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ECOBANK BURKINA-FASO
RAPPORT ANNUEL 2008
ECOBANK BURKINA FASO
LISTE DES AGENCES
AGENCE PRINCIPALE BURKINA FASO (DAB)
633, Rue Ilboudo Waogyandé (ex Maurice Bishop) - 01 B.P. 145 - Ouagadougou 01 - Burkina-Faso
Tél. : (226) 50 328 328 - Fax : (226) 50 318 981 - E-mail: [email protected]
AGENCE DE KWAME NKRUMAH (DAB)
975,Ave Kwamé Nkrumah
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 335 334
Fax : 50 335 329
AGENCE DE FADA (DAB)
Nationale 4 Route du Niger
BP 150 - Fada
Tél. : 40 771 748
Fax : 40 771 749
AGENCE SANKARYARÉ (DAB)
lot 261, Avenue de la liberté
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 462 676
Fax : 50 318 981
AGENCE DE BOBO - DIOULASSO (DAB)
2025 Ave Alwata Diawara
01 BP 2094 Bobo 01 - Bobo
Tél. : 20 974 101
Fax : 20 974 106
AGENCE DE OUAGA 2000 (DAB)
Blvd France Afrique
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 366 969
Fax : 50 376 970
AGENCE TANGHIN (DAB)
lot 23, Avenue de la concorde
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 462 670
Fax : 50 318 981
AGENCE DE OUIDI (DAB)
42, Avenue Yatenga
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 301 849
Fax : 50 302 966
AGENCE DE TAMPOUY (DAB)
Avenue du Yatenga
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 353 425
Fax : 50 353 564
AGENCE DE BANFORA (DAB)
Nationale 7, Route de Niangoloko
BP 348 - Banfora
Tél. : 20 91 24 00
Fax : 20 91 24 02
AGENCE DE GOUNGHIN (DAB)
12 Avenue kadiogo
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 342 116
Fax : 50 345 964
AGENCE DE WAYALGHIN (DAB)
Avenue Zamse
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 367 030
Fax : 50 367 031
AGENCE DE PÔ (DAB)
Nationale 5, Route du Ghana
BP 56 Pô
Tél. : 50 40 35 80
Fax : 50 40 35 83
AGENCE DE LA PATTE D’OIE (DAB)
Avenue Tengsoba
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 388 000
Fax : 50 388 010
AGENCE 1200 LOGEMENTS (DAB)
169, Avenue de la Paix
01 BP 145 Ouaga 01 - Ouagadougou
Tél. : 50 390 439
Fax : 50 390 438
AGENCE DE OUAHIGOUYA (DAB)
1271, Avenue de Mopti
BP 310 - Ouahigouya
Tél. : 40 553 425
Fax : 40 553 427
AGENCE DE KUA (DAB)
Nationale N°1 Rte de Ouaga
01 BP 2094 Bobo 01 - Bobo
Tél. : 20 986 226
Fax : 20 986 383
DAB : DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DE BILLETS
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RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
SOMMAIRE
Liste des Agences
Chiffres clés
Message du Président
Informations sur la Société
Rapport du Conseil d’Administration
Rapport Général des Commissaires aux comptes
Rapport Spécial des Commissaires aux comptes
Bilan
Compte de résultat
Notes aux états financiers
Etat de la valeur ajoutée
Résumé des comptes de cinq années d’exercice
Société mère et filiales
2
4
5
8
9
13
16
18
19
20
33
34
35
SOMMAIRE
3
CHIFFRES CLÉS
(En milliers de francs CFA sauf pour les chiffres relatifs aux actions et aux ratios)
2008
2007
% variation
147 248 399
95 208 331
108 167 529
8 802 870
132 520 155
65 096 347
91 604 770
8 545 148
11%
46%
18%
3%
2 848 804
2 344 626
3 534 372
2 599 162
-19%
-10%
87
78
96
87
-10%
-10%
27%
1,59%
30%
2,00%
228
17
195
13
En fin d’exercice
Total Bilan
Total prêts et avances
Total dépôts
Fonds propres
Pour l’exercice
Résultat avant impôt
Résultat net
Autres informations
Revenu par actions ordinaires (CFA)
Dividende par actions ordinaires (CFA)
Rentabilité des fonds propres
Rendement des actifs
Effectif
Nombre d’agences
4
RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
37%
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Chers Actionnaires,
Permettez-moi, au nom du Conseil d’Administration
d’ECOBANK- Burkina et en mon nom personnel de vous
souhaiter la bienvenue à la 12ème Assemblée Générale de notre
société. C’est avec un réel plaisir que je vous retrouve toujours
aux Assemblées Générales de notre institution et vous remercie
grandement de l’intérêt et du soutien que vous lui portez.
Mon message s’articulera autour des points suivants :
•
L’environnement dans lequel nous avons évolué ;
•
Les résultats financiers de l’exercice 2008 ;
•
Nos activités ;
•
Et l’avenir de notre banque.
L’ENVIRONNEMENT OPÉRATIONNEL
L’environnement national dans lequel a évolué notre
banque au cours de l’année 2008 a été essentiellement
marqué par les manifestations qu’a connues le pays au
début de l’année et relatives à la crise alimentaire avec
pour corollaire la hausse des prix des produits de
première nécessité, appelée “phénomène de la vie
chère”. Malgré ces manifestations au cours du premier
trimestre, le climat socio-politique est resté stable. Les
mesures d’allègement fiscal prises par les autorités
nationales ont permis d’amoindrir en partie les
conséquences de cette crise.
Quant à la sous-région, elle a été surtout marquée par
l’accalmie constatée dans la crise qui sévit en Côte
d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002. Fort
heureusement, nous constatons de grandes avancées
vers la tenue d’élections dans ce pays avec les
décisions prises à Ouagadougou par tous les
protagonistes. Signalons également, dans la sousrégion, les troubles enregistrés au Niger et au Mali du
fait de la rébellion dans la partie nord de ces deux pays.
Sur le plan économique, la crise boursière née des crédits
hypothécaires à hauts risques (subprimes) a connu un
développement inattendu au cours de l’année 2008.
Cette crise financière a, en effet, entraîné la faillite de
certaines grandes institutions financières et s’est muée
par la suite en crise économique avec pour corollaire
l’inflation, la chute des prix des matières premières et le
chômage. Elle n’aura même pas épargné les pays dits
émergents, grâce auxquels ses effets ont été contenus
au cours de l’année 2007. Ces pays ont connu des niveaux
de croissance inférieurs à 10% alors que par le passé,
leurs taux de croissance se situaient bien au-delà.
L’économie de l’Afrique n’a pas échappé aux effets de
cette crise avec la baisse des prix des matières premières.
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
5
Bien que l’Afrique, dont les banques sont peu intégrées
au système financier global grâce notamment à la
vigilance de notre institution d’émission, ait été peu
touchée par les faillites bancaires, l’envolée des prix des
produits alimentaires suivie des craintes de récession
mondiale ont assombri l’horizon du développement.
Au Burkina Faso, pour faire face à la crise alimentaire,
l’Etat a procédé à la suspension des droits de douane et
de la TVA sur les produits de première nécessité pour
une période de trois mois renouvelable, mesure qui,
arrivée à terme, a été reconduite. L’Etat a également
débloqué d’importantes sommes d’argent pour la mise
à disposition des paysans des intrants nécessaires à la
production du riz. La bonne pluviométrie et les bonnes
récoltes enregistrées devraient jouer positivement sur le
prix des céréales même si cela n’est pas encore le cas.
L’environnement bancaire a connu des mutations avec
l’arrivée de grandes banques de la sous-région comme
la United Bank for Africa (UBA) et également des
regroupements par la fusion prévue de Ecobank-Burkina
avec la Banque Agricole et Commerciale du Burkina,
suite à l’acquisition de la majorité du capital de cette
banque par Ecobank Transnational Incorporated.
C’est dans ce contexte de concurrence exacerbée,
Mesdames, Messieurs les actionnaires, qu’ECOBANKBurkina a obtenu les résultats que nous soumettons à
votre approbation. La banque n’a pu réaliser ses
résultats qu’à hauteur de 65% du budget 2008 et en
deçà de 10% par rapport à ceux de l’année précédente.
Ces résultats sont le reflet de l’assainissement du
portefeuille et des provisions constituées pour les
créances douteuses. Ils restent tout de même
appréciables au regard de la concurrence de plus en
plus vive et de l’arrivée sur le marché d’autres banques
de grande taille.
RÉSULTATS FINANCIERS
Les résultats sont donc en deçà des prévisions
budgétaires et en recul par rapport à l’exercice 2007.
Cette contre-performance est due essentiellement au
niveau élevé des provisions constituées et au poids des
investissements, car la banque a procédé à l’ouverture
de quatre nouvelles agences au cours de cet exercice.
6
RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
Il est également à noter la faiblesse des recouvrements,
même si de réels efforts ont été faits vers la fin de
l’année. Les autres indicateurs ont connu des
progressions sensibles. En effet, le total bilan a
progressé de 11% contre 26% en 2007. Les dépôts et
les crédits ont également progressé respectivement de
18% et de 46% comparativement à l’exercice
précédent.
•
Les résultats ainsi obtenus sont le fruit de l’extension
du réseau qu’a connue la banque, en application de
la stratégie de banque de détail.
•
L’accent sera désormais concentré sur le
recouvrement des créances compromises et une
saine gestion du portefeuille.
ACTIVITÉS
Au cours de l’année 2008, l’extension du réseau a été
poursuivie, en application du programme adopté par
la banque. A cet effet, le nombre d’agences est passé
de treize à dix-sept avec la mise en service d’agences
dans d’autres villes comme Banfora et Pô. La banque a
conservé sa position de leader dans la ville de
Ouagadougou en terme de réseau avec onze agences.
L’extension et les différentes actions de marketing
menées au cours de l’année sont les facteurs de
l’accroissement des comptes de la clientèle et,
conséquemment, des dépôts.
Durant l’année 2008, nos activités ont été également
orientées vers la vente du produit Western Union. A ce
titre, la banque a élargi son réseau de sous-agents avec
la signature de plusieurs contrats de partenariat. Ce qui
a procuré des revenus substantiels à notre institution.
Des alliances ont été également scellées avec d’autres
institutions, surtout dans le domaine de la micro
finance pour la vente des produits de la banque et
également pour permettre d’atteindre les couches non
bancarisées. Sur le plan de la monétique, les
investissements effectués par le Groupe Ecobank ont
permis de rendre la plateforme technologique plus
performante et d’améliorer ainsi la qualité du service
dans ce domaine.
L’AVENIR
Conformément à la stratégie du Groupe, l’exercice à
venir sera un exercice de consolidation des acquis et
de mise à profit des investissements effectués en 2008
qui ont consisté en l’extension du réseau.
