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sécurité Centexbel INFO Numéro 10 du 21 décembre 2009 HiViSAFE : objectivement visible et visiblement objectif ! La conférence climatique à Copenhague : Entreprise textile flamende donne l’exemple ! Colophon Editeur responsable Jan Laperre, Centexbel Comité de rédaction Jan Laperre, Bob Vander Beke, Ann De Grijse & Eline Robin Rédacteurs invités Marc Gochel, Fred Foubert, Michel Longrée, Philippe Lemaire, Stijn Devaere, Anneke Saey, Luc Ruys, Bernard Paquet Photographie Marc Van Hove Mise-en-pages Eline Robin Copyright Centexbel 12/2009 Centexbel INFO 10-2009 p. 3 Contenu La sécurité Le textile et la sécurité objective et subjective Services à l’industrie Les vêtements de protection : entre la sécurité et l’innovation L’Europe protège les enfants jouants : la nouvelle Directive Européenne sur la “sécurité des jouets” Essais Evaluation de la résistance des champs opératoires au rayonnement laser : unique en Europe ! Le textile médical : dispositif médical ou équipement de protection individuelle ? Attention aux doigts ! Nouvel appareil pour évaluer les gants de protection Recherche & Développement Les vêtements de protection multifonctionnels contre les explosions, l’électrocution et les arcs électriques Résultats remarquables HiViSAFE : objectivement visible & visiblement objectif ! Centexbel recherche les possibilités du textile intelligent pour augmenter la sécurité La conférence climatique à Copenhague : Entreprise textile flamande donne l’exemple ! 4 6 7 8 9 10 11 12 14 15 Centexbel INFO 10-2009 p. 4 La sécurité ... Le textile et la sécurité objective et subjective ! L a sécurité absolue est une illusion. Après tout, un homme/une femme doit accepter que le danger fasse partie de la vie. Il est évident que le niveau du danger varie énormément selon les circonstances et les situations concrètes (travail, trafic, sport, maison…). Tant qu’il est possible de réduire les risques jusqu’à un niveau acceptable, il n’y aucun problème. Par contre, dans certaines situations dangereuses, ou lors de l’emploi de certains produits, la législation oblige d’effectuer des analyses de risque et/ou d’utiliser des équipements de protection spéciaux. Des mesures de prévention adaptées permettent de réduire substantiellement le risque d’accident, de blessure, de maladie et de dégât. En dépit de toutes ces mesures préventives, il peut subsister un “sentiment d’insécurité”, qui ne se laisse pas mesurer. Par contre, il est tout à fait possible de se sentir abusivement en sécurité dans des situations prouvées périlleuses. L’information et la certification sont des instruments utiles pour objectiver, inventorier et gérer la (in)sécurité subjective ou irrationnelle par rapport aux matériaux, objets, équipements de protection… Le textile est un outil important pour assurer la sécurité. Les vêtements de protection, les matériaux d’emballage adaptés, les filtres textiles fonctionnels et d’autres matériaux textiles protègent les personnes et/ou biens, tout en réduisant le risque d’accident ou en renforçant le sentiment de sécurité. Le textile pour une plus grande sécurité individuelle Il y a un vêtement de protection (marquage CE) adapté à chaque risque, tels que les vêtements de protection contre : • les conditions climatiques : froid, chaleur, intempérie… • la chaleur extrême et les flammes résultant de l’incendie de bâtiments ou de forêts la noyade les produits et vapeurs chimiques les dangers biologiques / bactériologiques l’irradiation nucléaire les balles, coups de couteau et épingles l’électrocution et les explosions ou les vêtements ayant une action préventive : • • • • • • • haute visibilité • camouflage, dont l’exemple le plus extrême est le textile qui rend le porteur quasiment invisible • protection de chute et fixation des travailleurs en hauteur / alpinistes ... • veille de présence ou des paramètres de santé via capteurs… Le design et la production de vêtements de protection contre plusieurs dangers simultanés sont des défis à relever. Des matériaux et/ou finitions pouvant protéger des personnes ou des biens contre certains impacts n’offrent parfois aucune protection contre d’autres dangers. Le vieillissement de la population et le souhait de tant de personnes âgées, encouragées par la politique, de vivre indépendamment aussi longtemps que possible, le risque d’attaques terroristes, les parents n’osant plus laisser promener leurs enfants dans la rue sans supervision… facilitent tous la recherche de nouveaux équipements de protection qui peuvent être réalisés grâce aux développements technologiques tels que la miniaturisation des composants électroniques ou l’incorporation de matériaux intelligents (voir Centexbel INFO 2009-9), pourvu que le droit à la vie privée soit respecté. Les produits textiles en toute sécurité D’autre part, Centexbel concentre son attention sur la composition du textile et sur la libération de substances nocives qui sont ensuite absorbées par le corps ou par la nature… En collaboration avec Fedustria et essenscia Vlaanderen, Centexbel organise des groupes de travail et des campagnes d’informations pour que l’industrie textile en Flandre puisse respecter les directives REACH. Dans ce contexte, nos laboratoires évaluent sans cesse des produits textiles en vérifiant leur conformité avec les normes européennes, internationales ou privées dans le domaine de la sécurité. Les analyses des produits textiles pour les enfants (vêtements, linge de maison, jouets, chaises pour bébés…) sont basées sur les normes les plus sévères. Centexbel a récemment introduit un nouveau label de confiance, Proof of Trust by Centexbel pour démontrer et garantir de manière objective la confiance du consommateur. Proof of Trust vérifie et