Entreprises en Picardie 2014

ENTREPRISES
en Picardie
2014
Des interviews,
des reportages,
des analyses...
Les chiffres clés
secteur
par secteur
Des fiches
portraits
d’entreprises
Dossier spécial
FORMATION
pour les salariés
et les entreprises
ENTREPRISES EN PICARDIE 2014
ÉDITO
V
ous tenez entre les mains le deuxième guide Entreprises
en Picardie 2014 édité par le Courrier picard. Pour le quotidien
de la région, réaliser cette « bible » de l’économie picarde
permet de prendre du recul et de tâter le pouls de la Picardie.
Car les entreprises, c’est le cœur qui permet à tout ce qui compose
un territoire de vivre, de s’activer. Prendre un instantané de
notre zone de vie nous permet de mieux la connaître, pour aussi mieux
la défendre. Observateurs, nous sommes aussi acteurs, et pouvons
être militants de la Picardie. La presse remplit son rôle quand elle
met les acteurs en relation, quand elle permet les échanges et facilite
le « vivre ensemble ». Entre vos mains, vous disposez d’une base
documentaire actualisée, illustrée, et solide. C’est le fruit d’un partenariat constructif entre le journal et la Chambre de commerce et
d’industrie Amiens-Picardie. Au service des entrepreneurs et décideurs.
Donc au service des Picards. Bonne lecture !
David Guévart
Rédacteur en chef
du Courrier picard
SOMMAIRE
Entreprises
p
en Picardie 2014
4
Entrevue avec Serge Camine,
président du CESER
20
Les plus gros employeurs
de la région
6
Ces filières qui ne
connaissent pas la crise
22/38
Les principales filières
économiques en Picardie
(voir sommaire p 21)
8/11
Les chiffres clés
de l’économie picarde
39
Ces entreprises
qui cartonnent
40/41
Les chefs d’entreprise
se racontent
42/43
Annuaire
Hors-série novembre 2013
Édité par le Courrier picard
29 rue de la République
CS 40 752 - 80 010 Amiens
CEDEX 1
• Directeur de la publication
Gabriel d’Harcourt
• Rédacteur en chef délégué
David Guévart
• Rédaction
Ombeline Chivé,
Laëtitia Déprez
Nicolas Totet
• Maquettes et mise
en page Studio P.M. Pub
• Infographies Agence Idé
• Coordination commerciale
Bruno Ringard,
Fanny Desmidt
• Impression Léonce Déprez
Remerciements à la
CCI Amiens-Picardie
6 boulevard de Belfort
80039 Amiens CEDEX 1
12
2013 en images
14
Interviews croisées
des grands décideurs locaux
16
Tableau de bord de l’emploi :
le chômage maintient
son rythme
18
Top 10 des pays d’exportation
pour la Picardie
46/108 Des fiches portraits
d’entreprises
(67/77) Dossier spécial
Formation pour les salariés
et les entreprises
3
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
« LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
N’EST PAS UN FACTEUR DE DÉCROISSANCE »
Depuis un an, la transition
énergétique fait beaucoup
parler d’elle. Industriels,
collectivités, particuliers,
tous sont concernés.
Mais tous s’inquiètent...
Serge Camine, président
du Conseil économique,
social et environnemental
de Picardie remet les
compteurs à zéro
et précise les priorités
régionales en la matière.
Serge Camine, président du Conseil économique, social et environnemental de Picardie.
Le Courrier picard : Un grand
débat sur la transition énergétique
a été lancé par le président de la
République, en septembre
2012, mais cela va-t-il vraiment
faire avancer les choses ?
C
’est un débat loin d’être anecdotique à condition qu’il débouche sur des décisions
concrètes. Il est très important de
penser dès aujourd’hui à l’énergie que
nous utiliserons dans les 20 prochaines années. Et il ne faut pas oublier qu’au vœu du président en la
matière, viennent s’ajouter les préconisations de l’Union européenne de
réduire les émissions de gaz à effet de
serre d’au moins 20 % d’ici 2020 et
parallèlement de couvrir 20 % de nos
consommations d’énergie par les
énergies renouvelables et locales. Ces
chiffres traumatisent tout le monde et
pourtant je pense qu’il faut aller encore
4
prendre que les sacrifices
fi
d’aujourd’hui seront bénéfi
fiques demain.
Imposer les choses ne sert à rien.
au-delà des objectifs fixés par l’Europe.
Comment va se traduire
cette transition énergétique
dans notre quotidien ?
Il s’agit avant tout de modifier
fi nos
comportements. Certains parlent d’efficacité énergétique, moi je dirais
plutôt qu’il faut aller vers une sobriété énergétique. C’est la solution la
plus sûre et la plus maîtrisable dans
un premier temps. Il s’agit de réduire
notre consommation par nos déplacements, par les normes des constructions ou en réduisant le gaspillage au
jour le jour. Évidemment, cela ne sert
à rien de décréter la sobriété énergétique, encore faut-il inciter et sensibiliser la population. C’est un travail
qui ne peut se faire qu’au niveau des
territoires et non à l’échelle nationale. Le lien avec les habitants, le
sentiment de proximité, sera un atout
majeur pour dialoguer et faire com-
Il faut aller
encore au-delà
des objectifs
fixés par
l’Europe
Si l’expression sobriété
énergétique fait un peu moins
peur, ce sera tout de même
une véritable révolution demandant de lourds investissements ?
Nous ne pouvons, en ces temps diffifi
ciles, demander aux entreprises
comme aux particuliers de dépenser
sans compter. Et pourtant, il est indispensable d’investir pour notre ave-
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
nir. C’est d’autant plus compliqué
qu’il faudra des années pour récolter
les fruits de nos investissements.
Mais c’est un problème récurrent. Les
agriculteurs ont déjà été confrontés à
ces choix diffi
ficiles. En prenant la résolution de réduire l’emploi des nitrates, ils savaient qu’ils agissaient
pour la planète mais surtout pour les
générations à venir. Dix-sept ans
après, les nappes phréatiques ne sont
pas encore exemptes de la pollution
chimique ancienne. Cette fois encore,
les efforts consentis seront payants
dans 10 à 20 ans. Dans l’industrie, les
process sont lourds. Pour les modifier
fi
et réduire les émissions de CO2, certaines grandes entreprises devront
investir des dizaines de millions
d’euros par an. Tout cela ne se fera
donc pas en un jour. Il faut multiplier
les aides et les accompagnements. En
revanche, je regrette qu’il soit encore
possible pour les entreprises de racheter, sous forme d’un impôt écologique appelé taxe carbone, le CO2
émis. Cela n’incite pas à agir, mais
plutôt à remettre à plus tard…
Le transport fait partie des quatre grands secteurs
consommateurs d’énergie.
Quelles sont les actions prioritaires en Picardie pour atteindre
les objectifs nationaux ?
En Picardie, les quatre secteurs
consommateurs d’énergie ont été
identifi
fiés. Il s’agit de l’industrie, des
transports, du bâtiment et de l’agriculture. Si du côté des industriels,
nous savons que les investissements
mettront du temps, il est évident que
l’on peut agir au plus vite sur le bâtiment et les transports. Isoler les
habitations vieillissantes de notre région est un défi
fi à relever d’urgence. Il
faut convaincre les propriétaires, proposer des incitations financières
fi
et
Certains parlent
ficacité énerd’effi
gétique, moi
je dirais plutôt
qu’il faut aller
vers une sobriété
énergétique
leur montrer les économies réelles qui
se répercuteront sur leur facture énergétique. Du côté des transports, la
voiture électrique n’en est qu’à ses
balbutiements. Il est vrai que la Picardie est l’une des régions où les
habitants font les trajets les plus
longs pour aller travailler. Mais grâce
aux travaux du laboratoire de l’UPJV
et du professeur Tarascon, qui ont engendré la création du Hub (centre de
recherche dédié au stockage de l’énergie), sans oublier la dynamique du
pôle de compétitivité I-trans, nous
espérons que localement, nous contribuerons à une autonomie plus grande
des véhicules électriques pour qu’ils
deviennent performants et abordables
pour les Picards.
Que répondez-vous aux
professionnels qui disent
que la transition énergétique
est source de décroissance ?
Beaucoup disent que faire de l’écologie, ce n’est pas économique. Mais la
transition énergétique n’est pas un
facteur de décroissance, au contraire,
elle peut engendrer de la croissance.
Les nouvelles normes dans les
constructions, la rénovation de l’ancien, tout cela donne du travail à la
filière du bâtiment par exemple. Les
investissements dans de nouveaux
Dans le cadre de la sobriété énergétique,
l’isolation de l’habitat ancien est une priorité.
process industriels plus écologiques
seront aussi l’occasion de les rendre
plus économiques et donc compétitifs. Enfi
fin, de nouvelles activités
peuvent aussi se développer autour
de l’éolien, du solaire, de la biomasse… Ces énergies d’avenir qui
constituent un véritable défi
fi tant
technologique que politique. L’investissement autour du projet de parc
éolien offshore, au large de la Somme
et de la Seine-Maritime, se compte en
milliards d’euros. Le but est bien d’organiser une filière
fi
autour de sa création mais aussi de sa maintenance et
de récupérer ainsi une partie de l’investissement sur notre territoire. Ces
changements sont source de travail,
c’est autour de cela qu’une industrie
se bâtit. Mais pour rendre ces efforts
positifs, il faut que les industriels et
les écologistes s’écoutent. Rien n’est
ni tout noir, ni tout blanc. En dialoguant, on peut faire de cette transition énergétique un facteur de croissance.
Propos recueillis par Laëtitia Déprez
5
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
CES FILIÈRES
QUI NE CONNAISSENT PAS LA CRISE
La croissance française
est en panne... La Picardie
n’échappe pas à la règle.
Dans ce panorama morose,
certains secteurs laissent
pourtant entrevoir
des zones d’éclaircies.
É
vasion des exportations de marchandises de la part des entreprises
françaises, part de l’emploi industriel qui baisse, tout cela n’est pas réjouissant. En Picardie, la valeur ajoutée
industrielle était de 33 % en 1990, elle
n’atteint plus aujourd’hui que 18 %. Elle
représentait 30 % de l’emploi picard à la
même date, pour atteindre aujourd’hui
18 %, ce qui représente une perte de
30 000 emplois en 10 ans, soit la population de la ville de Creil. Mais alors, comment faire pour préserver l’économie picarde et maintenir son vecteur de
croissance ? Pour s’assurer de rester dans
la course, les entreprises doivent miser
sur la formation pour développer leurs
compétences et rester compétitives. La
recherche et l’innovation sont autant de
pistes pour monter en gamme et apporter
une plus-value. Même si le coût important
de l’investissement est un frein, le recours
à l’innovation permet à une entreprise
d’accroître ses marchés. Un tiers des innovations est ainsi réalisé en coopération
avec des partenaires de marché. Certaines
filières comme l’aéronautique, le secteur
fi
des transports et de la logistique, la pharmacie ou encore l’agroalimentaire ont suivi ce cap et tirent désormais leur épingle
du jeu dans ce contexte incertain.
LOGISTIQUEMENT VÔTRE
344 établissements pour 11 266 salariés
en 2012, c’est la part de la filière logistique en Picardie, devenue l’un des moteurs du développement picard. C’est
même la première région française pour la
fonction transport-logistique : elle repré-
6
sente 10, 4 % des emplois, deux points de
plus qu’en France. L’essentiel des grands
projets d’implantation en Picardie : Citra
(Saint-Quentin) – ID.Logistics (Boves
d’ici 2015), proviennent de nombreux
grands groupes ayant choisi d’implanter
leur plateforme logistique pour optimiser
leur activité de production (alimentaire,
textile, chimie…), maîtriser leurs coûts
et offrir un meilleur service à leurs clients.
C’est le cas de Bonduelle, Chantelle ou
L’Oréal dans la Somme, FM Logistic dans
l’Aisne. Les pôles urbains sont très attractifs, mais il ne faut pas sous-estimer le
potentiel des zones rurales. En valorisant
l’aménagement à l’est de la région en difficulté (Laon, Soissons, Hirson), le long
de la RN2, cela dynamiserait la filière
fi
en
proposant une alternative à l’A1 entre
l’Île-de-France et le Benelux.
Cette spécialisation économique dans un
secteur de plus en plus stratégique, qui
profi
fite du positionnement géographique
de la région, peut constituer l’une des
bases d’une croissance régionale future, à
condition de développer une fonction
logistique à forte valeur ajoutée et à
métiers qualifiés.
fi
Les acteurs locaux et
régionaux l’ont bien compris en aménageant
des pôles dédiés comme à LongueilSainte-Marie dans l’Oise. Le projet de liaison ferroviaire Roissy-Picardie, constitue
lui aussi une opportunité pour la filière.
fi
Nouvelle porte nationale et internationale, la ligne permettrait de relier, à
l’horizon 2020, l’artère classique AmiensCreil-Paris à la LGV d’interconnexion
Roissy-Charles de Gaulle.
La filière logistique picarde est la plus importante en France,
avec 10,4 % des emplois.
L’ENVOL DE L’AÉRONAUTIQUE
15 000 personnes recrutées en France en
2012, autant prévues en 2013, de nouvelles commandes qui affluent
fl
: l’aéronautique, c’est la réussite d’une industrie
gion. Seul bémol pour la filière,
fi
la
diffi
ficulté à recruter. Si les jeunes se
tournent diffi
ficilement vers ces métiers
industriels, c’est parce que le secteur
souffre d’une mauvaise image, marquée
par les épreuves et les plans sociaux
comme chez Continental ou Goodyear.
UNITHER : EN 20 ANS,
UN PAS DE GÉANT
© Fred Haslin
Courrier picard
Le site Aerolia de la Somme, qui emploie 1 400 salariés,
a réalisé les panneaux composites de l’A350,
qui le rendent plus léger et donc moins énergivore.
européenne, réussite à laquelle la Picardie
a pris toute sa part. L’aéronautique en
Picardie, c’est bien sûr Aerolia, filiale
fi
d’Airbus, mais aussi 80 entreprises travaillant dans cette filière, représentant environ 6 500 salariés, dont 4 500 directement
impliqués dans l’industrie aéronautique.
Chacune dans leur métier ou leur spécialité, contribue au succès mondial de cette
industrie. Aujourd’hui, cette démarche
gagnante veut aller encore plus loin avec
l’implantation, d’ici mai 2014, d’IndustriLab’ un centre industriel d’innovation de
près de 10 000 m² situé au cœur de l’aéropôle de Méaulte. Un lieu destiné aux entreprises picardes de tout secteur, avec
des équipements et des services mutualisés, dont une salle de réalité virtuelle et
des bancs d’essais. Entreprises aéronautiques, mais aussi automobiles, ferroviaires, pourront ainsi conduire des
projets innovants de développement ou
de formation, en collaboration avec les
laboratoires de recherche et les établissements d’enseignement supérieur de la ré-
Aujourd’hui, c’est un des piliers de l’industrie régionale… Et mondiale ! Unither
Pharmaceuticals, l’entreprise créée en
1993 à Amiens, suite à une reprise d’un
ancien site de façonnage de Sanofi
fi, poursuit sa croissance. En 20 ans, le groupe
est devenu leader mondial dans la fabrication de médicaments unidoses stériles
sans conservateur. Il emploie 850 personnes en France et annonce un chiffre
d’affaires de plus de 170 M€ pour 2013.
« Amiens est notre plus gros site de production, employant 350 personnes avec
plus d’un milliard de fioles produites en
2013 », souligne Philippe Saulnier, directeur industriel du groupe. « L’industrie
pharmaceutique est en pleine mutation,
avec un basculement de la chimie vers les
biotechnologies. La pérennité des entreprises du secteur réside dans leur capacité
à adapter leur outil de production aux exigences du marché, explique le directeur
industriel. Pour cela, nous misons sur l’innovation avec des technologies comme la
BFS (blow-fi
fill-seal) ou le stick pack, pour
les contenants dédiés aux formes liquides
et pâteuses. Nos produits répondent aux
nouveaux besoins et facilitent la vie du
patient : ils sont nomades, contiennent la
juste dose de produit et seront bientôt disponibles sans aucun conservateur. C’est la
prochaine génération de médicaments. »
Fort de son succès, le groupe vient d’acquérir une usine à Rochester (États-Unis),
rachetée au groupe belge UCB. Elle sera le
second site à l’étranger, après celui regroupant la filière
fi
commerciale à Sao
Paulo au Brésil, mais le premier site de
fabrication étranger, avec 300 salariés.
Cette implantation devrait lui permettre
de se développer sur le marché américain,
qui représente à lui seul le tiers du marché mondial, soit un peu plus de 250 milliards sur les 900 milliards de dollars de
chiffre d’affaires en 2012 dans le monde.
Ombeline Chivé
Sources : CCI Picardie, CESER, DREAL Picardie et INSEE
© Com des Images - CCI Amiens Picardie
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
3 QUESTIONS
à André Alexandre,
Directeur général
de la CCI
Amiens-Picardie
Amiens tient un rôle majeur
dans l’économie régionale.
Quelle est sa force ?
Effectivement, Amiens est la capitale économique de la Picardie. À travers l’histoire et
aujourd’hui encore, l’industrie est le pilier
économique de la métropole. L’Espace industriel Nord, créé dans les années 50, reste la
plus grande zone industrielle de Picardie regroupant sur 500 hectares, 260 entreprises
et 11 700 emplois. En misant sur l’innovation, l’industrie amiénoise, dans sa grande
majorité, fait face aux mutations actuelles.
Autre atout développé, la logistique. Cette
filière est une prolongation essentielle pour
conforter l’enracinement des grands groupes
sur notre territoire.
Une puissance industrielle certes, confortée par le statut de capitale régionale ?
Amiens est la capitale tertiaire de la région.
Son statut lui permet de concentrer de très
nombreux sièges régionaux, publics ou privés. Amiens attire également par son offre
de formation d’enseignement supérieur :
l’Université, l’Esiee, école d’ingénieurs,
l’ESAD, école d’art et design ou encore FBS,
école supérieure de commerce. La santé est
également un secteur de pointe avec un
important pôle santé privé et le nouveau
CHU. Une concentration de compétences
complétée par des centres de recherche qui
montent en puissance. Amiens est également la capitale commerciale de la Picardie
avec plus de 1 000 commerces et une zone
de chalandise de plus de 400 000 habitants.
Vers quel devenir économique
s’oriente la métropole picarde ?
Le maître-mot du développement est l’innovation. La CCI Amiens-Picardie est très attentive aux nouvelles émergences, quelles
qu’elles soient : culturelles, industrielles,
créatives, commerciales, sportives… L’économie du numérique fait bien entendu partie des potentiels économiques sur lesquels
la capitale régionale mise. Les start-up accueillies à la pépinière Amiens le L@b’ participent, avec les SSII, à la vitalité de la
communauté numérique d’Amiens.
7
LES GRANDES FILIÈRES ÉCONOMIQUES
8
9
LES ENTREPRISES EN PICARDIE
Par secteur
10 964 CRÉATIONS
D'ENTREPRISES EN 2012
Auto-entreprises
Total
Services aux entreprises
4 239
Commerces, transports,
hébergement et restauration
Somme
2 889
3 248
Construction
1 842
Aisne
2 856
Services aux particuliers
1 067
6 281
Industrie
immatriculations
d'auto-entreprises
en 2012
568
Oise
5 219
LE COMMERCE
EXTÉRIEUR
Importations
Commerces, transports,
hébergement, restauration
Construction
16,6
En Picardie en 2012
milliards d'€
603
SOLDE : -2,1 milliards d'€
559
Les premiers fournisseurs de la Picardie
Services
aux entreprises
Pays-Bas
Industrie
Agriculture
280
Services
aux particuliers
Royaume-Uni
Belgique
157
39
Les défaillances d'entreprises par secteur en 2012
10
5,4 %
11,4 %
2,4 % Pologne
31,5 %
141
4,1 %
Sources : Insee, Douanes, Banque de France, CCI Picardie
6%
Allemagne
Espagne
11,4 %
Italie
7 / 10
Principales motivations
de création/reprise :
1 Envie d'être indépendant
2 Goût d'entreprendre
3 Créer son propre emploi
Picardie
LE PROFIL
DES CRÉATEURS
D'ENTREPRISES
En activité
Moins
de 25 ans
De 25
à 29 ans
Répartition des créateurs
selon leur situation préalable
De 40
à 45 ans
50 ans
et plus
38 39
Au chômage
depuis moins
d’un an
1/3
De 30
à 35 ans
Répartition des créateurs selon leur âge, en %
Au chômage
depuis un an
ou plus
des créateurs
sont des femmes
France
des entrepreneurs
ont plus de 30 ans
Picardie
Sans activité
professionnelle
France
Âge moyen
Ce que la Picardie importe
En % du total en 2012
Exportations
14,5
Machines et équipements
d'usage général
milliards d'€
Produits chimiques de base,
produits azotés, matières
plastiques et caoutchouc
Produits
chimiques
divers
10,9 %
6,5 %
4,9 %
Autres pays de l'UE
6%
Chine
3,6 %
Matériel électrique
États-Unis
2,1 %
Autres pays
du monde
Parfums,
cosmétiques et
produits d'entretien
3,9 %
Construction automobile
2,6 %
3,4 %
Produits sidérurgiques
4,7 %
5%
Coutellerie,
outillage, quincaillerie
10,2 %
Machines agricoles
et forestières
6,2 %
Équipements
automobile
4,8 %
11
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
2013 EN IMAGES
Rétrospective en images de l’année 2013 :
ces évènements, petits ou grands, qui
ont marqué la vie économique régionale.
SALON
DU MIDEST :
POUR VOIR
PLUS LOIN…
12
© Fred Haslin - Courrier picard
INDUSTRILAB’
SORT DE TERRE
© Fred Douchet - Courrier picard
En avril 2013, Vincent Peillon, ministre de l’Éducation
nationale, a posé la première
pierre avec Stéphane Demilly,
maire d’Albert et Claude
Gewerc, président du Conseil
régional de Picardie, d’IndustriLab’, la plateforme
d’innovation pour l’industrie
picarde financée par l’État
et le Conseil régional de Picardie. Situé sur l’Aéropôle
de Picardie à Méaulte (80),
IndustriLab’ est un centre
de recherche, d’innovation,
de formation et de transfert
de technologie qui s’adresse
à l’ensemble des filières industrielles, groupes et PME.
L’ouverture des entreprises à l’international est une clé
essentielle de leur développement. Le MIDEST, salon
mondial de la sous-traitance industrielle organisé en novembre 2013, permet aux entreprises d’accéder à de
grands donneurs d’ordres et de gagner des marchés. Les
TPE/PME, souvent à l’écart des marchés mondiaux,
peuvent ainsi mettre en avant leurs compétences et leurs
savoir-faire, rencontrer d’autres professionnels de leur
secteur d’activités, et, bien sûr, des clients potentiels.
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
LE CREUSET
VOIT PLUS GRAND
© Le Creuset
Mars 2013, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la préfecture de
la région Picardie a organisé une conférence
sur le thème ‘’l’égalité professionnelle : enjeu
de performance économique et de qualité de
vie au travail’’. En Picardie, si les femmes représentent 46 % de la population active en
termes d’emplois, elles doivent encore faire
face à de nombreuses inégalités, qu’il s’agisse
d’une insuffi
fisante diversifi
fication des métiers
et des carrières ; une majorité de temps partiel
trop souvent subis et non pas choisis ; écarts
de salaires ; perspectives d’évolution plus limitées... Cette conférence régionale a permis de
mettre en lumière des exemples d’accords signés par les branches professionnelles et les
entreprises, pour donner à l’égalité professionnelle une expression concrète.
L’entreprise, basée à Fresnoy-le-Grand près de Saint-Quentin, modernise son site historique pour doubler sa capacité de production
d’ustensiles en fonte émaillée, notamment l’illustrissime cocotte garantie à vie. En injectant 80 millions d’euros d’investissement pour
agrandir le site, le spécialiste français des articles culinaires en fonte
émaillée réalise un des plus gros investissements industriels de ces dix dernières années en Picardie. En 2014,
lorsque l’ensemble du nouveau site industriel sera opérationnel, 200 nouveaux collaborateurs devraient avoir
rejoint Le Creuset, portant l’effectif de Fresnoy-le-Grand à 800 personnes !
© Philippe Sergeant
ÉGALITÉ
PROFESSIONNELLE :
ECLOSIA :
REMISE DES PRIX
DU CONCOURS 2013
GOODYEAR,
UN AVENIR
INCERTAIN
© Fred Douchet - Courrier picard
La troisième édition d’Eclosia, concours lancé par le Conseil général de
la Somme, a récompensé trois éco-entreprises le 6 juin 2013 à
Amiens. Colette et Jean-Claude Scherpereel ont reçu le premier prix
avec leur entreprise Scherpereel Vulcanisation, qui depuis 25 ans, répare les pneus agricoles grâce à un procédé par cuisson à chaud sous
pression. À la fois économique et écologique : réparer un pneu endommagé permet d’éviter d’en jeter deux ! Gaëtan et Benoît Allard, et
Jordi Hubert ont été primés 2e pour leur Scop Ekidina, ex eaquo avec
Christophe Massie, créateur de Lign’Home.
La saga Goodyear aura fait couler beaucoup d’encre... et de larmes.
Mobilisés depuis plus de 6 ans, les salariés du site d’Amiens-Nord se
battent pour préserver leur emploi. Après plusieurs rebondissements
suite à l’existence d’un éventuel repreneur, l’avenir du site est toujours
menacé en dépit des procédures juridiques en cours. Le processus de
fermeture semble même s’accélérer avec la mise en place d’une ultime
réunion le 7 novembre 2013, où le comité central d’entreprise devait
se réunir pour statuer sur le sort des 1 173 emplois menacés. L’éventualité d’un rachat de l’activité agraire (333 emplois) par le géant
américain Titan est toujours en pourparlers, avec comme interlocuteur,
le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Le sort du
site devrait être connu en 2014...
13
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
LA PICARDIE AVANCE À PETITS PAS
VERS LA SORTIE DE CRISE
Encore un effort…
Cinq ans après le début
de la crise financière
et économique, la reprise
peine à montrer le bout
de son nez. Patience
car 2014 devrait être
l’année qui nous réconcilie
avec la croissance,
prédisent les acteurs
économiques de la région.
centage total des salariés travaillant dans
ce secteur,
r souligne Jean-François Cordet,
préfet de la région Picardie. L’internationalisation de l’économie picarde a été supérieure en 2012 à la moyenne nationale.
Jean-François Cordet, préfet de la région Picardie.
N
e perdons pas espoir, le bout du
tunnel n’est plus très loin…
L’OCDE annonce une perspective
de croissance pour la France de + 1,3 %
en 2014 ! Odile Franses, directeur régional
de la Banque de France, confirme
fi
cette
tendance : « On a constaté un léger redressement lors du troisième trimestre 2013. Il
y a eu un regain de production au sein des
entreprises pour reconstituer leurs stocks.
Mais les capacités de production sont loin
d’atteindre leur niveau maximum, car la
visibilité des chefs d’entreprise est très réduite – tout le monde veut atténuer les
risques, donc certaines commandes sont
passées au jour le jour – ce qui pèse sur
l’ensemble de la chaîne de production, et
forcément sur l’emploi. » L’optimisme est
pourtant au rendez-vous avec un climat
des affaires en Picardie « plutôt bon, à la
fois dans l’industrie et dans les services
marchands, souligne Odile Franses. Malgré
l’incertitude sur une éventuelle hausse des
prélèvements sur les entreprises en 2014 et
un probable ralentissement de l’activité dû
au gel des actions à l’approche des élections municipales en mars 2014, souvent
synonyme d’attentisme chez les politiques. »
UNE LUEUR D’ESPOIR
Odile Franses,
directeur régional de la Banque de France.
14
« La Picardie est au cœur d’un des bassins
d’activités les plus dynamiques d’Europe.
C’est aussi l’une des régions les plus industrielles de France : la quatrième en pour-
La Picardie
ressent ce
frémissement
qui gagne
l’économie
française
Jean-François Cordet,
préfet de la région Picardie
Elle est encouragée par certains territoires
en pointe, comme le Vimeu avec la mécanique et la verrerie ; le Saint-Quentinois
avec la construction métallique ou encore
le Compiégnois avec le secteur de la chimie.
La Picardie peut en outre s’appuyer sur
deux pôles de compétitivité à vocation
mondiale : le pôle Industries et Agro-Ressources de valorisation non-alimentaire du
végétal et le pôle I-Trans de développement
des transports intelligents », ajoute-il.
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
Pour Jacky Lebrun, président de la
Chambre de commerce et d’industrie régionale de Picardie, les entreprises picardes sont en mesure de redresser la
barre : « La crise les a obligées à se remettre en question. Celles qui ont su
prendre les bons virages sont devenues
plus résistantes. » Autre signe encourageant, les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent 80 % des
entreprises en Picardie, résistent et font
preuve de pugnacité face à la morosité
ambiante. « Les dirigeants passent leur
temps à s’inquiéter mais ce ne sera pas
toujours la crise », sourit le président.
ÉVOLUER POUR GAGNER
Il n’y a pas de secteur en péril tant qu’on
a la capacité de se renouveler pour s’adapter à l’évolution des marchés, aussi petit
soit-on. « Le plus puissant, ce n’est pas le
grand groupe avec une capacité financière
fi
importante. C’est celui qui saura s’adapter,
être flexible.
fl
Ancien boucher, il est primordial pour moi que les commerçants
s’adaptent eux aussi aux évolutions de la
société en rénovant leurs locaux et en misant sur le e-commerce, qui devrait générer
plus de 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France d’ici la fin
fi de l’année »,
insiste Jacky Lebrun. Comme l’industrie,
qui a su faire évoluer son image : « Les
mique sans créer de richesses ? L’industrie
a su redorer son image pour faire changer
les mentalités. Elle évolue avec son époque,
se modernise, innove. Ce n’est plus Germinal ! Elle propose des emplois intéressants,
tournés vers l’avenir et les jeunes, pour les
convaincre qu’on peut à nouveau faire carrière dans le secteur industriel. »
ACCOMPAGNER,
VECTEUR DE CROISSANCE
Jacky Lebrun, président de la Chambre
de commerce et d’industrie régionale de Picardie
Les entreprises
et l’industrie sont
des trésors à préserver
à l’échelle d’un pays,
car comment voulezvous gagner la guerre
économique sans
créer de richesses ?
Jacky Lebrun,
président de la Chambre de commerce
et d’industrie régionale de Picardie
entreprises et l’industrie sont des trésors à
préserver à l’échelle d’un pays, car comment voulez-vous gagner la guerre écono-
L’économie régionale est portée par des filières d’excellence comme la verrerie de luxe ou la mécanique.
Dans ce contexte diffi
ficile, les chefs d’entreprise ont besoin d’être accompagnés
dans leur quête de performance sociale et
économique. « Nous devons travailler en
synergie au service des entreprises, avec
pour seule ambition de favoriser le développement économique en Picardie », préconise Jacky Lebrun. En ces temps diffifi
ciles, l’union fait la force… Une idée
partagée par Jean-François Cordet, préfet
de région : « L’État joue, de concert avec
les collectivités régionales, un rôle stratégique de développement, selon deux axes
principaux que sont l’ouverture à l’export
et l’innovation. La montée en puissance
des mesures de soutien à la compétitivité
et au fi
financement de l’investissement se
poursuit et participe à la reprise économique. La Picardie ressent ce frémissement
qui gagne l’économie française. Les entreprises picardes manifestent leur volonté
d’investir et d’embaucher. L’accroissement
du nombre d’intérimaires en est un bon
indicateur. Plus de 200 dossiers de crédit
d’impôt pour la compétitivité et l’emploi
(CICE) ainsi qu’une centaine de prêts bancaires ont été validés par BPI-Picardie,
pour une somme totale approchant les
20 millions d’euros. » Les efforts de tous
ne peuvent être que payants. C’est la
seule façon de relever les défis
fi et d’entrevoir une sortie de crise.