Pour les périodes futures, l’accent sera mis sur les points
ci-après :
•
l’ouverture des agences dont les travaux de
construction sont en cours d’achèvement, notamment
dans les villes de Dori, Tenkodogo, Kaya et Ziniaré ;
•
le développement de produits spécifiques à
l’attention d’une frange de la clientèle ;
•
le recouvrement des créances par la diversification
des moyens de recouvrement ;
•
la rationalisation des charges et la maîtrise des
risques opérationnels ;
•
l’accentuation de la formation de nos agents à la
qualité du service, aux nouvelles techniques et
technologies et à la connaissance des nouveaux
produits bancaires.
L’acquisition de la majorité du capital de la Banque
Agricole et Commerciale du Burkina par le Groupe
Ecobank et la perspective déjà engagée de la fusion
des activités de cette banque avec celle de EcobankBurkina feront de notre institution la première en
terme de total bilan, de dépôts, de crédits et de réseau
d’agences. La taille que notre institution aura, par cette
fusion, devra nous amener à relever les grands défis et
à mieux faire face à la concurrence.
Nous avons également bénéficié des conseils et de la
sollicitude des autorités de tutelle à qui nous adressons
nos remerciements. Merci également à vous tous, nos
actionnaires, pour votre confiance.
A tout le Personnel de la banque, nous adressons nos
félicitations pour avoir conduit notre programme
d’expansion et pour avoir fait face avec efficacité à la
concurrence sur le marché. Nous ne cesserons de louer
le personnel pour sa foi, sa fidélité à la vision et aux
objectifs de notre institution.
Enfin, permettez-moi de remercier, pour terminer, tous
les membres du Conseil d’Administration pour leur
contribution aux résultats d’ECOBANK-Burkina ainsi que
les Commissaires aux Comptes qui nous ont apporté
tout leur soutien et un appréciable concours dans le
suivi et l’analyse des comptes au cours de cet exercice.
C’est sur ces mots que je conclus en vous remerciant
tous, une fois de plus, pour votre présence à cette
Assemblée Générale.
ANDRÉ BAYALA
Président du Conseil d’Administration
Les résultats atteints au cours de l’exercice 2008 sont
certes moins performants que ce que la banque a
l’habitude de produire ; mais ils demeurent appréciables
au regard de la concurrence encore plus vive sur le
marché et du contexte économique difficile qu’ont
connu le pays et le monde entier avec la crise
alimentaire et la crise financière. L’extension de notre
réseau nous a permis de nous rapprocher davantage de
notre clientèle cible et la qualité de nos prestations nous
a permis d’atteindre ces résultats. Nous ne cesserons de
remercier notre clientèle pour sa confiance toujours
renouvelée et sa fidélité à notre institution.
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
7
INFORMATIONS SUR LA SOCIETE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
EQUIPE DE DIRECTION
André Bayala
Président
Aboubacar Youssoufou Garba
Directeur Général
Evelyne Tall
Administratrice et Directrice Régionale
Téné Sonia Abo
Opérations & Technologie
Issa Dominique Konaté
Administrateur
Sibiri Coulibaly
Gestion des Risques
Adam Yacoubou-Boukari
Administrateur
Jérôme Bado
Contrôle Financier
Téné Sonia Abo
Administrateur
Fousséni Traoré
Secrétaire Général/ Département Juridique
Emmanuel Marie Nana
Administrateur*
Adama Paré
Ressources Humaines
Aboubacar G. Youssoufou
Directeur Général
Issa Mariko
Audit Interne et Respect des normes
Nomwendé Kaboré
Trésorerie & Institutions Financières
Mamadou Sanon
Wholesale Banking
Pierre Henri Ouédraogo
Retail Banking
PANAUDIT-BURKINA et CIECAM
Commissaires aux Comptes
* Coopté en décembre 2006
8
RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
RAPPORT DU
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Cher Actionnaire,
Le présent rapport du Conseil d’Administration vous
donne l’opportunité de prendre connaissance des
résultats obtenus par notre institution commune au cours
de l’exercice 2008 et un aperçu de l’environnement
national et international dans lequel elle a évolué.
1. ENVIRONNEMENT
L’environnement national a été principalement
dominé par les manifestations qui ont eu lieu au début
de l’année 2008 et relatives à la flambée des prix des
produits de première nécessité. Les mesures prises par
le Gouvernement, non seulement pour contenir les
prix mais également dans le sens de l’amélioration du
pouvoir d’achat par les augmentations de salaires, ont
permis d’atténuer quelque peu les effets de la crise.
Sur le plan politique et social, les institutions du
Burkina Faso, jouissent d’un bon niveau de
fonctionnement. Les efforts consentis par les autorités
pour améliorer le climat des affaires commencent à
porter des fruits. Le pays figure en sixième place du
classement de la Banque Mondiale des pays ayant
accompli les meilleures reformes pour améliorer le
climat des affaires. La stabilité que connaît le pays et
les différentes interventions des autorités dans la
résolution des conflits ont accentué la confiance placée
dans le Burkina Faso. Ainsi, le pays a abrité plusieurs
rencontres internationales et s’est vu confier des
missions de facilitateur dans la recherche de la paix à
travers les hautes autorités et certains hauts cadres de
l’administration.
Dans le domaine agricole, la bonne pluviométrie et
les mesures d’octroi d’intrants aux paysans ont permis
au pays d’atteindre un niveau record de production de
riz, en augmentation de près de 242%. Par contre, le
pays reste confronté à la baisse de la production du
coton qui subit également la concurrence des
productions subventionnées nord-américaines et
souffre de la chute des cours mondiaux. Les prévisions
de récolte en production céréalière montrent un
excédent de toutes les spéculations. Des espoirs
demeurent avec la mise en service de certaines mines
dans le domaine de l’exploitation de l’or et du zinc.
Les recettes attendues de ces exploitations pourront
améliorer sensiblement les finances publiques.
Dans l’ensemble, la situation sociale et politique de
l’Afrique demeure toujours marquée par l’avancée des
processus démocratiques entamées dans les années
90 avec la tenue d’élections pluralistes. Mais le
continent connaît toujours des conflits souvent
consécutifs aux élections, même si l’on constate des
apaisements dans un grand nombre de ces conflits.
Dans ce contexte de climat social et politique plus ou
moins apaisé, le continent africain, qui a bénéficié de la
hausse des prix des minerais et du pétrole au cours des
années antérieures, pourrait voir son horizon de
développement assombri avec l’envolée des prix des
produits alimentaires et les craintes de récession
mondiale. Les effets de la crise devaient limiter la
croissance du Produit Intérieur Brut à 5,9% alors qu’il
avait atteint 6,7% en 2007. De même, avec la crise,
l’Afrique n’a pas bénéficié d’importants investissements
contrairement à l’année 2007 où ils avaient atteint le
chiffre record de 23 milliards d’euros.
Sur le plan international, le monde entier a été
polarisé par la tenue des élections présidentielles aux
Etats-Unis. Cette élection historique a vu l’arrivée d’un
noir, pour la première fois, à la Présidence du plus
puissant Etat du monde. Sur le plan économique, le
monde entier a été secoué par la crise financière née
de la faillite de plusieurs banques américaines et de
l’effondrement de la bourse, conséquences de la crise
des prêts hypothécaires américains (subprimes) qu’ont
connue les Etats-Unis depuis le dernier trimestre de
l’année 2006. Cette crise s’est transformée en crise
économique et doublée de scandales sur les
opérations boursières pour plus de 50 milliards de
dollars EU. Elle a eu pour corollaire la fermeture de
certaines sociétés et la mise en chômage de milliers
de personnes. Ce qui n’a pas épargné les pays
émergents comme la Chine, qui avaient connu des
périodes fastes les années antérieures et dont le taux
de croissance est retombé au-dessous de 10%.
RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 9
2008
2007
38 682
21 945
Comptes courants/chèques : 16 717
11 841
Total :
33 786
2. ACTIVITÉS
Comptes d’épargne :
Au cours de l’année 2008, la diversification de la base
clientèle entamée depuis 2007, s’est poursuivie avec
les différentes alliances nouées par Ecobank-Burkina.
L’intermédiation continue de jouer un rôle
prépondérant dans la formation du Produit Net
Bancaire avec les revenus d’intérêt générés par
l’activité. Mais la rareté des ressources qu’a connue la
zone durant l’année 2008 et la concurrence entre les
banques ont contribué a renchérir les coûts des
ressources. Ce qui a augmenté le poids des intérêts
payés à la clientèle et réduit considérablement les
gains des revenus de l’intermédiation. EcobankBurkina a fourni la gamme de ses produits et services
bancaires et financiers à tous les segments de sa
clientèle. Cela a visé les grandes sociétés, les
institutions internationales, les ONG et projets de l’Etat
et ses démembrements. Avec la stratégie de banque
de détail et l’extension du réseau, les entreprises
individuelles et les professions libérales ont pu
bénéficier de produits adaptés à leurs activités, avec
un accent pour les particuliers. Les élèves des grandes
écoles ont été une cible particulière de la stratégie de
banque de détail. La banque a également participé à
beaucoup de financements syndiqués tant avec les
banques locales qu’avec les filiales du Groupe. Cette
synergie se développe de plus en plus avec les
banques de la place, malgré la concurrence sur le
marché, signe de la confiance qu’elles se font
mutuellement et de l’entente confraternelle.
Avec la poursuite de la stratégie de banque de détail
du Groupe Ecobank, notre filiale a pu accentuer sa
position de première banque en terme de réseau dans
la ville de Ouagadougou. Des actions promotionnelles
ont été menées, tout au long de l’année, avec les
agents de vente directe (AVD) pour un plus grand
positionnement de la banque et une meilleure
connaissance de ses produits. Toutes ces actions ont
permis l’ouverture de comptes qui se répartissent
comme suit par rapport à l’exercice précédent :
2008
2007
16 898
9.077
Comptes courants :
436
886
Comptes chèques :
6 485
3.377
23 819
13.340
Comptes d’épargne :
Total :
55 399
Malgré le coût des ressources et la concurrence sur le
marché, les comptes ouverts par la clientèle ont
connu une progression de 18% par rapport à l’année
2007. Ainsi, la banque a collecté 108,1 milliards de
francs CFA au cours de l’exercice 2008 contre 91,6
milliards de francs CFA en 2007. La Banque de détail
a la plus forte contribution avec 45% des dépôts et
une progression de 56% par rapport à l’exercice
précédent. Les dépôts de la banque se présentent de
la manière suivante (en millions de FCFA) :
2008
2007
Var.
Comptes à vue :
62 706
51 865
21%
Comptes d’épargne :
15 418
12 318
25%
Dépôts à terme :
30 042
27 421
10%
Avec ces ressources, les crédits nets octroyés par la
banque ont augmenté de 46% par rapport à l’exercice
précédent. Ecobank-Burkina a pu ainsi jouer un rôle
de premier plan dans le financement de l’économie
nationale. Elle a également participé à des
financements dans la zone, en partage de risques
avec les filiales du Groupe Ecobank. Les financements
totaux de la banque s’élèvent à 95,2 milliards contre
65 milliards en 2007. Ils ont été octroyés en grande
partie par la Banque des Grandes Entreprises, à
hauteur de 70% contre 30% pour la Banque de détail.
