Le dispositif sanitaire
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Le dispositif sanitaire
II.1. LE DISPOSITIF SANITAIRE Les lits et places d’hospitalisation – II.1.1. Les structures de soins sans hospitalisation – II.1.2. Le personnel – II.1.3. Le secteur médico-technique – II.1.4. Les structures spécifiques – II.1.5. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 1 II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation Sources : - Pour les établissements d'hospitalisation publics et privés : bordereaux du Recueil de l'Offre de Soins et de l'Activité (R.O.S.A.) complétés pour les établissements territoriaux par les rapports annuels de gestion, et les rapports d’activité. - Pour les Provinces : fiches de synthèse des circonscriptions médico-sociales. Toutes les fiches de synthèse des CMS n’ayant pas été fournies, des renseignements complémentaires ont été obtenus directement auprès des DPASS ou CMS. Ce chapitre décrit successivement, et pour les différents modes de prises en charge, l'offre de soins et l'activité réalisée. La plupart des données chiffrées et des tableaux réalisés constituent des indicateurs pour la carte sanitaire et les schémas d'organisation sanitaire dont les suivis sont pilotés par le service de planification de la D.A.S.S. II.1.1.1. Offre ??La capacité d'hospitalisation au 31 décembre 2000 ?? Discipline de court séjour Médecine Chirurgie obstétriqu e Réa SI.P.o TOTAL SECTEUR PRIVE Clinique Magnin Polycl. Anse-Vata Cl. Baie des Citrons Total secteur PRIVE SECTEUR PUBLIC C.H.T. G. BOURRET CHN P.Thavoavianon CHN D. Nebayes CMS Province NORD CMS Province SUD CMS Province ILES Total secteur PUBLIC 10 18 20 48 46 9 36 91 15 7 0 22 8 0 4 12 79 34 60 173 237 15 12 21 32 48 365 143 15 14 0 0 0 172 64 9 12 8 6 15 114 23 6 4 0 0 0 33 467 45 42 29 38 63 684 TOTAL GENERAL 413 263 136 45 857 Capacité d'hospitalisation en court séjour - lits installés au 31 décembre 2000 La population du Territoire est établie, au 1 er juillet 2000, à 210.966 habitants. p 2 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Les lits installés au 31 décembre 2000 sont les lits en état d'accueillir des malades et les lits temporairement fermés pour cause de travaux, désinfection, etc... y compris les lits des centres médico-sociaux des provinces. Ne sont pas compris les lits supplémentaires occupés en cas d'urgence. Ce nombre peut être différent des lits autorisés. Médecine : 413 lits installés. Ce total incluant, pour le CHT Gaston Bourret, les 8 lits du service porte, les 12 lits de réanimation soins intensifs spécialisés (6 en cardiologie et 6 en néonatalogie), et les 10 lits d'hospitalisation partielle. Soit un indice lits installés pour 1000 habitants de 1,96. Chirurgie : 263 lits installés. Parmi les 143 lits de chirurgie du C.H.T. Gaston Bourret, se trouvent les 14 lits de chirurgie gynécologique. Soit un indice lits installés pour 1000 habitants de 1,24. Obstétrique : 136 lits installés. Dans la mesure du possible seuls les lits de maternité et les lits où sont hospitalisés des patientes pour complication de la grossesse sont comptés dans cette discipline. Dans le secteur privé, les lits de gynécologie ne sont pas isolés. Soit un indice lits installés pour 1000 habitants de 0,65. Pour 1000 femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans, l’indice est de 2,47. Réanimation, soins intensifs, post-opératoire : 45 lits installés. Soit un indice lits installés pour 1000 habitants de 0,21. Au total : les disciplines médecine, chirurgie, obstétrique, réanimation représentent 857 lits installés soit un indice de 4,06 pour 1 000 habitants. disciplines médecine chirurgie gynéco-obstét réanimation total 1994 466 241 169 32 2902 1995 462 238 169 33 2897 1996 459 240 166 33 2894 1997 424 264 157 33 2875 1998 398 264 143 33 838 1999 415 264 136 35 850 2000 413 263 136 45 857 Evolution du nombre de lits par discipline, pour le court séjour du territoire En France Métropolitaine : D'après les données sur la situation sanitaire et sociale en France, édition du SESI (Ministère du Travail et des Affaires Sociales) on comptait au 01 janvier 2000, 244.783 lits de courte durée pour l’ensemble public et privé. Sur un an, le nombre de lits installés est en diminution de 1,7% dans l’ensemble des secteurs public et privé. Cette baisse reste dans la tendance observée depuis une dizaine d’années. Pour l’ensemble hospitalisation partielle, anesthésie chirurgie ambulatoire, HAD, on chiffrait à 18.561 lits de courte durée dans le secteur public et privé. France Métropolitaine - hospitalisation complète ensemble public et privé Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 3 disciplines Médecine Chirurgie Obstétrique TOTAL lits installés 117.846 102.374 24.563 244.783 indice pour 1000* 1,99 1,73 0,41 4,15 * population estimée à 59.000.000 en 2000 - (Population et Sociétés, INED, 2000) p 4 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 ??Psychiatrie, Moyen et Long Séjour Psychiatrie comple partiel t Clinique Magnin Polyclinique de l'Anse Vata Clinique Baie des Citrons Total Cliniques Privées C.H.T. Gaston BOURRET Sanatorium Col de la Pirogue Centre Raoul Follereau C.H.S. Albert BOUSQUET CH Koumac Total Etablissements Publics ENSEMBLE moyen U.P.A. TOTAL séjour long séj. complet complet comple partiel t 3 3 3 3 73 20 25 177 78 73 76 222 225 78 78 20 25 104 78 104 104 78 78 45 45 Capacité d'hospitalisation en Psychiatrie, moyen et long séjour ?? La psychiatrie Le nombre de lits installés en fin 2000 et dont l'activité est comptabilisée, s'élève à 104 lits d'hospitalisation complète (psychiatrie adulte) et 78 lits ou places d'hospitalisation partielle, dont 25 lits d'hospitalisation de jour pour adultes, 10 places CATP de jour, 4 places en foyer de réinsertion, et 14 places en ateliers thérapeutiques, mais également pour la pédopsychiatrie : 15 places d'hospitalisation de jour et 10 places en CATP. A noter qu'il existe un potentiel d'hospitalisation de nuit qui n'est pas ou très peu utilisé dont le nombre de places s'élève à 4. L'indice lits d'hospitalisation complète / population, est de 1,2 (taux de 1,06 en 2000 en France Métropolitaine pour la psychiatrie générale adulte, ensemble public et privé – source DRASS-SAE). ?? Le moyen séjour Le moyen séjour regroupe à la fois, la rééducation et la réadaptation fonctionnelle ainsi que les lits de suite et de convalescence. 75 lits sont installés (indice 0,36 pour 1 000 habitants). L'utilisation des lits installés qui sont spécialisés et le nombre de lits actifs expliquent un déficit fonctionnel de ces lits de dégagement pour certaines spécialités du court séjour (orthopédie, Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 5 traumatologie, neurologie, pneumologie, médecine interne, cardiologie...). d’alternatives à l’hospitalisation accentue les difficultés de sortie du court séjour. L’insuffisance ?? Le long séjour On compte 73 lits dans l'Unité de Personnes Agées au CHS Albert Bousquet . p 6 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 ??La capacité d'hospitalisation selon les spécialités Les 3 tableaux qui suivent précisent l'évolution de la capacité en lits installés selon les spécialités, de 1994 à 2000. ?? Au Centre Hospitalier Territorial Gaston Bourret : (hospitalisation complète et hospitalisation de jour) CHIRURGIE Chirurgie Orthopédique Chirurgie Viscérale Chirurgie Gynécologique Ophtalmologie Oto-Rhino-Laryngologie Stomatologie Total Chirurgie MEDECINE Service Porte Gastro-entérologie Médecine Interne Néphrologie Neurologie Pédiatrie Cardiologie Normale Cardiologie soins intensifs Néonatalogie Normale Néonatalogie soins intensifs Pneumologie Total MEDECINE REA. et SOINS INTENSIFS Post-opéré SUSI Total REANIMATION et S.I. Gynécologie-Obstétrique TOTAL 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 60 41 14 60 41 14 60 41 14 66 41 14 66 41 14 66 41 14 66 41 14 22 22 22 22 22 22 22 137 137 137 143 143 143 143 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 8 30 28 10 23 62 18 6 17 6 28 236 28 236 28 236 29 237 29 237 29 237 29 237 8 10 18 64 8 10 18 64 8 10 18 64 8 10 18 64 8 10 18 64 8 10 18 64 12 11* 23 64 455 455 455 462 462 462 467 * dont un lit de déchoquage Capacité d'hospitalisation au CHT Gaston Bourret Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 7 On notera que l’ouverture des lits du service porte en 1994 accompagne la réduction du nombre de lits des spécialités chirurgicales. A noter également que les lits de réanimation spécialisée (cardiologie et néonatalogie), ainsi que les lits du service porte sont inclus dans la discipline médecine. ?? Dans le secteur privé : Les lits de gynécologie-chirurgicale de la clinique de la Baie des Citrons sont comptés dans la discipline chirurgie à partir de 1993. La discipline chirurgie du secteur privé ne différencie pas ses 91 lits ; mais l’activité fait état de chirurgie orthopédique, chirurgie viscérale et spécialités chirurgicales, qui seront détaillées au paragraphe concernant les entrées. disciplines 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Médecine Générale et Spécialités Médicales indifférenciées 48 48 48 48 48 48 48 Chirurgie Générale et Spécialités Chirurgicales 91 88 88 88 88 92 91 indifférenciées Obstétrique et Gynécologie Obstétricale 22 22 22 22 22 22 22 Réanimation polyvalente et Surveillance Continue 9 9 9 9 9 9 12 Long séjour 3 3 3 3 3 3 3 Capacité d'hospitalisation dans le secteur privé ?? Au CHS Albert Bousquet : En 1996 et 1997, il y a eu une diminution des lits en hospitalisation complète. A compter de 1998 on note une augmentation des places en hospitalisation partielle. Fermeture en 2000 de 7 lits à l'Unité des personnes âgées. 