C`est officiellement signé entre la BAD et le Togo ! Réduire les
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N°867 du 1 DECEMBRE 2015 er Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses Par Koffi SOUZA Editorial POUR LE DEVELOPPEMENT ELECTRIQUE DU CONTINENT AFRICAIN L’électrification du continent africain revient aujourd’hui au centre des préoccupations politiques et économiques françaises sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, à l’origine de la fondation Énergies pour l’Afrique. Sur plus de 1,3 milliard, le nombre de personnes en situation de pauvreté énergétique dans le monde, une grande majorité se situe dans les régions rurales et isolées d’Asie du Sud ou d’Afrique subsaharienne. L’Afrique subsaharienne est aujourd’hui la zone qui présente le taux d’électrification le plus bas des régions en développement avec seulement 31% en moyenne et plus de 600 millions de personnes vivant sans électricité. Un chiffre qui devrait continuer d’augmenter, voire même doubler d’ici à 2030 au regard des évolutions démographiques. La capacité électrique installée dans toute l’Afrique sub-saharienne, hors Afrique du Sud, ne dépasse pas les 28.000 mégawatts, ce qui est égal à la capacité de la seule Argentine. Le manque d’énergie fiable sur le continent a des conséquences humaines redoutables: 730 millions de personnes en Afrique sub(suite à la page 2) P.3 Réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 11,14% à l’horizon 2030 P.7 Enseignement supérieur Trop d’étudiants, trop longtemps dans les universités COP 21 à Paris Réparer l'injustice climatique en Afrique P.7 La jeunesse africaine a formulé des recommandations à Lomé P.2 Le président Faure E. Gnassingbé (au micro) au Sommet COP 21 à Paris P.3 Nouveau code pénal / Malgré la pression internationale pour sa libéralisation L’Exécutif togolais choisit de réprouver l’homosexualité P.4 Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs C’est officiellement signé entre la BAD et le Togo ! Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 CULTURE 2 AZIMUTS INFOS Un satellite avec des contraintes de design assez fortes La réalisation de ce satellite a dû tenir compte d’un certain nombre de contraintes techniques et opérationnelles. C’est ce que nous explique François Paoli, responsable technique du satellite chez Thales Alenia Space à travers trois exemples. Parmi les contraintes techniques, « l'autonomie et la durée de vie sont deux des clés de la réussite de ce programme ». Or, jusqu'à présent, « on réalisait des satellites en orbite basse avec des durées de vie typiquement de 3 ans avec une extension à 5 ans ». Avec les Sentinel, « on passe à 7 ans avec une demande de l'Esa de la porter à 12 ans ! » Du coup, cela nous « oblige à faire un satellite avec des exigences de fiabilité assez grandes ». Il faut gérer les redondances à bord avec la « possibilité de passer sur un équipement redondant quand l'un tombe en panne et de faire ce que l'on appelle du "cross-strapping", c'est-à-dire d'interconnecter les équipements les uns avec les autres de manière à pouvoir constamment garder cette chaîne d'équipements qui fonctionne ». Autre difficulté technique, « mais aujourd’hui surmontée », Thales Alenia Space a choisi comme système de correction de trajectoire des « moteurs de classe de 1 newton de chaque côté du satellite qui poussent dans les deux sens afin d'éviter un retournement du satellite lorsqu'ils sont orientés ». Cela permet de repositionner le satellite régulièrement sans avoir à interrompre la mission. Ces petits moteurs seront utilisés pendant au moins 7 ans, « ce qui signifie qu'ils seront fortement sollicités pendant cette mission ». Pour s’affranchir de cette contrainte, on a « optimisé nos lois de contrôle d'orbite de façon à moins les solliciter malgré la durée de vie qui pourrait atteindre 12 ans ». Enfin, le fait d'avoir plusieurs charges utiles embarquées sur un satellite de taille moyenne « impose des contraintes différentes propres aux instruments ». Celles des instruments optiques sont liées à « la propreté, la contamination de leurs optiques et au pointage et à la stabilité attendus très précis ». Il faut également refroidir les plans focaux : « c'est pour cela que l'on a gardé une face froide sur le satellite et fait le choix d'un seul panneau solaire associé à une configuration de vol longitudinale qui permet d'avoir une importante face froide pour le satellite ». Quant aux instruments radio, « ils ont des contraintes d'autocompatibilité RF et électromagnétiques ». Editorial POUR LE DEVELOPPEMENT ELECTRIQUE DU CONTINENT AFRICAIN (suite de la page 1) saharienne chauffent leurs maisons et font la cuisine en utilisant des combustibles traditionnels comme le bois, le charbon de bois, et d’autres types de biomasse. Des études ont montré que l’inhalation de la fumée et leurs émanations est à l’origine d’environ quatre millions de décès par an, principalement parmi les femmes et les enfants, soit plus de décès que ceux générés par le paludisme et le VIH/sida combinés. L’augmentation de l’offre d’électricité pourrait contribuer à surmonter la crise actuelle de l’emploi des jeunes en Afrique. Si les industries africaines pouvaient fonctionner à pleine capacité et relever le défi de la concurrence mondiale, des dizaines de millions de nouveaux emplois seraient créés à travers le continent. En outre, le secteur de l’énergie luimême peut générer 3 millions de nouveaux emplois. La taille et la portée du défi auquel nous sommes confrontés est clair: tout ce qui a été fait dans le passé pour électrifier le continent est insuffisant. Nous avons besoin de nouveaux acteurs, de nouveaux partenariats, de nouvelles politiques et de nouvelles plateformes pour réussir. Pour répondre aux besoins énergétiques du continent africain il faut construire 7.000MW de nouvelle capacité de production, soit 7 fois la moyenne annuelle construite sur les 10 dernières années, ce qui équivaut à 300 milliards de dollars en investissements. C’est un plan ambitieux mais qui mérite que l’on s’y attache avec détermination. Littérature Institutions Clap de fin pour Régis Debray à In Koli Jean Bofane Prix des Cinq continents de la Francophonie l'Académie Goncourt À 75 ans, l'écrivain Régis Debray a annoncé lundi 23 novembre sa démission du jury de l'Académie Goncourt. M em bre depuis 2011 de l'Académ ie Goncourt - ayant succédé à Michel Tournier, Régis Debray a av ancé com m e principaux motifs de ce retrait, son âge avancé et les "obligations de travail" qui ne lui permettent plus d'avoir "la disponibilité, ni peut-être" reconnait-il, "la générosité que requiert, avec nos cinq prix annuels dans divers genres, l'appréciation pondérée des nouveautés qui défilent". L'écrivain a cependant tenu a revenir sur de "biens belles années et de joyeux débats", saluant au passage "l'indépendance, les scrupules et la compétence" du jury Goncourt. Dans une lettre adressée à Bernard Pivot le 12 novembre, il confit son souhait de "relire tout à loisir M usil, Garcia Marquez et Maurice Leblanc, et se replier sur sa propre librairie". Régis Debray, lauréat du Prix Femina 1977 pour La neige brûle (éd. Grasset), publiera le 1er janvier prochain avec Didier Leschi, La laïcité au quotidien (éd. Gallimard). Un guide pratique qui, nous n'en doutons pas, sera d'un bien nécessaire recours face à la triste actualité qui nous accable. Société COP21 : Réparer l'injustice climatique en Afrique Cette note comporte 6 entretiens avec des écologistes africains de premier plan, qui s'accompagnent d'une introduction et d'une synthèse sous forme de 10 recommandations aux négociateurs de la COP21 et aux administrateurs du Fonds vert pour le climat. La position des pays africains lors de la conférence de décembre à Paris sera fondam entale pour obtenir un accord entre les parties. Si elle ne représente aujourd'hui que 4% des émissions de GES, l'Afrique com ptera 25% de la population mondiale en 2050. Le caractère faiblem ent carboné du développement économique africain dans les prochaines décennies est donc un enjeu environnemental majeur. L'"Accord de Paris" qui devrait remplacer les engagem ents du Protocole de Kyoto, en vigueur depuis 1997, a pour ambition d'être à la fois contraignant et équitable visà-vis des pays qui, de par leur faible niveau d'émissions des gaz à effet de serre, n'ont pas contribué au changement climatique mais qui pourtant en subissent les conséquences en première ligne: sur les 10 pays les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique, 6 sont situés en Afrique. Com ment analyser la prise en charge des politiques publiques de lutte contre le changement climatique sans mettre en lumière la fragilité des institutions au sein des pays africains? Les enjeux démocratiques et la nécessit é d'une réelle transparence des actions des opérateurs économiques extérieurs sont des éléments essentiels pour envisager des