Sedimag

Transcription

Sedimag
M E N S U E L D E S E N T R E P R I S E S D E S E RV I C E E T D I S T R I B U T I O N D U M A C H I N I S M E A G R I C O L E E T D E S E S PA C E S V E RT S
le
Romain NOGUES
Membre du Bureau Exécutif du SEDIMA
»
consultable sur www.sedima.fr
SEDIMA
au
éd i
to
février 2015 - n° 260
SIMA
hall 5a
n°G060
Prévisions
ou expectatives ?
Je décide de me lancer au jeu des prévisions
sur l’activité 2015, même si c’est risqué
quand on voit à quelle vitesse les marchés
peuvent se retourner !
Tout d’abord, intéressons-nous à nos clients.
Selon le secteur d’activité, les investissements
seront nettement différents.
Les régions grandes cultures ne devraient
pas rattraper le retard cumulé sur 2014. Il n’y
a aucun signe de reprise et les cours, qui nous
laissaient espérer une remontée, se sont
ravisés à l’heure où je termine cet édito.
Les éleveurs viande qui bénéficient de label
ou d’AOC connaissent une stabilité depuis
quelques mois qui leur permet de recouvrer
de l’enthousiasme.
Les laitiers en revanche ne se prononcent pas
forcément car l’ouverture des quotas va
sensiblement changer la donne.
Les maïsiculteurs eux aussi freinent leurs
investissements. Les cours peinent à remonter
et, soyons lucides, ils ne retrouveront pas
leur niveau de 2013 sur le premier semestre.
Les cultures spécialisées sont pour la plupart
épargnées par ces marchés changeants.
Prenons comme exemple la vigne, les cours
se maintiennent à un niveau correct depuis
deux ans, car les récoltes sont davantage
qualitatives et non quantitatives.
Regardons maintenant du côté des constructeurs. En nous rendant au SIMA, nous serons en
mesure de nous faire une idée sur les tendances
2015. Leur rôle est de rester optimistes par
vents et marées. Cependant, ils doivent eux
aussi faire des prévisions afin d’assurer la
production des usines qui ne demandent qu’à
tourner au régime de 2013 ! Ils restent toutefois circonspects sur “l’atterrissage” de 2015.
Sans exposer une analyse chiffrée, la tendance
pour ce nouveau millésime sera stable, avec
néanmoins un léger recul si les prix des
céréales persistent à stagner.
Il est clair que nos clients sont considérablement
bien équipés et qu’ils peuvent attendre avant
de renouveler. Mais afin d’assurer la pérennité
de nos entreprises, il est nécessaire de les
convaincre de passer ce cap à nos côtés...
De nature optimiste, je souhaite que nos clients
retrouvent rapidement une économie favorable
ainsi que la volonté d’acquérir.
les temps forts
sur le stand SEDIMA
dimanche 22/2 - 10 h 30 - salle 611 (entrée hall 6)
Assemblée Générale du SEDIMA
lundi 23/2 - 16 h - stand SEDIMA
Le CJMA (club des jeunes du machinisme agricole) reçoit les lauréats nationaux
des Olympiades des Métiers 2015, catégorie machinisme agricole
Programme ouvert aux distributeurs
(adhérents et non adhérents)
par séquences de 40 mn – stand SEDIMA
“Mieux appréhender les conditions juridiques de la vente”
Olivier RICTER, responsable juridique et fiscal
“Connaître son positionnement économique
par rapport à la profession”
Sylvie DOMENECH, responsable des études économiques
“Les risques en matière de pénibilité”
mardi 24/2 - 14 h - stand SEDIMA
Conférence de presse du CLIMMAR (radioscopie de la distribution européenne
et présentation du nouveau Bureau de l’organisation)
Pascal CAMBRESY, responsable hygiène et sécurité
Découvrez le SEDIMA - tous les jours
Ses actions et ses missions
via des mini-conférences animées
par les Permanents
Sandra MACOINE, chargée de mission négociations sociales
‘
“Se repérer dans les filières de formation”
Gilbert DAVERDISSE, responsable formation
“Les points clés de la réforme professionnelle”
“Les fonctionnalités du site du SEDIMA”
tous les Permanents
cahier “spécial Sima” pages 4 à 7 : interviews, infos pratiques, palmarès de l’innovation 2015
P
PROFESSION
r o x i m i t é
L.R.
Avant-propos
Ets Gautier
un atelier moderne pour un service performant
En décembre dernier, sur leur base de Brezolles
(28), les Ets Gautier ont inauguré un nouvel
atelier de 440 m 2. Pour répondre aux besoins
des technologies actuelles, cet atelier dispose d’un
pont roulant de 5T et d’une aire de lavage couverte.
6 salariés sont dédiés à cette base (2 techniciens,
1 apprenti, 1 magasinier, 2 commerciaux). Un libreservice est en cours d’aménagement.
Ce site est également équipé d’une balise RTK
qui permet de couvrir jusqu’à 50 kms et d’offrir
un signal aux exploitants du secteur quel que soit
leur équipement.
Philippe MICARD Directeur de la publication & Laurence ROUAN Rédactrice en chef
»
Janvier 2015 est une date clé qui marquera
l’histoire du SEDIMA.
L’intégration du SMJ au SEDIMA est en effet un
événement important pour la profession.
Les concessionnaires de machines agricoles et
de métiers spécialisés, parmi lesquels les espaces
verts, vont plus que jamais se côtoyer.
En amont, la commission Communication du
SEDIMA a réfléchi et œuvré au développement
d’outils de promotion et d’information pour
l’ensemble des adhérents du SEDIMA quels que
soient leurs secteurs d’activité.
Sedimag’ est représentatif de cette démarche.
Au fil des numéros, le lecteur constatera que,
depuis 3 ans. Ils possèdent 2 bases (Broué, le
siège social, et Brezolles) qui couvrent, avec 19
salariés, l’Eure et Loir et une partie des Yvelines,
de l’Eure et de l’Orne.
Fondés en 1890, les Ets Gautier sont concessionnaires Valtra depuis 2006. Pascal GAUTIER
(4ème génération) est à la tête de l’entreprise, son
fils Matthieu (5ème génération) est à ses côtés
tout comme la charte graphique, la ligne éditoriale évolue : une rubrique métiers spécialisés
apparaît avec de l’info juridique, réglementaire,
économique, technique, de l’actu produits et
des événements concessions…
Ainsi vous percevrez, en parcourant le journal,
des détails d’évolution dans le rubriquage et la
mise en page.
Ce support est avant tout le vôtre, il vit pour
vous et par vous.
N’hésitez donc pas à transmettre à la rédaction
vos actualités et infos diverses.
Nous vous souhaitons, avec ce Sedimag’ spécial
Sima, une très bonne lecture !
Team 3 Services
un mois de janvier riche en événements
Le distributeur John Deere sur la Somme, l’Aisne
et le Pas-de-Calais a inauguré, en présence de plus
de 550 visiteurs, le 16 janvier dernier, sa 6 ème
succursale à Aubenton (02). Sur un terrain d’1 ha,
la base Team 3 Services s’étend sur 780 m 2
couverts. Elle est dotée d’une équipe de 8 collaborateurs (5 à l’atelier, 2 au magasin et 1 commercial). La division Team 3 Elevage, concessionnaire Delaval, est également présente sur le site.
Mark Von PENTZ (Président division tracteurs
zones 1 et 2), Chris WIGGER (Vice-Président Ventes
zone 2) et Rémi HANOT (Directeur Général John
Deere France). Le programme de la journée était
dense : visite de la concession, réunion sur le
développement et les spécificités du marché
local, visite d’une exploitation agricole, soirée
débat avec 8 agriculteurs et ETA de la zone.
Nicolas DONY (Président de la SAS Team 3 Services)
et Patrick PETIT co-dirigent la structure qui emploie
125 personnes et réalise avec 8 bases un chiffre
d’affaires de 60 M€.
Ce mois de janvier était propice aux événements
pour Team 3 Services… En effet, la concession
a reçu le n°1 mondial de la firme John Deere
(Sam R. ALLEN, Président de Deere & Company)
accompagné d’une délégation de 15 personnes,
membres du top management, parmi lesquelles
2
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
E
PROFESSION
n t r e v u e
Interview
L.R.
Promouvoir notre identité et notre profession !
Le Sedimag’ va donc ouvrir une rubrique
espaces verts !
Anne FRADIER
Secrétaire Général du SEDIMA
Le début d’année est riche d’actualités
pour le SEDIMA :
intégration des adhérents du SMJ,
nouvelles orientations de travail,
présence au SIMA sur un stand dédié
avec un programme d’animations…
Il semblait opportun qu’Anne FRADIER,
Secrétaire Général
de l’organisation professionnelle,
s’exprime sur la stratégie du SEDIMA
et la mise en œuvre
de ses actions futures.
»
Ce mois de janvier a été porteur
de changements au SEDIMA…
A.F. : “En 2014, sous la volonté commune des
Présidents du SEDIMA et du SMJ, nos deux
organisations professionnelles ont travaillé à
leur rapprochement. Nous sommes depuis le
1er janvier 2015 dans la phase active d’intégration
opérationnelle des adhérents.
Notre première action consiste à travailler sur la
mise à jour de nos fichiers pour que tous les
adhérents espaces verts bénéficient du même
niveau d’information que ceux du SEDIMA et
puissent participer aux différentes commissions
de travail.
Le groupe Espaces Verts s’est d’ores et déjà élargi
pour intégrer des spécialistes de ce secteur et
M. COLLARD (Président du SMJ jusqu’au 31
décembre dernier) a été accueilli au sein du
Bureau Exécutif.