1995 hospitalisations Psychiatrie Foyer réins. Atel.thér. Pédo-psychiatrie Hosp jour Pédo-psy Unité personnes Agées TOTAL 1996 1997 1998 1999 2000 partielle complète partielle complète partielle complète partielle complète partielle complète partielle complète 34 12 10 139 34 16 10 117 34 18 10 104 34 18 10 15 104 34 18 10 15 104 35 18 10 15 104 56 102 241 60 80 197 62 80 184 77 80 184 77 80 184 78 Evolution des lits et places au C.H.S. Albert Bousquet p 8 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 73 177 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 9 II.1.1.2. Activité des établissements pour les disciplines de court séjour établissedisciments plines Polyclinique Méd. Anse-Vata Chir. ? G.O. Réa-S.I. Total Clinique Méd. Baie des Chir. Citrons G.O. ? Réa-S.I Total Clinique Méd. Magnin Chir. ? G.O. Réa-S.I Total C.H.T. Méd. ? Chir. G.O. Réan-SI. Total lits 21 9 7 0 37 20 36 0 4 60 10 43 15 5 73 224 137 64 30 455 1995 entrées totales 532 483 430 0 1 445 1 083 2 924 670 140 4 817 908 2 223 700 453 4 284 10 034 7 298 3 524 1 479 22 335 journées lits 6 729 997 2 162 0 9 888 6 255 8 751 1 349 872 17 227 4 881 10 005 3 046 1 038 18 970 65 519 41 071 17 471 7 916 131 977 18 9 7 0 34 20 36 0 4 60 10 43 15 5 73 224 137 64 30 455 1996 entrées totales 617 314 451 0 1382 1772 2795 576 502 5645 705 2136 759 147 3747 10613 7 631 3 607 1553 23404 journées lits 4766 739 1941 0 7446 6802 6796 1337 1091 16026 3824 9465 3088 903 17280 66979 41 790 17 408 7439 133616 18 9 7 0 34 20 36 0 4 60 10 43 15 5 73 225 143 64 30 462 1997 entrées totales 972 190 509 0 1671 1753 2350 496 488 5087 569 2617 1021 486 4693 10 942 7 677 3 615 1 476 23 710 journées lits 6099 467 2096 0 8662 6300 5742 1207 1109 14358 3067 10384 3932 919 18302 64 736 40 829 16 313 7 373 129 251 18 9 7 0 34 20 36 0 4 60 10 43 15 5 73 225 143 64 30 462 p 10 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 1998 entrées journées totales 995 6719 161 519 529 2103 0 0 1685 9341 2064 5632 3154 6736 360 958 703 1061 6281 14387 523 3020 2266 11949 1040 3474 495 947 4324 19390 11371 66965 8329 41589 3534 15407 1621 8123 24855 132084 lits 18 9 7 0 34 20 36 0 4 60 10 47 15 5 77 225 143 64 30 462 1999 entrées journées totales 817 6698 271 823 421 2106 0 0 1509 9627 1102 6441 2755 7209 261 718 544 1331 4662 15699 607 3181 2618 11789 546 2601 517 957 4288 18528 12449 68862 8817 42394 3751 16467 1790 8542 26807 136265 lits 18 9 7 0 34 20 36 0 4 60 10 46 15 8 79 225 143 64 35 467 2000 entrées journées totales 918 6508 267 739 446 2370 0 0 1631 9617 2170 6047 3287 7507 341 840 550 1065 6348 15459 671 2971 2796 9694 651 3004 560 1118 4678 16787 12957 68577 8725 41966 4043 16929 1872 9438 27597 136910 DPASS Iles ? Méd. Chir. G.O. Réa-S.I. Total 41 0 20 0 61 1709 0 309 0 2018 8112 0 2008 0 10120 44 0 17 0 61 1941 0 319 0 2260 8523 0 2082 0 10605 44 0 17 0 61 1 725 0 516 0 2 241 7 774 0 2 190 0 9 964 44 0 17 0 61 2284 0 238 0 2522 9406 0 1075 0 10481 48 0 15 0 63 2411 0 0 0 2411 9331 0 720 0 10051 48 0 15 0 63 2138 0 244 0 2382 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 11 8597 0 1228 0 9825 établissements DPASS Nord ? dont : CHN - P. Thavoavianon ? dont : CHN - D. Nebayes ? DPASS Sud ? TOTAL disciplines Méd. Chir. G.O. Réan-SI. Total Méd. Chir. G.O. Réan-SI. Total Méd. Chir. G.O. Réan-SI. Total Méd. Chir. G.O. Réa-S.I. Total Méd. chir. G.O. Réa-S.I. TOTAL 32 411 0 0 10 65 0 0 42 476 450 15795 238 12422 169 7280 45 2327 journée lits ent. tot. journée lits ent. tot. journée lits ent. tot. journée lits ent. tot. journée lits ent.tot. journée s s s s s s 5687 104 1174 6733 65 972 5018 41 1413 7256 50 1673 7780 48 1543 7827 3977 15 602 3700 33 1467 6121 33 1257 5526 29 1129 5202 29 1003 4357 2669 53 596 3371 43 647 4012 32 737 3816 29 769 3692 29 674 3924 460 6 191 327 6 307 418 6 211 287 8 315 537 10 293 627 12793 178 2563 14131 147 3393 15569 112 3618 16885 116 3886 17211 116 3513 16735 15 713 4417 15 650 3230 15 789 4158 15 933 4371 15 895 4566 15 602 3700 15 795 3551 15 647 2834 15 557 2505 15 677 2925 9 429 2464 9 297 2054 9 431 2099 9 425 2062 9 391 2346 6 191 327 6 307 418 6 211 287 6 143 177 6 130 256 10178 45 1935 10908 45 2049 9253 45 2078 9378 45 2058 9115 45 2093 10093 14 187 1282 14 572 2862 14 709 3369 12 648 3261 18 672 2570 18 610 2692 14 572 2697 14 326 1432 12 295 1756 12 260 1504 12 344 1630 12 283 1578 0 0 0 0 0 0 2 172 360 4 163 371 44 1154 5608 44 1442 7058 42 1797 8056 42 1420 6642 4247 27 333 4251 30 399 3213 28 472 3456 32 407 3029 32 467 3847 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 390 10 75 220 11 86 413 10 79 407 6 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4637 37 408 4471 41 485 3626 38 551 3863 38 407 3029 38 467 3847 447 17155 101878 412 17332 96207 386 19122 102454 403 19466 105322 413 20864 104374 240 12142 58332 264 14301 63543 264 15167 66319 264 15590 67417 263 16078 64263 166 7719 33605 157 6890 30163 143 6517 27240 136 5748 26304 136 6399 28295 45 2393 9760 45 2757 9819 45 3030 10418 47 3166 11367 45 3275 12248 902 37824 205612 lits ent. tot. 102 1118 13 584 53 492 6 255 174 2449 41 1831 898 39409 203575 878 41280 199732 838 43836 p 12 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 206431 850 43970 210410 857 46616 209180 Evolution de l'activité des Etablissements, en court séjour (lits, entrées, journées) Dans ce tableau, les entrées prennent en compte : les entrées directes, les existants au 31 décembre de l’année considérée, et les transferts pour toutes les hospitalisations complètes et partielles. Il s'agit donc des entrées totales. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 13 ??Activité générale pour le court séjour Le tableau qui précède fournit pour chaque structure ou établissement l'évolution de l'activité d’hospitalisation complète et incomplète, par discipline. ? Polyclinique de l’Anse-Vata : légère stabilisation, en 2000, dans le nombre de journées d'hospitalisation. On observe cependant une hausse de + 8% du nombre d'entrées totales. Augmentation en gynécologie-obstétrique de + 6% du nombre d'entrées et de +12,5% du nombre de journées d'hospitalisation. On note en sus de l'activité "médecine" une activité psychiatrique correspondant à 30 entrées et 453 journées. ? Clinique Baie des Citrons : la chirurgie inclut l'activité de chirurgie gynécologique. En 1999, on observait une diminution du nombre total d'entrées (-25,7%) mais une augmentation du nombre de journées (+9%). Contrairement à l'année précédente, en 2000, on note une augmentation du nombre d'entrées (+ 36%) et une diminution du nombre de journées (- 1,5%). ? Clinique Magnin : gynécologie-obstétrique : activité de gynécologie-chirurgicale non comptabilisée, mais césariennes et activité de maternité-accouchements-prématurés comptabilisées. On note une diminution du nombre total de journées par rapport à 1999 (-9,4%) avec un nombre d'entrées supérieur : 4678 contre 4288 soit + 9%. ? CHT : médecine - exclut les unités de réanimation, néonatalogie (6 lits) et soins intensifs cardiologiques (6 lits) qui sont regroupés avec la REA. mais inclut les lits -porte à compter du 1 er avril 1994. La discipline chirurgie inclut les 14 lits de gynécologie-chirurgicale. En 2000, le nombre des entrées continue d'augmenter, il est de + 3%. Sensible augmentation pour les journées d'hospitalisation (+ 0,5%). ? DPASS Iles : le total des entrées et journées a été fourni pour les 5 CMS. On constate, depuis 2 ans, une diminution de l'activité. Cette diminution est de -1,2% pour les ’entrées par rapport à l'année précédente et de -2,2% pour les journées d'hospitalisation. ? DPASS Nord : Aucune information n’ayant été fournie par les circonscriptions médico-sociales de la Province Nord ; ne sont comptabilisées, en 2000, que les informations concernant les deux centres hospitaliers du Nord. p 14 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 De ce fait, le nombre de lits reste le même qu'en 1999. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 15 ? CHN Paula Thavoavianon : augmentation cette année du nombre total de journées d'hospitalisation (+ 10,8%) et du nombre d'entrées totales (+ 1,7%). C'est dans le service de chirurgie notamment que l'augmentation est plus nette aussi bien pour le nombre d'entrées (+ 21,5%), que pour le nombre de journées(+ 16,8%). A noter aussi une hausse (+44,6%) dans le nombre de journées d'hospitalisation pour le service de réanimation. ?CHN Doui Nebayes : baisse cette année de l'activité des services : - 21% du nombre d'entrées totales par rapport à 1999, et - 17,6 %, du nombre total de journées d'hospitalisation. ? DPASS Sud : on relève une augmentation du nombre d'entrées et du nombre de journées. Dans le tableau, le chiffre global des entrées totales et des journées d'hospitalisation comprend les disciplines gynécologique et médecine. ??Les entrées ?? par secteur Secteurs Public Privé Ensemble Taux d'hospitalisation pour 100 habitants 1995 1996 1997 1998 1999 2000 27.278 10.546 37.824 28.635 10.774 39.409 29.829 11.451 41.280 31.546 12.290 43. 836 33.511 10.459 43.970 33.959 12.657 46.616 20,2 20,02 20,55 21,44 21,17 22,1 Evolution du nombre d'entrées totales dans le court séjour Le taux d’hospitalisation est le nombre d'entrées totales (nombre de séjours hospitaliers) rapporté à la population totale estimée au milieu de l'année considérée. De 1995 à 2000, le nombre d'entrées s'est accru de 23,2%. 44.807 En moyenne annuelle sur les trois dernières années, le nombre d'entrées en court séjour est de entrées totales. Ceci conduit à un taux d'hospitalisation annuel moyen sur cette période de trois ans, de 21,6% . En Métropole, ce taux était de 21,5% en 1992. En 1993, y compris l'hospitalisation partielle, il était de 24,3%. p 16 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 ?? Par discipline Dans le tableau qui suit, la discipline "SUSI Post-Op Réanimation" comprend aussi les soins intensifs de cardiologie, les soins intensifs de néonatalogie, la réanimation du CH de Koumac et la réanimation du secteur privé. Disciplines Médecine Chirurgie Gynéco-Obstétrique SUSI Post-op. Réa. TOTAL Court séjour 1995 1996 1997 1998 1999 2000 15 795 12 422 7 280 2 327 17 155 12 142 7 719 2 393 17 332 14 301 6 890 2 757 19122 15167 6517 3030 19466 15590 5748 3166 20864 16078 6399 3275 37 824 39 409 41 280 43836 43970 46616 Evolution des entrées totales par discipline de court séjour ?? Au CHT par discipline Dans le tableau qui suit, la discipline "Réanimation - Soins Intensifs" du C.H.T. comprend le SUSI, le service des post-opérés, les soins intensifs de Néonatalogie, et les soins intensifs de Cardiologie. On note une progression des entrées directes (2,32%) et des entrées totales (2,94%). 1995 CHT 1997 1998 1999 2000 directes totales directes totales directes totales directes totales directes totales directes totales entrées médecine chirurgie gynéco-obstétriq. réa. soins intens. lits porte TOTAL 1996 7464 6039 3127 862 937 9070 7298 3524 1479 964 7980 6477 3291 956 965 9629 7631 3607 1553 984 8183 6490 3237 852 1123 9810 7677 3615 1476 1132 8153 10261 7008 8329 3093 3534 812 1621 1091 1110 8680 11201 7286 8817 3194 3751 883 1790 1218 1248 8910 11563 7172 8725 3347 4043 939 1872 1387 1394 18429 22335 19669 23404 19885 23710 20157 24855 21261 26807 21755 27597 Evolution des entrées directes et des entrées totales au CHT, par discipline Dans le graphique qui suit, les lits-porte ouverts en 1994, sont inclus dans la discipline Médecine. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 17 médecine chirurgie gynéco-obstétrique réa. soins intenses 12000 11000 11371 10942 10613 10034 10000 7677 7631 7298 8725 8817 8329 9000 8000 12957 12449 13000 7000 6000 5000 4000 3607 3524 3615 3534 3751 3000 1553 1479 2000 1872 1790 1621 1476 4043 1000 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Evolution des entrées totales au CHT, par discipline. p 18 – II.1.1. Les lits et places d'hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 A l'intérieur de la discipline "Chirurgie" du CHT Gaston Bourret, les entrées en chirurgie A présentent une progression constante depuis 1995. Alors qu'en 1999 les entrées en service de chirurgie B avaient augmenté de +14,6 %, en 2000 une baisse de - 3,9% est enregistrée. Baisse également en Ophtalmo-ORLstomato (- 8,9 %). La chirurgie gynécologique marque cette année une augmentation de + 7,4%. 4000 3102 3088 3029 3562 3533 3483 3500 3000 orthopéd 2447 2500 2059 2025 1995 oph-orl-sto 2000 1500 1326 1419 1224 1292 1336 1090 1212 1120 gynéco 1489 1387 1450 1000 viscérale 2352 2135 1322 500 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Entrées totales en chirurgie au CHT. entrées totales entrées directes 3533 3562 2981 2983 2938 orthopédie 3500 3000 3102 2714 2500 2000 1500 2000 1450 1292 1224 1095 1500 entrées totales entrées directes oph-orl-sto 3483 1118 1322 1213 1117 1000 1000 500 500 1997 1998 1999 2000 entrées totales entrées directes viscérale 2500 2000 1998 1999 2000 entrées totales entrées directes gynécologie 2000 3500 3000 1997 2447 2025 2352 2135 1407 1419 1500 1537 1749 1326 1274 1681 1387 1341 1489 1436 1239 1000 1500 1000 500 500 1997 1998 1999 2000 1997 1998 1999 2000 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les lits et places d'hospitalisation II.1.1 – p 19 ?? Dans le secteur privé, le nombre d’entrées totales dans la discipline chirurgie évolue comme suit : spécialités : cliniques Baie des citrons Magnin Anse-Vata orthopédique viscérale spécialisée gynécologique 1998 1999 2000 1998 1999 2000 1998 1999 2000 1998 1999 2000 282 549 719 1637 724 635 1235 1482 1605 360 233 328 790 798 728 1096 1228 1281 380 254 292 nd 338 495 - 1 3 10 6 6 151 107 132 238 157 126 Evolution des entrées en chirurgie dans le secteur privé ??Les journées Les journées d'hospitalisation complète correspondent au nombre de journées passées à l'hôpital. Le jour de sortie n'est pas comptabilisé sauf en cas de décès. Les journées d'hospitalisation incomplète correspondent au nombre de venues en hospitalisation de jour (un même malade est compté autant de fois qu'il entre dans une unité). ?? par secteur 1995 159 527 46 085 205 612 Secteur Public Secteur Privé Ensemble 1996 162 823 40 752 203 575 1997 158 410 41 322 199 732 1998 163313 43118 206431 1999 166556 43854 210410 2000 167317 41863 209180 Evolution du nombre de journées d'hospitalisation complète dans le court séjour par secteur On observe une baisse de -0,6% de l'ensemble des journées d'hospitalisation : 0,4% d'augmentation dans le secteur public et -4,5% dans le secteur privé. public privé public privé 170 000 55 000 47 000 130 000 39 000 90 000 31 000 50 000 23 000 10 000 15 000 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Journées d’hospitalisation dans les secteurs privé et public. ?? par discipline La répartition des journées d'hospitalisation, selon les disciplines de court séjour, se présente ainsi : journées d'hospitalisation médecine chirurgie gynéco-obstétrique 1998 102454 66319 27240 1999 105322 67417 26304 2000 104374 64263 28295 p 20 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 réa-S.I. 10418 11367 12248 total 206431 210410 209180 Journées d’hospitalisation par disciplines de court séjour. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 21 ??Les durées moyennes de séjour et les taux d'occupation REMARQUES Dans ce chapitre : " Durée moyenne de séjour et taux d'occupation ", les données considérées pour le calcul des D.M.S. et T.O., par secteur et par discipline, comprennent : - des nombres d'entrées totales, c'est-à-dire les entrées directes plus les transferts et les existants au 1er janvier de l'année ; - des nombres de journées d'hospitalisation incluant les hospitalisations de jour. Il convient de ne pas perdre de vue ces éléments pour l'estimation de l'évolution des D.M.S. et T.O. En effet, les D.M.S. peuvent être modifiées en tenant compte du nombre d'entrées totales et non du nombre d'entrées directes. Car de ce fait, sont comptées comme entrées, c'est-à-dire comme nouveaux séjours, les mutations ou transferts du patient d'un service à un autre, ou d'une unité fonctionnelle à une autre. Ces mutations ou transferts peuvent aussi augmenter du fait de séparation de service en soussecteur. La prise en compte dans les journées d'hospitalisation, des hospitalisations de jour, et non pas uniquement des hospitalisations complètes, peut aussi modifier la D.M.S. et le T.O.. De ce fait, chaque journée d'hospitalisation de jour est comptée comme entrée. ?? D.M.S. et T.O. par secteur dans le court séjour 1995 1996 T.O. D.M.S. T.O. 1998 D.M.S. T.O. Secteur Public 5,85 59,3 5,69 61,02 5,31 61,04 5,17 66,48 Secteur Privé 4,37 75,6 3,78 66,86 3,61 67,79 5,44 62,3 5,16 62,11 4,84 62,32 Ensemble D.M.S. 1997 D.M.S. T.O. 1999 D.M.S. T.O. 2000 D.M.S. T.O. 4,97 67,20 4,92 67,0 3,50 70,73 4,19 70,26 3,30 66,29 4,70 67,48 4,78 67,81 4,48 66,87 Evolution de la Durée Moyenne de Séjour et du Taux d'Occupation p 22 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 dans le court séjour En 2000, on observe une baisse générale de la durée moyenne de séjour et du taux d'occupation dans les deux secteurs. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 23 ?? D.M.S. et T.O. par discipline La baisse régulière de la durée moyenne de séjour concerne toutes les disciplines. L'augmentation du taux d’occupation est particulièrement forte dans les services SUSI, P.O et réa. 1995 D.M.S. Disciplines 1996 T.O. 1997 1998 1999 D.M.S. T.O. D.M.S. T.O. D.M.S. T.O. D.M.S. 5 ,94 4,80 4,35 4,07 62,44 66,59 55,46 59,42 5,55 4,44 4,38 3,56 63,97 65,94 52,64 59,78 5,35 4,37 4,17 3,43 72,71 68,82 52,19 63,43 5,41 4,32 4,57 3,59 71,60 5,0 69,23 69,96 3,99 66,94 52,98 4,42 57,0 63,55 3,73 74,56 67,48 4,78 67,81 4,48 66,87 Médecine Chirurgie Gynéco-Obstétriq. SUSI Post-op. Réa. 6,42 4,92 4,5 4,42 61,5 70,4 53,1 62,6 TOTAL court séjour 5,44 62,3 5,16 62,11 4,84 62,32 4,70 T.O. 2000 D.M.S. T.O. Evolution de la D.M.S. et du T.O. dans les disciplines de court séjour (secteurs public et privé) LA DUREE MOYENNE DE SEJOUR Depuis 1993, la durée moyenne de séjour est en constante diminution dans le secteur public. Dans le privé, elle a atteint la valeur la plus basse depuis 1993. 7 6 5 4 3 2 1 1993 Secteur Public Secteur Privé Ensemble 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Evolution des durées moyennes de séjour Les valeurs moyennes observées sont faibles et voire même inférieures aux durées moyennes métropolitaines : disciplines médecine et spécialités médicales chirurgie et spécialités chirurgicales obstétrique 1995 7,0 5,2 5,1 1996 6,7 5,0 5,0 1997 6,6 5,4 5,2 1998 6,4 4,9 4,9 p 24 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Total soins de courte durée 5,9 5,8 5,9 5,6 Evolution de la durée moyenne de séjour en hospitalisation complète de l'ensemble des établissements de santé de France métropolitaine Source : Ministère de l'emploi et de la solidarité - D.R.E.E.S - S.A.E - Informations hosp. n°53 - sp.2000 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 25 ?? par discipline 7 6,5 6 Médecine 5,5 Chirurgie Gynéco-Obs 5 SUSI-Réa 4,5 ensemble 4 3,5 3 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Evolution des D.M.S. en court séjour sur le Territoire Alors que la durée moyenne de séjour de l'ensemble des établissements avait augmenté en 1999, on observe de nouveau une baisse en 2000. En médecine, la D.M.S. est de 5 jours en 2000 pour l'ensemble de la discipline, et varie selon les établissements : Ainsi au Centre Hospitalier Territorial, la durée moyenne de séjour des services de médecine est de 5,29 jours. A la Clinique Magnin, la durée moyenne de séjour est de 4,42 jours ; à la Clinique Baie des Citrons de 2,78 jours ; et à la Polyclinique de l'Anse-Vata de 7,08 jours. Pour les structures provinciales (les 2 CHN), la D.M.S. en médecine est de 5,07. Elle varie aussi selon les spécialités ; ainsi au Centre Hospitalier Territorial : la durée moyenne de séjour pour les hospitalisations de Neurologie est de 9,90 et pour les hospitalisations complètes de Pédiatrie elle est de 3,92. En chirurgie, les durées moyennes de séjour sont faibles mais différentes selon les secteurs et les spécialités. La durée moyenne de séjour globale égale 3,99 jours masque de grosses différences : - par établissement : Centre Hospitalier Territorial 4,80 jours ; Clinique Magnin 3,46 ; Clinique Baie des Citrons 2,28 jours ; Polyclinique de l'Anse-Vata 2,76 jours. - par spécialité : au Centre Hospitalier Territorial : orthopédie-traumatologie 6,30 jours, chirurgie viscérale 4,42 jours, ophtalmologie 3,65 jours, ORL-Stomato 4,20 jours. Pour les structures provinciales (les 2 CHN, la D.M.S. en chirurgie est de 4,34. p 26 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 27 ?? selon le type d’entrée et le mode d’hospitalisation On note une légère diminution de la D.M.S. cette année. C.H.T. entrées directes entrées totales journées dont hospitalisations de jour dont lits porte : entrées : journées 1-D.M.S. journées entrées totales 2-D.M.S. journées entrées directes 3-D.M.S. journées - hospi.jour entrées directes - hospi.jour 4-D.M.S. journées-hospi jour-journ.porte entr.totales-hospi jour-entr.porte 1995 1996 1997 1998 1999 2000 18.429 22.335 131.977 1.088 964 2339 19.669 23.404 133.616 1.523 984 2359 19.885 23.710 129.251 1.456 1132 2235 20.157 24.855 132.084 2.012* 1.110 1.948 21.261 26.807 136.265 2.042* 1.248 2.318 21.755 27.597 136.910 2.058* 1.394 1.713 5,91 5,71 5,45 5,31 5,08 4,96 7,16 6,79 6,50 6,55 6,40 6,29 7,55 7,28 6,93 7,16 6,98 6,84 6,34 6,25 5,94 5,89 5,60 5,51 * y compris les séances de chimiothérapies. Evolution des D.M.S. au CHT selon trois types de calcul Pour mieux apprécier et évaluer les constats relatifs à la D.M.S., d'autres indicateurs sont indispensables à partir d'autres sources d'information. 1) D'abord la connaissance des degrés de complexité des pathologies prises en charge en utilisant les groupes homogènes de malades. Le système d'information du P.M.S.I. permettra d'utiles comparaisons : - à l'intérieur d'un établissement pour les différentes disciplines - entre les secteurs publics et privés - avec des établissements de la Métropole. C'est dire la priorité de rendre opérationnel ce système non seulement pour le secteur public (pratiquement obtenu en fin 1996 pour le CHT) mais aussi pour le secteur privé (aucune mise en place) tel que prévu par la réglementation de la délibération n° 491 du 11 août 1994 (articles10 et 11) relatives aux statistiques sanitaires. 