certifie la composition de produits sur la base d’un à quatre piliers: l’absence de phtalates et l’absence de solvants, l’utilisation de matériaux recyclés et l’utilisation de matières premières biologiques. De plus, nous certifions des produits textiles et des processus de production selon Oeko-Tex 100, 1000 et 100plus, made in Green et GuT, et nous effectuons des audits au sein des entreprises au niveau de leur conformité avec la législation environnementale (émission, déchets, efficience énergétique….). Centexbel INFO 10-2009 p. 5 ... à l’aide de textile ! Le textile pour un environnement plus sûr Les produits textiles sont aussi testés et certifiés (visualisé par le marquage CE) quant à leur efficacité de réduire ou d’exclure certains risques situationnels. Un des exemples les plus connus sont les textiles ignifuges utilisés dans les bâtiments publics, tentes des fêtes, paquebots, trains, avions et les navettes spatiales. Le laboratoire feu de Centexbel est accrédité par plusieurs autorités nationales et européennes pour analyser de tels matériaux selon des normes européennes, nationales et internationales très sévères. • Les vêtements utilisés en salle blanche pour • • • En sus de la sécurité au feu (dont la propagation de flammes • et de fumée et la composition de la fumée), ce textile doit aussi résister à plusieurs exigences mécaniques (résistance à la déchirure, au vieillissement sous l’influence d’humidité et de lumière…). Toutes ces exigences augmentent la sécurité. Les textiles et leurs applications en termes de sécurité • les géotextiles et les géomembranes sont utilisés pour renforcer, stabiliser, drainer… le sol sur lequel les bâtiments, les routes, les digues, et d’autres constructions reposent ou pour empêcher la contamination du sol par la fuite de substances toxiques des déchèteries. Centexbel participe activement à plusieurs commissions de normalisation qui développent des normes de produits et d’essai pour les géotextiles et les géomembranes. Notre expert a publié un guide de référence sur ces normes que vous pouvez télécharger depuis http://www.centexbel.be/publications • Les filtres textiles empêchent l’émission de poussière et améliorent la qualité de l’air usage médical ou pour la production de composants électroniques dans une atmosphère dépoussiérée. Il y a quelques années que Centexbel a développé une méthode d’essai et un appareil pour effectuer des analyses de linting non-destructives. Cette méthode a été reprise comme référence par Edana (association des producteurs de non-tissés). Les câbles pour sécuriser des bateaux et des platesformes de forage Les textiles antistatiques Les ceintures de sécurité Le textile armé pour des pneus anti-crevaison La protection des biens Il est possible de fonctionnaliser les textiles d’emballage de manière à protéger les biens non seulement contre des dégâts provoqués par un impact mécanique ou contre la salissure lors du transport ou du stockage, mais aussi contre la pénétration des produits chimiques (textile avec action anticorrosive), contre les décharges antistatiques du matériaux d’emballage (protection des composants électroniques, bigbags anti-explosifs). En appliquant des PCM on diminue la charge thermique sur les biens emballés et en incorporant des (bio)capteurs spéciaux, on peut observer l’évolution de la température ou détecter la présence de substances indésirables voire mortelles (applications anti-terroristes). Contact Bob Vander Beke Sales & Marketing director tel: 09/243 82 17 gsm: 0475/52 41 50 [email protected] made in Green® by AITEX Centexbel INFO 10-2009 p. 6 Services Les vêtements de protection: entre la sécurité et l’innovation L’ intérêt porté aux équipements de protection individuelle et aux textiles de protection est actuellement très élevé. La Commission Européenne les considère même comme un des « lead markets », où l’Europe peut donner le ton au monde. Les équipements de protection sont un des domaines de pointe en Europe, comme l’énergie renouvelable, la construction durable et les produits biologiques. La Commission s’attend par conséquent à ce que beaucoup d’innovations seront réalisées dans ce domaine. Les développements dans les textiles intelligents et la nanotechnologie peuvent sans doute y jouer un rôle important. D’autre part, les équipements de protection individuelle (les EPI) sont légalement encadrés depuis plus de vingt ans dans la directive 89/686 CEE, obligeant les producteurs d’EPI à respecter une stricte procédure avant d’introduire leurs produits – pourvus du marquage CE bien connu – dans le marché. De plus, des centaines de normes de produits et d’essai harmonisées traduisent les stipulations légales de la directive européenne en exigences techniques. Aussi dans ce domaine, l’Europe donne le ton et très souvent les normes et les méthodes d’essai développées en Europe sont reprises par la normalisation internationale. Pour que ce vaste système puisse fonctionner proprement, beaucoup de moyens et de personnes sont déployés. Ainsi, l’Europe reconnaît plus de 100 organismes de contrôle dans le but unique de pouvoir effectuer les procédures de certification. La moitié de ces organismes est active dans les vêtements de protection. Centexbel est un organisme dirigeant dans ce domaine. Pour maintenir et renforcer notre positionnement, les collaborateurs de l’équipe de certification EPI ainsi que les autres membres du personnel s’engagent sans cesse dans différents domaines, de la normalisation jusqu’à la recherche. La tâche principale de la certification est de démontrer la conformité des produits avec les normes concernées. Pour ce faire il faut que les normes soient suivies de très près. En sa qualité d’opérateur sectoriel du secteur textile et via notre participation