Introscpo21septembre [Mode de compatibilité]

Transcription

Introscpo21septembre [Mode de compatibilité]
Introduction à la science politique et
initiation à la recherche bibliographique
Pascal Delwit ([email protected])
Pascal DELWIT
Bureau :
Bâtiment S,
Avenue Jeanne, 44 – Bureau 11-210
Tél : 02-650.40.51
E-mail: [email protected]
Slides en ligne chaque semaine :
Université virtuelle : http://uv.ulb.ac.be/
Département de Science politique : http://www.sciencespo-ulb.be
Syllabus disponible aux PUB au début du mois de novembre
• 1. Cours théorique :
Le mercredi de 14h00 à 16h00 durant le premier quadrimestre
Les mardi 4, 11 et 25 octobre de 08h00 à 10h00 au Janson
• 2. Initiation à la recherche : séances d’initiation à la recherche :
Prendre part à une des séances (voir avis aux valves)
• 3. Livre à lire avec fiche de lecture :
Giovanni Sartori, Partis et système des partis. Un cadre
d’analyse, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2011
4 séances d’aide à la lecture.
• 4. Livre à lire pour l’examen au choix:
Albert O. Hirschman, Exit, voice, loyalty. Défection et prise
de parole, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles,
2011
ou
Mancur Olson, Logique de l’action collective, Bruxelles,
Editions de l’Université de Bruxelles, 2011.
ou
Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos
jours, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2010
ou
Emilie van Haute, Party Membership in Europe:
Exploration into the anthills of party politics, Bruxelles,
Editions de l’Université de Bruxelles, 2011 (To be
published in the beginning of October)
Giovanni Sartori, Partis et systèmes de partis. Un
cadre d’analyse, Bruxelles, Éditions de l’Université de
Bruxelles, 2011
Construction du travail
•
•
•
•
1. Qui est Giovanni Sartori ?
2. Comment définir un parti politique selon Sartori ?
3. Comment définir un système de partis selon Sartori ?
4. Quels sont les types de systèmes de partis que Sartori
identifie ? Donnez un exemple.
• 5. Qu’avez-vous pensé de ce livre ?
Recommandations
• La fiche peut être écrite en français ou en anglais.
• Il faut être très attentif à la qualité de la forme : Phrases
complètes et compréhensibles. Pas de fautes d’orthographe. Les
parties doivent être reliées entre elles.
• Si vous citez une partie de l’ouvrage ou d’un ouvrage ou article,
bien utiliser le « mode citation »
Exemple. Pour Sartori, les élections constituent un indicateur
déterminant pour mesurer l’influence des partis. « La force d’un
parti est avant tout sa force électorale » 1, juge-t-il.
• Attention au plagiat : recopier d’un autre sans le citer.
• Le travail ne peut être une suite de citations.
1.
G. Sartori, Parti et système de partis. Un cadre d’analyse, Bruxelles, Editions de l’Université
de Bruxelles, 2011, p. 182.
Spécification techniques
• Caractère utilisé : Times New Roman,
• Interligne : 1,5
• Marges : « normales » : 2,5 cm en haut, en bas, à gauche
et à droite.
• Le travail doit être justifié à droite.
• 5. Trois séances de questions-réponses durant l’année. Participation
libre.
• 6. Promotion de la réussite : quatre séances. Les étudiants qui
prennent part à trois séances ont 1 point en plus pour la correction
de la fiche de lecture. Les étudiants qui prennent part à quatre
séances ont 2 points en plus.
• 7. Assistants : Régis Dandoy et Valentina Morselli
Permanences hebdomadaires pour répondre à vos questions sur le
cours, les livres et/ou la synthèse. Vous recevrez l’avis sous peu pour
les horaires.
Evaluation du cours
• Fiche de lecture : Date limite de rentrée : lundi 7 novembre 14h00
Le travail est évalué sur 5. Non-remise du travail : 0/5 pour la fiche
et on ne peut pas répondre à la question sur le livre à l’examen.
• Examen écrit articulé autour de 3 questions de développementdissertation relatives au cours dispensé et une question de
développement-dissertation relative au livre que vous avez choisi
pour l’examen. Chaque question vaut 5 points. Les étudiants
peuvent avoir leur livre à l’examen sans aucune annotation (le
surlignage est autorisé).
• Épreuve dispensatoire en janvier uniquement pour les BA1 et
examen en janvier pour les autres.
• Les étudiants de BA1 peuvent repasser en juin.
Les étudiants qui ont une deuxième session. Examen en août sous la
même forme que l’épreuve dispensatoire/l’examen de janvier et/ou
juin.
Les « règles d’or » du cours
• 1.
• 2.
Ne pas rentrer quand le cours a commencé.
Le silence.
Introduction à la science politique
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Histoire et méthodes de la science politique
Quand est née et comment s’est développée la science
politique? Quelles sont ses règles méthodologique ?...