2) Egalement la connaissance des DMS et des GHM en fonction des Provinces de domicile, voire pour la Province Nord en fonction de la côte Est et de la côte Ouest. 3) Ensuite les coupes transversales (photographie faite à un jour donné) par les services des contrôles médicaux permettront d'apprécier l'adéquation entre les malades présents et la spécialité du service d'accueil. Ceci concerne en particulier le maintien en hospitalisation qui serait lié à l'insuffisance de prise en charge p 28 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 alternative (retour avec prise en charge à domicile ou plus proche du domicile, alternative à l'hospitalisation complète, structure de moyen séjour). 4) Enfin l'analyse de la répartition des séjours par service selon la durée croissante de la D.M.S. permet de dégager des sous-groupes de population, entraînant une étude particulière de ces malades. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 29 LES TAUX D'OCCUPATION 80 70 60 Secteur Public Secteur Privé Ensemble 50 40 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Evolution des taux d'occupation par secteur Le taux d'occupation pour l'ensemble des secteurs est de 66,87 % en 2000 (67,81 % en 1999) et est nettement plus bas que celui de la France Métropolitaine : disciplines 1995 1996 1997 1998 médecine et spécialités médicales 80,4 80,1 81 82,5 chirurgie et spécialités chirurgicales 71 70,8 71,6 72 obstétrique 69,4 69,4 68,9 70 Total courte durée 75,3 75 75,7 76,8 Coefficient d'occupation en France de l'ensemble des établissements de santé (hospitalisation complète) Source : Ministère de l'emploi et de la solidarité -D.R.E.E.S -S.A.E - Informations hosp. n°53-sp.2000. Selon les secteurs et les disciplines, le taux d'occupation présente une variation certaine en NouvelleCalédonie. Dans le secteur public et en médecine ou en maternité, la prise en compte pour le taux d'occupation des lits des centres médicaux expliquent tout ou partie du faible taux d'occupation global dans ces deux disciplines. En médecine, taux global d'occupation : 71,60%. Il varie ainsi : 83,50% au C.H.T. (entre 58,95 en pédiatrie et 119,40 en néonatalogie). A la Clinique Magnin, le taux d'occupation est de 81,39% ; à la Clinique Baie des Citrons 88,83% ; à la Polyclinique de l'AnseVata 99,05%. Pour les structures provinciales Iles et Nord, le T.O. en médecine est de 47,83. Pour la province sud, le calcul ne peut être effectué car il n'y a pas de distinction entre la gynécologie et médecine dans le chiffre global des journées d'hospitalisation. Dans la province Nord, le CHN de Paula Thavoavianon a un T.O. en médecine de 83,39, et le CHN de Doui Nebayes de 74,45. En maternité, le taux global est de 52,98%. Les écarts sont notables : au Centre hospitalier Territorial 72,47 ; à la Clinique Magnin 54,86 ; à la Polyclinique de l'Anse-Vata 92,75. Pour les structures provinciales Iles et Nord, le T.O. en maternité est de 27,47. Pour la province sud, le calcul ne peut être effectué car il n'y a pas de distinction entre la gynécologie et p 30 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 médecine dans le chiffre global des journées d'hospitalisation. Pour le CHN de Paula Thavoavianon le T.O. de la Maternité est de 71,41 ; et pour le CH de Poindimié de 36,02. La nécessité persiste de bien identifier dans les lits de Médecine et de Maternité des centres médicaux provinciaux, les lits réellement actifs organisés et utilisés pour ces spécialités. Seuls ces lits sont inclus tels quels dans la carte sanitaire de ces deux disciplines. En chirurgie, le taux d'occupation global est de 66,94 % et masque aussi des différences : Par établissement : Centre Hospitalier Territorial 80,40, Clinique Magnin 57,73 ; Clinique Baie des Citrons 57,13, Polyclinique de l'Anse-Vata, 22,49. Selon les spécialités chirurgicales, le taux d'occupation au CHT varie de 65,92 en ORL-ophtalmostomatologie, à 93,20 en chirurgie orthopédique. Pour les structures provinciales, le T.O. en Chirurgie est de 53,42 % pour le CHN de P. Thavoavianon, et de 28,02 % pour le CHN de D. Nebayes. II.1.1.3. Activité de la psychiatrie ??Au C.H.S. Albert Bousquet ?? Activité externe activité externe visites à domicile consultations 1994 2788 4806 1995 3396 4518 1996 2898 5262 1997 3983 4909 1998 3175 5085 1999 3502 5360 2000 3397 5971 total activité externe 7594 7914 8160 8892 8260 8862 9368 Evolution de l'activité externe (nombre d'actes) Hospitalisation complète 1998 hospitalisation lits / complète places psychiatrie générale gériatrie total 1999 psychiatrie générale gériatrie total psychiatrie générale entrées totales D.M.S. jours T.O. hosp. % 104 80 740 71 46 360 34.093 25.543 89,8 87,5 184 811 73,53 59.636 88,8 104 80 699 115 49,59 229,65 34.668 26.410 91,32 90,44 184 742 82,31 61.078 90,94 104 850 40,46 34.393 90,6 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 31 psychiatrie générale Unité personnes total âgées 104 73 177 850 135 916 40,46 196,2 66,46 34.393 26.487 60.880 90,6 99,40 94,23 Evolution de l’activité en hospitalisation complète p 32 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Hospitalisation partielle hospitalisation partielle 1997 hôpital de jour hôpital de nuit pédopsy CATP séjours thérapeutiques foyer de réinsertion (nuit) ateliers thérapeutiques total 1997 1998 hôpital de jour adulte hôpital de nuit CATTP adulte séjour thérapeutique adulte hôpital de jour PEDO CATTP PEDO séjour thérapeutique PEDO foyer de réinsertion ateliers thérapeutiques total 1998 1999 hôpital de jour adulte hôpital de nuit CATTP adulte séjour thérapeutique adulte hôpital de jour PEDO CATTP PEDO séjour thérapeutique PEDO foyer de réinsertion ateliers thérapeutiques total 1999 2000 hôpital de jour adulte hôpital de nuit CATTP adulte CATP CATA séjour thérapeutique adulte hôpital de jour PEDO CATTP PEDO séjour thérapeutique PEDO foyer de réinsertion ateliers thérapeutiques lits / places j. réalisaj. bles / an réalisées T.O. % 30 4 10 260 365 260 5887 172 1886 75,47 11,78 72,53 4 14 365 260 1294 2008 88,63 55,16 62 25 4 5 15 10 4 14 11247 260 365 260 250 260 260 100 365 260 77 25 4 5 15 10 4 14 15 10 4 14 72,89 8,15 56,46 63,6 33,56 60,61 64 62,53 73,04 12271 260 365 260 250 260 260 100 365 260 77 25 4 5 5 4738 119 734 159 1309 1576 64 913 2659 4725 20 528 78 1964 1667 143 1340 2316 72,69 1,36 40,61 31,2 50,35 64,11 143 91,78 63,62 12781 260 365 260 200 260 260 100 365 260 4198 36 339 387 83 1825 1588 76 1434 2064 64,58 2,46 26,07 41,5 46,79 61,07 76 98,21 56,70 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 33 total 2000 82 12030 Evolution de l'activité en hospitalisation partielle p 34 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 II.1.1.4. Activités particulières ??Réanimation La discipline "Réanimation" regroupe des lits occupés par des malades atteints de pathologies lourdes, de niveaux de gravité variables. Ils justifient donc des moyens en matériel et en personnel de degrés variables. Ces 45 lits sont séparés en trois catégories : - Ceux accueillant des malades de réanimation et de surveillance continue médico-chirurgicale polyvalente, post-opératoire - au total 33 lits. - Ceux spécialisés en soins intensifs de cardiologie dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier Territorial, au total 6 lits individualisés tels quels. - Ceux spécialisés en réanimation néonatale dans le service de Néonatologie du Centre Hospitalier Territorial, au total 6 couveuses. Les tableaux suivants rendent compte de l'activité liée à ces lits au cours des 5 dernières années. ?? Réanimation polyvalente, médico-chirurgicale et surveillance année 1995 1996 1997 1998 1999 2000 définition lits entrées totales journées D.M.S. T.O. lits entrées totales journées D.M.S. T.O. lits entrées totales journées D.M.S. T.O. lits entrées totales journées D.M.S. T.O. lits entrées totales journées D.M.S. T.O. lits entrées totales journées clinique Magnin 5 453 1038 2,29 56,87 5 147 903 6,14 49,48 5 486 919 1,89 50,36 5 495 947 1,91 51,9 5 517 957 1,85 52,43 8 560 1118 cl. Baie Citrons 4 140 872 6,22 59,72 4 502 1091 2,17 74,73 4 488 1109 2,27 75,96 4 703 1061 1,5 72,67 4 544 1331 2,44 91,16 4 550 1065 CHT SUSI POST OP 10 8 414 568 2759 2265 6,66 3,98 75,58 77,56 10 8 438 573 2724 2189 6,22 3 ,82 74,43 74,76 10 8 413 552 2666 2301 6,45 4,17 73,04 78,80 10 8 415 667 2861 2303 6,89 3,45 78,38 78,87 10 8 390 727 2841 2466 7,28 3,39 77,84 84,45 11 12 395 816 2902 3050 sous total CHT 18 982 5024 5,12 76,46 18 1011 4913 4,86 74,57 18 965 4967 5,15 75,60 18 1082 5164 4,77 78,60 18 1117 5307 4,75 80,77 23 1211 5952 C.H.N 6 255 460 1,80 21,00 6 191 327 1,71 14,93 6 307 418 1,36 19,08 6 211 287 1,4 13,1 6 143 177 1,23 8,08 10 293 627 TOTAL 33 1830 7394 4,04 61,38 33 1851 7234 3,91 60,06 33 2246 7413 3,3 61,54 33 2491 7459 2,99 61,93 33 2321 7772 3,34 64,52 45 2614 8762 Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 35 D.M.S. T.O. 1,99 38,28 1,93 72,94 7,34 3,73 72,27 69,63 4,91 70,89 3,35 53,34 2,13 17,17 En 2000, données recueillies pour les 2 CHN, pour les années précédentes les données concernées Koumac seulement. Réanimation polyvalente, médico-chirurgicale et surveillance (hors lits spécialisés) Au Centre Hospitalier Territorial, le taux d'occupation global des deux secteurs PO/SUSI traduit une saturation pour cette spécialité. La durée moyenne de séjour globale de ces deux secteurs demeure globalement proche de 5 jours. Le taux moyen d'occupation excède le seuil de saturation maximal. ?? UNITE de soins intensifs en CARDIOLOGIE 1995 lits entrées totales journées durée moyenne de séjour taux d'occupation 6 353 1642 4,65 74,98 1996 1997 6 362 1422 3,93 64,93 1998 6 360 1375 3,82 62,79 1999 6 388 1456 3,75 66,48 2000 6 426 1527 3,58 69,72 6 443 1579 3,56 72,10 Evolution de l'activité de Soins Intensifs en Cardiologie Cette unité a une activité constante avec des malades lourds atteints souvent de polypathologies. La D.M.S. diminue faiblement en 2000. ?? Service de Néonatologie : secteur réanimation hospitalisations année s 1995 hospit. normale h. soins intensifs Total 1996 hospit. normale h. soins intensifs Total 1997 hospit. Normale h. soins intensifs Total 1998 hospit. Normale h. soins intensifs Total 1999 hospit. Normale h. soins intensifs Total 2000 hospit. Normale h. soins intensifs Total Lits 17 6 23 17 6 23 17 6 23 17 6 23 17 6 23 17 6 23 Existant 17 3 20 13 0 13 14 4 18 16 1 17 17 6 23 20 4 24 ENTREES Direct Mutation Total 524 112 636 509 155 664 680 115 795 246 46 292 118 49 167 118 30 148 108 29 137 131 25 156 120 32 152 469 104 573 678 192 870 661 184 845 649 144 793 653 180 833 814 151 965 731 151 882 813 247 1 060 799 218 1 017 Journées 6844 1250 8 094 7667 1104 8 771 6721 1031 7 752 7261 1503 8 764 6804 1708 8 512 7409 1907 9 316 DMS 10,55 8,68 10,21 11,74 6,13 10,53 8,26 6,83 8,03 9,93 9,95 9,94 8,36 