fiche Royaume-Uni - Ile de france international

Transcription

fiche Royaume-Uni - Ile de france international
FICHE PAYS
Royaume-Uni
Source : «GEOATLAS.com
® 2009 © Graphi-Ogre
Données générales
Superficie : 243 610 km²
Capitale : Londres
Monnaie : Livre Sterling (GBP)
Langue : Anglais (langue officielle) ; Gallois, Ecossais, Gaélique écossais,
Irlandais et Cornique (langues régionales reconnues au Royaume-Uni)
Population: 63,8 M d’habitants (2015)
Démographie (2014) :
0-14 ans: 17.3% (homme 5,660,891/femme 5,380,448)
15-24 ans: 12.6% (homme 4,116,859/femme 3,945,146)
25-54 ans: 41% (homme 13,299,731/femme 12,843,937)
55-64 ans: 11.5% (homme 3,621,110/femme 3,702,717)
65 ou plus: 17.5% (home 4,990,024/femme 6,182,114)
Age médian 40.4 ans. (femme 39.2/ homme 41.6)
Espérance de vie : 80.42 ans. (Homme 78,26 ans/ femme 82,69 ans)
Infrastructures
-
-1-
Réseau routier : 245 728 miles soit 395 461 km (2013)
Réseau ferré: 16,423 km (2014).
© 2015 – Business France
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
FICHE PAYS
Données politiques
Type de régime
Nature du Régime
Dernières élections
: Monarchie parlementaire
: Elections nationales le 7 mai 2015
Principaux dirigeants
Chef de l’Etat et titre: Elizabeth II, Reine
Chef de gouvernement et titre : David CAMERON (Parti conservateur, « Tory »), Premier ministre
Durée du mandat: mandat législatif de 5 ans. (Deuxième mandat, renouvelé suite à l’élection générale du 07 mai
2015)
Données économiques en 2014
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
PIB
Dette publique
Royaume-Uni
2060,6 Md EUR
1 483,3 Md GBP, (soit 2 017,288 Md EUR)
2 023,7 Md EUR
Dette publique
en % du PIB
PIB / habitant
Taux
de
croissance
Taux d’inflation
Taux
chômage
France
2 848 Md USD (2 232 MD EUR)
de
80,9%
95%
44 141 USD
2,6 %
45 384 USD
0,4%
0,55%
5,8%
0,5%
10,3%
Sources : FMI, INSE
Situation économique
ème
Le PIB du Royaume-Uni en 2014 a atteint 2 848 Mds d’USD. 6 puissance économique mondiale en 2014, selon les
prévisions du FMI, elle pourrait devenir d’ici fin 2015 la cinquième puissance mondiale au détriment de la France.
L’après-crise a commencé
Le Royaume-Uni enregistre depuis le début 2013 une nette amélioration de sa situation économique avec une
croissance relativement élevée (2,6 % en 2014). L’inflation s’établit à 0,5 % en décembre, très en dessous de la cible
de 2 % de la Banque d’Angleterre, alors qu’elle était au-dessus de 2009 à 2013. Le PIB britannique dépasse désormais
de 3,4% son pic d’avant crise (atteint au premier trimestre 2008).
Le marché du travail est bien orienté, avec de fortes créations d’emplois. Le taux de chômage s’élevait à 5,8 % en
novembre 2014, contre 7,1 % un an plus tôt. Les créations nettes d’emploi restent à un niveau très important de
512 000 sur les douze derniers mois.
2 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Principal moteur de la croissance des années pré-2008, la consommation des ménages reste toutefois contenue par
un fort endettement (à hauteur de 117% du revenu en moyenne).
Dans ce contexte tendu, le commerce de détail continue à enregistrer des résultats en demi-teinte. La faillite de
certaines grandes chaînes, comme HMV (produits culturels), s’ajoute à la fermeture de centaines de boutiques
indépendantes pour entraîner une vacance de locaux commerciaux qui reste importante malgré une légère
amélioration depuis 1 an. On l’estime ainsi en 2014, à 9% (contre 11% en 2011) en centre-ville et en centres
commerciaux. En dehors de Londres, ce taux approche les 20% (contre 30% en 2011).
Politique du pays et élections nationales du 07 mai 2015 :
En dépit des sondages, qui annonçaient un parlement très partagé, rendant nécessaire la mise en place d’une nouvelle
coalition, les conservateurs du Premier ministre David Cameron détiennent la majorité absolue des 650 sièges avec
331 élus. Leurs partenaires de coalition, les libéraux-démocrates, ont subi une importante défaite et sont réduits à
huit députés. Les travaillistes sont notamment défaits en Écosse au profit du SNP. UKIP a réussi une percée en voix,
sans réussir à les transformer en sièges.