La répartition des crédits accordés selon la durée
révèle une prédominance des crédits à court terme
qui s’élèvent à 66% contre 28% pour les crédits à
moyen et long terme alors qu’ils représentaient
respectivement 49% et 46% en 2007. Les
financements ont concerné les secteurs d’activité
suivants :
2008
2007
Agro-industrie :
8%
8%
Industrie de manufacture :
8%
8%
Produits pétroliers :
2%
2%
42%
42%
Télécommunications et transport : 15%
15%
Bâtiment et services publics :
23%
23%
Services et divers :
2%
2%
Commerce, restau., hôtel :
Ainsi les comptes de la clientèle ont connu un
accroissement de 79%, malgré l’assainissement du
portefeuille par la fermeture des comptes inactifs. Il
faut noter la prépondérance des comptes de
particuliers. Ces comptes se présentent comme suit :
10 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
Les crédits par signature se sont élevés à 27,1
milliards de francs CFA en moyenne pour l’exercice
2008 contre 33,9 milliards de francs CFA en 2007, soit
une baisse de 20%.
3. MARKETING
En vue d’accroître sa base clientèle et de se procurer des
dépôts à faible coût, la banque a mené plusieurs actions
marketing, notamment des actions promotionnelles
dans les différentes villes d’implantation des agences.
Avec la révision des conditions d’accès aux comptes par
la clientèle, ces actions ont permis l’ouverture de
plusieurs comptes à des couches à faible revenu et
faiblement bancarisées. L’extension du réseau et les
aménagements des agences selon le nouveau modèle
du Groupe Ecobank ont permis à la banque de se
rapprocher plus de sa clientèle et d’offrir des espaces de
convivialité. La composition de la clientèle s’établit
comme suit par rapport à l’exercice 2007 en
augmentation de 68% :
Clients particuliers :
Clients PME/PMI :
Clients institutionnels :
Total :
2008
2007
Var.
48.306
29.098
66%
2.354
848 178%
431
407
6%
51 091
30.353
68%
En outre, avec la résolution des problèmes de
dysfonctionnement de la monétique et des autres
produits de technologie, la banque a mis l’accent sur
l’information et la formation de la clientèle pour une
meilleure utilisation de ces produits. La création d’une
Direction chargée de la Banque de transactions, au
cours de l’année 2008, permettra une meilleure prise
en charge de ces produits et une meilleure
distribution. Des formations ont été dispensées aux
agents pour proposer les produits de la banque et
pour mieux équiper notre clientèle. De nouveaux
produits ont été offerts aux institutions de micro
finance dans le cadre du partenariat qui a été noué
avec elles.
4. CONCURRENCE
L’année 2008 a été particulièrement âpre au niveau
de la compétition. En effet, la concurrence s’est accrue
sur le marché des ressources et même celui des
emplois. Malgré cela, grâce à l’extension du réseau et
aux actions de marketing menées, Ecobank-Burkina a
pu faire face à la concurrence. L’arrivée de nouvelles
banques a vu un changement significatif sur le
marché du Burkina Faso. L’ouverture de Coris Bank
International et la prise de contrôle de la Banque
Internationale du Burkina par United Bank for Africa
(UBA) ont été effectives au cours de l’exercice 2008.
La tendance est au relèvement de la taille des
banques, leur donnant plus de moyens d’action. C’est
dans ce sens que le Groupe Ecobank a également
acquis la majorité du capital de la Banque Agricole et
Commerciale du Burkina. Cette acquisition modifiera
considérablement la physionomie du marché. Car
avec la fusion prévue des activités de cette banque
avec celles de Ecobank-Burkina, Ecobank-Burkina
deviendra la première banque en termes de dépôts,
crédits, total bilan et réseau.
5. RÉSULTATS
Les résultats obtenus par la banque, au titre de
l’exercice 2008, se présentent comme suit (en FCFA) :
2008
2007
Var.
Produit Net Bancaire : 10.998.349.153
10.398.883.046
6%
Marge d’intérêt :
6.563.382.083
6.307.269.993
4%
Commissions :
2.622.012.096
2.293.315.208
14%
Change :
1.812.954.974
1.798.297.845
1%
Résultat net :
2.344.626.588
2.599.162.418
-10%
6. CAPITAL HUMAIN
En vue de faire face à l’extension de son réseau et à
l’accroissement de l’activité, la banque a procédé aux
recrutements nécessaires. Les effectifs sont passés de
195 employés à 228 employés, soit un accroissement
de 17%. Ils sont composés de cent quatre vingt cinq
(185) permanents, dont cinq (5) expatriés et quarante
trois (43) temporaires
La banque a enregistré cinq (5) départs au cours de
l’année 2008, dont trois en direction des autres
banques de la place.
RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 11
Pour une meilleure intégration des nouveaux agents
et dans la quête permanente de l’excellence, l’accent
est mis sur la formation. Elle a concerné toutes les
directions et toutes les catégories socioprofessionnelles. C’est ainsi que 94% de l’ensemble
du personnel ont pu bénéficier de formation au cours
de l’exercice 2008. Ces formations, qui ont été pour la
plupart internes, ont été dispensées par les cadres de
la banque. Outre les formations internes, le personnel
a également participé aux formations initiées par le
Groupe. Ecobank-Burkina voulant donner les bases
techniques du métier à ses agents, certains d’entre
eux ont été inscrits aux formations spécifiques sur la
profession bancaire dispensées par les organismes
spécialisés dans ce type de formation.
En vue d’apporter le meilleur traitement à son
personnel et pour rester compétitive sur le marché,
Ecobank-Burkina participe à toutes les actions pouvant
lui permettre d’avoir les informations sur l’état du
marché. C’est ainsi qu’elle a participé à plusieurs
enquêtes salariales et de satisfaction du personnel
initiées sur la place. Ces différentes actions
permettent à la banque de se situer sur le marché et
d’apporter les corrections nécessaires à sa politique
sociale. Tout est également mis en œuvre pour
maintenir un climat de dialogue avec le personnel à
travers les rencontres périodiques avec l’ensemble du
personnel ou avec leurs délégués.
7. SERVICE CLIENTÈLE
La qualité du service faisant la référence du Groupe
Ecobank, des actions ont été entreprises pour
l’amélioration de cette qualité. Cela a valu
l’implication des premiers responsables du Groupe,
par la sensibilisation et des mesures d’organisation,
pour la correction des dysfonctionnements constatés.
Ainsi, avec l’érection de la Division Banque de
transaction en Direction, un Service chargé de la
qualité a été créé. Ce Service, chargé de veiller au
maintien des normes de qualité du Groupe dans les
filiales, a posé les diagnostics et proposé les solutions
aux problèmes rencontrés.
8. GOUVERNANCE INSTITUTIONNELLE
Le souci de notre institution est d’être conforme aux
règles de gouvernance répondant aux standards
internationaux. A cet effet, toutes les dispositions sont
prises pour un bon fonctionnement des organes
sociaux et le respect des normes édictées. Le Conseil
d’Administration comprend à son sein deux Comités :
le Comité de Gouvernance, de stratégie et de politique
de gestion des risques et le Comité d’Audit et de
Respect des Normes. Ces Comités et le Conseil
12 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
d’Administration se réunissent régulièrement et leurs
décisions font l’objet de suivi. Le Conseil
d’Administration a tenu trois réunions au cours de
l’exercice 2008 et trois réunions des Comités. Un
nouvel organigramme a été adopté par le Conseil
d’Administration, de même que la nouvelle charte de
gouvernance du Groupe Ecobank.
En évènements survenus après la clôture des
comptes, il faut noter la nomination d’un nouveau
Directeur Général par le Conseil d’Administration lors
de sa réunion du 25 février 2009. Ainsi, Monsieur
Roger Dah-Achinanon remplace Monsieur Aboubacar
Youssoufou, qui vient de passer trois années à la tête
de Ecobank-Burkina et qui est nommé à d’autres
fonctions au sein du Groupe Ecobank.
9. COMMISSARIAT AUX COMPTES
Le Commissariat aux comptes de la banque est assuré
par les cabinets PANAUDIT Burkina et CIECAM avec
comme suppléants les cabinets ACECA International
et CAFEC-KA. Le mandat des Commissaires aux
comptes a été renouvelé pour une période de six (6)
ans au cours de l’Assemblée Générale Ordinaire du 06
mai 2005. En raison des nouvelles exigences du
Groupe Ecobank qui veut se conformer aux règles
comptables internationales, les Commissaires aux
comptes font dorénavant trois missions dans l’année.
En plus du Commissariat aux comptes, ils sont
chargés, pour le compte du Groupe, de l’audit des
comptes de notre filiale.
10. APPROBATION
Les Administrateurs ont approuvé les comptes de
l’exercice clos au 31 décembre 2008 lors de la réunion
du Conseil d’Administration du 25 février 2009.
Messieurs André Bayala et Roger Dah-Achinanon ont
été autorisés à signer les états financiers au nom du
Conseil d’Administration.
Chers Actionnaires, les résultats de l’exercice sont
inférieurs à ceux de l’exercice écoulé, dus à la politique
rigoureuse de provisionnement pour l’assainissement
du portefeuille. Pour conclure, la taille que notre
banque aura avec la fusion, en cours, avec la BACB et
le renforcement prévu de ses fonds propres, lui
permettront de jouer les premiers rôles sur le marché.
Je vous remercie.
ANDRÉ BAYALA
Président du Conseil d’Administration
RAPPORT GENERAL DES
COMMISSAIRES AUX COMPTES
Messieurs les actionnaires,
OPINION SUR LES ETATS FINANCIERS
En exécution du mandat de commissaires aux
comptes que vous avez bien voulu nous confier, nous
avons l’honneur de vous présenter, notre rapport
général de certification relatif à l’exercice clos au 31
décembre 2008 sur :
Nous avons effectué notre audit des états financiers
de ECOBANK BURKINA SA selon les normes de la
profession et les dispositions prévues par la loi, les
textes édictés par les autorités monétaires (plan
comptable bancaire de l’UMOA, circulaires de la
Commission bancaire, instructions de la Banque
Centrale). Ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance que les
états financiers annuels ne comportent pas
d’anomalie significative. L’audit consiste :
•
le fonctionnement des organes sociaux et du
contrôle interne ;
•
le contrôle de la régularité et de la sincérité des
états financiers de synthèse annuels de ECOBANK
BURKINA SA tels qu’ils sont annexés au présent
rapport ;
•
la vérification du respect de la réglementation
prudentielle ;
•
les autres vérifications et informations spécifiques.