Ombeline Chivé
15
TABLEAU DE BORD DE L’EMPLOI : LE CHÔMAGE MAINTIENT SON RYTHME
TAUX DE CHÔMAGE
DEMANDEURS D’EMPLOI PAR DÉPARTEMENT
Au 1err octobre 2013, en % de la population active
Nombre de demandeurs d’emploi
inscrits en catégorie ABC en Picardie
12,4 %
En Picardie
En France
10,5 %
au
+ 7,9
7,8 %
sur un an
Oise
Beauvais
En hausse
par rapport
trimestre 2013
1er
+1,1 %
sur un mois
59 417
63 401
Sept. 2012
Août 2013
64 100
LES ENTRÉES À PÔLE EMPLOI
Baisse de 0,7% sur 1 an
En %
Sept. 2013
Fin de mission d’intérim
Licenciement économique
Somme
Autres licenciements
5,7 2.3
7,7
Fin de contrat CDD
Autres cas
21,2
15 270 7,6
entrées
en sept.
p
7,2
2013
+ 6,5 %
sur un an
2,5
,
Démission
Première
entrée
Reprise
p
d’activité
Amiens
45,7
+0,6 %
sur un mois
46 171
48 884
Sept. 2012
Août 2013
49 171
LES OFFRES
Offres d’emploi collectées par Pôle emploi en Picardie
(évolution par rapport au 31 septembre 2012)
Ensemble (au 31 sept. 2013) : 5 413 (- 12,2 %)
Emplois durables
Sept. 2013
Aisne
2 299
+ 5,8
6,4 %
sur un an
(+ 10,6 %)
Emplois temporaires
Laon
2 443
(- 19,7 %)
+1%
Emplois occasionnels
671
sur un mois
49 637
51 993
Sept. 2012
Août 2013
52 497
(- 38,5
49,2 %)
16
Sept. 2013
LE PROFIL
DES DEMANDEURS
D’EMPLOI EN SEPT. 2012
ET SEPT. 2013
164 277
165 767
+ 6,8 %
155 225
sur un an
Nombre de demandeurs d’emploi inscrits
en catégorie ABC, en Picardie.
+ 0,9%
sur un mois
Par sexe et tranches d’âge.
Sept. 2012
Sept. 2013
77 874
Sept. 2012
83 329
+7%
sur un an
Hommes
77 350
100 527
94 166
31 883
31 185
+ 2,2 %
sur un an
Moins de 25 ans
Août 2013 Sept. 2013
82 438
+ 6,6 %
sur un an
Femmes
33 358
29 873
+ 6,8 %
sur un an
Entre 25 et 49 ans
+ 11,7 %
sur un an
50 ans et plus
17
TOP 10 DES PAYS D’EXPORTATION POUR LA PICARDIE EN 2012
Valeurs exprimées en Millions d’euros
% : part des exportations picardes
ROYAUME-UNI
ALLEMAGNE
1
2.471
2
2011 : 2.318
1 756
1.756
2011 : 1.656
ITALIE
BELGIQUE
3
1 711
1.711
4
2011 : 1.667
ESPAGNE
5
967
96
2011 : 1.055
301
2011 : 251
2011 : 1.271
PAYS-BAS
6
RUSSIE
8
1 130
1.130
715
2011 : 663
ÉTATS-UNIS
7
POLOGNE
9
298
2011 : 307
643
2011 : 609
CHINE
10
294
2011 : 247
Source : Douanes
18
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
EXPORT DES PICARDS
À L’INTERNATIONAL
Malgré le contexte économique difficile, les entreprises
picardes exportent. Grandes entreprises ou PME,
elles cherchent des marchés pour échapper à la crise.
Les exportations picardes ont grimpé de 4 % en 2012.
L
e coup fut rude. En 2009, la chute
des échanges, importations et exportations, dépassait localement les
20 %. Un manque à gagner de 3 milliards d’euros pour les entreprises exportatrices picardes. Depuis, la reprise s’est confirmée
fi
avec, en 2012,
des exportations s’élevant à 14,5 milliards d’euros (+ 4 %) réparties
comme suit : 46 % provenant de
l’Oise, 33 % de la Somme et 21 % de
l’Aisne. L’industrie reste le premier
secteur d’activité exportateur, suivi
par le transport, le commerce, les services et la construction. Même si elle
n’est pas en tête, la Picardie n’a pas à
rougir de son 11e rang des régions
françaises exportatrices, largement
devancée, hélas, par ses voisines le
Nord - Pas - de - Calais et la Haute Normandie.
La moitié des établissements picards
qui exportent sont intégrés dans un
grand groupe français ou étranger
comme les machines agricoles du
géant américain Agco, la chimie de
l’allemand BASF ou les deux-roues du
japonais MBK. Mais les PME sont
également concernées avec 7 % impliquées sur les marchés extra-frontaliers dont un quart réalise tout de
même 40 % de son CA à l’étranger. Un
enjeu de premier plan pour ces petites entreprises qui travaillent
généralement dans l’un des trois secteurs industriels phares de la région :
les métaux, la chimie et la mécanique. Car les exportations sont le
refl
flet des filières traditionnelles picardes : le vitrage de Saint-Gobain,
les sucreries de Tereos et La Vermandoise, les mythiques cocottes en
fonte Le Creuset qui font 90 % de leur
activité à l’export, les grands noms de
la sous-traitance du transport avec
Valeo embrayages ou Faiveley mais
aussi les survivants de l’industrie textile qui ont su innover sur des niches
comme la Lainière de Picardie et Trocmé Vallart international.
Si l’union fait la force, le regroupe-
ment d’entreprises du même secteur
favorise aussi l’émulation. C’est ainsi
que, dans le Vimeu, la mécanique, la
métallurgie ou la verrerie s’exportent
bien. Le Saint-Quentinois, quant à
lui, mise sur son savoir-faire en mécanique ou en construction métallique. Dans le Compiègnois, ce sont
les diverses branches de la chimie qui
sont reconnues à l’international. Tandis que le Grand Amiénois et le Grand
Beauvaisis s’appuient sur l’industrie
avec quelques spécificités
fi
tout de
même sur le transport du côté de la
Somme et sur les services aux entreprises dans l’Oise. À noter également : une hausse des échanges en
Picardie pour les produits chimiques,
parfums et cosmétiques (+ 7 %
d’export), une belle dynamique des
produits agroalimentaires (+ 7 %) et
une très nette progression dans le
secteur des machines industrielles et
agricoles (+ 11 %).
TAILLE DES ENTREPRISES
EXPORTATRICES
EN PICARDIE 2 009
32 %
39 %
22 %
5%
Micro entreprises
Petites entreprises
Moyennes entreprises
Grandes entreprises
L’exportation est donc une réalité
pour la Picardie, permettant à ces entreprises de mieux survivre à la crise.
L’objectif, maintenant, est de développer ces marchés et surtout de les
diversifi
fier. Car les six premiers pays
importateurs de nos produits sont nos
plus proches voisins et représentent
les deux-tiers des exportations des
PME picardes. Il faudrait penser à voir
plus grand et plus loin !
Laëtitia Déprez
Sources : AREX, CCI International Picardie, CCIR, Ubifrance et INSEE
19
L’ÉCONOMIE EN PICARDIE
LES PLUS GROS
EMPLOYEURS DE LA RÉGION
Réalisé pour la première fois grâce au service études
de la Chambre de commerce et d’industrie régionale de Picardie,
ce classement des 40 premiers employeurs de la région
est un document unique et exclusif. Une mine d’informations,
un état des lieux des forces économiques présentes
en Picardie, une photographie de la structure industrielle,
agricole et tertiaire de la région. On ne sera dès lors
pas étonné de constater que les activités liées à l’agroalimentaire et à l’industrie trustent plus de la moitié des places.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
Société
Activité
SNCF
BREZILLON SA
GOODYEAR DUNLOP TIRES FRANCE
FAURECIA INTERIEUR INDUSTRIE
AEROLIA
SAVERGLASS
CREDIT AGRICOLE DE L’OISE
L OISE
AGCO SS.A.
A
OFFICE DEPOT FRANCE SNC
SAS VALEO EMBRAYAGES
GOODYEAR DUNLOP TIRES AMIENS SUD
GROUPEMENT INTERNATIONAL DE MECA
SANEF
BEAUTE RECHERCHE & INDUSTRIES
BONDUELLE SURGELE INTERNATIONAL
ARCELORMITTAL ATLANTIQUE ET LORRAINEE
PROCTER ET GAMBLE AMIENS
NESTLE GRAND FROID
VINCI CONSTRUCTION TERRASSEMENT
SNCF
OFFICE DEPOT BUSINESS SOLUTIONS
SA GROUPE VOLKSWAGEN FRANCE
SA MBK INDUSTRIE
SAS BOSCH SYSTEMES DE FREINAGE
ETS OPAC DE LL’OISE
OISE
SANOFI WINTHROP INDUSTRIE
CLARIANT SERVICES (FRANCE)
BASF COATINGS SAS
INTRA CALL CENTER
SA ISAGRI
OMIEN 2
AZURIAL
EJ PICARDIE
RS COMPONENTS SAS
CLARIANT SPECIALTY FINE CHEMICALS
COLGATE PALMOLIVE INDUSTRIEL
COLGATE-PALMOLIVE
BREZILLON SA
SAS LE CREUSETT
GENERALI VIE
SAINT GOBAIN SEKURIT FRANCE
Transport de voyageurs
Construction d’autres
d autres bâtiments
Fabrication et rechapage de pneumatiques
Fab. technique à base de matières plastiques
Fab
Construction aéronautique et spatiale
Fabrication de verre creux
Banque-Assurances
q
Fabrication de machines agricoles
g
et forestières
Commerce de détail en magasin
g
p
non spécialisé
Fabrication dd’autres
autres équipements
q p
automobiles
Fabrication et rechapage
p g de pneumatiques
p
q
Fabrication dd’autres
autres équipements automobiles
Services auxiliaires des transports terrestres
Fabrication de parfums et cosmétiques
Transformation et conservation de légumes
Sidérurgie
AMIENS (80)
MARGNY-LES-COMPIEGNE
MARGNY LES COMPIEGNE (60)
AMIENS (80)
MERU (60)
ALBERT (80)
FEUQUIERES (80)
( )
BEAUVAIS (60)
( )
BEAUVAIS ((60))
SENLIS ((60))
AMIENS (80)
( )
AMIENS (80)
( )
BEAUVAIS ((60))
( )
SENLIS (60)
LASSIGNY (60)
ESTREES-MONS
ESTREES MONS (80)
MONTATAIRE (60)
Fab. de savons
Fab
savons, détergents et produits dd’entretien
entretien
AMIENS (80)
Fabrication de glaces et sorbets
BEAUVAIS (60)
Travaux de terrassement spécialisés ou de grande masse
FLEURINES (60)
Transport de voyageurs
TERGNIER (02)
Commerce de détail de journaux et papeterie en mag.
mag spécialisé SENLIS (60)
Commerce de voitures et de véhicules automobiles légers
VILLERS COTTERETS (02)
VILLERS-COTTERETS
Fabrication de motocycles
ROUVROY (02)
Fabrication de moteurs et turbines
BEAUVAIS (60)
Bailleur
constructeur aménageur de logements BEAUVAIS (60)
Bailleur, constructeur,
Fabrication de préparations pharmaceutiques COMPIEGNE (60)
Fabrication produits chimiques organiques de base
TROSLY BREUIL (60)
TROSLY-BREUIL
Fabrication de peintures,
peintures vernis
vernis, encres et mastics
CLERMONT (60)
Activités de centres d’appels
d appels
AMIENS (80)
Édition de logiciels applicatifs
BEAUVAIS (60)
Activités de centres d’appels
d appels
AMIENS(80)
Activités des sociétés holding
CREIL (60)
Fabrication dd’autres
autres articles métalliques
SAINT
SAINT-CREPIN-IBOUVILLERS
CREPIN IBOUVILLERS (60)
Commerce de gros équipements électroniques et de télécommunication BEAUVAIS (60)
Fabrication produits chimiques organiques de base
TROSLY BREUIL (60)
Fabrication de parfums et de produits pour la toilette COMPIEGNE (60)
Construction dd’autres
autres bâtiments
NOYON (60)
Fabrication d’articles
d articles métalliques ménagers
FRESNOY-LE-GRAND
NOY LE GRAND (02)
Assurance vie
DURY (80)
Façonnage et transformation du verre plat
THOUROTTE (60)
Source : CCI Picardie - fichier consulaire - hors organismes publics - septembre 2013 -
20
Ville
Effectif
2 410
1 313
1 300
1 214
1 123
1 105
1 039
1 038
1 027
1 000
990
989
892
875
850
803
791
780
738
738
700
699
690
671
637
626
600
592
589
580
578
571
566
560
555
550
514
504
500
500
ENTREPRISES EN PICARDIE 2014
FOCUS
SUR LES FILIÈRES
ÉCONOMIQUES PICARDES
22
INDUSTRIE
La relocalisation
industrielle
30
AUTOMOBILE
Quel avenir pour
la filière ?
36
INNOVATION
Levier de compétitivité
pour les entreprises
24
Les Chiffres clés
de l’industrie
32
ARTISANAT
Quand le savoir-faire
se transmet avec passion
37
INNOVATION
Des pépites innovantes
en Picardie
25
AGRICULTURE
Cultiver, l’avenir du lin
33
Les Chiffres clés
de l’artisanat
38
ÉCO-ÉNERGIE
La Picardie terre
de chimie verte
34
TOURISME
L’écotourisme
donne des ailes
à la Baie de Somme
39
RÉUSSITE
Ces entreprises
qui cartonnent
26
AGRICULTURE
Les exploitants
redécouvrent la proximité
27
Les Chiffres clés
de l’agriculture
28
LUXE
Fapagau et THG
35
Les Chiffres clés
du tourisme
21
INDUSTRIE
LA RELOCALISATION
INDUSTRIELLE
GAGNE DU TERRAIN
Le made in France, voilà qui fait rêver... Pourtant, c’est bel et bien
une réalité. En Picardie, focus sur trois entreprises qui ont pris
la crise à contrepied en relocalisant tout ou partie de leurs activités.
i le made in France ne concernait que
8 à 10 % des ventes en 2012 (chiffres
IFM), l’engouement pour les produits
français n’est plus un comportement
anecdotique et traduit une véritable demande de la part du public. En Picardie
aussi, certaines entreprises misent sur le
made in France. De nombreux produits
agroalimentaires, pharmaceutiques, des
parfums, des cocottes en fonte, sont
made in Picardie. Déjà, un certain nombre
d’entreprises picardes ont relocalisé leurs
activités. Pourquoi ? Le goût retrouvé
pour le local coïncide avec la montée des
préoccupations écologiques et sociales.
Dans un souci de réactivité au marché,
pour avoir une meilleure compréhension
des attentes des consommateurs, en un
mot pour plus de proximité, ce qui, de
plus, réduit les coûts d’acheminement.
LA BROSSERIE FRANÇAISE,
UN SAVOIR-FAIRE
INDUSTRIEL PRÉSERVÉ
Pour rebondir, la Brosserie Française
a mis en place une stratégie axée 100 % sur le made in France.
Rescapée d’une industrie qui a longtemps
prospéré dans la vallée du Thérain (on a
compté jusqu’à 70 brossiers entre Mouy et
Beauvais), La Brosserie Française se pose
aujourd’hui comme le dernier fabricant de
brosses à dents françaises.
22
L’argument du made in France ne portera pas s’il est synonyme d’un repli défensif.
Il ne peut s’imposer qu’avec des produits compétitifs et d’une qualité irréprochable.
Aux bas coûts asiatiques, elle oppose
clairement le made in France. « Face à des
concurrents dont le coût du travail est très
inférieur, il faut actionner des leviers de
compétitivité autres que le prix : l’innovation, la qualité, le savoir-faire, l’attrait
pour la marque France », explique Olivier
Remoissonnet, le directeur du site. Fondée dès 1 846 sous l’appellation Labrosse
et Dupont, devenue DuoPole en 2005 sous
la coupe du groupe alsacien Samap, l’entreprise beauvaisienne s’est relancée le
1err décembre 2012 grâce au projet de reprise présenté par Olivier Remoissonnet
et ses trois associés. Avec un effectif réduit à 29 salariés et la ferme intention de
mieux faire fructifi
fier le potentiel du site
historique de Voisinlieu. « Les deux-tiers
de notre production étaient réalisés en
Chine, nous avons rapatrié l’outil de production en France pour redynamiser ce savoir-faire historique en misant sur l’innova-
tion », ajoute-t-il. L’entreprise produit
des brosses à dents pour le compte de
spécialistes. Vendues en pharmacie, elles
sont aussi présentes dans la grande distribution. Les produits de moyenne et haute
gamme sont commercialisées sous le nom
de Bioseptyl dans près de 1 500 points de
vente. « Sur cette gamme, nous contrôlons
le process de A à Z pour garantir une meilleure hygiène bucco-dentaire », s’enthousiasme le dirigeant. Résultat ? L’entreprise
table sur 8 millions de brosses à dents
fabriquées en 2013, pour un chiffre d’affaires de 4,2 M €, sur un marché qui représente 120 millions de brosses à dents
écoulées en France chaque année. En
2014, l’entreprise poursuit son déploiement en lançant deux nouveaux produits
et espère ainsi conquérir de nouveaux
marchés pour développer sa part à
l’export. Une réussite du made in France
au poil !
INDUSTRIE
En relocalisant
la production chinoise
sur le site de Guise,
Majencia a choisi de
dépenser plus en salaires
qu’en carburant.
LA RENAISSANCE
DE MAJENCIA À GUISE
E
n Thiérache, Majencia a été l’une des
premières à choisir cette épopée
avant-gardiste, en relocalisant son site de
production de la Chine vers la France.
« Relocaliser est une démarche stratégique
que nous avons initiée en 2006, à l’époque
où le made in France était loin d’être
une tendance, encore moins un label »,
DECAYEUX, UN BUSINESS
MODÈLE QUI FONCTIONNE
© DAD-Decayeux
En 10 ans,
les effectifs
du groupe n’ont
cessé de grimper.
Il emploie
aujourd’hui
700 salariés.
L
e made in Picardie, c’est un peu le
cheval de bataille de l’entreprise. Fondé en 1872 à Feuquières-en-Vimeu, le
groupe DAD-Decayeux est désormais le
numéro un européen de la boîte aux
lettres. « Lorsqu’en 2007, nous avons racheté le leader polonais de la production
de verrous, et la filiale
fi
‘’boîte aux lettres’’
de Brabantia, leader hollandais du marché,
nous avons transféré l’ensemble de la production de l’usine néerlandaise (3 000 m²)
en Picardie. Cela nous a permis d’affronter
la crise, tout en donnant une image posi-
explique Vincent Gruau, PDG de Majencia
France qui a contribué à la création du
label Origine France. L’entreprise, numéro 1
du mobilier de bureau en France avec
10 % du marché, revient de loin. Après un
dépôt de bilan en 2004, il a fallu repartir
de zéro. Sous l’impulsion du nouveau dirigeant, l’entreprise repense son organisation, tant commerciale qu’industrielle et
rationalise sa supply chain, pour optimiser
tous les aspects logistiques ; maîtriser ses
tive », indique Nicolas Decayeux, PDG du
groupe. En 2008, lorsque l’entreprise voit
son chiffre d’affaires baisser de 20 %, elle
décide d’accepter toutes les commandes
pour s’en sortir, mais en faibles quantités
et au dernier moment. « No pain, no gain.
C’est le court terme absolu. Il faut être
flexible et déployer dix fois plus d’énergie
qu’autrefois sur des marchés où les concurrents sont très agressifs. Sans pour autant
être sûr que le made in France vous fera
vendre. Si, en période de crise, les Français
tiennent bien compte de l’emploi dans
l’acte d’achat, ils n’en demeurent pas
moins sensibles au prix : si le produit est
vraiment trop cher par rapport à la concurrence, il ne se vendra pas, et ce, quelle que
soit son origine. »
L’an dernier, c’est la production de coffresforts, délocalisée au Maroc, qui a été
rapatriée pour répondre à la demande du
marché français. Un marché abandonné
dans les années 90 à cause de la concurrence chinoise… Un investissement de
près d’un million d’euros pour relocaliser
les machines. « Decayeux n’est pas une
institution financière soumise à une logique
coûts et regagner en compétitivité opérationnelle. « On a donc rapatrié la production de caissons faits en Chine qui étaient
pourtant fabriqués 20 % moins chers. En
2011, on a cherché à apporter du travail
en plus sur le site de production de Guise
et on a rapatrié les façades de tiroirs et les
pieds de bureaux fabriqués au Portugal »,
ajoute-t-il.
Un investissement de 500 000 € pour
maintenir l’activité de 120 personnes
dans un bassin d’emploi en souffrance.
« Nous restons vigilants quant au maintien
de l’emploi sur ce site, qui se positionne
sur des marchés en décroissance, notamment l’activité historique de production
d’armoires métalliques. Mais des pistes de
relocalisation ou d’internalisation de production sont en cours, rassure le PDG.
S’attacher à produire en France est un acte
citoyen qui doit impliquer les politiques et
motiver les entrepreneurs. Les aléas réglementaires et institutionnels, mis en place
par les pouvoirs publics, ne doivent donc
pas être des freins à notre compétitivité
mais des facilitateurs de ce renouveau industriel indispensable au redéveloppement
de l’emploi », indique Vincent Gruau.
comptable. C’est une entreprise familiale
qui s’inscrit sur notre territoire, le Vimeu.
Nous sommes des passionnés de l’industrie
et nous avons toujours pu compter sur nos
salariés, conscients de notre volonté de
maintenir l’outil de production. » Et le
PDG ne croit pas si bien dire… Pour celui
qui, en 2011, a repris les rênes de l’entreprise, tous les niveaux sont au vert. En
une dizaine d’années, les effectifs ont
grimpé de 300 salariés à 700 aujourd’hui,
pour un chiffre d’affaires de 70 M€, dont
30 % réalisé à l’export. Le groupe mise
beaucoup sur l’innovation en imaginant
des produits réinventant le quotidien. En
s’alliant avec l’architecte Jean Nouvel, il a
développé un nouveau service complet
d’installation et d’équipement de hall
d’immeubles. Plaçant l’humain et
l’échange au cœur du dispositif, Transcript, dont la sortie est prévue en novembre, est une première mondiale ! De
quoi redorer, encore une fois, l’image du
groupe !
Ombeline Chivé
23
INDUSTRIE
Les chiffres clés de l’industrie
LE REPLI DE L’ACTIVITÉ
INDUSTRIELLE SE POURSUIT
L
© Fotalia
’activité des entreprises industrielles s’est repliée en 2012
de - 6,5 %. La baisse dans le
secteur des autres produits industriels (-16,6 %) a en particulier
nourri ce constat. L’évolution est
notamment très sensible dans le travail du bois, l’industrie du papier,
ainsi que dans le textile-habillement. L’industrie pharmaceutique, à
la hausse, ne peut qu’atténuer cette
tendance. À un moindre niveau, la
fabrication de matériel de transport,
avec -2,6 %, conforte ce repli, l’industrie automobile enregistrant la
plus forte dégradation. À l’inverse,
les secteurs des industries agroalimentaires et de fabrication d’équipement électrique ont été orientés à
la hausse avec une concentration
particulière de l’augmentation 2012
sur la fabrication de produits de
boulangerie-pâtisserie et d’autres
produits alimentaires dans le premier cas et sur la filière des machines et équipements dans le second. Après avoir subi une
diminution d’emploi de près de
30 % au cours de la dernière décennie, ce secteur continue de perdre
des effectifs en 2012. Le secteur a
perdu près de 2 000 emplois en un
an, portant le niveau des effectifs
salariés à 108 000 à fin 2012. Le
recul de l’emploi industriel picard
touche les trois départements de
manière équivalente, les baisses
d’effectifs étant comprises entre
-1,6 % pour la Somme et -1,9 %
pour l’Aisne et l’Oise.
© Cyrille Struy - CCI Amiens - Picardie
En 2012, le chiffre d’affaires des entreprises industrielles
picardes a baissé. En cause, une production toujours en
panne... Once d’espoir, les marchés qui décollent à l’export
et la reprise des investissements.
EXPORT ET
INVESTISSEMENTS
À LA HAUSSE
À
l’opposé de l’évolution nationale, les marchés export picards ont au moins maintenu
leur niveau antérieur à 2012, cela
malgré le repli très net des exportations dans l’industrie automobile.
Les bons résultats enregistrés en la
matière dans la fabrication de produits informatiques, électriques et
électroniques expliquent cette tendance à la hausse. Côté investissements, ils ont progressé de 12,4 %,
conformes aux prévisions de début
2012. Ce chiffre résulte de la croissance sensible observée (+40 %)
dans les Industries agroalimentaires
(IAA). Les investissements y ont été
initiés à la fois par les petites et par
les très grosses unités, dans la
transformation et conservation de
fruits et légumes, dans le secteur de
la fabrication de produits laitiers,
ainsi que dans les autres produits
alimentaires. Ces derniers ont largement compensé la baisse significative observée dans l’industrie de
transformation de la viande et le
travail des grains.
Source : INSEE
24
AGRICULTURE
CULTIVER L’AVENIR DU LIN
EN PICARDIE
Les coopératives, comme celles de Grandvilliers,
veulent motiver les agriculteurs à se lancer dans la culture
du lin, pleine d’avenir mais encore trop confidentielle.
Le textile
est le débouché
traditionnel
du lin mais avec
le composite
et la bio
construction
cette plante n’a
pas fini de
se développer
I
l lui faut une bonne terre, des températures fraîches mais pas trop
froides, douces mais pas trop
chaudes… Capricieuse la graine de lin ?
Disons qu’il faut en prendre soin pour
qu’elle s’épanouisse.
« Les agriculteurs qui se lancent dans la
liniculture sont des passionnés qui aiment la terre, s’appliquent à faire de
bonnes rotations et doivent être pointilleux à chaque étape, du semis à la récolte. Une culture exigeante mais durable
qui ne demande pas beaucoup d’arrosage
et pas ou peu de produits chimiques.
Cette plante noble ne supporte pas l’à
peu près, mais quand le travail est bien
fait, la récompense est là », explique
Nicolas Defransure, directeur de la coopérative Lin 2000. Une exigence qui
permet à la Picardie de tirer son épingle
du jeu grâce à son climat doux et tempéré. En effet, 70 % de la production
mondiale de lin se fait dans le Nord - Pas
-de-Calais, la Picardie et la Normandie.
Dans notre région, les principales terres
linicoles se trouvent en Picardie Mari-
time et dans le secteur de GrandvilliersPoix-de-Picardie. « Notre coopérative
réunit plus de 200 adhérents, ce qui
nous permet de transformer 7 500 tonnes
de paille par an, dont 90 % partent en
Chine et 10 % en Pologne et en Hongrie
pour faire des vêtements », continue
Nicolas Defransure. En effet, 80 % des
recettes proviennent de la transformation en fil et en tissu et pourtant ! On
peut faire bien des choses avec cette
paille peu ordinaire. Avec 1 ha de lin on
produit 800 chemises, 1 500 chemisiers,
500 jupes, 1 000 litres d’huile de lin
pour la peinture, 1 000 panneaux de
portières autos, 100 draps, autant de
nappes et de rideaux, 200 kg d’aliments
pour le bétail et 300 m² de paillage
écologique… « Avec des vêtements au
prix de plus en plus abordable grâce à
l’amélioration de nos rendements à
l’hectare, la demande est grandissante.
Après les États-Unis et l’Europe de
l’ouest, le lin veut faire sa place sur le
marché asiatique avec de belles perspectives de développement. Lorsque l’on
achète un vêtement en lin, il y a de
grandes chances que l’on sauvegarde des
emplois locaux. Des exploitants agricoles
bien sûr, mais aussi tous les salariés des
coopératives qui procèdent à l’arrachage
et aux premières transformations du
lin. » Il est juste dommage que le lin
fasse ensuite le tour du monde pour
revenir sous sa forme tissée dans nos
boutiques !
En ces temps de relocalisation, il serait
peut-être opportun de relancer l’industrie textile locale sur ce créneau
porteur. Et profiter
fi
ainsi du meilleur
terroir au monde pour la culture du lin :
la Picardie.
Laëtitia Déprez
25
AGRICULTURE
LES EXPLOITANTS
REDÉCOUVRENT LA PROXIMITÉ
© Fred Douchet - Courrier picard
Éleveurs et agriculteurs développent les circuits courts,
un retour aux sources soutenu par des marques et des structures locales.
La vente
de proximité
est un acteur
du développement local
Alain Bahuchet,
Chambre d’agriculture de Picardie
À Amiens, chaque samedi, la rue Léon-Blum est dédiée aux producteurs locaux.
S
i les maraîchers ont toujours vendu
eux-mêmes leurs produits sur les
marchés, les exploitations plus importantes commencent seulement à s’intéresser à la vente de proximité. « Que ce
soit par le biais d’un point de vente à la
ferme, de marchés locaux, des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) ou même d’ouverture de
leurs champs à la cueillette, les agriculteurs retrouvent le contact avec les
consommateurs et la reconnaissance de
leurs produits », explique Alain Bahuchet,
chargé de mission filières
fi
courtes à la
Chambre d’agriculture de Picardie. Les
scandales alimentaires ont fait évoluer les
mentalités ! Au-delà de la traçabilité du
produit, on recherche la traçabilité du
producteur… Et la jeune génération l’a
bien compris, comme Paul Lescot, 25 ans,
repreneur de l’exploitation familiale : la
ferme des Coudriers. « Dès ma formation
en BTS agricole, j’ai été sensibilisé aux circuits courts. J’ai donc bâti un projet de
production de farine et de vente de préparation à gâteaux ». Sur place, les visiteurs
peuvent observer la transformation du blé
derrière une baie vitrée et acheter les pro-
26
duits « dérivés » de la ferme. « Les
consommateurs recherchent ce côté artisanal. Pour nous, c’est une vraie valeur ajoutée et un revenu supplémentaire. » Économiquement viable, les produits de
proximité sont soutenus par les institutions avec la création d’une marque identifi
fiable par les consommateurs : Terroirs
de Picardie (regroupant presque 600 produits répondant à un cahier des charges
strict). « Les acheteurs ne veulent plus
être victimes mais bien acteurs de ce qu’ils
consomment. Ils sont prêts à payer le juste
prix pour une meilleure qualité. C’est du
commerce équitable local ! », explique
Alain Bahuchet. La marque se retrouve en
vente à la ferme, sur certains marchés,
dans des commerces, des épiceries ou
même en grande surface. Une diffusion
possible grâce à une plateforme logistique de produits secs et liquides.
« Trente-huit producteurs, agriculteurs ou
artisans ont mis en commun leur force logistique et commerciale pour diffuser plus
de 280 produits », explique Emmanuel
Frémaux, éleveur de porc sur paille et président de la plateforme Saveurs de Picardie. Une filière en plein développement
grâce à la conviction des producteurs locaux comme lui : « C’est un choix éthique.
Je vis ici et j’ai envie de faire vivre l’économie
de proximité. »
Laëtitia Déprez
SON PANIER FERMIER
EN POINT RELAIS
La vente de proximité passe aussi
par Internet ! Pour toucher le plus
grand nombre et proposer un large
choix de produits, les agriculteurs de
la Somme se sont réunis sur la toile.
Le principe est classique, on passe
commande, paie en ligne et on choisit la date et le lieu de retrait de ses
produits fraîchement cueillis. Lancé
en mars, le site démarre bien avec
déjà 1 600 à 1 700 euros de vente par
semaine. Ouvert aux particuliers
mais aussi aux collectivités, le site
www.somme-produitslocaux.fr a permis à 44 services de restauration de
collèges de l’Oise de développer leur
part de produits locaux au menu en
y dédiant 40 % de leur budget.
AGRICULTURE
Les chiffres clés de l’agriculture
UN SECTEUR
INCONTOURNABLE
EN PICARDIE
F
in 2010, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire emploient 40 000 personnes en
Picardie soit 4,4 % des salariés picards. Le secteur agricole regroupe
22 % de l’emploi non salarié dans
la région, 4 points de plus qu’en
France.
La production agricole picarde
approche les 3,2 milliards d’euros
en 2011, soit 3,8 % de la valeur
ajoutée locale, et 2,7 % pour les
industries agroalimentaires.
