Sortie_au_Francois
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AMICALE DES NORMALIENS SORTIE AU FRANCOIS 27 FEVRIER 2005 Document élaboré par André DUBOIS et Roger PARSEMAIN 1. Le François en Février 2005, quelques renseignements Population : 19 000 (dernier recensement) à 22 000 Superficie : 5 398, deuxième superficie Ecoles maternelles et primaires : 2 500 élèves environ Collèges : 2 Crèches privées : 3 Municipales : 1 CFPA : 1, au quartier Vapeur Maison de retraite : les Gliciridias ; fondée par l’Association des Anciennes Elèves du lycée des Jeunes Filles Banques : BRED, Crédit Agricole, BNP, BDAF, Crédit Mutuel Pharmacie : 7 Laboratoire médical : 1 Médecins généralistes : 9 Médecins spécialistes : 2 Vétérinaires : 1 Industries : Distillerie Clément et Simon, centrale de béton, zone artisanale, Centre Avicole au quartier Bon Air Activités agricoles : cannes à sucre, bananes, élevages, cultures vivrières ... Activités maritimes : pêche, tourisme, régates Hôtels : Riviera, Frégate Bleue, les Brisants, Cap-Est Resort, auberge « Les Lilas », gîtes ruraux Restaurants : 6, 2 cuisines chinoises pour plats à emporter Snack : 2 et des snacks mobiles Centres commerciaux : Champion, Casino, Eco Max Quincailleries : 2 ; Point Mat et Brico Sud Station Service : 3 Spécialiste de pièces automobile 1 « Albert Rosette » Sécurité Sociale : 1 pour deux communes Perception : 1 pour deux communes Subdivision de la DDE Nombre d’associations : une centaine environ Foyers ruraux : 9 (Bois Soldat, Morne Acajou, Saint Laurent, Chopotte, Dumaine, Petite France, Perriolat, Presqu’île, Morne Pitault) Sociétés mutualistes : 2 Religions et sectes : Catholiques, Adventistes, Evangélistes, Témoins de Jéhovah, Merci Seigneur, MaliKali ... Un peu de géologie Vers 15 M d’années, et pendant 6M d’années, s’ouvre toute une rangée de volcans sous-marins qui vont constituer l’ensemble du Vauclin. Ces édifices s’alignent du S.E vers le N.O, de Rivière Pilote à SainteMarie. Les coulées sous-marins sont aujourd’hui visibles parce que la Martinique a subi un mouvement vers le haut. Parmi ces volcans, citons du Sud vers le Nord ; le Morne Sulpice, la Montagne du Vauclin, l’ensemble Acajou/Bois Soldat, le Morne Pitault, le Morne Coubaril. L’axe de la chaîne est marqué par une fissuration très importante du substratum qui permet à un essaim de dykes de se mettre en place et d’alimenter le volcanisme de surface. Ce dernier se manifeste en premier lieu dans la région du Vauclin avant d’intéresser également, 2MA plus tard environ, la région de Morne Pitault. A deux courants, c’est une importante cheminée de direction NW-SE (Bois Soldat-Acajou). Il s’agit là d’une dacite aphyrique avec, en périphérie de l’andasite. Le rocher Lecler, à Pointe Crouchet au nord du bourg, est une des plus spectaculaires cheminées volcaniques dacitiques de l’est martiniquais. Il est visible de toutes les hauteurs. Sur la N6, à gauche, dans la montée de Frégate : affleurements de lahars sous-marins où l’on remarque la présence de galets mous en quantité. Le réseau hydrographique consiste en une vaste confluence dans la zone basse de deux rivières : la rivière des Roses drainant les de Morne Pitault et du Morne Coubaril, la rivière des Deux Courants, originellement rivière des Pères, drainant le Morne Acajou et la région de Gabourin/Manzo. Les eaux de Bois Soldat s’évacuent par Magdelonnette et Frégate et celles de Périolat par la rivière du Simon. L’urbanisme, depuis la deuxième moitié du dix neuvième siècle, décuplée par la brutale prospérité de la