6,91 8,03 9,27 8,75 9,16 T.O. % 110,30 57,08 96,41 123,56 50,41 104,48 108,32 47,08 92,34 117,02 68,63 104,40 109,65 77,99 101,40 119,40 87,08 110,97 Evolution de l'activité en Néonatalogie En 2000, la durée moyenne de séjour a augmenté. p 36 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Le taux d'occupation en hospitalisation normale demeure beaucoup trop élevé, passant de 77,99 % en 1999 à 87,08 % en 2000 (le T.M.O. cible est de 70%) . La forte progression de l’activité du service néonatalogie s'explique essentiellement par une hausse des naissances au CHT (2749) du fait du transfert de l'activité du CHN Poindimié vers le CHT (fermeture des blocs opératoires) et par l'accueil croissant d’enfants de mères insuffisamment ou mal suivies au cours de leur grossesse. La chute des entrées directes (de 680 en 1997 à 118 en 2000) et l'augmentation des mutations (de 120 à 661) s'expliquent par le fait que les bébés nés au CHT et admis en néonatologie ne sont plus comptés comme des entrées directes mais comme des mutations entre services. ??Chirurgie Le tableau ci-dessous montre la répartition annuelle des "K" opératoires pour des malades hospitalisés. Les "K" anesthésiques ne sont pas comptés de même que les "K" pour explorations : établissements C.H. P. Thavoavianon C.H. D. Nebayes CHT chirurgie gynécologie ophtal orl stomat TOTAL CHT PRIVE clinique Magnin Cl. Baie Citrons Cl. Anse-Vata TOTAL PRIVE Total général 1995 21.920 1996 23.250 1997 27.172 N.D. 1998 18.199 15.000 1999 14.465 - 2000 19.643 - 302.091 96.232 64.582 462.905 314.835 112.827 85.686 513.348 317.661 107.600 81.101 506.362 333.360 94.840 78.519 506.719 353.953 95.345 90.661 539.959 309.876 110.720 54.098 474.694 240.529 277.132 44.565 562.226 1.047.051 231.265 261.009 50.710 542.984 1.079.582 255.219 263.582 44.709 563.510 1.097.044 255.866 260.862 50.575 567.303 1.107.221 371.858 330.512 36.408 738.778 1.293.202 473.901 310.159 36.380 820.440 1.295.134 Répartition annuelle du nombre de K opératoires Globalement, le nombre de K opératoires augmente. Au CHT Gaston Bourret, on note un diminution du nombre total de K. Une baisse de - 12 % en chirurgie est enregistrée. LA valeur est la plus faible pour les spécialités regroupées en Ophtalmologie-ORLstomatologie. On observe une augmentation de 11 % dans le secteur privé. Dans le tableau qui suit, le nombre moyen de K par intervention, varie entre 41,au CH de Koumac, et 127,46 à la Clinique Magnin. établissements C.H. P. Thavoavianon C.H.D. Nebayes CHT Nombre de K Nombre Nb moyen de K opératoires d’interventions par intervention 19.643 479 41 - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 37 chirurgie gynéco (CHT Magenta) opht orl stom TOTAL CHT PRIVE clinique Magnin Cl. Baie Citrons Cl. Anse-Vata 309.876 110.720 54.098 474.694 4.977 1.923 860 7.760 62,26 57,57 62,90 61,17 473.901 310.159 36.380 3.718 2.885 343 127,46 107,50 106,06 TOTAL PRIVE 820.440 6.946 118,11 Total général 1.295.134 14.706 88,06 Répartition du nombre d’interventions en 2000 selon les établissements et disciplines p 38 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 II.1.2. Les structures de soins sans hospitalisation II.1.2.1. Structures provinciales ??Offre : cf. schéma en annexe a) Les Circonscriptions Médico-Sociales, gérées par les Directions Provinciales des Affaires Sanitaires et Sociales (D.P.A.S.S.) sont au nombre de 26 : - 5 dans la Province des Iles Loyauté, 14 dans la Province Nord, 7 dans la Province Sud. Ces 26 circonscriptions médico-sociales comprennent : - 23 centres médico-sociaux, - 3 centres médicaux, - 14 infirmeries, - 55 salles de visite - 22 fauteuils dentaires (installés dans les centres médico-sociaux pour la plupart). b) Les Dispensaires dans Nouméa sont gérés par : La Direction de l'Action Sanitaire et Sociale de la Province Sud : - le Centre Médical Polyvalent - le Centre de Protection Maternelle et Infantile - le Centre Médico-Scolaire - le Centre de Conseil Familial ??Activité Pour ces structures provinciales, l'activité en matière de : - protection maternelle et infantile, surveillance de la grossesse, suivi et vaccinations des enfants, est présentée dans le chapitre "Populations spécifiques". ?? Les circonscriptions médico-sociales Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 39 En plus de l'activité spécifique liée à la femme et à l'enfant, les circonscriptions médico-sociales de l'intérieur et des îles assurent : - la médecine de soin : visites médicales, soins infirmiers, la prévention : visites scolaires, vaccination, les visites d'aptitude et certificats médicaux (sport, travail...), les évacuations sanitaires vers les centres hospitaliers, l'éducation sanitaire, la promotion de la santé, le contrôle d'hygiène, et, pour certains centres : - des hospitalisations, une activité de radiologie une activité dentaire. médecine de soins divers activité dentaire consultations enfants consultations adultes consultants (1) visites d'aptitude et certificats consultations soins extractions prothèses Iles 4 670 7 552 24 458 400 11 909 1 477 661 36 Nord 64046 1 566 2 381 74 759 24 662 20 975 Sud 9 812 19 688 12 251 1 292 1 206 2 399 1 021 112 (1) consultants : personnes ayant consulté au moins une fois dans l'année. Pour la province des Iles Loyautés : parmi les 5 dispensaires, 4 ont répondu et pour 2 d'entre eux les données étaient complètes. Pour les C.M.S de la province Nord (source EPIGEST) : l'activité dentaire = total des actes/coefficients. A noter pour les Hôpitaux du Nord : 2928 venues élémentaires à l’Hôpital Thavoavianon pour des consultations externes de médecine, et, 1489 à l’Hôpital D. Nebayes. Pour la province Sud : 1 dispensaire n'a pas fourni les données. ?? Le Centre Médical Polyvalent de Nouméa (DPASS SUD) : Situé 12 rue Paul Doumer, le centre médical polyvalent assure : - la médecine de soin pour les ressortissants de l'Aide Médicale le dépistage et le traitement des maladies sexuellement transmissibles le dépistage du VIH le dépistage de la tuberculose. Médecine de soins : 5694 consultations ont été réalisées durant l'année 2000. p 40 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 ?? Le Centre de Protection Maternelle et Infantile de Nouméa (DPASS SUD) : La structure principale est située 12 avenue Paul Doumer ; trois centres délocalisés ont été créés en dehors du centre ville : - le centre médico-social de Logicoop, créé en septembre 1994 le centre médico-social de Montravel, créé en novembre 1995 le centre de prévention et de l'action sanitaire de Saint-Quentin créé en novembre 1998. En 2000, trois médecins ont assuré 10051 consultations médicales d’enfants âgés de 0 à 6 ans, soit une augmentation de 6,4% par rapport à l'année précédente. Ils se répartissent de la façon suivante : - 1 médecin à mi-temps à la PMI de Logicoop et Montravel, - 1 médecin pour deux demi-journées à la PMI de Saint-Quentin, - 1 médecin à plein temps à la PMI ville ?? Le Centre de Conseil Familial de Nouméa (DPASS SUD): Situé 12 rue Paul Doumer, le Centre de Conseil Familial : - accueille, dans le respect de l'anonymat et du secret professionnel, des adolescents, des femmes, des hommes, ou des couples ; informe, sur toutes les difficultés touchant au couple et à la famille, notamment sur la contraception et le planning familial ; anime, des réunions d'informations et débats ; rencontre des groupes scolaires, des associations de femmes, des groupes de jeunes ; pour aborder les problèmes liés à : couple, famille, amour, maternité, grossesse non désirée, viol, violences... A cet effet, l'équipe du Centre de Conseil Familial est composée de : ?? un médecin ?? une assistante sociale ?? une juriste ?? une psychologue En 2000, 1400 personnes ont été reçues en informations collectives, soit 71 interventions de 2 heures. ?? Le Centre Médico-Scolaire de Nouméa (DPASS SUD) : Service de médecine préventive en milieu scolaire, le centre médico-scolaire est implanté rue Galliéni et au Lycée La Pérouse. Plus de 12 000 visites systématiques ont été effectuées durant l'année 2000. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 41 - 9546 dans le milieu scolaire, maternelle visites systématiques élèves inscrits primaire 1952 14356 6379 secondair université e 321 896 16482 1269 total 9546 32107 - 112 visites médicales systématiques dans les structures pour enfants handicapés, - 2409 visites au centre médico-scolaire (contrôles médicaux, handicapés…). Le centre établit également de nombreux certificats d'aptitude ou d'inaptitude à la scolarisation, aux sports scolaires, à l'orientation professionnelle en classe de 3 ème . Le rôle d'éducation sanitaire et promotion de la santé est réalisé dans certaines classes avant la visite scolaire ; les principaux thèmes abordés ont été : tabagisme, alimentation, MST et moyens contraceptifs. Les visites de cantines scolaires ont lieu à la demande, et lors du passage dans les établissements. II.1.2.2. Structures para-publiques ??Offre - La Société Le Nickel : - le Centre Médical de la S.L.N. - La Mutuelle S.L.N. : - un centre à Nouméa avec : 2 ophtalmologistes et 2 chirurgiens dentistes, - un cabinet dentaire à Thio et un à Kouaoua (un seul dentiste). - La Mutuelle des Fonctionnaires : - à Nouméa : 1 médecin, 7 dentistes, 1 masseur-kinésithérapeute, - à Boulari (Mont-Dore) : 1 médecin, 2 dentistes, - à Bourail : 1 dentiste, - à Pouembout : 1 dentiste, 1 pharmacien. - La C.A.F.A.T. : A Nouméa, les centres Médico-Sociaux du Receiving et de Rivière-Salée : - 11 médecins, - 4 dentistes, - vacations de médecins spécialistes en cardiologie, pédiatrie et ORL. p 42 – II.1.2. Les struct. de soins sans hospitalisation - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 ??Activité - La CAFAT : Les deux Centres Médico-Sociaux ont effectué en 2000 : 28 266 consultations de médecine générale et 4 154 de médecine spécialisée. Les cabinets dentaires ont effectué : 1 011 consultations. - La Mutuelle des Fonctionnaires : En 2000, la Mutuelle des Fonctionnaires totalise : 9 892 consultations médicales (54.4% à Nouméa, 45.6% à Boulari) et 2665 consultations dentaires (dont 49% à Nouméa). - La Mutuelle SLN : En 2000, 13.341 consultations dentaires ont été effectuées : 10.903 à Doniambo, 1.229 à Thio, 1.209 à Kouaoua, et 10.451 consultations d’ophtalmologie : 4.407 au Quartier-Latin et 6.044 à Doniambo. II.1.2.3. Armée En 2000, le bilan relatif aux structures de santé du service de santé des armées en NouvelleCalédonie est le suivant : infirmeries Lits Centre de consultations interarmées à Nouméa Régiment d'infanterie de marine du Pacifique à Plum Détachement du RIMAP N.C de Nandai Base aéronavale de Tontouta Groupement du service militaire adapté de Koumac total 14 Personnel médecins infirmiers 4 7 Nb de journées d'hospitalisation 579 Consultations 1.0842 9 3 3 605 4.317 6 1 1 92 1.844 4 2 1 1 2 1 34 42 1.714 2.423 35 10 14 1.352 21.140 Le service de santé des armées au 31 décembre 2000 Pour les consultations externes, les familles des militaires ont à leur disposition le Dispensaire Familial des Armées. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les struct. de soins sans hospitalisation II.1.2 – p 43 II.1.3. Le personnel effectif du personnel en 2000 * non inclus le personnel des Directions provinciales Personnel Administratif Personnel médical, soignant, éducatif médecins infirmiers et personnel encadrement aide-soignant, auxil.puéricult., aide-matern. agents services hospitaliers - auxil.santé/vie brancardiers - ambulanciers psychologues sages-femmes personnel éducatif - éducateur sanitaire assistantes sociales dentistes kinésithérapeutes autres (orthop.,diététicien,ergo.,assis.dent) Personnel médico-technique pharmaciens personnels des services pharm.labo.électror. Personnel technique personnel des services techniques personnel informatique service ouvrier, service intérieur, cuisine CHT G. Bourret CHS A. Bousquet CHN P. Thavoa. 26 230 12,5 108 44 37,5 +1 8 11 43 3 20 9 6 +2 +2 3 3 152 906,5 105,5 409 191 124 30+ 8 28 0,5 6 36 3 19 9 1,5 11,5 1 1 156 3 7 146 20 5 15 CMS Iles * 25,5 106 20 45 7 7,5 8 6 0,5 5,5 6 0,5 5,5 3 - 3 CMS Sud * Cliniques privées (3) 10 72 16 36 1 16,5 86,5 21,5 47 4 28,5 167,5 +5 +4 0,5 3,5 1 1 3 3+ 88,5 72 cafat mutuelles 107 61 18 2 13 3 3 6 4,5 63 2 61 44 - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 CHN D. CMS Nebayes Nord* 5,5 1 6 5 3 - 1 - 12 15 1 23,5 23,5 12 15 4 5 2 3 38 5 33 17 1 23 11,5 5,5 6 19,5 5 14,5 TOTAL 382,5 1708,5 199,5 774,5 330 180,5 33+22 8,5 54,5 4,5 11,5 33 11,5 45,5 93,5 11,5 82 287 13 12 262 ENSEMBLE ENTITE JURIDIQUE 1277,5 277 63 48 156 94 118 239 199 2471,5 Répartition des postes du personnel des établissements sanitaires Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000- Le personnel II.1.3 - p 45 II.1.4. Le secteur médico-technique II.1.4.1. Les laboratoires d'analyse de biologie médicale ??Offre Dans le secteur public, il existe un laboratoire de biochimie et d'hémostase au Centre Hospitalier Territorial Gaston Bourret et un laboratoire provincial au Centre Hospitalier Provincial THAVOAVIANON de Koumac. Dans le secteur semi-public, l'Institut Pasteur de Nouméa est essentiellement orienté vers la sérologie, l'anatomocytopathologie, l'hématologie, et la microbiologie. Le laboratoire d'analyses médicales du Centre Médico-Social de la CAFAT est installé au Receiving, y sont réalisés les examens de chimie, d'hématologie, et de microbiologie. Huit laboratoires d'analyses médicales sont agréés dans le secteur privé, six à Nouméa, un à Dumbéa, et un au Mont-Dore. ??Activité Les examens cotés en "B" sont présentés dans le tableau suivant - hors Service de Transfusion Sanguine, de la médecine du travail et du personnel pour le CHT, ce qui représente un total de 79.155B supplémentaires et hors activité d’anatomopathologie et de cytologie : I.P.N.C. CAFAT ALMA CENTRAL et KENU’IN * QUARTIER LATIN * CATALAN * ROND POINT MAGENTA * LABORATOIRE PK7 (oct.2000) LA COULEE CH P. THAVOAVIANON CH D. NEBAYES CHT EXTERNE CHT HOSPITALISES CHT URGENCES TOTAL 1995 1996 1997 1998 1999 2000 9 730 560 898 040 5 533 891 3 364 000 1 700 000 N.D. 1 788 137 6 716 685 1 285 958 13 070 520 1 017 763 5 572 523 N.D. 1 910 000 286 000 N.D. N.D. 1 950 477 7 107 511 1 371 147 13 911 692 1 007 700 6 551 765 3 000 000 1 408 830 ND ND ND 249 596 341 686 1 987 874 6 757 075 1 307 049 14 781 410 1 061 537 6 295 047 4 000 000 1 506 223 851 386 1 023 182 431 000 387 430 480 000 2 322 463 6 784 434 1 267 211 15 323 025 1 183 295 6 847 622 1 611 432 ** 1 891 304 ND 1 257 604 436 520 668 857 2 235 113 7 409 427 1 471 971 12 764 580 1 308 544 6 883 620 4 200 000 2 256 523 1 063 003 1 205 000 ND 554 950 612 905*** 494 360 2 587 132 7 183 290 1 503 458 31 017 271 32 285 941 36 523 267 41 191 323 40 336 170 42 617 365 * toutes activités confondues. ** Laboratoire KENU'IN seulement.*** fermeture du laboratoire en décembre (15j) Répartition de l’activité des laboratoires en « B » p 46 - II.1.4. Le secteur médico-technique - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Le laboratoire de biochimie du CHT Gaston Bourret a donc réalisé 11.353.035B soit une augmentation de +2,12% par rapport à 1999. La répartition des prescriptions de B, au CHT, par discipline est la suivante : Services Chirurgie hors GO Gynécologie-obstétrique(GO) Médecine hors SI et Réa. Soins intensifs-réanimation UHCD CMCP CRF TOTAL total B 467.619 582.903 4.216.929 1.728.233 54.801 122.959 9.846 7.183.290 répartition 6,51% 8,11% 58,70% 24,06% 0,76% 1,71% 0,14% 100,00% II.1.4.2. L' imagerie médicale ??Offre Au Centre Hospitalier Territorial de Nouméa, l'activité radiologique est séparée en deux départements, celui de l'établissement avenue Paul Doumer qui comprend l'Unité du Scanner et celui de l'Annexe de Magenta qui est essentiellement basé sur les examens de la femme et de l'enfant en matière de radiologie et d'échographie. Les centres hospitaliers provinciaux P. THAVOAVIANON et D. NEBAYES possèdent une unité de radiologie, ainsi que le Centre Médico-Social de la CAFAT situé au Receiving. Dans le secteur privé, il existe quatre cabinets de radiologie. Dans le secteur public de la province Nord, 6 CMS sont équipées d'appareils de radiologie. ??Activité Pour l'ensemble du territoire, secteurs public et privé, l'activité déclarée en 1999 qui était de 2 052 583 "Z" et de 489 225 "K" est passée à 1 822 865 "Z" et 411 355 "K" en 2000, et est réparti de la manière suivante : C.H.T. Gaston Bourret C.H.T. Magenta C.H.T. Scanner C.H.T. Scanner convention Privé Total C.H.T. CH P. THAVOAVIANON CH D. NEBAYES "Z" "K" 780 284 114 826 226 795 79 897 116 023 12 605 non pris en compte 1 123 102 207 328* ND ND ND ND Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 - Le secteur médico-technique II.1.4 - p 47 CAFAT 248 099 77 232* Cabinet Socadiam (Verdun+BDC) Cabinet Clinique Magnin Cabinet Trianon rte de l'Anse-Vata Total secteur libéral (sans scanner) TOTAL 157 800 193 259 100 605 451 664 53 500 46 645 26 650 126 795 1 822 865 411 355 Activité de radiologie en 2000 (*la somme comprend le Kradio et le Kécho) Au CHT Gaston Bourret, hors activité scanner, il y a eu 36 094 consultants en 2000 (+ 1,42%) ayant engendré 780 284 Z. A Magenta, il y a eu 10 965 consultants (- 6,8%) pour une activité de 226 795 Z. Les répartitions par type de prescriptions sont les suivantes : externes 22% internes 38% urgences 38% urgences 37% internes 41% externes 24% Répartition des consultants Répartition des "Z" Les changements de cotation des actes de radiologie intervenus en août 98 ne permettent pas de comparer les données 1998 avec 1999 et 2000 concernant le nombre de Z et de K radio. Seule l'évolution du nombre de consultants est significative. Le scanner : le nombre global de consultants (CHT + privé) ayant utilisé le scanner est de 6 631 (+ 8,2%). Rappel : ouverture du scanner au secteur privé en mai 1994. consultants z k 1994 1995 1996 1997 1998 5112 5404 5 365 5 681 5 870 464342 487200 499 390 540 894 122 379 15105 14 865 15 300 15 600 15 496 Evolution de l'activité du scanner 1999 6 128 128 242 15 371 2000 6 631 140 751 16 155 L'activité des radiologues privés est relativement stable : 1152 consultants en 1999, 1 187 en 2000. p 48 - II.1.4. Le secteur médico-technique - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 externes privés internes urgences 6 631 5112 5404 5365 5681 6128 5870 7000 6000 4000 3000 2000 671 811 438 1000 500 1003 1500 1187 2000 1152 5000 1007 2500 total consultants type de consultants 3500 3000 total consultants 1000 0 0 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Evolution du nombre de scanners II.1.4.3. La pharmacie ??Pharmacies libérales et mutualiste 46 officines de pharmacies sont autorisées et sont ouvertes au public : 44 en secteur libéral, et 2 mutualistes. Ces 46 officines sont exploitées : * 32 dans le Grand Nouméa, dont 21 à Nouméa, * 7 hors Grand Nouméa sur la côte Ouest, * 4 sur la côte Est, * 2 à Lifou et 1 à Maré. ??Pharmacie à usage intérieur d'établissement de santé 7 pharmacies à usage intérieur sont autorisées dans les établissements suivants : CHT Gaston Bourret, CHS Albert Bousquet, CH P. THAVOAVIANON, CH D. NEBAYES, Clinique Magnin, Polyclinique de l'Anse-Vata, Clinique de la Baie des Citrons. ??Distribution en gros Il existe 2 établissements grossistes-répartiteurs pharmaceutiques : l'Office Calédonien de Distribution Pharmaceutique (OCDP), et le Groupement de Pharmaciens de Nouvelle-Calédonie (GPNC). ??Dépôts de médicaments Il a été recensés 28 dépôts de médicaments tenus par des commerçants non pharmaciens. 5 ont vu leur autorisation retirée en 2000 du fait de l'ouverture de la pharmacie de Voh. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les structures spécifiques II.1.5 - p 49 p 50 - II.1.5. Les structures spécifiques - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 II.1.5. Les structures spécifiques II.1.5.1. Urgences (SAMU) Le SAMU comporte deux missions principales, l'aide médicale urgente et l'accueil des urgences, ces deux types d’activité sont réalisés avec un personnel commun : 1. Le SAMU a pour mission essentielle de fournir ou de faire assurer aux personnes malades, blessées, parturientes, où qu'elles se trouvent en Nouvelle-Calédonie et en permanence, les soins d'urgence appropriés. 2. Le Service d'Accueil des Urgences a pour mission d'accueillir en permanence tous les patients arrivant à l'Hôpital Gaston Bourret pour des soins immédiats et dont la prise en charge n'a pas été programmée, qu'il s'agisse d'urgences lourdes ou d'urgences ressenties. Les deux unités d’urgence, de Gaston Bourret et de Magenta, ont enregistré durant l’année 2000 : 38 098 passages, soit une diminution de -5,3 % par rapport à 1999. 