Il n`y a que Maillan qui m`aille* Titre provisoire
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Il n`y a que Maillan qui m`aille* Titre provisoire
La Compagnie de la Dame présente Il n’y a que Maillan qui m’aille (titre provisoire) D’après les monologues, sketches et chansons interprétés par Jacqueline Maillan Jaqueline Maillan Actrice française (Paray-le-Monial 1923Paris 1992) Elle fut, dès les années 1960, l’une des grandes vedettes comiques du théâtre de boulevard. (Encyclopédie Larousse) Mise en Scène Hélène Sarrazin Avec Corinne Mariotto, comédienne chanteuse - Frédéric Schadoroff, pianiste Adaptation musicale Frédéric Schadoroff Création lumière et objets lumineux Julien Bony Attachée de production Catherine Siriphoum Administration Myriam Chaabouni Costumes Kantuta Varlet Création 29 janvier au 7 février 2015 au Théâtre du Pavé à Toulouse Production Compagnie de la Dame, co-production Espace Apollo à Mazamet avec l’aide de l’association Grenier Maurice Sarrazin et de l’AFDAS avec le soutien du Théâtre du Pavé Des demandes de subventions sont en cours auprès de la Mairie de Toulouse, du Conseil Général de la Haute-Garonne et du Conseil Régional Midi-Pyrénées. «Avec son exubérance naturelle et son phrasé ultra rapide, tout en ruptures, Jacqueline Maillan a fait les grandes heures du boulevard et des soirées théâtre à la télévision (…) Perfectionniste faisant passer le théâtre avant tout le reste, c’était sur scène, en jouant à être une autre, que Jacqueline Maillan se sentait enfin elle-même. Un troublant paradoxe.» (Télérama) «Jacqueline Maillan pouvait tout jouer, et d’ailleurs elle a tout joué, d’Anouilh aux Branquignols. Maillan, une grande dame comme un volcan, la démarche énergique, le clin d’œil complice, le sourire narquois. Jamais vulgaire, toujours drôle, celle dont le seul nom a rempli les salles de théâtre sans relâche durant près de 40 ans… Celle qui savait aussi bien être l’interprète de Françoise Dorin ou de Chéreau… Maillan, une femme comme un immense éclat de rire qui n’en finit plus.» (Archives INA) Il n’y a que Maillan qui m’aille (titre provisoire) «Nous sommes ici-bas pour rire. Nous ne le pourrons plus au purgatoire ou en enfer. Et, au paradis, ce ne serait pas convenable.» (Jules Renard) Prononcer le nom de Jacqueline Maillan devant ceux qui l’ont vue jouer provoque immédiatement un sourire, une réaction d’admiration, de joie. Une envie, un appétit de se la remémorer, de la rappeler. Un spectacle sur Jacqueline Maillan, sa vie, sa personnalité ? Non. Mais l’évocation de ce «personnage», d’un style, d’une énergie de jeu - et, pourquoi pas, un clin d’œil à une époque - au travers de textes courts, de sketches et de chansons qu’elle a interprétés. Sur scène : une comédienne et un pianiste, un clavier et son habillage lumineux, un paravent translucide et coloré, des jeux de lumières – transparences, effets de vitraux, ombres chinoises - pas d’autre décor, peu d’objets … mais des plumes ! et des paillettes ! Nous assumons le parti pris du divertissement pur, de la gaudriole, du kitsch le plus joyeux …! Note d’intention Pourquoi reprendre ces textes qui ne cherchent pas la profondeur, ces chansons qui sautent à pied joint, avec délices, dans le mauvais goût ? En partie parce qu’ils ont été pour elle - et seront pour nous - le prétexte d’un jeu décomplexé, exubérant, jubilatoire. «Tout l’art de Jacqueline Maillan, qui est grand, est un art de la métamorphose. Elle se transforme en un instant. Il entre une dame bourgeoise, et c’est une farceuse qui nous salue. Ce