L’agenda politique va désormais être dominé par la double question européenne (David Cameron s’est engagé à
organiser un referendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE) et écossaise (le parti indépendantiste a obtenu
une victoire écrasante lors des dernières élections législatives).
Politique fiscale
Taxe professionnelle
Au Royaume-Uni, il n’existe aucune taxe comparable à la taxe professionnelle. Trois distinctions sont à faire lorsque
l’on s’intéresse au régime des impositions :
une première entre société (personne morale) et travailleur indépendant (personne physique) ;
une deuxième entre société de capitaux (personne morale) et société de personnes (ensemble de personnes
physiques exerçant une activité professionnelle) ;
une troisième entre société résidente et société non-résidente.
L’impôt sur les sociétés
Le système fiscal britannique présente certaines différences avec le système français principalement :
au niveau du bénéfice fiscal, calculé sur l’année comptable qui commence au Royaume-Uni le 6 avril et se
termine au 5 avril de l’année suivante ;
au niveau du résultat d’exploitation, calculé en procédant à un certain nombre de déductions autorisées
selon les règles de la comptabilité.
Le taux de l’IS est de 20%. Le Royaume-Uni est positionné comme l’un des pays offrant un taux d’impôt sur les
sociétés les plus attractifs parmi les pays du G20 (5ème position).
L’impôt sur le revenu
L'employeur est responsable de la retenue à la source de l'impôt sur le revenu payable par ses employés. La société
doit s’inscrire en tant qu’employeur auprès de l'Inspecteur des impôts compétent pour le lieu où se situent les locaux
de la société. L'administration fournit à l’employeur tous les documents et références nécessaires au calcul, à la
déduction et au règlement des impôts et charges (tables contenant des échelles de salaires et les codes utilisés pour le
calcul des impôts). Le paiement de l’impôt sur les salaires et les cotisations sociales est réalisé par prélèvement à la
source (« Pay as You Earn » = P.A.Y.E.).
L’assiette et le taux d’imposition sur le revenu des personnes physiques pour l’année fiscale 2013-2014 sont les
suivants :
20% sur le revenu annuel jusqu'à 31 865 GBP;
40% sur le revenu annuel compris entre 31 866 et 150 000 GBP;
45% sur le revenu annuel supérieur à 150 000 GBP.
3 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Chaque individu a droit à un abattement appelé « Personal Allowance », qui est de 10 000 GBP pour 2014-15.
Cotisations sociales
Tout employeur doit inscrire ses employés à la « National Insurance » et s’acquitter des cotisations sociales patronales
et salariales afin que ceux-ci puissent bénéficier des prestations du Department of Health et du Department for Work
and Pensions qui couvrent l’assurance maladie, les allocations familiales, le minimum vieillesse et le chômage. Une
seule cotisation couvre toutes ces prestations.
La TVA
Au Royaume-Uni, il existe trois taux de TVA :
le taux ordinaire de 20 % qui s’applique à la quasi-totalité des transactions sur les biens et services ;
le taux réduit de 5 % qui s’applique à l’électricité et au gaz ;
le taux de 0 % qui s’applique aux produits alimentaires courants, aux livres, à la presse, aux vêtements et
chaussures d’enfants et au transport public.
L’obligation de s’immatriculer pour la TVA n’incombe qu’aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel
supérieur à 82 000 GBP.
Même les sociétés qui ne sont pas physiquement implantées sur le sol britannique peuvent être amenées à
s’enregistrer à la TVA britannique selon les règles de la vente à distance. Le seuil appliqué au Royaume-Uni est de
70 000 GBP: si une entreprise qui n’est pas britannique vend des biens à un particulier (ou autres personnes « nontaxables ») sur le territoire britannique, et qu’elle dépasse ce seuil, l’obligation automatique pour la société de
s’enregistrer sera déclenchée. Ces règles s’appliquent particulièrement aux biens vendus par correspondance ou par
Internet.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Le Royaume-Uni a réussi à réaliser une décolonisation relativement pacifique, lui permettant de garder des liens
étroits et solides avec ses anciennes colonies au sein du Commonwealth, qui regroupe 54 États, le souverain
britannique étant le chef d’État de 16 d’entre eux.
Le Royaume-Uni a signé de nombreux accords internationaux. Il est membre fondateur de l’Organisation du traité de
l’Atlantique Nord (Otan) et de l’Organisation des Nations unies (ONU), où il dispose d’un siège permanent au Conseil
de sécurité. Il appartient également depuis l’origine au groupe des huit principales nations industrialisées (G8) et est
membre fondateur du Conseil de l’Europe, du Fonds monétaire international (FMI) et administrateur de la Banque
mondiale (Bird). Il est enfin membre actif de l’Organisation pour la coopération et le développement en Europe
(OCDE) et administrateur de la Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd).