zone à partir du Second Empire, n’a eu de cesse de conquérir sur les zones d’épandage. Les conséquences aujourd’hui sont plus qu’importantes, voir dramatiques. En conclusion, la zone plate, de la mer à Desroses et Gabourin et Dumaine, soit 1 000 hectares environs, s’élèvent progressivement en terres bien exposées, fertiles. Ce qui explique la croissance rapide du secteur et le maintien relativement durable de l’activité agricole par rapport à d’autres secteurs du Sud-Est martiniquais. Ne pas négliger l’apport du barrage de la Manzo. L’itinéraire et ses points d’arrêt La découverte, en profondeur, du secteur du François nécessite bien plus qu’une matinée. Qu’à cela ne tienne ! Notre première excursion nous offre les lignes de crêtes dominant le territoire de la commune. Ces hauteurs se partagent en limites, du Nord au Sud, avec le Robert, le Lamentin, Ducos, le Saint-Esprit et le Vauclin. Il s’agit de l’arrière-secteur du François, par opposition au secteur maritime plus « médiatisé » depuis quelques bonnes années. Les points de vus séduisent de part et d’autre. Le milieu maritime lui-même y est très lisible dans ses ensembles. Les noms de familles que nous donnons, sont des souches traditionnelles. Les connaissez-vous ? Les mouvements, les apports et départs font preuve d’un dynamisme plus qu’avéré : observation de l’évolution « qualitative »de l’habitat Rassurons-nous ! Les quelques éléments d’histoire, la lecture du paysage, l’évocation de phénomènes géologiques récents, loin de nous replonger dans la manie scolaire, sont les fils itinérants de la bonne humeur et du joyeux rendez-vous avec le pays. Bon Air : stèle commémorative de la mort de Pierre de Lucy de Fossarieu – Mai 1946 – en lieu et place de René Beauregard lors d’une battue dans les champs de cannes, un dimanche vers les trois heures de l’après-midi L’errance de Beauregard – la fébrilité des forces de l’ordre – Pierre de Lucy de Fossarieu Mort de six ouvriers du bâtiment en 1998 sur un chantier d’EDF. Le Morne Courbaril : pour y parvenir, traverser les quartiers Vapeur, Chopotte, Bois Jaunissz, Mansarde. A Vapeur : CFPA. A savoir, un jardin conservatoire d’ignames avec une cinquantaine de variétés Au Morne Courbaril : arrêt au niveau du réservoir ; vue sur le bourg du François et la baie du Robert, découverte de la plaine et de divers mornes ; habitat très évolué dans un quartier où l’on trouve la plus forte concentration d’adventistes du sptième jour sur le territoire de la commune.Familles dominantes : Luccin, Lupon, Marc ; plus largement en incluant les lieux-dits d’alentour : Dunon, Clotail, Breleur, Condoris, Kenghé, Gusto, Caraman, Mélois, Gaval, Littorie, Montlouis-Gabriel, Platon, Rosinet, Reyal, Carotine, Alepsa, Marianne, Ludosky, Clio, Vert-Pré, Vaibien, Lavéry, Elana, Scaron, Amingo, Lisard, Daquin .... Le Morne Courbaril est le quartier de Félix Vert-Pré, ancien boxeur aveugle qui réalise des performances physiques en faveur des handicapés. Foyer Rural, école primaire pour Bonny/Bois Bonny et Chopotte furent réputées pour la taille haute sous la direction de Bernard Breleur. Le Morne Pitault : le plus vaste quartier du François. Nous parviendrons par Grands Fonds où la banane a remplacé la canne à sucre et les voies ferrées depuis la fin des années 60. Le Morne Pitault ; coulée volcanique de 12 à 15 millions d’années se partage avec - le Robert (Trois Pitons, Belle Ame, Morne Pavillon) - le Lamentin (Morne Pavillon, Bel Air, Croix Rivail, se continuant avec Roches Carrées, Rivière Caleçon) - Ducos (Croix Rivail, Le