politiques de dév eloppem ent efficaces et cohérentes avec un nouvel accord international sur le climat. Pour la Fondation de l'Ecologie Politique - FEP, diffuser la voix d'acteurs écologistes africains, les plus à mêmes de juger de l'équité d'un potentiel accord sur le climat, est une priorité. Il est aussi important de souligner le lien indissociable entre politiques de développement et politiques clim atiques internationales[1] afin de penser les enjeux écologiques et les enjeux sociaux com m e des facteurs indissociables pour réduire les inégalités à l'échelle internationale. Outre les modalités d'un accord contraignant pour les pays africains, enjeu principal à moins de 10 jours de la COP21, les 6 écologistes africains abordent des questions incontournables pour envisager un développement durable et équitable pour l'Afrique subsaharienne: les dégradations environnementales et sanitaires liées à l'exploitation des ressources extractives, l'accaparem ent des terres, le découplage entre croissance économ ique et dégradation environnem entale et enfin la question de l'efficacité de l'aide publique au développement. La note est disponible en français sur le site de la FEP (la version anglaise sera en ligne à partir du 27 novembre) et sera présentée lors d'une conférence publique le 5 décembre 2015 à 17h dans le cadre des Espaces Générations Climat au Bourget. Seront présents à la conférence, animée par Benjamin Bibas : les auteurs Mildred Barasa (Kenya), Aïssatou Diouf (Sénégal), Marc Ona Essangui (Gabon), Raimundo Ela Nsang (Guinée équatoriale) et Gaël Giraud, chef économ iste de l'A gence française de développement (AFD), membre du conseil scientifique de la FEP. Congo Inc. le testam ent de Bismarck (Actes Sud) remporte le prix des Cinq continents de la Francophonie 2015. Le jury du prix des Cinq continents de la Francophonie, présidé par JeanM arie Gust ave Le Clézio, a désigné In Koli Jean Bofane pour son rom an Congo I nc. le testament de Bismarck (Actes Sud), com m e lauréat de son édition 2015. Dans un communiqué en date du 25 novembre, le jury indique avoir "souhaité récompenser un rom an ét onnant. S orte d'encyclopédie du Congo, d'un hum our tour à tour tendre et féroce, satirique et burlesque sur un sujet inédit : l'Afrique vue par un pygmée géant. Tout y est : la pauvreté, la dépendance, les désast res d'une cert aine m ondialisation, les fantasmes blancs, les enfants des rues, la migration, la gadgétisation face à la tradition (...)". Né le 24 octobre 1954 à M bandaka (République Démocratique du Congo), In Koli Jean Bofane vit en Belgique. Son premier roman, Mathématiques congolaises (Actes Sud, 2008), a reçu le prix Jean-Muno, le prix de la Scam et le grand prix littéraire d'Afrique noire de l'Adelf. Congo Inc. Le Testament de Bismarck (Actes Sud, 2014), lauréat du Grand Prix du Roman Métis 2014, est son second roman, il paraîtra en poche en février chez Babel. Le prix des Cinq continents de la Francophonie, créé en 2001 et doté de 10 000 euros, a pour but de m ettre en lum ière "des talents littéraires reflétant l'expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue f rançaise sur les cinq continents". La cérémonie de rem ise de la distinction devait avoir lieu le 22 novembre à Bamako au M ali dans le cadre de la célébration du 10e anniversaire de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles adoptée par l'Unesco en 2005. "En raison des attaques terroristes survenues dans la capitale malienne vendredi 20 novem bre, il a été décidé de la reporter à une date ultérieure", précise le communiqué. Nécrologie Mort de Setsuko Hara, muse d'Ozu On a appris mercredi la mort de l'actrice Setsuko Hara, légende du ciném a japonais et m use de Yasujirô Ozu, mêm e si d'autres sources indiquent qu'elle est décédée le 5 septem bre d'une pneumonie dans un hôpital. Elle avait 95 ans et derrière elle une longue vie de recluse à la Greta Garbo car après avoir été la plus grande star nippone dans les années 40 et 50, elle avait brutalem ent annoncé, à 43 ans, qu'elle arrêtait le cinéma. Avant de se retirer dans la ville balnéaire de Kamakura, à une cinquantaine de kilom ètres de Tokyo, décor de nom bre de ses films mais aussi endroit où se trouve le tem ple Engaku-ji où furent déposées les cendres d'Ozu, mort le 12 décembre 1963. Elle a déjà près de 70 films à son actif quand elle tourne avec l'auteur du Voyage à Tokyo et de Fin d'automne. C'est lui qui fixe à jamais la douceur lum ineuse de Setsuko Hara et son sourire où se mêlent la vaillance et le fatalisme. Elle porte alors le surnom de la "Vierge éternelle". Directeur de la Publication Hugue Eric JOHNSON Directeur de la Rédaction Jean AFOLABI Bi-hebdomadaire togolais d’informations et d’analyses Rédaction e-mail: [email protected] Sylvestre D. Hervé AGBODAN Maurille AFERI Pater LATE Kossiwa TCHAMDJA Koffi SOUZA Alan LAWSON Abel DJOBO Tony FEDA Casier N° 60 / M.P. Roland OGOUNDE Impression: Groupe de presse L’Union Dessin-Caricature Tirage: 2500 exemplaires BOGLA G. Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC Siège: Wuiti - Nkafu Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Service photographie LAWSON Laté Graphisme L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015 NATIONALES 3 Participation active de Faure Gnassingbé à la Conférence sur le climat COP21 Le Togo veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 11,14% par rapport à 2010 Late Pater Il s’agit d’une mesure à financer sur fonds propres. Selon les données des communications nationales sur les changements climatiques au Togo, l’agriculture, la foresterie et l’énergie constituent les secteurs à fortes émissions de gaz à effet de serre. Et sur la base des scénarios réalisés à partir des données fournies par les différents secteurs de développement du pays (agriculture, foresterie, énergie, transports, etc.), le Togo entend réduire ses émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 11,14% à l’horizon 2030, par rapport à 2010 prise comme année de référence. Les gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’hémioxyde d’azote (N2O). En 2010, le Togo n’en a émis que 0,05% du total des émissions mondiales. Pour arriver à cette réduction, les actions à mener sur fonds propres devront nécessiter environ 1,2 milliard de dollars US sur la période de 2020 à 2030. «Cependant, avec un appui financier estimé à 3,02 milliards de dollars US dans le cadre de nos con trib utio ns p révu es déterminées au niveau national (CPDN), le Togo pourrait réaliser une réduction ambitieuse de 20% ; c e qu i po rte les contributions nationales à 31,14%, et ceci ne constitue nullement pas un bloc age à no tre développement», avance-t-on Le président Faure Gnassingbé au Sommet du Climat à Paris dans la délégation togolaise à Paris. Bien entendu, tousles efforts de lutte con tre les chan geme nts climatiques se feront en lien avec les principaux textes juridiques adoptés au niveau national : la loi n°2008-005 du 30mai 2008 portant loi-cadre sur l’environnement, la loi n°2008-009 du 19 juin 2008 portant code forestier, la loi n°99-003 du 19 février 1999 portant code des hydrocarbures, le décret n°2006058/PR du 5 juillet 2006 fixant la liste des travaux, activités et Nouveau code pénal / Malgré la pression internationale pour sa libéralisation L’Exécutif togolais choisit de réprouver l’homosexualité En parcourant le rapport de l’étude au fond du projet de loi portant nouveau code pénal, on découvre ce jeu de question-réponse entre les députés et les ministres : le présent projet de loi portant nouveau code pénal punit l’homosexualité ; cette sanction n’expose-t-elle pas le gouvernement à la pression internationale ? «Cette sanction expose le gouvernement à la pression internationale car la tendance actuelle tend à la libéralisation de l’homosexualité ; c’est le cas dans certains Etats européens et américains ; malgré l’insistance de la communauté internationale, le gouvernement togolais, soucieux de préserver les bon nes mœur s, r épro uve l’homosexualité qu’il considère comme un acte contre nature». Et les dispositions des articles 387 et suivants donnent les détails précis, sous le chapitre des attentats contre les mœurs. Ainsi, constitue un attentat aux bonnes mœurs l’acte d’immoralité ayant pour but soit la propre satisfaction de celui qui agit, soit la stimulation des passions d’autrui. Quant à l’attentat à la pudeur, il est constitué de tout attouchement volontaire opéré contre son gré sur le corps d’une personne déterminée de l’un ou l’autre sexe, avec ou sans violence, contrainte, menace ou surprise, dans le but d’exciter les sens. Toute person ne coupable d’attentat à la pudeur est punie d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende d’un million à trois millions de francs Cfa ou l’une de ces deux peines. L’attentat à la pudeur commis sur un enfant est puni d’une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de