sommaire - SNEP

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sommaire - SNEP
SNEP
Résidence Pierre et Sable
88 chemin Bancoul
Bâtiment 88 appartement 7
97490 SAINTE CLOTILDE
02 62 29 52 74
[email protected]
http://snep-reunion.org/accueil2snep.html
N°16 – SEPTEMBRE 2010
SOMMAIRE:
Page 2 : Edito
Page 3 : Assemblée Générale
Page 4 et 5: info master EPS
Page 6 & 7 : bilan du mouvement 2010
Page 8 & 9: carte des points
Page 10 : mouvement 2010
Page 11 : compte rendu CA
Page 12 & 13 : les enjeux du système éducatif
Page 14 : aide et écoute au rectorat
Page 15 : la FSU rencontre le conseiller du ministre
Page 16 : organigramma 2010
Déposé le:
CE NUMERO POSSEDE 1 ENCART:
•
Calendrier scolaire
•
Fiche de syndicalisation
Directeur de la publication : Philippe Manenc
CPPAP 0111 S 07871 , dépôt légal: août 2006. 4 numéros par an. Abonnement par cotisation annuelle
Imprimé par Copy Run 4 bis rue Léopold Rambaud 97490 SAINTE CLOTILDE
L’EDITO: AUCUNE ALTERNATIVE, MASSIVEMENT DANS LA RUE
Au moment où j’écris ces lignes, je me trouve à MOROMBE, petit
village de pêcheurs VEZO (ethnie du coin) à l’ouest de MADAGASCAR. Pour 10 euros par jour, je suis logé, nourri, blanchi,
chambre avec toilette et douche chaude. Mon hôte « Philippe Bé*
(le grand) » est installé ici depuis 12 ans, a construit ses maisons,
ses boutres et vit une retraite heureuse allant à la pêche et bricolant
ses passions avec 103 euros mensuels que lui verse l’Etat. Ce baroudeur, tantôt restaurateur, tantôt vendeur de bois au Brésil n’a
jamais cotisé, il touche cette obole des 16 mois effectués sous les
drapeaux. Mais ce Martiniquais a pris soin de conserver des parts
dans la société familiale qui lui reverse régulièrement des dividendes, fruits de son travail hétéroclite. En somme un matelas que les
subprimes et nos banques récemment sauvées à coup de pompes à
centaines de milliards n’ont pas touchées pour l’instant. Et demain
pourra-t-il encore mettre de l’essence dans son moteur de 15 chevaux pour aller à la pêche ? Pourra-t-il soigner sa maladie dégénérative à la jambe qu’on a failli lui couper à la Réunion ?
Ce contre-exemple d’anti-solidarité devrait inspirer tous les français qui touchent le minimum vieillesse et qui en venant s’installer
à Madagascar n’aurait plus à faire les poubelles des supermarchés
le soir pour trouver de quoi se nourrir. Là, le marché de la concurrence fonctionne à plein « régime » car il faut aller vite pour récupérer des légumes ou fruits avariés, du jambon ou des yaourts périmés…, y’a des étudiants, des smicards, des familles monoparentales… qui attendent 20H pour se précipiter vers la survie du supermarché. Déjà qu’ils sont abonnés aux restos du cœur ou autres épiceries solidaires... Nous sommes en 2010, 10% de la population
française est sur-endettée et compte euro par euro pour finir le
mois. Pour s’en sortir, il faut travailler comme les chinois 15 heures/jour 7 jours sur 7. Mince, c’est interdit par la loi chez nous, allons donc travailler le dimanche, c’est permis et on pourra s’offrir
des bouchées à la reine en fin de semaine avec les restes, un super
repas !
Le harcèlement médiatique du gouvernement est l’illustration particulière de l’arbre qui ne cache pas la forêt. D’abord on nous culpabilise de vivre plus longtemps alors qu’on devrait se féliciter de
cette avancée plus que positive. Les jeunes pousses actives seraient
noyées dans cette forêt vieillissante et devront compenser ce mécanisme naturel en cotisant davantage dans le temps et la durée, c’est
logique, il faut compenser. Pendant ce temps-là BP, le pétrolier,
injecte 40 milliards de dollars pour réparer son puit de pétrole.
C’est à peu près l’équivalent qu’il nous manque pour préserver
notre système de
retraite par répartition jusqu’en 2018.
A ma connaissance,
cette multinationale
poursuit son chemin, et ses actionnaires continueront
à toucher des dividendes
en légère baisse.
Michel
Husson, économiste réputé
de l’IREST,
nous parle de
déréglementation de la bulle financière,
de surendettement, de l’hyper-rentabilité
des marchés
financiers accompagnée de la raréfaction des investissements rentables des entreprises. En clair, les profits augmentent, les dividendes
aussi tandis que le fossé se creuse largement avec les investissements. Ce décrochage date des années 80 et se répercute sur les
revenus : depuis 1998 les revenus ont augmenté de 4% pour 90%
de la population et de 42,6% pour 0,01%. Ne cherchez pas où se
trouve l’argent, la France a perdu par exemple 24 milliards d’euros
sur l’ISF entre 2000 et 2008 ! Sans compter que le PIB augmentera
de façon automatique et pourra compenser la dette publique sans
aucun problème jusqu’en 2040 d’après les experts. Cette analyse
économique rapide conforte l’argumentaire de la FSU qui consiste
à prélever l’argent là où il se trouve (notamment les dividendes des
grandes entreprises) pour préserver notre système social que tout le
monde nous envie. L’âge moyen de départ à la retraite est à 58 ans
et on voudrait repousser progressivement l’ouverture des droits à
62 ans jusqu’en 2018 et poursuivre par la suite pour aller à 67 ans.
Vous restera-t-il du souffle pour « peser » sur le sifflet. En tout cas
prévoyez d’ores et déjà un investissement rentable dans une canne
ergonomique (fauteuil intégré par exemple) pour achever votre
mission sur les terrains de sport. Autre solution, allez de suite à la
MDPH (Maison Départementale des Handicapés Moteurs) pour
retirer un dossier de RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé, ex COTOREP) et obtenir 20% d’invalidité pour
partir à 60 ans, tant pis s’il vous manquera le nombre de trimestres
pour atteindre les 75% que tous les salariés, publics ou privés, devraient avoir. Mais d’ici là, vous serez peut-être confortablement
assis dans un bureau à contrôler le travail des animateurs sportifs
qui feront le sport l’après-midi. La grève du 7 septembre est un
tournant majeur de l’évolution de notre société, il faut non seulement la faire mais être massivement présent dans la rue, y compris
en fauteuil roulant, en rampant, en tricycle, en roller, en montgolfière, à quatre pattes, avec des échasses, avec un nez rouge, en tutu,
en superman, comme une machine à laver, tout simplement en être
de chair et d’os pour faire reculer ce gouvernement arrogant. Il faut
stopper la casse du service public et en particulier celui de l’éducation, cela vous concerne et concernera encore plus vos enfants.
Nous n’avons pas besoin d’un 2ème réchauffement climatique pour
que la planète continue à s’effondrer !
Philippe MANENC, Secrétaire Académique
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ASSEMBLEE GENERALE DEPARTEMENTALE
MODELE DE DEMANDE DE CONGE POUR FORMATION SYNDICALE
(A RECOPIER MANUELLEMENT)
Nom - Prénom
Grade et fonction
Etablissement ou service
A Monsieur le Recteur ........
s/c de ...................................
Conformément aux dispositions prévues :
à l'article 34 (7è) de la loi 84-16 du 11 janvier 1984, pour les fonctionnaires
à l'article 2 de la loi 82-997 du 23 novembre 1982 pour les agents non titulaires de l'Etat, définissant l'attribution des congés pour
formation syndicale, j'ai l'honneur de solliciter un congé
du : ......... au ............
pour participer à un stage de formation syndicale.
Ce stage se déroulera à : ...................................................................................................................................
Il est organisé par le SNEP, sous l'égide du Centre National de Formation Syndicale de la F.S.U, organisme agréé figurant sur la
liste des centres dont les stages ou sessions ouvrent droit aux congés pour la formation syndicale (arrêté du 29.12.1999 publié au
J.O. du 06.01.2000).
A........ le .........
Signature :
Demande à envoyer au Recteur (ou au directeur de service) PAR VOIE HIERARCHIQUE
STAGES SYNDICAUX INFOS & INSCRIPTION
CE CONGE EST DE DROIT
Il ne peut pas être comptabilisé au même titre que les autorisations d'absence.
Votre chef d'établissement ne peut pas émettre un avis défavorable et doit transmettre votre demande au Recteur (veillez à ce
qu'il le fasse).
Respectez les délais : demande faite au recteur au plus tard 1 mois avant le stage.
DATE LIMITE POUR CE STAGE : MARDI 07 SEPTEMBRE (1) "A défaut de réponse expresse (du Recteur) au plus tard
le 15ème jour qui précède le début du stage, le congé est réputé accordé" (Art.3 du décret n°84.474 du 15 juin 1984)
Si vous avez des doutes sur votre participation, posez votre demande, il sera temps d'annuler par la suite.
