EN ATTENDANT LE PETIT POUCET

EN ATTENDANT LE PETIT POUCET- Philippe Dorin
DOSSIER ENSEIGNANT
Descriptif de l’ouvrage
Titre : En attendant le Petit Poucet
Auteur : Philippe Dorin
Illustrateur : Peter Bailey
Editeur : L’Ecole des loisirs
Collection : théâtre
Forme littéraire : Théâtre
Genre : Théâtre contemporain
Thématiques : L’enfance- la fratrie- le voyage
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Présentation
Il s’appelle Le Grand, elle s’appelle La Petite. Ils sont seuls au onde. Il ne leur reste plus
qu’à se rencontrer, à s’inventer des fables. Ils sèment des cailloux sur leur chemin et l’un
d’entre eux les accompagne. Lorsqu’ils ont fait le tour du monde, ils s’interrogent :
comment donner un sens à leur histoire ?
On y croise les contes ( Le Petit Poucet-Hansel et Gretel), les ritournelles et les jeux de rôles
enfantins. Tout y est léger et grave à la fois car les thématiques universelles sont présentes :
l’abandon, la confiance, la fratrie, le voyage, la mort.
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L’auteur
Philippe Dorin, enfant, aimait le papier, recopier, noircir du papier, écrire des histoires. Il
aime travailler à partir des poubelles d’écrivain, avec les « boulettes de papier ». Sa
démarche poétique est liée à une démarche plastique.( OCCE du Lot)
Il est notamment l'auteur de pièces pour jeune public, « Villa Esseling Monde », « En attendant le
Petit Poucet » ; de contes et de romans pour la jeunesse, « Les Trésors du petit matin », «Paroles
d'ange » ; ainsi que de textes radiophoniques «Vingt secrets pour apercevoir les fées », « Mes
Petits Mots d'amour » mis en ondes sur Radio France.
Plusieurs sont traduits et ont été montés en Pologne et en Allemagne.
Entre 1980 et 1990, il travaille avec le Théâtre Jeune Public de Strasbourg pour lequel il écrit de
nombreuses pièces . En 1985, il reçoit la Bourse d'aide à l'écriture du Ministère de la Culture
pour « Villa Esseling Monde », qui sera créée au Théâtre des Jeunes Spectateurs de Montreuil en
1993.
À partir de 1994, il invente avec Sylviane Fortuny de nouvelles formes de travail avec les enfants,
autour de l'écriture et des arts plastiques, à partir de boulettes de papier, de petits cailloux
blancs et d'encre bleue. Elles aboutissent à des ateliers, des expositions dont Armand Étienne, «
l'homme qui ne voulait pas aller à la ligne » (1995), mais aussi des spectacles : « Le Monde, point
à la ligne » (1997) et « En attendant le Petit Poucet » (1999).
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Le théâtre en milieu scolaire
Un texte de théâtre ne peut faire l’objet d’une lecture suivie, silencieuse : Le théâtre est fait
pour être dit, entendu, mis en espace. Le texte de théâtre a besoin de…spectateurs.
Michèle Maggi-CPC –Circonscription de Taverny
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La construction d’une représentation mentale de la situation et de l’histoire passe
uniquement par le discours des personnages et quelques indications de lieu ou de jeu appelées
« didascalies ». C’est plus difficile que dans les textes narratifs qui possèdent des passages
de description, des connecteurs temporels et logiques auxquels les élèves sont habitués.
Plus que dans tout autre texte littéraire, il y a des « trous », de l’implicite et donc de
nombreuses interprétations, représentations possibles.
Les textes de théâtre supposent de créer de nouvelles situations d'apprentissage de la
lecture avec les élèves (et beaucoup moins coupées des réalités culturelles) : lectures oralisées
et adressées, lectures à plusieurs voix, mise en espace de la parole, lectures publiques
préparées…
Ils sont l'occasion d'une initiation pratique à la littérature oralisée, celle que l'on prend
plaisir à écouter et à produire avec des variations de sens. Et cela dans des dispositifs
collectifs qui rompent avec la peur d'être seul face au texte pour construire du sens.