trois millions à cinq millions de francs Cfa. Si l’attentat à la pudeur a été commis avec violence ou menace sur la personne d’un enfant, les peines sont de cinq à dix ans de réclusion et d’une amende de deux millions à dix millions de francs Cfa. L’outrage aux bonnes mœurs est tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu de son sexe, et toute atteinte à la moralité publique par paroles, écrits, images ou par tous autres moyens. Toute personne qui commet un outrage aux bonnes mœurs est punie d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende d’un million à trois millions de francs Cfa ou de l’une de ces deux peines. Enfin, est punie de six mois à deux ans d’emprisonnement et d’une amende de cinq cent mille à deux millions de francs Cfa ou de l’une de ces deuxpeines toute personne qui diffu se ou fait diffu ser publiquement des incitations à des pratiques contraires aux bonnes mœurs par paroles, écrits ou tous autres moyens de communication. Comme on ne peut s’en douter, il y a des choses qui choquent la coutume noire sous certains cieux. N’en déplaise aux adeptes de l’extension abusive des droits de l’homme. Pour rappel, au Tchad, un nouveau code pénal adopté courant 2014 dispose clairement la pénalisation de l’homosexualité : être homosexuel est un délit, avec une amende de 50 à 500.000 francs Cfa et 15 à 20 ans de prison pour «protéger la famille et se con former à la soci été tch adienn e», sel on le gouv ernemen t. «C’ est une régression…c’est un mauvais signal donné alors que la question de l’homosexualité est une qu esti on q ui a ujou rd’h ui progres se sur le co ntinent africain…», avait hurlé le directeur Afrique de la Fidh, Florent Geel. Au Bénin, il est dit que si l’on considère dans un contexte culturel africain que l’homosexualité est contrenature, cette orientation sexuelle reste un délit : il n’y a pas de dispositions légales qui répriment expressément l’homosexualité. Des exemples qui démontrent que le phénomène – qui devient courant au Togo et en Afrique, sous l’effet des pratiques occidentales – n’est pas unanimement tranché par les gouvernants. Pour l’association Africagay, 38 des 84 pays ayant des législations interdisant les rapports sexuels entre personnes du même sexe sont africains, en 2002. Cette interdiction s’exprime soit de façon explicite soit par un biais plus implicite : l’interdiction de la sodomie. Au Zimbabwe, un gay enc ourt une pei ne d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix années de travaux forcés. Le président Robert Mugabe le traite publiquement d’inférieur aux «cochons et aux chiens». Il existe pourtant dans cet Eta t de s as soci atio ns homosexuelles très militantes dont certaines ont même gagné des procès. En Ouganda, la loi qui menaçait les homosexuels de prison à vie a été annulée par la Cour constitutionnelle sur un point purement technique, six mois après son entrée en vigueur ; l’homosexualité reste un crime, punissable de plusieurs années de prison, jusqu’à 7 ans, mais les Ougandais ne sont plus contraints, sous peine de sanction, de dénoncer les homosexuels aux autorités. Entre-temps, les EtatsUnis s’en mêlent en mettant en place des sanctions contre l’Ouganda qui a durci les lois criminalisant les homosexuels… Au Ghana, le sujet fait grand débat ; ça oscille entre la non-légalisation de l’homosexualité et la protection des droits de tous, y compris les homosexuels. En septembre 2015, les églises ont organisé un meeting pour réaffirmer leur refus de la légalisation de l’homosexualité au Burkina Faso ; une pétition a été initiée. La Côte d’Ivoire fait partie des pays où l’homosexualité n’est pas un délit, mais certains Ivoiriens acceptent mal cette orientation sexuelle. Au Cameroun, le code pénal condamne les rapports homosexuels d’une peine pouvant aller de 6 mois à 5 années de prison ferme et 200.000 francs Cfa d’amende. Cette peine peut doubler si une des personnes impliquées est âgée de moins de 21 ans. Au Nigeria, la loi victorienne héritée de la Grande Bretagne as soci e la sod omie à l’homosexualité ; les homosexuels sont passibles de 14 ans de peine d’emprisonnement. Dans les 12 Etats du Nord du Nigeria, la situation est encore plus difficile du fait de l’application de la loi coranique qui prévoit la peine de mort. Au Sénégal, la répression des homosexuels va de 1 à 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs ; si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine est prononcé. En République sud africaine, la ville de Cape Town, reconnue pour sa tolérance, est considérée comme l a Sa n Fr anci sco d’Afrique. Le pays est l’un des rares du Sud (avec Maurice) à célébrer la Gay Pride, journée de la fierté homosexuelle. En 2006, le parlement sud africain ira plus loin en accordant aux homosexuels le droit de se marier. documents de planification soumis à étud e d’ impa ct s ur l’environnement. Les CPDN sont essentiellement fondées sur les programmes et projets afférents à l’agriculture, la foresterie et l’énergie afin de réduire les émissions y relatifs. Secteur de l’agriculture : programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire ; projet d’appui au développement de l’agriculture au Togo ; projet d’adaptation de la pr oduc tion ag rico le a ux changements climatiques ; projet d’aménagement et de réhabilitation des terres dans la zone de MissionTové ; projet durabilité et résilience de l’agriculture familiale dans la région des Savanes. Secteur de la foresterie : programme national de reboisement ; projet d’appui au développement et à la restauration communautaire des galeries forestières et forêts de terroirs villageois dans la région des Plateaux ; programme d’appui à la réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts (REDD+-readiness) et la réhabilitation des forêts au Togo (ProREDD+) ; Projet de gestion intégrée des catastrophes et des terres. Secteur de l’énergie (les stratégies, programmes et plans sont principalement orientés vers un développement sobre en carbone basé sur des énergies renouvelables) : projet pilote d’électrification de 22 villages éq uipé s en kit s so lair es photovoltaïques ; distribution de 13.000 lampadaires solaires ; projet de construction d’une centrale solaire de 5 MW de la CEB à Kara ; projet de construction d’une centrale solaire de 20 MW sur financement de l’UEMOA à Mango ; p roje t d’ éner gie sola ire photovoltaïque de 2,5 MW à connecter au réseau ; projet éolien de 24 MW par Delta Wind ; distribution de 400.000 lampes économiques ; électrification rurale de 65 villages (phase 1). Ajouté à ceci la forte vulnérabilité de la zone côtière togolaise face aux effets des changements climatiques, qui a entraîné la réalisation des projets de renforcement de la résilience des infrastructures et des communautés de la zone côtière aux changements climatiques. La soumission des CPDN du L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015 Togo permettra au pays de bénéficier des différents fonds sur le climat, notamment le fonds vert pour le climat qui permet de financer aussi bien les projets d’adaptation que d’atténuation ; d’accroître son niveau de développement tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de résilience aux impacts des changements climatiques ; d’avoir accès au transfert de technologies et de renforcer les capacités ; et d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations. En rappel, le Togo fait partie des pays les moins avancés auxquels aucune obligation n’a été faite de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, des efforts vol onta ires ont été fai ts antérieurement aux CPDN. Vu la vulnérabilité de l’économie togolaise face aux effets néfastes des changements climatiques (accroissement des températures, désorganisation de la répartition des précipitations et occurrence des ino ndat ions , af fect ant l’agriculture qui est la principale activité économique du pays et les ressources en eau). Depuis mars 2004, la stratégie nationale de lutte con tre les chan geme nts climatiques a identifié les actions prioritaires dont la gestion rationnelle des ressources énergétiques, la gestion durable des ressources naturelles, la gestion des déchets mén agers et i ndust riels et l’amélioration des systèmes de production agricole et animale. En 2008, un plan d’action national d’adaptation aux changements climatiques a permis d’identifier les besoins urgents et immédiats d’adaptation et les options de réponse auximpacts néfastes des ch ange ment s cl imat ique s. L’e ngag emen t du Tog o a également fait ériger en priorité les changements climatiques, avec pour objectifs entre autres de reboiser une superficie de 5.000 ha par an, poursuivre les efforts d’u tili sati on d es é nerg ies renouvelables, et renforcer la lutte contre l’érosion côtière. La Conférence de Paris sur le climat (COP21) a lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 au Bourget, en France. L’objectif global est d’arriver à maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C d’ici 2050. Pour la cause, le Togo a reçu une facilité d’appui, financée par l’Agence française du développement et mise en œuvre par Expertise France, afin d’élaborer ses contributions nationales. 