Membre de l’Union européenne depuis 1973, le Royaume-Uni conserve cependant un caractère insulaire fort qui
l’amène parfois à se démarquer des orientations adoptées en Europe continentale. A titre d’exemple, il a choisi de ne
pas adhérer à la zone Euro et de conserver la Livre sterling comme monnaie nationale. De nombreux Britanniques
sont des « eurosceptiques », qui estiment que l’Union européenne est (et doit rester) une union avant tout
économique et commerciale, et ne pas s’engager dans la voie d’une unité politique rapprochée, quelle qu’elle soit. A
ce titre, David Cameron a annoncé en début d’année 2013 la tenue d’un referendum populaire, subordonné à sa
réélection du 07 mai 2015, sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ce référendum aura lieu en 2017.
Commerce extérieur
Importations de biens et services en 2014: 683 Mds USD
Exportations de biens et services en 2014 : 505 Mds USD
Poids de la France dans les importations du Royaume-Uni : 5,8%
4 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Etat des lieux du commerce extérieur
Commerce Mondial : le rôle primordial du Royaume-Uni
En 2014, le Royaume-Uni a dégagé un déficit commercial de 178 Mds USD.
Les importations britanniques proviennent principalement de l'Allemagne (14%), de la Chine (9%), des Etats-Unis
(7,8%), des Pays-Bas (7,5%) et de la France (5,7%).
Les exportations du pays se dirigent vers les Etats-Unis (14%), l'Allemagne (10%), les Pays-Bas (7,2%) et la France
(6.4%).
En 2014 :
Les exportations de la France vers le Royaume-Uni représentaient 40,2 Mds USD
Les importations françaises depuis le Royaume-Uni représentaient 26 Mds USD
Le solde commercial bilatéral a représenté 14 Mds USD, notre plus important excédent dans le monde.
Déficit du commerce extérieur britannique
Après une année 2012 où le déficit commercial a atteint un niveau record (218 Mds USD, source : GTA) la situation
s’est redressée en 2013 avec un déficit de 115 Mds USD, avant de se dégrader à nouveau en 2014 à 178 Mds USD.
Notons que le commerce extérieur britannique est essentiellement tiré par les exportations de services. En effet, alors
e
que le Royaume-Uni est le 11 exportateur mondial de marchandises, il est le numéro 2 mondial en ce qui concerne
les exportations de services commerciaux, derrière les Etats-Unis. L’importance des services financiers et juridiques de
la finance lui assure une place prépondérante, de même que de nombreuses entreprises technologiques s’installent
au Royaume-Uni intéressées par le dynamisme et la politique fiscale avantageuse.
Les secteurs porteurs
L’agro-alimentaire
La dépense alimentaire est estimée au Royaume-Uni à 232 Mds GBP (soit 283 Mds EUR) (source : Defra sur 2013) en
progression de 3,5% sur l’année précédente.
Le pays importe près de 40% des produits nécessaires à ses besoins alimentaires, et les volumes de consommation
sont amenés à progresser du fait des perspectives d’évolution de la population (la population britannique devrait
atteindre 67,2 millions en 2020, et 73,2 millions en 2035)
Dans un contexte de reprise économique, on observe deux types d’évolution.
Une forte reprise du « eating out » (Consommation hors domicile : Restauration etc.). Après une longue période de
crise où de nombreuses dépenses ont été en diminution, en particulier les sorties au restaurant, on assiste à une
reprise dynamique de la dépense alimentaire engagée « hors foyer » avec une croissance de près de 4 % sur les
dernières périodes observées (fin 2014/début 2015). A ce constat il faut ajouter que cette évolution démarrée à
Londres se propage peu à peu à l’ensemble des régions du Royaume Uni. Les éléments moteurs de cette croissance
sont la consommation nomade (Food To Go), les tendances « casual » de la restauration (restauration « informelle »
privilégiant la spontanéité) et le développement de chaines de restaurant à marques-enseignes. Enfin on observe
également que le haut de gamme de la restauration, le « Fine Dining », bénéficie d’une bonne dynamique. Il y a donc
une conjoncture favorable dégageant de nombreuses opportunités sur un marché de proximité très ouvert aux
importations et aux cuisines du Monde.
La distribution alimentaire subit les effets de la sortie de crise.
