CLÔTURE DU 35ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD Un

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CLÔTURE DU 35ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD Un
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Culture
Samedi 06 Juillet 2013
FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD
TISSEMSILT
Festival régional
du théâtre
pour enfants
La 10ème édition du festival régional du
théâtre pour enfants a débuté jeudi à
Khemisti, dans la wilaya de Tissemsilt,
avec au programme, une première pièce
«Atfal El Djenna» (Les enfants du paradis) représentant la wilaya de Laghouat.
Cette pièce, produite par l’association
«Ahbab El marah», relate, dans une approche pédagogique, les grands évènements ayant marqué l’histoire du pays
depuis la présence ottomane au recouvrement de l’indépendance nationale.
Cette manifestation, mise sur pied par
l’association des activités de jeunes de
la daïra de Khemisti, est placée sous le
slogan «Théâtre pour enfants, culture et
histoire». Elle s’inscrit dans le cadre des
festivités du 51ème anniversaire du recouvrement de l’indépendance. Le festival qui durera trois jours prévoit la
présentation de 10 pièces destinées aux
enfants par des troupes d’amateurs représentant 10 wilayas du pays. Différents
distinctions seront décernées aux meilleurs spectacles. En marge du festival, le
hall de la maison des jeunes de Khemisti
abrite une exposition de travaux artistiques, comme la sculpture, la photographie, a été mise sur pied par les
organisateurs.
FESTIVAL NATIONAL
DE LA MUSIQUE ACTUELLE
Un savoureux
cocktail à la 3e soirée
Un large éventail de genres musicaux,
allant du rap et du hip-hop au raï, en
passant par le staïfi, le chaoui et le kabyle, était, mercredi soir à Guelma, au
menu de la 3ème soirée du 8ème festival
national de la musique actuelle qui a
drainé un public très nombreux constitué
majoritairement de jeunes. Les spectateurs qui s’étaient massés dans les gradins du stade communal Ali- Abdou où
cette manifestation se déroule jusqu’au
6 juillet prochain étaient visiblement
épatés par la variété du plateau proposé
par les organisateurs. Rassurés par des
conditions de sécurité et d’organisation
impeccables, les spectateurs, dont de
nombreuses familles, ont passé des moments de détente que certains ont
trouvé «inoubliables».Les jeunes gens et
les adolescents venus spécialement pour
Cheb Hassan, star de la soirée avec sa
musique raï, se sont laissés «entraîner»
dans les autres genres modernes, notamment ceux dans lesquels a excellé le
groupe algérois Freeklane. Ce groupe a
littéralement soulevé les gradins en alternant les thèmes «sentimental» et à
thématique sociale, interprétés en arabe
dialectal, en français et en anglais.
L’étoile montante Samia, de Guelma, a
ravi, elle aussi son public en interprétant
des chansons des genres algérois,
chaoui, sétifien, et kabyle, passant également à des tubes ancestraux comme
«Ya Salah, Ya Salah».C’est Cheb Hassan
qui a clôturé la soirée, faisant monter
des gradins un grondement de bonheur
produit par ses fans qui l’attendaient
avec impatience depuis le début de la
soirée. Jusqu’au petit matin, Cheb Hassan a partagé avec le public ses principaux succès, en particulier «Choufouha»
et «Ma Ykhellinich Qalbi».
Culture
Soirée enchanteresse avec le
crooner tunisien Saber Ribaï
Le crooner tunisien à la voix
d’or, incontestablement l’un
des «chouchous» du public du festival
international
de Timgad qu’il
a marqué de
son empreinte
pour s’y être
produit à plusieurs reprises,
a enchanté son
nombreux auditoire, mercredi
soir lors de
6ème soirée de
cette manifestation.
L
e petit air BCBG
de Saber, en
costume sombre
et chemise blanche,
et son éternel sourire, alliés à une voix
chaude et envoûtante qui fait invariablement pâmer les
âmes sensibles, ont
une nouvelle fois
transporté les spectateurs
dans
un
monde où l’amour et
le romantisme règnent en maîtres.