N’OUBLIEZ PAS L’INSCRIPTION AU S.N.E.P. local le plus rapidement possible : des stages ont été annulés vu le nombre
insuffisant de participants alors que des collègues avaient omis de s’inscrire au S.N.E.P. local ! (Talon ci-dessous).
Les attestations de présence demandées par l’administration vous seront remises à l’issue du stage.
(1) SI VOUS ÊTES HORS DÉLAIS, PAS D'AUTOCENSURE, faite tout de même la démarche. Dans ce cas, envoyez en
plus de la voie hiérarchique une copie de votre demande de congé directement au rectorat avec la mention : "copie
transmise directement vu l'urgence, original suit par voie hiérarchique". Faites de même si vous pensez que votre chef
d'établissement risque de faire "traîner" la transmission.
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INSCRIPTION SNEP AU STAGE SYNDICAL
Date(s) : 07/10/2010 Lieu : centre Jacques Tessier Thème :ACTION SYNDICALE
Nom :
Prénom :
Etablissement :
Adresse pers. :
Mél :
INSCRIPTION A RENVOYER A :
(à l'organisateur local du stage)
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Heure début stage : 9H
INFO MASTER EPS
Un point d’information sur la formation
des professeurs d’EPS à la Réunion
Par Jean-Michel Delaplace, maitre de conférences, responsable du master « enseignement de l’EPS » à l’université de la
Réunion, syndiqué au SNESUP (FSU)
Rappel : une décision gouvernementale de démantèlement
des IUFM sous prétexte de revalorisation de la fonction
enseignante…
Parmi les multiples annonces du candidat Sarkozy figurait la
revalorisation de la fonction enseignante. Peu nombreux ont
été les naïfs à croire que cela allait être compatible avec le
sabordage sans précédent des fonctions publiques, d’Etat,
territoriale et hospitalière. De fait, la publication de la réforme
créant les masters préparatoires aux métiers de l’enseignement le 23 décembre 2009 ainsi que le rattachement (la dissolution) des IUFM aux universités à compter du 1er janvier
2010 confirmaient le tour de passe-passe politique. En particulier, en allongeant la durée des études de 2 ans (le master 2
se substitue à la licence comme exigence de titre pour être
titularisé), le ministère a fait croire à l’opinion publique, dans
un plan de communication populiste et mensonger dont il a
l’habitude, que les enseignants allaient ainsi être plus compétents puisque plus diplômés. Par contre il a oublié au passage
de parler de revalorisation indiciaire… D’autre part, en
confiant aux universités (et aux universitaires) le soin de
construire des maquettes de master valorisant les contenus
disciplinaires au détriment de la formation professionnelle et
pédagogique, il a annihilé une tradition séculaire de formation
des maîtres qui a fait la réputation d’excellence du modèle
français.
Qu’importe, en maintenant les étudiants à l’université plus
longtemps, ce sont des unités en moins dans les statistiques
du chômage qui seront comptabilisées. Au passage, les conséquences sociales de cet allongement des études sont balayées
d’un revers de main : fi des difficultés financières des familles, fi de l’accroissement des inégalités sociales devant la
poursuite d’études, fi de l’état de santé d’une jeunesse obligée
de cumuler petits boulots et études dans des situations d’hébergement, de nourriture et de couverture sanitaire souvent
précaires…
Bref, la « mastérisation » de la formation des enseignants qui
accompagne une réforme des concours de recrutement associée à une baisse du nombre de postes mis au concours
(relativement aux besoins) maintient l’illusion d’une valorisation de la fonction enseignante alors même que s’amorce la
constitution d’une « réserve » d’étudiants diplômés qui servira la politique de privatisation et de précarisation de l’Ecole.
Le cahier des charges du master « enseignement de
l’EPS » :
Il faut d’abord préciser que le ministère s’est contenté d’une
lettre de cadrage adressée aux présidents d’université, ceux-ci
aillant tout loisir, dans la cadre de la L.R.U. (loi relative aux
libertés et responsabilités des universités publiée le 11 août
2007), de proposer des maquettes spécifiques aux contextes et
contraintes locales.
Ainsi l’université de la Réunion a choisi de ne pas ouvrir de
masters dans certaines disciplines au prétexte du faible nombre de candidats ou d’un taux de réussite jugé insuffisant (en
SVT par exemple). Il est clair, en la matière, que se substitue
au principe de service public celui de rentabilité et d’économie.
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Pour l’EPS, lors de l’ouverture du chantier, le volume horaire
annoncé pour les instances universitaires locales a d’abord été
de 450 heures (pour les deux ans de formation), alors que les
universités du nord de la France travaillaient sur un volume
de 1300 heures !
Alors que les IUFM avaient réussi tant bien que mal à harmoniser les préparations au CAPEPS (PLC1), l’autonomie des
universités remet en question fondamentalement le principe
d’équité dans la préparation au concours.
Ce n’est qu’après moultes tergiversassions, menaces, mobilisations, et dans un climat délétère et pathogène, que nous
avons réussi à arracher un master à 800 heures, …et pas une
de plus !
Mais revenons-en aux injonctions de la lettre de cadrage.
Pour résumer, selon le ministère, le master doit répondre à
4 objectifs :
Assurer la formation disciplinaire académique qui doit faire
acquérir des compétences permettant d’autres débouchés professionnels que l’enseignement
Assurer progressivement une formation professionnelle,
notamment par des stages d’observation et de pratique accompagnée, puis des stages en responsabilité (128 heures par an)
Préparer aux épreuves du concours (les épreuves d’admissibilité et d’admission ont lieu l’année de M2)
Assurer une formation à et par la recherche débouchant sur
une maitrise des outils scientifiques attestée par la production
d’un travail de recherche.
A ces objectifs s’ajoutent des exigences de maîtrise d’une
langue étrangère (validation d’une certification CLES de niveau 2) et informatique et TICE (C2i2e).
Chacun pourra mesurer la quadrature du cercle déclinée par la
commande, qui plus est accentuée par la contrainte temporelle
des 800 heures sur M1 et M2 (le PLC1 disposait de 1200 heures sur un an pour préparer le concours !).
D’abord rattaché à un cadre commun avec les sciences humaines et sociales, l’EPS a finalement obtenu la reconnaissance de sa spécificité et une certaine liberté de manœuvre,
dans la cadre des 800 heures.
Les règles internes imposées par l’université qu’il a fallu
respecter :
La mutualisation du tronc commun avec le master
« recherche » (72h en M1 et 46h en M2)
L’organisation des enseignements en unité d’enseignement (UE) de 18h entraînant un morcellement des
interventions et une multiplication des évaluations.
L’organisation des stages hors maquette (horaire non pris
en compte mais aussi non évaluation du stage et non
prise en compte d’un quelconque encadrement pédagogique !)
Toujours dans le registre des stages, les étudiants de M2
vont se retrouver dans des situations différentes selon s’ils sont ou non admissibles au CAPEPS. Pour
les non admissibles, ils vont devoir faire leur stage
pédagogique de 128h dans un établissement retenu
par l’université en convention avec le rectorat. Leur
intervention n’est pas rémunérée pour le stagiaire.
S’ils sont admissibles, ils vont faire leur stage en
responsabilité dans un établissement désigné par le
INFO MASTER EPS
rectorat où ils remplaceront un lauréat de l’année précédente (luimême mis en responsabilité sur un poste vacant !) qui sera pendant
ce temps là en formation à l’IUFM. Cette intervention en responsabilité sera rémunérée (on annonce un forfait de 3000 euros). Cette
magnifique organisation oublie cependant que des élèves vont être
confiés toute l’année scolaire à des enseignants débutants n’ayant
pratiquement aucune expérience professionnelle et ce pour des rasions essentiellement financières !
Enfin, peut-être le plus lourd de conséquence pour les étudiants
désireux de s’orienter vers le CAPEPS, l’imposition de
quotas par l’université, maximum et minimum
(respectivement 25 et 15), entraine une sélection des candidatures et donc une éviction des candidats surnuméraires
qui devront faire le « tour de France » des masters pour
bénéficier d’une préparation… s’ils en ont les moyens
financiers ! Pour tenter d’atténuer les effets de cette situation, nous avons proposé à ces étudiants une inscription en
parcours « recherche » en organisant les emplois du temps
de façon à ce qu’ils puissent suivre tous les cours du parcours enseignement. Mais ce n’est qu’un pis aller car ils
seront obligés de valider le parcours recherche et donc de
suivre quasiment un double cursus !