château Aubéry, ancienne école Normale, Saont-Roch ou Fond Savane, Duquesne et Manzo) Autres lieux dits importants : Desroses, Bois-Neuf, Là-Haut, Croix Peslages, Capullo, Morne Serpent, Morne l’enfer, Morne Savon, Casse-Cou. Le Morne Pitault est géologiquement « fragile ». Les accidents –glissements de terrain – sont périodiques (novembre 2004 où une dizaine de maisonsrestent directement menacées à Capullo) Les cantiques de veillée mortuaires, longs textes dits surtout par les hommes demeurent une tradition, bien qu’en régression au Morne Pitault. La famille Montlouis-Félicité semble la plus proche de ces traditions. Henri Métraux, dans son ouvrage sur le vaudou haitien les révèle en ce pays sous le nom de « marseilles » vers les années50. Est-ce une indication quant à leurs origines régionales ? A Desroses, une retenue servait à alimenter le bourg depuis le milieu du 19ième siècle jusqu’aux années 40. Le bassin de retenue et la citerne ouvragée en pierres de taille sont visibles par les randonneurs curieux. En 1953, lors de la grève d’ouvriers agricoles, Paul Alcindor, meneur syndical traqué par les gendarmes fut caché pendant des semaines par la population. Les sources étaient nombreuses, on en compte encore trois dont la renommée source Massouloune. La vie associative n’est pas négligeable : société de Secours Mutuel, Foyer Rural. Notons le club des aînés du Morne Pitault et un club de haute taille, Tradition péi-a, dont Paul Alcindor assure les deux présidences. Nous effectuerons deux haltes sur les lignes de crêtes, elles sont intéressantes à cause de l’étendue des vues : A Bel Air ( la bêlè) et Morne Pavillon avant de revenir par Dupuy, déjà le Robert pour traverser le Morne Pitault dans son flanc – nous découvrirons les écoles, un important temple adventiste avant de rejoindre Quatre Croisées et Manzo puis la route de Saint-Esprit Le Morne Acajou et les versants « Franciscains » de la montagne du Vauclin Avant de parvenir en ces lieux, passage dans Farelle et Manzo, anciennes habitations cannières avec sur les franges des demeures d’humbles ouvriers agricoles jusqu’aux années 60. Le secteur fut morcelé. Le barrage fut construit après 1971, il s’étend sur le territoires de trois communes : François, Ducos et Saint-Esprit. Manzo reçut une école dans les années 70. Le foyer rural est animé par Euphrasie Isly, ancienne de l’école normale de Croix Rivail, aujourd’hui à la retraite. Elle est originaire du quartier voisin de Gabourin, nom d’un notable propriétaire du début du 19ième siècle. Tout près se trouve Saint-Laurent et Bissette. On retient traditionnellement les familles Théobald, Ramanick, Sobiestre, Vincent-Sully, Carin, Granville, Rabout, Laganot, Capré, Scholent, Rosanne ... Nous parviendrons au Morne Acajou par Fond Giraumon, berceau des Rosette. Le Morne Acajou est le 2ième grand ensemble de quartiers du François. Le secteurs e subdivise en Chapelle, Morne Valentin, Raisinier,Baldara, Plaisance (qui fut surnommé Algérie ou le Ri Twa Kout Kouto), Morne Babet sur le versant de Saint-Esprit, sans oublier les contrebas de Bossou, Morne Aurélien et surtout Dumaine aux limites de l’Habitation Clément et de la Gillot. A Dumaine se trouvait le 2ième prise d’eau pour le bourg au lieu dit « Prise d’eau », justement depuis le début du 19ième siècle environ. Le relief y est aussi escarpé et fragile qu’au Morne Pitautl. L ligne des crêtes de la Croix Man Franc permet de découvrir les deux mers avec le rocher du Diamant ainsi que la plaine du Simon. Le secteur est celui des