En tête des productions agricoles :
le blé tendre (valeur moyenne de
2009 à 2011 de 700 millions d’euros soit 1/4 de la production picarde et 1/8 de la production française) puis viennent la betterave
(300 millions d’euros) devant le
lait de vache, les pommes de terre,
les oléagineux (essentiellement le
colza), les vins de Champagne et
les légumes. Ces sept rubriques
cumulent 73 % du chiffre d’affaires
de la ferme picarde.
La Picardie occupe les premiers
rangs des régions françaises pour
les surfaces de haricots, de petits
pois, de salsifis, d’épinards, d’oignons de couleur et d’endives. En
pommes de terre, elle est deuxième
pour les tubercules de conservation
et première pour celles destinées à
l’industrie féculière. Solidement
installée à la première place pour la
betterave à sucre (plus du tiers de
la production nationale), elle est
aussi la 2e région française pour les
superficies consacrées au blé. Elle
monte aussi sur le podium pour les
cultures de lin textile, de chicorée
à café ou de pois protéagineux.
La taille des exploitations picardes
est supérieure à la moyenne nationale (98 hectares contre 56 en
France). En 2010, les exploitations
moyennes et grandes représentent
78 % des surfaces régionales,
contre 64 % en France. Les exploitations de plus de 100 hectares
occupent plus des trois-quarts de la
surface agricole régionale.
Source : INSEE
ZOOM SUR
LES CIRCUITS
COURTS
E
n 2010, 1 180 exploitations
picardes commercialisent au
moins un de leurs produits en
circuit court, soit 9 % de l’ensemble
des exploitations (hors viticulteurs). La Picardie se situe en deçà
de la moyenne nationale (15 %)
mais cela s’explique par la place
prépondérante des cultures de la
betterave à sucre et des pommes de
terre destinées à l’industrie féculière. En y regardant de plus près,
sur les 487 exploitations picardes
ayant des surfaces légumières (hors
légumes de plein champ destinés à
l’industrie), 262 commercialisent en
circuit court tout ou partie de leur
production, soit 54 %. Un taux plus
élevé que le taux national. Il en est
de même pour les producteurs de
miel, fruits, œufs et volailles. Pour
40 % des producteurs de légumes,
le revenu généré par le circuit court
représente plus de 75 % du chiffre
d’affaires total de l’exploitation.
Source : Agreste
recensement agricole 2010
27
LUXE
FAPAGAU
AU PARFUM DE L’ORÉAL
Fapagau est le diminutif de « Fabrique de parfum de Gauchy »
(Aisne). Cette usine, toute proche de Saint-Quentin, est l’une
des cinq au monde appartenant à la division de L’Oréal cosmétique.
© Mario Fourmy
28
chassent la moindre trace de doigt sur
les flacons et leur élégant emballage.
La traçabilité est poussée à l’extrême,
chaque étui a un code unique. Les machines-outils, les robots, pour la plupart fabriqués par des PME saint-quentinoises, s’adaptent aux exigences des
clients de L’Oréal et de Fapagau. Le
personnel de Fapagau est chargé du
remplissage du flacon, puis de son
conditionnement. Il a la responsabilité
du bouchon du flacon, son design et
l’étui. « Il y a un contrôle d’exigence à
chaque étape », appuie Cécile Mansuy,
troisième femme directrice du site créé
en 1987 à Gauchy. Qui annonce un nouveau plan d’investissements pour développer l’automatisation de dix lignes de
production supplémentaires, après les
4,5 M€ investis en 2013.
Fapagau pèse 26 % du chiffre d’affaires
de la division luxe de L’Oréal. Son personnel vaut donc bien ce qu’il gagne.
Au service du luxe mondial, il espérerait même davantage.
Nicolas Totet
L’ORÉAL LUXE : UN PÔLE
D’EXCELLENCE EN PICARDIE
© Mario Fourmy
apagau produit quelque soixante
millions de flacons de parfum par
an. « Si » de Giorgio Armani, « La Vie
est belle » de Lancôme, « Only the
brave » de Diesel. Les parfums les plus
prestigieux de France et du monde entier sortent des 23 lignes de production
de Fapagau, usine étendue sur 55 000 m².
Tous les flacons rejoignent la plateforme de Roye, dans la Somme, avant
d’être essaimés dans les parfumeries de
France, de Caracas et de Taïwan. Mais
avant de faire le bonheur des clients,
les parfums sont contrôlés et conditionnés à Gauchy.
D’un échantillon d’huile essentielle
concentrée, créé par les parfumeurs et
les nez de L’Oréal, les 210 salariés
sortent des millions de flacons à l’identique, avec la même exigence et le
même prestige à défendre pour chacun
d’eux. Dans le laboratoire, le process
oblige à contrôler la senteur, la couleur
et l’aspect, afi
fin que chaque flacon soit
empli d’un parfum rigoureusement
identique. Gantés, les opérateurs
Avec trois usines basées dans le
Nord, L’Oréal Luxe revendique un
véritable pôle d’excellence sur
notre territoire. Si l’usine Sicos est
implantée dans le département du
Nord, juste à la frontière de l’Aisne,
ses deux autres usines phares sont
en Picardie : Fapagau à Gauchy
(02) pour le parfum et B.R.I. à
Lassigny (60) pour le maquillage.
Cette dernière, construite par Yves
Saint-Laurent en 1966, a intégré
le groupe L’Oréal Luxe en 2008 et
compte environ 500 salariés à
l’heure actuelle. La Picardie est
donc incontournable pour le
groupe qui revendique son attachement local : « L’implantation
historique de nos sites, qui ont plus
de 40 ans d’existence, nous permet
d’avoir un savoir-faire et une excellence opérationnelle portés par nos
collaborateurs, extrêmement attachés à l’entreprise et d’une compétence hors norme, explique Antoine
Vanleys, directeur des opérations
L’Oréal Luxe. Notre modèle industriel se doit de toujours répondre à
la même exigence de qualité et
d’excellence mais avec des diffusions qui varient entre l’ultra
confidentiel, de très petites séries
presque sur mesure, et des produits
à plus grande diffusion. »
L.D.
LUXE
THG, UNE PME FAMILIALE
À L’INTERNATIONAL
Pour Michel Gosse, directeur général de THG,
la robinetterie de luxe est un savoir-faire artisanal qui rayonne
dans le monde entier.
«
Nous n’avons pas changé
d’adresse. L’entreprise est toujours basée à Béthencourt-surMer avec ses 220 employés. Mais cette
année, nous allons atteindre les 85 %
d’exportation dans plus de 30 pays »,
raconte Michel Gosse. Une belle croissance pour cette PME familiale qui a
démarré dans les années cinquante
avec trois artisans travaillant à domicile, les fameux Tétard-Haudiquez-Grisoni dont l’entreprise tire son nom. En
1970, la rencontre avec Jean-Claude
Delépine, élève de l’école Boulle à Paris, va faire basculer le destin de THG.
Aux côtés des robinets pour collectivités bien ordinaires, une ligne plus design va voir le jour : la robinetterie de
style. « Quand, dans les années 80, la
concurrence italienne a fait fermer beaucoup de PME du Vimeu, nous faisions
déjà 50 % de notre chiffre d’affaires sur
le luxe », explique-t-il. Un choix stratégique qui a sauvé le savoir-faire de
THG. La seconde génération, la fille
fi de
Tétard et Haudiquez et son mari, ont
donc tout misé sur le luxe pour se lancer à la conquête de l’international.
Succursales en Allemagne, aux USA et
en Chine, partenariat en Europe de
l’Est, la marque investit dans une force
commerciale multilingue… Et, fin
fi 90,
le coup de génie sera d’associer THG
aux marques de luxe comme Baccarat et
Lalique pour le cristal, Christofl
fle pour
l’argenterie ou Bernardo pour la porcelaine… « Il a fallu convaincre, c’était
une petite révolution. Être une PME artisanale nous permet de faire du sur-mesure et d’employer des matières premières d’exception. Nos concurrents
imaginent des produits conçus par des
machines. Nous, nous n’avons pas de limite car rien ne remplacera jamais
l’homme. » Après les marques de luxe,
THG a créé des collections avec de
grands designers. Une façon de rayonner et de décrocher les plus beaux mar-
chés de l’hôtellerie : le Plaza Athénée,
le Bristol ou le Georges V à Paris ; l’Hermitage à Monaco ; le Bellagio à Las Vegas mais aussi Dubaï, Abou Dhabi…
Une belle vitrine qui complète un showroom de 300 m² boulevard Haussman à
Paris où les riches clients viennent faire
leur shopping pour sublimer leur salle
de bains, leur yacht sans oublier leur
avion privé ! De quoi expliquer les
quelque 30 millions d’euros de CA de
cette petite PME familiale...
Laëtitia Déprez
LE LUXE MADE IN PICARDIE
La Picardie se place au premier
rang de la fabrication française de
cosmétique avec 66 % de la production nationale de parfum grâce
à Givenchy à Beauvais et Vervins
qui appartient au groupe LVMH ;
Chanel à Chamant, Compiègne et
Le Meux ; Yves Saint-Laurent à Lassigny ; Fapagau à Gauchy (groupe
L’Oréal) et Clarins à Amiens…
La filière cosmétique est le 2e
secteur exportateur en Picardie
centrée autour d’une centaine
d’entreprises et 10 000 emplois en
comptant les sous-traitants.
Côté verrerie, la Glass Valley, pôle
mondial normando-picard du flaconnage de luxe, a obtenu en
2010 le label « grappe d’entreprises » : une reconnaissance de ce
savoir-faire historique ! Les entreprises de la Glass Valley produisent
80 % des flacons de la haute parfumerie mondiale (Saverglass,
SGD). Enfin, la robinetterie et la
maroquinerie viennent compléter
ce portrait du savoir-faire du luxe
en Picardie.
Source : Conseil régional de Picardie 2011
29
AUTOMOBILE
QUEL AVENIR
POUR LA FILIÈRE AUTOMOBILE ?
Terre d’équipementiers et sous-traitants automobiles, la Picardie
a été saignée à blanc par la crise du secteur automobile.
3 000 emplois perdus depuis 2009... Face aux nombreuses difficultés,
la filière automobile ne baisse pas les bras.
L
es épisodes les plus médiatisés
concernent l’industrie du pneumatique : le projet en cours de fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord
fait suite à la fermeture de l’usine Continental de Clairoix (Oise) en 2009. Pour
autant, cette onde de choc ne doit pas
faire oublier que le secteur abrite des industriels conquérants. À coup de remèdes
anti-crise, de nombreux sous-traitants
misent sur la diversifi
fication et l’innovation. « L’automobile connaît la crise actuelle mais a dû affronter une crise sousjacente liée à la délocalisation, à l’arrivée
des véhicules low-cost et à la naissance de
nouveaux marchés, comme l’hybride ou
l’électrique », explique Philippe Julie, secrétaire général de l’association régionale
des industriels de l’automobile (ARIA)
Nord - Pas-de-Calais – Picardie.
Pour aider les entreprises du secteur, un
plan de soutien a été lancé à l’été 2013,
avec la signature d’une Charte nationale
de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises du secteur
jusqu’en 2015. En Picardie, 10 millions
d’euros seront consacrés aux actions innovantes : « pour aider les équipementiers
à négocier les virages technologiques, à
saisir les opportunités de diversification
fi
»,
ajoute Philippe Julie.
Aujourd’hui tenir son rang et sa rentabilité n’est permis qu’aux champions. Pour
réussir cette transition, la filière
fi
devra
aussi relever le défi
fi de l’emploi et de la
formation afi
fin d’accroître l’attractivité du
secteur auprès des jeunes car la pyramide
des âges fait que, dans les années à venir,
la main-d’œuvre va manquer… Certaines
d’entre elles prennent les devants et n’attendent pas pour prouver qu’il est encore
possible de s’en sortir. Zoom sur trois pépites picardes qui réussissent malgré la
crise.
30
A2MAC1,
RÉCIT D’UNE SUCESS STORY
Vervins, en Thiérache. Installée au milieu
des pâturages qui l’entourent, l’entreprise
de benchmarking automobile photographie des milliers de pièces automobiles,
de camionnettes, de camions et d’engins
de travaux publics. Elle approvisionne en
permanence une extraordinaire banque de
données technologiques, sur laquelle se
connecte toute la planète automobile :
constructeurs, équipementiers, industriels
qui en dépendent, pétroliers, aciéristes,
plasticiens, aérodynamiciens, etc. « Nous
décortiquons 20 véhicules récents chaque
année, et stockons toutes les pièces. L’entreprise, ici, c’est la mémoire de l’industrie
automobile dans le monde. Nous avons
développé tous les logiciels qui nous ont
permis de constituer cette mémoire et d’y
L ’entreprise fournit aux constructeurs
un catalogage aussi détaillé que précis des modèles.
intéresser tous les constructeurs », explique Pierre-Yves Moulière, responsable
de l’entreprise. Elle s’est aussi attelée à
des activités de plus haute valeur ajoutée, celle “de reverse engineering en 2D
et 3D”, afi
fin d’aider les concepteurs à réduire le poids et le coût des véhicules.
Depuis sa création en 1999, la société a
ouvert deux succursales (États-Unis et
Chine), emploie 150 personnes - dont 90
dans l’Aisne - et a réalisé un chiffre d’affaires de 9 M€ en 2012.
AUTOMOBILE
ALPHATECH :
PLASTIC OMNIUM
MISE SUR L’INNOVATION
Léq
L’é
LL’éq
é uipe
peement
mentier
men
er aamié
am énois
is fou
oournit
r
rn
rni
des
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es piè
pièc
ièc
ècess ddee ta
èces
tablea
bleauu dde bordd poourr Toyot
blea
ble
oyotaa.
AMIENS INJECTION :
LA QUALITÉ ZÉRO DÉFAUT
L’équipementier automobile Amiens Injection s’est vu confier
fi par une société sœur
basée à Northampton (Royaume-Uni), la
production en sous-traitance de pièces
plastiques de structure et de tableau de
bord pour les modèles Auris et Avensis
assemblés au Royaume-Uni : 13 moules
pour la Toyota Auris, 8 pour l’Avensis, soit
Alphatech ? C’est le nom du futur centre
international de recherche et développement de Plastic Omnium Auto Inergy, leader mondial des systèmes à carburant. Cet
affl
flux de matière grise dans la zone d’activités du Bois de Plaisance à Venette,
près de Compiègne, n’est pas anodin.
« une quarantaine de
références au total »,
explique Yves Bodenez, directeur du
site. Un nouveau
client qui vaut de
l’or. Il permet au site
de maintenir son activité sur un marché
en crise. Environ 75 %
de la production
d’Amiens Injection
concerne l’automobile. Deux-tiers de
ses clients sont des
constructeurs français. Cette collaboration avec le géant
nippon représente
un surcroît d’activité
d’environ « 25 %, même si le maintien de
l’activité reste précaire », note le directeur. Pour décrocher ce contrat, l’équipementier a dû faire du zéro défaut afi
fin de
répondre aux critères qualité très stricts
imposés par le géant nippon. Seules 15
pièces défectueuses sont tolérées pour un
million de pièces produites ! L’entreprise
mise cependant sur le développement de
véhicules électriques : Amiens Injection
fournit « quelques pièces de la Toyota version hybride. »
Ombeline Chivé
© Cyrille Struy - CCI Amiens - Picardie
À l’horizon 2014, Alphatech fera entièrement
partie du paysage du bois de Plaisance à Venette.
Le groupe souhaite y développer des innovations à décliner aux quatre coins du
monde. Il sera construit d’ici septembre 2014 à 4 km du centre actuel qui
ne pouvait être étendu. « Un investissement de 50 millions d’euros pour rassembler la R & D de Laval (Mayenne) et celle
de Venette, soit environ 400 personnes. Il
s’agit d’unir les forces de tous : mécaniciens, acousticiens, plasticiens… afin
fi de
mieux dialoguer et créer le futur », explique Pierre-Emmanuel Paties, le directeur de l’usine et du site d’Inergy Automotive Systems de Venette. Un futur qui se
joue à l’international car plus de 50 % des
nouveaux contrats s’effectueront dans les
pays émergents (Brésil, Russie, Chine,
Inde…) « Nous allons continuer à développer des systèmes encore plus performants pour réduire la consommation de
carburant et la réduction des émissions de
gaz à effet de serre. Par ailleurs, nous proposons aussi des réservoirs adaptés aux
véhicules bi-énergie. »
LES CHIFFRES
CLÉS DE L’AUTOMOBILE
La Picardie est la treizième région automobile française en termes de volume
d’emplois. Selon le centre d’analyse régional des mutations de l’économie et de
l’emploi (Carmee), la filière automobile
régionale compte 111 établissements
employant plus de 13 500 personnes.
Elle se caractérise par un tissu d’équipementiers (ou sous-traitants de rang 1) et
de sous-traitants (de rang 2 et plus).
Leurs spécialités sont diverses et ces
entreprises œuvrent dans toutes les filières automobiles, produisant ainsi la
quasi-totalité des pièces composant un
véhicule. Entre les trois départements, la
ventilation est assez inégale. L’Oise est
en tête avec 47,2 % de l’emploi automobile. Elle concentre l’ensemble des entreprises de l’industrie chimique travaillant pour
l’automobile, la grande
majorité des équipementiers et plasturgistes ainsi que la seule verrerie de la filière en région (Saint-Gobain Sekurit, à
Thourotte). La Somme compte pour un
tiers des salariés (essentiellement dans
le Grand Amiénois et en Picardie Maritime). Enfin, un emploi sur cinq se situe
dans l’Aisne. Fortement impactée par la
crise économique, la filière a perdu 3 300
emplois depuis 2009, avec la fermeture
de grosses structures, notamment Continental à Clairoix et Bosch à Beauvais.
Sources : INSEE - Carmee
31
ARTISANAT
QUAND LE SAVOIR-FAIRE
SE TRANSMET AVEC PASSION
Ils sont jeunes. Ils ont repris il y a 5 ans l’entreprise
de leur maître verrier et poursuivent, avec le goût du travail bien
fait, l’histoire de cet atelier de vitraux fondé en 1926.
La transmission
d’un métier d’art
est compliquée,
car il faut laisser
chacun trouver
sa voie,
sa créativité
Émeline Chauderlot,
co-dirigeante de la SARL In Vitraux
Les deux jeunes dirigeants appliquent chaque jour
les gestes précis que leur maître verrier leur a transmis.
32
E
lle s’appelle Émeline Chauderlot. Elle a
30 ans et se destinait aux Beaux-Arts
quand un professeur lui confi
fie que ses
tableaux ressemblent à des vitraux. Après
avoir goûté à cette autre forme d’art, elle
poursuivra sa route dans une école spécialisée, à Arras. Lui s’appelle Steeve Dabonneville. Il a 29 ans et voulait être
souffl
fleur de verre. Mais son stage de découverte de troisième va le faire tomber
dans le vitrail ! Il suivra donc une formation à Amiens pour devenir artisan
vitrailliste. « On est formé à l’école bien
sûr, mais c’est un métier qui s’apprend sur
le tas, au fil des jours et des travaux. La
passion est là, mais le geste se transmet »,
confi
fie Steeve Dabonneville. Tous deux ont
passé quelques années aux côtés d’un
grand maître verrier, Jean-Marie Macron,
au sein des ateliers R. Cagnart. « J’ai profité de son contact et de son expérience.
Mais il m’a aussi laissé comprendre le
métier par moi-même, me tromper, recommencer. Il m’a surtout appris à observer et
à comprendre pourquoi certaines choses ne
marchaient pas. J’ai ainsi évolué dans ma
technique. La transmission d’un métier
d’art est compliquée, car il faut laisser chacun trouver sa voie, sa créativité »,
explique Émeline Chauderlot.
Quand, en 2009, Jean-Marie Macron décide de prendre sa retraite, il se tourne
tout naturellement vers ses propres
employés. Malgré les propositions extérieures, il cédera son atelier à Émeline et
Steeve qui deviendra la SARL In Vitraux,
mais restera route d’Abbeville à Amiens.
« C’était évident pour lui comme pour
nous. En reprenant l’entreprise dans laquelle on travaillait, on a aussi repris son
histoire et sa réputation. On se doit d’être
à la hauteur », expliquent-ils. Mais depuis, les chantiers s’enchaînent sans
fausse note. Les deux nouveaux associés
Emeline Chauderlot (à gauche) et Steeve Dabonneville (à droite)
ont su réunir des salariés au savoir-faire incontestable pour
poursuivre l’histoire des ateliers R. Cagnart devenus SARL In Vitraux.
ont même pu embaucher un collaborateur,
meilleur ouvrier de France, et former à
leur tour des novices ! « L’un de nos employés a commencé ici en contrat d’insertion. Aujourd’hui il est en CDI. C’était à
notre tour de transmettre ! »
Un passage de relais auquel ils ont pris
goût. Chaque année, de jeunes stagiaires
de troisième débarquent dans cet atelier
qu’ils veulent garder à taille humaine.
Dans une ambiance simple et presque familiale, ces jeunes découvrent le métier.
La précision, la patience... De la restauration minutieuse, pièce par pièce, pigment
par pigment, où le travail du maître
verrier doit se faire invisible pour ne pas
dénaturer l’œuvre originelle... à la création pure pour des communes ou des
particuliers, où la créativité est de mise.
« Ce sont deux facettes de notre métier et
pourtant, la restauration nourrit vraiment
la création », confi
fie Émeline Dabonneville. Des secrets de fabrication, des
gestes et des techniques qu’Émeline et
Steeve transmettent à leur tour avec passion. Pour que les métiers d’art traversent
l’histoire et bâtissent leur avenir.
Laëtitia Déprez
ARTISANAT
Les chiffres clés de l’artisanat
LE BÂTIMENT
PRINCIPAL SECTEUR
DE L’ARTISANAT
24 612 entreprises sont inscrites au
répertoire des métiers (dont 2 839
auto-entrepreneurs AE) au 1err juin
2012. On en dénombre 6 766 dans
l’Aisne (dont 944 AE), soit 27,5 %,
10 311 dans l’Oise (dont 1 150 AE),
soit 41,9 % et 7 535 dans la Somme
(dont 745 AE) soit 30,6 %. Plus de
40 % des entreprises picardes sont
des entreprises du bâtiment, les
autres se répartissent dans les secteurs de l’alimentation, de la fabrication et des services.
En Picardie, 7 698 logements ont
été mis en chantier sur 12 mois à
fin juillet 2013 (-2,5 %) alors que
10 400 logements ont été autorisés
dans le même temps (-3 %). À noter
que les surfaces mises en chantier
sont en augmentation avec 787 milliers de m² (sur 12 mois à fin
fi juillet 2013) soit 16,6 % de plus que
l’an dernier. Les carnets de com-
ZOOM SUR LES
MÉTIERS D’ART
En France, on compte 38 000 entreprises pour 100 000 emplois dans ce
mandes des travaux publics sont
remplis pour 4,9 mois (+0,8 %) au
deuxième trimestre 2013. Une
conjoncture qui permet l’emploi de
35 359 salariés dans la construction
à la fin
fi du premier trimestre 2013,
en baisse tout de même de 3,3 % par
rapport à l’an passé. Même les intéri-
secteur d’exception que sont les métiers d’art. Entre 2003 et 2008, les
effectifs salariés ont diminué de
14,5 %. Ces entreprises représentent
tout de même 8 milliards d’euros de
chiffre d’affaires en 2007 dont
maires peinent à travailler avec
1 377 personnes dans le bâtiment et
406 dans les travaux publics soit une
baisse respective de 18,8 % et de
25,4 %. Les demandeurs d’emplois
du secteur sont donc en augmentation de 11,1 % à la fin juin 2013.
Sources : CERC Picardie, INSEE
727 millions à l’export. Les secteurs
les plus importants en termes d’employés comme de CA sont les professionnels du bijou, de la pierre et du
bois. En Picardie, on compte environ
400 entreprises d’art réparties sur
tout le territoire. De nombreux savoir-faire sont hérités de l’histoire de
la région. La Picardie possède ainsi
un bel héritage textile grâce à la tapisserie de Beauvais qui a fait sa réputation, à la tabletterie autrefois
très présente dans le Pays de Thelle
mais aussi au velours de luxe toujours travaillé dans la Somme. Elle
reste aussi un point de référence en
broderie avec de nombreuses entreprises industrielles notamment autour de Saint-Quentin. Parmi les 217
métiers d’art français, aujourd’hui les
artisans picards transmettent encore
leurs savoir-faire notamment dans les
métiers du patrimoine, du textile, de
la broderie, la tapisserie d’ameublement, du vitrail et de la fonderie.
Sources : Panorama économique DGCIS 2009,
Institut national des métiers d’art
33
TOURISME
L’ÉCOTOURISME
DONNE DES AILES À LA BAIE
Avec l’association Baie de Somme zéro carbone, les acteurs privés
du secteur du tourisme multiplient les actions pour le développement durable.
Une façon écolo de promouvoir leur activité.
© CRT Picardie - Nicolas Bryant
On peut faire
du tourisme
tout en
préservant
l’éco-système
de la Baie
de Somme
Dominique Ferreira da Silva,
association Baie de Somme
zéro carbone.
L
es acteurs du tourisme ont décidé
de transformer les contraintes du
site de la Baie de Somme en atouts.
Pour faire leur métier tout en préservant
la nature exceptionnelle qui les entoure,
ils se sont fédérés autour de l’association
Baie de Somme zéro carbone. Un collectif
qui est loin de faire uniquement la promotion d’un tourisme vert mais qui tient à
mettre en avant des actions concrètes
pour réduire l’empreinte carbone des professionnels et de leurs clients… Les hôteliers par exemple s’engagent à utiliser des
produits d’entretien non polluants, à installer des ampoules basses consommation
et à surveiller le gaspillage et le surplus
de déchets. Les restaurateurs s’approvisionnent en produits de saison auprès des
producteurs locaux et proposent des menus locavores (circuits courts et terroir).
Tous valorisent auprès des touristes les
activités zéro carbone comme le char à
voile, le vélo, le cheval, la rando… Des
34
engagements issus d’une évaluation carbone menée en 2011 par les membres de
l’association et permettant d’établir un
classement des priorités pour baisser le
taux de CO2 lié à leur activité. Une initiative unique en France ! Autre résultat de
cette démarche « éco attentive » des professionnels : la sensibilisation des clients
à l’éco mobilité. Car avec 10 millions de
visiteurs chaque année en Baie de Somme,
le transport est l’activité la plus polluante… Là encore, des actions cohérentes et concrètes ont vu le jour : site
Internet de covoiturage, mise en avant
des modes alternatifs comme le train
+ vélo et, dernièrement, création de navettes Baie mobile. Ce type de transport
collectif, testé le temps d’un week-end en
2012, a pris de l’ampleur cet été 2013
avec des navettes tous les week-ends des
mois de juillet et août permettant de
transporter des touristes, qui laissent leur
voiture au parking, le long de la côte de
Fort-Mahon à Mers-les-Bains. « Nous ne
voulons pas être moralisateurs mais bien
montrer aux touristes et à tous que l’on
peut partager des moments de plaisir tout
en préservant l’éco-système de la Baie de
Somme », expliquait lors du lancement de
Baie de Somme zéro carbone Dominique
Ferreira da Silva, gérante de l’hôtel-restaurant les Tourelles au Crotoy et figure de
proue de l’association. Une implication
dans le développement durable en harmonie avec l’une des plus belles baies du
monde labellisée « Grand site de France ».
Un investissement véritable des professionnels apprécié par une clientèle de
plus en plus sensible à ces problématiques. Une démarche « exemplaire » qui
commence à être reconnue au niveau national grâce à la mise en place de colloques et de rencontres thématiques.
Preuve que l’on peut faire du business
tout en étant éco-responsable.
Laëtitia Déprez
TOURISME
A
© CRT Picardie - JP Gilson
vec 18 millions de nuitées
françaises en 2011, la Picardie est la 17e région française en termes de nuitées. 13e région en matière d’offre pour les
campings, elle attire les visiteurs
par la diversité de ses sites. Elle
présente en effet une offre de renommée mondiale alliant tourisme
de nature (baie de Somme…), tourisme culturel (tourisme de mémoire, cathédrales gothiques, château de Chantilly…) et tourisme de
loisirs (parc Astérix, Center
Parcs…). L’accessibilité est aussi
un atout indéniable avec la proximité de l’aéroport de Beauvais qui
a accueilli 3,8 millions de passagers en 2012, en hausse de 3 % par
rapport à 2011. La région s’adapte
aussi aux nouveaux besoins, et
compte 105 établissements labellisés ‘’Tourisme & Handicap’’, et 377
classés ‘’Gîtes de France’’.
À cette offre d’activités s’ajoute
une capacité d’accueil qui place la
Picardie à la 15e place en hébergement marchand avec 234 hôtels en
Picardie pour 8 500 chambres
(93 600 lits) et à la 17e place en
cumul hébergements marchands et
non-marchands.
En 2012, 5,8 millions de personnes
ont visité les sites picards soit une
hausse de 2 % par rapport à 2011.
Mais la tendance est à la baisse
dans les lieux culturels et les sites
naturels (- 4 %) et à la hausse pour
les loisirs (+ 7 %). En matière d’hébergement en 2013, l’offre est plus
dense dans la Somme (62 % des lits
marchands), suivie par l’Aisne
(20 %) et l’Oise (18 %). La région
compte 182 campings pour 21 000
emplacements de passage et résidentiels en 2012. À elle seule, la
Somme concentre 75 % des lits en
emplacements de passages en campings, notamment sur la côte picarde.
© Fotolia
Les chiffres clés du tourisme
UNE CLIENTÈLE
D’AFFAIRES
IMPORTANTE
L
a clientèle française est une
clientèle de proximité venant
de Picardie, d’Île-de-France,
du Nord – Pas-de-Calais, de HauteNormandie et de Champagne-Ardenne. Elle privilégie essentiellement l’hôtellerie où elle est
largement majoritaire dans toutes
les zones de la Picardie (80 % de la
clientèle en 2012). Cela s’explique
en grande partie par le poids du tourisme d’affaires dans la région, avec
56 % de la clientèle en 2011
et 2012. La plupart des nuitées se
font dans le sud-est de l’Oise, dans
le Grand Amiénois, et sur la côte
picarde. La clientèle étrangère, venant principalement de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de Belgique et
d’Allemagne, plébiscite davantage
les campings.
En termes d’emploi, 3,1 % des salariés sont liés au tourisme, avec
18 123 emplois salariés en 2009
dans la région. L’hôtellerie et la restauration regroupent la moitié des
emplois touristiques.
Sources : CRT Picardie/ADRT Aisne-OiseSomme/Insee Picardie
35
INNOVATION
LEVIER DE COMPÉTITIVITÉ
POUR LES ENTREPRISES
L’innovation est devenue le maître mot au sein des entreprises.
Leur survie en dépend dans cet environnement économique complexe.
L
a donne a changé dans tous les secteurs : transports, BTP, énergie, santé,
distribution, banque, etc. Finie l’époque
où la compétition entre les firmes
fi
les
conduisait d’abord à réduire le temps de
développement des produits et à se focaliser sur les besoins exprimés par les
clients. Sous l’effet d’une concurrence internationale accrue, l’impératif est désormais d’innover de manière systématique
et répétée. Les dirigeants doivent oser
prendre des décisions stratégiques auda-
cieuses. Qu’il s’agisse d’innovation portant sur l’organisation de l’entreprise, sur
la démarche marketing, sur le concept de
vente, sur l’aménagement des locaux,
tout commence par une écoute attentive
du consommateur, une analyse des comportements, une veille portant sur les
tendances, les nouveautés. En Picardie,
l’idée a fait du chemin et la dépense annuelle globale de R & D s’élève à 542 M€
(2009), assurés à plus de 80 % par les
investissements du secteur privé. « L’in-
novation est un levier essentiel pour le redressement productif, pour développer et
dynamiser les territoires, pour trouver de
nouveaux marchés, pour préserver et créer
de nouveaux emplois, déclare Paul Terrien,
directeur général du pôle de compétitivité
I-Trans. 3 500 emplois en Picardie sont
directement liés aux projets innovants
dans l’aéronautique, 3 000 dans le secteur
du ferroviaire, et 6 000 pour l’automobile », précise-t-il.
