le Mag n° 4 Pdf - Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Transcription

le Mag n° 4 Pdf - Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
Mag
le
En coulisses
Le musée
sur internet
Les amis du musée
Plongez dans l’enfer Les actus
Expos itinérantes
des tranchées
la revue de la
Société des Amis du Musée de la Grande Guerre  n° 4  septembre-novembre 2014  4,50 €
Dossier
Les opérations sur la Marne :
la fin des mythes
Une vie en 1914
Monseigneur Marbeau sauve Meaux du chaos
www.museedelagrandeguerre.eu
www.sam2g.fr
10-11
Les opérations sur la Marne :
cent ans après les faits,
un nouveau regard
sur cet épisode décisif
de la Grande Guerre.
Une belle rencontre
sorielles sur la Grande Guerre à de
Mélanie et Valentine, médiatrices
nombreuses femmes du groupe
du musée, étaient le 18 juin au
d’alphabétisation du centre. Une
Centre social Aragon de Meaux.
belle rencontre et un succès pour
Elles ont présenté les malles sen-
débuter un projet ambitieux.
actus
Le 5 septembre 1914, se déroulait
Conférence à révélations
L’Histoire
la bataille de Villeroy. A l’occasion
« Les opérations sur la Marne,
autrement
des commémorations du cen-
la fin des mythes. » Historien et
tième anniversaire de ces com-
secrétaire de la SAM2G (Société
bats, le Musée 14/18 de Villeroy
des Amis du Musée de la Grande
organise, le 7 septembre 2014,
Guerre), Sylvain Ferreira portera
une randonnée historique et scé-
un nouveau regard sur la bataille
nique de 4 km, avec plus de cent
de la Marne lors d’une conférence
figurants. Le village et les troupes
au musée le samedi 27 septembre
en uniforme vous feront revivre le
prochain. Une bonne occasion de
jour où Charles Péguy tomba.
découvrir la bataille de la Marne
museedevilleroy.free.fr
sous l’angle novateur que Le Mag
Revivez
l’assaut
d’Etrépilly par
les zouaves
en miniatures
grâce à la
règle Croix
de Guerre
éditée
par la Société
des Amis
du Musée
de la Grande
Guerre.
Les 20 et
21 septembre
prochains
au Musée
Bossuet
à Meaux.
vous propose d’ores et déjà dans
ce numéro.
Grand auditorium du musée,
le 27 septembre de 16h à 17h45.
Entrée gratuite.
300 000
© Yvan Belair
Pourquoi à Meaux ?
© Musée 14/18 Villeroy
© www.mathias-studio.com
édito
Randonnée scénique
sur les pas de Péguy
© Musée de la Grande Guerre
Une vie
dans la guerre :
Mgr Marbeau sauve
Meaux du chaos.
12-20
les
Souvent depuis 2011
la question m’a été posée :
pourquoi un musée à Meaux
sur la Grande Guerre ?
par Jean-Christophe Ponot, Le lien entre le Pays de Meaux
président de la Société
et la bataille de la Marne
des Amis du Musée
n’apparaissait plus comme
évident pour la majorité des Français. Cette année,
le centenaire de la bataille de la Marne est donc le moment
privilégié pour faire de nouveau rayonner cet épisode
déterminant de la guerre. Oui, c’est dans le Pays de Meaux
que tomba Péguy et que combattit le futur maréchal Juin ;
oui c’est ici que les Français reprirent l’offensive
à la surprise des Allemands ; oui, Meaux et sa région
ont leur place dans l’Histoire de France au même titre
que Verdun et la Somme et nous allons vous expliquer
pourquoi dans le dossier de cette éditon du Mag.
2
8-9
Péguy, Alain-Fournier,
Cendrars et les autres...
des plumes au combat.
© Assemblée nationale
© Musée de la Grande Guerre
Les actus de la Grande
Guerre et du musée :
l’inauguration de Join Now!,
la deuxième Université d’été,
les expositions itinérantes...
© Musée de la Grande Guerre
au sommaire
2-7
C’est le nombre de visiteurs
du Musée de la Grande Guerre
du Pays de Meaux depuis son ouverture au public le 11 novembre
2011. Un seuil symbolique qui a été franchi en moins de trois ans !
A noter que 25 000 scolaires découvrent le musée chaque année.
3
L’exposition Join Now!
inaugurée en grande pompe
Autour de l’expo
L’exposition Join Now!
sera accompagnée d’une
série de manifestations :
conférences, ateliers pédagogiques et en famille, concert,
visites guidées théâtralisées...
4
musée, ainsi que les pièces exceptionnellement prêtées par des institutions comme l’Imperial War
Museum, le National Maritime
Museum, le musée de l’ArméeInvalides, le Musée royal de l’Armée
et d’Histoire militaire de Bruxelles,
l’Historial de Péronne et plus de vingt
autres musées et prêteurs privés.
Le musée s’attend à recevoir de
Nos livres coups de cœur
et nos idées cadeaux, à retrouver
à la boutique du musée !
les
actus
nombreux visiteurs jusqu’au 29 décembre pour cette exposition qualifiée d’ambitieuse par le magazine
L’Express, et qui rappelle que les
forces britanniques ont été présentes sur le continent dès l’été
1914, participant notamment à la
bataille de la Marne.
Marion Duplaix
Avec pour thème « La Grande Guerre telle qu’on ne l’attendait pas, 1914-1918 »,
la deuxième édition de l’Université d’été du Musée de la Grande Guerre, coprésidée par Maurice Vaïsse et François Cochet, s’est
déroulée avec succès les 4 et 5 juillet 2014.
L
es enseignants du premier et
du second degré, destinataires
de cette rencontre, ont été
amenés à se pencher sur la manière
dont les Etats, les individus et les
armées se sont adaptés à la Grande
Guerre.
Adaptations
à la guerre d’usure
Pensée et conçue par les militaires
et les autorités civiles comme
devant être une guerre de courte
durée, au nom des conceptions
clausewitziennes largement partagées de « montée rapide aux extrêmes », le conflit qui s’ouvre au
mois d’août 1914 se transforme en
quelques mois en guerre d’usure
qu’il convient de gérer et à la-
quelle les différentes sphères étatiques et sociales sont contraintes
de s’adapter.
Une participation
internationale
Les quatre demi-journées de cette
Université étaient articulées autour
de trois moments forts : une conférence introductive par session ; des
tables rondes permettant aux participants de s’associer aux débats ;
des ateliers et visites sur le terrain.
Grâce à la participation d’universitaires étrangers – d’Allemagne, de
Russie, de Bulgarie et de Serbie – le
débat a permis la confrontation et
le rapprochement de points de vue
différents entre historiens européens. Cette dimension internatio-
© Agence Point de Fuite
© Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
L’
30
Université d’été 2014 : un succès
Très attendue, l’exposition Join Now! L’entrée en guerre de l’Empire britannique
a été inaugurée le 23 juin dernier.
inauguration de l’exposition
Join Now! s’est tenue en
présence du président de
la Communauté d’agglomération
du Pays de Meaux, Jean-François
Copé, du commissaire de l’exposition, l’historien militaire sir Hew
Strachan, et de la vice-ambassadrice de Grande-Bretagne, Kara
Owen.
