Programme de la sortie

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Programme de la sortie
Le jeudi 24 mai 2012 .
l’UIA Vidéo visitera
la forêt de Brocéliande.
La forêt se pare et se prépare
à nous accueillir.
Qu’on se le dise et surtout,
Que l’on réserve ses places
pour cette journée au cœur du domaine des
Chevaliers de la Table Ronde , de la Fée Viviane
de Lancelot et de l’enchanteur Merlin qui ne
nous accueilleront que si nous sommes au moins
50 participants.
Forêt de Paimpont
La forêt de Brocéliande, entre le Val sans Retour et le
miroir aux fées.
La forêt de Paimpont, parfois identifiée à la forêt de Brocéliande, est une forêt française
située dans le département de l'Ille-et-Vilaine en Bretagne à environ 30 km au sud-ouest
de Rennes. D'une surface de 9 000 hectares, elle fait partie d'un massif forestier plus
large qui couvre les départements voisins du Morbihan (avec le camp de Coëtquidan) et
des Côtes-d'Armor pour s'étendre sur une surface totale de 19 500 ha environ4.
Présentation
Paimpont est une petite ville d'environ 1 600 habitants bâtie au bord d'un vaste étang
situé au centre de la forêt, domaine privilégié des légendes bretonnes et celtiques. Les
7 000 hectares de bois qui entourent Paimpont sont les restes d'une futaie plus dense et
beaucoup plus étendue dans laquelle on a l'habitude de situer maints épisodes des
romans de la Table Ronde et de la légende arthurienne. On l'appelait Brécilien au
XVe siècle ; on la désigne en breton sous le nom de Brec'helean[réf. nécessaire]. Cette
désignation s'est trouvée renforcée par la naissance du Pays de Brocéliande à la fin du
XXe siècle, institution destinée à faciliter le développement des communes de l'ouest du
département.
Histoire
La forêt a été à plusieurs reprises exploitée pour les besoins de construction de la ville de
Rennes, en particulier au XVe siècle. Ainsi, en 1419, 80 arbres vendus par les paroissiens
de Plélan et de Coganne sont abattus (en 187 journées de travail) et acheminés à Rennes
par vingt-deux charretiers7.
1875-1938 : le Domaine de Paimpont
En 1875, la forêt est achetée au Comte de Paris par un armateur et industriel nantais,
Louis Levesque, « pour le repos et l'agrément » Gernigon 2, celui-ci partageant son domicile
entre Nantes et Paimpont selon les mois. Le nouveau propriétaire crée le Domaine de
Paimpont et fait marquer en particulier la tenue (veste en velours de couleur verte) et les
outils des gardes, mais également l'équipage de vénerie, puisque des chasses à courre au
sanglier sont organisées avec la meute renommée du Comte de la Rochefoucault, et au
chevreuil avec la meute du Comte de Pontavice. Entre les deux guerres mondiales, la
forêt fait partie du terrain de chasse du Duc de Westminster, ainsi que plusieurs cartes
postales en témoignent8. « JAMAIS JE N'OUBLIERAI PAIMPONT » est le devise du domaine
gravée sur les boutons de l'équipage de vénerie autour d'une tête de chevreuil de profil9.
Commence une longue période de rancœur de la part de la population de Paimpont dont
les droits ancestraux dans la forêt sont à nouveau contestés en raison d'abus. Après
plusieurs années de procédure, la municipalité perd le procès engagé contre le
propriétaire, solidement appuyé sur de bons avocats, et un nouveau règlement entre en
vigueurGernigon 3, par exemple, la coupe de litière (fougères, bruyères, ajoncs, genêts) reste
possible, mais avec l'accord et la surveillance d'un garde.
Les maisons de garde de la Croix-Jallu et de Roche-Plate sont édifiées, s'ajoutant aux
neuf existantes : La Fenderie ; les Forges ; Haute-Forêt ; Métairie-Neuve ; Hergant ; la
Gelée ; le Pas-du-Houx ; le Buisson ; Bon-avis. Dans la plupart des maisons logeaient
deux gardes et leurs familles. Les gardes ordinaires étaient encadrés par cinq brigadiers,
l'ensemble dirigé par le Garde général (maison près de l'ancienne chapelle des
Forges)Gernigon 4. À la fin de la période, les postes de brigadier furent supprimés, et un seul
garde fut affecté à chaque poste de garde ; de même, leur cheptel ne fut plus limité à
cinq vaches. Chaque mois, une réunion des gardes aux Forges servait à faire le bilan des
procès-verbaux rédigés dans les coupes à leur surveillanceGernigon 5.