Linérol, Jean-Louis, Pronzola, Amar, Voitier, Marcellin, Bionville, MarieMagdeleine, Delem, Parsemain, Risède, Dian, Chuisly, Romain, Antiste, Leibnitz, Babot, Kimper, Jacques, Thérésine, Cabasset, Agot, Genteuil, Zamor, Bouton, Réclair, Coridon, Dupé, Aratus, Bapté, Ephestion, Crater, Baillard, Lelubois, Hospice, Rolle, Jean-Eustache, Quarteron, Almonzi, Louise-Rose, Betzy, UnnToc ( vers Dumaine)....Mais là encore ces noms sont traditionnels , ils perdurent mais peuvent disparaître progressivement. Le Morne Acajou fut une zone de petits agriculteurs et d’ouvriers agricoles pourvoyant en vivres le bourg et aussi le Saint-Esprit, la Rivière Salée et Fort de France. On ne doit pas oublier une tâche bien spécifique dans les hauteurs : la fabrication de cordes mahot-banane qui servaient à isoler les conduites de vapeur des usines du François et de Rivière Salée. Les Delem, les Rosette et Agot furent des scieurs de long réputés. La banane apporta chez les petits planteurs une certaine ouverture dans les années 50 et 60.Ce fut au détriment des cultures vivrières et de nombreux arbres fruitiers. L’école se situe sur un super plateau. C’est au morne Acajou que fut construit dans les années 60, le premier foyer et la contribution de Nazaire Léotin, alors premier adjoint de François Duval. L’actuel président de l’association est Samuel Tavernier, fils du quartier, également président de la Fédération des Foyers Ruraux et chroniqueur sportif bien connu à Radio Caraïbes. Le Morne Acajou a vu fleurir la paillote « La Fleur Créole » qui accueillit des orchestres prestigieux de la caraïbe. Le lieu fut longtemps le rendez-vous des « crâneurs » des années 60 et 70. Elle appartenait à Monsieur Jumontier. Plus bas, à Dumaine, c’est le Zipp’s qui prit le relais mais avec la formule « boite de nuit ». Le maintien de la chapelle Sainte Philomène sous le second empire donna lieu à des controverses équipes au sein des Conseils Municipaux. Par ailleurs, jusqu’aux années 70, le quartier de Plaisance aux confins du Saint-Esprit était réputé dur. L’arrêt sur la route de la Montagne,à Raisinier, permet de faire la jonction avec Perriolat qui sera rejoint par la route descendante fleurie grâce à la famille Emelie dont les maisons bordent la route. Certaines familles comme les Crater, Aratus, Bapté se retrouveront. On y ajoutera alors les Régulus, Maingé, Paviot, Rosamont, Plancy, Séverine, Cadignan, Yala,Rosembert, Volberg, Bacoul. C’est ensouchée depuis longtemps une veille famille d’origine indienne : les Moutoussamy. Perriolat est un haut lieu de la taille haute. Les famille Rosamont et Crater ont longtemps cultivé cette danse ainsi que la réjane. La tradition cherche à se maintenir dans le cadre du foyer rural situé à la Digue. L’endroit reste craint pour les serpents malgré la rareté progressive de la rampante bête. La Digue fut la première habitation à planter de façon extensive la banane entre les deux guerres à la Martinique. Ce fut sous la houlette de Madame Wallé-Clerc, femme « béké » énergique et entreprenante. Elle mourut à plus de cent ans, il y a quatre ans environs. Simon, Bois Soldat, Frégate et François Puis, à partir de la Digue, la « plaine » longue de Fontanes et du Simon. La fertilité de ce couloir alluvial est évidente. La rivière se termine dans la mangrove du Simon. L’usine fonctionne et broie une quantité appréciable de cannes. Le rhum est mis en bouteilles au domaine de l’Acajou, mais aussi dans d’autres distilleries. Anciennement, au 19ième siècle le Simon était une usine sucrière. D’entre deux guerres, une