Quelques incidences de la « mastérisation » sur le métier à
prévoir…
La première évidence est que la stratégie ministérielle conduit à un
élitisme disciplinaire (et non pédagogique) et social (il faut avoir
les moyens financiers de poursuivre des études aussi longues et
aléatoires) qui justifie la faiblesse du recrutement des titulaires au
profit de la constitution d’un réservoir toujours plus important et
corvéable de vacataires diplômés (le nombre de postes mis au
concours 2011 -560- ne compense pas, loin s’en faut, les suppressions de postes). Cette volonté politique de saborder l’Ecole républicaine et de créer un dispositif privatisé, basé sur le profit et où la
sélection se fera par l’argent et l’origine sociale, exige de casser le
système de formation et de recrutement des cadres pour
instaurer un management des ressources humaines basé sur
l’individualisme, la concurrence et le rendement. Vichy en
1940 avait bien compris qu’il fallait d’abord s’attaquer au
rempart corporatif, en supprimant par exemple les Ecoles
Normales, pour pouvoir ensuite imposer un nouvel ordre
éducatif. Ce sont les mêmes mécanismes qui sont mis en
œuvre aujourd’hui sans que personne, mis à part peut-être
les intéressés et encore…, ne s’en émeuve vraiment ! Pour
preuve, l’allongement des études et l’augmentation des pré
-requis, de même que la diminution du recrutement et la
suppression d’innombrables postes d’enseignants ne découragent pas les étudiants qui se pressent aux portes des
masters. C’est peut-être qu’à force de vanter les mérites de
la concurrence et de l’individualisme libéral, le lavage de
cerveau opère et qu’ils ne sont plus capables de comprendre et d’envisager autrement leur avenir professionnel.
Ceci est lourd de conséquence pour la profession car leur approche du métier risque de reproduire le modèle dominant
en limitant leur implication dans les équipes pédagogiques,
l’association sportive et l’établissement au strict minimum.
Je ne parle pas volontairement de la transformation des épreuves du CAPEPS, simplement pour souligner l’incohérence
à vouloir affirmer dans un concours le caractère professionnel des épreuves alors même que la formation universitaire s’éloigne de ce modèle.
Nous sommes à la croisée des chemins dans bien des domaines, social, économique, culturel, environnemental, éducatif et les choix d’aujourd’hui vont marquer durablement les
sociétés futures. Ce qui peut passer pour un épiphénomène
en EPS risque fort d’illustrer les changements à venir. Plus
que jamais la lutte syndicale et politique doit s’intensifier
pour que 150 ans de travail des générations qui nous ont
précédés ne soient pas balayés par quelques lois scélérates…
JM Delaplace
INFO ASL
C’est quoi ?
C’est une association laïque type loi 1901 (donc a but non lucratif) crée en 1905 pour défendre l’honneur et les intérêts moraux et matériels des personnels de l’Eduction nationale dans l’exercice de leurs fonctions.
En partenariat avec la MAIF depuis la rentrée 2008 sous l’intitulé Offre Métiers de l’Education (OME), elle permet à ses adhérents de
bénéficier immédiatement d’un soutien moral et d’un accompagnement militant en cas de difficultés, que celles-ci soient d’ordre judiciaire et financière ou dans le cas d’une prise en charge d’un soutien psychologique.
Pour qui et comment faire pour y adhérer ?
L’ASL est ouverte à tous les personnels de l’éducation, y compris les précaires même de droit privé. Trois possibilités s’offrent à vous
pour adhérer :
soit prendre attache auprès du correspondant d’établissement qui vous indiquera la marche à suivre,
soit contacter la MAIF et souscrire à l’OME
soit contacter le siège de l’ASL :
Réunion18 avenue Jean Paul II (face à la médiathèque)
97400 Saint-Denis
Tél. 0262 204 160
Fax. 0262 209 538
[email protected]
Que faire en cas de difficultés :
Contacter immédiatement le correspondant ASL de l’établissement ou prendre contact avec le siège de l’Autonome en téléphonant au
0262 204 160 ou au 0692 34 36 34
Damien Laude
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BILAN DU MOUVEMENT INTER ET INTRA 2010
Restons chronologique car les arcanes administratives
fluctuent dans une gestion logique de la crise des postes
qu’elle a à gérer au jour le jour pour mettre des profs devant des élèves et particulièrement en EPS. Avec la suppression de 4500 postes en 5ans dans notre discipline, il
faut bien surfer sur la gestion des personnels. On est passé d’un système relativement stable pour l’affectation
dans le temps à des ajustements humains improbables
depuis dix ans. La pénurie de la RGPP nous frappe de
plein fouet et en plus notre syndicat pourrait selon eux en
porter la responsabilité !
Pourquoi, parce que des besoins émergeaient dans
des EPLE surchargés d’HSA. Certes ces postes ont
échu à des TZR ou contractuels mais ils existent et
démontrent sans ambiguïté nos besoins. Votre travail
de rentrée est de faire pression collectivement sur le
chef d’établissement pour installer un poste ou un
BMP d’au moins 7 heures afin d’installer un collègue fut-il non-titulaire. A vous de nous faire remonter les infos pour qu’elles ne restent pas in situ mais
parviennent avec force dans les bureaux de la DSM
par les membres du bureau !
Pour casser cette introduction léthargique, prenons un
exemple concret : Rentrée 2010, le collège Mme
Deybassin ( qui n’existe pas, rassurez-vous) offre tellement de sécurité à travers ses multiples options et notamment ses classes européennes qu’il faut créer deux classes supplémentaires pour accueillir les enfants. Le collège « sans cailloux » juste à côté perd lui trois classes
(faut voir sa réputation). C’est normal, la carte scolaire
n’existe plus et les flux d’élèves ne dépendent pas du rectorat mais du Conseil Général ou Régional. Ce sont eux
qui doivent décider officiellement du calibrage d’élèves
par EPLE et non l’administration ! Réaction normale de
décentralisation non digérée, ils font l’autruche, la tête
bien enfoncée dans le sable et laissent le soin à la DSM
(Direction des Services et des Moyens) d’abonder des
postes ou des heures selon les besoins tout en ayant l’impossibilité de supprimer des moyens déjà accordés et intégrés dans les établissements qui perdent des classes.
C’est pourquoi chaque année vous voyez décroître votre
DGH/ nombre d’élèves et pour bien faire une diminution
sensible de la DGF (Dotation Globale Financière) des
collectivités territoriales. En clair, les classes seront surchargées, y compris en RAR, et vous ne pourrez plus faire de sorties pédagogiques (fini l’observatoire des MAKE
ou la sortie obligatoire au volcan au programme de 4ème,
il vaut mieux le regarder à la télé, c’est joli et on n’a pas
besoin de payer le bus). Si vous n’avez pas bien suivi le
raisonnement, le système éducatif se décline comme une
boîte de vitesse : le collège lambda, le collège qui favorisera les optionnaires en tout genre en gardant des classes
en difficulté, des établissements privés qui sélectionneront votre bourse et les aptitudes de vos enfants et enfin
les cours privés accessibles selon monnaie trébuchante de
la maternelle aux préparations aux concours des grandes
écoles ou tout simplement médecine, kinésithérapie, ou
prof des écoles.
Ben alors ce bilan faudrait peut-être y revenir après cette
explication confuse. En 2009, le rectorat créait 3 postes
d’EPS à la rentrée ce qui nous ramenait à un solde création-suppression nul.
La chronologie, je vous la fais à l’envers avec un
autre exemple concret : Une semaine avant la FPMA
(votre mutation ou non officielle) un collègue d’un
lycée de l’est m’avertit qu’ils ont un BMP 7H et
qu’il y aurait 12H poste non utilisées en Français
alors qu’ils peuvent faire un poste complet en EPS.
Direction le Rectorat, la porte du chef de division de
la DSM est ouverte, je rentre, lui explique la situation, il fait venir son adjointe. Recul stratégique, le
proviseur ne nous a pas prévenu. Qu’à cela ne tienne, lui dis-je, vous l’appelez et vous brancher le haut
-parleur, histoire qu’on discute. Il obtempère, réussit
à le joindre. Ce dernier a un léger doute sur le surplus en français mais enchaîne en disant qu’il est sur
d’avoir 9H poste en éco-gestion. Je lui dis 7+9=16
manque 4H, avez- vous utilisé vos heures de braille!
Ah oui, il m’en reste 4 donc ça fait 20, je suis d’accord pour le poste EPS. Mme Barbieri enregistrait
ce poste aussitôt sur la base académique, faisant ainsi une heureuse victime de MCS dans un lycée voisin. Pour info, les heures de braille sont une variable
d’ajustement dans les DGH pour les chefs d’établissement qui peuvent en faire ce qu’ils veulent. Aux
équipes d’aller tirer les vers du nez des chefs et on
fait le maximum. Comme ils fonctionnent à flux tendu, tous les postes complets sont plus intéressants
pour utiliser les TZR et limiter le nombre de contractuels dont on ne sait pas s’ils en auront assez pour
cette rentrée. J’en profite pour saluer cette fonction
de titulaire à part entière qui subit une précarité pouvant aller jusqu’au dézonage et qui réussit à s’adapter à des remplacements variés, parfois inhabituels.