active à un nombre important de groupes de travail de normalisation, Centexbel est très bien placé pour s’acquitter de cette tâche. L’énorme complexité des normes soulèvent des questions au sein de beaucoup d’entreprises. Nos experts sont à leur disposition avec les antennes normes « vêtements » ou « textiles techniques ». Les entreprises désirant recevoir des informations plus systématiques et structurées, sont les bienvenues à nos sessions petitdéjeuner ou explorations d’horizon où les vêtements et les équipements de protection sont abordés régulièrement. Etant donné que le producteur d’EPI a le libre choix entre des dizaines d’organismes de certification, il est nécessaire qu’ils interprètent les normes et la législation de manière uniforme. C’est la raison pour laquelle Centexbel participe toujours aux échanges d’expériences entre ces organismes et ce tant lors des réunions que via le forum CIRCA (plateforme de collaboration sur l’Internet). Ceci résulte en des recommandations que nous observons en évaluant les EPI. Les entreprises peuvent obtenir une copie de ces recommandations, dans l’attente de leur publication sur le site internet de la Commission Européenne. Les essais sont indissolublement liés aux normes et à la certification. Nos laboratoires sont accrédités selon l’EN ISO 17025 et participent en outre régulièrement aux essais comparatifs. Ces essais permettent de perfectionner les propres compétences et d’améliorer la reproductibilité des méthodes d’essai. Finalement, la recherche est essentielle, surtout pour développer et valider des nouvelles méthodes d’essai. Plusieurs méthodes d’essai, développées par et avec Centexbel ont été incorporées dans la normalisation. Début 2010, les premières démarches timides seront faites dans le but de réviser la Directive EU 89/686. Tout d’abord, il est nécessaire d’effectuer une étude de l’impact et d’inventorier les expériences avec la Directive durant ces vingt dernières années. L’objectif est d’arriver à une nouvelle directive améliorée. Personne ne sait quand elle sera prête. Ce ne sont que les optimistes incorrigibles qui osent avancer une date. Contact Fred Foubert Certification and standardization officer tel: 09/243 82 42 gsm: 0475/542 424 [email protected] Centexbel INFO 10-2009 p. 7 Services L’Europe protège les enfants jouants : la nouvelle directive sur la sécurité des jouets L’ Union Européenne a modifié les exigences de sécurité portant sur les jouets vendus dans le marché unique. La nouvelle directive “sécurité des jouets” met les mesures de sécurité de 1988 en harmonie avec les nouveaux jouets de ce siècle et avec les compréhensions technologiques tout en apportant des améliorations pour assurer une exécution plus rigoureuse de la directive. L’UE compte plus de 80 millions d’enfants de moins de 14 ans. Les jouets et les jeux sont essentiels pour leur développement : ils permettent aux enfants de s’amuser, d’entrainer la dextérité, la réflexion, leur sens, leur imagination et d’apprendre à jouer avec d’autres enfants. En 2007, le marché UE des jouets a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 14 milliards d’euros ! Plus de 80% des jouets ont été importés en dehors de l’UE (dont 97% de l’Asie). Là où les producteurs sont responsables de la sécurité de leurs produits, les importateurs, les organismes agréés et les autorités nationales doivent assurer que les jouets vendus dans les magasins européens satisfont à toutes les exigences de sécurité. Etant donné que les enfants suivent très rapidement les nouvelles tendances, l’offre de jouets change rapidement et sans cesse. Et bien que certains articles ressemblent toujours à ceux d’il y 25 ou 50 ans, les nouveaux matériaux et procédés de production résultent en de plus grandes différences que celles constatées à première vue. Par conséquent, il est élémentaire que les exigences et normes de sécurité suivent de près les plus nouvelles tendances dans le marché des jouets. Qualité inférieure des jouets bon-marché Pour une sécurité optimisée La qualité des jouets bon-marché est inférieure, est la conclusion d’une recherche mené par le contrôleur de qualité TÜV Rheinland commandée par les stations d’émission hollandaises, VARA et NOS. Deux sur trois articles examinés ne répondaient même pas aux exigences. Normalement, ces articles ne peuvent pas être vendus en Europe. Dans pas mal de jouets, des adoucisseurs nocifs ont été retrouvés. Certains composants de jouets risquent d’être avalés facilement. TÜV n’a examiné que des jouets à un prix de vente de moins de 10 euros. source: Het Belang van Limburg 22/11/2009 La nouvelle Directive défend désormais l’usage d’un nombre de PRODUITS CHIMIQUES ALLERGENES et de certains METAUX. D’autres aromates et produits chimiques ne peuvent être appliqués sauf si l’emballage affiche un avertissement clair. De plus, la nouvelle Directive sur les jouets prévoit des valeurs limites spécifiques modifiées pour certaines substances. La Directive impose plusieurs conditions à la présence de produits chimiques dans les jouets en harmonie avec la régulation REACH régulant l’usage des produits chimiques dans le marché unique. Toutes les substances cancérogènes, mutagènes et réprotoxiques (dérégulant la procréation) – les dites CRM – sont interdites dans les jouets, à l’exception des concentrations très faibles de substances spécifiques sui ont été autorisées au préalable. L’inclusion de jouets dans des produits alimentaires est refreinée davantage. Les jouets doivent être emballés séparément et l’emballage ne peut impliquer aucun risque d’être avalé. En général, les règles pour éviter le risque de suffocation sont d’application à tous les jouets, et non seulement pour les bébés et les enfants de moins de 36 mois. Les avertissements, tels que l’âge minimum, doivent être affichés visiblement. Les acheteurs doivent être en mesure de lire toutes les informations pertinentes directement et clairement pour qu’ils puissent décider avant l’achat du produit s’il est approprié à leur enfant. 