L
Passant allègrement
et avec un égal talent du genre oriental «Ouaini marek
marrit», «Aâlli gara»
au folklore tunisien
«Barcha
barcha»,
«Sidi Mansour ya
baba» ainsi qu’à la
chanson algérienne
«Nedjma Kotbia» de
Rabah Driassa, «El
barah» du regretté
Guerouabi , Saber
Ribaï aura laissé
forte
impression
comme en témoignent les applaudissements nourris du
public. La soirée a
été ouverte par un
hommage à la diva
algérienne disparue,
Warda, rendu par
l’orchestre de Saber
qui interpréta en instrumental l’un de ses
plus beaux succès,
«Laoula el malama»,
conférant un mo-
ment d’émotion à
cette 6ème et avantdernière soirée du
35ème festival de
Timgad.
Une émotion encore
plus vive lorsque le
chanteur tunisien interpréta un morceau
de sa composition,
spécialement conçu
en hommage à Warda
dont il dira «qu’il aurait «tellement voulu
exaucer le rêve de
FESTIVITÉS DU 5 JUILLET
chanter en duo avec
elle».Saber Ribaï exprimera également
sa «profonde joie de
retrouver l’Algérie et
de partager avec son
peuple la célébration
du cinquantenaire de
l’indépendance».
Même s’il peut paraître difficile de succéder au cours d’une
soirée comme celleci à un chanteur
aussi accompli et
aussi adulé, les artistes algériens qui
se sont vus confier la
tâche «redoutable»
d’animer la seconde
partie de la soirée,
en l’occurrence Abdallah Mennaï, Cheb
Arrès, Farid Houamed et Samir Toumi,
s’en sont très bien
tirés. Le public s’enflamma à nouveau
jusque tard dans la
nuit, notamment lors
des tours de chant de
Cheb Arrès, une
autre vedette aimée
des jeunes algériens,
et, surtout du toujours jeune Abdallah
Mennaï, égal à luimême avec sa voix
chaude et chevrotante et son inséparable Zorna d’Oued
Souf.
Les musées font leur « nuit »
’exposition «Les
peintres algériens
et la guerre de libération», réunissant
des œuvres de cinquante sept artistes
de différentes générations, a inauguré
jeudi à Alger «La
nuit des musée», un
programme d’animation culturelle organisé dans les musées
des grandes villes algériennes dans la
nuit du 4 au 5 juillet.
Près de soixante-dix
tableaux,
réalisés
entre 1954 et 2013,
magnifiant la lutte
du peuple algérien
pour son indépendance ou dénonçant
les crimes coloniaux
sont exposés au
musée national des
Beaux-arts (Alger)
aux côtés de sculptures, de gravures et
d’illustrations
de
timbres de la Poste
algérienne. Consti-
tuée d’œuvres du
fonds du musée ou
en
provenance
d’ateliers d’artistes,
l’exposition
regroupe des tableaux
de grands peintres
algériens de la première
génération
(Mohammed Khadda,
Mohamed Issiakhem,
Choukri Mesli, Ismaïl
Samson, etc.), exposés aux côtés d’oeuvres
d’artistes
contemporains
comme
Djahida
Houadef et Farid Benyaa. D’une grande
variété de styles (figuratif, abstrait, miniature,...) et de
techniques (peinture
à l’huile, acrylique,
collage etc.), ces
peintures retracent,
à travers une large
palette d’émotions,
des moments forts
de la guerre de libération, à l’exemple
de l’appel du 1er no-
vembre 1954, magnifié dans les toiles
complexes de Zerrati
Arezki ou encore
dans celles, plus abstraites, de Lazhar
Hakkar.