Les invités ont pu découvrir les collections sorties des réserves du
28
29
© Musée de la Grande Guerre
Demandez le programme !
Les principales activités
du musée de septembre
à novembre.
Et les informations pratiques.
© Philippe Lamy
Le musée a la cote sur la toile !
Regards en coulisses
du site internet du musée
et des réseaux sociaux...
© Compagnie Entresort Théâtre - Gare aux Artistes
© Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
au sommaire
22-23
25-27
Belles rencontres
de la Société
des amis
du Musée.
nale a été un véritable atout pour
cette université.
Le rendez-vous est d’ores et déjà pris
pour la troisième édition en 2015.
Johanne Berlemont 
5
actus
L
© photos : Musée de la Grande Guerre
du Pays de Meaux
orsque le projet démarre à
l’automne 2013, l’exposition
temporaire consacrée à l’artiste Xavier Josso se termine et il est
alors évident que la première exposition itinérante doit en être la déclinaison, tant l’œuvre de cet artiste,
colorée, vive et touchante dans sa
façon d’aborder le quotidien des
soldats, est en adéquation avec la
volonté pédagogique du projet.
Avec l’agence Point de Fuite, le musée travaille alors à la conception
de 14 panneaux évoquant la vie et
l’œuvre de Josso tout en ouvrant
vers des thématiques plus généralistes : vie quotidienne, mémoire,
paysages. Chaque panneau est illus-
Première à être déclinée en version itinérante,
l’exposition temporaire consacrée à l’artiste Xavier Josso se présente
sous la forme de 14 panneaux aisément transportables.
tré de reproductions en haute définition des œuvres de l’artiste. Par
ailleurs, des œuvres originales sont
mises à disposition des emprunteurs
qui le souhaiteraient et qui peuvent
garantir des conditions d’exposition
suffisamment sûres. Cela apporte
6
une vraie plus-value au projet tout
en laissant une grande liberté à l’organisateur car la gestion des œuvres
peut être rapidement contraignante.
La première présentation a eu lieu à
Paris dans le cadre d’un partenariat
avec Paris Bibliothèques.
la Grande Gu
erre du Pays
de
Fréquemment confrontée à de nombreuses sollicitations d’associations et d’institutions qui cherchent les ressources pour monter des projets en lien avec la
Première Guerre mondiale, l’équipe du musée a décidé de créer des expositions
itinérantes.
Meaux
Les expositions itinérantes
partent à la rencontre d’un nouveau public
l’objet du mois
Les femmes se mobilisent
Cette première version itinérante
terminée, l’équipe du musée s’est
tournée vers la thématique des
« femmes dans la Grande Guerre »,
sujet transversal qui intéresse de
nombreuses institutions. La réalisation de 18 panneaux est en cours.
L’exposition explore la diversité des
rôles joués par les femmes au cours
de la Première Guerre mondiale.
Des portraits de femmes marquées
par le conflit accompagnent chaque
panneau et mettent en parallèle
les petites histoires et la Grande.
L’exposition sera présentée pour la
première fois au Parc Floral de Paris
dans le cadre du festival Classique
au vert début septembre.
Ces présentations hors-les-murs
sont des ouvertures vers des publics parfois éloignés géographiquement ou socialement. Elles permettent également de valoriser les
collections à travers la recherche,
la documentation et de la numérisation réalisées par le service de la
conservation et font ainsi vivre des
documents parfois inexploitables
sous leur forme originale.
Anaïs Raynaud
© Musée de
les
Manuscrit de l’ordre du jour
du général Maunoury
annonçant la victoire sur la Marne
A
la déclaration
de guerre, le général
Maunoury, artilleur
issu de Polytechnique, a quitté
le service actif depuis deux
ans. Réputé pour son calme
et son habilité de manœuvre,
il est rappelé en août 1914
à l’âge de 67 ans puis placé
à la tête de la 6e armée.
Nouvellement créée, celle-ci
a pour mission principale
de défendre Paris. A partir
du 5 septembre, elle joue un
rôle dans la contre-offensive
générale de la Marne,
sur les flancs de l’aile droite
de la 1re armée allemande et
particulièrement dans
les combats de la bataille
de l’Ourcq.
Dans ce manuscrit de son
ordre du jour, Maunoury
s’adresse ainsi à ses hommes :
« C’est avec une vive émotion
que je vous dois ce vers quoi
étaient tendus, depuis 43 ans,
tous mes efforts, toute mon
énergie : la revanche
de 1870. » Il est dit que
le 10 septembre, voyant
les troupes allemandes
reculer, il aurait porté pour
la première fois sa médaille
commémorative de la guerre
franco-prussienne.
Johanne Berlemont 
7
une vie dans la Guerre
Monseigneur Marbeau
sauve Meaux du chaos
Au cours des épisodes dramatiques de l’Histoire, des personnages, parfois inattendus, se dressent pour prendre en main le destin d’une communauté, d’une ville ou
d’un pays. En 1914, moins de dix ans après la douloureuse séparation de l’Eglise et
de l’Etat, c’est l’évêque de Meaux qui va jouer ce rôle.
La ville livrée à elle-même
Le 3 septembre, après le départ du
dernier train, le pont du Marché est
8
dynamité par les Anglais ; la passerelle et les bateaux lavoirs sont coulés. Le Marché est coupé du reste
de la ville et il ne reste plus que
2 000 habitants sur 14 000. Seuls
deux conseillers municipaux ont
choisi de demeurer à leur poste.
Tous les services (eau, gaz, voirie)
sont laissés à l’abandon, il n’y a plus
de police.
Comité a créé une milice armée
de bâtons pour patrouiller dans la
ville et éviter les pillages et autres
cambriolages. Il organise la récupération et la distribution des produits
alimentaires.
Un courage reconnu
Les blessés affluent...
A partir du 7 septembre et jusqu’à
la fin de la bataille, l’action de
l’évêque et du Comité va se concenIl crée un Comité municipal trer sur l’accueil des nombreux
C’est dans ce contexte chaotique blessés des deux camps qui comoù la population est livrée à elle- mencent à affluer des champs de
même que Monseigneur Marbeau bataille au nord de Meaux malgré le
réunit un Cobombardement
« Il rétablit l’ordre,
mité municipal
de la ville. Le pele 4 septembre.
organise la récupération tit séminaire et
C’est l’un des
l’hôpital sont mis
des
denrées
alimentaires
,
vicaires, Mgr
à contribution
Laveille, qui est
avec l’aide de
accueille les blessés... »
choisi comme
bénévoles faute
président. Le lendemain une pre- de personnel médical. Certains ecmière patrouille de uhlans fait clésiastiques se portent volontaires
son apparition en ville tandis que auprès des ambulances militaires
Mgr Marbeau envoie l’abbé Engel- installées sur le plateau du Multien
mann à Paris à vélo pour quérir des pour porter là encore secours aux
médecins et des pharmaciens. Le blessés.
© Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
E
n 1914, Emmanuel Marbeau
est évêque de Meaux depuis
quatre ans. Né en 1844, c’est
un homme vénérable que toutes
ses ouailles admirent. Modeste, il
a passé une grande partie de son
sacerdoce à Paris et s’est occupé
de nombreuses organisations de
charité avant d’arriver dans la cité
de Bossuet.
Fin août 1914, de nombreux réfugiés du nord de la France traversent
la ville et propagent des histoires
plus ou moins vraisemblables
sur des exactions allemandes. Le
1er septembre, les avant-gardes
britanniques arrivent dans la ville
provoquant le départ des premiers
habitants ainsi que d’une partie des
autorités civiles. L’arrivée massive
de réfugiés issus de la vallée de
l’Ourcq augmente le flot des réfugiés qui partent vers Paris en train
et vers Melun à pied.
Lorsque la bataille s’achève le
11 septembre, l’évêque se rend
immédiatement dans plusieurs villages (Barcy, Varreddes, Lizy) pour
s’informer des dégâts subis par les
habitants et les secourir.
Veilleur de lumière sur la ville… Malgré l’avancée des troupes
allemandes, Mgr Marbeau ne fuit pas Meaux qui est pourtant
désertée par presque tous ses habitants et autorités.
Il encourage les soldats qui partent au front et organise l’aide
aux évacués, aux civils, aux blessés et aux familles endeuillées.
Un square meldois porte son nom.
Par leur action déterminée et
pleine de charité chrétienne, Mgr
Marbeau, ses vicaires et l’ensemble
du clergé ont permis à la ville et
ses deux mille habitants de ne pas
sombrer dans l’anarchie et le chaos, tout en prodiguant les soins les
plus élémentaires aux très nombreux blessés.
En 1920, l’évêque sera
fait Chevalier de la Légion d’Honneur pour
« son attitude digne et
son courage ». Il faudra
attendre l’élection de
Jean-François Copé en
1995 pour que la municipalité lui rende enfin l’hommage qu’il
méritait en baptisant un square à
son illustre nom désormais sorti de
l’oubli.
Sylvain Ferreira
9
Mag
au quotidien en 14-18
Tous les corps de métiers ont payé leur tribut à la Grande Guerre. Si des millions d’anonymes sont tombés au front, des poètes et écrivains – déjà ou bientôt
illustres – ont péri sur les champs de bataille. D’autres, survivants, touchés dans
leur chair et dans leur âme, ont laissé des témoignages poignants.
10
J’ai tué
Autre écrivain-combattant, Blaise
Cendrars n’a pas succombé durant
la guerre, mais il en ressortit mutilé,
amputé du bras droit, après avoir
été grièvement blessé le 28 septembre 1915.
En 1918, Cendrars écrivit J’ai tué,
témoignage d’une puissance stupéfiante sur la fureur des combats :
« Je saute sur mon antagoniste. Je
Tous deux
morts pour
la France...
Ci-contre
deux clichés
peu connus
des écrivains
en uniforme.
A gauche,
Charles Péguy
(276e RI).
A droite,
Alain-Fournier
en août 1914.
lui porte un coup terrible. La tête
est presque décollée. J’ai tué le
Boche. J’étais plus vif et plus rapide
que lui. Plus direct. J’ai frappé le
premier. J’ai le sens de la réalité,
moi, poète. J’ai agi. J’ai tué. Comme
celui qui veut vivre. »
Historiques aussi les cinq volumes
de Ceux de 14 de Maurice Genevoix, écrits entre 1916 et 1923.
« J’ai le sens de la réalité,
moi, poète.
J’ai agi. J’ai tué.
Comme celui qui veut vivre. »
Des œuvres majeures
Un réalisme saisissant également
présent dans Le Feu d’Henri Barbusse qui combattit sur le front
entre 1914 et 1916. Ce roman fut
récompensé par le prix Goncourt
© AJRAF
Comme Charles Péguy, AlainFournier est mort au front durant la
Grande Guerre. L’auteur du Grand
Meaulnes est tombé le 22 septembre 1914, à Saint-Rémy-laCalonne, dans la Meuse.
Les circonstances des combats durant lesquels il perdit la vie ont fait
l’objet de controverses. Ainsi, selon
certaines versions, la patrouille
d’Alain-Fournier aurait tiré sur des
brancardiers allemands, provoquant une réplique meurtrière.
tionale
Mort au combat
Tragédie humaine
© Assemblée na
«H
eureux ceux qui sont morts
pour la terre charnelle, mais
pourvu que ce fût dans une
juste guerre. […] Heureux les épis
mûrs et les blés moissonnés. »
Le lieutenant Charles Péguy a peutêtre songé à ces quelques mots
– tirés d’un poème qu’il écrivit en
1913 – lorsqu’il se retrouva, le 5 septembre 1914, pris dans les combats
de la bataille de l’Ourcq, au milieu
de champs situés entre Penchard et
Villeroy. Ce sont peut-être eux qui
lui ont commandé de lancer l’assaut
désespéré qui lui coûta la vie, donnant à ces lignes une dramatique
force prémonitoire…
1916 et est toujours considéré
comme l’une des œuvres majeures
sur la Première Guerre mondiale.
Grièvement blessé le 25 avril 1915
à Rupt-en-Woëvre (Meuse), ce
dernier perdit l’usage de sa main
gauche et fut déclaré invalide à
70 %. Son récit, d’abord censuré car
susceptible de briser le moral des
troupes, raconte tout de l’horreur
des combats et de la tragédie humaine que l’écrivain vécut : « Le soir
vient. […] Des vides ont grandi dans
nos rangs, que le calme seulement
nous permettra de connaître et de
sentir. Voici venu le moment où il
faut que les vivants se retrouvent et
se comptent, pour reprendre mieux
possession les uns des autres, pour
se serrer plus fort les uns contre les
autres... »
Xavier Gillet
e
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Croix de
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Péguy et les autres... Des plumes au combat
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11
de l’association.  Je demande un reçu fiscal
11
dossier
Les opérations sur la Marne
La « bataille » de la Marne représente la première grande étape
du Centenaire. Longtemps délaissée par les historiens, elle
revient peu à peu sur le devant de la scène avec notamment de
nombreuses publications d’historiens anglo-saxons mais aussi
français, qui nous permettent de porter sur cet épisode décisif
un regard nouveau. Dossier coordonné par Sylvain Ferreira
Un nouvel art de la guerre
© Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
L
a première grande nouveauté dans l’étude de
cette période, c’est la nécessité de changer
d’appellation pour nommer l’événement. Le
terme « bataille » est « mort » en 1905 lors de la guerre
russo-japonaise au moment de la confrontation des
deux armées (regroupant près de 600 000 hommes) à
Moukden sur un front de 140 km. L’échelle classique
des batailles devient alors caduque. Il faut désormais
parler d’opérations et d’art opératif.
Les généraux-en-chef ne sont plus en capacité d’intervenir sur le cours des opérations par leur seule présence,
Chasseurs indigènes marocains après l’assaut
ils doivent désormais s’appuyer sur
sur Penchard.