Nous vous rappelons que notre mission principale
consiste, selon les normes de la profession et la
circulaire n°11-2001 du 09/01/01 de la Commission
Bancaire portant réaménagement de l’exercice de la
fonction de commissaires aux comptes au sein des
banques et établissements financiers amendés le 11
décembre 2004, à exprimer une opinion sur la
sincérité et la régularité des états financiers de
synthèse annuels composés du bilan, des
engagements hors bilan, du compte de résultat, et de
l’annexe arrêtés sous la responsabilité du Conseil
d’Administration de la banque.
•
d’une part, à examiner, par sondages, les éléments
probants justifiant les données contenues dans ces
états financiers ;
•
d’autre part, à apprécier les principes comptables
suivis et les estimations significatives retenues
pour l’arrêté des états financiers et apprécier leur
présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base
raisonnable à l’opinion exprimée ci-après :
Nous certifions que les états financiers de synthèse
annuels composés du bilan, des engagements horsbilan, du compte de résultat et de l’annexe, et soumis
à notre approbation, sont sincères et réguliers et
donnent une image fidèle du résultat des opérations
de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière
et du patrimoine de votre banque, pour l’exercice clos
le 31 décembre 2008.
Outre les vérifications imposées par la loi, notre
mission comprend les diligences complémentaires
prescrites par la réglementation bancaire.
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
13
VERIFICATIONS SPECIFIQUES
•
maîtriser les risques auxquels la banque peut être
exposée ;
RESPECT DE LA RÉGLEMENTATION BANCAIRE
•
prévenir et détecter les fraudes et erreurs ;
FONCTIONNEMENT DES ORGANES SOCIAUX ET
DU CONTRÔLE INTERNE
•
confirmer l’exactitude et l’exhaustivité des
enregistrements des transactions de la banque ;
•
sauvegarder les actifs de la banque ;
•
garantir le respect des politiques de gestion ;
•
produire régulièrement
financières fiables.
Fonctionnement des organes sociaux
Nous avons procédé aux vérifications portant sur le
fonctionnement du gouvernement d’entreprise de
ECOBANK BURKINA SA. En particulier, nous nous
sommes assurés que :
•
les statuts de ECOBANK BURKINA SA sont
conformes à l’Acte Uniforme de l’OHADA du 17
octobre 1997 relatif au droit des sociétés
commerciales et du GIE ;
•
les règles statutaires sont respectées ;
•
les dirigeants de ECOBANK BURKINA SA ont été
régulièrement désignés ;
•
les réunions des organes (conseil d’administration,
comités, assemblée générale, etc.) sont
convoquées et tenues dans les conditions
statutaires requises ;
•
ECOBANK BURKINA SA dispose d’un document de
stratégie et d’un plan d’affaires maintenus en
fonction des évolutions des activités ;
•
les actionnaires de ECOBANK BURKINA SA peuvent
avoir accès aux informations dont ils sont
destinataires dans les formes et les délais
appropriés.
Evaluation du contrôle interne
La circulaire de la Commission Bancaire N° 102000/CB intime aux organes délibérants et aux
organes exécutifs des banques et établissements
financiers de prendre les dispositions pour instaurer
au sein de l’établissement un système de contrôle
interne efficace. Le commissaire aux comptes doit
apprécier les conditions d’exercice du contrôle et
formuler, en cas de besoin, des recommandations qui
visent la correction des faiblesses et irrégularités qu’il
aura constatées.
Nous avons passé en revue les dispositifs et les
processus du système de contrôle interne de la
banque pour nous assurer de leur capacité à :
14 RAPPORT ANNUEL 2008
des
informations
La revue de l’organisation de la banque, des outils et
méthodes de travail, des procédures en vigueur et des
différents rapports de l’audit interne, appelle de notre
part des observations principales relatives à
l’application du Plan Comptable Bancaire (PCB) de
l’UMOA, aux dispositifs sécuritaires, de vidéo
surveillance, aux risques informatiques liés à la
banque de détail et au respect des normes
prudentielles et développées dans notre lettre de
contrôle interne établie à l’occasion de l’audit final au
31/12/2008.
Cette revue a été effectuée sur la base de sondages
et ne saurait prétendre mettre en évidence toutes les
faiblesses éventuelles de la banque.
Les recommandations formulées sont détaillées dans
notre rapport sur le contrôle interne.
RESPECT DE LA RÉGLEMENTATION PRUDENTIELLE
Le contrôle du respect de la réglementation
prudentielle vise à s’assurer que votre banque exerce
ses activités en se conformant au nouveau dispositif
prudentiel en vigueur depuis le 1er janvier 2000 et
applicable aux banques et aux établissements
financiers de l’UMOA.
RESPECT DES CONDITIONS D’EXERCICE DE LA
PROFESSION BANCAIRE
Nous avons vérifié que les conditions d’exercice
observées par ECOBANK BURKINA SA à la date de nos
contrôles sont satisfaisantes : capital minimum, emploi
du capital minimum, représentation du capital
minimum, réglementations comptables, contrôle par les
commissaires aux comptes, système de contrôle interne.
Cependant, nous attirons l’attention des actionnaires
sur le fait que le conseil des ministres du 17
septembre 2007 de l’UEMOA a rehaussé le niveau du
capital minimum des banques qui passe à FCFA 10
milliards à compter du 1er janvier 2008. Pour les
institutions déjà en place la mise en œuvre de cette
décision est prévue pour se faire en deux étapes. La
première étape consiste à porter le niveau du capital
à FCFA 5 milliards à la clôture de l’exercice 2010.
Il est important que la société prenne les dispositions
nécessaires afin de se conformer à la décision du
conseil des ministres.
RESPECT DE LA RÉGLEMENTATION DES OPÉRATIONS
Les réglementations particulières suivantes sont
également satisfaisantes : participations ; prêts aux
principaux actionnaires, dirigeants et personnel ;
immobilisations hors exploitation et participations
dans les sociétés immobilières ; limitation du total de
immobilisations et des participations par rapport aux
fonds propres.
RESPECT DES NORMES DE GESTION
Dans le cadre du respect de la réglementation bancaire,
nous avons examiné l'application par Ecobank Burkina
SA des dispositifs prudentiels édictés par la Banque
Centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Au titre des ratios prudentiels, on note le non respect
des ratios suivants :
I. Ratio de structure du portefeuille : ce ratio s’établit
au 31.12.2008 à 1% contre une norme de 60%
Minimum.
II. Coefficient de liquidité : il s’établit au 31.12.2008 à
55% contre une norme de 75% Minimum.
Autres Vérifications et Informations Spécifiques
Ces autres “vérifications et informations spécifiques”
visent non seulement les contrôles de droit commun
aux sociétés mais également ceux prévus par la
circulaire N°11-2001/CB.
Observations sur les informations données (art. 713)
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la
sincérité et la concordance avec les états financiers de
synthèse des informations données dans le rapport
de gestion du Conseil d’Administration et dans les
documents adressés aux actionnaires sur la situation
financière et les états financiers de synthèse.
Irrégularités et inexactitudes (art. 716)
Nous n’avons pas relevé d’inexactitude, d’irrégularité,
d’infraction ou d’anomalie significative au titre des
autres vérifications spécifiques. Par ailleurs nous
n’avons pas eu connaissance de fait délictueux à
porter à la connaissance du ministère public.
Egalité entre les actionnaires (art. 714)
Nous n’avons pas relevé de fait susceptible de
constituer une entrave au respect de l’égalité entre
les actionnaires de ECOBANK BURKINA SA.
Evaluation des cinquante (50) plus gros engagements
Les conclusions de l’évaluation des cinquante (50) plus
gros engagements sont présentées dans un rapport
particulier. Il ressort de nos analyses que l’obligation
pour la clientèle de produire des états financiers certifiés
n’est pas satisfaisante. Aussi la nature de la garantie
obtenue pour certains concours expose la banque à des
risques de non recouvrement en cas d’impayés.
Fait à Ouagadougou le, 18 mars 2009
LES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SOULEYMANE SERE
Commissaire aux comptes
Cabinet PANAUDIT-Burkina
01 BP 5676 OUAGADOUGOU 01
FRÉDÉRIC TIÉGOUÉ TRAORE
Commissaire aux comptes
Cabinet CIECAM
04 BP 8163 OUAGADOUGOU 04
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
15
RAPPORT SPECIAL DES
COMMISSAIRES AUX COMPTES
Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de
ECOBANK BURKINA SA et en application des dispositions
de l’article 440 de l’Acte Uniforme du 17 avril 1997 de
l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du
GIE, nous vous présentons notre rapport spécial sur les
conventions visées à l’article 438 de cet Acte Uniforme.
Nous vous rappelons que selon ces dispositions, toute
convention, à l’exclusion des conventions portant sur
des opérations courantes conclues à des conditions
normales, intervenue entre votre Banque et l’un de
ses Administrateurs, Directeurs Généraux ou Directeurs
Généraux Adjoints, directement ou indirectement, doit
être soumise à l’autorisation préalable du Conseil
d’Administration. Le Président du Conseil
d’Administration doit en aviser les Commissaires aux
comptes dans le délai d’un mois à compter de la
conclusion de ladite convention. Les Commissaires aux
comptes présentent sur ces conventions un rapport
spécial à l’Assemblée Générale qui statue sur ce
rapport et approuve ou désapprouve les conventions
autorisées. Il n’entre pas dans notre mandat de
rechercher l’existence éventuelle de telles conventions
mais seulement de vous en informer chaque fois qu’un
avis nous aura été donné ou que nous les aurons
découvertes lors de nos contrôles.
CONVENTIONS CONCLUES AU COURS DE L’EXERCICE
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2008, votre
Conseil d’Administration, ne nous a pas avisé de la
conclusion de nouvelle convention visée par les textes
ci-dessus.
CONVENTIONS CONCLUES AU COURS DES
EXERCICES ANTERIEURS ET DONT L’EXECUTION
S’EST POURSUIVIE DURANT L’EXERCICE
Nous vous rappelons que l’exécution des conventions
suivantes se poursuit toujours.
Convention n° 1 : Convention d’assurance
“ECOBANK RETRAITE”
a) Administrateur concerné : André BAYALA
b) Nature et objet :
Une convention d’assurance retraite a été conclue le
26/12/2006 entre ECOBANK BURKINA (EBF) et la
Société Nationale d’Assurances et de Réassurances Vie
(SONAR-VIE) au terme de laquelle la SONAR-VIE met à
la disposition de la contractante (EBF) une assurance
Prévoyance Retraite avec option décès, au profit de sa
clientèle ayant adhéré à son produit dénommé
“ECOBANK RETRAITE”.
c) Modalités :
La convention a été autorisée par votre conseil
d’administration du 26 décembre 2006. En
contrepartie des opérations pour le compte de SONAR
VIE, ECOBANK recevra une commission. Le montant de
celle- ci est fixé à dix (10%) des primes encaissées
au cours des deux premières années de chaque police
d’assurance.