D’autres
artistes
rendent hommage à
des figures de la
guerre de libération
comme
Djahida
Houadef dans «Je vis
à Hassiba», un tableau où jaillit de la
rue algéroise du
même nom, le visage
de Hassiba Benbouali, ou encore
dans le célèbre tableau peint par Mohammed Khadda en
1960 intitulé «Hommage à Maurice
Audin».Les scènes de
bombardement et de
torture sont explorées, par des expressions artistiques très
diverses, chez Denis
Martinez avec «Napalm» et chez Zohra
Hachid Sellal dans
«Villa Susini», entre
autres. L’exposition
comporte également
des illustrations de
timbre postaux réalisées par Issiakhem,
Beyounes et d’autres
ainsi qu’une maquette de sculpture,
réalisée en 1963 par
Mohamed Louaïl à
partir de l’emblème
national. Autre manifestation organisée
dans le cadre de «La
nuit des musée»,
l’exposition «La résistance populaire au
19ème siècle» au
musée national du
Bardo (Alger), regroupant des armes
(fusils, épées, pistolets) et des objets
(scelles de cheval,
cartouchières, etc)
utilisés lors des mouvements de résistance à la conquête
coloniale au 19ème
siècle, conduits par
l’Emir Abdelkader,
Cheikh Mohamed El
Mokrani et Fatma
N’soumer. Les activités prévues dans la
basse Casbah d’Alger, (expositions, représentations
théâtrales
et
concerts de musique) au musée de
la miniature, de
l’enluminure et de la
calligraphie
ainsi
qu’au musée des arts
et traditions populaires n’ont, en revanche, pas attiré
les visiteurs, a-t-on
constaté. Quatorze
musées
nationaux
dans les villes d’Alger, Médéa, Constantine, Chlef, Tebessa,
Oran , M’neaâ et
Cherchell sont exceptionnellement
ouverts de dix-huit
heures à minuit à
l’occasion de «La
nuit des musées».
FESTIVITÉS DU 51ÈME ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE
IL PRÉSENTERA SES «»CONTES
COQUINS D’ALGÉRIE»
CONCOURS «POÉSIE ET
MÉMOIRE»
Remise des prix
aux lauréats
L
es lauréats du concours de poésie qui s’inscrit dans le cadre de la 11e édition du
concours «poésie et mémoire» organisé par
l’établissement Arts et culture ont été distingués mercredi à Alger.
Le premier prix en langue arabe est revenu à
Latifa Hassani de Biskra, tandis que le second a
été attribué à Nacereddine Hadid d’Alger. Lahcen El-Ouahdi de Sétif a décroché le troisième
prix. Pour ce qui est de la catégorie en langue
arabe dialectale où le premier prix n’a pas été
décerné, Mohamed Sami d’Alger a remporté le
deuxième prix tandis que le troisième a été
remis à Ouahiba Chaoui. Le premier et le troisième prix dans la catégorie en langue amazighe
n’ont pas été décernés tandis que le deuxième
a été attribué à Merzouk Fatma de Béjaïa. Le
poète Abderrahmane Zekad d’Alger a remporté
le deuxième prix pour son poème intitulé «mémoire de Constantine» dans la catégorie en
langue française alors que le troisième prix est
revenu à Ahmed Mebarki.
Le concours «poésie et mémoire» qui a été organisé du 27 janvier au 27 mars dans trois catégories en arabe (classique et dialectale), en
tamazight et en français a vu la participation
d’une quarantaine de candidats venus de différentes wilayas tout âge confondu.v
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Une pléiade d’artistes pour célébrer
l’évènement à Ryad el Feth
Fahem Abes au 67ème
Festival d’Avignon
Le conteur algérobelge, Fahem Abes,
présentera ses
«»Contes coquins d’Algérie», un spectacle
composée de contes
de Kabylie et d’autres
régions d’Algérie, au
67ème Festival d’Avignon (Sud de la
France) prévu du 5 au
26 juillet, rapporte le
site du festival. Jouant
sur son propre texte
qu’il a également mis
en scène, Fahem Abes
qui alterne dans ce
spectacle des récits d’hommes et des femmes dans
un conte soufflé par la tradition orale, dit éprouver
«un réel plaisir de porter et de vivre cette Algérie...». «A chaque fois que je conte, résonnent en
moi, les voix de mon père, de ma mère et des Premiers du clan «Izaroken», de la tribu des «M’zalen»,
femmes et hommes libres des montagnes du Djurdjura», explique Fahem Abes. Programmé jusqu’au 31
juillet, en marge de la compétition du festival,
«Contes coquins d’Algérie» a été créée en octobre
2011 au Festival interculturel du conte du Quebec
(Canada). Fahem Abes se produira au Festival d’Avignon aux côtés de Patrick Guichard, Anne Marlange,
Hubert Barbier, François Lamy, Patrick Séguillon, Jérôme Piques, Andrée Benchétrit, Julie Allainmat et
Rénald Laban. Né à Binche (Centre de Belgique) de
parents originaires de Kabylie, Fahem Abes, qui vit
et travaille à Bruxelles, est comédien, metteur en
scène et conteur, diplômé de l’Ecole internationale
de Théâtre Lassaad (fondée en 1983 à Bruxelles par
le Tunisien Lassaad Saidi). Grâce notamment au relais assuré par ses parents, Fahem Abes s’est
abreuvé depuis son jeune âge à la source vivifiante
des contes traditionnels de Kabylie, peuplés
d’ogresses, de fées et de princesses qui ont tant
nourri l’imaginaire collectif qui constitue une partie
du patrimoine algérien.