97 types de jouets retirés du marché en Pour un suivi optimisé 10 ans Au cours de la dernière décennie, 97 sortes de jouets ont été retirées de la vente en Belgique. Voici ce que le Ministre de la Protection des consommateurs, Paul Magnette, a répondu à une interpellation parlementaire. 78 retraits ont eu lieu sur l’ordre du gouvernement. Dans les 19 autres cas, c’était le producteur même qui a pris l’initiative. Il s’agissait surtout de poupées et de peluches, des figures en plastique, des jouets éducatifs et des jojos d’eau. Les problèmes constatés se portaient sur la présence de petits composants et de substances chimiques. En 10 ans, 1.332 dossiers ont été établis sur des jouets. Dans 70 pourcent des cas aucune suite n’a été donnée, vu que les articles en question ne sont pas vendus en Belgique. source: http://www.tgmagazine.be (februari 2009) La nouvelle Directive renforce la position des autorités des états-membres (qui sont obligés de coopérer entre eux et avec la Commission Européenne) pour contrôler si les produits offerts répondent aux normes de sécurité. Le contenu de la documentation que les producteurs et les importateurs doivent mettre à la disposition des autorités a été mis à jour et doit mentionner plus en particulier la composition des matériaux. De plus le dossier doit comporter une analyse de tous les risques possibles. Finalement, la nouvelle Directive adapte les conditions relatives aux analyses de risque effectuées par les organismes de contrôle et les contrôles du marché aux règles révisées qui sont d’application à tous les secteurs. En sa qualité de laboratoire agréé, Centexbel est votre partenaire pour vérifier si les jouets que vous produisez ou importez répondent à cette nouvelle Directive Européenne, qui sera implémentée dans la législation belge le 20 juillet 2011 au plus tard. Contact Stijn Devaere Conseiller textile durable & REACH tel: 09/243 82 27 gsm: 0497/436 077 [email protected] Anneke Saey Guideur tecnologique sécurité de produits tel: 09/243 82 44 gsm: 0496/128 792 [email protected] Centexbel INFO 10-2009 p. 8 Essais Evaluation de la résistance des champs opératoires au rayonnement laser : unique en Europe ! L e laser est un outil fréquemment utilisé dans les blocs opératoires des hôpitaux. A côté des effets bénéfiques apportés aux patients, son utilisation engendre également un risque. Les lésions provoquées par un contact accidentel du faisceau laser avec la peau peuvent aller de simples brûlures superficielles jusqu’à des incisions profondes. Le patient doit être protégé contre ce risque moyennant des champs opératoires appropriés résistant aux faisceaux laser. La directive 93/42/CEE, d’application pour tous les appareils médicaux, décrit les “exigences essentielles” qui régulent le design et la fabrication de ces produits. Récemment, la méthode normalisée ISO 11810 a été mise au point par le comité technique ISO, pour tester et vérifier les revendications des fabricants et approuver le niveau de protection des draps chirurgicaux au rayonnement laser. Centexbel a installé un équipement unique en Europe pour réaliser le test suivant la méthode normalisée ISO 11810. Cet équipement nous permet de soumettre des échantillons textiles à un faisceau laser CO2, d’analyser le temps d’ignition initial, le dégât causé par la combustion et la pénétration des faisceaux. De plus, Centexbel est en mesure d’effectuer les tests tant en milieu normal qu’en milieu enrichi en oxygène. Contact: Bernard Paquet Chercheur tel: 087/32 24 38 gsm: 0474/681 092 [email protected] Centexbel est le seul laboratoire européen disposant de l’équipement nécessaire à évaluer la résistance des champs opératoires au rayonnement laser selon la norme ISO 11810 Centexbel INFO 10-2009 p. 9 Essais Le textile médical : dispositif médical ou équipement de protection individuelle ? L’ Europe régularise le marché libre des biens et services par le biais de la législation communautaire, en général des Directives Européennes. Il arrive parfois que ces nombreuses directives se chevauchent en créant ainsi des zones grises. Dans ce cas-là il faut que la Commission Européenne mette les choses au clair en fournissant une interprétation univoque. Ceci s’est imposé par exemple dans le cas de plusieurs types de textiles médicaux qui peuvent être interprétés tant comme des équipements médicaux que comme des équipements de protection individuelle. Il y a deux ans que la Directive originale relative aux Dispositifs Médicaux (93/42) a été révisée. L’interprétation antérieure de la Directive (avant la révision) partait du principe du “primary intended use”. Cela signifiait que dans le cas d’un produit à double fonction, par exemple des lunettes solaires aux verres optiques, qu’une des deux fonctions était prioritaire. Les lunettes solaires de notre exemple protègent contre les rayons solaires (équipement de protection), mais elles corrigent également la vue (équipement médical). Les casaques des chirurgiens, les masques médicaux et les gants pour des applications médicales sont aussi des produits à double fonction. Auparavant, l’application médicale était prioritaire et dès lors le produit ne devait satisfaire qu’aux exigences de la directive médicale. Depuis la révision de la Directive Médicale (nouvelle référence 2007/47) ceci n’est plus d’application. Un produit à double usage, qui est donc aussi bien un équipement de protection qu’un équipement médical, doit désormais satisfaire aux exigences des deux directives. Un casaque protégeant