bonne partie de ces cannes alla au François par des gabarres tirés par des « pétrolettes ». L’usine avait connu des situations difficiles. Certaines rumeurs encore tenaces accusent des employés, notables connus de prévarications ! Après une pointe au domaine « chic » de la prairie et du Cap Est, nous visiterons le Bois Soldat par Petite France. Un arrêt s’impose en hauteur car la vue est intéressante. Le Bois Soldat se subdivise en lieux dits : Macarasse, Morne Lamy, La Jaham, La Fragile, Dos d’âne, Beauregard, la Beaupré, le morne Mulâtre, la Croix. Elle touche Frégate, Darthault et Dostaly sur son est, Dumaine à l’ouest, Perriolat au sud. Ce hameau n’est pas très fertile et sa petite agriculture est pénible. Le quartier souffrait du manque d’eau. On pouvait y voir de nombreux lataniers. Les ouvriers agricoles descendaient vers l’Espérance et l’Acajou. Etrangement, les maçons venaient beaucoup du Bois Soldat. Les grandes familles furent les Milome, Frique, Telcide, Félicité, Pastor, Curton, Amusan, Carius, Amalir, Amalis , Démazy, Bauras, Zénon, Laurain, Raffin, Jérome, Curtius, Courla, Désar, Dérozé, Potiéris, Antoine, Chénière, Zizine, (Charles Zizine tué à Ducos avec Des Etages ; le 4 mai 1925 , y était originaire), Cerson, Grandin, Messager. A noter la particularité de Morne Mûlatre, longtemps peuplé de famille à peau claire. Mais la population a évolué malgré des reliquats évidents. Ils furent surtout marins-pécheurs, rejoignant à pieds leur canot dans le devant jour jusqu’aux années 60. C’étaient pour l’essentiel les Ursulet, Exilie, Coppens. Le fameux Colonel De Coppens tué au Diamant, le même jour que Des Etages et Zizine à Ducos, dans la propre fusillade qu’il organisa – il était de mèche avec le gouverneur Richard et la ploutocratie du pays (déjà Aubéry notamment) – et qui fit 12 victimes, est enterré au François. Est il de même famille ?) Le foyer rural situé en arrière de l’école est relativement actif. A Fragile, la carrière Blanchard fut une des plus importante de l’île des années 60 à 80. La Coulée » dite du Bois-Soldat reste une référence volcanique importante pour les amateurs de géologie et vulcanologue. Les carrières de deux Courants, entrée de l’Habitation Clément et Calonne, très utilisées également sur la route de Saint-Esprit, attestent cette »Coulée » à dykes verticaux, profondément exploitées, âgées de 16 M d’années environ. Le travail de la carrière – la dynamite –occasionna, prétendent les habitants, un plus large éparpillement des serpents dans un secteur déjà infesté. Une forêt domaniale se situe sur les hauteurs. Elle devrait servir pour les rescapés de l’éruption de 1902. On note qu’elle fut peu à peu squattérisée. Il semble que le Service des Forêts ait pu intervenir. Une pointe vers le secteur « chic » de la Prairie et la Pointe des Cerisiers, avec le regroupement des « békés » comme à Frégate –est et Pointe Jacques, de l’autre côté de la baie de Simon-Dostaly Retour par Darthault et Dostaly, devenu un vrai quartier résidentiel. Frégate, Monerot et Morne La Croix avant le François pour la visite du front de mer sur les lieux de la catastrophe liée aux pluie de novembre 2004. Retour au centre équestre et à l’Apaloosea « Les listes de patronymes ne sont pas exhaustives. Loin s’en faut. N’oublions pas les autres larges familles du François : Mongin, Ledoux, Arimone par exemple » SOURCES Martinique Guadeloupe Saint Martin La Désirade par D. Westercamph et H. Tazieff Eléments fournis par le service de communication de la ville du François La population du François