Tout comme Stéphane SERS qui a rejoint les
permanents du SEDIMA avec comme mission
principale l’animation du groupe espaces verts et le
suivi des informations spécifiques à ce métier...”
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
A.F. : “Une réflexion a été entamée avec la commission Communication du SEDIMA courant 2014
afin qu’en effet une rubrique sur les métiers
spécialisés, où les espaces verts auront toute
leur place, soit mise en œuvre. Il appartient aux
professionnels, et notamment à ceux des espaces
verts, de la faire vivre, et également à Stéphane
SERS de l’alimenter dès lors qu’il y aura une
action, une actualité ou un message spécifique
concernant ce métier.”
Pour en revenir aux permanents
du SEDIMA, plusieurs arrivées
ont été effectives en 2014 ?
A.F. : “L’intégration du SMJ fait que notre organisation professionnelle passe de 680 entreprises
adhérentes à plus de 800 donc cela engage plus
de travail et plus de services. Pour répondre aux
attentes de nos adhérents, le service Social s’est
étoffé par l’embauche d’une chargée de mission
en négociations sociales, Sandra MACOINE, dont
le rôle est de m’assister dans la préparation des
réunions de la commission Sociale du SEDIMA
et des commissions paritaires de la branche. Par
ailleurs, elle a en charge l’information des adhérents sur tous les dispositifs de formation professionnelle du fait de l’évolution actuelle de la
loi sur ce sujet.
Au service Social, Florence ROCHE a remplacé
Matthieu DAPON au poste de conseil en matière
sociale. Son expérience constitue un avantage
incontestable compte tenu de la complexité toujours
plus grande de ces questions.”
Venons-en au SIMA : pour la première
fois le SEDIMA aura son propre stand,
pourquoi ?
A.F. : “Nous avions pour habitude depuis plusieurs éditions de faire avec les industriels et les
partenaires formation un stand commun.
L’APRODEMA ayant mis à jour ses statuts en
2014, elle devient une association dont l’objet
unique est la promotion des métiers de la filière.
Le SIMA ayant mis en place un espace dédié aux
métiers et à la formation, il nous est donc apparu
cohérent qu’elle soit dans cet espace d’exposition.
Pour AXEMA (Union des Industriels de l’Agroéquipement) et pour le SEDIMA, il était important de
donner une visibilité et une autonomie distincte
aux deux organisations professionnelles afin de
mettre en avant leurs spécificités. Les conseils
d’administration respectifs ont donc opté pour
des stands indépendants. ”
Quelle sera la thématique du stand
SEDIMA ?
A.F. : “Nous avons participé ces derniers mois
aux travaux de la mission interministérielle qui a
été confiée à l’IRSTEA concernant la filière et
le secteur des agroéquipements. A cette occasion,
nous avons vraiment pris conscience que le
métier de la distribution était peu connu des
ministères et des prescripteurs clients.
Le Bureau du SEDIMA, élu il y a deux ans, a fait
de la communication, durant son mandat, une
priorité. L’objectif du stand était donc évident :
faire connaître plus que jamais notre organisation
professionnelle, relayer notre identité, pour que
le SEDIMA, reconnu par la profession, le soit
également par son environnement extérieur.
Notre stand dans le hall 5a (n°G060) sera dynamique et attractif, aux couleurs de la nouvelle
plaquette du SEDIMA éditée en 2014, et ouvert
à tous.”
Y aura-t-il des moments forts
sur ce stand ?
A.F. : “Il y aura tout d’abord notre Assemblée
Générale qui se tiendra le dimanche 22 février.
C’est une réunion qui se veut conviviale, elle
permet de réunir nos adhérents et nos élus,
de faire un point sur l’activité et de décerner
des récompenses (des mérites agricoles en particulier).
Le lundi 23, le CJMA (Club des Jeunes du Machinisme agricole) accueillera sur notre stand les
participants de la filière machinisme agricole de
la finale nationale des Olympiades des Métiers
qui s’est déroulée fin janvier 2015.
Le mardi 24, nous vivrons aux couleurs de l’Europe
puisque le CLIMMAR (organisation européenne
de la distribution du matériel agricole) tiendra
une conférence de presse.
Et nous remettrons le trophée Sedimaster des Agroéquipements à une date qui reste encore à définir.
Chaque jour, les permanents du SEDIMA organiseront des mini-conférences sur des sujets
d’actualité (juridique, formation, sécurité, économie,…). Ces temps forts, ouverts aux distributeurs
adhérents et non adhérents, se dérouleront par
sessions de 40 minutes.
Nous profiterons aussi de notre stand, via un pôle
interactif et didactique, pour expliquer aux visiteurs
les fonctionnalités de notre site internet, nos
missions et mettre en avant Simo-Net.”
Quels seront les axes de travail
du SEDIMA en 2015 ?
A.F. : “Cette année sera celle de la consolidation,
nous allons œuvrer pour gagner en performance
afin d’assurer à nos adhérents, en ces périodes
fluctuantes, un meilleur suivi et les aider dans
leur prise de décisions face à l’incertitude des
marchés. Les ratios joueront un rôle important
dans cette démarche. Notre priorité est de
développer plus encore les ratios analytiques et
nos enquêtes, afin d’obtenir des résultats par type
d’activités et par régions afin que les entreprises
disposent de véritables repères. Nous serons aussi
vigilants sur un certain nombre de dossiers comme
la garantie, les vols de tracteurs, la défense des
métiers spécialisés, la réforme de la formation
professionnelle, et autres dispositions sociales
qui impactent la gestion des entreprises.
Nous poursuivrons notre travail concernant
l’intégration du SMJ en mettant à jour nos
procédures, en concertation avec l’ensemble des
commissions du SEDIMA.
Nous mènerons avec la commission Communication une réflexion pour évoluer vers une
communication plus digitale. Ce chantier devrait
s’étaler sur 2015 et 2016. A court terme, nous
réitérerons nos actions vers la presse spécialisée
avec, fin juin, notre conférence de presse
annuelle et, de novembre à début décembre, nos
réunions de fédérations à la rencontre de nos
adhérents.”
Pouvez-vous confirmer les chiffres clés
de la profession après intégration du SMJ ?
A.F. : “La distribution du machinisme agricole et
des espaces verts c’est aujourd’hui 2000 entreprises, en règle générale des PME de 4 à 400
salariés, employant 30.000 salariés pour un chiffre
d’affaires de 11 milliards d’€ en 2014. ”
Quel est votre avis sur la conjoncture
économique de la filière ?
A.F. : “L’activité est morose et les résultats des
immatriculations de décembre 2014 le prouvent,
de l’avis général. 2015 s’annonce compliquée
pour nombre de nos adhérents. On note des
situations très diverses avec des résultats très
variables d’une entreprise à l’autre. Face à ce
manque de visibilité, les distributeurs sont
prudents avec leur trésorerie, leurs stocks, leurs
frais généraux.
Nous les avons alerté depuis plusieurs années
sur les effets de la volatilité des marchés dans le
fonctionnement de leurs entreprises et je note
une certaine maturité de la profession sur cette
question. Par contre, je perçois nombre d’interrogations de la distribution sur l’évolution de
leurs métiers et sur l’avenir des réseaux face aux
positionnements des industriels.
Les distributeurs souhaitent que leurs activités
soient reconnues et ils ne veulent pas que leurs
relations avec leurs concédants se résument à
un simple échange de tableaux de bord ou à la
signature d’objectifs irréalistes par rapport à
l’état des marchés.
Pour l’heure, la profession demeure confiante,
elle continue à se projeter, à embaucher des
jeunes en contrat d’alternance ou à anticiper le
départ des anciens pour attirer des compétences
dans leurs entreprises et préparer l’avenir.
En conclusion, elle reste convaincue que le secteur
des agroéquipements demeure porteur.”
3
P
SPÉCIAL SIMA
o i n t
d e
v u e
Entretien
L.R.
Nouveauté, maître-mot du SIMA 2015
Malgré une période morose, estimez-vous
que vous aurez une présence supérieure à
l’édition 2013 ?
Martine DEGREMONT
Directrice du SIMA
»
Première nouveauté de ce 76ème SIMA,
le salon s’agrandit !
M.D. : “Les visiteurs constateront dès leur arrivée
qu’un hall supplémentaire a fait son apparition.
Il s’agit du hall 7 qui est en connexion directe
avec le hall 6.
Auparavant, il fallait passer par l’extérieur pour
rejoindre le 6, aujourd’hui la galerie d’accueil
(qui s’arrêtait au 5a) se poursuit jusqu’au 7,
desservant l’entrée de tous les halls du salon.
Cet agrandissement d’environ 20 % de la surface
totale est la conséquence d’un élargissement des
demandes des exposants en terme de présence
et de périmètre.”
M.D. : “C’est une question terrible pour un organisateur de salon… Nous avons donné près de 30
conférences de presse au travers de la planète
pour susciter l’intérêt des journalistes, des exposants, des groupes d’agriculteurs des différentes
filières du machinisme agricole. Tous sont
passionnés par l’innovation et l’évolution de leurs
professions respectives. Nous ne voulions pas
rater ce cap en 2015, c’est pourquoi le maître-mot,
plus que pour les précédentes éditions, sera la
technologie de demain et l’agriculture de précision. Et oui, nous espérons cette année encore plus
de visiteurs…”
Ce qui nous amène à parler
des tendances de ce nouveau SIMA…
M.D. :“Les objets connectés, les systèmes de communication et d’information, l’Isobus, l’Agrotic, sont les
thématiques principales de cette édition. Tous
les constructeurs, tous secteurs d’activité confondus, ont des solutions, des concepts, des systèmes
en la matière à faire découvrir aux visiteurs.”
