dossier de présentation Vian/new

Transcription

dossier de présentation Vian/new
La Compagnie Atome présente :
Le Cabaret Vian
Et ses frères et sœurs…
La vie, c’est comme une dent
D’abord on y a pas pensé
On s’est contenté de la mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et les soucis
Et pour qu’on soit vraiment guéri
Il faut vous l’arracher, la vie.
Boris Vian, Je voudrais pas crever, « La vie c’est comme une dent ».
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Note d’intention
Pourquoi Boris Vian ?
Qu’on le découvre par ses romans ou par ses musiques et chansons, on s’aperçoit
que Vian laisse derrière lui une œuvre immense et hétéroclite allant du jazz au théâtre, en
passant par les romans de série noire américaine, la poésie, la ‘pataphysique… Se faisant
tour à tour poète, ingénieur, journaliste, traducteur, trompettiste, il livre une œuvre
éclectique et insaisissable, au final méconnue du public.
Porter Vian au plateau aujourd’hui a été pour nous l’occasion de rendre compte de
cette diversité et de remettre à l’honneur cet auteur qui, à la fois trop provocateur, avantgardiste et inclassable, ne l’était pas de son vivant.
On trouve chez Boris Vian une grande dualité entre, d’une part, sa joie de vivre,
l’univers festif qui entoure son œuvre et sa vie (Saint-Germain-des-Prés, les surprise-parties,
le jazz…) et, d’autre part, une mélancolie à fleur de peau due en partie à sa maladie, mais
aussi peut-être au contexte dans lequel il vécut : l’entre-deux-guerres, puis 39-45. C’est cette
ambivalence de l’être humain, ainsi que sa capacité de renouvellement qui nous intéresse et
que nous avons souhaité faire apparaître dans le Cabaret Vian.
Ce qui nous a ému chez cet homme, et qui transparaît dans son œuvre, c’est sa
course : course pour la vie, pour la musique, pour ses amis, pour l’amour. Une course contre
la montre car contre la mort.
Enfin, tout un monde a entouré Boris : sa famille d’abord, ses voisins les Rostand,
puis les clubs de jazz et des personnalités comme Duke Ellington et Louis Armstrong, puis
Queneau, Beauvoir et Sartre, plus tard Prévert, et les membres du Collège de ‘Pataphysique.
Il y aura aussi tout ceux qui, à la fin de sa vie, lorsqu’il sera devenu parolier, ont chanté ses
chansons : Magali Noël, Henri Salvador, Mouloudji et tant d’autres…
Tous les artistes du Cabaret Vian sont ces hommes et ces femmes qui ont influencé
Vian et qui apparaissent dans ses œuvres, tant l’auteur écrivait pour eux et s’imprégnait
d’eux pour construire ses personnages, ses histoires, ses chansons.
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Portrait du Cas barré Gédéon Molle
Le Cabaret Vian est, comme son nom l’indique, un cabaret, mêlant musique, chant,
mais aussi jeu par le biais d’interprétation d’extraits de romans ou de poèmes de l’auteur.
Le Cabaret Vian est une grosse machinerie : une équipe d’une quinzaine de
personnes, de tous âges, de tous horizons, musiciens, chanteurs, acteurs … recréant, autour
de Vian, le tourbillon de vie qu’il a connu, redessinant les personnalités qui ont jalonné sa vie
et influencé son œuvre.
Le Cabaret Vian est construit autour de la vie de l’artiste, suivant d’abord son
parcours pour s’en détacher ensuite, et retracer une vie qui n’est plus uniquement celle de
l’auteur, mais celle d’un homme qui pourrait être n’importe lequel d’entre nous. Vie
comportant des amours, des amitiés, des engagements, des évènements qui la perturbent –
la guerre, la maladie, les échecs – mais vie qui toujours se poursuit, se renouvelle.
L’aventure (Bison) Ravi(e)
Le Cabaret Vian et ses frères et sœurs est né en juillet 2012, d’un partenariat entre la
Compagnie Atome et la Ville de Metz ; il s’inscrit ainsi dans la programmation du festival
Metz en Fête. Donné en plein air, à l’amphithéâtre du Jardin des Tanneurs de Metz, il
déplaça plus de six cents spectateurs en trois soirs, participant au dynamisme culturel de la
ville en faisant (re)découvrir un artiste parfois méconnu.
En mars 2013, le Cabaret Vian pris ses quartiers d’hiver à bord de la Péniche
l’Astrophone à Metz et remporta une nouvelle fois un vif succès. L’aventure tend donc à se
prolonger, en salle ou hors les murs.
