Technologies environnementales

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Rhône-Alpes : Compétences et territoires – édition 2013
.
Technologies
environnementales
fiche compétence
MIPRA : Mission Ingénierie et Prospective Rhône-Alpes
36 quai Fulchiron 69005 Lyon 04 78 95 92 04 www.mipra.fr
1
Sommaire
La compétence en Rhône-Alpes ......................................................................................... 3

Chiffres-clés et caractéristiques régionales ......................................................................... 3

Organismes majeurs ........................................................................................................ 10

Grandes entreprises ........................................................................................................ 15

Recherche & Développement........................................................................................... 15

Formation ....................................................................................................................... 19

Plateformes d’innovation technologique .......................................................................... 20

Evènements .................................................................................................................... 21
Les spécificités territoriales ............................................................................................. 22

Drôme – Rovaltain : le Pôle Ecotox ................................................................................... 22

Chambéry : la gestion de l’eau ......................................................................................... 22

Loire - St-Etienne : traitement et maîtrise des risques liés à l’eau ...................................... 24

Région lyonnaise : Traitement de l’air, des terres et de l’eau.............................................. 26
2
La compétence en Rhône-Alpes
Les écotechnologies rassemblent un ensemble de services, de produits et de techniques permettant
d’optimiser les consommations de ressources naturelles, de mesurer et de réduire les impacts
environnementaux de l’activité humaine. Elles concernent ainsi une grande variété de domaines et
filières. Outre la création d’emplois et de valeur par l’innovation dans des secteurs émergents, la
mutation des secteurs traditionnels vers des métiers plus respectueux de l'environnement constitue
un enjeu majeur du développement des éco technologies.
 Chiffres-clés et caractéristiques régionales1
De par son positionnement historique fort sur les écotechnologies, la région Rhône-Alpes apparaît
parmi les leaders nationaux et bénéficie d'un tissu dense d'entreprises spécialisées sur le sujet. En
Rhône-Alpes, la filière des écotechnologies (entreprises spécialisées dans l’élaboration et la
production de solutions « cleantech ») représente ainsi un effectif estimé à près de 50 200 emplois
répartis dans près de 3 600 entreprises. Les secteurs de l'efficacité énergétique dans le bâtiment et
les éco-industries traditionnelles (gestion des déchets, traitement et gestion de l’eau, qualité de l’air,
dépollution des sols…) étant particulièrement bien représentés avec près de 3 000 entreprises et
42 600 emplois :
Nombre d’entreprises
Nombre d’emplois
Efficacité énergétique dans le
bâtiment
1 000
10 000
Eco-industries traditionnelles,
dont :
2 000
32 600
- gestion des déchets
450
9 000
- recyclage et valorisation
énergétique
950
9 000
-gestion de l’eau
500
12 000
- qualité de l’air
80
2 000
- sites et sols pollués
20
600
3 000
42 600
Total
Ces chiffres ne constituent toutefois qu’une petite part de la masse critique rhônalpine en matière
d’écotechnologies. En effet, ce tissu d’entreprises spécialisées dans l’éco-innovation prend appui sur
1
Source : Ernst & Young, Mission d’études en faveur du développement des “clean-techs” ou des éco-technologies en region
Rhône-Alpes, DRIRE et Conseil régional de Rhône-Alpes, 2008.
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d’importantes filières industrielles régionales (voir ci-après) dans lesquelles se diffusent les éco
technologies de manière croissante : cette mutation « verte » représente un vecteur essentiel de leur
croissance future.
Les Cleantechs2
Rhône-Alpes dispose d’atouts majeurs pour se positionner parmi les régions européennes leader en
la matière, notamment par la présence d’un tissu industriel dense et diversifié, de capacités de
recherche de premier plan, et de plusieurs pôles de compétitivité et clusters dédiés aux
écotechnologies ou « Cleantechs ».
Le Conseil régional participe d’ailleurs, avec 5 autres grandes régions européennes, au réseau
ECREIN+, réseau des clusters et régions d’Europe pour l’éco-innovation Plus.
D’après les travaux de caractérisation mis en œuvre au sein de plusieurs institutions internationales
telles que l’OCDE et Eurostat, les Cleantechs peuvent être définies comme un ensemble de services,
de produits et de techniques permettant d’optimiser les consommations de ressources naturelles, de
mesurer, de limiter et de corriger les impacts environnementaux de l’activité humaine. Elles
concernent une grande diversité de filières (composées par un ensemble d’entreprises, d’acteurs de
la recherche et de la formation). 14 importantes Cleantechs sont en Rhône-Alpes, réparties en 4
familles technologiques :
Famille technologique
Filière
Activités concernées
Production d’énergie à
partir de sources
renouvelables
Biomasse et
biocarburant
Utilisation de la biomasse et des biocarburants afin de
produire de l’énergie.
Energie hydraulique
Production d’électricité à partir de l’énergie de l’eau.
Solaire photovoltaïque
Production d’électricité à partir de l’énergie solaire.
Solaire thermique
Utilisation de l’énergie du soleil pour produire de la
chaleur (eau chaude ou chauffage) ou du froid
(climatisation).
Eco-conception
Services d'ingénierie permettant de mesurer et de
limiter les impacts environnementaux des produits.
Eco-construction
Construction dont l’impact sur l’environnement est
réduit comparé aux constructions classiques.
Efficacité énergétique
(du bâtiment)
Technologies permettant l’optimisation ou la réduction
des consommations énergétiques dans les bâtiments.
Matériaux innovants
Production de matériaux permettant de réduire les
impacts environnementaux (tous secteurs confondus).
Recyclage et gestion
Activités de collecte, de tri, de gestion et d’élimination
Optimisation des
consommations de
ressources naturelles
2
Ibid.
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4
des déchets
des déchets ainsi que de recyclage et valorisation
énergétique des déchets.
Stockage d’énergie
Production de technologies permettant le stockage de
l’énergie avec un meilleur rendement, un moindre
encombrement et une meilleure autonomie que les
technologies classiques.
Transport et mobilité
durable
Utilisation de technologies permettant de réduire les
impacts environnementaux des moyens de transport.
Optimisation des
consommations et
gestion de la pollution
Gestion de l’eau
Activités liées à l’analyse de la qualité de l’eau, à la
production et distribution de l’eau, collecte et traitement
des eaux usées.
Gestion de la pollution
(technologies curatives)
Qualité de l’air
Activités visant à mesure et améliorer la qualité de l’air
et des odeurs, en extérieur comme en intérieur.
Sites et sols polluées
Bureaux d'études, ingénierie et travaux de dépollution
(hors travaux d'aménagement et BTP).
Source : Ernst & Young 2008
Les activités Cleantech en Rhône-Alpes peuvent être réparties en quatre familles de filières:
 Des filières pour lesquelles la région s’est construit une légitimité forte sur le plan
scientifique, technologique et industriel avec des centres de recherche de niveau