Revenons aux changements et parlons de
l’aménagement du salon…
M.D. : “Le SIMA s’étendra donc des halls 3 à 7,
le hall 8 faisant office de gare de bus, et mettra
en avant près de 600 nouveautés. La nouvelle
implantation a été réfléchie et elle ne devrait
pas dérouter les visiteurs. Les fournisseurs de
pièces et composants seront regroupés dans le
hall 3 et un peu dans le hall 4, de façon à donner
plus de visibilité à ce secteur qui était avant
réparti un peu partout. Le Simagena et la partie
élevage migrent dans le hall 7 avec le retour des
machines à traire. On y trouvera aussi les matériels de transport et de manutention et un espace
consacré à la méthanisation. Les tractoristes
seront disséminés comme de coutume sur l’ensemble des halls. Plusieurs nouvelles zones ont
été créées pour les matériels dédiés aux Espaces
Verts, à l’irrigation, aux cultures tropicales, ou
encore à la forêt, au bois et à l’énergie.”
Le SIMA proposera-t’il comme toujours
un ensemble d’ateliers et de conférences ?
M.D. : “Oui, il y a aura un programme riche de
conférences, ateliers pratiques et animations
diverses. Plusieurs nouveautés dans ce sens :
l’espace Bonnes Pratiques, drivé par 11 instituts
techniques de recherche et développement, qui
a pris le nom de HubAgro, va présenter un
concept de robot “mule”. L’organisme Apecita
organisera des jobs dating pour favoriser le
recrutement. Le Village des Métiers animera le
hall 7, on y retrouvera l’APRODEMA qui œuvre
pour la promotion des métiers et des formations
de la filière agroéquipement, mais aussi des écoles
d’ingénieurs qui exposeront et commenteront
leur vision du futur agricole via “la galerie de
l’innovation”. Pour les passionnés, il y aura une
exposition de matériels anciens dans les halls
3 et 4.”
Le Mexique, le Japon et l’Afrique du Sud,
seront à l’honneur. Pourquoi ces pays ?
française pour le développement des entreprises
à l’international) que nous choisissons les marchés à mettre en avant. Certes la Russie, la Chine,
l’Inde sont des pays à fort potentiel, mais beaucoup les connaissent à présent. Il nous a paru
intéressant de mettre en avant une autre catégorie de pays, qu’on connait moins, mais où,
après vérification, il y a des besoins en terme de
matériels.”
Le dossier remis à la presse arbore
une nouvelle communication,
qu’est-ce que cela signifie ?
M.D. : “Le SIMA s’étoffe, s’agrandit, se relooke.
Et cela se voit au travers de sa communication
écrite, plus colorée, plus moderne, mais aussi de
sa communication visuelle, en particulier sa
signalétique salon.”
Pour conclure, votre avis
sur la conjoncture économique du secteur ?
M.D. : “Il est vrai que la période est délicate, les
indicateurs du secteur des agroéquipements
sont à la baisse, mais je pense vraiment que
c’est dans ces moments-là qu’il faut continuer à
innover, échanger, se rencontrer. Comme à chaque
édition, de nombreux concessionnaires seront
attendus par les exposants qui auront à cœur de
leur présenter leurs nouveautés.
Le SIMA est le salon de toutes les exploitations
agricoles, de la petite à la grande, en passant par
la moyenne, et je crois que c’est un rendezvous qu’il ne faut pas manquer.”
M.D. : “C’est avec AXEMA (Union des Industriels
des Agroéquipements) et UBIFRANCE (Agence
Regard
Un stand dédié à la distribution
Raphaël LUCCHESI
Président du SEDIMA
»
Que dire sur la nouvelle stratégie
du SEDIMA au SIMA ?
R.L. : “Au cours des deux dernières éditions du
4
SIMA, le SEDIMA était présent au sein du Pôle
Agroéquipement, avec pour objectif majeur la
promotion des métiers de la filière, l'emploi et
par voie de conséquence la formation. Le changement intervenu dans l'agencement des différents halls du SIMA a permis à l'APRODEMA de
disposer de son propre espace au sein du Village
des Métiers dans le hall 7 pour continuer à assurer
ses missions de promotion.
Le pôle Agroéquipement n'ayant de fait plus sa
raison d'être, le SEDIMA a décidé de maintenir
sa présence dans le hall 5a, mais sur un stand
exclusivement dédié à la distribution. Nous
pourrons y accueillir tous nos adhérents et en
particulier ceux des espaces verts qui viennent
tout juste de nous rejoindre.
Le CLIMMAR, notre association européenne, disposera aussi du stand SEDIMA pour accueillir nos
collègues venus de l'un des 17 pays adhérents
au CLIMMAR. C'est aussi une bonne occasion
d'échanger avec nos clients utilisateurs pour
que conseils et services soient prodigués de
manière pertinente et efficace.”
Que vous suggère le palmarès
de l’innovation 2015 ?
R.L. : “Il est tout entier tourné vers le confort et
l'ergonomie, la performance et la productivité,
sans oublier la précision de travail de laquelle
découle un meilleur respect de l'environnement.
Cela répond certainement bien aux attentes
actuelles et futures des clients de nos concessions.
Les distributeurs qui devront commercialiser ces
nouvelles technologies seront de toute évidence
très fortement impliqués dans la formation pour
être toujours plus performants.”
Quelles perspectives se dessinent
pour 2015 ?
de grandes cultures que de la polyculture
élevage. Se laisser entraîner dans une forme de
sinistrose, que d'autres aimeraient bien nous
communiquer, serait bien facile, mais nous
disposons d'atouts certains.
Tout d'abord, il suffit d'observer ce qui va se
passer dans les allées du SIMA pour constater
que les visiteurs (acheteurs potentiels) viennent
en nombre. Là ils pourront découvrir des nouveautés qui leur permettront d'améliorer globalement leurs conditions de travail et faire des
gains de productivité. Ils pourront venir à la
rencontre d'une distribution motivée, formée,
toujours prête à apporter un service de proximité de tout premier ordre ! En résumé, un secteur
qui y croit et qui le montre. De là, il ne faut pas
s'arrêter à des creux d'activité, qui rappelons-le,
succèdent à plusieurs années exceptionnelles !”
R.L. : “L'année 2014 vient de s'achever dans un
climat morose. L'essentiel réside dans le manque
de visibilité à court terme, tant dans les domaines
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
I
SPÉCIAL SIMA
n f o s
S
a l o n
Les temps forts du SIMA 2015
pratique
chiffres clés
dates
du dimanche 22 au jeudi 26 février
1740 exposants
lieu
Parc des Expositions - Paris Nord Villepinte
horaires
de 8 h 30 à 18 h
se repérer
40 pays exposants représentés
600 produits nouveaux
250 bovins (Simagena)
25 % de visitorat étranger
330 délégations internationales
à découvrir
secteur Espaces Verts
hall 5b
145 pays (provenance des visiteurs)
secteur Cultures Tropicales hall 6
7 rencontres internationales
(colloques)
espace Innovation First (1)
6 conférences thématiques
hall 6
rencontres internationales
Agri Center mezzanine
hall 4
22 ateliers pratiques
(en français et en anglais)
conférences thématiques
Agora Sima mezzanine
hall 3
ateliers pratiques
hall 7
3 pays à l’honneur :
Afrique du Sud
Mexique
Japon
Village des Métiers (2)
hall 7
ring Simagena
hall 7
HubAgro (3)
hall 5a
club international business
hall 6
(1)
laboratoire d’idées sur l’agriculture de demain.
(2)
pôle regroupant les associations et institutions
dédiées à la formation, à l’emploi et aux métiers
de la filière des agroéquipements.
(3)
espace bonnes pratiques : conseils et services
proposés par les institutionnels de l’agrofourniture et de la recherche.
programme détaillé
des conférences,
atelier, rencontres,
événements sur
www.simaonline.com
Retrouvez-nous au SIMA, Hall 6 Allée B Stand 40
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
5
T
SPÉCIAL SIMA
Innovation
Awards 2015
dans le détail
Sous la houlette de Jean-Marc BOURNIGAL
(Président du jury) secondé par Gilbert GRENIER,
Frédéric VIGIER et René AUTELLET (conseillers
technologiques), ce sont 21 spécialistes de
la recherche, de l’enseignement supérieur et
du développement, secondés par 120 experts
européens, qui ont étudié les dossiers déposés
au concours SIMA Innovation Awards.
Le jury international a décerné 2 médailles d’or,
3 d’argent et 18 citations.
Trois tendances se font jour au travers des
résultats de l’édition 2015.
L’AgroTIC(1) se développe
Applications sur smartphones ou tablettes, réseau
Isobus, connections internet, voici les concepts
qui sont utilisés aujourd’hui par les exploitants
agricoles. Après plusieurs années de recherche et
développement, les outils utilisant ces systèmes
sont arrivés à maturité et sont en tête des innovations. Ils deviennent au cœur des exploitations de
véritables objets connectés capables d’informer,
de communiquer et de gagner en productivité.
Ainsi le réseau Isobus propose de nouvelles fonctionnalités vers l’agronomie assistée par ordinateur
(par exemple modulation des doses d’engrais, des
produits phytosanitaires ou des semences) ; la
collecte de données se fait à la fois sur le travail de
la machine mais aussi sur la culture afin de valoriser
le suivi de culture ; le transfert de données entre
systèmes évolue en gagnant de plus en plus sur les
problèmes de compatibilité (le travail de l’AEF
prend ici tout son sens) ; les motorisations électriques
remplacent les transmissions mécaniques ou
hydrauliques ; les tablettes et smartphones se
développent plus que jamais ; les robots et drones
deviennent tendance...