qu’elle dit, ce qu’elle chante est à la fois absurde, énorme et simple comme bonjour. Tout ce qu’elle fait est à la fois savant et impromptu. Elle enchaine, elle raconte, elle s’amuse et nous amuse. Elle nous prend à témoin. Ce sont les lois du cabaret : être proche et imprévisible, amical et étranger. Aujourd’hui seule en scène, elle nous montre de quoi le métier est fait. D’intelligence, d’à-propos, d’humour, d’aisance, de sensibilité, de brio, de liberté, et d’un sens très singulier du déséquilibre, qui met de la malice en toute chose. Elle va jusqu’au burlesque et s’y installe carrément.» (Pierre Marcabru) Le dernier «seule en scène» de Corinne Mariotto, «Les règles du savoir-vivre dans la société moderne» un monologue satirique de Jean-Luc Lagarce sur les bonnes moeurs - a rencontré un succès certain, et l’a amenée sur les scènes les plus diverses depuis huit ans. Femme de théâtre, elle a, comme Maillan, « tout joué ». C’est ce qui lui permet de se lancer avec bonheur dans cette évocation sans tomber dans le piège de l’imitation ou de la parodie. «Perfectionniste faisant passer le théâtre avant tout le reste, c’était sur scène, en jouant à être une autre, que Jacqueline Maillan se sentait enfin elle-même. Un troublant paradoxe…» Pourquoi reprendre ces textes, justement ceux-là ? Parce qu’au-delà du charme de leur humour désuet, on perçoit une fragilité … qui ne me laisse pas indifférente, qui me parle de la difficulté d’exercer nos métiers… D’amuseurs ? Entre autre… En partant des textes et chansons, légers et drôles, de « la Maillan », apparait en filigrane une figure de femme touchante, en proie à la solitude et à un immense besoin d’amour. Artiste tentant son «grand retour», poussant la fantaisie jusqu’à la fêlure. Jusqu’où ?... Elle s’adresse au public comme à ses meilleurs amis, mais n’adresse pas un mot à son assistant - son pianiste - veilleur attentif… Un égocentrisme digne du Minetti de Thomas Bernhard, mais surtout ce désir d’être désirée - pas si futile, finalement, puisque les interprètes sont toujours à la merci de ça : le désir des autres, désir de leur confier un texte, de les mettre en scène, de venir les voir, de leur ouvrir un lieu pour jouer… Une personne apparait, curieusement, au détour de tous ces fragments finalement très cohérents. Plus riche et plus complexe qu’il n’y parait au premier abord. Hélène Sarrazin - Metteur en scène Corinne MARIOTTO - Comédienne chanteuse Pilier de la compagnie des Vagabonds, elle joue dès 1993 dans chaque création, sous la direction de Francis Azéma. Elle travaille également sous la direction d’autres metteurs en scène comme Maurice Sarrazin, René Gouzenne, Patrick Séraudie, Jean-Claude Bastos, Jean-Pierre Beauredon, François Fehner, Sébastien Bournac, Catherine Vaniscotte ou Eric Vanelle. «Les règles du savoir-vivre dans la société moderne», un monologue satirique de Lagarce sur les bonnes moeurs, l’amène sur des scènes aussi diverses que la Cave Poésie, le Théâtre du Pont Neuf, ou encore le Théâtre Ivan Vazov de Sofia, en Bulgarie ! Ce spectacle, qui rencontre un succès certain, est en tournée depuis huit ans. Son interprétation dans «La musica deuxième» de Marguerite Duras lui vaut les éloges de toute la presse. Elle joue également dans «Adieu Monsieur Tchekhov», «Tartuffe, peut-être...», «Outrage au public» de Handke, «Les justes» de Camus, «La mouette» de Tchekhov, «Derniers remords avant l’oubli» de Jean-Luc Lagarce. «Les amours inutiles» de Maupassant. Plus récemment, elle interprète le rôle d’Andromaque dans la mise en