international et l’implantation sur son territoire de leaders nationaux. Il s’agit de l’énergie
hydraulique, plus récemment du solaire photovoltaïque et du stockage de l’énergie (avec
notamment de forte capacités de recherche dans le domaine de l’hydrogène), dans une
moindre mesure les éco-activités liées aux sites et sols pollués ;
 Des activités industrielles ou artisanales historiques qui évoluent progressivement vers une
intégration plus forte des problématiques environnementales et du développement durable.
L’évolution de ces activités est un enjeu important en termes d’emploi. Toutefois leur
développement reste difficile à appréhender car les contours, les acteurs et le poids
économique des filières concernées restent mal définis. C’est le cas notamment des activités
liées au bâtiment durable (efficacité énergétique, éco-construction, qualité de l’air intérieur
ou intégration des énergies renouvelables), aux matériaux innovants, à la chimie et aux
transports durables ;
 Des éco-industries traditionnelles qui ont un poids économique important au niveau de la
région : gestion de l’eau, recyclage et gestion des déchets ;
 D’autres filières moins développées ou en cours de structuration représentant des
potentialités d’évolutions intéressantes, telles que les filières bois-énergie, biogaz ou solaire
thermique.
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5
L’Eau
La ressource :
Avec 7 000 km de cours d'eau, 4 000 km² de glaciers, des centaines de lacs de montagne, plus d'un
millier d'étangs, de multiples nappes souterraines, et des précipitations annuelles de l'ordre de
1100 mm, la région Rhône-Alpes dispose en moyenne de 2,5 fois plus d'eau douce que les autres
régions françaises. Une soixantaine de contrats de rivière ont déjà été signés couvrant 60 % de la
région.
 Eaux souterraines : le bassin est caractérisé par une grande diversité des eaux souterraines
avec près de 400 systèmes aquifères répertoriés. La population, l’agriculture et les industries
(hors refroidissement des centrales nucléaires) dépendent à 40 % des eaux souterraines ;
 Cours d’eau : 18 400 cours d’eau répertoriés de plus de 1 km de long, qui représentent un
linéaire de 84 000 km. Le fleuve principal est le Rhône, dont le bassin versant représente 75%
du bassin méditerranéen français ;
 Plans d’eau : plus de 1 500 plans d’eau douce de plus d’1 hectare, dont 540 lacs, 630 étangs
(+ ceux de la Dombes) et 260 retenues. Les principaux plans d’eau sont le Lac Léman
(580 km²) et le Lac du Bourget (44 km²) ;
 Zones humides : hormis celles du littoral, environ 800 zones humides de taille très variable
ont été recensées dans l’Atlas de Bassin.
Enfin une des caractéristiques de notre région est la part prépondérante des acteurs énergétiques
dans le prélèvement d’eau ; en effet, 90 % du volume d’eau prélevé en Rhône-Alpes est utilisé pour la
production d’énergie (contre 60 % en France) essentiellement pour le fonctionnement des centrales
nucléaires et hydrauliques.
Ce secteur représente 447 établissements, soit près de 15% du nombre d’éco-acteurs de la région.
Tourisme fluvial, sports et loisirs nautiques :
Le lac Léman (58.000 ha), le lac du Bourget (4.500 ha), le lac d’Annecy (2.700 ha), le lac de
Monteynard (650 ha), le lac d’Aiguebelette (550 ha) sont parmi les plus grands et les plus connus des
lacs naturels alpins, auxquels s’ajoutent 60 lacs plus petits, 35 plans d’eau et 17 bases de loisirs
nautiques.
Les rivières Ain, Ardèche, Drôme, Giffre, Isère, et les fleuves Loire et Rhône offrent de nombreuses
possibilités aux amateurs de raft, aviron, canoë, kayak…
Par ailleurs, toutes les formes de tourisme fluvial se déclinent : location de bateaux à moteur (coches
de plaisance), bateaux promenade avec ou sans restauration, péniches-hôtels, paquebots fluviaux…
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6
La gestion de l’eau :
La filière gestion de l'eau dispose de capacité de recherche et développement et d'un poids
économique relativement important, comme le montre l’étude d’Ernst & Young sur les
écotechnologies. Le secteur regroupe en effet près de 12 000 emplois, de petites et grandes
entreprises comme Wessling, Veolia ou Suez et des capacités de recherche importantes au sein
d'Ircelyon ou Axelera. La région dispose également d'une bonne visibilité sur des niches
technologiques comme l'analyse des ultratraces ou la catalyse. Les acteurs de la filière sont structurés
et regroupés autour de pôles de compétitivité et de projets comme Rhôdanos3.
Le périmètre de la filière concerne toutes les activités et les services liés à la qualité de l’eau, à
l’approvisionnement et à l’assainissement. La filière en région Rhône-Alpes, c’est :
 12 000 emplois ;
 500 entreprises ;
 37% du CA environnement de la région ;
 3 hotspots : Chambéry, Grenoble, Lyon ;
 Des grandes entreprises : Veolia Eau, Suez, Saur ;
 Des grands organes de formation : INPG, INSA de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1,
Ecole centrale de Lyon.
La région Rhône-Alpes dispose d'acteurs clés dans le secteur de la recherche sur la détection des
polluants de l’eau et dans la gestion de l'eau mais les sièges des groupes français, leaders
internationaux de la gestion de l’eau, sont localisés en région parisienne. Notons toutefois que la
Vallée de la Drôme a été précurseur en matière de gestion de l’eau et a été récompensé par le prix
Riverprize en 2005 et le prix des Eco-maires.
La Qualité de l’air
La filière qualité de l'air en Rhône-Alpes dispose d’importantes capacités de recherches au niveau
universitaire (Ircelyon, INSA, CSTB ...) et privé (Aldes Aéraulique, Anjos Ventilation, Ciat, France Air
Management...) avec une spécialisation sur la thématique de la qualité de l’air intérieur mais le poids
économique de la filière reste limité (estimé à environ 2 000 emplois, pour 75 entreprises). Malgré
une croissance prévisionnelle importante (50% entre 2007 et 2012 au niveau national – estimations
2007) elle ne devrait cependant créer qu'un nombre limité d'emplois impactant que faiblement le
tissu économique de la région. Toutefois des synergies sont à rechercher en lien avec la thématique
de l’éco-construction4.
Les entreprises leader sont LAB SA, Rhodia, Aldes, CIAT, PhotocleanQuartz.
3
4
Ibid.
Ibid.
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7
Les Sites et sols pollués
La dépollution des sols est une spécialité historique de la région mais dont le poids économique et les
activités de recherche sont limités. C'est une filière performante pour la région. La filière est déjà bien
structurée autour de projets ou d'acteurs comme le projet Valorsite au sein d'Axelera.
La filière en région Rhône-Alpes, c’est :
 600 emplois ;
 14 entreprises hors entreprises de terrassement ;
 Des acteurs de la recherche : plateforme EEDEMS, Université de Savoie (laboratoire de
chimie moléculaire et environnement) ;
 Des entreprises leader : GRS Valtech, Sita Remédiation ;
 Des centres de formations : INP Grenoble, INSA, Centrale Lyon.
La région Rhône-Alpes, et plus particulièrement en son sein l’agglomération lyonnaise, est le berceau
de l’activité de dépollution des sols, qui demeure le pôle majeur français avec la présence des sièges
de certains leaders du marché. Reposant sur des technologies relativement matures, l’activité n’en
conserve pas moins un potentiel d’innovation sur quelques techniques susceptibles de réduire un
coût encore élevé des opérations de dépollution. L’intégration du secteur est une tendance de fond,
notamment sous l’impulsion des grands groupes immobiliers désireux d’intégrer la dépollution à leur
offre globale.
Le stockage d’énergie
Le secteur du stockage de l’énergie est un secteur transversal faisant appel à de nombreuses
technologies :