tant le chirurgien contre les germes du patient que le patient contre les bactéries du médecin, doit donc satisfaire aux exigences de la directive EPI ainsi qu’aux exigences de la directive médicale. Bien que le principe soit déjà fixé depuis deux ans, jusqu’à présent, la manière dont devrait se faire la certification de tels produits n’était pas claire. Dans une première interprétation de la Commission Européenne, la directive médicale était prioritaire. Si le produit était conforme à la directive médicale, il suffisait que le producteur/distributeur déclare que ce produit satisfaisait également à la directive EPI avant de l’introduire sur le marché. Ceci avait néanmoins des conséquences inattendues et illogiques. Les gants, masques et casaques de chirurgiens ressortent tous sous la direction médicale de la catégorie la plus basse. Cette classe est d’application aux équipements non stériles qui ne sont pas implantés dans le corps et qui n’exigent donc aucun contrôle par un organisme agréé. Ainsi, le producteur pouvait introduire son produit sur le marché sans trop de contrôle. Pour la Directive EPI, par contre, d’autres règles sont d’application. Les produits susmentionnés ressortent sous des catégories où des contrôles de type et parfois des contrôles annuels sont obligatoires. La différence entre les deux directives permettait donc aux producteurs de contourner l’esprit de la législation et de vendre des équipements de protection sans aucune intervention par un organisme agréé, simplement en les désignant comme des équipements médicaux. Un document interprétatif récent de la Commission Européenne rectifie cette situation et oblige les producteurs à suivre les procédures de certification appropriées des deux directives. Désormais les masques, gants, vêtements… sont soumis à un contrôle de type, et le cas échéant, à des contrôles annuels. Grâce à son engagement et expérience dans les deux domaines, Centexbel est en mesure de vous apporter aide et conseil lors de l’introduction de tels produits sur le marché. Contact: Marc Gochel Market manager Health, Safety & Security gsm: 0477/655 377 tel: 087/32 24 49 [email protected] Fred Foubert Standardisation & Certification Officer gsm: 0475/542 424 tel: 09/243 82 42 [email protected] Centexbel INFO 10-2009 p. 10 Essais Attention aux doigts ! Nouvel appareil pour évaluer les gants de protection D es statistiques relatives aux accidents du travail il s’avère incontestablement que les gants de protection sont plus qu’utiles ! En 2007 un tiers des accidents du travail en Belgique résultait en des lésions aux doigts, mains ou poignets. Les coupures y jouent un rôle important. Il est donc plus que nécessaire que la résistance à la coupure puisse être évaluée à l’aide d’une méthode d’essai fiable et stricte. Bien que l’essai « blade cut » que nous avons utilisé jusqu’à présent soit très approprié aux gants avec une résistance à la coupure relativement faible, les fibres ultra résistantes à la coupure, tels que l’aramide ou le polyéthylène « high modulus » exigent une méthode d’essai adaptée. appareil “ISO cut” C’est la raison pour laquelle un nouvel essai a été développé, le dit essai ISO-cut selon la norme EN ISO 13997 qui nous permet d’évaluer plus de matériaux résistants à la coupure. Centexbel dispose d’un tel appareil dont le mouvement de la coupure est effectué avec plusieurs forces de pression. Cette nouvelle méthode sera incorporée dans la version révisée de la norme EN 388 relative aux gants de protection contre les risques mécaniques. Contact Fred Foubert Certification and standardization officer tel: 09/243 82 42 gsm: 0475/542 424 [email protected] Centexbel INFO 10-2009 p. 11 Recherche & Développement Vêtements de protection multifonctionnels contre les explosions, l’électrocution et les arcs électriques D ans une atmosphère explosive (ATEX) il est crucial d’éviter des décharges électriques produites par les vêtements ou par la personne qui les porte. Les charges électriques sur les personnes qui ne sont pas mises à la terre ou qui ne portent pas de vêtements antistatiques s’accumulent essentiellement par tribo-électrification ou par induction. Lorsqu’un PPE antistatique est utilisé, il doit être choisi pour être confortable tout en possédant un chargement électrique maximal compatible avec l’énergie minimale d’inflammation de l’atmosphère explosible où il est utilisé. Au niveau de la normalisation européenne, le groupe de travail “Antistatic properties of protective clothing” fait partie du CEN TC 162 “Protective clothing including hand and arm protection and life jackets”. Ce groupe a pour mission de rédiger les normes grâce auxquelles les entreprises, actives dans le secteur des vêtements de protection, peuvent démontrer que leurs matériaux satisfont aux exigences de la directive européenne 89/686/EEC : “Personal Protective Equipment”. Actuellement, ce groupe de travail a comme objectif de finaliser la norme EN 1149 “Protective clothing – Electrostatic properties”. Par ailleurs, une préoccupation similaire (mais avec un impact seulement économique) est celle de la détérioration (instantanée ou latente) des composants électroniques au contact des vêtements portés par les opérateurs qui les manipulent. Dans ce cadre, la normalisation se fait à l’échelle mondiale, au sein de l’IEC “International Electrotechnical Commission”. Le “Project team 2” de IEC TC101 WG5 “Tests methods for garments” vient de publier une nouvelle version de la norme IEC 61340-5-1 “Protection of electronic devices from electrostatic phenomena – general requirements” et tente de sélectionner des méthodes d’évaluation pour les vêtements quantifiant parfaitement les risques encourus. Le même type de prévention que pour le risque ATEX peut être utilisé