Le retour à des consommations sacrifiées durant la longue période de crise (ex : les voyages ou achats de voitures etc.)
se fait au détriment des dépenses alimentaires. A ce constat s’ajoute une concurrence forte entre le secteur marginal
mais en forte progression du Discount (Aldi et Lidl) et les quatre leaders de la distribution (Tesco, Sainsbury’s, Asda et
Morrisson). Conséquence de cet affrontement entre les « Big Four » (les quatre leaders) et la forte progression du
discount : une réduction de 30% du nombre des fournisseurs annoncée par Tesco, et une guerre des prix dans un
contexte de quasi déflation des prix alimentaires.
5 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Ce constat ne doit pas faire écran aux opportunités que dégage précisément cette situation concurrentielle. L’essor du
discount s’accompagne d’ouvertures. Un exemple : Lidl cible le consommateur « middle class » avec une offre
accrocheuse de vins français allant des côtes de Gascogne (bon rapports qualité/prix) aux Médocs (premium à prix
attirants). Les positions bougent sur l’échiquier de la distribution d’une part avec une diminution des parts de marché
des leaders et d’autre part, pour faire face au risque de déflation, des recherches de valorisation favorisant des
segmentations plus larges.
C’est un marché de proximité présentant de nombreuses opportunités pour l’offre française. La consommation de
fromage progresse avec une ouverture pour les fromages d’importation. De même en matière de charcuterie, ce
marché est de plus en plus ouvert aux produits d’importation. Plus généralement ce marché, ouvert aux cuisines du
monde, offre des opportunités à saisir pour de nombreux produits alimentaires.
Premier importateur de vin au monde, le Royaume-Uni est un marché très concurrentiel et global, largement ouvert
aux vins du Nouveau Monde (Australie, Etats-Unis, Chili etc.), où les vins français demeurent leaders en valeur, grâce
au Champagne, avec 39 % des importations.
Le secteur du luxe
Le secteur du luxe ne connaît pas la crise au Royaume-Uni. Avec un chiffre d’affaires de 7,2 Mds EUR en 2011, ce
ème
secteur est estimé à 11 Mds EUR en 2015. Le Royaume-Uni compte 454 000 grandes fortunes (1 M USD +), au 5
rang mondial selon Capgemini. Les opportunités de distribution et de communication sont nombreuses pour les
marques de luxe. La communication est un poste essentiel pour réussir sur le marché britannique. Les événements ‘so
british’ sont d’excellents vecteurs de visibilité et les marques de luxe y sont souvent associées, on citera notamment le
Polo, le Royal Chelsea Flower Show, Ascot Racecourse, Henley Royal Regatta. Les marques françaises de luxe sont bien
connues et appréciées des consommateurs britanniques. Ironiquement, si beaucoup d’entreprises de nouvelles
technologies adoptent un nom anglais, beaucoup d’entreprises anglaises du «luxe » ou de la « gastronomie » utilisent
des noms français.
Les secteurs pharmaceutiques et biotechnologiques : Santé et R&D :
Le marché britannique produit 15% des médicaments les plus utilisés dans le monde avec un chiffre d’affaires de 4,2
Mds GBP, 35 000 emplois et 1 000 entreprises. Cette position de leader s’appuie notamment sur une recherche
universitaire de pointe avec 4 des 6 meilleures universités mondiales (Cambridge, Oxford, Londres, Edinburgh) ainsi
que la présence de GlaxoSmithKline et Astra Zeneca. La recherche scientifique est largement soutenue par le
Gouvernement afin d’accélérer le développement de nouvelles thérapies.
« L’environnement, le secteur des déchets et les énergies renouvelables ITI »
Environnement
Le marché de la collecte et distribution d’eau au Royaume-Uni représentait 6,9 millions de GBP en 2013. Les ménages
britanniques en sont les plus gros consommateurs représentant deux-tiers des ventes nationales. L’industrie est très
concentrée : 57% des revenus sont générés par 5 entreprises majeures. Le « super sewer » (égout pour traitement
des eaux usées), Thames Tideway Tunnel, proposé par Thames Water a été approuvé par le gouvernement pour 4,2
Mds GBP (5,5 Mds EUR). Les travaux devraient démarrer en 2016 et s’achever en 2020.
En 2014, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 8,4%, représentant la plus forte baisse depuis 1990. Le
Royaume-Uni est en bonne voie pour remplir les objectifs fixés par le Climate Change Act de 2008 (réduction de 35%
en 2020 et 80% en 2050 par rapport au niveau de 1990).
Les déchets
Selon le site du Department for Environment, Food & Rural Affairs, Environment Agency, (DEFRA) le Royaume-Uni
produirait chaque année 200 millions de tonnes de déchets. Le secteur de la construction est le principal générateur
(50% du total). La mise en décharge est encore le moyen le plus utilisé au Royaume Uni pour la gestion des déchets.
Ce marché représentait plus de 10 Mds EUR en 2013.