La sécurité avant tout
C’est un élément fondamental du développement et
à la conception des machines. Ces dernières mettent
aujourd’hui en avant des concepts ou process
innovants permettant de lutter contre les risques
de troubles musculo-squelettiques, de renversement
du véhicule, d’accident en phase d’attelage ou de
dételage, ou encore d’accident lié à la manipulation
de produits phytosanitaires.
Performer la productivité
Augmenter le débit de chantier est pour l’agriculteur
une condition sine qua non qui lui permet de chasser
les dépenses inutiles. La recherche va dans ce sens en
matière de semis (semoir de précision), de pressage
et d’enrubannage, de récolte (passage d’une culture
à une autre), de pulvérisation ou bien de maintenance. Les exemples sont nombreux et source de
multiples innovations.
(1)
Que signifie AgroTIC ?
C’est une spécialisation commune aux écoles de Montpellier
SupAgro et Bordeaux Sciences Agro qui forment des ingénieurs à compétences doubles : agronomie et TIC (techniques de l’information et de la communication).
6
Médailles d’Or
Claas
Cabine panoramic de l’Arion 400
La nouvelle cabine des Arion 400 offre, sans angle mort, un
champ de vision continu de 90° et une vue optimale sur les
outils. L’innovation repose sur un pare-brise grand format de
2,41 m2 et sur un ensemble vitre-toit relié sans aucune traverse
horizontale.
John Deere
Semoir de précision ExactEmerge
Ce semoir pneumatique est doté d'un système de convoyage
vertical qui dépose les graines au fond du sillon avec une vitesse
horizontale nulle évitant les risques de rebond et de roulement.
Le dispositif autorise des vitesses de travail élevées (jusqu’à
20 km/h) ainsi qu’une précision et qualité de travail supérieures
à celle des semoirs monograines conventionnels. Une particularité : le tube de descente des graines est
remplacé par une courroie brosse. La console SeedStar en cabine permet de visualiser le compteur de graines
monté sur chaque élément et de vérifier les différents paramètres (espacement sur le rang, densité de
semis, surface ensemencée…).
Médailles d’Argent
Berthoud
Dispositif B-safe
Ce dispositif sécurisé permet l'incorporation de produits
phytosanitaires liquides dans les pulvérisateurs neufs ou déjà en service à partir des bidons de produits
d’origine. L’introduction des produits et le rinçage complet se font sans contact avec l’opérateur et le
milieu environnant. Le système repose sur une mise en œuvre manuelle via une poignée d’adaptation, une
lance de rinçage, un venturi et deux coupleurs rapides.
John Deere
Système d'attelage automatisé AutoConnect
Ce système permet d’atteler un outil traîné au tracteur de façon automatique
sans descendre de la cabine. Le tracteur recule seul jusqu’à l’outil, le crochet
ramasseur attèle l’outil au tracteur et la connexion des différentes servitudes
(prise de force, raccords hydrauliques et pneumatiques, prises électriques,
Isobus) est automatisée. La solution nécessite, côté tracteur, un crochet de
relevage télescopique équipé d’une sphère, autour de l’arbre de PDF une
plane portant les différentes prises femelles et, à l’arrière de la cabine deux
caméras ; côté outil, un bloc se montant sur la flèche d’origine, comprenant la demi-sphère femelle, une
plane portant les prises mâles, des centreurs et un support de cardan de PDF. Les servitudes se raccordent
à cette plane.
e n d a n c e s
Citations
AEF
Application Isobus Database
L'AEF, qui regroupe plus
de 160 entreprises du
secteur du machinisme et
de la distribution, a développé un test de conformité des produits Isobus. Les résultats de ces tests sont
stockés dans une base de données AEF ISOBUS
Database, www.aef-isobus-database.org.
Accessible gratuitement, elle permet aux utilisateurs
de vérifier la compatibilité entre les tracteurs, outils,
consoles qu'ils projettent d'acheter.
Agrotronix
Interface homme machine VTH
Conçu pour outils tractés
et automoteurs, l’interface Homme Machine VTH
permet d’afficher sur le
pare-brise du tracteur, via
un pico-projecteur, les
informations jugées utiles par le conducteur. Ce dernier
peut également effectuer des incrustations vidéo
provenant d’une ou deux caméras installées sur la
machine tractée ou le tracteur.
Carre
Robot de binage Anatis
Ce robot agricole connecté
agro-écologique assiste
l’agriculteur ou le maraicher, dans son quotidien,
en réalisant en autonomie
l’entretien et le suivi des
cultures (travail du sol, désherbage, rapport de parcelle
pour contrôler les adventices, densité, luminosité, hygrométrie, température du sol et de l’air). Il se déplace
grâce à un ensemble de guidage GPS, caméra et laser.
Sa motorisation électrique le rend silencieux et sans
émission polluante.
Claas
Barre de coupe Vario
En modulant la distance
entre la scie et la vis, cette
barre de coupe, à la cinématique simple, optimise
le flux en fonction de la
récolte en l’adaptant à la
longueur des pailles. La course totale du tablier est de
700 mm. Il peut se rétracter, directement depuis le
poste de conduite, de 100 mm pour les cultures
courtes et s'allonger de 600 mm pour le colza.
Comer Industries
Solution Centriplus
Vicon
Combiné presse-enrubanneuse Fastbale
Le combiné presse-enrubanneuse de nouvelle génération
Fastbale est pourvu d'un dispositif de fonctionnement “sansarrêt” permettant le pressage en non-stop et l’enfilmage en un
seul passage. Il est constitué d’une presse à balles rondes pourvue
de 2 chambres à volume fixe couplée à une enrubanneuse double satellite à position horizontale sans
système de transfert. Le gain de productivité peut atteindre jusqu'à 50 %. Le Fastbale s’utilise pour tous
types de produits, verts ou secs, en mode pressage-enrubannage ou en mode pressage simple.
Destinée aux machines
agricoles automotrices
équipées de frein interne
à bain d'huile (élévateurs
télescopiques par exemple),
cette solution isole le groupe
de freinage (par deux contre-disques d’extrémité) de
l’huile du pont, ce qui réduit la dissipation d'énergie,
limite la consommation et les émissions polluantes.
Une pompe contrôle le prélèvement de l'huile du pont
garantissant le refroidissement et une lubrification des
surfaces de frottement.
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
P
SPÉCIAL SIMA
Hardi-Evrard
Müller Elektronik
Outil de gestion Evrard-ScanApp
Dans le cadre de la traçabilité rendue obligatoire,
l’application mobile EvrardScanApp, sur smartphone
et tablette, simplifie l’identification et la saisie des produits phytopharmaceutiques
utilisés sur chaque parcelle. Elle scanne les code-barres
et gère la communication avec le terminal Regulor 6 du
pulvérisateur via le wifi. Les données mémorisées peuvent être transmises via une carte mémoire SD dans le
logiciel de gestion parcellaire de l’exploitation.
Horsch
Pulvérisateur Leeb GS
Il associe deux solutions innovantes : le BoomControl Pro qui
est un système actif de stabilisation et de guidage de la rampe et
le système en continu de rinçage CCS. Le BoomControl
permet d’aller au plus près de la cible à pulvériser grâce
à l’utilisation de buses à 80° disposées à 25 cm d'écartement. Quant au rinçage CCS par refoulement, il permet
d’atteindre rapidement le taux de dilution souhaité avec
un faible besoin en eau claire.
Outil de diagnostic InsightME
Dédié aux matériels Isobus, cet outil est utilisable aussi bien par des techniciens que par des
agriculteurs. Il fonctionne grâce à une interface Can/Wifi qui relie une tablette ou un smartphone
au réseau Can/Iso 11783 de la machine. En se plaçant n’importe où sur la machine, l’utilisateur
diagnostique facilement la cause réelle d’une défaillance technique. Cet équipement mobile,
grâce à sa connexion 3G/4G, peut également servir de passerelle vers un service à distance.
Perard
Valorisation des menues pailles
Relié latéralement à une moissonneuse-batteuse, le VMP récupère par aspiration la menue
paille et la comprime sous forme de bottes cylindriques 20 fois plus denses. La mise en
place du VMP sur la moissonneuse se fait par un simple verrouillage sur l'attelage arrière et
de même sur un attelage à l'essieu avant gauche.
Razol
Guidage par vision et GPS centimétrique
Ce concept associe un guidage par vision et par GPS centimétrique pour le pilotage d'une
bineuse en toutes situations de cultures. La bineuse est guidée dans le rang grâce à un
trois-points intermédiaire. Le GPS assure un positionnement centimétrique sans recours à la
technologie RTK et pour un coût très nettement inférieur aux GPS RTK.
a l m a r è s
Rolland Remorques
Attelage Roll-Link
Le système Roll-Link permet à une seule
personne d'atteler facilement et en sécurité un véhicule 2 ou 3 essieux équipé
d'essieux autopilotés arrière ou avant/arrière. Le déverrouillage se fait en accrochant les vérins hydrauliques de pilotage
des essieux au tracteur. Le verrouillage des vérins se fait automatiquement dès le début de l'avancement du tracteur.
Sulky Burel
Distributeur d'engrais Isobus X40 - X50
Le distributeur d'engrais
centrifuge Isobus assure
une modulation automatique et indépendante côté
droit et côté gauche de la dose à apporter. Il fonctionne
en Isobus avec un terminal universel (UT) incluant un
contrôleur de tâches (TC).