Stockage chimique : batteries au plomb et au Lithium-ion ;

Stockage combustible : pétrole, gaz, hydrogène ;

Stockage électrique : condensateurs, supraconducteurs ;

Stockage mécanique : volant d’inertie, hydraulique, air comprimé,

Stockage de la chaleur.
Un des principaux acteurs en termes d’emplois reste Schneider Electric au niveau de l’intégration.
Les autres entreprises leader son MGE UPS et Récupyl.
Les principaux acteurs de la recherche sont le CEA pour les technologies de stockage, et l’INES et
l’INPG pour l’intégration.
Cette filière est fédérée en Rhône-Alpes autour du pôle de compétitivité TENERRDIS.
La filière stockage est vaste avec de nombreuses technologies encore en développement. En ce qui
concerne le marché des piles et accumulateurs, technologie la plus utilisée, le territoire dispose
d’une filière intégrée, avec dans presque tous les maillons, un ou plusieurs acteurs d’envergure
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internationale. La filière présente cependant un certain nombre de faiblesses notamment dues à
l’absence de tissu de fabricants, et à l’insuffisance des moyens de recherche et développement.
La maîtrise des risques industriels et technologiques5
Les risques technologiques majeurs sont très présents en Rhône-Alpes. La région cumule en effet une
forte concentration d’établissements classés Seveso (37 sites – cf. carte ci-dessous), un parc
électronucléaire important, un réseau de canalisations de transport de matières dangereuses
particulièrement dense, un héritage minier significatif et un nombre élevé de grands barrages.
La région Rhône-Alpes
possède une longue
tradition industrielle,
notamment dans le
domaine de la chimie
et du pétrole, à
l’origine de la plupart
des
risques
technologiques. Parmi
ces
installations
classées,
on
en
dénombre
5
300
soumises au régime de
l’autorisation et dix fois
plus à une simple
déclaration. Au sein de
ce parc, l’inspection
distingue
600
établissements
prioritaires pour la
gravité des risques
potentiels, dont 139
classés Seveso 2, soit 13 % du parc national (58 seuils bas et 81 seuils hauts). D’autres établissements
présentent des risques moindres, mais nécessitent des procédures de suivi comparables : silos de
matière susceptible de former des atmosphères explosives, grandes installations logistiques,
installations de réfrigération à l’ammoniac...
Le transport de matières dangereuses : Les canalisations sillonnent la région Rhône-Alpes sur quelque
2 800 km pour le transport de gaz naturel, 1 450 km pour les hydrocarbures et 700 km pour les
produits chimiques.
La région lyonnaise constitue un pôle important d’industries et de laboratoires de biotechnologie,
dont un laboratoire P4 implanté en 1999.
5
Source : Institut des Risques majeurs (IRMA), http://www.irma-grenoble.com/
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9
 Organismes majeurs
Trimatec6
Le pôle de compétitivité Trimatec initié par la Région Languedoc-Roussillon mais pour lequel RhôneAlpes est partenaire, est dédié aux technologies propres et innovantes, à la chimie séparative, la
décontamination, la filtration et les instrumentations.
Ses missions s'articulent autour de quatre domaines thématiques :
 La maîtrise des environnements confinés répond à un besoin de protection des individus, de
l'environnement et des produits ;
 L'utilisation des fluides supercritiques, notamment le CO2 permet le remplacement des
solvants dans les procédés d’extraction et de purification ;
 L'utilisation des technologies séparatives et membranaires sert au traitement des effluents, à
la séparation des gaz, à la concentration des liquides en respectant l'environnement. Il s'agit
de technologies complémentaires employées dans l'extraction végétale ;
 La production et valorisation de la biomasse algale, trouvent des applications dans la
production de biocarburant, de protéines, de molécules à haute valeur ajoutée pour la
chimie, la cosmétique, la pharmacie...
Il regroupe :