bien que la mise à la terre de l’utilisateur ou du vêtement soit plus facile à assurer en raison de la position prédéterminée des endroits de travail. D’autre part, certains corps de métier nécessitent des vêtements de protection individuelle multifonctionnels qui répondent à plusieurs normes différentes. C’est en particulier le cas si un vêtement doit être antistatique (protection vis-à-vis du risque d’explosion) et isolant (prévention contre l’électrocution). De tels vêtements sont très utiles pour les pompiers ou pour du personnel technique amené à être en présence tantôt d’électricité tantôt de gaz. Le Comité Européen de Normalisation Électrotechnique (CENELEC) est à la base d’une norme sur les vêtements de protection isolants pour installations basse tension (50 à 1000V efficaces alternatifs). Cette norme EN 50286 a été rédigée par la commission technique CLC TC 78 “Equipments and tools for live working”. Il semble possible de combiner la protection électrique à la prévention des explosions en confectionnant des vêtements reprenant plusieurs couches maintenues en contact intime et jouant des rôles spécifiques : anti-feu, anti-arcs électriques et isolantes (extérieure), antistatique (milieu), confort (intérieure). Le projet GarInsul analyse les modifications normatives qui permettraient l’évaluation de tels vêtements, effaçant les nombreuses difficultés inhérentes aux normes actuelles : • maintien de la même cohésion entre couches lors du test que sur un morceau de vêtement porté, • description imprécise des méthodes quant à leur application à des vêtements multifonctionnels, • inadéquation de certaines procédures ou parties de procédures de tests pour l’évaluation de ces vêtements, nécessitant modifications ou développement de nouvelles méthodes. Dans son extension, ce projet étudiera, dans le même esprit, les normes évaluant les vêtements visant à la prévention des brûlures occasionnées par l’énergie infrarouge émise lors de la survenance d’un arc électrique (EN 61482-1). Il s’agira à nouveau d’harmoniser plusieurs normes afin de les rendre applicables à des vêtements multifonctionnels utilisés pour la protection individuelle ainsi que de développer une nouvelle méthode de test pour une évaluation préliminaire du comportement de ces vêtements en présence d’arcs électriques. Contact: Philippe Lemaire Chercheur tel: 087/32 24 33 [email protected] Centexbel INFO 10-2009 p. 12 Résultats remarquables HiViSAFE : objectivement visible & visiblement objectif ! L e marché européen des vêtements à haute visibilité est réglementé (norme EN471). Mais s’ils satisfont aux prescriptions de la norme, ces vêtements sont-ils tous aussi efficaces en matière de protection? Et comment évoluent-ils au cours du temps suite à l’usage et à l’entretien? Pour répondre à ces questions, CENTEXBEL a développé la méthode de test HiViSAFE. Le vêtement de signalisation à haute visibilité constitue un équipement de protection individuelle (EPI) de plus en plus répandu. Ces vêtements doivent être certifiés conformes aux normes en la matière (EN471 pour les vêtements à usage professionnel). Le caractère visible de tels vêtements résulte de l’utilisation de matériaux de couleur fluorescente (jaune, orange, rouge) pour la visibilité de jour et de matériaux rétro-réfléchissants pour la visibilité de nuit dans les phares des véhicules. Les normes s’attachent principalement à spécifier les caractéristiques colorimétriques et optiques requises des matériaux utilisés ainsi que les positions et dimensions minimales des bandes rétro-réfléchissantes. Ceci garantit un niveau minimum de qualité du vêtement à l’état neuf. Malheureusement, la norme ne résout pas tout Cependant, il est évident que tous les vêtements, même s’ils répondent aux spécifications de la norme, ne présentent pas les mêmes caractéristiques et ne pourront donc pas être tous perçus aussi facilement lors de leur utilisation sur le terrain. En conséquence, ils n’offriront donc pas tous le même degré de protection à l’utilisateur. L’origine de ces différences réside non seulement dans les caractéristiques des matériaux utilisés, mais également dans le modèle du vêtement, sa taille, et bien d’autres caractéristiques (contrastes, motifs périodiques, symétrie, etc.). Ceci constitue donc un premier problème: même à l’état neuf, les vêtements à haute visibilité n’ont pas tous les mêmes performances, et par conséquent, pour un vêtement donné, la question se pose de connaître le degré de protection qui y correspond. Le second problème concerne l’évolution des vêtements au cours de leur utilisation et des cycles d’entretien: les caractéristiques des matériaux constituants se dégradent suite à l’abrasion, à l’action du soleil, aux salissures, aux sollicitations mécaniques, à l’action des détergents, au dégorgement de certaines teintures lors du lavage, aux taches résiduelles après lavage. Le laveur - souvent loueur de vêtements - se trouve donc bien démuni pour juger des performances, en terme de visibilité, des vêtements qu’il remet en circulation. La réponse de la méthode HiViSAFE La norme citée, si elle a le mérite de permettre une réglementation du marché, ne permet cependant pas de comparer le niveau de protection de différents vêtements, et encore moins de suivre leur évolution dans le temps. Il paraissait donc important de remédier à une telle lacune. C’est pourquoi CENTEXBEL, en collaboration avec des partenaires industriels, a mené un important programme de recherche qui a permis de mettre au point la méthode HiViSAFE dont l’objectif est d’évaluer, à l’aide d’un équipement de test, les propriétés de visibilité des vêtements, qu’ils soient neufs ou usagés. Le principe de la méthode est d’associer à un vêtement, dans l’état où il se trouve, un indice