Le problème majeur qui fait jaser des collègues sont
des remplacements presque pérennes sur des BMP
que l’on n’arrive pas à compléter sur la zone. Attention le chef de division de la DPE5 a bien compris le
problème et devrait favoriser les précaires sur ce type de poste selon son analyse.
Page 6
BILAN DU MOUVEMENT INTER ET INTRA 2010 (suite)
Pour finir avec les rattrapages de dernière minute, montée au créneau de la DSM pour la suppression d’un complément de service dans un collège de l’est, un heureux
dans le lycée voisin et une CPA sur le complément de
service gagné.
Nous avons bien conscience que certains chefs d’établissement ont une ouverture d’esprit défavorable à notre
discipline. La DHG et le TRMD voté en CA ne sont que
PURES formalités. Ils font ce qu’ils veulent et modifient
à leur gré la répartition votée ou non. Un seul moyen, le
syndicat qui exige plusieurs fois la copie finale entre le
vote et la FPMA du mois de juin. Nous avons fait scandale entre les documents fournis par les membres du CA
et la mouture finale du mois de juin : le paritarisme est
bafoué et seuls les syndicats sont habilités à consulter la
base académique, si besoin avec l’aide des parlementaires quant bien même l’administration se montre réticente, pour évaluer les postes vacants, les BMP et les HSA.
Cela a fait l’objet d’un communiqué de presse qui montre bien la situation précaire de l’académie.
En théorie, nous gagnons 3 postes pour la FPMA auxquels il faut ajouter 3 autres, résultat du CTPA du 31
mars qui nous donne un solde positif entre les créations
et les suppressions : du jamais vu depuis de nombreuses
années (- 28 il y a 3ans, - 12 il y a 2 ans, - 8 l’année dernière). Pour rappel la bataille des postes cachés, dont le
SNEP REUNION est le précurseur, avaient permis de
nombreuses re-créations en transformant des HSA en
heures/poste pour atteindre la FPMA avec un solde quasi
nul en terme de suppression. Cette année nous dénoncions 15 postes complets cachés et une quarantaine en
complément de service…sans succès. Et malgré nos efforts 6 collègues ont subi une mesure de carte scolaire.
Dernière contrainte avant la FPMA, la réforme des stagiaires qui les fixent sur des postes susceptibles de passer au mouvement. Sur les 7 postes que l’administration
voulaient bloquer nous avons limité la casse en utilisant
3 supports de collègues mis à disposition (donc non disponibles au mouvement intra), une création sur des HSA
dans un LP et 3 postes qui vous ont échappés (2 dans
l’est, 1 dans le nord) soit un moindre mal pour les nombreux collègues visant l’ouest ou le sud.
La particularité de ce mouvement, outre sa fluidité, provient essentiellement du mouvement inter. En effet de
nombreux néo-titulaires avaient une bonification de
1000 points et sauf 2 cas médicaux, nous avions 5 autres
aussi à 1000 points qu’ils perdaient à l’intra. Après notre
intervention auprès de la DRH du rectorat puis au ministère nous avons obtenu 5 mutations
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supplémentaires au barème passant ainsi d’un
calibrage de 10 collègues à 15. Le barème du dernier promu est passé de 1071,1 points à 1021
points sans aucun passe-droit. Notre argumentaire sur les postes vacants a très vite débloqué la
situation et n’a rien à voir avec les polémiques
affabulatrices de préférence régionale. Si nous
avions pu faire rentrer le premier non-promu à
877 points nous ne nous en serions pas privé !
La perte des 1000 points a concentré l’affectation
de ces « jeunes » en totalité dans le nord et l’est
permettant l’accès au sud et à l’ouest à des collègues qui attendaient cela souvent depuis longtemps. Sur 179 demandes, 94 ont eu satisfaction
dont 30 en vœu 1 et 55 entre le vœu 1 et 5, du
jamais vu !
Néanmoins nous constatons que nous avons perdu
près de 90 collègues titulaires en 5 ans par le nonremplacement des retraités. On aurait largement
dépassé 53% de mutés cette année si tous les postes étaient passés au mouvement intra. Ainsi de
nombreux TZR ont obtenu un poste fixe, notre « vivier » passe de 70 à 50 TZR soit moins de
6% des collègues en établissement alors qu’il faudrait 10% pour assurer les remplacements. Cela
fera le bonheur des contractuels mais cela montre
aussi que l’augmentation de 25% au CAPEPS externe (560 au lieu de 440) et la réouverture du
concours interne (40 postes) sont des mesures insuffisantes pour combler les manques. C’est pourquoi le SNEP demande à toutes les équipes pédagogiques concernées d’apporter leur soutien professionnel à ces précaires ainsi qu’aux nouveaux
stagiaires (même s’ils sont aidés par un professeur
« chevronné ») qui sont lâchés devant les élèves
sans filet. C’est là aussi l’avenir de la profession
qui est en jeu même si nous ne pouvons que déplorer ces décisions ministérielles visant à nous
fragiliser.
Nous conclurons avec la saga des ATP qui nous a
occupé au cours des 2 derniers mois et aura donné
bien des sueurs froides à quelques collègues. Suite
à l’action du SNEP (audience du 11 mai) La
DRGH à finalement permis à tous les demandeurs
d’obtenir satisfaction. Ceci prouve que les besoins
en postes existent ici et que le calibrage devrait
être revu à la hausse pour permettre à ces collègues de rentrer au barème à titre définitif.
Philippe MANENC
CARTE DE
Barème Type du voeu obtenu 279 ETB 135 ETB 21 GEO 121 ETB 128 ETB 69 62 ETB 93 ETB 128 ETB 225 ETB 59 ETB 21 ETB 158 ETB 31 ETB Barème LA POSSESSION Type établissement CLG SEP CLG CLG Type du voeu obtenu 1368 COM 372 ETB 167 ETB 191.2 COM Barème Nom établissement Voeu obtenu LYCEE GEORGES BRASSENS 1 COLLEGE EMILE HUGOT 1 COLLEGE BOURBON 1 COLLEGE LES DEUX CANONS 1 COLLEGE JULIETTE DODU 2 COLLEGE DU CHAUDRON EXT COLLEGE DE BOIS DE NEFLES 3 COLLEGE JULIETTE DODU 10 COLLEGE JULIETTE DODU 8 LYCEE AMIRAL PIERRE LACAZE 1 COLLEGE JULIETTE DODU 5 COLLEGE DE BOIS DE NEFLES 3 LYCEE DE BELLEPIERRE 1 COLLEGE JULES REYDELLET 5 Nom établissement Voeu obtenu COLLEGE RAYMOND VERGES 10 SEP DU LYCEE DU MOULIN JOLY 14 COLLEGE TEXEIRA DA MOTTA 13 COLLEGE JEAN ALBANY 10 LE PORT Type du voeu obtenu Type établissement Nom établissement Voeu obtenu 213 ETB CLG COLLEGE EDMOND ALBIUS 7 130 GEO CLG COLLEGE TITAN 1 217 COM CLG COLLEGE EDMOND ALBIUS 16 181 ETB CLG COLLEGE JEAN LE TOULLEC 3 1591 COM LP LYCEE LEON DE LEPERVANCHE 2 217 GEO CLG COLLEGE TITAN 1 Barème Type du voeu obtenu 1184 COM 277.2 COM 272 ETB 247 COM 361 ETB 420 ETB 289 ETB 550 ETB 279 ETB 443.2 COM SAINT PAUL Type établissement Nom établissement LPO LYCEE SAINT PAUL 4 CLG COLLEGE DU BERNICA CLG COLLEGE DU BERNICA Barème Type du voeu obtenu 1100 COM 462.2 COM Barème Type du voeu obtenu 1662.2 COM 640.2 COM Type du voeu obtenu 453.2 COM 406 ETB 267.2 COM 357.2 COM 1400 COM Voeu obtenu 5 5 11 CLG CLG LGT CLG LP CLG CLG Barème Type du voeu obtenu 1873.2 DPT Barème SAINT DENIS Type établissement LGT CLG CLG CLG CLG CLG CLG CLG CLG LP CLG CLG LGT CLG COLLEGE DU BERNICA 8 COLLEGE JULES SOLESSE 3 LYCEE LOUIS PAYEN 1 COLLEGE ANTOINE SOUBOU 1 LYCEE HOTELIER LA RENAISSANCE 1 COLLEGE ANTOINE SOUBOU 17 COLLEGE DE PLATEAU CAILLOU 15 SAINT LEU Type établissement Nom établissement Voeu obtenu SEP SEP DU LYCEE STELLA LES AVIRONS Type établissement Nom établissement Voeu obtenu CLG COLLEGE ADRIEN CADET LPO LYCEE DES AVIRONS L'ETANG SALE Type établissement Nom établissement Voeu obtenu CLG COLLEGE AIME CESAIRE CLG COLLEGE AIME CESAIRE SAINT LOUIS Type établissement CLG LGT CLG CLG LP Nom établissement Voeu obtenu COLLEGE JEAN LAFOSSE 5 LYCEE DE LA RIVIERE 2 COLLEGE PLATEAU GOYAVES 1 COLLEGE HEGESIPPE HOAREAU 10 LYCEE ROCHES MAIGRES 2 7 2 17 Barème 2 3 Barème Type du voeu obten