L’open innovation
Les entreprises se décomplexent pour gagner en efficacité,
fi
les laboratoires
s’ouvrent, les données se partagent, l’innovation devient collaborative. « Beaucoup de TPE-PME cherchent à être accompagnées par de grands groupes, c’est un
gage de référence qui peut propulser la
production et les marchés », explique
l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Le manque de compétences
et/ou de moyens invite souvent les dirigeants à collaborer avec une autre entité :
entreprise, laboratoire de recherche, pôles
de compétitivité « pour permettre aux industriels de conserver un avantage concurrentiel qu’ils n’auraient pu obtenir sans ce
partenariat », ajoute l’INPI. C’est tout
l’enjeu de la plateforme collaborative
d’innovation IndustriLab’ à Méaulte.
Centre de transfert de technologie réunissant industriels et chercheurs, il dispose
aussi d’un pôle de formation professionnelle pour les lycéens et de formation
continue pour les salariés des entreprises
afi
fin d’innover sur les produits, notamment sur la robotique du futur, mais aussi
d’améliorer les process existants. La Picardie a bien compris qu’optimiser sa capacité d’innovation passait aussi, en amont
de la chaîne, par une amélioration de son
niveau de formation, en le rendant à la
fois plus effi
ficace et plus ouvert sur le
monde économique. Pourvu que ça dure !
Ombeline Chivé
La Picardie dispose de nombreux outils et atouts pour créer des produits innovants à forte valeur ajoutée.
36
INNOVATION
DES PÉPITES INNOVANTES PICARDES
Petites, grandes ou moyennes, zoom sur quelques-unes de ces sociétés picardes
qui font des étincelles dans leur domaine.
Devismes, la serrure haute technologie
L
auréate du prix de l’innovation industrielle en Picardie, l’entreprise Devismes
a développé un système d’ouverture et de
fermeture des portes de toilettes des trains
pour une meilleure accessibilité des personnes à mobilité réduite, les malvoyants,
les femmes enceintes… « Notre stratégie de
diversifi
fication engendre une politique
innovante, car pour conquérir de nouveaux
marchés, il faut prouver sa performance »,
indique Bertrand Devismes, directeur commercial de la PME familiale de Feuquièresen-Vimeu. Cette innovation, mise au point
en partenariat avec la SNCF, sera intégrée
dans les TGV en France lors de leur rénovation. Elle a engendré un surplus de commandes à l’international et des embauches.
« Nous comptons désormais une centaine de
salariés, pour un chiffre d’affaires de 13 M€,
€
dont 10 % réalisés à l’export. Cela représente
un investissement de 300 000 € sur fonds
propres. Même si nous avons reçu des avances
remboursables, nous attendons plus d’engagement des acteurs locaux et régionaux, pour
maîtriser davantage la stratégie d’innovation
industrielle. »
Isagri, le « Microsoft de l’agriculture »
utre pépite, Isagri, l’un des principaux
leaders européens de l’édition de logiciels. Surnommée le « Microsoft de l’agriculture », l’entreprise familiale a connu, depuis
sa création en 1983, un développement exponentiel. Elle totalise aujourd’hui plus de
140 M€ de chiffre d’affaires et emploie
1 400 salariés dans le monde, dont 600 à
Beauvais. « Notre stratégie suit les innovations technologiques. La mobilité prend de
plus en plus d’essor, indique Pascal Chevalier,
directeur adjoint de l’entreprise. Nos
gammes sont donc devenues mobiles, avec
des applis smartphones ou tablettes pour fa-
ciliter la vie de nos clients. » En proposant
des applications adaptées à leur activité
(céréalier, éleveur, viticulteur…), l’entreprise permet à ses clients de gérer toute la
partie liée à la gestion d’une ferme ou d’un
élevage (comptabilité, réglementation sanitaire…) mais aussi d’assurer un suivi technique plus rapide, comme la gestion à
distance du troupeau, des parcelles, autoguidage des semences, gestion de la reproduction du troupeau… L’entreprise adapte
ses produits pour d’autres secteurs et assure
un service de proximité avec hot line et formation des utilisateurs.
© Isagri
A
Decelect lance les serveurs intelligents
© Decelect
S
ituée à Soissons, Decelect est spécialiste
en fourniture de composants réseaux et
se diversifi
fie dans l’installation de Data Center. Au sein de la PME (35 salariés - 7,5 M€
de chiffre d’affaires), l’innovation est multiformes et se nourrit d’une trilogie conjuguant marketing, technologies et design. La
solution Decenter, dernière innovation de
Decelect, est une infrastructure d’hébergement de serveurs basse et haute densité
conçue sur-mesure à la demande du client
(banques, assurances, grands comptes…).
Il est possible d’y ajouter la climatisation
pour passer en version Cold Corridorr (allée
froide). Ce phénomène de confinement
fi
du
froid permet ainsi d’économiser un minimum
de 30 % d’énergie. De plus, un système de
supervision performant permet la mise sous
contrôle des éléments actifs du Data Center.
En cas de dysfonctionnement, des décisions
programmées sont prises instantanément.
Des alertes sont alors envoyées et le superviseur peut gérer la situation via le monitoring et trouver les solutions pour rétablir le
bon fonctionnement dans le meilleur délai.
Ombeline Chivé
37
ÉCO-ÉNERGIE
LA PICARDIE,
TERRE DE CHIMIE VERTE
Avec 70 % de surfaces agricoles, la Picardie est une terre nourricière où
les matières premières sont présentes en nombre et en hectares. Pour valoriser
ses agro-ressources, la région mise dorénavant sur la chimie verte.
S
de conscience environnementale. On y
crée de nouveaux produits (santé, agromatériaux, énergie, biocarburants...) en
remplaçant les molécules carbonées par
des molécules naturelles. Grâce à cette
biomasse, on ouvre le champ des possibles et on gagne en effi
ficacité énergétique, économique mais aussi sociale »,
affi
firme Daniel Thomas.
hampooing, crème de jour, sièges
autos… De nombreux produits utilisés au quotidien sont issus de la transformation du blé, de la betterave, du
colza, du tournesol, du lin… « Pour
rester compétitifs et s’adapter à la versatilité des prix des matières premières, les
agro-industriels de la région ont cherché
à valoriser ces ressources végétales en
développant de nouveaux produits à partir de ce qui pouvait être considéré, auparavant, comme un déchet », explique
Daniel Thomas, vice-président du pôle
de compétitivité international Industrie-Agro-Ressources (IAR). La filière
fi
chimie verte entre alors en jeu pour
réunir monde agricole et industriel autour de bioraffi
fineries, là où on transforme la ressource. « L’émergence des
bioraffi
fineries est apparue après la prise
PÔLES D’EXCELLENCE
Depuis l’émergence de la filière,
fi
de
nombreux projets d’excellence ont germé un peu partout dans la région. À
Venette, dans l’Oise, le projet PIVERT
(Picardie Innovations Végétales Enseignement, Recherche et Technologie),
est le premier institut d’excellence
mondial sur la chimie du végétal. Porté
par le pôle IAR, l’UTC ou encore l’indus-
triel Sofi
fiprotéol, il rassemble d’ores et
déjà 150 chercheurs. Les projets industriels en découlant devraient générer la
création de 5 000 emplois à terme. À
Dury près d’Amiens, la plateforme d’innovation Improve, en association avec
les acteurs agricoles mais aussi les
chercheurs (INRA, UPJV, Centre de valorisation des glucides…), imagine l’avenir du végétal. Blé, colza, luzerne,
pomme de terre, pois… gardent leur
place dans l’alimentation humaine et
animale, mais avec Improve, ils entreront aussi dans de nouvelles applications : nouveaux matériaux (colles, résines ou composites), bioplastiques, et
peintures ou encore cosmétiques. De
quoi se donner les moyens d’inventer
les produits et énergies de demain.
La Picardie comptait, en 2007, 392 établissements dont l’activité était orientée vers
les spécialités de la chimie au sens large,
représentant près de 27 660 emplois salariés
privés. La Picardie représente 6,1 % des effectifs nationaux du secteur, et se place au
5e rang des régions françaises devant l’Îlede-France, le Rhône-Alpes, le Centre et la
Haute-Normandie. L’évolution de la filière
vers la chimie verte est incontournable et
sera génératrice d’emplois. À titre d’exemple,
l’amidonnerie de Nesle (groupe Tereos Syral)
dans le Santerre, emploie 250 salariés permanents et transforme plus de 900 000
tonnes de blé par an (soit environ 25 % du
blé picard) en une large gamme de produits
(sirops de glucose pour l’industrie agroalimentaire, alcool haut de gamme pour les
spiritueux, alcool absolu pour le secteur des
cosmétiques, de la pharmacie et de la
chimie, etc.).
Source : Carmee
38
© Tereos
LES CHIFFRES
CLÉS DE LA CHIMIE
Sur son site historique d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne), la plus grande distillerie de betteraves au monde,
le groupe Tereos produit des pulpes déshydratées et des pulpes surpressées à partir du sucre de betterave
pour l’alimentation animale.
Ombeline Chivé
RÉUSSITE
CES ENTREPRISES QUI CARTONNENT
ET DONT ON N’ENTEND JAMAIS PARLER
Il n’y a pas que l’Oréal, MBK, Aerolia… La Picardie compte de nombreuses
entreprises moins connues mais pourtant remarquables. Focus sur trois d’entre elles.
PDC Europe :
le manchon qui fait Cocorico
étiquettes nouvelles génération, plus souples
et solides, en mesure d’épouser toutes les
formes du contenant. « Il existe une grande
famille de machines standards que l’on retouche
à la demande des clients », explique Derek
Vandevoorde, PDG de PDC Europe. L’entreprise
s’est même payé le culot de réaliser une première mondiale : la Skin évolution, « comme
une seconde peau à effet velours » qui habille
déjà le champagne Piper dessiné par Jean-Paul
Gaultier. D’autres matières sont à l’étude
comme le cuir pour de nouvelles sensations
tactiles. De quoi faire rayonner dans le monde
entier le savoir-faire de Montdidier !
O. C.
C
réée en 1984 à Montdidier (80), PDC Europe (30 salariés) développe et assemble
les machines utilisées pour l’application de
manchons, permettant une surface de communication sur les emballages alimentaires, cosmétiques… Parmi ses clients, Coca-Cola, Procter & Gamble, Nestlé… L’entreprise exporte
jusqu’à 80 % de sa production dans le monde
entier. C’est une des seules capables de développer et fabriquer des applicateurs de manchons étirables et thermorétractables : ces
À
l’entrée, une peinture intitulée La main
et le geste, hommage aux artisans qui
ont fait la renommée de la manufacture...
Créée en 1945 par Camille Fournet et reprise
en 1994 par Jean-Luc Déchery, l’entreprise,
qui emploie 210 personnes à Tergnier (02),
doit son prestige aux bracelets-montres et à
sa maîtrise des peaux exotiques précieuses
(alligator, lézard ou autruche provenant
d’élevages contrôlés). « En conservant le savoir-faire exceptionnel de nos maîtres selliers,
nous avons innové dans le style pour habiller
les montres prestigieuses des grandes maisons horlogères et pour nous lancer avec suc-
cès dans la Haute Maroquinerie », explique
Jean-Luc Déchery, le président. Au-delà des
boutiques de Paris et Pékin, la marque est
présente en Italie, Suisse, Allemagne,
Japon, Chine, Hong-Kong et aux USA et fait
95 % de son CA à l’export, sous le nom de
grandes marques pour l’horlogerie ou sous sa
propre griffe. Entre une collection permanente, des créations saisonnières imaginées
au siège et des pièces d’exception à l’unité
ou en série très limitée... Camille Fournet
s’inscrit dans le cercle restreint des plus
belles marques françaises.
L. D.
© Camille Fourmet
Camille Fournet à l’heure du luxe
Le soleil brille pour Onyligne
© Onyligne
A
vec un chiffre d’affaires de 3,56 millions
d’euros soit 17 % de plus qu’en 2012,
Onyligne a fait fructifier
fi son savoir-faire.
Basé à la Neuville-en-Hez (60), ce spécialiste des crèmes solaires et des sticks lèvres
ne cesse de développer sa gamme : de la
cosmétique blanche (crème anti-âge, lait
corps et visage, démaquillant...) à la cosmétique couleur (bb crème, blush, correcteur
de teint...) jusqu’à la parapharmacie. « Nous
lançons aussi un nouveau produit de notre
conception : le stick-gloss combinant soin
hydratant et couleur à lèvres », explique
Quentin Lhuillier, chef de projet. Avec son
laboratoire, l’entreprise propose des solutions clés en main. « Certains clients nous
donnent leur formulation pour l’industrialiser,
mais nous proposons aussi nos propres bases
adaptables à la demande. Nous innovons et
nous modifi
fions aussi des produits, comme
avec la suppression du paraben... » Onyligne
cultive sa réussite sur Internet et les salons
professionnels tout en diversifiant
fi
sa clientèle. « Nous choyons nos clients importants
(des grandes surfaces jusqu’aux marques de
luxe) tout en multipliant les petites commandes ».
L. D.
39
LES CHEFS D’ENTREPRISE SE RACONTENT
© Fred Douchet - Courrier picard
© Cyrille Struy - CCI Amiens - Picardie
Ils viennent de milieux parfois très éloignés et travaillent dans des secteurs d’activité
différents. Cependant ils ont tous un point commun : ce sont des acteurs passionnés
de la vie économique régionale. Le guide Entreprises en Picardie 2014 présente ces chefs
d’entreprise sous un angle plus humain et moins institutionnel. L’occasion de rencontres
inédites avec des gens pour qui la passion d’entreprendre est aussi la passion de vivre.
Carole LAJOUS
Directrice générale
de BASF Coatings France
Fany RUIN
Dirigeante FanyStyle
et présidente du club Diane
Née le 30 décembre 1964 à Quillan (11)
Habite à Paris (17e)
Découvre la Picardie en juin 2012
pour prendre la direction de BASF Coatings France
Née le 11 mars 1975 à Amiens (80)
Habite à Estrées-sur-Noye (80)
Né le 5 janvier 1964 à Louviers (27)
Habite à Amiens
Arrivé en Picardie en 1994, pour prendre
la direction RH de Plastic Omnium
Diplômée de l’école de Commerce de Montpellier en
1987 et de HEC CESA avec un cursus de Management Général Avancé, elle a obtenu récemment un
diplôme d’administrateur de société à l’IFA Science
Po. Après 17 ans dans diverses fonctions finanfi
cières au sein d’International Paper (leader mondial de l’industrie papetière) à Strasbourg, elle a
occupé la fonction de directrice des finances
fi
et des
ressources humaines au sein de Polyrey (secteur du
bâtiment) en région parisienne, avant d’en devenir
la PDG. Son parcours l’a ensuite menée vers l’entreprise Cognis France pour y assumer le poste de directrice globale des ressources humaines pour l’activité mondiale nutrition et santé. Lors du rachat
de l’entreprise par BASF en 2011, elle élabore et
met en œuvre le plan d’intégration de l’activité
Cognis avant de diriger l’activité BASF Health &
Care Products France. Depuis juin 2012, elle est
directrice générale de BASF Coatings France à Clermont (60), spécialisée dans les peintures automobiles.
C’est au cours d’un stage, lors de son contrat en alternance que la jeune femme s’immerge dans l’univers du textile. D’abord chez un brodeur-sérigraphe,
puis ensuite pour de la fabrication sur mesure. Au fi
fil
des expériences, et sollicitée par ses clients, elle
décide de se lancer dans l’aventure en créant sa
propre société. FanyStyle était née ! Installée deux
ans à Paris, puis Aurillac, elle choisit de revenir en
Picardie, sa terre d’origine, celle de sa famille et de
ses proches. Aujourd’hui, FanyStyle conçoit et fabrique des textiles ou autres objets publicitaires
pour des grands couturiers, mais aussi pour des créateurs indépendants, des grandes entreprises, ou des
artisans. En tant que présidente du club Diane, qui
réunit 80 femmes dirigeantes d’entreprise, elle veut
partager les compétences pour faciliter le quotidien
des adhérentes.
Diplômé de Science Po en 1985, puis d’un DESS RH
en 1987, Guillaume Lucas a fait sa carrière dans les
ressources humaines au sein de plusieurs entreprises
et plusieurs régions (Rhône-Alpes et Normandie
avant d’arriver en Picardie) jusqu’en 2002. À cette
date, désireux de rentrer encore plus dans l’opérationnel, il prend la direction des achats au sein de
Sab Wabco dont il était DRH depuis 1998. En 2005,
après le rachat par le groupe français Faiveley Transport, il prend la direction générale de la fi
filiale amiénoise. Équipementier ferroviaire leader, Faiveley
Transport Amiens conçoit, produit et commercialise
les systèmes de frein de tous les matériels roulants,
du tramway au TGV en passant par les TER, les métros et les wagons de fret. Sa passion pour le management en contexte industriel et technique lui permet de poursuivre la croissance de cette très belle
entreprise de taille intermédiaire (ETI).
Ses coups de cœur en Picardie :
« J’ai dû rester en région parisienne pour mes trois
enfants, mais je suis vraiment tombée sous le
charme de la Picardie, sa beauté, son passé chargé
d’histoire et ses villages authentiques. Avec un coup
de cœur particulier pour Senlis et Chantilly. »
Les atouts de la région :
« On sent une entité forte de la région. C’est un
atout d’autant que le bassin d’emploi est très riche
et réunit beaucoup de compétences. On y découvre
un engagement et un investissement forts des
hommes pour les entreprises locales. »
40
Ses coups de cœur en Picardie :
« Ayant grandi en Picardie, je trouve qu’elle a formidablement bien évolué. Gamine, mes grands-parents
habitaient boulevard du Cange à Amiens, Saint-Leu et
ses abords étaient les quartiers noirs de la ville. Quand
vous voyez le résultat aujourd’hui, les Hortillonnages,
les terrasses bondées, les délicieux cocktails, c’est épatant ! J’aime aussi profiter du cinéma Gaumont et du
Zénith pour mes sorties culturelles. Côté papilles,
j’adore la ficelle picarde, surtout la version ‘’maison’’
du Moulin des écrevisses d’Ailly-sur-Noye. »
Les atouts de la région :
« La Picardie offre un confort de vie qu’on sous-estime : pas d’embouteillages, une tranquillité qui n’a
pas de prix ! Certes, nous n’avons pas le meilleur des
climats, mais nous bénéficions d’un réseau de transports et d’une position stratégiques. »
Directeur général
Faiveley Transport Amiens
Ses coups de cœur en Picardie :
« Elle est proche de Paris, pas très loin de la mer et
juste à côté de ma région d’origine, la Normandie.
Amiens est une vraie grande ville avec tous les équipements nécessaires sans les inconvénients de temps
de déplacement des autres capitales régionales. J’ai
découvert le hockey sur glace et apprécie particulièrement l’ambiance des matchs des Gothiques. »
Les atouts de la région :
« Malgré les difficultés de l’industrie, la Picardie n’a
jamais renoncé, et on sent un vrai soutien pour maintenir et développer nos activités. Les structures d’enseignement et de recherche de la région (UTC, UPJV,
ESIEE…) sont bien associées à ces démarches et cela
compte beaucoup. Enfin, les salariés sont fidèles et
prêts à s’investir, c’est un vrai atout. »
LES CHEFS D’ENTREPRISE SE RACONTENT
Isabelle WU
Dirigeante d’Europ Signal
Née le 4 décembre 1968 à Paris (75)
Habite à Le Quesnel (80)
Créatrice de l’entreprise en 1999
Pétillante et dynamique, Isabelle réalise son BTS
comptabilité en apprentissage chez Point P à Paris.
À 19 ans déjà, elle sait qu’un jour elle deviendra
chef d’entreprise. C’est pour suivre sa famille
qu’elle débarque en Picardie et se rapproche petit à
petit de son secteur d’activité de prédilection : le
BTP ! Plusieurs expériences professionnelles lui ont
permis de gagner en maturité et de construire son
projet. Sa polyvalence sans faille lui permet de
créer son entreprise, d’abord spécialisée en négoce
de panneaux de signalisation auprès des collectivités locales. Puis, l’activité se diversifie
fi en s’ouvrant
sur de nouveaux marchés, comme les clôtures, et
en 2008, la construction de serrurerie-métallerie.
Elle revendique le fait que diriger en étant une
femme n’est pas plus compliqué, si les compétences techniques sont là, le respect et la légitimité auprès des salariés le seront aussi.
Ses coups de cœur en Picardie : « J’adore ses
grands espaces, c’est un vrai contraste avec l’univers
urbain dans lequel j’ai grandi à Paris. Je profite donc
de la forêt de Compiègne, de la baie de Somme ou
du lac d’Ailette pour faire des balades en famille. »
Les atouts de la région :
« L’accessibilité foncière très attractive, complétée
par une position stratégique grâce à un réseau
d’équipements très bien développé. Ça, c’est pour le
côté pratique. Mais ce sont les Picards (et leur accent) qui m’ont le plus surprise. Ici, on peut compter
sur les gens, les salariés s’investissent à fond dans le
boulot. »
Hervé DUJARDIN
Directeur de Bonduelle Surgelé
PDG d’Autexier
Né le 26 août 1955 à Lille (62)
Habite à Monchy-Lagache (80)
Arrivé en Picardie en 1982
pour travailler chez Bonduelle
Née le 13 mai 1960 à Boulogne-Billancourt (92)
Habite à Voyenne (02)
Arrivée en Picardie en 1995 pour reprendre
la société Autexier à Chauny (02)
Diplômé ingénieur civil HEI en 1979 et après trois
années d’enseignement des sciences physiques
dont deux passées au Cameroun dans le cadre de la
coopération, il revient en France en 1982 à la recherche d’une « usine à la campagne ». C’est ainsi
qu’il est entré chez Bonduelle à Estrées-Mons,
comme responsable de maintenance. Ayant occupé
différents postes, il ne cesse d’évoluer dans ses
fonctions et prend la direction en 2000 de la
conserverie de Vaulx-Vraucourt (62), dès qu’elle fut
rachetée au groupe Avril. C’est en 2008 qu’il revient
à Estrées-Mons prendre la direction de l’usine de
surgélation, toujours chez Bonduelle. Un parcours
qui lui vaut d’être élu à la CCI Amiens-Picardie.
Après des études de droit, Science Po puis marketing, la dirigeante débute sa carrière au siège de
Mercedes-Benz. Elle reprend ensuite une société de
négoce de robinetterie industrielle dans la région
lyonnaise. Elle prend la succession de son père et
rachète Autexier en 1995. Persuadée que l’export
est la seule voie de développement possible, elle
n’hésite pas à partir « vendre » de par le monde,
l’excellente fabrication 100 % française de cette
entreprise plus que centenaire, riche d’un savoirfaire d’une petite quarantaine de collaborateurs. La
fonderie intégrée au site de fabrication Chaunois
coule 40 tonnes de pièces en bronze, cupro-aluminium & cupro-nickel pour les chantiers de construction navale ou plateformes offshore, des Marines
Militaires ou civiles, etc. Les vannes d’Autexier font
le tour de la planète, même les chinois en réclament pour leurs centrales nucléaires !
Ses coups de cœur en Picardie :
« Je suis attaché au côté nature de la région et à sa
douceur de vivre, j’aime particulièrement la vallée de
la Haute-Somme, les forêts de Saint-Gobain et de
Compiègne et les vastes espaces naturels de la côte
picarde. J’aime aussi le patrimoine local : les cathédrales, les châteaux, le patois picard et les réderies
bien sûr. »
Les atouts de la région :
« La position géographique particulière de la région
et notamment sa proximité avec Lille, Paris et la
Belgique, dotée maintenant de grands axes de communication. Une population attachante et marquée
par la rudesse de son histoire, des travailleurs passionnés, simples, aux qualités humaines profondes. »
Ses coups de cœur en Picardie : « J’aime les plaisirs de la chasse, déguster un bon maroilles. J’apprécie aussi le patrimoine de la Thiérache et ses magnifiques églises fortifiées. »
Les atouts de la région :
« Économiquement, la très forte culture industrielle
de la Picardie permet de travailler en toute sérénité
avec des équipes compétentes et responsables. Humainement, quand on passe la majeure partie de
son temps à courir entre les avions, je suis heureuse
de pouvoir me ressourcer à la campagne, partager
des moments de pure détente avec des amis autour
d’un bon feu de cheminée. Et quand ces ‘amis’ sont
des clients, ils repartent convaincus que la Thiérache
est le plus bel endroit de la Terre ! »
41
L’ANNUAIRE DE VOS INTERLOCUTEURS
EN PICARDIE
LA CCI PICARDIE
36, rue des Otages
80 000 Amiens
Standard. 03 22 82 80 80
www.picardie.cci.fr
CCI INTERNATIONAL PICARDIE
Tél. 03 22 82 80 95
www.cci-international.picardie.fr
LA DIRECTION
RÉGIONALE
DES ENTREPRISES,
DE LA CONCURRENCE,
DE LA CONSOMMATION,
DU TRAVAIL
ET DE L’EMPLOI
(DIRECCTE)
DE PICARDIE
DANS LA SOMME
LA CCI
AMIENS-PICARDIE
6, boulevard de belfort
80 039 Amiens CEDEX 1
Tél. 03 22 82 22 22
www.amiens-picardie.cci.fr
• Antenne de Péronne
Maison du territoire
et des entreprises :
7, rue des Chanoines
80200 Péronne
Standard. 03 22 73 36 36
• Centre de formalités
des entreprises :
À Amiens, Nathalie Thérasse,
Patricia Morion
Tél. 03 22 82 22 42
À Péronne, Sylvie Dehainault
Tél. 03 22 73 36 31
40, rue de la Vallée
80 042 Amiens CEDEX 1
Tél. 03 22 22 42 42
www.picardie.directe.gouv.fr
• Formalités internationales :
À Amiens, Delphine Lenglet
Tél. 03 22 82 22 58
À Péronne, Françoise David
Tél. 03 22 73 36 42
LA CHAMBRE
RÉGIONALE
D’AGRICULTURE
DE PICARDIE
• Contrat d’apprentissage :
À Amiens, Aymeric Simon
Tél. 03 22 82 22 25
À Péronne, Françoise David
Tél. 03 22 73 36 42
19 bis, rue Alexandre Dumas
80 096 Amiens CEDEX 3
Standard. 03 22 33 69 00
www.chambres-agriculture-picardie.fr
LA CHAMBRE
RÉGIONALE
DE MÉTIERS ET
DE L’ARTISANAT
DE PICARDIE
Cité des métiers
7, rue de l’île mystérieuse
80 440 Boves
Standard. 03 60 12 72 00
www.artisanat-picardie.fr
Les Vergers 2, bis chemin
d’Armancourt
60 200 Compiègne
Tél. 03 44 86 16 27
Coordinatrice Somme-Aisne –
Marie Dumoulin
Tél. 03 60 12 37 63
www.reseau-entreprendre-picardie.fr
42
• Service tourisme :
Marie-Agnès Boche
Tél. 03 22 25 47 99
et Gérard Désérable
Tél. 03 22 25 47 78
www.cci-createurs-en-pepinieres.com
www.amiens-lelab.fr
• Service accueil-mobilité :
Béatrice de Villeneuve
Tél. 03 22 82 22 68
www.accueil-mobilite.fr
LA CCI LITTORAL
NORMAND PICARD
20, rue du Chevalier de la Barre
80142 Abbeville CEDEX
Standard. 0 820 80 76 00
www.littoral-normand-picard.cci.fr
• Centre de formalités
des entreprises :
À Abbeville, Catherine Fournier
Tél. 03 22 25 47 83
Au Tréport, Éliane Poilly
Tél. 02 35 86 99 27
• Service commerces et services :
Prestations individuelles ou
collectives, conseils
personnalisés, marketing,
réglementation, aides…
Baptiste Nouet
Tél. 03 22 25 47 90
Raphaëlle Roucoux
Tél. 03 22 25 99 41
• Affaires sociales
Transmission d’entreprises :
Annick Medkour
Tél. 03 22 25 47 86
• Industrie :
Laurence Lebègue
Tél. 02 35 86 99 43
Contrat de développement
industriel – Pascal Lefèbvre
Tél. 03 22 25 47 90
• Création/reprise d’entreprises :
À Abbeville, Laurence Caulier
Tél. 03 22 25 47 87
et Nicole Elixie
Tél. 03 22 25 99 44
Au Tréport, Éliane Poilly
Tél. 02 35 86 99 27
• Réseau Investir
en Picardie Maritime :
Promotion de la Picardie Maritime
et de la vallée de la Bresle, accompagnement personnalisé
des entreprises locales dans
leurs problématiques d’immobilier
Edwige Guyomard
Tél. 03 22 25 47 91
Karine Lecoutre
Tél. 03 22 25 99 46
www.investir-en-picardie-maritime.fr
www.picardie-apprentissage.com
• Service commerces
et tourisme :
Installation, modernisation,
information juridique, opérations collectives, associations
de commerçants…
Aymeric Simon
Tél. 03 22 82 22 25
www.mon-cityguide.fr
www.hotels-et-business.fr
• Service développement :
Aménagement de parc
d’activités, commercialisation,
immobilier et foncier d’entreprises, bourses de locaux…
Valérie Beaudelot
Tél. 03 22 82 21 92
www.somme-d-opportunites.com
RÉSEAU
ENTREPRENDRE
EN PICARDIE
• Création/reprise
d’entreprises :
Albert Belaid
Tél. 03 22 82 22 43
www.porteurs-de-projet.com
• Service entreprises :
RH, juridique, cession-transmission, qualité, sécurité,
environnement, international,
innovation, club des dirigeants…
Aurore Carton
Tél. 03 22 82 22 36
www.ma-business-zone.fr
• Prévention des diffi
ficultés :
Industrie-services : Sébastien
Garat – Tél. 03 22 82 22 26
Commerces : Florence Massot
Tél. 03 22 82 22 45
PRÉPAREZ-VOUS AU SEPA
Q
uels que soient votre taille ou votre secteur d’activité, vous êtes tous concernés par la migration
SEPA ! Vous prélevez vos clients sur leur compte bancaire ou réglez vos fournisseurs ou salariés par virement bancaire ? Il est temps de réagir et d’ouvrir au
plus vite le chantier SEPA. Car au 1er février, le SEPA
(Espace unique des paiements en euro) amènera une
harmonisation du format des virements et paiements en
euro. Le système SEPA concerne tous les pays membres
de l’Espace Economique Européen (pays membres de
l’Union Européenne, Islande, Liechtenstein, Norvège),
ainsi que la Suisse. À cette date, le virement SEPA et
le prélèvement SEPA remplaceront le virement et le
prélèvement national pour les paiements nationaux ou
transfrontaliers. Les entreprises doivent donc mettre
à jour leurs moyens de paiement et leurs outils de
gestion pour s’adapter au système SEPA.