de visibilité qui représente la facilité de perception du vêtement dans un environnement représentatif de l’utilisation réelle en milieu extérieur. La mise au point de la méthode a fait appel aux compétences de psychologues spécialisés dans l’étude des mécanismes de perception visuelle, notamment afin d’identifier les caractéristiques les plus significatives pour la perception des vêtements à haute visibilité. Un système de mesure de laboratoire a été mis au point, qui est basé sur une prise d’image à l’aide d’une caméra digitale, suivie d’une analyse d’image qui permet de déterminer, pour le vêtement considéré, un indice de visibilité qui reflète la sensibilité de perception d’un observateur humain. La méthode est adaptée de façon à déterminer d’une part la visibilité de jour (grâce aux matériaux fluorescents) et d’autre part la visibilité de nuit (grâce aux matériaux rétro-réfléchissants). La mesure est rapide, reproductible et bien sûr n’altère pas le vêtement. Les indices de visibilité de jour (Vd) et de nuit (Vn) sont des grandeurs qui représentent le degré de protection offert par le vêtement (respectivement de jour et de nuit), de manière analogue à l’indice de protection indiqué par exemple sur un tube de crème solaire Centexbel INFO 10-2009 p. 13 Résultats remarquables Les avantages de la méthode et son évolution Considérons le cas du confectionneur de vêtements à haute visibilité qui conçoit une nouvelle collection ou qui veut optimiser la conception d’un de ses modèles du point de vue de la visibilité: une mesure des différents vêtements lui indiquera immédiatement quel est le modèle le plus performant, ou quelle est la meilleure disposition des bandes réfléchissantes, ou encore avec quel tissu fluorescent les meilleures performances de visibilité sont obtenues. On comprend dès lors que la méthode puisse également intéresser les producteurs d’enductions, de tissus fluorescents ou de matériaux rétro-réfléchissants puisqu’elle permet de juger des performances globales de visibilité en fonction de la qualité des matériaux utilisés. La méthode peut évidemment apporter une aide précieuse aux laveurs également. Cependant dans ce cas le problème se pose différemment. En effet, la méthode HiViSAFE a initialement été développée en tant que méthode de laboratoire. Or, s’il suffit pour le confectionneur de tester un seul exemplaire d’un modèle donné de vêtement, pour le laveur il s’agit d’évaluer chaque vêtement individuellement puisque chacun de ceux-ci aura un historique différent (usure, nombre de lavages, etc.). Pour exploiter utilement la méthode HiViSAFE, le laveur doit donc disposer d’un équipement couplé à sa ligne de production qui permette une évaluation rapide des vêtements à haute visibilité. détail du HiViSAFE tester en action C’est pourquoi CENTEXBEL a développé un appareil industriel, le HiViSAFE Tester, qui permet aux laveurs de juger des performances des vêtements à tout moment et de suivre l’évolution d’un vêtement au cours de sa vie. Cette solution permet ainsi aux laveurs de garantir à leurs clients la mise à disposition d’EPI réellement efficaces et de gérer de manière optimale le parc de vêtements. L’équipement HiViSAFE Tester, a été développé par CENTEXBEL en collaboration avec un lavoir industriel belge qui a à présent intégré cet équipement dans son processus de contrôle de qualité. Nous sommes à la disposition des confectionneurs et laveurs intéressés pour de plus amples informations et des offres de prix sans engagement. Contact Steve Koper Technological consultant instrumentation gsm: 0474/681 094 tel: 087/32 24 35 [email protected] HiViSAFE tester installé dans un lavoir industriel Centexbel INFO 10-2009 p. 14 Résultats remarquables Centexbel recherche les possibilités du textile intelligent pour augmenter la sécurité à première vue, les textiles et vêtements intelligents ont une grande valeur de divertissement ou servent plutôt de porteur “mains libres” pour les gsm, i-pods et d’autres gadgets électroniques. Néanmoins pour les chercheurs, les designers et les producteurs textiles il est tellement plus fascinant et opportun de développer des matériaux et des vêtements intelligents qui optimisent la sécurité de l’être humain et de son environnement ! Le groupe de travail européen du CEN TC 248 WG31 Smart Textiles, présidé par Centexbel, désire démarquer le terme “textile intelligent” dans le but de normaliser la production, la composition et les exigences relatives aux prestations de ces nouveaux produits, analogue aux autres matériaux. Ceci démontre d’ailleurs qu’après dix ans, le textile intelligent est devenu une discipline mature. Depuis le début des textiles intelligents, Centexbel s’est concentré sur la recherche et le développement de produits textiles intelligents en collaboration avec des centres de recherche collègues en Europe et ailleurs et avec des partenaires industriels des secteurs textiles et autres (électronique, chimie…). Centexbel développe des prototypes de fibres ou de textiles intelligents à l’aide de ses lignes pilotes semi-industrielles (plate-forme tricot, plate-forme d’extrusion, d’enduction et d’ennoblissement) spécialement équipées pour incorporer des fibres conductrices et optiques, pour appliquer des encres conductrices à l’aide de sérigraphie, pour laminer des toiles conductrices… ainsi que pour appliquer, incorporer ou encapsuler des matériaux intelligents à l’aide des techniques d’enduction, d’extrusion et/ou de laminage. De plus cet équipement permet à Centexbel de participer, tant comme initiateur que comme partenaire, à des projets de recherche aux niveaux régional, européen et privé. Nous mettons la connaissance acquise lors des projets de recherche collective à la disposition de votre entreprise ! Recherche & Développement en textiles intelligents • • • • Safe@Sea: développement d’une génération avancée de vêtements de protection pour les pêcheurs professionnels avec une flottabilité augmentée, une meilleure résistance à la déchirure et à la perforation, une protection de la tête et des mains, des signaux d’alarme et un système GPS via l’intégration de matériaux avancés et des systèmes TIC ainsi que via le développement de matériaux hyper performants. NoTeReFiGa: développement de fibres thermorégulatrices et de produits textiles innovants pour un meilleur confort thermique par l’incorporation de grandes quantités de PCM (phase change materials) dans les fibres textiles. MONSOTEX : système de monitoring du sommeil (à distance) basé sur des textiles intelligents aux capteurs psychométriques incorporés (électrocardiogramme, respiration, température…) MEDIATIC: intégration d’un grand nombre de différentes sortes de capteurs dans le textile dans le but de: • optimiser les essais confort sur les vêtements de travail et médicaux • monitoring à distance des paramètres relatifs à la santé • • • • HYDROTEX Les hydrogels sont des matériaux capables de stocker et de libérer de l’eau. Le textile pourvu d’hydrogels sensibles à la température réagit aux changements de la température corporelle en modifiant sa texture et son volume, tout comme les fourrures des animaux offrent toujours la bonne protection thermique. SWEET est orienté vers l’intégration avancée de l’électronique dans le textile et désire créer une plate-forme technologique de circuits élastiques et lavables et de leur intégration dans le textile. POLYTECT : intégration de matériaux intelligents et de composants électronique dans des produits textiles de protection contre les catastrophes naturelles (voir Centexbel INFO 9-2009). OFSETH intégration de fibres optiques dans les textiles fonctionnels pour étendre les performances de produits textiles portables pour le monitoring de la santé. Quelques produits intelligents développés par Centexbel Ce tapis capteur de Centexbel détecte la présence tout en faisant la distinction entre la marche et la chute. Le tapis assure la sécurité par exemple de personnes âgées désirant vivre chez eux. Un exemplaire de ce tapis est exposé en permanence à Living Tomorrow dans l’appartement sénior. Un deuxième exemplaire a été exposé lors de Futurotextiel 08 et se trouve maintenant dans le hall d’entrée à Centexbel Verviers. T-shirt aux fibres conductrices et capteurs tricotés pour le monitoring de la santé à distance (Mermoth) (à gauche) et pullover aux fibres conductrices et capteurs tricotés permettant la manipulation d’une calculatrice et de grandes touches d’alerte (à droite). Contact: Marc Gochel Market manager Health, Safety & Security gsm: 0477/655 377 tel: 087/32 24 49 [email protected] Centexbel INFO 10-2009 p. 15 Résultats remarquables La conférence climatique à Copenhague : Entreprise textile flamande donne l’exemple ! L a conférence climatique à Copenhague et les engagements des leaders politiques qui en résulteront donnent lieu à des grandes espérances relatives à la lutte contre le réchauffement de la planète. Tandis que les dirigeants des grands pays industriels tels que les EtatsUnis, la Chine et l’Inde viennent de réaliser qu’il est grand temps d’agir, un producteur textile flamand joue déjà résolument la carte verte et est dès lors et avec juste raison présent à cette conférence climatique très importante. L’impact écologique de ce tapis d’événement est réduit davantage par le programme de recyclage développé en collaboration avec la société belge “Galactic”. A la conférence, la société DS TEXTILES de Termonde et sa filiale française “Sommer” déroulent le tapis rouge pour les leaders mondiaux de cette planète. Ce tapis innovateur d’une surface de pas moins de 20.000m² (donc plus grand que trois terrains de foot !) est composé de PLA (acide polylactique), une matière première entièrement renouvelable ! Cette innovation écologique bien pensée a été couronnée en juin 2009 à Paris par le prix de l’éco-responsabilité remis par la FFM2E (Fédération française des métiers de l’exposition et de l’événement) en collaboration avec l’IFES (International Federation of Exhibition and Event Services). L’application de PLA au lieu de matières synthétiques traditionnelles (PP ou PET) à la base de pétrole mène à une réduction énergétique directe de 50% et une émission en CO2 de 60%. Au cours d’un projet de recherche avec le soutien de l’IWTVlaanderen, SD Textiles - en collaboration avec Centexbel - a mis au point le processus pour transformer ce nouveau polymère en fibres et en produits finis de qualité supérieure. Non seulement les aspects écologiques des matières premières ont fait l’objet de l’étude, mais aussi ceux de tous les additifs. De plus, le tapis est produit uniquement à l’aide de processus de production nouveaux et économiques en énergie. Après son usage, le tapis est décomposé par hydrolyse en ses composants originaux (acide lactique) selon le principe “craddle to craddle”. Ainsi le cycle est fermé et le matériau purifié peut démarrer un nouveau cycle de vie sans que les propriétés du produit soient détériorées. Cet exemple démontre incontestablement les nombreuses opportunités qu’offre la bio-économie à nos entreprises qui désirent prendre la route de l’innovation écologique et durable. Contact Luc Ruys Research manager “Materials” tel: 09/243 82 33 gsm: 0473/711 585 [email protected] votre partenaire en sécurité CENTEXBEL GENT Technologiepark 7 BE-9052 Zwijnaarde (Gent) Tel. +32 9 220 41 51 Fax +32 9 220 49 55 e-mail [email protected] www.centexbel.be CENTEXBEL VERVIERS Avenue du Parc 38 BE-4650 Herve (Chaineux) Tél. +32 87 32 24 30 Fax +32 87 34 05 18 e-mail [email protected]