167 pays ont déposé leurs contributions nationales, soit91% des émetteurs de gaz. L’année de référence pour la promesse de réduction de gaz à effet de serre diffère d’un pays à un autre. L’année 2014 a été la plus chaude depuis 1850. ECO-NATIONALE 4 Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs Financement des actions du gouvernement togolais C’est officiellement signé entre la BAD et le Togo ! Jean Afolabi Le Groupe d e la Banque africaine de développement (BAD) a accordé au Togo, deux dons d’un montant respectif de 6,67 millions UC, (5,4 milliards de francs Cfa) et de 1,33 millions UC, (1,1 milliard de francs Cfa) et un prêt d’un montant de 6,5 millions UC, (5,3 milliards de francs Cfa). Au total 14,5 millions d’UC, soit environ 11,7 milliards de francs Cfa sont octroyés au t it r e d u Pro j et d’ a pp u i à l’employabilité et l’insertion des j eu ne s d an s l e s se c te ur s p or t eu r s ( PAEIJ- SP). Le s protocoles de don et l’accord de prêt ont été signés au Togo, le 27 novembre 2015, par Serge Marie N’guessan, Représentant résident de la BAD au Togo, et Adji Otèth Ayassor, ministre de l’Economie, des finances et de la p l an i fi c a ti o n du développement. Le projet contribuera à créer les conditions d’une croissance économique plus inclusive à travers le re nforcement de l’employabilité des jeunes et la promotion de l’entreprenariat dans les secteurs porteurs. Il entend apporter, dans un premier t emp s, u n e r ép o ns e p ou r l’insertion des demandeurs d ’e mpl o is à t ra v er s l e d év e lo p pe men t de l’entreprenariat des jeunes dans la chaine de valeur agricole. En second lieu, le projet envisage d ’a p po r te r u n e s o lu t io n structurelle à l’emploi des jeunes en développant les outils de prospection et d’adaptation de la formation aux besoins du marché du travail. La finalité du projet est de contribuer, à long terme, à une réduction de la pauvreté ainsi Signature de l’Accord entre Serge N’Guessan de la BAD et Adji Otèth Ayassor du Togo qu’à une réduction du chômage et du sous-emploi des jeunes hommes et des jeunes femmes. Il vise, à moyen terme, une amélioration des revenus des bé né fi ci ai re s de l ’a pp ui à l’entreprenariat de plus de 25% et la création d’au moins 19.600 emplois directs en 2020. Ce financement rentre dans le cadre des appuis de la BAD d es t in é s à s o ut e ni r l e gouvernement dans la promotion de l’emploi des jeunes. Il vient concrétiser la mise en œuvre du plan stratégique national pour l’emploi des jeunes et offre l’opportunité au gouvernement d’initier des actions novatrices et intégrées pour faire face aux défis de l’emploi. En effet, ce projet prend en compte les besoins des jeunes en formation, en assistance technique et d’accès au financement. La BAD s al u e n o n s e ul e men t l’e ngag ement sout enu des autorités togolaises dans la conception de ce projet mais aussi les efforts importants déjà consentis par le gouvernement pour répondre au taux élevé du chômage des jeunes. Apr è s l a s ig n at u re de s accords de dons et de prêt en novembre 2015, au rang des activités phares du projet, s’en suivront la satisfaction des conditions de décaissement en décembre 2015, le recrutement de la cellule d’exécution du projet et de l’expert international en décembre 2015, la mise en place du comité de pilotage en janvier 2016, la réalisation du manuel des opérations pour le volet financement en janvier 2016, le lancement officiel du projet en janvier 2016, les appels d’offres pour les premiers marchés y compris la sélection de la banque commerciale et des institutions de microfinance en février-mai 2016, la réalisation de l’étude sur la situation de référence en marsjuillet 2016, la signature de la c on v e nt i on a ve c ET D ( En t re p ri s e, Ter r it o ir e e t Dév el op pe me nt ) et l e BIT (Bureau International du Travail) en février 2016, le début des activités en mai 2016, la revue à mi-parcours en octobre 2017, l’évaluation d’impact entre juin 2017 et juin 2020. La clôture du pr oj et e t so n ac hè ve me nt interviendront respectivement en décembre 2020 et juin 2021. Sixième et dernière émission de bons du Trésor ce 4 décembre L'Agence Umoa-Titres et le Trésor public du Togo portent à la connaissance du public qu'ils organisent, valeur vendredi 04 décembre 2015, pour le compte de l'Etat du Togo, un appel d'offres pour la cession de bons du Trésor, dont le montant en adjudication est fixé à 30,000 milliards de francs Cfa pour une durée de 728 jours, aux taux d'intérêt multiples, avec une valeur nominale unitaire de 1 million de francs. L'échéance est donc fixée au jeudi 30 novembre 2017, indique l'annonce. L'opération est composée d'une seule et unique tranche, souligne la même source. Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d'échéance. Les intérêts sont payables d'avance et précomptés sur la valeur nominale des bons. L'émission est organisée avec le concours de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao). Le Togo en est ainsi à sa dixième et dernière émission de l'année sur le marché financier régional, à savoir six de bons et quatre d'obligations, selon le Service du marché monétaire de la Banque centrale. Sur les onze premiers mois de l'année 2015, le Trésor public mobilisait autour de 285 milliards sur le marché régional. Si le montant mis en adjudication pour ces nouveauxbons du Trésor est entièrement couvert, le Togo en serait à 315 milliards cette année. En 2014, le Trésor du Togo a réalisé cinq émissions de bons et trois d'obligations, pour un montant total de 247,809 milliards de francs, sur 2 504,217 milliards pour les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Cette année, à la date du 27 Sur le marché interbancaire de l'UMOA Sur deux semaines, les emprunts toujours en baisse au Togo Les établissements de crédit du Togo ont enregistré, au cours de la période du 10 au 16 novembre 2015, des prêts à hauteur de 17,50 milliards, et des emprunts à 12,000 milliards, les premiers en ha usse et le s se con ds largement en baisse par rapport à il y a deux semaines. Ceci pa rt ic ip e au x ac ti vi té s in te rb an ca ire s de l 'Uni on monétaire ouest africaine (Umoa) qui enregistrent, au cours de la même période, 148,300 milliards pour les prêts et autant pour les emprunts, indique la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao). Le s pr êts a u Tog o so nt essentiellement à un jour pour 1,000 milliard et à une semaine po ur 1 6, 00 0 mi ll ia rd s. A l'échéance d'un jour, le taux moyen pondéré s'est situé à 3,81% . Les taux minimum et ma xi mu m ont é té f ixés respectivement à 3,05% et à 4,00% . A une semaine, les trois taux ont été fixés respectivement à 3,54% , 2,50% et 6,00% . En t er me s de p rê ts , le s établissements de crédit du Sénégal ont le plus enregistré, à 52,000 milliards dont 15,50 milliards à l'échéance de deux semaines. Aux taux respectifs de 4,14% , 2,50% et 5,50% . Ceux du Bénin et de la Côte d'Ivoire ont enregistré respectivement 30,000 milliards et 22,500 milliards. Le Burkina Faso a enregistré 13,800 milliards, le Mali, 10,500 milliards. La Guinée-Bissau n'a enregistré que des emprunts, alors que le Niger a enregistré 2,000 milliards. En termes d'emprunts, c'est également les établissements du Sénégal qui ont le plus enregistré avec 62,200 milliards, suivis de ceux de la Côte d'Ivoire et du Bénin avec respectivement 35,300 milliards et 19,000 milliards. Le Mali a enregistré 15,500 milliards, dont 9,500 milliards pour un mois. Aux taux respectifs de 5,17% , 4,75% et 5,50% . Le Niger et la Gu in ée -Bi ss au on t fa it respectivement 3,300 milliards et 1,000 milliard. Le Burkina Faso n'a pas enregistré des emprunts. D'après la Banque centrale, l'év ol ut ion d u ma rc hé interbancaire de l'UEMOA a été marquée, en septembre 2015, par une hausse du volume des transactions et des taux d'intérêt. En e ffet, le vol ume mo yen hebdomadaire des opérations interbancaires, toutes maturités confondues, s'est établi à 105,8 milliards en septembre 2015 contre 97,5 milliards en août 2015. Le taux moyen pondéré des opérations est ressorti à 4,27% contre une réalisation de 4,26% un mois plus tôt. Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations a progressé de 21,3% , pour s'établir à 44,4 milliards. Le taux d'intérêt moyen à une semaine est ressorti à 3,53% , en baisse de 29 points de base par rapport aux réalisations du mois précédent. novembre, les pays de l'Union, pris dans leur ensemble, ont recueilli un montant de 2 577,611 milliards sur le marché financier régional, au cours des onze premiers mois de l'année en cours, pour le financement des programmes de gouvernement. Dans le lot, c'est le Trésor public de la Côte d'Ivoire qui a le plus récolté avec 498,910 milliards pour quatre émissions de bons et trois d'obligations. Il devance celui du Mali qui récolte 455,800 milliards pour quatre Trésor public du Niger avec 233,296 milliards pour trois émissions de bons et quatre d'obligations. Enfin, le Trésor de la Guinée-Bissau s'en sort avec 26,000 milliards au terme de deux émissions de bons. En 2015, les huit pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ont projeté d'émettre 2 865 milliards de francs de dette, un montant en baisse de plus de 22,4% par rapport à celui émis l'année précédente, avait indiqué Mashoud Yérima Amadou, Directeur général du Trésor public émi ssio ns d e bo ns e t hu it d'obligations. Il venait de dépasser celui du Sénégal avec un fruit de 421,068 milliards pour quatre émissi ons de b ons et d ix d'obligations. Vient ensuite le Trésor du Bénin avec 379,580 milliards pour quatre émissions de bons et sept d'obligations. Le Burkina Faso recueille 277,957,300 milliards au terme de six émissions de bons et deux d'obligations. S'en suit le en débu t d'année l'agence régionale de planification de la dette. L'agence Umoa-Titres, citée par l'agence Ecofin, n'avait pas donné des raisons de cette chute des émissions. Les bons de trésor constituent une part importante des émis sions global es (1 084 milliards de francs). Les obligations ayant une maturité supérieure à 2 ans représentent, quant à elles, un total 880 milliards. Finances et banques La BAD achève ce mardi le 4ème atelier sur les marchés obligataires Des représentants de plus de 30 pays sont attendus au 4ème atelier de l 'Initi ative d es Mar chés Financiers Africains (IMFA) sur les marchés en monnaie locale prévu les 30 novembre et 1er décembre à Johannesburg, en Afrique du Sud, au Hyatt Regency-Rosebank. Au cours de l'atelier, l'IMFA présentera les dernières mises à jour de la plateforme des Marchés Fi nanc iers Afr icai ns (www.africanbondmarkets.org) et discutera des moyens d'inclure davantage de pays à l'Index Ob liga tair e AfDB/ AFMISM Bloomberg® (ABABI), notamment via la fourniture et la collecte de données fiables sur les prix. Lors de la journée du 1er décembre, l'atelier accueillera différents participants du secteur privé pour présenter l'importance de déve lopp er l a ba se L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015 d'investisseurs institutionnels pour de s ma rché s d e la det te dynamiques en Afrique. Des intervenants de haut niveau venus de l'ensemble du continent vi endr ont part ager leu rs expériences en ce domaine. La Banq ue a fric aine de développement a lancé l'Initiative des Marchés Financiers Africains (IMFA) en 2008 comme partie intégrante de sa stratégie pour développer le secteur financier en Afrique. Cette initiative se donne pour objectif de contribuer à l'approfondissement des marchés obligataires domestiques au tr aver s de de ux p ilie rs complémentaires : la base de do nnée s su r l es march és financiers africains et le Fond Obligataire Domestique Africain (FODA). SPORTS FIFA BALLON D’OR 2015 La liste des finalistes enfin dévoilée Les concurrents aux titres de meilleur joueur et meilleure joueuse de l’année ont été annoncés lundi 30 novembre par Kate Abdo (présentatrice de Sky Sports), entourée de Nadine Kessler (internationale allemande et Joueuse Mondiale de la FIFA 2014) et Edgar Davids (ancien international néerlandais et vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA 1994/95). Par ordre alphabétique, les nominés au FIFABallon d’Or 2015 sont Cristiano Ronaldo (Portugal/ Real Madrid), Lionel Messi (Argentine/FC Barcelone) et Neymar (Brésil/FC Barcelone) tandis que Carli Lloyd (État-Unis/ Houston Dash), Aya Miyama (Japon/Okayama Yunogo Belle) et Célia Šašiæ (Allemagne/FFC Francfort) se disputeront le titre de Joueuse Mondiale de la FIFA2015. Les nominés pour les titres d’Entraîneurs de l’Année FIFA pour le football féminin et masculin ont également été annoncés. Par ordre alphabétique, les nominés sont Pep Guardiola (Es pagne/Bayern Munich), Luis Enrique Martínez (Espagne/FC Barcelone), Jorge Sampaoli (Argentine/équipe nationale du Chili) pour le football masculin et Jill Ellis (États-Unis/ équipe nationale américaine), Mark Sampson (pays de Galles/équipe nationale d’Angleterre) et Norio Sasaki (Japon/équipe nationale du Japon) pour le football féminin. Ces nominés ont été confirmés à l’issue d’un vote effectué par les capitaines etentraîneurs des équipes nationales masculines et féminines des 207 associations membres de la FIFA ainsi que des représentants de médias in ternationaux sélectionnés par la FIFA et France Football. 165 associations membres (capitaines et sélectionneurs) soit 79.71% pour les distinctions masculines et 136 associations membres (ca pitaines et sélectionneurs) pour les distinctions féminines, soit 76.83% ont pris par au vote dont la procédure est supervisée et contrôlée par l’observateur indépendant PricewaterhouseCoopers (PwC) Suisse. De plus, les trois nominés du Prix Puskás de l a FIFA, qui récompense l’auteur du plus beau but de l’année, ont aussi été annoncés. Il s’agit de : Alessandro Florenzi – 16.09.2015, AS Rome – FC Barcelone, UEFA Champions League / Wen dell Lira – 11.03.2015, Atletico-GO – Goianesia, Campeonato Goiano (Brésil) / LionelMessi – 30.05.2015, Athletic Bilbao - FC Barcelone, Copa del Rey (Espagne). Messi, dans la peau du favori Mais alors, qui est désormais le favori pour l’emporter le 11 janvier prochain ? Lionel Messi semble avoir une longueur d’avance. D’abord grâce au palmarès acquis avec le FC Barcelone lors de la saison 2014-2015 (Supercoupe d’Europe, Coupe du Roi, Liga, Ligue des Champions). Ensuite grâce à ses statistiques exceptionnelles. Son compagnon de jeu Neymar bénéficie des mêmes titres mais affiche des statistiques moindres, malgré une influence grandissante dans le jeu catalan. Pour Neymar, cette première apparition sur le podium apparaît déjà comme une victoire. Reste le cas Cristiano Ronaldo. Le Real Madrid n’a rien gagné en 2015 et il présente un visage plutôt décevant cette saison. Mais il ne faut pas oublier qu’il a remporté le Soulier d’Or en octobre dernier grâce à ses 48 buts inscrits avec le Real Madrid lors du dernier exercice. Sur l’année 2015, toute compétitions confondues, le Portugais devance également Messi et Neymar sur le plan comptable, avec 49 buts en 57 matches (+ 12 passes décisives). Avec 48 buts en 57 matches (+ 20 passes décisives), Lionel Messi lui colle au train, tandis que Neymar s’est considérablement rapproché de l’infernal duo avec 46 buts et 18 passes en 60 rencontres disputées. Du point de vue international, seul Messi a été impliqué, avec une nouvelle finale à son actif, encore une fois perdue par l’Argentine, en Copa America, contre le Chili. Au cours de cette compétition, Neymar ne s’est pas montré à son avantage, avec une expulsion contre la Colombie et 4 matches de suspension. Le Portugal de Cristiano Ronaldo s’est lui qualifié pour l’Euro 2016 sans briller. Le contexte international semble donc favoriser Lionel Messi, en route pour remporter un 5e Ballon d’Or. FIFA FIFPro World XI 2015 Yaya Touré (encore) seul Africain en lice Vice-capitaine de Manchester City, Yaya Touré figure parmi les 55 joueurs retenus par la FIFA et FIFPro pour établir l’équipe type de l’année 2015. L’Ivoirien est une nouvelle fois le seul Africain dont le nom figure sur la liste. La FIFPro, syndicat international des joueurs, et la FIFAont annoncé jeudi la liste des 55 joueurs présélectionnés en vue de l’élection du FIFA FIFPro World XI 2015, composé «par les joueurs pour les joueurs. Il implique les suffrages de près de 25 000 footballeurs professionnels de 70 pays. Leur vote se porte sur un gard ien, qua tre défenseurs, trois milieux de terrain et trois attaquants», précise l’instance. Une fois de plus, Yaya Touré sera le seul ambassadeur du continent noir. Sportif africain le mieux payé d’après la dernière publication du magazine Forbes où il apparaît à la 83e place, le milieu de terrain est parvenu à conserver sa place parmi le gotha des stars du ballon rond. Hambourg dit non aux Jeux Ce devait être un référendum pour consolider la candidature d’Hambourg à l’organisation des Jeux olympiques de 2024. La consultation tourne à la débandade. Les habitants de Hambourg ont rejeté la candidature pour avec 51,7% des votes favorables au +non+. Un candidat de moins pour Paris. paralympiques. J’aurais préféré une décision différente, mais c’est clair et il faut accepter la décision», a déclaré le maire de Hambourg Olaf Scholz. Les résidents de Hambourg et de Kiel, site prévu pour les épreuves de voile, ont voté à 51,7% pour le non contre 48,3% pour le oui, selon le comptage de quelques 650.000 bulletins. Un camouflet que personne n’avait anticipé. En mars, le Comité olympique