IFM Electronic
Capteur 3D pour engins mobiles
L’O3M est une nouvelle génération
de capteurs 3 dimensions, fixés à
l’avant ou à l’arrière du véhicule,
qui identifie la position, la taille, la
trajectoire et la vitesse d’environ
20 objets dans un champ visuel de 70°x25°. Il fonctionne de jour comme de nuit grâce à un éclairage
additionnel à leds.
John Deere
Partage d'électricité Battery Boost
Dérivée du John Deere 6RE, la
Battery Boost peut augmenter
l’autonomie du tracteur et fournir (au tracteur et/ou à l’outil) de
la puissance additionnelle.
Attelé au relevage avant, le système se compose de prises
bi-directionnelles AEF et d’un faisceau électrique qui facilite la circulation du courant de et vers l’outil attelé.
Lindsay Europe
Roue d’irrigation anti-crevaison NFTrax
La roue NFTrax pour pivot ou rampe
frontale d’irrigation combine les
avantages d’une roue métallique, non
soumise au risque de crevaison, et
d'un pneumatique dont la flexibilité
s’adapte aux irrégularités du terrain.
Elle intègre une jante, une bande de roulement adaptée pour l'irrigation et un système de fixation entre ces
deux composants.
MaFermeNeotic
Module d’agriculture de précision
Ce module PreciZion assure
les échanges de données avec
les consoles d’agriculture de
précision des tracteurs.
Il s’intègre aux logiciels de
gestion parcellaire en ligne Agreo et Atland. Il est compatible Isoxml et autres formats. Il exporte les tâches
réalisées, valorise les données, favorise l’archivage et
la consultation d’informations.
McHale
Presse enrubanneuse Fusion 3 Plus
Cette presse utilise un nouveau
système de liage permettant
d'appliquer plusieurs couches
de f ilm plastique dans la
chambre de pressage en lieu
et place de la ficelle ou du filet.
Merlo
Système de contrôle de stabilité
Equipés du système de gestion
de la stabilité longitudinale et
frontale, les chargeurs télescopiques Merlo bénéficient
d’un système supplémentaire
empêchant le capotage latéral. Le concept permet de
relever jusqu’à 100 fois par seconde les paramètres liés
à la stabilité de l’engin et de renseigner le conducteur
en temps réel sur l'indice de stabilité latérale et arrière
de l’engin.
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
7
V
PROFESSION
Rubrique du mois
i e
Service Juridique du SEDIMA
Clause d’intuitu personae et rupture brutale
Christian BOURGEON
Avocat à la Cour
»
On peut admettre qu'un fournisseur, qui
confie la distribution de ses produits à un
réseau, souhaite avoir un droit de regard sur la
cession des entreprises qui le composent et se
ménage à cette fin un droit de préférence ou
de préemption. Le fait que le fournisseur
bénéficie d'un tel droit permet de respecter les
intérêts des deux parties : ceux du fournisseur
qui peut ainsi maitriser l'évolution de son
réseau et ceux des distributeurs qui, à conditions
égales, n'ont en principe pas de raison de refuser
de vendre à un acheteur ayant la préférence du
fournisseur.
Cependant, au motif de leur caractère intuitus
personae, beaucoup de contrats se bornent à
réserver au fournisseur un droit discrétionnaire
d'agrément, doublé de celui de résilier le contrat
à effet immédiat en cas de cession à un acheteur
non agréé. Ce type de clause constitue une
atteinte pure et simple à la liberté de cession et
permet au fournisseur d'imposer non seulement
un acheteur de son choix, mais des conditions
de cession généralement très pénalisantes pour
le distributeur qui souhaite vendre, placé face à
un acheteur unique.
L'article L.442-6-l-5° du Code de commerce qui
interdit la rupture brutale de toute relation
commerciale établie, sauf en cas d'inexécution par
l'autre partie de ses obligations, peut permettre
de résister à ce type d'abus.
Ses dispositions sont d'ordre public et priment
donc sur les clauses contractuelles, notamment
sur les clauses résolutoires autorisant des résiliations à effet immédiat en l'absence de manquement d'une gravité suffisante du partenaire
commercial à ses obligations.
La Cour de cassation a en effet récemment précisé que le fait qu'un comportement soit visé
par une clause résolutoire ne suffit pas à lui
conférer le caractère d'un manquement grave
au sens de l'article L.442-6-I-5o) et qu'il appartient au seul Juge de qualifier éventuellement
de faute grave au sens de ces dispositions les
i n t e r n e
‘ à vos agendas
du 1er au 31 JANVIER 2015
faits qui lui sont soumis (Chambre Commerciale 9 Juillet 2013 n" 12120001).
Interne
S'agissant des clauses d'intuitus personae, cette
décision est à rapprocher d'une décision plus
ancienne de la Cour d'appel de Douai rendue à
l'occasion de la rupture d'un contrat de distribution
assorti d'une exclusivité territoriale et d'une clause
d'instuitus personae.
A la suite de la cession des titres de l'entreprise
distributrice à un professionnel commercialisant
sur un autre territoire les produits d'une marque
concurrente, le fournisseur avait résilié le contrat
à effet immédiat.
Cette décision a été jugée fautive comme
constitutive d'une rupture brutale de relation
commerciale au motif que : “La prise de contrôle
d'une société anonyme par un actionnaire
exerçant sur un autre territoire, une activité de
distribution d'une marque concurrente, n'apparaît
pas comme I’une des causes prévue par la loi et
justifiant la rupture d'une relation commerciale
établie sans préavis suffisant ; aucun élément de
la procédure ne permettant d'affirmer que le
changement intervenu comportait les germes
d'une inexécution du contrat” (Cour d'appel de
Douai - 29 Septembre 2005 n° 0410026s).
‘ Réunion groupe Espaces Verts
‘ Séminaire CJMA
(club des jeunes du machinisme agricole)
à Naples
‘ Réunion Copanef (comité paritaire
interprofessionnel national pour l’emploi
et la formation)
‘ Rencontre au ministère de l’Education
Nationale sur le thème de la rénovation
des diplômes
‘ Commission Sociale
‘ Bureau Exécutif
‘ Commission Communication
‘ Commission Viti-Vini
Externe
‘ Commission Patronale
‘ Intervention à l’IUT de Rennes
‘ Réunion CGPME
MENSUEL DES ENTREPRISES DE SERVICE ET DISTRIBUTION
DU MACHINISME AGRICOLE ET DES ESPACES VERTS
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Philippe MICARD
REDACTRICE EN CHEF
Laurence ROUAN
REDACTION / PUBLICITÉ : Place Maurice Loupias - BP 508 24105 Bergerac cedex - Tél : 05 53 61 65 88
Taxe d’apprentissage 2015
ADMINISTRATION / FACTURATION : 6 bd Jourdan - 75014 Paris Tél : 01 53 62 87 10
‘ Commission paritaire
‘ Réunion de préparation des Olympiades
des Métiers à Strasbourg
‘ Jury du trophée Sedimaster
des Agroéquipements 2014
Imprimerie GDS - 87 LIMOGES - DEPOT LEGAL FÉVRIER 2015 - ISSN 1259-069 X
La collecte de la taxe d’apprentissage 2015 est lancée.
Il est important de préciser que l’ASDM est le seul organisme collecteur
dédié aux entreprises de service, distribution et maintenance du machinisme
agricole et des espaces verts.
Solution 1 : le document d’appel est disponible et téléchargeable
sur le site du SEDIMA.
Solution 2 : il est possible de saisir la déclaration en ligne
grâce au lien WebTaxe en vous connectant
sur le site du SEDIMA ou celui de l’ASDM.
www. sedima.fr
8
www.asdm.fr
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
V
PROFESSION
Espaces Verts
va être étoffée par l’arrivée de 3 nouveaux
membres :
4 Patrick COVEMAEKER - Ets Covemaeker (51),
4 Dominique FABREGUES - Ets Cantal Loisirs (15).
4 Martial PONCY - Ets Matagrif (77),
Le groupe Espaces Verts comprend désormais 10
membres qui vont poursuivre les actions entreprises et notamment :
Responsable Espaces Verts
Du fait de la fusion entre le SEDIMA et le SMJ, la
commission Espaces Verts actuelle qui se compose de :
4 Jacques ALABEURTHE - Ets Alabeurthe (18),
4 Christian BOULEAU - Sicadima (49),
4 Vincent CLOUE - Cloué (36),
4 Xavier DOUCET - CMM 51 (51),
4 Didier Le STRAT - Ets Delourmel (35),
4 Simon RULLIER - Rullier (33),
4 Jean SNORIGUZZI - Agrivision (40),
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
i n t e r n e
Portrait
Le groupe de travail s’agrandit
Stéphane SERS
i e
4 L’enquête conjoncture, véritable baromètre
du ressenti des chefs d’entreprises qui dresse en
temps réel l’activité des spécialistes et leurs
points de vue sur l’activité du marché.
4 L’enquête ratios, transmise aux entreprises
ayant une activité espaces verts, qui permet à la
profession de disposer, d’une part de repères économiques spécifiques, mais aussi de posséder en
plus des données comptables des ratios analytiques
tels que le chiffre d’affaires et la productivité par
service (analysés selon que l’entreprise réalise plus
de 50 % de son volume en espaces verts), et enfin
de comparer les données des entreprises exerçant
dans le même secteur d’activité.
4 Le guide des bonnes pratiques qui a pour
objet de proposer aux structures une méthode
de travail accompagnée d’outils pratiques visant
à améliorer le service rendu aux clients et les
performances de l’atelier.