Convention n° 2 : Convention d’assurance
“ECOBANK SCOLARITE”
a) Administrateur concerné : André BAYALA
B) Nature et objet :
Une convention d’assurance scolarité a été conclue le
26/12/2006 entre ECOBANK BURKINA (EBF) et la
Société Nationale d’Assurances et de Réassurances Vie
16 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
(SONAR-VIE) au terme de laquelle la SONAR-VIE met à
la disposition de la contractante (EBF) une assurance
“RENTE EDUCATION MIXTE” au profit de sa clientèle.
Convention n° 4 : Convention d’assistance
technique avec ETI
a) Entité concernée : ETI
c) Modalités :
La convention a été autorisée par votre conseil
d’administration du 26 décembre 2006. En
contrepartie des opérations pour le compte de SONAR
VIE, ECOBANK BURKINA recevra une commission. Le
montant de celle- ci est fixé à dix (10%) des primes
encaissées au cours des deux premières années de
chaque police souscrite. Les commissions seront
versées à la banque en une seule fois après l’arrêt des
comptes annuels de l’assureur.
b) Nature et objet :
EBF a confié à ETI la gestion de la banque suivant
l’accord de services techniques conclu le 04/04/1997
entre ECOBANK-BURKINA (EBF) et ECOBANK
TRANSNATIONAL INCORPORATED (ETI).
Convention n° 3 : Convention d’assurance
“ECOPROJET”
c) Modalités
Cette convention a été autorisée par le conseil
d’administration du 14 août 2003 et entraîne une
dépense annuelle de 250 000 dollars US soit environ
F CFA 148 212 422 pour ECOBANK BURKINA.
Convention n° 5 : Convention de prestation de
services avec E - process
a) Administrateur concerné : André BAYALA
a) Personne concernée : Eprocess International
b) Nature et objet :
Une convention d’assurance Projet a été conclue le
26/12/2006 entre ECOBANK BURKINA (EBF) et la
Société Nationale d’Assurances et de Réassurances Vie
(SONAR-VIE) au terme de laquelle la SONAR-VIE met à
la disposition de la contractante (EBF) une assurance
Décès, Invalidité Absolue et Définitive, destinée à
garantir les personnes ayant adhéré au plan financier
dénommé « ECOPROJET » proposé par la contractante.
La garantie porte sur le paiement des sommes restant
dues par la contractante à l’adhérent sur le capital
promis à l’échéance du différé, à la date du décès ou
de l’invalidité absolue et définitive.
c) Modalités :
La convention a été autorisée par votre conseil
d’administration du 26 décembre 2006. En
contrepartie des opérations pour le compte de SONAR
VIE, ECOBANK BURKINA recevra une commission.
Le montant de celle- ci est fixé à Cinq (5%) des
primes nettes encaissées au titre de la présente
convention. Cette commission est versée après l’arrêt
des comptes annuels de la SONAR- VIE.
b) Nature et objet :
Une convention de prestation de services a été
conclue le 01/07/2004 entre ECOBANK-BURKINA
(EBF) et la société E - Process International au terme
de laquelle, EBF confie à E - Process la fourniture de
services de technologie de l’information et de la
communication pour la gestion de la banque.
c) Modalités
Cette convention a été autorisée par le conseil
d’administration du 17 novembre 2005 et elle a
entraîné pour l’exercice 2008 une dépense de F CFA
717 621 580 pour ECOBANK BURKINA.
Sauf erreur ou omission, les autres opérations
relèvent du cadre normal des relations commerciales
de la banque, et n’appellent pas de notre part aucune
remarque spécifique.
Fait à Ouagadougou le, 18 mars 2009
LES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SOULEYMANE SERE
Commissaire aux comptes
Cabinet PANAUDIT-Burkina
01 BP 5676 OUAGADOUGOU 01
FRÉDÉRIC TIÉGOUÉ TRAORE
Commissaire aux comptes
Cabinet CIECAM
04 BP 8163 OUAGADOUGOU 04
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
17
BILAN
(Montants en milliers de francs CFA)
Notes
Année 2008
Au 31 décembre
Année 2007
Opérations de trésorerie et interbancaires
2
31 214 803
46 642 123
Titres de placements et d'investissement
3
11 312 500
13 500 000
Avances et prêts à la clientèle
4
95 208 331
65 096 347
Comptes d'ordre et divers et autres éléments d'actif
5
3 813 291
3 024 022
Autres immobilisations financières
6
240 275
237 695
Immobilisations corporelles
7
5 276 555
3 804 758
Titres de participation
8
164 044
164 044
Immobilisations incorporelles
9
18 600
51 166
147 248 399
132 520 155
ACTIF
TOTAL ACTIF
PASSIF
Opérations de trésorerie et interbancaires
10
23 030 841
25 083 786
Dépôts, comptes courants et sommes dues à la clientèle
11
108 167 529
91 604 770
Comptes d'ordre et divers et autres comptes de passifs
12
4 658 544
4 423 789
Provisions pour risques et charges
13
243 988
263 500
0
0
8 802 870
8 545 148
2 344 627
2 599 162
147 248 399
132 520 155
Emprunt à long terme
Fonds propres
14
Résultat de l'exercice
TOTAL PASSIF
ENGAGEMENTS HORS BILAN
Total engagements donnés
27 143 390
18 213 371
Total engagements reçus
20 378 707
15 680 337
47 522 097
33 893 708
TOTAL ENGAGEMENTS HORS BILAN
Les notes 1 à 26 font partie intégrante des états financiers
18 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
26
COMPTE DE RÉSULTAT
(Montants en milliers de francs CFA)
Exercice clos au 31 Décembre
2008
2007
Rubriques
Intérêts et produits assimilés reçus
15
9 873 637
8 908 841
Intérêts servis et charges assimilées
16
3 313 121
2 601 571
6 560 516
6 307 270
Produits nets d'intérêts et revenus assimilés
Commissions nettes
17
2 221 274
1 982 813
Produits de change
18
1 882 500
1 798 298
Autres produits nets d'exploitation
19
217 509
299 387
10 881 800
10 387 768
1 280
11 110
10 883 080
10 398 878
21
805 022
1 723 096
Frais de personnel
22
2 622 861
1 849 069
Dotation aux amortissements
23
694 116
470 001
Frais divers de gestion
24
4 006 793
2 716 078
7 323 770
5 035 148
10 298
5 019
213 869
152 177
PRODUITS NETS BANCAIRES
Autres produits d'exploitation
Provision pour créances douteuses
20
Autres charges d'exploitation
Autres pertes diverses
Produits exceptionnels
Profits sur exercices antérieurs
Pertes exceptionnelles
Pertes sur exercices antérieurs
Résultat hors exploitation
RESULTAT AVANT IMPÔT
Impôts
RESULTAT NET
25
16 217
156 313
113 434
107 145
94 516
-106 262
2 848 804
3 534 372
504 178
935 210
2 344 626
2 599 162
Les notes 1 à 26 font partie intégrante des états financiers
COMPTE DE RÉSULTAT 19
NOTES AUX
ÉTATS FINANCIERS
NOTE 1. NOTES SUR LES COMPTES DE
L’EXERCICE CLOS AU 31 DECEMBRE 2008
1.4 Opérations avec la clientèle
Composantes des crédits à la clientèle
1. PRINCIPES COMPTABLES
Les crédits à la clientèle comprennent, d’une part les
escomptes d’effets commerciaux, les comptes
débiteurs de la clientèle, les crédits de campagne, les
autres crédits à court terme, et d’autre part les crédits
à moyen et long terme.
1.1 Base de présentation
Les comptes sont tenus selon le principe des coûts
historiques, et de façon générale, en conformité avec le
nouveau dispositif de classification et de présentation
applicable aux banques et établissements financiers de
L’UEMOA, en vigueur depuis le 1er janvier 1996.
1.2 Les immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles comprennent les
frais d’établissement et les autres charges encourus à
l’ouverture de la banque et amortis selon la méthode
linéaire sur la base de trois ans (taux de 33.33%)
1.3 Immobilisations corporelles.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à
leurs coûts d’acquisition augmentés des frais
d’approche. Elles sont amorties selon la méthode
linéaire fondée sur leur durée estimée d’utilisation.
Les taux pratiqués sont les suivants :
•
constructions
•
mobilier et matériel de bureau
20%
•
mobilier et matériel de logement
20%
•
matériel de transport
33%
•
matériel informatique
33%
•
agencement et installations
10%
•
coffres forts
•
Matériel et Outillage
20%
•
Logiciels
33%
20 RAPPORT ANNUEL 2008
4%
5%
Les engagements par signature comptabilisés en hors
bilan, correspondent à des promesses de concours et
à des engagements de garantie qui n’ont pas encore
donné lieu à des appels de fonds.
Les créances sur la clientèle dont le recouvrement est
devenu incertain sont isolées des créances saines.
Elles font l’objet d’une provision pour créances
douteuses, suite à un examen individuel du dossier, et
en concordance avec les principes édictés par les
règles de prudence ainsi que les procédures de
Ecobank.
Classification des crédits
Conformément aux dispositions du plan comptable
bancaire (PCB), la ventilation des crédits est fondée
sur la classification suivante, fonction de leurs durées
initiales
•
crédit à court terme
dans la limite de 2 ans
•
crédit à moyen terme
au-delà de 2 ans et dans la limite de 10 ans
•
crédit à long terme
au-delà de 10 ans
Intérêts et commissions
Les intérêts et commissions sont comptabilisés prorata
temporis au compte de résultat. La banque ne
décompte pas d’intérêts sur les prêts classés en
douteux et ayant fait l’objet de provision pour
créances douteuses.
Pour la présentation des états financiers, les dettes et
créances rattachées sont comptabilisées dans les
comptes de dettes et créances.
Dépôts de la clientèle
Les comptes courants créditeurs peuvent être
rémunérés. Les comptes de dépôts à terme sont
rémunérés à des taux variant de 3,5% à 6% en fonction
des montants déposés et de la durée du dépôt.
1.5 Opérations en devises
Les opérations effectuées en devises étrangères sont
converties en monnaie locale au taux en vigueur à
leur date d’exécution. Les éléments d’actif et de passif
en devises sont également convertis en monnaie
locale au taux en vigueur à la date d’établissement
du bilan. Les gains et pertes de change sont portés au
compte de résultat.
1.6 Comptabilisation des opérations d’encaissement
Les opérations d’encaissement pour lesquelles la
banque reçoit des valeurs pour présentation au
paiement pour son compte ou pour le compte de tiers
sont enregistrées conformément aux dispositions de
l’instruction n° 94-14 du 16 août 1994.
Conformément à cette instruction, seules les valeurs
reçues à l’encaissement escomptées ou avec crédit
immédiat sont comptabilisées au bilan.