247 COM 304 ETB 414.2 COM 1038 ETB 420.2 COM 247 COM 1820.2 COM S POINTS
nu Barème Type du voeu obtenu 71 ETB 151 ETB 1627 ETB 128 ETB 72.2 COM Barème Type du voeu obtenu 21 COM 21 ETB 163 ACA Barème Barème Barème Type du voeu obtenu 437 ETB 332 ETB 259 COM Type du voeu obtenu 293 ETB 71 ETB 71 ETB 128 ETB 90 ETB Nom établissement LPO DE SAINTE ANNE COLLEGE HUBERT DE LISLE COLLEGE GUY MOQUET LYCEE PATU DE ROSEMONT COLLEGE BASSIN BLEU Nom établissement COLLEGE JOSEPH SUACOT Nom établissement Voeu obtenu LYCEE BOISJOLY POTIER COLLEGE MICHEL DEBRE COLLEGE MICHEL DEBRE SAINT PIERRE Type établissement Nom établissement Voeu obtenu CLG COLLEGE PAUL HERMANN CLG COLLEGE LIGNE DES BAMBOUS CLG COLLEGE PAUL HERMANN CLG COLLEGE TAMARINS CLG COLLEGE RAVINE DES CABRIS CLG COLLEGE PAUL HERMANN CLG COLLEGE RAVINE DES CABRIS 1 3 2 1 1 8 2 2 Voeu obtenu 1 7 1 8 1 Voeu obtenu EXT SAINT JOSEPH Type établissement Nom établissement Voeu obtenu CLG COLLEGE LES SANG DRAGONS SEGPA SEGPA COLLEGE JOSEPH HUBERT LP LYCEE PAUL LANGEVIN CLG COLLEGE VINCENDO CLG COLLEGE LES SANG DRAGONS LGT LYCEE DE VINCENDO LP LYCEE PAUL LANGEVIN PETITE ILE Type du voeu obtenu Type établissement 511 COM CLG LE TAMPON Type établissement LPO CLG CLG SAINT BENOIT Type établissement LPO CLG CLG LP CLG Voeu obtenu Nom établissement Voeu obtenu COLLEGE DE BRAS PANON 3 SAINTE ROSE Type établissement Nom établissement CLG COLLEGE THERESIEN CADET Type du voeu obtenu 110 Type du voeu obtenu 138 ETB 224 COM 385 ETB 135 ETB 156 ETB 239 COM 362 ETB BRAS PANON Type établissement CLG 3 1 14 1 18 14 3 Page 7
Barème 1 1 14 6 13 Voeu obtenu 13 4 1 SAINT ANDRE Type établissement Nom établissement CLG COLLEGE JOSEPH BEDIER LP LYCEE JEAN PERRIN CLG COLLEGE JOSEPH BEDIER CLG COLLEGE CHEMIN MORIN CLG COLLEGE CAMBUSTON CLG COLLEGE CHEMIN MORIN LGT LYCEE MAHATMA GANDHI CLG COLLEGE CAMBUSTON Type du voeu obtenu 1601 COM Barème Nom établissement Voeu obtenu COLLEGE JEAN D ESME LYCEE ISNELLE AMELIN COLLEGE BEAUSEJOUR COLLEGE BEAUSEJOUR COLLEGE JEAN D ESME SAINTE SUZANNE Type établissement Nom établissement CLG COLLEGE H FOUCQUE CLG COLLEGE QUARTIER FRANCAIS SEGPA SEGPA COLLEGE HIPPOLYTE FOUCQUE Type du voeu obtenu 71 ETB 207 ETB 21 ETB 71 ETB 1615 ETB 28 ETB 1559 COM 81 ETB Barème Barème SAINTE MARIE Type établissement CLG LP CLG CLG CLG 1 9 7 2 5 1 13 Voeu obtenu 11 4 1 6 ZONE DE REMPLACEMENT Voeu obtenu 110 ZONE DE REMPLACEMENT ST DENIS 4 114 ZONE DE REMPLACEMENT ST DENIS 1 142 ZONE DE REMPLACEMENT ST PAUL 1 MOUVEMENT 2010
Le SNEP tient à souhaiter la bienvenue aux collègues nouvellement mutés dans l’académie et ceux qui reviennent après quelques années passées sous d’autres latitudes
De plus, nous tenons à féliciter l’ensemble des lauréats 2010 au CAPEPS et à l’agrégation.
Et comment ne pas avoir une pensée particulière pour nos « jeunes » retraités auxquels nous souhaitons bon vent pour la nouvelle vie qui s’ouvre à eux.
ILS & ELLES BOUGENT
ABDOURAZAKOU ARNAUD ASLOUDJ BARTHELET BAUGE BAUGE BELLEME BELLON BERTHE BESSARD BEURIER BLANC BLANC BLANQUERE BOHN BOUCHAUD CAREL CHAILLOU CHOQUART CLERC COMBES COUDRIET DAGUENET DELBOS DUPLAIN DUPUY FOCK FONTAINE GATELAU GAUTIER GERARD GHIOTTO GREGET GUILLAUMIN HAENGGI HAZIRAJ JAMET LAVERGNE LE GALL LEFEBVRE LEGROS LORION MARTIN MOUHOUB NATIVEL NICOLAS NUSSBAUMER PASCUAL PIERRON PILOU RICOUX SEYMOUR SILVETTI TORRENS TRILLES ULRICI VIGNAL VILLONS ZOLLET ERWAN CHRISTINE ANNE NORDINE GAEL HUBERT NATHALIE ALAIN SOPHIE NICOLAS ALAIN YVES ARNAUD KARIN JEROME CHRISTELLE ODILE LINDA SEBASTIEN HERVE MARIE FRAN MICHEL ARMEL CLAUDE J.MARIE YANNICK STEPHANIE JULIEN DAVID ALAIN‐ROGER DELPHINE OLIVIER PHILIPPE PATRICE YANNICK CHRISTOPHE CHRISTIAN AGNES SYLVIE LAURENT VERONIQUE GISELE ANNE SOPHIE SEBASTIEN GISELE HUGUES MALIKA JEAN FRANCOIS CORINNE HELENE SERGE KATIA SUZEL ERIKA DOMINIQUE ALBERT XAVIER NICOLAS LUDOVIC FLORENT PASCAL DAMIEN ILS & ELLES ARRIVENT
ARIBAUD BENARD BERGER BLAS CERVEAUX COLOMBET DAMBREVILLE FARRO GERVAIS GUIET LEBEAU LECHIEN MAILLY MELI MICHEL SAVIGNAN SELAMBAROM SICARD LEBON GUILLAUME VINCE NATACHA MARIE MICHAEL FREDERIC MARINA CORALIE JADE MARIE SANDRINE GAETAN LOIC YVES LUCIE GILLES JOELLE LAURENT FABIEN SERGE JONATHAN ALEXANDRE NICOLAS ILS & ELLES REVIENNENT
ADOLPHE CASTEX CESARI CLERGUE DA SILVA GARAUD GUEZILLE LE TOULLEC LIAUTIER POMPORTES ROUAULT VANHOUCKE ZUMBIEHL JEAN MICHEL JEAN PAUL ANNE CLAUDE REGIS PATRICK STEPHANE PHILIPPE JEAN‐MARC MARIE‐ANNE PATRICE JULIEN JEAN MARIE ILS & ELLES PARTENT
HERTZOG SERES PAYET SABATIER HARDY LESAUVAGE DECAMPS WICKERT BEN AISSA LE GORJU JEAN MARIE MICHEL PHILIPPE FRANCIS NATHALIE CEDRIC OLIVIER DENIS ADIL JEAN‐JACQUES AFFECTATION A TITRE PROVISOIRE
AIMEDIEU BAVILLE DUBOIS FIEDOROW SERGENT WALLERAND Page 10
PATRICIA NICOLAS MARC MACIEJ FREDERIQUE DIDIER COMPTE-RENDU COMMISSION ADMINISTRATIVE 2010 DU SNEP FSU REUNION DU 26JUIN
23 collègues étaient présents avec pour ordre du jour :
1. La formation des stagiaires et les conséquences
2. Les retraites et les actions à prévoir pour le 7 septembre
3. Questions diverses
Le premier point a largement pris le temps imparti. Après réexplication des postes berceau dont 4 sur 7 furent sauvés
sur les postes vacants mis au mouvement, la négociation directe du SNES avec le SG pour 3 heures de moins, le stage massé de 6 semaines pour les admissibles de novembre (3000 euros), la rémunération de 2000 euros année pour
les professeurs « chevronnés », en HSA, les dangers sécuritaires de mettre des stagiaires sans formation dans nombre
d’APSA…
Les réactions diverses et variées pour contester ce dispositif et cette réforme ont conduit à un vote à l’unanimité des
participants pour revenir à une formation 10H avec intervention des conseillers pédagogique ou tuteur pendant les
heures de cours.