»
Les Ets MATAGRIF, dont je suis le Directeur
Général, sont adhérents du SMJ depuis plus
de 20 ans, période à laquelle nous avons décidé
de cesser notre activité agricole pour nous
concentrer essentiellement sur l’activité espaces
verts. Aujourd’hui nous réalisons 98 % de notre
chiffre d’affaires auprès des professionnels de
ce secteur et 2 % auprès du grand public.
Martial PONCY
Durant les 6 dernières années, je me suis investi
Président commission Espaces Verts
dans le comité directeur du SMJ ; en premier
comme Administrateur, puis en tant que VicePrésident. A ce titre, comme mes collègues, j’ai été très actif dans le processus de rapprochement
avec le SEDIMA.
C’est donc tout naturellement que j’ai accepté, lorsque Christian BOULEAU me l’a proposé, de me
porter candidat à la présidence du groupe Espaces Verts du SEDIMA. Nous allons ainsi, continuer à
mener à bien les travaux qui ont été engagés, je pense notamment à l’enquête conjoncture et à
l’enquête ratios qui sont de véritables outils pour la profession, mais aussi au guide des bonnes
pratiques qui arrive à son terme et qui constituera une véritable aide pour les entreprises.
Jurisprudence
Une tondeuse à gazon autoportée doit être assurée
comme un véhicule !
Une tondeuse à gazon autoportée équipée d’un siège pour le conducteur et d’un volant constitue un
véhicule terrestre à moteur soumis à l’assurance automobile obligatoire. C’est ce que vient de rappeler
la Cour de cassation dans une affaire portant sur un incendie ayant entraîné la mort de deux personnes,
suite à une l’explosion dans le garage d’une maison individuelle d’une tondeuse autoportée, dont le
réservoir d’essence fuyait.
Pour la Cour de cassation, il s’agit bien d’un accident de la circulation concernant un véhicule terrestre à
moteur, la loi n’exigeant pas que l’accident se soit produit dans un lieu ouvert à la circulation publique.
Cour de cassation, Chambre civile 2, 22 mai 2014, pourvoi n° 13-10.561
9
E
PROFESSION
Immats
Service Economie du SEDIMA
Tracteurs 2014
2012
2013
2014
14/13
Dordogne
250
329
286
- 13,1 %
Gironde
229
285
220
- 22,8 %
Landes
439
438
315
- 28,1 %
Lot-et-Garonne
356
388
262
- 32,5 %
Pyrénées-Atlantiques
643
626
459
- 26,7 %
AQUITAINE
1917
2066
1542
- 25,4 %
2012
2013
2014
14/13
Côte-d'Or
385
471
311
- 34,0 %
Doubs
314
387
251
- 35,1 %
Jura
217
231
150
- 35,1 %
Nièvre
289
341
240
- 29,6 %
Haute-Saône
217
224
136
- 39,3 %
Saône-et-Loire
469
469
339
- 27,7 %
Yonne
365
449
280
- 37,6 %
Territoire de Belfort
40
25
23
- 8,0 %
2296
2594
1730
- 33,3 %
BOURGOGNE F.-COMTE
2012
2013
2014
14/13
Côtes-d'Armor
734
815
616
- 24,4 %
Finistère
715
696
631
- 9,3 %
Ille-et-Vilaine
819
928
646
- 30,4 %
Morbihan
487
609
430
- 29,4 %
BRETAGNE
2755
3048
2323
- 23,8 %
2012
2013
2014
14/13
Cher
280
362
224
- 38,1 %
Eure-et-Loir
464
522
302
- 42,1 %
Indre
381
393
242
- 38,4 %
Indre-et-Loire
338
319
204
- 36,1 %
Loir-et-Cher
254
290
196
- 32,4 %
Loiret
425
568
289
- 49,1 %
CENTRE
2142
2454
1457
- 40,6 %
2012
2013
2014
14/13
Ardennes
393
368
274
- 25,5 %
Aube
431
424
250
- 41,0 %
Marne
565
642
470
- 26,8 %
Haute-Marne
240
304
161
- 47,0 %
CHAMPAGNE-ARDENNES 1629
1738
1155
- 33,5 %
2012
2013
2014
14/13
Paris
10
6
8
33,3 %
Seine-et-Marne
342
385
253
- 34,3 %
Yvelines
176
277
106
- 61,7 %
Essonne
93
102
69
- 32,4 %
Hauts-de-Seine
62
8
5
- 37,5 %
Seine-Saint-Denis
2
3
1
- 66,7 %
Val-de-Marne
17
9
11
22,2 %
Val-d'Oise
57
59
54
- 8,5 %
ILE DE FRANCE
759
849
507
- 40,3 %
Allier
2012
2013
2014
14/13
372
457
320
- 30,0 %
Cantal
309
335
299
- 10,7 %
Corrèze
244
278
192
- 30,9 %
Creuse
268
364
261
- 28,3 %
Haute-Loire
284
305
260
- 14,8 %
Lozère
107
151
125
- 17,2 %
Puy-de-Dôme
428
538
388
- 27,9 %
Haute-Vienne
260
280
241
- 13,9 %
LIMOUSIN-AUVERGNE
2272
2708
2086
- 23,0 %
En 2014, 24 869 tracteurs
standards (puissance de 0 à
999 ch) ont été immatriculés
soit une baisse de 28 % par
rapport à 2013.
Cette baisse intervient après 3
années de hausses consécutives
(+ 56 % entre 2010 et 2013).
Les tracteurs standards représentent 86 % des immatriculations totales de tracteurs contre
90 % en 2013.
L’ensemble des régions est
concerné par ce retournement
de tendance. Les 5 premières
régions, par ordre d’importance,
Pays de Loire, Bretagne, Nord
Picardie, Normandie, LimousinAuvergne, totalisent chacune de
2000 à 2345 immatriculations
en 2014 et regroupent 46 % des
tracteurs standards immatriculés.
Dans ces régions, le recul d’activité est estimé entre – 23 %
et – 28 %.
Avec une contraction de 40 %
des immatriculations en 2014,
la baisse a été particulièrement
marquée pour les régions Centre
et Ile de France (respectivement
6 % et 2 % des immatriculations).
Principal segment sur le marché
des tracteurs standards, les
ventes de tracteurs d’une puissance de 100 à 149 ch (44 %
des immatriculations en 2014)
sont en baisse de 27 %.
Second marché en volume avec
22 % des immatriculations, les
tracteurs de 150 à 199 ch ont
diminué de 32 %. Le recul le
plus important est relevé pour
les tracteurs d’une puissance de
50 à 99 ch (- 37 % et 16 % des
immatriculations de tracteurs
standards).
A contrario, l’activité tracteurs
vignes et vergers et enjambeurs
vignerons (13 % des immatriculations de tracteurs) est restée
bien orientée en hausse respectivement de 6 et 7 % par rapport
à 2014.
Le marché des télescopiques
(3201 unités) n’échappe pas à la
morosité avec une contraction
des immatriculations de 32 %
sur 2014 qui intervient après
une hausse de 20 % en 2013.
Près de 80 % des immatriculations concernent les chargeurs
avec une capacité de levage de
2,7 à 3,6 T (- 35 % par rapport
à 2013).
Pour les espaces verts, les immatriculations de tracteurs de 1 à
49 ch (97 % des immatriculations) marquent le pas à – 4 %
par rapport à 2013, mais il est à
noter que la part des matériels
immatriculés est trop faible pour
véritablement traduire l’évolution des ventes de matériels.
Sylvie DOMENECH
10
c o n o m i e
2012
2013
2014
14/13
Meurthe-et-Moselle
229
246
178
- 27,6 %
Meuse
252
264
224
- 15,2 %
Moselle
353
370
271
- 26,8 %
Bas-Rhin
393
469
296
- 36,9 %
Haut-Rhin
326
357
200
- 44,0 %
Vosges
243
266
228
- 14,3 %
LORRAINE-ALSACE
1796
1972
1397
- 29,2 %
2012
2013
2014
14/13
Alpes-de-Hte-Provence
118
119
96
- 19,3 %
Hautes-Alpes
94
118
90
- 23,7 %
Alpes-Maritimes
7
10
9
- 10,0 %
Aude
119
110
80
- 27,3 %
Bouches-du-Rhône
135
177
98
- 44,6 %
Corse
31
41
41
0,0%
Gard
71
86
72
- 16,3 %
Hérault
58
60
72
20,0 %
Pyrénées-Orientales
33
26
24
- 7,7 %
Var
33
37
25
- 32,4 %
Vaucluse
77
94
113
20,2 %
MEDITERRANEE
776
878
720
- 18,0 %
2012
2013
2014
14/13
103
143
110
- 23,1 %
Ariège
Aveyron
473
565
557
- 1,4 %
Haute-Garonne
326
373
258
- 30,8 %
Gers
433
526
305
- 42,0 %
Lot
178
195
180
- 7,7 %
Hautes-Pyrénées
154
156
134
- 14,1 %
Tarn
284
311
232
- 25,4 %
Tarn-et-Garonne
213
254
182
- 28,3 %
MIDI-PYRENEES
2164
2523
1958
- 22,4 %
2012
2013
2014
14/13
Aisne
539
482
376
- 22,0 %
Nord
612
672
531
- 21,0 %
Oise
423
464
307
- 33,8 %
Pas-de-Calais
792
939
662
- 29,5 %
Somme
506
626
431
- 31,2 %
NORD-PICARDIE
2872
3183
2307
- 27,5 %
2012
2013
2014
14/13
Calvados
478
523
408
- 22,0 %
Eure
413
414
333
- 19,6 %
Manche
853
967
711
- 26,5 %
Orne
448
464
377
- 18,8%
Seine-Maritime
605
660
409
- 38,0 %
NORMANDIE
2797
3028
2238
- 26,1 %
2012
2013
2014
14/13
Loire-Atlantique
618
664
483
- 27,3 %
Maine-et Loire
672
743
534
- 28,1 %
Mayenne
595
653
511
- 21,7 %
Sarthe
412
426
264
- 38,0 %
Vendée
700
789
553
- 29,9 %
PAYS DE LOIRE
2997
3275
2345
- 28,4 %
2012
2013
2014
14/13
Charente
314
395
254
- 35,7 %
Charente-Maritime
386
465
321
- 31,0 %
Deux-Sèvres
493
567
388
- 31,6 %
Vienne
356
458
268
- 41,5 %
POITOU-CHARENTES
1549
1885
1231
- 34,7 %
2012
2013
2014
14/13
390
376
281
- 25,3 %
Ain
Ardèche
81
99
73
- 26,3 %
Drôme
256
258
192
- 25,6 %
Isère
388
405
339
- 16,3 %
Loire
315
340
284
- 16,5 %
Rhône
254
235
220
- 6,4 %
Savoie
130
152
99
- 34,9 %
Haute-Savoie
182
216
151
- 30,1 %
RHONE-ALPES
1996
2081
1639
- 21,2 %
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
P
PROFESSION
CJMA
Pascal CAMBRESY
“ Veni, vidi, vici ” - Séminaire 2015
A l’instar de l’équipe de France de Rugby des
moins de 19 ans, qui a partagé le vol du CJMA
et battu l’Italie sur son terrain, le club des
Jeunes du Machinisme Agricole a pris à bras le
corps son thème de séminaire “créer de la
valeur par la maîtrise de vos ratios financiers”
lors de son voyage-séminaire, qui s’est tenu
du 7 au 11 janvier 2015 à Naples.