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Théâtre classique/théâtre contemporain
Le théâtre classique obéit à la règle des 3 unités : de temps, de lieu et d’action. Il y a une
distinction stricte des sous-genres, tragédie et comédie, drame , un découpage en actes et en scènes.
Rien de tout cela ne se retrouve dans le théâtre contemporain : tout est libre, on mélange les genres : il
peut y avoir des passages comiques, tragiques, dans la même pièce. Le langage y est souvent plus
relâché et parfois décalé (théâtre de l'absurde notamment).
L’univers très poétique de Dorin ne se prête pas à la recherche d’une cohérence narrative entre un
début et une fin, des évènements logiques et qui auraient une incidence sur le récit.
Le temps, le lieu et l’action ne sont pas définis. Il nous transporte dans une bulle imaginaire proche de
l’univers du rêve dans lequel on saute du coq à l’âne sans aucun lien . C’est le plaisir de la fantaisie
verbale, de la puissance des sortilèges et de l'imaginaire.
----------------------------------------------------La pièce comporte 5 scènes et de nombreuses entrées et sorties en coulisses pour symboliser le voyage
des enfants.
La mise en voix et en espace indispensables à l’étude de cette œuvre nécessiteront qu’on lui consacre 2
semaines. Les mots et le texte sont simples mais laissent beaucoup de place à la discussion,
l’interprétation et l’écriture de scènes manquantes.
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Dispositif pédagogique possible
Lectures préparatoires
Séance 1 : Lecture du conte « Le Petit Poucet
Faire une affiche collective avec :
Le lieu- les personnages- le schéma actanciel ( chronologie et liens logiques entre les
évènements)
Séance 2 : Lecture du conte « Hansel et Gretel »
Faire une affiche collective avec :
Le lieu- les personnages- le schéma actanciel ( chronologie et liens logiques entre les
évènements)
Lister sur une autre affiche les similitudes entre les deux contes : le lieu symbolique de la
forêt- des enfants abandonnés, perdus- un être dévorant les enfants : ogre ou sorcière.
Michèle Maggi-CPC –Circonscription de Taverny
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Séance 3 : Découverte du livre « En attendant le Petit Poucet »
1ère et 4ème de couverture , le premier paragraphe seulement)
Hypothèses sur les personnages ( A lister sur une affiche):
-Pourquoi sont-ils seuls au monde ?
-Quelles relations y a-t-il entre eux ?
Questions que se posent les personnages :
-Pourquoi les étoiles disparaissent-elles le jour ? ( Aura-t-on un explication dans le livre ?)
-Ils vont voyager, traverser des villes et frapper aux portes des maisons ? Quels
Dangers ??
-Un caillou les accompagne ; Est-ce un personnage de l’histoire ? Quel rôle va-t-il jouer ?
-Liens avec les contes lus précédemment.
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Ouvrir le livre à la page de la citation de Rimbaud. La faire lire silencieusement.
Explicitation ( égrener des rimes- la Grande Ourse)
 Page suivante : Les personnages sont présentés. Ce n’est pas habituel dans les
histoires que l’on lit. Il s’agit d’une pièce de théâtre.
 Page suivante : un texte en italique :Au bord d’un chemin. Un petit chariot passe
au loin. On indique au lecteur les lieux
 Page suivante ( 9) : La pièce commence. On est donc dans la première scène. Une
autre indication de jeu apparaît en italique ( L e Grand arrive) Expliquer que ces
indications de jeu s’appellent des didascalies. Elle sont fréquentes dans l’écriture des
pièces de théâtre car on n’a que les paroles des personnages pour comprendre et se
représenter l’histoire.
Poursuivre avec le fichier « Etude du texte »
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