Jean-Michel Delaplace maître de conférence, responsable de la maquette M1 M2 nous explique le dispositif réunionnais. Les PLC1 et les PLC2 qui avaient 1200 heures de formation n’en auront que 225 par an.
Pour plus d’information se reporter à l’article de JM Delaplace en page 4 & 5.
Les collègues constatent la volonté du gouvernement de faire des économies avec les stagiaires mais pas seulement
avec le recrutement massif de contractuels et la disparition progressive des TZR. Ils ont été choqué(positivement)
par la déclaration de l’ETAT FOSSOYEUR de l’école initiée par les syndicats des inspecteurs et des chefs d’établissement. Patrice Fournier rebondit sur l’intention gouvernementale de privatiser le système éducatif par l’intermédiaire de boîtes privées (exemple pour les PE). D’où mon rappel des PPP (partenariat public privé) qui retarde le point 2
(retraites) au profit du point 3 ‘questions diverses. Le collègue y voit la privatisation du système au profit de la sponsorisation des formations. « Quel avenir pour la profession » devient le spectre du débat. On commence par l’accompagnement éducatif pour faire rentrer les clubs et les animateurs, on poursuit avec le sport l’après-midi et puis…Un
bulletin spécial sera concocté pour la formation (vote unanime pour un retour amélioré de l’ancien système. De plus
un cahier des charges sera exigé pour les tuteurs avec heures et classes communes sur l’EDT et fixation d’une rémunération raisonnable des formateurs qui interviendraient uniquement sur leur temps libre. Il faudra également rappeler aux jeunes que selon des études statistiques, la formation STAPS est très favorable à l’insertion professionnelle
puisque plus de 80% ont du travail à l’issue de leur cursus ; Il faut que les collègues promeuvent cette filière de réussite STAPS qui ne mène pas forcément à devenir prof d’EPS ou vendeur chez Décathlon.
Sur les retraites la colère fuse de partout, j’annonce le grand rendez-vous de septembre qui est crucial pour que la
mobilisation donne des résultats ou plutôt des reculs importants. L’idée de refaire un corso vélocipédique plus important et surtout sans la pluie pour distribuer un tract et une fleur est envisageable Nous étions 20 vélos à STDENIS et au moins autant à pieds et une cinquantaine à ST-PIERRE. Il faudra faire mieux la prochaine fois.
Nous avons également parlé de l’UNSS et la perte possible d’un MAD dans l’est. La situation reste précaire avec
l’augmentation des carburants donc des transports mais nous nous réjouissons de l’augmentation de 17 000 à presque 18 000 licenciés, soit 25 élèves par prof.
Sur ce, c’est l’heure de l’apéro où le débat individuel sur les retraites alimentera les conversations avant le vrai repas.
En conclusion cette commission est trop tardive, il faudrait la prévoir juste avant ou juste après les vacances de mai
avec au moins une journée d’absence type stage syndical.
Nous allons faire le nécessaire pour que le bulletin de rentrée arrive le jour de la rentrée afin de faire une assemblée
générale le 07 octobre où la boussole sera réservée aux questions sur le métier avec invitation de personnalités. A
noter que Thierry PERES, notre photographe « professionnel », invite les spécialistes de montage vidéo pour présenter un diaporama sur la profession à la Réunion pour les EPSillades. J’informe les collègues qu’à ce jour le SNEP
national payera un billet tout comme le SNEP académique. Cette AG sera l’occasion d’inciter les collègues à y participer à leurs frais avec aide possible de l’académique ou des dons que verseront les adhérents. La Réunion doit être
présente à la fête de l’EPS et du sport scolaire !
Philippe MANENC
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LES ENJEUX DU SYSTEME EDUCATIF SELON DENIS PAGET
Prof de lettres, responsable du secteur pédagogique au SNES puis co-Secrétaire Général, il vient de publier à
l’institut de recherches de la FSU un livre très intéressant, « collège commun, collège humain ». Il nous a livré
une esquisse de sa réflexion lors d’un stage syndical. Son approche analytique et la recherche de solutions concrètes seraient sans doute un grand pas contre l’échec scolaire.
1-CONSIDERATIONS SUR LES RAISONS DE LA STAGNATION DU SYSTEME EDUCATIF
La loi HABY de 1975 mettait en place le collège unique dont l’application fut réelle en 1977. Ce n’est qu’en 1997
que la totalité d’une génération poursuivait sa scolarité jusqu’en 3ème. Avant 1980, 20% des élèves sortait du système au niveau 5ème pour la plupart suivre un apprentissage pas toujours désiré. Avant 1980 c’est le quart de chaque génération qui finissait sans qualification. Un effort financier conséquent de l’Etat s’est développé entre 1985
et 1994 non plus pour s’occuper de la construction ou de la rénovation d’un collège par jour suite à la loi mais
bien pour afficher un encadrement d’adultes à la hauteur des ambitions. Durant cette période, on passe de 30% à
60% de bacheliers avec cette politique volontaire.
Subitement s’opère une rupture avec la mise en place d’un système Malthusien dont l’objectif est de trier les élites. De cet élitisme républicain instaurée pendant longtemps une fraction minime d’enfants de milieux défavorisés
tirera son épingle du jeu.
Pendant ce temps-là, la génération du « boom » entre 60 et 70 connaîtra une amélioration de l’emploi et également en terme salarial. On constate une baisse du chômage des jeunes (de 19,2 à 14,2%). Il faut noter que la massification n’a pas entraîné de dépréciation des qualifications puisque l’obtention d’un diplôme finit toujours par
payer (4 à 5 ans maximum pour que le jeune trouve un emploi). Les insuffisances proviennent des mesures organisationnelles où on ne s’occupe pas réellement de l’échec scolaire. La suppression de l’orientation en fin de 5ème
débouchera sur les 4ème et 3ème technologiques, sans parler des 3èmes d’insertion qui suivront avec un passage par
les CPPN. La pression du redoublement devient un facteur économique qui s’accentue aujourd’hui encore. Le
passage devient automatique en primaire ou en cours de cycle.
Ce dispositif de démocratisation montrera ses limites institutionnelles en 1996, ces lacunes amènent jusqu’à aujourd’hui 120 à 130 000 jeunes à quitter le système éducatif sans diplôme. En 10 ans on en laisse 1,2 millions sur
le bord du chemin ! Et aucun dispositif n’est fait pour eux, contrairement aux pays nordiques où un mois sans travail pour un jeune entraîne de facto une formation obligatoire. Chez nous très peu reprennent des études dans les
années suivantes…
Fin du 20ème, début du 21éme, au lieu de s’attaquer aux difficultés scolaires, on s’occupe de la ségrégation spatiale
d’établissements typés : il y a un écart de recrutement entre les collèges moyens supérieurs et les autres. Ce n’est
que le début de la ghettoïsation. Ce phénomène est encouragé avec comme axe directeur politique (de droite) la
désectorisation. Le taux de chômage des jeunes actifs de 16 à 25 ans passe de 16 à 25%. L’opinion publique ellemême trouve que l’effort éducatif n’est pas rentable et que les diplômes sont dévalorisés ce qui est faux par rapport à la statistique donnée plus haut sur l’entrée sur le marché du travail. La réalité c’est une meilleure réussite
des filles que des garçons (sauf en EPS !). Il y a un découragement des élèves, un effondrement du niveau scolaire
répercuté par les médias. La massification devient un échec, il faut faire mieux avec beaucoup moins de moyens,
les chercheurs théorisent sur l’inflation scolaire et le doute s’installe pour une politique volontariste qui débouche
sur des solutions que vous connaissez :
Accroître la performance grâce à l’autonomie des établissements générant une concurrence entre eux par les
pressions sur les indicateurs de performance
On institue le salaire au mérite (arbitraire de la hors-classe)
On ghettoïse de multiples EPLE
L’école devient un marché privé lucratif
On évalue chaque EPLE via le livret de compétences et l’acquisition du socle commun (piloté par la communauté européenne)
Bref 17% de chaque génération est en grande difficulté scolaire.
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LES ENJEUX DU SYSTEME EDUCATIF SELON DENIS PAGET
2-QUESTIONS AUTOUR DES MUTATIONS SOCIALES : UN METIER DIFFICILE
Les mutations sociales obligent le système éducatif à réagir :
• Le rapport à la connaissance évolue par rapport à la prolifération et aux sources d’information. Pour autant a-ton moins besoin d’éducation ? Il y a un effet de banalisation du savoir, banalisation de la culture savante, affaiblissement d’une croyance scientifique. L’appauvrissement de ce rapport avec l’école occulte la curiosité de l’élève, son
imaginaire et empêche le développement du système symbolique chez l’enfant. Cela conduit à une indifférence envers les enseignants.