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Programme du spectacle
Première partie :
Summertime
Trompette d’occasion
L’âme slave
39 de fièvre
Dans mon lit
Oh si y’avait pas ton père
Nous avions vingt ans
Texte : Vercoquin et le Plancton
Deuxième partie :
Le cinématographe
« Tout a été dit cent fois »
La complainte du progrès
Priez pour Saint Germain des Prés
Valse Jaune
Je bois
J’aime pas
Conseils à un ami
Ah si j’avais un franc cinquante
La messe en Jean Mineur
J’suis un monstre de perversité
Le rock des petits cailloux
Une bonne paire de claques
Ne vous mariez pas les filles
Texte : Manuel de Saint Germain des Prés
Troisième partie :
L’année à l’envers
Les joyeux bouchers
Le petit commerce
Je voudrais pas crever
« Berceuse pour les ours qui ne sont pas là »
Dernière Valse
C’est ici
Textes :
« Lettre à sa Magnificence le Baron Jean Mollet, vice curateur du Collège de ‘Pataphysique,
sur les truqueurs de la guerre » in Je voudrais pas crever
& Journal à Rebrousse-poil
Quand j’aurai du vent dans mon crâne
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Extraits
Quand j'aurai du vent dans mon crâne
Quand j'aurai du vert sur mes osses
P'tet qu'on croira que je ricane
Mais ça sera une impression fosse
Car il me manquera
Mon élément plastique
Plastique tique tique
Qu'auront bouffé les rats
Ma paire de bidules
Mes mollets mes rotules
Mes cuisses et mon cule
Sur quoi je m'asseyois
Mes cheveux mes fistules
Mes jolis yeux cérules
Mes couvre-mandibules
Dont je vous pourléchois
Mon nez considérable
Mon coeur mon foie mon râble
Tous ces riens admirables
Qui m'ont fait apprécier
Des ducs et des duchesses
Des papes des papesses
Des abbés des ânesses
Et des gens du métier
Et puis je n'aurai plus
Ce phosphore un peu mou
Cerveau qui me servit
A me prévoir sans vie
Les osses tout verts, le crâne venteux
Ah comme j'ai mal de devenir vieux.
« Le Major :
Puis vous vous infiltrez dans la chambre
voisine. Elle ferme à clef ? Tiens ! Quel
hasard ! A l’intérieur, le Major. C’est un
copain. Bien sûr, il n’est pas seul. Sitôt entré,
refermez vite la porte à clef et ne lorgnez pas
trop du côté du Major, absorbé par la
délicate manœuvre qui consiste à insinuer sa
main dans l’entrebâillement latéral de la jupe
de sa partenaire.
Sortez votre bouteille qui vous fait froid, sans
précaution superfétatoire, car le Major a la
sienne.
Boris, à Michelle : « A vous de trouver un
verre, un seul suffit pour nous deux, je me
suis défendu… Chut… »
Restez près de la porte, pour l’entendre
frapper quand elle reviendra…
Et elle ne revient pas…
Pour vous remettre de ce choc, débouchez la
bouteille. Buvez un bon coup au goulot.
Attention ! Pas plus de la moitié ! Il reste
peut-être un espoir…
Toc ! Toc ! On frappe à la porte…
Vous (brutalement, pour lui apprendre) :
(Boris) Vous n’auriez pas pu vous dépêcher
un peu ?
Elle (faussement surprise et assez satisfaite) :
(Michelle) Mais comme vous êtes méchant !
Vous (l’attirant légèrement par la taille) :
Mais non, je ne suis pas méchant… vous le
savez bien…
Musique en sourdine : 39 de fièvre tout le
long du texte à suivre.
Elle (faisant semblant de se dégager, ce qui
vous permet de vérifier négligemment le sein
droit) : Allons, allons soyez sage !…
Vous (toujours le sein droit, en pensant
ostensiblement à autre chose, et très
dégagé) : Vous avez le verre ? »
Quand J’aurai du vent dans mon crâne
In Vercoquin et le Plancton
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L’équipe
Production : Compagnie Atome
Conception et mise en scène : Manon Poinsaint
Régisseur technique : Jérôme Schneider
Scénographie/costumes : Lauren Rousseaux
Graphisme affiche : Jérémy Couvez
Avec :
William Bur : batterie et un Frère Jacques, Frédéric Fischer : le Major, le Bonimenteur,
Gaston Gallimard, Gilles Heissat : trompette et un Frère Jacques, Vincent Hermitant : piano,
Jean-Paul Sartre et un Frère Jacques, Grégory Hinschberger : basse, Sylvain Knecht : Paul
Vian (le père), Raymond Queneau, Mouloudji, le Baron Jean Mollet, Anne-Sophie Remy : la
narratrice, Michelle Léglise-Vian, Juliette Gréco, un Frère Jacques, Miss Vice, Ursula VianKübler, Carlos Rodrigo : Boris Vian, Marie-Cécile Vogler : violoncelle, cor, Yvonne Vian (la
mère), Simone de Beauvoir.