Plus de 130 entreprises et associations d’entreprises ;
24 centres de recherche et de formation ;
Plusieurs CCI et Chambres de l’Agriculture, dont celles de la Drôme ;
Plusieurs collectivités.
Axelera7
Le pôle de compétitivité Axelera conjugue chimie et environnement et s’attache à la préservation des
espaces naturels, au recyclage et à la recyclabilité des matériaux, à la chimie issue du végétal, et à
l’usine du futur. Ses programmes de R&D concernent 8 marchés :
 L’éco-efficience des procédés, qui consiste à maximiser les performances d’une usine
durable, existante ou nouvelle, de façon intégrale ;
 Le marché eau, air, sol, agri-agro : traitement de l’eau et des sédiments (industrielles,
résiduaires, pluviales…), traitement des sédiments, dépollution de l’air extérieur (COV,
odeurs, fumées industrielles, analyses…), et traitement des sols (analyses, contamination,
dépollution, PCB, HAP…) ;
 Le bâtiment durable : lumière et qualité de l’air vs. économique d’énergie, matériaux vs.
économie d’énergie, matériaux vs. sécurité, intégration de nouvelles réglementations (bilan
carbone, COV, analyse et cycle de vie)… ;
6
7
Source : Trimatec, http://www.pole-trimatec.fr/
Source: Axelera, http://www.axelera.org/
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10
 Les bioressources : matériaux biosourcés (polymères, plastiques et composites biosourcés),
formations liquides biosourcées (solvants, tensioactifs, lubrifiants, revêtements…) ;
 Matériaux, recyclage, déchets : nouveaux matériaux écoconçus à faible impact
environnemental… ;
 Transports (matériaux et procédés) : allègement des structures, efficacité énergétique,
résistance à l’avancement, catalyse, économie circulaire… ;
 Energies décarbonées : conversion chimique ou biochimique de la biomasse (lignocellulosique, algues…), conversion de déchets (industriels, agricoles et ménagers), captage et
valorisation du CO2 ;
 Electronique : écosystème électronique.
TENERRDIS8
Le pôle de compétitivité TENERRDIS (Technologies énergies nouvelles, énergies renouvelables RhôneAlpes, Drome, Isère, Savoie) a pour objectif :
 De développer la production d’énergies renouvelables (solaire, biomasse, hydraulique) et
d’assurer leur transformation sur des vecteurs d’énergie actuels et futurs (électricité, chaleur
et hydrogène) ;
 D’optimiser l’utilisation de ces énergies dans les secteurs du bâtiment et des transports, qui
représentent en France, plus de 70 % de la consommation d’énergie finale et plus de 50 % des
émissions de gaz à effet de serre, et de développer le marché de nouvelles sources.
Cluster Ecoénergies9
Le Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies est une démarche initiée par la Région Rhône-Alpes qui fédère
aujourd’hui plus de 800 acteurs privés et publics (dont 230 membres) impliqués dans la maîtrise de
l’énergie et les énergies renouvelables appliquées au bâtiment. L’association met en réseau ces
partenaires de l’éco-bâtiment pour faire émerger des projets innovants, améliorer leur compétitivité
et structurer l’offre sur le marché. Il est lauréat de l'appel à projets grappes d'entreprises 2010 lancé
par la DATAR.
Ses objectifs prioritaires sont les suivants :
 Soutenir le développement commercial et international des membres ;
 Mettre en place des actions structurantes pour le développement du secteur ;
 Promouvoir le cluster et ses acteurs en France et à l’étranger
8
9
Source : TENERRDIS, http://www.tenerrdis.fr/
Source: Cluster Ecoénergies, http://www.ecoenergies-cluster.fr/
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11
Engagé dans l’interclustering européen :
Le Cluster Ecoénergies a initié un partenariat particulier avec le Cluster Wallon Eco Construction et le
Cluster Wallon TWEEDE. En outre, le programme GREEN ENERGY CLUSTERS permet à 5 clusters
européens, dont le Cluster Rhône-Alpes Éco-énergies par l'intermédiaire de son partenaire
Rhonalpenergie-environnement (RAEE), de se développer mutuellement.
CIRIDD – Centre international de ressources et d’innovation pour le développement
durable10
Le CIRIDD, créé en 2005 à St-Etienne à partir de la fusion des associations Agora 21, APDD et Pôle de
l'Eau, s'est donné pour ligne d'action de produire, valoriser et diffuser des ressources propres à
favoriser l'expérimentation et l'innovation pour un développement durable. Il coordonne également
la production, par de nombreux experts du Nord et du Sud, d'informations d'actualité en français sur
le DD et gère leur diffusion sur le portail mediaterre.org. Il a enfin une mission de sensibilisation,
formation, proposition et accompagnement méthodologique dans des démarches collectives
engagées au nom de la responsabilité sociétale et en vue du DD.
Le CIRIDD a pour finalité de contribuer à l'émergence de nouveaux modèles de société, plus
respectueux des êtres vivants dans leur diversité, des générations futures et de la planète.
Les principaux domaines de compétence du CIRIDD :
 Conduite d'actions collectives en appui à l'innovation et au changement ;
 Ingénierie d'accompagnement des organisations, des entreprises, des collectivités locales et
des services de l'État dans la mise en œuvre concrète d'une politique de développement
durable ;
 Expertise en matière de responsabilité sociétale des organisations ;
 Identification et analyse des pratiques de développement durable ;
 Proposition de processus innovants et de nouveaux axes de progrès ;
 Veille prospective, R & D, réalisation d'études ;
 Création d'espaces d'échanges, de confrontations d'idées et d'enrichissement ;
 Diffusion de ressources en direction des acteurs du développement durable, connaissances,
bonnes pratiques, dépêches d'actualité, etc. ;
 Développement Web, design graphique, ergonomie, production de contenus multimédia ;
 Production d'intelligence collectives, développement et animation de plateformes
collaboratives, animation de forum, listes de diffusion, infolettres ;
 Formation continue auprès des agents des services de l'État et des collectivités territoriales,
développeurs territoriaux ;
 Animation de communautés d'intérêt, formation à la gestion de l'information (de la veille à la
publication) et mise en visibilité d'actions.
10
Sources : CIRIDD, http://www.ciridd.org/ ; ADEL 42, http://www.adel42.com/
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12
Le Pôle Eco-conception11
Le Pôle Eco-conception est une association qui a créé différents outils comme le pré-diagnostic écoconception, des programmes d’études nationaux et internationaux. Les missions du Pôle Ecoconception Management du Cycle de Vie sont de sensibiliser et faciliter l’accès des PME/PMI aux
démarches d’éco-conception, et œuvrer pour la diffusion de l’éco-conception dans les entreprises.
La promotion, la sensibilisation, le transfert, l’accompagnement, la création d’outils, de contenus et
d’études, sont les activités de ce pôle en vue de la consolidation des PME et PMI. Ce centre de
ressources en management du cycle de vie s’adresse aux entreprises qui trouveront les informations
et l’accompagnement nécessaires à leur projet d’éco-conception mais aussi à l’ensemble des centres
relais aux entreprises régionaux qui démultiplieront la démarche et la diffusion des outils à un
maximum d’entreprises.
La CCI de Saint-Etienne Montbrison est le porteur national du pôle.
L’Inter-Pôle EcoTech
Axelera, LUTB, Minalogic et Tenerrdis se sont rassemblés afin de créer l’interpôle EcoTech RhôneAlpes. Celui-ci a vocation à développer des programmes de R&D aux interfaces des pôles partenaires
sur le thème de l’efficacité énergétique, de la matière à l’usage.
Le Pôle scientifique et technique Rhône-Alpes12
Du fait d’un développement ininterrompu des déplacements automobiles et du transport routier de
marchandises depuis l’après-guerre, les transports sont aujourd’hui à l’origine de plus du quart des
gaz à effet de serre émis en France. Alors que d’autres secteurs ont largement contribué aux efforts
de lutte contre le réchauffement climatique, il reste à inverser le processus de croissance des
émissions liées à la mobilité des personnes et des biens en donnant de nouvelles orientations à ce
secteur vital pour la vie économique et sociale de notre pays.
En cohérence avec cette prise de conscience et avec les orientations du Grenelle de l’environnement,
le ministre d’Etat du développement durable a décidé de créer en Rhône-Alpes un pôle scientifique et
technique (PST), chargé d’imaginer et d’expérimenter des solutions de mobilité à la fois sûres et
durables.
Ce pôle scientifique et technique, qui travaille en liaison avec d’autres partenaires liés au monde de la
recherche (Pôle de compétitivité Lyon Urban Truck&Bus, Université de Lyon, etc.), entend proposer
aux décideurs des solutions innovantes et pluridisciplinaires au service des politiques de
déplacements durables. Il intervient sur toute la chaîne de production, de développement et de
diffusion de ces solutions, depuis la recherche académique jusqu’à l’étude pré-opérationnelle, en
passant par la recherche finalisée, l’expertise, l’enseignement et la formation.
11
12
Source : Pôle Eco-conception, http://www.eco-conception.fr
Source : Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, http://www.developpement-durable.gouv.fr/
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13
Mobiliser les compétences : déjà neuf partenaires
Le PST Rhône-Alpes réunit d’ores et déjà, autour de projets communs dans le domaine de la mobilité
et des transports, les compétences de neuf organismes :
Huit membres permanents implantés en Rhône-Alpes :
 le Centre d’études des tunnels (Cetu) ;
 le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques
(Certu) ;
 le Centre d’études techniques de l’Equipement (Cete de Lyon) ;
 le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ;
 l’Ecole nationale des travaux publics de l’Etat (ENTPE) ;
 l’Institut français du pétrole (IFP) ;
 l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des
réseaux (IFSTTAR) ;
 le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG).
Et un membre associé implanté en région parisienne, le Service d’études sur les transports, les routes
et leurs aménagements (Sétra).
APPEL, le Réseau éco-entreprises13
L’APPEL fédère et accompagne les entreprises dans des actions mutuelles de promotion de leur
savoir- faire à travers une offre de services complète, des actions événementielles et des travaux
collaboratifs. 3 objectifs :
 Promotion des éco-entreprises de Rhône-Alpes ;
 Appui au développement économique ;
 Performance environnementale.
13
Source : APPEL, http://www.eco-entreprises-appel.com/
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14
 Grandes entreprises
Les éco-entreprises de la région Rhône-Alpes sont principalement des TPE de moins de 10 salariés
(51% des établissements )et des PME de 10 à 100 salariés (27% des établissements) recensées lors
d'une récente étude conduite pour la Région et la DRIRE Rhône-Alpes (Mission d’études en faveur du
développement des « clean-techs » ou des éco-technologies en région Rhône-Alpes, 2009). Des PME
dynamiques développant des solutions innovantes dans le champ des écotechnologies et faisant déjà
figure de référence dans leurs domaines respectifs :