• Il y a aussi une course à l’utilitarisme scolaire. La mission humaniste, but majeur de l’enseignant est secondaire
pour les parents qui assimilent études avec emploi. On assiste alors à un malentendu vers une professionnalisation
des études, une machine pour la société, seul est recevable le savoir utile, les étudiants désaffectent les sciences dures. C’est une dissolution du sens de l’éducation.
• La démocratisation est ségrégative, il y a reconstitution des hiérarchies par exemple via les filières des lycées,
résultat de la course à l’utilité. Et puis il y a de nouveaux modes de sélection scolaire, les classes sont différenciées
au collège ou au lycée en fonction du niveau des élèves. L’homogénéité sociale est bafouée avec l’augmentation de
classes défavorisées. Selon nous le mixage et le brassage de la population entraînent les progrès surtout pour ceux
qui sont en bas de l’échelle.
L’évolution de la famille est aussi un aspect fondamental, elle vit sur des idéaux propres et représente un lieu de sécurité pour l’enfant. Quelle que soit la solidarité des parents, des grands parents, la condition sociale (chômeur par
exemple), les situations de recomposition familiale, les situations répressives, elle reste protectrice. La ligne de partage avec l’école devient poreuse et le plus dur revient à cette dernière. Le dialogue avec les parents est primordial
car, seule, l’école est surchargée de tâches de socialisation. Il faut clarifier les rôles de chacun.
3-CULTURE SCOLAIRE ET DISTANCE CULTURELLE
Il y a un énorme fossé entre les savoirs scolaires et les savoirs de la vie courante. La crédibilité des savoirs scolaires
est remise en cause par les élèves eux-mêmes et les frontières sont plus perméables selon les différentes composantes de la société. L’éclectisme culturel traverse tous les milieux et c’est bien difficile pour déterminer une norme
culturelle de l’école. Les chocs culturels sont à mettre à plat, il faut réduire la distorsion en s’opposant aux normes
arbitraires du socle commun. La notion de culture commune, chère à la FSU, doit engager une rénovation critique
pour le futur élève de seconde et surtout pour le citoyen de demain. Le socle est composé de compétences minimales
qui s’opposent à un projet humaniste global, il esquive le corpus des savoirs scolaires.
4-CONSIDERATIONS CONCRETES SUR LES COLLEGES ET LES LYCEES
Le collège doit être moins bureaucratique, il faut éliminer l’attitude du chacun pour soi chez les enseignants. Le séquençage des heures de cours est à revoir, il faut allonger la durée des 55 minutes. Les emplois du temps ne font pas
l’objet de discussion pédagogique pour les chefs d’établissement. L’accompagnement éducatif renforce l’inégalité
sociale et coûte des sommes colossales. Il doit figurer dans l’EDT des classes et pris en charge par des enseignants
qualifiés dans leur VS. Ceci afin de renforcer les disciplines où ils connaissent des difficultés et qu’à la sortie du collège le travail scolaire soit fait.
Il faut reconstruire la carte scolaire, cela doit faire l’objet d’une concertation entre les élus, l’EN, les parents et les
profs. Il faut évidemment augmenter l’encadrement en général. Pas plus d’une assistante sociale par école, ni de copsy pour 1500 élèves.
Pour les lycées, la réforme est un bricolage qui ne servira à rien. Sur le fond, il faut revaloriser la culture générale
afin d’ouvrir toutes les portes sans se ligoter d’un noyau de disciplines. Il faudrait également scinder le bac en deux
parties, une générale, une spécialisée. On assiste à un effondrement à l’université. Si le bac est facile, il y a un outil
de négociation à construire avec elle. Enfin il n’y a pas de formations nouvelles depuis 20 ans, il faut les diversifier
par exemple vers l’information et la communication ou l’urbanisme ou l’environnement ou le droit.. .
COMMENTAIRES
Difficile de résumer une heure de conférence, le livre est beaucoup plus simple et plus précis notamment dans les
propositions d’EDT. Pour l’EPS 4 heures collège tout niveau et 3 heures lycées idem. Je vous cite une des rares références à l’EPS page 84 :
« Les jeux éducatifs se répandent et l’idée même qu’on peut apprendre par le jeu ou par les activités sportives s’inscrit dans une conception qui vise l’harmonie du développement plutôt que la soumission à l’autorité parentale. »
Bonne lecture,
Philippe MANENC
Page 13
AIDE ET ECOUTE AU RECTORAT
PB, SOS, n° vert ….ce n’est sans doute pas pour nous !
Dans notre vie personnelle et quotidienne, nous sommes régulièrement informés des services d’aides tels que :
SOS AMITIE - SOS ATTENTATS - SOS DIVORCES - SOS INCESTE - SOS PAPA -SOS DROGUE - SOS
SUICIDE - SOS ENFANTS SANS FRONTIERES - SOS FAMILLE EN PERIL -ALLO ENFANCE MALTRAITEE – ainsi que des n° verts d’aide aux «Victimes de discriminations raciales -Fil santé jeunes -Ecoute Santé Sida info-service-Viols femmes informations » …etc
Mais Quel N° appeler en cas de gros problème professionnel ?
Que ce soit pour un problème de violence, d’accident, d’agression, de malaise pédagogique ou personnel, de
conflit interne à l’équipe, à l’établissement, purement pédagogique ou hiérarchique, si vous cherchez sur le site de
l’Académie, probablement ferez vous chou blanc et en sortirez très frustrés !
Fin 2006, le SNEP avait par courrier demandé au Recteur la mise à disposition, lisible et très accessible, d’une cellule d’écoute anonyme pour le personnel de l’éducation Nationale. La même demande avait été faite auprès de la
MGEN et de sa cellule « PASE».
Une cellule d’écoute et d’aide psychologique avait été mise en place avec 2 psychologues à mi temps au sein du
Rectorat. Depuis ….silence total. Aucune info. Le service existe-t-il toujours? Pour obtenir l’info ….c’est le parcours du combattant! Or nombreux sont nos collègues en difficultés, en conflit et en détresse. L’expérience de
France Télécom n’est elle pas suffisamment claire et instructive? Où est « l’Humain » sur le site du Rectorat ? …
et dans son fonctionnement? Malheureusement il n’y a rien. Seuls peuvent vous écouter le Docteur Lebot, médecin
technique du recteur, Mme Bernard (DRH) ou son adjointe Mme Meunier. Il existe sur la totalité de la France 60
médecins de prévention en CDD qui sont payés au lance-pierre (2 par académie). La dernière ici a tenu 10 mois
avant de démissionner car rencontrant un maximum de cas psychologiques à traiter. Ne parlons pas de la médecine
de la santé, obligatoire tous les 5ans, dont les 1,2 millions de fonctionnaires de l’EN sont dispensés !
Æ Le SNEP Réunion est donc récemment intervenu pour que soient beaucoup plus accessibles et annoncés les services
d’aide aux personnels de l’Education Nationale, et particulièrement les professeurs d’EPS, souvent aux premières loges des
situations d’accidents, de conflits, et d’agressions.
Il sollicite que soit clairement inscrit sur le site du Rectorat le N° d’aide aux Personnels et que la couverture, d’écoute et
d’aide soit assurée par des psychologues qualifiés et certifiés, que ce service reste anonyme et qu’il s’étale sur toute la
semaine.
En attendant que soit amélioré ce service pour permettre de meilleures prises en charges, n’hésitez pas à nous
contacter, ou à vous rapprocher de la MGEN, de votre assurance personnelle ou de l’autonome de solidarité. Par
ailleurs vous pouvez, selon le motif, vous rapprocher aussi du médiateur du Rectorat .
Concernant la Protection juridique des agents de l'Etat, vous devez vous référer au texte de loi n°83-634
du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires et surtout à la circulaire FP n°2158 du 5
mai 2008 relative à la protection fonctionnelle des agents publics de l'Etat
Même si la Division des Prestations aux Personnels précise sur le site du Rectorat quelle est « à votre disposition pour tous renseignements concernant l'action sociale, les accidents de service, les déplacements et les
congés bonifiés », allez directement à ce n° car sur le site …. Impossible de trouver rapidement à qui s’adresser ! ….Téléphone : 02.62.48.11.56 Courriel : [email protected]
Vous pouvez vous rapprocher du bureau de l’action sociale pour toutes questions concernant les prestations sur la
famille, l'installation, une aide ponctuelle...mais également pour les CESU ( nouveau dispositif de garde d'enfants)
- prêt mobilité - prêt à taux 0 - remboursement des frais de transport en commun… etc
Le médiateur académique
Vous pouvez faire appel à lui pour toute réclamation concernant le fonctionnement du service public de l’éducation nationale. Il est censé aider au rapprochement de l’administration (et de ses problèmes) avec les usagers, professeurs, parents et élèves.