www.sepafrance.fr
L’ANNUAIRE DE VOS INTERLOCUTEURS
• Pépinière Énergies
renouvelables à Oust-Marest :
Standard. 03 22 26 39 39
Animateur filière et pépinière
Éric Masson
Tél. 03 22 26 39 31
LE CONSEIL GÉNÉRAL
DE LA SOMME
43, rue de la République
80 000 Amiens
Standard. 03 22 71 80 80
www.somme.fr
• Filières prioritaires
et développement économique :
Thomas Hutin
Tél. 03 22 71 82 04
• Tourisme :
Hélène Lelièvre
Tél. 03 22 71 81 72
• Économie sociale et solidaire :
Lilianne Roy
Tél. 03 22 71 81 24
• Agriculture :
Géraud Peylet
Tél. 03 22 71 80 84
• Industrie :
Projet de développement des
entreprises – Accompagnement
et financement de projets
Sabrina Genois
Tél. 03 22 71 81 70
• Artisanat - Commerces :
Christèle Peponas
Tél. 03 22 71 81 77
DANS L’OISE
LA CCI DE L’OISE
28 Boulevard Aristide Briand
60 000 Beauvais
Standard. 03 44 79 80 81
www.oise.cci.fr
• Industrie et commerces :
Appui et conseil, formation,
animations, convention
de revitalisation
Jean-Louis Bernard
Tél. 03 44 79 80 64
• Formation :
Apprentissage (CFA), formation
continue, école des managers
Franck Brero
Tél. 03 44 66 42 16
• Formalités des entreprises :
CFE Beauvais, Compiègne,
Nogent, formalités internationales
Élisabeth Bouvart
Tél. 03 44 79 90 11
• Création/reprise :
Philippe Marchand
Tél. 03 44 79 80 50
• Restructuration financière :
Soutien aux entreprises
en difficulté - Alain Merlin
Tél. 03 44 79 80 41
• Développement durable :
Sandrine Tannière
Tél. 03 44 79 80 48
• Accompagnement et études :
• Création/reprise :
Anne Degunst-Jacquet
Tél. 03 22 71 81 73
• Promotion, prospection,
implantation des entreprises :
Arnaud Van Sante
Tél. 03 22 71 81 71
• Concours Eclosia :
Edite Borges
Tél. 03 60 01 53 92
www.concours-eclosia.org
SOMME DÉVELOPPEMENT
13, boulevard Maignan-Larivière
BP 32 615 - 80 026 Amiens CEDEX 1
Tél. 03 22 71 81 71
www.somme-developpement.fr
INITIATIVE SOMME
49, boulevard Alsace-Lorraine
80000 Amiens
Tél. 03 22 22 30 63
www.jentreprendsensomme.fr
• Espace Valois Entreprendre :
5, avenue Georges Bataille
60330 Le Plessis Belleville
Tél. 03 44 60 68 68
www.espace-valois-entreprendre.fr
Gestion portuaire, aménagement,
urbanisme, immobilier, études
économiques, documentation
Tony Ménard
Tél. 03 44 79 90 15
• Développement numérique :
Conseil numérique aux TPE/PME
Anne-Sophie Werquin
Tél. 03 44 79 80 08
• Développement des prestations
Isabelle Desmarais
Tél. 03 44 79 80 36
LE CONSEIL GÉNÉRAL
DE L’OISE
1, rue Cambry - CS 80 941
60024 Beauvais CEDEX
Standard. 03 44 06 60 60
www.oise.fr
• Affaires économiques :
Secrétariat
Tél. 03 44 06 65 12
Développement des territoires
et environnement :
Tél. 03 44 06 62 03
DANS L’AISNE
LA CCI DE L’AISNE
83, boulevard Jean-Bouin
BP 630 - 02 322 Saint-Quentin CEDEX
Standard. 03 23 06 02 02
www.aisne.cci.fr
www.aisneco.com
• Assistance juridique,
transmission et prévention
des diffi
ficultés :
À Saint-Quentin et Chauny
Didier Pinsson et Sébastien
Pluche - Tél. 03 23 06 01 96
À Laon et en Thiérache
Karine Piersiak
Tél. 03 23 06 02 16
À Soissons et Château-Thierry
Guillaume Rouquette
Tél. 03 23 04 39 87
• Création/reprise :
À Saint-Quentin et Chauny
Marie-José Mahieux
Tél. 03 23 04 39 88
À Laon et en Thiérache
Franck Pionneau
Tél. 03 23 27 00 24
À Soissons et Château-Thierry
Linda Carette
Tél. 03 23 69 58 12
• Formalités des entreprises :
À Saint-Quentin et Chauny
Marie-Pierre Preux
Tél. 03 23 04 39 86
À Laon et en Thiérache
Christelle Tison
Tél. 03 23 27 00 20
À Soissons et Château-Thierry
Marie-Christelle Deltell
Tél. 03 23 76 75 02
et Hélène Bonnemason
Tél. 03 23 69 58 14
• Formalités internationales :
À Saint-Quentin et Chauny
Évelyne Hourdin
Tél. 03 23 04 39 81
À Laon et en Thiérache
Christelle Tison
Tél. 03 23 27 00 20
À Soissons et Château-Thierry
Marie-Christine Paquet
Tél. 03 23 76 75 00
Marie-Christelle Deltell
Tél. 03 23 76 75 02
et Hélène Bonnemason
Tél. 03 23 69 58 14
• Relations entreprises
“commerce” :
À Saint-Quentin et Chauny
Christophe Haelterman
Tél. 03 23 06 01 95
À Laon et en Thiérache
Clotilde Cassemiche
Tél. 03 23 27 00 21
À Soissons et Château-Thierry
Jean-Charles Flament
Tél. 03 23 76 75 03
• Relations entreprises
“industrie” :
À Saint-Quentin, Laon, Chauny
et en Thiérache – Mehdi Mouale
Tél. 03 23 04 39 84
À Soissons et Château-Thierry
François Moutaillier
Tél. 03 23 69 58 11
• Tourisme :
Stéphane Liabeuf
Tél. 03 23 76 75 01
• Environnement,
développement durable :
Stéphanie Josso
Tél. 03 23 04 39 80
et Thibault Bacquet
Tél. 03 23 06 01 94
• Intelligence économique :
Laura Lopez
Tél. 03 23 06 01 92
• Études, aménagement
du territoire :
Carole Delcourt
Tél. 03 23 06 02 14
et Marie-Godelène Ganivet
Tél. 03 23 06 02 17
• Pépinières et hôtels
d’entreprises :
Christine Lambrecht
Tél. 03 23 76 75 05
• Revitalisation :
Sara Jankovsky
Tél. 03 23 06 02 08
• Développeur
de l’apprentissage :
Isabelle de Ziher
Tél. 03 23 27 00 12
LE CONSEIL GÉNÉRAL
DE L’AISNE
Rue Paul-Doumer
02 013 Laon CEDEX
Standard. 03 23 24 60 60
www.aisne.com
AISNE DÉVELOPPEMENT
Pôle du Griffon
10, rue Pierre-Gilles de Gennes
Barenton-Bugny
02 000 Laon
Standard. 03 23 79 00 06
www.aisne-developpement.com
Virginie Lamarche
Tél. 03 23 06 02 01
43
UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNEL ENTIÈREMENT DÉDIÉE AUX ENTREPRISES
SÉBASTIEN MELET : 06 62 72 38 17
[email protected]
ALEXANDRE SAINT-OUEN : 06 99 62 06 06
[email protected]
SOMMAIRE
Fiches portraits
d’entreprises picardes
47
AGROALIMENTAIRE
Bigard Flixecourt
80
SERVICES
SARL Patrice Héry
48
AGROALIMENTAIRE
Groupe coopératif
Advitam
82
SERVICES
ERDF
50
83
AUTOMOBILE
Paillard Automobiles
ÉQUIPEMENT
Intermarché Péronne
52
84
BÂTIMENT
Ets LEGUÉ
ÉQUIPEMENT
Axel Solutions
53
85
BÂTIMENT
Entreprise Caux
ÉQUIPEMENT
Meubles DEVIN
86
ENVIRONNEMENT
Fricourt Environnement
Recyclage
54
BÂTIMENT
EMD Peinture
56
BÂTIMENT
Brézillon
87
ENVIRONNEMENT
Sita
57
BÂTIMENT
Scierie Nobecourt
88
GESTION - FINANCE
CIC Nord-Ouest
58
SERVICES AUX ENTREPRISES
Médiapost
89
GESTION - FINANCE
CER FRANCE
60
SERVICES AUX ENTREPRISES
CCI Amiens-Picardie
90
GESTION - FINANCE
Caisse d’Epargne Picardie
62
SERVICES AUX ENTREPRISES
Egide MD
92
RECRUTEMENT
Derichebourg
63
SERVICES AUX ENTREPRISES
Communauté de communes
du Val de Noye
93
IMMOBILIER
Agence Immo
64
94
SERVICES AUX ENTREPRISES
ESAT - Picardie Ateliers
IMMOBILIER
Tostain & Laffineur Picardie
65
96
SERVICES
GSF Stella
IMMOBILIER
Exclusive Ltd
66
98
SERVICES
Plug It
IMMOBILIER
Arthur Loyd
101
MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL
Ginger
67 DOSSIER SPÉCIAL
102
FORMATION
POUR LES SALARIÉS
ET LES ENTREPRISES
MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL
Picardie Matin Publicité
103
MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL
Le Courrier picard
104
ÉVÉNEMENTIEL
Agence Carré Vert
106
GASTRONOMIE
Bistrot du Boucher
108
GASTRONOMIE
Gustine’s Traiteur
FORMATION
79
SERVICES
Les Courriers Automobiles
Picards
45
Agroalimentaire
Bigard Flixecourt
En France,
nous sommes
le leader de
la filière viande
Questions à
Frédéric Savary,
Directeur de site
Qualité et traçabilité de la viande
sont les maîtres mots de Bigard ?
En effet, nous sommes un acteur important
sur le marché de la viande en ultra-frais.
Nous réceptionnons de la viande parée, désossée et épluchée, dont 90 % viennent des
abattoirs Bigard, pour la transformer en produits élaborés carnés, mis en rayon dès le
lendemain. Sur nos 21 lignes de production,
nos 4 obsessions sont la sécurité alimentaire, l’hygiène, la qualité et la traçabilité.
Le fait de travailler avec nos propres abattoirs, à Feignies (59) et Formerie (60) pour
le bœuf et à Saint-Pol-sur-Ternoise (62) et
Quimperlé (29) pour le porc, nous permet
une parfaite traçabilité et de certifier des
steaks hachés 100 % d’origine France. Nous
produisons et conditionnons 7 000 tonnes
de viande hachée, 6 000 tonnes de viandes
piécées et 1 000 tonnes de légumes farcis.
Entre 2004 et 2012, nous avons doublé
notre production pour atteindre 15 000
tonnes. Cela représente 150 000 colis par
semaine destinés exclusivement à la grande
distribution (Auchan, Carrefour, Cora…) et
au hard discount (Dia, Leader price…).
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise localement ?
Notre implantation à Flixecourt, proche de
l’A16, nous connecte aux 2 plus grands bassins français de consommation avec 22 millions de consommateurs. Nous misons donc
beaucoup sur la proximité, avec 70 % de
nos produits distribués en Picardie, NordPas-de-Calais et région parisienne. D’autant
que nous travaillons sur de l’ultra frais… La
proximité avec nos salariés est importante
également. 95 % de nos employés habitent
à moins de 5 km du site. Nous embauchons
beaucoup sans qualification requise et formons nos salariés en interne. L’entreprise
est ainsi très jeune avec une moyenne d’âge
de 32 ans. Les métiers de la filière viande ne
cessent d’évoluer. Aujourd’hui, nous ne faisons plus passer de certificats de qualification professionnelle (CQP) de boucher mais
bien des qualifications en conducteur de
machine ou tranchage mécanique ! À ce
jour, 50 personnes ont déjà obtenu leur CQP.
Quelles actions menez-vous
pour améliorer les conditions
de travail de vos salariés ?
La mécanisation de nos lignes avait déjà
permis de féminiser notre effectif et de réduire la pénibilité. Aujourd’hui, nous investissons encore pour améliorer les conditions
de travail en évitant les gestes répétitifs et
en réduisant le port de charges lourdes
grâce à l’automatisation et la robotisation.
C’est une démarche de groupe, au niveau
national, ce qui nous permet d’investir les
moyens nécessaires pour chaque jour mettre
l’humain au cœur de notre métier.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 2 004
Statut : Site industriel
Effectif : 250 salariés
Activités : Production de produits élaborés carnés ultra frais
Chiffre d’affaires : 80 000 K€
Zone d’influence : Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France
et autres régions.
Bigard
ZA du Val de Nièvre – Avenue du Bisgaret - 80 420 Flixecourt
Tél. 03 22 39 97 00
www.bigard.fr
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Agroalimentaire
Groupe coopératif ADVITAM
Un groupe qui lie
les hommes et la terre
Questions à
Bertrand Hernu
Président du groupe
Questions à
Christophe Rigo,
Directeur Général
Quelles sont les activités
du groupe Advitam ?
Quelle est la particularité
d’un groupe coopératif comme le vôtre ?
Du jardinier à l’agriculteur, Advitam réunit
les particuliers et le monde agricole autour
d’une même passion « le faire pousser ». Il
est devenu un acteur régional majeur dans le
monde du vivant par les métiers historiques
de l’agriculture (productions végétales et
animales, machinisme agricole) et par les
métiers de la distribution verte (jardinerie).
Nous associons à ces métiers une activité de
conseils et services aux agriculteurs et éleveurs avec des outils d’aide à la décision pour
produire toujours mieux. L’activité de jardinerie grand public est la plus récente. Elle
connaît un fort développement avec un réseau de 92 jardineries sous enseigne Gamm
vert (6 millions de passages en caisse/an –
CA : 167 millions d’euros). Elle propose des
produits et services liés au loisir vert (jardinage, bricolage et animalerie) et des produits
frais locaux dans certains magasins.
Cela implique un mode de gouvernance particulier lié au fait que la maison mère d’Advitam est la coopérative agricole Unéal. C’est
elle qui détient le capital de l’ensemble de
ses filiales. Le conseil d’administration, composé d’agriculteurs élus représentants des
adhérents, impulse la stratégie du groupe. Ce
mode de fonctionnement assure une pérennité et une volonté forte de développer de la
valeur ajoutée sur son territoire et dans ses
métiers. En 2013, Advitam Participations, la
holding du groupe, a ouvert son capital aux
partenaires financiers (Crédit Agricole – Unigrains – Sofi
fiprotéol) ainsi qu’aux adhérents
actifs de la coopérative et aux salariés du
groupe. Une opération qui conforte notre
volonté de partager le projet de développement avec les adhérents et les salariés. En 10
ans, notre chiffre d’affaires a augmenté de
plus de 47 %, le nombre de salariés de plus
de 63 % et nos fonds propres de plus de
157 %, grâce au développement de nos acti-
vités agricoles et de distribution verte. Notre
objectif est de consolider et renforcer nos
activités liées à nos métiers de base et de
développer les services associés. Nous souhaitons développer les circuits courts de distribution de produits frais locaux directement aux consommateurs via notre réseau de
jardinerie. Enfin,
fi nous restons attentifs aux
opportunités de croissance externe.
Vos activités sont liées à la terre
et à la nature.
Quels sont les enjeux à venir ?
En 2050, il y aura 9 milliards d’êtres humains
à nourrir. La production de matières premières alimentaires est donc un enjeu planétaire majeur. Advitam, à l’échelle de la grande
Région Nord - Picardie, veut contribuer à relever ce défi
fi alimentaire en développant les
productions agricoles régionales tout en
veillant à respecter l’équilibre entre économie, social et environnement. Nous nous
inscrivons dans une démarche d’agriculture
durable.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 2002
Statut : groupe coopératif
Effectif : 2 094 salariés
Activités : - Agriculture (collecte céréales, agrofournitures,
nutrition animale, services et conseils aux agriculteurs.)
- Distribution verte (jardinerie)
- Machinisme agricole
Chiffre d’affaires : 1,3 milliard€
Zone d’infl
fluence : 350 sites dans le Nord – Pas de Calais – Picardie.
Groupe ADVITAM
1, rue Marcel Leblanc - 62 054 Saint-Laurent-Blangy CEDEX
[email protected] - www.groupe-advitam.fr
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Automobile
Paillard Automobiles
Notre charte mobilité
permet d’offrir
un service à la carte
pour les entreprises
Questions à
Bertrand Paillard,
Président
Comment est née l’entreprise ?
Mon père a créé la société en 1971 à
Fruges dans le Pas-de-Calais, je l’ai rejoint
dès 1984 pour commencer à vendre des
voitures neuves. Nous sommes sur la
gamme Peugeot qui possède 10 sites industriels français. 85 % de la production
mondiale de moteur est fabriquée en
France et 80 % de la gamme Peugeot vendue en Europe est assemblée dans l’hexagone. Une fierté aujourd’hui pour les
clients qui veulent valoriser le made in
France. Notre activité s’est développée au
fil des ans pour obtenir un véritable maillage du territoire avec l’achat de la concession de Berck, d’Abbeville, d’Hesdin, de
Poulainville et enfin d’Amiens, sans oublier
notre réseau de 29 agents qui font de la
proximité. Une couverture de la Somme et
du Pas-de-Calais qui justifie notre slogan :
« Plus près de vous pour mieux vous servir ». Que ce soit pour la vente, les réparations et nos services, notre objectif est
vraiment de répondre aux attentes des
clients particuliers et professionnels.
Quelles facilités faites-vous
pour les professionnels ?
Quelles sont les nouveautés
qui vont séduire les entreprises ?
Nous avons mis en place une « cellule
société » qui regroupe trois commerciaux
spécialisés dans le B to B et une secrétaire. Cela permet une offre ciblée et une
écoute particulière des besoins des entreprises, de la PME à la multinationale.
Cette cellule ne fait pas que vendre des
véhicules, elle établit une charte de mobilité adaptée à chaque client. Choix des
modèles (utilitaires, moyen et haut de
gamme), entretiens et réparations planifiés au mieux afin de mobiliser les salariés
le moins de temps possible, dépannage
24 heures sur 24... Cette charte permet
vraiment un service à la carte et un coût
minimisé pour le parc automobile de l’entreprise. Car nous suivons un protocole
national pour appliquer des remises à
l’achat, déterminées par la taille de l’entreprise, mais aussi des réductions sur les
pièces et la réparation par rapport au
chiffre d’affaires global.
La nouvelle 308 offre des finitions qui
vont satisfaire les cadres. C’est vraiment
un modèle haut de gamme séduisant et
performant. Nous proposons aussi un
modèle hybride de plus en plus demandé
par les entreprises car il permet une diminution des coûts de la TVTS. S’équiper
en hybride permet aussi de justifier d’un
engagement dans le développement durable, un atout pour décrocher des marchés lors des appels d’offres. Les institutions publiques étant de plus en plus
sensibles à ce type d’investissement... Et
pour mettre en avant ces modèles, dès
janvier 2015, la concession Amiens-Dury
déménagera à Longueau, dans de nouveaux locaux plus modernes et mieux
aménagés pour accueillir notre clientèle
dans les meilleures conditions.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1971
Statut : S.A.S
Effectif : 220 salariés
Activités : Concessionnaire automobiles et réparation
Chiffre d’affaires : 95 millions d’euros
Zone d’influence : Somme et Pas-de-Calais
Paillard Automobiles
35, route d’Amiens
80480 Dury
Tél. 03 22 33 88 00
www.paillard-auto.fr
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Bâtiment
Ets LEGUÉ
Chaque chantier
démontre notre
savoir-faire
Questions à
Cécile de Boisgrollier,
Dirigeante
Quel est le cœur de métier
de LEGUÉ ?
Outre l’aqua-thermie,
vous diversifiez votre gamme ?
L’évolution du coût de l’énergie
impacte votre activité ?
LEGUÉ est spécialisé dans l’installation de
chauffages écologiques et durables. Notre savoir-faire remonte au XIXe siècle, l’entreprise
était alors basée à la forge de Loeuilly en tant
que maréchal ferrant. Dans les années 1970,
elle y a développé la ferronnerie d’art pour des
monuments historiques et les propriétés privées classées… Ce contact avec les propriétaires orientera notre activité vers le chauffage
de ces grandes demeures pour réduire leurs
factures de fioul. Michel Legué, l’ancien dirigeant, passionné de technique, deviendra dès
1977 un des pionniers de la pompe à chaleur
sur nappe phréatique dans la région. Aujourd’hui, nous en avons installé plus de 700,
certaines ont plus de 30 ans et sont toujours
en activité. Ce procédé, particulièrement intéressant pour chauffer des surfaces de 200 à
plusieurs milliers de m² séduit des propriétaires
privés, des collectivités ou des entreprises
(petites usines, serres…).
Notre force repose évidemment sur ce savoirfaire et l’ingéniosité de l’aqua-thermie, un des
systèmes de chauffage les moins coûteux en
énergie. Il s’adapte parfaitement au sol picard
où l’eau coule souvent à moins d’un mètre de
profondeur. En installant ce procédé, vous captez les calories présentes dans l’eau et vous les
rediffusez grâce à un plancher, des radiateurs,
des ventilo-convecteurs… La température de
l’eau, toujours égale et comprise par chez nous
entre 10° et 12 °C, devient l’apport calorique
de base et permet de réduire considérablement
l’apport énergétique et donc sa facture de
chauffage. Avec la crise, tout le monde souhaite consommer moins tout en bénéficiant
d’un système de chauffage innovant, performant et efficace. Nous avons donc élargi notre
gamme (bois, granulés, panneaux solaires thermiques…) pour proposer un ensemble de solutions et permettre à tous de s’équiper en fonction de ses besoins, son style de vie et son
budget.
Le budget chauffage est une charge lourde pour
le consommateur, qui diversifie ses sources
d’énergie (gaz et bois, électricité et solaire) ou
modernise son installation (chaudière à
condensation) ou, s’il peut, investit dans une
solution durable, avec l’objectif de rentabiliser
son investissement le plus vite possible. Passionnés de technique et soucieux de la satisfaction de nos clients nous adhérons à ces
contraintes. Nous formons régulièrement nos
salariés pour rester au fait de la technologie et
répondre à la demande en dépannage, un axe
fort de notre développement. Nous assurons la
maintenance et l’entretien de nos installations,
gage de sérénité pour nos clients mais aussi
celle d’installations que nous n’avons pas réalisées. Nous sommes régulièrement sollicités par
des fournisseurs qui, conscients de notre expertise, nous demandent d’être référent technique pour leur marque dans la région.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1899, rachetée en 2010
Statut : S.A.S
Effectif : 9
Activités : Chauffage (géothermie, bois, solaire, aérothermie,
gaz, fioul, adoucisseur, sanitaire)
Chiffre d’affaires : 1 100 K€
Zone d’influence : Amiens Métropole – Vallée de la Selle
Vallée de la Seine. Rayon de 130 km.
Ets LEGUÉ
Route de Rouen 80 480 Saleux
Tél. 03 22 95 70 07 - Fax. 03 22 95 15 90
www.chauffage-legue.com
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Bâtiment
Entreprise CAUX
Notre polyvalence
et notre conseil
font la différence
Questions à
Dominique Caux,
Président
L’entreprise CAUX a fait de la toiture
plus qu’un métier, un vrai savoir-faire ?
Certifiée Qualibat, nos équipes compétentes interviennent aussi bien pour vos
constructions que pour vos travaux de
rénovation et veillent scrupuleusement à
respecter toutes les réglementations en
vigueur afin d’assurer le bon déroulement
du chantier. Certains chefs d’équipes et
moi-même avons fait nos armes sur des
monuments historiques tels que la flèche
de la Cathédrale d’Amiens ou plusieurs
sites classés, la meilleure école pour affiner son savoir-faire et l’appliquer ensuite
à tout type de chantier. L’entreprise est
spécialisée dans les toitures (ardoises,
tuiles, zinc, bac acier …), les toituresterrasses et leur entretien, la pose de fenêtres de toit, de cache-moineau et gouttières mais également dans le
désamiantage, le bardage et l’isolation. Il
nous arrive même d’enlever des nids de
goéland ! Elle intervient aussi bien sur
des maisons individuelles, des résidences
collectives, des bâtiments tertiaires, sur
les marchés publics comme les marchés
privés.
importante que des fondations. En cas de
problème, il faut une intervention rapide !
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise ?
Votre expérience vous permet aussi
d’être un meilleur conseil ?
Sans conteste, nos 32 ans d’expérience et
notre polyvalence. Mon père et mon
grand-père étaient déjà couvreurs, mon
fils travaille avec moi depuis 10 ans et
reprendra l’entreprise. Un savoir-faire qui
se transmet dans la famille mais aussi
auprès de nos employés. Nous nous faisons un devoir de les former régulièrement afin d’être toujours à la pointe de
notre métier. Notre force tient aussi dans
le fait que nous posons nous-mêmes nos
échafaudages. Un gain de temps et
d’argent pour le client. Ce qui permet
d’avoir une seule entreprise et un seul
interlocuteur pour les travaux d’envergure. Et nous prenons très à cœur la mise
en sécurité des chantiers. Enfin, la réactivité est importante. La toiture est aussi
C’est certain. Tout le monde nous connaît,
notre notoriété n’est plus à faire. On sait
faire beaucoup de choses et on sait les
faire bien. Mais quand on fait appel à
nous, c’est aussi pour notre expertise et
notre conseil. Les gens savent que l’on
n’est pas là pour vendre à tout prix. Que
ce soit auprès d’un architecte, d’une entreprise ou d’un particulier, nous faisons
une étude sur-mesure. Choix des matériaux, budgets, nous pouvons proposer
différentes formules adaptées et affiner la
proposition avec le client. Nos devis sont
d’ailleurs toujours accompagnés d’un
reportage photo et de conseils personnalisés. C’est cette écoute qui fait la différence.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1980
Statut : S.A.S.
Effectif : 22
Activités : Couvreur - Zingueur - Étancheur
Bardeur - Désamianteur
Chiffre d’affaires : 2 179 378 €
Zone d’influence : Amiens et son agglomération
Entreprise CAUX
ZI Nord - 6, avenue Roger-Dumoulin - 80 000 Amiens
Tél. 03 22 44 80 80 - Fax : 03 22 44 67 68
[email protected] - www.entreprise-caux.fr
53
Bâtiment
EMD Peinture
Partenaire
de vos ambiances
intérieures
Questions à
Édouard Monnot,
Gérant de l’entreprise
Quel est le cœur
de métier d’EMD Peinture ?
EMD Peinture est spécialisée dans la
distribution de produits destinés à la
décoration et à l’aménagement de la
maison. Nous proposons à nos clients,
professionnels mais aussi particuliers la
qualité de la peinture haut de gamme
au meilleur prix. Papiers peints, ornements de murs, revêtement des sols,
parquets, moquette, créations de tissus, rideaux, voilages… la palette des
produits est riche et variée.
En quoi l’entreprise
se différencie des concurrents ?
Implantée à quelques minutes du
centre-ville d’Amiens, EMD Peinture dispose d’un showroom pour permettre aux
clients de venir sur place sélectionner
les couleurs qui pareront leurs murs.
Nous offrons aussi l’exclusivité sur certains produits car EMD Peinture s’est
entourée des fournisseurs les plus prestigieux. Vous ne trouverez la marque FH
Coatings que chez nous, ce qui nous
permet aussi de proposer en exclusivité
des produits d’exception comme les
peintures de façades NATEC, les peintures anticorrosion et les peintures
d’intérieur Marius Dufour, ou encore des
systèmes d’isolation thermique par l’extérieur. Nous sommes également les
seuls à pouvoir nous approvisionner
chez les leaders de la déco comme par
exemple GP Décors.
En venant chez vous, les clients
sont chouchoutés ?
Bien sûr ! Chez nous, le service est un
état d’esprit, comme partenaire de vos
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : novembre 2012
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 5
Activités : Peinture, distribution produits de décoration
et aménagement intérieur
Zone d’influence : Amiens Métropole et environs
Livraison gratuite
EMD Peinture
43, rue de Sully - 80 000 Amiens
Tél. 03 64 26 00 00 – 06 60 11 04 20
54
ambiances intérieures. Nous souhaitons
offrir à notre clientèle un service performant et réactif adapté aux
contraintes des chantiers d’aujourd’hui.
Nous proposons à nos clients un suivi
personnalisé pour les conseillers dans
la décoration et ainsi apporter une solution adaptée à chacun, tant sur la
réalisation technique que les exigences
d’esthétique ou de design. Notre ambition ne s’arrête pas là puisque dans un
délai très proche chaque client pourra
désormais personnaliser sa propre peinture en concevant lui-même la couleur,
pour lancer la production dans nos ateliers dans des délais records. Avec ce
procédé, fini la déco standard, l’originalité s’étale d’un coup de pinceau !
43, RUE DE SULLY - 80000 AMIENS
(Situé à gauche de Caera - Zac Montières)
Tél. 03 64 26 00 00
Ouvert du lundi au vendredi 7 h 30 - 18 h 30 NON STOP - Samedi 8 h - 12 h
Bâtiment
Brézillon
Les hommes
au cœur
de la stratégie
Quel est le cœur de métier de Brézillon ?
Filiale de Bouygues Bâtiment Île-de-France,
Brézillon est une entreprise générale multimétiers. L’entreprise exerce ses activités à travers trois grands métiers : le bâtiment
(construction de logements sociaux, résidentiels ou spécialisés, et d’équipements publics),
la réhabilitation (logements et équipements
publics, en site occupé comme en réhabilitation lourde) et le génie civil industriel et environnement (forums commerciaux, plateformes
logistiques, travaux publics, dépollution…).
Bati-rénov, filiale de Brézillon, est spécialisée
dans les travaux de rénovation et de réhabilitation tous corps d’état, de ravalement et de
menuiserie bois. En moyenne, 100 chantiers
sont effectués par an, de la réalisation de travaux de voirie à Compiègne (60) à la construction d’un centre commercial géant comme
c’est le cas à Auchan-Meaux (77).
© Jérôme Epailard
Questions à
Jacques Cremer,
Directeur des Ressources Humaines
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise en Picardie ?
Créée en 1920 à Noyon, l’entreprise reste très
attachée au territoire, au bassin d’emploi et
aux valeurs picardes. Sa force, son moteur, ce
sont ses hommes, leur énergie, placés au cœur
de notre stratégie. Nous consacrons ainsi
4,5 % de notre masse salariale à la formation,
trois fois plus que ce que la loi impose. Notre
force d’ingénierie, composée de 70 personnes
à la direction technique, nous permet de répondre aux nombreuses contraintes techniques, inhérentes à l’environnement, la sécurité… Dans le bâtiment, la fiabilité et la
réactivité sont des qualités essentielles ! La
multiplicité de nos savoir-faire, associée à une
force de production importante pour respecter
les délais, nous permettent de nous adapter à
tous les besoins de nos clients, y compris
lorsqu’il s’agit de fournir une solution globale
ou sur-mesure. Nous mettons un point d’honneur à garantir nos engagements, synonymes
d’une relation de confiance avec nos clients.
Comment s’adapte Brézillon
à l’évolution du secteur ?
La conception d’un ouvrage ne s’arrête plus à
l’achèvement des travaux. De plus en plus,
l’enjeu consiste à envisager l’ensemble de la
vie d’un ouvrage. Les problématiques d’écoconstruction imposent une mixité des approches d’ingénierie et d’aménagement, afin
de mieux évaluer les impacts d’un ouvrage sur
son environnement. Brézillon a été la première entreprise en France à signer un contrat
de performance énergétique avec un bailleur
social, ou une copropriété privée pour une
réduction durable de 40 à 60 % de consommation d’énergie. Autre tendance, la multiplication des Data-center, ces bâtiments industriels ultra-sécurisés remplis de serveurs
informatiques, nécessitent des contraintes
techniques auxquelles nous pouvons répondre.
Enfin, nous réfléchissons d’ores et déjà à l’habitat de demain, avec des systèmes évolutifs
répondant à chaque période de la vie (étudiant, jeunes actifs, famille, grands-parents…), tout en garantissant une qualité de
construction irréprochable.
L’entreprise en quelques chiffres
© Franck Renoir
Date de création : 1 920
Statut : S.A.
Effectif : 1 300
Activités : Réhabilitation - génie civil industriel
et environnement - Bâtiment neuf
Chiffre d’affaires : 440 M €
Zone d’influence : Picardie - Île-de-France
Brézillon
Siège social - 128 rue de Beauvais – place Max Brézillon
60 280 Margny-les-Compiègne
Tél. 03 57 63 21 21 – Fax. 03 57 63 21 61
www.brezillon.fr
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Bâtiment
Scierie Nobecourt
Du bois
100 % écologique
100 % durable
et 100 % local
Questions à
Régis Nobecourt,
Dirigeant
Quel est le coeur de métier
de la scierie Nobecourt ?
Le développement durable
est une réalité quotidienne pour vous ?
