 23 PROGRAMME GLOBAL DE CONSTRUCTION Dans la continuité des réflexions communale, en adéquation avec l'existant (logements locatifs), en réponse à certains besoins formulés en rapport avec le contexte local et en s'appuyant sur divers documents d'urbanisme (SCOT, PLU), le programme de l'opération envisage l'aménagement d'un secteur à vocation mixte composé de : • logements collectifs variés, adaptés au futur centre-ville et à certaines demandes et dégageant une complémentarité par rapport à l'existant sur le territoire; • déplacement et reconstruction du restaurant municipal-scolaire (CF : annexe – Programme de l’opération / Restaurant municipal-scolaire); • déplacement et reconstruction d’un bâtiment public polyvalent, acueillant l’école de musique, des locaux périscolaire et des locaux associatifs (CF : annexe – Programme bâtiment polyvalent); • locaux d'activités, selon deux typologies, la première répondant à une demande de locaux commerciaux (épicerie, banque, restaurant,....) et la seconde répondant à une demande de services (accueil de professionnels du secteur médical et para-médical) la surface utile allouée aux futures activités professionnels peut être estimé à environ 2 000 m² (CF : annexe – recensement des besoins – liste des prospects); Le candidat est informé que le programme de logements sociaux est prévue sur les terrains adjacents dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif 24 Typologie des logements – logement collectif : La répartition des logements par forme devra au maximum se rapprocher des préconisations suivantes : Constitués de bâtiments en R + 2 + C ou R + 3 maximum, les logements collectifs seront principalement disposés en limite des équipements publics (place, voies, sentes,...). Il sera nécessaire de préserver le maximum de parties végétalisées à proximité de ces logements. Les collectifs disposeront de places de stationnement en sous-sol et en aérien. 25 Prescriptions techniques – Matériaux Les matériaux seront choisis en fonction des espaces qu’ils côtoient. Une attention particulière devra être apportée quant aux façades qui bordent les espaces publics. Les matériaux mis en places au abords des espaces publics doivent de préférence être des matériaux pérennes et résistants, l’utilisation de matériaux ‘’nobles’’ devant être privilégié. Par opposition, on pourra utiliser des matériaux plus ‘’fragiles’’ sur les façades donnant sur des espaces privés. Dans les deux cas, il sera toujours préférable d’utiliser des matériaux qui ne nécessitent pas ou peu d’entretien. Ces différents matériaux devront servir le projet global afin de générer une cohérence urbaine. 26 Prescriptions techniques – Balcons/terrasses Les balcons et/ou terrasses devront servir au rythme des façades, ils seront orientés au maximum sur des vues, perspectives paysagères ou vers le sud. II sera préférable d’éviter les balcons et/ou terrasses en cascade. Les balcons et/ou terrasses devront être appropriables et rattachés à un seul logement à la fois. Les balcons et/ou terrasses superposés les uns aux autres ainsi que les balcons et/ou terrasses filant seront évités. Prescriptions techniques – Toitures Afin de permettre la lecture d’une silouhette variée et identitaire au quartier, l’utilisation mixte de toitures mono-pente, double-pente et toiture terrasse est souhaité avec différentes orientation des toitures. 27 Hauteur/Gabarits L’orientation et la hauteur des bâtiments seront choisis de manière à favoriser les ensoleillements. Ainsi, de façon générale la hauteur des bâtiments augmentera du sud vers le nord en veillant à faire profiter à tous du soleil. Par ailleurs, au sein d’un même ensemble de construction, on veillera à garantir une certaine variété morphologique des constructions (par les hauteurs, l’architecture ou encore l’implantation, etc...). Les immeubles collectifs seront limités à la hauteur absolue de 12 m, soit R+2+C ou R+3 Il sera préférable d’organiser les bâtiments en fonction des espaces publics qu’ils côtoient. Performance du bâti La conception bioclimatique devra être privilégiée à l’échelle de chaque bâtiment. L’une des principales causes de déperditions thermiques est, avec le renouvellement de l’air, liée au différentiel de température entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Ces déperditions se font principalement par conduction. A volume équivalent, les déperditions seront d’autant plus grandes que la surface déperditive ou enveloppe du bâtiment sera importante. Plus un bâtiment est compact, plus il est performant. La compacité permet de minimiser la surface d’échange avec le milieu extérieur. Dans cette optique, les constructions mitoyennes, les construction à étage, et les bâtiments se rapprochant d’un forme carrée seront privilégiés. Le niveau de performance des bâtiments sera à minima la RT 2012 28 Composition et gestion de la trame végétale et paysagère Le choix des végétaux Conformément aux principes du développement durable, les végétaux seront choisis et entretenus de manière raisonnée, conciliant la recherche du beau, l’intégration au paysage local et le respect des équilibres naturels. Ainsi, le choix des végétaux se portera en majorité sur : - Des arbres et arbustes d’essences locales, des plantes sauvages en privilégiant celles qui ont un intérêt écologique. - Parmi les plantes sauvages ayant un intérêt écologique (attraction de la microfaune par exemple), on pourra choisir : la chicorée