Samedi 06 Juillet 2013
Un grand concert de musique a
été animé dans la nuit de jeudi à
vendredi à Alger par une pléiade
d’artistes algériens de plusieurs
horizons musicaux venus célébrer le 51ème anniversaire de
l’indépendance de l’Algérie et la
fête de la jeunesse.
Organisé par l’Office de ryad el
feth (Oref) à l’occasion de la
fête de l’indépendance et de
celle de la jeunesse, cet événement, devenu tradition annuelle
de l’esplanade de Ryad el feth, a
réussi
à attiré un public nombreux et
essentiellement composé de
familles algéroises.
S
ur scène cette année, une dizaine de
chanteurs de musique kabyle, chaoui,
raï et pop se sont réunis dont Lotfi
Attar et son groupe, Chabba Yamina, Cheb
Anouar et le groupe Caméléon.
Interprétant des medleys de la variété et du
L
patrimoine musical algérien des chanteurs
comme Hassen Dadi, Hamid Naïli ou Taous
Arhab ont fait revivre des icones de la musique algérienne comme Rabah Deriassa ou
Cherifa, apprécié par le public même si
beaucoup ont jugé que «la programmation
restait modeste pour l’événement même si
l’ambiance et le cadre étaient agréables».
Dans un registre pop rock et un rythme
moins soutenu, le groupe «Caméléon» a enchanté les jeunes spectateurs qui connaissaient par cœur le répertoire de la jeune
troupe lancée grâce aux réseaux sociaux. A
minuit le groupe «Caméléon» a interrompue
sa prestation pour céder le micro à une
jeune voix mélodieuse qui, drapée de l’emblème national, a chanté le premier couplet de l’hymne nationale algérienne pour
marquer le passage au 5 juillet, 51ème anniversaire de l’indépendance.
En seconde partie de ce concert qui a duré
près de cinq heures, Chabba Yamina, l’une
des voix exceptionnelles de la musique
chaoui, et Cheb Anouar ont maintenu l’ambiance malgré l’heure tardive de leurs passages. Présent depuis plus de 25 ans à cet
événement, Lotfi Attar et son groupe ont
aussi pris part à cette soirée avec le légendaire «guitare hero» algérien qui est revenu
avec un répertoire indémodable déjà
chanté à la première fête de la jeunesse organisé à ryad el feth en 1985, et qui a fait
encore fureur.
D’autres places publiques ont aussi vibré au
rythme de la musique pour l’occasion,
comme celle de la Grande poste à Alger qui
a offert une scène urbaine, qui faisait face
à la rue Didouche Mourad, au groupe
Djmawi Africa, au chanteur Massi ainsi qu’à
une troupe folklorique République arabe
sahraouie démocratique.