Il
convient
désormais
de nouveaux outils comme le télégraphe sans fil ou le téléphone. Leur
Pris de panique après les premières
de parler d’opérations
place n’est plus dans la proximité du
victoires russes, von Moltke transféet d’art opératif.
champ de bataille comme au cours
rera de manière irrationnelle (elles ne
de guerre de 1870, ils sont désormais à l’arrière accom- participeront pas à la victoire allemande de Tannenberg)
pagnés d’un état-major qui les soutient dans l’exercice de précieuses réserves vers l’Est à la fin août.
du commandement.
Avec la Marne, nous sommes entrés dans une nouvelle
De même, les opérations sur la Marne ne sont pas sans phase de l’art de la guerre et, contre toutes les idées
lien direct avec l’avènement d’un reçues, le haut-commandement français emmené par
Le 75,
conflit à l’échelle continentale. La Joffre l’a mieux assimilé que le Grand Etat-Major prusprise rapide de l’offensive par l’armée sien qui préfèrera, déjà, reporter la responsabilité de sa
clef de voûte
tsariste joue un rôle primordial dans défaite sur d’autres, préfigurant la thèse du « coup de
de l’artillerie
la gestion des opérations en France. poignard dans le dos » de 1918.  
française.
13
© photos : Coll. personnelle Famille Ferreira-Moutenot
dossier
« Pas de miracle sur la Marne »
Contrairement à la légende qui s’installe dès 1914, il n’y a pas eu de miracle militaire
sur la Marne. En fait, dès avant le premier coup de canon le 5 septembre à Monthyon,
les dés sont jetés et l’échec du plan allemand n’est alors qu’une question de temps.
L
e "plan" Schlieffen, qui n’est en fait qu’un
mémoire de réflexions stratégiques, a été élaboré pour battre la France avant de retourner
la machine de guerre allemande contre l’Empire russe
dans un délai de six semaines. Se fondant de manière
erronée sur l’incapacité des Russes à mobiliser rapidement leur armée, le plan Schlieffen, amendé par von
Moltke le jeune, fait figure d’épouvantail. La probabilité
d’aboutir à une victoire décisive, ô combien nécessaire
à l’Empire allemand, ne résiste pas longtemps à une
analyse critique.
Le plan Schlieffen voué à l’échec
Tout d’abord, Schlieffen lui-même reconnaissait que pour
mener son "plan" à bien il faudrait que les généraux en
14
charge de son exécution soient du niveau d’Hannibal, de
Frédéric II et de Napoléon Ier, pas moins. Or, les récentes
recherches d’Hermann Plote nous démontrent que les
chefs des deux principales armées allemandes assignées
à la partie déterminante de l’exécution du plan – von
Klück pour la Ire et von Bülow pour la IIe – sont soit incompétent et sous l’influence d’un chef d’état-major lui
aussi incompétent (von Klück), soit malade (von Bülow),
et que, de plus, ils ne s’entendent pas ! Pour assombrir
encore le tableau, von Moltke lui-même est souffrant.
Il n’a repris le service actif que le 25 juillet 1914 et il
a déjà fait une crise d’apoplexie début août suite à un
différend avec le Kaiser. Bref, avant même le franchissement de nos frontières, les perspectives de succès sont
réduites par le profil des hommes aux responsabilités.
A gauche : colonel d’état-major français entouré
par des ambulanciers français et allemands, à Chauconin.
A droite : la rue du Grand-Cerf à Meaux, après
l’éclatement de la mine détruisant le pont du marché.
Un système de communication
allemand défaillant
Dans la gestion opérationnelle, le Grand Etat-Major
(OHL) dirigé par von Moltke est non seulement handicapé par la santé défaillante de son chef mais aussi
par un système de communication avec les armées sur
le terrain indigne des impératifs d’exécution du "plan".
Alors que depuis la guerre de Sécession, le télégraphe
puis le téléphone jouent un rôle primordial dans la gestion des grandes unités engagées sur des distances de
plus en plus grandes, on découvre avec stupeur que les
Ire et IIe Armées sont hors de portée de l’OHL installé à
Luxembourg. A défaut de déplacement sur le terrain de
von Moltke, les chefs d’armée gèrent donc eux-mêmes
le déroulement de la bataille sans pouvoir communiquer avec leur chef. Un comble !
Joffre : un commandement bien mené
Lorsqu’on étudie en parallèle la gestion de Joffre qui
est en communication permanente avec ses subordonnés, et qui n’hésite pas à se déplacer sur le terrain pour
faire exécuter ses directives et relever le cas échéant
les chefs défaillants, on voit se dessiner les raisons principales de la victoire française : victoire des hommes
sur le terrain mais aussi d’un commandement qui est
à la mesure de la révolution des affaires militaires et
qui gère les opérations quand les Allemands gèrent une
succession de batailles indépendantes.
SYLVAIN FERREIRA
A gauche : Meaux, la passerelle sur la Marne
détruite par les Britanniques le 3 septembre 1914
[NDLR : la légende sur la carte est erronée].
A droite, le vrai visage de la guerre : sur le champ
de bataille de l’Ourcq, 5 septembre 1914.
15
dossier
Quelques incontournables du champ de bataille
de l’Ourcq, 5-10 septembre 2014
© Jean-Christophe Ponot
16
17
dossier
« Mon nom est Alphonse »
Lors de la bataille de l’Ourcq, un événement rare va se produire pour un grand
nombre de soldats de la 6e Armée Maunoury recrutés en Seine-et-Marne :
ils vont se battre le 5 septembre entre Penchard et Saint-Soupplets dans les
champs qu’ils cultivent et dans les villages où ils sont nés. Alphonse Tellier est
l’un d’eux et il nous raconte sa bataille.
«J
e m’appelle Alphonse Tellier. Je suis né le 10 avril
1887 à Cuisy, un petit village de la Brie au nord de
Meaux, adossé à la forêt de Montgé-en-Goële. Je
travaille la terre, comme mon père avant moi. J’habite
une ferme à Iverny. Au cours de ce bel été 1914, je
moissonne mes champs près de Villeroy.
Début août, je quitte ma ferme pour rejoindre à
Coulom­miers le 276e régiment d’infanterie de réserve.
J’ai 27 ans, je fais partie de la 19e compagnie du 5e bataillon, matricule 260.
rin, les lieutenants Péguy et de la Cornillière, sabre au
clair, nous crient en avant pour un bond de 30 mètres !
On y arrive, mais la moitié des hommes sont tombés.
« Je viens de recevoir une balle... »
Il ne reste plus que le lieutenant Péguy pour nous commander et il décide de refaire un bond de 30 mètres.
Nous nous protégeons comme nous pouvons, mais
« Si ça se trouve, je pourrais
dormir chez moi ce soir »
18
pas lui. Debout, il reçoit une balle en pleine tête... Les
trois quarts des hommes de la compagnie sont morts
ou blessés. Moi, je viens de recevoir une balle dans
l’épaule gauche. C’était forcé, nous partions d’une
route, à découvert, avec nos pantalons rouges, face
aux mitrailleuses allemandes... C’était inouï ! C’est juste
nous qu’on a sacrifiés...