6 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Pour répondre à l’objectif européen de valorisation de 70% des déchets non dangereux d’ici 2020, le gouvernement
britannique a mis en place un ensemble de mesures préventives et travaille activement sur la sensibilisation des
entreprises et municipalités. En mai 2014, DEFRA a lancé un nouveau programme de subvention, the Innovation in
Waste Prevention Fund. Ce fond de 800 000 GBP (plus d’un million d’euros) a pour but de trouver des solutions pour
limiter la génération de déchets.
Les énergies renouvelables
Concernant les énergies renouvelables le gouvernement s’est fixé comme objectif de produire 20% de son électricité
grâce aux énergies renouvelables d’ici à 2020, soit plus que les 15% imposés par l’Union Européenne. Fin 2014, 17,8%
de l’électricité produite provenait de sources renouvelables. Pour augmenter davantage ce pourcentage, le
gouvernement britannique mise principalement sur les projets éoliens (on et offshore) et sur le développement des
énergies marines.
Le secteur de l’énergie
Malgré une augmentation de 2,9% de la population britannique entre 2009 et 2013, la consommation d’électricité par
le secteur domestique et de l’industrie (principaux consommateurs au Royaume-Uni) a diminué de 3,6% au cours des
dernières années : 317 300 Gigawatt-heure (GWh) en 2013, contre 328 829 GWh en 2010. Le charbon, le gaz et le
nucléaire restent les principales sources d’énergies utilisées au Royaume-Uni pour la production d’électricité.
L’énergie éolienne
En 2014, l’énergie éolienne représente 21% de la production totale d’électricité et plus de 50% dans la part
d’électricité issue des énergies renouvelables au Royaume-Uni. La production d’électricité issue de l’éolien offshore au
Royaume-Uni est plus importante que celle du reste de l’Europe. 60% de la capacité européenne totale d’éolien
offshore est installée au Royaume-Uni. Cette capacité fait du Royaume-Uni le pays possédant le plus grand parc éolien
d’Europe (depuis 2008). Fin 2014, une capacité totale de 12 038 MW (7996 MW d’éoliennes onshore et 4042 MW
d’éoliennes offshore) était installée. Entre 16,2 et 21,3 Md EUR devraient être investis dans le secteur d’ici 2020. Plus
de 160 entreprises sont concernées par le secteur représentant plus de 15 000 emplois directs.
On estime la capacité du RU à 8 GW en 2016 et à 18GW en 2020.
Le nucléaire
Le parc nucléaire du Royaume-Uni compte actuellement 16 réacteurs répartis sur 9 sites ayant une capacité de
production totale de 10 GWe. 10 réacteurs auront atteint leur fin de vie en 2023. Suite à un consensus politique, le
gouvernement britannique a décidé en 2006 de lancer le programme Nuclear New Build dont le but est d’installer
16GW de nouvelle capacité de génération d’ici 2030. Suite à cette annonce, de nombreux grands donneurs d’ordre
ont étudié la possibilité de construire de nouvelles centrales au Royaume-Uni et trois projets majeurs sont
actuellement à l’étude : NNB GENERATION (EDF Energy – Areva) technologie EPR sur les sites de Hinkley Point C et
Sizewell C, HORIZON NUCLEAR POWER (Hitachi Ltd) technologie ABWR sur les sites de Wylfa et Oldbury, NUGEN (GDF
suez – Toshiba) technologie AP1000 sur le site de Moorside.
Les termes généraux de l'accord pour la construction des deux réacteurs EPR sur le site d'Hinkley Point C ont été
officialisés le 21 octobre 2013 par EDF Energy et le gouvernement britannique. HPC a également obtenu le feu vert de
la Commission Européenne en octobre 2014. Les premiers réacteurs issus de ce nouveau programme nucléaire
devraient être mis en service en 2023.
L’année 2015 sera une étape charnière pour la finalisation de la supply-chain d’EDF : si les grands partenaires sont
bien évidemment connus, il existe encore des opportunités pour les niveaux 3 et 4. Le Royaume-Uni n’ayant pas
construit de centrales depuis 1997, la création de partenariats franco-britanniques semble la meilleure solution pour
disposer rapidement de fournisseurs disposant du savoir-faire nécessaire.
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
Le marché britannique des NTIC est très dynamique, Le Royaume-Uni est le 2ème marché européen après
l’Allemagne pour les logiciels avec 12 362 Mds EUR en 2013, soit une augmentation de 3,7% sur 2012. Le marché des
services informatiques a augmenté de 2,8% sur la même période pour atteindre 34 348 Mds EUR. Il a représenté 7%
du marché global et 17,4% du marché UE-27 en 2013.
Le cabinet d’étude Key Note prévoit une croissance de 17% du marché des logiciels d’ici à 2018.