allemand (DOSB) avait choisi Hambourg aux dépens de Berlin pour représenter l’Allemagne parce qu’il s’attendait àun plus fort soutien de la population... Un sondage organisé par le DOSB début novembre avait révélé un recul du oui à 56% par rapport aux 63% annoncés en septembre. Aussi, le DOSB, par la voix de son président Alfons Hörmann, avait multiplié ses appels à un vote favorable, insistant sur «l’élan dé cisi f» q ue prod uira it l’organisation d’un tel événement «pour le sport allemand à tous les niveaux». Gabon : La piste Renard ? Déçue du rendement de l’équipe sous les ordres de Jorges Costa, la Fédération gabonaise songerait à Hervé Renard pour prendre en main la destinée des Panthères en vue de la CAN 2017. Vers un retour sur le continent noir pour le sorcier blanc ? Récemment démis de ses fonctions d’entraîneur de Lille après un premier tirs de saison totalement manqué, Hervé Renard est en quête de nouveaux challenges. Si les pistes l’envoyant à Galatasaray ou à la tête de la sélection algérienne se sont peu à peu évanouies, Christian Gourcuff ayant notamment été conforté à son poste de sélectionneur, le double vainqueur de la CAN pourrait prochainement rebondir sur le continent de ses exploits. D’après Gaboneco, qui cite une «source autorisée», le technicien français serait sur les tablettes de la Fédération gabonaise afin de remplacer un Jorge Costa «en perte de popularité et de vitesse avec les Panthères». Qualifiés dans la douleur pour la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2018, les Panthères ont déçu dans le jeu, devant s’employer pour venir à bout du Mozambique et passant in extremis lors de la séance des tirs du but. Une prestation qui n’a pas été du goût de décideurs au sein des instances dirigeantes, inquiets alors que le pays sera l’hôte de la CAN 2017 dans un peu plus d’un an. De quoi songer à l’ancien sélectionneur de la Zambie, sacré en 2012 avec les Chipolopolo, pour reprendre le poste et, pourquoi pas, réaliser un triplé qui serait alors historique avec une 3e CAN décrochée avec trois sélections différentes. C. Ronaldo aurait choisi sa destination préférée ! Possible partant l’été prochain, Cristiano Ronaldo n’en finit plus d’alimenter la rubrique mercato. Et ce matin, le Sun croit savoir quelle destination aurait les faveurs de la star du Real Madrid. «Partir du Real Madrid ? Pourquoi pas ? Pour l’instant je joue au Real Madrid, mais on ne sait jamais. Il faut faire ce qui te rend heureux, personne ne sait ce qui va se passer demain.» Le 2 novembre dernier, Cristiano Ronaldo (30 ans)lançait un pavé dans la mare en concédant qu’il existait une chance de le voir quitter la Casa Blanca l’été prochain. Une annonce qui a inévitablement relancé les rumeurs d’un départ au Paris Saint-Germain, à Manchester United, voire en MLS. ÀParis, la venue de CR7 serait d’ailleurs la solution idéale pour les propriétaires qataris bientôt orphelins de la tête d’affiche du projet de QSI, Zlatan Ibrahimovic. Mieux, la presseanglaise concédait que l’offensiverouge-et-bleu était bien réelle, le Mirror annonçant qu’un incroyable salaire annuel de 30 M€ (avant déduction d’impôts) attendrait le Portugais du côté de la porte d’Auteuil. Des bruits de couloir face auxquels l’agent de la star merengue, Jorge Mendes, s’était montré glacial. « C’est impossible. Il va terminer sa carrière au Real Madrid. » Des propos qu’il ne faut bien entendu pas prendre au premier degré. Et ça, la presse anglaise le sait bien. Ce matin, c’est au tour du Sun d’alimenter la rumeur d’une arrivée de Ronaldo au PSG. Le tabloïdbritannique cite en effetune source proche dudossier indiquant que Cristiano Ronaldo aurait dit à ses proches qu’il voulait rester au Real Madrid, mais que si pour une raison il devait partir, il n’irait qu’au PSG. Et ce n’est pas tout. La décision auraitété actée et le fait d’aller vivre dans une ville comme Paris séduirait CR7. Info ou intox? Dans ce genre de dossier, tout reste à prendre avec des pincettes. Mais une chose est sûre : le PSG a bien toutes ses chances dans ce dossier. Mirallas ciblé par Marseille et Monaco OMNISPORTS - JO 2024 Avant Hambourg, Munich avait connu la même mésaventure en voulant candidater pour les Jeux olympiques d’hiver de 2022. C’était d’ailleurs la crainte des porteurs de la candidature d’Hambourg, même si les sondages donnaient le +oui+ gagnant. Alors que les habitants de Hambourg ont rejeté la candidature avec 51,7% des votes favorables au +non+ au referendum organisé dans la ville, le maire a reconnu la défaite. «Hambourg n’accueillera pas les jeux Olympiques et 5 Le contexte n’était pas favorable à un tel référendum. Les attentats meurtriers de Paris, l’affaire de co rrup tion sup posé e po ur l’attribution du Mondial 2006 et surtout l’investissement financier pour une telle organisation, avec un budget total estimé à quelques 11 milliards d’euros, peuvent avoir influencé négativement le scrutin. Hambourg contraint de se retirer de la course, c’est un concurrent en moins pour Paris, désormais opposée à Los Angeles, Rome et Budapest. A la recherche de solutions offensives, l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco pourraient se retrouver en concurrence au sujet de Kevin Mirallas. L’international belge est en difficulté cette saison avec Everton. Kevin Mirallas est à la peine à Goodison Park. Alors qu’il faisait encore partie des éléments importants d’Everton en 2014-2015, l’attaquant belge n’entre cette saison plus dans les plans de Roberto Martinez. Il suffit d’observer son temps de jeu pour comprendre que le joueur de 28 ans n’est plus un pion essentiel aux yeux du coach espagnol. Apparu sept fois en Premier League, le Diable Rouge n’a connu qu’une seule titularisation et attend toujours d’inscrire son premier but. Face à cette situation, et bien que son bail court jusqu’en juin 2018, le natif de Liège pourrait quitter l’Angleterre dès le mois de janvier. Passé par Lille (2004-2008), où il s’était révélé, avant un passage plus délicat à Saint-Etienne (2008-2010) et un périple convaincant à l’Olympiakos (2010-2012), Kevin Mirallas aurait la possibilité d’effectuer son retour en Ligue 1. Si l’on en croit les informations de France Football, l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco en pinceraient pour le Toffee. Présent depuis trois ans à Everton, le Diable Rouge (50 sélections, 9 buts) pourrait constituer une alternative à Michy Batshuayi sur la Canebière, son compatriote se retrouvant trop esseulé à la pointe de l’attaque phocéenne. Quant au club de la Principauté, les soucis rencontrés par ses éléments à vocation offensive - le quatuor Carrillo-El Shaarawy-Cavaleiro-Traoré n’ayant pas marqué le moindre but en championnat - devraient l’inciter à réagir et ce profil pourrait bien lui convenir. L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015 ACTU-PLUS 6 Dans le cadre du plan d’action panafricain La Commission européenne prévoit près de 100 milliards Cfa pour neuf projets La Commission européenne a annoncé que près de 150 millions d’euros (environ 98,250 milliards de francs Cfa) allaient être débloqués en faveur de neuf projets destinés à soutenir la gouvernance relever les défis communs liés à la violence à l’égard des femmes, au changement climatique, ainsi qu’à la promotion de la paix, de la sécurité, d e la bonne gouvernance et de la mise au point Le Commissaire européen Neven Mimica et les droits de l’homme, ainsi que l’innovation et l’apprentissage sur l’ensemble du continent africain. L’annonce a été faite lors de la Journée internationale pour l’élimination de laviolence à l’égard des femmes, dans le cadre du «plan d’action panafricain». Le commissaire européen chargé de la coopération internationale et du développement, Neven Mimica, cité par un communiqué de presse, a déclaré à ce sujet: «Les actions menées dans le cadre du programme panafricain nous permettront d’approfondir notre collaboration avec l’Afrique afin de de nouvelles technologies.» Les neuf projets, très différents les uns des autres, visent à soutenir les efforts menés au niveau international afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines (5 millions d’euros), à s’attaquer à la discrimination et aux violations des droits de l’homme (10 millions d’euros), à fournir un appui aux institutions de l’Union africaine, à soutenir les organisations de la société civile, à aider à faire face à la criminalité organisée, à promouvoir la gestion durable des ressources naturelles, à faire avancer les connaissances et les compétences géologiques dans le secteur minier en Afrique, à améliorer la sécurité des vols en Afrique et à promouvoir la mobilité dans l’enseignement supérieur sur le continent africain. Le programme panafricain, mis sur pied pour favoriser l’intégration africaine, est letout premier instrument de coopération de l’UE qui couvre l’ensemble de l’Afrique. Il a été établi en 2014 et