« CAPTUR », UN NOM ÉVOCATEUR

STORY
Le 11 janvier 2013
« CAPTUR », UN NOM ÉVOCATEUR
Tout l’esprit de Renault dans un crossover
compact
Le concept-car « Captur », présenté le 11 janvier 2011 à Genève, préfigurait les gènes d’un
futur crossover signé Renault. Dévoilé aujourd’hui, le modèle de série lui emprunte
directement son nom. Mais au fait, « Quelles sont les évocations associées à Captur ? » et
« Comment naît un nom chez Renault ? »
Le nom « Captur » traduit assez directement l’esprit du nouveau crossover urbain de Renault.
Associé au pétale « Explore » de la stratégie Design de Renault, le concept-car « Captur »
invitait à partir à l’aventure, à découvrir le monde à deux. Le modèle de série conserve intacte
cette propension à susciter l’évasion. Ses grosses roues, sa garde au sol rassurante et ses
formes douces et engageantes invitent naturellement au rêve. Et à toutes les formes
d’exploration, qu’elles soient extraordinaires ou plus ordinaires. Combien de fois passons
nous à côté de choses simples et belles sans les voir ?
L’aventure doit pouvoir se glisser dans le quotidien et débuter au coin de sa rue. C’est une
question d’état d’esprit : celui de « Captur », c’est d’inciter chacun à partir à la découverte
des bons moments de sa vie, de ses vies. Et de les « capter », pour bien en profiter.
Dans « Captur », on trouve aussi le mot « cap ». Direction que l’on emprunte ou étape que
l’on franchit, cap vers la grande aventure ou vers les petits imprévus ou improvisations de
l’existence ? Ce seront les clients qui décideront. Avec son design attrayant mêlant
l’esthétique et la fonctionnalité ingénieuse « Captur » leur donnera envie de vivre ce qui se
présente avec bonne humeur.
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Sophie Cranshoff-Meli - Pilote appellations Renault sur ce projet - revient sur les étapes
de création des noms de modèles chez Renault.
« Ce n’est pas tous les jours que l’on révèle à la fois un tout nouveau modèle et un nouveau
nom sur le marché. Il faut une année complète pour la création et la validation d’un nom de
modèle. Pour générer des noms, nous faisons appel à des agences spécialisées qui ont
développé cette expertise très particulière. Et contrairement aux idées reçues, les noms des
modèles Renault ne naissent pas d’ordinateurs ou d’associations aléatoires. Ils sont imaginés
par des équipes de sémiologues, de sociologues, de « littéraires »… Ces agences constituent
ainsi des viviers de noms dont elles peuvent disposer pour leurs clients en fonction du brief
de départ.
Pour notre cross over urbain, nous avions potentiellement une centaine de noms dans le
vivier, progressivement réduite à une trentaine par un premier tri effectué par le comité
d’appellation de Renault. Avec le support de l’agence, des investigations plus approfondies
ont alors commencé pour vérifier le sens, les évocations et la facilité de prononciation. Sans
oublier la disponibilité commerciale du nom testé dans chacun des pays dans lesquels le
véhicule sera vendu. Nous passons donc un filtre à la fois juridique et sémantique. Et la tâche
est d’autant plus large que nous travaillons sur de très nombreux marchés de
commercialisation et donc différentes langues.
Généralement, nous gardons seulement deux noms en « short list » finale. Je ne peux
malheureusement pas vous dire quel autre nom était en lice face à « Captur ». Il doit rester
confidentiel car il se peut que ce nom nous serve un jour. Mais je vais quand même vous
livrer un petit secret : au départ nous avions en tête « Kaptur » avec un « k ». Nous aurions
pu associer le « k » à la famille des crossovers de Renault. Mais nous avons dû y renoncer
car ce nom ne fonctionnait du tout pour la Pologne. En Polonais, « Kaptur » veut en effet dire
« capuchon ». La magie n’opérait pas vraiment…. Et c’est bien de cela dont il s’agît. Entre le
produit et le nom, il faut qu’une véritable alchimie s’opère. Le produit de série est pétri de
qualités et, grâce au concept-car, nous avons pu tester la force du nom « Captur ». Avant
même la commercialisation de notre nouveau Crossover, le nom « Captur » aura fait son
travail de construction de notoriété et d’image. »
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FLASHBACK : Quand les modèles Renault s’appelaient d’un « R » suivi d’un chiffre.
En l’espace d’une trentaine d’années - des années soixante et la fin des années quatre-vingt
- la plupart des modèles Renault ont porté le nom de la marque suivi d’un numéro : Renault 4,
Renault 25 etc… Et même la contraction en « R » avec des chiffres. Difficile de faire plus
simple : la valeur du nombre aidait à situer la voiture dans la gamme. Mais le système laissait
peu de place aux rêves et avait ses limites techniques. L’appellation nominale réactivée avec
Renault Espace a permis de gagner en liberté et en sens. Un nom bien différencié contribue
au bon positionnement et à la notoriété d’un modèle. Les évocations associées au nom sont
beaucoup plus porteuses de sens pour nos clients qu’un numéro. Et puis pour Renault,
marque centrée sur l’humain, des noms de modèles à part entière sont aussi plus attachants.
C’est en tous les cas ce que montrent les études.
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