Je reste allongé, jusqu’à la nuit tombée. J’arrive alors
à rejoindre Villeroy, avec quelques rescapés. Je pense
à mes camarades tombés, mais aussi à ceux qui ont
échappé à la mort comme Victor Boudon. Plus tard, il
écrira même un livre sur cette bataille dite de l’Ourcq...
Nous sommes devenus amis. Pour en revenir à Péguy,
un journaliste m’a demandé si je le connaissais bien...
Je lui ai répondu que non. Je n’étais qu’un simple culterreux, je suis un campagnard, comme on dit, je ne l’ai
su qu’après… »
Raymond Pezant
et Jean-Christophe Ponot
Héros d’Iverny
© photos : Raymond Pezant
Le 5 septembre, je n’arrive pas à le croire, nous sommes
à Villeroy ! Je vois, d’où je suis, le clocher de mon village !
Si ça se trouve, je pourrais dormir chez moi ce soir…
Il est midi et demi, soudain des obus s’abattent dans
nos lignes ! Commence un duel d’artillerie entre les
batteries françaises situées près de nous à Iverny et les
batteries allemandes qui nous font face, sur la butte de
Monthyon.
Vers 16 heures, ordre nous est donné de nous diriger
sur Monthyon, pour protéger les Marocains engagés au
bois du Télégraphe. Ma compagnie se déploie dans le
fossé de la route qui va de Villeroy à Iverny. Les Allemands sont juste en face de nous, bien abrités derrière
une rangée d’arbres, le long du Ru de la Sorcière. On
va devoir parcourir 600 mètres à découvert dans ces
champs, dans mes champs... Aussitôt le capitaine Gué-
A droite : Alphonse Tellier, fin 1917.
A gauche : Alphonse Tellier de retour dans ses champs
près de Villeroy, en 1964.
Après avoir rejoint son régiment, Alphonse Tellier
sera de nouveau blessé le 30 septembre 1915, sur
le front de l’Aisne. Hospitalisé, il va reprendre le
combat après un mois de convalescence. Le 15 novembre 1917, il est décoré de la Croix de Guerre.
Fait prisonnier en juillet 1918, il s’évadera quelques
temps après. Mort le 26 janvier 1977, il repose à
Iverny, là où une rue porte désormais son nom.
19
dossier
Le Pays de Meaux : cadre
d’un tournant historique
On l’aura compris, les opérations sur la Marne représentent un tournant dans
l’histoire militaire et dans l’histoire de la Grande Guerre.
F
© Coll. personnelle Famille Ferreira-Moutenot
aute de victoire rapide contre la France, l’Empire
allemand doit s’engager dans une confrontation
du faible au fort, pris en étau sur deux fronts
terrestres et un front maritime (blocus naval anglais)
qui garantit aux Alliés une victoire à l’usure. Seule la
révolution russe mettra pendant quelques semaines
l’Allemagne en situation de parité militaire terrestre au
printemps 1918. Mais cela ne suffira pas à inverser la
tendance.
Les affrontements qui se sont déroulés dans le secteur de l’Ourcq ont joué un rôle décisif dans la mise en
20
échec opérative des Allemands. Conjugués aux autres
opérations jusqu’à Verdun, ils ont assuré la victoire à la
France et à son allié britannique.
Pa!enaire du Musée de la Grande Guerre
Le théâtre de combats épiques
Le centenaire est donc l’occasion pour le grand public
de redécouvrir les lieux où tombèrent Péguy et ses
hommes, Dubujadoux et ses zouaves : toutes ces fermes
et tous ces villages (Penchard, Chauconin, Monthyon,
Varreddes, Etrépilly, Barcy, Chambry) devenus autant
de points d’appuis, de replis, de postes de secours ou
de commandement entre le 5 et le 10 septembre. Oui,
le Pays de Meaux fut le théâtre de combats épiques
pour faire plier
Les affrontements de l’Ourcq
la machine de
guerre alleont joué un rôle décisif
mande répudans la mise en échec
tée supérieure.
Certes, les solopérative des Allemands.
dats du Reich
se sont battus avec un courage et une intelligence tactique remarquables ; malheureusement, à l’exemple
de Varreddes et de ses otages, ils montrèrent, déjà, un
autre visage de la guerre totale faite non seulement aux
armées mais aussi aux civils, inaugurant tristement la
première moitié du siècle.
38 rue de l'Epinette - ZI Sud
77100 MEAUX
01 60 41 04 78
www.cyrano-generaledesecoles.com
[email protected]
Sylvain Ferreira
Les zouaves du lieutenant-colonel Dubujadoux
avant l’assaut sur Etrepilly.
21
© photos : Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
Coulisses du musée
médiation culturelle, la conservation, les services techniques.
Sans une collecte précise des
informations autour des événements du musée, il serait impossible d’assurer cette actualisation.
Toutes les équipes ont désormais
le réflexe « internet » lorsqu’elles
accueillent des médias pour une
interview ou un tournage.
L’objectif de cette actualisation
est évidemment de permettre aux
internautes d’avoir un site sérieux,
reflétant au mieux les événements
du musée mais aussi d’avoir des
informations historiques fiables.
Dès la page d’accueil, la charte
graphique sobre et claire
facilite la navigation. A droite :
la page Facebook du soldat
Léon Vivien qui a fait un tabac
avec plus de 60 000 fans.
LE MUSéE a la cote SUR la toile
Avec 86 000 visiteurs uniques sur son site internet entre janvier et juin 2014, la
stratégie du Musée de la Grande Guerre repose sur museedelagrandeguerre.eu et
sur les réseaux sociaux. Les plus actifs sont Facebook et Twitter, véritables prolongements de la communication du musée 24 heures sur 24.
L
Constamment mis à jour,
le site du musée est un moyen
de communication direct
avec le public. Ci-dessus :
le carrousel du site internet.
22
es pages du site les plus visitées sont celles qui permettent
aux internautes de préparer
leur venue : les tarifs, les horaires
d’ouverture, les lignes des navettes
qui partent de la gare de Meaux.
Mais le site internet est aussi la vitrine du musée. Les internautes apprécient le fait de pouvoir prendre
connaissance, avant leur visite, ou
parce que trop loin du musée, des
images des collections, de l’actualité, des nouveautés, du parcours
permanent ou des expositions temporaires.
Le site internet est enfin un moyen
direct de communication avec les
internautes (visiteurs ou futurs
visiteurs) qui ont pris l’habitude de
l’utiliser pour entrer en contact avec
les différents services. Deux pages
ont été créées pour cela : la page
« contact » et la page « l’équipe ».