7 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Le secteur des logiciels et services informatiques représente 8% de la valeur ajoutée créée sur le territoire britannique
et emploie plus de 1,3 million de personnes. Le Royaume-Uni héberge plus de 100 000 SSII ainsi que des acteurs
majeurs tels que HP (acteur principal du marché avec 6,75 Mds EUR en 2013), IBM ou encore Microsoft. Les acteurs
français tels Dassault Systèmes, Cap Gemini et Atos Origin ont une présence au Royaume-Uni. Ce pays a le nombre le
plus élevé de start-up dans les logiciels en Europe.
La plupart des entreprises majeures de logiciels, dont Microsoft, IBM et HP ont une présence au Royaume-Uni, qui
héberge également plus de 100 000 SSII spécialisés. Le pays attire plus de 1, 1 Md EUR par an d’investissements en
R&D des entreprises internationales. La pénétration des smartphones est la plus élevée en Europe.
La création d’une filiale ou même une simple domiciliation permettent de véhiculer une image « locale », qui s’avère
parfois un levier efficace pour pénétrer le marché britannique.
Le secteur de la finance
Selon le GFCI (Global Financial Centres Index 2012), la place financière de Londres, « La City », est toujours considérée
comme la place financière la plus influente au monde, devant Wall Street. Le Royaume-Uni représente 40% des
marchés mondiaux de devises et 46% des produits dérivés. Plus de 250 banques étrangères ont une filiale à Londres.
Essentiel pour l’économie du pays, le secteur de la finance participe pour 8% du PIB du Royaume-Uni et environ 3,4
du total des emplois d’outre-Manche et plus de 2 millions de personnes en en comptant les prestations annexes à la
finance
telles
que
les
services
comptables,
juridiques
ou
encore
informatiques.
(http://www.parliament.uk/business/publications/research/briefing-papers/SN06193/the-financial-sectorscontribution-to-the-uk-economy ), contre 5,1% en France. L’excédent commercial dégagé par les activités liées à la
finance est équivalent à 3% du PIB.
Liens économiques entre la France et le Royaume-Uni
Plus de 2 000 entreprises britanniques sont présentes en France, où elles emploient près de 200 000 salariés. En 2013,
42 nouveaux projets (en hausse de 13 % par rapport à 2012) ont permis la création ou le maintien de 2 520 emplois.
Les entreprises britanniques investissent dans les secteurs du commerce et de la distribution (17%) des logiciels et
prestations informatiques (12%), du textile (12%). À noter que les entreprises britanniques sont à l’origine de plus de
20% des investissements en France dans les secteurs des services financiers et de l’hôtellerie.
En 2013, la France est le premier destinataire des investissements britanniques créateurs d’emploi en Europe. Elle
accueille 19 % des projets, suivie par l’Allemagne (17%) et l’Irlande (10%).
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
Horaires
Le Royaume-Uni est à l’heure GMT (Greenwich Mean Time – Heure de Greenwich), soit une heure de moins par
rapport à la France. Le pays présente deux horaires dans l’année :
l’heure d’hiver (l’heure solaire) ;
l’heure d’été (l’heure solaire + 1h)
8 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Electricité
Les prises de courant au Royaume-Uni sont de 240 volts comme en France, cependant le format des prises est
différent. Des adaptateurs de prise permettent d’utiliser vos appareils électriques utilisant des prises françaises sur les
prises anglaises. Il n’est en revanche pas nécessaire d’utiliser un transformateur de courant, le voltage étant le même.
Des adaptateurs sont en vente dans les gares et aéroports ou dans les boutiques près des lieux touristiques.
Monnaie
L’Angleterre n’utilise pas l’Euro. La monnaie est le GBP (Great Britain Pound, appelé aussi livres sterling). Il est possible
de changer son argent dans les gares, aéroports ou des boutiques près des lieux touristiques. Attention certaines
banques n’acceptent de changer de l’argent que pour leurs clients. Les cartes de crédits françaises sont pour la plupart acceptées aussi bien dans les distributeurs que pour des achats, attention néanmoins au commissions qui
peuvent être élevées.
Entrée sur le territoire du Royaume-Uni
Le Royaume-Uni, bien que dans l’Union Européenne, dispose d’un « opt-out » concernant la libre circulation des
personnes. Les contrôles à l’entrée du territoire britannique sont systématiques (peu importe le moyen de transport).
Il est donc indispensable d’être muni d’une pièce d’identité passeport (ou carte d’identité pour les citoyens de l’Union
Européenne et de l’Espace Economique Européen). En fonction de la nationalité, un visa peut être exigé (pour
consulter la liste des pays nécessitant un visa et les documents requis https://www.gov.uk/check-uk-visa/y).