Pour compléter ce périple en Italie, le groupe des
jeunes concessionnaires a visité une concession
de matériel agricole. L’UNACMA, l’organisation
professionnelle italienne du machinisme agricole,
avait ainsi organisé une visite chez le plus gros
concessionnaire John Deere d’Italie : le groupe
Bruno. Une concession surprenante qui s’étend
sur 3 niveaux ! (photo 2)
Ce sujet ardu est indispensable à maitriser,
notamment en ces temps de marché difficile, et
les jeunes l’ont bien compris.
Deux experts étaient présents pour développer
le sujet : Benoit DAVID (Ets DAVID - 02), Président
de la commission Gestion et Vice-Président du
SEDIMA, et Sylvie DOMENECH, responsable des
Etudes Economiques au SEDIMA (photo 1).
Ils ont répondu à la question “les ratios : pourquoi faire ?” à travers une présentation des
objectifs, puis en décortiquant les principaux
ratios bilantiels et analytiques.
Le CJMA reste indéniablement un lieu privilégié
d’échanges. La nouvelle génération qui est
arrivée cette année n’y déroge pas. Très vite
intégrée au groupe, la relève est là, toujours
dans le même esprit de convivialité, de partage
et de passion du métier.
Dans un deuxième temps, le tandem a apporté
son expertise sur les banquiers et les assureurs
crédits afin de mieux les appréhender. Les différents
interlocuteurs financiers ont été passés au crible
(banques, Banque de France, notateurs privés,
assureurs-crédits) avec notamment les principaux
ratios qu’ils analysent.
1
en bref
Franco
ARTONI
Damien
MARQUILLY
Italien d’origine,
âgé de 50 ans,
il a été nommé
par le directoire
du groupe
Same Deutz-Fahr
Président de SDF France,
Président de Grégoire,
Gérant de la société
Socomav et de la concession
Le Val Motoculture.
Il remplace
Patrick VERHEECKE
qui assurait
ces différentes fonctions
depuis 2012.
Il débute dans le groupe
SDF en 1988
en tant que responsable
du service Pièces
de rechange.
En 2010,
il devient directeur
Marketing du groupe
et en 2014
directeur exécutif
Après-ventes et Réseaux
de distribution.
Il a intégré
la société
Hardi-Evrard
au poste
de Chef produits France.
Diplômé
de l’Institut
polytechnique
de Beauvais option
production végétale,
il a acquis
une large expérience
dans le domaine
de la pulvérisation
et du GPS ;
précédemment
il était responsable
Technique,
puis des Ventes,
au sein de la société
TeeJet Technologies.
Geoffery
WEISNER
Comment intégrer le CJMA ?
D.R.
Carole
HUMBERT
Le CJMA réunit les actuels et futurs chefs
d’entreprises du machinisme agricole, adhérents
au SEDIMA et âgés de moins de 35 ans.
L’adhésion au CJMA est gratuite et sans aucun
engagement.
Informations
[email protected]
Tél. 01 53 62 87 00
2
JPH.CONSULTING & PARTNERS
Sélection de postes à pourvoir dans le machinisme agricole
ou la motoculture & espaces verts
POUR LES CONSTRUCTEURS
POUR LES CONCESSIONNAIRES
l DV France : 3 postes agricole ou mat TP - All le plus
l Tech-ccial export : équipement vinicole - exp. 5 ans œnologie -
l Directeur de concession - Pays Loire / Poitou-Charentes
Anglais courant et autre langue
l Développ. réseaux : pour constructeur tracteurs - exp.
confirmée dans l’approche des réseaux
l Commercial mat. bett et pdt : Belgique et Flandres bilingue : FR/Flamand, voire Anglais
l Responsable Tech. Client : matériel betteravier - Anglais ou
Allemand
l Développement Marché allemand : TP - constructeur
matériel espaces-verts innovant - Allemand courant
l Responsable ADV : matériels TP et manutention - Anglais
ou Allemand
l Commercial pour 78/92 : matériels TP - évolution en
responsabilité possible selon succès
à propos
r o x i m i t é
Elle prend la direction
de la Fédération nationale
des coopératives laitières
(FNCL).
Ingénieur en agronomie
et diplômée
d’un DESS d’économie
agricole internationale,
elle débute en 2003
au ministère
de l’Agriculture en tant
que coordinatrice,
rejoint le Centre national
interprofessionnel
de l’économie laitière
(CNIEL) en 2005,
puis la FNCL en 2007
où, depuis quatre ans,
elle était responsable
des dossiers économiques
et de la vie coopérative.
Depuis le 1er janvier,
il est le nouveau
Directeur financier
de Lemken
et à ce titre
il rejoint le comité
de direction
de la société.
Il succède à Wilhelm
Van ZADELHOFF
qui a œuvré
à ce même poste
durant 37 ans.
Canadien de naissance,
âgé de 48 ans,
il possède une expertise
en finances et gestion.
Il assurait jusqu’alors
la direction financière
de l’entreprise
Geringhoff.
Agro-mach :
un salon de matériels
en ligne
Agro-mach.com est un
salon en ligne dédié aux
matériels, équipements et
installations agricoles. Cet
outil se destine aux utilisateurs, concessionnaires,
constructeurs et prescripteurs. Tel un salon au réel, il
a pour vocation de mettre
en relations visiteurs et
exposants.
Le site, traduit en 7 langues,
recense 27 familles de
produits, 250 sous-familles
et 3000 exposants.
Agro-mach.com est dirigée
par Jérôme REYNIER. Il
évolue dans le machinisme
agricole depuis plus de
20 ans et a précédemment
occupé des postes chez
Väderstad, Caruelle-Nicolas,
Maschio-Gaspardo, Gallignani et Dickey-John.
Amazone et Krone :
en France, les marques
se séparent
Les sociétés Amazone et
Krone ont décidé communément de commercialiser
leurs produits, en France,
via deux organisations
indépendantes. La séparation des activités interviendra le 1er juillet 2016
pour les machines et le 1er
décembre de la même
année pour les pièces de
rechange. “
Les gammes de produits se
sont largement étoffées
chez Amazone comme chez
Krone, les performances
techniques des deux firmes
sont en évolution permanente, les saisons d’utilisation des machines se
chevauchent de plus en
plus,… de ce fait, nous
sommes persuadés que nous
devrons à l’avenir nous
concentrer chacun sur nos
gammes respectives” ont
annoncé Jean PELIKAN et
Bernard KRONE, les dirigeants des firmes en France.
Claas :
résultats 2014
La firme allemande a
maintenu le niveau de
son chiffre d’affaires pour
l’année 2014 à 3.823 M€
(contre 3.824,6 M€en 2013)
et annonce que son résultat
avant impôt (155,1 M€
contre 295,3 M€ en 2013)
a été affecté par les coûts
élevés liés à l’adaptation
des moteurs aux nouvelles
normes d’émission de gaz
d’échappement.
La marge brute globale sur
chiffre d’affaires atteint
4,1 % ; elle était de 7,7 %
en 2013.
La firme a vu son volume
de ventes se contracter
en Europe de l’Ouest, en
Europe de l’Est et en Amérique Latine a contrario
de l’Asie et de l’Amérique
du Nord qui ont enregistré
des évolutions positives.
Claas prévoit une continuité dans la récession en
2015 et un chiffre d’affaires similaire à cette
année.
Elle poursuit cependant ses
investissements en recherche et développement ; ces
derniers ont représenté
5,6 % du chiffre d’affaires
en 2014 soit 212,3 M€
(contre 197 M€ en 2013).
Fendt France passe
la barre des 10 %
En 10 ans, le constructeur
allemand est passé en
France de 6,44 % de part
de marché (en 2004) à
10,8 % (en 2014).
En Allemagne, la marque
atteint 21,5 % de part de
marché avec 27 441 immatriculations en 2014.