Les valeurs reçues à l’encaissement et non disponibles
sont enregistrées dans les comptes de hors bilan.
1.7 Opérations sur titres
Les titres sont comptabilisés de sorte qu’à chaque
arrêté comptable leur valeur nette soit égale à la plus
basse valeur entre leur valeur d’origine et leur valeur
marchande à la date d’arrêté.
Les titres de participation sont comptabilisés à la date
de leur acquisition au prix d’achat, frais exclus. Ils sont
évalués à chaque arrêté comptable à la valeur la plus
basse entre leur coût d’acquisition et leur valeur
d’usage. Lorsque la valeur d’usage est inférieure au
coût d’acquisition, une provision pour dépréciation des
titres est constituée.
1.8 Comptabilisation des opérations consortiales
La banque enregistre parmi les créances sur la
clientèle ou les établissements de crédit selon la
qualité de l’emprunteur la quote-part de financement
réalisée dans le cadre des opérations consortiales.
Lorsqu’elle intervient en tant que chef de file elle suit
en hors bilan sa propre quote-part ainsi que celle de
chaque participant.
La TVA est collectée sur les intérêts des co-participants
et reversée sur une déclaration séparée.
1.9 Comptabilisation des opérations d’affacturage
Les opérations d’affacturage conduisent à constater
une créance sur le client débiteur de la créance
affacturée. La différence entre le prix de rachat de la
créance et sa valeur comptable est enregistrée dans le
compte d’attente et est rapportée au résultat lors du
recouvrement des échéances successives.
1.10 Opérations effectuées pour le compte de tiers
Les opérations effectuées pour le compte de tiers
concernent les opérations d’encaissement, les
opérations consortiales, la distribution de crédit et la
gestion des tiers. Ces opérations sont effectuées sous
la responsabilité des tiers concernés, la banque ne
prêtant son concours que pour les réalisations et leurs
suivis. En particulier, la distribution de crédit pour le
compte de tiers fait l’objet de comptabilisation au
bilan et au hors bilan. Le portefeuille titres de la
clientèle (sous contrat de dépôt ou de gestion) est
comptabilisé uniquement au hors bilan.
1.11 Investissements à revenus différés
Les investissements qui ne sont pas générateurs de
revenus lors des premières années de leur vie sont
différés et les montants amortis sur 3 ans en parts
égales à compter de l’année où un investissement sur
un bien particulier à été effectué.
NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 21
NOTE 2 : OPERATIONS DE TRESORERIE ET INTERBANCAIRES ACTIF
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
2008
Exercices
2007
2 976 336
3 637 827
955 000
943 086
19 328 093
9 598 241
CCP
283 927
178 668
Banques et correspondants
613 043
682 945
2 408 535
12 499 331
Rubriques
Caisse:
Billets et monnaies XOF
Billets et monnaies devises
Banque Centrale
Trésor public
Filiales
Créances interbancaires :
Placements auprès des banques et des éts financiers
42 104
Dépôts de garanties auprès des banques et des éts financiers
3 339 153
14 061 123
Prêts aux banques et établissements financiers
1 268 612
5 040 902
31 214 803
46 642 123
26 607 038
40 951 824
entre 3 mois et 6 mois
3 461 764
649 397
entre 6 mois et 2 ans
1 146 001
TOTAL
Par échéance (durée résiduelle)
A moins d'un mois
entre 2 ans et 5 ans
TOTAL
1 000 000
4 040 902
31 214 803
46 642 123
a) par nature d'opération
Rubriques
2008
Exercices
2007
Titres de placement Etat BK
1 000 000
1 000 000
Titres de placement BIDC Lomé
NOTE 3 : TITRES DE PLACEMENTS ET D'INVESTISSEMENTS
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
1 500 000
1 500 000
Titres de placement SIR
750 000
750 000
Titres de placement Trésor Ivoirien
500 000
500 000
Titres de placement CAA
600 000
600 000
Titres de placement Bons du Trésor
62 500
Titres d'investissement BOAD
5 250 000
Titres d'investissement SFI
4 500 000
400 000
Obligations tresor ivoirien
400 000
3 500 000
Titres de placement Certificats FNI
TOTAL TITRES
2 000 000
11 312 500
13 500 000
11 312 500
13 500 000
Provision
TOTAL NET
22 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
b) par échéance
2008
Exercices
2007
Entre 1 an et 5 ans
5 750 000
6 100 000
Entre 5 ans et 10 ans
5 562 500
7 400 000
11 312 500
13 500 000
2008
Exercices
2007
Rubriques
Provision
TOTAL NET
NOTE 4 : AVANCES ET PRETS A LA CLIENTELE
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de FCFA:
Rubriques
Portefeuille d'effets commerciaux escomptés
2 666 974
4 046 512
29 621 367
27 574 857
406 194
1 455 166
Autres crédits à court terme
29 771 753
3 376 476
Crédits à moyen terme
26 046 814
24 803 619
751 626
756 881
Créances impayées ou immobilisées
3 694 007
2 438 286
Créances douteuses ou litigieuses
6 513 565
5 293 537
Total Brut
99 472 301
69 745 334
Provision pour dépréciation des créances clients
-4 263 969
-4 648 987
TOTAL NET
95 208 331
65 096 347
Avance en compte courant
Crédits de Campagne
Crédit à long terme
L'analyse des créances par échéance se présente comme suit en milliers de FCFA
Avant 1 mois
30 940 454
36 253 877
Entre 1 et 3 mois
8 346 009
5 084 871
Entre 3 et 6 mois
6 455 681
654 664
Entre 6 et 12 mois
22 541 083
4 532 712
Entre 1 et 2 ans
14 049 412
4 022 010
Entre 2 et 5 ans
12 699 447
15 992 239
Entre 5 et 10 ans
3 688 588
2 700 309
751 626
504 652
99 472 300
69 745 334
Au-delà de 10 ans
Créances Brutes
Provisions
CREANCES NETTES
-4 263 969
-4 648 987
95 208 331
65 096 347
NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 23
NOTE 5 : COMPTES D'ORDRE DIVERS ET AUTRES ELEMENTS D'ACTIF
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
Rubriques
Débiteurs divers
2008
Exercices
2007
318 641
312 408
Créances rattachées
1 059 348
698 852
Valeur à l'encaissement avec crédit immédiat
1 056 355
680 620
54 090
45 168
Valeur à rejeter
Compte de liaison
Compte de différence de conversion actif
Compte d'attente
Compte de régularisation actif
Autres comptes d'ordres et divers
TOTAL
333
1 958
0
1 167 373
1 138 671
155 493
147 970
33
3 813 291
3 024 022
NOTE 6 : AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F/CFA
Dépôt et cautionnement
Loyer
Electricité
3 295
Eau
Téléphone
Autres dépôts
Prêts subordonné à terme
Dépôts de garantie GIM UEMOA
Montant total
24 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
22 940
23 655
193 640
193 640
20 400
20 400
240 275
237 695
NOTE 7: IMMOBILISATIONS CORPORELLES
la variation enrégistrée dans les immobilisations corporelles se présente comme suit en milliers de francs FCFA
Libellés
Solde au
31/12/2007
Terrains
926 976
Mouvements
Acquisitions
Cessions
72 962
Soldes au
31/12/2008
999 938
Construction d'exploitation
923 626
73 278
996 904
Matériel de transport
330 559
146 689
477 248
Mobilier et matériel de bureau
563 199
118 212
Agencements, amenagements, installation
808 319
614 850
12 359
669 052
1 423 169
Installations
0
Immeuble d'habitation personnel & sces sociaux
0
Mobilier et matériel de logement
11 489
3 500
14 989
Coffre-forts
48 859
14 345
63 204
Matériels informatiques
962 154
285 130
Systèmes de sécurité
82 380
8 747
91 127
Groupe électrogène
121 578
61 253
182 831
14 227
49 117
63 344
Matériel et outillage
438 384
149 975
Immobilisations en cours
593 017
538 314
5 824 767
2 136 372
Panneaux publicitaires
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
40 384
439
1 206 900
587 920
1 131 331
53 182
7 907 957
TABLEAU DE VARIATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES (AMORTISSEMENTS)
Libellés
Solde au
31/12/2007
Terrains
0
Mouvements
Dotations
Reprises
Soldes au
31/12/2008
0
Construction d'exploitation
143 036
40 647
183 683
Matériel de transport
127 769
102 258
230 027
Mobilier et matériel de bureau
382 722
69 419
Agencements, amenagements, installation
457 601
93 886
551 487
446
2 634
3 080
13 607
2 969
16 576
10 709
441 432
Installations
Immeuble d'habitation personnel & sces sociaux
Mobilier et matériel de logement
Coffre-forts
Matériels informatiques
629 105
205 859
Systèmes de sécurité
34 560
8 395
42 955
Groupe électrogène
86 222
19 922
106 144
Panneaux publicitaires
11 788
5 210
16 998
133 154
110 351
Matériel et outillage
39 010
439
Immobilisations en cours
795 954
243 066
0
TOTAL AMORTISSEMENTS
2 020 010
661 550
50 158
2 631 402
VALEURS NETTES COMPTABLES
3 804 756
1 474 822
3024
5 276 554
NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 25
NOTE 8 : TITRES DE PARTICIPATION
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
Rubriques
2008
Exercices
2007
EIC Bourse
60 000
60 000
BRVM
12 000
12 000
GIM UEMOA
41 000
41 000
SOFIGIB
25 000
25 000
PRIVILEGE SICAV(FCP PATRIMOINE)
34 294
34 294
E PROCESS
3 750
3 750
176 044
176 044
12 000
12 000
164 044
164 044
2008
Exercices
2007
Logiciel
284 578
284 578
Valeurs brutes immobilisations incorporelles
284 578
284 578
Logiciel
265 978
233 412
Amortissements immobilisations incorporelles
265 978
233 412
18 600
51 166
MONTANT TOTAL
Provisions
Valeur nette
NOTE 9 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Les immobilisations incorporelles se présentent comme suit en milliers de F.CFA
Rubriques
Valeur brute
Amortissements
VALEUR NETTE
NOTE 10 - OPERATIONS DE TRESORERIE ET INTERBANCAIRES PASSIF
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
a) par nature
Banque centrale
Banque et correspondants comptes ordinaires
0
7 968 209
15 333 785
220 826
77 329
541 806
350 000
Emprunts auprès des banques et établissements financiers
14 300 000
9 400 000
TOTAL
b) par échéance (durée résiduelle)
23 030 841
25 083 785
A moins d'un mois
17 730 841
15 333 785
4 050 000
2 500 000
Etablissements financiers et institut. financières
internationales compte ordinaires
Dépôts à terme banques, établissements
financiers et institutions internationales
Entre 1 mois et 3 mois
Entre 3 mois et 6 mois
3 900 000
Entre 6 mois et 2 ans
350 000
Entre 2 ans et 5 ans
Entre 5 ans et 10 ans
TOTAL
26 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
3 000 000
1 250 000
23 030 841
25 083 785
NOTE 11 : DEPOTS ET SOMMES DUES A LA CLIENTELE
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
2008
Exercices
2007
57 165 623
44 851 984
Rubriques
Comptes courants
Dépôts à terme
30 042 414
27 071 354
Comptes d'épargne
15 418 893
12 318 240
4 868 744
6 610 070
3 699
1 812
Dépôts de garanties reçues
Dispositions à payer
Autres sommes dues à la clientèle
TOTAL
668 156
751 310
108 167 529
91 604 770
L'analyse des dépôts par échéance se présente comme suit en milliers de F.CFA
Avant 1 mois
78 366 364
65 341 257
Entre 1 mois et 3 mois
2 846 025
1 021 860
Entre 3 mois et 6 mois
2 244 803
5 613 141
Entre 6 mois et 12 mois
3 692 686
2 241 563
795 343
1 003 552
Entre 2 ans et 5 ans
11 492 576
16 365 893
Entre 5 ans et 10 ans
8 719 728
16 500
10 004
1 004
108 167 529
91 604 770
Entre 12 mois et 2 ans
Au-delà de 10ans
TOTAL
NOTE : 12 COMPTE D'ORDRE DIVERS ET AUTRES COMPTES DU PASSIF
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
Impôts BIC
504 178
935 210
Créditeurs divers
785 483
385 307
Dettes rattachées
585 025
405 153
Compte de liaison
28 899
333
Valeurs à imputer
580 940
848 331
Compte d'attente
365 307
238 558
Compte de régularisation passif
1 808 712
1 610 897
TOTAL
4 658 544
4 423 789
Autres impôts et taxes(impôts/revenu)
NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 27
NOTE 13 : PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
2008
Exercices
2007
Provision pour risque
243 988
263 500
TOTAL PROVISIONS
243 988
263 500
Capital
2 700 000
2 700 000
Réserves spéciales
2 364 410
1 974 536
Autres réserves
3 605 385
3 605 385
Rubriques
NOTE 14 : FONDS PROPRES
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
Report à nouveau
Total fonds propres
133 075
265 227
8 802 870
8 545 148
(I) La banque a un capital de 2 700 000 KFCFA composé de 27 000 actions de 100 KFCFA chacune entièrement
souscrite et libérée
(II) La réserve spéciale est dotée en application des instructions de la BCEAO. Elle est alimentée par un prélèvement
annuel de 15% sur les bénéfices nets réalisés après imputation le cas échéant du report à nouveau déficitaire. La
dotation à la réserve spéciale demeure obligatoire quelque soit le niveau atteint par le montant cumulé de cette
réserve par rapport au capital social de la banque.