scène de Francis Azéma, le rôle de la mère dans «Le nom» et dans «Visites», pièces du cycle Jon Fosse, et Madame Lepic dans « Poil de Carotte » de Jules Renard. Dans le cycle de créations « Noir/lumière » elle joue de multiples personnages des pièces «Bérénice», «Tartuffe» et «Dom Juan». Corinne Mariotto est également sollicitée pour des lectures publiques. C’est ainsi qu’on a pu l’entendre lire à plusieurs éditions du Marathon des Mots, au « Festival lettres d’automne » à Montauban, à la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine de Toulouse, à plusieurs reprises à Suparéo – Toulouse, … Femme de théâtre, Corinne Mariotto participe également à quelques courts et longs métrages pour le cinéma et la télévision. En 2010, elle interprète le rôle principal dans un court métrage avec l’acteur Michel Boujenah. Pédagogue, elle a contribué à des ateliers de pratique théâtrale au collège Michelet à Toulouse, à l’atelier d’initiation au théâtre pour adolescents du Grenier Théâtre, à l’atelier d’initiation adultes Graines d’Acteur, à des stages pour les élèves de l’école Le Passage à Niveau, et en 2009/2010 elle enseigne en Option Théâtre au Lycée de Mazamet. En 1993, elle participe à la fondation du Grenier Théâtre. Elle est également responsable pendant sept ans de la programmation jeune public « Les p’tits cailloux » au Théâtre du Pavé. Frédéric SCHADOROFF - Pianiste pendant 10 ans aux Ateliers Voix Express. Dans ce Etudie le piano classique pendant 15 années avec cadre, direction de groupes vocaux, création d’arMonique Mercier, professeur au CNSM de Paris. rangements et participation en tant que pianiste au Puis s’initie au jazz pendant un an à l’American festival Détours de Chant de 2001 à 2011. School of Modern Musique à Paris. Parallèlement, apprend la guitare en autodidacte et réalise 2 enre- En 2003, intègre l’équipe pédagogique de Music gistrements discographiques en tant qu’arrangeur Halle, l’école des musiques vivaces en tant que musicien-enseignant. et instrumentiste. Déménage à Toulouse en 1989 et participe pendant Rencontre avec Catherine Vaniscotte et coordonne 3 ans au groupe de musique des Andes Poncho Lar- la réalisation musicale du CD « Princesses oubliées ou inconnues » , coup de cœur de l’Académie go, réalise un CD avec ce groupe. Charles Cros en 1988, catégorie Jeune Public. En Puis, rencontre avec Gilles Ramade et participe pen- tournée avec le spectacle depuis cette date, plus de dant 5 ans à la création de l’école de comédie musi- 150 représentations. cale et de la Compagnie Figaro and Co à Pibrac, en tant que pianiste. Accompagne de nombreux spec- Actuellement en projet de CD sur un duo pianotacles ( West Side Story, les Misérables, le Barbier voix avec Olivier Capelle. de Séville, …). En parallèle, pratique la photographie de spectacle depuis de nombreuses années avec quelques incursions en tant que professionnel (festivals de jazz, Rencontre avec Hervé Suhubiette et collaboration Détours de Chant, Music Halle, particuliers, ….) . Reprend des études et obtient une licence de musicologie à l’UTM Toulouse le Mirail en 1995. Hélène SARRAZIN - Metteur en scène Comédienne depuis 1986 Metteur en scène depuis 1992 Elle participe comme comédienne à plus de 30 spectacles : textes classiques, créations à partir d’improvisations, spectacles musicaux pour adultes ou jeune public, spectacles de rue… Elle collabore entre autres avec les compagnies Cyranoïaques, l’Agit, Royal de Luxe, le Phun, … Elle prépare et réalise des lectures publiques pour le Marathon des mots, la