Tenesol ;
Clipsol ;
MCP Technologie ;
Apollon Solar ;
Recupyl ;





Processium ;
MCE-5 ;
PaxiTech ;
Canevaflor ;
McPhy Energy ;





Ossabois ;
HEF ;
H3E Energie ;
Photon Power Technologies ;
Fluorem.
 Recherche & Développement
Pôle majeur de recherche, la région Rhône-Alpes se distingue par une concentration forte de
compétences dans le champ des écotechnologies, et plus particulièrement dans les domaines liés à
l’amélioration de l’efficacité énergétique. Selon Ernst & Young, on évalue à plus de 4 600 le nombre
de chercheurs spécialisés en Rhône Alpes sur les écotechnologies, avec une concentration plus
marquée sur les thèmes de l’énergie et des matériaux innovants.
Parmi les centres de recherche nationaux les plus performants sur les technologies d’avenir, 76
centres sont localisés en région Rhône-Alpes et interviennent sur les thématiques de l’énergie, du
bâtiment, du transport, des matériaux et de l’environnement.
Ces 76 centres sont principalement concentrés autour de Lyon, Grenoble et Chambéry, avec deux
spécialisations géographiques fortes : Lyon sur le bâtiment et le transport et Grenoble sur l’énergie et
les matériaux. De façon générale, la région Rhône-Alpes apparaît comme un leader national en terme
de capacité d'innovation sur les technologies d'avenir, derrière l'Ile-de-France mais devant les régions
PACA et Midi-Pyrénées.
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15
Thématiques dominantes de recherche en lien avec les éco technologies sur le territoire régional14 :
Ain
• Bâtiment durable
(aéraulique / qualité de
l’air)
Rhône
• Chimie verte / durable
• Procédés industriels
• Transport durable
• Matériaux innovants
Haute -Savoie
Ain
Loire
Savoie
• Énergie (notamment
solaire)
Rhône
Loire
Matériaux
• Procédés industriels
• SHS sur le sujet
environnement / innovation
Savoie
•
Isère
Isère
Ardèche
Énergie
Matériaux
• Green IT
• Procédés
•
Drôme
•
Principales unités de recherche (publique ou privée)
présentes sur le territoire par application écotechnologique
La région apparaît en leader sur certains secteurs comme le bâtiment où elle concentre près de la
moitié des centres de recherche identifiés. Elle se positionne principalement sur les technologies
d'intégration des énergies renouvelables, sur la gestion de l'air et les technologies d'enveloppe.
Sur la problématique de l'énergie, la région se différencie sur des thématiques comme la micro
énergie (gestion de l'énergie dans les applications miniatures et mobiles tant au niveau de la
production que du stockage), la valorisation et la distribution de la chaleur à basse température
(via les pompes à chaleur) ou sur les systèmes solaires à stockage intégré.
La région apparaît cependant en retrait sur des problématiques comme la gestion de l'eau où malgré
ses capacités de recherche la région Ile-de-France apparaît plus visible du fait de la présence des
centres de recherche et développement des grands groupes français Suez, Veolia et Saur.
La région apparaît également en retrait sur la thématique du transport et de la mobilité durable, le
sujet étant populaire (85 centres répertoriés au niveau national) et la concurrence forte. La région
Rhône-Alpes se positionne cependant sur les sujets de l'architecture des systèmes et des matériaux
pour les infrastructures terrestres et sur l'allégement des véhicules.
14
Source : Ernst & Young, Etudes Région Rhône-Alpes pour le soutien au développement des éco-technologies, 2009.
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16
L’ARC 3 « Environnement »15
L’ambition du projet de recherche porté par l’ARC Environnement est d’aider la région Rhône-Alpes à
maintenir l’équilibre fondamental, mais fragile, du développement durable en s’appuyant sur le
secteur de la recherche et de l’innovation, particulièrement actif dans les thématiques de l’ingénierie
environnementale et de l’étude des relations environnement-santé.
Un tissu universitaire dense, la forte présence d’EPST, tels Irstea (ex-Cemagref), CNRS, INRA, IRD,
l’existence de pôles de compétitivité forts (en particulier Axelera), l’inscription claire de ces
thématiques dans les projets des universités régionales, assurent la crédibilité de cet ARC. L’enjeu est
de faciliter les actions pluridisciplinaires et les synergies dans les domaines de la recherche, de la
formation et de l’expertise en s’appuyant sur les moyens et les outils mutualisés (entre autres les
plates-formes et observatoires du GIS Envirhônalp) et en créant une animation scientifique
susceptible de renforcer les équipes en place et d’attirer de nouvelles équipes rhônalpines.
Six approches transversales en particulier :
 Evolution du climat à l’échelle régionale et adaptation au changement climatique ;
 Ville et urbanisation ;
 Usages, pratiques, représentations ;
 Etats de référence, normes, marqueurs, processus historiques ;
 Innovation technologique et nouveaux systèmes de production ;
 Qualité des milieux (air - eau - sol).
Huit axes thématiques, correspondant à des communautés scientifiques dont la structuration a été
renforcée au moyen des précédents clusters ont été retenus :
1) Chimie durable et procédés éco-efficients ;
2) Risques naturels et technologiques ;
3) Santé et environnement, écotoxicologie ;
4) Ecosystèmes : biodiversité, fonctions et usages ;
5) Production agricole durable ;
6) Méthodes et outils de connaissances, de médiation et de gestion de l’environnement ;
7) Matériaux et environnement ;
8) Ecotechnologies pour la gestion des effluents et des déchets.
Ces huit axes thématiques seront croisés et mis fortement en relation avec les approches
transversales.
15
Source : ARC 3, http://arc3-environnement.rhonealpes.fr/
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17
L’ARC 8 « Industrialisation et sciences du gouvernement »16
L’ARC 8 est le fruit d’une association entre les anciens clusters de recherche rhônalpins « Gospi » et
« Dynamiques sociales et territoriales ». L’ARC 8 s’articule autour de 6 axes thématiques dont
« pilotage des éco-systèmes industriels » et « conception et innovation de produits et de services
durables ».
Quelques laboratoires publics « orientés » Cleantechs, Gestion de l’eau et Qualité de l’air17
Centre de recherche
Localisation
Expertise
Filières
concernées
Nombre de
chercheurs
Cethil – Centre thermique
de Lyon
Lyon
Thermique et aéraulique des
bâtiments, gestion de l’air,
technologies d’intégration des
ENR dans le bâtiment.
Bâtiment,
énergies
renouvelables,
air
8
ENTPE – Ecole nationale
des travaux publics de
l’Etat / Département génie
civil et bâtiment, DGCB
Lyon
Système
d’enveloppe
du
bâtiment, Matériaux, gestion
de l’air dans le bâtiment.
Bâtiment, air
69
INSA – Institut National des
Sciences Appliquées de
Lyon
Lyon
Chimie, matériaux,
nanotechnologies
Multi-filières
2 800
LSA, Laboratoire des
sciences analytiques
Université Claude Bernard
Lyon 1
Lyon
Mesure des polluants de l’eau.
Gestion de l’eau
95
bio
&
IDEEL – Institut des énergies décarbonées et écotechnologies de Lyon18
IDEEL ambitionne de développer des solutions innovantes pour rendre plus propres les procédés
industriels, et transformer les rejets industriels en produits valorisables ou en nouvelles sources
d'énergie.
Les projets de R&D menés au sein d'IDEEL visent à :
 réduire les consommations d'énergie, de matières premières issues du pétrole, l'émission de
CO2, le volume de déchets, les pertes énergétiques et thermiques ;
 valoriser ou recycler les émissions de CO2 et de déchets des usines ;
16
Source : ARC 8, http://arc8-industrialisation.rhonealpes.fr/
Source : Ernst & Young, Mission d’études en faveur du développement des « cleantechs » ou des éco-technologies en
région Rhône-Alpes, 2008.
18
Source : Le Site économique du Grand Lyon, http://www.economie.grandlyon.com/
17
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18
 développer de nouveaux produits à faible impact environnemental, répondant aux nouvelles
demandes sociétales.
De nombreuses filières industrielles sont ainsi concernées : la chimie et l'énergie bien sûr, mais aussi
l'agroalimentaire, la pharmacie ou les biotechnologies.
Les enjeux socio-économiques à moyen et long terme sont considérables. Non seulement sur le plan
environnemental, avec la mise au point de procédés plus propres et plus efficients, mais aussi sur le
plan économique au travers de la création de nouvelles filières industrielles, de nouveaux domaines
d'ingénierie et de services associés, créateurs de richesse et d'emplois au niveau local et national.
Le Technopôle du domaine scientifique de la Doua
Le Domaine Scientifique de la Doua se classe comme le 1er site d'enseignement supérieur et de
recherche en France pour la collaboration avec l'industrie, avec 31 M € de chiffre d'affaires annuel.
Les organismes de valorisation de la recherche présents sur la Doua accompagnent chaque année
PME, PMI et grands groupes, français et étrangers, dans leur développement en leur offrant l'accès
aux compétences et savoir-faire des laboratoires de recherche du site, et ce en toute confidentialité.
Par ailleurs, il est l’un des centres de compétences les plus importants pour la formation continue.
Cette activité bénéficie du transfert des connaissances scientifiques et techniques liées aux activités
de recherche et de formation des acteurs du site. Elle s'appuie par ailleurs sur la collaboration avec
des spécialistes de l'industrie française et européenne.
« Energie, environnement et développement durable » sont une des 9 filières d’excellence
scientifique promue par la Doua.
Ses effectifs :