Nous achetons des arbres sur pied et nous
nous chargeons de l’abattage, du transport et
de la transformation. Historiquement installés à Doingt depuis 1955, notre emménagement à Brie en 2005 nous a permis de
construire des bâtiments neufs, accessibles et
lumineux, de moderniser nos machines et
d’améliorer les postes de travail de nos salariés. Aujourd’hui, nous avons donc des conditions optimum pour livrer des produits finis,
cloués, rabotés, d’excellente qualité à nos
clients, principalement des usines pour lesquelles nous fabriquons des palettes sur-mesure mais aussi les agriculteurs (endiviers,
patatiers…) pour des caisses, des palox ou
des planches. Quelques particuliers viennent
aussi vers nous pour trouver des poutres ou
des planches à des dimensions non standard
car nous étudions vraiment les besoins de
chaque client, professionnel ou particulier,
pour un produit à la demande.
Nous travaillons en circuit-court. Pas besoin
de faire venir du bois des pays du Nord ou de
l’Est, nous avons de très belles essences locales. Le long de nos vallées, dans un rayon
d’environ 35 50 km, nous achetons essentiellement du peuplier mais nous pouvons aussi
travailler le frêne, le chêne ou le merisier.
Nous transformons le bois sur place et le livrons très localement. L’entreprise Bois durable de Picardie, que nous avons créée avec
trois autres scieries picardes, travaille dans le
même sens et livre uniquement dans le Nord
de la France. La proximité reste primordiale.
Quel est l’objectif de cette nouvelle
société Bois durable de Picardie ?
C’est une SAS mais elle s’inspire beaucoup de
la philosophie de la coopérative. Elle regroupe
à parts égales notre scierie, la scierie Tripette
à Guignicourt (02), la scierie Mordome à JU-
VIGNY (02) et la scierie Patte Occoches (80),
des entreprises déjà adhérentes à l’Union des
scieurs de peupliers créée en 1995. L’objectif
était de trouver de nouveaux débouchés grâce
au traitement thermique du bois. Une technique écologique, sans produit chimique, qui
permet d’obtenir du peuplier très esthétique
(peu de noeuds), de classe 4 résistant aux
intempéries mais léger et facile à travailler
(sans préperçage). Idéal pour le parement et
le bardage de murs extérieurs, le plaquage
PLATELLAGE au sol ou les terrasses mais aussi
pour le lambris intérieur et les ossatures bois,
le produit est livré sur le chantier prêt à poser. Nous travaillons avec les négociants et
les architectes en amont, dès le projet, pour
un conseil en faisabilité et une étude sur-mesure. Ce produit allie à la fois l’esthétique, la
durabilité, la stabilité, l’écologie dans sa fabrication et le développement durable
puisqu’il est local. Des atouts qui devraient
charmer les constructeurs qui devront bientôt
justifier leur bilan carbone…
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 955
Statut : S.A.S
Effectif : 10
Activités : exploitation forestière, scierie, caisserie
Chiffre d’affaires : 800 000 €
Zone d’influence : Picardie, Nord - Pas -de-Calais
Scierie NOBECOURT
et Bois durable de Picardie
Chaussée Brunehaut - 80 200 Brie
Tél. 03 22 84 13 95 - www.boisdurabledepicardie.com
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Services aux entreprises
MEDIAPOST
© Thomas Delsol
Notre force :
la qualité
de notre distribution
et l’innovation
Questions à
Cédric Vasseur,
Directeur régional Nord Pas-de-Calais
Picardie Haute Normandie
Nouveaux Emménagés, enrichis de critères
socio-démographiques ou comportementaux.
Quel est le cœur de métier
de MEDIAPOST ?
MEDIAPOST, leader historique de la distribution ciblée d’imprimés publicitaires en
boîte aux lettres, développe une large
palette d’expertises afin d’accompagner
les annonceurs dans leur stratégie de
communication de proximité. Nos 25 000
clients peuvent s’adresser aux français par
l’intermédiaire de 26 millions de boîtes
aux lettres. Avec plus de 250 sites en
France, nous disposons d’un maillage fin
du territoire pour une réelle proximité.
Notre savoir-faire en géomarketing permet aux annonceurs (grands comptes,
TPE/PME) de connaître leur potentiel local, d’identifier leurs zones les plus réactives et leur environnement concurrentiel
afin de proposer des offres finement ciblées. Nous mettons à disposition des fichiers d’adresses qualifiées, dont celui des
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise en Picardie ?
C’est indéniablement notre qualité de service. Premiers acteurs de cette qualité de
service, nos distributeurs (400 en Picardie) bénéficient d’un accompagnement
pour acquérir les bons gestes, avoir une
connaissance approfondie du tissu local
et des réalités du terrain pour une distribution toujours plus précise. Notre partenariat avec NEOLOG, opérateur logistique
du groupe La Poste, nous permet de préparer et d’acheminer les documents vers
nos 11 plateformes localisées dans les 3
départements picards dans un délai optimal et de distribuer toutes boîtes en
zones urbaines ou rurales.
Quelles sont vos
dernières innovations ?
Nous proposons des solutions clés en
main pour rendre le courrier publicitaire
connecté en intégrant un QR Code. Nous
assurons non seulement la génération du
QR Code mais également la création et
l’hébergement de sites mobiles (fiche produit, vidéo, formulaire, sondage, jeu ou
géolocalisation). Nos offres spécifiques
sont accessibles aux TPE et PME comme
Rosetta qui permet de réaliser en quelques
clics des campagnes d’e-mails, de SMS, de
courriers adressés ou d’imprimés publicitaires en boîtes aux lettres. Autre nouveauté : les Solutions Print. Nous prenons
en charge l’intégralité des campagnes, de
la création jusqu’à la distribution en passant par l’impression de tous documents
(format, volume, type de papier) avec des
imprimeurs locaux labellisés Imprim’Vert.
Date de création : 2 004
Statut : S.A.
Effectif : 12 500 collaborateurs dont 10 500 distributeurs
Activités : distribution ciblée d’imprimés publicitaires,
location de fichiers d’adresses, géomarketing
Chiffre d’affaires : 457 M€ en 2012
Zone d’influence : Picardie, France, Belgique, Royaume Uni,
Roumanie, Bulgarie, Espagne, Portugal
Médiapost
PA du Mélantois - Rue des Sorbiers 59 262 SAINGHIN EN MELANTOIS
Tel. 03 28 04 08 92 - Fax 03 28 04 67 99
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58
© Thomas Delsol
L’entreprise en quelques chiffres
Services aux entreprises
CCI Amiens-Picardie
Promouvoir l’attractivité
économique du territoire
© ComdesImages
Favoriser
et accompagner
votre implantation
Questions à
Bernard Désérable,
Président de la CCI
Quels sont les atouts principaux
du territoire ?
C’est sans aucun doute son accessibilité optimale et ses capacités
d’accueil. À portée de 20 millions
de consommateurs des bassins du
Nord et d’Île-de-France, Amiens et
sa région se situent à la croisée des
autoroutes A1, A16, A29 et à
quelques encablures des plus grands
ports européens que sont Le Havre
et Anvers. Ajoutons à cela, la
proximité des aéroports de RoissyCDG et Beauvais-Tillé qui complètent la multimodalité de notre
territoire. Outre les infrastructures,
les entreprises trouvent ici des espaces aménagés pour accueillir
leurs activités.
Comment traduire la dynamique
entrepreneuriale du territoire ?
Elle est avant tout humaine et
confraternelle. Nous animons une
vingtaine de clubs regroupant plus
de 700 dirigeants ! Lors de ces ren-
contres informelles, les chefs d’entreprise échangent en toute convivialité et travaillent sur des
problématiques communes. Cette
communauté de dirigeants impliquée dans l’essor du territoire est
complétée par un réseau d’Ambassadeurs. 130 dirigeants sont ainsi
mobilisés pour promouvoir notre
territoire et faire venir de nouvelles
entreprises.
L’implantation d’entreprise est
au cœur de votre action. Concrètement que proposez vous ?
La CCI Amiens-Picardie a une approche pragmatique. Nous déployons une stratégie d’offre foncière et immobilière pour apporter
des solutions aux demandes des
entreprises. Grâce aux parcs d’activités modernes et durables, elles
peuvent acquérir des terrains et
faire construire les locaux dont elles
ont besoin. Nous développons aussi
de l’immobilier. Pépinières, hôtels
d’entreprises, villages PME-PMI per-
mettent aux entreprises de s’installer rapidement dans des locaux
adaptés à leurs contraintes. Toutes
les offres immobilières ou foncières
de la Somme sont recensées sur le
site www.somme-d-opportunites.
com. Avec un rapport qualité/prix
compétitif, nous sommes à même
de trouver une solution pour chaque
demande.
Comment accompagnez-vous
l’installation d’une entreprise ?
L’ensemble des projets d’implantation sur le territoire bénéficie d’un
accompagnement sur-mesure. Nos
équipes de professionnels, aguerris
à la plus grande confidentialité,
maîtrisent très bien le territoire et
son offre, les aides et opportunités
à saisir. La CCI Amiens-Picardie
vous propose un accompagnement
global, de la recherche de locaux à
l’installation, et naturellement
après.
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6 Boulevard de Belfort - CS 73902- 80039 AMIENS Cedex
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des recherches sur des types de produits à
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terrains), par secteurs géographiques (Grand
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sont faits pour vous !
tallation de votre entreprise, votre intégration
dans le tissu économique et institutionnel local et jusqu’au recrutement de vos futurs collaborateurs !
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sélectionnés. Et quelle que soit la solution que
vous choisirez, si vous le souhaitez, nos
conseillers vous accompagneront jusqu’à l’ins-
Positionnés dans des lieux stratégiques en
termes d’accessibilité et de proximité avec les
donneurs d’ordres, les villages PME-PMI vous
accueillent dans des bâtiments modulaires,
comprenant des espaces pour les ateliers, le
stockage et les bureaux. Les locaux bénéficient
de surfaces sur 250 m² (pour les TPE) et de 500
m² (pour les PME), susceptibles d’être multipliées par deux pour répondre aux besoins des
entreprises.
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La pépinière Amiens, le L@b’, est destinée aux
entreprises innovantes. Elle a ouvert ses portes
début 2012 dans les nouveaux immeubles de
bureaux du quartier Gare-La Vallée, situés derrière la gare d’Amiens.
D’une superficie de 1 000 m², le complexe inclut des bureaux de 15 à 30 m², équipés en
connectivité Wi-fi et fibre optique, ainsi qu’un
hôtel d’entreprises innovantes comprenant 3
© Comdesimages - T. Henin
Amiens le l@b’,
pépinière dédiée
au numérique
Services aux entreprises
Egide MD
Spécialiste
du mailing
et de la remise
et collecte
de courrier
Questions à
Laëtitia Cuissette,
Dirigeante
Quel est le cœur de métier
d’Egide MD ?
Société de routage, Egide MD envoie
aux quatre coins du monde des documents de gestion, d’opération marketing, de colis, et de revues presse. Elle
gère la mise sous pli, de la remise et
collecte de courriers, de l’impression,
de la mise sous film, réception informatique. L’entreprise prend en charge la
vie d’une lettre de A à Z, mais elle a su
prendre le virage du numérique avec la
mise en place d’opérations de smsmailing et d’e-mailing. Avec plus de
200 clients (institutions, collectivités,
commerçants, TPE/PME…), l’activité
rayonne dans toute la région.
Ancienne salariée,
vous avez repris cette entreprise,
une force pour maintenir l’activité ?
Spécialiste du mailing et de la remise et
collecte de courrier, l’entreprise a été
fondée en 2000 et j’y ai travaillé pendant 6 ans, avant de racheter le fonds
de commerce en 2006 pour créer Egide
MD. Connaissant parfaitement le secteur d’activité, la transition s’est très
bien passée, ce qui a rassuré nos clients.
Ils savent que notre savoir-faire et
notre réactivité résistent à toute
épreuve, ce qui conforte notre position
sur le marché. L’entreprise peut traiter
jusqu’à 200 000 exemplaires selon le
format de la lettre. En moyenne, nous
traitons 30 000 exemplaires par jour.
Nos capacités d’édition sont très performantes avec la possibilité d’imprimer
jusqu’à 10 000 pages par heure en jet
d’encre et 4 500 pages par heure en
numérique. Géographiquement, notre
position sur l’Espace industriel Nord est
stratégique : nous disposons d’un accès
rapide et pratique aux grands axes routiers, atouts majeurs pour une bonne
logistique et une rapidité d’envoi, dans
un secteur de plus en plus concurrentiel.
Comment poursuivez-vous
ce développement ?
Afin de développer notre activité et
notamment le courrier gestion, nous
investissons 150 000 € dans du nouveau matériel avec l’acquisition d’une
machine de mise sous plis à lecture
optique, l’entreprise a besoin de plus de
place. Nous venons donc de nous installer dans de nouveaux locaux. D’une surface de 250 m² auparavant, nous disposons actuellement de 450 m² sur
l’Espace industriel Nord d’Amiens.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1err janvier 2006
Statut : S.A.S
Effectif : 6
Activités : Routage marketing direct
Chiffre d’affaires : 1 589 687€ en 2012
Zone d’influence : Picardie
Egide MD
25 avenue Roger Dumoulin - Bât. 1 - BP 10 011 - Espace industriel Nord
80081 Amiens Cedex 1 - Tél. 03 22 67 12 33 - Fax. 03 22 67 11 81
[email protected] - www.egidemd.fr
62
Services aux entreprises
p
Communauté de communes
du Val de Noye
Le Val de Noye,
terre d’accueil
pour les
entreprises
Questions à
la Communauté de communes
du Val de Noye
Présentez-nous la Communauté
de communes du Val de Noye ?
Quel rôle joue-t-elle dans le
développement du territoire ?
Quels atouts présente le territoire pour
une entreprise souhaitant s’y installer ?
Réputé pour « bien y vivre », notre territoire comprend des équipements culturels et sportifs au milieu d’une nature
préservée. La boucle « bien grandir »,
« bien y vivre », « bien vieillir », est le
fondement de notre projet de territoire.
Le Val de Noye conjugue aménités
urbaines et rurales aux portes de l’agglomération amiénoise. L’agriculture y est
en effet encore prégnante, tant par l’occupation du sol que d’un point de vue
économique. Ailly-sur-Noye offre les
principaux équipements et services du
quotidien, en bonne complémentarité
avec Amiens. Sites et évènements touristiques majeurs, tels que le château de
Folleville et le spectacle son et lumière
« Le Souffle de la Terre » mettent en
valeur son socle identitaire.
Nous affichons clairement notre ambition d’accueillir et d’accompagner des
projets d’entreprise, créateurs de richesse pour notre territoire. Le moteur,
c’est l’économie, avec l’apparition d’une
quatrième notion : celle de « bien en
vivre » ! C’est le moteur de la dynamique
locale, avec par exemple, la relocalisation très réussie chez nous de ComabiTubesca. Dans leur nouveau site de
20 000 m2, 300 salariés assurent une production soutenue. C’est un gage d’attractivité du territoire que va encore renforcer le parc d’activités artisanales destiné
aux entrepreneurs locaux, TPE, PME. Jamais notre territoire n’aura vécu autant
de transformations et autant de projets à
venir…
La Communauté de Communes du Val de
Noye, située à la porte sud d’Amiens,
affiche son ambition d’être un territoire
de développement économique à échelle
humaine. Le territoire dispose de réels
atouts et se situe à proximité immédiate
d’infrastructures avec les autoroutes A16,
A29 et une gare desservant la ligne LilleAmiens-Paris. Conscientes de l’enjeu que
représente la bonne implantation d’une
entreprise, et forts d’expériences en la
matière, les communautés de communes
accompagnent et mobilisent tous les partenaires utiles à la réussite de leur installation dans le nouveau parc d’activités du
Val de Noye. Ce sont 4,5 ha de terrains
ouverts aux projets des artisans, TPE et
PME. Avantage de l’opération, les surfaces
ne sont pas figées et chacun pourra trouver sa place en fonction de ses voeux, à
partir de 1 000 m².
La Communauté de communes
en quelques chiffres
Date de création : 1994
Nombre de communes : 26
Population : 8 892 habitants
Zone d’activités : Parc d’activités du Val de Noye
Parc d’Ac
A tivitéss
du
VAL DE NOYE
ON Y CRO
OIT
T!
25 PARCELLES
A partir de 1 000 m2
ARTISANS
PMI
SERVICES
Communauté de communes Val de Noye
1 Rue du Docteur Binant - 80250 Ailly-sur-Noye
Tél. 03 22 41 70 70
www.valdenoye.com
63
Services aux entreprises
ESAT - Picardie Ateliers
Une blanchisserie
industrielle
en 2014
Questions à
Christian Hennerez,
Directeur
Quel est le cœur de métier
de l’ESAT ?
Qu’est-ce qui fait la force de
votre entreprise en Picardie ?
Votre activité de blanchisserie
industrielle va bientôt démarrer ?
L’ESAT Picardie Ateliers (Etablissement et
Service d’Aide par le Travail) accueille des
personnes adultes en situation de handicap dans une double finalité : prise en
charge sociale et éducative, et surtout
mise au travail dans les conditions les
plus proches du milieu dit « ordinaire ».
Créé il y a plus de quarante ans, il s’est
forgé une solide expérience en matière de
sous-traitance et de conditionnement divers, mais également dans le secteur des
espaces verts auprès des entreprises industrielles et de services (hôtellerie par
exemple) mais aussi chez de nombreux
particuliers. Nous développons également
des partenariats avec de grandes entreprises pour produire dans nos locaux et
avec des machines mises à disposition,
des pièces pour l’industrie automobile ou
électrique. L’encadrement est assuré par
des moniteurs d’ateliers diplômés, souvent issus du monde de l’entreprise.
Picardie Ateliers est situé au cœur de la
Zone industrielle Nord d’Amiens. A ce titre
nos équipes ont cette culture du monde
industriel et partagent le quotidien des
autres salariés. L’implantation dans la ZI
et son accessibilité est également un
atout pour rayonner vers tout le secteur
d’Amiens Métropole.
L’une de nos grandes forces est également
notre capacité à travailler chez nos
clients. En effet, bon nombre de nos ouvriers peuvent se rendre dans les entreprises et y effectuer différentes prestations, avec ou sans encadrement.
Enfin, et cela est je pense fortement apprécié par nos clients, notre réactivité et
l’adaptabilité de nos équipes à satisfaire
les demandes, souvent urgentes en matière de sous-traitance ou de prestations
en entreprise, est une vraie force.
Nous avons constaté que la « fonction
linge » existe quasiment dans toutes activités : linge industriel et tenue de travail
dans les entreprises ; nappes, serviettes
et draps dans la restauration, l’hôtellerie
ou les salons de coiffure ; linge de corps et
vêtements dans les maisons de retraite et
foyers divers… Nous avons donc décidé de
créer un atelier blanchisserie entièrement
neuf sur plus de 400 m², avec du matériel
moderne et respectueux de l’environnement, dans un concept « RABC » qui permet, outre de laver le linge, de la rendre
également « pur et indemne de bactéries ». Nous aurons une capacité de traitement d’environ une tonne/jour et assurerons le transport et les livraisons. Les
travaux sont en cours et l’ouverture de la
blanchisserie est prévue pour le 3 mars
2014 . C’est un nouveau challenge que nos
travailleurs handicapés vont relever !
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1971
Statut : Centre d’Aide par le Travail
Effectif : 110
Activités : Sous-traitance diverses, Espaces Verts,
Maraîchage Bio, Blanchisserie Industrielle,
Prestations en Entreprise
Chiffre d’affaires : 720 K€
Zone d’influence : Amiens Métropole
ESAT - Picardie Ateliers
40 rue du Fief - ZI Nord - 80000 AMIENS - Tél. 03 22 67 31 60 - Fax : 03 22 67 31 69
[email protected]
64
Propreté
p
& Services Associés
GSF Stella
Réactivité, tenue
des engagements,
et sens du service
Questions à
Manuel Pelagatti,
Directeur général
Quel est le cœur de métier
de GSF Stella ?
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise en Picardie ?
Créée en 1963 par Jean-Louis Noisiez,
GSF est reconnue pour son savoir-faire et
son organisation totalement tournés
vers le service client dans le domaine de
l’hygiène et de la propreté. La progression de notre chiffre d’affaires depuis 50
ans témoigne de la confiance de nos
clients. Nous nous appuyons sur notre
savoir faire en termes de management
des équipes pour développer des services
associés tels que l’entretien des espaces
verts, la maintenance de premier niveau,
l’accueil, la gestion du courrier, le relamping… Afin d’apporter le meilleur rapport prix/prestations à nos clients, les
113 établissements de GSF s’appuient sur
les services mutualisés de notre siège
administratif : informatique, comptabilité et contrôle de gestion, RH…
Notre proximité géographique avec 3
sites en Picardie : celui d’Amiens
(Somme) ; un autre à Creil (l’Oise) ; enfin
l’établissement de Cambrai, via notre
agence de Saint -Quentin et prochainement de Soissons couvre l’Aisne. La
proximité avec notre clientèle s’appuie
également sur notre encadrement, toujours disponible : chefs de secteurs (inspecteurs) et agents de maîtrise. Un inspecteur peut visiter plusieurs fois par
semaine les sites clients dont il a la
charge dans le cadre de notre suivi. Nos
équipes et nos clients apprécient notre
réactivité, notre capacité à apporter des
réponses immédiates et à anticiper.
Quelles sont vos perspectives ?
nous tablons sur le maintien de notre
croissance forte, notamment dans les
domaines de la santé, de l’agro alimentaire et l’industrie. Cette croissance s’accompagnera de l’ouverture d’un nouvel
établissement à Compiègne à l’horizon
2 016 afin de garantir la proximité avec
notre clientèle. Nous souhaitons également étoffer notre offre de prestations
associées, en structurant et professionnalisant nos équipes en ce sens.
Enfin après la publication de notre second rapport RSE, nous continuons à
mener des actions fortes dans les
domaines social, sociétal et environnemental. Pour preuves notre politique de
recrutement de salariés handicapés,
notre participation à la Fondation GSF
Jean-Louis Noisiez, et encore notre démarche de réduction des consommations
d’eau et de produits chimiques lessiviels.
Malgré la situation économique difficile,
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1963
Statut : S.A.
Effectif : 1 200 salariés en Picardie
et 29 000 en France
Activités : propreté et services associés
Chiffre d’affaires : 660 millions d’euros en 2012
Zone d’influence : La Picardie ainsi que l’axe Cambrai
Douai-Lens-Béthune via ses établissements de Lens
et de Cambrai.
GSF Stella
Tél. 03 22 44 23 22 - Fax. 03 22 52 41 31
www.gsf-fr.net
65
Services
Plug It
L’hébergement
de systèmes
d’informations,
c’est l’avenir
des entreprises
Questions à
Yves Kessous,
Gérant
Plug it propose
des solutions informatiques
dédiées aux entreprises ?
Plug it est une société de services en
informatique qui oeuvre depuis 15 ans
pour les entreprises. Au-delà des services de maintenance traditionnelle,
avec des délais d’intervention très rapide pour les professionnels, nous
sommes spécialisés dans l’infogérance.
Une solution idéale pour les professions
libérales, les associations, les TPE/PME
sans informaticien qui permet une gestion quotidienne des serveurs et ordinateurs incluant la maintenance, le dépannage et la sauvegarde de données.
Nous avons aussi des solutions d’hébergement de systèmes d’informations. Et
nous accompagnons les professionnels
dans la mise en place de solutions de
cloud computing.
Plug it s’adapte aux besoins
spécifiques des professionnels ?
De nouvelles solutions
sur-mesure vont voir le jour ?
Notre force, c’est notre très forte compétence dans l’hébergement de systèmes d’informations. Nous pouvons
gérer intégralement ces systèmes en
termes de maintenance et de mise à
jour. Notre équipe commerciale est
principalement issue du milieu technique et rompue aux nouvelles technologies ce qui nous permet d’offrir une
réelle écoute et un véritable conseil.
Nous proposons ainsi une large gamme
de solutions hébergées adaptées aux
demandes de chaque entreprise : Bureau
Virtuel - Messagerie Collaborative - Plateformes métiers - Plan de Reprise d’Activité Informatique – Backup décentralisé… La réactivité est aussi un défi
quotidien, facilité par une hotline
client ouverte de 8 heures à 18 h 30.
Nous accompagnons les entreprises
dans leur appropriation des nouvelles
solutions technologiques. C’est pourquoi, nous travaillons au développement de nouveaux services à valeur
ajoutée autour du cloud computing
destinés aux professionnels de l’informatique. Mais nous travaillons aussi sur
des besoins spécifiques de certains secteurs avec par exemple la mise en place
de nouvelles solutions orientées métiers à destination des PME ou de solutions clé en main pour agence Immobilière, cabinets comptables… Autant de
solutions taillées sur mesure pour les
pros. Nous participons aussi à la création d’un DATA CENTER en Picardie
ETHERNET BANK, car c’est bien évidemment l’avenir.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 999
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 14
Activités : Cloud Computing - infogérance – Maintenance
Chiffre d’affaires : Prévision 2013 : 1 300 000 € HT
Zone d’influence : Picardie - Nord - Région parisienne
Plug it
36, bis rue Saint-Fuscien - 80 000 AMIENS
Tél. 03 22 22 10 90 - Fax. 03 22 80 76 52
Horaires : 8 heures-12 h 30, 14 heures – 18 h 30
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Services
LES COURRIERS
AUTOMOBILES PICARDS
Du transport
et des voyages
à la carte
Questions à
Tristan Guillemard,
Directeur Général de la CAP
Les courriers automobiles picards
sillonnent la région et au-delà ?
Depuis 1933, notre entreprise est leader régional du transport de voyageurs
en autocars. Nous parcourons chaque
jour des milliers de kilomètres pour assurer en toute sécurité le transport des
plus jeunes vers les établissements scolaires de tous types, mais aussi les
adultes sur leurs lieux de travail.
Confort et rapidité sont les maîtres
mots. Nos passagers ne doivent pas voir
passer les kilomètres. Nos cars se
doivent d’être des lieux de bien-être,
une bulle de calme le temps d’un trajet.
Mais nous ne faisons pas que des transports locaux. Notre flotte de véhicules
de tourisme et notre agence de voyages
vous font voyager en France et en Europe, pour des escapades individuelles
ou en groupes, organisées ou à la carte.
Un attachement local que
vous mettez au service du client ?
Notre entreprise est présente sur quatre
sites en Picardie (Abbeville, Noyon, Rivery, et Soissons). Notre connaissance
du territoire nous permet de créer un
véritable service adapté aux besoins
des collectivités et de la clientèle. En
matière de tourisme également, nous
pouvons mobiliser une flotte importante de véhicules lors d’opérations
d’envergure pour les entreprises, les
séminaires, les congrès ou toutes sortes
d’événements incontournables. Nous
faisons du sur-mesure, à grande échelle
mais aussi pour les particuliers. Nous
pouvons construire des voyages à la
carte, conseiller et accompagner le
client dans son projet de A à Z. Ceci
grâce au professionnalisme de nos 380
collaborateurs, tous professionnels du
transport ayant une parfaite connaissance de leur métier, ce qui nous permet une grande réactivité. Notre entreprise, filiale du groupe international
TRANSDEV, bénéficie de la mutualisa-
tion des savoir-faire et des différentes
expériences du groupe en matière de
mobilité.
Autocariste :
un métier en pleine évolution ?
Comme dans beaucoup de professions,
les nouvelles technologies entrent dans
notre quotidien, que ce soit en termes
d’optimisation ou de sécurité avec des
outils de planification et de géolocalisation par exemple. Mais le progrès,
c’est aussi investir dans de nouvelles
gammes de véhicules préservant l’environnement… En tant que transporteur ,
nous sommes des acteurs importants du
développement durable et cela nous
tient à cœur. Nous voulons aussi développer encore notre accompagnement
client en proposant toujours plus d’innovation et de souplesse en matière de
mobilité et en créant de nouvelles destinations touristiques.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : mai 1933
Statut : S.A.
Effectif : 400
Activités : Tout transport terrestre
de voyageurs et agence de voyages
Chiffre d’affaires : 30 M€
Zone d’influence : Picardie
LES COURRIERS AUTOMOBILES PICARDS
5 rue René Cassin – 80 136 RIVERY
Tél. 03 22 70 70 70 - Fax. 03 22 70 70 71
www.CAP80.com / www.voyagepassion.com
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Services
Pascal Collomb
Votre jardin :
un espace
plaisir qui
vous ressemble
Questions à
Pascal Collomb,
Gérant de la SARL Patrice Héry
La SARL Patrice Héry fait bien plus
que de l’aménagement extérieur ?
Nous faisons de votre jardin une pièce à part
entière. Nous modelons un espace de plaisir
qui s’intègre parfaitement à votre maison.
Mobilier, couleurs, décoration, la terrasse et
le jardin doivent être la continuité de l’espace intérieur. Du plus zen au plus festif, du
plus intimiste au plus grandiose, nous pouvons travailler tous les matériaux du bois à
la pierre mais aussi jouer avec l’eau et la
lumière. Les particuliers constituent 70 %
de notre clientèle, c’est pourquoi il est important de prendre le temps de connaître
leur goût, leur sensibilité, de s’imprégner de
leur aménagement intérieur pour proposer
un projet qui leur ressemble. Grâce à nos
plans et nos logiciels 3 D, les clients peuvent
visualiser les volumes et les couleurs. Notre
force c’est la création, tous les types de terrains peuvent être métamorphosés grâce à
un bon aménagement paysager, du plus escarpé au plus plat, de 18 à 5 000 m²...
Chaque jardin peut être sublimé.
nouit dans les meilleures conditions.
Vous assurez une prestation
de A à Z, de l’étude à l’entretien ?
Votre entreprise rayonne
sur plusieurs départements ?
Notre force, c’est notre polyvalence. Nous
n’avons pas de sous-traitant. Toutes les
étapes du chantier sont maîtrisées par mon
équipe et notre propre matériel : du terrassement à l’élagage et du dallage à la construction en bois. Nos différents savoir-faire nous
permettent de proposer tous types de projets aux particuliers comme aux entreprises
ou collectivités : chemin d’accès piéton ou
carrossable, engazonnage, piscine naturelle,
plantations, terrasse, création de ruisseau
en circuit fermé, pont de bois, chalet, éclairage et sonorisation extérieurs… Après la
création, nous proposons également l’entretien grâce à l’Eurl JEVS. Ramification de la
SARL Patrice Héry, elle se charge de la tonte,
du désherbage, de l’entretien des plantations ainsi que des équipements. L’assurance
de jouir longtemps d’un jardin qui s’épa-
En effet, nous déclinons nos savoir-faire
aussi bien dans l’Oise que dans la Somme et
même la Seine-Maritime. Les clients nous
font confiance et le bouche-à-oreille nous
permet de rayonner un peu partout. Notre
attachement local est aussi un gage de sérieux, pour l’entretien bien sûr, mais aussi
dans la création de nos espaces jardin…
Nous refusons les modes et les tendances
contre nature. Nous avons par exemple banni les plantes exotiques qui ont forcément
du mal à se plaire dans nos contrées ! Nous
choisissons des végétaux locaux ou qui aiment notre climat. C’est aussi un gage de
pérennité de nos jardins, d’ailleurs nos
plantes sont garanties. Car un jardin doit
revivre saison après saison sans être obligé
de replanter chaque année !
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 976
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 10 salariés
Activités : Création de jardin et entretien
Chiffre d’affaires : 550 000 € en 2012
Zone d’influence : Seine-Maritime, Oise, Somme
SARL Patrice Héry
24, avenue JB Charcot - 76 390 Aumale
Tél. 02 35 93 49 09
www.sarlpatricehery-createurjardin.com
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81
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Équipement
Intermarché Péronne
Donner toujours
plus de choix
au consommateur
Questions à
Philippe Lavalard,
Directeur
Quel est le cœur de métier de
l’enseigne Intermarché ?
Qu’est-ce qui fait la force de votre
hypermarché à Péronne ?
Quels sont les défis à venir pour
la grande distribution ?