Sous l'impulsion d'un fils du propriétaire, Donatien, des lignes sont ouvertes dans la
forêt, des fossés sont creusés, et les principaux carrefours sont dotés de panneaux
indiquant les directions - Les Forges, Le Gué, etc -. Voisine du moulin, une scierie est
installée à la Fenderie, où comme son nom l'indique s'était développée une activité de
découpe de tôle avant la création du DomaineGernigon 6. Mal récompensé de sa passion pour
la forêt, y compris son attention aux habitants, c'est à ses deux frères que revient le
domaine au décès du père dans les années 1880 : Basse-Forêt à Louis, Haute-Forêt à
Donatien (1842-1908)10, qui assurera la gestion de l'ensemble pendant plus d'un quart de
siècle Gernigon 7.
La famille réside encore au Chalet des Forges (non loin de la chapelle), avant que le
Pavillon soit édifié pour Donatien, dominant l'étang des Forges depuis le haut d'une
vaste prairie ouverte dans la forêt, non loin de la scierie Gernigon et l'étang de la
Fenderie. Parmi l'important personnel nécessaire à un train de vie assurément
bourgeois, prenait rang un porteur d'eau, acheminant deux fois par jour de l'eau dans
des jattes en grès depuis la fontaine du Fresne (dans le sous-bois en arrière de l'usine des
Forges)Gernigon 8.
Lieux remarquables
La forêt elle-même, quoique privée, est la première chose à apprécier à Paimpont, soit
pour sa beauté, sa nature ou sa dimension légendaire. La circulation sur les routes
offrent déjà certaines opportunités, ainsi la route principale entre Plélan et le bourg ne
manque pas de charme « [...] ses longues branches forment une voûte, une tonnelle
devrait-on dire, d'un si beau vert au printemps-été et d'un ton or à l'automne. » Gernigon 18.
Il se visite dans la forêt de Paimpont un certain nombre de monuments et de curiosités
légendaires.
Paimpont et ses environs
Abbaye de Paimpont
Paimpont est un village d'environ 1 600 habitants situé au centre de la forêt. Située au
bord du lac de Paimpont, son abbaye fut construite au XIIIe siècle sur l’emplacement
d’un prieuré fondé en 645 par Judicaël, roi de Domnonée. C'était à l'origine un
monastère bénédictin, mais elle fut dès le XIIIe siècle habitée par des chanoines jusqu’à
la Révolution.
De style gothique médiéval (les murs, les ouvertures, le baptistère et la chapelle du StSacrement, la voûte), l'abbatiale présente un décor intérieur (chaire, statues, autelsretables) de style baroque du XVIIe siècle. La sacristie contient le trésor de l'abbatiale
composé d’un Christ en ivoire (XVIIe siècle), d’un reliquaire (XVe siècle) offert par la
duchesse Marguerite de Bretagne, mère de Anne de Bretagne, qui contiendrait un
radius de St Judicaël.
Un peu plus loin se trouve l'étang du Pas du Houx, au nord-est de Paimpont. Avec ses 80
hectares, il est le plus grand étang de la forêt de Paimpont, riche en faunes et flores
aquatiques. Sur ses rives se font face le château de Brocéliande(?) et le château du Pas
du Houx, construits au début du XXe siècle.
Les forges de Paimpont
Les forges de Paimpont sont situées au sud de la forêt, près d'un lieu légendaire nommé
"Pont de Secret". Elles furent créées en 1653 par Jacques de Farcy et François
d'Andigné après avoir acquis une partie du fief de Brécilien.
Vers 1800, elles fabriquent en moyenne, avec la méthode wallone, 500 tonnes de fonte et
360 tonnes de fer. Autour de 1820, afin de lutter contre la concurrence étrangère, les
forges de Paimpont entament une phase d'agrandissement et de modernisation. Ce
tournant technologique se matérialise, en 1831, par la construction d'un laminoir à
quatre fourneaux à réverbère, trois paires de cylindres et un atelier de moulerie avec
deux fours à réverbère. Alors que l'établissement connaît son apogée durant les années
1850-1860, où la production triple, le déclin se fait rapidement sentir. Les hauts
fourneaux sont éteints en 1866. L'activité reprend de 1872 à 1884.