700 salariés d’entreprises ;
1600 chercheurs ;


1200 doctorants ;
20 000 étudiants.
 Formation
Les formations dispensées en Rhône-Alpes dans le secteur des écotechnologies, du DUT au Doctorat,
concernent tous les domaines : génie civil, génie thermique, aménagement du territoire, énergie,
électronique, logistique, sciences/technologies/santé, chimie, sciences appliquées à la montagne,
mécanique, sociologie, etc.
Etablissements membres ou associés au PRES Université de Lyon :

Institut d’Etudes Politiques de Lyon ;

L'INSA - Institut National des Sciences Appliquées ;

L’Ecole Centrale de Lyon ;

L'Ecole nationale supérieure des Mines de Saint-Étienne ;
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19
L'Ecole de Management de Lyon ;

L’Institut Polytechnique de Lyon (IPL) avec notamment CPE - Ecole Supérieure de chimie physique
et électronique de Lyon et l’ITECH - Institut textile et chimique de Lyon ;


L’Ecole nationale des Travaux Publics de l’Etat (ENTPE) ;

L’Ecole d’architecture de Lyon ;

L’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint Etienne ;

L’ENS Lyon (Sciences & LSH) ;

L'ITECH - Institut textile et chimique de Lyon ;

Université Claude Bernard – Lyon 1 et son Institut Universitaire de technologie ;

Université Lumière Lyon 2 (et IUT) et Université Jean Moulin Lyon 3 sur la dimension SHS ;

Université Jean Monnet de Saint Etienne et son IUT.
Etablissements membres ou associés au PRES Université de Grenoble :

L’Institut Polytechnique de Grenoble (Grenoble INP) ;

Grenoble Ecole de Management ;

Ecole Nationale Supérieure d’architecture de Grenoble ;

Université Joseph Fourier – Grenoble 1 (et ses IUT) ;

Université P Mendès France – Grenoble 2 et Université Stendhal Grenoble 3 (SHS).
Etablissements implantés sur le secteur Chambéry / Savoie

Université de Savoie (dont notamment l’Ecole Polytechnique Universitaire d’Ingénieurs de
l’Université de Savoie et l’IUT d’Annecy).
 Plateformes d’innovation technologique
PROVADEMSE – Procédés Propres Valorisation Dépollution Matières Premières Secondaires
Effluents et Energie19
La plateforme PROVADEMSE, labellisée par le pôle de compétitivité AXELERA, est un centre de
compétences et de ressources mutualisées au service des éco-entreprises innovantes dans les
domaines stratégiques des ECOTECH/CLEANTECH, et plus particulièrement de la gestion durable des
déchets, ressources en eau, matières premières et énergie dans les milieux fortement anthropisés
(industriels et urbains).
La plate forme constitue un outil de transfert vers le monde économique des activités de recherche et
de formation de 9 organismes publics de recherche, membres de l'un ou des deux GIS ENVIRHONALP
et EEDEMS : INSA, ENTPE, BRGM, CSTB, ENSMSE, UJF, G-INP, CNRS, UCBL.
La plate forme PROVADEMSE est implantée sur deux sites d'expérimentations :

19
Campus LYONTECH à Villeurbanne, la Doua ;
Source : PROVADEMSE, http://www.provademse.com/
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20