Les pratiques commerciales du pays
Moyens de paiement
La monnaie de facturation doit être déterminée lors de la négociation du contrat de vente, cette étape permet en
effet la détermination du délai, du lieu, et de la monnaie de paiement. Etant donné le niveau important de
développement des marchés financiers au Royaume-Uni, la facturation et le paiement de la transaction peut faire
appel à tout type de monnaie ayant cours légal. Toutefois, dans la pratique, ce sont la GBP et l’euro qui sont
généralement utilisés dans les échanges franco-britanniques. Afin de ne pas être soumis à la volatilité du taux de
change, l’exportateur peut stipuler que la monnaie de facturation soit l’euro.
Il est possible de distinguer, par ordre décroissant d’utilisation, quatre principaux modes de règlement employés dans
les transactions commerciales franco-britanniques :
le virement ;
le prélèvement automatique ou direct debit ;
la carte bancaire ;
le chèque.
Réglementation de base - référentiels à consulter
Membre de l'Union Européenne, le Royaume-Uni applique les règles en vigueur dans l'Union. Si l'UE a une politique de
commerce international assez libérale, il reste un certain nombre de restrictions, en particulier en ce qui concerne les
produits agricoles, suite à la mise en place de la PAC (Politique Agricole Commune) : l'application de la préférence
communautaire entraîne le prélèvement des droits de douane d’un montant relativement élevé en moyenne ; comme
c’est le cas chez la plupart de nos grands partenaires.
Lorsqu'ils introduisent des marchandises au Royaume-Uni, les exportateurs doivent remplir une déclaration intrastat.
Une déclaration individuelle de valeur devra normalement accompagner l'entrée d'importations pour les
marchandises pour lesquelles des droits de douane sont demandés, lorsque la valeur des marchandises dépasse les
6 000 GBP. Cependant, si vous importez régulièrement des biens soumis aux droits de douane, vous pouvez gagner du
temps en remplissant et en inscrivant une déclaration de valeur générale. Les procédures détaillées sont disponibles
sur le site Internet du gouvernement anglais.
9 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
Règles de communications lors des contacts professionnels et personnels
Face au pragmatisme, à la rapidité et à l’approche informelle des professionnels britanniques (un contact
interpersonnel direct n’est pas forcément indispensable), les Français doivent assurer un suivi rigoureux des courriers
électroniques qui leur sont adressés. Au Royaume-Uni, le mail a bien souvent valeur de proposition commerciale
écrite et doit ainsi être traité en temps réel, sans quoi l’on risque de froisser son interlocuteur et de remettre en cause
l’image de marque de son entreprise. La ponctualité caractérise de plus les professionnels britanniques. Il est
extrêmement important de respecter les échéances fixées (importance des « deadlines »).
Les contrats commerciaux
Le droit anglais ne reconnaît pas de différence de nature entre les contrats commerciaux et les autres contrats. En
effet, en vertu du principe de la Common Law (le droit commun), tous les contrats obéissent aux mêmes conditions
générales de formation et de validité.
En droit anglais, un contrat ne prend pas nécessairement une forme écrite. Coexistent en effet des contrats écrits, des
contrats oraux et des contrats partiellement écrits et partiellement oraux. Un contrat conclu oralement a,
théoriquement, la même valeur qu'un contrat écrit si toutes les parties se sont mises d’accord sur les termes du
contrat. Toutefois, dans le cas d'un litige, la forme écrite permet d’interpréter plus aisément quelles étaient les
intentions des parties. Ainsi, certains domaines d’activité imposent la rédaction d’un contrat (vente de valeurs
mobilières, vente et location immobilières, assurance, domaine maritime, cession de droits de propriété intellectuelle,
crédit à la consommation et les garanties).
Au Royaume-Uni, il n’existe pas d’équivalent au code du commerce français régissant de manière exhaustive les
relations commerciales et contractuelles entre les parties prenantes. Cette politique non-interventionniste de la part
du Parlement britannique donne ainsi davantage de libertés aux entreprises dans la manière d’appréhender et de
définir leurs relations commerciales. Il est donc nécessaire de définir dans chaque contrat toutes les spécificités du
rapport commercial unissant les parties. Par conséquent, le texte d’un contrat britannique est plus long et détaillé
qu’un contrat français. En cas de litige, si l’une des deux parties contractantes a omis d’introduire dans le contrat une
clause protectrice de ses droits, le juge tranchera en sa défaveur, sans lui accorder le bénéfice du doute. Ainsi, les
contrats doivent être rédigés avec le plus grand soin. L’assistance de juristes (solicitors) spécialisés en droit anglais est
fortement conseillée lors de la passation de contrats avec des partenaires britanniques, et l'utilisation de contrats
types, à éviter.