Le médiateur n’a pas de pouvoir de décision mais émet des avis, recommandations et intercède éventuellement
auprès des autorités concernées. Vous pouvez le contacter directement au Rectorat sans passer par votre chef d’établissement et vous devez expliciter le problème et justifier de tentatives de résolutions directes du problème auprès
le l’autorité concernée (d’où l’importance de conserver des doubles de toutes vos actions et interventions !)
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RENCONTRE AVEC LE CONSEILLER DU MINISTRE DE L’EN, LUC CHATEL
Le SNEP réunion à rencontré le jeudi 19 aout, avec une délégation de la FSU, Serge Fuster, conseiller technique budgétaire.
Outre les problèmes communs aux autres disciplines, nous avons mis l’accent sur 4 pts spécifiques à notre discipline :
Les moyens
Dans notre académie nous constatons le non-remplacement de 4 collègues d’EPS sur 5 partants à la retraite ces 4 dernières années
(calibrage à 6 pour 30 partants, sauf cette année suite à l’action du SNEP national et académique qui a permis d’ajouter 5 collègues supplémentaires). Cette politique désastreuse a bien évidemment réduit le nombre de titulaires sur poste et sur zone de remplacement dans
notre discipline alors que la population d’élèves reste globalement stable. Le recours à des non-titulaires (plus de 45 contractuels ces
deux dernières années) montre bien que nous ne sommes pas excédentaires. Au contraire, des classes se sont vues privées de remplacement en cours d’année et cela risque d’empirer cette année.
L’académie ne fonctionne que grâce à ces précaires, aux réintégrations de TOM et aux nouveaux stagiaires affectés sur poste quasi complet.
Au sujet de la formation :
Depuis plus de 50 ans, la formation des enseignants d’EPS a fait la démonstration de son efficacité à travers les CREPS, les UER EPS
puis plus récemment les IUFM. Le SNEP est très attaché à cette formation initiale garante d’enseignement de qualité. En la balayant
d’un revers, vous prenez donc une responsabilité historique.
En effet, cette pseudo formation en autonomie, avec un professeur « chevronné » ne permet pas de rentrer dans le métier dans des conditions normales.
De plus, elle présente des risques majeurs liés à toutes les activités physiques sportives et artistiques (APSA) que les programmes nationaux nous imposent (ex : acrogym, natation, APPN…). La responsabilité de tout accident incombera à votre réforme et certainement pas
aux stagiaires, à leurs formateurs, à leurs chefs d’établissement ou inspecteurs. C’est pourquoi nous demandons un véritable accompagnement sur le terrain par des conseillers pédagogiques complémentaires aux stages théoriques que vous prévoyez. Nous demandons à
minima 1/3 de formation théorique et pratique pour 2/3 d’enseignement au cours de l’année de M2.
Le savoir nager
Grace à l’action de notre syndicat, l’EPS et plus spécifiquement le savoir nager, font partie du socle commun des connaissances.
A la Réunion plus de 2 élèves sur trois ne savent pas nager à l’entrée en 6ème. Notre dernier rapport montre que 49% d’élèves ne savent
toujours pas nager à la fin de la 3ème. L’encadrement réglementaire (12NN pour 1 prof) se fait difficilement dans les EPLE car ces
moyens ne sont pas spécifiquement pris en compte dans les DGH. Nous demandons que des heures postes soient spécifiquement attribuées dans tous les EPLE afin de respecter les textes réglementaires du point de vue de la sécurité, à savoir 3 prof pour 2 classes en 6°.
A cela s’ajoute un manque structurel de piscines (50 par rapport à la moyenne nationale selon un rapport) voir une absence totale dans
certaines communes (ST LEU, 30 000 habitants, SALAZIE, LA PLAINE DES PALMISTES, SAINT PHILIPPE…) L’Etat doit absolument aider les collectivités, que ce soit pour la construction ou pour les budgets de fonctionnement de ces structures lourdes. Nous souhaitons accomplir notre mission pour réduire les nombreuses noyades dans l’océan ou dans les nombreux bassins où viennent se rafraîchir les jeunes. Enfin c’est aussi l’interdiction d’accès aux pratiques aquatiques et nautiques de loisir qui est aberrante sur une île tropicale.
Les installations sportives
Dans le même état d’esprit, notre île a un retard important en terme d’installations sportives (gymnases, salles couvertes spécialisées,
structures athlétiques…) qui nous empêche souvent de répondre aux exigences des programmes.
De nombreux établissement ne possèdent aucune installation couverte. Ceci entraine des expositions au soleil potentiellement nocives
pour les élèves et les professeurs.
Le Président de la République avait promis un effort en ce sens lors de son élection, et la REUNION en a particulièrement besoin. Un
plan de rattrapage devrait se mettre en place avec l’aide des équipes pédagogiques et en collaboration avec les collectivités. C’est le travail que le SNEP REUNION réalise actuellement avec les communes.
En conclusion, M Fuster s’est montré attentif aux problèmes exposés. Néanmoins, nous n’avons guère d’illusion à nous faire
concernant cette visite du ministre un jour de rentrée, plus proche de la politique spectacle que d’une volonté d’améliorer l’école.
Seule la lutte des collègues avec le SNEP et les autres syndicats de la FSU, pourra faire vaciller la machine gouvernementale dont
le seul objectif est de détruire le système éducatif.
Pour le SNEP, B Caquelard
Bienvenue à notre nouvelle IA-IPR Bernadette VOISIN qui arrive de l’Académie de Versailles. C’était une demande du SNEP REUNION d’avoir 2 IPR car beaucoup de collègues ont des retards d’inspection ainsi que d’autres qui souhaitent être inspecté dans les temps pour leur changement d’échelon. Lors d’un entretien informel,
elle nous a confié que sa mission comporte un rôle pédagogique important. Bienvenue Madame.
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ORGANIGRAMME SNEP
SECRETAIRE ACADEMIQUE
Philippe MANENC
02 62 30 98 40
06 92 70 08 11
[email protected]
TRESORIER, RESPONSAB LE
SYNDICALISATION
Benoit CAQUELARD
02 62 30 90 07
06 92 51 03 70
t3-reunion@snepfsu,net
Frédéric ROGER NOEL
02 62.38 24 32
06 92 23 30 55
[email protected]
WEB et COM
SECRETAIRES ACADEMIQUES ADJOINTS
SUD
Geoffroy BAUDU
06 92 88 77 74
[email protected]
Agnes PERRIOL
02 62 57 73 67
06 92 28 46 66
[email protected]
EST
Catherine DURIEZ
02 62 46 53 18
06 92 14 30 37
[email protected]
OUEST
Corinne PERRIOT
02 62 27 01 68
06 92 14 30 08
[email protected]
NORD
Damien LAUDE
06 92 77 51 49
06 92 67 00 63
[email protected]
SECTEUR CORPO
Mutations
06 92 91 23 50
TZR
Philippe MANENC
02 62 30 98 40
06 92 70 08 11
[email protected]
Installations sportives
Philippe MANENC
02 62 30 98 40
06 92 70 08 11
[email protected]
Précaires
Frederic ROGER NOEL
02 62.38 24 32
06 92 23 30 55
[email protected]
06 93 70 28 31
[email protected]
06 92 60 35 32
[email protected]
Manuel SAINT-LU
Commission de réforme
Yves MANIERE
UNSS &
Transports
Retraites
02 62 33 93 62
Jean-Yves FERNANDEZ 02 62 46 53 18 06 06 92 68 40 44
Damien LAUDE
92 77 51 49
06 92 67 00 63
Jacques PENITOT
06 92 93 97 25
[email protected]
[email protected]
[email protected]
COMMISSAIRES PARITAIRES
AGREGE TITULAIRE
PHILIPPE DOARE
02 62 30 15 38
06 92 32 30 62
[email protected]
SUPPLEANTE
BEATRICE THIERRY
02 62 44 52 79
06 92 64 08 10
[email protected]
HORS CLASSE TITULAIRE
YVES MANIÈRE
02 62 33 93 62
06 92 60 35 32
[email protected]
SUPPLEANTE
CATHERINE BRUNEL
02 62 24 74 63
06 92 69 81 23
[email protected]
CLASSE NORMALE TITULAIRE
DAMIEN LAUDE
06 92 77 51 49
06 92 67 00 63
[email protected]
PHILIPPE MANENC
02 62 41 43 69
06 92 70 08 11
[email protected]
AGNES PERRIOL
02 62 57 73 67
06 92 28 46 66
[email protected]
CORINNE PERRIOT
02 62 27 01 68
06 92 38 81 82
[email protected]
06 93 70 28 31
[email protected]
MANUEL SAINT LU
SUPPLEANTS
GEOFFROY BAUDU
02 62 54 84 22
06 92 87 43 41
[email protected]
BENOIT CAQUELARD
02 62 30 90 07
06 92 51 03 70
[email protected]
JACQUES CHEVALIER
02 62 22 58 92
06 92 70 74 48
[email protected]
FABIENNE HESS
02 62.48 56 27
06 92 86 99 36
[email protected]
MAGALI QUEST
02 62 53 12 91
06 92 98 62 99
[email protected]