Le pouvoir politique dans les temps
Focalisation sur la forme contemporaine du pouvoir politique :
l’Etat
Les régimes politiques au XIXe, XXe et XXIe siècles :
démocraties, autoritarismes et totalitarismes
Les modes de scrutins et les systèmes électoraux :
majoritaire, proportionnel et mixte,
Les partis politiques
Des acteurs essentiel de la démocratie
Les élections et le comportement électoral
Les formes de participation politique et sociale dans les
sociétés démocratiques et non démocratiques
Chapitre 1
Histoire et méthodes de la science politique
La science politique est une discipline scientifique récente : le
développement des sciences de la société-sciences de l’homme
s’opère de la fin du XVIIIe siècle à nos jours
Il existe néanmoins de nombreux précurseurs dans la pensée
politique
Platon (- 428 -347), Aristote (- 384 - 322), Machiavel (1469-1527),
Hobbes (1588-1679), Locke (1632-1704), Montesquieu (16891755), Burke (1729-1797)…
Le développement des sciences de l’homme
et de la société au XIXe siècle
1.
L’importance de la révolution industrielle et ses effets.
2.
Le développement de l’individualisme et la valorisation
de l’individu.
3.
Le siècle du scientisme : l’explication et l’action par la
science : exemple la tentative de mesurer la « vitalité
productive » des société humaine en partant des lois de
la conservation de l’énergie (Ernest Solvay).
4.
L’accroissement des producteurs et consommateurs de
sciences humaines, singulièrement l’administration, le
système éducatif, les organisations sociales...
Le développement de la science politique
1.
2.
3.
4.
Un phénomène d’autonomisation et de fragmentation des
disciplines, qui est aussi lié au phénomène de spécialisation :
en particulier par rapport à l’économie, au droit public ou à la
philosophie. La fin de l’encyclopédisme (en sciences
humaines).
Le développement de l'Etat et des pouvoirs publics.
De nouveaux objets d'étude (le fédéralisme, l’Etat, les partis,
les élections, les électeurs, les institutions parlementaires, les
régimes politiques, les classes sociales, les mouvements
sociaux, les relations internationales…).
Connaître les rouages du fonctionnement des sociétés pour
mieux les perpétuer ou… les révolutionner.
La science politique en Europe jusqu’en 1945
• Un registre de travaux pionniers :
Moïseï Ostrogorski (1854-1919),
Max Weber (1864-1920),
André Siegfried (1875-1959),
James Bryce (1838-1922),
Roberto Michels (1876-1936), …
et d’institutions pionnières :
l’École libre de science politique (1875), l’École des sciences
politiques et sociales (1898)
• Une liaison étroite à l’action et l’engagement politiques et
sociaux.
• Un nombre de chercheurs et de départements extrêmement
limité. Dans l’Institut de sociologie fondé en 1902, il y a … trois
chercheurs.
• L’impact du « refoulement » démocratique (1914-1945)
La science politique américaine
1.
Une ‘démocratie’ précoce (Constitution de 1787).
2.
Des objets inédits : le fédéralisme/confédéralisme, le
constitutionnalisme, la question raciale, les processus
électoraux, le présidentialisme…
3.
Les premiers départements et les premières revues :
1880 : School of Political Science de l’Université de
Columbia; 1886 Political Quarterly; 1903 : naissance de
l’Association américaine de science politique
4.
L’apport de l’entre-deux-guerres
•
•
•
•
•
•
•
Charles MERRIAM (1874-1953)
Harold LASWELL (1902-1978)
Harold GOSNELL (1896-1997)
Paul LAZARSFELD (1901-1976)
Otto KIRCHHEIMER (1905-1965)
Hannah ARENDT (1906-1975)
Sigmund NEUMANN (1904-1962)
La cristallisation politologique après 1945
1.
Existence d’une dénomination revendiquée en commun.
2.
La révolution behavioriste : rejet de la description au profit
de l’explication ; rejet de l’abstraction au profit de la collecte
scrupuleuse de données ; rejet de l’analyse des institutions au
profit de l’étude des comportements observables et réels ;
rejet de la déduction au profit de l’induction ; rejet de
l’histoire au profit de l’analyse des phénomènes politiques
contemporains ; rejet de l’évaluation normative au profit
d’une posture de neutralité axiologique.
3.
Accord sur une série d’objets d’études qui font partie des
champs de la discipline.
4. Existence d’institutions d’enseignement et de recherches
légitimées par la durée et la qualité : les départements
universitaires, les Centres de recherche, les associations
nationales, l’International Political Science Association
(IPSA), l’European Consortium for Political research (ECPR),
les Associations nationales de science politique (APSA,…)...
5. Existence de supports pour la diffusion et la reproduction
des résultats de la recherche :
- revues scientifiques,
- livres scientifiques,
- Proceedings,
- communications publiées…
6. Les développements contemporains : la spécialisation,
l’emprunt très important aux méthodes quantitatives, des
esquisses de méthode expérimentale.