26,4 % de ces passages ont entraîné une hospitalisation : 7 178 à Gaston Bourret et 2 858 à Magenta. Gaston Bourret Magenta Total consultations hospitalisations dont décès 16 867 7 178 24 11 195 2 858 28 062 10 036 24 total des passages 24 045 14 053 38 098 Répartition des passages en unités d’urgence Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les structures spécifiques II.1.5 - p 51 50000 39794 40000 35274 33245 40 209 42041 38 098 38724 40198 G. Bourret 30000 Magenta 34478 32192 total 20000 10000 0 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Evolution annuelle des passages dans les unités d’urgence ??Les urgences de Magenta Globalement, le nombre de passages dans l’unité des urgences de Magenta a diminué par rapport à 1999 (de -8%), passant de 15 272 à 14 053 passages. On note une augmentation des hospitalisations en Pédiatrie , mais une forte diminution des "K" externes. Urgences de Magenta - Pédiatrie et gynécologie-obstétrique 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 6481 877 7142 1103 8250 1133 8924 1237 9626 1216 10084 1210 11320 1247 10175 1020 7358 8245 9383 10161 10842 11294 12567 11195 hospitalisations - Pédiatrie - Gynécologie 1708 621 1681 642 1789 615 1859 707 1735 653 1659 605 2133 572 2299 559 Total hospitalisations 2329 2323 2404 2566 2388 2264 2705 2858 Total des passages 9687 10568 11787 12727 13230 13558 15272 14053 1938 1886 2875 459 1372 3315 548 1293 2955 577 1535 1977 519 1283 3260 569 1310 303 696 1021 315 623 consultations - Pédiatrie - Gynécologie Total consultations - soins externes : AMI - K externes Evasans reçues p 52 - II.1.5. Les structures spécifiques - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 Répartition des recours aux services des Urgences de Magenta ??Les urgences de Gaston Bourret Le total de passages dans l’unité des urgences de Gaston Bourret a diminué, il est passé à 24045 contre 24937 en 1999 soit -3,5%. 30% de ces passages aux urgences de Gaston Bourret ont entraîné une hospitalisation, dont 41,3% en Chirurgie. Toutefois, une grande partie de l'activité des urgences de Gaston Bourret relève de la médecine générale (consultations pour grippe, dengue, etc...). En 2000, le service des urgences de Gaston Bourret n'a réalisé aucun soin externe. Du fait de la suppression du demi poste de chirurgien des urgences, les soins consécutifs à une consultation aux urgences (pansements, plâtres...) sont dirigés vers le secteur libéral, et les consultations spécialisées sont assurées par le service de chirurgie orthopédique et viscérale. Depuis février 1999, les consultations de chirurgie sont, en général, dirigées vers le secteur libéral. Urgences du C.H.T. Gaston BOURRET Avenue Paul Doumer 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Consultations - dont décès 19 082 22 18903 29 20133 20 22435 20 20320 14 19743 20 17997 15 16843 24 Total Consultations 19 082 18903 20133 22435 20320 19743 18012 16867 2 176 2 947 2604 2905 3312 3027 3506 2980 258 328 294 465 393 1732 2577 1127 380 428 1874 3091 1060 398 474 1987 2980 1176 397 385 1777 2960 1371 486 584 Total hospitalisations 5 709 5 803 6804 6879 6244 6897 6925 7178 Total des passages 24 791 24 706 26937 29314 26564 26640 24937 24045 Hospitalisations Médecine Chirurgie Porte SUSI * Autres ** * de 1994 à 1996, les hospitalisations au service porte et en soins intensifs sont comprises dans les catégories médecine et chirurgie. **Autres = Magenta, CHS, cliniques privées. Soins externes : - consultations - pansements 1802 6109 2474 6390 2703 5829 2924 5496 2605 4100 1157 0 115 0 - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les structures spécifiques II.1.5 - p 53 Total soins externes 7911 8864 8532 8420 6705 1157 115 - Répartition des recours aux Urgences du CHT Gaston Bourret, Avenue Paul Doumer ??Les résultats du SAMU - SMUR Le Centre 15 a reçu 16 087 appels en 2000. appels reçus au centre 15 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Conseil téléphonique médical Envoi médecin généraliste Envoi amb. privée non médicalisée Envoi du SMUR SMUR primaire SMUR secondaire SMUR tertiaire EVASANS* Terrestres Aériennes police/pompiers/transcorps/bateau 816 1 042 2 741 1 185 1 288 3 078 1 696 1 333 3 224 2 276 1 764 3 717 2187 1913 3762 2412 2226 4358 3177 2110 4834 3363 2343 6137 1 441 486 - 1 230 635 - 1 363 724 - 1 192 889 - 1256 811 - 950 875 - 1174 825 - 1181 832 1 1 338 626 - 1 318 523 22 1 278 537 - 1 296 537 90 1078 480 198 1224 624 0 1558 640 1** 1624 606 0 Total des appels 8 490 9 279 10 155 11 761 1756 12 669 14 319 16 087 Régulation des appels du Centre 15 *A noter que toutes les EVASANS aériennes ne sont pas effectuées par vecteur spécial (hors ligne normale). ** Uniquement par bateau p 54 - II.1.5. Les structures spécifiques - Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 SMUR Secondaires 5% 16087 appels reçus SMUR Primaires 7% Médecins Généralistes 15% EVASAN aériennes 5% Conseil Médical 21% EVASAN terrestres 11% Ambulances Privées 32% Répartition des appels réceptionnés et régulés par le Centre 15 en 2000 6 000 5 000 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 conseil médical visites généralistes SMUR primaire SMUR secondaire EVASAN sorties ambulances N.B : à signaler également une intervention du SMUR tertiaire Evolution de l'activité du Centre 15 Chaque poste d'intervention du Centre 15 présente une augmentation par rapport à l'an dernier, celleci atteint +27% pour les sorties d'ambulances. En seconde position : +11% pour les visites de généralistes ; Le conseil téléphonique médical passe de 3177 à 3363 soit une augmentation de +5,9%. Situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie - Année 2000 – Les structures spécifiques II.1.5 - p 55 II.1.5.2. La transfusion sanguine Source : Rapport d'activité du service de transfusion sanguine - Docteur Frédéric Touzain. ??Offre Le service de transfusion sanguine du Centre Hospitalier Territorial Gaston Bourret est le seul centre agréé pour cette activité en Nouvelle-Calédonie. ??L’activité biologique On note une diminution de l'activité globale en B pour l'année 2000. « B » 1994 Activité ImmunoHématologie 1995 1996 1997 1998 1999 2000 évolution 1999-2000 1843075 1957430 1877640 2322930 2382610 2619450 2515210 -3,98% Activité Sérologie 2584606 2483509 2312167 2461136 2325356 2777833 2482050 -10,59% Activité donneurs 3085481 3062493 3013339 3116247 2928795 3446929 2971097 -13,80% Activité malades 1342200 1378446 1176468 1667819 1779171 1950354 2066091 +5,93% Activité Totale 4427681 4440939 4189807 4784066 4707966 5397283 5037188 -6,67% Evolution de l'activité biologique du Service de Transfusion Sanguine ??Produits Sanguins Labiles ?? Prélèvement - En 2000, on observe une diminution du nombre de prélèvements effectués par rapport à 1999 (-6,08%). Ceci est lié à la diminution de la demande en Concentrés Globulaires. - Les prélèvements de plaquettes par cytaphérèse sont stables (comme leur consommation) et restent toujours l’unique source thérapeutique de plaquettes depuis août 1994. Ces prélèvements permettent de maintenir une couverture permanente du territoire avec ce produit dont le besoin est urgent et imprévisible. - Les prélèvements pour autotransfusion régressent toujours. La sensibilisation des anesthésistes aux avantages de cette technique a été effectuée fin 1999 dans le cadre de la mise en place de l’hémovigilance, elle est restée sans effet sur l’activité 2000. PRELEVEMENT 1994 1995 1996 1997 1998 Évolution 99 -> 00 1 922 1 516 -21,12% 3 469 3903 + 12,51% 5 391 5419 +0,52% 216 185 -14,35% 369 326 -11,65% 585 511 - 12,65% 1706 1331 -21,98% 3 100 3 315 + 6,94% remplacé par CPA en 1994 129 131 + 1,55% 57 36 - 36,84% 234 95 -59,40% 1999 2000 Candidatures Collecte 2 600 2 175 1 311 1 140 1 034 Candidatures Cabine Fixe 4 055 4 375 4 954 4 138 3 669 Total candidatures au don 6 655 6 550 6 265 5 278 4 703 Refus Collecte 120 192 78 96 110 Refus Cabine Fixe 180 323 370 325 419 Total refus 300 515 448 421 529 Prélèvements Sang Total Collecte 2 480 1 983 1 233 1 044 924 Prélèvements Sang Total Cabine Fixe 3 743 3 839 4 333 3 813 3 250 Prélèvements C.P.P. 67 Prélèvements C.P.A. 65 106 127 95 115 Prélèvements Autotransfusion 27 107 90 60 55 Saignées non comptabilisé 64 137 34 Total Prélèvements 6 355 6 035 5 817 4 857 4 481 5 226 4908 Rapport Don / Population 3,441% 3,192% 2,955% 2,513% 2,144% 2,500% 2,348% Total Prélèvements Sang Total 6 223 5 929 5 690 4 981 4 366 5 097 4777 Total Prélèvements Cabine Fixe 3875 4 052 4 584 4 032 3 864 3 520 3577 Prélèvements Autotransfusion 27 107 90 60 55 57 36 -6,08% -13,10% -6,28% +1,62% -36,84% ?? Préparation des produits sanguins Préparation Standard - L’activité de préparation des Concentrés Globulaires s’est adaptée aux besoins, sans mesure nouvelle. - Les Plasmas Frais Congelés ont été produits en moindre quantité et ceci malgré une demande croissante. Une réorganisation du planning de production a été décidée pour 2001. La difficulté réside dans le fait que la sécurisation par quarantaine des plasmas nécessite de cibler parfaitement les donneurs de sang très réguliers et génère une inertie de 120 à 180 jours qui implique beaucoup d’anticipation. PREPARATION préparation standard Concentrés Globulaires Plasmas Frais Congelés Plaquettes (Unités) 1994 1995 4 996 4 764 1 871 1 346 623 1 329 1996 1997 1998 4 852 4 363 3 983 1 126 1 107 790 1 346 1 035 1 234 1999 2000 4 221 4 029 672 346 1532 1607 Évolution 99->00 - 4,55% - 48,51% + 4,90% Destruction La destruction des produits sanguins pour raison biologique s’est stabilisée, en revanche on note avec satisfaction une diminution des incidents de fabrication. DESTRUCTION 1995 1 092 135 1 227 1 011 154 1 165 19,31 % 19,30 14,41 12,17 8,55% 16,76 15,24 % % % % % Toutes raisons biologiques Incident de Fabrication Tous prélèvements non utilisables Taux Global de Destruction 1996 1997 607 231 838 386 232 618 1998 1999 Évolution 99->00 603 - 5,34% 145 - 39,33% 748 - 14,61% 1994 219 164 383 2000 637 239 876 - 9,08% Préparations ultimes Préparations ultimes pour la Néonatalogie : des concentrés globulaires fractionnés issus du même donneur permettent d’assurer 3 épisodes transfusionnels à partir d’un même don de sang, donc d’un seul donneur. La sécurité virale et immunologique des nourrissons s’en trouve ainsi améliorée. PREPARATIONS ULTIMES Qualifications Déleucocyté Déplasmatisé 1994 511 2 1995 466 38 1996 672 44 1997 1998 1999 969 3 295 4 486 4 6 10 2000 4 011 10 Évolution 99->00 - 4,70% + 0,00% ?? Distribution des produits sanguins Distribution Standard - La demande en Concentrés Globulaires fluctue autour de 4.000 depuis 1997. La légère diminution d’utilisation des concentrés globulaires peut être liée à la sensibilisation des médecins prescripteurs à la réduction des indications transfusionnelles - La demande en Plasma qui, après des années de diminution, avait fortement augmenté en 1999 a continué sa progression (+49,38%). Ce point est le reflet d’une forte intensification de la prise en charge des patients lourds (le rapport CG/PFC qui avait atteint 11,40 en 1998, puis était redescendu à 8,61 en 1999, a encore baissé en 2000 à 5,48, c’est à dire plus bas que le taux de 1992). On note effectivement que des réanimations extrêmement poussées pour certains patients ont entraîné pour chacun d’entre eux la consommation de plus d’une centaine de produits sanguins, dont un tiers à 50 % de plasma. De ce fait, il faut importer de Métropole du Plasma Viro-Atténué pour pallier aux difficultés d’approvisionnement liées à une demande croissante. - La demande en