constitue l’un des principaux instruments financiers dont dispose l’UE pour mettre en œuvre la stratégie commune Afrique-UE. Le programme est financé au titre de l’instrument de financement de la coopération au développement (ICD) à hauteur de 845 millions d’euros pour la période 2014-2020. Les projets annoncés répondent auxpriorités définies dans la stratégie commune Afrique-UE et sont destinés à compléter les initiatives existantes financées par l’UE dans toute l’Afrique, souligne le communiqué de presse. Le Conseil a approuvé récemment un nouveau plan d’action pour l’égalité entre les hommes et les femmes dans les relations extérieures de l’UE pour la période 2016-2020, qui met notamment l’accent sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles (par la promotion de l’accès à la justice et le renforcement des systèmes de protection de l’enfance, par exemple). En Afrique Les ruptures d’antirétroviraux «sapent les efforts», selon MSF Les rupture s de stocks d’antirétroviraux provoquées par un système défaillant de distribution des médicaments «sapent les efforts de lutte contre le sida» en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo (RDC) et au Mozambique, a dénoncé lundi l’Ong Médecins Sans Frontières (MSF) citée par l’AFP. «Les antirétroviraux ne parviennent pas systématiquement aux patients en Afrique sud-saharienne, alors que la plupart du temps les stocks sont déjà présents dans les pays», affirme Médecins sans frontières (MSF) qui appelle «à d es améliorations urgentes dans la chaîne de distribution». Les médicaments «ne parviennent pas dans les cliniques secondaires à cause de procédures trop lourdes, de problèmes logistiques et de manque de ressources», explique l’organisation humanitaire dans un communiqué publié à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique qui se tient à Harare jusqu’à vendredi. Selon une enquête conduite en 2013 et 2014 en Afrique du Sud, pays qui compte le plus de porteurs du virus du sida dans le monde avec 6,4 millions de séropositifs, 20 à 25% des centres de santés locaux ne pouvaient pas délivrer un ou plusieurs médicaments contre le sida ou la tuberculose, cette dernière maladie étant une cause majeure de mortalité chez les personnes séropositives. Dans 80% de s cas, les médicaments étaient disponibles dans le pays mais ne l’étaient pas dans les cliniques, selon MSF qui publie un rapport intitulé «Etagères vides, revenez demain: Les ruptures de stocks d’antirétroviraux sapent les efforts de lutte contre le sida». A Kinshasa, 77% des centres de santé locaux sondés, et 41% des 17 cliniques interrogées au Mozambique ont enregistré des ruptures de stocks d’au moins un des antirétrovirauxsur une période de trois mois, selon MSF. Résultat, «des patients rentrent à la maison les mains vides ou avec des Téléphonie mobile en Côte d'Ivoire Le renouvellement de la licence passe à 100 milliards Cfa Les compagnies de téléphonie mobile devront débourser 100 milliards de francs Cfa pour le renouvellement de leurs licences, a indiqué Bruno Koné, le ministre ivoirien en charge des TIC. L'annonce a été faite le 26 novembre devant les députés ivo irie ns, au c ours de la présentation du projet de loi sur la défiscalisation des appareils informatiques. Le ministre a précisé que la nouvelle tarification consentie court sur période de 15 ans, contre auparavant 20 ans et 40 milliards de francs pour la licence, indique Financial Afrik. Les premiers opérateurs concernés sont Orange et MTN dont les licences arrivent à échéance l'année prochaine. Ces derniers ont respectivement pris le contrôle d'Ivoiris et Telecel dont les activités avaient débuté en 1996. Quant à Moov entré sur le marché ivoirien en 2006, il dispose encore d'une dizaine d'années ava nt d e pr océd er à un renouvellement. Pour les autres acteurs du secteur, à savoir Green, Comium et Café Mobile dont l'arrivée est relativement récente, Bruno Koné a réitéré la position du gouvernement de les voir fusionner pour constituer un quatrième grand opérateur à même de tenir la concurrence des trois premiers opérateurs qui se partagent 92% des abonnés. Selon les chiffres du régulateur du secteur ivoirien (ARTCI), à fin 2014 le pays enregistrait un peu plus de 22,1 millions d'abonnés au mobile pour un taux de pénétration estimé à 97% . En glissement annuel, au premier semestre Les investissements chinois plongent de 40% en Afrique Les investissements directs chinois en Afrique ont chuté de "plus de 40% ", en glissement annuel, à 1,19 milliard de dollars au premier semestre, a révélé le mar di 1 7 no vemb re Shen Danyang, le porte-parole du ministère chinois du Commerce. Selon ce haut fonctionnaire, cité par Chine nouvelle, ce recul s'explique par une croissance mondiale encore molle, la baisse des cou rs d es matiè res premièr es et les ef fets de l'épidémie d'Ebola. L'Empire du Milieu avait jusquelà alimenté son dynamisme éco nomi que par un approvisionnement en ressources na ture lles iss ues de s es investissements en Afrique. Mais l'essoufflement de sa croissance (6,9% au troisième trimestre), deve nue moin s vorac e en matières premières et ses effets pervers sur les cours, a entrainé un repli des engagements financiers chinois. Dans ce sillage, les importations chinoises se sont affaissées de 43% entre janvier et juin 2015, indique la source. Toutefois, a précisé M. Shen, la Chine entend poursuivre ses programmes d'investissements en Afrique en fonction du potentiel du marché, de l'environnement commercial et des demandes de dé velo ppement indu stri el bilatérales. Aussile géant asiatique envisage-t-il injecter "100 milliards de dollars" sur le continent d'ici 2020. Au Nigeria La Banque centrale finance les riziculteurs La Banque centrale du Nigeria a lancé, le mardi 17 novembre, le " Anchor Borrowers' Programme " assorti de 20 milliards de narias (94 millions d'euros) en faveur des producteurs et transformateurs de riz. Ce programme vise à créer des liens économiques entre les 600 000 petits exploitants agricoles et les transformateurs afin d'accroître la production et d'améliorer de façon significative les capacités d'utilisation des usines intégrées, indique le gouverneur de la BCN, Godwin Emefiele. Selon le gouverneur, cité par Commodafrik, les principaux obstacles à la production de riz au Nigeria sont le manque de mécanisation, la mauvaise qualité des intrants et l'insuffisance du financement. Anchor Borrowers' Programme devrait combler le manque de financement. Les N20 milliards alloués proviennent du Fonds de développement pour les micro petites et moyennes entreprises (MSMEDF) doté de N220 milliards et qui accorde des crédits au taux de 9% . Le programme comprend aussi l'identification et la sélection des petits exploitants agricoles, le regroupement des petits planteurs en coopératives, l'enregistrement des coopératives, l'engagement des banques et compagnies d'assurance. Au Ghana Des patients près d'une clinique mobile de MSF traitements pas adaptés», ajoute MSF, qui rappelle la nécessité de suivre sans interruption le traitement antirétroviral. «Comment peut-on attendre des patients qu’ils suivent leur traitement si les médicaments ne sont pas disponibles quand et où ils en ont besoin ?», s’interroge le docteur Gilles Van Cutsem, coordinateur médical de MSF pour l’Afrique australe. Au Malawi en revanche, «les antirétroviraux parviennent régulièrement» à destination, «prouvant que c’est de l’ordre du possible même dans un contexte de faibles ressources», selon MSF. Baisse de 56% des revenus pétroliers La part du Ghana dans les recettes d'exportation de pétrole brut provenant des champs de Jubilee Oil a enregistré une baisse de 56,2% , a appris APA mercredi sur place. Les chiffres publiés par le mi nistère des Fina nces indiquent qu'entre janvier et septembre, le total des recettes du Trésor public s'élevait à 341 millions de dollars contre 780 millions de dollars reçus au cours de la même période de l'année précédente. Le Business and Financial Times a indiqué que c'était la pire performance enregistrée dans le Le président ghanéen John Dramani Mahama secteur depuis l'année 2013. Ce mauvais résultat est attribué à la faiblesse des prixde pétrole sur le marché mondial. La production de pétrole a également chuté de 102.630 à 101.358 barils par jour. L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015 Cette tendance baissière a obligé le gouvernement à réduire ses dépenses ce qui a beaucoup aff ecté les pro grammes gouvernementaux pour l'année 2015. ACTU-PLUS 7 Enseignement supérieur Trop d’étudiants, trop longtemps dans les universités Les universités africaines sont pleines d’étudiants peu pressés d’en sortir. Mal orientés, ils vont de faculté en faculté pour essayer de trouver mieux et continuer à bénéficier du confort relatif du statut d’étudiant. d’études qui s’éternisent. Au Togo veulent servir leurs camarades, Faustine, la raison principale