Une actualisation
permanente
L’actualisation du site répond aussi
à une transversalité indispensable
au sein des différents services du
musée : le service des publics, la
Les réseaux sociaux :
bras armés du site
réceptionnent un objet provenant
d’un autre musée pour une exposition, lorsqu’elles encadrent un
atelier pédagogique ou lorsqu’elles
Pour le musée, il a été décidé de
créer une page Facebook (page officielle du Musée de la Grande Guerre
du Pays de Meaux, 6 740 fans) et un
compte Twitter (828 followers). Un
prolongement Facebook à succès
Tout nouveau
Le musée a lancé récemment son compte Instagram
(instagram.com/m2gmeaux), réseau social orienté « image
et photographies », à l’occasion de l’ouverture de l’exposition
temporaire Join Now! ouverte au public jusqu’au 29 décembre.
a été développé en collaboration
avec l’agence de communication
DDB Paris : léon1914.
Cela marque la différence entre le
site internet et les réseaux sociaux
qui peuvent aussi relayer des informations de sites historiques (mémorial de Verdun), d’autres musées
(Imperial War Museum) ou d’autres
pays qui complètent l’actualité du
Musée de la Grande Guerre.
Jean-Christophe
Graebling 
23
La visite démarre dans
l’exposition Join Now!
L’entrée en guerre de
l’Empire britannique ;
elle dresse un bilan
de la puissance
économique et militaire
de la Grande-Bretagne
lors de son entrée
en guerre le 4 août 1914
et se termine dans
le parcours permanent
du musée, afin
de découvrir l’action
de l’ensemble de l’empire
tout au long du conflit.
Le Pays de Meaux
en 1914 :
terre d’histoire
et de mémoire
Cycle de conférences.
Samedi 13 et dimanche 14
septembre, de 9h30 à 17h30.
Gratuit.
Deux jours pour découvrir
ou redécouvrir
le Pays de Meaux
dans la tourmente
de la Grande Guerre
grâce à la participation
d’historiens, d’écrivains
et de spécialistes
du territoire : l’épopée
des Taxis de la Marne,
Journées
du Patrimoine
Visites guidées
théâtralisées de l’exposition
temporaire Join now!
Samedi 20 et dimanche 21
septembre, à 14h et à 16h.
Par la Compagnie
La Boîte du Souffleur.
Gratuit.
L’Empire britannique
s’engage dans la Grande
Guerre dès 1914
aux côtés des Français.
De la traversée
de la Manche aux trêves
de Noël, deux comédiens
vous font revivre les temps
forts de cette première
année d’engagement
des troupes britanniques
Le rôle des troupes
marocaines
pendant
la Grande Guerre
Café conférence.
Jeudi 25 septembre, 19h.
Par Pierre Vermeren,
historien du Maghreb
contemporain
à l’université Paris I.
Gratuit.
Au cours de la Première
Guerre mondiale,
l’Armée d’Afrique –
qui désigne les forces
d’Afrique du Nord
uniquement – envoie
près de 300 000 soldats
combattre en Europe.
Cette force, composée
de deux tiers
de Maghrébins et
d’un tiers d’Européens,
participe à toutes
les grandes opérations.
En dépit de leur faible
nombre, au regard
des millions de métropolitains engagés dans
le conflit, les troupes
de l’Armée d’Afrique
comptent un grand
nombre de faits d’armes.
Au premier rang
de ces troupes,
la Division marocaine –
les goumiers – qui fut
l’unité la plus décorée
de la guerre. Le maréchal
Foch en dit à l’issue
de la bataille de la Marne,
en 1914 : « La fortune
voulut que la Division
marocaine fût là. »
le programme !
Visite guidée thématique.
Dimanche 7 septembre,
14h30.
Billet d’entrée du musée
+ 2,50 €.
sur le continent.
Mobilisation,
organisation de l’armée
de l’Empire, du front
et de l’arrière,
chocs culturels, joies
et souffrances, premiers
contacts avec les Français,
autant de thèmes
qui seront abordés
avec émotion et…
humour anglais !
Demandez
The World War I :
la Première
Guerre mondiale
du point de vue
britannique
la première bataille
de la Marne, le rôle
des Britanniques, le rôle
de Mgr Marbeau en 1914,
le poète Charles Péguy,
les monuments
aux morts, les traces
des combats sur
le territoire, sans oublier
une présentation
et une dégustation
du Pain de 14…
Avec la participation
de Chantal Antier,
Robert Pezant, Vincent
Majewski, Jean Pascal
Soudagne, Josette Vitry,
Denis Vassigh, Jean-Marc
Degoulange, Matthieu
Alexandre Durant,
Damien Blanchard,
Claude Demory,
Josette Vitry et
des Moulins Bourgeois.
© Musée de la Grande Guerre
l’intégralité du programme sur www.museedelagrandeguerre.eu
septembre
La musique
marocaine en 1914
Concert.
Dimanche 28 septembre,
14h30.
Avec Fadhel Messaoudi,
oud et chant.
Compris dans le billet d’entrée.
Quand les troupes
marocaines débarquent
en Europe en 1914,
elles apportent avec elles
leurs musiques, leurs
chants et leurs danses.
Entre les combats,
les soldats invoquaient
cette culture,
la partageaient,
gardant auprès d’eux
une part de leur pays.
Ce concert permet
de découvrir la musique
traditionnelle marocaine
de l’époque : chants,
percussions, instruments
à vent, etc.
25
26
Préparer sa visite
Tarifs individuels
ou groupes, services
et accès sur le site :
"préparer sa visite".
Pour les scolaires :
"espace pédagogique".
Programme 2014
L’intégralité de la
programmation 2014
est disponible
sur le site du musée,
ou sur simple demande
à l’accueil.
Simple ration calorique
ou mémoire d’un goût
de paix, la cuisine connaît
de grands changements
pendant la guerre :
au front, les recettes
reflètent les exigences
d’une cuisine de masse
qui doit fournir la "soupe"
du soldat, tandis qu’à
l’arrière, ménagères et
restaurateurs innovent
avec des recettes
économes en temps,
en matière et en énergie.
Charley’s War :
une représentation
anglaise de
la Grande Guerre
Exposition BD.
Du 16 octobre
au 30 décembre.
Dans les salles permanentes
du musée. Compris dans
le billet d’entrée.
Ce programme
reprend le principe
des ciné-concerts :
un accompagnement
musical en direct de courts
films muets des années
de guerre, enchaînant
actualités, film de
fiction, documentaire.
Œuvres de Jean Cras,
Désiré-Emile Inghelbrecht,
Gabriel Fauré, Benjamin
Godard, Maurice Ravel,
Jacques Ibert, Joseph
Jongen, André et Steve
Reich.
La Grande Guerre
en courts métrages
Cinéma.
Samedi 25 octobre, 15h.
Présentation établie
par Arnaud Hée, critique
de cinéma, programmateur
le programme !
Lors de la Première
Guerre mondiale,
de jeunes poètes initiés
à la sensibilité japonaise
se sont livrés à l’art
du haïku, saisissant
un tableau souvent
bouleversant en quelques
mots. Leurs textes
sont plus que de simples
poèmes : ce sont
des projectiles, des éclats
d’humanité, des brisures
d’espoir, de peur
ou de vie, la fulgurance
du fragment face
au désastre de la guerre.