Plaquettes est stable. Il y a encore eu des utilisations pour des patients atteints de leptospirose, mais aucune utilisation pour des cas de dengue hémorragique cette année. DISTRIBUTION Produits Labiles Distribués Concentrés Globulaires Plasmas Frais Congelés Plaquettes (Unités) Rapport CG/PFC 1994 1995 4 495 4 657 600 663 608 1 021 7,49 7,02 1996 1997 1998 4 440 4 067 3 808 509 399 334 918 625 799 8,72 10,19 11,40 1999 2000 4 133 3 931 480 717 836 835 8,61 5,48 Évolution 99->00 - 4,89% + 49,38% - 0,12% - 36,33% Péremption La péremption des Concentrés Globulaires reste raisonnable. La péremption des Concentrés de Plaquettes reste un mal nécessaire à la sécurité de la population afin de disposer en permanence d’une réserve d’une dose thérapeutique de plaquettes en cas d’urgence. PEREMPTION Produits Labiles Concentrés Globulaires Plasmas Frais Congelés Plaquettes (Unités) Produits Labiles rendus invalides Concentrés Globulaires Plasmas Frais Congelés Plaquettes (Unités) 1994 1995 1996 1997 1998 1999 75 2 208 57 1 64 237 99 309 244 221 400 258 531 419 224 209 596 86 3 0 142 50 9 131 50 0 66 48 0 84 41 0 33 23 0 2000 Év. 99->00 323 220 751 + 44,20% + 5,26% + 26,01% 164 + 396,97% 76 + 230,43% 12 ??Médicaments Dérivés du Sang En 2000, la consommation d’Albumine a encore augmenté ; témoin supplémentaire de l’intensification des soins aux patients lourds. Le Facteur VIII voit sa consommation pratiquement se stabiliser, du fait que les hémophiles du territoire qui ont des protocoles de traitement restent à des doses constantes, tandis que les nouveaux jeunes hémophiles consomment encore très peu. - L’ utilisation des Immunoglobulines Polyvalentes Intraveineuses est en forte augmentation. La prévention de l’Hépatite B néonatale par l’injection d’Immunoglobulines Spécifiques (Ig antiHBs) est stable, ce qui pourrait être le reflet d’une stabilité du suivi des femmes enceintes sur ce point. - La prévention de la Maladie Hémolytique du Nouveau-Né par injection d’Ig anti-D est stable. - La consommation de Colle Biologique est en forte augmentation. ??Hémovigilance Formation Suite à la semaine de formation à l’hémovigilance de novembre 1999, la structure d’hémovigilance a été confortée, avec en particulier l’organisation de sessions de formation des personnels soignants ou impliqués dans le circuit des produits sanguins. Documents Un club de soignants, utilisateurs de produits sanguins, a été créé : le ‘Transfu-Club’. Animé par le chef de service et par un cadre du service de transfusion, ce club a validé le ‘Classeur Transfusionnel’, recueil de toutes les informations et protocoles nécessaires à la transfusion d’un patient et à son suivi. Traçabilité Les informations concernant la traçabilité des produits sanguins sont recueillies quotidiennement et gérées au moyen de l’informatique. Un taux de traçabilité remarquable de 100% pour l’année 2000 a pu être obtenu grâce à l’implication de tous. Suivi des transfusés Le suivi des transfusés mis en place fin 1999 a permis le contrôle biologique consenti au moment de la transfusion de 150 patients par mois environ tandis que peu d’entre eux se sont fait contrôler à distance (environ 2 par mois seulement). Si le nombre de contrôles pré-transfusionnels est un succès, ce n’est pas le cas du contrôle à 3 mois qui nécessite une sensibilisation des patients et des acteurs de santé. Il faut signaler que le bilan est effectué lorsqu’un échantillon de sang est adressé à au service et que la transfusion est confirmée. Ceci est sous réserve que le patient a bien été informé de la transfusion et qu ‘il a consenti au prélèvement de contrôle. Le point essentiel : une obligation de moyens dont les patients peuvent profiter s’ils le désirent. Par ailleurs, les données métropolitaines à disposition du service confirment l’insuccès du contrôle à 3 mois, ce qui montre bien qu’il ne s’agit pas d’un problème local. ??Laboratoire - L’activité ‘Malades’ augmente encore de +5,93%. Ceci est lié principalement à la mise en place des contrôles sérologiques dans le cadre du suivi des transfusés (hémovigilance). - L’activité globale en B est en légère régression du fait de la diminution du nombre de prélèvements. ??Actes thérapeutiques - L’activité de saignée thérapeutique est en forte baisse (-59,40%) pour une raison très simple, plusieurs patients ont obtenu un succès thérapeutique grâce à leurs saignées et ont pu ainsi bénéficier d’un allègement de leur traitement. - Deux types de patients, pour lesquels la saignée reste le traitement de choix, sont pris en charge : . Les patients atteints d’hémochromatose héréditaire, . Les patients atteints de polyglobulie (primitive surtout). ??Conclusion En 2000, on observe une légère augmentation de l’activité en volume, mais surtout augmentation de la charge de travail sur trois points essentiels : - la mise en place d’un nouveau système informatique, qui outre l’énorme investissement en temps, nécessaire à la validation de chaque étape du circuit, a imposé une augmentation du temps de traitement de chaque acte. Ceci paraîtrait paradoxal si l’on ne précisait pas qu’en contrepartie, le gain d’informations recueillies et exploitables est sans commune mesure avec la situation précédente. - le nombre de mise en réserve de produits sanguins commandés par les prescripteurs et qui ne sont pas utilisés est en augmentation, ce travail n’apparaît pas dans les statistiques d’activité. - la mise en place de l’hémovigilance est une activité supplémentaire, qui a bénéficié énormément de l’installation du nouveau logiciel, et qui a pris également du temps. II.1.5.3. Les évacuations sanitaires (EVASANS) 1- Lorsque le diagnostic et/ou les traitements d'une pathologie ne sont pas réalisables dans les établissements hospitaliers de Nouvelle-Calédonie, soit par manque d'infrastructure matérielle, soit par absence de praticien spécialisé, il est procédé à une évacuation sanitaire hors du territoire, vers l’Australie, ou la France Métropolitaine. La prise en charge financière de ces EVASANS doit faire l’objet d’une demande d’accord préalable de la caisse d’assurance maladie dont relève le patient. Le secteur EVASANS du Service Territorial du Contrôle Médical et des Evacuations Sanitaires de la DASS a été intégré au service du Contrôle Médical unifié de la CAFAT en 1998. Ce service a pour mission d’organiser la réalisation de ces EVASANS pour l’ensemble des patients, indépendamment de leur couverture sociale. En 2000, 1690 évacuations sanitaires en dehors de la Nouvelle-Calédonie ont été organisées ce qui représente un taux moyen de 80.8 évacuations pour 10.000 habitants. On observe sur la figure ci-dessous que le nombre d’évacuations a plus que doublé en l’espace de 6 ans. Après une augmentation fulgurante (22.6%) entre 1998 et 1999, en 2000 cet accroissement semble contrôlé et se rapproche de ceux obtenus entre 1995 et 1998. DTASS/PUBLIC 1800 CAFAT/PRIVE TOTAL 1690 1524 1600 nombre d'évasan 1400 1243 1149 1200 1059 973 1000 808 788 800 600 636 472 698 511 656 648 585 506 502 721 541 721 530 684 164 187 1986 1987 203 154 142 180 191 882 808 746 673 622 595 674 570 522 400 200 850 785 213 351 375 403 1995 1996 1997 263 0 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1998 1999 2000 Evolution des EVASAN de 1986 à 2000 2- La destination principale reste l'Australie avec 1472 évacuations sanitaires soit 87 % du nombre total ; (1434 évacuations ont été réalisées à Sydney, 37 à Brisbane et une seule à Melbourne). Les destinations vers la métropole (218) sont plus variées : Paris (133 évacuations), Bordeaux (18), Marseille (12) et Montpellier (12) sont les principales destinations qui totalisent à elles seules plus de 80% de ces EVASANS. Métropole 13% Brisbane 2% Sydney 85% Répartition des 1690 EVASAN selon la destination 3- La couverture sociale : la majorité des évacuations a été réalisée pour des ressortissants de la CAFAT . retraités SS 4% M.Fonct. 11% A.M.G. 16% CAFAT 68% autres 2% Répartition suivant la couverture sociale Il est important de souligner qu'un certain nombre de patients sont partis en métropole avec une prise en charge de leur voyage sur la base du voyage à Sydney. Destination Australie Métropole dont base Sydney CAFAT 88,3 11,7 33,3 AMG Sud 82,7 13,3 21 AMG AMG Iles Fin. Terr. Retraités Nord SS 91,1 100 84 66,7 8,9 16 33,3 10 5 Autres 80 20 - Répartition, en pourcentage, des EVASANS selon la couverture sociale et la destination En dehors des patients retraités sécurité sociale, la destination est, dans plus de 8 cas sur 10, l’Australie. 4- Les vols affrétés : 29 vols spéciaux (Falcon ou Gardian) ont été affrétés vers Sydney soit 2,1 % des évacuations sanitaires, le plus souvent prescrits par les médecins du secteur public. Ces 29 vols spéciaux (2 à 3 vols/mois en moyenne) imposés par des situations d'urgence liées, soit au diagnostic médical, soit aux conditions de convoyage (matériel et personnel médical), ont permis d'évacuer 36 malades. 5- Les principales pathologies. En 2000, les pathologies tumorales (cancers) restent la première cause d’EVASAN, avec en particulier le cancer de la thyroïde (52% des évacuations pour cancers), viennent ensuite les pathologies cardiovasculaires (dont 60% sont représentées par les cardiopathies ischémiques). P.oreille 20 symptômes 23 P.endoc 25 Examens,surveillance 26 48 traumatismes (2,8%) (3,4%) 58 Rhumatologie malformations 94 (5,5%) Ophtalmologie 95 (5,6%) 109 Neurologie (6,4%) 496 Cardiologie (29,3%) 637 Cancerologie 0 100 200 300 (37,7%) 400 Répartition selon les groupes de pathologies 500 600 700 A retenir Le dispositif sanitaire – Année 2000 Offre de soins capacité d'hospitalisation globale en court séjour Médecine, Chirurgie, Obstétrique et Réanimation au 31-12-00 : 857 lits installés. Indice lit d'hospitalisation (Médecine, Chirurgie, Obstétrique, Réanimation) : 4,06 pour 1000 habitants taux d'hospitalisation annuel en court séjour pour 100 habitants : 22,1% 46.616 entrées totales en court séjour dans le secteur public et le secteur privé en 2000 209.180 journées d'hospitalisation en court séjour D.M.S. globale du court séjour : 4,48 jours secteur public : 4,92 - secteur privé : 3,30 "K" opératoires 1.295.134 "K" opératoires effectués en 2000 sur des malades hospitalisés Les laboratoires 42.617.365 "B" produits par les laboratoires en 2000 La radiologie Activité de radiologie : 1.822.865 "Z" et 411.355 "K" 6.631 scanners réalisés en 2000 au CHT dont 1.187 pour le secteur privé Les urgences 38.098 passages enregistrés dans les 2 unités d’urgence : 28.062 à Gaston Bourret et 10.036 à Magenta. 16.087 appels au Centre 15 en 2000 Le Service de Transfusion Sanguine Activité biologique : 5.037.188 B Les EVASANS 1690 évacuations sanitaires hors du Territoire 87 % en Australie