Le nouveau site de production de Marktoberdorf,
devrait permettre à la
firme d’atteindre les 9 %
du marché européen.
MF Beauvais
produit le MF 4700
L’usine de Beauvais qui a
bénéficié d’une mutation
profonde ces 5 dernières
années, grâce à un investissement cumulé de 300 M€
depuis 2010, a été désignée
par Agco pour la fabrication
de la gamme MF 4700, en
version cabine, à partir de
la fin 2015.
Cette nouvelle gamme de
60 à 130 ch, dite “Global
Series”, servira le marché
européen.
L’usine, qui produit déjà
les MF 5600, 6600, 7600
et 8700, va bénéficier d’un
potentiel supplémentaire
annuel de 2500 tracteurs.
Teagle :
une filiale française
Le fabricant britannique de
pailleuses déchiqueteuses
distributrices (Tamahawk),
épandeurs de fumiers (Titan),
épandeurs d’engrais et
conditionneurs d’andains,
a implanté une filiale Teagle
en France.
Sous la houlette de Guillaume GENTILHOMME,
l’équipe commerciale qui
se compose de 3 personnes
couvrant respectivement
l’Ouest et le Nord, le SudOuest, et le Sud-Est, a pour
objectif de construire un
réseau de concessionnaires
orientés éleveurs de ruminants ou de monogastriques
(porcs, volailles).
L.R.
l Directeur adjoint / futur DG concession - Centre / PoitouCharentes
l GPS guidage Formateur, Commercial, Techn SAV montage
l 3 Chefs d’ateliers - Corse / Nord Picardie / Aquitaine Poitou-
Charentes
l 3 Responsables de magasin - Nord Picardie / Ile-de-France /
Sud-Ouest
l Magasiniers - Seine-et-Marne / Sud-Ouest / Midi-Pyrénées
l Techniciens SAV tracteur, récolte, pulvé - Picardie / Centre,
Sud-Ouest / Corse
l 1 Commercial & 1 Resp. ccial - Normandie / Bretagne
l Technicien réceptionnaire atelier motoculture - Centre
Envoyer CV et lettre de motivation sous word à :
Jean-Paul HOUPERT - 06 63 97 36 66
Jean-Paul PAPILLON - 06 83 01 75 40
[email protected]
[email protected]
Sedimag’ • n° 260 • février 2015
11
I
ACTUALITÉS
n f o r m a t i o n s
L.R.
Amazone
Bugnot
le Pantera s’allonge
broyeurs polyvalents
Le pulvérisateur automoteur Pantera 4502
existe à présent pour les applications sur cultures
hautes (maïs, tournesols) avec un châssis hydraulique réglable en hauteur.
La version Pantera 4502-H via le terminal tactile
Amadrive permet de relever la machine jusqu’à
une garde au sol de 1,70 m. En position haute, la
largeur de voie se règle entre 2,10 m et 2,60 m.
En position normale, avec une garde au sol de 1,25 m,
la largeur de voie varie entre 1,80 m et 2,40 m.
Le Pantera 4502 adopte un système de guidage
automatique avec palpeur de rangs monté endessous de la cabine.
Amazone
un pulvé taille médiane
Pour les professionnels des espaces verts et du
paysage, Bugnot élargit sa gamme de broyeurs
de végétaux polyvalents. Nommée BV N, elle
remplace la série BV E. Après avoir lancé fin
2013 le BV N.56, c’est aujourd’hui le BV N.67 à
motorisation diesel qui fait son apparition.
Plus puissant que son prédécesseur, il développe
35 ch et existe en deux configurations : broyage
par rotor équipé de 24 fléaux mobiles ou 6 outils
coupant fixes. Il autorise le broyage jusqu’à 17 cm
de diamètre. Sa particularité repose sur une entrée
exclusive déportée.
Côté broyeurs de branches à couteaux, la gamme
CBB reçoit une grille de calibrage intégrée aux
disques pour éviter la production de queues de
déchiquetage et de poussière, et un tapis d’amenage supérieur pour un chargement facilité. La
gamme se compose du CBB 160, 220, 300,
pour des diamètres de branches de 0 à 16 cm,
0 à 22 cm et 0 à 30 cm.
John Deere : tracteurs Tier 4 final pour la saison 2015
Les tracteurs 6175R, 6195R et 6215R équipés d’un châssis long et
d’un moteur Tier 4 final remplacent les modèles actuels de la série 6R.
La motorisation, John Deere PowerTech PVS/PSS de 6,8 l de
cylindrée développe une puissance nominale de 175,195 et 215 ch
et offre une surpuissance de 40 ch au transport et à la prise de force.
La palette de transmissions se décline à variation continue AutoPowr,
double embrayage DirectDrive, ou semi-Powershift (20 vitesses
avant et arrière).
Conçus pour les grandes exploitations, les nouveaux tracteurs de
la série 9RT : 9470RT, 9520RT, 9570RT, conformes à la norme Tier
4 final, sont équipés de moteurs John Deere PowerTech PSS de 13,5 l
de cylindrée et pour le haut de gamme d’un Cummins QSX15 de
15 l de cylindrée. Ils développent une puissance de 346, 382 et
419 ch. Ils reçoivent la nouvelle transmission PowerShift e18TM
dotée de série du système Efficiency Manager TM et un débit
hydraulique qui atteint 435 l/mn. La cabine CommandViewTM, l’accoudoir CommandArm et la console
CommandCenter 4600 apportent une valeur ajoutée au confort de pilotage.
Les tracteurs spécialisés 5G ont fait peau neuve en terme de confort,
de puissance et de performance hydraulique. La série offre une
palette complète. Elle est constituée de 4 gammes : tracteurs
étroits (5GV), larges (5GN), vergers (5GF) et surbaissés (5GL).
D’une hauteur de 1,23 m, ils possèdent une largeur de 1 m (5GV),
1,30 m (5GN) et 1,50 m (5GF). Leur rayon de braquage atteint 3,4 m.
Ils existent en version plate-forme de conduite ou cabine, en 2
ou 4 roues motrices. Les modèles 5GL sont uniquement en version
plate-forme 4 roues motrices. Ils sont équipés de moteurs de 3,2 et 4,5 l de cylindrée aux normes Tier
4 final et développent une puissance nominale de 75, 85 et 100 ch. Les transmissions sont disponibles
avec Hi-lo mécanique en 12/12, 24/24 SyncReverser ou 21/12 PowrReverser, ou en 24/24 à commande
hydraulique. Le circuit hydraulique offre un débit de 123 l/mn et 4 distributeurs auxiliaires. Le relevage
trois points arrière présente en standard une capacité de levage de 2,5 T qui peut être portée à 3,1 T avec
l’installation de vérins supplémentaires.
Valtra : série T 4ème génération, un nouveau design
L’UX Special Medium s’adresse aux exploitations
de taille moyenne qui souhaitent un pulvérisateur
de 21 à 28 m. A l’instar de ses aînés, il possède un
châssis à structure élastique, une cuve U-Boot avec
un centre de gravité très bas, un repliage intégré
au gabarit, un tableau de commande centralisé.
Il reçoit les rampes hydrauliques Super L de 21, 24,
27 et 28 m. La rampe Super L de 21 m peut travailler
aussi en 15 m une fois ses extrémités repliées.
A la régulation DPA électronique Amaspray+ peut
se combiner en option la commande de rampe
Proficlick pour gérer les fonctions de montée/
descente, dépliage/repliage indépendant droite/
gauche, verrouillage du cadre central et correcteur
de dévers.
Empattement long (2995 mm), taille de guêpe, nouvelle cabine 5 montants offrant une visibilité à 360°, 6 m2 de vitres,
20 cm de large en plus, toit vitré, échappement positionné dans le montant droit, phares à leds, poste de conduite
inversé,… le tracteur Valtra T a totalement été repensé.
Présentée en novembre 2014 en Allemagne, cette 4ème génération arrive en France. La gamme est constituée de 6
modèles (T144, T154, T174e, T194, T214, T234) de 155 à 235 ch (et de 170 à 250 ch en puissance boost). Ils sont propulsés par des moteurs Agco Power de 6,6 l et 7,4 l de cylindrée à technologie SCR, conformes aux normes Tier 4 final.
Le T174e bénéficie de la fonction EcoPower. Quatre finitions sont proposées : une transmission à variation continue CVT
(Direct) et trois transmissions Powershift (4 gammes, 5 rapports sous charge + 2 gammes rampantes) à commandes
électrohydrauliques (version Versu, HiTech) ou à commandes mécaniques (Active). Particularité de ces transmissions : la pédale d’accélérateur contrôle le
régime moteur mais aussi la vitesse d’avancement, la pédale d’embrayage s’utilise uniquement lors du démarrage du moteur et le système Hill Hold permet
de maintenir le tracteur immobile en côte. La transmission se contrôle depuis l’accoudoir ValtraArm et le levier DriveStick.
Diverto
D.R.
porte-outil à 360°
Pour faciliter les travaux des espaces verts et de
la forêt, Diverto commercialise le QS 100, un
porte-outils compact dont la cabine, qui offre
une excellente visibilité, peut effectuer des
rotations illimitées à 360°. De simple tracteur,
grâce à son bras polyvalent, au gré des saisons,
il fait travailler en simultané deux outils et
devient chargeur, déneigeur, épandeur de sel,
broyeur de branches, débroussailleuse, pelleteuse,
tondeuse, taille-haies… Il possède un moteur John
Deere de 4,5 l de cylindrée développant 115 ch et
peut être commandé à distance.
12
Sedimag’ • n° 260 • février 2015

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