est Etonam Sossou pa r exempl e, l e rô le d es une raison principale pousse qu’e lle n’ a pas encore eu certains étudiants à faire des petits l’opportunité de jouir des fruits de À 28 ans, Gérard entame sa conseillers d’orientation se limite boulots. En effet, selon les ses diplômes : « Je n’ai pas sixième ann ée d ’étu des à informer ceux qui sont déjà universitaires à Lomé. Rêvant de in scri ts d u c onte nu d es témoignages recueillis, le manque encore eu la vacation, malgré devenir pilote d’avion, il s’était programmes… Ces problèmes de moyens financiers, serait à la mes nombreuses sollicitations et d’orientation enclenchent un base de ce fait. «La galère» en est en attendant de réussir peut - être d’abord inscrit en Mathématiques la principale raison de ces activités à un concours de la Fonction avant de passer en Sciences désespérant cycle d’échecs qui extra-académiques. «Avec la vie publique, je vends donc des économiques. Il n’est pas le seul empoisonnent la vie de tous : à prendre son temps. Au lieu du ét udia nts, pr ofes seur s, chère, le coût de produits dont condiments au lieu de faire du cursus normal de 3 ans, des administrateurs. Quelqu’un qui fait nous avons besoin augmente de vagabondage ou de chercher du plus en plus. Rien que le transport gain facile ». Et de préciser, « Mes milliers d’étudiants mettent 5, 6, un bac scientifique, par exemple, Entrée principale du campus universitaire de Lomé pour le campus sur un an nous vêtements, mes soins de santé, voire sept ans et plus pour obtenir parce qu’il a échoué à tous les concours d’entrée dans les leur licence. «Cette année, des s’inscrire dans une université soit son âge, en effet, l’étudiant prend plus de la moitié de l’aide, mon alimentation sont assurés mi llie rs d ’étu dian ts o nt grandes écoles, s’inscrit en faculté allemande. Même ici, je suis très reçoit de ses proches une donc on ne peut pas compter par l’activité que je mène ». A côté abandonné leurs facultés pour se de Lettres.Après quelques échecs déçu parce que la bibliothèque assistance multiforme. «Si tu es uniquement sur cet argent», de son commerce de condiments, l’étudiante a eu l’ingéniosité de ré insc rire en Bre vet de en Lettres, il va s’inscrire ailleurs. n’est pas bien fournie et qu’il n’y issu d’une bonne famille, tout le précise Aline. L’aide ne suffirait pas à couvrir développer d’autres activités, dont Technicien Supérieur », rapporte Le s éc hecs à répé titi on a pas de salle de cours. Je vais à monde t’aide, dit Loïc. On achète Gérard, également responsable s’expliquent également par la nouveau changer». Au Togo, les tes livres, on te donne de l’argent leurs besoins, aux dires de ces celle d’une tontine (une sorte d’une association étudiante. «La pénurie d’enseignants et le enseignants compétents se font de poche, tu es soigné, tu derniers. De plus, le versement se d’épargne). Ces activités lui manges, et tu ne paies pas de fait de façon irrégulière, soutient permettront de s’acheter une moto loyer. Mais si tu quittes le Jude H. : «Nous avons le plus bientôt, à l’en croire. Francis n’en campus, tu es obligé de résoudre besoin de l’argent dès la rentrée, est pas encore là, mais ne se tes problèmes». Les étudiants de mais ce n’est que plusieurs plaint pas trop. Il s’en sort avec au longue durée d’origine plus semaines ou mois après, que moins 1000 à 2000 FCFA par jour modeste développent, eux, des nous pouvons toucher le premier comme bénéfice : «On survit mieux avec ça», dit il. En somme, services payants autour du versement ». En attendant pour la plupart de avec ou sans l’aide parentale, ces campus pour financer leurs études : photocopie, reliure, ren trer en po sses sion des «débr ouilla rds» arri vent à traitement de texte, téléphonie, etc. diplômes qui leur permettront de se satisfaire leurs besoins, bien sûr, vendre sur le marché de l’emploi, pas sans difficultés parfois. L’aide seul ne suffit pas Au-delà de cet élan de solidarité ces étudiants s’affairent ainsi, pour qui anime certains étudiants qui subvenir à leurs besoins. Pour Loterie Nationale Togolaise Des étudiants suivant les cours dans un amphithéatre plupart de mes camarades qui étaient en Mathématiques ont changé quand ils se sont rendu compte qu’ils ne pourraient pas trouver un boulot à la sortie», confirme Germain K., étudiant de quatrième année en gestion dans la même université. Échecs et vagabondage Fa ute de s tru ctur es d’orientation, les étudiants tâtonnent dans le choix des filières, allant d’une faculté à l’autre au gré man que d’in fras truc ture s. Certains étudiants changent parfois de faculté ou d’université pour cette raison sans vraiment trouver mieux ailleurs. «Je suis parti de l’Université de Lomé où je faisais Histoire-géo pour me réinscrire en première année de Droit à Kara parce que les enseignants étaient tout le temps abs ents et qu’i l ma nqua it d’infrastructures, confie un étudiant qui tente aujourd’hui de rares, ce qui incite les étudiants à aller voir ailleurs : «L’année dernière, un professeur n’est venu que cinq fois au cours», raconte l’étudiant Quentin G., lui aussi désabusé. «Pour pallier leur absence, les profs envoient leurs assistants qui ne font pas le poids», poursuit-il. Nombre d’entre eux veulent à tout prix conserver leur statut d’éternel étudiant, plus sécurisant que celui de chômeur. Quel que Pour mieux se faire entendre à Paris La jeunesse africaine a formulé des recommandations à Lomé Ap rès le f orum de la PRECOP2 1 de s 19 et 20 novembre 2015, à Lomé, l’ONG Ass ocia tion des Jeu nes Volontaires au Service du Monde Environnemental (AJVSME) a remis o ffic iell emen t le 26 novembre les recommandations formulées par la jeunesse af rica ine aux aut orit és compétentes en occurrence le ministre en charge de la jeunesse et le PNUD qui a apporté son soutien financier à l’évènement. En eff et, 150 jeun es francophones d’Afrique, venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Centrafrique, du Gabon, de la Guinée Conakry, du Sénégal et du Togo, se sont réunis à Lomé les 19 et 20 novembre 2015 dans le cad re d u f orum de la PRECOP21 de la Jeunesse Francophone qui avait pour thème : «la jeunesse africaine fa ce a ux c hang emen ts climatiques» Au cours du forum de deux jours les thématiques suivantes ont été abordées : la contribution du Togo à la COP21, le processus de la COP21 : enjeux pour les jeu nes ; la sit uati on d es changements climatiques : cas de la zone francophone et les jeunes face auxchangements climatique. Aussi, au cours des deux jours les participants ont travaillé en groupe en vue de dégager des pla ns s trat égiq ues des op port unit és et d es recommandations. Plusieurs recommandations ont été faites entre autres appui à la pr omotion des acti vités agrosylvopastorales durable en faveur des jeunes, le renforcement et l’actualisation de la politique de reboisement des essences adaptées, la mise en œuvre des mécanismes de suivi-évaluation de la politique de reboisement, inscription dans les programmes scolaires des notions sur la protection de l’environnement, la mise en place d’un fonds de la je unes se a fri cain e po ur l’e ntre pren aria t ve rt, le renforcement des capacités des chercheurs et autres acteurs en vue de la production et de l’utilisation du biogaz. COMMENTAIRE DU TIRAGE N°360 DE LOTO KADOO DU 13 NOVEMBRE 2015 La LONATO a procédé ce vendredi 20 Novembre 2015, au 361è tirage hebdomadaire de LOTO KADOO. Le tirage a été effectué avec bonus. Lors du tirage précédent, c’est à SOKODE, BADOU, ADETA et LOME que des gros lots ont été répertoriés. A SOKODE, c’est lot de 750.000F CFA qui fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chance auprès de l’opérateur 10221. Les points de vente 2158 et 4165 basés respectivement à BADOU et ADETA ont recensé chacun un lot de 500.000F CFA. A LOME, il est enregistré un lot de 750.000F CFA, un gros lot de 1.125.000F CFA et un super gros lot de 3.000.000F CFA auprès des opérateurs 70324, 6729 et 70322. La Direction Générale de la Loterie Nationale Togolaise informe son aimable clientèle que la vente des tickets de la Tranche Communue Entente 2015 se poursuit dans les points de vente habituels et dans les postes de jeux sur ordinateur. Après le tirage du 12 juin 2015, de nombreux gros lots compris entre 500.000F CFA et 2.500.000F CFA et divers lots intermédiaires restent encore à enlever avec 200F le ticket. La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les Agences Régionales. AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS, UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!! LOTO KADOO Résultats du tirage N°362 de Loto Kadoo du Vendredi 27 Novembre 2015 Numéro de base Numéros bonus 41 40 33 09 13 30 55 L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015 PUBLICITÉ service client: 888 www.facebook.com/togocel www.twitter.com/togocel www.togocel.tg certifié ISO 9001: 2008 L’UNION N°867 du 1er Décembre 2015