sauvage, l’achillée millefeuille, le compagnon rouge, etc... - Parmi les arbres : le charme, le chêne, l’érable champêtre, érable plane, le frêne commun, etc... - Parmi les arbustes : cornouiller sanguin, fusain d’Europe, prunellier, saule cendré, troène d’Europe, etc... - Des plantes rustiques adaptées au climat de la région, mais aussi à la situation locale (sol, ensoleillement, vent, etc.) - Des végétaux sélectionnés en fonction de leur localisation sur le site et leur proximité aux habitations : en évitant par exemple les plantes trop allergisantes. D’un point de vue plus général, la création des espaces paysagers doit s’intégrer dans une recherche plus globale d’aménagement naturel et écologique (pelouses écologique à entretien minimum par exemple). La gestion des espaces paysagers à court et moyen terme doit également être pensée en amont lors de leur création. Une réflexion sur les différents type de gestion devra être menée (gestion différenciée, intégration de jardins partagés,...). Dans le cas de la mise en oeuvre d’une gestion différenciée, les espaces paysagers doivent se rapprocher d’une gestion naturelle et ponctuelle. 29 Les aménagements d’accompagnement des circulations Les aménagements paysagers devront permettre une structuration de l’espace urbain tout en limitant les nuisances éventuelles. L’objectif sera de créer un signal accompagnant les déplacements doux. Les bandes paysagées devront ainsi comprendre des petits arbres conduits en baliveau ou cépée. Les arbres de haute tige seront proscrits sauf si leur utilisation est isolée ou ponctuelle. On pourra créer des alignements végétaux ou des massifs végétalisés interrompus régulièrement. La végétation sera implantée de manière judicieuse pour ne pas nuire aux habitations (emprise, ombre,...) Les sentes piétonnes irriguant le quartier, devront s’accompagner de plantations basses de type graminées les isolant des limites privées. La place ‘’cœur de ville’’ Dans la perception visuelle de l’espace public, le sol est un des éléments principaux, mais il est parfois trop négligé. Revêtir uniformément un sol entraîne parfois la sensation d’être « perdu », l’espace étant en quelque sorte flottant et non structuré. A contrario, un revêtement de sol composé, calepiné (lignes structurantes, joints, pavages, changements de matériaux parfois...) organise et dessine les différentes entités et fonctions de l’espace ; la trame présente au sol améliore la lisibilité générale de l’espace public. 30 Le sol est une surface fonctionnelle et sensible, le sol donne à voir, il attire le regard, il permet de s’étonner, parfois même de s’émouvoir. Le matériau de revêtement de sol est prépondérant dans la perception qu'un usager peut avoir de l'espace public. Le revêtement de sol est en effet associé dans les esprits à un usage. Choix du revêtement de sol Le choix de matériaux se réalise selon le site, les usages à définir. Son choix peut évoluer et ne constitue pas une obligation. Il devra être orienté en fonction de l'objectif majeur poursuivi par l'aménagement, ainsi que par certains aspects fonctionnels (pérennité, nettoiement). Le sol n’est important qu’en relation avec l’environnement : l’usage, le symbole ou l’élément physique (eau, végétal, architecture, lumière...). L'enjeu fondamental du choix d'un matériau de revêtement de sol concerne la signification de celui-ci une fois mis en œuvre dans l'espace public. C'est le sol qui lui donnera une connotation routière (enrobé, bordures de trottoir, utilisation du béton bitumineux). C'est le sol qui lui donnera une connotation piétonne (recherche dans la mise en œuvre d'éléments modulaires, absence de trottoirs, stabilisé sur les allées et les jardins...). C'est le sol qui rattachera l'espace public à son histoire et à son environnement (matériaux traditionnels ou non, pavage). GRANDES ORIENTATIONS La multiplication abusive des matériaux de sol et des couleurs va complexifier la lecture de la Ville. D’où le parti de limiter le nombre de matériaux, éviter l’échantillonnage pour renforcer la lisibilité de l’espace public. La relation avec l’environnement existant est importante, il ne doit pas exister de rupture ; le choix du matériau en prolongation de l’existant doit s’élaborer sans coupure brutale. Par ailleurs, il sera nécessaire de tenir compte de l’harmonie des couleurs. 31 Le mobilier urbain PRINCIPES MAJEURS - Améliorer la qualité du mobilier urbain (choisir des mobiliers courants, peu coûteux et pérennes). - Adapter la quantité par la recherche d’une meilleure insertion urbaine, d’un regroupement des fonctions et par le choix d’un vocabulaire épuré. Le stationnement Prévoir 70 places (mini) de stationnement automobile Le dimensionnement des places de stationnement est réglementé pour donner le meilleur confort aux usagers et éviter la perte de place par la mauvaise utilisation d'emplacements trop étroits. Cette disposition représente une contrainte géométrique incontournable pour l'aménageur. Intégrer la possibilité de mise en place de bornes recharge pour véhicules électriques. (nombre à convenir) Prévoir des emplacements de stationnement pour véhicules 2 roues (nombre à convenir) 32 LISTE DES ANNEXES - Annexe 1 : Plan de géomètre ; - Annexe 2 : PLU ; - Annexe 3 : Programme du restaurant municipal-scolaire ; - Annexe 4 : Programme bâtiment polyvalent (école de musique, périscolaire,…) ; - Annexe 5 : Dossier fiches prospects locaux commerciaux et services ; 33