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La Compagnie Atome
L’Atome est né en mars 2011 de la volonté de jeunes artistes messins, réunis par un tronc
commun (leurs classes d'art dramatique au conservatoire de Metz) mais dont les envies et
parcours artistiques à venir se déployaient en diverses directions, notamment celle de la
musique.
Cette structure leur offre la possibilité de travailler ensemble à des créations collectives, ou
par petits groupes, pour des projets plus personnels à l'occasion desquels Atome devient
une plateforme d'accueil, un nid, un lieu de ressources potentiel, qui encourage le
développement
et
les
expériences
de
chacun.
Après la soirée de lancement du collectif en septembre 2011 à l'espace BMK - Théâtre du
Saulcy, à Metz ; l’Atome soutint la création de Morceaux Choisis, dont le troisième opus vit le
jour à l'atelier des Amandiers (Paris 20ème), ainsi que celle du Cabaret Vian (Metz en Fête
2012).
La compagnie a très vite eu l'opportunité de travailler en partenariat avec la mairie de Metz ;
ce fut le cas pour le spectacle L'homme qui plantait des arbres adapté de la nouvelle
homonyme de Jean Giono, commandé par la municipalité pour le festival Metz en Fête 2011,
et qui se perpétue actuellement sous une forme réduite pour l'opération "Je veux un artiste
chez moi" (théâtre chez l'habitant).
Manon Poinsaint
Metteuse en scène
A étudié les Arts du Spectacle à l’Université de Metz où elle a pu rencontrer divers
professionnels du spectacle, notamment Michel Didym, avec qui elle aura l’opportunité de
travailler sur plusieurs éditions du festival La Mousson d’Hiver. Parallèlement, elle suit une
formation au conservatoire d’art dramatique de Metz dans les classes de Claudia CalvierPrimus puis de Marie Llano, c’est là qu’elle rencontrera Jean de Pange, grâce au projet
CorrespondanceS (Festival Intégrale Koltès 2009). En lien avec ces études, elle s’est très tôt
investie dans diverses compagnies théâtrales, Théâtre d’Eauvive, Compagnie La Lucarne,
où elle a interprété des rôles classiques (Molière, Feydeau…), mais a aussi pu s’initier à
d’autres formes de spectacles : cabarets, tours de chant… Sa première expérience de mise
en scène voit le jour en 2010, elle conçoit Morceaux Choisis, spectacle évolutif sur le
parcours de femmes/actrices, qu’elle reprend cette année dans sa troisième version. C’est
en 2010 également qu’elle quitte Metz pour Paris, intégrant le Conservatoire Régional d’Art
Dramatique de Paris où elle a la chance de travailler avec de nouveaux artistes, parmi
lesquels Sophie Loucachevski. Elle ne se désinvestit pas de la vie messine pour autant, elle
est à l’initiative de la création du Collectif Atome, en 2011, inauguré en septembre dernier
au Théâtre du Saulcy à Metz. C’est au même moment qu’elle intègre l’École Supérieure d’Art
Dramatique de Paris, où elle suit les cours de Christophe Patty (masque), Catherine Rétoré
(technique respiratoire), Jean-Claude Cotillard (improvisation), ainsi que les ateliers de Serge
Tranvouez et Koffi Kwahulé, puis d’Omar Porras.
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Fiche technique/Coût du spectacle
Son :
Système de sonorisation traditionnel
Table de mixage de 15 entrées minimum.
Musique :
Instruments présents en scène :
- piano
- batterie
- basse
- trompette
- violoncelle
- cor
la structure d’accueil avertit la compagnie de la présence ou non de piano et batterie dans
leur espace. Sans piano, prévoir la sonorisation nécessaire au clavier numérique.
Matériel à fournir par la salle :
-
un micro violoncelle
un micro trompette
un ampli basse
4 enceintes retours
Chant :
- 6 micros sur pieds
- 2 enceintes retours
Lumière :
Système d’éclairage projecteur traditionnel.
Coût du spectacle : 2000 euros.
Les droits d’auteur (SACEM/SACD) sont à charge du programmateur.
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Contacts
Administratif :
Compagnie Atome
Chez Mme Noëlle Laleu-Hayotte
14, quartier de Beauséjour
54 980 Batilly
[email protected]
Artistique :
Manon Poinsaint
[email protected]
06.88.64.88.22
Lien vers un extrait du spectacle :
https://www.youtube.com/watch?v=NIpcQLkDTwI
Retrouvez la compagnie Atome sur Internet :
http://www.compagnie-atome.fr
ou sur Facebook.
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