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les dossiers de BATIMETIERS LA REVUE DES BÂTISSEURS MARS 2015 IER DOSS S DEUX AN A APRÈS S ISATION L GÉNÉRA À TOUS ENTS M LES BÂTI UEL NEUFS, Q BILAN PREMIER TIRER DE LLE E LA NOUV NTATION E RÉGLEM UE THERMIQ s r u 2 o t 1 e 0 r 2 T R e c n e i r e p x de EXTRAIT DE BÂTIMÉTIERS N°38 RT 2 012 retours d’expérience DOSSIER Deux ans après sa généralisation à tous les bâtiments neufs, quel premier bilan tirer de la RT 2012 ? Si l’ensemble des acteurs de la construction saluent un grand pas en avant sur RT 2012 le plan technique et une meilleure coordination pour atteindre les exigences de performance globale, la RT 2012 nécessitait quelques adaptations. Celles-ci sont entrées en vigueur le 1er janvier 2015. 2 BÂTIMÉTIERS J MARS 2015 DOSSIER RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC L a RT 2012 fait partie des avancées majeures dans le domaine de l’efficacité énergétique et de la promotion des énergies renouvelables, pour avoir généralisé depuis le 1er janvier 2013 la construction de bâtiments à basse consommation. Le gain énergétique issu du changement de réglementation entre la RT 2005 et la RT 2012 est aussi important que celui des quatre réglementations thermiques successives depuis 1974. La RT 2012 repose sur une obligation de résultat, à partir d’un raisonnement sur la performance globale du bâtiment, qui se traduit dans une étude thermique obligatoire à initier dès le dépôt du permis de construire. Rappelons que quatre grandes exigences doivent être respectées : la consommation en énergie primaire du bâtiment ou CEP (50 kWh/m2 SRT/an en moyenne), le coefficient Bbio (besoins climatiques), la température intérieure conventionnelle (TIC) et la perméabilité à l’air (0,6 m3/h/m2 de déperdition au maximum en maison individuelle et 1 m3/h/m2 au maximum en bâtiment collectif). Un contrôle renforcé par rapport à la RT 2005 a par ailleurs été instauré. Il repose sur deux attestations de conformité à fournir au moment du dépôt du permis de construire et à l’achèvement des travaux. Cette nouvelle réglementation thermique représente une véritable évolution et impose un changement culturel important pour l’ensemble des acteurs de la filière : entreprises artisanales et PME, maîtres d’œuvre et architectes, équipes de conception, assureurs, contrôleurs techniques et bien sûr maîtres d’ouvrage. ÉTANCHÉITÉ À L’AIR DE L’ENVELOPPE : LE BOND EN AVANT Pour les artisans et entreprises du bâtiment, le défi le plus important de la RT 2012 est l’étanchéité à l’air de l’enveloppe, qui dépend directement de la qualité de mise en œuvre et de la gestion des interfaces métiers. Rappelons qu’en résidentiel, la perméabilité à l’air doit être obligatoirement mesurée à l’achèvement des travaux par un opérateur qualifié et indépendant et ne doit pas dépasser une valeur plafond. La réussite dépend de l’application méticuleuse des prescriptions techniques décrites dans les marchés et du respect des règles de l’art. « Depuis la nou- velle réglementation, nous mettons en œuvre des maçonneries plus isolantes, comme la brique ou le béton cellulaire, ainsi que des rupteurs thermiques au niveau des dalles et des planchers, ce qui permet de supprimer au moins 90 % des ponts thermiques, témoigne Julien Allais, dirigeant de l’entreprise de maçonnerie de l’Acheneau implantée à Rouans (Loire-Atlantique). Nous portons une attention particulière au traitement des points singuliers et nous réalisons des bandes de redressement au niveau des murs pour obtenir une intégration optimale des menuiseries. » Le changement est encore plus important pour les corps d’état techniques, car la quête de l’étanchéité à l’air impose un traitement systématique de toutes les réservations dans les parois extérieures (traversées de gaines, canalisations, etc.). Chaque percée dans l’enveloppe doit être soigneusement traitée et les boîtiers électriques scellés et étanches. Deux ans après l’entrée en vigueur de la RT 2012, les artisans sont aujourd’hui sensibilisés à cette problématique et aptes techniquement à relever le défi. Pour le maître d’ouvrage ou le constructeur de maison individuelle, il s’agit d’une nouvelle façon de construire. « La clé de la réussite, c’est d’organiser des réunions de concertation avec les artisans, pour planifier une bonne ges- tion des interfaces. En cela, la RT 2012 est un grand pas en avant, car elle nous oblige à travailler ensemble de façon solidaire, se félicite Laurent Garbage, gérant de Jean Bordes Construction, constructeur de maisons individuelles à Mont-de-Marsan (Landes). Avec pour conséquence de diviser par quatre la consommation des bâtiments par rapport à la RT 2005 ! » C’est l’un des progrès majeurs de la nouvelle réglementation : la mesure de la perméabilité à l’air est une petite révolution, qui valorise la qualité du travail des professionnels, de la première brique jusqu’à la livraison de la maison. INTÉGRER LES EXIGENCES NOUVELLES Les professionnels de la construction ont dû s’adapter à ces exigences nouvelles. « La RT 2012 nous oblige à un gros effort de formation sur des matériaux ou des produits nouveaux ; c’est un investissement important en temps et en argent, argumente Julien Allais. Nous devons aussi savoir lire une étude thermique, ce qui à l’origine n’est pas notre métier. Au