NOTE 15 : INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES RECUS
Cette rubrique se présente comme suit en milliers de F.CFA
Marché monétaire et placements interbancaires
589 394
317 507
Titres de créances et autres placements
471 258
700 966
Bons d'Etat
318 790
202 421
Comptes banques et correspondants
271 101
182 536
8 223 094
7 493 631
Avances et prêts
Autres intérêts et produits assimilés servis
TOTAL
11 780
9 873 637
8 908 841
306 624
245 261
NOTE 16 : INTERETS SERVIS ET CHARGES ASSIMILEES
Les intérêts et charges assimilés s'analysent comme suit en milliers de F.CFA
Comptes banques et correspondants
261 911
196 630
Comptes de dépôts
Comptes courant clientèle
1 778 144
1 361 599
Comptes d'épargne
447 509
346 095
Emprunts contractés
513 696
449 218
Autres intérêts servis
TOTAL
28 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
5 237
2 768
3 313 121
2 601 571
NOTE : 17 COMMISSIONS NETTES
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
2008
Exercices
2007
3 953
5 044
46
66
Lettres de garanties
399 312
278 225
Lettres de crédits
118 454
180 058
Tenue de comptes, chèques et autres
525 445
Rubriques
Commissions encaissées
Chèques certifiés et sans provisions
Effets escomptés
Commerce extérieur
358 208
491 102
Transfert
511 753
337 847
Commissions de change
133 979
98 972
Autres commissions perçues
Total commissions encaissées
Banques et correspondants commissions payées
COMMISSIONS NETTES
595 738
295 328
2 288 680
2 044 850
67 406
62 037
2 221 274
1 982 813
NOTE 18 : PRODUITS DE CHANGE
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
Produits de change
7 522 402
3 242 001
Perte de change
5 639 902
1 443 703
PRODUITS NETS DE CHANGE
1 882 500
1 798 298
Autres produits d'exploitation bancaire
217 509
299 387
AUTRES PRODUITS NETS D'EXPLOITATION
217 509
299 387
Produits sur cessions d'immobilisations
1 280
11 110
AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION
1 280
11 110
NOTE 19 : AUTRES PRODUITS NETS D'EXPLOITATION
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
NOTE 20 : AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 29
NOTE 21 : PROVISIONS POUR CREANCES DOUTEUSES
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
2008
Exercices
2007
Au 1er janvier
4 648 987
2 925 889
Dotations aux provisions de l'année
1 138 000
1 832 346
Annulation
-1 233 561
Rubriques
Coûts
Recouvrement
-289 458
-161 050
PROVISION AU 31 DECEMBRE 2008
4 263 968
4 648 985
Dotations aux provisions sur douteux
1 138 000
1 832 346
86 988
51 800
Autres dotations aux provisions
Dotations aux provisions pour risques et charges
51 800
Pertes sur créances irrécouvrables
1 233 561
-691
Reprises de provisions sur douteux
-1 523 018
-160 359
Reprises de provisions sur risques et charges
-130 509
Dotations nettes aux provisions
805 022
1 723 096
2 320 437
1 656 220
302 424
192 849
2 622 861
1 849 069
2008
Exercices
2007
32 566
57 594
NOTE 22 : FRAIS PERSONNEL
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA:
Salaires et indemnités
Charges sociales
TOTAL
NOTE 23 : AMORTISSEMENT
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
Rubriques
Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles
Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles
661 550
412 407
TOTAL
694 116
470 001
30 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
NOTE 24 : FRAIS DIVERS DE GESTION
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
Déplacements
673 469
433 964
Loyer et charges locatives
148 463
118 263
Frais postaux et télécommunications
550 577
442 952
Publicité et promotion des affaires
207 235
173 200
Impôts, taxes et versements assimilés
126 394
96 109
Entretien et réparations
569 788
205 125
76 808
52 771
Fournitures bureau, informatique et PTT
289 440
199 736
Honoraires et redevances
183 224
47 819
Assistance technique
Assurance
230 761
273 809
Formations
67 691
109 244
Autres frais
861 342
458 802
21 600
104 284
4 006 793
2 716 078
2008
Exercices
2007
Impôts sur le résultat
504 178
935 210
IMPOTS POUR L'ANNEE
504 178
935 210
Au 1er janvier
935 210
1 660 602
Charges d'impôt de l'année
504 178
935 210
Paiements opérés durant l'année
935 210
1 660 602
Au 31 décembre
504 178
935 210
SOLDE A PAYER
504 178
935 210
Charges relative au conseils d'administration
TOTAL
NOTE 25 : IMPOTS SUR LE BENEFICE
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
a) pour le compte du résultat
Rubriques
b) pour le bilan
NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 31
NOTE 26 : ENGAGEMENTS HORS BILAN
Cette rubrique s'analyse comme suit en milliers de F.CFA
Rubriques
2008
Exercices
2007
6 069 512
6 200 347
Engagements donnés
Engagements de financements donnés
en faveur des établissements de crédit
Engagements de financements donnésen faveur de la clientèle
Engagements de garantie d'ordre des établissements de crédit
Engagements de garantie d'ordre à la clientèle
21 073 878
12 013 024
S/TOTAL
27 143 390
18 213 371
Engagements reçus
Engagement de financement reçus des établissemnents de crédit
Engagements de garantie reçus des établissements de crédit
1 116 170
1 223 517
Engagements de garantie reçus de la clientèle
19 262 537
14 456 820
S/TOTAL
20 378 707
15 680 337
TOTAL
47 522 097
33 893 708
2 091 436
2 953 486
Entre 1 et 3 mois
10 975 289
4 403 490
Entre 3 et 6 mois
6 169 524
7 413 793
Entre 6 et 12 mois
7 907 141
3 442 602
27 143 390
18 213 371
Entre 1 et 3 mois
329 507
100 037
Entre 3 et 6 mois
242 578
809 586
Entre 6 et 12 mois
156 357
412 051
Entre 1 et 2 ans
986 131
1 841 856
L'analyse des créances se présente comme suit en milliers de F.CFA
Engagements donnés
Avant 1 mois
Entre 1 et 2 ans
S/TOTAL
Engagements reçus
Avant 1 mois
Avant 1 an
Supérieur à 2 ans
984 758
Entre 2 et 5 ans
4 839 794
11 443 849
Entre 5 et 10 ans
13 824 340
88 200
S/TOTAL
20 378 707
15 680 337
TOTAL
47 522 097
33 893 708
Au-delà de 10
32 RAPPORT ANNUEL 2008 ECOBANK BURKINA FASO
ETAT DE LA VALEUR AJOUTEE
La valeur ajoutée représente la richesse générée par l' effort de la banque et de ses employés.
Le présent état montre l'allocation faite de ladite richesse entre les employés, les actionnaires, l'Etat et le
réinvestissement pour la génération future de richesse.