Intermarché est un spécialiste de la
grande distribution généraliste. En
fonction de son emplacement et de
sa superficie, chaque magasin possède
sa propre vocation. Mais tous offrent
le même service aux consommateurs :
une gamme alimentaire généraliste. La
spécificité du magasin de Péronne est
sa très grande surface de vente, ce qui
le rend très attractif. Ici, nos clients
trouvent tout ce dont ils ont besoin
au quotidien, du paquet de pâtes aux
produits frais, en passant par la
téléphonie ou l’électroménager. Nous
disposons de plus de 23 000 références, de quoi donner toujours plus
de choix au consommateur. Nous répondons aussi à un autre besoin, plus
rural en assurant la livraison à domicile, très plébiscitée par les personnes
âgées.
L’Intermarché de Péronne est très
ancré sur son territoire. Implanté en
1975, il a vu le territoire se développer. C’est la première grande surface
à s’être installée et elle a su évoluer
pour offrir un service adapté aux
besoins spécifiques des habitants.
Lorsqu’en 2009, nous avons déménagé
pour moderniser le magasin, cela a
permis de créer une zone commerciale
et d’attirer d’autres enseignes. L’offre
a été dynamisée par ces nouvelles
arrivées. La galerie commerciale du
magasin a été conçue en collaboration
avec la mairie pour équilibrer l’offre
avec celle du centre-ville. Nous disposons de 12 commerces tels qu’une
maroquinerie, un restaurant, un fleuriste, une parfumerie...
Les modes de consommation évoluent
sans cesse, on doit s’adapter pour
répondre aux nouvelles exigences des
clients. Le e-commerce joue un rôle primordial avec le développement du
drive. Nos clients peuvent trouver près
de 12 000 références sur notre site et
venir retirer leurs commandes 2 heures
après. Le cross canal peut nous rapprocher du client, en lui offrant une promesse de prix, de services et de relation
«one to one», quel que soit le canal
(Internet, réseaux sociaux, mur digital,
appli mobile...). Nous souhaitons aussi
reconstituer des zones "marché", en
mettant en avant nos fournisseurs
locaux et le "made in France", afin de
mériter la confiance des consommateurs. Pour Péronne, cela devrait se
traduire dans les prochaines années,
par un nouvel agrandissement.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1975
Statut : Hypermarché
Effectif : 134 salariés
Activités : Grande distribution généraliste
Chiffre d’affaires : 35 M€ en 2012 (hors carburants)
200 à 300 commandes drive par semaine
(montant panier moyen : 135 €)
Zone d’influence : Péronne et ses environs
Intermarché Péronne
Avenue de l’Europe - ZAC Mont ST Quentin
80200 Péronne - Tél. 03 22 73 30 00 - Fax. 03 22 73 31 0
Ouvert du lundi au samedi, de 8 h 30 à 20 h 30
www.drive.intermarche.com
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Équipement
Axel Solutions
Chaque client,
chaque commerce
est un cas
particulier
Questions à
Éric Vandelet,
Co-fondateur
Quel est le cœur de métier
d’Axel Solutions ?
Nous sommes spécialisés dans la distribution et l’installation de matériels d’accessibilité, en contact avec les associations de
personnes à mobilité réduite (PMR), les préfectures, les réseaux consulaires et les métropoles pour sensibiliser les commerçants à
cet enjeu national. Rendre accessibles aux
personnes en situation de handicap tous les
établissements recevant du public (ERP)
d’ici le 1er janvier 2015, c’est ce qu’a décidé
la France en 2005. Cette mesure concerne
les établissements privés et publics. Face
aux contraintes techniques, économiques ou
architecturales, on peut se sentir démuni.
Nous apportons des solutions alternatives
(dérogatoires) pour orienter nos clients vers
les solutions adaptées.
Comment vous démarquez-vous ?
Notre gamme commence avec une rampe
amovible (300 €) qu’on installe manuellement lorsque le carillon d’appel (de notre
fourniture) signale la présence d’une personne en fauteuil. Nous proposons aussi des
rampes encastrées, manuelles ou électriques. Notre approche commerciale est
avant tout basée sur la qualité, avec une
stratégie de conseil et de proximité. Selon
nous, chaque commerce est un cas particulier. C’est pourquoi nous visitons systématiquement l’établissement pour étudier son
environnement (trottoir, pentes, schémas…). Notre savoir-faire nous permet
d’apporter des solutions aux petits commerçants (de 3e, 4e et 5e catégories), pour qui,
sans nous, ces travaux pourraient représenter un investissement conséquent.
Et vous diversifiez votre gamme ?
Depuis deux ans, nous travaillons avec les
aéroports pour faciliter le passage des PMR
aux portiques de sûreté. En fauteuil roulant,
on est systématiquement palpé, c’est gênant
pour la personne, et cela ralentit également
le flux. Nous avons donc développé un fauteuil amagnétique. Nous proposons également des fauteuils d’accès aux bains pour
les établissements aquatiques. Dans le domaine paramédical, les ambulanciers
peinent à porter certains patients. Nous
commercialisons un monte-escalier électrique (LIFTKAR), qui s’accroche au fauteuil
roulant, permettant ainsi de monter un
étage en une minute avec un patient pouvant peser jusqu’à 160 kg. Aidés par ce fauteuil, les ambulanciers réduisent ainsi leurs
TMS, c’est aussi plus digne pour le patient,
et ça facilite son transport. Un autre enjeu
nous pousse à ouvrir notre gamme aux particuliers, celui du maintien à domicile. Nous
travaillons actuellement avec des ergonomes
sur de nouveaux produits pour équiper les
logements.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : février 2012
Statut : S.A.S au capital de 27 000 €
Effectif : 3
Activités : Distribution de matériels d’accessibilité
Chiffre d’affaires : 100 000 €
Zone d’influence : Picardie – Nord-Pas-de-Calais
Champagne-Ardenne
Partenaire Axsol
Axel Solutions
1, rue Saint-Jean - 60 350 Vieux Moulin
Tél. 03 44 85 20 98 Fax. 09 59 69 58 53
Contact commercial Alexandre Vandelet Tél. 07 87 65 13 97
www.axel-solutions.com
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Équipement
Meubles DEVIN
Pour un intérieur
typé qui ne
ressemblera
à aucun autre
Questions à
Patrick Mariage-Gazier,
Gérant du magasin
Quel est le cœur de métier
de l’enseigne Meubles Devin ?
mandées et livrées directement à
domicile.
Nous sommes distributeurs de meubles
généralistes depuis 1974. Notre magasin d’une surface de 1 400 m² offre
tout ce dont on a besoin pour équiper
la maison, dans tous les styles, du
rustique au contemporain, en passant
par le baroque ou l’esprit factory.
Nous suivons les changements liés
aux tendances et aux phénomènes de
mode et nous avons su nous adapter
aux évolutions du marché. Ancien tapissier décorateur diplômé de l’école
Boulle à Paris, je sélectionne le meilleur de l’ameublement, de la cuisine à
la salle de séjour, de l’espace nuit à la
salle de bains, pour rendre la maison
encore plus belle et confortable. Et si
malgré cela, le client ne trouve pas
son bonheur en magasin, nous lui
proposons un choix plus large sur catalogue. Les pièces sont ensuite com-
Qu’est-ce qui fait la force
de votre commerce à Péronne ?
Aujourd’hui, l’offre commerciale en
ameublement se standardise. On voit
la même chose chez tout le monde…
En venant chez nous, les clients sont
sûrs de se démarquer, pour un intérieur typé qui ne ressemblera à aucun
autre. L’enseigne est également
concessionnaire de cuisines équipées
Mobalpa depuis 1987. Nous accompagnons le projet de A à Z, de la prise
de mesures à l’installation de la cuisine, effectuée par deux poseurs expérimentés. De cette manière, on
garantit un niveau de qualité à notre
clientèle qui n’est jamais déçue. La
preuve, l’an dernier, j’ai recueilli
99,98 % de taux de satisfaction auprès des clients.
Quelles sont vos perspectives ?
Bien que l’intérêt porté à l’habitat
soit en plein essor, nous subissons les
effets de la crise financière. Pour
maintenir l’activité, il faut s’adapter
aux besoins des consommateurs en
proposant des gammes qui répondent
à leurs préoccupations. Pour cela, il
faut des projets permettant de redynamiser le secteur et le bassin d’emploi. Concernant nos gammes, elles
évoluent sans cesse comme avec les
fauteuils relaxants électriques que
nous distribuons pour la marque Himolla. La tendance écofriendly grandit également avec le développement
durable et le commerce équitable.
C’est un tout nouveau marché qui
s’est ouvert, et auquel la maison a
bien dû s’adapter, pour séduire en
particulier les jeunes générations.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 974
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 5
Activités : Commerce d’ameublement
Zone d’influence : Péronne et environs
Meubles Devin
Centre Commercial Mont St Quentin
80 203 Péronne - Tél. 03 22 84 02 21
Ouvert du mardi au samedi : de 9 h 30 à midi et de 14 heures à 19 heures
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Environnement
Fricourt Environnement
Recyclage
Notre objectif
et celle de nos
partenaires :
100 % valorisation
et recyclage !
Questions à
Maurice Slotine,
responsable de FER
Quel est le cœur
de métier de Fricourt
Environnement Recyclage ?
Située à proximité de l’aéroport AlbertMéaulte, Fricourt Environnement Recyclage, communément appelée FER, est
une installation classée pour la protection de l’environnement qui recycle ou
valorise l’ensemble des déchets solides
depuis 1998.
De son métier d’origine basé sur les fers
et métaux, l’entreprise a su le transformer
en atout pour innover et évoluer dans le
recyclage de toutes les familles de matières premières secondaires que sont les
papiers/cartons et les plastiques, participant ainsi à la préservation des ressources. FER propose également un service complet pour le traitement des
déchets en privilégiant systématiquement
la valorisation de la matière. Au service
des particuliers, des artisans, des PME/PMI,
de 1 kg à 1 000 Tonnes. Notre objectif et
celle de nos partenaires : 100 % valorisation et recyclage !
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise en Picardie ?
Le cœur de notre métier, le fer et les métaux, est fortement lié à ce territoire. Albert, berceau du vérin hydraulique,
Méaulte et la rigueur de l’industrie aéronautique, ont été nos formateurs autant
dans la recherche perpétuelle des meilleurs débouchés pour nos partenaires, que
dans le grand défi des évolutions techniques et des services réclamés par ces
industries de pointe. Recycler et surtout
valoriser est le challenge primordial de
ces prochaines années. Nous avons su
nous développer et nous diversifier pour
satisfaire la demande croissante de nos
clients et nous mettre en accord avec
toutes les exigences environnementales.
Au sens propre : un savoir « FER » et une
écoute auprès de 400 entreprises en Picardie.
Quelles sont vos perspectives ?
L’innovation et la recherche de nouveaux
marchés sont nos moteurs. Depuis le premier ciseau à ferraille ou l’unité de dépollution automobile jusqu’à l’unité de
broyage lent de dernière génération, FER
est toujours en quête des dernières solutions alliant économie et environnement.
Dans le recyclage et l’environnement, il
ne faut pas se faire distancer et toujours
être à la pointe. C’est notre force. La valorisation n’a pas de limite, à nous de trouver sans cesse de nouveaux marchés pour
diversifier encore notre offre. Pour preuve
le récent partenariat avec une des toutes
premières usines françaises de transformation des déchets en combustible !
Demain, peut-être rouvrirons-nous les
décharges pour en extraire l’énergie enfouie pendant des années !
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 998
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 18
Activités : Recyclage
Chiffre d’affaires : 8 M €
Zone d’influence : 80/02/60/76/27
Fricourt Environnement Recyclage - F.E.R
13 rue du 8 mai 1945
80 300 Fricourt - Tél. 03 22 75 11 98 Fax. 03 22 74 69 72
Horaires ouvertures : lundi-vendredi 8 heures - 12 heures/13 h 30-17 h 30 - Samedi 9 heures – 12 heures
www.recuperation-déchets-fricourt.fr
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Environnement
SITA
Co-créateur
régional
de ressources et
d’énergies nouvelles
Questions à
Xavier Passemard,
Directeur Général SITA Nord Est
Quelle est l’activité de SITA
au sein de Suez Environnement ?
SITA, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, est
le leader en France de la gestion et de la
valorisation des déchets. Expert de l’ensemble du cycle du déchet et de la valorisation sous toutes ses formes, SITA propose des solutions performantes et
innovantes adaptées aux besoins spécifiques de ses clients et qui s’inscrivent
dans la transition écologique des entreprises et des collectivités et le développement de l’économie circulaire. Nos métiers
et nos standards industriels visent le recyclage et la transformation des déchets en
ressources naturelles, car elles ne sont
pas infinies.
Qu’est-ce qui fait la force de votre
entreprise dans la Somme et l’Aisne ?
les étapes de la gestion des déchets, c’est
le partenariat que SITA propose à ses
clients implantés en Picardie pour accompagner leur croissance durable. Nos bases
de collecte à Amiens, Saint-Quentin et
Soissons offrent des services de proximité
pour collecter les entreprises et les collectivités. Partenaire d’Amiens Métropole
depuis 1988, la collectivité nous a renouvelé sa confiance pour la collecte de ses
déchets ménagers en octobre 2013. Nous
offrons des solutions de valorisation de
plus en plus performantes pour les cartons/papiers, plastiques, matières complexes et les métaux ferreux et non-ferreux sur nos deux centres de tri
(Saint-Quentin et Gauchy) et notre centre
de transfert (Amiens). Pour une gestion
globale des déchets, nous proposons des
solutions de traitement des déchets non
recyclables sur nos installations de MonsBoubert et de Soissons.
Quelles sont vos perspectives ?
Notre mot d’ordre : c’est cap sur la valorisation. A l’horizon 2016, SITA a pour objectif que pour chaque tonne de déchets
éliminée, 2 tonnes soient valorisées en
nouvelles ressources ou énergies.
Le transport fluvial est particulièrement
adapté au transport des déchets et des
matières premières recyclées et contribue
à une meilleure empreinte écologique.
Engagée depuis plus de 10 ans dans l’intensification de la multimodalité, SITA
soutient le projet Seine Nord Europe et
Seine Escaut pour contribuer à relever le
défi d’une région plus verte et toujours
plus attractive. SITA soutient l’association
Seine Nord Europe et adhère au Cercle des
chargeurs en partenariat avec le GERIF
(Groupement des Entreprises Régionales
d’Intérêt Fluvial).
Proposer des solutions fondées sur l’excellence technique et l’innovation à toutes
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 janvier 1957
Statut : S.A.
Effectif : 2800 collaborateurs en Région Nord Est
Activités : Spécialiste de la gestion globale des déchets
Chiffre d’affaires : 456 M€
Zone d’influence : 14 départements en Région Nord Est
10 agences de services. 13 900 entreprises, 1 500 professionnels de
santé, 380 collectivités collectés. 8 déchèteries professionnelles, 2 traitements mécano-biologique, 2 biodéconditionneurs, 21 centres de tri, 4
unités d’incinération des ordures ménagères, 19 installations de stockage
de déchets non dangereux. 2 écopôles multi-modaux et multi-filières.
SITA
[email protected]
www.sita.fr
0 810 029 039
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Gestion-Finance
CIC NORD OUEST
L’expertise
de proximité
au service
des entreprises
Questions à
Stelli Prémaor,
Président-directeur général
Questions à
Éric Cotte,
Directeur général
Pourquoi vous positionner
en banque de proximite ?
C’est notre ancrage régional qui nous
donne cette légitimité : une histoire
que nous partageons avec l’ensemble
de notre territoire (qui comprend le
Nord - Pas - de - Calais, la Picardie, la Haute
et la Basse Normandie). Depuis près de
deux siècles, la Banque Scalbert Dupont,
devenue le CIC Nord Ouest, accompagne
le développement économique de notre
région en étant au plus proche géographiquement (avec 308 agences et points
de vente dont 23 dédiés aux entreprises)
et humainement des préoccupations des
acteurs du tissu local. Nos collaborateurs
et nos clients ont en commun leur culture
et leur ambition de développement économique. Sur l’ensemble de notre territoire, plus d’une entreprise sur trois est
cliente du CIC et plus d’une sur deux a une
activité d’importation et ou d’exportation. En 2012, sur ce territoire, 2 873
nouveaux clients créateurs d’entreprises
nous ont fait confiance. Nos forces sont
dans les relations durables que nous
avons tissées avec nos partenaires et
clients, dans notre culture d’entreprise au
service de nos clients, et dans nos valeurs. Rigueur, Réactivité, Responsabilité
mais aussi Ecoute, Confiance et Qualité
caractérisent bien notre banque. Nous
appartenons par ailleurs à un groupe solide, bénéficiant du meilleur ratio de solvabilité des banques françaises (core tiers
one > 14 %) et d’excellentes cotations
par les agences de notation.
Comment pensez-vous répondre au
mieux aux attentes des entreprises ?
Grâce à une organisation très décentralisée, nous accompagnons l’entreprise sur
toutes les lignes du bilan de sa création
à sa transmission. Nous finançons les
projets d’investissement que ce soit en
crédit classique, crédit-bail ou location
financière, et le besoin en fonds de
roulement. Mais nous accompagnons et
conseillons aussi nos clients dans la
gestion de leur excédent de trésorerie,
dans leur recherche de développement à
l’international, dans leurs dispositifs en
matière d’ingénierie sociale, dans le traitement des flux, dans la cession totale
ou partielle de leur capital… Tout cela,
grâce à nos spécialistes de la banque ou
L’entreprise en quelques chiffres
Statut : S.A. au capital de 230 000 000 €
Effectif : 2 743 collaborateurs
Activités : Banque, Assurances et Téléphonie
Chiffre d’affaires : Produit net bancaire (PNB) : 465 M € au 31/12/2012
Zone d’influence : 10 départements et 4 régions
(Nord - Pas - de - Calais, Picardie, Haute et Basse Normandie)
CIC NORD OUEST
33, avenue Le Corbusier- 59 800 Lille
Tél. : 03 20 12 64 64
www.cic.fr
88
au travers de filiales spécialisées et totalement dédiées, lesquels sont disponibles pour intervenir rapidement aux
côtés du chargé d’affaires. Nous avons
ainsi assuré en 2012, près de 15 % des
besoins de l’économie de nos régions en
termes de crédits ; nous avons financé les
projets d’investissement de nos entreprises clientes à hauteur de 1,3 mds
d’euros, et avons traité 5 mds de flux
monétiques !
Quelles sont les ambitions de la banque
pour les trois années à venir ?
Maintenir notre leader ship en mettant
tout en œuvre pour continuer à mériter la
confiance de nos clients. L’avenir de notre
banque et celui de notre région sont
étroitement liés. Nous participons au développement économique de celle-ci en
finançant les projets de ses entrepreneurs
et de ses habitants, et nous participons à
son attractivité en étant partenaire de
son actualité culturelle. Vous l’avez compris la banque régionale n’est pas pour
nous qu’un concept marketing, c’est une
réalité de tous les jours pour l’ensemble
de nos collaborateurs !
Gestion-Finance
CERFRANCE Somme
Votre avenir
dans toutes
ses dimensions
Questions à
Olivier Taisne,
Directeur Général
Quel est le cœur de métier
de CERFRANCE Somme ?
Association de Gestion et de Comptabilité, CERFRANCE Somme assure des missions de conseil et d’expertise comptable
auprès de nombreux dirigeants de TPE et
PME. Fort de la pluridisciplinarité de ses
équipes, CERFRANCE Somme propose un
accompagnement complet et diversifié.
fi
Qu’il soit comptable, économique, juridique, fiscal,
fi
social, environnemental…
Le conseil que nous apportons s’appuie
sur l’écoute client, la disponibilité et de
solides compétences. Nous accompagnons
les chefs d’entreprise dans la gestion au
quotidien de leur activité. Nous les aidons
à optimiser et à anticiper pour faciliter
leur métier de dirigeant et accompagner
la réussite de leurs projets.
Nos dix agences réparties sur le département de la Somme, nous confèrent une
connaissance approfondie du terrain et
une proximité client. En maintenant cette
proximité, CERFRANCE Somme s’affirme
fi
comme l’interlocuteur privilégié des diri-
geants d’entreprises.
Quels services proposez-vous
pour accompagner une entreprise ?
Nous proposons une palette étoffée de
services qui couvre l’ensemble des besoins
d’une entreprise et permet aux dirigeants
d’entrevoir l’avenir avec sérénité. Notre
offre de services, l’offre 3D, s’appuie sur
les trois volets du développement durable : économique, social et environnemental. Elle est complètement modulable
afi
fin de s’adapter aux besoins spécifi
fiques
du client. Il est en quelque sorte devant
la carte d’un restaurant et conçoit son
menu selon ses besoins. Qu’il veuille simplement être en conformité avec la réglementation, réaliser ses déclarations ou
encore ses bulletins de paie, ou bien qu’il
souhaite aller plus loin dans l’analyse et
l’optimisation de ses résultats, le dirigeant choisit ses services et son niveau
d’implication en fonction de ses disponibilités, compétences et attentes. Avec
nous, le client a la garantie d’un conseil
sur-mesure, indépendant et totalement
innovant.
Des outils interactifs existent
pour répondre aux besoins des clients ?
Dans un contexte professionnel toujours
plus mouvant, CERFRANCE Somme a fait
du conseil la principale composante de
son service client. Nous voulons pouvoir
apporter à chaque client les informations
nécessaires pour qu’il prenne les bonnes
décisions au bon moment.
Enfi
fin, c’est pour tenir compte des besoins
évolutifs des clients, pour s’adapter à
leurs obligations et contraintes de temps,
que nous avons mis en place un système
de services en ligne. Un espace partagé
pour faciliter l’interaction entre le client
et ses différents interlocuteurs. Ces outils
en ligne se déploient et s’enrichissent de
manière permanente pour continuer d’apporter un service à forte valeur ajoutée à
nos clients.
L’entreprise en quelques chiffres
Clients : 7 100 entreprises du département
issues de tous les secteurs d’activités
Effectif : 350 collaborateurs
Activités : Conseil aux chefs d’entreprise
et expertise-comptable
Chiffre d’affaires : 23 000 000 €
Zone d’infl
fluence : Somme – Agences à Amiens, Albert,
Abbeville, Boves, Chépy, Doullens, Montdidier, Péronne,
Poix-de-Picardie et Roye
CERFRANCE Somme
35, rue Alexandre Dumas - 80 094 Amiens CEDEX 3
Tél. 03 22 53 56 59 - www.cerfrance80.fr
[email protected] - www.facebook.fr/cerfrancesomme
89
Gestion-Finances
Caisse d’Epargne
Picardie
Partenaire des chefs
d’entreprise dans
leur développement,
y compris
à l’international
Questions à
Laurent Roubin,
Président du Directoire
Quel rôle joue la Caisse d’Epargne
Picardie auprès des entreprises ?
Vous êtes un acteur majeur
du développement économique ?
Quelles sont vos perspectives
de développement ?
Nous accompagnons près de 1 000 entreprises - soit une entreprise picarde sur
cinq, 10 000 professionnels, ainsi que 7 000
associations en Picardie. La Caisse
d’Epargne Picardie est la banque de toutes
les clientèles, particuliers mais aussi
banque des professionnels et des entreprises de la région. Bénéficiant de l’ensemble des expertises du second groupe
bancaire français BPCE, nous proposons
des services personnalisés pour l’ensemble
des besoins bancaires, patrimoniaux et
internationaux des chefs d’entreprise, de
la gestion du poste clients à celle des flux
et de la trésorerie en passant par l’épargne
salariale, le développement international
ou les financements d’exploitation. Notre
principal engagement est de bien faire
notre métier de banquier dans une relation de confiance et de transparence partagée avec les décideurs de la région.
La Caisse d’Epargne Picardie est la seule
banque régionale à couvrir l’ensemble du
territoire. En 2013, nous avons créé
quatre centres d’Affaires dédiés aux entreprises, institutionnels et grands comptes,
à Amiens, Saint-Quentin, Beauvais et
Compiègne. Notre parfaite connaissance
de l’économie régionale et notre implication locale nous permettent de leur proposer également des circuits courts de
décision. Proximité et réactivité sont les
piliers de notre fonctionnement quotidien. Nous accordons chaque année plus
d’1,2 milliard d’euros de financements.
Plus de 500 millions d’euros sont à destination de projets régionaux, contribuant
ainsi aux enjeux économiques et sociaux
du territoire, avec la volonté d’être
proches de nos clients.
Afin d’asseoir notre statut de banque
d’entreprise à part entière, nous avons
complété nos savoir-faire par deux filiales
qui accompagnent nos clients au cours de
moments clés : Structure de capital développement dédiée à l’investissement en
fonds propres et quasi fonds propres,
CEPIC Participations accompagne TPE et
PME performantes de la région, pour
favoriser leur développement ou leur
transmission à moyen terme. CEPIC
Investissement nous permet, quant à elle,
de devenir un véritable acteur de l’investissement régional dans l’immobilier industriel ou tertiaire aux côtés de nos
clients. Avec ces compétences complémentaires, la Caisse d’Epargne Picardie
poursuit une seule ambition : être la
banque des Picards et de leurs entreprises.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 833
Statut : Banque coopérative
Effectif : 1 200 salariés
Activités : Banque et assurance
Chiffre d’affaires : 235,1 M€
Zone d’influence : Picardie
Caisse d’Epargne Picardie
8, rue Vadé - 80064 AMIENS Cedex 9
Tél. 03 22 50 50 50
www.caisse-epargne.fr - www.decideursenregion.fr/picardie
90
91
Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Picardie - Société anonyme à Direction et Conseil d’Orientation et de Surveillance - Capital social de 215 202 920 euros - Siège social : 8, rue Vadé, 80064 Amiens cedex 9 - 383 000 692 RCS Amiens.
Recrutement
Derichebourgg Intérim
Aéronautique
@Fred Haslin
Une force
au service
de l’emploi,
Questions à
Bruno Vandenbroucke,
Responsable Commercial Régional
Présentez-nous le groupe Derichebourg ?
Le groupe Derichebourg, c’est avant tout
une histoire de famille. Au fil des années et
de son développement, il est devenu un acteur majeur sur le plan international, en
proposant des services aux entreprises et
aux collectivités. Il offre une gamme complète et intégrée de prestations dans 3 secteurs d’activités complémentaires : les
services à l’environnement (recyclage, valorisation…), les services aux entreprises
(propreté, énergie, intérim…) et les services
aéroportuaires. L’entité Derichebourg intérim aéronautique est d’ailleurs leader sur le
marché, nos compétences et savoir-faire
ayant engendré, à plusieurs reprises, la signature d’accords-cadres avec de grands
groupes tels Airbus, ou Safran.
Leader sur ce marché, pourtant
vous ne faîtes pas que de l’intérim,
ni que de l’aéronautique ?
L’intérim est souvent considéré comme la 5e
roue du carrosse. Or, il apporte à ceux qui en
font le choix une certaine stabilité, si la relation est basée sur une confi
fiance mutuelle.
Il peut aussi se transformer en emploi durable car nous accompagnons également les
entreprises pour leurs embauches en CDI.
Plusieurs cadres-ingénieurs ont d’ailleurs
été placés dans la filière aéronautique par
nos soins. Notre effervescence de compétences nous permet une fl
flexibilité et une
complémentarité qui séduisent d’autres secteurs, que nous ciblons en fonction des spécifi
ficités régionales. En Picardie, nous misons
aussi sur les filières de la logistique, l’automobile ou encore la verrerie.
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise en Picardie ?
verture de l’agence a été décidée en concertation de nos clients historiques qui peinaient à trouver les compétences requises
pour les métiers très techniques (études,
fabrication, assemblage, maintenance...).
Disposant d’une parfaite connaissance de
ces métiers, nous avons donc élaboré des
programmes spécifi
fiques, basés sur notre expertise, pour améliorer les performances de
l’entreprise. Chez nous, nous ne faisons pas
que chercher un emploi, démarcher des candidats. Nous allons au-delà de la vision traditionnelle de l’intérim en mettant l’humain
au cœur du dispositif. Car derrière chaque
salarié, c’est la performance et la compétitivité d’une entreprise qui se jouent. Nous
avons donc un rôle dans le tissu économique
régional, celui d’un acteur dynamique, qui
apporte une valeur ajoutée autre que celle
de l’emploi.
Notre force, c’est notre différence ! Nous ne
cherchons pas à être connus car nous
sommes déjà reconnus par nos clients. L’ou-
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : Agence créée en mai 2013
Effectif : 2 300 salariés / 11 agences
Statut : S.A.S
Activités : Emploi (intérim et placement)
Zone d’infl
fluence : International
Derichebourg Intérim Aéronautique
Cité des Métiers - 7, rue de l’île mystérieuse - 80 440 Boves
Tél. 03 22 22 21 07 – Fax. 03 22 41 43 07
[email protected]
92
Immobilier
Agence Immo
Nos savoir-faire :
ventes, locations,
gestion et syndic
Questions à
Arnaud Roquette,
Gérant
L’agence Immo est l’interlocuteur
privilégié pour les locataires
comme pour les bailleurs ?
Notre savoir-faire en matière de location
est largement reconnu. Depuis plus de
quarante ans, c’est notre cœur de métier.
Notre force réside dans le professionnalisme et la disponibilité de nos nombreux collaborateurs. Dans le contexte
d’un marché de plus en plus difficile
avec une législation qui se durcit, avec
la loi ALUR instituée par Cécile Duflot
par exemple pour la protection des locataires, les bailleurs ont besoin d’un accompagnement professionnel et précis.
Nous sommes là pour les conseiller,
mettre en valeur leur bien, l’améliorer si
besoin et ainsi mieux le louer face à une
concurrence de plus en plus forte. Sans
oublier que les locataires sont de plus en
plus exigeants sur les équipements et le
confort. Mandater un professionnel pour
la location ou mieux la gestion locative,
c’est s’assurer une meilleure visibilité,
un accompagnement serein et plus de
réactivité. Pour les locataires, nous
sommes l’interlocuteur évident pour
Amiens et les agglomérations environnantes. Ils savent que nous leur offrirons du choix et de la qualité grâce à
notre conseil et notre suivi des dossiers.
Votre activité de vente et location
touche les particuliers mais aussi
les professionnels ?
Le lien de confiance que nous tissons
dans la location se retrouve également
dans l’activité plus traditionnelle de la
vente. Nous sommes au fait des prix,
des taux, de la fiscalité et des normes
qui évoluent sans cesse. Nous pouvons
ainsi conseiller et soulager les particuliers qui veulent vendre leur bien sans
s’angoisser. Le marché est contraignant,
stagnant, il faut savoir se mettre en
valeur. Nos professionnels indépendants sont là pour évaluer les biens et
leur donner la meilleure place sur le
marché local. Pour les professionnels,
nous avons un service dédié toujours
disponible et de qualité. Entreprises,
dirigeants, commerçants et artisans
peuvent bénéficier de notre expertise
pour tout type de transactions immobilières : vendre, acheter ou louer un pasde-porte, un local commercial, des bureaux ou même des entrepôts.
Vos liens avec les propriétaires se renforcent grâce à votre activité de syndic ?
En effet, nous venons de racheter le
cabinet Bandeira qui nous permet d’affirmer notre présence sur le marché des
syndics et de la co-propriété sous l’enseigne de l’Agence Immo. C’est la base
de notre métier : l’assistance et le
conseil au juste prix auprès des propriétaires, toujours dans un esprit de proximité. Nous serons donc à leur côté au
jour le jour, pour l’entretien et l’amélioration de leurs biens qu’ils soient résidents, bailleurs ou vendeurs.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1969
Statut : S.A.S
Effectif : 9 salariés et 2 agents commerciaux
Activités : Agence immobilière, vente, locations,
gestion et syndic
Chiffre d’affaires : supérieur à 800 K€
Zone d’influence : Grand Amiens
Agence Immo
12-14, rue des Otages - 80081 Amiens - Tél. 03 22 91 60 37
Horaires : Ouvert 6j/7 de 9 heures à 12 h 30 et de 14 heures à 18h30
[email protected] - www.immo-amiens.com
93
Immobilier
Tostain & Laffineur
Picardie
Apporter une solution
personnalisée :
c’est notre engagement
de leader du marché
amiénois avec 60 %
de parts de marché
Questions à
Valérie Dessaux,
Gérante associée
Présentez-nous Tostain & Laffineur
Picardie ?