Cave-Poésie de Toulouse, des bibliothèques, festivals… Quelques petits rôles dans des longs métrages cinéma ou des séries télé (sous la direction de François Dupeyron, Christian Faure, Charles Nemes…) Assistante de nombreux metteurs en scène, elle met en scène elle-même : « Antigone à New York » de Janus Glowacki ; « Les Fraises Salées », adaptation de nouvelles de JeanMarie Laclavetine ; « Le Cirque à Jules », création théâtre-cirque ; « Mes Anges », lecture concert George Sand - Fréderic Chopin ; « La Noce » de De- nise Bonal ; « Monsieur Marcel », d’après Marcel Proust ; « Eugène ou le choisi » de F. Fehner, en co-mise en scène avec l’auteur ; « Lambeaux » de Charles Juliet et « L’Imitateur » de Thomas Bernhard (collaborations avec Patrick Abéjean, direction d’acteurs) ; « Fa’a’amu » de Roger Lombardot … Plusieurs compagnies font également appel à elle ces dernières années pour une collaboration en cours de projet à la mise en scène et surtout à la direction d’acteur. On lui demande aussi de diriger le travail scénique de spectacles musicaux (Eric Lareine et leurs enfants ; Toulouz’elles ;…) Formatrice, elle intervient pour des publics et dans des cadres très divers : formateurs théâtre, écoles d’ingénieurs, jeunes adultes handicapés mentaux, option théâtre pour le Bac, écoles primaires… Co-dirige, avec Patrick Abéjean, la compagnie « Les Cyranoïaques ». Julien BONY - Création lumières Julien Bony a grandi au-dessus de l’atelier de vitrail de son arrière grand-père, puis de son grand-père Paul, maître verrier de renom, à paris, VIe arrondissement. L’essence familiale lui fait assembler à son tour plombs et verres soufflés. C’est la lumière qui l’attire, la couleur, il le dit. Il se passionne pour le cinéma, travaille avec Ricardo Aronovitch, Raul Ruiz, Manoel de Olivera ou encore Gaspard Noé. En 1993, à Calvi, Néry lui confie la régie lumière de son concert du soir : Les Nonnes Troppo. C’est un autre début. On sait vite voir en lui un responsable, un minutieux, un audacieux aussi. Néry lui commande sa prochaine création lumière, puis toutes les autres. Et c’est là une vérité : travailler avec Julien relève de l’addiction. Plus tard, Bertrand Belin s’intéresse à son travail et c’est un retour aux sources : il lui commande pour la scène des vitraux. Lignes de plomb verticales, horizontales, couleurs franches, les vitraux sont là, pendus au vide, comme autant de tableaux abstraits et mondrianesques. C’est là, dans cette fausse simplicité, que s’ancre la manière de Julien Bony, et c’est dorénavant pour ce style unique que l’on fait appel à lui. Si depuis 2004, Julien travaille principalement avec Nosfell, chanteur hybride et majestueux aux univers multiples, on a pu également le voir à l’œuvre avec Lili cub, et plus récemment, Emily Loizeau. Des vitraux, il a gardé les lignes, a surdimensionné le tout, la gélatine a remplacé le verre, le cinéma, de nouveau, n’est pas loin. Là où l’on tamise volontiers, là où l’on tente d’adoucir en pensant ocres, rouges et jaunes d’or, Julien propose l’exacte inverse, et assène turquoises, roses et oranges crus. Et c’est effrayant de justesse. Le propos radical choque et offre tout à la fois une nouveauté et on est finalement d’accord sur une chose : la sensualité sait exister ailleurs que dans la pénombre. Merci... Michel Zinni (cours de chant) Cathy Brisset (photo de l’affiche), Corinne et Alain Manané (Repérage sérigraphie), Jean-Pierre Belin (fabrication accessoires), Marie-Thérèse Dumas (présidente Cie de la Dame), Amandine Dumas-Crouzet (courrier), Groucho