signature du contrat de ville du val d`orge
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CONTRAT DE VILLE DU VAL D’ORGE 2015 - 2020 CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 1 SOMMAIRE Préambule p. 4 1ère PARTIE : CONTEXTE ET CADRE DE MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT DE VILLE p. 9 Présentation générale p. 10 Présentation du territoire Présentation des quartiers Modalités de mise en œuvre p. 10 p. 18 p. 44 Gouvernance Modalités d’animation et de pilotage L’ingénierie La participation des habitants L’évaluation du Contrat de ville p. 45 p. 46 p. 48 p. 49 p. 59 2ème PARTIE : LE PROGRAMME OPERATIONNEL p. 62 Orientations générales et priorités p. 63 Programmation en investissement p. 69 Programmation à l’échelle de la Communauté d’Agglomération Déclinaison des projets d’investissement à l’échelle des communes Programmation en fonctionnement Emploi et Développement Economique Education et Citoyenneté Prévention de la délinquance et Accès aux droits Habitat et Cadre de vie Santé et Bien-Etre Vie des quartiers Egalité femmes / hommes et Lutte contre les discriminations p. 69 p. 70 p. 75 p. 77 p. 99 p. 116 p. 130 p. 143 p. 150 P. 155 3ème PARTIE : LES ENGAGEMENTS p. 159 Signatures p. 188 Annexes p. 190 CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 2 CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 3 Préambule ELEMENTS DE CADRAGE La « Politique de la Ville » a pour finalité de rétablir la cohésion urbaine et sociale de l’ensemble du territoire en proposant des moyens et des actions spécifiquement dédiés aux quartiers urbains en difficulté et à leurs habitants. Outil majeur de solidarité nationale et locale, elle est conduite par l’Etat, les collectivités et leurs groupements pour servir l’objectif commun de réduire les écarts de conditions de vie entre les résidents de ces quartiers d’habitat social et celles des habitants des autres quartiers, dans un souci d’égalité et d’équité. La loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dite loi VECU, a défini les principes guidant la nouvelle génération de contrats de ville 2015-2020 en matière de politique de la ville. Ces contrats, qui succèdent aux Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS), en sont le cadre d’action. La circulaire du Premier Ministre du 30 juillet 2014 relative à l’élaboration des contrats de ville précise les principes de cette nouvelle étape de la politique de la ville : la redéfinition des quartiers prioritaires à partir d’un critère unique ; un contrat de ville unique, dit de « nouvelle génération » au niveau intercommunal et non plus communal comme cadre de mise en œuvre ; la co-construction de la Politique de la Ville avec les habitants, ceux-ci étant intégrés au processus de diagnostic, de mise en œuvre et de suivi des actions engagées par la création de « conseils citoyens » dans chaque quartier prioritaire ; la mobilisation des financements de droit commun de l’Etat et des collectivités territoriales. Cette circulaire définit également les enjeux de ces contrats de ville à partir de trois piliers : la cohésion sociale, le cadre de vie et le renouvellement urbain, le développement économique et l’emploi constituent. La réforme fait par ailleurs obligation d’associer les habitants à l’ensemble du dispositif en s’appuyant sur la création des « Conseils citoyens ». CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 4 UN CONTRAT DE VILLE NOUVELLE GENERATION COHERENT AVEC LE PROJET DE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU VAL D’ORGE La Communauté d’Agglomération du Val d’Orge s’est constituée en décembre 2001 sur la base de la reconnaissance des vertus de l’action collective et de l’action de proximité. Pour cela, elle s’est dotée des moyens de gouvernance et de mise en œuvre adaptés à la réalisation opérationnelle, efficace et cohérente de son projet de territoire. C’est une démarche qui se fonde sur le respect de l’identité des communes et sur le principe de subsidiarité. La volonté partagée par les élus de la CAVO est de proposer au quotidien et pour les générations futures, un modèle harmonieux de société qui concilie développement et solidarité. Ainsi, dès sa création, la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge a marqué une volonté forte de mieux intégrer les quartiers d’habitat social au continuum urbain. Parmi les compétences qu’elle exerce, celle-ci s’est particulièrement investie pour améliorer la répartition de l’offre de logements sociaux en recomposant sa partition géographique au regard des objectifs de la loi S.R.U., en réduisant les plus fortes densités, en évitant la concentration de nouveaux logements, tout en maintenant une offre globale à même de répondre aux besoins des demandeurs à l’échelle de l’ensemble du territoire. Cette volonté politique forte s’est naturellement traduite dans le cadre de la politique de la ville menée sur le territoire depuis une dizaine d’années pour que les évolutions engagées au sein des quartiers d’habitat social améliorent la qualité de vie des habitants, afin de préserver l’unité urbaine et sociale de chaque ville, et au-delà, de l’ensemble du Val d’Orge. Toutefois, si les réalisations de la politique de la ville ont permis des évolutions considérables du cadre de vie, de l’offre d’équipements ou encore des aménagements urbains, il est nécessaire de souligner que les problématiques sociales que rencontrent les habitants demeurent et nécessitent des réponses à la fois globales, précises et efficientes ainsi qu’une mobilisation de tous les acteurs. UNE DEMARCHE PARTENARIALE DE CO-CONSTRUCTION C’est dans cette continuité et sur la base d’une large concertation menée avec les acteurs concernés que les élus du Val d’Orge ont défini les orientations et les priorités de ce contrat de ville nouvelle génération qui s’inscrivent, par ailleurs, complètement dans la ligne conductrice de impulsée par l’Etat. La démarche d’élaboration et d’accompagnement de la concertation partenariale a été coproduite par la CAVO et l’Etat. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 5 Ainsi, la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge retient comme priorités : l’Emploi et le développement économique, l’Education et la Citoyenneté, la Prévention de la délinquance et l’Accès aux droits ainsi que l’Habitat et le Cadre de vie. Les thématiques Santé, Vie des Quartiers constituent les axes complémentaires de l’action en direction des quartiers en politique de la Ville. La programmation détaillée dans ce présent contrat témoigne de la préoccupation constante qui a régit son élaboration : agir concrètement pour et au sein de tous les quartiers en Politique de la Ville, tout en veillant à une articulation cohérente et inclusive avec l’ensemble du territoire. Que ce soit des projets d’investissement ambitieux pour chacun des territoires prioritaires ou en veille ou encore les 6 axes thématiques d’intervention, les 3 thématiques transversales que sont la Jeunesse, l’Egalité femmes/hommes ou la lutte contre les discriminations, déclinées en 44 fiches actions, toutes les énergies et les moyens sont déployés en faveur des habitants des quartiers relevant de la Politique de la Ville. La méthodologie adoptée pour définir la programmation du nouveau Contrat de Ville s’est structurée en sept étapes distinctes : 1. La présentation des évolutions de la Réforme de la Politique de la Ville dans le cadre des réunions CAVO/Villes et des Comités techniques thématiques, à l’adresse des partenaires. 2. Le recensement des orientations politiques et des projets des villes d’une part, des partenaires institutionnels d’autre part. 3. L’animation de groupes de travail pour rapprocher les axes d’intervention et les projets d’actions de l’ensemble des signataires. 4. La formalisation des orientations en synthèse et des fiches actions s’y rapportant, en distinguant les projets d’investissements, spécifiques et propres à chaque quartier, et les actions de fonctionnement partagées par l’ensemble des quartiers du territoire. 5. L’intégration des observations et souhaits d’amendements des acteurs concernés par chaque action, et de l’ensemble des partenaires pour la démarche d’évaluation. 6. L’intégration des attendus de la Réforme, pour la préfiguration des Conseils citoyens et des Maisons des projets. 7. La validation de la programmation par les partenaires signataires. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 6 ⇒ Une co-construction qui a mobilisé plus de 70 partenaires 12 réunions CAVO / Villes (sept. 2014 à avril 2015) 10 réunions de point d’étape CAVO / Délégué du Préfet (nov. 2014 à mars 2015) 13 ateliers de travail autour de 7 thématiques (nov. 2014) Une co-construction de septembre 2014 à avril 2015 3 Comités techniques 7 cafés Santé, réunissant 94 habitants et 25 professionnels (oct. à nov. 2014) 709 questionnaires retournés dans le cadre du diagnostic Santé Habitants (oct. à déc. 2014) Une vingtaine de réunions CAVO/Partenaires (Bailleurs, Education Nationale, Missions Locales, DDCS, Direccte, Pôle Emploi, Caisse des Dépôts…) de déc. 2014 à avril 2015 3 Comités de pilotage 4 étapes de validation par les élus du Bureau Communautaire de la CAVO 1 réunion des Maires (janvier 2015) 1 « contrat cadre » validé par le Conseil Communautaire (4.02.2015) UN CONTRAT DE VILLE AVEC UNE ORIENTATION RESOLUMENT EUROPEENNE Afin de parfaire la cohérence et la complémentarité des financements publics avec les fonds européens, l’Agglomération du Val d’Orge a adopté une démarche intégrée. A ce titre, dans le cadre d’un appel à projet « Investissement Territoriaux Intégrés », les fonds structurels européens sont sollicités auprès de la Région Ile-de-France, autorité de gestion du FEDER et d’une partie du FSE. Ainsi, le nouveau contrat de ville, au-delà de la prise en compte des objectifs de la loi, combine plusieurs cohérences : une stratégie territoriale, au regard des enjeux des quartiers en Politique de la Ville du Val d’Orge, qui prend en compte les objectifs spécifiques du programme opérationnel (fonds structurels européens), une cohérence avec les politiques menées par la Région Ile-de-France, une cohérence avec les politiques infrarégionales (départementales, intercommunales et locales), et une articulation avec les orientations du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 7 UN CALENDRIER D’ADOPTION ET DE MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT DE VILLE EN PLUSIEURS ETAPES ⇒ L’examen du contrat par le Comité de l’Administration Régionale de l’Etat (avril 2015). ⇒ L’adoption du contrat de ville par les instances de la CAVO et des communes : - 6 mai 2015 : Conseil communautaire de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge - 11 mai 2015 : Conseil municipal de Fleury-Mérogis - 19 mai 2015 : Conseil municipal de Morsang-sur-Orge - 21 mai2015 : Conseils municipaux de Brétigny-sur-Orge et de Saint-Michel-sur-Orge - 26 mai 2015 : Conseil municipal de Sainte-Geneviève-des-Bois. En amont de ces instances délibératives, le contrat de ville fait systématiquement l’objet d’une présentation auprès du bureau communautaire et des bureaux municipaux concernés. ⇒ La signature du contrat de ville du Val d ‘Orge début juin 2015. ⇒ L’avenant au contrat de ville. Compte-tenu : - du délai d’élaboration particulièrement restreint, - des niveaux variables de développement et de précision des projets, - de l’apparition de nouveaux quartiers au sein de la géographie prioritaire, - du temps nécessaire à la définition des projets les concernant, - d’attendus en matière d’engagements financiers, - ou encore des conditions préalables à réunir, notamment en matière d’information et de communication auprès de leurs habitants appelés y participer au sein des Conseils Citoyens. Ce contrat de ville fera l’objet d’un avenant, dont l’échéance est fixé à novembre 2015, afin d’actualiser et de préciser l’ensemble de la programmation, notamment les nouveaux projets liés aux périmètres des nouveaux quartiers, le chiffrage des projets de fonctionnement ainsi que la répartition des contributeurs au regard des budgets escomptés. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 8 1ère PARTIE : CONTEXTE ET CADRE DE MISE EN ŒUVRE 1. Présentation générale Présentation du territoire Présentation des quartiers 2. Modalités de mise en œuvre Modalités de pilotage L’ingénierie La participation des habitants L’évaluation du contrat de ville CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 9 1. Présentation générale 1.1 – PRESENTATION DU TERRITOIRE A) Présentation de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge Créée en 2001 avec 6 communes (Sainte Geneviève des Bois, Morsang-sur-Orge, Saint-Michel sur Orge, Fleury-Mérogis, Villemoisson sur Orge et Villiers sur Orge), son périmètre s’étend en 2004 avec les communes de Brétigny sur Orge, du Plessis Pâté et de Leuville-sur-Orge puis enfin avec la commune de Longpont-sur-Orge qui intègre l’intercommunalité en janvier 2013. Une des agglomérations les plus intégrées de l’Essonne A ce jour, avec 10 communes et 136 699 Habitants, elle représente l’intercommunalité la plus importante en nombre d’habitants de l’Essonne mais également une des plus intégrées au regard des nombreuses compétences qu’elle exerce. En complément des compétences obligatoires que sont l’Aménagement de l’espace communautaire, le Développement économique, l’équilibre social de l’Habitat et la Politique de la ville, la CAVO exerce les compétences optionnelles suivantes : Assainissement et traitement des eaux pluviales, Eau potable, Protection et mise en valeur de l’environnement, collecte et traitement des déchets ménagers, lutte contre la pollution et les nuisances sonores, Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs, Voiries et gestion de parcs de stationnement d’intérêt communautaire. Elle assure également des compétences facultatives importantes : Traitement des problèmes économiques et d’environnements inhérents aux installations situées sur l’emprise géographique du Centre d’essais en vol de la BA 217, Aménagement et entretien des espaces boisés d’intérêt communautaire, Gestion des poteaux d’incendie, Aménagement de la vallée de l’Orge, Eclairages publics et feux tricolores, Gestion du réseau des médiathèques et de la lecture publique, Création et gestion d’aires d’accueil des gens du voyage, Réseau Haut Débit et Très Haut Débit, Gestion de la maison des Syndicats. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 10 Un territoire au positionnement stratégique d’interface Sud Francilien Ce territoire intercommunal occupe une position d’interface à l’échelle du département entre les zones d’emplois des pôles d’Evry et de Massy/ Saclay, mais également avec le pôle d’Orly. Cette position lui confère une position stratégique dans le développement de l’arc sud francilien, du Cône Sud de l’Innovation et donc de la compétitivité régionale. Le territoire est irrigué par un réseau routier dense, un maillage de lignes de transports en communs et la ligne C du RER. Le réseau routier du territoire s’articule principalement avec la RN 104-francilienne (78 000 Véhicules/jour), la RD 19 (42 300 V/J) et RD 445. De plus, certaines voies en centre urbain sont très régulièrement utilisées pour entrer et sortir du territoire (RD 117 – RD 25 – RD 133). Les projets de développement économique permettront la réalisation d’une voie structurante qui améliorera les dessertes de ces zones d’emplois. La LCE (Liaison Centre Essonne) sera également une voie comprenant des sites propres et sera connectée à la future Gare Routière développée dans le projet Val Vert Croix Blanche. La Ligne C constitue l’un des moyens les plus usités pour rejoindre Paris. Les difficultés régulières sur cette ligne pénalisent les usagers Valdorgiens et entrainent une augmentation de l’usage des automobiles et une surcharge du réseau viaire. Cette situation est aggravée par un manque de dessertes de bus adaptée permettant de rejoindre les pôles ferroviaires. Le futur tram-train Massy/Evry comme les zones d’emplois sont absentes aujourd’hui des projets structurants pourtant prioritaires à l’échelle du département. Un territoire attractif, en mouvement et plutôt jeune La CA du Val d’Orge compte aujourd’hui 136 699 habitants, soit 10 000 de plus qu’en 2006. Toutefois, la croissance démographique, inégalement répartie sur le territoire, est aujourd’hui plus faible que celle du département. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 11 Alors que la production de logements sur le territoire est supérieure aux engagements du PLH, l’attractivité résidentielle du territoire est moins importante ces dernières années, en lien avec l’érosion globale de la démographie francilienne. Alors qu’une seule commune connaissait un solde démographique négatif en 2006 sur les 5 années précédentes, les communes de Fleury-Mérogis, Longpont-sur-Orge, Morsang-sur-Orge ont connu des baisses de population de 2006 à 2011. Depuis 2012, on constate sur Fleury-Mérogis une évolution forte de sa population. L’attractivité résidentielle est marquée par un nombre de ventes de logements record dans l’éco-quartier des Joncs-Marins. Autre fait significatif, conséquence de l’attractivité positive de Fleury-Mérogis dans le cadre des objectifs du PLH, 1850 logements seront livrés d’ici à la fin de l’année 2018 quand étaient prévus 1200 logements à l’horizon 2020. Les communes de Sainte Geneviève, Saint Michel, Morsang, Brétigny) représentent 75% de la population du territoire et ont connu une progression de plus de 3 000 habitants. Il est a noté que 50 % des habitants de la commune de St Michel résident dans le quartier du Bois des Roches. La population du Val d’Orge est plutôt jeune, 42,3% des habitants ont moins de 29 ans, les 30/59 ans représentent 42,5% de la population. Elle est également familiale et compte de nombreux jeunes actifs ; les célibataires et couples avec 1 enfant y sont plus représentés en moyenne que sur le département (40,3% pour 38,9% en Essonne). Les emplois dans le Val d’Orge sont principalement représentés par des emplois de professions intermédiaires et employés, ainsi qu’ouvriers. Le nombre d’emplois cadre y est plus faible que dans la moyenne départementale, (14,7% pour 23,0 % en Essonne). 80,1% des emplois sont des emplois intermédiaires, des employés ou des ouvriers. Cela traduit la dominante des activités et filières présentes sur le territoire qui requiert une main d’œuvre nombreuse mais assez peu qualifiée (commerce, transport). En conséquence, les Valdorgiens sont à 18,6% des cadres (20,8% en Essonne) et à 60,1% des employés et professions intermédiaires (57,1% en Essonne). Le niveau de formation de la population est en rapport avec ce constat, 16,9% des habitants n’ont aucun diplôme, (16,2% en Essonne) et 55,3% de la population a un diplôme compris entre CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 12 le certificat d’études primaires et le Baccalauréat (ou brevet professionnel (52,9% en moyenne Essonne). Une dynamique de création d’emplois stable mais amenée à progresser En 2010, le Val d’Orge représentait 9,2% des emplois du département avec près de 39 000 emplois locaux. La progression du nombre d’emplois locaux est constante depuis 1999 avec un pic en 2006 (25 % des emplois créé en Essonne) puis s’est stabilisée tout en restant supérieure à la moyenne régionale et départementale. Ainsi, le taux d’emploi du Val d’Orge est passé de 62 emplois pour 100 actifs à 67 emplois dans la même période. Il reste cependant très insuffisant et les projets de développements portés par l’Agglomération devront permettre d’amélioré le taux d’emploi, favoriser l’emploi local et réduire les temps de transports. Le Val d’Orge dispose d’un tissu économique dense, constitué de TPE, PME et qui compte peu de grands employeurs et de secteurs technologiques (Thales Armement + 500 employés) est le seul exemple. Les grands pôles économiques se situent sur Sainte-Geneviève-des-Bois et Brétigny-sur-Orge puisqu’elles accueillent 2 173 entreprises. C’est sur ces communes et celle du Plessis Pâté que se concentrent les réservent foncières, notamment l’ex Base Aérienne 217 (700 ha dont 300 ha environ disponibles) mais aussi les extensions du Parc de la Croix Blanche et le projet Val Vert. Le Plessis Pâté a connu une augmentation de 142% du nombre d’emplois sur les 10 dernières années. D’autre part, le Val d’Orge accueille la plus grande maison d’arrêt d’Europe dont les emprises représentent, hors terrain des logements du Ministère de la Justice, 200 ha sur la ville de FleuryMérogis. La maison d’arrêt est le plus gros employeur du département de l’Essonne avec 1500 personnes qui travaillent de jour comme de nuit. Le Val d’Orge compte 10 Parcs d’Activités qui concentrent 30% des emplois du territoire, intégrant un pôle commercial d’envergure régionale (La Croix Blanche) et 2 projets majeurs de développement (Val Vert et la reconversion de la BA 217). L’emploi est largement concentré dans les domaines du commerce 23,5 %, avec un marqueur territorial fort sur le commerce de détail (La Croix Blanche compte plus de 4000 emplois et constitue le 3ème pôle commercial de France). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 13 Un taux de chômage légèrement plus faible mais en augmentation sous l’effet de la crise Le taux de chômage du Val d’Orge s’établit à 8,5% contre 9% pour l’Essonne. Depuis 2006, ce taux a connu une augmentation constante et importante depuis 2007. Il a retrouvé en 2011 le niveau des années 2003/2004. 6 820 chômeurs dans la catégorie Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) sont dénombrés en 2011 dont environ un tiers sont des chômeurs de longue durée. Le taux de chômage des jeunes est plus élevé dans le Val d’Orge qu’au niveau départemental et régional (15,7% contre 14,9% et 11,8%), il faut rappeler que la catégorie des moins de 25 ans y est aussi plus nombreuse que dans la moyenne de ces échelons. Les tous derniers chiffres du chômage connus font état d’une amélioration, les DEFM en catégorie A sont au nombre de 5 570 personnes. L’évolution sur un an reste néanmoins de +3,3%. Au 3ème trimestre 2013, le taux de chômage départemental s’élève à 7,7%. Le nombre de chômeurs, toutes catégories confondues, s’élève à 8 889 personnes, il était de 8 449 en 2006. Cette évolution tient compte des sorties des fichiers de Pôle Emploi en fin d’indemnisation, pour non-réinscription, reprise de formation ou radiation. Si le chômage dans le Val d’Orge impacte de façon égale les femmes et les hommes, il touche bien davantage les moins de 25 ans (15,7%) et les plus de 50 ans (18,6%). Ces derniers représentent à eux seuls 26,5% des demandeurs d’emploi de longue durée. Le chômage des jeunes semble connaître une amélioration depuis 2013, en un an, entre février 2013 et 2014, la part des moins de 26 ans dans la population au chômage étant passée de 20,2 à 19,1% soit une baisse de plus de 1 point. Pendant cette même période, les chômeurs de plus de 50 ans ont progressé dans la même proportion. 51% des demandeurs d’emploi ont un niveau inférieur au BAC (Fin de scolarité obligatoire ou BEP/CAP). Les diplômés BAC+2 et au-delà ne représentent que 26% des demandeurs d’emploi. 72% des demandeurs d’emploi sont des employés (70,1% au niveau départemental) dont 19% non qualifiés. Au 31/12/2012, le revenu socle du RSA couvre 4 866 personnes sur l’Agglomération majoritairement concentré sur les communes de Brétigny, Sainte-Geneviève-des-Bois et SaintMichel-sur Orge (68%). Le nombre d’allocataires est de 2 336 personnes. Des disparités socioéconomiques qui demeurent Les revenus de la population sont dans la moyenne régionale mais avec de fortes disparités entre les communes. Le potentiel financier moyen par habitant du Val d’Orge (1 127€) est un peu inférieur à celui de l’Essonne (1 227€) et bien en-deçà de la moyenne régionale (1 478€). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 14 Concernant les revenus des ménages, le territoire se situe globalement dans la moyenne régionale. Toutefois, trois communes, Fleury-Mérogis, Brétigny et Sainte-Geneviève sont un peu en-deçà de cette moyenne. Entre 2000 et 2009, les écarts entre communes se sont creusés, la situation s’est globalement détériorée dans les communes les moins riches et améliorée dans les communes les plus riches, c’est-à-dire Longpont, Leuville et Villemoisson-sur-Orge. B) Une forte tradition de planification concertée Les 10 communes qui composent l’agglomération du Val d’Orge ont fait le choix de bâtir un projet commun, avec et au service de tous : habitants, actifs, entreprises, tissu associatif. La Communauté d’Agglomération du Val d’Orge a élaboré en 2001 un projet d’agglomération et en 2003 un contrat de territoire qui définissent les cadres de développement de l’agglomération à l’horizon 2014. Divers documents de planification ou de programmation sont venus ensuite décliner les principes du projet de territoire : Schéma de Cohérence Territorial (SCOT), Programme Local de l’Habitat (PLH), Plan de Déplacements Urbains (PDU), Agenda 21… Les opérations de développement social et urbain de l’Agglomération du Val d’Orge s’inscrivent donc dans une forte tradition de planification concertée, qu’elles déclinent dans leurs dimensions de solidarité et de prévention des exclusions, sans s’y substituer. Le contrat de ville s’appuie donc sur l’ensemble de ces outils de planification et d’aménagement et sur le concours des compétences de l’agglomération. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 15 Orientations des principaux documents de planification structurants du Val d’Orge LE CONTRAT DE TERRITOIRE Elaboré dès 2003, ce projet de territoire s’articule autour de 4 orientations majeures : • la promotion du développement de l’agglomération dans l’axe sud francilien • le développement des modes de transports complémentaires et alternatifs à l’automobile • la réponse aux besoins des habitants principalement pour les équipements collectifs et le développement des services publics • la qualité de l’aménagement de l’espace communautaire (Environnement, cohésion sociale, mixité urbaine et cadre de vie. LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL Instrument de planification d’aménagement et de développement durable qui s’articule autour de 5 objectifs prioritaires : • développer une offre en logements diversifiée et accessible à tous, • créer des emplois en direction des Valdorgiens en s’appuyant sur les atouts du territoire, • Améliorer l’accès aux équipements publics, • protéger l’environnement et les paysages. LE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT 6 grands axes d’action : • mettre en place un Observatoire de l’habitat • mettre en œuvre la loi SRU pour le logement social • favoriser le développement des catégories de logements insuffisantes • participer aux opérations d’aménagements et de requalification de l’habitat • faciliter le travail partenarial entre les acteurs du logement • étudier une politique foncière d’agglomération. La rédaction de l’Agenda 21 a fait l’objet d’un travail de concertation important avec entre autres, les services de l’Agglomération, des communes et le Conseil de Développement. AGENDA 21 Deux thèmes d’actions, « Développer la solidarité territoriale » et « Développer la solidarité avec les plus fragiles », ont permis d’exprimer des objectifs et de proposer des actions. Parmi les objectifs, on trouve : améliorer la qualité, la lisibilité et l’accessibilité aux services publics et aux divers services à la personne, créer une identité communautaire, mutualiser les connaissances (mise en réseau, synergie), soutenir la création de liens sociaux, de solidarités et d’échanges interculturels, intergénérationnels, généraliser l’intégration des besoins et des problématiques des personnes en situation de fragilité dans l’ensemble des projets de l’agglomération, améliorer la qualité de l’environnement et du cadre de vie dans les quartiers sensibles. L’Agenda 21 du Val d’Orge a été labellisé par l’Etat en 2007, 2010 et de nouveau fin 2013, ce qui témoigne de la qualité de l’engagement et des projets menés. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 16 C) Une Agglomération porteuse d’actions et de projets tournés vers l’avenir, au service des habitants, des acteurs locaux et du territoire Le Val d’Orge est un territoire attractif, une communauté qui fait preuve d’inventivité, d’efficacité et de solidarité, en mobilisant ses talents et ses compétences pour servir au mieux le territoire et ses habitants. Que ce soit en matière de services de proximité, d’équipements culturels et sportifs, de construction de logements, de développement économique, de déploiement du Très Haut Débit ou encore d’Aménagement, l’Agglomération du Val d’Orge ne cesse de développer la qualité de ses services publics pour répondre aux besoins des usagers et anticiper l’avenir. Depuis sa création, des projets novateurs sont venus concrétiser ces évolutions tout en préservant le cadre de vie et les équilibres environnementaux. Des zooms essentiels constitutifs de l’identité du territoire : Des projets d’exceptions et d’envergure métropolitaine Projet Val Vert Croix Blanche : 70ha de pôle de développement économique dédié à l’écoconstruction et au développement durable. Reconversion de l’ex Base Aérienne 217 : 300 ha dédié à la recherche, l’innovation et au développement économique Signature d’un CRSD avec l’Etat Une priorité : le développement économique au service de l’Emploi 1 Pacte pour l’Emploi, la Formation et le développement économique depuis 2011 pour une stratégie d’acteurs commune et cohérente 1 forum pour l’Emploi (6 500 visiteurs, 130 entreprises, 500 embauches/an) 1 forum jobs d’été et de l’alternance (120 étudiants, 50 candidats retenus/an) Des équipements performants et diversifiés 1 forum de l’ESS (60 professionnels, 300 visiteurs grand public, 500 scolaires élémentaires et 150 étudiants sensibilisés) 1 espace nautique (Sainte-Geneviève) 3 piscines (Brétigny, Morsang, Saint-Michel) 1 Halle de Skate (Villiers) Des cellules de recrutement, des antennes d’aides à la création d’entreprise, une plate-forme RH, 2 théâtres (Brétigny, Morsang) 1 Centre d’Art Contemporain (Brétigny) 1 espace culturel (Saint-Michel) 1 réseau de 12 médiathèques et 3 en projets Des actions de sensibilisation à l’entreprenariat (200 jeunes des lycées et CFA sensibilisés à la création d’entreprise dans les quartiers) Etc… 1 Maison de la Justice et du Droit Une démarche constante au service du développement durable er 1 Agenda 21 contractualisé en Essonne er Salon du véhicule propre : 1 salon en Ile-de-France inauguré en 2013 1 desserte de tous les quartiers pour une équité d’accès à la mobilité 1 structure mobile, le City’Bus au cœur des quartiers Politique de la Ville pour informer, sensibiliser et orienter. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 17 1.2 – PRESENTATION DES NOUVEAUX QUARTIERS EN POLITIQUE DE LA VILLE Historique de la Politique de la Ville du Val d’Orge L’historique de la Politique de la Ville sur le territoire du Val d’Orge marque des différences importantes suivant les communes concernées et l’antériorité de leur inscription dans la Géographe prioritaire, ainsi que les dispositifs de Renouvellement Urbain dont elles ont ou non bénéficié. A cet effet, certaines communes se sont dotées de compétences internes depuis plusieurs années et se sont appropriées les processus inhérents à la Politique de la Ville, tandis que d’autres les découvrent avec ce nouveau contrat de ville. Le quartier des Aunettes de Sainte-Geneviève-des-Bois est inscrit dans la géographie prioritaire de la Politique de la Ville depuis 1993, classé en ZUS puis classé en Zone de Redynamisation Urbaine (ZRU) en 1999 et a bénéficié, à ce titre d’une Opération de Renouvellement Urbain (convention ANRU) en décembre 2002. Le quartier du Bois des Roches à Saint-Michel-sur-Orge et le quartier des Aunettes à FleuryMérogis ont été classés en Z.U.S. (la ville de Fleury a obtenu que le quartier « des Résidences », qui présente les mêmes caractéristiques que le quartier des Aunettes, soit inscrit dans la géographie prioritaire) dans le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) de 2007. La commune de Morsang-sur-Orge, qui a signé son premier contrat en 2000, n’a pas de quartier figurant dans cette classification. La structure urbaine de cette ville ne présente pas de quartier de type « grand ensemble » mais regroupe environ 1 500 logements sociaux dans plusieurs résidences disséminées dans la ville. Enfin, le quartier Nord Rosières-la Fontaine de Brétigny-sur-Orge présente des indices de précarité élevés, tout comme le quartier réglementaire des Ardrets. LA NOUVELLE GEOGRAPHIE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE La réforme de la géographie prioritaire de la politique de la ville, mise en place par la loi du 21 février 2014, s’est fondée sur l’identification des quartiers « prioritaires réglementaires » (décret n°2014-1750 du 30 décembre 2014), territoires urbains couvrant une part importante de population à bas revenus. Ainsi, l’instauration d’un périmètre unique désormais identifié à partir d’un critère unique redessine de fait la carte des quartiers prioritaires : la concentration urbaine de pauvreté, exprimée par le taux de bas revenus, soit des ressources inférieures à 60% du revenu fiscal médian de référence. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 18 Eléments de compréhension de la réforme de la géographie prioritaire Le quartier prioritaire réglementaire (QPR) : issu d’un zonage réglementaire. Ils sont identifiés au sein des unités urbaines sur la base de deux critères : un nombre minimal de 1 000 habitants et le critère du revenu médian. Il s’appuie sur un carroyage (200 m de côté) effectué par l’INSEE. Le quartier vécu : correspond aux usages des habitants et aux lieux qu’ils fréquentent. Les crédits de droit commun pourront bénéficier aux infrastructures, équipements et associations relevant du quartier vécu. Le quartier en veille : territoires non retenus dans la géographie prioritaire définie par voie réglementaire, mais sur lesquels les acteurs locaux s’accordent à considérer qu’il est nécessaire de maintenir une attention particulière. Ils ne bénéficient ni des avantages, ni des instruments spécifiques de la politique de la ville. Seul des engagements des politiques de droit commun pourront être pris en faveur de ces quartiers. Sur le Val d’Orge, lors du précédent contrat de ville (CUCS), l’agglomération exerçait son action sur cinq communes : Sainte-Geneviève-des-Bois, Brétigny-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge, Morsang-sur-Orge et Fleury-Mérogis. La nouvelle géographie prioritaire retient désormais quatre des cinq communes initialement concernées et réduit le périmètre des quartiers prioritaires réglementaires (QPR), particulièrement sur la commune de Saint-Michel-sur-Orge. Ainsi, les nouveaux quartiers réglementaires concernent 10 540 habitants à l’échelle de l’Agglomération. Sainte-Genevièvedes-Bois Quartiers réglementaires Les Aunettes (SaintHubert, Pergaud) et la Grange aux Cerfs % / population totale communale Quartiers en veille 19,5% Les Aunettes dans son ensemble Quartier Nord la Fontaine/Rosière Clause Bois Badeau Ancienne ZUS du Bois des Roches dans sa globalité Brétigny-sur-Orge Les Ardrets La cité Edouard Branly 5,8% Saint-Michel-surOrge La Résidence BoieldieuBizet du quartier du Bois des roches 5% Morsang-sur-Orge - - Ancien périmètre CUCS Fleury-Mérogis Les Aunettes 12% Les Résidences CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 19 Cartographie des nouveaux et anciens périmètres CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 20 Revenus carroyés CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 21 Portrait de Sainte-Geneviève-des-Bois DONNEES QUANTITATIVES GENERALES * Démographie (Insee 2012) 35 395 habitants Population par tranches d’âges 0-14 ans : 15-29 ans : 30-44 ans : 45-69 ans : 60-74 ans : 75 ans et plus : Composition des ménages 66,7 % de familles 30,6 % de personnes seules Composition des familles 47,2 % de couples avec enfants 37,1 % de couples sans enfants 15,7 % de familles monoparentales Catégorie socioprofessionnelle des ménages 30,6 % de retraités 17,5 % de professions intermédiaires 15,6 % d’ouvriers 14,6 % d’employés 14,7 % de cadres 4,1% d’artisans, commerçants, chefs d’entreprise 2,9 % autres Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation 21 723 € Parc social Nombre de logements sociaux (1/01/2013) % de logements sociaux (sens loi SRU) % de logements sociaux dans l’ancienne ZUS Nombre de bailleurs Nombre de nouveaux logements 2009/2013 Taux de chômage 18,8 % 19,4 % 20,4 % 20,6 % 12,6 % 8,2 % 3 724 27,30 % 68 % 13 470 (dont 13% en construction neuve, 87% en acquisition amélioration) 10,9 % *Insee RP2011 – En raison de données indisponibles tant récentes que sur les nouveaux quartiers en Politique de la Ville, les statistiques concernent l’ensemble de la commune. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 22 NOUVELLE GEOGRAPHIE DES QUARTIERS DE SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 23 PRESENTATION Le quartier des Aunettes est inscrit dans la géographie prioritaire de la Politique de la Ville depuis 1992. La ville de Sainte-Geneviève-des-Bois présente l’un des plus faibles potentiel fiscal par habitant des communes essonniennes bénéficiant des procédures et dispositifs de la Politique de la Ville. Les Aunettes compte l’une des plus fortes densités de logements sociaux du département : près d’un tiers des habitants résident dans ses quartiers anciens d’habitat populaire sur seulement un seizième du territoire communal. Dans le cadre de la Réforme de la Politique de la ville, la nouvelle cartographie des « quartiers réglementaires » (anciennement « quartiers prioritaires ») maintient le périmètre initial du quartier des Aunettes à l’exclusion de la résidence des Fées. Par ailleurs, le quartier de la Grange aux Cerfs (les Siroliers) est nouvellement incluse. Le quartier des Aunettes a bénéficié d’une Opération de Renouvellement Urbain contractualisé avec l’ANRU en décembre 2002. Trois enjeux majeurs fondaient les actions envisagées au sein de cette convention ORU : Remédier aux faiblesses du maillage viaire et à l’enclavement des Aunettes, en facilitant les accès au quartier et la fluidité interne entre sous-quartiers des Aunettes (St-Hubert, Pergaud, les fées). Dé-densifier et diversifier l’offre de logement, en démolissant des logements anciens (101) du secteur le plus dense (Pergaud), en réhabilitant l’ensemble du parc social, en proposant une offre nouvelle de logements neufs, dans une logique interstitielle entre le tissu pavillonnaire et le grand ensemble. Satisfaire les besoins d’accueil et de services à la population : par la réalisation d’un programme d’équipements publics répondant aux demandes récurrentes des habitants. Les réalisations (investissement) 2004 – 2014 Réseaux urbains (viaires) : Aménagement de la rue Jean Cocteau. Jonction de la rue Paul Eluard et de la rue Joliot-Curie. Jonction de la rue Montesquieu et de la rue Paul Eluard Démolition de l’équipement commercial « îlot St Hubert » (Place Dimitrov) Réaménagement de la rue Roger Vaillant Création d’une rue nouvelle de la rue Anne Frank vers le Parc Pierre Jonction entre la rue Anne Frank et l’avenue de la Liberté (vers la rue Mendès France) Habitat : Démolition des bâtiments sis 6 et 8 rue Anne Frank (46 logements) Démolition du bâtiment sis 25 rue F.H. Manhès (55 logements) Résidentialisation de la Résidence Pergaud en quatre unités d’habitations : Aménagement de l’îlot résidentiel Pergaud Nord. Aménagements de l’îlot résidentiel rue des Bergers. Aménagement de deux îlots résidentiels, Pergaud Est et Ouest. Offre nouvelle d’un programme de 36 logements locatifs. Réhabilitation et résidentialisation des logements Essonne Habitat (Plaine Copernic) Réhabilitation du parc de logements Effort Rémois (St Hubert). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 24 Programmation de la réhabilitation des logements 3F (Les Fées) en cours. Equipements : Implantation d’une « Maison de l’Enfance » intégrant une crèche collective. Requalification du gymnase Copernic. Création d’un nouveau Dojo. Réhabilitation de l’école Diderot. Réhabilitation du groupe scolaire PERGAUD. Implantation d’une agence de La Poste. PRINCIPAUX INDICATEURS Un quartier très jeune. 40 % des habitants des Aunettes ont moins de 25 ans : les besoins de services quotidiens pour l’Enfance, la vie scolaire et la Jeunesse sont importants, tant en matière de lutte contre l’échec et le décrochage scolaire que pour l’offre d’activités sportives et culturelles. Niveau de réussite au brevet des collèges : - 9 % / moyenne départementale, - 7% / moyenne de la commune. Un quartier de grande précarité : faiblesse des revenus et chômage. Le premier quartile des revenus de la ZUS : 602 euros par mois, soit près de 2700 habitants vivant avec un revenu de 200 euros inférieur au seuil de pauvreté (803 euros/mois) Evolution de la courbe du chômage de la ZUS (2009-2012) : + 30 %. Les demandeurs d'emploi de la ZUS = 45 % des demandeurs d'emploi de la commune (906/2023). 50 % des bénéficiaires du RSA de la ville sont dans la ZUS (pour 25 % de la population) Niveau de formation des demandeurs d'emploi : 62 % des demandeurs d'emploi relèvent d'un niveau infra IV (inférieur au bac). Un quartier en manque de services quotidiens. L’offre de soins est quatre fois inférieure à la moyenne de la ville (5 généralistes dans la ZUS pour 8500 habitants). QUARTIER VECU DE SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS Aunettes Structures municipales : - Maison des services publics (Service emploi, réussite éducative, GUSP, etc), - Maison de l’enfance, - Le Centre communal d'action sociale (CCAS). Zones commerciales : - Centre commercial Résidence des Fées, - Centre commercial Le Canal, - Centre commercial Carrefour. Équipement structurants : - Gare SNCF et gare routière (transport TICE (ligne 401), Transport Transdev Ceat (ligne 1, 2, 3, 4). Etablissements scolaires : - Groupe scolaire Tony Lainé, CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 25 - Groupe scolaire Youri Gagarine, Groupe scolaire Louis Pergaud, Collège Paul Eluard, Collège Jean Macé, Lycée Albert Einstein, Lycée Paul Langevin. Equipements sportifs et culturels : - Gymnase Maxime Negro, - Espace René Poulidor, - Piste d’athlétisme, - Centre nautique (équipement communautaire) - Terrain de foot et de rugby, - Parc Pierre, - Studio Melting Sons, - Bibliothèque François Mauriac, - Conservatoire Rudolf Noureev. La Grange aux Cerfs Structures de proximité : - Association de locataires (CSF, CLCV), - La poste (annexe), - Compagnies. Structures municipales : - Hôtel de Ville, - Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) - Club junior du Plateau - Service Jeunesse - Sainte Jeune Académie - CMPP de la rue de Montlhéry Zones commerciales : - Centre commercial Carrefour - Lidl Equipements structurants : - Gare SNCF de Saint-Michel-sur-Orge et gare routière (transports Meyerligne 2A, Transdev Ceat – lignes 107 et 108) Etablissements scolaires : - Groupe scolaire Joliot Curie - Groupe scolaire Hyppolyte Cocheris - Groupe scolaire Jean Jaurès - Collège Paul Eluard - Lycée Albert Einstein - Lycée Paul Langevin Equipements sportifs et culturels - Gymnase Cocheris - Salle du Tremplin - Bibliothèque François Mauriac - Conservatoire Rudolf Noureev CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 26 Portrait de Brétigny-sur-Orge DONNEES QUANTITATIVES GENERALES * Démographie (Insee 2012) 25 703 habitants Population par tranches d’âges 0-14 ans : 15-29 ans : 30-44 ans : 45-69 ans : 60-74 ans : 75 ans et plus : Composition des ménages 68,1 % de familles 29,3 % de personnes seules Composition des familles 51,7 % de couples avec enfants 33,4 % de couples sans enfants 14,9 % de familles monoparentales Catégorie socioprofessionnelle des ménages 24,8 % de retraités 20 % de professions intermédiaires 16,2 % d’ouvriers 15,3 % d’employés 16,6 % de cadres 3,1% d’artisans, commerçants, chefs d’entreprise 4 % autres Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation 21 997 € 21,7 % 22 % 22,5 % 17,9 % 10 % 5,9 % Parc social Nombre de logements sociaux % de logements sociaux (sens loi SRU) % de logements sociaux dans l’ancienne ZUS Nombre de bailleurs Nombre de nouveaux logements 2009/2013 3 302 33.37 % (14,93% aux Ardrets-Branly et 27,44% quartier Nord) 19 % 11 319 (dont 99% en construction neuve, 1% en acquisition amélioration) Taux de chômage 10,8 % *Insee RP2011 – En raison de données indisponibles tant récentes que sur les nouveaux quartiers en Politique de la Ville, les statistiques concernent l’ensemble de la commune. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 27 NOUVELLE GEOGRAPHIE DES QUARTIERS DE BRETIGNY-SUR-ORGE CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 28 PRESENTATION La ville de Brétigny sur Orge est caractéristique des communes franciliennes par son visage mi- urbain, mi- rural, elle comprend une grande part d’espaces agricoles et naturels. C’est une commune en pleine mutation tant démographique qu’économique ; de plus elle est limitrophe de la zone d’activités Croix Blanche (4éme parc en chiffres d’affaires d’Ile de France-Atlas ZAE-Agglo). Une particularité : la BA 217 La ville de Brétiny se caractérise, comme le berceau de l’aviation, par la proximité de l’ex base de l’armée 217. Dans le cadre des réformes de l’armée, et plus particulièrement du Contrat de Redynamisation des sites de la défense, la commune a subi le départ d’un certain nombre de familles installées dans le quartier de la Roseraie, et surtout de la fermeture du centre de soins, utilisé majoritairement par les Brétignolais, dont ceux provenant des quartiers des Ardrets et de la cité Edouard Branly. Une population en forte augmentation et un nouvel éco quartier En 2014, la population s’élève à 25 703 habitants. Les efforts de construction d’habitat social ont permis à la commune d’avoir un peu plus de 33 % de logements sociaux (3 303 logements) répartis entre le nord, le centre et le nouvel éco-quartier Clause-Bois Badeau. La réalisation de cet éco quartier marque le trait d’union entre la valorisation d’une histoire et d’un patrimoine industriel local et la poursuite de l’innovation dans les formes urbaines. Les nouvelles constructions de l’éco quartier auront pour effet d’augmenter de manière conséquente la population (de 25 000 à presque 30 000 habitants à l’horizon 2025). Les tranches d’âge de 45 ans et plus regroupent une population moins importante que celles de moins de 45 ans. Si la part des 45-59 ans n’est pas négligeable 17.9%, la population de 60 ans et plus ne concerne que 15.9% des Brétignolais, dont seulement 5.9% de 75 ans et plus. La proportion des personnes âgées des plus de 60 ans est nettement plus basse comparée aux territoires supra communaux, au sein desquels elle atteint 17% et plus. 22% des actifs résidant à Brétigny-sur-Orge travaillent dans la commune et 78% des actifs occupent un emploi à l’extérieur. Cela s’explique notamment par la forte présence d’activités à Brétigny-sur-Orge, qui implique pour de nombreux salariés de s’installer dans la commune afin de bénéficier de la proximité avec son lieu de travail. Les transports en commun sont utilisés par environ 35% des actifs dans le cadre des trajets domiciletravail. La desserte de la commune par la ligne C du RER ainsi que le réseau de bus permettant de relier la majorité des quartiers à la gare et aux communes limitrophes facilitent l’usage des transports en commun. Des quartiers excentrés et renfermés L’urbanisation s’est développée à partir des grandes infrastructures, de la gare et des grands axes routiers. Il est à noter des coupures urbaines fortes, liées notamment au passage de la voie ferrée et des routes : la ville est coupée sur sa longueur. Certains quartiers sont renfermés sur eux-mêmes, excentrés, isolés. Une attention doit être portée pour que la situation et la configuration des quartiers ne renforcent pas un sentiment d’isolement et d’exclusion qui pourrait aboutir sur des retranchements claniques d’une partie de la population. Il y a peu d’interactions entre les différentes typologies d’habitants (repli identitaire, voire religieux). La sédentarisation des gens du voyage : une opération innovante Les gens du voyage sédentarisés ont bénéficié d’une opération de relogement dans de l’habitat adapté CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 29 (27 bungalows), dans le cadre d’une opération pilotée par le bailleur OPIEVOY, accompagnée par l’Association Départementale des Gens du Voyage. Cette opération n’a pas été bien vécue par les locataires de France Habitation ; le bailleur a entrepris une réhabilitation de son patrimoine pour réduire les tensions. PRINCIPAUX INDICATEURS 19% des allocataires CAF sont des familles monoparentales 18% des familles allocataires CAF ont 3 enfants et plus 13% des allocataires sont de nationalités étrangères hors CEE, 84% de nationalité française 26% des allocataires sont en situation d’inactivité 14% des enfants de 16 ans et plus des allocataires sont inactifs 15% d’allocataires du RSA, dont 30% sont sous le seuil de bas revenus En matière d’accès aux prestations sociales : le taux le plus élevé de couverture de CMU-C des 25-59 ans, qui est de 7%, soit 49 personnes, correspond à Rosière alors qu’il est de 4.5% (359 personnes) pour l’ensemble de la commune. Cette tendance est identique pour le taux de couverture des moins de 18 ans par la CMU-C 2012 qui est de 12,2%, la moyenne de la ville étant de 9%. Données OPS 2014 (tous les locataires n’ont pas répondu à l’enquête OPS) : Pour rappel 194 logements à Branly, 301 logements aux Ardrets, 143 à Rosière. 5% des familles monoparentales avec 3 enfants et plus aux Ardrets et Branly 41% à Rosière, 47% des familles à Branly et 50% aux Ardrets sont allocataires d’une aide APL/AL 30% de mineurs de moins de 18 ans aux Ardrets et à Branly, 28% à Rosière, 35% à La Fontaine. Pourcentage des ménages locataires éligibles au plafond d’attribution PLUS (Indicateur inférieur à 60%) 74% Rosière 73% Branly 77% Les Ardrets Pourcentage des ménages ayant 3 enfants et plus 18% Rosière 18% Branly 50 19% Les Ardrets QUARTIER VECU DE BRETIGNY-SUR-ORGE Zones commerciales Etablissements scolaires Structures municipales Equipement de petite enfance Commerces Mermoz Centre commercial la Moinerie Groupe scolaire Jacqueline Auriol Ecole Jean Moulin Ecole Joliot-Curie Ecole Jean Jaurès Collège Pablo Néruda Centre socioculturel Mandela La Fontaine Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) Multi accueil Graine de Malice Equipement structurant Gymnase Camille Hébert Stade Maurice Boyau Bâtiment Croizat Centre de loisirs Mik Ados Gare routière et ferroviaire Structures de proximité CEPFI, permanence CPAM Equipements sportifs, culturels et éducatifs CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 30 Portrait de Saint-Michel-sur-Orge DONNEES QUANTITATIVES GENERALES * Démographie (Insee 2012) 20 425 habitants Population par tranches d’âges 0-14 ans : 15-29 ans : 30-44 ans : 45-69 ans : 60-74 ans : 75 ans et plus : Composition des ménages 67,4 % de familles 30,2 % de personnes seules Composition des familles 48,5 % de couples avec enfants 34,4 % de couples sans enfants 17,1 % de familles monoparentales Catégorie socioprofessionnelle des ménages 27,6 % de retraités 20,7 % de professions intermédiaires 15 % d’ouvriers 15,7 % d’employés 14,6 % de cadres 3,2% d’artisans, commerçants, chefs d’entreprise 3,2 % autres Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation 21 841 € Parc social Nombre de logements sociaux % de logements sociaux (sens loi SRU) % de logements sociaux dans l’ancienne ZUS Nombre de bailleurs Nombre de nouveaux logements 2009/2013 Taux de chômage 20,8 % 20,1 % 21,6 % 20 % 11,2 % 6,3 % 1 763 21,06 % 62 % 8 84 (dont 38% en construction neuve, 62% en acquisition amélioration) 10,8 % *Insee RP2011 – En raison de données indisponibles tant récentes que sur les nouveaux quartiers en Politique de la Ville, les statistiques concernent l’ensemble de la commune. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 31 PRESENTATION DES QUARTIERS PRESENTATION GENERALE La ville se situe à proximité d’axes de circulations comme l’autoroute A6, l’ex RN-20 et la N 104 mais dispose également d’autres atouts comme la présence d’un tissu commercial et artisanal intégré au tissu urbain, ou encore la proximité d’une importante zone d’emploi constituée par le regroupement continu des zones d’activités le long de la « Francilienne » (N 104). Les différentes périodes de l'histoire ont modelé la composition urbaine de la commune à partir de logiques différentes qui ont généré quelques déséquilibres. Le développement urbain de la ville s’est accentué entre les années 1960 à 1970, avec la construction du grand ensemble du Bois des Roches, ce qui a entraîné la construction d’équipements. Aujourd’hui, ce quartier se caractérise par une certaine mixité résidentielle au regard de ses 3 500 logements répartis de manière harmonieuse entre parc social, logements locatifs libres et copropriétés. Cette caractéristique offre une spécificité importante à Saint-Michel-sur-Orge au sein de la communauté d’agglomération. En effet, c’est la commune qui présente la part relative de logements locatifs privés la plus importe du Val d’Orge. Cependant, le parc privé Saint-Michellois se caractérise également par une forte surreprésentation des copropriétés construites dans les années 1960 et 1970, notamment situées dans le quartier du Bois des Roches, avec un parc de copropriétés de près de 1 000 lots dont les signes de fragilité traduisent un classement en stade de « Fort risque » selon l’Observatoire Départemental des Copropriétés de l’Essonne. Une partie de ce grand ensemble du Bois des Roches est classé « quartier prioritaire » en Politique de la ville, la partie restante est classée « quartier en veille ». L’Analyse des Besoins Sociaux (ABS) réalisée en 2011 par le Cabinet Bureau de Sociologie Appliquée (BSA) met en exergue certains indicateurs de précarité, en particulier sur le quartier prioritaire et le quartier en veille du Bois des Roches. Dans cette même ABS, le découpage par IRIS a pu permettre de mettre en relief les caractéristiques particulières de chacun de ces huit quartiers (IRIS) de la Ville. En effet, on peut d’ores et déjà noter les éléments suivants sur les différentes zones géographiques de la commune : Les quartiers Ancien-Glaises, Lormoy, Sablons-Picasso et Montatons se composent majoritairement de lotissements et de pavillons. Les deux premiers quartiers bénéficient de l’attractivité de la vallée de l’Orge (espaces verts aménagés bordant la rivière). Sablons-Picasso a la particularité de contenir la résidence de la Garenne qui est composée de logements collectifs dont la plupart sont des logements sociaux. Villagexpo-Fontaine de l’Orme est également un quartier résidentiel. Villagexpo, spécifique à lui‐même, fut un village modèle inauguré en 1966 pour présenter différents types de pavillons individuels. Il s’agit d’un quartier particulièrement enclavé dans la ville. Lamartine et Debussy-Bellevue sont deux quartiers classés en zone urbaine sensible (ZUS). Ils Accueillent des logements collectifs et notamment sociaux. Gambetta-Boileau peut-‐être divisé en deux : Gambetta est un quartier résidentiel alors que Boileau accueille plutôt des logements sociaux et notamment collectifs. Ce dernier fait également partie de l’ancienne ZUS. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 32 NOUVELLE GEOGRAPHIE DES QUARTIERS DE SAINT-MICHEL-SUR-ORGE CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 33 PRESENTATION DU QUARTIER REGLEMENTAIRE Dans le cadre de cette nouvelle géographie prioritaire, la ZUS du Bois des roches se voit réduite de plus de deux tiers de son territoire initial. Le nouveau quartier réglementaire se limite à présent à la seule résidence Boieldieu-Bizet du bailleur Coopération et Famille, soit 353 logements, correspondant en partie à l’IRIS INSEE « Lamartine ». Un quartier en voie de déqualification Le logement et l’habitat : vers un processus global de déqualification des grands ensembles : Outre la vulnérabilité socio-économique du quartier, plusieurs données de contexte en matière d’habitat révèlent la persistance d’un processus de déqualification des grands ensembles présents sur ce secteur. Construits avant 1974, date de la première réglementation thermique en France, les grands ensembles du quartier font état d’importantes carences en matière d’isolation et d’étanchéité des enveloppes bâties. Les espaces extérieurs : entre complexité domaniale et conflits d’usage : à l’instar de nombreux territoires prioritaires, la problématique du cadre de vie et de la gestion des espaces extérieurs est également très présente sur le quartier où aucun dispositif de type GUP (Gestion Urbaine de Proximité) n’a pu être développé à ce jour. Organisé sur la base d’une trame viaire majoritairement privée, le parcellaire du Bois des Roches révèle une domanialité extrêmement complexe, dont le caractère privé de nombreux espaces urbains nuit à la mise en place d’une gestion concertée et harmonieuse du quartier. Quant au plan de circulation, force est de constater qu’à différents niveaux du quartier, les voies piétonnes et automobiles se trouvent confusément entremêlées au détriment de la sécurité des piétons. L’amélioration du cadre de vie et la restructuration de certaines voies et places à usage public, constituent un axe majeur de développement et conduira nécessairement à la mise en place d’un programme de redistribution foncière. Les commerces de proximité : un besoin urgent de redynamisation : S’agissant du développement économique, la persistance d’un phénomène de désertification des commerces de proximité contribue également au processus de déqualification en cours sur le quartier. Paralysé dans le cadre d’une copropriété complexe et rigide, force est d’admettre que le centre commercial du Bois des Roches « Grand Bois » n’assure plus ses fonctions de centralité, d’animation urbaine et de lien social. Au regard des enjeux induits, la question de la restructuration de cet ensemble commercial, en faveur de sa redynamisation, constitue nécessairement une des lignes directrices majeures du plan d’action à définir. La commune a déployé un dynamisme tant du point de vue de la cohérence de ses services que du tissu associatif qui participe à l’animation du cadre de vie du bois des roches. Par ailleurs, l’implantation du centre social au cœur du quartier, qui au fil des années a adapté ses actions au regard de l’évolution des besoins des publics, confère à cette structure une assise solide en matière de lien social et institutionnel au service des usagers. La complexité liée au nombre de bailleurs et de gestionnaires différents au sein du quartier prioritaire rend plus difficile la construction d’un projet intégré et solidaire, d’où la nécessité de mettre en place une instance de gestion partenariale avec l’ensemble des habitants et des différents bailleurs de ce secteur. Il est important de rappeler que la commune de Saint-Michel-sur-Orge n’a pas fait l’objet d’opérations de restructuration au titre de l’ANRU, qui auraient permis un véritable appel d’air notamment en investissement (résidentialisation, réaménagement des espaces de circulation, revitalisation du centre commercial, réhabilitation du bâti sur le plan énergétique). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 34 QUARTIER VECU DE SAINT-MICHEL-SUR-ORGE Centre social Mandela, Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), Espace Jeune Descartes (club Ados), Réussite Educative. Centre commercial Grand Bois-Géant Casino Centre commercial des Genêts Centre commercial Bellevue Structures municipales Zones commerciales Equipements structurants Etablissements scolaires Equipements sportifs et culturels Structures de proximité Gare SNCF et gare routière Groupe scolaire Blaise Pascal, Groupe scolaire Lamartine, Groupe scolaire Jules Verne, Groupe scolaire Descartes, Collège Nicolas BOILEAU, Lycée Léonard De Vinci. Centre culturel BASCHET, Espace Culturel Marcel Carné, Médiathèque Marie Curie, Ensemble sportif Rousseau Pôle sportif et associatif des Mares Yvon Ensemble sportif de Lamartine, Ensemble sportif de Descartes, Centre de loisirs : Descartes, Jules Verne, Blaise PASCAL et La Canardière. CEPFI, APES, Epicerie sociale, Secours catholique, Hurepoix multiservices. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 35 Portrait de Fleury-Mérogis DONNEES QUANTITATIVES GENERALES * Démographie (Insee 2012) 9 196 habitants Population par tranches d’âges 0-14 ans : 15-29 ans : 30-44 ans : 45-69 ans : 60-74 ans : 75 ans et plus : Composition des ménages 76,7 % de familles 20,4 % de personnes seules Composition des familles 52,2 % de couples avec enfants 21,7 % de couples sans enfants 26,1 % de familles monoparentales Catégorie socioprofessionnelle des ménages 5,7 % de retraités 13,3 % de professions intermédiaires 22 % d’ouvriers 36,4 % d’employés 6,6 % de cadres 1,6% d’artisans, commerçants, chefs d’entreprise 4,6 % autres 0,2 % agriculteurs Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation 17 832 € Parc social Nombre de logements sociaux (1/01/2013) % de logements sociaux (sens loi SRU) % de logements sociaux dans l’ancienne ZUS Nombre de bailleurs Nombre de nouveaux logements 2009/2013 Taux de chômage 15,2 % 35,8 % 28,1 % 14,4 % 4,5 % 2,0 % 1 902 79,64 % 29% (et 45% en CUCS) 4 Légère baisse dû à la mise en vente de 27 pavillons du bailleur OSICA 11,7 % *Insee RP2011 – En raison de données indisponibles tant récentes que sur les nouveaux quartiers en Politique de la Ville, les statistiques concernent l’ensemble de la commune. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 36 NOUVELLE GEOGRAPHIE DES QUARTIERS DE FLEURY-MEROGIS CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 37 PRESENTATION GENERALE ET DES QUARTIERS PRESENTATION Un environnement naturel : La commune de Fleury-Mérogis possède un environnement rare au regard des autres communes de l’Agglomération du val d’Orge. La forêt interrégionale de Saint-Eutrope représente 280 ha composés d’une faune et d’une flore protégée au titre de la biodiversité sur les 650 ha que compte la commune. S’ajoute à la forêt interrégionale 1 terrain agricole de 7 ha en entrée de ville et 12 ha, aujourd’hui non constructibles, sur le domaine pénitentiaire. Avec 60 % d’espaces verts (forêt interrégionale, parcs et jardins), elle est le poumon vert de l’agglomération. Ces espaces sont riches et diversifiés : espaces boisés, ouverts, parcs et jardins. La présence du centre pénitentiaire : La ville accueille depuis 1968 la plus grande maison d’arrêt d’Europe composée d’une maison d’arrêt des hommes, d’une maison d’arrêt des femmes et d’un centre de jeunes détenus. De nombreux hectares sont aujourd’hui gelés par l’Etat. La maison d’arrêt est le plus grand employeur de la ville mais aussi de l’agglomération et du département de l’Essonne. Les personnels sont majoritairement logés dans le quartier des Résidences (quartier en veille) qui connait aujourd’hui des problématiques majeures : politique de peuplement, délinquance juvénile en augmentation, pourcentage élevé de familles monoparentales. D’autre part, trois foyers-hôtels accueillent dans une zone isolée du territoire, 300 personnes seules de la maison d’arrêt. Sur les 3 foyers-hôtels, un foyer mérite une réhabilitation lourde, voire une reconstruction. La coupure urbaine formée par la départementale 445 : Cet axe incarne l’une des particularités urbaines du territoire, puisqu’il crée une séparation entre les Aunettes, le quartier de la Greffière, l’éco-quartier en construction et le reste de la commune. Les nouvelles constructions en cours incluant le quartier rénové des Aunettes marquent une coupure encore plus flagrante avec l’ancien bâti. Une transformation urbaine très importante : La construction du nouveau quartier des Joncs Marins engagée en 2012 va provoquer une croissance importante de la population (la moyenne d’âge des acquéreurs est de 30 ans) et a commencé à favoriser dès 2014 les possibilités de parcours résidentiels sur la commune. A côté le quartier des Aunettes est en géographie prioritaire et a fait l’objet d’une réhabilitation lourde en BBC rénovation qui n’a pas bénéficié de financements de la part de l’ANRU. Les espaces extérieurs n’ont pas été inclus dans cette rénovation dans la mesure où la ville est propriétaire du foncier. Il revient donc à la charge de cette dernière le portage financier de l’aménagement des espaces extérieurs. Population et caractéristiques sociales : La population du territoire de Fleury-Mérogis s’élève à 5 525 habitants et à 9 167 habitants en prenant en compte la population carcérale. Néanmoins, un certain nombre d’habitants sont en situation de précarité. La commune fait partie de la Politique de la Ville depuis 1996 et a été signataire d’un CUCS. La réforme de la géographie prioritaire a inscrit les Aunettes en quartier réglementaire. Les Résidences, anciennement quartier CUCS, est aujourd’hui qualifié en « veille ». Chacun d’entre eux a ses propres spécificités et problématiques. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 38 PRINCIPAUX INDICATEURS Démographie : La population floriacumoise est essentiellement jeune (41 % de la population a moins de 30 ans). Cette situation atypique est liée à la taille des logements. En effet, les grands logements sont favorables à l’installation des ménages avec enfants et au renouvellement régulier des familles. En particulier, les deux grands ensembles : les Aunettes (quartier réglementaire) et les Résidences (quartier en veille), qui accueillent majoritairement des familles. De plus, nous pouvons constater une augmentation des familles monoparentales sur le territoire. En effet, la commune est passée de 13% en 1999 à 26,1 % en 2011. Cela présuppose davantage de familles monoparentales en situation de précarité. Ces dernières sont présentes essentiellement dans le quartier réglementaire et le quartier en veille. Par ailleurs, ce constat est accentué par les nombreux mouvements de personnel du centre pénitentiaire (mutation, turn over) qui ont un impact important sur les services à la population. En effet les mutations ont lieu en année civile et non en année scolaire. De la précarité à l’exclusion : La population floriacumoise, et plus précisément celle des Aunettes et des Résidences, est de plus en plus touchée par de nombreuses problématiques : précarité grandissante, chômage des jeunes et le sentiment d’isolement augmente. Ce constat est particulièrement présent sur le quartier des Aunettes. En effet, le chômage y est plus élevé. La population est peu qualifiée et peu formée. De plus, comme nous pouvons l’observer, de nombreux indicateurs ont évolué de 2006 à 2011. Le taux de chômage a considérablement augmenté au sein de ces deux quartiers d’habitat social, alors que ce dernier a diminué sur l’ensemble de la commune. En effet, au sein des Aunettes, 40% des locataires sont à la recherche d’un emploi. De même, les taux relatifs à la typologie des ménages et aux bénéficiaires d’aide à la personne sont en évolution. La population est constituée majoritairement de familles monoparentales ou de ménages bénéficiant de diverses aides ou allocations : APL, prestations CAF, CMUC CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 39 QUARTIER VECU DE FLEURY-MEROGIS Structures municipales Zones commerciales Etablissements scolaires Equipements sportifs et culturels Structures de proximité Maison de la petite enfance (crèche collective, halte-garderie, crèche familiale) Multi accueil Salle André Malraux Espace familiale Réussite Educative Espace intergénérationnel Accueil pré et post scolaire Joliot Curie Centre commercial du 8 mai Espace commercial de la greffière Groupe scolaire J. Curie Groupe scolaire P. Langevin Médiathèque Elsa Triolet (agglo) Gymnase Jacques Anquetil Gymnase Colette Besson Salle de boxe, Salle de danse Salle de musculation Trois terrains de tennis Trois terrains de foot dont un synthétique Salle de spectacle André Malraux (600 places Structure d’accueil ado Le Chalet Point information jeunesse Cabinet médical pluridisciplinaire Cabinet dentaire La Poste (annexe) Associations de locataires Association caritative (secours populaire) Des équipements publics au cœur du quartier : le Centre Musical et Artistique(CMA), la Salle Wiener, le nouveau groupe scolaire Robert Desnos, un centre de loisirs et une structure multisport (citystade). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 40 LES QUARTIERS EN VEILLE Les quartiers en veille, soit ceux qui relevaient anciennement d’un zonage Politique de la Ville et qui ne font plus partie des quartiers réglementaires de la nouvelle géographie, intègrent la notion de quartier en veille. Cette notion de « veille active » a pour but de : suivre l’évolution de la situation sociale de ces quartiers et de maintenir une vigilance quant à une éventuelle dégradation de celle-ci, mobiliser les moyens de droit commun déployés au bénéfice de ces quartiers si la situation le nécessite et sur la base d’une analyse des besoins. Sur le territoire du Val d’Orge, les quartiers en veille concerne les 5 communes de SainteGeneviève-des-Bois, Brétigny-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge et Morsang-sur-Orge sur l’ancien périmètre CUCS. Sainte-Geneviève-des-Bois l’ensemble du quartier des Aunettes, comprenant la résidence des Fées et les équipements de proximité (ancien périmètre ZUS) Brétigny-sur-Orge Quartier Rosières-la Fontaine et l’éco-quartier Clause Bois Badeau Saint-Michel-sur-Orge l’ensemble du quartier du Bois des Roches (ancien périmètre ZUS) Fleury-Mérogis Quartier des Résidences Morsang-sur-Orge les quartiers Louise Michel et Jean Morlet, Guérinière et Jean Lurçat (ancien périmètre ZUS) CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 41 Les quartiers en veille de Morsang-sur-Orge FOCUS Dans le cadre de la nouvelle géographie prioritaire, la commune de Morsang-sur-Orge ne comporte pas de territoire pouvant être classé en quartier réglementaire. En effet, les quartiers d’habitat social de la commune n’ont pas une densité suffisamment importante pour intégrer le critère du carreau regroupant plus de 1 000 habitants ayant des ressources inférieures à 60% du revenu fiscal médian. Ainsi, les quartiers Jean Morlet, Louise Michel, La Guerinière et Jean Lurçat, anciennement identifiés dans le CUCS, ne figurent pas dans les nouveaux quartiers réglementaires prioritaires. Néanmoins, les habitants de ces quartiers et tout particulièrement de Louise Michel et Jean Morlet, présentent des fragilités pour lesquels une attention particulière doit être maintenue. DONNEES QUANTITATIVES GENERALES * Démographie (Insee 2012) 21 616 habitants Population par tranches d’âges 0-14 ans : 15-29 ans : 30-44 ans : 45-69 ans : 60-74 ans : 75 ans et plus : Composition des ménages 69,3 % de familles 27,8 % de personnes seules Composition des familles 49,6 % de couples avec enfants 35,3 % de couples sans enfants 15,1 % de familles monoparentales Catégorie socioprofessionnelle des ménages 30 % de retraités 20,4 % de professions intermédiaires 15,6 % d’ouvriers 11,9 % d’employés 14,3 % de cadres 4,7% d’artisans, commerçants, chefs d’entreprise 3 % autres 0,1 % agriculteurs Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation 22 926 € CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 21,5 % 17,4 % 22,1 % 19,8 % 12,9 % 6,3 % 42 Parc social Nombre de logements sociaux (1/01/2013) % de logements sociaux (sens loi SRU) % de logements sociaux dans l’ancien CUCS Nombre de bailleurs Nombre de nouveaux logements 2009/2013 2 109 25,44 % 61% 11 89 Taux de chômage 9,1 % *Insee RP2011 – En raison de données indisponibles tant récentes que sur les nouveaux quartiers en Politique de la Ville, les statistiques concernent l’ensemble de la commune. INDICATEURS CLES DES ANCIENS QUARTIERS CUCS (données Insee 2009) Jean Morlet Louise Michel La Guerinière Jean Lurçat 825 1 249 848 846 Revenu médian par UC 11 648 16 066 15 578 13 750 % de ménages concernés par une allocation chômage 25,2% 20,2% 19,4% 19,2% % de Familles monoparentales 16% 19% 18% 16% % d’allocataires du RSA 19% 16% 13% 19% % de DEFM toutes catégories 13% 15% 11% 14% % de ménages non imposables 13% 13% 10% 15% Nb de logements 298 538 324 219 Nb de ménages Le quartier Jean Morlet, situé au nord de la commune, est isolé de part une configuration des axes routiers (A6) qui ne permet pas une liaison avec le reste de la commune. Le quartier Louise Michel se caractérise notamment par une population ancienne qui a établi une véritable relation identitaire avec celui-ci. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 43 2. Modalités de mise en œuvre du contrat de ville La réforme de la Politique de la Ville se donne comme objectifs d’améliorer la démocratie participative, l’efficacité de l’action publique par la concentration des moyens sur un nombre de quartiers plus restreint, évitant ainsi l’émiettement des actions sans parvenir à créer des effets leviers, et dans un souci global de rationalisation de la dépense. Ainsi, le principe de co-construction du Contrat de Ville avec les habitants fait des citoyens des quartiers prioritaires des acteurs à part entière du dispositif en leur permettant de s’exprimer et de prendre part aux sujets qui les concernent au quotidien. Les « Conseils Citoyens » qui seront créés au sein de chaque quartier prioritaire seront associés à la mise en œuvre et l’évaluation du contrat de ville. En conséquence, les modalités classiques de mise en œuvre des précédents contrats de ville sont amenées à évoluer à la fois dans la composition de son comité de pilotage et ses principes de gouvernance, et tout autant dans les conditions d’ingénierie et de mise en œuvre des actions, le travail de vulgarisation et de communication des projets devenant consubstantiels de la participation des habitants, conformément à l’esprit de la Réforme. De même, l’élaboration du contrat de ville exige de renforcer les cadres de collaboration entre la Communauté d’Agglomération et les communes : dans un contexte de raréfaction des crédits spécifiques, la recherche de convergences et de mutualisation des moyens est bien perçue comme une démarche essentielle de rationalisation et d’économie d’échelle. Les signataires rappellent que le Contrat de Ville, convention d'intérêt général, implique que chaque financeur et maître d'ouvrage participe à la définition des perspectives et des objectifs en cohérence avec l'ensemble des partenaires. Pour cela, une dimension stratégique et une dimension technique sont mises en œuvre pour veiller à la cohérence de l’ensemble du contrat de ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 44 2.1 UNE GOUVERNANCE INTEGREE ET PARTAGEE « La politique de la ville est mise en œuvre par des contrats de ville conclus à l’échelle intercommunale entre, d’une part, l’Etat et ses établissements publics et, d’autre part, les communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés. (…) » (Article 6.1 du chapitre II, titre III de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine). Si la loi confie désormais le pilotage aux intercommunalités, la CAVO exerce pleinement cette mission depuis sa création en se dotant d’une équipe MOUS. Au-delà de la Politique de la Ville, la gouvernance même de la CAVO s’exerce, par tradition, sur la base d’un projet de territoire commun au service des habitants et des acteurs du territoire, et avec un lien fort entre l’Agglomération et les communes qui la composent. Dans cette continuité, les communes sont pleinement associées à l’élaboration et à la mise en œuvre de la Politique de la Ville sur le territoire du Val d’Orge. Ainsi, au-delà des Maires et des équipes techniques, les vice-présidents et les élus municipaux sont également partie prenante de la gouvernance. Conformément au cadre et aux dispositions de la loi, la gouvernance se veut donc pleinement intégrée, et s’appuie sur : Le Bureau communautaire de l’Agglomération du Val d’Orge Instance démocratique et politique de prises de décisions partagées. Sous l’autorité du Président de la CAVO, le bureau communautaire est chargé de préciser, réajuster et valider les orientations ainsi que leurs déclinaisons opérationnelles du contrat de ville. La réunion des Maires La réunion des Maires des cinq communes concernées par la Politique de la Ville, se réunit autant que de besoin. Elle permet notamment à chaque Maire de préciser la déclinaison communale qu’il attend du Contrat de ville et d’échanger sur les priorités d’interventions pour chaque commune. La Conférence territoriale Instance interne à la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge et aux communes, elle a vocation d’articuler l’action publique, piloter les actions communautaires afin d’assurer le suivi du CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 45 contrat, partager l’intervention de la Politique de la ville et du droit commun. Cette conférence territoriale s’inscrit par ailleurs dans la volonté d’une démarche de recherche de mutualisation des moyens (humains et techniques) et d’une meilleure synergie. Initiée au cours du processus d’élaboration du présent contrat de ville, elle a vocation à être formalisée et à s’inscrire, dans le cadre d’un calendrier régulier (à minima une fois par semestre), tout au long de l’élaboration et de la mise en œuvre du contrat de ville. Sous l’impulsion et l’autorité du Vice-président de la CAVO en charge de la Politique de la Ville, la Conférence territoriale se compose : des Maires-adjoints ou conseillers municipaux en charge de la Politique de la ville et des politiques sectorielles liées, du DGA de secteur et de la Direction du service de la Politique de la Ville de la CAVO, des Directions générales des communes, les Directions de CCAS (selon l’organisation propre à chacune d’elles). Dans le cadre de cette démarche contractuelle, l’Etat est un partenaire essentiel aux côtés de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge et des cinq communes concernées. Ainsi, cette gouvernance s’appuie sur le pilotage qui associe l’Etat et les collectivités (CAVO, communes) au sein des instances mises en œuvre. 2.2 MODALITES D’ANIMATION ET DE PILOTAGE Le comité de pilotage Le Comité de Pilotage a la responsabilité de la maîtrise d'ouvrage collective de l'ensemble des actions menées au titre du Contrat de Ville. Il est co-présidé par le Préfet Délégué pour l’Egalité des chances de l’Essonne et le Président de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge et rassemble les acteurs concernés ainsi que des représentants des Conseils Citoyens et des représentants rapporteurs des Comités techniques thématiques. Le mandat du comité de pilotage validé par les signataires doit permettre de : définir les objectifs opérationnels d'intervention et les modalités de financements. veiller au respect des engagements respectifs et réciproques des signataires du Contrat de Ville, tant en matière de contributions pour les partenaires financeurs que de suivi opérationnel pour les partenaires maîtres d'ouvrage. accompagner et arbitrer les éventuelles modifications de la programmation (avenants, échéanciers...etc.). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 46 Composition des COPIL : • Etat : Procureur de la République, Directions de l’Académie des services de l’Education Nationale, de l’Agence Régionale de Santé, de l’UT DIRECCTE, de Pôle Emploi, de Sécurité Publique, de la Cohésion Sociale, des Droits des Femmes et à l’Egalité, des Territoires, de la Protection Judiciaire et de la Jeunesse, du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, de l’ONACVG, des affaires Culturelles et le lieutenant-colonel commandant du groupement de gendarmerie de l’Essonne. • Collectivités : représentants de la CAVO ; des communes de Sainte-Geneviève-des-Bois, Brétigny-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge et de Fleury-Mérogis ; du Conseil général et du Conseil Régional d’Ile-de-France. • Partenaires : Caisse d’Allocations Familiales ; Chambre de Commerce et d’Industrie ; Chambre des Métiers et de l’Artisanat ; Caisse des Dépôts et Consignations. • Représentants des Conseils Citoyens du Val d’Orge. Les comités techniques Ils ont vocation à réunir les acteurs d'une même thématique pour coordonner leurs interventions respectives prévues pour la réalisation des actions programmées. Chaque comité technique a pour mission de préparer l'aide aux décisions du comité de pilotage et mettre en œuvre les décisions de celui-ci. Le comité technique a en charge le suivi opérationnel des actions menées : il s'assure de la bonne avancée des réalisations et centralise le recueil d'indicateurs permettant de vérifier l'efficience de l'action menée au titre de l'évaluation. Les comités techniques garantissent la bonne tenue des missions et des charges relatives aux conduites de projet : élaborer les documents contractuels, mettre en place les outils de suivis des engagements des différents maîtres d'ouvrage, élaborer et réaliser la programmation annuelle d'actions conformément aux orientations décidées par le Comité de Pilotage. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 47 2.2 L’INGENIERIE Depuis de nombreuses années, l’Agglomération du Val d ‘Orge a mis en place un service dédié et une équipe projet intercommunale. Dans le cadre de la Direction du Développement, le service Politique de la Ville de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge est composé d’un chef de service et de 6 chefs de projets, et d’une collaboratrice administrative. Les missions des chefs de projets s’articulent et se traduisent à la fois par : une répartition thématique des chefs de projet (Education-Citoyenneté, Développement économique/Emploi, Santé/Bien-Etre, Prévention-Médiation/Accès aux Droits, Vie des Quartiers et Observatoire), et d’une mise à disposition sur les communes de Sainte-Geneviève, Brétigny, Saint-Michel et Fleury-Mérogis pour quatre d’entre eux. La Maison de Justice et du Droit (MJD), équipement communautaire, est en toute logique rattachée à cette organisation. Par ailleurs, les ressources de la Communauté d’agglomération sont pleinement mobilisées. La mise en œuvre de ce contrat de ville nouvelle génération ainsi que les orientations politiques nouvelles ou renforcées (Prévention de la Délinquance, Citoyenneté, Emploi et Développement Economique…) définies par le Président de l’Agglomération et les Maires conduisent naturellement à interroger l’organisation du service Politique de la Ville. Une démarche en ce sens est engagée de manière concomitante avec l’élaboration du Contrat de Ville afin : d’améliorer l’efficience et la cohérence de l’organisation du service au regard des évolutions du contrat de ville (contour des missions des chefs de projet, renforcement des liens avec les communes,…), et d’optimiser la lisibilité du dispositif opérationnel. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 48 2.3 LA PARTICIPATION DES HABITANTS L'expression des habitants, leur association aux projets et aux actions menées, sont au cœur de la Réforme de la Politique de la Ville avec la création de "Conseils citoyens" dans chaque quartier réglementaire, au sein desquels seront désignés des représentants qui siègent au Comité de Pilotage du Contrat de Ville. A) L’accompagnement à la définition et à l’élaboration des Conseils Citoyens La Communauté d’agglomération du Val d‘Orge s’est appuyé sur un cabinet d’étude, « Etat d’Esprit », d’octobre 2014 à décembre 2014, pour définir le cadre et les modalités génériques de mise en œuvre des Conseils Citoyens au sein des quartiers réglementaires, dans l’esprit des principes généraux de l’article 7 de la loi. Objectifs de la mission : Répertorier les pratiques participatives dans les villes concernées, Saisir des tendances, des sensibilités et des attentes de la part des acteurs concernés, Proposer un cadre adapté pour les Conseils Citoyens. Les 50 entretiens et les études flash réalisés auprès d’acteurs locaux et d’un panel d’habitants des quatre communes concernées (Sainte-Geneviève, Brétigny, Saint-Michel et Fleury-Mérogis) ont mis en exergue : l’hétérogénéité des outils et des dispositifs de participation des habitants mis en œuvre au sein de ces communes (Conseils de quartiers, conseils consultatifs divers, correspondants locaux, réunions publiques, de concertation…). Chaque quartier prioritaire doit donc être appréhendé de façon différente. La mise en place des conseils citoyens vue comme « une bonne idée » par la plupart des sondés car ils permettraient aux habitants de s’exprimer sur la réalité de leur quartier mais la crainte d’un manque de mobilisation ou d’impact sur les décisions prises in fine (enquête auprès d’habitants sur la base d’une sélection aléatoire dans les pages blanches). La CAVO s’est appuyée sur ces travaux pour définir le cadre et les modalités opératoires qui suivent. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 49 B) Préfiguration de la mise en œuvre des Conseils Citoyens des quartiers réglementaires du Val d’Orge La réforme de la Politique de la Ville fait obligation de créer un Conseil Citoyen dans chaque quartier réglementaire. Le « guide de référence » de la création des Conseils Citoyens met en exergue des principes fondateurs : neutralité (pas d’élus), parité entre les Femmes et les Hommes, représentativité (provenance géographique au sein du quartier, pyramide des âges…etc.). Principes Par ailleurs, l’esprit de la loi invite à entériner les forces-vives préexistantes (représentants associatifs, citoyens réputés pour leur engagement au service de l’intérêt général, collectifs déjà constitués). En ce sens, les Conseils Citoyens ont vocation à valoriser l’existant et s’appuyer sur des dynamiques participatives déjà mises en œuvre. A partir d’une démarche volontaire (libre adhésion), les personnes amenées à siéger au Conseil Citoyen constituent deux collèges distincts : le premier, constitué de personnes réputées pour leur action, leur engagement, ou leur position privilégiée en tant qu’acteur de la vie quotidienne, habitant ou travaillant au sein du quartier, à condition que celles-ci ne soient pas apparentées à une structure prosélyte en matière politique ou religieuse, dans un souci de neutralité. Constitution le second, constitué d’habitants ayant exprimé par écrit leur souhait de siéger au Conseil Citoyen parmi lesquels les membres sont tirés au sort. Ce second collège doit représenter au moins 50% des membres siégeant au Conseil Citoyen. Sous le contrôle conjoint de l’Etat, de la CAVO et de la commune concernée, plusieurs tirages au sort successifs peuvent être nécessaires afin de répondre aux critères de représentativité (parité, classes d’âge…etc.). Chaque Conseil Citoyen élit en son sein deux représentants (un par collège) qui siègeront au Comité de pilotage du Contrat de Ville. Finalité La vocation du Conseil Citoyen est consultative : il rend compte de l’expression des habitants, il porte l’information sur l’actualité des projets initiés au sein du quartier, il fait des propositions d’amendements au regard de la programmation d’actions. Il peut également proposer ses propres initiatives. Objectifs Développer la participation des habitants. Associer les habitants et les acteurs quotidiens du quartier aux actions d’investissement et de fonctionnement mises en œuvre dans le Contrat de Ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 50 Cadre Il est rappelé que chaque Conseil Citoyen sera muni : d’une raison sociale associative, créée expressément ou préexistante si cette dernière est en capacité de générer une comptabilité analytique permettant d’identifier les charges et recettes relatives au Conseil Citoyen. d’un local et d’un budget de fonctionnement. d’un règlement intérieur. d’une fréquence précisée de réunions plénières et de réunions thématiques. La méthodologie proposée a pour objectif de faciliter la création effective des Conseils Citoyens en privilégiant le pragmatisme. A ce titre, l’intégration de l’existant, conformément à l’esprit de la réforme, fait figure de première étape incontournable avec l’identification nominative de personnes ressources particulièrement actives et engagées au service de l’intérêt général pour constituer rapidement le premier collège (personnes ressources et responsables associatifs). A partir d’un listing présentant références et compétences de chacun, et après validation des partenaires-pilotes (Etat, CAVO, Ville), ces personnes sont sollicitées et cooptées, si elles le souhaitent, dans une démarche de libre-adhésion. Ce premier collège constitué, celui-ci détermine, avec l’appui technique d’un référent communal et du délégué du préfet, les modalités de création et de fonctionnement du Conseil Citoyen, de telle sorte que celui-ci soit élaboré avec les habitants, dans le respect des règles et principes établis dans le cadre du « guide de référence » : Modalités opératoires Etablissement d’un plan de communication pour inviter les habitants à se porter candidats pour siéger au sein du second collège. Enregistrement des candidatures (par courrier) et tirage au sort, assisté des représentants de l’Etat et de la commune. Détermination d’un règlement intérieur. Détermination de la tenue d’instances internes (commission thématiques), de la fréquence de réunions plénières. Election des représentants au Comité de Pilotage du Contrat de Ville. Il est rappelé, compte tenu de la disparité des quartiers (nombre d’habitants, antériorité ou non au sein de la géographie prioritaire), que les principes constitutifs ne sont pas figés et qu’une certaine souplesse est unanimement admise par les partenaires du contrat de ville. Néanmoins, afin d’harmoniser le fonctionnement des Conseils Citoyens, il est recommandé : d’établir le nombre de membres dans une fourchette établie entre au moins 20 et au plus 40 membres, de proposer un règlement intérieur partagé par les CC sur l’ensemble du territoire, de veiller à la formation des membres du CC pour vulgariser les dispositifs parfois complexes de la Politique de la Ville ; de nombreux habitants étant novices en matière institutionnelle. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 51 Indicateurs d’évaluation Axes de vigilance Nombre de candidatures enregistrées. Délais de création. Difficultés de fonctionnement identifiées par les membres du CC (ergonomie des locaux, efficience du règlement intérieur…). Veiller à la bonne représentativité de segments de population (moins de 25 ans, par exemple) ou ayant des contraintes particulières (foyers monoparentaux et garde d’enfants pour siéger). Budget de fonctionnement annuel par Conseil Citoyen : 6 000 € (publication, convocations, entretien des locaux, comptabilité et bilan…etc.). Budget Budget d’investissement par Conseil Citoyen (aménagements) : 20 000 €. ⇒ Des financements seront sollicités auprès de l’Etat. Au regard de situations objectivement inégales suivant le quartier concerné et des attendus réglementaires, certains étant déjà dotés d’une forte antériorité tandis que d’autres apparaissent nouvellement dans la géographie prioritaire, certains Conseil Citoyens pourront être créés rapidement, d’autres exigeront un temps de sensibilisation, de communication, de repérage de personnes ressources à même d’en assurer son bon fonctionnement. Le calendrier prévisionnel de la création des Conseils Citoyens fixe pour objectif : 1) Avant la fin de l’été 2015 : la constitution du premier collège des acteurs de la vie locale pour les quartiers faisant déjà partie de la géographie prioritaire : Les Aunettes de Sainte-Geneviève-des-Bois (fin mai 2015). La résidence Boieldieu-Bizet de Saint-Michel-sur-Orge. Les Aunettes de Fleury-Mérogis. 2) Avant la fin de l’année 2015 pour les quartiers nouvellement inclus dans la géographie prioritaire : La Grange aux Cerfs de Sainte-Geneviève-des-Bois. Les Ardrets et la Cité Edouard Branly de Brétigny-sur-Orge. 3) Pour le premier trimestre 2016, et après les premiers travaux du collège n°1 en matière de modalités de fonctionnement, l’instauration de l’ensemble des Conseils citoyens. Calendrier prévisionnel CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 52 LES CONSEILS CITOYENS A SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS La commune s’est dotée d’instances participatives au sein du quartier des Aunettes dès 2003 pour accompagner les projets ANRU 1 en s’appuyant sur la participation des habitants, tant pour l’ingénierie des actions que leur évaluation à l’issue des travaux et aménagements réalisés : Etat des lieux un réseau de correspondants de quartier de 92 habitants. un espace de concertation pérenne ouvert au public un mercredi aprèsmidi et un samedi matin sur deux, en alternance, à la Maison des Services Publics (limitrophe). des réunions de concertation programmées avec un ordre du jour (13 en 2014) informent les habitants de l’actualité du quartier, des projets en cours ou à venir. Celles-ci sont complétées par des enquêtes (porte-àporte) auprès des riverains, avant et après les travaux d’aménagements. Par ailleurs, le Conseil des Sages (42 membres et 4 commissions thématiques distinctes) participe aux instances de concertation : les membres de la commission « Solitude et Dépendance » sont des acteurs constants de l’espace de concertation des Aunettes, notamment au titre de l’Analyse des Besoins Sociaux. Des acteurs associatifs incontournables de la vie de quartier (Confédération syndicale des Familles, Secours Populaire, CNL, CLCV, MJC, Femmes dans la Cité, MAJIC…etc.) sont associés à des réunions spécifiques lorsque les sujets abordés les concernent directement (réhabilitation des bailleurs, renforcement des services de la GUSP…). Objectifs • Constitution du premier collège du Conseil Citoyen. • Préfiguration du plan de communication pour l’appel à candidatures du second collège. Les personnes listées ci-après sont pressenties pour siéger au sein du premier collège (personnes ressources) du Conseil Citoyen et prochainement invitées à une réunion de présentation du Conseil Citoyen du quartier des Aunettes, de son rôle et de ses prérogatives. Composition Pour autant, elles n’ont pas encore été officiellement sollicitées et n’ont donc pas donné d’accord de principe pour y participer. Toutes ces personnes sont bénévoles : – M. le Président de l’association départementale de lutte contre le diabète et l’obésité (implantée à St Hubert) – Mme la Référente de la commission Solitude et Dépendance du Conseil des Sages. – M. le Président du Conseil Syndical de la copropriété des Fées (485 logements) CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 53 – Mme la Vice-Présidente du Secours Populaire Français de Ste Geneviève des Bois. – Administrateur de l’association intermédiaire HERCULE (intérim social – Nombres d’heures délivrées = 55 équivalents temps plein). – une bénévole au sein de l’association CSF (Confédération Syndicale des Familles). – un médecin généraliste du cabinet médical St Hubert (4 médecins, 20 000 consultations par an) depuis plus de trente ans. – M. le Président de la CNL de Ste Geneviève des Bois. – une bénévole à l’Escale (Epicerie sociale) – Administrateur et bénévole de la MJC. – une bénévole de l’association Droit à un Avenir. Rôle et Organisation Accompagnement - Constituer le premier collège (12 membres) du Conseil Citoyen. - Préfigurer les actions de communication à engager pour appeler les habitants à porter leur candidature pour y siéger. - Dans un cadre participatif avec les acteurs institutionnels (Etat, ville, CAVO) en appui, cerner les conditions de fonctionnement du Conseil Citoyen et notamment : localisation, raison sociale, règlement intérieur… - Référent technique local : chargé de mission Référent thématique CAVO : Chef de projet Délégué du Préfet CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 54 LES CONSEILS CITOYENS A BRETIGNY-SUR-ORGE La commune de Brétigny développe la démocratie locale. Depuis le début du mois de janvier 2015, la ville a mis en place 4 Conseils de Quartier. Genèse Objectifs Dans le cadre de la politique de la ville Le conseil qui intègre les quartiers prioritaires Ardrets et Branly sera transformé en conseil citoyen et délocalisé à l’espace Nelson Mandela pour être au plus proche des quartiers concernés. Le Conseil Citoyen doit être une instance de concertation composé d’acteurs associatifs (collectifs d’associations, habitants, personnes reconnues…) et force de propositions sur les programmes d’actions et l’évaluation du Contrat de ville. Le Conseil Citoyen a une approche qui privilégie le collectif à l’individuel, la coconstruction à la revendication. Composition 1er collège (dix personnes) : personnes et structures ressources identifiées : - Association pour les Potagers d'Insertion du Val d'Orge (PPIVO) - ALPHABETA - Amicales des locataires - Associations sportives - Des locataires I3F - Collectif Semaine de la Solidarité Internationale (SSI) - Des personnes participantes au conseil de quartier Sud (Ardrets-Branly) 2nd collège : en cours de réflexion Le Conseil Citoyen est un lieu d'information, de débats et d'expression concernant les projets du quartier prioritaire et le Contrat de Ville. Rôle et Organisation Accompagnement Les membres du conseil citoyen peuvent soumettre des propositions dans le cadre de la politique de la ville. Le 1er Collège, en lien étroit avec les acteurs institutionnels (Etat, ville, CAVO) , définira les modalités de fonctionnement : localisation, raison sociale, règlement intérieur, programmes de formation, calendrier des rencontres, des réunions thématiques… Identification : - d’un référent communal, appui technique et administratif du Conseil citoyen, - du chef de projet politique de la ville en charge des Conseils Citoyens au niveau agglo - du délégué du préfet CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 55 LES CONSEILS CITOYENS A SAINT-MICHEL-SUR-ORGE Genèse Objectifs Composition Rôle et Organisation Accompagnement Les conseils de quartier ont été relancés au mois de janvier 2015 par la municipalité. Au nombre de 3, ces conseils de quartier recouvrent l’ensemble de la ville et sont composés de de trois collèges « habitants », « personnalités qualifiées » et « associations » chacun composé de cinq membres. La mise en place d’un conseil Citoyen à Saint-Michel-sur-Orge s’établira en toute indépendance des conseils de quartier existants. Cette instance consultative a pour objectif d’être un lieu d’information, de consultation et d’accompagnement sur les projets qui concernent le quartier prioritaire Boieldieu-Bizet. Il aura également pour autres objectifs : - de développer la participation des habitants. - d’associer les habitants et les acteurs quotidiens du quartier aux actions d’investissement et de fonctionnement mises en œuvre dans le Contrat de Ville. Nombre de membres par collège : 10. Liste des structures dont des membres pourraient prétendre à siéger au sein du 1er Collège, constitué de personnes dites « reconnues pour leur action » sur le quartier : - des représentants d’associations de jeunes. - des représentants d’associations sportives - des membres de l’amicale de locataires - des membres de structures dont l’action relève de l’Education populaire. - des représentants de commerçants - des professionnels de la santé. - des représentants du foyer- séniors Debussy. - des représentants d’associations de familles. Le 2ème collège composé d’habitants : tirage au sort ou sur inscription (modalités en cours de définition). La vocation du Conseil Citoyen est consultative : il rend compte de l’expression des habitants, il porte l’information sur l’actualité des projets initiés au sein du quartier, il fait des propositions d’amendements au regard de la programmation d’actions. Il peut également proposer ses propres initiatives. Le Conseil Citoyen sera muni : - d’un budget d’un local, - d’un budget de fonctionnement en fonction de l’enveloppe financière allouée par l’Etat et d’une comptabilité analytique permettant d’identifier les charges et recettes relatives à son fonctionnement. - d’un règlement intérieur. - d’une fréquence précisée de réunions plénières et de réunions thématiques. - Un référent communal : un agent des services de l’action solidaire. - Le chef de projet Politique de la ville, qui sera en charge des conseils citoyens au niveau de la communauté d’agglomération, interviendra pour assurer la cohérence avec les conseils citoyens des autres communes, apporter un appui technique, proposer des formations. - Le délégué du Préfet apportera un appui technique pour le démarrage et le suivi de cette instance. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 56 LES CONSEILS CITOYENS A FLEURY-MEROGIS La commune de Fleury-Mérogis n’a pas d’instance dédiée à la participation des habitants de type Conseil ou comité de quartier, ni de service spécifique pour la vie des quartiers. Genèse Néanmoins, des démarches de concertation avancée ont été mises en place sur les aménagements urbains, la gestion urbaine de proximité et la rénovation thermique dans le cadre de l’agenda 21 local et du parcours résidentiel. La ville, via le pôle Culture - Vie locale et associative propose un soutien technique et financier aux associations et accompagne des projets culturels impliquant la participation des habitants. La mise en place du conseil citoyen pour le quartier des Aunettes sera donc une première expérience de mise en œuvre d’un dispositif participatif pérenne sur la commune. Objectifs Composition Expérimenter la mise en œuvre d’un dispositif participatif sur la commune. Associer les habitants et les acteurs quotidiens du quartier des Aunettes aux actions de fonctionnement et d’investissement du Contrat de ville. Permettre au Conseil citoyen de s’impliquer dans les évènements de la vie locale. 1er collège : (une quinzaine de membres envisagés) Les personnes ressources identifiées seraient notamment des membres : - de l’association des locataires (CNL) - de l’association Il était une fois - de l’association Réagir - de l’association Club des parents solidaires - de l’association Robert Flaherty - de l’association des parents d’élèves du groupe scolaires Desnos (1, 2, 3 soleil) - de l’association Handball Morsang/Fleury - et du médecin du quartier (Docteur Chapuzot) 2ème collège : (une quinzaine de membres envisagés) Les modalités de constitution de ce deuxième de collège, notamment en matière de tirage au sort, sont en cours de réflexion. Rôle et Organisation La vocation du Conseil Citoyen est consultative : il rend compte de l’expression des habitants, porte l’information sur l’actualité des projets initiés au sein du quartier, fait des propositions d’amendements au regard de la programmation d’actions. Il peut également proposer ses propres initiatives. Le Conseil Citoyen sera muni : - d’une raison sociale associative, - d’un local, CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 57 - Accompagnement d’un budget de fonctionnement établi au regard de l’appui financier proposé par les services de l’Etat, d’un règlement intérieur, d’une fréquence précisée de réunions plénières et de réunions thématiques. Un référent communal sera identifié. Il assurera notamment un travail de terrain pour aller à la rencontre des habitants et les mobiliser autour du Conseil citoyen. Ce référent travaillera en étroite collaboration avec le Pôle culture, vie locale et associative, plus particulièrement avec la référente Vie associative pour l’accompagnement à la constitution administrative de l’association porteuse du Conseil citoyen. Le chef de projet politique de la ville, en charge des conseils citoyen au niveau de l’agglomération, interviendra pour assurer la cohérence avec les autres communes, apporter un appui technique, proposer des formations. Le délégué du préfet sera également associé, notamment en appui technique pour le démarrage du dispositif. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 58 2.4 EVALUATION DU CONTRAT DE VILLE L'évaluation du Contrat de Ville exige une approche méthodologique qui permette de mesurer l'impact des actions menées en réponse aux besoins du public et pas seulement de vérifier la réalisation de la programmation. Cette approche suppose de disposer "d'indicateurs de référence", mesurés en amont des actions menées, de telle sorte que ces indicateurs témoignent ensuite des évolutions opérées au mérite de ces actions. Cette volonté de répondre aux exigences de l'évaluation des politiques publiques consacrée aux quartiers réglementaires nécessite une démarche transversale : la préfiguration d'un observatoire du Contrat de Ville sur l'ensemble du territoire de la CAVO aura pour objectif d'identifier ces indicateurs pertinents par thématique et de décliner les modalités opératoires pour la création à terme d'une base de données partagée. ⇒ Proposition d’une méthodologie commune d’évaluation Disposer d’une méthodologie d’évaluation partagée et d’indicateurs de référence Pilote Agglomération du Val d’Orge – Service Politique de la Ville Partenaire(s) associé(s) Tous les acteurs participants aux Comités techniques du Contrat de Ville Diagnostic L’évaluation des politiques publiques et de l’impact des actions initiées au sein du Contrat de Ville se heurte à une difficulté méthodologique : il n’est pas possible de mesurer les valeurs-ajoutées d’une action sans disposer préalablement d’un « état des lieux » initial étayé par des « indicateurs de référence ». Le travail d’observation et de mesure des symptômes (indicateurs sociaux, besoins non-satisfaits, dysfonctionnements...etc.) en amont de l’action doit être produit de façon générique et synthétisé selon des modalités partagées, indépendamment de la thématique concernée. Par ailleurs, la diversité des sources disponibles, leur croisement, leur actualisation, ajoutent une difficulté supplémentaire, tous les acteurs ne partageant pas la même démarche, attachés chacun aux données relatives à leur cœur de métier. Plus encore, le chevauchement de découpages territoriaux différenciés (circonscription de Police, par exemple) ou de typologies de public (comme pour la segmentation souvent variable des tranches d’âge suivant les structures) rend complexe l’analyse de données qui ne se réfèrent pas à une même entité observée et qui en conséquence ne se superposent pas d’emblée. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 59 Objectifs de l’action • • • Résultats attendus Doter le Contrat de Ville d’une méthodologie d’évaluation partagée. Disposer d’indicateurs de référence en amont des actions. Harmoniser les modalités d’observation et d’analyse. • • Préfigurer une base de données par thématique comme socle d’un « observatoire du Contrat de Ville ». Mesurer l’impact des actions engagées au regard de l’évolution des indicateurs. Modalités opératoires Les comités techniques associés à chaque thématique initient un travail préalable de définition : quels sont les indicateurs pertinents, observables, tant dans une dimension quantitative que qualitative ? Si les données chiffrées et quantifiables sont plus facilement identifiables et profitent de données déjà existantes (nombre d’élèves ayant obtenu le brevet des collèges, nombre de délits constatés, nombre de foyers bénéficiant de l’APL sur un Iris donné, valeur de mutation moyenne pour un bien immobilier), les critères qualitatifs confrontent souvent les acteurs à des « visions » parcellaires et variables et exigent des choix parfois subjectifs. Quels sont par exemple les « indicateurs témoins » des actions relatives à la promotion de la Citoyenneté ? Ce vaste chantier méthodologique admettra donc dans une première étape d’élaboration la recherche d’indicateurs « incontestables », et dans un second temps des « indicateurs d’appréciation », supposant une part d’imprécision. Les comités techniques s’engagent à produire ce travail préalable avant tout engagement d’actions nouvelles en proposant au Comité de pilotage les indicateurs retenus, les modalités d’observation, la fréquence de leur actualisation. Après validation, les indicateurs retenus sont fournis par les comités techniques et centralisés dans le cadre de l’observatoire du Contrat de Ville. Chaque comité technique veillera à désigner un référent chargé du lien avec cet observatoire. Indicateurs d’évaluation • • • • Points de vigilance Délais de recensement des indicateurs pertinents. Efficience des indicateurs retenus. Ergonomie des modalités d’observation. Nombre d’indicateurs constituant la base de données de l’observatoire du Contrat de Ville. Veiller à la compatibilité des données et à la cohérence de l’observation (territoire analysé, segmentation du public). Harmoniser les pratiques et les modalités d’observation. Vérifier les contraintes de saisies, de confidentialité, et du cadre de diffusion des analyses. Moyens et budgets prévisionnels Chef de projet de l’équipe MOUS en charge de l’observatoire du Contrat de Ville (exclusivement) et dont les missions sont la constitution de la base de données, l’actualisation de l’observatoire et la production d’analyses au regard des évolutions constatées. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 60 ⇒ Proposition d’indicateurs de base pour l’observation des quartiers prioritaires et en veille Démographie • Répartition de la population par tranche d’âge et par sexe • Nombre de primo-arrivants par villes • Familles monoparentales • Familles nombreuses Logement • Nombre de logements • Répartition privé / locatif social • Nombre de logements spécifiques • Ancienneté d’emménagement • Taux de vacance des logements Revenus et niveau de vie • Revenu médian par Unité de Consommation de l’ensemble des ménages, avec une répartition propriétaires occupants / locataires du parc privé / locataires du parc social • % de ménages en dessous du seuil de pauvreté • Nombre d’allocataires CAF et poids dans la population des quartiers • Nombre et % d’allocataires CAF dont le revenu est constitué à +50% et à 100% de prestations sociales • Part des ménages non imposables et poids dans la population des quartiers • Nombre et % d’allocataires du RSA • Nombre d’utilisateurs de la tarification sociale (transport, énergie) Education • Taux de scolarisation des moins de 3 ans • Taux de scolarisation des 15/17 ans et 18/24 ans • Niveau de formation des plus de 15 ans sortis du système scolaire et répartition par sexe • Réussite au Diplôme National du Brevet ème • Orientation des élèves en fin de 3 Emploi • Taux de chômage par tranche d’âge et par sexe • Taux de chômage des jeunes avec distinction par sexe • Nombre de DEFM par catégorie ABC et précision : Part des – de 25 ans Part des femmes Part des inscrits depuis plus d’1 an Part des DEFM non qualifiés • Poids des demandeurs d’emploi (DE) résidant en QPV dans le total des DE CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Prévention et Sécurité • Fichier 4 001 – phénomène de délinquance par type Santé • • • • • • • • • • Monographie de l’ARS Taux de bénéficiaires CMUC du régime général Taux de bénéficiaires de l’Aide à la Complémentaire Santé du régime général Taux de dépistage du cancer du sein des femmes du régime général Taux de dépistage du cancer colorectal du régime général Taux d’examen bucco-dentaire des enfants de 6, 9, 12, 15 et 18 ans du régime général Taux de généralistes pour 10 000 habitants Part des généralistes de plus de 55 ans Taux des dentistes pour 10 000 habitants Part des dentistes de plus de 55 ans. 61 2ème PARTIE : LE PROGRAMME OPERATIONNEL 1. Orientations générales et Priorités 2. Programmation en investissement par commune Programmation à l’échelle de la Communauté d’agglomération Déclinaison des projets d’investissement à l’échelle des communes 3. Programmation en fonctionnement par thématique Emploi et Développement Economique Education et Citoyenneté Prévention de la délinquance et Accès aux droits Habitat et Cadre de vie Santé et Bien-Etre Vie des quartiers Egalité femmes / hommes et Lutte contre les discriminations CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 62 1. Orientations générales et Priorités Parmi les thématiques structurantes et les axes d'intervention du Contrat de Ville, la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge retient comme priorités : l’Emploi et le Développement Economique, l'Education et la Citoyenneté, la Prévention de la délinquance et l’Accès aux droits, l'Habitat et le cadre de vie. Sans réduire leur importance, les actions proposées au titre des autres thématiques, Santé et Bien-être, Vie de Quartier, s'inscrivent principalement dans la continuité de la politique générale de la CAVO par le maintien et le renforcement d'initiatives déjà engagées dans la durée. Les actions programmées, dans leurs dimensions les plus opérationnelles, témoignent du souci constant d'investir pleinement les trois thématiques transversales du Contrat de Ville : la Jeunesse, l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et la lutte contre les discriminations. LES GRANDES ORIENTATIONS DE L’AGGLOMERATION DU VAL D’ORGE DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE, DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION Le développement économique et le développement de l’emploi sont inscrits comme priorités de la réforme de la Politique de la Ville. La CAVO et les partenaires du Contrat de Ville réaffirment préalablement les objectifs indiqués dans le cadre du Pacte 2 pour l’emploi, la formation et le développement économique, les actions proposées au sein du Contrat de Ville s’inscrivant dans la continuité et le renforcement d’une politique générale partagée par l’ensemble des partenaires. Depuis sa création, la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge a engagé une politique globale volontariste pour que les fortes potentialités de développement économique du territoire bénéficient à tous les demandeurs d’emplois, notamment les publics relevant de parcours d’insertion. Cette volonté est constitutive de l’identité du Val d’Orge et traduite par une orientation majeure de sa politique générale : développer l’emploi de proximité. Cette finalité revêt plusieurs enjeux : elle fonde d’une part l’équilibre social du territoire, l’accès à l’Emploi demeurant le seul moyen d’autonomie et de stabilité des ressources, et d’autre part elle décline dans sa dimension la plus quotidienne le « développement durable », l’Emploi de proximité permettant de travailler près de chez soi, limitant ainsi les temps de transport, réduisant la CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 63 pollution occasionnée par les trajets domicile-travail, et offrant en conséquence du temps supplémentaire pour la vie familiale et sociale. La politique générale de la CAVO en matière d’accès à l’Emploi s’est ainsi concrétisée par les actions du service de Développement Economique et son articulation quotidienne avec les acteurs institutionnels de l’accompagnement à l’Emploi au moyen d’une coordination de terrain autour de sa « cellule de recrutement », instance opérationnelle de rapprochement entre les demandeurs et les offres d’emploi recueillies auprès des entreprises. L’efficience de ce travail a permis d’enregistrer des résultats probants, le territoire de la CAVO représentant un quart des offres d’emploi du département. Il a permis également de mieux résister que d’autres territoires aux effets de la crise, avec une augmentation contenue du taux de chômage depuis 2010. Néanmoins, la croissance du nombre de demandeurs d’emploi, notamment des jeunes et des personnes de bas niveaux de qualification, a été marquée et durable, mettant en exergue les quartiers réglementaires de la Politique de la Ville plus fortement touchés par ces évolutions. Dans cette situation, le Contrat de Ville doit marquer et concrétiser la volonté d’engager de nouveaux efforts en direction de ces publics, à partir d’axes d’intervention complémentaires : Mettre le développement économique et la création d’activités du territoire au service de l’Emploi. Le développement des grands projets Val Vert Croix blanche et la requalification de l’ancienne Base Aérienne 217 sont des réalisations programmées, de grande envergure, et dont les potentialités doivent permettre d’amplifier encore les actions d’insertion et générer des offres d’emplois sur le territoire. C’est dans cet état d’esprit que les élus du Val d’Orge ont souhaité intégrer ces sites comme des espaces vécus. Faciliter l’implantation d’activités économiques au cœur des quartiers réglementaires. En proposant des conditions d’implantation spécifiques et particulièrement attractives pour les acteurs relevant de l’Economie Sociale et Solidaire, les quartiers de la Politique de la Ville pourront profiter d’une offre de biens et services et de tarifs adaptés aux foyers les plus modestes. Egalement, l’accompagnement des porteurs de projets d’entreprise résidents des quartiers constituera un moyen d’actions privilégié. Les initiatives économiques portées par les habitants des quartiers sont à la fois des exemples de réussite et une source de richesses considérables dans des lieux souvent délaissés par l’économie traditionnelle. La revitalisation des quartiers et des activités doit s’appuyer sur celles et ceux qui, résidents, portent une part des actions à venir pour la dynamisation des quartiers. Développer les mesures de droit commun en matière d’aides à l’Emploi. La sensibilisation des employeurs aux dispositifs d’aide à l’Emploi, notamment en direction des jeunes, fera l’objet d’efforts soutenus : promouvoir les contrats d’apprentissage et l’alternance ou encore la mesure « Emploi d’Avenir » auprès des acteurs associatifs et des collectivités doit permettre d’obtenir des effets leviers à court terme. De la même manière, la systématisation de clauses d’insertion intégrées aux marchés publics, dans le cadre des aménagements nécessaires à la réalisation des grands projets du parc d’activités Val Vert et de la Base Aérienne, mais aussi dans le cadre des structures d’insertion et de formation de la maison d’arrêt, constituera un socle d’offre d’emplois qui bénéficiera directement aux demandeurs d’emploi des quartiers. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 64 Au regard de ces enjeux majeurs pour le territoire, les réflexions de l’ensemble des partenaires mobilisés pour l’élaboration du Contrat de ville ont également abouti à un constat partagé autour de : la nécessité de créer un nouvel équipement réunissant les acteurs du développement économique (communauté d’agglomération, promoteurs, aménageurs et entreprises) et les acteurs de l’Emploi et de la Formation professionnelle, lieu de ressources et d’animation permettant de délivrer : des réunions d’informations collectives portant sur des campagnes de recrutement liées aux implantations, des formations préalables à la prise d’emploi, les formations associées aux parcours des bénéficiaires des clauses d’insertion, des sessions de formations dans le cadre du DIF et de la formation continue, des services de rapprochement des offres et des demandeurs d’emploi en temps réel avec localisation d’une « cellule de recrutement de proximité » directement liée à l’actualité des implantations sur les sites Val Vert et Base Aérienne, d’une coordination sur l’étude des besoins de requalification et de reclassement de salariés touchés par des plans sociaux. Par ailleurs, cet équipement pourra intégrer une plateforme logistique d’accueil de formations internes des entreprises et de séminaires en délivrant des prestations à même d’amortir ses charges de fonctionnement et devra permettre de renforcer les passerelles avec la maison d’arrêt en mutualisant les formations qualifiantes tout comme en développant de nouvelles filières : espaces verts, apiculteur. la nécessité de mieux structurer le réseau des partenaires de l’emploi et de poursuivre la cohérence des actions menées pour favoriser l’emploi des habitants des quartiers. Le contrat de ville a pour objectif de faciliter la structuration du réseau des acteurs et des partenaires de l’emploi autour d’une stratégie commune. Il s’agit d’organiser sur le plan opérationnel la détection des créations d’emploi, préparer et positionner les candidats, accompagner les entreprises vers la formalisation de leurs besoins de recrutement… Cette démarche rejoint l’ambition énoncée dans le cadre du Pacte 2. Les orientations et actions développées sont dimensionnées pour répondre aux différents enjeux à l’échelle des quartiers réglementaires, des quartiers en « veille » et des quartiers « vécus » des communes du Val d’Orge. Au plus proche, la prise en compte des spécificités locales et des actions initiées par les communes renforce cette nécessité d’avoir une structure commune. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 65 EDUCATION – CITOYENNETE A l’heure où le Premier Ministre lui-même évoque un « apartheid social » pour qualifier la relégation des quartiers d’habitat social, la Politique de la Ville est plus que jamais le « bras armé » d’une politique générale tenant compte de cette situation pour revenir, conformément à la finalité de la Politique de la Ville, au Droit Commun en rattrapant le niveau et la qualité de vie de l’ensemble du territoire. A ce titre, le Contrat de Ville est l’outil institutionnel de référence et le cadre partenarial mettant en responsabilité les acteurs d’une politique qui, confrontés à de tels constats, se doit d’être volontariste et offensive. Certains quartiers (65) sont plus affectés que d’autres, mais il apparaît au regard des principaux indicateurs sociaux de référence que l’ensemble des quartiers de la Géographie prioritaire sont en voie de fragilisation et exige des réponses fortes de la puissance publique. Si l’accent est mis sur le développement économique et l’emploi, ou encore l’habitat et le cadre de vie, la politique relative à l’Education et la Citoyenneté revêt désormais des enjeux majeurs, essentiels au devenir des enfants et des jeunes résidents des quartiers. L’Education met légitimement en avant la réussite individuelle dans le cadre du parcours scolaire mais il s’agit également d’éduquer au « vivre ensemble » et aux valeurs qui le fondent dans une dimension collective. Les événements dramatiques de ce début d’année 2015 marquent une prise de conscience sans précédent pour prévenir le sentiment d’abandon et l’errance de jeunes qui se voient sans avenir et les risques de parcours déviants entre désœuvrement, délinquance et violences. En toute logique, les axes d’intervention prioritaires du Contrat de Ville du Val d’Orge mettent en exergue la réussite scolaire, tant au titre des principes d’égalité des chances que de prévention des parcours déviants, et avec elle le développement des activités culturelles et sportives pour l’épanouissement individuel de jeunes en devenir. Pour ce faire, le maintien et le développement des moyens humains dédiés à l’encadrement des plus jeunes, sont de strictes priorités : les partenaires signataires du Contrat de Ville réaffirment leur volonté partagée de renforcer les dispositifs de Réussite Educative, les moyens dédiés aux structures d’accueil et d’animation, de développer de nouvelles actions pour engager une pédagogie active de transmission des valeurs propres à la Citoyenneté et la Laïcité. Par ailleurs, le soutien à la parentalité fera l’objet d’efforts particuliers pour munir les parents, tous les parents, des informations et des acquisitions nécessaires au suivi éducatif et scolaire de leurs enfants. L’ensemble des actions projetées suit ainsi ces déclinaisons : ⇒ Renforcer la réussite scolaire et l’épanouissement individuel des plus jeunes. ⇒ Eduquer aux valeurs qui fondent la citoyenneté. ⇒ Soutenir la parentalité. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 66 PREVENTION DE LA DELINQUANCE – ACCES AUX DROITS Les questions de prévention de la délinquance et de la récidive, d’accès au droit ainsi que de celles du partenariat et de la cohérence des dispositifs font débat depuis plus de vingt ans. L’actualité tragique de ce début d’année 2015 conduit au simple constat que la multitude des actions menées ne peut répondre à des modèles généraux stricts mais doivent résulter d’initiatives locales, d’union de toutes les ressources pour répondre de manière efficace et pertinente aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Les problèmes de délinquance et de sécurité doivent être traités dans une approche globale, intégrant à la fois les dimensions sociales et pénales. Sur les territoires prioritaires, la mise en œuvre de politiques de prévention efficaces, articulant approche préventive et approche répressive, implique la concertation et la coordination des différents acteurs (services de l’Etat, collectivités territoriales, institution judiciaire, Education Nationale, bailleurs, associations…). Leur développement s’inscrit donc naturellement dans la Politique de la Ville, qui offre ce cadre partenarial et global, permet le décloisonnement et poursuit la recherche d’une plus grande cohésion sociale. Au-delà des outils existants pouvant être déployés, il est nécessaire de commencer par ce préalable incontournable afin de définir ou redéfinir un cadre partagé par tous les acteurs où les enjeux, les problématiques, les priorités et les périmètres d’intervention de chacun sont clairement identifiés. Aussi, les actions de ce contrat de ville, seront approfondies lors de l’avenant, sur la base du diagnostic partagé. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 67 HABITAT – CADRE DE VIE Les réalisations de la Politique de la Ville en matière de rénovation urbaine et de réhabilitation des logements ont considérablement contribué à l'amélioration du cadre de vie. Malgré ces progrès, les acteurs de l'Habitat, et particulièrement les bailleurs sociaux et les collectivités locales, sont confrontés à plusieurs problématiques communes. Les objectifs initiaux de la Politique de la Ville de retour au Droit Commun considéraient l'équilibre social et la mixité au sein des quartiers comme des enjeux majeurs. Pour investir ces sujets complexes et exigeant des approches d'envergure, le Contrat de Ville du Val d'Orge marque la volonté d'initier des actions permettant d'une part de disposer d'états des lieux affinés et actualisés afin d'analyser l'évolution du peuplement, et d'autre part de fédérer les acteurs de l'attribution de logements afin de maîtriser cette évolution, notamment au sein des quartiers réglementaires. Cette volonté politique ambitieuse de la CAVO rejoint celle de l’Etat ; les lois ALUR et VECU prévoyant la mise en place d’une conférence intercommunale du logement. Pour mettre en œuvre cette ambition et répondre à de nouveaux enjeux relevant du développement durable, comme, entre autres exemples, la lutte contre la précarité énergétique et ses incidences sur la solidarité en matière d’aide aux foyers les plus démunis, la politique de l’Habitat sur le territoire doit impérativement se faire en étroite coopération avec les organismes HLM mais également avec les partenaires du parc d’habitat privé. En effet, les quartiers prioritaires comptent des copropriétés fragiles. Aussi, la démarche doit être conduite en cohérence avec l’intervention en direction de ces copropriétés, notamment en matière de rénovation thermique, d’actions de prévention… Par ailleurs, la vie quotidienne des habitants de ces quartiers reste confrontée à des problématiques constantes : nuisances, dégradations, manques et dysfonctionnements relatifs au stationnement, au tri d'ordures ménagères, dépôts sauvages d'encombrants...etc. Quelle que soit la qualité des investissements opérés, la vie quotidienne des quartiers d'habitat social est fortement impactée par ces problématiques qui aggravent la perception négative du cadre de vie. Si certaines relèvent de la structure urbaine, d'autres invitent à travailler aux comportements et au bon usage des espaces communs. Outil principal de l'amélioration de la vie quotidienne, la Gestion Urbaine et Sociale et Proximité doit proposer des actions et des solutions répondant à ces problèmes pour restaurer la qualité du cadre de vie. Aussi, il est affiché le souhait d’assurer un pilotage intercommunal en élaborant une convention GUSP transversale de « tronc commun ». Ce cadre innovant sera renforcé par des conventions bilatérales traitant de problèmes plus territorialisés et spécifiques à chaque site. Enfin, dans le cadre de l’agenda HLM 2015-2018, la charte nationale pour la qualité de vie urbaine sera déclinée en une charte locale. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 68 2. Programmation en investissement Les projets d’investissements présentés ci-après sont nécessairement en lien avec les projets de fonctionnement, tant à l’échelle de la Communauté d’Agglomération qu’à celle des communes. 2.1- PROGRAMMATION A L’ECHELLE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION Thématiques Projets Coût TTC Création d’un lieu ressources DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE – EMPLOI FORMATION SANTE ⇒ Lieu pressenti : 400 m² au sein d’un équipement de 3 000 m² situé sur l’ancienne Base Aérienne 217 (ex Bâtiment Thomson) ⇒ Financements européens sollicités dans le cadre d’un appel à projet ITI (Investissements Territoriaux Intégrés) auprès de la Région Ile-de-France Création d’un équipement de santé pluridisciplinaire ⇒ Lieu : à déterminer TRANSVERSES (Dév. Eco, Santé, Accès aux droits) 807 692 € Acquisition d’un véhicule utilitaire aménagé pour assurer des permanences au cœur des quartiers 1 160 000 M € (estimation pour 15 praticiens) 30 000 € ⇒ Coût total : 1 997 692 M € CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 69 2.2- DECLINAISON DES PROJETS D’INVESTISSEMENT A L’ECHELLE DES COMMUNES Les projets d’investissement ci-après sont présentés en annexe 1 du présent contrat de ville. Sainte-Geneviève-des-Bois Thématiques Finalités Créer une médiathèque « nouvelle génération », Place Dimitrov. Valoriser le cadre de vie et le panorama urbain de la place principale des Aunettes. Aménager et paysager la place Dimitrov pour répondre aux besoins d’accès de l’équipement et harmoniser le cadre de vie. Répondre aux besoins d’aménagements de la résidence des Siroliers En cours de définition (délai nécessaire pour associer les habitants et coproduire les actions). Disposer d’un lieu ressources consacré aux associations (ANRU 1). Créer un « Centre de Ressources associatif », espaces et moyens logistiques mutualisés. Disposer d’un lieu de vie dédié au « Conseil Citoyen » Créer une « Maison des projets » attenante au CDR associatif. Centraliser les actions relevant d’un centre social ou socioculturel. Créer un espace « Centre social » ou « centre socioculturel » à destination des familles. Redynamiser la coursive de St Hubert. Faire une offre globale incitative pour le développement de l’ESS. Rénover des locaux RDC de la coursive de St Hubert pour implanter des structures de l’ESS. Développer les lieux d’activités à vocation culturelle, sociale et solidaire. Créer un lieu dédié aux activités nécessitant des surfaces importantes. Requalifier l’ancienne piscine, limitrophe, pour y localiser des activités associatives. URBAIN Requalifier les espaces extérieurs des quartiers réglementaires. Faciliter les initiatives collectives. Faciliter la participation des habitants. ACTIVITES Actions Proposer un équipement à vocation culturelle pour l’ensemble de la ville Requalifier la Place Dimitrov, cœur du quartier prioritaire (ANRU 1) VIE SOCIALE Objectif Rendre plus visible les animations délivrées en direction des familles (ASV, ASL, actions collectives, ….) CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Coût 7.2 M€ 780 000 € En cours d’élaboration 1.8 M€ 400 000 € En cours d’élaboration 70 Brétigny-sur-Orge Thématiques Finalités Redynamisation du centre commercial La Fontaine et du tissu associatif du quartier Nord Rosière-La fontaine URBAIN – DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE – HABITAT – CADRE DE VIE ET COHESION SOCIALE Requalifier et réaménager les terrains rétrocédés par le Ministère de la Défense du quartier Objectif Réhabiliter le centre commercial et favoriser l’émergence d’un tissu associatif pérenne en faveur de la cohésion sociale et du vivre ensemble Revitaliser, redynamiser et intégrer le quartier La Roseraie dans un périmètre plus large. Contribuer au désenclavement et à l’intégration du quartier prioritaire des ArdretsBranly CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Actions Coût Développer le partenariat avec le nouveau bailleur dans le cadre de la réhabilitation de son patrimoine Solliciter l’EPARECA 15 000 € (étude commerciale EPARECA) Construction d’équipements publics : Maison des assistantes maternelles, Maison de l’Emploi, Maison musée, 2 salles polyvalentes, école des sapeurspompiers, Réhabilitation de services publics : Mission locale, Maison de la Jeunesse, PIJ Réhabilitation des logements (parcelles 1, 2) Réhabilitation, aménagements d’espaces extérieurs de la cité Branly et des Ardrets Aménagement de liaisons piétonnes et d’espaces verts Aménagement d’un axe de communication entre l’ex BA, le centre- ville et la gare (pôle multimodal) 11 M € 71 Saint-Michel-sur-Orge LES PROJETS D’INVESTISSEMENT Thématiques URBAIN VIE SOCIALE Finalités Engager une démarche de rénovation urbaine Encourager les initiatives collectives et développer la vie associative Objectif Actions Réhabiliter l’ensemble de la résidence Boieldieu-Bizet et requalifier les espaces extérieurs Réaliser une étude préopérationnelle en vue de la définition du programme de travaux à engager Engager un processus de rénovation globale des bâtiments sur le plan thermique avec isolation extérieure des enveloppes bâties et pose de VMC Requalifier et revaloriser l’ensemble des espaces extérieurs Redynamiser et restructurer le centre commercial Grand Bois et ses abords (opération isolée) Engager un audit commercial en partenariat avec l’EPARECA Requalifier et revaloriser l’ensemble des espaces publics jouxtant le centre commercial Engager un processus de clarification et de redistribution foncière des espaces privés à usages publics 3.03 M € Requalifier l’entrée nord du quartier et sécuriser le cheminement piéton des collégiens (opération isolée) Réfection de l’axe nord de l’avenue Saint-Saëns Créer une promenade piétonne et paysagée afin de délimiter les circulations douces et automobiles Réaménager l’ensemble du stationnement 1.01 M € Promouvoir un lieu d’accueil, de rencontre et d’échanges inter-associatif Créer un pôle ressources de type « Maison des associations » destiné à soutenir l’action des associations et informer les habitants sur la vie associative locale. 250 000 € CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Coût 7.1 M € (environ 20 000€/logement) 72 Fleury-Mérogis LES PROJETS D’INVESTISSEMENT Thématiques Finalités Objectif Requalifier les espaces extérieurs et relier les Aunettes au lotissement des Joncs Marins URBAIN Proposer aux habitants des Aunettes un cadre de vie harmonieux avec les lotissements Joncs Marins et favoriser le lien et la mixité sociale au sein de cet espace Répondre aux problématiques de stationnement Permettre aux équipements publics, notamment le CMA et la salle Wiener, d’être en mesure d’augmenter leur qualité de service et leur capacité d’accueil. Actions Coût Restauration et enrichissement des circulations piétonnes Création d’espaces verts (chambres de verdure, promenade…) et suppression de mobiliers encombrants et dégradés Créer deux voies nouvelles et une place piétonne au cœur de jonction avec le nouveau centre commercial Recréer et redéployer les places de stationnement 2.6 M€ Pour le CMA : Augmenter la capacité d’accueil à 600 élèves Travaux d’isolation, de confort et de sécurité Création de locaux techniques et de stockages 2.04 M € Pour la salle Wiener : Développer une offre de services adaptée aux activités et aux projets des associations. 240 000 € Coût total estimé pour l’Opération d’intérêt régional : 4 919 050 € EDUCATION CITOYENNETE Proposer une structure pilote dédiée à la prévention de la délinquance juvénile et à la prévention de la récidive Faire émerger une synergie commune et aboutir à la mise en place d’une structure innovante CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Avoir une ressource dédié regroupant de nombreux acteurs de terrain présent sur le territoire (SPIP, ADAP, PJJ, CMPP…). Permettre de lier la lutte contre la délinquance et la récidive et la mise en place d’ateliers chantiers insertion (ACI) avec une volonté politique de s’inscrire dans une démarche répondant à la loi sur la transition énergétique. 625 000 € 73 3. Programmation en fonctionnement Principes de déclinaison territoriale La programmation ci-après pose le cadre directeur qui préside à l’intervention en faveur des quartiers en Politique de la Ville. Les orientations et actions développées sont dimensionnées pour répondre aux différents enjeux à l’échelle des quartiers réglementaires, des quartiers en « veille » et des quartiers « vécus » des communes du contrat de ville du Val d’Orge. La démarche poursuivie se veut d’être au plus proche de la prise en compte des spécificités locales et des actions initiées par les communes et renforce in fine cette nécessité d’avoir une structure commune. De ce fait, la traduction des orientations et actions ne seront pas strictement uniformes sur l’ensemble des territoires. L’avenant au contrat de ville de novembre 2015 permettra de préciser à la fois le chiffrage des projets et les engagements, notamment financiers, des contributeurs du contrat de ville, et l’actualisation de la programmation, enrichie des travaux en cours menés avec les partenaires. Enfin, la « clause de revoyure » du contrat de ville fixée à l’horizon 2017, sera également l’occasion de réajuster les actions et projets de ce contrat, sur la base d’une première évaluation partagée par l’ensemble des acteurs. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 74 Présentation générale de la programmation Une démarche partagée, guidée par une dimension opérationnelle, au plus proche des problématiques et enjeux identifiés au sein des quartiers et dépassant les grands principes d’intention. EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Action n°1 Action n°2 Action n°3 Action n°4 Action n°5 Action n°6 Action n°7 THEMATIQUES PRIORITAIRES Action n°8 Action n°9 Action n°10 Action n°11 Action n°12 Action n°13 Action n°14 Action n°15 Action n°16 Action n°17 Action n°18 Action n°19 Action n°20 Action n°21 Action n°22 Action n°23 Action n°24 Action n°25 Action n°26 Action n°27 Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Lever les freins à l’emploi des demandeurs Créer un « Forum pour l’Emploi permanent » Mobiliser les acteurs de l’emploi en faveur des jeunes des quartiers prioritaires Promouvoir l’alternance et le contrat d’apprentissage Promouvoir la mesure Emploi d’Avenir auprès des associations et des collectivités Développer les dispositifs et les mesures d’insertion professionnelle Faciliter la mobilité des publics Dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale des quartiers Sensibiliser et accompagner à la création d’activité intramuros Créer des centres de lancement d’entreprises et aider au démarrage d’activités Créer un guide des aides pour la création et le développement d’activités Soutenir l’implantation de structures de l’Economie Sociale et Solidaire « Pack « Attractivité » EDUCATION - CITOYENNETE Faciliter la prise d’autonomie des adultes Créer des ateliers sociolinguistiques Créer un point d’information et d’espace d’initiatives pour les parents Lutter contre le décrochage scolaire Pérenniser les dispositifs de Réussite Educative Organiser l’émergence de parcours éducatifs et culturels en direction des enfants, jeunes et de leurs familles Faire vivre la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes Promouvoir la citoyenneté auprès des plus jeunes Créer une « université Populaire de la Citoyenneté » Sensibiliser les agents des services publics et leurs partenaires aux valeurs de la Laïcité Le sport, vecteur de cohésion sociale et d’apprentissage à la citoyenneté PREVENTION DE LA DELINQUANCE – ACCES AUX DROITS Fédérer les acteurs de la prévention de la délinquance et de la sécurité Favoriser les liens inter-quartiers et intercommunaux entre enfants Prévenir le manque d’informations relatives aux délits Prévenir et lutter contre la récidive Engager la création d’une instance de type CISPD Prévenir les violences Mieux prévenir les violences au collège Sensibiliser et prévenir les violences faites aux femmes Renforcer l’accès aux droits et simplifier les démarches administratives Lutter contre le non-recours aux droits Consolider les dispositifs et les réseaux d’acteurs HABITAT – CADRE DE VIE Accès et maintien dans le logement pour un équilibre sociodémographique au sein de chaque quartier Action n°28 Améliorer la connaissance des dynamiques d’occupation du parc d’habitat social Action n°29 Définir une stratégie partagée de maîtrise du peuplement d’habitat social CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 75 Action n°30 Coordonner la prévention des impayés locatifs et des expulsions Veiller, prévenir et améliorer la situation des parcs d’habitat social et privé Action n°31 Lutter contre la précarité énergétique Améliorer la gestion urbaine et sociale et la tranquillité des espaces publics Action n°32 Développer la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) Action n°33 Traiter et prévenir les nuisances et sensibiliser au respect du cadre de vie Action n°34 Améliorer la réactivité des acteurs de l’Habitat pour traiter les demandes individuelles SANTE ET BIEN-ETRE Intensifier la prévention et favoriser la promotion de la santé Développer les actions d’information et d’éducation à la santé, d’éducation thérapeutique dans le cadre d’une programmation annuelle AUTRES THEMATIQUES Action n°35 Action n°36 Apporter des réponses en matière de mobilité pour favoriser l’accès à la santé Action n°37 Action n°38 Action n°39 Structurer une offre de soins Créer une structure pluridisciplinaire de santé Coordination et coopération des acteurs : clé d’une politique territoriale de santé Créer un guide pratique santé Action n°40 Action n°41 Action n°42 THEMATIQUES TRANSVERSALES VIE DES QUARTIERS Soutenir les projets à l’échelle des quartiers Appui aux associations et aux initiatives locales Faciliter la formation des acteurs associatifs Promouvoir les pratiques sportives et culturelles Encourager l’accès à la culture et aux pratiques sportives EGALITE FEMMES-HOMMES, LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS Action n°43 Impliquer les acteurs et partenaires engagés en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes Action n°44 Formation des acteurs : « Comprendre les mécanismes de discrimination et agir ». ⇒ Fléchage des thématiques transversales au sein des fiches actions ci-après : TT-J TT-EHF TT-D Thématique transversale Jeunesse Thématique transversale Egalité Hommes/Femmes Thématique transversale Lutte contre les Discriminations CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 76 Emploi et Développement Economique Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale des quartiers CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 77 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TT-J, EHF AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°1 : Lever les freins d’accès à l’emploi des demandeurs d’emplois des quartiers Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Développement Economique - Emploi Partenaire(s) associé(s) Pôle Emploi, Missions locales, acteurs de l’insertion sociale et professionnelle, services municipaux de l’emploi, CCAS, MDS… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les demandeurs d’emploi des quartiers prioritaires présentent des caractéristiques qui exigent des modalités spécifiques en matière d’accompagnement. La forte proportion de demandeurs de bas niveaux de qualification met en exergue les besoins en formation : 60% environ des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 1 relèvent de niveaux infra IV (inférieur au baccalauréat). Par ailleurs, près de 2/3 d’entre eux ne disposent pas de moyen de locomotion individuel, ce manque de mobilité empêchant de porter candidature pour des emplois en horaires décalés et non couverts par les transports en commun. D’autres problématiques sont dues à la forte fréquence de publics connaissant des handicaps linguistiques importants, notamment à l’écrit, ou encore des freins liés à la situation familiale comme les foyers monoparentaux et les difficultés de garde d’enfants et de services connexes pour permettre la reprise d’emploi. Plus globalement, on constate également un manque d’autonomie en recherche d’emploi, qu’il s’agisse de consultation des offres ou de maîtrise des codes comportementaux en entretien d’embauche. A ce constat, s’ajoute une carence de l’offre de services de type ateliers collectifs de recherche d’emploi en direction des publics de plus de 25 ans. Objectifs de l’action • Résultats attendus Identifier l’ensemble des freins à l’emploi relatifs à la situation individuelle de chaque demandeur. Coordonner les acteurs de l’accompagnement à l’emploi et de l’action sociale pour répondre simultanément à l’ensemble des freins. Observer et évaluer le niveau d’autonomie des demandeurs en recherche d’emploi. Développer des modalités d’accompagnement à l’emploi différenciées suivant le niveau d’autonomie du public. • • • • Améliorer le niveau d’employabilité des demandeurs en abordant leur situation dans sa globalité. • Lever les freins empêchant la reprise d’emploi. • Développer le niveau d’autonomie en recherche d’emploi. Modalités opératoires ⇒ Création d’une commission partagée entre les acteurs de terrain de l’action sociale et ceux de l’accompagnement à l’emploi pour coordonner les interventions visant la levée des freins. Les structures participantes désignent un délégué au sein de cette instance partenariale. Les structures d’accueil et d’accompagnement à la recherche d’emploi identifient (grille support) les freins à la reprise d’emploi et établissent un diagnostic global en distinguant : d’une part les freins intrinsèques à la personne suivie (savoirs de base, formation, niveau linguistique, autonomie en recherche d’emploi, ou encore liés à des problèmes comme la santé mentale, physique), et d’autre part les freins liés au contexte de la situation individuelle (manque de mobilité, problème de logement, prise en charge d’enfants et modes de garde…etc.). Ce diagnostic est la base d’informations partagée des professionnels de l’accompagnement qui coordonnent les aides légales et facultatives CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 78 mobilisables pour lever les freins à l’emploi de façon synchrone. Par ailleurs, ces professionnels doivent se munir des outils d’observation nécessaires pour classifier le public suivant leur niveau d’autonomie en recherche d’emploi, en distinguant : les demandeurs d’emploi autonomes, les demandeurs d’emploi ayant besoin de stage collectif de « Techniques de Recherche d’Emploi », et les demandeurs d’emploi nécessitant un accompagnement strictement individualisé, ne disposant pas du niveau de français suffisant. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance • Nombre de bénéficiaires suivis. • Nombre de demandeurs d’emploi bénéficiaires d’un accompagnement spécifiques. • Nombre d’aides mobilisées pour la levée des freins à l’Emploi. • Nombre de bénéficiaires d’une formation qualifiante à l’issue. • Nombre de bénéficiaires ayant repris un emploi, en distinguant ceux ayant obtenu un contrat précaire (moins de 6 mois), et ceux ayant obtenu un contrat durable (plus de 6 mois). . Respecter les prérogatives de chacun des acteurs agissant sur le champ de l’accès à l’emploi. Moyens et budgets prévisionnels En cours de chiffrage. Financement Droit commun Crédits spécifiques CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 79 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°2 : Créer un « Forum pour l’Emploi permanent » Pilote CAVO- Services Politique de la Ville et Développement Economique - Emploi Partenaire(s) associé(s) Pôle-Emploi, Missions locales, Services municipaux de l’Emploi, fédérations des métiers, grandes entreprises privées et publiques, CMA, CCI… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le travail de rapprochement et de mise en relation entre les demandeurs d’emploi et les employeurs est l’aboutissement de celui de recueil des offres et d’accompagnement des candidats. Certains événements forts de l’année, comme le Forum de l’Emploi du Val d’Orge, ou encore la bourse aux « jobs d’été » de la CAVO, montrent que l’organisation de grands rendez-vous centralisant dans le temps et l’espace ce travail de mise en relation optimise les retombées, au regard du nombre de retours à l’Emploi observés (500 offres d’emploi pourvues chaque année). Par ailleurs, le partenariat de proximité est d’autant plus efficient avec les facilités logistiques offertes aux recruteurs lorsque ceux-ci disposent d’un lieu de rencontre fédérant un vivier important et élargi de candidats. En dépit de ce constat, il n’existe pas de lieu permanent identifié pour localiser les informations collectives et les campagnes de recrutement d’employeurs importants : SNCF, RATP, transporteurs, Armée, grande distribution, assureurs, administration… sont autant d’acteurs essentiels à la politique locale pour l’Emploi qui pourraient bénéficier d’un lieu fédérateur : un « Forum pour l’Emploi permanent ». Objectifs de l’action Résultats attendus Créer un lieu de centralité réunissant les acteurs économiques recruteurs offrant des emplois de façon constante. Organiser des campagnes d’information sur les métiers et les emplois ouverts portés à la connaissance des candidats. Offrir une logistique de rapprochement propre aux actions événementielles au sein d’un espace permanent. Raccourcir les délais de recrutement par la centralisation des candidatures et des mises en relation. Optimiser les retombées des mises en relation. Permettre aux recruteurs de disposer d’une logistique (lieu et moyens matériels) facilitant leur travail de diffusion des offres et de recrutement. Modalités opératoires Créer un lieu de centralité mettant à disposition des employeurs et des candidats une logistique adaptée aux mises en relation, à la sélection des profils et aux recrutements : des espaces dédiés à la tenue d’informations collectives portant sur les profils des postes, les pré-requis et les critères de sélection à l’embauche. Il peut s’agir de grandes entreprises recruteuses de façon constante ou encore d’entreprises en cours d’implantation dans le bassin d’emploi. Ce même espace intègre des bureaux dédiés à la tenue d’entretiens individuels de pré-recrutements (sélection) et de recrutements. En amont, une action préparatoire se donne pour objectifs d’identifier les principaux partenaires économiques (entreprises) pour faire connaître ce projet de « Forum de l’Emploi permanent » afin d’établir une programmation (calendrier) : grandes entreprises privées et publiques, fédérations des métiers, et de leur dédier des créneaux spécifiques récurrents. Il s’agit tout autant, lors de ces animations, de faire connaître certains métiers parfois ignorés du grand public et de privilégier l’Emploi de proximité en s’adressant aux candidats du territoire. Un ciblage spécifique vers les emplois de bas et moyens niveaux de qualifications sera opéré au regard de la typologie des demandeurs d’emploi résidents au sein des quartiers réglementaires de la Politique de la Ville. Ouvert à tous, ce nouveau lieu de centralité se veut aussi vecteur de mixité des publics, en offrant des réponses partagées indépendamment des origines géographiques et sociales. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 80 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d’entreprises recruteuses intervenant régulièrement au sein du « Forum de l’Emploi permanent. Nombre d’entreprises intervenant ponctuellement au sein du « Forum de l’Emploi permanent. Nombre d’animations (informations collectives) réalisées / an. Nombre d’offres d’emplois recensées. Nombre de recrutements effectifs. Nombre de demandeurs d’emploi visiteurs. Nombre de visites pour un même candidat. Enquête qualitative des entreprises utilisatrices. Optimiser l’espace et son taux d’occupation. Héberger possiblement des missions connexes : permanences Pôle –Emploi, permanences Mission Locale, stages de T.R.E (Techniques de Recherche d’Emploi). Moyens et budgets prévisionnels Budget de fonctionnement : 90 KE / an Un coordinateur de l’espace « Forum de l’Emploi permanent » : 40 KE Un accueil – secrétariat chargé de la logistique : 30 KE Charges de fonctionnement (fluides) : 15 KE Communication : 5 KE Investissement : suivant la localisation (aménagements), en cours d’ingénierie. Financement Droit commun Crédits spécifiques : Caisse des Dépôts et Consignations : cofinancement sur fonds propres possible d’un diagnostic de qualification et rencontre avec le besoin des employeurs / rapprochement offres/demandes d’emploi sur les territoires en PDV. Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 81 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TT-J AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°3 : Mobiliser les acteurs de l’emploi en faveur des jeunes des quartiers prioritaires Pilote Partenaire(s) associé(s) Zones d’intervention CAVO, Services Politique de la Ville et Développement Economique – Emploi, Missions Locales Pôle Emploi, SME, Centres de formation, Ecoles de la deuxième chance, Espace Dynamique Insertion, CCI, Région Ile-de-France, Education Nationale… Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les jeunes des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville sont caractérisés par un plus faible niveau de qualification que la moyenne des demandeurs d’emploi du territoire, et en conséquence plus durement touchés par le chômage. Les deux Missions Locales du territoire ont accueilli +20% de jeunes en premiers accueils en 2014 ; cette tendance ne cesse de s’accroître depuis les effets de la crise économique de 2010. Parmi eux, et face à un chômage des jeunes important, la part des jeunes de niveau IV et plus augmente depuis plusieurs années et représentent en 2014 plus de la moitié des jeunes nouvellement accueillis au sein de ces structures. Si le pourcentage de jeunes demandeurs d’emploi de bas de niveau de qualification reste important, il faut noter la croissance sensible de jeunes plus qualifiés nouvellement inscrits dans les Missions Locales. Ainsi, parmi les jeunes accompagnés et suivis par les Missions Locales, 56% ont un niveau V ou infra V et 30% des jeunes sont issus des quartiers prioritaires. Les opportunités spécifiques aux jeunes doivent être mobilisées et faire l’objet de campagnes de communication adéquates. Objectifs de l’action Résultats attendus Améliorer l’orientation et la prise en charge des jeunes déscolarisés Favoriser l’orientation des jeunes les plus éloignés de l’emploi vers les dispositifs existants. Renforcer l’accompagnement et le suivi de ces jeunes. Développer de nouvelles réponses. Réduire le chômage des jeunes des quartiers réglementaires. Renforcer leur employabilité et lever l’ensemble des freins. Augmenter le nombre de jeunes des quartiers dans les dispositifs d’accès à l’emploi (apprentissage, CUI, emploi d’avenir…). Modalités opératoires L’ensemble des acteurs se mobilisent pour l’emploi et la formation des jeunes issus des quartiers prioritaires : 1. Optimiser le repérage des jeunes sortis du système scolaire sans qualification et/ou sans projet professionnel par une coordination accrue entre les acteurs de la jeunesse, de l’insertion, de l’emploi et de l’Education Nationale. Le raccrochage aux institutions dont ces jeunes s’éloignent est nécessaire à la construction d’un parcours d’insertion et plus globalement d’un projet de vie. L’implication des parents doit être systématiquement recherchée. 2. Mieux orienter et accompagner les jeunes pour une prise en charge vers l’emploi adaptée et efficace. La Mission Locale est « l’entrée principale » de l’accompagnement professionnel et social pour le public jeune 16/25 ans. Même si de nombreuses structures de proximité accueillent et accompagnent des jeunes, la Mission Locale demeure le guichet unique en matière d’accueil, d’information, d’orientation vers des dispositifs et d’accompagnement vers la formation et l’emploi. Il convient dès lors d’optimiser l’articulation de chacun des intervenants en confortant les Missions Locales du territoire comme étant « ressources » pour les structures de proximité. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 82 - - - - ème Mobiliser les approches pédagogiques différentes (ex. Ecole de la 2 Chance) afin de travailler en autre à la reconstruction de l’estime de soi des jeunes sortis en situation d’échec. Mettre en place la « Garantie Jeune » : ce dispositif porté par la Mission Locale du Val d’Orge et la Mission Locale des Trois Vallées en collaboration avec l’Espace Dynamique Insertion, sera mis en œuvre pour les Jeunes Valdorgiens issus prioritairement des quartiers prioritaires et sur la base de l’expérimentation actuellement menée sur le département. Il se veut complémentaire à ceux existants. Organiser des animations collectives au cœur des quartiers portant à connaissance des jeunes les modalités des dispositifs spécifiques les concernant en y associant des partenaires (centres de formation, Pôle Emploi, SME,…). Dans ce cadre, le City’Bus de l’Agglomération sera mobilisé comme un outil itinérant d’information et de sensibilisation au plus proche des jeunes issus de ces quartiers. Promouvoir les mesures et contrats aidés dans le secteur marchand (CUI, CIE, contrats starter, formation en alternance…) auprès des jeunes et leur proposer un accompagner spécifique afin de leur permettre d’y accéder. Un partenariat renforcé sera mis en place avec les structures d’accueil du territoire (sensibilisation, mise en lien, suivi durant le parcours de chaque jeune en contrat aidé, mobilisation des aides et mesures nécessaires pour lever les freins connexes…). Promouvoir « l’emploi sportif » en mobilisant les partenaires, les entreprises du territoire et les dispositifs dédiés (« emplois qualifiés d’éducateurs sportifs » du CNDS, les emplois d’avenir, le recours à l’apprentissage dans les métiers du sport, le service civique ainsi que l’entreprenariat sportif). Indicateurs d’évaluation Nombre de jeunes concernés pour chaque dispositif. Nombre d’actions collectives et nombre de jeunes participants. Nombre de partenaires mobilisés. Nombre de mises en relation entre employeurs et jeunes résidents des quartiers de la Politique de la Ville. Nombre de contrats signés et leurs répartition par dispositif. Moyens et budgets prévisionnels Moyens mobilisables préexistants. Financement Droit commun Crédits spécifiques : CNDS Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 83 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TT-J AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°4 : Promouvoir l’alternance et le contrat d’apprentissage Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Développement Economique - Emploi Partenaire(s) associé(s) CMA – CCI – Missions Locales – Région Ile-de-France Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le nombre de contrats d’apprentissage signés en France a enregistré sa plus forte baisse depuis 20 ans : - 8,15%, passant de 297 000 à 273 000. Cette tendance devrait être confirmée par les chiffres de l’exercice 2014 durant lequel cette baisse a atteint -13,7% durant les quatre premiers mois de l’année. Outre les difficultés financières rencontrées par les CFA, les fermetures de formations (notamment dans les secteurs de la mécanique automobile et du bâtiment), ces indicateurs montrent le net ralentissement en France de l’accès à l’emploi des jeunes par les contrats d’alternance. Les effets de la crise de 2010 conjugués au manque de visibilité des employeurs sur leurs perspectives de volume d’activités en sont les raisons premières. Pour autant, les contrats d’apprentissage demeurent l’outil principal de professionnalisation et de cursus diplômant pour les jeunes hors Education Nationale. Les acteurs de terrain (développeurs de l’apprentissage des chambres consulaires) observent par ailleurs une fréquence importante de structures (artisans, commerçants, PME) qui méconnaissent le contrat d’apprentissage, ses modalités, ses niveaux de rémunération suivant l’âge de l’apprenti. Il apparait dès lors que la promotion du Contrat d’apprentissage et les actions d’information le portant à la connaissance des employeurs permettrait de meilleures retombées (nombre de contrats signés sur le territoire) optimisant ainsi l’accès à l’emploi et à une formation qualifiante des plus jeunes demandeurs d’emploi, notamment ceux résidents des quartiers réglementaires au regard de leurs niveaux de formation observés à l’issue des cursus scolaires. Objectifs de l’action Résultats attendus Faire connaître le contrat d’apprentissage. Développer le nombre de contrats d’apprentissage du territoire. Développer les mises en relation entre employeurs, CFA et jeunes demandeurs d’emploi des quartiers réglementaires. Croissance du nombre de prises d’emplois des jeunes des quartiers réglementaires. Croissance du nombre d’employeurs informés des modalités précises du contrat d’apprentissage. Modalités opératoires En s’appuyant sur les ressources et l’expertise des chambres consulaires, particulièrement celles des Chambres de Métier et de l’Artisanat (principal gestionnaire des CFA et des services de l’apprentissage), et au-delà de l’ensemble des acteurs de l’emploi, l’action repose sur : - Une campagne de communication et de promotion de l’apprentissage en direction des employeurs. Des animations collectives portant à connaissance des jeunes les modalités de l’apprentissage et les métiers proposés dans le cadre des cursus de l’alternance. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 84 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d’entreprises impactées. Nombre d’offres de contrats d’apprentissage suscitées. Nombre de mises en relation entre employeurs et jeunes résidents des quartiers de la Politique de la Ville. Nombre de contrats signés. Eviter la démultiplication des interlocuteurs intervenant auprès des employeurs. Mesurer l’impact réel de la campagne à partir d’un comparatif avec le nombre de contrats d’apprentissage existants préalablement sur le territoire. Associer la CCI et l’Education Nationale, acteurs de l’apprentissage. Intégrer les indicateurs relatifs aux DIMA (Dispositif d’Initiation aux Métiers de l’Alternance, pour les moins de 16 ans). Moyens et budgets prévisionnels Moyens mobilisables préexistants : postes de « Développeurs de l’Apprentissage » (professionnels itinérants des chambres consulaires et de l’Education Nationale). Informations collectives à l’adresse des jeunes : missions locales, CIO, SME, services Jeunesse des communes, dans le cadre de leurs missions. Utilisation des supports d’information et de promotion existants. Financement Droit commun Crédits spécifiques : Fonds européens (ITI). Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 85 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TT-J AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°5 : Promouvoir la mesure Emploi d’Avenir auprès des associations et des collectivités Pilote Etat – CAVO : Service Politique de la Ville – Missions Locales Partenaire(s) associé(s) CG91, communes… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La mesure Emploi d’Avenir constitue un soutien majeur pour le fonctionnement et les moyens humains des structures associatives et publiques. Avec la prise en charge de 75% de la masse salariale de l’Emploi d’Avenir durant 3 ans, les organismes bénéficiaires comme les jeunes ont objectivement une opportunité importante à saisir. Toutefois, force est de constater que les objectifs annoncés pour les Emplois d’Avenir n’ont pas enregistré globalement le même succès que les Emplois Jeunes (1998), mesure similaire. Qu’il s’agisse d’accompagnement des structures éligibles pour suivre la procédure de validation du poste et de recrutement, de définition des plans de formation associés aux titulaires, fonction de leur profil propre, et plus généralement de maîtrise des contraintes administratives de l’ensemble du dispositif, de nouveaux efforts pourraient être engagés au titre de la promotion des Emplois d’Avenir. Objectifs de l’action Résultats attendus Améliorer la connaissance du dispositif « Emploi d’Avenir » par les structures employeuses éligibles. Développer le nombre de contrats d’avenir enregistrés sur le territoire. Renforcer les moyens humains des associations et des collectivités. Développer l’accès à l’Emploi des jeunes résidents des quartiers de la Politique de la Ville. Modalités opératoires Coordonner les acteurs de l’accompagnement à l’Emploi des jeunes résidents des quartiers réglementaires pour développer la mise en relation vers l’ouverture d’Emplois d’Avenir, à partir des compétences et du pilotage des Missions locales. Renforcer l’accompagnement administratif et technique des associations et organismes employeurs éligibles à la mesure : en menant des informations collectives à l’adresse des structures locales, en organisant des permanences d’aide à l’ingénierie (définition des postes et des plans de formation), en facilitant le déroulement des procédures administratives. Evaluer le déploiement du dispositif sur le territoire. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance • Nombre de structures impactées par les informations collectives portant sur les E.A. • Nombre de structures ayant un projet de poste instruit. • Nombre de nouveaux contrats proposés. • Nombre d’embauches sous la mesure E.A. • Eviter les doublons au regard des actions et moyens déjà engagés pour la promotion de la mesure E.A. Moyens et budgets prévisionnels Moyens déjà engagés par les acteurs de l’accompagnement à l’Emploi des Jeunes et de promotion de la mesure Emploi d’Avenir, notamment ceux des Missions Locales. Financement : droit commun CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 86 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°6 : Développer les dispositifs et les mesures d’insertion professionnelle Pilote CAVO – Services Politique de la ville et Développement Economique Emploi Partenaire(s) associé(s) CAVO – Villes – SIAE – Missions Locales – Entreprises Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les mesures spécifiques pour l’Insertion sociale et professionnelle des publics les plus éloignés de l’Emploi exigent la mobilisation d’un important réseau de compétences : travailleurs sociaux référents, opérateurs de l’accueil et de l’accompagnement du public, opérateurs en charge de chantiers d’insertion ou de chantier école, organismes de formation partenaires spécialisés dans la professionnalisation de candidats de bas niveau de qualification… Sans structure efficiente et viable au titre d’un Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi, le pilotage des actions d’Insertion incombe nécessairement aux collectivités : en engageant des projets de chantiers de formation, en intégrant des clauses d’insertion à leurs marchés publics, en s’appuyant sur les mesures de droit commun à même d’améliorer les chances de retour à l’Emploi (accès aux savoirs de base, ateliers de resocialisation…), les collectivités doivent jouer leur rôle moteur en qualité de commanditaires d’actions d’insertion. A ce titre, les projets du Contrat de Ville en matière d’investissements (rénovation, réhabilitation) dédiés aux équipements, comme à l’aménagement et la valorisation des espaces extérieurs, peuvent constituer de précieuses opportunités pour engager des chantiers d’insertion (adultes) ou des chantiers écoles (jeunes) à l’occasion de ces travaux. Dans cette perspective, les métiers du second œuvre du bâtiment (électricité, plomberie, peinture…) ou encore des espaces verts et de l’environnement seront au cœur de cette dynamique : les travaux du Contrat de Ville comme « matière » à professionnaliser en développant les compétences des bénéficiaires. Objectifs de l’action Résultats attendus Développer les chantiers écoles et les chantiers d’insertion. Faciliter l’accès à l’Emploi et la Formation des publics demandeurs les moins qualifiés. Profiter des projets d’investissements du CDV pour systématiser les clauses d’Insertion dans l’exécution de marchés publics. Augmenter le nombre de postes d’insertion du territoire. Faciliter l’accès à la formation et l’expérience des demandeurs sans qualification. Modalités opératoires Repérer les publics (DELD, RSA…) relevant de l’insertion s’inscrivant dans des cursus (formation) relatifs aux métiers du bâtiment et des espaces verts. Concevoir des chantiers durables calés sur la programmation des travaux générés par le Contrat de Ville (section investissement) au sein des quartiers réglementaires. Associer les acteurs compétents (SIAE) en matière d’accompagnement formatif et de suivi social des bénéficiaires. Développer parallèlement l’utilisation des RH des structures d’insertion, comme les associations intermédiaires (intérim social) par les commanditaires publics. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 87 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de chantiers d’insertion engagés sur le territoire. Nombre de chantiers écoles engagés sur le territoire. Nombre de clauses d’insertion intégrées aux marchés publics. Nombre de nouveaux services rendus par les SIAE. Nombre d’heures de travail et de formation générées. Moyens et budgets prévisionnels Selon la programmation (en cours d’ingénierie). Facilitateur clause d’insertion. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 88 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°1 : Développer l’employabilité et l’accompagnement des publics Action n°7 : Faciliter la mobilité des publics Pilote CAVO – Services Politique de la Ville, Développement Economique – Emploi et Communication Partenaire(s) associé(s) Pôle Emploi, Missions Locales, Acteurs de l’insertion sociale et professionnelle, services municipaux de l’Emploi, transporteurs (TICE, Transdev…) Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les demandeurs d’emploi résidant au sein des quartiers réglementaires de la Politique de la Ville présentent un niveau moyen de formation et de qualification inférieur à l’ensemble de la population : 63% des demandeurs inscrits à Pôle Emploi relèvent de niveau inférieur ou égal à V (inférieur ou égal au CAP / BEP) selon la nomenclature de la DDTEFP. Les postes de bas niveaux de qualification sont plus souvent soumis à des contraintes d’accessibilité : horaires décalés, horaires composés, travail de nuit, ou localisation excentrée (zones industrielles) qui exigent un moyen de locomotion individuel. Or, le taux de motorisation des habitants des quartiers Politique de la Ville est moins élevé qu’ailleurs et ils sont souvent éloignés des centres villes et des bassins d’emploi. Ces habitants sont donc plus dépendants de l’offre publique de transport. A titre d’exemple : en Ile-de-France, 56% des ménages résidant en zones urbaines sensibles disposent d’un véhicule contre 68% des ménages en moyenne. De plus, 12% des ZUS ne sont pas desservies par aucun mode de transport. Lorsqu’elles le sont, les fréquences et les amplitudes horaires se révèlent souvent inadaptées aux besoins spécifiques de déplacement des habitants, en particulier pour accéder aux emplois localisés en périphérie des agglomérations (zones industrielles, artisanales ou commerciales). Ainsi, en toute logique, ces demandeurs d’emploi, privés de mobilité individuelle, ne se portent pas candidats à des postes qui correspondent pourtant à leurs profils, simplement en raison de leur inaccessibilité, faute de moyen de transport. Par ailleurs, certaines actions engagées montrent parfois les limites concrètes de leurs effets. A titre d’exemple, le financement de permis B, même s’il participe de la prise d’autonomie du public, ne permet pas toujours la prise d’emploi : le permis obtenu, encore faut-il faire face au financement d’un véhicule, de l’assurance onéreuse de « jeune conducteur » ou bien de l’entretien du véhicule. Si le principe de l’égalité des chances d’accès à l’Emploi nécessite d’être restauré, il convient de définir des modalités opératoires adaptées tenant compte de ces difficultés. Objectifs de l’action Résultats attendus Faciliter la prise d’emploi en dotant les demandeurs de moyens de locomotion adaptés. Systématiser les réponses en fédérant les services ressources. Renforcer les plans de déplacement inter entreprise (5 PDIE). Permettre une meilleure lisibilité de l’offre de transports en commun du territoire. Permettre à tous les demandeurs d’emploi de se porter candidat à des postes exigeant un moyen de locomotion individuel. Rétablir l’égalité des chances d’obtention d’un emploi. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 89 Modalités opératoires Systématiser les réponses en fédérant les services ressources : Associer au « diagnostic individuel d’employabilité » initié par les conseillers emploi (SME, Missions locales,…), les freins relatifs à la mobilité individuelle. Identifier les services ressources du territoire permettant de lever ces freins : les aides facultatives des services sociaux, les actions facilitant l’obtention du permis B, les services associatifs de prêts ou de locations de véhicules, notamment les deux-roues motorisés (association Deux-Roues pour l’Emploi), ou encore les sites d’offre de covoiturage. Organiser la mise en relation entre les demandeurs d’emploi et les réponses initiées par les partenaires du Contrat de Ville : en donnant la priorité aux Demandeurs d’emploi de bas niveaux de qualification ou dont les cursus professionnels sont centrés sur des activités très exposées aux horaires décalés (logistique, fret, préparation de commande, magasinage, technicien de surface…) ou structurées à partir d’organisation en 3/8, en donnant également la priorité aux publics relevant de parcours d’insertion (primo demandeur d’emploi, DELD, bénéficiaires du RSA), le véhicule servant autant à la prise d’emploi qu’à leurs autres démarches d’insertion (suivi administratif, visites médicales…). Un travail particulier d’observation devra être engagé parallèlement pour ne pas exposer certains publics ayant d’autres difficultés : l’usage d’un véhicule, même d’un simple deux-roues, exige de savoir lire des panneaux indicateurs, de connaître les rudiments du code de la route, ou encore de ne pas être sujet à des addictions (alcool, stupéfiants) qui multiplient les risques en situation de conduite. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de demandeurs d’emploi identifiés par les services d’accompagnement à l’insertion professionnelle rencontrant des freins liés à la mobilité. Nombre de demandeurs d’emploi ayant profité d’une offre de moyen de locomotion. Nombre de reprises d’emplois parmi ces bénéficiaires Veiller aux problèmes d’autonomie et de capacités en situation de conduite. Faire le lien avec l’agence de mobilité prévue dans le cadre de la future gare routière de Val Vert Croix blanche. Moyens, budgets prévisionnels, financement Conventionnement auprès d’organismes prestataires de services intervenant dans le champ de la mobilité. Financement Droit commun Crédits spécifiques : liés aux dispositifs d’insertion. Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 90 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°2 : Dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale des quartiers Action n°8 : Sensibiliser et accompagner à la création d’activité intramuros Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Développement Economique – Emploi Partenaire(s) associé(s) Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le travail d’accompagnement d’activité et de création d’entreprise des porteurs de projets résidents au sein des quartiers réglementaires est un axe fort de la politique de développement économique pour revitaliser les espaces commerciaux disponibles intramuros. Pour autant, l’accompagnement des porteurs montre des difficultés techniques au regard de leurs profils : sans disposer préalablement de culture générale en matière de formalisation (les porteurs ont souvent une idée mais buttent sur la rédaction du projet), de gestion, de ratio économique de production, de communication, les structures et professionnels de l’accompagnement (incubateurs sociaux, boutiques de gestion, ADIE) constatent une proportion d’abandon importante. Munir les porteurs des outils nécessaires à la création d’entreprise est un travail de longue haleine : la durée de l’accompagnement est majoritairement supérieure à un an. Plus encore, les retombées effectives de création durable (plus d’un an d’existence) sont résiduelles : au regard des statistiques des incubateurs, pour 50 contacts, on constate une quinzaine de suivis engagés, pour quatre créations effectives dont 50% auront fermé dans les deux années qui suivent le lancement. Si ce travail semble fastidieux et peu porteurs de résultats en volume, d’autres aspects sont à prendre en compte : porter un projet d’entreprise est un vecteur fort de resocialisation, de restauration de l’estime de soi, d’engagements de démarches et de fréquences de contacts qui redynamisent la personne. Souvent, celle-ci n’aboutit pas dans son projet mais retrouve du travail en cours d’accompagnement. Objectifs de l’action • • • • Résultats attendus Sensibiliser les publics des quartiers à la création d’activités. Accompagner les porteurs de projets d’activités au sein des quartiers réglementaires. Munir les porteurs de projets des pré-requis nécessaires à la gestion d’entreprise. Favoriser l’estime de soi et ses retombées sur le terrain de la recherche d’emploi. • • Développement des activités économiques au sein des quartiers réglementaires. Redynamisation des publics. Modalités opératoires La CAVO organise, en lien avec ses services Développement Economique et Politique de la Ville, des opérations de sensibilisation de proximité itinérantes au sein des quartiers pour délivrer l’information au plus près des habitants et un accueil des porteurs de projets d’entreprise. Les opérateurs veillent à établir ces opérations au plus proche des zones ciblées de redynamisation (centres commerciaux, linéaires de locaux disponibles). Ces permanences (estimées à ½ journée par site) sont doublées d’un accueil sédentaire au sein de la CAVO pour engager l’accompagnement. La première étape a pour objectif de sensibiliser les porteurs de projets, sous forme de session de formation CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 91 préalable, aux attendus de la direction d’entreprise pour qu’ils cernent les compétences à acquérir ou renforcer afin de les rendre autonome dans leurs choix (raison sociale, régime social et fiscalité) et la formalisation des outils nécessaires au portage (document projet, comptes d’exploitation prévisionnel, plan de développement… etc.). Cette phase liminaire permettra d’identifier les projets les plus viables et les porteurs ayant capacités et compétences pour « aller au bout » de leur démarche. En aval de cette première étape, l’opérateur en charge du suivi engage le travail d’accompagnement selon ses propres outils et méthodologie. Indicateurs d’évaluation • • • • • • Points de vigilance Nombre de personnes reçues. Nombre de porteurs de projets engagés dans un accompagnement. Nombre de porteurs de projets débouchant sur la création effective d’une entreprise. Nombre d’entreprises créées existantes après 12 mois d’activité. Nombre de personnes dégageant un revenu après l’ouverture de leur structure. Nombre de porteurs de projets ayant retrouvé un emploi au cours de l’accompagnement. Veiller à l’efficience des ratio « engagements de moyens / retombées en créations ». Veiller à mesurer les effets positifs connexes de l’action en reprise d’emplois. Moyens et budgets prévisionnels Coordination du dispositif (CAVO) et charges de prestations de l’opérateur ou coûts RH. Charges de fonctionnement pour la logistique (espace, bureautique, documentation…etc.) sur site et au sein du service de rattachement. Dans le cadre du « Territoire entrepreneurial » du PACTE, l’Agence pour l’Economie de l’Essonne (AEE) met à dispo des collaborateurs de l’agence spécialisés dans la création d’entreprise. Financement Droit commun Crédits spécifiques : Dispositifs CDC (cf. Convention d’objectifs entre l’Etat et la CDC) : « CitésLab » : cofinancement de la CDC d’un poste à hauteur de 30% dans le maximum de 140 000€ sur 6 ans (renouvelable une fois) / accompagnement à la création d’activités. « PACE » : Point d’Accès à la création d’entreprise. Dispositif ZFU / Territoires d’entrepreneurs. Crédits européens : lieu ressources polyfonctionnel au sein de la BA sur le site « Thomson » (FEDER) et financement d’actions (FSE). Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 92 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°2 : Dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale des quartiers Action n°9 : Créer des centres de lancement d’entreprises et aider au démarrage d’activités Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Développement Economique - Emploi Partenaire(s) associé(s) Essonne Active – Agence pour l’Economie en Essonne – CMA – CCI – Boutique de Gestion – ADIE – Bailleurs - Incubateurs sociaux – Caisse des Dépôts et Consignations Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les entreprises à peine créées sont souvent confrontées à un volume de charges incompressibles qui ne leur laisse pas toujours le temps de parvenir à un niveau seuil de viabilité : ainsi, près d’une entreprise sur deux ferme dans les deux ans qui suivent sa création. Par ailleurs, même lorsque celles-ci « tiennent », elles ne génèrent pas souvent des revenus suffisants pour que le chef d’entreprise y trouve son compte et poursuive son activité. Compte tenu de ces constats, et dans la continuité de l’action portant sur l’accompagnement des porteurs de projets vers la création d’entreprise, il semble essentiel de créer des conditions permettant aux jeunes entreprises de bénéficier de charges réduites durant le lancement et le développement de leur activité. En mutualisant des postes de charges, notamment logistiques, en offrant des conditions attractives, la création d’une « pépinière de jeunes entreprises » pourrait répondre à deux objectifs : d’une part, faciliter l’implantation d’entreprises au sein des quartiers réglementaires de la Politique de la ville et d’autre part, réduire le taux de fermeture durant les deux premières années d’exercice. Objectifs de l’action Résultats attendus Offrir des conditions d’exploitation facilitant la viabilité de jeunes entreprises durant leur phase de lancement. Créer un lieu d’accueil et d’hébergement d’entreprises au cœur des quartiers réglementaires de la Politique de la Ville. Développer le nombre d’entreprises présentes au sein des quartiers réglementaires. Développer le nombre d’emplois nouvellement créés au sein des quartiers réglementaires. Limiter le taux d’échec et de fermeture des entreprises créées depuis moins de deux ans. Modalités opératoires Mener une étude de faisabilité afin d’évaluer en amont les besoins du territoire et identifier les sites PDV pertinents. Créer des Centres d’accueil et d’hébergement au sein des quartiers en direction des jeunes entreprises » offrant : des espaces de travail (postes), des fonctions mutualisées (accueil, secrétariat), des outils logistiques (téléphonie, reproduction), des espaces respectifs de stockage documentaire, une salle de réunion partagée, un réseau de compétences externes (conseil juridique, comptabilité, gestion) permettant aux structures de leur faire appel ponctuellement, fonction de leurs besoins réels, réduisant ainsi leurs charges respectives dans une logique d’économie d’échelle. L’accès à ces prestations est soumis à des critères d’éligibilité : l’entreprise occupante doit exister depuis au plus deux ans, ou, si elle existe depuis plus longtemps, être en difficulté (bilan au solde négatif, procédure d’alerte…etc.). L’entreprise doit exercer dans des métiers du tertiaire, l’espace ne pouvant pas accueillir d’activités de production (fabrication). L’accès à ces centres suit une grille tarifaire forfaitaire intégrant une part fixe suivant : sa quotepart de prise en charge des fonctions mutualisées (accueil), le nombre de m² nécessaires à son activité, et une part variable par la facturation d’actes (reproduction, par exemple). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 93 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d’entreprises candidates. Nombre d’entreprises hébergées. % de réduction de charges liées à l’implantation dans les centres de lancement (comparativement aux charges antérieures). Evolution du chiffre d’affaire par structure hébergée. Vérifier le respect des conditions d’éligibilité pour éviter des candidatures d’entreprises (par opportunisme) qui n’en ont pas réellement besoin. Vérifier la solvabilité réelle des entreprises occupantes pour garantir aux centres créés un équilibre de gestion et éviter les impayés. Moyens et budgets prévisionnels Investissement : suivant la localisation (en cours d’ingénierie). Plusieurs villes (quartiers réglementaires) peuvent être partenaires de l’action et créer ainsi respectivement des centres de lancement dans les quartiers. Fonctionnement : le budget global des charges fixes doit être réparti avec 50% de prises en charge des pouvoirs publics, principalement par la mise à disposition de l’espace, et 50% à la charge des occupants. Le niveau seuil prévisionnel fixe le nombre d’entreprises à 5 structures hébergées concomitamment (pour 100 m²). Financement Droit commun Crédits spécifiques : Dispositif CDC « Centre d’affaires dans les quartiers Politique de la Ville » en matière d’étude de faisabilité et d’appui au démarrage d’activités. Dispositif ZFU / Territoires d’entrepreneurs. Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 94 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°2 : Dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale des quartiers Action n°10 : Créer un guide des aides pour la création et le développement d’activités Pilote CAVO – Services Politique de la Ville, Développement Economique – Emploi et Communication Partenaire(s) associé(s) Essonne Active, Agence pour l’Economie en Essonne, Chambres consulaires… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic L’expertise et la spécificité des acteurs institutionnels de l’activité économique sont parfois méconnues du grand public : quelles sont les compétences, les prestations, les aides et soutiens proposés par les CMA, CCI, les organismes délégataires de services publics, quelles sont les mesures de droit commun occasionnant des remises de charges, des allègements fiscaux, des aides à la création et au développement… La multiplicité des acteurs et leurs logiques respectives livre un panorama dans lequel les chefs d’entreprises, notamment ceux qui sont à la tête de petites structures, ont du mal à s’y retrouver. Ce constat est d’autant plus dommageable que la fragilité des structures économiques, particulièrement celles qui viennent d’être créées, pourraient trouver des réponses à leurs difficultés si elles étaient mieux informées de l’existant. La création d’un support « guide des aides » recensant les aides et leurs conditions d’accès permettrait incontestablement un meilleur fléchage et des orientations « en temps réel » vers les acteurs institutionnels compétents. La constitution de ce catalogue des aides existantes, des prestations, s’apparente à un « mode d’emploi » et se donne pour objectif la vulgarisation et la simplification des conditions d’accès, tenant compte ainsi de la fréquence d’acteurs économiques (artisans, commerçants) autodidactes au sein des quartiers de la Politique de la Ville, et peu au faîte des services et mesures de grandes institutions pouvant intervenir à leurs côtés. Ce support sera mis à disposition des opérateurs en charge de l’accompagnement à la création d’entreprise et fera l’objet d’une formation spécifique dans le cadre de cet accompagnement. Objectifs de l’action Faire connaître les services (aides, mesures) proposés par les acteurs institutionnels de la vie économique. Faciliter l’accès aux services et prestations des pouvoirs publics et des consulaires en matière d’aide à la création, au maintien et au développement d’activité. Simplifier et vulgariser la sémantique institutionnelle et les notions techniques pour démocratiser la bonne compréhension des soutiens existants dans le cadre d’un « guide ». CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Résultats attendus Développer la connaissance des aides et des prestations institutionnelles au service des entreprises. Développer le taux d’usage des prestations institutionnelles. Répondre aux besoins des entreprises locales en matière de démarrage et de développement d’activités. 95 Modalités opératoires Conçu comme un mode d’emploi, le guide des « aides et des services des acteurs institutionnels de la vie économique » a pour vocation de les faire connaître en les rendant accessibles (compréhensibles) au plus grand nombre. Sa conception nécessite plusieurs étapes : - Etablir le partenariat à partir d’une démarche volontaire de chaque acteur. Recenser les missions, les aides, les mesures de droit commun et les mesures spécifiques des acteurs institutionnels. Etablir un fléchage répondant à des situations types, au regard de leurs compétences, leurs expertises, leurs cœurs de métiers. Analyser leurs valeurs-ajoutées respectives, leurs complémentarités. Etablir les aides spécifiques destinées aux acteurs des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. La maquette sera soumise aux partenaires et testée auprès d’acteurs locaux (jeunes entreprise, artisans, commerçants) afin de vérifier son ergonomie et l’efficience de sa simplicité. La reproduction et la diffusion du « guide des aides » seront programmées en fonction du calendrier des actions d’accompagnement et d’aide au démarrage des porteurs de projets. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de partenaires pressentis. Nombre de partenaires inscrits dans la démarche. Délais de conception, de modification, de reproduction. Nombre d’exemplaires créés et diffusés. Evaluer l’impact de la création du guide sur le nombre de services, aides, prestations, sollicités par les entreprises. Moyens et budgets prévisionnels Création d’un support d’information : devis. Coût estimatif : 5 euros (unité) x 1000 exemplaires = 5 KE Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 96 EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE AXE N°2 : Dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale des quartiers Action n°11 : Soutenir l’implantation de structures de l’Economie Sociale et Solidaire Pilote CAVO – Services Politique de la Ville, Développement Economique – Emploi et Communication Partenaire(s) associé(s) Pôle Emploi, Missions Locales, Acteurs de l’insertion sociale et professionnelle, services municipaux de l’Emploi Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic L’activité commerciale au sein des quartiers réglementaires de la Politique de la Ville est marquée par la désaffection des petits commerces qui étaient présents lors de la construction des grands ensembles. Les causes de ces évolutions sont diverses : la composition sociale et la forte fréquence de foyers confrontés à des situations de grande pauvreté, les problèmes posés pour la sécurisation des locaux, et plus généralement l’incidence d’une image négative née du « sentiment d’abandon » (linéaires commerciaux en désuétude) d’éventuels repreneurs ou d’une zone de chalandise limitée, les clients potentiels n’habitant pas le quartier étant peu enclins à s’y rendre. L’Economie Sociale et Solidaire (ESS), expression entrée dans l’usage courant, recouvre les entreprises organisées sous forme de coopérative, mutuelles, associations, ou fondations, dont l’offre de biens et services et le fonctionnement interne sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. En adoptant des modes de gestion participatifs et en pratiquant des tarifs attractifs, ces structures suivent également des règles quant à l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est quasiment inexistant et les résultats positifs sont réinvestis. Cette approche économique à caractère social trouve plus encore sa raison d’être au sein des quartiers réglementaires avec la forte présence à proximité de foyers aux moyens limités : l’offre commerciale « solidaire » doit trouver des conditions d’implantation privilégiées pour exercer leurs métiers et proposer leurs offres de biens et services au plus proche de zones de grande précarité. Par ailleurs, les structures relevant de l’ESS sont employeuses : près de 2,3 millions de personnes y travaillent, soit près de 10% de la population active. Elles seraient donc à même de constituer également un vivier d’emplois intramuros. La loi ° 2014-856 du 31 juillet 2014 a par ailleurs renforcé les moyens des ESS pour soutenir et développer le secteur en permettant notamment de sécuriser leur cadre juridique, en livrant de nouvelles règles relatives aux outils d’aide et de financement, en renforçant les capacités d’actions des salariés pour faciliter la reprise des entreprises. Au regard de ces avancées, le Contrat de Ville peut investir pleinement ces nouvelles opportunités : créer des conditions optimum d’implantation de structures intervenant dans le champ de l’économie sociale et solidaire pourrait à la fois servir des logiques de développement de l’emploi au sein des quartiers réglementaires et tout autant de développement d’une offre adaptée à la situation socio-économique de leurs habitants. Objectifs de l’action Faciliter l’implantation de structures relevant de l’ESS. Fédérer les partenaires du CDV pour proposer des conditions particulièrement attractives d’implantation et de développement de leurs activités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Résultats attendus Développer la présence commerciale et l’offre de biens et services au sein des quartiers. Développer le nombre d’emplois intramuros. 97 Modalités opératoires Créer un dispositif attractif d’aides et d’accompagnement pour l’implantation de structures de l’ESS au sein des quartiers. Ce « pack attractivité », piloté par la CAVO, pour les entreprises en ESS pourrait être constitué des appuis suivants : Des loyers modérés, voire des occupations uniquement contre charges durant leur première année d’exercice. Prêt de matériels, mutualisation de moyens logistiques (informatique, téléphonie, reproduction, stockage…etc.) voire de postes (accueil, secrétariat, Des relais initiés par les collectivités (villes, agglomération) au titre de la promotion (publicité quasi gratuite dans les supports d’information). Des commandes et un soutien à l’activité engagés par les partenaires du CDV (bailleurs sociaux, communes) lorsque les entreprises en ESS exercent dans des secteurs connexes (dernier œuvre du bâtiment, entretien, espaces verts, services à la personne…etc.). Promouvoir et diffuser cette offre du « pack attractivité » auprès des organismes fédérateurs des structures en ESS. Créer une bourse de locaux adaptés à cette offre d’implantation. Il est évident que certaines activités (tertiaires), comme par exemple celles des « Associations intermédiaires » (intérim social) seront plus faciles à accueillir que d’autres, comme celles nécessitant des espaces importants (achats d’occasion en ameublement ou en électroménager). Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Apports en logistique et en matériels des partenaires du CDV au service de l’ESS. Nombre de structures candidates à une implantation intramuros. Nombre de structures implantées. Nombre d’emplois générés par ces implantations. Veiller à l’adaptation des charges et la viabilité des structures au terme des aides initiées au démarrage. Moyens et budgets prévisionnels Contributions en nature des partenaires du CDV. Financement Droit commun Crédits spécifiques : valorisation des moyens contributeurs dans le cadre des conventions d’exonération de TFPB. Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 98 Education et Citoyenneté Faciliter la prise d’autonomie des adultes Lutter contre le décrochage scolaire Faire vivre la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 99 EDUCATION ET CITOYENNETE AXE N°1 : Faciliter la prise d’autonomie des adultes Action n°12 : Créer des ateliers sociolinguistiques Pilote Service Politique de la Ville CAVO - Villes Partenaire(s) associé(s) CCAS - MDS - CAF - associations spécialisées – CG - ANLCI Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La forte fréquence de publics connaissant des handicaps linguistiques importants pose la question de l’efficacité des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, de suivi de la scolarité des enfants, et plus généralement d’autonomie dans la vie quotidienne. 62% des demandeurs d’emploi des ZUS (source Pôle Emploi, INSEE) relèvent d’un niveau inférieur ou égal au CAP-BEP. Sans un travail de longue haleine d’acquisition linguistique, les capacités de ces publics à prendre de l’autonomie dans leur vie sociale restent empêchées. L’accompagnement des publics (par les travailleurs sociaux, écrivains publics…) connaissant des besoins importants d’alphabétisation engendre un coût important sans pour autant améliorer leur niveau d’autonomie. Des actions sont déjà menées sur le territoire au titre de la lutte contre l’illettrisme et pour l’alphabétisation des adultes. Néanmoins, ces actions, leurs contenus et les approches pédagogiques, pourraient être harmonisées et s’inscrire dans une programmation mettant en exergue la complémentarité des programmes (séquences pédagogiques) et des niveaux de prérequis, pour préfigurer à terme, à partir des ateliers sociolinguistiques, une « plateforme sociolinguistique » au service de l’ensemble des quartiers. Objectifs de l’action L'autonomie sociale et/ou professionnelle d'un public non francophone par l'acquisition des savoirs de base linguistiques nécessaires à son insertion, à la réalisation d'activités courantes de la vie quotidienne. La finalité est l’apprentissage du Français fonctionnel. Permettre la maîtrise « rapide » du français, tant à l'oral qu'à l'écrit, pour les publics les moins autonomes, et réduire ainsi de façon induite les charges d'accompagnement dans l'accès au droit. Résultats attendus Rétablir l'égalité des chances par la levée des handicaps linguistiques, qu'il s'agisse d'accès à l'emploi et à la formation ou de pouvoir suivre la scolarité de son enfant. Modalités opératoires Étape 1 : repérage du partenariat. Mise en synergie des acteurs, des compétences, recensement des dispositifs existants et des actions actuellement menées. Étape 2 : repérage du public et des besoins langagiers. L'action démarrera par une information collective à l'issue de laquelle le public sera évalué. Des tests permettront d’identifier le niveau des participants. Étape 3 : lancement de l'action. Tenue d'ateliers linguistiques. Les contenus pédagogiques proposés se déclinent en axes distincts : communiquer à l'oral et à l’écrit dans le cadre de sa vie sociale. maîtriser les situations de la vie quotidienne exigeant la compréhension du langage (ex : livret et bulletin CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 100 scolaire, « provenance / destination », à la gare, réserver un billet ; poster un courrier ; utiliser toutes les fonctions écran des services publics, consulter un compte sur Internet…) s'informer et construire un point de vue à travers les médias (revue de presse, recherche d’information complémentaires). se situer dans l’espace et le temps (lire une carte, estimer un temps de trajet). naviguer sur internet et utiliser les automates (borne CAF, écran de distributeurs automatiques de billets…). La finalité n'est pas la maîtrise formelle de la langue française (orthographe, grammaire...) mais de comprendre le sens des vocables et pouvoir se faire comprendre afin de devenir autonome dans des situations récurrentes de la vie quotidienne. Les supports seront donc spécifiques à un public adulte et se baseront sur les démarches liées à la « vie courante ». Des sorties dans des espaces socioculturels et institutionnels (banques, services municipaux, CAF, sécurité sociale, écoles, gares, arrêts de bus, musées, bibliothèques, médiathèques,...) seront organisées. Les apprenants devront connaître le fonctionnement et l'utilisation de ces lieux. Leur mobilité en situation réelle sera privilégiée. Ces ateliers sociolinguistiques préfigurent à terme la création d’une plate-forme linguistique. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de personnes repérées dans leurs besoins sociolinguistiques. Nombre de personnes ayant suivi un atelier. Evaluation individuelle des acquisitions (compétences sociales / compétences linguistiques). Trouver des modalités opératoires (lieu, horaires, fréquence) qui n’excluent pas les actifs, dont une part importante relève de niveau VI (nomenclature ème de DDTEFP – inférieur ou égal au niveau de 3 collège). Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : Formateur (2/5ème TP) : dispenser les cours. Coordinateur (1/5ème TP): ingénierie, partenariat, suivi et évaluation de l’action. Sorties pédagogiques : intégrées au programme et aux financements. fournitures / supports pédagogiques : supports fournis par le prestataire, fournitures d’activités et moyens logistiques pris en charge par le CCAS, maître d’ouvrage. Moyens matériels : salle, rétroprojecteur, postes informatiques. Budget total : 27 000 € Financement Droit commun : Conseil général au titre du RSA, CCAS, CAVO, DDCS au titre du BOP 104 Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 101 EDUCATION ET CITOYENNETE AXE N°1 : Faciliter la prise d’autonomie des adultes Action n°13 : Créer un point d’information et d’espace d’initiatives pour les parents Pilote CAVO - Service Politique de la Ville, Communes, CAF Partenaire(s) associé(s) Education Nationale, Associations Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les moins de 25 ans constituent environ 40 % des habitants des quartiers réglementaires de la Politique de la Ville, tandis que cette même tranche d'âge représente à peine plus de 30 % de l'ensemble de la population. Cet écart important souligne les besoins quotidiens de quartiers très jeunes et auxquels doivent répondre les services destinés aux enfants, aux jeunes, à leurs parents : crèches, garderies, ATSEM, lieux d'accueil et structures d'animation, écoles et services périscolaires. La jeunesse est porteuse de dynamisme et d'activités, tout autant elle induit des charges importantes en matière de services public. Ce constat met en exergue les besoins des parents tant en matière de logistique (garde, transport) que d’accompagnement éducatif pour les foyers rencontrant des difficultés liées à leurs enfants : scolaires, comportementales… Les enfants des quartiers PDV enregistrent 68% de taux de réussite au brevet des collèges : près d’1 enfant sur 3 n’a pas le niveau d’entrer en seconde générale, tandis que ce % est de 74% (en moyenne) pour les villes intégrant les quartiers et que la moyenne départementale est de 79%. 64% des enfants bénéficiant des actions intégrées au CLAS résident en Zone Urbaine Sensible. 45% des familles monoparentales des villes résident au sein des quartiers réglementaires (source CAF 2012). Ce vocable de « monoparentalité » masque les réalités « sexuées » (genre) des parents isolés : 87% sont des femmes vivant seules avec leur(s) enfant(s). Conséquence directe, les problématiques de garde des enfants en bas âge impactent fortement l’accès à l’Emploi de ces femmes, notamment celles relevant de bas niveaux de qualification (plus de 60%) et donc plus exposées, en raison d’emplois peu qualifiés, aux horaires décalés, composés. Ces situations mettent en exergue le manque de mode de garde adapté (en horaire et en tarification) pour ce public aux revenus très souvent limités (un seul salaire). Ces situations sont durables car les familles monoparentales sont souvent « captives » du parc de logement sociaux : compte tenu des exigences des agences immobilières pour l’accès au parc de logements privés (gagner de trois à quatre fois le montant du loyer), ces femmes vivant seules avec leurs enfants ne peuvent pas habiter ailleurs. 40% des foyers percevant des allocations familiales résident au sein des quartiers réglementaires. Les mesures d’accompagnement relevant de la médiation familiale (au sens des REAAP) a connu une croissance de +56% de 2006 à 2011, marquant une forte augmentation des besoins des familles et également de l’offre des acteurs de la médiation. Les acteurs professionnels de l’Education indiquent de façon unanime la très faible proportion de parents présents aux initiatives et animations qui leur sont pourtant destinées : qu’il s’agisse de réunions de parents d’élèves, de leur représentativité au sein des Conseils d’Ecole, ou d’animations spécifiques portées par les établissements scolaires ou les villes, force est de constater les grandes difficultés rencontrées par les acteurs pour fédérer les parents et les ancrer dans des relations pérennes, particulièrement pour les parents habitants les quartiers PDV. On observe une fréquence très importante (plus de 25%) de parents rencontrant des difficultés linguistiques qui handicapent nettement leurs capacités à être en lien avec les institutions et en premier lieu l’Ecole. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 102 Objectifs de l’action Résultats attendus Créer un lieu ressources au service des familles et des parents. Orienter les publics accueillis auprès des services compétents au regard de leurs besoins. Proposer des animations conviviales pour faire connaître le PIF et fidéliser les relations entre services ressources et publics. Améliorer la visibilité des soutiens disponibles en réseaux auprès des parents. Optimiser les retombées des actions et dispositifs existants en les faisant connaître du public. Modalités opératoires Elles s’appuient sur des principes fondateurs : Revaloriser le rôle et les capacités des parents, premiers éducateurs de leurs enfants. S’adresser à toutes les familles et pas seulement aux familles « à problèmes ». S’appuyer sur les actions existantes et développer de nouvelles initiatives. Les parents doivent être coproducteurs des initiatives de soutien à la parentalité. Comme il n’est pas possible de fixer des normes « figées » à l’exercice de la parentalité, l’approche des partenaires du Contrat de ville est d’investir les dimensions les plus concrètes des problématiques rencontrées par les parents à partir d’un lieu centralisateur d’offre d’informations et de méthodes d’animations fondées sur les échanges de groupe (réunions collectives, conférences débat) et la prise en charge d’accompagnements individualisés, notamment au moyen des dispositifs de Réussite Educative. Pour finir, les modalités de prises de contact privilégieront la convivialité (goûters, moments festifs…) pour faire connaître ce lieu d’ancrage. Les thématiques investies par ce « Point d’Information des Familles » sont : L’accompagnement scolaire. La scolarisation et la lutte contre l’absentéisme. L’éducation à la santé et la lutte contre les addictions. L’éducation affective et sexuelle. Les sanctions éducatives à la maison et à l’école. L’usage d’Internet et du téléphone portable. L’éducation civique. La prévention routière. Et directement auprès des parents : La lutte contre l’illettrisme Le rapprochement entre les parents et les établissements scolaires. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Moyens et budgets prévisionnels Financement Droit commun : CAF, CG au titre du REAAP, Education Nationale (dispositifs au sein des établissements). Crédits spécifiques : Etat, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 103 EDUCATION ET CITOYENNETE AXE N°2 : Lutter contre le décrochage scolaire Action n°14 : Pérenniser les dispositifs de Réussite Educative Pilote Etat, Communes Partenaire(s) associé(s) Education Nationale, CAF, Conseil général, lieux d’accueil parents/enfants, clubs coup de pouce Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les actions initiées dans le cadre des P.R.E (Programme de Réussite Educative) ont mis en exergue des principes d’intervention partagés : avec la prise en compte de la globalité de l’environnement de l’enfant et de sa famille, avec la mise en place de parcours adaptés aux besoins de chaque enfant au moyen d’équipes pluridisciplinaires, avec la mise en œuvre d’accompagnements individualisés en dehors du temps scolaire, avec également la menée d’actions collectives dédiées à la Santé, à l’accès à la Culture…, avec enfin l’association des familles aux préconisations et aux services délivrés. Au regard des bilans d’activités et de l’évaluation des modalités opératoires au niveau local, la question des moyens délégués, de leur pérennisation, est au cœur des orientations du Contrat de Ville et de la volonté des communes partenaires de poursuivre et renforcer le travail engagé auprès de enfants et de leurs familles. Si certaines actions méritent un examen approfondi et peut-être des adaptations, les partenaires réaffirment leurs engagements communs et respectifs pour œuvrer dans la durée et engager les moyens nécessaires à la prévention du décrochage scolaire. Tandis que les logiques institutionnelles invitent à une harmonisation égalitaire des moyens consacrés à ces objectifs, à partir de « moyennes nationales », il convient de rappeler la spécificité et les caractéristiques des enfants en difficultés scolaires résidents de zones urbaines : la fréquence haute de parents confrontés à des handicaps linguistiques importants dans leurs relations à l’Ecole (notamment à l’écrit) souligne la nécessité d’associer des compétences connexes (traducteurs, travailleurs sociaux…) au sein du réseau partenarial des PRE, ces constats entraînant objectivement des charges supplémentaires en réponse à ces besoins, ce indépendamment des moyennes nationales ou régionales constatées. Par ailleurs, les communes confrontées à une réduction importante de leur périmètre réglementaire, donc du nombre d’enfants éligibles à un accompagnement individualisé, ont besoin d’un « temps de transition » pour leur permettre d’achever les parcours déjà engagés, avec pour perspective une progressivité adaptée pour réduire le nombre d’enfants suivis. Un travail de rationalisation et d’optimisation des moyens délégués semble nécessaire et préalable, sans toutefois compromettre l’efficience des actions engagées et poursuivies : qu’il s’agisse de prévention du décrochage scolaire, de relations et de communication intrafamiliales, de rapprochements opérationnels entre les acteurs professionnalisés de l’Education, les objectifs des pouvoirs publics et les annonces gouvernementales pour lutter contre les effets de ghettoïsation et de concentration géographique des difficultés scolaires et éducatives, exigent des réponses fortes en y consacrant des moyens durables et sécurisés. Objectifs de l’action Etablir une évaluation quantitative et qualitative des PRE. Définir des priorités et une programmation à échelle communautaire. Optimiser les modalités opératoires de délivrances des services. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Résultats attendus Rationaliser les moyens, les modalités opératoires et recentrer les PRE sur des priorités clairement établies et partagées. Amortir la réduction des moyens pour les quartiers aux périmètres resserrés par le dégagement de marges de manœuvre. 104 Modalités opératoires Evaluer les actions actuellement engagées au sein des PRE au regard des moyens qui y sont consacrés et des résultats observables. Etablir un champ de priorités, en fonction : des actions devant être nécessairement poursuivies, des actions pouvant être adaptées, des actions pouvant être abrogées. Définir un programme d’actions partagées pouvant donner lieu à une mutualisation des opérateurs. Les évolutions proposées porteront une attention particulière à l’harmonisation qualitative (niveaux des intervenants en AID, nombre d’enfants suivis par référent) des PRE sur l’ensemble du territoire. Maintenir des actions spécifiques à chaque site, suivant les orientations communales et les différences du cadre partenarial et de son contexte, fonction des autres actions et dispositifs locaux initiés. Accompagner les communes dans une période transitoire permettant d’achever les parcours actuellement engagés. Envisager le cas échéant des postes de charges mutualisés : coordination, logistique de transport… Associer de nouveaux partenaires (CAF, CG91) pour élargir les surfaces financières nécessaires en réponse aux besoins du terrain. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Evolution de la programmation (nature des actions, fréquence). Evolution des budgets délégués. Nombre d’enfants suivis en file-active. Harmoniser tout en reconnaissant des spécificités locales pouvant donner lieu à des déclinaisons variables. Moyens et budgets prévisionnels En attente de confirmation du cadre budgétaire proposé. Financement Droit commun : communes. Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 105 EDUCATION ET CITOYENNETE TT-J AXE N°2 : Lutter contre le décrochage scolaire Action n°15 : Organiser l’émergence de parcours éducatifs et culturels en direction des enfants, des jeunes et de leurs familles Pilote CAVO – Service Politique de la Ville, Communes Partenaire(s) associé(s) Inspection Académique, Directions d’Etablissements, CAF, Conseil général, PRE, Délégué du Préfet, écoles de musique, services supports de la CAVO Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le développement des actions concourant à la réussite éducative sur le territoire nécessite d’y ajouter des interventions complémentaires cadrées dans le temps périscolaire et extrascolaire, et ainsi faire émerger de nouveaux supports d’apprentissage et d’expression. Selon les analyses des équipes pédagogiques de l’Education Nationale ainsi que des acteurs œuvrant sur ce champ, des élèves sont en difficultés d’apprentissage car les notions et compétences langagières appréhendées dans un cadre scolaire sont insuffisamment reliées à des pratiques exercées sur le temps périscolaire et extrascolaire dans l’environnement familial et social. Ce constat appelle ainsi à renforcer les actions favorisant les pratiques culturelles dès lors qu’elles sont rattachées à la notion de réussite éducative et d’épanouissement plus global. De fait, il apparaît important de créer les conditions de pratiques formalisées de la culture, avec la famille, afin d’encourager la capacité des enfants et des jeunes à renforcer leurs capacités de compréhension, d’analyse, d’esprit critique et d’expression. Objectifs de l’action Renforcer les opportunités de pratiques et d’expériences culturelles pour les jeunes de 6 à 18 ans et leurs familles afin de favoriser les conditions d’apprentissage scolaire et de réussite éducative. Identifier le réseau d’acteurs compétent à l’échelle de l’agglomération. Organiser des parcours culturels pouvant favoriser l’émergence de nouveaux supports d’apprentissage. Faciliter l’accès aux initiatives et infrastructures consacrées aux pratiques culturelles. Favoriser le développement de pratiques artistiques autonomes. Développer les liens parents-enfants dans la pratique de la langue autour de pratiques culturelles. Résultats attendus Faciliter l’appropriation des pratiques culturelles par les enfants et leurs familles. Développer leur implication dans le processus d’apprentissage. Augmenter la fréquentation des équipements par les habitants des quartiers prioritaires. Modalités opératoires 1- Recenser et fédérer les acteurs ressources dans le champ des actions culturelles Les initiatives des associations et des services communaux pour la découverte de pratiques culturelles, de visites ou séjours à dimension culturelle sur le territoire lors des temps périscolaires et extrascolaires pourraient être optimisées. A cet effet, il est préalable de pouvoir recenser l’ensemble des actions : visant à l’initiation, la découverte ou l’approfondissement de pratiques culturelles, organisant des visites ou fréquentation de lieux culturels (spectacle vivant, musées, architecturepatrimoine, cinéma...), accompagnant des jeunes et/ou des familles, associant apprentissage langagier et initiation culturelle. Ce recensement, compilé dans un guide des initiatives en matière culturelle a pour objectif de repérer les ressources du territoire, communiquer auprès des partenaires en mesure d’orienter du public (notamment la CAF, le Conseil général) et de partager les pratiques. Dans un second temps, la constitution locale des acteurs CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 106 intervenant afin d’échanger sur les pratiques d’accompagnement des publics à la découverte de pratiques culturelles, identifier les besoins et problématiques rencontrées. A terme, ce réseau constituera une instance de suivi des projets. 2- Organiser des parcours culturels pour les jeunes et leurs familles La mise en réseau des acteurs doit permettre de générer de nouveaux projets porteurs de parcours culturel et social en direction des jeunes et des familles. Il s’agit ainsi de considérer que les projets portés dans le cadre de la Politique de la Ville doivent intégrer : l’organisation d’un accompagnement pédagogique autour de plusieurs thèmes culturels (musique, spectacle vivant, architecture, arts graphiques…) qui privilégiera la constance de la programmation plutôt que des actions ponctuelles. l’orientation des publics et la communication peut être à l’initiative directe des opérateurs et directement en lien avec les établissements scolaires et les PRE. la mise en place d’outils de suivi de parcours visant à mesurer l’évolution de l’attrait des jeunes pour les pratiques culturelles et l’évolution de leur motivation pour l’apprentissage scolaire. 3- Mobiliser les ressources « supports » de l’Agglomération pour l’organisation d’actions L’Agglomération pourra mobiliser les réseaux de compétences et les services du territoire pour la réalisation des projets « parcours culturels » (équipements culturels, service Transport afin de favoriser les déplacements des jeunes et des familles sur les sites, service Communication pour faciliter l’édition l’information). 4- Organiser des temps de restitution/actions évènementielles Au terme des parcours éducatifs, l’Agglomération pourra organiser une action évènementielle. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de projets « parcours culturels » portés sur le territoire. Nombre de jeunes 6-12 et 13-18 ans participants aux parcours. Nombre de parents participants. Nombre de partenaires mobilisés. Analyse des questionnaires d’entrée et de sortie du parcours : évaluation de l’attrait des jeunes pour les pratiques culturelles, évaluation de la motivation pour l’apprentissage. Associer en amont de la définition du parcours culturel les représentants de l’Education Nationale. Définir des supports de communication adaptés et attractifs auprès des jeunes et des parents. Moyens et budgets prévisionnels En cours d’élaboration. Financement Droit commun Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 107 EDUCATION ET CITOYENNETE TT-J AXE N°3 : Faire vivre la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes Action n°16 : Promouvoir la citoyenneté auprès des plus jeunes Pilote Communes, services jeunesse, MJC, structures d’animation. Partenaire(s) associé(s) Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La Citoyenneté est une notion large et difficile à appréhender pour les plus jeunes. La citoyenneté est souvent entendue dans sa dimension réduite de l’accès à la nationalité. Il convient donc de traduire la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes afin que les enfants et les jeunes adultes puissent l’appréhender et se l’approprier. Force est de constater en premier lieu la méconnaissance des institutions et des « règles de la Cité ». Un travail spécifique d’acquisition des connaissances de base de l’organisation de la vie démocratique et de la répartition des pouvoirs semble préalable. Par ailleurs, les jeunes sont peu enclins à s’exprimer alors que la liberté d’expression est une dimension essentielle de la vie du Citoyen, les espaces d’écoute et de diffusion de la parole des plus jeunes restant le plus souvent à créer. Pour finir, les cadres d’initiatives collectives sont porteurs des valeurs citoyennes : les associations, syndicats, partis politiques, attendent un renouvellement générationnel qui n’existera pas sans une volonté forte et un travail éducatif de longue haleine. Inviter les jeunes à se fédérer et proposer des initiatives relevant de l’intérêt public, comme la promotion du bénévolat, est un terrain de promotion de la citoyenneté particulièrement structurant et éducatif. Objectifs de l’action • • • Résultats attendus Mieux connaître les institutions et les règles du « vivre ensemble ». Pouvoir s’exprimer. Promouvoir les initiatives collectives relevant de l’intérêt général et la solidarité. • • Sensibiliser aux valeurs qui fondent la citoyenneté. Traduire en actes la participation des plus jeunes à la vie démocratique. Modalités opératoires Les structures d’accueil d’enfants et de jeunes s’inscrivent dans une démarche recouvrant trois dimensions opérationnelles : sous forme de jeux, ou rallyes, ils sont invités à acquérir des connaissances institutionnelles nécessaires. Comment fonctionne la démocratie ? Quelles sont les missions de l’Etat, des collectivités ? A partir de quelles règles et principes sont régies les valeurs de Laïcité et de la liberté d’expression ? Autant de questions, sujets, qui fondent une « culture Citoyenne ». Les mêmes structures sont invitées à proposer des espaces d’expression (boîtes à idées, « vidéo-maton »…etc.) durant des temps définis afin de permettre aux jeunes qui le souhaitent de pouvoir partager leurs avis, opinions, émettre des critiques, et tout autant proposer des projets. Une sélection des expressions les plus pertinentes ou intéressantes fait l’objet d’un film de synthèse diffusé aux élus et décideurs publics. En aval de ce travail de sensibilisation, peut être initié un « cadre d’initiatives » permettant à des enfants ou des jeunes structurés en « collectifs » de réaliser leurs projets si ceux-ci s’inscrivent dans le champ de l’intérêt public et de la Solidarité. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 108 Indicateurs d’évaluation • • • • • Points de vigilance Nombre d’enfants et de jeunes touchés par les actions « connaissance des institutions ». Nombre d’enfants et de jeunes ayant produit une expression individuelle. Nombre d’enfants et de jeunes ayant proposé une initiative d’intérêt général. Nombre d’initiatives d’intérêt général réalisées portées par des jeunes. Nombre de jeunes recensés nouvellement impliqués dans une structure collective (associations, syndicats de lycéens, etc.). Eviter la multiplication et l’émiettement des actions de terrain en fédérant les acteurs autour d’un même calendrier. Respecter les prérogatives de chacun en permettant aux structures opératrices de s’emparer (ou non) de tout ou partie de l’action. Moyens et budgets prévisionnels En cours de chiffrage Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 109 EDUCATION ET CITOYENNETE TT-D AXE N°3 : Faire vivre la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes Action n°17 : Créer une « Université Populaire de la Citoyenneté » Pilote CAVO – Service Politique de la Ville, Communes, Etat Partenaire(s) associé(s) Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les publics résidents des quartiers d’habitat social, jeunes comme adultes, méconnaissent souvent les institutions : certains pensent que le Maire dirige le commissariat, d’autres ignorent ce qu’est une majorité relative, et la plupart ne maîtrise pas les champs de compétences des collectivités. Difficile d’exercer pleinement sa citoyenneté sans connaître les rudiments des responsabilités publiques et des règles qui fondent le vivre-ensemble. La fréquence importante de résidents issus de l’immigration, confrontés parfois à des handicaps linguistiques, ainsi que de jeunes adultes en situation d’échec scolaire, exige des efforts pour la transmission de « savoirs » propres à la Citoyenneté, et en premier lieu la connaissance des institutions et de leurs fonctionnements, des principes républicains dans l’Histoire du droit …. A cette fin, il n’existe pas de lieu d’ancrage pour centraliser des animations relevant de l’Education populaire. Par ailleurs, la création de « Conseils Citoyens », obligation faite par la loi, pour développer la participation des habitants, nécessite un niveau suffisant de maîtrise de la sémantique institutionnelle : une majorité d’habitants pense encore que la « Politique de la Ville » signifie la politique communale, montrant ainsi l’importance du travail à accomplir. Enfin, la société civile constate la stigmatisation de populations, parfois « boucs émissaires », l’accentuation des replis communautaires et la banalisation du racisme. Partant du principe que les rejets s’appuient sur des préjugés, l’UPC entend investir pleinement un troisième axe d’intervention : la découverte des cultures et la promotion de la mixité interculturelle. Objectifs de l’action Résultats attendus Mettre en place des animations, conférences débats, d’Education populaire. Développer la connaissance des institutions. Faciliter la prise d’autonomie des citoyens. Développer l’éducation populaire. Faciliter la création des Conseils Citoyens. Promouvoir les différences culturelles et la mixité. Modalités opératoires Au sein d’un même espace, au sein du quartier, sont proposées des conférences-débats, des animations, des expositions…etc. portant sur trois thématiques structurantes : mieux connaître les institutions et les principes qui fondent le vivre-ensemble (citoyenneté, laïcité, démocratie), comprendre les problèmes posés par les inégalités et les discriminations, découvrir les différences culturelles et promouvoir la mixité. Une programmation d’animations (calendrier et intervenants) sera définie en amont, et, considérant que les villes dédieront un lieu à cet effet, et pourra être partagée par l’ensemble des quartiers. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 110 Le pilotage et la coordination seront pris en charge par la CAVO, les villes, l’Etat et s’appuieront sur des personnes ressources (enseignants, experts, témoins…etc.) pour que la pédagogie et le niveau de vulgarisation proposés soient adaptés aux publics reçus. Les objectifs fixés pour la première année sont de réaliser une « animation phare » chaque mois. Chaque rencontre de l’UPC suppose : une action de communication pour faire venir le public, un support pédagogique remis à l’issue synthétisant les principales notions ou acquisitions proposées. Les passerelles entre les actions relevant des « Ateliers socio linguistiques » et l’UPC seront intégrées à l’ingénierie de programmation. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de débats, exposés, animations réalisés à destination du public. Nombre de personnes présentes à ces animations. Taux de fidélisation du public Nombre de demandes de sujets spécifiques émanant du public. Questionnaire de satisfaction des usagers. Eviter tout prosélytisme politique, culturel ou religieux. Créer un cadre convivial qui se démarque du « cours magistral » et qui favorise l’expression du public. Moyens et budgets prévisionnels Selon la programmation (en cours d’ingénierie) et les charges de prestations (intervenants, supports pédagogiques.). De l’ordre de 500 euros par animation (x12) : 6000 euros à l’année. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 111 EDUCATION ET CITOYENNETE AXE N°3 : Faire vivre la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes Action n°18 : Sensibiliser les agents des services publics et leurs partenaires aux valeurs de la laïcité Pilote CAVO – Service Politique de la Ville, Communes Partenaire(s) associé(s) Education Nationale, autres services publics ou parapublics, associations Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les agents des services publics, particulièrement ceux dont les fonctions s’exercent au contact du public, sont de plus en plus souvent confrontés à des difficultés liées à l’obédience de certains usagers et à des situations qui les situent « en rupture » avec des pratiques professionnelles conformes aux valeurs de la laïcité. Personnels intervenant au sein des cantines scolaires, dans les centres de loisir, ATSEM, agent d’accueil…, chaque agent est dépositaire de positions réglementaires incarnant les valeurs et les principes de laïcité. A titre d’exemple, les menus proposés dans les écoles ont pour première exigence qualitative l’équilibre nutritionnel et n’ont pas vocation à s’adapter à des préceptes religieux. Ainsi, l’équilibre requis (viande et légumes) constitue l’offre pour tous de l’école républicaine et de la commune, en charge des cantines et des offices. Les concessions déjà existantes et relatives au poisson le vendredi, ou encore à la possibilité de manger autre chose que du porc lorsque le menu en propose, n’ont pas vocation à être étendues. Egalement, certaines attitudes adoptées par certains agents eux-mêmes (refuser de serrer la main d’un homme pour une femme ou même parfois d’être présents ensemble dans une même pièce) sortent du champ de la Laïcité et de leurs devoirs, au regard de ce que suppose leur statut. Dans le cadre de réunions déjà initiées de « sensibilisation et de formation » sur les préceptes de la Laïcité, force est de constater que de nombreux agents ignorent ce que recouvre concrètement ce vocable et sa définition précise. En conséquence, lorsque ceux-ci sont confrontés à des situations tendues, sans réels repères, ils ont besoin d’être sécurisés et confortés dans leurs pratiques au contact du public à partir de ce qu’il est possible d’accepter ou non réglementairement. A partir de leurs positions statutaires, comme agents des services publics, entre devoir constitutionnel de neutralité et obligations professionnelles, ces sessions de sensibilisation et de formation ont pour objectifs : - de partager de mêmes signifiants et maîtriser ce que recouvre la Laïcité, non pas dans un débat d’opinion mais dans une approche pragmatique qui décrit ce que suppose la séparation des églises et de l’Etat dans le travail d’un agent de la fonction publique. - d’harmoniser les attitudes et les positions prises par tous les agents dans des situations de rupture avec les principes de Laïcité lorsque des demandes spécifiques leur sont adressées pour « adapter » la nature ou les modalités de délivrance de services à des croyances. Si la Laïcité est souvent entendue comme un espace de libertés de culte et de droits affirmés pour les croyants, il semble désormais nécessaire de rappeler qu’il s’agit également d’un cadre strict de préservation de préceptes confessionnels au sein de l’espace public. Objectifs de l’action Résultats attendus Sensibiliser les agents à leurs droits et devoirs et aux règles de la Laïcité. Partager une même définition de la Laïcité dans ses principes. Former les agents aux pratiques professionnelles conformes à la réglementation. Sécuriser les agents dans leurs pratiques en situation de « tension » ou de « heurts » au contact des usagers. Affirmer les valeurs communes d’indifférenciation et de neutralité dans le champ des services publics. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 112 Modalités opératoires Recenser les situations professionnelles mettant en difficulté les agents de la fonction publique au regard de demandes, de pratiques, en rupture avec le cadre laïc de la loi républicaine. Définir un programme de « sensibilisation – formation » mettant l’accent sur les définitions, les principes et les pratiques conformes au cadre réglementaire des missions de services publics. Proposer ce programme dans le cadre d’un « plan de formation » dédié à la Laïcité spécifique aux missions de services publics et à l’adresse de tous les agents. Ce travail de réaffirmation des valeurs, des principes et des pratiques, s’inscrit en priorité dans le champ des pratiques professionnelles. Il a toutefois vocation à s’étendre à d’autres acteurs, notamment les structures associatives intervenant en délégation de services publics (MJC par exemple) ou connexes avec les missions d’intérêt général (Conseils Citoyens). Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d’agents ayant suivi une session de « sensibilisation – formation » portant sur la Laïcité. Evaluation des acquisitions au regard des pratiques, notamment en situation conflictuelle avec les usagers. Eviter de stigmatiser toute obédience. Moyens et budgets prévisionnels En cours d’élaboration. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional au titre des crédits « Actions politique de la ville », … CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 113 EDUCATION ET CITOYENNETE TT-J, EHF AXE N°3 : Faire vivre la citoyenneté dans ses dimensions les plus concrètes Action n°19 : Le sport comme vecteur de cohésion sociale et d’apprentissage de la citoyenneté Pilote CAVO – Service Politique de la Ville, Communes Partenaire(s) associé(s) Villes, Associations, Conseil général, Conseil régional, CDTE, fédérations sportives… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le Val d’Orge est équipé d’équipements sportifs (centre aquatique, 3 piscines, une halle de skate, stades, gymnases, terrains d’accès en libre-service « City stade », plateaux sportifs…), d’une offre de loisirs offrant une variété de pratiques. De même, le territoire est doté d’un tissu associatif riche, parfois de haut niveau (ex. : SGS Judo compte plus de 500 licenciés, est le meilleur club de France tous niveaux confondus. Le club est situé au cœur d’un des quartiers prioritaires : les Aunettes à Sainte-Geneviève). Les choix politiques opérés pour la localisation des infrastructures sportives et culturelles ont privilégié la mixité inter quartiers et les liens entre usagers de toute provenance en offrant une haute qualité de réalisation de telle sorte que l’ensemble de la population s’approprie ces équipements. Cette démarche affirme la cohésion urbaine et sociale de la Politique de la ville menée sur le territoire. Plusieurs initiatives ont été portées par les communes, la CAVO, les associations et autres partenaires locaux, pour faciliter l’accès à la pratique sportive des habitants des quartiers en Politique de la Ville et tout particulièrement des jeunes. Convaincue de la contribution du sport aux valeurs de fraternité, de respect, de fair-play contribuant à l’éducation et à l’apprentissage de la citoyenneté, la CAVO, en partenariat avec les services Jeunesse des communes, le Comité Départemental de Triathlon et le Conseil général, a mis en place le Tria Cités depuis près de dix ans. Cette action, en direction des jeunes des quartiers, a pour ambition de valoriser l’effort et la mixité de genre et de lieu, de transmettre les valeurs inhérentes au Sport (respect des règles, esprit d’équipe et de solidarité, dépassement de soi, persévérance….). Elle vise également la découverte de pratiques sportives moins connues et peu pratiquées (natation, sport de glisse, triathlon…). Objectifs de l’action Résultats attendus Redynamiser le dispositif Tria Cités en y développant l’éducation aux valeurs républicaines. Pérenniser les sessions d’apprentissage à la pratique de la natation. Favoriser les échanges des jeunes inters quartiers et inter villes Consolider un réseau d’acteurs. Augmentation de la fréquentation des équipements sportifs par les habitants des quartiers prioritaires. Modalités opératoires Identifier des créneaux (vacances, week end) permettant d’organiser des manifestations exceptionnelles dont l’objectif est la découverte de sports peu pratiqués et ainsi drainer de nouveaux publics. Identifier les équipements à même d’accueillir ces manifestations. Une attention particulière sera portée intégrer ces évènements dans le calendrier et les créneaux d’usage des clubs. Ces indicateurs permettront de cerner le cadre de faisabilité de ces nouvelles actions. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 114 Ces manifestations donneront lieu à un travail particulier pour motiver le sponsoring privé et ainsi affermir les liens entre les acteurs du tissu économique et les pratiquants. Les services des sports des communes, en collaboration avec la CAVO, élaborent une programmation répondant à l’ensemble de ces objectifs. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de manifestations – actions organisées. Nombre de jeunes fréquentant. Nombre de nouveaux inscrits dans des clubs à l’issue. Veiller à la mixité garçons / filles. Intégrer une dimension encadrement). intergénérationnelle (ex. Moyens et budgets prévisionnels En cours d’élaboration. Financement Droit commun : CNDS, Fédérations sportives, sponsoring privé… Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil général, CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 115 Prévention de la délinquance et Accès aux droits Définir une stratégie de lutte contre la délinquance et la récidive Prévenir les violences Renforcer l’accès aux droits CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 116 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-J AXE N°1 : Développer la prévention précoce Action n°20 : Favoriser les liens inter-quartiers et intercommunaux entre enfants Pilote Communes, Etat, Education Nationale Partenaire(s) associé(s) CAVO Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les rivalités entre ressortissants de communes et de quartiers voisins ont donné lieu à de nombreux incidents entre « bandes » de jeunes des quartiers de la politique de la ville, des Aunettes de Sainte-Geneviève-des Bois, ceux des Aunettes de Fleury-Mérogis, ou encore du Bois des Roches. Plus récemment (2012-2013), des affrontements réguliers ont opposé des collégiens de quartiers voisins partageant un même établissement (plus de 30 interventions des services de médiation et des forces de l’ordre). Si la présence dissuasive des agents de médiation et des forces de l’ordre a porté ses fruits pour pacifier cette situation, chaque génération reste « à éduquer » pour ne pas reproduire des comportements prompts aux affrontements dès lors qu'il s'agit de « réputation » et de domination sur un « territoire ». La grande précocité de ces comportements invite à intervenir au plus tôt. Pour éviter d’avoir à traiter ce type de symptômes et créer le contexte le moins propice aux violences, il semble nécessaire de mobiliser les acteurs de l'éducation afin de permettre que les plus jeunes de quartiers et de villes voisines appelés à partager un même collège se rencontrent et partagent des activités avant leur entrée en 6ème. L'accompagnement éducatif favorisant la mixité inter-quartiers exige de créer ces terrains de partage et s'inscrit fort logiquement dans une dimension intercommunale. Objectifs de l’action Résultats attendus Renforcer les actions réunissant des adolescents de quartiers voisins. Établir des relations préalables entre jeunes ème quartiers voisins à l'entrée en 6 . Prévenir les rivalités inter-quartiers, et les affrontements, notamment aux abords des établissements scolaires. Modalités opératoires La première étape consiste à mobiliser les acteurs de l'éducation (services animation des communes, établissements scolaires, centres de loisirs, MJC...etc.) pour proposer des initiatives ayant pour finalité la mixité inter-quartier. Il s’agit de mettre en œuvre des « cadres de rencontres » prioritairement pour les enfants de CM2 en année N. Le maintien de ces cadres de rencontres et d'activités partagées les années suivantes (en 6ème et en 5ème) doit permettre d'établir des relations durables. Chaque action proposée peut adopter ses propres modalités, fonction du temps dédié, des compétences disponibles. A titre d'exemple : des animateurs de deux villes (ou de deux quartiers distincts d'une même ville) propose, en collaboration avec deux professeurs des écoles (deux classes) un cadre d'activité : un mercredi par mois, en alternance, une rencontre sportive mixant les jeunes CM2 d'écoles primaires différentes en géographie de la PDV, un temps d'échanges sur les valeurs du vivre-ensemble, un jeu à dimension « culturelle ». Ce cadre de projets peut également être ouvert aux échanges entre deux établissements scolaires, ou encore entre centres de Loisirs pour les enfants relevant de cette classe d'âge (CM2 – 6ème). Les dénominateurs communs sont : la déstructuration des provenances géographiques au sein de groupes mixés, la valorisation de nouveaux « nous » symboliques (les supporters du Real contre ceux du Barça), dans le partage d'activités culturelles ou sportives, et un travail de sensibilisation sur les valeurs et les règles qui fondent le vivre-ensemble. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 117 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d'actions proposées Nombre d'actions engagées Nombre d'enfants touchés par les actions Récurrence de la programmation Évaluation qualitative Impact sur les relations au sein du collège en année n+1 (indicateurs à déterminer avec la communauté éducative). Travailler sur la mixité filles-garçons dans le même temps. Moyens et budgets prévisionnels Ces actions peuvent relever de dispositifs dédiés à l'éducation culturelle (CLAS) ou des communes dans le cadre de T.A.P partagés (demi-classes en alternance). Financement Droit commun : FIPD, fonds propres à l’Education Nationale, communes Crédits spécifiques : Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 118 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-J AXE N°1 : Définir une stratégie de lutte contre la délinquance et la récidive Action n°21 : Prévenir le manque d’information relative aux délits Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) Collectivités, Education Nationale (Lycées), PJJ, SPIP, Missions Locales, structures d’accueil associatives des 16-25 ans. Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic De nombreux jeunes résidents des quartiers réglementaires, notamment de 16 à 25 ans, ne sont pas informés des conséquences pénales de certains actes qu’ils n’assimilent pas d’emblée à des délits (comme conduire sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants) et qui pourtant sont enregistrés sur leur casier judiciaire. Ces jeunes n’ont par ailleurs pas toujours conscience des conséquences d’une inscription au casier judiciaire. Peu enclins à fréquenter régulièrement des structures à même de diffuser des informations relatives au casier, les jeunes découvrent souvent in vivo les conséquences légales des traces y figurant seulement lorsqu’ils y sont confrontés, notamment dans le cadre de leur parcours professionnel : une inscription au volet 3 du casier judiciaire interdit l'accès à certains emplois (fonction publique, plateforme aéroportuaire...etc.). Objectifs de l’action Résultats attendus Informer les jeunes adultes des conséquences judiciaires de leurs actes. Renforcer la prévention de la récidive. Lutter contre le sentiment d’impunité. Privilégier la prise de conscience et la responsabilisation. Modalités opératoires En considérant que les jeunes les plus exposés à ces risques de méconnaissance des conséquences pénales de leurs actes sont souvent les plus difficiles à canaliser dans des structures, le travail d’information et de sensibilisation envisagé exige un important effort sur le terrain afin d’aller « là où les jeunes sont ». Pour répondre à ces objectifs, l’action envisagée consiste à réaliser des sessions d’information sur les interdits du casier judiciaire à l’attention des professionnels et des personnes bénévoles travaillant au contact des jeunes de 16 à 25 ans, afin que ceux-ci maîtrisent les notions essentielles du casier judiciaire et tout autant l’usage de supports pédagogiques de sensibilisation (existants ou à créer) à destination des jeunes. Afin de ne pas stigmatiser les jeunes rencontrés au sein des structures, les acteurs de l’accompagnement éducatif en charge de l’action veilleront tant que faire se peut à organiser certains temps d’animations dans une dimension intergénérationnelle. Par ailleurs, au titre de la prévention de la récidive, une déclinaison de l’initiative sera spécifique aux structures institutionnelles en charge des suivis judiciaires (PJJ, SPIP) : un module complémentaire permettra de munir les jeunes concernés des modalités et supports pour solliciter des requêtes en effacement, notamment pour multiplier leurs chances d’accès à l’emploi dans des délais anticipés. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de structures d’accueil participantes. Nombre de jeunes touchés par les animations. Nombre de jeunes encadrés par les acteurs institutionnels des suivis judicaires. Moyens et budgets prévisionnels Selon les charges d’animation et de supports d’information, le nombre de structures d’accueil relais de l’initiative. Financement : droit commun. / Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 119 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-J, EHF AXE N°1 : Définir une stratégie de lutte contre la délinquance et la récidive Action n°22 : Prévenir et lutter contre la récidive des jeunes Pilote CAVO – Etat – Missions Locales du Val d’Orge et des Trois Vallées Partenaire(s) associé(s) Collectivités, Police Nationale, Procureur, TGI, Préfecture, PJJ, SPIP, CEPFI, Missions Locales, structures d’accueil associatives des 16-25 ans, opérateurs d’insertion et services sociaux et de l’éducation, droit des femmes Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Si la notion juridique de la récidive légale est très précise, à savoir une condamnation définitive suivie d’une nouvelle infraction identique à la précédente ou assimilable à celle-ci et commise dans les cinq ans de la peine, la définition ici retenue est plus large et propose d’étendre le champ de la récidive légale ou de la réitération à une notion moins restrictive et au contenu plus sociétal : la récidive concerne toutes les personnes ayant déjà été condamnées et qui commettent de nouvelles infractions entraînant une nouvelle condamnation. Si des actions sont menées sur le territoire, les divers intervenants s’accordent sur la nécessité de mener des actions coordonnées afin que chacun s’engage dans la volonté de faire une large place à la prévention de la délinquance, c’est-àdire tournée vers un objectif d’insertion sociale et professionnelle des personnes inscrites dans une trajectoire délinquante ou risquant d’y basculer après de premières infractions. Cela d’autant plus que la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis (MAFM), la plus grande d’Europe, se situe sur le territoire du Val d ‘Orge et a une spécificité : 40% des entrants sont des jeunes de 16 à 25 ans sous-main de justice et parmi eux 10% sont Essonniens. Sur le Val d’Orge, une vingtaine de jeunes relèvent d’un accompagnement des Missions Locales du Val d’Orge et des Trois Vallées dans le cadre du dispositif Réussir sa sortie et une trentaine pour les jeunes incarcérés issus du Val d’Orge. Objectifs de l’action Résultats attendus Favoriser l’exécution des mesures judiciaires alternatives en développant et diversifiant les possibilités d’accueil en milieu ouvert. Proposer des solutions adaptées et constructives en matière d’aménagement de peine. Accompagner les sorties de prison et éviter les « sorties sèches ». Développer des actions d’insertion sociale et professionnelle pour les personnes sous-main de justice ou jeunes pris en charge par la PJJ. Réduire le taux de récidive Améliorer les conditions d’accompagnement et de suivi des parcours et éviter les « sorties sèches ». Modalités opératoires L’objectif général vise à mettre en œuvre une politique globale, cohérente et efficace de lutte contre la récidive sur le territoire, partagée entre les différents opérateurs de la justice (parquet, juges d’application des peines, tribunal pour enfants, SPIP, PJJ), les communes, la préfecture de police, les associations spécialisées auprès des jeunes en difficultés et dans l’insertion professionnelle. Celle-ci se traduit par le soutien des collectivités auprès des services de justice dans leurs missions d’exécution des peines prononcées par les magistrats mais également par la mise en place d’actions visant l’insertion sociale et professionnelle des personnes sous-main de justice. 1. Fédérer les acteurs afin d’impulser une dynamique partenariale et un plan de prévention de lutte contre la récidive Réaliser un état des lieux des pratiques existantes (nombre d’accueil par structure de TIG, mesures de réparation… par an) Identifier les lieux d’accueil existants et potentiels. Formaliser les engagements de chaque partenaire, réaliser un suivi et un bilan annuel. A terme, cette instance partenariale sera intégrée aux travaux du CISPD. 2. Renforcer et accroître les dispositifs permettant la réalisation de peines alternatives en s’appuyant sur l’état des CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 120 lieux réalisé en amont et les engagements des partenaires portant sur : les Travaux d’Intérêt Généraux (TIG), les stages, les transactions-réparations (jours amendes), les mesures de travail non rémunérés, les mesures de réparation pénales pour les mineurs et cela, sur la base de l’état des lieux réalisé en amont et les engagements des partenaires. Seront également recherchés des partenariats avec les établissements privés de service public (ex. : transporteurs). le Dispositif « Réussir sa sortie » de jeunes Valdorgiens de 16 à 25 ans suivis au sein de la Maison d’Arrêt de FleuryMérogis par un conseiller référent qui prépare leur sortie (formation, mise à l’emploi) et leur aménagement de peine afin d’éviter toute « sortie sèche ». Deux postes sont financés (à hauteur de 0.5 ETP chacun) au sein de la Mission Locale du Val d’Orge et de celle des Trois Vallées. L’accueil de personnes sortant de prison, éloignées de l’emploi, au sein de chantiers d’insertion avec un accompagnement social complémentaire (savoir être en collectivité et plus particulièrement en entreprise, hébergement, santé, difficultés judiciaires,…). Dans ce cadre, des pistes de partenariat sont à engager avec la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis dans le domaine des espaces verts notamment (mise à disposition de matériel…). A terme, prévoir des actions en direction des auteurs de violences faites aux femmes en lien avec la future instance de type CISPD et le réseau d’acteurs locaux dédié à cette problématique. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d’accueil de TIG au sein des communes Nombre de personnes accompagnées par les coordinateurs Justice Nombre de mesures rompues et cause de l’arrêt Nombre de personnes ayant participé à un chantier d’insertion Nombre de jeunes ayant bénéficié d’une mise à l’emploi ou en formation après un accompagnement de la Mission Locale ou d’un autre partenaire Structuration et pilotage indispensable de l’accueil de TIGistes au sein des communes. L’encadrement des TIGistes demande un certain effort, notamment dans l’attention portée à faire respecter les règles d’assiduité et de respect du monde du travail (politesse, prévenir d’un retard ou d’une absence…). Moyens et budgets prévisionnels En cours d’élaboration. Financement Droit commun : FIPD, Conseil général, Ministères de la Justice (PJJ) et de la Santé (ARS). Crédits spécifiques : Politique de la Ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 121 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-J, EHF AXE N°1 : Fédérer les acteurs de la prévention et de la sécurité Action n°23 : Engager la création d’une instance de type CISPD Pilote CAVO – Service Politique de la Ville, Communes, Etat Partenaire(s) associé(s) Préfecture, PJJ, SPIP, DDCS, Procureur de la République, Police Nationale, Prévention spécialisée, Bailleurs, syndics, services sociaux Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les acteurs de l'ordre public sont confrontés à de multiples évolutions : banalisation des incivilités et des nuisances, multiplicité des dégradations, précocité de la petite délinquance, nouvelle criminalité liée aux technologies... Appréhender l'ensemble des missions et les niveaux d'intervention de chaque institution se révèle complexe, principalement en raison de l'enchevêtrement des problématiques et la multiplicité des missions publiques relatives à la Sûreté, la Sécurité, la Médiation, la Prévention, le suivi judiciaire... S'assurer de la bonne compréhension des différences que recouvrent ces termes mitoyens, pour les élus siégeant au comité de pilotage du Contrat de ville comme les habitants aux Conseils Citoyens, demande un effort de pédagogie, de clarté, afin que leurs sens soient bien partagés par chacun. Par ailleurs, l'absence d'instance partenariale est un frein pour les acteurs appelés à travailler ensemble : s'il existe des collaborations, celles-ci ne profitent pas toujours d'une fréquence suffisante et durable pour faire évoluer les pratiques et améliorer l'efficacité des réponses mises en œuvre. Il est de toute évidence nécessaire de créer une instance des partenaires, comme un CISPD. Bien que la superposition avec la géographie prioritaire de la Politique de la Ville des circonscriptions de Police, de Gendarmerie, des territoires d’intervention d’autres institutions, ne soit pas directement possible, les modalités de rapprochement sont à décider au titre du Contrat de Ville. Objectifs de l’action Résultats attendus Créer une instance des partenaires consacrée à la Sûreté, la Sécurité et la Prévention. Réunir l'ensemble des acteurs pour réaliser un programme d'actions spécifiques aux quartiers de la Politique de la Ville. Mettre en place des cellules individualisées Clarifier les missions de chaque partenaire, leur champ d'intervention et leurs limites de compétences. Favoriser les synergies opérationnelles des acteurs par le partage d'une même programmation Modalités opératoires ⇒ Créer un CISPD (ou simili) à l'échelle du Contrat de Ville. Les outils existants (ex : cellules de veille), les actions actuellement en œuvre (ex : accueil de T.I.G) et les moyens engagés par chaque partenaire, notamment humains, seront préalablement recensés. Les premiers chantiers de cette instance devront répondre à trois exigences essentielles : clarifier les missions de chaque partenaire, dans ses prérogatives principales et connexes, et tout autant ses « limites de compétences », mettant en exergue les complémentarités et les collaborations nécessaires, tout en veillant à éviter les effets de substitutions inopportunes ou de doublons. proposer un programme d'actions partagées, associant chaque maître d'ouvrage et ses partenaires aux champs d'intervention suivant : la prévention des incivilités et la lutte contre les nuisances, la médiation, la prévention spécialisée, la prévention situationnelle, la sécurité, la sûreté, le suivi judiciaire et la réinsertion, la prévention de la récidive. - - CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 122 - définir les indicateurs d'évaluation de la politique générale engagée au moyen de cette programmation ⇒ Créer des cellules individualisées de prévention de la délinquance au sein de chaque commune. Le secrétariat de ces cellules sera assuré par le coordonnateur du CISPD. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Délais de création et de lancement du CISPD. Nombre de partenaires et réseau de compétences réunis. indicateurs témoins de l'impact des actions, selon la programmation. Structurer différents comités techniques par thématique pour ancrer les ordres du jour dans les dimensions les plus opérationnelles. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : Coordinateur du CISPD = 40 000 euros / an. Référent CISPD au sein de chaque quartier : 5x ½ temps = 85 000 euros / an Financement Droit commun : - Financement Etat (50%), Conseil général (20 à 30%) d’un poste de coordinateur. - Financement Conseil Régional pour des actions de prévention. - FIPD. Crédits spécifiques : - Financement d’un diagnostic local au titre du FIPD (80%). - Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 123 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-J AXE N°2 : Prévenir les violences Action n°24 : Mieux prévenir les violences au collège Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) Collectivités, Education Nationale, associations prestataires Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La multiplication des incidents dans et aux abords des collèges inquiète la communauté éducative et pose la question de l’efficacité des politiques publiques en matière de prévention des violences à l’école. Si les faits les plus graves sont largement couverts par les médias, d’autres violences sont elles moins visibles mais quotidiennes : « pression », harcèlement et mise à l’index de boucs émissaires, racket… Ces violences sont peu traitées spécifiquement bien qu’elles entraînent des souffrances psychologiques importantes et altèrent considérablement les conditions d’apprentissage des jeunes qui en sont victimes. Les comportements assimilés au harcèlement dont sont victimes les plus jeunes ont des conséquences directes sur les problématiques récurrentes de l’enfance en danger : ces victimes « boucs émissaires » présentent quatre fois plus de risques de suicide. Ces situations expliquent par ailleurs une part de l’absentéisme scolaire motivé par « la peur de l’école ». 40% des incidents recensés dans les collèges se déroulent dans 10% seulement des établissements, le plus souvent ceux situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (source DIV 2012). Objectifs de l’action Résultats attendus Réduire les faits de violence au collège. Etablir un programme éducatif de prévention inscrit dans la durée. Réduire le sentiment d’insécurité des élèves. Sanctuariser les abords des établissements. Modalités opératoires Construire une véritable politique éducative de prévention des violences en milieu scolaire doit être une priorité des orientations du CISPD, au croisement des thématiques « Education Citoyenneté » et « Prévention de la délinquance ». A cette fin, les partenaires proposent un programme d’animations pour « mettre des mots sur les violences » : les thèmes abordés seront, entre autres exemples, « les boucs émissaires », « le sexisme », « la loi du silence »…etc. suivant des principes directeurs d’intervention… 1. Intervenir sans essaimage en concentrant des moyens d’expérimentation sur quelques établissements. L’adhésion de l’encadrement et des équipes pédagogiques aux objectifs de l’action est une dimension essentielle à sa réussite. Une phase initiale consacrée à un collège par quartier sert de « période d’essai » pour vérifier l’efficacité des modalités de mise en œuvre, ajuster les moyens délégués le cas échéant, pour ainsi s’assurer des meilleures conditions de réalisation avant de proposer le développement du dispositif sur l’ensemble des collèges. 2. Intervenir souvent afin d’inscrire les animations proposées dans une continuité pédagogique. Il faut agir au plus tôt et surtout fréquemment : ce n'est pas en proposant une animation de temps en temps qu’il sera possible d’obtenir des évolutions sensibles sur le plan comportemental. C'est au contraire en multipliant les occasions de "mettre des mots sur les violences" qu’il est possible (expérimentations au Canada) de marquer durablement les consciences des plus jeunes. La sélection d’intervenants associatifs professionnalisés en charge des animations sera produite par les partenaires siégeant au comité technique. 3. Intervenir auprès des plus jeunes. ème Il est préconisé de concentrer des moyens d’actions au bénéfice de classes de 6 . Ce choix se justifie par le fait que les 6èmes sont les plus jeunes de la cour de récréation et ne sont donc pas dominants dans l’ensemble de la communauté des élèves. Au contraire, étant les plus petits, ils subissent incontestablement plus de violences qu’ils n’en produisent. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 124 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Une action « type » peut proposer comme fil conducteur et comme indicateurs d’évaluation de comparer les comportements des élèves (nombre d’incidents recensés) ème actuellement en classe de 3 et les comportements des ème élèves actuellement en classe de 6 , lorsque ceux-ci ème seront parvenus en 3 . Il s’agit donc de décider d’une « génération test » qui profitera d’un projet global de prévention, en année n, et pour les trois années suivantes. Il sera ainsi possible d’évaluer d’année en année les évolutions et l’impact du programme d’actions proposé. Depuis la suppression du logiciel SIGNA au sein des établissements, le recensement des faits de violences est parcellaire et inégalement produit : il est nécessaire d’harmoniser les modalités d’observation. Moyens et budgets prévisionnels Selon la programmation, le nombre d’établissements concernés et les coûts de prestation. Financement Droit commun : Education Nationale, … Crédits spécifiques : Politique de la Ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 125 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-EHF AXE N°2 : Prévenir les violences Action n°25 : Sensibiliser et prévenir les violences faites aux femmes Pilote CAVO – Service Politique de la Ville/MJD, Communes Partenaire(s) associé(s) CCAS, MDS, Conseil général, CIDFF, Commissariats de police, Comité Femmes Solidaires de Sainte-Geneviève-des-Bois, Paroles de Femmes, Déléguée départementale aux droits des femmes,… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les données chiffrées montrent l’ampleur et la gravité du phénomène : - une femme sur dix est victime de violences conjugales et tous les deux jours et demie, une femme meurt sous les coups de son compagnon, - 86 000 femmes sont victimes chaque année de viols, tentatives de viols ou d’autres agressions sexuelles, - seulement 20% des victimes se déplacent à la police ou à la gendarmerie. De même, selon une enquête menée par le Ministère des transports en 2014, 85% des femmes qui utilisent le réseau de transport parisien pensent qu’elles ne recevraient aucune aide en cas d’agression dans les transports en commun. Différents dispositifs ont été déployés pour améliorer la connaissance et la prise en charge des victimes : intervenants sociaux et/ou psychologues en commissariat et en unité de gendarmerie, brigades de protection de la famille, référents pour les femmes victimes de violences au sein du couple, magistrat du parquet référent, bureaux d’aide aux victimes au sein des tribunaux de grande instance, permanences d’associations, … Toutefois, si de nombreuses actions sont menées, ce fléau reste une réalité qui touche toutes les catégories sociales, tous les âges et tous les territoires. Outre la nécessité d’une animation et d’une coordination énergique et homogène des acteurs sur le territoire, la formation des professionnels et la sensibilisation large du public sont unanimement reconnus comme les plus indispensables pour améliorer la lutte contre les violences faites aux femmes. Objectifs de l’action Création de liens entre professionnels d’un même territoire, constitution d’un réseau d’acteurs locaux. Améliorer la connaissance des dispositifs locaux de prise en charge des différents publics (victimes, auteurs, enfants exposés). Sensibiliser et former les agents des collectivités (CAVO, Communes). Sensibiliser les populations. Développer des outils adaptés. Améliorer la sécurité des femmes dans les espaces publics. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 Résultats attendus Améliorer l’accueil et la prise en charge des femmes victimes de violences. Permettre en tout point du territoire une prise en charge globale et de qualité des femmes victimes et de leurs enfants. Améliorer le taux de révélations des violences auprès des services concernés. Fédérer les acteurs et la mise en synergie des moyens d’intervention. Actions de sensibilisation du public. Diminuer le sentiment d’insécurité au quotidien. 126 Modalités opératoires Constituer un réseau de partenaires afin de mettre en place une coordination locale de proximité sur le territoire. Ce réseau aura pour mission d’échanger sur les pratiques, partager des informations sur les dispositifs et les ème évolutions législatives (4 plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes et ses déclinaisons départementales), concevoir des outils d’information et de prévention, des actions transversales, développer des partenariats. Ce réseau aura également vocation à participer à l’élaboration d’un observatoire local afin de recenser les diverses formes de violences et les réponses apportées. Ce réseau sera en lien étroit avec la coordination Départementale pilotée par le Parquet. Mettre en place des actions de formation en direction des agents des collectivités pouvant s’élargir à des acteurs associatifs. Mieux informer les acteurs locaux sur le dispositif d’alerte en faveur des femmes en très grand danger mis en place à l’échelle départementale. Organiser des actions de sensibilisation et d’information en direction du public, notamment à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, d’actions transversales. Développer les « marches exploratoires » des femmes afin de les rendre actrice de leur propre sécurité, accroître leur participation citoyenne et favoriser l’appropriation de l’espace public. Développer un partenariat avec les transporteurs afin de prévenir les violences et les comportements sexistes dans les transports en commun. Mobilisation de la future instance de type CISPD, notamment au sujet des violences au sein de l’espace public. Formaliser la lutte contre les violences faites aux femmes dans le cadre du futur plan d’actions pour l’Egalité entre les femmes et les hommes. Indicateurs d’évaluation Nombre de partenaires mobilisés et impliqués Nombre de réunions de la coordination locale Nombre d’agents formés Nombre de participants aux actions de sensibilisation (par âge, par sexe, résidents des quartiers en Politique de la Ville) Moyens mobilisés Points de vigilance Turn-over des agents au sein des collectivités. Moyens et budgets prévisionnels Budget : 30 000€ / an pour les sessions de formation, 5 000 € pour développer des outils de communication. Financement Droit commun : Conseil général, Conseil Régional, FIPD. Crédits spécifiques : Politique de la Ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 127 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-D AXE N°3 : Renforcer l’accès aux droits et simplifier les démarches administratives Action n°26 : Lutter contre le non-recours aux droits Pilote CAVO - Service de la Politique de la Ville, Maison de la Justice et du Droit Partenaire(s) associé(s) Communes, CCAS, MDS, CPAM, CRAMIF, CAF, Centres sociaux, CRPVE, CDAD, Nouvelles Voies, CIDFF, AGE, UFC, Défenseur des droits,… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Faisant initialement référence à toute personne éligible à une prestation sociale, qui – en tout état de cause – ne la perçoit pas, l’approche du non-recours s’élargit aujourd’hui à une diversité de domaines d’interventions, en termes d’accès à la santé, aux transports, aux loisirs, au logement, à la justice… Les situations de non-recours accroissent les phénomènes de paupérisation et d’exclusion, révèlent des inégalités sociales et la perception parfois stigmatisante de l’accès aux droits, en même temps qu’elles interrogent l’effectivité et la pertinence de l’offre publique. Le phénomène du non-recours aux droits fondamentaux a pris des proportions inquiétantes. Pour des raisons diverses, comme l’absence d’information, la complexité administrative, la méfiance à l’égard de l’institution, la disparition de l’accueil humain au profit de serveurs vocaux et d’outils informatiques parfois inaccessibles ou même la perte de la conviction d’avoir des droits, un grand nombre de personnes ne demandent rien et ne bénéficient pas des droits auxquels elles peuvent légitimement prétendre. Ce phénomène est particulièrement prégnant au sein des quartiers identifiés comme prioritaires par la Politique de la Ville. L’expérience montre que ces non-recours peuvent être mesurés et surtout affinés en tenant compte de multiples explications : non-connaissance par manque d’information, non demande par refus ou par retrait, non réception par abandon, rejet, inattention ou par dysfonctionnement. L’amélioration de l’accès aux droits constitue donc un levier essentiel pour réduire les inégalités et prévenir les ruptures dans la vie des personnes qui connaissent des difficultés. Objectifs de l’action Assurer l’accès aux droits fondamentaux des publics issus principalement des quartiers prioritaires. Réduire les inégalités. Contribuer à la lutte contre les discriminations. Relayer les campagnes de prévention contre les violences conjugales et infra-familiales Résultats attendus Diminution du nombre de personnes exclues de leurs droits. Modalités opératoires Participer au repérage des personnes en difficulté et à leur accompagnement vers l’ouverture de leurs droits. Favoriser tous moyens de rapprochement des publics visés : permanences itinérantes de proximité au sein des quartiers. Renforcer le partenariat entre la Justice et les collectivités locales par le développement de pérennisation de permanences de proximité. Cibler des actions de communication en direction des personnes faisant le moins valoir leurs droits. Elaborer et suivre des indicateurs de non-recours aux droits, intégrant une approche sexuée. Indicateurs d’évaluation Nombre de permanences au sein des quartiers. Nombre de personnes sensibilisées. Nombre de réunions partenariales dédiées à cette problématique et nombre de partenaires mobilisés. Tableaux de bord à élaborer par les partenaires Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : chef de projet du service Politique de la Ville de la CAVO, partenaires. Moyens matériels : supports de communication. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 128 PREVENTION DE LA DELINQUANCE ET ACCES AUX DROITS TT-D AXE N°3 : Renforcer l’accès aux droits et simplifier les démarches administratives Action n°27 : Consolider les dispositifs et les réseaux d’acteurs Pilote CAVO - Service Politique de la Ville, MJD Partenaire(s) associé(s) MDS, CCAs, centres sociaux, associations d’informations juridiques, d’accès aux droits, d’accompagnement de publics fragiles, … Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Des réunions de coordination existent, mais sont d'une part le plus souvent bilatérales et/ou thématiques, sectorielles et d'autre part pour une majorité d'entre elles, ne concernent que les directions. Les usagers, par méconnaissance des dispositifs, sollicitent parfois plusieurs acteurs pour demander une aide, un accompagnement, ce qui génère une déperdition d’énergie et le risque d'abandon de l'usager. Formulation d’une attente forte de la part des partenaires de pouvoir coordonner leurs actions, mieux connaître les dispositifs mis en place par chacun et mener une réflexion partagée sur les problématiques d’accès aux droits repérées. Objectifs de l’action Résultats attendus Améliorer l’information des partenaires et in fine des usagers, en s’appuyant sur la Maison de Justice et du Droit comme pôle ressources et espace de rencontres et d’échanges. Faciliter les actions de formation collectives Améliorer la prise en charge des publics. Fédérer les acteurs locaux afin de favoriser la complémentarité des actions de l'ensemble des partenaires. Identifier des besoins non couverts. Modalités opératoires Définir une programmation annuelle de sessions d’informations, voire de formations, sur les dispositifs et les évolutions législatives par thématiques. Réactualiser le répertoire dynamique des acteurs afin de faciliter l’identification les ressources propres à chaque secteur. Relayer les campagnes locales, départementales et nationales (ex : prévention des violences conjugales, infrafamiliales, …). Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Effectivité de la participation de chaque acteur aux réunions envisagées (fréquence à définir) Evaluation qualitative. Mise en place d'actions transversales. Donner écho aux besoins non couverts identifiés. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : pour organiser les réunions et pour animer les réunions et leur suivi. Moyens matériels : salle de réunion, outils bureautiques. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 129 Habitat et Cadre de vie Accès et maintien dans le logement pour un équilibre sociodémographique au sein des quartiers Veiller, prévenir et améliorer la situation du parc d’habitat social et privé Améliorer la gestion urbaine et sociale et la tranquillité des espaces publics CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 130 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°1 : Accès et maintien dans le logement pour un équilibre sociodémographique Action n°28 : Améliorer la connaissance des dynamiques d’occupation du parc d’habitat social Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Habitat Partenaire(s) associé(s) Communes, Bailleurs, AORIF, DDCS, Collecteurs 1% Conseil général Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le Val d’Orge compte près de 25% de logements sociaux qui se caractérisent par un parc majoritairement ancien (43% des logements datent des années 1960 et 1970), à loyers très bas (60% du parc HLM est constitué de HLMO et PLA) et localisés pour un quart environ au sein des anciens périmètres CUCS et ZUS. Le niveau de revenus des locataires est modeste (plus de la moitié ont des ressources inférieures à 60% des plafonds de ressources). Que ce soit à l’échelle de l’agglomération ou au sein des communes de Sainte-Geneviève, Brétigny, SaintMichel, Fleury et même de Morsang (quartiers en veille active), le revenu médian est inférieur aux moyennes départementales et régionales. La commune de Fleury-Mérogis est particulièrement concernée avec une proportion très importante de logements sociaux (79.64% au sens loi SRU)) et un revenu fiscal médian des ménages très inférieur (17 832€/unité de consommation contre 22 909€ dans le Département de l’Essonne). Le parc social demeure donc un point d’ancrage attractif des publics les plus modestes. La présence de 21 bailleurs et 6 associations gestionnaires sur le parc social nécessite de développer un partenariat étroit avec ces organismes et avec l’ensemble des réservataires. C’est ainsi que l’agglomération collabore avec l’AORIF depuis 2011 dans le cadre d’un dispositif territorial auquel adhèrent 15 des 27 organismes implantés sur le territoire. Une première étude a permis d’identifier plusieurs zones de fragilisation du parc social dans le cadre d’une réflexion sur l’exonération du Sur Loyer de Solidarité, à partir des données d’occupation sociale fournies par les bailleurs à l’échelle de leurs résidences. Toutefois, pour pouvoir mobiliser les différents réservataires et acteurs concernés en faveur d’une dynamique de peuplement cohérente, maîtrisée et favorisant la mixité sociale, il est nécessaire de mener un constat objectif de l’occupation actuelle et des déséquilibres potentiels. Objectifs de l’action Résultats attendus Organisation du suivi régulier de l’occupation sociale du parc HLM en particulier dans les quartiers prioritaires et en veille active. Satisfaire les besoins, mettre en œuvre le droit au logement tout en préservant la mixité sociale du parc. Conserver ou rééquilibrer les équilibres sociodémographiques au sein de chaque quartier. Modalités opératoires Approfondir l’étude de l’occupation sociale réalisée dans le cadre du PLH en étendant l’analyse à la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville sur la base des données d’occupation plus récentes (2014). Disposer d’éléments de diagnostic complémentaire relatif au du DALO et à l’accord collectif départemental. Mettre en place un comité de suivi partenarial des dynamiques d’évolution de l’occupation sociale du parc HLM, préfigurant la future convention intercommunale de mixité sociale. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 131 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Composition familiale, ménages ayant un revenu inférieur à 40% du plafond PLUS, proximité d’une copropriété fragile… Implication nécessaire de l’ensemble des bailleurs et des réservataires. Modalités de diffusion des données OPS des organismes. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : CAVO (chef de projet Habitat du service Politique de la Ville, Chef de service Habitat), bailleurs, Etat. Moyens financiers : 6 000€ budgété au BP 2015 du service Habitat de la CAVO. Financement Droit commun : CAVO. Crédits spécifiques : CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 132 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°1 : Accès et maintien dans le logement pour un équilibre sociodémographique Action n°29 : Définir une stratégie partagée de la maîtrise du peuplement d’habitat social Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Habitat Partenaire(s) associé(s) Communes, bailleurs, AORIF, DDCS, Collecteurs 1% Conseil général, associations Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les foyers les plus fragiles sont en majorité ceux localisés au sein des quartiers reconnus prioritaires par la Politique de la Ville mais également ceux en veille active. Les données d’occupation sociale connues et qui devront être mises à jour mettent en évidence : les Aunettes à Sainte-Geneviève-des-Bois et à Fleury-Mérogis, le quartier des Ardrets à Brétignysur-Orge, les ensembles situés au nord de Morsang-sur-Orge et le Bois des Roches à Saint-Michel (à noter une présence importante de locataires très modestes dans le parc privé du Bois des roches). Ces quartiers tendent à se spécialiser dans l’accueil des ménages fragiles du point de vue socioéconomiques, notamment en raison des faibles loyers, d’une offre conséquente, d’un parc social majoritairement ancien et de la concentration des attributions au titre de l’Accord collectif départemental et du DALO. Dans un contexte où l’agglomération produit plus de 300 nouveaux logements par an depuis 2009, les déséquilibres risquent de s’accentuer entre des patrimoines anciens et les nouvelles opérations de logements sociaux. La nécessité de renforcer les partenariats et de développer de nouvelles collaborations, notamment entre les communes, les bailleurs et l’ensemble des réservataires pour préserver les équilibres de peuplement est un enjeu prioritaire pour l’agglomération. Objectifs de l’action Résultats attendus Renforcer la cohérence territoriale en favorisant le maintien des équilibres et la mixité sociale à l’échelle de chaque quartier (prioritaire, en veille active). Prévenir les risques de concentration des difficultés sociales et/ou comportementales. Améliorer les conditions d’accès des ménages les plus fragiles dans le parc social. Objectiver les dynamiques de peuplement et notamment les effets réels de ségrégation. Définir collectivement des outils de rééquilibrage des quartiers les plus paupérisés. Modalités opératoires S’appuyer sur le diagnostic des dynamiques de peuplement du PLH, en veillant à ce qu’il intègre la nouvelle géographie prioritaire de la Politique de la Ville (quartiers prioritaires étendus aux quartiers en veille) Construire un outil de suivi partagé des attributions de logements sociaux, à partir des expériences communales existantes, et l’étendre à l’ensemble des quartiers prioritaires et en veilles de la Politique de la Ville. Mettre en place un groupe de travail réunissant les acteurs du logement et de l’habitat afin de définir une stratégie de peuplement (déterminer les orientations, identifier les critères à retenir, les modalités de mise en œuvre…) qui serait formalisée dans la future convention intercommunale de mixité sociale. Favoriser une offre partagée et adaptée aux salariés du territoire et principalement issus des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville en développant les relations avec le 1% patronal (convention cadre expérimentale d’objectif avec le 1% patronal). Etendre l’exonération du SLS aux quartiers en veille. Chaque partenaire sera sollicité dans ses prérogatives et dans les limites et contraintes imposées par la réglementation et les évolutions du cadre institutionnel. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 133 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Proportion et caractéristiques (économiques, sociales, familiales) des demandes, des entrants. Parcours résidentiel des populations aux ressources les plus faibles et les plus élevées. Différentes composantes de l’offre de logement (typologie, loyers, droits de réservation…). Identification précise des résidences HLM relevant d’un rétablissement de l’équilibre… Calendrier de définition de la convention intercommunale de mixité sociale. Une analyse des dynamiques dans le parc privé est nécessaire, quand cela est possible, notamment au sein de certains quartiers (bois des Roches dans son ensemble…). Articuler politiques d’attribution et politiques de diversification de l’offre dans la recherche in fine de renforcement de la mixité sociale. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : CAVO, communes, différents réservataires. Accompagnement de l’élaboration de la future convention de mixité sociale par un cabinet spécialisé à prévoir (à chiffrer). Financement Droit commun : CAVO. Crédits spécifiques : - Caisse des Dépôts et Consignations - Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 134 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°1 : Accès et maintien dans le logement pour un équilibre sociodémographique Action n°30 : Coordonner la prévention des impayés locatifs et des expulsions Pilote CAVO - Services Habitat et Politique de la Ville Partenaire(s) associé(s) Bailleurs, Communes, CCAS, Maison Des Solidarités (MDS), Préfecture, CAF, Pact Essonne, ANAH, MDH, DDCS, Copropriétés, Associations Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La prise en compte de la problématique des impayés et des expulsions locatives fait l'objet d'un traitement spécifique au sein des services de chaque bailleur. Toutefois, on constate une logique commune d'intervention à chaque étape de la procédure, en fonction de la mobilisation du locataire (information, prévention en direction des locataires en difficultés, accompagnement à la gestion budgétaire et sollicitation des dispositifs d'aides financières, traitement amiable ou contentieux). ⇒ Traitement des impayés de loyers : Au sein de chaque commune, le traitement de la prévention des impayés n’est pas uniforme et dépend principalement des démarches initiées par les bailleurs des communes, des partenariats mis en œuvre : commissions d’impayés de loyer mises en place par certains bailleurs et réunissant les partenaires principaux (CCAS, MDS, CAF, association), transmission de listes de signalement du bailleur aux services sociaux, réunions d’échanges. C’est pourquoi, sur la base de ce constat, certaines communes souhaitent s’inscrire dans une démarche de commission d’impayés de loyers interbailleurs. ⇒ Traitement des expulsions : La prévention des expulsions locatives ne s’organise pas autour de commissions dédiées. Sur la base des signalements du Préfet auprès des Maires, les services sociaux (CCAS, MDS) interviennent auprès des ménages concernées afin de leur proposer un accompagnement et des actions adaptés selon de l’état d’avancement de la procédure, intercéder selon les situations et les solutions mises en œuvre, auprès de l’Etat pour sursoir à l’expulsion. La procédure est bien connue des professionnels, mais il semble que la coordination des acteurs et la connaissance plus fine des dispositifs d’aide existants pourraient être optimisées. La problématique du traitement des expulsions sur le parc privé constitue un enjeu important et partagé pour lequel des réponses doivent être apportées en collaboration avec les Conseils syndicaux et les syndics des copropriétés. Objectifs de l’action Résultats attendus Prévenir les impayés naissants. Lutter contre les expulsions en renforçant le partenariat entre les bailleurs et les acteurs sociaux. Développer les actions de prévention des impayés locatifs, notamment sur le parc privé. Optimiser la prévention des expulsions afin d'en réduire le nombre de ménages concernés par les procédures d'expulsions, à tous les stades. Réduire les coûts sociaux des situations de grande précarité en favorisant le maintien dans le logement. Modalités opératoires Réaliser un état des lieux des pratiques par commune, faire des zooms sur les quartiers prioritaires. Mettre en place une instance partenariale de coordination des impayés locatifs, à l'échelle intercommunale, pour prévenir les expulsions. Proposer un accompagnement spécifique des habitants en lien avec la fiche action n°27, après repérage des impayés locatifs et des charges par les commissions d’impayés, selon des modalités à définir avec les partenaires S’appuyer sur la méthodologie mise en place dans le cadre de l’expérimentation du Programme Opérationnel de Prévention et d’Accompagnement en Copropriété (POPAC) auprès de 15 copropriétés fragiles (11 à Saint-Michel- CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 135 sur-Orge dans le quartier du Bois des Roches et 4 à Sainte-Geneviève-des-Bois aux Aunettes) afin de proposer des actions de prévention en directions des propriétaires occupants et des locataires en situation d’impayés au sein des copropriétés en développant des relations de travail avec les syndic gestionnaires et les conseils syndicaux. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de partenaires mobilisés. Nombre de dossiers examinés. Nombre de procédures contentieuses évitées Nombre d’évaluations fournies (assignation, concours de la force publique) Nombre d’expulsions évitées Nombre de copropriétés impliquées. Implication de l’ensemble des acteurs. Adhésion des copropriétés aux propositions d’actions de prévention. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains affectés par la CAVO pour le pilotage et l’animation. Financement Droit commun : CAVO. Cofinancement des ressources humaines dédiés : 50% par les collectivités (communes, Conseil général) et 50% par les bailleurs. Crédits spécifiques : - Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 136 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°2 : Veiller, prévenir et améliorer la situation des parcs d’habitat social et privé Action n°31 : Lutter contre la précarité énergétique Pilote CAVO - Services Politique de la Ville, Habitat et Développement durable Partenaire(s) associé(s) Villes, Bailleurs, Fournisseurs d’énergies, Espaces info Energie, associations, Copropriétés et Syndic, services sociaux et CAF Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La lutte contre le réchauffement climatique est un enjeu mondial qui se décline localement. L’Agglomération du Val d’Orge y joue un rôle majeur à son niveau en s’inscrivant depuis 2006 dans un Agenda 21 puis depuis 2013 dans un plan Climat Energie Territorial. L’habitat est le troisième émetteur de Gaz à Effet de Serre (GES) du territoire de l’agglomération avec plus de 191 000 Tonnes Equivalent CO² qui s’explique par l’utilisation des énergies fossiles pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire dans un parc résidentiel Valdorgien vieillissant. Au-delà des émissions de GES, la question de la précarité énergétique revêt un caractère encore plus prégnant pour les habitants des quartiers inscrits au titre de la politique de la ville. Les surcoûts de consommations liées au chauffage, à l’eau ou à l’électricité impactent directement les loyers et le pouvoir d’achats des résidents. C’est dans cet esprit que l’agglomération est engagée dans le projet Val Vert Croix Blanche dédié à l’habitat durable et à l’éco-construction et participe, avec le Conseil Général de l’Essonne, à la plateforme internet « Rénover Malin ». Récemment, l’agglomération vient de signer un partenariat avec l’ANAH pour la mise en œuvre d’un programme expérimental en direction de 15 copropriétés identifiées comme fragiles afin de proposer des actions de prévention et d’accompagnement, notamment en matière de travaux à mener et d’actions de sensibilisation. Enfin, le Plan Climat du Territoire vise des actions en ce sens qu’il convient de décliner à l’échelle des quartiers inscrits au Contrat de Ville. Objectifs de l’action Résultats attendus • Optimiser la consommation énergétique des Bâtiments. • Sensibiliser les habitants aux enjeux énergétiques et à la consommation responsable • Repérer les ménages en précarité énergétique et leur proposer un accompagnement ciblé • Accompagner des audits énergétiques sur les copropriétés fragiles. • Offrir une visibilité des actions et des partenaires agissant sur le territoire. • Réduction des factures énergétiques des habitants • Améliorer le pouvoir d’achat des ménages fragiles sur le territoire Modalités opératoires • Développer des partenariats et faciliter la synergie des acteurs. • Faire connaitre les structures et faciliter l’information auprès du public via le dispositif City Bus et la Cité Val Vert (permanences en pied d’immeuble, ateliers « tuperwatt », ambassadeurs de l’énergie…). • Proposer un accompagnement spécifique des habitants en lien avec la fiche action n°26, après repérage des impayés locatifs et des charges par les commissions d’impayés, selon des modalités à définir avec les partenaires sociaux, associatifs, fournisseurs d’énergie… • Proposer des formations sur la précarité énergétique aux correspondants locaux / travailleurs sociaux – gestionnaires de site • Formaliser les modalités d’accompagnement des copropriétés. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 137 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre personnes sensibilisées (ou nombre de rencontres sur site) Nombre de ménages accompagnés directement ou indirectement KWh économisés Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains, matériels et supports de communication de la CAVO, des communes, des partenaires. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 138 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°3 : Améliorer la gestion urbaine et sociale et la tranquillité des espaces publics Action n°32 : Développer la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) Pilote CAVO – Services Politique de la Ville et Habitat Partenaire(s) associé(s) Collectivités, bailleurs sociaux, copropriétés, Police Nationale Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Les thématiques et les champs d’intervention de la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité mettent en exergue des problématiques partagées par l’ensemble des quartiers réglementaires, et d’autres relevant de situations spécifiques. Les difficultés et dysfonctionnements partagés recouvrent essentiellement : La propreté et l’entretien des espaces extérieurs, qui nécessitent un renforcement de moyens humains et techniques, au regard de la forte fréquence de dépôts sauvages d’ordures ménagères et d’encombrants. Les stationnements anarchiques et ses conséquences en matière de sécurité, particulièrement pour les piétons. L’enlèvement de véhicules épaves et tampons, dont la présence marque négativement l’image globale des quartiers et des unités d’habitation à proximité. La lutte contre les nuisances et la sensibilisation aux comportements respectueux d’autrui et du cadre de vie. Le développement d’actions de valorisation du panorama urbain et d’appropriation des espaces partagés. Si certains sites disposent de diagnostics antérieurs, les quartiers nouvellement intégrés à la géographie prioritaire devront engager un travail de mise à niveau pour que les quartiers du territoire évoluent ensemble au moyen d’outils et d’actions communs. Les problèmes spécifiques à un quartier particulier seront traités au moyen de conventions spécifiques à l’initiative de la commune concernée et de ses partenaires locaux. Objectifs de l’action • Etablir une cartographie par quartier précisant la localisation des problèmes liés : à la propreté et l’entretien des espaces extérieurs, à la présence de véhicules épaves, au stationnement, aux nuisances. • Définir les actions partagées au sein d’une convention de GUSP. • Définir les actions propres à un quartier au sein de conventions spécifiques. Résultats attendus • Améliorer la sécurité sur la voierie, particulièrement pour les piétons. • Améliorer l’image et la perception du panorama urbain. Modalités opératoires Etablir un diagnostic précis pour chaque quartier réglementaire des problématiques citées relevant de la GUSP. Les modalités opératoires en phase d’observation peuvent retenir comme outil partagé le « diagnostic en marchant » auquel doivent être adjointes les informations dont disposent les collectivités et les bailleurs. Définir les actions de Gestion Urbaine et Sociale de Proximité envisagées en réponses aux problèmes identifiés par l’ « état des lieux initial » : en terme d’aménagements (bornes anti stationnement), de renforcement et de meilleure coordination des services d’entretien, de modalités opératoires pour faciliter les enlèvements de véhicules, d’actions de communication ou de sensibilisation sur le respect des espaces collectifs, de lutte contre les nuisances sonores (squat de parties communes) et visuelles (tags). Un souci particulier sera porté aux nuisances multiples occasionnées par des personnes rencontrant des problèmes de santé mentale et exigeant la mobilisation d’un réseau d’acteurs médico-sociaux aux cotés des partenaires de l’Habitat. Fédérer les partenaires de l’Habitat (bailleurs, syndics de copropriétés) et les collectivités pour coordonner leurs efforts et mettre en synergie les moyens consacrés à chaque action, dans leurs champs d’intervention. A cet effet, seront intégrées à la GUSP les actions initiées au sein des conventions d’abattement de la TFPB. Les partenaires, chacun dans leurs métiers et leurs prérogatives, s’inscrivent dans la volonté de partager une même « convention de GUSP » intercommunale, tronc commun répondant aux besoins des quartiers réglementaires. Toutefois, la GUSP pourra être renforcée de conventions bilatérales pour traiter des problèmes spécifiques à un quartier (comme par exemple la présence anarchique de caddies). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 139 Par ailleurs, dans le cadre de l’Agenda HLM 2015 – 2018, sera déclinée une charte locale de la charte nationale pour la qualité de la vie urbaine. Une concertation locale sera engagée en 2015 sur les plans d’actions des bailleurs liés à l’exonération de la TFPB dans le cadre de la GUSP. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Actualisation des cartographies par sujet traité et comparatif avec le recensement antérieur. Calendrier de concertation sur le plan d’action lié à l’exonération TFPB. Etablir une observation en aval à l’échelle de l’ensemble du quartier (et pas seulement des zones traitées) pour s’assurer que le problème ne s’est pas « déplacé ». Moyens et budgets prévisionnels Aménagements urbains spécifiques à chaque site (section investissement). Renforcement des équipes de proximité (services techniques municipaux, direction de l’environnement de la CAVO) dédiées à l’entretien et la propreté des espaces extérieurs, notamment au moyen de la mesure « Emploi d’Avenir » (développement de l’Emploi des jeunes résidents des quartiers). Campagnes de communication ou de sensibilisation en direction des habitants élaborées conjointement par les différents partenaires. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Etat : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 140 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°3 : Améliorer la gestion urbaine et sociale et la tranquillité des espaces publics Action n°33 : Traiter et prévenir les nuisances et sensibiliser au respect du cadre de vie Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) Collectivités, Bailleurs, Copropriétés, Education Nationale, Police Nationale Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le traitement et la prévention des nuisances recouvrent des compétences et des champs d’intervention multiples. A ce titre, les partenaires du contrat de ville distinguent les nuisances qui relèvent de la GUSP et face auxquelles les acteurs de l’Habitat et les collectivités ont capacité à intervenir, et d’autres qui relèvent strictement du maintien de l’ordre public (Police Nationale). Une clarification des missions et des limites de compétences de chaque partenaire semble préalable à la mise en œuvre opérationnelle des actions envisagées. Les habitants des quartiers réglementaires subissent des nuisances liées aux comportements. Diverses par nature, l’origine de ces nuisances sont multiples : « tapage nocturne », squat dans les parties communes des unités d’habitation, occupation de places de stationnement privatives, dépassement des horaires de fermeture des commerces de proximité, activités mécaniques quotidiennes à ciel ouvert…. Ces nuisances, au-delà de leur portée immédiate pour ceux qui les subissent, donnent le sentiment qu’il existe des zones de non-droit et que la tranquillité des résidents n’est pas garantie par les pouvoirs publics. Certains résidents sont plus exposés, comme les personnes âgées ou les parents isolés qui n’osent pas entrer en contact avec les auteurs de troubles par peur de représailles, cette situation engendrant un fort sentiment d’insécurité. Par ailleurs (voir F.A GUSP), certaines personnes connaissant des problèmes de santé mentale et des troubles de comportement génèrent des nuisances multiples pour leur voisinage immédiat et exigent des réponses conjointes avec les acteurs de la Santé. Plus généralement, l’éducation au vivre-ensemble et la sensibilisation au respect des libertés d’autrui et des espaces communs, notamment auprès des plus jeunes sont des axes d’intervention actuellement peu investis. Objectifs de l’action Résultats attendus • Traiter les nuisances récurrentes par la médiation et, si elle ne suffit pas, au moyen de sanctions. • Sensibiliser le public au respect d’autrui et du cadre de vie. • Restaurer la tranquillité résidentielle. • Réduire le sentiment d’insécurité. Modalités opératoires Réaliser un état des lieux des nuisances récurrentes. Etablir des procédures de signalement, de médiation et de sanction (récidive). Organiser des campagnes de prévention des nuisances, en partenariat avec les acteurs de l’éducation, notamment les écoles, pour associer les plus jeunes à une pédagogie des comportements au moyen de supports de communication spécifiques (concours de cartes postales, d’affiches). Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Evolution de la cartographie des nuisances. Nombre de signalements recensés et de situations traitées. Veiller aux risques de relocalisation et d’itinérance des nuisances, notamment liées au squat de lieux d’habitation. Moyens et budgets prévisionnels Médiateurs, forces de l’ordre, pour la régulation / Animateurs, éducateurs et enseignants, pour la sensibilisation. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 141 HABITAT ET CADRE DE VIE AXE N°3 : Améliorer la gestion urbaine et sociale et la tranquillité des espaces publics Action n°34 : Améliorer la réactivité des acteurs de l’Habitat pour traiter les demandes individuelles Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) CAVO, communes, bailleurs sociaux, associations et amicales de locataires, Copropriétés, Syndic Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Boîtes aux lettres dégradées, digicodes, interphones ou ascenseurs en panne, remplacement de serrures… etc. : de nombreuses demandes de locataires concernent la maintenance quotidienne des équipements. Bien que ces demandes soient traitées pour l’essentiel dans des délais convenables, certaines d’entre elles génèrent du mécontentement lorsqu’elles exigent des temps de traitement plus longs et que ces contraintes ne sont pas communiquées et expliquées. De la même manière, certains signalements concernent la détérioration de mobiliers urbains, de panneaux indicateurs, ou encore la présence de déchets végétaux (arbres morts)…etc. : les collectivités, en responsabilité dans leurs missions d’entretien de l’espace public, n’ont pas toujours des délais de réaction suffisamment courts pour être bien perçus des usagers. L’ensemble de l’action projetée vise une amélioration de ces délais de réaction, liant communication et traitement du problème signalé. Objectifs de l’action Résultats attendus • Traiter les demandes d’intervention au titre de la maintenance de l’espace public et de l’habitat dans les délais les plus courts. • Permettre au public de s’appuyer sur une instance partenariale qui centralise et suive le traitement des demandes « en attente ». • Améliorer la perception par le public des délais d’exécution du travail de maintenance et de traitement de dégradations. • Renforcer les liens entre les habitants et les acteurs institutionnels du cadre de vie. Modalités opératoires Identifier au sein du Comité technique « Habitat et Cadre de Vie » du Contrat de Ville, la fréquence de demandes réitérées (« en attente » et/ou exigeant des délais conséquents) relatives au cadre de vie et à l’Habitat. Définir une procédure inter-partenariale à même de raccourcir les délais de traitement et d’interventions conjointes (par exemple, bailleur-ville-Police Nationale pour l’enlèvement des épaves). Etablir une « charte de qualité » comme cadre de référence partagé des partenaires précisant les obligations et les attendus des acteurs en charge de l’espace public et des services de proximité. Indicateurs d’évaluation • • • Points de vigilance Nombre de demandes adressées. Evolution des temps de traitement. Fréquence de saisines pour un même acteur. Identifier la fréquence d’un même problème signalé de façon synchrone à plusieurs partenaires. Evaluer l’évolution de la fréquence de ces problèmes signalés directement aux élus communaux. Moyens et budgets prévisionnels Coordination des moyens préfigurés sous la GUSP pour prendre en charge le relai et le suivi des demandes d’usagers et d’habitants « en attente » relatives au Cadre de vie et à l’Habitat. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 142 Santé et Bien-Etre Intensifier la prévention et favoriser la promotion de la santé Structurer une offre de soins CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 143 SANTE ET BIEN-ETRE TT-J AXE N°1 : Intensifier la prévention et favoriser la promotion de la santé Action n°35 : Développer les actions d’information et d’éducation à la santé, d’éducation thérapeutique dans le cadre d’un programme annuelle Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) Communes (CCAS, service Retraités, PRE…), ARS, CPAM, CRAMIF, MSA, professionnels de santé, Education Nationale, Missions locales, associations, Conseils citoyen… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic L’importance de la prise de conscience de son capital santé est primordiale. Ainsi, on agit sur la responsabilité sociale en laissant l’individu au cœur de la démarche et en faveur de sa santé. Pour ce faire, il est également nécessaire d’agir sur les déterminants sociaux de la santé qui permettent l’épanouissement et le bien-être des personnes dans un environnement sain. Les comportements individuels n’expliquent pas à eux seuls l’état de santé des individus et les écarts de santé entre les groupes sociaux. Les comportements préjudiciables à la santé apparaissent associés aux positions inégales des personnes dans la hiérarchie sociale et l’état de santé résulte de l’action des déterminants socioenvironnementaux qui s’accumulent et s’enchaînent au cours des parcours de vie. Sur le territoire du Val d’Orge, au sein des quartiers, comme ailleurs, se pose ce constat. C’est pourquoi, dans la continuité des actions de sensibilisation, de prévention et d’éducation à la santé mises en place depuis plusieurs années sur le territoire et au cœur des quartiers à travers l’Atelier Santé Ville, il s’agit de les pérenniser et de les renforcer. Objectifs de l’action Résultats attendus Réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé. Améliorer les conditions de vie. Développer des outils de communication. Préserver le capital santé Accompagner les habitants des quartiers vers les campagnes de dépistage et de bilans de santé Favoriser l’intégration de la prévention dans le parcours de santé Créer ou maintenir un sentiment de bien-être et de sécurité Modalités opératoires Sur la base du groupe de travail santé animé par la coordinatrice de l’ASV de l’agglomération, élaborer une programmation annuelle, partagée avec les partenaires, d’actions de prévention à destination des publics cibles des quartiers en Politique de la ville et tout particulièrement les populations précarisées, exposées à des conditions de vie ou d’insertion fragilisantes, et un focus sur les jeunes en matière de conduites à risques. Une thématique phare et supplémentaire sera développée chaque année (promotion de la pratique sportive, santé mentale, addictions, problématique de l’adolescence…) en sus de celles traitées tous les ans (VIH, Cancer, Diabète). De même, des outils de communication seront développés : guide pratique santé, … Indicateurs d’évaluation Nombre d’actions réalisées, nombre de participants, fléchage par quartiers en politique de la ville et par public cible Nombre d’outils, de supports distribués Taux de satisfaction des participants… Nombre de dépistage réalisés, orientations effectuées en fonction du résultat… Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : Service Politique de la Ville de la CAVO sous l’impulsion de la coordinatrice ASV, partenaires mobilisés. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 144 SANTE ET BIEN-ETRE AXE N°1 : Intensifier la prévention et favoriser la promotion de la santé Action n°36 : Apporter des réponses en matière de mobilité pour favoriser l’accès à la santé Pilote CAVO – Service Politique de la Ville, Partenaire(s) associé(s) Service transports de l’agglo, communes, Tice, Conseil Général Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le diagnostic local de santé mené sur le territoire de l’Agglomération a démontré l’importance d’aborder la question de la mobilité et la santé. En effet, la santé et la mobilité sont des capitaux qui déterminent le bien-être en ville. Les individus ne sont pas dotés du même capital-mobilité et capital-santé, que ce soit pour des raisons économiques, sociales, environnementales, culturelles, etc. Il s’agira surtout de pouvoir réfléchir à la mise en place d’un service de type « Transport A la Demande » pour les rendezvous médicaux et/ou paramédicaux. L’accès aux soins sera en priorité l’axe abordé bien qu’il faudra également aborder ultérieurement l’accès à la santé et aux dispositifs de bien-être. Les inégalités sociales et spatiales d’accès aux soins ont été soulevées lors du diagnostic du fait qu’aucune structure de soins ne se situe sur le bassin de vie du Val d’ Orge. De plus certaines communes de l’agglo sont reconnues en territoire fragilisé en matière d’offre médicale, ce qui amène les Valdorgiens à se déplacer. Enfin, l’éloignement rend particulièrement pénibles et difficiles les trajets pour les personnes à la santé fragile. Il est donc nécessaire de travailler la question de la mobilité pour un mieux-être en ville. Objectifs de l’action Résultats attendus Favoriser l’accompagnement des personnes les plus démunies et/ou les plus fragiles vers les soins Lever le frein de l’accessibilité aux soins en favorisant la mobilité Décloisonner les communes pour travailler la question de la santé sur le bassin de vie de l’agglomération Développer un sentiment de bien-être sur l’agglomération Réduire les inégalités sociales et spatiales d’accès aux soins Améliorer les conditions de bien être sur l’agglomération Modalités opératoires Création d’un groupe de travail animé par la coordinatrice ASV, composé des services transport, observatoire et communication de l’Agglomération, d’habitants, d’élus et des partenaires concernés. Il aura pour objectif d’étudier les trajets et les modalités de fonctionnement de ce service. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Mise en place d’un TAD ou d’un service répondant à la demande Utilisation du service Il faudra nécessairement répertorier les services déjà existants sur les communes afin d’homogénéiser le service pour une meilleure lisibilité. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : coordinatrice de l’ASV du service Politique de la Ville de la CAVO, service transport de l’agglo et partenaires mobilisés. Moyens matériel : véhicule de transport adapté, outils de communication CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 145 SANTE ET BIEN-ETRE AXE N°2 : Structurer une offre de soins Action n°37 : Créer une structure pluridisciplinaire de santé de premiers recours Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) ARS, Ordre des Médecins, professionnels paramédicaux et sociaux, … Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le Val d’Orge n’est pas reconnu par l’Agence Régionale de Santé (ARS) comme une zone de désertification médicale. Toutefois, il convient de préciser que le territoire ne dispose pas de structure hospitalière sur un bassin de vie de plus de 135 000 habitants. Les habitants des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville sont particulièrement vulnérables en matière d’accès à la santé et d’accès aux soins. Trois communes présentent des fragilités : Fleury-Mérogis présente des signes socio-sanitaires dégradés révélateurs de besoins spécifiques. L’ARS, à travers l’IDH-2 (Indice de Développement Humain) inférieur à 0,52, place la commune comme prioritaire. Le Centre des Jeunes Détenus (CJD) est particulièrement identifié en matière de santé mentale. Morsang-sur-Orge et Sainte-Geneviève-des-Bois sont identifiées comme un territoire fragilisé. La densité en matière d’offre de médecins généralistes sur le Val d’Orge de 2 points inférieurs à la moyenne nationale, avec des situations encore plus alarmantes au sein de certains quartiers. Cette situation tend à s’aggraver en raison de l’âge moyen des médecins (49% ont plus de 55 ans). Ainsi, il y a une menace réelle de déficience d’accès aux soins d’ici les prochaines années, tandis que la population est amenée à s’accroitre. Le Val d’Orge ne fait pas exception, on observe très peu de nouvelles installations. Le diagnostic local de santé mené par la Communauté d’agglomération fait état de cette situation. C’est pourquoi, un groupe de travail a été mis en place afin de réunir l’ensemble des médecins généralistes du Val d’Orge afin d’engager une réflexion collective sur cette problématique et renforcer les synergies. Toutefois, il convient d’engager une dynamique visant à accueillir de nouveaux praticiens pour optimiser le maillage d’accès aux soins sur le territoire dans une dimension globale de prévention, d’éducation thérapeutique, de soin et du social. Objectifs de l’action Résultats attendus Prise en compte des données de la démographie médicale locale et anticipation sur une éventuelle "désertification" médicale Répondre aux besoins des populations. Faciliter l’installation de nouveaux praticiens (médecins généralistes, spécialisés, acteurs médicosociaux...). Permettre une meilleure lisibilité de l’organisation de l’offre de soin de proximité. Meilleur accès aux soins des Valdorgiens, en particulier des populations issues des quartiers en Politique de la Ville. Faciliter l’accès aux soins et de premier recours Lever les freins d’accès aux soins et à la santé en proposant des services de prévention et des soins de proximité permettant le tiers payant. Proposer une prise en charge globale du patient Modalités opératoires Poursuivre le diagnostic local de santé via l’ASV et s’appuyer sur les résultats Large concertation avec l’ensemble des acteurs de la santé et prioritairement avec l’ARS Impliquer les professionnels de santé et médico-sociaux locaux ainsi que les Conseils citoyens Benchmarking auprès de collectivités en Ile-de-France ayant initiée des structures identiques Expertises éventuelles à solliciter (statut juridique adapté, fiscalité, projet professionnel et de santé, niveau de service, normes et gestion des risques, continuité des soins, …) Recherche de cofinancements privés et publics en investissement et fonctionnement CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 146 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de praticiens et de professionnels installés Nombre de personnes accueillies, avec un focus sur les habitants des quartiers prioritaires et notamment les jeunes, les femmes, les familles monoparentales et les personnes âgées. … Prendre en compte la mobilité des Valdorgiens pour pouvoir s’y rendre. Moyens et budgets prévisionnels Apport personnel des praticiens concernés Financement Droit commun : Assurance maladie, Conseil général, Conseil Régional Crédits spécifiques : Politique de la Ville, FIQCSV/ARS, mutuelles. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 147 SANTE ET BIEN-ETRE AXE N°2 : Structurer une offre de soins Action n°38 : Coordination et coopération des acteurs : clé d’une politique territoriale de santé Pilote Communauté d’agglomération du Val d’Orge Partenaire(s) associé(s) Communes, ARS, professionnels de santé, CPAM, CRAMIF, MSA, Education Nationale, Missions locales, associations, représentants des Conseils citoyen… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La coordination et la coopération des différents acteurs sont la clé pour réussir une politique de santé volontariste, cohérente et pertinente. A ce titre, l’Atelier Santé Ville du Val d’Orge permet de constater l’importance d’élaboration de projets communs, de partage d’activités, de synergie des professionnels tant institutionnels qu’associatifs. De plus, pouvoir répondre à la problématique des inégalités sociales de santé implique d’agir sur les facteurs environnementaux, sociaux, économiques et culturels qui déterminent les comportements. La plupart de ces déterminants se construisent en amont du système de santé et ne relèvent pas directement des compétences du secteur de santé. C’est pourquoi, les projets mis en œuvre et les réflexions menées impliquent de s’appuyer sur des collaborations et des partenariats solides avec des acteurs de champs et d’horizons divers. Cela nécessite de construire un langage commun pour mutualiser et capitaliser les pratiques. Aussi, il est primordial de poursuivre la sensibilisation et la formation à destination des acteurs de l’Atelier Santé Villes et plus largement des élus, des professionnels, des bénévoles et des habitants. Enfin, la mise en place d’un Contrat Local de Santé (CLS) doit être une réflexion à mener car il constitue un enjeu important pour favoriser la mobilisation du droit commun au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires. Objectifs de l’action Résultats attendus Renforcer les partenariats et constituer un réseau de santé sur le territoire Coordonner les initiatives locales Optimiser la qualité de l’offre de santé Modalités opératoires Développer les actions partenariales (groupes de travail, création d’un COPIL et d’un comité technique). Poursuivre les sessions de sensibilisations et/ou de formations thématiques « Matinées de l’ASV ». Engager la réflexion d’opportunité de la mise en place d’un Contrat Local de Santé (CLS) avec l’ARS. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre d’acteurs impliqués Nombre de participants aux réunions, actions proposées… et taux de satisfaction… Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : coordinatrice de l’ASV du Val d’Orge, valorisation des acteurs impliqués CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 148 SANTE ET BIEN-ETRE AXE N°2 : Structurer une offre de soins Action n°39 : Créer un guide pratique santé Pilote CAVO – Service Politique de la Ville - ASV Partenaire(s) associé(s) Communes, partenaires de santé, habitants, service communication de l’agglomération, ARS, CPAM,… Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le diagnostic local de santé a fait ressortir le besoin de réactualiser l’annuaire santé et de le développer. Trop méconnu lors de sa sortie en 2008 un travail devra être mené avec le service communication. De plus, les besoins ont évolués et ce guide pratique aura pour objet : - de recenser les professionnels de santé en indiquant pour ceux concernés s’ils sont en secteur 1 ou 2. - d’indiquer les partenaires santé et sociaux du territoire - d’indiquer les droits des usagers et services principaux Les informations essentielles seraient répertoriées dans ce guide mis à disposition en ligne pour les professionnels et les usagers permettant une meilleure lisibilité du territoire. Quelques exemplaires papiers seront également imprimés pour les personnes n’ayant pas accès à internet. Objectifs de l’action Résultats attendus Mettre à disposition des Vladorgiens et des professionnels un guide permettant d’avoir un outil de référence en matière de santé sur le territoire Faciliter l’accès à la santé et aux dispositifs existants Développer l’accès aux droits des habitants Meilleure lisibilité des professionnels et services santé sur le Val d’Orge et le département pour institutions. Décloisonner les communes pour travailler question de la santé sur le bassin de vie l’agglomération et renforcer la mobilité sur territoire de les la de le Modalités opératoires Créer un guide pratique de santé Création d’un groupe de travail animé par la coordinatrice ASV. Ce groupe serait composé du service communication de l’agglomération, des professionnels de santé, d’habitants, d’élus et des partenaires concernés. Il aurait pour objectif d’étudier la mise en forme de ce guide ainsi que sa diffusion auprès de la population. Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Enquête de satisfaction auprès des habitants Il faudra être vigilant à actualiser régulièrement le guide car les informations peuvent être rapidement désuètes. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains : coordinatrice et assistante de l’ASV du service Politique de la Ville de la CAVO, service communication de l’agglo et partenaires mobilisés. Moyens matériel : outils de communication CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 149 Vie des quartiers Soutenir les projets à l’échelle des quartiers Promouvoir les pratiques sportives et culturelles CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 150 VIE DES QUARTIERS AXE N°1 : Soutenir les projets à l’échelle des quartiers Action n°40 : Créer un fonds d’appui aux initiatives locales et associatives Pilote CAVO - Service Politique de la Ville Partenaire(s) associé(s) Villes, Associations, Bailleurs Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le tissu associatif du Val d’Orge est un acteur important dans la construction du lien social, de la transmission des valeurs citoyennes. Les actions des acteurs associatifs de proximité répondent à des besoins identifiés ; elles prennent en compte la spécificité des publics bénéficiaires : âge, sexe, problématiques… Ces actions sont portées par des acteurs investis localement, porteurs d’une connaissance fine des territoires et de leurs habitants, elles sont construites avec et pour les habitants des quartiers. Les bénévoles associatifs font un travail pas toujours quantifiable, qui s’inscrit dans le temps. Ce sont aussi souvent des acteurs fragiles pour lesquels la lourdeur des démarches administratives et la complexité des dossiers d’appels à projets sont chronophages et éloignent de la mise en œuvre opérationnelle. Les associations sont également confrontées à la baisse des subventions publiques et à la désaffection des habitants pour les projets collectifs. Les initiatives collectives et associatives, entrant dans le champ de compétences de la politique de la vile, doivent être davantage soutenues, accompagnées afin de favoriser l’émergence des projets collectifs au bénéfice du « vivreensemble », de l’apprentissage de la citoyenneté, de l’animation de proximité, de la préservation du lien social (échanges interculturels, intergénérationnels, inter quartiers…). C’est pourquoi l’agglomération du Val d’Orge, via le dispositif expérimental Fond d’Appui Communautaire aux Initiatives Locales (FACIL) va tenter de répondre à cette nécessité de rapidité pour soutenir les petits projets collectifs et associatifs de faible ampleur financière. Afin de ne pas alourdir le dispositif par leurs exigences institutionnelles et politiques l’Etat et le CG ne s’impliqueront pas financièrement et techniquement. Objectifs de l’action Résultats attendus Soutenir les actions et les initiatives de proximité en tant que vecteurs de cohésion et de liens sociaux. Contribuer au développement des initiatives locales collectives Favoriser l’implication des habitants dans l’animation locale et la vie citoyenne Renforcer les animations de lien social de proximité Consolider et redynamiser le tissu associatif local Diffusion et généralisation d’initiatives collectives citoyennes Modalités opératoires Accompagner l’émergence des initiatives locales en s’appuyant sur le dispositif Fond d’Appui aux Initiatives Locales (FACIL). Le FACIL a pour ambition de favoriser l’émergence de projets à visée collective portés par les habitants et les associations. Formaliser une procédure d’accompagnement du tissu associatif communautaire Inciter les habitants et les associations à développer des projets en les sensibilisant (City Bus, Rencontres spécifique via les conseils de quartier/conseils citoyens, communication ciblée, forums associatifs, temps dédiés….) Organiser des évènements pour valoriser et mettre à l’honneur les projets et bénévoles associatifs Créer et animer une page internet dédiée à la vie associative Créer un temps fort annuel pour le tissu associatif Valdorgien CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 151 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Evolution du nombre de projets développés sur les quartiers Nombres de projets crées grâce au FACIL Evolution dans la typologie des projets soutenus Evolution du nombre d’associations dans les quartiers Vigilance sur les règles d’attribution des financements dans le cadre du FACIL Moyens et budgets prévisionnels 10 000 € pour la première année sur la base de 5 projets (expérimentation), 30 000 € pour les années suivantes. Moyens humains (cheffe de projet) et outils de communication de la CAVO. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Politique de la ville : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 152 VIE DES QUARTIERS AXE N°1 : Soutenir les projets à l’échelle des quartiers Action n°41 : Faciliter la formation des acteurs associatifs Pilote CAVO - Service Politique de la Ville Partenaire(s) associé(s) Villes, Associations, Etat (DDCS, CRPVE), Conseil général, DRJSCS Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Le fonctionnement des associations repose essentiellement sur l’engagement bénévole. La formation des bénévoles fait partie de la problématique plus générale de l’accompagnement des associations. Nombre de petites structures associatives se trouvent confrontées à la complexité des démarches administratives et financières. Il n’est pas rare qu’un seul référent soit en charge de la partie administrative. Ces personnes ressources se trouvent démunies face à des problématiques qu’elles ont du mal à résoudre rapidement : montage de projets, communication, savoir-faire technique, gestion budgétaire, recherche de financement,... Des acteurs institutionnels (CG91, DRJSCS) et des organismes semi-publics (CRPVE) ont des offres de formation mais les bénévoles n’en ont pas toujours connaissance et les créneaux proposés ne correspondent pas toujours aux disponibilités des bénévoles et dirigeants associatifs. La formation en direction des dirigeants associatifs et des membres actifs doit être un facteur d'attraction pour les candidats à l'engagement et apparaît comme une nécessité si on veut leur donner les moyens d'assumer les responsabilités grandissantes auxquelles ils doivent faire face. Objectifs de l’action Résultats attendus Apporter aux bénévoles des compétences spécifiques du monde associatif (notions juridiques, comptables, sociales, de gestion des ressources humaines…) Donner des outils propices à la structuration des associations. Favoriser une mutualisation des savoir-faire, des ressources, des pratiques. Améliorer la qualification des bénévoles associatifs. Développement et pérennisation des associations fragiles ou récentes. Constitution de réseaux de mutualisation et de partage d’expériences. Modalités opératoires Organiser et coordonner un dispositif « formation des bénévoles » adapté Développer des temps de formation sur sites Communiquer sur les formations spécifiques existantes Créer un répertoire de formations et un réseau de partenaires Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de personnes inscrites aux formations Evolutions de la typologie des formations Ne pas se substituer aux missions des services vie associatives des communes Moyens et budgets prévisionnels Budget : 30 000 € (5 formations par an). Financement Droit commun : Conseil général, CAVO. Crédits spécifiques : Politique de la Ville : en attente des fonds et des enveloppes financières pouvant être sollicités. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 153 VIE DES QUARTIERS AXE N°2 : Promouvoir les pratiques culturelles et sportives Action n°42 : Encourager l’accès à la culture et aux pratiques sportives Pilote CAVO - Service Politique de la Ville Partenaire(s) associé(s) Villes, Associations gestionnaires d’équipements culturels et sportifs … Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic L’accès aux équipements culturels et sportifs, qu’ils soient ou non dans les quartiers inscrits en politique de la ville constitue un vecteur important pour les notions du vivre ensemble, de la citoyenneté, de l’éducation, de la mobilité ou du bien-être et de la santé. Les habitants des quartiers réglementaires ne fréquentent qu’occasionnellement, voir rarement, ces équipements, pour des raisons diverses : freins langagiers, culturels, cultuels, accessibilité (réelle ou supposée), psychologiques, économiques, gestion du quotidien ou horaires inadaptés. En 2008, l’agglomération du Val d’Orge a initié un dispositif, la carte Pass’Art, pour encourager l’accès aux publics éloignés de la culture, via les centres sociaux. Délivrée sous condition de ressources, cette carte, gratuite et nominative, permettait pour un tarif forfaitaire de 3€ par spectacle de choisir parmi la programmation culturelle. Or, au terme de cette expérimentation menée en partenariat avec le théâtre de Brétigny, seulement 10 cartes avaient été validées par des habitants. Rendre les pratiques culturelles et sportives accessibles nécessite donc, en plus de travailler sur l’aspect pécuniaire, de prendre en compte l’accompagnement et la médiation, de développer le soutien aux pratiques. Objectifs de l’action Résultats attendus Créer et développer des relais partenariaux Inciter les habitants à participer aux activités culturelles et sportives de «manière spontanée», en ayant une communication adaptée Rendre les équipements culturels et sportifs accessibles aux publics non habituels (mobilité, tarifs, médiation). Meilleurs appréhension des équipements par les habitants des quartiers Augmentation de la fréquentation des équipements par des publics non habituels et éloignés Augmentation des adhésions à des associations sportives et culturelles Modalités opératoires Identification et communication (ciblée et récurrente) des besoins des habitants en activités sportives et culturelles au sein des quartiers inscrits en politique de la ville. Développement d’animations et d’informations en direction de publics cibles dans différents lieux, ainsi qu’une action spécifique lors des journées des associations. Organisation d’ateliers thématiques (Sports – Culture) dans les lieux identifiés, dans les quartiers Créer et développer des partenariats entre les structures sociales, les associations et les équipements culturels et sportifs pour favoriser l’accès à l’offre culturelle et sportive du territoire. Soutenir les initiatives facilitant le développement d’une offre sportive diversifiée et mixte. Définir une politique tarifaire adaptée et attractive. Indicateurs d’évaluation Nombre de personnes des QPV fréquentant des équipements Nombre d’adhésion aux associations culturelles et sportives Nombre de manifestations de découverte et d’information organisées au sein des quartiers Moyens et budgets prévisionnels Budget de communication, actions d’animations spécifiques (selon les équipements et les partenaires) 5 000 € CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 154 Egalité femmes / hommes et lutte contre les discriminations Impliquer les acteurs et partenaires engagés en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes Formation des acteurs : « comprendre les mécanismes de discrimination et agir » CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 155 THEMATIQUE TRANSVERSALE « EGALITE FEMMES – HOMMES » Action n°43 : Impliquer les acteurs et les partenaires engagés en faveur de l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les stéréotypes Pilote Service Politique de la Ville de la CAVO Partenaire(s) associé(s) Villes, Conseil général, CIDFF, associations Zones d’intervention Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic Si d’importants progrès ont été accomplis depuis plusieurs décennies, force est de constater qu’aujourd’hui encore, l’égalité entre les femmes et les hommes, véritable enjeu de société, tant sur les plans démocratique, économique que social, n’est pas une réalité. Les inégalités auxquelles les femmes sont confrontées sont nombreuses, et peuvent être illustrées par quelques exemples : • 1 femme sur 10 déclare avoir été victime de violences, 1 femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint (rapport 2006 de l’observatoire national de la délinquance) ; • En France, près de 80 % des travailleurs pauvres sont des femmes, qui sont également surreprésentées dans les emplois précaires ; • Les salaires féminins sont encore, à compétence égale, en moyenne inférieurs de 20% à ceux des hommes ; • Le « plafond de verre », freine l’accès des femmes aux responsabilités. Ce phénomène entrave la carrière des femmes ; il est la conséquence de la rareté de leur présence au sommet des entreprises, des organisations et des institutions publiques. Il constitue un ensemble de barrières invisibles, créées à la fois par des préjugés et stéréotypes et par le mode de fonctionnement des organisations. De plus, les jeunes femmes de 25 à 34 ans vivant au sein des quartiers prioritaires identifiés par la Politique de la Ville sont plus souvent en charge de famille et sont davantage exposées à la monoparentalité. L’Agglomération est signataire de la Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale et partenaire du Conseil général dans le cadre de « l’appel des 100 ». Objectifs de l’action Résultats attendus Constituer un réseau d’acteurs sur le territoire Susciter une dynamique territoriale Former les professionnels Lutter contre les stéréotypes (irrigue toutes les actions) en organisant des actions concrètes. Fédérer les acteurs et constituer des partenariats spécifiques Disposer d’un diagnostic partagé localement Changement durable des mentalités en s’attaquant aux préjugés attachés aux représentations du féminin et à celles du masculin. Modalités opératoires Constituer un Comité Egalité Femmes/Hommes intercommunale, réunissant les communes et les principaux acteurs institutionnels et associatifs (CAVO, communes, conseil général, CIDFF, Education Nationale, associations…) pour une mise en cohérence et complémentarité des ressources et des initiatives développées par les différents acteurs à partir de leurs des champs de compétences afin de définir une méthodologie de travail préalable à la réalisation d’un diagnostic. Organiser des sessions de sensibilisation/formation des professionnels, des élus. Réaliser un diagnostic local partagé en vue de définir des orientations prioritaires et un plan d’actions. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 156 Indicateurs d’évaluation Points de vigilance Nombre de partenaires mobilisés et impliqués Nombre de réunions du Comité Egalité Nombre de sessions de formations mises en place et de participants, évaluation via un questionnaire Ressources mobilisables et disponibilité, et en fonction, définition d’un plan d’actions réaliste. Moyens et budgets prévisionnels Moyens humains et financiers : désignation d’un chef de projet dédié au sein du service Politique de la ville de la CAVO. Prestataire pour les sessions de formation (5 000 € pour 3 à 4 sessions) Appui éventuel d’un cabinet pour l’accompagnement à la réalisation du diagnostic : 15 000 €. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil général, Conseil Régional « Actions politique de la ville » CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 157 THEMATIQUE TRANSVERSALE « LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS » Action n°44 : Formation des acteurs : « Comprendre les mécanismes de discrimination et agir. » Pilote Zones d’intervention CAVO Sainte-Geneviève Brétigny Saint-Michel Morsang Fleury-Mérogis Diagnostic La lutte contre les discriminations est un champ d’intervention qui exige préalablement un travail important de clarification sémantique : si le sens commun retient « l’injustice » résultant d’une inégalité de traitement, le sens de la loi s’avère lui beaucoup plus précis et circonscrit dans les domaines de compétences précisés par la directive européenne « Race et Emploi » (2000). En conséquence, parler de « lutte contre les discriminations » demande que les participants s’accordent en premier lieu sur le sens donné aux mots employés. Si les partenaires donnent la priorité à la lutte contre les discriminations dans l’accès à l’emploi et l’accès au logement, force est de constater que des discriminations systémiques sont elles peu évoquées, comme les inégalités d’accès à l’espace public pour les personnes handicapées, ou encore l’accès à l’école pour les enfants autistes. Face à cette multiplicité de déclinaisons des discriminations observables, il semble nécessaire de doter les acteurs et les partenaires d’une « culture commune » en matière de discriminations, au moyen d’une formation partagée. En aval, l’élaboration d’un plan d’actions permettra d’agir, à échelle locale, dans les dimensions les plus concrètes : en relayant d’une part des cas de discriminations avérés auprès des instances en charge (Médiateur des droits) de l’instruction judiciaire des discriminations, et d’autre part, dans une dimension plus pédagogique, de sensibiliser les plus jeunes à comprendre les liens étroits entre préjugés et discriminations, ou encore les employeurs et autres acteurs en responsabilité pour se conformer à la loi. Objectifs de l’action Résultats attendus Doter les acteurs d’une « culture commune » en matière de lutte contre les discriminations. Préciser le champ sémantique des discriminations. Comprendre les mécanismes de discrimination. Agir sur le terrain en sensibilisant les plus jeunes. Meilleure compréhension des mécanismes de discriminations. Actions de sensibilisation en direction de publics cibles : auteurs potentiels de discriminations, victimes récurrentes de discriminations. Modalités opératoires Initier des sessions de formation portant sur le sujet « Comprendre les mécanismes de discriminations et agir ». D’une durée de deux jours, la formation (pour 12 participants) s’articule autour des modules suivants : 1. Le sens commun et le sens de la loi. 2. Les 20 critères de différenciation prohibés. 3. Historique de la lutte contre les discriminations. 4. Les mécanismes de discriminations. 5. Les situations récurrentes. 6. Les « plafonds de verre ». 7. Les actions en justice : les preuves, les sanctions. 