CONSERVATOIRE AHMED WAHBY D’ORAN
«El Hakim», une pièce de théâtre en
hommage au chahid Larbi Ben M’hidi
a pièce théâtrale «El Hakim»
(Le Sage), retraçant la vie et
l’itinéraire révolutionnaire
du chahid Larbi Ben M’hidi, a été
ovationnée par le public, venu assister, à la»générale» programmée au conservatoire «Ahmed
Wahby» d’Oran. Présentée à l’occasion des festivités du 51ème
anniversaire de l’indépendance
nationale, cette pièce écrite par
Mohammed Missoum et mise en
scène par Brahimi Smaïn, a été
saluée mercredi soir par le public
qui a apprécié le spectacle émouvant interprété par cinq comé-
diens de l’association culturelle
«El Ibdae».Trois d’entre eux, âgés
entre 13 à 18 ans, ont bénéficié
d’une formation de trois mois
pour interpréter leurs rôles dans
cette pièce conçue comme une
leçon d’histoire sur la vie de Larbi
Ben M’hidi . La pièce «El Hakim «
trace un chapitre important de
l’histoire de la guerre de libération nationale. Elle évoque le
chahid Larbi Ben M’hidi, l’homme
de l’Algérie profonde, qui aimait
le théâtre, la poésie, la chanson
Chaabi, le cinéma et qui pratiquait le football. Il est ensuite
montré comme un acteur de
choix dans l’histoire révolutionnaire de l’Algérie, un symbole de
la génération de Novembre 1954,
qui s’est sacrifiée pour arracher
l’indépendance du pays. L’originalité de cette pièce réside dans
«l’apparition» de Ben M’hidi sur
scène, au fur et à mesure du développement de la leçon d’histoire, afin de corriger les choses,
apporter des vérités historiques,
restituer la mémoire collective et
faire éclater la vérité sur son assassinat sachant que ses bourreaux, à leur tête le sinistre
Aussaresse avaient travesti la réalité en le donnant comme «suicidé».L’émotion était à son
comble lorsque le professeur répétait des citations de Larbi Ben
M’hdi : «Je voudrais être soumis
à ces tortures pour être sûr que
ma chair ne me trahisse pas. Je
rêve de voir se réaliser mon plus
cher désir, l’indépendance du
pays».
L’originalité de la pièce est
d’avoir représenté Ben M’hidi
sous son double aspect, d’homme
ordinaire et de fin stratège de la
Révolution nationale.
CLÔTURE DU 35ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD
L
Un final éblouissant avec ‘’KING’’ KHALED
a soirée de clôture du 35ème festival international de Timgad, animée dans la soirée
de jeudi par le ‘’King’’ du raï, Khaled, a été en
tous points éblouissante de l’avis des spectateurs, du mois ceux qui ont pu accéder au spectacle. Ils étaient peut-être 10.000, voire
davantage, collés les uns aux autres dans un
théâtre de plein air conçu pour accueillir 7 ou
8.000 personnes, sans compter le public qui a
dû se contenter de la position debout, quelquefois sans même pouvoir apercevoir la scène, se
contentant
d’écouter
l’interprète
de
‘’Bakhta’’. Venus de plusieurs wilayas de l’est
du pays comme Constantine, Sétif, Khenchela,
Biskra, souvent de régions encore plus lointaines comme M’sila et Alger, les fans de Khaled
ont souvent dû, pour pénétrer au théâtre, batailler et braver les incroyables bouchons qui se
sont formés en début de soirée sur l’axe BatnaTimgad. Le festival de Timgad qui a pourtant
accueilli, lors de ses précédentes éditions, de
nombreuses stars internationales comme Cheb
Mami, Chico and the gypsies, Kool and the
gang, l’inoubliable Warda ou encore Assala
Nasri, n’a jamais connu pareille ambiance survoltée, témoignent des habitués de cette manifestation. Les plus chanceux ont assisté,
grâce à un ‘’King’’ au sommet de sa forme, à
un spectacle exceptionnel que d’aucuns ont
qualifié de ‘’grandiose’’, de ‘’phénoménal’’ ou
de ‘’fabuleux’’. Il faut dire en effet que Khaled
n’a pas déçu, interprétant la quasi-intégralité
de ses tubes parmi lesquels ‘’Bakhta’’, Rouhi ya
Ouahran’’, ‘’Cheba ya cheba’’ et, bien-sûr, sont
dernier succès en date ‘’C’est la vie’’, repris en
chœur par tout le public. Tout de sombre vêtu,
le look ‘’relax’’, tout sourire comme toujours
et très mobile sur scène, Khaled a une nouvelle
fois prouvé son immense talent en offrant au
public ce qui restera sans doute comme la soirée la plus accomplie de la 35ème édition du
festival de Timgad. Un public qui attendu
jusqu’à 1 h du matin pour voir enfin apparaître
son idole, l’ouverture de la soirée ayant été
confiée à un bouquet d’artistes confirmés, en
l’occurrence les rappeurs Sinik, Karim el gang,
Azzou Annaba, Rym’K 113 et la chanteuse
Kayna Samet.