Quelles prestations
apportez-vous à vos clients ?
Quelle est la prochaine
étape de votre développement ?
Je suis spécialiste de l’Immobilier d’Entreprise depuis 15 ans sur Amiens et sa région
et ai participé activement à l’expansion du
marché amiénois. J’ai souhaité il y a
quelques années fonder mon entreprise et
accélérer mon développement en m’associant avec deux autres professionnels dont
j’avais apprécié le dynamisme et le savoir
faire : Antoine Tostain et Hugues Laffineur,
les créateurs de Tostain & Laffineur Real Estate Solutions dans le Nord-Pas-de-Calais.
Leader incontournable des transactions
d’Entrepôts logistiques avec plus de
650 000 m2 en 10 ans. En Picardie, nous
avons cette année implanté Simply Market
sur 12 600 m2 d’Entrepôt sur l’Espace Industriel Nord, Cegelec avec 1 500 m2 sur le Pôle
Jules Verne et un nouveau concept de Bureaux à haute performance énergétique avec
structure bois réalisé par le promoteur TERENEO sur la ZAC Haute Picardie.
Trouver pour le chef d’entreprise la meilleure
solution d’implantation est notre objectif !
Notre spécificité est clairement la vente,
l’achat et la location de bâtiments d’Activités et d’Entrepôts logistiques, de Bureaux,
de Commerces ainsi que de terrains.
Nous connaissons parfaitement le marché
amiénois et sa Métropole pour garantir à nos
clients une information étayée et objective.
Que vous soyez utilisateur, propriétaire ou
investisseur, nous analysons les besoins et
les attentes de chacun et recherchons les
solutions les plus pertinentes. Nous accompagnons nos clients de A à Z dans leur projet.
Écoute, imagination, transparence, réactivité, respect des délais et efficacité sont nos
atouts, le tout dans le souci de la plus parfaite confidentialité.
Elle est déjà en cours : en effet, toujours
désireux d’apporter le meilleur et le plus
large service à nos clients, Tostain & Laffineur vient de nouer un partenariat avec JLL,
groupe Jones Lang LaSalle (40 000 collaborateurs dans le monde dont 350 en France),
leader mondial du conseil en immobilier
d’Entreprise. Cette alliance est un nouveau
challenge qui nous passionne, en ce sens
qu’il nous permettra d’offrir à nos mandants
un nouveau réseau de prospects pour notre
région, mais aussi d’apporter à nos clients
en France comme à l’étranger une réelle assistance de proximité pour leur expansion.
Cette alliance consolide notre position et
nous permettra ainsi de satisfaire toutes les
demandes de nos clients en Picardie , de
ceux qui nous font confiance et de ceux qui
nous feront confiance.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 2010
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 2 collaborateurs en Picardie
et 18 dans le Nord-Pas-de-Calais
Activités : Conseil en Immobilier d’Entreprise
Zone d’influence : Picardie – Nord-Pas-de-Calais
Tostain & Laffineur Picardie
6 boulevard de Belfort
Tél. 03 22 80 11 61 ou 06 73 67 03 52
www.tostain-laffineur-immobilier.com
94
TOSTAIN & LAFFINEUR
Picardie
Solutions Personnalisées en immobilier d’Entreprise et Commercial
Merci pour votre confiance !
RAM - GAMEX
BCA EXPERTISES a loué 180 m2 de bureaux
sur le pôle Jules Verne
EIFFAGE
KPMG
HOUDAN MENUISERIE
ID LOGISTICS
SIMPLY MARKET s’est installé dans 12 600 m2
d’Entrepôt sur l’Espace Industriel Nord.
GEODIS
GROUPE ATAC
INITIATIVE SOMME
UGAP
ADREXO
L’enseigne CALZEDONIA
est arrivée sur la rue des 3 Cailloux.
VALÉRIE DESSAUX - 03 22 80 11 61 ou 06 73 67 03 52
6, boulevard de Belfort - 80000 AMIENS - vdessaux@tostain-laffineur.com
95
Immobilier
Exclusive Ltd
Expert en
immobilier
d’entreprise et
recherche foncière
Questions à
Jacques Kesilber,
Dirigeant
Quel est le cœur
de métier d’Exclusive Ltd ?
L’immobilier est plus qu’un métier,
c’est une passion ! Nous aidons les
entreprises, commerces et l’ensemble
des professionnels à dénicher la perle
rare en matière d’offre immobilière, et
ce quelles que soient leurs attentes
(locaux commerciaux, bureaux, entrepôts...). Étudier le potentiel d’un terrain, évaluer et négocier l’accord,
prendre en charge les procédures administratives, mettre en réseau le
promoteur et l’acheteur, le bailleur et
le locataire, Exclusive Ltd est la passerelle qui facilite les chances de
réussite d’une transaction immobilière. Car l’offre se développe bien,
surtout en centre-ville et aux abords
des hypermarchés. Mais le territoire
est victime de l’attentisme de certains décideurs locaux retardant l’im-
plantation de grandes enseignes. En
facilitant l’installation des professionnels, nous contribuons à assurer
la prospérité économique du territoire et aussi à créer des emplois.
recherche foncière. Ils sauront vous
orienter vers la meilleure affaire !
Quelles sont vos perspectives ?
Notre force, c’est la polyvalence. Nous
sommes des experts en recherche foncière et nos compétences permettent
de répondre aux demandes spécifiques de nos clients en fonction de
leurs secteurs d’activité. Spécialiste
de l’immobilier d’entreprise, nous
sommes mandatés par plusieurs enseignes nationales ou commerçants
indépendants et chefs d’entreprise
locaux afin de leur trouver les meilleurs emplacements dans la capitale
picarde. L’entreprise prospecte dans
d’autres régions de France, afin d’accompagner ses clients dans leur développement.
Nous souhaitons renforcer nos services dans le secteur des cafés-hôtels-restaurants (CHR). La vente de
fonds de commerce impose un suivi
minutieux de chaque affaire, une assistance sur le plan juridique, fiscal et
financier, une aide dans les démarches
administratives auprès des douanes,
du tabac, du PMU, permis d’exploitation, etc. et la remise d’un dossier
complet comprenant l’analyse et le
plan de financement prévisionnel.
Exclusive Ltd vient de recruter un
commercial spécialisé dans ce domaine, et un autre spécialisé dans la
Qu’est-ce qui fait la force
de votre entreprise en Picardie ?
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : Mai 2006
Statut : S.A.R.L
Activités : Immobilier commercial
Chiffre d’affaires : 387 000 €
Zone d’influence : Picardie
et en fonction des mandats de recherche
Exclusive Ltd
Exclusive Ltd
Immobilier Commercial
96
9, résidence Véronique - 80 680 Saint-Fuscien
Tél. 0 620 620 319 - Fax : 03 22 35 03 03
www.exclusive-ltd.fr
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Transaction réalisée par
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Transaction réalisée par
Contact : 0 620 620 319
[email protected]
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Jacques Kesilber
9, résidence Véronique
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80680 Saint-Fuscien
www.exclusive-ltd.fr
97
Immobilier
Arthur Loyd
Numéro 1
en immobilier
d’entreprise
en régions
Questions à
Nadia Thorel,
Responsable d’agence
Quel est le cœur de métier
d’Arthur Loyd ?
Quelles sont
vos perspectives ?
Arthur Loyd Logistique sont de puissants vecteurs de développement.
Arthur Loyd propose ses compétences
dans le domaine de la location, de la
vente et de l’investissement d’immeubles de bureaux, d’activités, de
commerce et d’entrepôts de logistique.
Nous développons un savoir-faire global du conseil à la transaction. Nous
optimisons la double satisfaction des
utilisateurs et des mandants par une
mise en relation précise des objectifs
de chacun : étude de marché, stratégies
d’implantation ou d’acquisition, rapports de commercialisation. Par ailleurs, nous disposons des compétences
techniques et juridiques indispensables
à une évaluation sincère et indépendante dans le cadre de restructuration
ou de valorisation de patrimoines immobiliers.
Concernant l’agence d’Amiens, nous
prévoyons la mise en place d’un spécialiste « commerce » pour développer
notre savoir-faire sur un secteur supplémentaire de notre métier. Quant au
réseau Arthur Loyd, l’objectif à 2016
est de 80 implantations. C’est, bien sûr,
la croissance de chacune des agences
qui gagne des parts de marché sur son
territoire. Le réseau dispose d’un service « Arthur Loyd Valorisation » qui
répond aux besoins spécifiques des fonciers ou immeubles concernés par des
facteurs de pollution ou besoins de
mise aux normes. Nous accompagnons
ainsi les propriétaires dans leur démarche de valorisation de leurs actifs
« difficiles ». Enfin, nos équipes transversales Arthur Loyd Investissement et
Qu’est-ce qui fait la force
de votre réseau ?
Sur les 10 dernières années, nous
sommes passés de 20 à 61 implantations
qui font d’Arthur Loyd le premier réseau
national de conseil en immobilier d’entreprise avec un chiffre d’affaires de 29
M€ en 2013, en progression de 8,2 %
par rapport à 2012. Notre maillage actuel nous assure une couverture quasi
exhaustive du territoire national, avec
une présence dans toutes les agglomérations de plus de 200 000 habitants.
Notre réseau est une aventure humaine
qui fédère de vrais entrepreneurs, apportant un puissant système d’échange
d’informations, de process et de réelles
valeurs d’éthique professionnelle.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1er janvier 2011
Effectif : 2 consultants, 1 assistante
Activité : Immobilier d’entreprise
Chiffre clés : Nombre de transactions
depuis 2012 à septembre 2013 : 48
13 127 m² Bureaux /Locaux commerciaux
6 862 m² Activités
24 000 m² Entrepôts logistiques
Zone d’influence : Somme
Arthur Loyd
Centre d’Affaires Jacobins - 72 rue des Jacobins – 80000 Amiens
Tél. 03 22 71 85 23 - [email protected]
www.arthurloydamiens.com
98
1219
2 507900VD
100
Média & évènementiel
GINGER
L’expertise
autour
du spectacle
Questions à
Philippe Tassart,
Dirigeant
Quel est le cœur
de métier de Ginger ?
Ginger est une entreprise spécialisée dans
la diffusion, la production et la création
de spectacles.
Elle est née d’une passion. On a commencé avec Noir Désir, La Mano Negra, Les
Négresses Vertes et quelques artistes
anglo-saxons tels qu’Iggy Pop, Ray
Charles... D’autres producteurs nous ont
ensuite sollicités. Nous abordons désormais tous les genres : concert rock, classique, électro, humour, théâtre, comédie
musicale… Tout en nous maintenant sur le
créneau anglo-saxon avec l’organisation
des concerts de Lenny Kravitz, Chuck Berry,
The Cranberries, Deep Purple, Scorpions…
Dès le début, nous avons défendu des artistes en tournée, et nous avons étoffé
notre catalogue avec les Tribute Bands.
Nous avons lancé The Rabeats, le groupe
picard interprétant une cinquantaine de
chansons des Beatles. Malgré les sceptiques, le groupe affiche plus de 700
concerts à son actif et a conquis plus d’un
million de spectateurs à travers le monde.
Aucun hommage aux Beatles n’a créé un
tel engouement. On programme d’ailleurs
de nouvelles dates à L’Olympia en 2014,
avec possibilité de concert privé pour les
événements VIP des entreprises. Nous
nous sommes diversifiés vers la billetterie, en défendant un site de vente de billets en ligne dématérialisés hors réseaux
nationaux. Aujourd’hui, notre site de
vente en ligne est très fréquenté, et nous
sommes désormais également distributeur
de billetterie au même titre que les enseignes Fnac ou Auchan. Nous vendons
désormais de la billetterie pour tous les
événements se tenant en France.
Lesquels de vos services
s’adressent directement
aux entreprises ?
Nous nous positionnons à la fois sur l’événementiel, mais également sur les services autour de la billetterie. En ce qui
concerne la billetterie, nous proposons
nos services aux comités d’entreprises via
des tarifs préférentiels pour les spectacles
que nous organisons et ceux proposés en
France. Nous apportons, cette fois uniquement sur nos spectacles, des prestations VIP : accueil et placement privilégiés, organisation de cocktails, cocktails
dinatoires ou dîners. Par ailleurs, nous
réalisons des spectacles clés en main.
Concerts, one man show, comédie musicale, sport... Les entreprises nous sollicitent pour célébrer un anniversaire, un
arbre de Noël ou une soirée spéciale. Nous
gérons pour elles l’ensemble des prestations artistiques avec des références
comme Patrick Bruel, Chuck Berry, The
Rabeats mais aussi toute la partie technique. C’est notre expertise, avec plus de
50 évènements à notre actif, qui séduit
ces professionnels : Cartier, Samsung, le
Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Festina,
des collectivités également nous ont déjà
choisis. La garantie pour elles d’un événement sans fausses notes.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1999
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 6
Activités : Production et diffusion de spectacles
Chiffre d’affaires : 3,5 M€
Zone d’influence : France entière
Ginger
33 bis rue Blasset - 80 000 Amiens
Tél. 03 22 89 20 00 – Fax. 03 22 89 70 00
www.ginger.fr - www.rabeats.com
www.tribute-agency.com
[email protected]
101
Média & événementiel
Picardie Matin Publicité
La régie publicitaire du Courrier picard
Des solutions
innovantes pour
une stratégie
de communication
efficace
Questions à
Bruno Ringard,
Directeur commercial
Quel est le cœur de métier
de Picardie Matin Publicité ?
Notre équipe est constituée de 11 commerciaux, chacun à l’écoute des clients
pour les guider dans leur plan de communication plurimédias. À travers la marque
Courrier picard et ses multiples supports,
nous permettons aux annonceurs de toucher chaque jour 317 000 lecteurs print et
35 000 visiteurs sur le site. Notre présence
historique nous confère une proximité et
une connaissance du territoire picard.
Nous connaissons également les problématiques des enseignes présentes en Picardie, ce qui fait de nous un des meilleurs acteurs pour élaborer une stratégie
de communication grâce à des solutions
innovantes. C’est ce que nous avons réalisé à la rentrée scolaire avec la publication d’un guide dédié cumulant une offre
print et web, associée à un jeu concours,
pour plus d’interactivité. Nous avons
également étoffé notre catalogue avec
l’apparition d’un guide trimestriel Santé,
en partenariat avec l’Agence régionale de
la santé, afin de répondre aux attentes de
notre lectorat et d’élargir nos champs
d’expression.
Le web est devenu incontournable
pour la presse. Côté pub aussi ?
Nous avons entamé le virage numérique et
nous développons constamment notre
offre web. D’ailleurs, la régie publicitaire
dispose de son propre site pour plus d’efficacité avec nos clients. Notre adaptabilité aux évolutions du marché est une
force. L’ensemble de nos produits s’ajuste
aux contenus rédactionnels et aux modes
d’accès à l’information. On constate que
les connexions mobiles ont bondi. Nous
allons donc développer toute une gamme
de produits s’adaptant à ce support qui
devient incontournable. La vidéo prend
aussi son essor, c’est pourquoi nous réfléchissons à la possibilité de réaliser pour
nos clients des courts-métrages mettant
en avant leurs produits, l’esprit de l’entreprise…
Comment se traduit le rapprochement
du Courrier picard et de L’Aisne
Nouvelle au sein de la régie ?
Suite au rachat du groupe Union Champagne-Ardenne-Picardie par le groupe
Rossel, auquel appartient le Courrier picard, les deux titres se sont donc
rapprochés. Nous récupérons ainsi le
développement de la régie publicitaire de
L’Aisne Nouvelle au 1er janvier 2014. Cela
va nous permettre de consolider nos offres
sur le bassin picard pour offrir davantage
de visibilité et de notoriété à nos annonceurs. Notamment en déclinant plusieurs
thématiques spécialisées pour répondre à
des événements (salon de l’emploi à
Saint-Quentin, etc.), comme c’est déjà le
cas pour la Foire expo de Picardie, ou le
salon Amenago dans la Somme.
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 1 979
Statut : Filiale intégrée au Courrier picard
Effectif : 27
Activités : Régie publicitaire
Chiffre d’affaires : 8 500 000 €
Zone d’influence : Picardie
Picardie Matin Publicité
Picardie Matin
P u b l i ci té
102
29, rue de la République - 80 000 Amiens
Tél. 03 22 82 84 10
www.picardiematinpublicite.fr
Média & événementiel
Le Courrier picard
L’Aisne nouvelle
La naissance
d’un pôle
de presse picard
Questions à
Gabriel d’Harcourt,
Directeur général
La constitution d’un pôle média « picard » était une opportunité. Cela renforce notre proximité, notre identité et
notre rayonnement. La mutualisation et
les synergies permettent à L’Aisne Nouvelle de trouver un « second souffle »,
tout en renforçant le Courrier picard.
En termes de communication, c’est aussi
une formidable chance pour les annonceurs. Les 317 000 lecteurs du Courrier picard sont rejoints par les 79 600 de L’Aisne
Nouvelle, sans compter les 45 000 visiteurs uniques/jour de nos supports
numériques. Des offres couplées ou ciblées vont être développées pour répondre aux besoins des professionnels.
laborateurs. Sans oublier le maillage du
territoire par nos réseaux indépendants,
en matière éditoriale ou logistique. Tout
cela fait qu’un annonceur qui communique dans nos pages sait qu’il va toucher
un très large lectorat, entrer dans les maisons, les entreprises… Ce qui n’exclut pas
le ciblage, grâce à notre diversification et
à nos offres numériques. Et le fait d’être
adossé à un groupe puissant, tourné vers
l’avenir (le Groupe « Voix du Nord », qui
appartient lui-même au Groupe de presse
belge Rossel) explique qu’en ces temps
difficiles qui ne nous épargnent pas, nous
faisions néanmoins partie des quotidiens
qui s’en sortent le mieux. Depuis 3 ans,
nous sommes rentables, et connaissons
une forte hausse de notre lectorat, notamment sur le numérique.
Qu’est-ce qui fait
la force de ces quotidiens ?
Ces journaux de proximité
ont-ils pris le virage du numérique ?
La puissance de nos marques ; le nombre,
la diversité et la fidélité de nos clients ;
et, bien sûr, les compétences de nos col-
Le numérique est une révolution qui bouleverse toutes les habitudes – celles des
clients, et donc les nôtres - mais c’est
Pourquoi le Courrier picard
a-t-il racheté L’Aisne Nouvelle ?
aussi une véritable opportunité… En
s’appuyant sur les fondamentaux du métier de journaliste - la rigueur, la curiosité, la capacité à surprendre et à analyser
- nous pouvons faire la différence face
aux nouvelles concurrences issues du numérique. À condition que nous comprenions que les attentes des clients, leur
mode de consommation, la concurrence –
a changé. Et que nous sachions adapter
nos pratiques, nos outils, nos offres à
cette nouvelle donne. C’est une révolution
que nous avons entamée, et qui commence à donner des signes encourageants. J’aime bien cette définition du
journal que donnait, paraît-il, Arthur Miller : « Un bon journal, c’est une nation qui
se parle à elle-même ». Je pense qu’un
bon quotidien régional c’est une région
qui se parle à elle-même. Internet, les
tablettes et les smartphones sont autant
de supports qui vont nous aider à mener
encore mieux cette mission auprès de nos
clients, particuliers et annonceurs.
Le Courrier Picard
en quelques chiffres
L’Aisne Nouvelle
en quelques chiffres
Date de création : 16 octobre 1944
Statut : S.A.
Effectif : 130 salariés
Activités : Organe de presse ; édition offline
et online de journaux, revues et périodiques
Chiffre d’affaires : 28 000 K€
Zone d’influence : 7 éditions Picardie Maritime,
Haute-Somme, région d’Amiens, Grand Amiens,
Beauvais-Clermont, Compiègne-Noyon, Saint-Quentin
Date de création : 3 septembre 1944
Statut : S.A.
Effectif : 45 salariés
Activités : Organe de presse ; édition offline
et online de journaux, revues et périodiques
Chiffres d’affaires : 5 000 K€
Zone d’influence : St Quentinois, pays Chaunois, Thiérache
Le Courrier picard
www.courrier-picard.fr
L’Aisne Nouvelle
www.aisnenouvelle.fr
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Conception et production d’événements
Agence Carré Vert
Le terrain
de toutes
les rencontres
Questions à
Anthony FERLA,
Milieu de terrain - N°10
Photo Logo Humain – 400 pers. Amiens (80)
Quel lien existe-t-il entre l’Amiens SC
et l’agence Carré Vert ?
L’agence Carré Vert, nouvellement créée est
la filiale événementielle 100 % intégrée de
l’Amiens SC Football. Son activité se décline
autour de 2 pôles : la régie commerciale du
club ainsi que la conception et la production
d’événements se déroulant au Stade de la
Licorne mais aussi à Amiens, en Picardie et
au-delà.
Le nom « Carré Vert » et le choix de notre
logo marquent notre fort attachement à
notre métier de base qui demeure le développement commercial de l’Amiens SC Football. Ce métier a évolué et il était nécessaire
de repositionner notre offre afin
fi de la rendre
compréhensible par tous.
Cette évolution nous a amenés à recentrer
notre savoir-faire sur l’organisation globale
d’événements, qu’il s’agisse de séminaire,
convention, soirée de gala, salon, challenge
sportif ou encore d’opération d’incentive et
de street marketing.
Aujourd’hui, notre positionnement est clairement celui d’une agence événementielle
généraliste qui intervient sur l’ensemble de
l’inter-région Nord.
Qu’est ce qui fait la force
de votre structure en Picardie ?
L’Amiens SC et le Stade de la Licorne sont
des outils uniques qui nous permettent de
disposer d’une offre exclusive, mais qui
n’était pas tout à fait complète à nos yeux !
En effet, avec plus de 120 entreprises partenaires, 10 000 VIP accueillis par saison, les
matchs de l’Amiens SC sont des espaces de
relations publiques incontournables en
Picardie.
Quant au stade de la Licorne, c’est un lieu
exceptionnel, pas uniquement dédié à la
pratique sportive puisque depuis deux ans,
plus d’une centaine d’événements s’y sont
tenus en dehors des matchs dans les
2 000 m2 d’espaces réceptifs dont il dispose.
Aujourd’hui, l’expertise acquise dans l’exploitation de ces outils, les aspirations résolument orientées « événementiel » de notre
staff et les demandes de certains de nos
clients nous poussent à tracer notre terrain
de jeu en dehors du Stade de la Licorne.
Finalement, la naissance de Carré Vert
marque la suite logique de notre développement et nous permet de compléter et de
globaliser notre offre.
collectivités partenaires.
Être inspirés, Avoir de bonnes idées ! Afin
fi de
poursuivre le développement de « Carré
Vert » au-delà de nos murs et notamment en
Picardie.
Notre premier objectif est de nous faire
connaître mais aussi d’être reconnus pour la
pertinence des solutions que nous apportons
à nos clients. Pour nous, la Compréhension,
la Convivialité et la Créativité constituent
les meilleurs leviers pour apporter une réponse limpide et effi
ficace aux problématiques qui nous sont confiées.
fi
À l’heure du web 2.0, nous avons tous
besoin de nous recentrer vers une communication directe ciblée qui redonne du sens à
la rencontre, à l’expérience partagée et de la
pertinence aux messages diffusés. En cela
notre rôle est de concevoir des événements
« littéralement » extraordinaires permettant
cet échange direct.
Avez-vous un message à adresser
aux entreprises et aux institutions
picardes ?
Quelles sont vos perspectives ?
Continuer à accueillir nos différents « publics » au Stade de la Licorne dans les meilleures conditions : partenaires et supporters
de l’Amiens SC mais aussi les participants
aux événements que nous y organisons pour
le compte d’entreprises, d’institutions et de
Nous leur demandons une seule chose :
INTERROGEZ-NOUS !
Plus que jamais nous souhaitons que ce
« Carré Vert » soit le terrain de toutes les
rencontres, de toutes leurs rencontres !
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : 2013
Statut : Filiale intégrée de l’Amiens SC Football
Effectif : 8 personnes dédiées
Activités : Conception & Production d’événements
Zone d’infl
fluence : Inter-région Nord
Kick off – 300 pers. Montreuil/mer (62)
Agence CARRÉ VERT
Stade de la Licorne - rue du chapitre - 80 000 Amiens
Tél.03 22 66 58 00 - Fax. 03 22 66 58 25
www.agence-carrevert.com
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Gastronomie
Bistrot du Boucher
Nos clients
savourent
le meilleur
Questions à
Patrice Nantier,
Gérant
Présentez-nous le concept
du Bistrot du Boucher ?
Qu’est-ce qui fait le succès
de votre restaurant ?
C’est un réseau de restaurateurs indépendants et passionnés, défenseurs
d’une cuisine authentique. Notre spécialité, c’est la viande. Et c’est aussi ce
qui fait notre renommée. Ici, la fraîcheur des produits est garantie ! Nos
fournisseurs sont choisis à partir d’un
cahier des charges très “sélect”. Tous
les jours, le chef cuisinier et son équipe,
amoureux de la cuisine, concoctent les
plats en perpétuant la tradition culinaire française. Le concept se développe partout en France. Mais chaque
restaurant possède sa particularité et
reste libre de personnaliser sa carte selon ses inspirations et le terroir local.
Ici, elle change tous les trois mois et
attire aussi bien une clientèle touristique qu’une clientèle d’affaires, tous
plébiscitant ses saveurs culinaires.
Plusieurs choses participent à la reconnaissance de nos clients : la qualité des
produits, du service et aussi l’implantation en plein cœur du quartier touristique, à deux pas de la cathédrale
d’Amiens. Ici, on ne sert pas un pavé de
rumsteck mais un cœur de pavé de rumsteck, sélectionné et maturé 14 jours,
pour une chair plus tendre, plus fondante, plus juteuse. Tous les jours, nos
clients savourent le meilleur ! Nos produits faits maison, comme la terrine de
foie de volaille, la viande du cantal, ou
nos véritables frites fraîches, excitent
les papilles des clients et éveillent leurs
sens. Ils apprécient également la qualité du service, contrôlée 6 fois par an
par un client mystère. Le restaurant, qui
dispose d’un nouveau lustre, est agencé
à la manière d’un bistrot parisien, invi-
tant à la convivialité dans une ambiance chaleureuse. Dès que le temps le
permet, notre terrasse de 30 places est
prise d’assaut, pas seulement par les
touristes.
Et vous faites aussi
traiteur maintenant ?
Oui, nous nous sommes lancés dans
l’aventure, pour satisfaire les gourmands. Exclusivement réservée aux professionnels, nous assurons la livraison
et le service sur le lieu de leur choix,
pour des cocktails et déjeuners d’affaires dans le même esprit qu’en salle.
Nous accompagnons nos clients dans
une prestation sur-mesure, afin qu’ils
retrouvent la qualité de nos services à
table. Mais cette fois-ci, c’est le Bistrot
du Boucher qui vient à eux !
L’entreprise en quelques chiffres
Date de création : Mai 2006
Statut : S.A.R.L
Effectif : 12 salariés
Activités : Restauration & traiteur
Chiffre d’affaires : 1 100 K€
Zone d’influence : Amiens et environs
Bistrot du Boucher
18, rue Dusevel - 80 000 Amiens
Tél. 03 22 72 26 82 - [email protected]
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Gastronomie
Gustine’s Traiteur
Questions à
Marion Michalak
et Ghislain Battaglia,
co-créateurs
© Emilien Cancet
© Emilien Cancet
La cuisine
pour des moments
d’exception
avec l’événement, les demandes n’ont de limites pour nous… que notre imagination.
Présentez-nous Gustine’s Traiteur ?
Nous proposons nos services de Traiteur-Organisateur de Réceptions en Picardie. Grâce
à notre savoir-faire, nous faisons de chaque
événement un moment inoubliable. Nous
nous occupons de l’étude, de la conception,
de la réalisation et de l’organisation du projet afin que celui-ci soit réussi. Petits-déjeuners d’entreprises, plateaux repas, cocktails, buffets, repas d’affaires, réceptions…
90 % de notre clientèle est constituée d’entreprises et collectivités, qui ont succombé
à notre cuisine, simple mais inventive, et
surtout de très bonne qualité. Ce qui n’empêche pas les particuliers de nous solliciter
également pour leur mariage ou anniversaire. Notre mission : immortaliser ce moment de plaisir et offrir des instants hors du
temps grâce à des prestations personnalisées et décalées ! Reconstitution d’un fond
sous-marin, création de recette en harmonie
Selon vous, la cuisine
est une alliance de qualité et de goût ?
ment des animations culinaires (bar à
huîtres, cuisson à la plancha, bar à sushis)
pour plus de partage, de dynamisme et de
convivialité au cours de la soirée.
Quels sont les prochains défis à relever ?
Absolument ! D’où notre nom d’ailleurs, qui
n’est autre qu’un subtil mélange entre les
mots “goût” et “cuisine” Gustine’s Traiteur,
c’est le goût de la cuisine ! Nos fabrications
sont réalisées à partir de produits frais, locaux ou régionaux. Parmi nos spécialités : le
zéphir de sole à l’émulsion de betterave ou
la pomme d’amour foie gras et pistache, enchantent les convives. Selon les saisons, les
envies des clients, nous leur faisons découvrir nos nouvelles recettes, nos créations et
surprises gustatives délivrées avec passion
et expérience par la maison. Nous nous efforçons d’amener le goût et l’originalité là
où on ne les attend pas, pour une cuisine
ludique, récréative. Nous proposons égale-
Depuis la création de l’activité, l’entreprise
a connu un fort développement. En un an et
demi, nos effectifs ont doublé. Néanmoins,
nos clients restent très vigilants, nous devons en faire de même car le segment événementiel est le premier à souffrir lors d’une
mauvaise conjoncture. Nous n’hésitons pas à
renouveler notre offre avec de nouvelles recettes, notre nouvelle carte est d’ailleurs
consultable sur notre site Internet. C’est le
principal défi en cuisine, innover, se réinventer, en maintenant un niveau de qualité
irréprochable, tout en conservant flexibilité
et réactivité afin de garantir une prestation
d’exception.
L’entreprise en quelques chiffres
© Emilien Cancet
Date de création : avril 2012
Statut : S.A.R.L.
Effectif : 7
Activités : Traiteur
Chiffre d’affaires : 330 000 €
Zone d’influence : Picardie
Gustine’s Traiteur
21 rue de Sully - ZA Montières – 80 000 Amiens
Tél. 03 22 46 42 19 - www.gustines.fr – [email protected]
Du lundi au vendredi de 8 heures à 16 heures - Livraison 7 J/7
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LE RESTAURANT
Envie d’un déjeuner, d’un diner en toutes saisons dans un lieu hors
du commun, chargé d’histoire et de saveurs authentiques.
80 - 100 places - Menu du jour, carte régionale...
LA TERRASSE
Partagez des moments ensoleillés sur les berges de la Noye.Vos yeux
et vos papilles ne pourront que se régaler de ce paysage paradisiaque.80 - 90 places
NOS ATOUTS
Un vrai parking, un cadre unique et chaleureux, une vraie table régionale novatrice.
La nature à portée de main.
ESPACE RECEPTION
Un séminaire, un mariage, une convention, un
anniversaire, vous trouverez dans ces espaces tout
le confort et les moyens techniques nécessaires à la
réussite de votre projet dans un site privilégié une
immense capacité d’accueil.
100 à 600 places
A partir de Paris (1h15) et Beauvais (30mn)
Prendre l’A16 direction Paris, sortie 17 direction Esserteaux D920 jusqu’à Ailly-sur-Noye
A partir de Lille (1h15), Reims (1h45) et St-Quentin (40mn)
Sur l’A29 sortie 52 Villers Bretonneux, direction Moreuil D23, direction D920 Ailly-sur-Noye
A partir d’Amiens (15mn), du Pôle Jules Verne (7mn)
Passer par Boves, Fouencamps, Le Paraclet, prendre
Amiens Sud par Saint-Fuscien, traverser Saint Fuscien, Sains-en-Amiénois, Estrées-sur-Noye
En arrivant dans Ailly-sur-Noye, direction Boves
D90/D116. Le Moulin des Ecrevisses est sur la
gauche, à la sortie d’Ailly-sur-Noye.
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