Les médias, dont la presse professionnelle, au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni est un pays où les médias sont très développés, ainsi que l’usage de l’Internet (dont l’internet
accessible sur téléphones mobiles 3G/4G et le commerce électronique). La presse nationale reste très influente et son
tirage est beaucoup plus élevé qu’en France.
La presse professionnelle britannique compte de 4 500 à 5 000 titres (contre environ 3 200 pour la presse grand
public), et représente 35% du marché en valeur. Elle est diversifiée, fournie, et demeure très influente avec un
rayonnement mondial dû à la langue anglaise.
Le Royaume-Uni est représenté par des médias mondialement connu : British Broadcast Channel(BBC), The Guardian,
Sky News…
Les décideurs britanniques lisent régulièrement la presse professionnelle pour suivre leur secteur d’activité, aussi bien
par consultation en ligne que par support papier. La presse professionnelle est donc le meilleur vecteur (imprimé et en
ligne) pour une première approche du marché, du moins par rapport à une démarche B-to-B. Depuis 10 à 15 ans, le
web est devenu incontournable. L’influence des blogs et autres médias sociaux est croissante, même s’ils sont
davantage axés sur le marché B-to-C, les pratiques ludiques et les préoccupations du grand public.
Les journalistes britanniques sont extrêmement sollicités. Les communiqués de presse génèrent 6 à 8 parutions en
moyenne. Les dossiers de presse peuvent avoir un bon impact, particulièrement lorsqu’ils accompagnement la
participation à un salon. Les conférences de presse sont difficiles à mettre en place et donnent des résultats
aléatoires. Les voyages de presse en France génèrent de très bonnes retombées, mais il faut s’attacher à emmener les
journalistes sur le terrain et visiter des sites innovants (usines, centres de R&D, plateformes logistiques, etc.).
10 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
POUR APPROFONDIR
Le Guide des Affaires au Royaume-Uni, édition 2015
Marché anglophone évidemment, mais aussi siège de nombreuses multinationales qui y ont établi
leur base européenne, le Royaume-Uni est un marché de référence pour nos entreprises. Y
exporter, c’est disposer d’un « quasi- label », celui d’une entreprise ambitieuse à l’international, et
qui s’est frottée à un marché exigeant et compétitif. Résolument pragmatique, le Guide des
Affaires au Royaume-Uni a pour ambition de vous apporter des conseils utiles, avec des repères et
des témoignages de professionnels reconnus, afin de contribuer à votre succès sur ce marché qui
est le premier excédent commercial de la France dans le monde.
Tarif: 50 € HT
http://www.ubifrance.fr/001b1502352a+guide-des-affaires-royaume-uni-2015-2016.html?xtatc=int-620
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la conclusion d’une
affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services fournis par l’administration, ou par
d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en
vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains pays la condamnent
fortement aux travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de
l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du commerce international,
et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers une performance de mauvaise qualité et à la perte de
repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes juridiquement
contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales une infraction
pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret n° 2000-948 du 28
septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
11 - © 2015 – Business France
FICHE PAYS
BUSINESSFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous
aider à identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international.
• Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise
des spécialistes d’UBIFRANCE.
• Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de
promotion à travers le monde.
• Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre
actualité.
• Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à
l’international
Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr
© 2015 – Business France
Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque
procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, papier ou électronique, effectuée
sans l’autorisation écrite expresse d’Ubifrance, est interdite et constitue un délit de
contrefaçon sanctionné par les articles L.335-2 et L.335-3 du code de la propriété
intellectuelle.
Auteur : Bureau Business France Royaume-Uni
Adresse : Haymarket House, 28-29 Haymarket,
London SW1Y 4SP - UK
Clause de non-responsabilité :
Rédigée par : Anne Dessemond et Nicolas Aguero
Ubifrance ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de l’utilisation et de
l’interprétation de l’information contenue dans cette publication dans un but autre que
celui qui est le sien, à savoir informer et non délivrer des conseils personnalisés.
Revue par : Hervé Ochsenbein
Les coordonnées (nom des organismes, adresses, téléphones, télécopies et adresses
électroniques) indiquées ainsi que les informations et données contenues dans ce
document ont été vérifiées avec le plus grand soin. Toutefois, Ubifrance ne saurait en
aucun cas être tenu pour responsable d’éventuels changements.
Version mise à jour le : 18/05/2015
Prestation réalisée sous système de management de la performance certifiée BVC ISO
9001 : 2008
12 - © 2015 – Business France
Version originelle du : 24 janvier 2011
Taux de change indicatif : 1GBP = 1.36 euros (taux
chancellerie avril 2015)

Documents pareils