En 1873, M. Lévêque, armateur nantais, achète l'usine dont les descendants sont les
actuels propriétaires. Seul subsistera jusqu'en 1954 un atelier de construction
mécanique. Les forges de Paimpont comptaient parmi les plus importantes et les plus
réputées de Bretagne, concurrençant les meilleurs fers de Suède ou d’Espagne par leur
qualité. De cette époque industrieuse subsistent le village des Forges, le château des
maîtres des Forges et une chapelle.
Le château de Comper
Le château de Comper se situe au nord de la forêt de Paimpont, à deux kilomètres à l'est
du bourg de Concoret. L’opinion commune qui veut que le nom de Comper soit lié au
breton kemper qui signifie « confluent », ne peut pas être acceptée, par le simple fait
qu’il n’existe pas là de confluent. Par contre, un énorme barrage de retenue retient les
eaux de l’étang de Comper, et mieux vaut se référer à l’ancien français (XIIe siècle)
combre, « barrage » (du gaul. comberros « barrage ») pour expliquer ce toponyme.
Comper aurait appartenu à Salomon, roi de Bretagne (IXe siècle) mais le château
n'entre véritablement dans l'histoire qu'avec les barons de Gaël-Montfort, dont le
premier a été Raoul, compagnon de Guillaume le Conquérant avec lequel il a combattu
à Hastings. Dès le XIIIe siècle, Comper est considéré comme l'une des plus fortes
positions de Haute Bretagne. Il a été le théâtre de nombreux combats et est passé aux
mains de plusieurs familles.
Le château, à l'origine à peu près carré, se composait de quatre tours d'angle, reliées
entre elles par de hautes murailles. À la porte d'entrée : une herse et un pont-levis.
Aujourd'hui, un chemin enjambe les douves asséchées par le manque de pluie et le
domaine est passé de l'histoire à la légende puisque le château abrite les expositions du
Centre arthurien. Le Grand Étang est associé au lac de la fée Viviane qui cache aux
yeux des curieux le château de cristal construit par Merlin pour sa belle élève.
Le domaine est privé, mais l'accès à la cour et aux abords de l'étang est possible
moyennant un modeste péage, un peu plus élevé si l'on désire visiter les expositions du
Centre de l'Imaginaire Arthurien.
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Le tombeau de Merlin et la fontaine de jouvence
Au nord de la forêt se trouve le tombeau de Merlin 15, ancienne allée couverte du
Néolithique. Ce monument est le vestige d'une allée couverte néolithique qui a été
détruite en 1894, suite à des fouilles et dont il ne reste aujourd'hui plus que deux dalles
de schiste rouge, perpendiculaires, adossées à un vieux houx. De nos jours, de
nombreuses personnes vouent un culte à ce monument en y déposant un mot adressé à
Merlin (en général un souhait qu'on désire qu'il exauce) ou un objet.
Selon la légende, après l'avoir séduit Viviane emprisonna Merlin dans une prison
invisible, puis l'enferma dans un tombeau : Merlin s'étant allongé dans une fosse, la fée
fit rabattre sur lui deux énormes pierres.
La fontaine de Jouvence ou plutôt la fontaine dite de Jouvence 16 est un modeste trou
d'eau situé près du tombeau de Merlin. Autrefois, lorsque les croyances populaires
étaient fortement liées aux rythmes des saisons et à la nature, le recensement des enfants
nés pendant l'année se faisait proche des fontaines. À la date du solstice d'été (21 juin),
ces enfants étaient présentés aux grands prêtres afin qu'ils puissent être lavés et inscrits
sur le "marith" (registre). Les enfants qui n'avaient pu être présentés au recensement de
l'année étaient ramenés l'année suivante et inscrits comme nouveau-nés de la nouvelle
année, de sorte qu'ils se retrouvaient rajeunis d'un an. Ceci est peut-être à l'origine de
l'appellation "fontaine de jouvence".
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Le Tombeau de Merlin
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La fontaine de Jouvence
Le chêne des Hindrés et de Guillotin]
La forêt de Paimpont renferme de très vieux arbres. Le plus célèbre d'entre eux est un
vieux chêne âgé d'environ 1000 ans et faisant plus de 9 mètres de circonférence : le
chêne de Guillotin. Il est situé entre Concoret et Tréhorenteuc. Selon la légende, un
prêtre réfractaire nommé Pierre-Paul Guillotin s’y réfugia pendant la Révolution
française. Il continua à administrer sacrements et bénédictions dans la région, et rédigea
un précieux journal des événements révolutionnaires.