8. La Halde puis le « Défenseur des Droits » : son rôle et ses interventions. A l’issue de cette formation, les participants sont invités à élaborer des actions de terrain sur plusieurs champs d’intervention : prévenir les discriminations sur le terrain professionnel en direction des employeurs et des représentants des salariés, prévenir les préjugés et les « discriminations » en direction des jeunes, organiser les modalités opératoires d’une réponse institutionnelle pour le traitement judiciaire de cas avérés. Indicateurs d’évaluation Nombre de personnes ayant suivi la formation, évaluation des apports théoriques et pratiques de la formation. Plan d’actions de lutte contre les discriminations sur le terrain. Moyens et budgets prévisionnels Coûts de prestations : 1400 euros par session, 4200 euros pour trois sessions / an. Financement Droit commun : Crédits spécifiques : Politique de la Ville, Conseil Régional « Actions politique de la ville » CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 158 3ème PARTIE : LES ENGAGEMENTS 1. Les engagements généraux 2. Les engagements des signataires par thématiques Emploi et Développement Economique Education et citoyenneté Prévention de la délinquance et Accès aux droits Habitat et Cadre de Vie Santé et Bien-Etre Vie des Quartiers Egalité femmes / hommes et Lutte contre les discriminations CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 159 1. Engagements généraux L’ensemble des signataires du contrat de ville s’engage à : mobiliser les moyens humains, matériels et financiers à sa disposition par un fléchage précis au bénéfice des quartiers prioritaires pour la mise en œuvre du plan d’actions. Désigner nominativement une personne référente qui aura en charge la représentation de sa structure aux diverses instances, l’interface technique pour la mise en œuvre du contrat ainsi que la transmission et le partage de données. L’ensemble des partenaires financeurs s’engage à : Co piloter les actions dans le cadre des appels à projet Politique de la Ville Les partenaires financeurs (Etat, Conseil général, CRIF, CAVO, Communes, CAF) s’engagent à mettre en place une organisation collégiale et concertée pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des appels à projets Politique de la Ville en : - Mutualisant les instances d’attribution des enveloppes Politique de la Ville des partenaires financeurs et en arbitrant sur les projets retenus et les subventions allouées en une seule et même instance où siègent l’ensemble des partenaires financeurs, soit le Comité de programmation. - Déterminant et harmonisant les critères d’attribution en fonction des priorités de chaque financeur et des objectifs du contrat de ville. - Définissant les clés de répartition pour garantir l’équité entre les territoires. Créer un fonds d’initiatives locales pour le financement de micro-projets Chaque financeur pourra réserver une partie de son enveloppe afin de créer la possibilité de financer des micro-projets dans les quartiers avec, dans la mesure du possible, des procédures simplifiées et des arbitrages communs dans le cadre des textes en vigueur. Ce fonds permettra ainsi de soutenir les associations portant des projets très locaux dont le poids financier ne justifie pas un passage par les exigences traditionnelles des appels à projets politique de la ville (enveloppe dédiées aux conseils citoyens, …). Soutenir la vie associative Le soutien aux associations et à leurs projets constitue un enjeu fondamental de la Politique de la Ville et cela tout particulièrement en matière de sécurisation de leurs financements (conventions pluriannuelles d’objectifs) et de simplification des procédures administratives (mise en commun des formulaires de demande de subvention, documents à joindre…). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 160 2. Engagements des signataires (en cours de finalisation) Les engagements généraux Engagements de la CAVO Déployer les équipes projets dédiées (MOUS et PRU). Copiloter avec l’Etat et animer la mise en œuvre du contrat de ville en lien étroit avec les communes. Soutenir matériellement (locaux) et financièrement les associations. Droit commun : entretenir les équipements intercommunaux dans les quartiers, entretien des voiries, espaces verts, collecte des déchets. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires ainsi qu’animer un groupe de travail partenarial observatoire. Mettre en place un pacte de solidarité financier et fiscal, à travers la Dotation de Solidarité Communautaire (DSC) dont la répartition s’appuie sur des critères sociaux. S’engager à mener une politique volontariste de mobilisation des fonds européens (FEDER, FSE). Mettre en place un diagnostic et élaborer un plan d’actions pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la continuité de l’engagement pris au travers de la signature de la Charte européenne. Engagements de la ville de Sainte-Geneviève-des-Bois Cofinancer et mettre en œuvre des dispositifs et projets Politique de la Ville. Œuvrer aux côtés de l’agglomération, des autres communes et des signataires pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du contrat de ville. Mettre en œuvre les conseils citoyens. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires au groupe partenarial observatoire. Engagements de la ville de Brétigny-sur-Orge Cofinancer et mettre en œuvre des dispositifs et projets Politique de la Ville. Œuvrer aux côtés de l’agglomération, des autres communes et des signataires pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du contrat de ville. Mettre en œuvre le conseil citoyen. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires au groupe partenarial observatoire. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 161 Engagements de la ville de Saint-Michel-sur-Orge Cofinancer et mettre en œuvre des dispositifs et projets Politique de la Ville. Œuvrer aux côtés de l’agglomération, des autres communes et des signataires pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du contrat de ville. Mettre en œuvre le conseil citoyen. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires au groupe partenarial observatoire. Engagements de la ville de Fleury-Mérogis Cofinancer et mettre en œuvre des dispositifs et projets Politique de la Ville. Œuvrer aux côtés de l’agglomération, des autres communes et des signataires pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du contrat de ville. Mettre en œuvre le conseil citoyen. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires au groupe partenarial observatoire. Engagements de la ville de Morsang-sur-Orge Cofinancer et mettre en œuvre des dispositifs et projets Politique de la Ville. Œuvrer aux côtés de l’agglomération, des autres communes et des signataires pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du contrat de ville. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires au groupe partenarial observatoire. Engagements de l’Etat La participation prévisionnelle attendue de l’Etat pour les opérations inscrites à la maquette financière est indiquée sous réserve des orientations des différentes lois de finances en cours. Elle nécessite ainsi d’être précisée. Maintien des financements MOUS au niveau 2014 (88 000 €) pendant la durée du contrat. Sécuriser et pérenniser les financements aux projets municipaux et associatifs dans le cadre des programmations annuelles, notamment en direction des dispositifs de Réussite Educative. Allouer les moyens spécifiques (humains et financiers) pour décliner dans les quartiers prioritaires les conseils citoyens, les mesures du plan d’action interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Aider à la déclinaison locale des conventions interministérielles. Soutenir le territoire dans l’accès aux futures expérimentations nationales. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 162 Soutenir les actions innovantes portées par les collectivités (Villes et CAVO). Optimiser le travail partenarial par la mise en œuvre de séances de travail Etat / CAVO sur la programmation annuelle, permettant d’aborder l’avancement des projets, les difficultés rencontrées. Accompagner la CAVO et les communes dans la mobilisation des fonds européens. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires en participant au groupe de travail observatoire. Engagements de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France Soutenir les actions locales de prévention et de promotion de la santé ainsi que l’accompagnement des structures (centre de santé, maison de santé…) dans le cadre des appels à projets. Accompagner la CAVO dans la mise en place du projet de création d’une Maison pluridisciplinaire de santé sur le territoire. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires en participant au groupe de travail observatoire. Engagements du Conseil général de l’Essonne La participation prévisionnelle attendue du Département de l’Essonne pour les opérations inscrite à la maquette financière est indiquée sous réserve de l’étude des opérations présentées au financement du Conseil général en fonction des délibérations en vigueur. Renforcer les moyens dans les domaines les plus sensibles : emploi, éducation, social, sécurité. Sécuriser les financements des moyens humains sur les GUSP et les CLAS. Sécuriser et pérenniser les financements aux projets municipaux et associatifs des demandes de subvention. Accompagner la CAVO et les communes dans la mise en œuvre de leurs politiques de lutte contre les discriminations et d’égalité femmes / hommes. Faciliter l’accès de la CAVO et des communes aux fonds européens. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires en participant au groupe de travail observatoire. Engagements du Conseil Régional d’Ile-de-France Les modalités d’intervention de la Région Ile-de-France en matière de Politique de la Ville ont été révisées et adoptées le 12 février 2015 (délibération CR 23-15). Dans ce cadre rénové, la Région signe les contrats de ville et mobilise ses dispositifs de droit commun, en investissement comme en fonctionnement en CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 163 faveur des quartiers prioritaires et quartiers en veille, en fonction des enjeux dégagés du diagnostic local établi par la collectivité, sur les axes prioritaire suivants : politique éducatives, formation, développement économique et accès à l’emploi, amélioration du cadre de vie et mobilités, cohésion sociale et citoyenneté. ainsi que sur les axes transversaux des contrats de ville que sont la jeunesse, l’égalité femmes/hommes et la lutte contre les discriminations. Elle mobilisera en outre des politiques spécifiques d’intervention dans les seuls quartiers prioritaires tant en fonctionnement qu’en investissement. D’une part, en fonctionnement, par le financement de projets de collectivités et d’associations dans le cadre des crédits spécifiques « Actions politique de la ville », en faveur des thématiques prioritaires suivantes : développement économique, emploi, formation et insertion professionnelle, réussite éducative, soutien à la parentalité, valeurs de la République, jeunesse, citoyenneté et promotion de la laïcité (éducation à la citoyenneté, participation citoyenne, ateliers socio-linguistiques, santé). D’autre part, en investissement, par la poursuite du dispositif régional de renouvellement urbain dont les nouvelles modalités de mise en œuvre seront discutées ultérieurement, à la fois en accompagnement du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) de l’Anru et dans le cadre du volet territorial du CPER 2015-2020. En sus, les engagements attendus de la Région Ile-de-France sont : Sécuriser et pérenniser les financements aux projets municipaux et associatifs dans le cadre des programmations annuelles. Mobiliser les fonds européens (notamment les 10% du FEDER et FSE réservés aux territoires en Politique de la Ville) au bénéfice du territoire de la CAVO. Accompagner la CAVO et les communes dans la mobilisation des fonds européens. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires en participant au groupe de travail observatoire. Engagements de la Caisse des Dépôts et Consignations La Caisse des Dépôts conduit des actions en faveur des quartiers prioritaires, apportera son concours financier et son appui technique à la mise en œuvre du contrat de ville de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge. Elle interviendra au titre de ses missions d’intérêt général pour le logement social, la cohésion sociale et la solidarité, pour le développement et la compétitivité des territoires et pour la transition écologique et l’environnement. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 164 Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts pourra intervenir en mobilisant son expertise et des moyens financiers sur ses fonds propres ainsi que des prêts du Fonds d’Epargne en privilégiant les volets économiques, urbains et logements du contrat de ville. 1/ En ce qui concerne le volet économique du contrat de ville, la mobilisation de la Caisse des Dépôts s’organisera autour de trois axes : l’accompagnement du développement économique des quartiers prioritaires, le développement des outils de cohésion sociale favorisant l’accès à l’emploi, les investissements immobiliers à vocation économique (immobilier commercial, immobilier de bureaux, immobilier d’entreprise…). 2/ En ce qui concerne le volet urbain du contrat de ville, la mobilisation de la Caisse des Dépôts privilégiera : D’une part, les missions d’ingénierie suivantes, sans que celles-ci soient limitativement listées : les études stratégiques (stratégie de développement économique, attractivité du territoire, diversification de l’habitat, stratégies énergétiques…) ; les études préalables et pré-opérationnelles (diagnostics économiques, diagnostics de l’habitat privé, diagnostics environnementaux, études de faisabilité, études gestion des ressources…) ; les actions d’aide à la maitrise d’ouvrage de la direction de projet (OPCU, AMO financière, AMO développement durable, évaluations...). D’autre part, les prêts sur fonds d’épargne pour le financement des opérations d’aménagement et d’équipement urbains des quartiers : construction, acquisition ou réhabilitation d’équipements publics (notamment bâtiments scolaires, à vocation culturelle, sportive, sociale, administrative…), infrastructures, aménagements et requalification des espaces publics concourant au projet urbain des quartiers ; opérations de requalification économique contribuant à la revitalisation économique (commerces, bureaux…). 3/ En ce qui concerne le volet logement, l’ensemble des prêts sur fonds d’épargne pour le logement social sera mobilisé afin de financer la démolition/construction, la réhabilitation et la résidentialisation d’immeubles. Sous certaines conditions, la CDC pourra également financer les copropriétés dégradées. Les modalités d’intervention de la Caisse des Dépôts seront précisées dans des conventions à signer entre la Caisse des Dépôts et les différents intervenants concernés (collectivités territoriales, bailleurs, Etablissements publics…) et ce, sous réserve de l’accord des comités d’engagement compétents. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 165 Engagements de la Caisse d’Allocations Familiales Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires en participant au groupe de travail observatoire. Engagements de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation avec l’ensemble des signataires en participant au groupe de travail observatoire. Les engagements sur la thématique Emploi et Développement Economique Engagements de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge Maintien des crédits déployés en faveur de l’Emploi et du développement économique. Soutien financier aux Missions Locales (Val d’Orge et Trois Vallées). Mise à disposition de personnels et de locaux. Créer un réseau des partenaires de l’Emploi dans le cadre d’une coordination à l’échelle du territoire. Mettre en place une commission partagée entre les acteurs de l’action sociale et ceux de l’accompagnement à l’Emploi pour répondre simultanément aux freins d’accès à l’emploi, en lien avec le PACTE pour l’emploi. Renforcer les évènements en faveur de l’emploi et de la création d’entreprise. Développer l’emploi local, notamment au travers des grands projets d’aménagement du territoire (Val Vert Croix Blanche, reconversion de la Base Aérienne 217). Renforcer l’accompagnement des porteurs de projets issus des quartiers en Politique de la Ville. Développer l’Economie Sociale et Solidaire, les structures d’Insertion par l’Activité Economique et toutes formes d’actions pouvant bénéficier directement aux publics en situation de vulnérabilité. Favoriser le développement des chantiers d’insertion sur le territoire. Généraliser l’application des clauses d’insertion dans les marchés publics. Signer la charte « Entreprises et Quartiers ». Engagements de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois Maintien d’un service de proximité dédié à l’emploi, la formation. Participer aux instances de coordination impulsées par la CAVO. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 166 Mettre en relation avec les partenaires dans le cadre d’un accompagnement social, afin de lever les freins à l’emploi et à la mobilité. Mettre en place au sein du quartier des Aunettes un Forum pour l’Emploi permanent. Informer, conseiller et orienter sur les métiers, les formations, les débouchés ainsi que sur les droits des salariés. Maintien de l’engagement pris par la commune pour le recrutement de publics sous contrats d’emplois d’avenir, d’emplois aidés et d’accueil de stagiaires. Participer à la création de chantiers d’insertion, chantiers école. Mettre en place des ateliers sociolinguistiques. Créer une pépinière d’entreprises au sein du quartier des Aunettes afin d’aider au démarrage et faciliter l’hébergement de jeunes entreprises. Généraliser l’application des clauses d’insertion dans les marchés publics. Engagements de la commune de Brétigny-sur-Orge Mettre en relation avec les partenaires dans le cadre d’un accompagnement social, afin de lever les freins à l’emploi et à la mobilité. Participer aux instances de coordination impulsées par la CAVO. Informer, conseiller et orienter sur les métiers, les formations, les débouchés ainsi que sur les droits des salariés. Dynamiser l’activité économique des quartiers réglementaires et en veilles, et renforcer les liens avec les acteurs de la vie économique. Sensibiliser et accompagner les publics des quartiers réglementaires et en veille à la création d’activité. Accompagner la création d’un espace dédié à la formation. Généraliser l’application des clauses d’insertion dans les marchés publics. Engagements de la commune de Saint-Michel-sur-Orge Participer aux instances de coordination impulsées par la Communauté d’agglomération. Renforcer les actions d’accompagnement à l’emploi déjà existantes sur la commune. Pérenniser le chantier d’insertion. Développer l’offre en matière de contrats aidés. Généraliser l’application des clauses d’insertion dans les marchés publics. Favoriser la redynamisation des commerces de proximité du quartier prioritaire. Engagements de la commune de Fleury-Mérogis Maintien de l’engagement pris par la commune pour le recrutement de publics sous contrats d’emplois d’avenir, d’emplois aidés et d’accueil de stagiaires. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 167 Généraliser l’application des clauses d’insertion dans les marchés publics. Continuer à développer les ateliers en direction des demandeurs d'emploi Développer des actions de parrainage Travailler sur la mutualisation des actions BAFA avec les autres PIJ de l'agglomération Développer un projet ESS (espace de commerce et de service) afin d'introduire une activité économique en lien avec l'insertion : Entreprise d'insertion, chantier insertion... Avoir un lieu ressources dédié à l'emploi et à l'économie durable au sein du Centre commercial (dans le cadre d’une rénovation de cet espace) qui regrouperait des conseillers, un cyber espace... Développer des chantiers insertion, notamment en lien avec le Ministère de la justice. Engagements de Pôle Emploi Les engagements de Pôle Emploi s’inscrivent dans le cadre de la convention interministérielle, entre le Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social, le Ministre de la Ville et Pôle Emploi du 30 avril 2013. Ces engagements feront l’objet d’une déclinaison opérationnelle à travers les fiches actions. 1- Assurer la présence des services de Pôle emploi dans les quartiers prioritaires par des solutions adaptées à la diversité des territoires Pôle emploi est présent sur le territoire par : l’implantation des Agences de Sainte Geneviève, de Brétigny et de Fleury au travers de co traitants : La Mission Locale du Val d’Orge à Sainte-Geneviève, la Mission Locale des Trois Vallées à Brétigny et de Cap Emploi. via des prestataires et des partenaires répartis sur le territoire. l’offre de service de Pôle Emploi est délivrée grâce à une implantation territoriale qui permet de recevoir les demandeurs d’emploi et les employeurs à proximité de leur lieu de résidence en application de schéma territorial adopté par son conseil d’administration. la mise en place de modalités d’intervention spécifiques permet d’assurer la délivrance de service de Pôle emploi dans les quartiers de la politique de la ville, sur la base des résultats du diagnostic territorial de l’accessibilité des services et des besoins des demandeurs d’emploi. L’objectif est d’optimiser la délivrance de service de Pôle Emploi, en partenariat avec les autres acteurs du territoire, et de rechercher la complémentarité des actions. 2- Renforcer et adapter les moyens et service de Pôle emploi aux besoins des quartiers prioritaires de la politique de la Ville par des actions permettant d’améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi des quartiers prioritaires CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 168 Pôle emploi s’engage à : Intensifier l’accompagnement renforcé en faveur des demandeurs d’emploi en difficulté ayant un fort besoin d’être accompagné. Mobiliser et adapter les aides, des prestations, et des formations de droit commun au regard des besoins du public des quartiers prioritaires. Développer, seul ou en partenariat, des actions d’information sur l’emploi et les dispositifs de formation, en faveur des demandeurs d’emploi des quartiers. Mettre en place un accompagnement Intensif des Jeunes (AIJ) permettant d’accélérer et de sécuriser l’accès à l’emploi durable pour les jeunes demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés d’intégration sur le marché du travail au moyen d’un accompagnement intensif vers et dans l’emploi ou la formation. Mettre en œuvre l’accompagnement Global prévu dans la convention de partenariat signée entre Le Conseil Général et Pôle emploi permettant un accompagnement en binôme-Conseiller Pôle Emploi-référent social en vue de lever les freins à l’emploi des demandeurs d’emploi, notamment ceux résidents dans les quartiers prioritaires (quatrième modalité de suivi et d’accompagnement de l’offre de service de Pôle emploi). L’un des axes stratégiques de Pôle Emploi 2015, vise notamment à mieux accompagner les demandeurs d’emploi qui connaissent des difficultés sociales afin d’accélérer leur insertion professionnelle. Développer l’accessibilité à ses services via des outils numériques, dont une plateforme Web, offrant de l’information ou permettant des contacts sans déplacements pour les demandeurs : entretiens Visio avec le conseiller, chats, e-modules d’orientation et de conseils, aide à la recherche d’emploi, organisation de web dating, salon en ligne. Examiner l’opportunité de la mise en place de nouvelles prestations ou de nouveaux dispositifs innovants d’accompagnement des demandeurs d’emploi des quartiers prioritaires. 3- Mobiliser la politique de l’emploi en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la Ville et mettre en œuvre des dispositifs spécifique à leur profit Pour cela, Pôle Emploi s’engage à : Faciliter les créations d’activités et d’emplois en participant ou en organisant des réunions d’information sur la création d’entreprise, en lien avec d’autres partenaires. Renforcer la mobilisation des leviers que constituent les emplois aidés, l’Insertion par l’activité économique. Contribuer aux actions et aux réunions d’information en vue de développer l’alternance, en lien avec nos partenaires (CCI, CMA, branches professionnelles …. ). Lutter contre les discriminations et le déficit de réseau professionnel du public de ces quartiers, par la mobilisation du dispositif de parrainage pour compenser des obstacles spécifiques d’accès à l’emploi. Ou par exemple en faisant la promotion et en privilégiant la candidature de jeunes issus des quartiers prioritaires auprès des recruteurs. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 169 4-Participer à l’évaluation du Contrat de Ville Pôle Emploi s’engage à communiquer les statistiques de marché du travail (STMT). Les indicateurs de suivi du Contrat de Ville sont en cours d’arbitrage au niveau National au sein de la direction Générale de Pôle Emploi. Engagements de l’Etat Pilotage de la Charte Entreprises et Quartiers. Soutien à la création d’entreprise dans le cadre du droit commun (NACRE, ACCRE,…). Soutien au réaménagement de locaux et de commerces dans les quartiers par une collaboration avec EPARECA et/ou la Caisse des Dépôts et Consignations, dans le cadre de la convention d’objectifs pour les quartiers prioritaires. Contribution à l’application de la loi relative à l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014. Engagements du Conseil général de l’Essonne Développer l’offre d’insertion sociale et professionnelle en direction des allocataires du RSA. Généraliser l’application des clauses d’insertion dans les marchés publics : quelles modalités pour les habitants issus des quartiers en Politique de la Ville des territoires Essonniens concernés ? Engagements de la Caisse des Dépôts et Consignations La Caisse des Dépôts accompagnera le contrat de ville du Val d’Orge sur la thématique Emploi et Développement Economique dans le cadre de ses conditions propres d’intervention et de fonctionnement (examen au cas par cas au sein de ses comités d’engagement compétents). Ainsi, les engagements ci-après seront à préciser et à développer dans le cadre de conventions entre les différents intervenants concernés : L’appui en expertise et en financement à la création d’entreprise par la mobilisation des dispositifs (prêts d’honneur, NACRE, accès plus simplifié à des prêts bancaires à taux zéro…) et de ses partenaires. La promotion des quartiers : appui en ingénierie d’expertise pour mettre en place une stratégie de valorisation de l’offre et d’attractivité des quartiers, développer des outils de communication, de commercialisation et d’animation des quartiers. L’accompagnement à l’émergence et à la sensibilisation pour la création d’entreprises par le dispositif CitésLab. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 170 Participation au financement d’opérations d’aménagement, de requalification économique, d’espaces publics. Contribution au financement d’étude de faisabilité et d’aide au démarrage d’activités dans le cadre des « Centres d’affaires de quartier » Contribution dans une phase d’amorçage de projets (chantiers d’insertion, pépinière d’entreprise au sein des quartiers…). Engagements de la Chambre de Commerce et d’Industrie Sous réserve des crédits disponibles permettant de déployer en tout ou en partie les actions prévues. Mobiliser les moyens prévus dans ses plans d’actions « Réussir en banlieue » et « Eveil à l’esprit d’entreprendre » en matière d’information, d’accompagnement des porteurs de projets dans le cadre de réunions/conférences/évènements organisés par la CAVO, faciliter le financement des projets, sensibiliser les jeunes dans le cadre d’informations collectives au sein des Missions Locales. Mobiliser les moyens du point Apprentissage pour : informer et accompagner les jeunes sur leur orientations professionnelles (entretiens individuels, ateliers thématiques sur les métiers, les modalités de l’Apprentissage, la recherche de stage et d’entreprise. Contribuer à assurer la promotion de l’Alternance en sensibilisant et en mobilisant les entreprises. Engagements de la Chambre des Métiers de l’Artisanat de l’Essonne La CMA s’engage à accompagner les quartiers en politique de la Ville de manière concertée et propose un socle d’actions s’intégrant dans la thématique Emploi et Développement Economique : Mobiliser ses moyens et mettre à disposition son expertise dans le cadre d’actions de promotion de l’alternance et du contrat d’apprentissage. L’animation d’ateliers sous la forme de « Réunion des futurs installés » pouvant être réalisées au sein des quartiers, et notamment de ou des futurs-es « Centres de lancement de jeunes entreprises ». L’appui des équipes de la CMA sur la communication des obligations de qualification professionnelle en particulier sur les métiers réglementés et préalables à la création. Le relai sur la prise en charge des projets détectés en amont comme étant en difficulté d’aboutissement (compétences, qualification, prévisionnel d’activité,…) ?? L’accompagnement spécialisé et individualisé de porteurs de projets en phase de concrétisation de leur étude marché lors de la création de leur entreprise artisanale. La sensibilisation des créateurs sur les embauches du parcours d’Auto-Entrepreneur. L’appui des partenaires en matière d’immobilier d’entreprise et aux prescriptions artisanales. L’étude sur la mise en œuvre de formations complémentaires « futurs artisans » accessible par l’AIF et en lien avec les agences Pôles Emploi du territoire. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 171 Engagements de la TICE Organiser autant que de besoins des sessions d’information et de sensibilisation aux tarifs sociaux en direction des publics usagers des transports en commun Accueillir au moins 5 stagiaires de 3ème originaires de l’Agglomération du Val d’ Orge. Participer au réseau des partenaires de l’Emploi d’une part sur le volet demandes d’emploi des personnes issues des quartiers en Politique de la Ville afin d’en assurer un traitement spécifique et partagé et d’autre part, sur la tenue de permanences dans le cadre du Forum Emploi Permanent. Communiquer sur l’offre de transport et les tarifications facilitant l’accès aux zones d’activités et les trajets domicile/travail, de recherche d’emploi. Engagements de la RATP Organiser des sessions d’informations aux métiers de la RATP. Accueillir au moins 15 stagiaires de 3èmes originaires de l’agglomération du Val d’Orge, dans le cadre de la convention Départementale, qui sera déclinée sur le territoire. Participer au réseau des partenaires de l’Emploi d’une part sur le volet demandes d’emploi des personnes issues des quartiers en Politique de la Ville afin d’en assurer un traitement et d’autre part, sur la tenue de permanences dans le cadre du Forum Emploi Permanent. Engagements des Missions Locales du Val d’Orge et des Trois Vallées Contribution permanente d’un chargé de relation entreprise à l’instance de travail créée du « Forum Emploi Permanent » à cet effet pour promouvoir une analyse du marché, de l’offre d’emploi mobilisable, contribuer au recueil des entreprises locales et le ciblage des profils jeunes correspondants à la demande, dans le cadre de l’application de la politique de l’emploi et de son évolution. Collaboration permanente dans le cadre de la promotion de la mesure Emploi d’Avenir auprès du secteur marchand éligible ainsi que de la mise en place d’action concertée en lien avec le service développement économique de Communauté d’Agglomération du Val d’Orge. Envisager la mise en œuvre de la « Garantie Jeunes » sur le territoire des deux Missions Locales sur la base d’une évaluation des expérimentations en cours sur le département de l’Essonne et en coopération avec l’Espace Dynamique d’Insertion. Contribuer avec la cellule RH de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge à la rencontre des entreprises pour promouvoir les outils de la politique de l’emploi (contrats aidés, mise en stage auprès des entreprises…). Faciliter l’accès aux jeunes résidents au sein des quartiers prioritaires aux sessions collectives dédiées au permis de conduire mises en œuvre en coopération avec le Conseil général et le Pôle de mobilité solidaire d’Etampes. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 172 Les engagements sur la thématique Education et Citoyenneté Engagements de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge Droit commun : mise à disposition et entretien des équipements culturels et sportifs pour différents évènements (conférences-débats animations…), tarification spécifique, mise à disposition de moyens de communication et de transport en cas de besoin. Engager une démarche de réflexion autour de la recherche de mutualisation d’actions dans le cadre de la Réussite Educative. Activer les partenariats avec les acteurs de l’orientation et de la formation pour la réussite scolaire (chambres consulaires, conseil Régional, grandes écoles,…). Mise en synergie des acteurs, des compétences et des dispositifs existants pour favoriser les passerelles (ateliers socio-linguistiques, universités populaires de la citoyenneté,…). Engagements de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois Cofinancement et poursuite des dispositifs de Réussite Educative et du Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité. Mise en œuvre de nouveaux partenariats pour promouvoir la citoyenneté. Mise en œuvre d’ateliers socio-linguistiques. Engagements de la commune de Brétigny-sur-Orge Cofinancement et mise en œuvre des dispositifs de Réussite Educative et du Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité. Mise en œuvre de nouveaux partenariats pour promouvoir la citoyenneté. Maintien des ateliers socio-linguistiques et renforcement de la thématique Citoyenneté. Généralisation de permanences de thérapeutes scolaires et de psychologues afin de soutenir les enfants et les jeunes en décrochages scolaire. Créer et développer des actions autour de la parentalité, de la réussite scolaire (embauche d’un adulte-relais pour les quartiers réglementaire et en veille). Mettre en place des actions spécifiques de soutien à la parentalité et à la citoyenneté en direction des enfants et des familles des gens du voyage sédentaires avec l’appui d’une structure dédiée. Engagements de la commune de Saint-Michel-sur-Orge Cofinancement et poursuite des dispositifs de Réussite Educative (selon le soutien financier de l’Etat) et du Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 173 Mise en œuvre de nouveaux partenariats pour promouvoir la citoyenneté. Mise en œuvre d’ateliers sociolinguistiques. Développer des actions dédiées au soutien à la parentalité. Engagements de la commune de Fleury-Mérogis Cofinancement et poursuite des dispositifs de Réussite Educative et du Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité. Mise en œuvre de nouveaux partenariats pour promouvoir la citoyenneté. Mise en œuvre d’ateliers sociolinguistiques. Construire un projet liant d’une part la lutte contre la délinquance juvénile, la lutte contre la récidive et d’autre part la mise en place d’ateliers chantiers d’insertion (ACI) créateurs d’emploi. Mobiliser les ressources et les partenaires pour que chaque enfant, notamment ceux suivis dans le cadre de la Réussite éducative, puisse avoir accès à l’orthophonie. Engagements de l’Etat Sécurisation et pérennisation des financements au même niveau que l’année 2014 au titre du dispositif de Réussite Educative sur les communes de Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michelsur-Orge, Fleury-Mérogis et intégration de la commune de Brétigny-sur-Orge dans le cadre de ces financements. Maintenir le soutien financier aux Contrats Locaux d’Accompagnement à la Scolarité. Mobiliser prioritairement les ressources départementales et académiques pour le remplacement, dans les meilleurs délais, des enseignants du 1er et du 2ème degré (objectifs 48 heures). Maintenir les établissements classés en Réseau d’Education Prioritaire Jean Macé et Paul Eluard de Sainte-Geneviève-des-Bois sur toute la durée du contrat de ville. Maintien dans le réseau de l’éducation prioritaire des quatre écoles qui alimentent le REP Jean Macé et des 14 écoles du REP Paul Eluard. Maintenir un régime de décharge exceptionnelle des directeurs pour les écoles Descartes, Pascal et Lamartine de Saint-Michel-sur-Orge ainsi que pour un quart de temps de décharge pour les directions des établissements Wallon et Courbet de Morsang-sur-Orge. Poursuivre la mise en œuvre du dispositif « Plus de Maîtres que de classes ». Mettre en cohérence les projets et les actions de l’Education Nationale avec ceux conduits dans les quartiers prioritaires au titre de la Politique de la Ville. Renforcer les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire dans le cadre des réseaux FOQUALE (formation qualification emploi ; cf. circulaire n°2013-035 du 29-3-2013). Activer les dispositifs de l’Education Nationale sous un mode partagé avec les acteurs du contrat de ville, en priorité sur les quartiers réglementaires. Développer les partenariats avec les acteurs de l’orientation et de la formation (chambres consulaires, grandes écoles, Chambres consulaires, organismes de formation…) pour la réussite des jeunes sous statut scolaire ou en apprentissage. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 174 Soutenir les projets via le BOP 104 en encourageant les cofinancements via le fonds d’asile, migration intégration et le FSE pour les actions d’accès à la formation professionnelle, dans le respect des orientations 2015 de la direction générale des étrangers en France du 2-02-2015. Mettre en place et soutenir des formations à destination des professionnels au contact des populations. Soutenir la création de poste d’adulte relai, notamment à Morsang-sur-Orge, sous réserve de projets cohérents. Dans le cadre du développement du service civique, et sa probable universalisation, un effort sera consenti sous réserve que les dossiers et projets soient éligibles pour promouvoir ce dispositif. Engagements du Conseil général de l’Essonne Sous réserve de l’étude des opérations présentées au financement du Conseil général et en fonction des délibérations en vigueur. Maintien du soutien financier aux Contrats Locaux d’Accompagnement à la Scolarité. Mobilisation des dispositifs de la Direction de l’Education et des Collèges de type Réussir sa 6ème. Soutien financier attendu à la création d’ateliers socio-linguistiques. Participation à des actions de promotion de la Citoyenneté. Engagements de la Caisse d’Allocations Familiales Soutien financier aux Contrats Locaux d’Accompagnement à la Scolarité. Soutien au financement de multiples structures, dans le cadre de la politique de financement de la CAF. Maintien de la Prestation de Service Unique aux structures d’accueil de jeunes enfants, de service ordinaire aux accueils de loisirs, des prestations de service, de coordination et animation collective famille pour les centres sociaux agréés, de service Relais Assistantes Maternelles et de service contrat enfance/jeunesse. Subventions dans le cadre de la Politique de la Ville et du dispositif Ville-Vie-Vacances. Subventions dans le cadre des Réseaux d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement des Parents (REAAP). Aide à l’investissement dans les champs de la petite enfance (structures d’accueil de jeunes enfants et relais assistantes maternelles) et des loisirs… Engagements des Missions Locales du Val d’Orge et des Trois Vallées Contribuer à la dynamique de travail engagée pour promouvoir au sein des quartiers prioritaires la mise en place d’Adultes Relais. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 175 Mise en place de co-accompagnement social global des bénéficiaires du RSA majoré, notamment des jeunes femmes avec enfant(s), dans le cadre du protocole départemental de coopération avec la CAF. Les engagements sur la thématique Prévention de la Délinquance – Accès aux droits Engagements de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge Fédérer les acteurs de la prévention de la délinquance afin de définir une stratégie d’intervention partagée et coordonnée sur le territoire. Mettre en place un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Cofinancement d’un poste de coordinateur CISPD. Conforter les permanences d’accès aux droits à la Maison du Droit et de la Justice (avocats, juristes…). Soutien financier aux associations (CEPFI, CIDFF, Accueil solidarité Fleury, Soutien Ecoute Prison…). Engagements de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois Participer à la réflexion portant sur la définition d’une stratégie d’intervention partagée et coordonnée sur le territoire. Participer à la mise en œuvre du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Mettre en place des cellules individualisées. Partage de données sur les phénomènes de délinquance via la signature d’une charte de confidentialité. Engagements de la commune de Brétigny-sur-Orge Participer à la réflexion portant sur la définition d’une stratégie d’intervention partagée et coordonnée sur le territoire. Participer à la mise en œuvre du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Mettre en place des cellules individualisées. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 176 Partage de données sur les phénomènes de délinquance via la signature d’une charte de confidentialité. Conforter l’accès au droit, à la justice de proximité, l’aide aux victimes et à la prévention de la récidive. Réflexion partagée sur des vecteurs sportifs pour attirer et approcher des jeunes en phase de désocialisation. Mener une réflexion portant sur l’aménagement des lieux publics pour favoriser un sentiment de sécurité (vidéosurveillance, partenariat avec la SNCF). Mettre en place des animations pour réinvestir les espaces publics et travailler avec les bailleurs à des réaménagements extérieurs. Renforcer les missions de prévention de la Police Municipale. Engagements de la commune de Saint-Michel-sur-Orge Participer à la réflexion portant sur la définition d’une stratégie d’intervention partagée et coordonnée sur le territoire. Participer à la mise en œuvre du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Mettre en place des cellules individualisées. Partage de données sur les phénomènes de délinquance via la signature d’une charte de confidentialité. Renforcer les actions d’information et lutter contre le non-recours aux droits. Développer des ateliers logement en faveur de l’accès et du maintien dans le logement. Engagements de la commune de Fleury-Mérogis Participer à la réflexion portant sur la définition d’une stratégie d’intervention partagée et coordonnée sur le territoire. Participer à la mise en œuvre du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Mettre en place des cellules individualisées. Partage de données sur les phénomènes de délinquance via la signature d’une charte de confidentialité. Volonté d’être « ville pilote » sur des dispositifs innovants en termes de prévention de la délinquance compte-tenu de la présence du centre pénitencier et des nombreux acteurs de terrain (SPIP, PJJ, ADAP,…) afin de lier d’une part la lutte contre la délinquance juvénile, la lutte contre la récidive et d’autre part la mise en place d’ateliers chantiers d’insertion (ACI), créateurs d’emplois. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 177 Engagements de l’Etat Maintien des effectifs de la Police Nationale dans les quartiers prioritaires, vécus et en veille. Mobiliser des moyens humains et financiers pour l’application des conventions avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur (Justice de proximité, prévention de la récidive, lutte contre les discriminations, actions pénales contre les phénomènes de délinquance,…) et le déploiement des dispositifs de Police Nationale existants sur les quartiers en Politique de la ville. Accompagner la CAVO pour la définition d’une stratégie partagée avec les acteurs de prévention de la délinquance, ainsi que la mise en œuvre d’un CISPD. Cofinancements du FIPD pour la réalisation d’un diagnostic local, un poste de coordinateur du CILSPD, le développement des actions de prévention et de traitement de la délinquance. Poursuite des partenariats Education Nationale et direction Départementale de la Sécurité Publique : prévention contre les stupéfiants, drogues (interventions d’un policier formateur AntiDrogues auprès des élèves de primaire, collège et lycée sur les 5 communes), dangers d’Internet, harcèlement, jeux dangereux, rappel de la loi, civisme et citoyenneté. Poursuivre la transmission de données sur les phénomènes de délinquance via la signature d’une charte de confidentialité. Favoriser la mise en œuvre des stratégies nationales et départementales de prévention de la délinquance et de la récidive. Soutenir les actions de lutte contre les violences faites aux femmes. Engagements du Conseil général de l’Essonne Cofinancement d’un poste de coordinateur du CILSPD. Soutenir les actions de lutte contre les violences faites aux femmes. Engagements de la Caisse d’Allocations Familiales Instauration des « rendez-vous des droits » en direction des publics issus des quartiers en Politique de la Ville. Contribuer à améliorer le non-recours aux droits. Engagements des Missions Locales du Val d’Orge et des Trois Vallées Contribuer à l’amélioration de la réinsertion des sortants de prison et la lutte contre la récidive, notamment par l’action des Missions Locales au sein de la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis. Promouvoir des issues de travail au sein l’environnement local en lien avec les collectivités, les associations, les entreprises notamment par la mise en œuvre des emplois d’avenir et/ou autres mesures d’insertion professionnelle favorisant l’insertion et de nature à infléchir la récidive. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 178 Engagements de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration L’OFII est un acteur incontournable du dispositif d’accueil et d’intégration des personnes immigrées. En effet, l’Office assure la gestion du contrat d’accueil et d’intégration (CAI) en direction des étrangers ayant vocation à résider durablement en France. Au travers de ces missions et prérogatives, l’OFII s’engage à : Mobiliser les moyens de la plate-forme d’accueil et d’intégration afin de contribuer à l’accès aux droits des étrangers et notamment des femmes (sessions d’information et de formation civique, linguistique, sur les droits et devoirs, …). Les engagements sur la thématique Habitat et Cadre de Vie Engagements de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge Mettre en œuvre le plan d’actions du Programme Local de l’Habitat (PLH). Entretenir les bâtiments, voiries et espaces publics d’intérêt communautaire. Mettre en place une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Mettre en place une instance partenariale de coordination des impayés locatifs à l’échelle intercommunale pour prévenir les expulsions. Poursuivre les actions de prévention innovantes en direction des copropriétés fragiles, à l’instar du Programme Opérationnel de Prévention et d’Accompagnement en Copropriété (POPAC). Développer des actions d’information et de sensibilisation afin de lutter contre la précarité énergétique au travers des moyens existants (City Bus…) et du projet de la Cité Val Vert Croix blanche Fédérer les acteurs pour développer la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité au sein des quartiers. Engagements de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois Mettre en place une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 179 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. Participer à la coordination des impayés locatifs à l’échelle intercommunale pour prévenir les expulsions. Mettre en œuvre le POPAC en direction des copropriétés des Fées, Rosenberg, Grimaud et de l’Eperon. Cofinancer le dispositif de Gestion Urbaine et Sociale de Proximité. Définition concertée avec les bailleurs, les communes et l’Etat autour de l’abattement de TFPB dans le cadre d’un plan d’actions pour l’utilisation de l’enveloppe ainsi que la mise en place d’un comité de suivi annuel. Participer au financement de projets sur des aménagements urbains, des réhabilitations ou la création d’équipements d’intérêt communal. Entretenir les bâtiments, voiries et espaces public d’intérêt communal. Engagements de la commune de Brétigny-sur-Orge Mettre en place une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. Participer à la coordination des impayés locatifs à l’échelle intercommunale pour prévenir les expulsions. Cofinancer le dispositif de Gestion Urbaine et Sociale de Proximité. Définition concertée avec les bailleurs, les communes et l’Etat autour de l’abattement de TFPB dans le cadre d’un plan d’actions pour l’utilisation de l’enveloppe ainsi que la mise en place d’un comité de suivi annuel. Participer au financement de projets sur des aménagements urbains, des réhabilitations ou la création d’équipements d’intérêt communal. Entretenir les bâtiments, voiries et espaces public d’intérêt communal. Collaboration avec les bailleurs sur la mise en place d’animation en pieds d’immeuble et le maintien de commerces de proximité en pieds d’immeuble. Développer les dispositifs de transport à la demande en direction des publics les plus fragilisés (navette en partenariat avec les commerçants). Créer une commission d’attribution mixte élus-habitants au premier trimestre 2015. Favoriser l’implantation et la préennisation d’activités de proximité en pieds d’immeubles. Impliquer les habitants dans l’animation et la gestion de leur cadre de vie (adulte-relais, bailleurs sociaux). Développer et consolider les partenariats et la transversalité avec les bailleurs sociaux. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 180 Engagements de la commune de Saint-Michel-sur-Orge Mettre en place une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. Participer à la coordination des impayés locatifs à l’échelle intercommunale pour prévenir les expulsions. Mettre en œuvre le POPAC en direction des copropriétés des Fées, Rosenberg, Grimaud et de l’Eperon. Cofinancer le dispositif de Gestion Urbaine et Sociale de Proximité. Définition concertée avec les bailleurs, les communes et l’Etat autour de l’abattement de TFPB dans le cadre d’un plan d’actions pour l’utilisation de l’enveloppe ainsi que la mise en place d’un comité de suivi annuel. Participer au financement de projets sur des aménagements urbains, des réhabilitations ou la création d’équipements d’intérêt communal. Entretenir les bâtiments, voiries et espaces public d’intérêt communal. Engagements de la commune de Fleury-Mérogis Mettre en place une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. Participer à la coordination des impayés locatifs à l’échelle intercommunale pour prévenir les expulsions. Cofinancer le dispositif de Gestion Urbaine et Sociale de Proximité. Définition concertée avec les bailleurs, les communes et l’Etat autour de l’abattement de TFPB dans le cadre d’un plan d’actions pour l’utilisation de l’enveloppe ainsi que la mise en place d’un comité de suivi annuel. Participer au financement de projets sur des aménagements urbains, des réhabilitations ou la création d’équipements d’intérêt communal. Entretenir les bâtiments, voiries et espaces public d’intérêt communal. Participer au financement de projets sur des aménagements urbains, des réhabilitations ou la création d’équipements d’intérêt communal dans le cadre d’une opération d’intérêt régionale Entretenir les bâtiments, voiries et espaces public d’intérêt communal. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 181 Développer des actions pour améliorer la propreté du site et sensibiliser les habitants au respect du cadre de vie. Utiliser les évènements organisés en pieds d'immeuble pour développer de la sensibilisation Travail à mener sur la précarité énergétique face à l'augmentation constante des charges notamment sur les Résidences. Développer des projets autour de l'accueil des nouveaux habitants Soutenir la création et le maintien des amicales de locataires. Engagements de l’Etat Accompagnement d’une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Financement des projets de réaménagement, requalification et de création d’équipements, notamment de projet d’intérêt régional. Appui aux projets de prévention des copropriétés fragiles, y compris hors des opérations de rénovation thermique. Dans le cadre de la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité, maintien de l’abattement de TFPB pour une définition dans le cadre d’un plan d’actions pour l’utilisation de l’enveloppe ainsi que la mise en place d’un comité de suivi annuel. Participation à la coordination des impayés locatifs pour prévenir les expulsions. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. Engagements des bailleurs sociaux Maître d’ouvrage de leurs projets de rénovation et de restructuration intégrés dans le présent contrat. Accompagnement d’une politique de peuplement ambitieuse et partagée afin d’atteindre l’objectif de mixité sociale sur les quartiers en Politique de la Ville, sans fragiliser les autres quartiers et notamment les quartiers en veille. A ce titre, une réflexion sera engagée dès le 2ème semestre 2015 pour la mise en place d’une Convention intercommunale de mixité sociale, visant à articuler la politique d’attribution de logements sociaux avec les objectifs du contrat de ville, telle que visée à l’article 8 de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Dans le cadre de la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité, maintien de l’abattement de TFPB pour une définition dans le cadre d’un plan d’actions pour l’utilisation de l’enveloppe ainsi que la mise en place d’un comité de suivi annuel. Participation à la coordination des impayés locatifs pour prévenir les expulsions. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 182 Engagements du conseil général de l’Essonne Financement des projets de réaménagement, requalification et de création d’équipements, notamment de projet d’intérêt régional. Appui aux projets de prévention des copropriétés fragiles, y compris hors des opérations de rénovation thermique. Participation à la coordination des impayés locatifs pour prévenir les expulsions. Programme d’actions de mise en œuvre des nouvelles orientations en matière de politique de l’habitat et de logement pour la période 2013-2017. Maison Départementale de l’Habitat identifiée comme espace ressources et au-delà, au sein de la Cité ValVert. Partager les indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation. Engagements attendus du Conseil Régional d’Ile-de-France Financement de projets de réaménagement, requalification et de création d’équipements intégrés au présent contrat. Appui aux projets de prévention des copropriétés fragiles, y compris hors des opérations de rénovation thermique. Soutien au projet de transport et de déplacement portés par les acteurs du territoire. Engagements de la Caisse des Dépôts et Consignations La Caisse des Dépôts accompagnera le contrat de ville du Val d’Orge sur la thématique Emploi et Développement Economique dans le cadre de ses conditions propres d’intervention et de fonctionnement (examen au cas par cas au sein de ses comités d’engagement compétents). Ainsi, les engagements ci-après seront à préciser et à développer dans le cadre de conventions entre les différents intervenants concernés : Appui en matière d’ingénierie sur les opérations de réaménagement, requalification, rénovation du contrat de ville, notamment en matière de cofinancement d’études pré-opérationnelles menées par l’EPARECA et les communes de Saint-Michel-sur-Orge, Brétigny-sur-Orge et FleuryMérogis. Appui en ingénierie sur les dispositifs contractualisés avec l’ANAH : Observatoire Copropriétés, POPAC. Etude de financement en prêts sur fonds d’épargne pour les opérations d’équipements publics d’aménagement. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 183 Les engagements sur la thématique Santé et Bien-Etre Engagements de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge Développer les actions de prévention et d’éducation à la santé menées dans le cadre de l’Atelier Santé Ville (ASV) à l’échelle intercommunale. Finaliser le diagnostic santé et formaliser un plan d’actions en 2015. Cofinancer la création d’une structure pluridisciplinaire de santé. Engager une réflexion d’opportunité de mise en place d’un Contrat Local de Santé avec l’ARS. Engagements de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois Participer aux groupes de travail de l’Atelier Santé Ville intercommunal et aux actions de prévention et d’éducation à la santé. Contribuer à l’implication des Conseils citoyens. Engagements de la commune de Brétigny-sur-Orge Participer aux groupes de travail de l’Atelier Santé Ville intercommunal et aux actions de prévention et d’éducation à la santé. Contribuer à l’implication des Conseils citoyens. Création d’un pôle de santé pluridisciplinaire regroupant l’ensemble des professionnels de santé et mise à disposition de locaux pour accueillir 4 médecins au sein de l’éco-quartier Claude Bois Badeau. Créer et animer des groupes de professionnels de la santé (pharmaciens, médecins,…) et développer des actions de sensibilisation interpartenariales. Engagements de la commune de Saint-Michel-sur-Orge Participer aux groupes de travail de l’Atelier Santé Ville intercommunal et aux actions de prévention et d’éducation à la santé. Contribuer à l’implication des Conseils citoyens. Poursuivre les actions locales de prévention et de promotion de la santé. Renforcer le réseau partenarial et valoriser l’implication des habitants via le collectif d’usagers. Engagements de la commune de Fleury-Mérogis Participer aux groupes de travail de l’Atelier Santé Ville intercommunal et aux actions de prévention et d’éducation à la santé. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 184 Contribuer à l’implication des Conseils citoyens. Mobiliser les ressources et les partenaires pour que chaque enfant, notamment ceux suivis dans le cadre de la Réussite éducative, puisse avoir accès à l’orthophonie. Engagements de l’Etat Soutien financier à l’atelier Santé Ville de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge (poste de coordinateur). Sécuriser le financement des postes ASV sur la durée du contrat. Mobiliser les moyens humains (médecins, infirmiers scolaires…) et activer les dispositifs de l’Education Nationale sur un mode partagé avec les acteurs du contrat de ville, en priorité sur les quartiers en Politique de la Ville. Engagements attendus de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France Développer sur le territoire de la Communauté d’Agglomération une approche globale et cohérente en matière de santé en prenant en compte les besoins actuels mais aussi les besoins liés aux projets d’aménagement. Partager des indicateurs d’observation, de suivi et d’évaluation du volet santé du contrat de ville avec l’ensemble des signataires. Soutenir les actions locales de prévention et de promotion de la santé des collectivités territoriales et des associations intervenant sur le territoire, en lien avec l’Atelier Santé Ville (ASV). Accompagner les structures d’exercice collectif (centre de santé, maisons de santé, pôle de santé) dans le cadre des appels à projets. Participer à la réflexion sur l’éventuelle mise en œuvre d’un Contrat Local de Santé Intercommunal à partir d’un diagnostic partagé des besoins de santé. Développer les relations ville-hôpital pour améliorer la prise en charge des patients entre les Centres Hospitaliers de référence du territoire et la médecine de ville. Renforcer le soutien aux actions mises en œuvre par l’Atelier Santé Ville dans le cadre des appels à projets de l’agence. Engagements attendus du Conseil général de l’Essonne Renforcer le soutien aux actions mises en œuvre par l’Atelier Santé Ville. Mobiliser les services et les dispositifs (CDPS, PMI, …) sur un mode partagé avec les acteurs du contrat de ville en priorité sur les quartiers en Politique de la Ville. Apporter un soutien méthodologique et financier sur les questions de vieillissement des populations résidantes en quartier Politique de la Ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 185 Engagements du conseil Régional d’Ile-de-France Renforcer le soutien aux actions mises en œuvre par l’Atelier Santé Ville. Engagements des Missions Locales du Val d’Orge et des Trois Vallées Faciliter l’accès autant que de besoin ou de nécessité à tout jeune résidant au sein des quartiers en Politique de la Ville aux parcours de santé proposé et en partenariat avec la CPAM. Les engagements sur la thématique Vie des quartiers Engagements de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge Organiser et coordonner la mise en œuvre du Fonds d’Appui aux Initiatives Locales (FACIL). Pérenniser les actions de proximité favorisant l’animation sociale du quartier. Favoriser l’accès à la culture et la promotion d’activités sportives en facilitant notamment l’accès aux équipements. Engagements de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois Pérenniser les actions de proximité favorisant l’animation sociale du quartier. Favoriser l’accès à la culture et la promotion d’activités sportives. Accompagner et faciliter la prise d’initiatives des habitants et des associations. Engagements de la commune de Brétigny-sur-Orge Pérenniser les actions de proximité favorisant l’animation sociale du quartier. Favoriser l’accès à la culture et la promotion d’activités sportives. Accompagner et faciliter la prise d’initiatives des habitants et des associations. Engagements de la ville de Saint-Michel-sur-Orge Création d’un « pôle ressources » destiné aux associations. Pérenniser les actions de proximité favorisant l’animation sociale du quartier. Favoriser l’accès à la culture et la promotion d’activités sportives. Accompagner et faciliter la prise d’initiatives des habitants et des associations. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 186 Engagements de la commune de Fleury-Mérogis Pérenniser les actions de proximité favorisant l’animation sociale du quartier. Favoriser l’accès à la culture et la promotion d’activités sportives. Accompagner et faciliter la prise d’initiatives des habitants et des associations. Les engagements sur la thématique Lutte contre les discriminations Engagements de l’Etat Provisionner à hauteur de 10 000 € pour l’ingénierie (sous réserve de validation du CGET). Engagements de la CAVO Initier le travail en réseau. Elaborer le diagnostic local et un plan d’actions à l’échelle du territoire. Engagements des communes Mettre en œuvre et/ou pérenniser les actions de sensibilisation en faveur de l’égalité femmes/hommes. Participer au travail en réseau. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 187 SIGNATURE DU CONTRAT DE VILLE DU VAL D’ORGE Liste des signataires en cours d’élaboration Olivier LEONHARDT Joël MATHURIN Président de la Communauté d’Agglomération du Val d’Orge Maire de Sainte-Geneviève-des-Bois Préfet Délégué à l’Egalité des Chances de l’Essonne Bernard ZUNINO Nicolas MEARY Maire de Saint-Michel-sur-Orge Maire de Brétigny-sur-Orge David DERROUET Marjolaine RAUZE Maire de Fleury-Mérogis Maire de Morsang-sur-Orge François DUROVRAY Jean-Paul HUCHON Président du Conseil général de l’Essonne Président du Conseil Régional d’Ile-de-France CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 188 Catherine PERENET Viviane PEREIRA GOMES Directrice interrégionale Ile-de-France de la Caisse des Dépôts et Consignations Présidente du Conseil d’Administration de la Caisse d’allocations Familiale de l’Essonne Jean-Luc RAVIS Claude EVIN Directeur Territorial Essonne de Pôle Emploi Directeur de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-deFrance Philippe LAVIALLE Laurent MUNEROT Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Essonne Jean-Luc VIDON Président de l’AORIF CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 189 ANNEXES Annexe 1 : Présentation des projets d’investissement des communes Annexe 2 : Protocoles et conventions (en cours d’élaboration) CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 190 Annexe 1 : Présentation des projets d’investissement des communes Sainte-Geneviève-des-Bois Maison des projets et centre de ressources associatif Médiathèque nouvelle génération Brétigny-sur-Orge Requalification et réaménagement des territoires rétrocédés par le Ministère de la Défense à la ville de Brétigny (quartier La Roseraie) Réhabilitation du centre commercial La Fontaine et redynamisation du tissu associatif du quartier Nord (Rosière-La Fontaine) Saint-Michel-sur-Orge Réhabilitation de l’ensemble de la résidence Boieldieu-Bizet et requalification des espaces extérieurs Création d’un espace de centralité, d’animation urbaine et commerciale du Bois des Roches Requalification et sécurisation de l’entrée nord du quartier Fleury-Mérogis Requalification des espaces extérieurs des Aunettes Réhabilitation du Centre Musical et Artistique Réhabilitation de la salle Wiener CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 191 PRESENTATION DES PROJETS D’INVESTISSEMENT DE SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS Maison des projets et centre de ressources associatif Place Dimitrov, aux Aunettes de Sainte-Geneviève-des-Bois. Ce projet se donne pour objectif la création d'un équipement dédié d'une part à l'accès à la Culture et aux savoirs, et d'autre part aux initiatives citoyennes, aux associations, à la participation des habitants, au lien social et à la Solidarité. Il est donc constitué de deux entités distinctes : la « Maison des Projets », au rezde-chaussée, et une « Médiathèque » nouvelle génération pour les trois niveaux supérieurs. I. « La Maison des Projets » Située au rez-de-chaussée de l'équipement, cette « Maison des projets » est un lieu ensemblier qui réunit : 1. Un centre de ressources associatif 1.1 Présentation Celui-ci offre un pool logistique mutualisé pour répondre aux besoins d'espaces et de fonctionnement des associations. Cet ensemble s'articule autour d'un hall d'accueil ouvert intégrant un espace « café » : c'est un lieu de vie et de rencontre. Les nouveaux services proposés aux associations : − − − − − − − − Accueil : il s'agit du point d'ancrage de l'utilisation des espaces et des demandes de services. Domiciliation, réception / expédition courriers. Reproduction documentaire. Mise à disposition de salles de réunion de 40 ou 80 ou 120m² (un même espace modulaire). Mise à disposition de bureaux (4). Mise à disposition d'espace de stockage. Panneaux d'information. Demande et offre de bénévolat. 1.2 Fonctionnement La volonté est de structurer une utilisation « en autonomie », comme un « self-service » : les créneaux de réservation des espaces, comme pour un cours de tennis, sont disponibles par affichage et sont attribués au premier demandeur. Les personnes ressources du Centre d'accueil coordonnent et centralisent les réservations, l'affichage et accompagnent les demandes spécifiques des structures associatives du quartier comme de l'ensemble de la ville. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 192 1.3 Les principales structures utilisatrices pressenties − Le Conseil Citoyen : conformément à la loi, celui-ci est porté par une raison sociale associative. Au regard de la fréquence de rencontres pressentie, le Conseil Citoyen n'a pas nécessairement besoin d'un espace exclusif dédié mais plutôt de créneaux qui lui soient spécifiquement réservés de telle sorte que son fonctionnement puisse être défini à rythme régulier. Le conseil citoyen est en cours de constitution. − Le Conseil des Sages : constitué de 42 membres et articulé par quatre commissions distinctes, le Conseil des Sages est une instance active et dont les fréquences de rencontres sont très élevées en raison de ses nombreuses initiatives. − La Confédération Syndicale des Familles : structure principale de la représentation collective des habitants, et notamment des locataires (enquête de satisfaction, information, animation et actions collectives), la C.S.F mérite un cadre de travail à même d'accueillir un nombre croissant d'habitants. − Les autres structures identifiées comme utilisatrices potentielles pour leurs besoins en salles de réunions et bureaux de permanence sont nombreuses : La Formathèque du CEPFI, l'ACAFI, la Maison Départementale de lutte contre le Diabète et l'Obésité, le Club Informatique des Aunettes, le Secours Populaire, la CNL, Femmes dans la Cité...etc. 2. L'espace de concertation des habitants. Outil technique du Conseil Citoyen, l'espace de concertation des habitants (actuellement situé à la Maison des Services Publics) est un lieu d'information, de signalements, de demandes : chaque habitant peut venir s'informer de l'actualité des projets du quartier, de leurs avancées, discuter les propositions, faire des observations, amendements, et par ailleurs adresser des demandes, ou faire des propositions... Un nouveau service est envisagé dans « La Maison des Projets »: un médiateur auprès des habitants pour relayer leurs demandes, notamment non-satisfaites, auprès des institutions (collectivités, bailleurs sociaux, transporteurs...etc.). Cet espace est actuellement ouvert un samedi matin sur deux, un mercredi après-midi sur deux, et propose des réunions d'information selon l'actualité : rencontres avec les riverains d'un aménagement, ou information de réformes institutionnelles comme la réforme des rythmes scolaire ou encore le conseil citoyen à naître. Cet espace de concertation prend naturellement place au sein de « La Maison des Projets », il est également mis à disposition des autres acteurs institutionnels essentiels à la vie du quartier, notamment les bailleurs sociaux pour leurs propres réunions d'information et de concertation (projets de réhabilitations en cours de Effort Rémois et de 3F). 3. Le « Pôle Socioculturel » Il s'agit de réserver des créneaux d'utilisation consacrés aux actions et animations existantes ou en projet à destination des familles et des parents : des ateliers sociolinguistique (ASL) d'alphabétisation, les « ateliers santé ville » (ASV) d'information et de prévention, les actions collectives du Centre Communal CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 193 d'Action Sociale (prévention des impayés, du surendettement, information pour l'accès aux droits, ateliers recherche d'emploi...etc.) ainsi que des permanences : CIDF, MEDIAVIPP, CAF, SNC... etc. Par ailleurs, en lien avec le dispositif de Réussite Educative, les actions de soutien à la Parentalité, axe majeur du nouveau Contrat de Ville, trouveront leur point d'ancrage dans ce nouvel ensemble. Synthèse La principale valeur-ajoutée du projet est de réunir au sein d'un même espace l'ensemble des ressources nécessaires à la participation des citoyens. L'efficience et la réussite du projet est de combiner des réponses aux besoins des associations et des entités collectives (conseil citoyen, conseil des sages...etc.) dans un seul et même lieu : une « ruche » d'initiatives et de participation. La technicité de la coordination est le point d »'orgue de cette réussite : établir une chalandise et une fréquentation qui optimise le taux d'occupation et d'usages à partir de « créneaux » différenciés. Le rez de chaussée de « La Maison des Projets » : un lieu commun, partagé, qui permet d'une part aux citoyens, aux habitants et aux collectifs associatifs de disposer de conditions optimum pour agir au service de l'intérêt général, et qui d'autre part offre aux acteurs institutionnels un lieu de centralité avec ergonomie, confort et modernité pour travailler auprès des habitants et des usagers. Espace modulaire, multifonctions, La « Maison des Projets » incarne la volonté d'investir concrètement le lien social, la solidarité, et les initiatives collectives dans un lieu très moderne, de haute qualité et profitant d'une forte visibilité. La Maison des projets au rez-de-chaussée, une médiathèque très moderne au-dessus, c'est le projet phare du quartier des Aunettes. On peut y passer aussi pour accéder aux trois niveaux supérieurs et entrer dans la Médiathèque nouvelle génération. II. Une médiathèque nouvelle génération La requalification de la Place Dimitrov, cœur du quartier des Aunettes, sans aménagement ni fonction, était une action inscrite au programme de l'ORU des Aunettes dès 2002. Donnant suite à l'étude réalisée pour la CAVO en matière d'offre d'équipements culturels, le projet de création d'une médiathèque sur la Place Dimitrov a été retenu comme prioritaire. Ce projet initialement prévu en 2007 n'a pas pu être réalisé, comme celui de la reconstruction de l'Ecole Pergaud (finalement réhabilitée) faute de crédits. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 194 La Communauté d'Agglomération du Val d'Orge, principale contributrice, ainsi que la commune dans son nouveau schéma directeur de l'offre culturelle en matière d'équipements, font une priorité de la création de cette médiathèque, à toute proximité de cinq écoles primaires et des deux collèges de la ZUS, à côté du Lycée Einstein, et au service des 8 500 habitants des Aunettes. Fidèle à ses orientations, la Municipalité entend réaliser un grand projet au service de toute la ville, de tous les génovéfains et pas seulement ceux résidant au sein de la Z.U.S, ce qui exige un équipement de haute-qualité qui donne envie à tous de s'y rendre. Descriptif sommaire : L'offre d'équipement est une médiathèque numérique associant des sources documentaires (ouvrages) classiques et des sources numériques. En cours de définition, la taille (estimation prévisionnelle) de celle-ci est de 1600 m². Suivant les préconisations issues de l'étude des besoins (prestation en cours de restitution à la C.A.V.O), le cahier des charges de l'étude de faisabilité met en exergue le manque d'offre globale de la commune et la nécessité de la développer. Elle souligne également le déficit d'offre d'équipements culturels structurants pour les 8500 habitants du quartier des Aunettes. Les principales options étudiées sont : • de structurer l'équipement sur 3 niveaux de 400 m². • d'y associer un auditorium, espace adjacent de 400 m², partie intégrante de la Médiathèque (diffusion de documents filmiques et conférences). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 195 PREMIERE APPROCHE BUDGETAIRE BUDGET GLOBAL POUR L’EDIFICE « Maison des projets » du RDC H.T. T.T.C 1,5 M € 182 M € La surface du rez-de-chaussée « Maison des Projets » : 400 m² (intégrant le centre de ressources associatif, l'espace de concertation des habitants, le pôle socioculturel). BUDGET GLOBAL POUR LA MEDIATHEQUE 4 500 € au m² 6M€ La surface Médiathèque : 1600 m² (intégrant le linéaire médiathèque et son auditorium attenant). BUDGET GLOBAL AMENAGEMENTS EXTERIEURS - Offre nouvelle de stationnement : 90 places. Requalification de la voirie et des accès. Espaces attenants paysagers. 7,2 M € 4 500 € au m² 666 000 € 800 000 € - - IMPORTANT Certaines indications livrées au sein de ce document sont encore en cours d'arbitrages, entre préconisations techniques et débats entre élus communaux et communautaires : il s'agit d'une présentation d'opportunité appelée à évoluer suivant les résultats de l'étude de faisabilité de la Médiathèque, en phase de lancement. Néanmoins, cette présentation met en exergue un descriptif précis de « La Maison des Projets » (rez-dechaussée) dont le calibrage est lui déterminé. L'essentiel des demandes de financement en direction de l'Etat étant centré sur la Maison des Projets, il est dès lors possible de réserver les crédits nécessaires à sa réalisation, indépendamment des variables à l'étude pour la Médiathèque. * CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 196 PRESENTATION DES PROJETS D’INVESTISSEMENT DE BRETIGNY-SUR-ORGE 1) Requalification et réaménagement des terrains rétrocédés par le ministère de la Défense à la ville de Brétigny (quartier La roseraie) Contexte initial Depuis 1938 les services militaires se sont implantés sur la commune de Brétigny sur Orge. La guerre à peine achevée, le Centre d'Essais en Vol s'implante sur l'aérodrome (octobre 1945), le lieu est alors connu sous le nom de Base Aérienne 217. Pour loger ses militaires l’armée construit des logements, ou en réhabilite (pavillons canadiens qui datent de la 2ne Guerre Mondiale) à proximité de la BA217. Suite à la dissolution de la base (juin 2012) le ministère de la Défense doit rétrocéder courant janvier une partie des terrains de la BA217 (300 hectares sur 750 hectares) mais également une partie de son patrimoine situé sur la commune comme la Roseraie. La commune de Brétigny sur Orge serait propriétaire d’une emprise foncière d’environ 6 000 m 2, située en face du quartier prioritaire politique de la ville, les Ardrets – Branly, bailleur I3F (cité des Ardrets, 301 logements, 15 bâtiments ; cité Édouard Branly 200 logements). Cette emprise est enclavée entre le quartier prioritaire politique de la ville : les Ardrets et la cité Édouard Branly (carte ci-joint). Le projet de requalification et d’intégration La mise en œuvre de ce projet doit prendre en compte un partenariat fort avec le bailleur mais aussi travailler avec les habitants, particulièrement ceux des Adrets et Branly, via le conseil de quartier, pour que le projet soit accepté et compris par le plus grand nombre. Le positionnement du site de la Roseraie à l’intérieur du périmètre précité conduit à une réflexion qui doit faire converger cette emprise foncière à l’intérieur du périmètre des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le but d’associer et de valoriser les acteurs et les actions de ce quartier à partir d’un périmètre cohérent. La ville ne s’interdit pas de réfléchir à travailler avec un partenaire aménageur qui réponde au mieux à ses attentes d’intégration du quartier La Roseraie à l’ensemble du périmètre. Les projets de la collectivité Le quartier La Roseraie-les Ardrets est à proximité du pôle multimodal de la gare SNCF et du centre-ville. (‘5 minutes à pieds). A proximité de la Roseraie et des Adrets se situent le collège Pablo Neruda, avec lequel la ville souhaite entamer un travail pour proposer des permanences de psychologues aux collégiens mais aussi aux élèves de l’école maternelle Jacqueline Auriol, qui deviendra un groupe scolaire en 2016. - les autres opérateurs sociaux qui ont un rôle de cohésion sociale fort comme le centre socioculturel Mandela, le CCAS : ils interviennent de manière active sur ce quartier. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 197 - le centre commercial Mermoz avec des commerces de proximité en pieds d’immeuble (pharmacie, boulangerie-point chaud, maison de la presse-tabac, coiffeur). La ville a recruté récemment un chargé de mission commerce pour soutenir les activités commerciales. Le projet porté par la commune, dans le cadre du contrat de ville 2015-2020, est un projet transversal de revitalisation globale, de redynamisation sociale et économique, d’équilibrage et de mixité sociale qui participera nécessairement au désenclavement et à l’intégration des Ardrets-Édouard Branly, le quartier prioritaire politique de la ville. Les projets du bailleur I3F Le bailleur I3F a des projets de réaménagements de son patrimoine bâti (résidentialisation) et des parties extérieures (réhabilitation des garages couverts). Le bailleur travaille avec la ville sur un projet qui réponde à l’ouverture vers la Roseraie et harmonise les modes de communication sur ce périmètre Ardrets-Roseraie-Branly. Plusieurs thématiques du Contrat de ville sont présentes dans le projet : Emploi-insertion et développement Economique ; Habitat et Cadre de Vie ; Accès au Droit-Citoyenneté ; Cohésion sociale. Les objectifs généraux du projet Le projet est un projet de cohérence territorial global dont les objectifs généraux sont: - de favoriser l’insertion socio-économique des habitants - de soutenir le développement économique - de rapprocher les services publics des habitants - de favoriser le lien social et la participation citoyenne - de facilité la mobilité - d’améliorer le cadre de vie Le projet La réalisation du projet nécessité environ 6 400 mètres carrés dont 3 400 m2 dédiés à des projets structurants qui doivent accueillir : La Mission locale et EDI Repères ; environ 1 000 m2 (900 m² réhabilitation, 100 m2 extension + sous sol 450m2) Une Maison des associations ; environ 1200 m² (1000m2 réhabilitation, 200m2 extension) Une Ecole des pompiers ; 200m² Une Maison des Assistantes Maternelles ; 250 m² Une Maison de la jeunesse ; 330 m² Le Point Information Jeunesse ; 100m² Une Maison de l’emploi ; 200m² Une Maison musée ; 110m² 20 à 40 logements minimum (accession à la propriété, TVA 5,5% ou location) CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 198 Ces mètres carrés correspondent à des équipements de services publics de proximité, des logements (réhabilités et neufs), des parkings, des voies de déplacement, des espaces extérieurs. Les normes accessibilité seront appliquées aux bâtis. Les mètres carrés restant seront vendus pour permettre la construction de logements. Tableau synthétique de présentation du projet selon les usages envisagés Localisation Bâti actuel immeuble collectif habité parcelles 1 et 2 Surface actuelle 900 m² Bâti souhaité Type d’aménagement pas de modification d’utilisation • Réhabilitation 4 bâtiments (8 1600 m² logements par bâtiments) 5 groupes de 1300m² doubles maisons 6 logements 900 m² individuels en bois 6 logements 900 m² individuels structure dure • Réhabilitation Complexe multi équipements : Construction d’un pôle multi services. • Maison des Assistantes Maternelles • Construction, création • Construction, création, • Construction, création, • • Mission Locale et association Repères Construction, création, • • Deux polyvalentes Réhabilitation, déménagement • Construction, création • Construction, création, • Création, aménagement, • Construction, création • Réhabilitation • Ecole des pompiers sapeurs • Maison de l’Emploi • Maison Musée parcelle 3 • 90 places stationnements salles de • liaisons douces parcelle 4 bâtisse en meulière 330 m² CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 • 40 à 64 logements (accession à la propriété, TVA 5,5% ou location) • Maison de la Jeunesse 199 1 maison individuelle 100 m² 15 bâtiments (301 logements) les Ardrets un city stade (propriété de la ville) Cité Édouard Branly Ecole Jacqueline Auriol 200 logements + terrain de sports extérieurs Travaux financés par la ville • Point Jeunesse Information • Réhabilitation, déménagement • Résidentialisation du bâti • Aménagement d’espaces verts • Réhabilitation des garages • Réhabilitation • Réhabilitation des espaces extérieurs • Réhabilitation, agrandissement, transformation groupe scolaire La carte ci-après permet d’apprécier l’effort d’aménagement d’infrastructures et de logements : CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 200 en ESTIMATION FINANCIERE DU PROJET Le projet présenté correspond à une estimation financière d’environ 11 millions d’euros en dépenses et d’environ 9 millions d’euros en recettes. Dépenses : construction d’équipements publics, de logements, réhabilitation, aménagements d’espaces extérieurs, aménagement de liaisons piétonnières et d’espaces verts, 2) Réhabilitation du centre commercial La Fontaine et redynamisation du tissu associatif du Quartier Nord (Rosière-La Fontaine) Contexte initial Le Quartier Nord, qui regroupe les îlots Rosière et la Fontaine, est, dans le cadre du contrat de ville, un quartier en veille. Le quartier Nord est enclavé ; une liaison douce Nord-centre-ville a été créé dans le cadre du CUCS 2072009 pour raccrocher ce quartier au centre-ville. Quatre bailleurs sont présents, en plus d’un tissu résidentiel privé ; localisés du nord au sud du quartier : - le bailleur social OPIEVOY ; 27 bungalows - le bailleur social France Habitation ; 143 logements - le bailleur social ICF La Sablière ; 209 logements - et l’ESH Vilogia ; 511 logements Les gens du voyage sédentarisés ont bénéficié d’une opération de relogement dans de l’habitat adapté, dans le cadre d’une opération pilotée par OPIEVOY, accompagnée par l’Association Départementale des Gens du Voyage. Cette opération n’a pas bien été vécue par les locataires de France Habitation ; le bailleur a donc entrepris une réhabilitation de son patrimoine pour réduire les tensions. Il y a peu d’interactions entre les habitants des différents patrimoines, il en résulte beaucoup d’incompréhension, de repli identitaire, voire religieux (présence d’une mosquée au voisinage immédiat de la MOUS d’habitat adapté). L’école primaire Louise Michel, au cœur du quartier Rosière-La Fontaine, vit des problématiques d’incivilités importantes ; usage d’armes à feu, violence physique...l’Education Nationale a déployé le dispositif Centre d’aide et d’Accompagnement aux écoles et établissements (C2A2E) pour travailler sur la sécurisation, l’accompagnement et la prévention de l’établissement et de ses usagers : enseignants, élèves, parents sur l’année 2011-2012. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 201 Les commerces du centre commercial La Fontaine : Point chaud, tabac-presse, pharmacie, auto-école une supérette sont confrontés quotidiennement à des problématiques d’incivilités et de sécurité (trafic de stupéfiants, squat des halls, quads…). L’auto-école récemment installée au centre commercial a redonné un dynamisme mais des clients potentiels hésitent à s’y inscrire. La présence de groupes de jeunes majeurs et mineurs participent à créer un climat d’insécurité. Le gérant de l’auto-école souhaite se délocaliser pour que son commerce ne souffre plus de cette situation. La supérette qui a ouvert en 2013 et au bord du dépôt de bilan, la fermeture de ce commerce pénaliserait les habitants du quartier Nord, en particulier ceux qui ne sont pas véhiculés et renforcerait le sentiment d’enclavement. A noter que la présence d’un centre social, centre social La Fontaine, est un atout pour l’accompagnement des publics, l’accès aux actions culturelles et le développement d’initiatives citoyennes. Le centre social développe des actions d’appui à la parentalité (15, 1 % de familles monoparentales INSEE 2009). Les objectifs des projets Deux objectifs principaux : redynamiser le centre commercial et favoriser l’émergence d’un tissu associatif pérenne pour favoriser la cohésion sociale et le vivre ensemble. L’appui des dispositifs de droit commun de l‘Etat en matière de politique de la ville permettait de soutenir les efforts de la ville : EPARECA, dispositif Adultes-relais, droit commun. Le projet de réhabilitation du centre commercial La Fontaine Le bailleur précédent en étroit partenariat avec la ville, via le centre social, a accompagné la création de fresques sur les murs du centre commercial pour faciliter son appropriation par les habitants. Le nouveau bailleur, conscient des difficultés économique de ses locataires commerçants est dans une réflexion sur une réhabilitation de son patrimoine. Les projets de la collectivité La ville soutient déjà les associations qui s’investissent dans le quartier ; l’opération de nettoyage pilotée par le centre social et l’association ABSFAO concourt à l’appropriation des espaces par les résidents. La commune souhaite : - investir le champ du lien social en s’appuyant sur des personnes ressources - conforter l’accompagnement à la parentalité - réhabiliter l’école Louise Michel - encourager le développement associatif et l’animation locale du quartier (recrutement d’un adulte relais ?). CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 202 PRESENTATION DES PROJETS D’INVESTISSEMENT DE SAINT-MICHEL-SUR-ORGE Préambule : Depuis la loi de programmation pour la Ville et la Cohésion urbaine du 21 février 2014, la dimension intercommunale de la politique de la Ville se voit renforcée par l’établissement de nouveaux contrats de ville qui définissent l’ensemble des axes d’intervention des quartiers prioritaires, mais également les moyens dédiés au développement de ces territoires. Aussi, dans le contexte actuel d’élaboration du Contrat de Ville de la communauté d’agglomération du Val d’Orge, la ville de Saint-Michel-sur-Orge se doit désormais de définir ses orientations stratégiques en faveur du développement urbain du quartier du Bois des Roches. Cette définition des priorités locales permettra la prise en compte dans le cadre du nouveau contrat de ville des nombreux enjeux de développement urbain encore présents sur le quartier du Bois des Roches, dont la requalification globale n’a pu être réalisée dans le cadre de l’ANRU n°1. En effet, le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain 2014-2024 prévoit le financement d’opérations de restructuration urbaine dite « d’intérêt régional » au profit de quartiers prioritaires dont les dysfonctionnements urbains n’ont pu être traités dans le cadre de l’ANRU. L’identification de ces opérations s’établira à une échelle intercommunale via les contrats de ville. Certainement moins ambitieuses que les premiers projets de renouvellement urbain lancés en 2007, ces nouvelles opérations dites « isolées » permettront néanmoins une requalification ciblée de nombreux quartiers prioritaires identifiés au sein de chaque communauté d’agglomération. Dans cette perspective, il est aujourd’hui essentiel que les orientations stratégiques de développement urbain du quartier du Bois des Roches soient identifiées et priorisées, afin de s’assurer de la prise en compte des besoins de requalification urbaine de ce territoire. Point sur l’évolution des périmètres de la géographie prioritaire à Saint-Michelsur-Orge Suite à l’application de la nouvelle règle d’identification des quartiers prioritaires, effectuée sur le seul critère financier du revenu médian, la ZUS du Bois des Roches se voit réduite de plus de 2/3 de son territoire initial. Le nouveau quartier réglementaire se limite à présent à la seule résidence Boieldieu-Bizet du bailleur Coopération et famille, soit 353 logements. A ce nouveau périmètre réglementaire (résidence Boieldieu-Bizet), s’ajoute également deux notions liées aux territoires « vécu » et celui de « veille » dont les caractéristiques sont les suivantes : - territoire de veille : ancienne ZUS du Bois des Roches dans sa globalité, sur laquelle une veille active sera mise en place sur le plan de l’observation statistique, CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 203 - territoire vécu : sans délimitation géographique, il représente l’ensemble des structures, instances ou équipements de proximité, en dehors du périmètre réglementaire, dont les actions bénéficient majoritairement au public issu du quartier réglementaire (ex : Centre social, Centre commercial Grand Bois…). Focus sur les enjeux territoriaux du quartier Le logement et l’habitat : vers un processus global de déqualification des grands ensembles du Bois des Roches: Outre la vulnérabilité socio-économique du quartier du Bois des Roches dont les indicateurs d’occupation traduisent une fragilité de niveau 3 sur 4 (barème de l’observatoire national des ZUS), plusieurs données de contexte en matière d’habitat révèlent la persistance d’un processus de déqualification des grands ensembles présents sur ce secteur. Bien que le quartier du Bois des Roches puisse se targuer d’une certaine mixité résidentielle au regard de ses 3 500 logements répartis de manière harmonieuse entre parc social, logements locatifs libres et copropriétés, l’arrivée en fin de cycle technique de ses grands ensembles, jamais réhabilités, met en avant d’importants besoins de remise à niveau. Construits avant 1974, date de la première réglementation thermique en France, plus de 75% du patrimoine existant fait état d’importantes carences en matière d’isolation et d’étanchéité des enveloppes bâties. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 204 Les espaces extérieurs : entre complexité domaniale et conflits d’usage : A l’instar de nombreux territoires prioritaires, la problématique du cadre de vie et de la gestion des espaces extérieurs est également très présente sur le quartier où aucun dispositif de type GUP (Gestion Urbaine de Proximité) n’a pu être développé à ce jour. Organisé sur la base d’une trame viaire majoritairement privée, le parcellaire du Bois des Roches révèle une domanialité extrêmement complexe, dont le caractère privé de nombreux espaces urbains nuit à la mise en place d’une gestion concertée et harmonieuse du quartier. Quant au plan de circulation, force est de constater qu’à différents niveaux du quartier, les voies piétonnes et automobiles se trouvent confusément entremêlées au détriment de la sécurité des piétons. L’amélioration du cadre de vie et la restructuration de certaines voies et places à usage public, constituent un axe majeur de développement et conduira nécessairement à la mise en place d’un programme de redistribution foncière. Les commerces de proximité : un besoin urgent de redynamisation S’agissant du développement économique, la persistance d’un phénomène de désertification des commerces de proximité contribue également au processus de déqualification en cours sur le quartier. Paralysé dans le cadre d’une copropriété complexe et rigide, force est d’admettre que le centre commercial du Bois des Roches « Grand Bois » n’assure plus ses fonctions de centralité, d’animation urbaine et de lien social. Au regard des enjeux induits, la question de la restructuration de cet ensemble commercial, en faveur de sa redynamisation, constitue nécessairement une des lignes directrices majeures du plan d’action à définir. Ainsi, à différents niveaux, le quartier du Bois des Roches fait état d’une situation de décrochage, qui s’accentue d’année en année, faute d’avoir pu bénéficier d’une intervention publique forte, coordonnée et adaptée aux problématiques locales. Priorités d’intervention pour la période 2015-2020 Du quartier prioritaire, jusqu’au territoire vécu : Dans un souci de cohérence territoriale et à l’aune des dysfonctionnements urbains observés sur l’ensemble du quartier du Bois des Roches, la définition des axes d’intervention ne pourra se limiter au strict périmètre réglementaire. Elle s’effectuera à une échelle plus large, en faveur d’une requalification adaptée aux enjeux du site. Ainsi, bien que le quartier prioritaire constitue le cœur de cible de l’ensemble de cette démarche de requalification, l’intégration d’équipements ou de secteurs limitrophes en lien direct avec la notion de « territoire vécu », a été prise en compte. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 205 Plan d’actions Ciblée sur les dysfonctionnements majeurs du site et priorisée sur 3 secteurs, le plan d’actions se décline comme suit : 1er secteur d’intervention : le quartier prioritaire (résidence Boieldieu- Bizet) Objectif : Réhabiliter l’ensemble de la résidence Boieldieu-Bizet (353 logements) et requalifier ses espaces extérieurs. Actions : - En partenariat avec le bailleur Coopération et Famille, réaliser une étude pré-opérationnelle en vue de la définition du programme de travaux à engager. - Engager un processus de rénovation globale des bâtiments sur le plan thermique avec isolation extérieure des enveloppes bâties et pose de VMC, - Requalifier et revaloriser l’ensemble des espaces extérieurs jouxtant la résidence (résidentialisation). Chiffrage estimatif de l’opération : en cours de réalisation par le bailleur. 2ème secteur d’intervention : le centre commercial Grand Bois et ses abords (Places M. Carné et Berlioz, rues Massenet et Berlioz) Objectif : Créer un espace de centralité, d’animation urbaine et commerciale au cœur du quartier (de la Place de Ber vers le mail Berlioz et la place M. Carné). Plan d’actions : - en partenariat avec l’Epareca, engager un audit commercial en faveur de la restructuration et la redynamisation du centre commercial Grand Bois, - requalifier et revaloriser l’ensemble des espaces publics qui jouxtent le centre commercial (Places M. Carné et Berlioz, rues Massenet et Berlioz) par le renforcement de la dimension piétonne de ce secteur et la redistribution des nappes de stationnements, - engager un processus de clarification et de redistribution foncière des espaces privés à usage public. Chiffrage estimatif de l’opération : HT TTC BUDGET TOTAL DE L’OPERATION 2 642 000,00 3 170 400,00 PRESTATIONS INTELLECTUELLES Mission de MOE 70 000,00 84 000,00 Diagnostiques sondages 6 000,00 7 200,00 Missions de Bureaux contrôles 12 000,00 14 400,00 Géomètre 15 000,00 18 000,00 Mission bureau de sol 14 000,00 16 800,00 TRAVAUX TRAVAUX DE L'OPERATION 2 525 000,00 3 030 000,00 CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 206 3ème secteur d’intervention : l’axe nord de l’avenue Saint-Saëns (de l’intersection rue de Ste-Geneviève/avenue St-Saëns jusqu’au rond-point de la place Puttlingen) Objectif : Requalifier l’entrée nord du quartier et sécuriser le cheminement piéton des collégiens depuis le parvis de l’établissement jusqu’à la place Puttlingen. Plan d’actions : - Valoriser l’entrée du quartier par la réfection de l’axe nord de l’avenue Saint-Saëns, Créer une promenade piétonne et paysagée délimitant distinctement les circulations douces et automobiles, Réaménager l’ensemble du stationnement sur ce secteur en faveur d’une relocalisation des emplacements sur la chaussée, et non plus sur les trottoirs. Chiffrage de l’opération : BUDGET TOTAL DE L’OPERATION PRESTATIONS INTELLECTUELLES Mission de MOE Diagnostiques sondages Missions de Bureaux contrôles Geometre Mission bureau de sol TRAVAUX TRAVAUX DE L'OPERATION HT 843 000,00 35 000,00 6 000,00 6 000,00 8 000,00 8 000,00 780 000,00 TTC 1 011 600,00 42 000,00 7 200,00 7 200,00 9 600,00 9 600,00 936 000,00 Alliant requalification urbaine et redynamisation socio-économique du quartier, cette démarche de rénovation urbaine ciblée et priorisée, s’inscrit dans un objectif d’opérationnalité sur 5 ans. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 207 PRESENTATION DES PROJETS D’INVESTISSEMENT DE FLEURY-MEROGIS Opération d’intérêt régional envisagée sur le quartier des Aunettes : Requalification des espaces extérieurs, réhabilitation et extension du Centre Musical et Artistique et réhabilitation de la salle Wiener. Le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain 2014-2024 prévoit le financement d’opérations de restructuration urbaine dite « d’intérêt régional » au profit de quartiers prioritaires dont les dysfonctionnements urbains n’ont pu être traités dans le cadre de l’ANRU. L’identification de ces opérations s’établira à une échelle intercommunale via les contrats de ville. Ces nouvelles opérations dites « isolées » permettront néanmoins une requalification ciblée de nombreux quartiers prioritaires identifiés au sein de chaque communauté d’agglomération. Dans cette perspective, la commune de Fleury-Mérogis souhaite inscrire les orientations stratégiques de développement urbain du quartier des Aunettes, afin de s’assurer de la prise en compte des besoins de requalification urbaine de ce territoire. 1/ Eléments de contexte ⇒ Eléments sur « l’identité » des Aunettes : Bailleur OSICA. Les espaces extérieurs sont propriétés de la commune de Fleury-Mérogis. - 11 tours (6 tours de 7 étages et 5 tours de 9 étages) - Environ 1 100 habitants, soit ¼ de la population de Fleury. - Les moins de 25 ans = 42% - Les plus de 65 ans = 4% - Les couples avec enfants = 40% des ménages - Les familles monoparentales = 26% des ménages - 80% des travailleurs occupent des postes d’employés ou d’ouvriers - 1/3 des demandeurs d’emploi de la ville résident aux Aunettes - Des équipements publics au cœur du quartier : le Centre Musical et Artistique, la Salle Wiener, la nouvelle école Desnos. ⇒ Eléments sur le Centre Musical et Artistique (CMA) Créé en 1971, le conservatoire municipal de musique et de danse de Fleury-Mérogis est devenu depuis septembre 1990 le Centre Musical et Artistique (CMA). Il propose aujourd’hui en son sein des enseignements artistiques vivants en musique, en danse, et en théâtre. Le CMA est ouvert à tous, enfants et adultes, dès l’âge de 3 ans. Son rayonnement territorial s’exprime au travers de ses taux de fréquentation, représentative de toutes les couches sociales de la population de Fleury-Mérogis, d’un partenariat d’éducation artistique en direction de l’ensemble du milieu scolaire conventionné entre la Ville et l’Inspection de Circonscription de l’Education Nationale de Sainte Geneviève des Bois, et par le développement d’un partenariat de CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 208 sensibilisation artistique avec l’ensemble des acteurs éducatifs locaux travaillant auprès de la petite enfance. Sur le plan géographique, les locaux du CMA sont implantés depuis 1990 au cœur du quartier des Aunettes. Ce choix historique d’implantation s’est avéré des plus pertinent et cohérent du fait de la politique sociale et culturelle menée par la municipalité. Compte tenu de la mission du CMA d’œuvrer en permanence à une démocratisation d’accès aux services proposés, cette implantation de proximité a encouragé la mise en œuvre depuis les années 2000 de projets spécifiques hors les murs en direction et/ou en association avec les populations des quartiers prioritaires « Politique de la Ville » (concerts chez l’habitant, participation à la Fête des Voisins, projet fédérateur « hors les murs »). Une politique tarifaire très volontariste de la part de la commune, basée sur le quotient familial et permettant l’accès à la pratique artistique pour tous. Pour exemple, la pratique d’un instrument de musique pour la tranche de quotient la plus faible a un coût de 17,83 euros/trimestre. Un rayonnement au-delà de la commune : sur 320 inscrits, 73% sont des habitants de la commune et 27% proviennent d’autres communes (14% CAVO, 12% Essonne hors CAVO et 1% hors Essonne) ; Une fréquentation importante des publics issus du quartier réglementaire et du quartier en veille active : 19% résident aux Aunettes et 23% résident aux Résidences, constituant ainsi les deux premiers secteurs d’élèves inscrits au CMA, enfants et adultes confondus. Une structure qui doit évoluer en cohérence avec les changements du quartier des Aunettes et la mutation de la ville. Cette mutation se traduira dans les quatre années à venir par le doublement de sa population, celle-ci allant passer de 5300 habitants aujourd’hui à près de 10 000 habitants en 2018, et par une refondation sociologique complète qu’il sera ainsi nécessaire d’accompagner. ⇒ Eléments sur la salle Wiener La salle Wiener est mitoyenne du CMA, située donc au cœur du quartier des Aunettes. D’une capacité d’accueil d’environ 100 personnes, pouvant être divisée en deux salles. Un équipement utilisés par les associations et les services de la commune et qui doit évoluer également en cohérence avec les profonds changements du quartier des Aunettes et de la commune en général. Retour sur la réhabilitation des Aunettes La résidence des Aunettes, construite dans le début des années 1970 a fait l’objet d’une très importante réhabilitation pour laquelle les travaux ont été lancés en janvier 2012 et se sont achevés en 2014. Ces travaux de grandes ampleurs, d’une durée de 22 mois, ont permis de donner un nouveau visage aussi bien du point de vue des façades des bâtiments que de l’intérieur des appartements. En effet, les 398 logements que compte la résidence ont fait l’objet de changements tels que : rénovation des salles de bains, des toilettes et des cuisines, réfection électrique, remplacement de la porte d’entrée et des menuiseries (double vitrage), etc. CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 209 Les parties communes des bâtiments ont également été rénovées : remplacement des portes, des revêtements des sols et faux plafonds, remise aux normes des installations électriques et pose de nouveaux éclairages, réfection complète des ascenseurs, etc. Les 11 façades ont également été rénovées : pose d’isolation, de nouveau crépi, des bordures sur les fenêtres, volets, menuiserie, loggias, etc. Cette importante réhabilitation a mobilisé de nombreux partenaires (le bailleur OSICA, la Caisse des dépôts, la commune) et le coût global de 13 millions d’euros a été assumé très majoritairement par le bailleur OSICA, la commune n’ayant pas pu bénéficier d’une opération ANRU. Ces travaux ont très nettement amélioré l’esthétique de la résidence qui s’intègre complètement aux nouveaux programmes de logements déployés au Joncs Marins. 2/ Les enjeux de l’opération intérêt régionale Si cette réhabilitation a fortement amélioré la qualité des logements et des façades extérieures, l’état actuel des espaces extérieurs et de certains équipements publics tels que le CMA et la salle Wiener, ne permettent pas d’offrir aux habitants des Aunettes un cadre de vie harmonieux avec les lotissements des Joncs Marins et ne favorisent pas le lien et la mixité sociale au sein de cet espace. Les élus et les services, accompagnés par le bureau d’étude Paul Grenn, ont mené une réflexion pour faire des propositions autour de la requalification des espaces publics des Aunettes. Une concertation a été engagée auprès des habitants du quartier. Cette concertation a eu lieu le mardi 4 novembre 19h, sous la forme d’une réunion publique pour avoir un premier échange avec les habitants. D’autres réunions pourront être programmées si besoin et ce projet sera suivi dans le cadre des conseils citoyens. Les objectifs de cette opération d’intérêt régionale sont les suivants : - Susciter l’intérêt des habitants des Aunettes par rapport à leur espace public, en espérant à terme un meilleur respect. Intégrer les Aunettes dans un ensemble plus large, comme étant un élément des Joncs Marins. Favoriser le lien social et la mixité sociale. Répondre aux problèmes de stationnement qui impactent la qualité de vie et sont sources de conflits. Permettre aux équipements publics, notamment le CMA et la salle Wiener, d’être en mesure d’augmenter leur qualité de service et leur capacité d’accueil. Inscrire ce projet dans une démarche d’insertion en intégrant une clause d’insertion au sein des marchés d’exécution liés à cette opération 3/ Les secteurs d’intervention La requalification des espaces extérieurs des Aunettes Le projet d’aménagement a pour objectif de relier harmonieusement le quartier des Aunettes à l’ensemble du projet de lotissement des Joncs Marins qui l’entoure, avec son cours et ses noues plantées (Rosa Parks), ses rues (Coulée verte, Césaire, Anaïs-Nin,…), ses parcs (Parc central et Bois des Chênes), ses CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 210 espaces de stationnement. Le but avéré est de prolonger l’esprit des aménagements extérieurs au sein du grand projet de quartier neuf, sans limite ni frontière, de manière à ne pas « marquer » de différence avec les Aunettes. Le projet s’inscrit dans la continuité de la lourde réhabilitation de tous les logements, menée par Osica et livrée en 2014. Il consiste à recréer et redéployer l ‘ensemble des places de parking qui ont été supprimées par la construction de logements neufs (lots 4), à retisser des circulations apaisées entre le quartier et les aménagements périphériques du lotissement communal, en créant notamment deux voies nouvelles et une placette piétonne de jonction avec le nouveau centre commercial. Les circulations piétonnes sont également restaurées et enrichies, elles convergent vers une place centrale, cœur de quartier, lieu public du « vivre ensemble », polarisé par une sculpture conservée et mise en valeur, datant de la construction des Aunettes. Tous les locaux étant en accès PMR (Personne à Mobilité Réduite), les liaisons douces qui seront mise en place seront en lien avec ces accès. Une série d’espaces liés à des usages dédiés se déploie dans le projet ; chambre de verdure, pelouse ouverte, mini-square, placette, aire de jeux, parvis-pied de bâtiment, promenade d’agrément. Le projet vise également à simplifier les espaces, en supprimant par exemple une quantité d’éléments de mobilier devenus inutiles, encombrants et dévalorisants (bancs béton, clôture dégradée,..). En synthèse, les extérieurs sont traités comme un grand jardin fleuri, simple de gestion, offrant l’agrément et la convivialité nécessaire, et distribuant l’ensemble des fonctions urbaines : se déplacer tous modes en sécurité, stationner, gérer ses déchets, se retrouver, se poser, se promener, jouer. Coût estimé pour la requalification des espaces extérieurs : 2 634 OOO euros TTC ⇒ Projet envisagé et présenté aux habitants : CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 211 La réhabilitation du Centre Musical et Artistique (CMA) Le CMA est aujourd’hui reconnu comme un équipement phare de la municipalité, mais pâtit cependant d’un manque de moyens et d’espace pour pouvoir continuer à développer de nouveaux projets répondant aux objectifs municipaux. Un projet d’établissement 2014/2020 intitulé « De l’actuel Centre Musical et Artistique vers un Centre Municipal des Arts » a été élaboré, faisant un état des lieux précis de la structure et de ses objectifs opérationnels, identifiant les perspectives attendues et les outils d’évaluation. Ce projet d’établissement a été adopté en Conseil Municipal de la Ville de Fleury- Mérogis le 24 juin 2014. Du point de vues des locaux, ce projet d’établissement précise notamment : « Sur le plan interne, les locaux actuels, même s’ils démontrent des qualités de convivialité certaine au niveau de leur organisation spatiale, ne répondent déjà plus depuis plusieurs années aux nécessités et exigences du projet développé par le CMA : - Usage sur polyvalent des salles de cours et de l'agora (activités danse, éveil, chœurs, théâtre, auditions, concerts, spectacles, écoles) lié à l’absence totale de salles de cours dédiées. - Capacités d’accueil d’élèves et du public insuffisantes lors des manifestations publiques. - Insuffisance de locaux techniques et de rangements. - Problématiques structurelles d’isolation phonique et de confort acoustique liées à la vocation première de « Maison pour tous » du bâtiment occupé par le CMA. - Défectuosité structurelle du système d’évacuation des eaux usées entrainant des remontées d'odeurs pestilentielles récurrentes - Problématique de confort de travail et d'aération suffisante entre les cours et ateliers au niveau de l'agora du CMA, liée aux volets roulants extérieurs défectueux. » Du point de vue des objectifs fonctionnels, le projet d’établissement indique notamment que : - L'implantation prévue dans le nouveau quartier des Joncs-Marins, avoisinant le quartier des Aunettes, supposera un travail spécifique d’accompagnement de la population des Aunettes dans ce changement d’habitus, sur le plan particulier de l’autonomie de déplacement des enfants concernés. - La capacité d’accueil des élèves devra être portée à 600 élèves Enfin, un cahier des charges des nouveaux aménagements a également été élaboré dans le cadre du projet d’établissement, précisant les besoins au regard des espaces d’accueil et administratifs, des espaces de diffusion et des arts de la scène, des salles de cours, des espaces de musiques amplifiées et nouvelles technologies et des espaces d’arts plastiques. Coût total estimé pour le CMA (réhabilitation lourde de l’existant et extension) : 2 045 050 euros TTC CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 212 La réhabilitation de la Salle Wiener La salle Wiener étant mitoyenne du CMA, implantée au cœur du quartier des Aunettes, il semble indispensable de mener une réhabilitation de cet équipement pour maintenir une cohérence au niveau du quartier et permettre une offre de service adaptée à la mutation de l’espace. Le projet de réhabilitation de la salle Wiener est en cours d’élaboration. Coût total estimé pour la salle Wiener : 240 000 euros TTC Coût total estimé pour l’Opération d’intérêt régionale sur le quartier des Aunettes : 4 919 050 euros TTC CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 213 Annexe 2 : Protocoles et conventions Protocole cadre Entreprises et Quartiers Convention départementale avec la RATP (déclinaison locale à venir) … à venir CA du Val d'Orge | Contrat de ville 2015 - 2020 214