2008
14 194 921
3 313 121
10 881 800
Exercices
2007
13 000 449
2 601 571
10 398 878
4 006 793
2 822 340
805 022
225 447
4 586 368
1 723 096
4 545 436
Valeur ajoutée
6 295 432
5 853 442
Allouée comme suit:
En rémunération des employés:
Salaires et autres avantages
2 622 861
1 849 069
En rémunération aux actionnaires:
Dividendes
2 106 000
2 425 440
504 178
935 210
694 116
129 651
470 001
238 626
6 295 432
173 722
5 853 442
Produits bruts bancaires
Charges d'intérêts
Frais généraux et autres paiements:
Frais généraux et autres paiements
Pour autres services
Pertes sur créances
Autres produits
En paiement à l' Etat:
Impôts et taxes
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Amortissement
Pertes sur exercice antérieur
Résultat en instance affectation
Part du profit réinvestie
ETAT DE LA VALEUR AJOUTEE 33
RÉSUMÉ DES COMPTES DES
CINQ DERNIERS EXERCICES
(en milliers de Francs CFA)
2008
2007
2 006
2005
2004
10 883 080
8 675 782
8 513 481
7 668 273
6 790 501
Résultat avant impôt
2 848 804
3 534 372
4 331 304
4 149 890
3 380 995
Résultat après impôt
2 344 627
2 599 162
2 670 702
2 679 920
2 396 410
Dividendes
2 106 000
2 341 440
2 260 440
2 178 000
900 000
Opérations de trésorerie et interbancaires
31 214 803
46 642 123
19 165 660
20 210 370
20 227 446
Titres de placements et d'investissement
11 312 500
13 500 000
11 074 946
9 372 304
8 469 872
Avances et prêts à la clientèle
95 208 331
65 096 347
69 276 804
51 814 404
41 816 574
3 913 291
3 024 022
2 511 801
1 139 704
2 001 365
Immobilisations financières
240 275
237 695
229 497
203 939
9 956
Immobilisations corporelles
5 276 555
3 804 757
2 684 489
2 073 769
1 558 036
164 044
164 044
129 750
429 250
364 250
18 600
51 166
108 760
145 650
67 733
147 348 399 132 520 154 105 181 707
85 389 390
74 515 232
Compte de résultat
Produits
Bilan (Fin de période)
Comptes d'ordre divers et autres éléments d'actif
Titres de participation
Immobilisations incorporelles
Total Actifs
Opérations de trésorerie et interbancaires
23 030 842
25 083 785
21 281 445
9 305 510
2 637 729
Dépôts, comptes courants et sommes dues à la clientèle
108 167 529
91 604 770
63 657 360
63 492 177
61 337 017
Comptes d'ordre divers et autres comptes de passifs
4 658 544
4 423 790
9 065 083
3 206 086
3 025 789
243 988
263 500
372 231
272 731
181 732
-
-
-
-
-
Fonds propres
8 802 870
8 545 147
8 134 886
6 432 966
4 936 555
Résultat de l'exercice
2 344 627
2 599 162
2 670 702
2 679 920
2 396 410
147 248 399 132 520 154 105 181 707
85 389 390
74 515 232
Provisions pour Risques et Charges
Emprunts à long terme
Total Passifs
Statistiques
Revenu par action ordinaire
87
96
99
179
160
Dividende par action ordinaire
78
87
84
145
60
413
413
400
608
489
Actif net par action ordinaire
34 RAPPORT ANNUEL 2008
SOCIÉTÉ MÈRE ET
FILIALES
SIÈGE (ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED):
2, Avenue Sylvanus Olympio - BP 3261 - Lomé (TOGO) - Phone: (228) 221 03 03 / 221 31 68 - Fax: (228) 221 51 19
BENIN
Rue du Gouverneur Bayol
01 B.P. 1280 - Cotonou - BÉNIN
Tél. :
(229) 21 31 30 69 / 21 31 40 23
Fax :
(229) 21 31 33 85
BURKINA-FASO
633, Rue Ilboudo Waogyandé
01 B.P. 145 - Ouagadougou 01
BURKINA-FASO
Tél. :
(226) 50 328 328
Fax :
(226) 50 318 981
BURUNDI
6, rue de la Science
B.P. 270 -Bujumbura - BURUNDI
Tél. :
(257) 22 22 63 51
Fax :
(257) 22 22 54 37
CAMEROUN
Boulevard de la Liberté
B.P. 582 - Douala - CAMEROUN
Tél. :
(237) 33 43 82 51-53
(237) 33 43 84 88 / 89
Fax :
(237) 33 43 86 09
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Place de la République -B.P. 910
Bangui - RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Tél. :
(236) 21 61 00 42
Fax :
(236) 21 61 61 36
CONGO
Rond point de la coupole
B.P. 2485
Brazzaville - CONGO
Tél. :
(242) 621 09 09 / 622 01 01
(242) 569 54 54
COTE D’IVOIRE
Immeuble Alliance
Avenue Terrasson de Fougères
01 B.P. 4107 - Abidjan 01
CÔTE D’IVOIRE
Tél. :
(225) 20 31 92 00
(225) 20 21 10 41
Fax:
(225) 20 21 88 16
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Immeuble Future Tower
3642 Blvd du 30 juin - B.P. 7515
Kinshasa - Gombe - RD CONGO
Tél. :
(243) 99 60 16 000
Fax :
(243) 99 60 17 070
GABON
214, avenue Bouet – 9ème étage
BP: 12111 Libreville - GABON
Tél. :
(241) 44 21 75
Fax :
(241) 44 21 76
GAMBIE
42 Kairaba Avenue - P.O. Box 3466
Serrekunda - THE GAMBIA
Tél. :
(220) 439 90 31-33
Fax :
(220) 439 90 34
GHANA
19th, Seventh Avenue Ridge West
P.O. Box 16746 - Accra North Ridge GHANA
Tél. :
(233) 21 68 11 66 / 67
Fax:
(233) 21 68 04 28
GUINÉE
Immeuble Al Iman
Avenue de la République
B.P. 5687 - Conakry - GUINÉE
Tél. :
(224) 30 45 57 77
(224) 30 45 57 76
Fax:
(224) 30 45 42 41
GUINÉE BISSAU
Avenue Amilcar Cabral
B.P. 126 - Bissau - GUINÉE BISSAU
Tél. :
(245) 320 73 60 / 61
Fax:
(245) 320 73 63
KENYA
Fedha Towers - P.O. Box 49584
Code 00100 Nairobi - KENYA
Tél. :
(254) 20 288 30 00
Fax:
(254) 20 288 33 04 / 288 38 15
LIBÉRIA
Ashmun & Randall Street - P.O. Box 4825
1000 Monrovia 10 - LIBERIA
Tél. :
(231) 727 72 77 / 697 44 94-6
Fax:
(231) 701 22 90
MALAWI
Loita House
Corner Victoria Avenue & Henderson Street,
Private Bag 389, Chichiri
Blantyre 3 - MALAWI
Tél. :
(265) 01 822 808 / 099
Fax:
(265) 01 822 683 / 820 583
MALI
Place de la Nation
Quartier du Fleuve - B.P.E. 1272
Bamako - MALI
Tél. :
(223) 20 70 06 00
Fax:
(223) 20 23 33 05
NIGER
Angle Boulevard de la Liberté et
Rue des Bâtisseurs - B.P. 13804
Niamey - NIGER
Tél. :
(227) 20 73 71 81-83
Fax:
(227) 20 73 72 03-04
NIGÉRIA
Plot 21, Ahmadu Bello Way -P.O. Box 72688
Victoria Island - Lagos - NIGERIA
Tél. :
(234) 1 2626638-44
(234) 1 2626710-17
Fax:
(234) 1 2616568
OUGANDA
Plot 4, Parliament Avenue
P.O. Box 7368 - Kampala - UGANDA
Tél. :
(256) 417 700 100 / 102
Fax:
(256) 312 266 079
RWANDA
Plot 314, Avenue de la Paix
P.O. Box 3268 - Kigali - RWANDA
Tél. :
(250) 503580-8
Fax:
(250) 501319-20 / 571633
SAO TOME E PRINCIPE
Edifício HB, Travessa do Pelourinho
C.P. 316 - São Tomé - DEMOCRATIC
REPUBLIC OF SÃO TOMÉ E PRÍNCIPE
Tél. :
(239) 22 21 41/22 50 02
Fax:
(239) 22 26 72
SÉNÉGAL
8, Avenue Léopold Sédar Senghor
B.P. 9095 - Centre Douanes (CD)
Dakar - SÉNÉGAL
Tél. :
(221) 33 849 20 00
Fax:
(221) 33 823 47 07
SIERRA LEONE
7, Lightfoot Boston Street
P.O. Box 1007
Freetown - SIERRA LEONE
Tél. :
(232) 22 221 704 / 227 801
Fax:
(232) 22 290 450
TCHAD
Avenue Charles de Gaulle - B.P. 87
N'Djamena - TCHAD
Tél. :
(235) 252 43 14 / 252 43 21
Fax:
(235) 253 23 45
TANZANIE
Plot No. 502/157 & 971/157
Uhuru Street, Mnazi Mmoja
Central Area, Dar es Salaam - TANZANIE
Tél. :
(255) 222 668 365
Fax :
(255) 222 667 220
TOGO
20, Avenue Sylvanus Olympio
B.P. 3302 - Lomé - TOGO
Tél. :
(228) 221 72 14
Fax:
(228) 221 42 37
ZAMBIE
22768 Thabo Mbeki Road - P O Box 30705
Lusaka - ZAMBIA
Tél. :
(260) 211 250 056 /7
(260) 211 250202/3/4
Fax :
(260) 211 250 171
ECV SERVIÇOS FINANCEIROS - CAPE VERDE
Agência de Câmbios
43 A Avenida Amilcar Cabral
Praia Santiago - CABO VERDE
Tél. :
(238) 261 78 49
Fax:
(238) 261 78 60
EBI S.A. FRANCE
Tour Atlantique
1, Place de la Pyramide, 12ème étage
92911 Paris la Défense Cedex - FRANCE
Tél. :
(33) (0)1 55 23 23 40
Fax :
(33) (0)1 47 76 42 41
ECOBANK DEVELOPMENT CORPORATION (EDC)
2, Avenue Sylvanus Olympio
BP 3261 Lomé - TOGO
Tél. :
(233) 21 25 17 23
Fax :
(233) 21 25 17 34
EDC INVESTMENT CORPORATION
Immeuble Alliance, 4ème Etage
Avenue Terrasson de Fougères
01 B.P. 4107 - Abidjan 01 - CÔTE D'IVOIRE
Tél. :
(225) 20 21 10 44 / 20 31 92 24
Fax :
(225) 20 21 10 46
EDC STOCKBROKERS LIMITED
5, Second Ridge Link, North Ridge
P O Box 16746 - Accra North - GHANA
Tél. :
(233) 21 25 17 23 / 24
Fax:
(233) 21 25 17 20
EDC SECURITIES LIMITED
Plot 21, Ahmadu Bello Way
P. O. Box 72688 - Victoria Island
Lagos - NIGERIA
Tél. :
(234) 1 761 3833 / 761 3703
Fax:
(234) 1 271 4860
ECOBANK ASSET MANAGEMENT (EAM)
Immeuble Alliance, 4ème Etage
Avenue Terrasson de Fougères
01 B.P. 4107 - Abidjan 01 - CÔTE D'IVOIRE
Tél :
(225) 20 22 26 68
Fax :
(225) 20 21 10 46
EPROCESS INTERNATIONAL SA
20, Avenue Sylvanus Olympio
B.P. 4385 - Lomé - TOGO
Tél. :
(228) 222 23 70
Fax:
(228) 222 24 34
Ghana Office:
N°. 556/4 Cola Avenue, Kokomleme
Accra - GHANA
Tél. :
(233) 21 213 999
Fax:
(233) 21 234 457
ÉTATS FINANCIERS DE LA MAISON MÈRE 35
ECOBANK BURKINA-FASO
633, RUE ILBOUDO WAOGYANDÉ
01 B.P. 145 - OUAGADOUGOU 01 - BURKINA-FASO
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