Un autre chêne célèbre de cette forêt situé près du Tombeau de Merlin est nommé
"chêne des Hindres", mesurant environ 5 mètres de circonférence.
Le chêne de Guillotin
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Le Val sans Retour
Le Val sans Retour est situé près de Tréhorenteuc, à l'ouest de Paimpont. C'est le lieu le
plus réputé de la forêt. Le Val sans Retour est une vallée encaissée très contrastée par
ses paysages, creusée profondément dans le schiste rouge, (c’est le minerai de fer qui
donne au schiste sa couleur rouge ; ce même minerai fausse les boussoles des
randonneurs).
Selon la légende, Morgane la fée, demi-sœur du roi Arthur, trahie par son amant, décida
de retenir prisonniers dans ce val tous les chevaliers infidèles. Seul le chevalier Lancelot,
fidèle à la reine Guenièvre, put rompre l’enchantement, échapper au sortilège et délivrer
les chevaliers.
On y trouve aussi le Miroir aux Fées, un lac dans lequel cinq fées vécurent en se jurant
les unes aux autres quelle ne regagneraient pas la surface, jusqu'au jour où l'une d'entre
elles tomba amoureuse d'un mortel. Les autres fées, voyant cela, décidèrent de tuer
l'homme. Devinant à son retour ce que les autres avaient fait, la fée les tua et retourna
dans le lac. Désormais, lorsqu'une fée voulait lire l'avenir, elle devait payer un droit avec
un grain de blé. Le nom de miroir a été donné au lac car la forêt qui l'entourait était
tellement dense que le vent n'y passait pas, rendant la surface de l'eau tout à fait
immobile.
En septembre 1990, la forêt de Paimpont a brûlé pendant cinq jours détruisant 600
hectares. Après cette catastrophe, les dons ont afflué de toute la France pour financer le
nettoyage et la replantation. Pour marquer cet évènement, l'artiste François Davin a
créé l'Or de Brocéliande, souvent appelé Arbre d'Or. C'est un châtaignier doré à la
feuille d'or (90 grammes d'or le recouvrent), et il est entouré de cinq arbres noirs qui
symbolisent la forêt brûlée ainsi que toutes les forêts détruites par la négligence ou le
profit. L'or symbolise l'immortalité, notamment celle de la forêt. Il fut installé au bout
de la digue du Miroir aux Fées le 10 août 1991.
L'Arbre d'Or est devenu la nouvelle légende de Brocéliande. L'artiste a voulu évoquer
les bois d'un cerf des anciennes religions et qui symbolise Merlin.
L'Arbre d'Or
Le Miroir aux fées (vu de la digue)
Le château de Trécesson
Situé en dehors de la commune et de la forêt, immédiatement dans son prolongement au
Sud-Ouest, le château de Trécesson fut reconstruit, dans son état actuel, au XVe siècle. Il
appartenait à la famille de Trécesson illustrée par plusieurs connétables de Bretagne. Il
resta dans la famille jusqu'en 1773 puis il passa aux mains des Le Preste de
Châteaugiron par le mariage de René-Joseph Lepreste avec Agathe de Trécesson.
Pendant la Terreur, le député girondin Defermon y resta caché plus d'un an. Acquis
ensuite par un payeur aux armées, M. de Sivry, celui-là même qui est inhumé sous le
mausolée de la chapelle Saint-Jean, il fut affecté pendant la restauration à l'École
d'Agriculture du Morbihan. Il est actuellement la demeure du comte de Prunelé.
Une légende tenace dans la région se rattache au château de Trécesson, celle de « la
Dame blanche de Trécesson ». Selon la légende, au XVIIIe siècle, une jeune mariée y fut
enterrée vivante le matin même de son mariage, un chasseur vit la scène, mais quand on
déterra la jeune femme, elle était morte. Elle hanterait depuis le domaine.
En conclusion :
Cette journée reviendra à environ 47 € par personne sur la base de 50
participants.
Pour découvrir le restaurant je vous conseille d’aller chez Mr Google et de
taper : restaurant les forges de paimpont .
Vous aurez ainsi une idée du décor qui vous attend dans l’ancienne cantine
des « filles et des gars des forges » et des prestations proposées.
A bientôt,
Claude Pasquier / [email protected]
PS / Avertissement :
L’organisation du voyage ne peut être tenue responsable
de l’incidence de la météo du 24 mai 2012 sur le bon
déroulement de cette journée. (Qu’on se le dise !!!)