Campus Saint Martin d'Hères, Grenoble.
 Evènements
Les éco technologies en Rhône-Alpes sont à l’origine d’événements internationaux qui participent à la
reconnaissance mondiale du savoir-faire français sur l’environnement :
 POLLUTEC : Premier salon au mode des équipements, des technologies et des services de
l’environnement pour l’industrie et les collectivités locales (fin novembre tous les 2 ans à
Lyon). Le salon Pollutec attire plus de 65.000 visiteurs ;
 Université d’Eté de l’Environnement : retour d’expériences innovantes entre grandes
métropoles sur la gestion de l’eau, les risques industriels et les problématiques santé /
environnement organisée par l’Appel en alternance avec Pollutec ;
 Novatech : reconnue comme la plus importante manifestation mondiale dans sa spécialité,
Novatech rassemble, tous les 3 ans à Lyon, ingénieurs et spécialistes sur les techniques et
stratégies durables pour la gestion des eaux urbaines, par temps de pluie ;
 Salon des énergies renouvelables : le seul salon rassemblant l’ensemble des filières des
énergies renouvelables ;
 Forum 4I (Innovation, Industrie, Investissement et International) : forum rassemblant à
Grenoble les acteurs de l’innovation et les investisseurs, permettant d’échanger sur la
création et le développement d’entreprises innovantes. En 2009, le forum a rassemblé ces
acteurs autour du thème des technologies pour la santé ;
 Le Forum LEDs, conférence/expo internationale, première du genre en Europe, visant à
promouvoir les nouvelles technologies éco-performantes en éclairage.
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21
Les spécificités territoriales
 Drôme – Rovaltain : le Pôle Ecotox20
La Région Rhône-Alpes, le Département de la Drôme, le Syndicat Mixte du Rovaltain, la CCI de la
Drôme, en partenariat avec les universités et les grandes écoles de Rhône-Alpes ont pris l’initiative de
créer à Rovaltain un pôle d’intérêt national s’inscrivant dans les conclusions du Grenelle de
l’Environnement sur la toxicologie environnementale et l’éco-toxicologie.
Rovaltain propose la mise en place d’un outil fédératif de recherche (hôtel à projets articulé autour
d’une Très Grande Infrastructure, plateau technique expérimental d’équipements mutualisés) dédié à
la toxicologie environnementale et à l’éco-toxicologie.
Ce pôle répond à des préoccupations sociétales, environnementales, sanitaires et industrielles sur la
toxicité éventuelle des produits et technologies. Il a vocation à étudier les risques sur la santé et
l’environnement d’agents potentiellement toxiques (rayonnements ionisants ou non ionisants, agents
chimiques, biologiques, pharmacologiques, virologiques et bactériologiques) à faibles doses en
mélange et sur le long terme.
Les collectivités locales se sont engagées à hauteur de 40,6 millions d’euros pour ce projet de
plateforme de recherche et de service.
 Chambéry : la gestion de l’eau
Le Lac du Bourget
 C’est le plus grand lac naturel de France (45 km²) ;
 C’est la plus grande réserve d’eau douce de France (3,6 milliards de m³, c’est-à-dire
l’équivalent de l’ensemble de la consommation annuelle domestique de France) ;
 Le Lac du Bourget est d'un intérêt écologique majeur et constitue un élément important du
patrimoine naturel français (grand nombre d'espèces de poissons et d'oiseaux) ;
 Lieu touristique très prisé (plages, activités nautiques).
Le Projet Grand Lac21
Bel emblème de la Savoie puisque c’est le plus grand lac naturel de France, le lac du Bourget est
exceptionnel par ses richesses naturelles et son patrimoine. Au-delà de ces atouts, le site est au cœur
de la vie quotidienne, pour leur résidence, leurs déplacements et leur travail, de la moitié des
Savoyards. Pour toutes ces raisons, le Conseil général a initié le Projet Grand Lac pour la période
2000/2015 consistant à redonner au lac son caractère naturel, dans le cadre d’un développement
durable et ses trois composants que sont l’environnement, l’économie et le social. L’aménagement de
20
21
Source : Pôle Ecotox, http://pole-ecotox.com
Source : Conseil général de Savoie, http://www.cg73.fr
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22
ses berges constitue le cœur du projet et porte sur la sécurisation de la RD 1201 et la reconquête des
berges pour préserver l’écosystème et faciliter l’accès du public pour les activités de loisirs. Afin d’en
profiter au maximum, des parkings ont été créés à proximité des accès aux berges. Le coût global de
la requalification des berges sera de 40 millions d’euros une fois la seconde tranche achevée.
Entreprises et bureaux d’études
 Alp’epur est un bureau d’étude spécialisé en gestion de l’eau publique. Il est également le
concepteur du dispositif d’assainissement par roselière ;
 Le CIDEE est un bureau d’étude spécialisé dans le domaine de l’eau et de l’environnement ;
 De Profundis, est une entreprise produisant des solutions d’air conditionné, écologiques et
compétitifs, basées sur des sources d’eau naturellement froide, notamment les eaux
profondes lacustres ;
 GeophyConsult est une entreprise innovante qui a pour vocation de mettre en pratique les
travaux de recherche au service des ouvrages hydrauliques en remblais (digues et barrages) ;
 Kiwi France conçoit et réalise des équipements et procédés de traitements des eaux usées
pour bon nombre d’applications industrielles et communales ;
 SAFEGE est société d'ingénierie et de conseils et maison-mère d'un groupe de sociétés
françaises et étrangères, exercent dans les domaines de l’eau et de l’environnement.
Savoie Technolac est un parc d’activités, moteur de l’innovation et du développement économique
du territoire grâce aux synergies qu’il développe entre ses acteurs : centres de recherche, entreprises
innovantes et établissements d’enseignement supérieur. L’offre Savoie Technolac est au service de la
réussite des entreprises innovantes, en particulier dans le domaine du solaire et des éco-énergies. Il
se distingue depuis près de 25 ans par la réalité des transferts de technologies, la qualité de son offre
et la convivialité de ses neuf mille technopolitains.
Formation et Recherche
 L’Université de Savoie est composée de nombreux laboratoires intervenant sur la thématique
de l’eau : Le Laboratoire d’Ecologie Alpine ; Le Laboratoire de Chimie Moléculaire et
Environnement ; Le Laboratoire de Géodynamique des Chaînes Alpines ; Le Laboratoire de
Géophysique Interne et Tectonophysique ; Le Laboratoire Optimisation de la Conception et
Ingénierie de l’Environnement.
 Institut de la Montagne22
La création à Chambéry d’un Institut de la Montagne à vocation nationale et ouvert sur l’Europe
relève d’une décision prise le 23 juillet 1999 en Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire.
Elle est le fruit d’un positionnement sur la thématique « montagne » du département de la Savoie et
de la ville de Chambéry affiché avec force depuis longtemps et auquel l’université de Savoie a
contribué pleinement. La volonté de mettre en œuvre un « pôle montagne » sur le site universitaire
de Savoie-Technolac s'est concrétisée par la construction d’un bâtiment (1 200 m2) dont les travaux se
22
Source : Institut de la Montagne, http://www.institut-montagne.org
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23
sont achevés en 2008. Ce bâtiment abrite un pôle de formation à finalité professionnelle sur les
métiers liés à la montagne, le laboratoire Edytem et l’Institut de la Montagne. L’Institut de la
Montagne constitue un instrument novateur et unique dans le paysage français. Il se positionne à
l'interface de la recherche et des acteurs de la montagne. Son objectif est d'organiser et d'encourager
les échanges entre les chercheurs, les décideurs, les acteurs et les utilisateurs de la montagne. Sa
vocation est de mobiliser l'expertise scientifique et technique en faveur d'un développement durable
et de contribuer à la prise de décision tant dans le domaine public que privé. Depuis 2000, l’Institut
de la Montagne a pour mission de coordonner des projets de recherche « montagne »
pluridisciplinaires et internationaux.
 Le lycée Louis Armand, à Chambéry, dispense le BTS Métiers de l’eau.
 Loire - St-Etienne : traitement et maîtrise des risques liés à l’eau23
Labellisée Éco-territoire, la Loire a développé des savoir-faire sur l'efficacité énergétique en
s'appuyant sur des compétences en traitement de surface, éco-matériaux, procédés de fabrication
avancés, en optique (éclairage). De plus, elle innove dans le domaine de la construction bois et de
l'énergie.
Spécialiste dans le domaine du traitement de l’eau ou dans la fabrication de stations d’épuration, la
Loire s’illustre également dans le domaine de l’environnement avec un fort potentiel d’entreprises
dans le domaine du traitement des déchets industriels ainsi que dans le domaine du conseil : écoconception, développement durable, qualité, sécurité et environnement.
La Loire est reconnue comme terrain d'expérimentation pour des opérations collectives de
développement durable auprès des entreprises et des zones d'activités.
Le CIRIDD est présent à Saint-Etienne. Son champ d'action privilégié porte sur la promotion et la
gestion du changement en faveur d’un développement économique soutenable.
Recherche
 82 chercheurs dans le public ;
 4 brevets.
> Les laboratoires : organismes/écoles
 Ecole Nationale Supérieure des Mines (Saint-Etienne) : Centre SPIN (Sciences des Processus
Industriels et Naturels), Centre SMS (Sciences des Matériaux et des Structures), Centre SITE
(Sciences, Information et Technologies pour l’Environnement), Laboratoire 3MI
(modélisations mathématiques) et Institut Henri Fayol.
 ENISE (Saint-Etienne) : Laboratoire Diagnostic et Imagerie des Procédés Industriels (DIPI).
 PRES - Université Jean Monnet (Saint-Etienne cedex 2) : Laboratoire Hubert Curien.
23
Source : ADEL 42, http://www.adel42.com
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24
> Les centres techniques
 CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques) : Usinage technologies propres traitement des effluents / Résistance des installations à la neige et au vent.
> Les plateformes technologiques
 PORA (Dépôts Micro-nano structurés et Multi-fonctionnels, Usinage Asphérique de Haute
Précision) ;
 ISIS (HEF et CEA) applications dans les énergies.
Projets scientifiques ou technologiques
 ATMOS MINAOSS (PORA – CEA) ;
 D2N (PORA) ;
 ISIS (HEF – CEA) ;
 3 projets sur eau et déchets (ENMSE).
Formations
> Supérieur
 Ecole Nationale Supérieure des Mines (Saint-Etienne) : Doctorat Sciences et Génie de
l'environnement (conjointement avec UJM), Ingénieur civil des Mines, Master Recherche
Sciences de l'Environnement industriel et urbain (avec INSA Lyon), et Master Recherche
Systèmes Territoriaux, Développement Durable et Aide à la décision (avec UJM).
 PRES - Université Jean Monnet (Saint-Etienne) : Doctorat Sciences de la Terre et
Environnement et Licence sciences, technologies, santé, mention sciences de la terre et de
l'environnement.
 ESC St-Etienne (Saint-Etienne) : MBA spécialisé Management et Développement Durable.
 IUT St-Etienne (Saint-Etienne) : Licence Pro ingénierie et Exploitation Eaux (parten. avec MFR
St Etienne et UJM).
> Technique
 Maison Familiale Rurale de Saint-Etienne (Saint-Etienne) : Bac techno Sciences et
Technologies de l'Agronomie et du Vivant - Service en Milieu Rural et BTSA Gestion et
maîtrise de l'eau, spécialité GSEA ou EPAHUA.
 IUT St-Etienne (Saint-Etienne) : DUT Génie Biologie, option génie de l'environnement.
 Lycée Albert Camus (Firminy) : Bac pro hygiène et environnement.
 Lycée Benoît Fourneyron (Saint-Etienne) : BTS système constructif bois et habitat et Bac pro
Technicien en Installation des Systèmes Energétiques et Climatiques.
 Lycée Sainte-Barbe (Saint-Etienne) : Bac pro Industries des Procédés/Bac STI Développement
Durable/BTS Métiers de l'eau.
 Lycée Benoît Charvet (Saint-Etienne) : CAPA Travaux paysagers.
 L.R.E.A (Sorbiers) : CAPA Travaux paysagers.
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25
> Autres
 Afpa (Saint-Etienne) : Diverses formations : solaire thermique, solaire photovoltaïque,
chaufferies bois, etc.
 Greta du Roannais (Roanne) : Diverses formations : rénovation thermique du bâtiment,
architecture bioclimatique, éco-matériaux…
 AFPI Loire Idecq (Saint-Etienne) : Cycle Animateur, Qualité Sécurité Environnement.
 LEGTA Montbrison/Précieux/St-Genest-Malifaux (Montbrison) : Formations Qualité Sécurité
et Environnement (niveau Bac+2 à Bac+4).
Les entreprises leader en éco-activités dans la Loire