Ce sont ces textes,
aujourd’hui rassemblés
dans une anthologie,
que viennent présenter
Ciné-concert.
Jeudi 23 octobre, 20h.
Par l’Ensemble Calliopée.
Karine Lethiec, direction
artistique. Avec Sandrine
Chatron, harpe,
et Anne-Cécile Cuniot, flûte.
Cinéma le Majestic.
En partenariat avec le Ciné
Meaux Club.
Entrée tarif unique 5 €
(comprend le ciné-concert
et le cycle de courts métrages
du samedi 25 octobre).
Cette séance réunissant
des courts métrages
récents permet
de saisir toute la variété
des écritures
cinématographiques
pour représenter la
Grande Guerre : fiction,
animation, essai.
Si Le Jour de gloire
de Bruno Collet (2008)
plonge dans les combats
et leur matière même
– la boue –, les autres
films adoptent des
points de vue différents.
Ainsi, la mémoire
traumatique abordée
dans le court métrage
De si près de Rémi
Durin (2009) organise
un système d’écho
entre contemporain et
surgissement du passé.
C’est un trajet assez
similaire qui opère dans
le très singulier Terre de
Stéphane Collin (2008),
où les lieux sont encore
hantés par la fureur
d’un conflit s’invitant
dans le présent comme
un inaliénable fantôme.
Je m’appelle de Stéphane
Elmadjian (2002)
se penche sur
le tragique XXe siècle
pour une méditation
douloureuse et pleine
de colère, qui intègre
les oubliés de l’histoire
à la mémoire collective.
novembre
The World War I
Visite guidée thématique.
Dimanche 2 novembre,
14h30.
Billet d’entrée du musée
+ 2,50 €.
Voir descriptif page 25.
Matériau 14…
Ombres portées
Théâtre d’objets
dimanche 16 novembre,
14h30.
Par la compagnie Entresort
Théâtre - Gare aux Artistes,
avec Roland Gigoi
et Dominique Taillemite.
5 € ; résidents du Pays
de Meaux : 4 € ;
moins de 26 ans : gratuit.
Demandez
Visite-atelier en famille.
Dimanche 12 et mercredi
15 octobre.
Visite guidée thématique
suivie d’un atelier cuisine.
Dans le cadre de la semaine
du goût. Dès 8 ans.
Compris dans le billet
d’entrée.
Ombre et lumière
et enseignant.
Compris dans le billet
d’entrée, ou dans le billet
du ciné-concert du jeudi
23 octobre.
© Compagnie Entresort Théâtre - Gare aux Artistes
De mai à septembre :
de 9h30 à 18h30.
D’octobre à avril :
de 10h à 17h30.
Fermé le mardi.
Le goût de la
guerre : la cuisine
de la Première
Guerre mondiale
Conférence
et atelier d’écriture.
Dimanche 19 octobre, 14h30.
Avec Dominique Chipot,
auteur de l’anthologie
En pleine figure - Haïkus
de la guerre de 14-18,
et Bruno Doucey, l’éditeur.
Réservation obligatoire
pour l’atelier, nombre
de places limité.
Billet d’entrée + 2,50 €.
Dominique Chipot
et Bruno Doucey.
Cette présentation
sera suivie d’un atelier
d’écriture qui invitera
les participants à écrire
des haïkus pour dire
non à la guerre.
© Bruno Collet
Horaires
Visite guidée thématique.
Dimanche 5 octobre, 14h30.
Billet d’entrée du musée
+ 2,50 €.
Voir descriptif page 25.
Haïkus
de la guerre 14-18
l’intégralité du programme sur www.museedelagrandeguerre.eu
Rue Lazare Ponticelli
77100 Meaux
+33[1] 60 32 14 18
www.museedela
grandeguerre.eu
The World War I
Charley’s War, bande
dessinée de Pat Mills et
Joe Colquhoun, met en
scène la Première Guerre
mondiale du côté
britannique en suivant
le personnage de Charley
Bourne, tommy qui
se retrouve confronté
à l’enfer de la guerre
de tranchée. La bande
dessinée paraît dans les
années quatre-vingt dans
la revue Battle Picture
Weekly puis Eagle, avant
d’être redécouverte par
Laurent Lerner, fondateur
de la société d’édition
Delirium qui édite la
première version française
de Charley’s War.
Le musée de la Grande
Guerre donne une place
de choix à quelques
planches originales
de cette œuvre au sein
même des collections
permanentes du musée
en écho aux thèmes
développés.
Cette exposition sera
accompagnée d’une
table-ronde autour
de la BD anglaise.
© Titan books
Infos
pratiques
© Musée de la Grande Guerre
plus d’infos sur www.museedelagrandeguerre.eu/preparer-sa-visite
octobre
Sur scène, les comédiens
déposent chacun
une malle : à l’intérieur,
les archives familiales
de la guerre 14-18.
S’ajoutent des vidéos,
des discours d’époque,
des témoignages
d’écrivains combattants
(Jean Giono,
Erich Maria Remarque,
Jules Romains,
Gabriel Chevallier),
des récits personnels,
des marionnettes.
Les comédiens sollicitent
toutes les ressources
du théâtre pour
questionner leur propre
histoire, celle de leurs
grands-pères et tenter
de comprendre pourquoi,
aujourd’hui comme
hier, les mêmes forces
obscures menacent les
27
les amis du musée
On a retrouvé le casque
de Louis Vallin !
plongez dans
L’ENFER DES TRANCHéES
La vie réserve toujours de belles surprises, qui arrivent par des biais inattendus.
C’est le cas pour Suzanne Vallin qui ne se doutait pas que son aimable concours
à la publication d’articles sur son père dans Le Mag serait bien récompensé...
Le Centenaire de la Grande Guerre donne lieu à de nombreuses manifestations.
Focus sur l’initiative de l’association Histoire & Collection qui vous propose
de visiter des tranchées françaises et allemandes reconstituées en extérieur à
Chauconin-Neufmontiers.
« – M. Ponot ? Vous êtes bien le
président de la Société des Amis du
Musée de la Grande Guerre ?
– Oui, bonjour...
– M. Bardiaux, du Musée Vivant
14-18 de Notre-Dame-de-Lorette
et du Musée de la Targette, à l’appareil. Nous avons bien reçu le N°1
de votre Mag, merci à vous. Nous
avons lu avec un grand intérêt l’ar-
ticle sur le bombardier mitrailleur
Louis Vallin1...
– Merci, c’est gentil à vous...
– Savez-vous si Suzanne Vallin, sa
fille, a conservé des objets de son
papa ?
– Elle a toujours conservé une
superbe collection de photos que
son papa avait fait durant la guerre.
Elle a gardé aussi pendant des années plusieurs petits objets dont le
casque Roold que l’on aperçoit sur
Vive émotion pour Suzanne Vallin
lorsqu’elle retrouve le casque de son père
son portrait dans le Mag. Mais elle
les a donnés et ne sait pas ce qu’ils
sont devenus.
– M. Ponot, si je vous appelle c’est
aussi pour dire... Le casque de Louis
Vallin que l’on voit sur la photo :
nous l’avons dans notre Musée. »
Incroyable !