Barriquand Echangeurs ;
Bernard et Bonnefond ;
Ceetal Laboratoires ;
Eurotab ;
F.M.I. PROCESS S.A. ;
Foretec ;
HEF R&D ;







LOGIC ;
MPA Industrie ;
Ossabois SAS ;
Planchet Epuration ;
Plasti Rhône-Alpes ;
Pramac France ;
Rheinzink France ;






Sagemines ;
Sepra Environnement
Sermaco ;
SNF Floerger ;
Solover ;
Valdi.
;
 Région lyonnaise : Traitement de l’air, des terres et de l’eau24
Air
 Les projets de la R&D à Lyon concernent : Capture et réutilisation de CO2 ; Capteur et
analyseur en ligne ; Traitement des COV (composés organiques volatils) et des fumées
industrielles ;
 Acteurs lyonnais : Explorair, Odotech, Airpoll, Burgeap, Lab.
Terres
 14,5% des terres contaminées se trouvent dans la région Rhône-Alpes ;
 Les projets de la R&D à Lyon concernent : Technologie de nettoyage des sols in situ ;
Traitement des sédiments contaminés ;
 Acteurs lyonnais : Serpol, Séché environnement, Antea, Soletanche Bachy.
Eau
 Les projets de la R&D à Lyon concernent : Surveillance et traitement des polluants
émergents ; Capteur et analyseur en ligne ; Traitement des boues ; Restauration de l’eau
naturelle (rivières, lacs, etc.) ; Réutilisation des eaux usées industrielles ;
 Acteurs lyonnais : Irh, Thetis, Servivap, Sogreah, Mesureo ;
 Station d’épuration Aqualyon de la Feyssine : 4 ha, 91 000 m3 d’eaux usées traitées par jour.
24
Source : ADERLY, http://www.aderly.com
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26
Sources
ADEL42 ; ADEME Rhône-Alpes ; ADERLY ; ARC Rhône-Alpes ; Axelera ; CESR ; CIRIDD ; Cluster Ecoénergies ; Conseil général de Haute-Savoie ; Conseil régional Rhône-Alpes ; DIREN Rhône-Alpes ;
Dossier de candidature Pôle ECOTECH Rhône-Alpes ; Ernst & Young ; Institut de la Montagne ; Institut
des Risques majeurs ; MIPRA ; Pôle Ecotox ; PROVADEMSE ; Réseau Tee Rhône-Alpes ; SINDRA ;
Trimatec
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27
Le présent document a été élaboré par la MIPRA
sur la base des informations communiquées par les Chambres
consulaires, les Agences économiques, les Collectivités
territoriales des territoires rhônalpins et leurs établissements
publics.
MIPRA : Mission Ingénierie et Prospective Rhône-Alpes 36 quai Fulchiron 69005 Lyon 04 78 95 93 10 www.mipra.fr

Technologies environnementales

Transcription

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