Suzanne Vallin, que nous avons peu
après au téléphone, est émue aux
larmes lorsque nous lui apprenons
la nouvelle.
Mais elle le sera encore plus lorsque
Philippe Lamy, un des organisateurs
du Meeting aérien du Centenaire
de l’aérodrome d’Esbly-Meaux
va faire, pour elle et son papa, un
geste d’une rare générosité : Philippe va l’emmener revoir en avion
le casque de son père !!!
Merci à Philippe Lamy et à David
Bardiaux pour ce moment d’une
rare émotion...
© Philippe Lamy
Jean-Christophe Ponot 
28
1
Retrouvez nos articles sur le bombardier
mitrailleur Louis Vallin, sur notre site
internet sam2g.fr
D
ans le cadre de ses activités,
l’association Histoire & Collection organise chaque année des expositions et reconstitutions grands événements de notre
passé historique. Pour marquer le
Centenaire de la Grande Guerre,
l’association rendra hommage aux
soldats des tranchées.
D’après des plans d’époque
La commémoration de cet événement exceptionnel se déroulera
en extérieur sur la commune de
© Histoire & Collection
Un jour le téléphone
sonne...
Evénement
Le samedi 6 septembre
de 14h à 18h, des combats
et assauts seront simulés
par des groupes de figurants
français et allemands en
uniformes (tirs et explosions
contrôlés par artificier).
Le public pourra assister aux
manœuvres du célèbre canon
français de 75 mm. Muni de
son caisson et d’un attelage de
six chevaux, il effectuera une
montée en ligne sous protection d’une escouade de six
cavaliers en tenue d’époque.
Le public pourra circuler
à l’intérieur des tranchées.
Chauconin-Neufmontiers. Elle aura
pour cadre deux tranchées reconstituées avec leurs boyaux d’accès
sur terrain agricole selon des plans
militaires d’époque. Les deux ouvrages, français et allemand, se font
face, séparés par un no man’s land.
Christophe TSCHAEN,
président d’Histoire & Collection 
Ouvert chaque week-end de septembre
de 14h à 18h.
Entrée libre et parking assuré.
29
détente
Partenaires
de l’histoire du Pays de Meaux
 Join Now! Les souvenirs de l’expo
L’affiche de l’exposition temporaire Join now!
L’entrée en guerre de l’Empire britannique,
avec le drapeau anglais et une photo
d’archive au second plan, a été déclinée
en une série de produits dérivés : carte postale (1 €),
marque-page (1 €), magnet (3,50 €), ou mug (9,50 €).
La Grande Guerre
de Charlie
La Grande Mutinerie (volume 7).
Scénario de Pat Mills,
dessins de Joe Colquhoun.
Traduit de l’anglais
par Jean-Paul Jennequin,
préface de Jacques Tardi.
Considérée comme l’une des
meilleures bandes dessinées
de guerre, La
Grande Guerre
de Charlie
Mutinerie
La Grande
met en scène
la Première
Guerre mondiale
du côté
britannique.
Elle relate
le quotidien du jeune
Charley Bourne, tommy
qui se retrouve confronté
à l’enfer de la guerre
de tranchée.
Le 16 octobre 2014,
le musée de la Grande Guerre
inaugurera une exposition
intitulée « Charley’s War :
une représentation anglaise
de la Grande Guerre ».
Une place de choix sera
donnée à quelques planches
originales de cette œuvre
au sein même des collections
permanentes du musée.
de la Gra
nde Gue
rre
A offrir ou à s’offrir
Vous aussi rejoignez l’aventure et réservez votre emplacement :
12 000 exemplaires, 55 000 lecteurs touchés
Contact : Denis Schuck 06 30 07 83 15 ou Les Amis du Musée [email protected]
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4 Rue de la Procession
60330 Silly-le-Long
Tel : 06 26 41 76 10
 Monnaie commémorative de la bataille de la Marne
Une nouvelle monnaie souvenir, réalisée pour le musée par l’atelier de gravure
de la Monnaie de Paris, représente un taxi de la Marne, symbole de la Première
bataille de la Marne et objet phare des collections du Musée. 2 €.
houn
Joe Colqu
Pat Mills•
 Peluche : le pigeon voyageur
Les pigeons voyageurs étaient utilisés par l’armée pour communiquer
avec le front. Vaillant est le pigeon voyageur matricule 787.15, le plus connu
de la Première Guerre mondiale. En 1916, il part du fort de Vaux, à côté
de Verdun, pour remettre un message de secours. Il est le dernier
pigeon du régiment et donc le dernier espoir pour les hommes.
Il effectuera sa mission au prix de sa vie et sera médaillé
pour ses bons et loyaux services. Ce symbole tout doux
de la Grande Guerre fera le bonheur des petits… et des grands !
24,90 €
Coup de cœur
© Musée de la Grande Guerre
Imprimerie
affiche, flyers, catalogue, ...
Reprographie
couleur / Noir & Blanc
Impression Numérique
Visages et vestiges de la Grande Guerre
A paraître le 14 octobre 2014.
Didier Pazery
Réalisé à partir du travail photographique de Didier Pazery,
le livre est construit autour d’une alternance de portraits
des derniers témoins de 14-18, de photos d’objets du Musée
de la Grande Guerre et de paysages de l’ancien front.
« Les vestiges de la Grande Guerre nous rappellent qui nous
sommes, d’où nous venons, explique l’auteur. Les derniers
survivants nous aidaient à nous souvenir. Ne les oublions pas. »
Présenté à l’été 2014 à la gare de l’Est, lieu emblématique du départ des
soldats pour le front, cet ensemble photographique est unique.
Ed. Delirium. 22 €
Ed. Michalon, 120 pages, 24,90 €
Tirage de Plans
Signalétique
Tous Corps
d’État
affiche, canvas, photos, ...
couleur / Noir & Blanc
bâche, roll’up, déco vitrine, drapeaux, ..
220 chemin de Crécy - BP 50016
Mareuil-lès-Meaux 77353 Meaux Cedex
tél. : 01 60 25 16 63 - fax : 01 60 09 39 11
www.airederepro.com
Le Mag, magazine trimestriel de la Société des Amis du Musée de la Grande Guerre, Rue Lazare-Ponticelli, 77100 Meaux, 01 60 32 14 18, sam2g.fr,
[email protected]  Direction de la publication : Jean-Christophe Ponot et Michel Rouger. Rédacteur en chef : Sylvain Ferreira  Rédaction : Yvan Belair,
Yann Mathias, Xavier Gillet  Réalisation : Agence Kaolin, 5 square de Clignancourt, 75018 Paris, agencekaolin.com  Création graphique et secrétariat
de rédaction : Marguerite Comte  Publicité : Denis Schuck, 06 30 07 83 15, [email protected]  En couverture : © S. Vallin ; en vignette :
© Histoire & Collection  Impression : Chevillon, Sens (89)  Tirage : 12 000 exemplaires. Dépôt légal : à parution. Numéro ISSN : en cours.
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