final, la mise en œuvre de cette réglementation exige du maçon plus de compétences, plus de main d’œuvre et plus de temps, mais sans pouvoir répercuter ces exigences sur notre coût de construction. » Ces compétences nouvelles, Suite page 6 FRANCK DELAHAYE THERMICIEN, bureau d’études bâti énergies à tosse, landes REMISE EN CAUSE DU ROLE DE PRESCRIPTEUR Le fait de rendre l’étude thermique réglementaire a créé un marché avec de nombreux intervenants qui se sont décrétés thermiciens sans en avoir nécessairement les compétences. Il suffit aujourd’hui d’acheter un logiciel certifié par le CSTB et de suivre une formation à son utilisation pour calculer les coefficients Bbio, CEP et TIC. Dès lors, on assiste aujourd’hui à une inversion des rôles : ce n’est plus le bureau d’études qui prescrit le type d’enveloppe et les systèmes énergétiques, mais le particulier qui demande de faire en sorte, via le logiciel certifié, que les solutions qu’il souhaite soient paramétrées MARS 2015 pour « passer ». En l’absence de conception véritable, le logiciel peut valider des solutions incohérentes que les artisans doivent mettre en œuvre et dont ils peuvent ensuite être tenus pour responsables. Étant donné le peu de contrôle et la rareté des sanctions, cette dérive semble appelée à se développer. J BÂTIMÉTIERS 3 DOSSIER RT 2012 LES ACTEURS DE LA RT 2012 ET LEURS OBLIGATIONS YOANN CONTE CONSTRUCTEUR de maisons individuelles à carcassonne, aude CERTAINES DIFFICULTES D’APPLICATION ET UN MANQUE DE CONTROLES Certifiés Certibat en rénovation et construisant des maisons BBC depuis plusieurs années, nous étions très bien préparés au passage à la RT 2012. Mais son application n’a pas été si simple, en raison notamment de la modification des moteurs de calcul, qui nous a obligés à revoir l’isolation et les équipements de nos projets de maisons de plus de 110 m2. Nous rencontrons aussi des difficultés pour orienter nos maisons « plein sud », ce qui n’est pas possible sur certains 4 BÂTIMÉTIERS J MARS 2015 périmètres régis par les Architectes des bâtiments de France ou quand les apports solaires sont insuffisants en raison de l’ombre des mitoyens sur des terrains trop exigus. Sur certains projets, il est très difficile de respecter la RT 2012. Mais le plus problématique est que cette réglementation est vécue comme « subie » par nos clients, qui oublient le progrès qu’elle représente et sont obnubilés par le prix de leur maison. En conséquence, beaucoup de particuliers peuvent faire construire par des acteurs peu scrupuleux ou des auto-entrepreneurs qui fournissent un coefficient Bbio au rabais et ne respectent pas l’ensemble des exigences de la réglementation. Il en résulte une concurrence déloyale entre, d’une part, les maîtres d’ouvrage et constructeurs de maisons individuelles qui ont une obligation juridique de résultat et de conformité et, d’autre part, des particuliers construisant pour euxmêmes sans connaissance précise des règles à respecter. RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC MAXIME CHADEVILLE BUREAU D’ÉTUDES manexi à boulogne-billancourt, hauts-de-seine 80 À 90 % DES TESTS FINAUX DE PERMEABILITE CONFORMES Lors des tests de perméabilité à l’air que nous réalisons en immeubles collectifs comme en maisons individuelles, nous constatons que les entreprises et les artisans sont aujourd’hui au fait de la problématique et compétents pour y faire face. Cependant, les tests intermédiaires au moment du clos/couvert ne sont satisfaisants que dans la moitié des cas en raison de problèmes récurrents : maçonneries non étanches, défauts dans le béton, joints de menuiseries extérieures défectueux, pénétrations mal calfeutrées de gaines et de réseaux dans les planchers… Dans ce cas, nous constatons la non-conformité, nous en recherchons la cause et nous faisons des recommandations, comme la pose d’une membrane d’étanchéité en toiture. Le résultat est favorable, puisque dans 80 à 90 % des cas, le test final de perméabilité est conforme. Mais il faut parfois mettre en œuvre des solutions de secours – joints silicone par exemple – peu satisfaisantes. Le mieux est donc de privilégier un test en cours de chantier, afin de prendre des mesures correctives le plus en amont possible. MARS 2015 J BÂTIMÉTIERS 5 DOSSIER RT 2012 Suite de la page 3 relatives aux matériaux, aux équipements techniques, à leur dimensionnement, à la gestion des interfaces et à l’organisation du chantier, sont au cœur des modules 5.1 et 5.2 du dispositif de formation FEEBat, spécialement conçus pour accompagner les entreprises et les artisans. L’application de la RT 2012 peut aussi être rendue ardue quand les prescriptions de l’étude thermique sont en contradiction avec les règles de l’art. Par exemple, un isolant sous dalle de 20 cm d’épaisseur sans compressibilité au béton permet de répondre à la réglementation thermique, mais crée un risque de sinistre par tassement. Autre difficulté rencontrée, la RT 2012 peut parfois être en contradiction avec d’autres réglementations, notamment sismiques. Ainsi, les rupteurs thermiques au niveau des planchers suppriment les ponts thermiques, mais ne sont pas systématiquement autorisés en zone sismique : l’entreprise serait-elle couverte en cas de sinistre ? Autre écueil, certaines exigences de la RT 2012 sont parfois techniquement inapplicables à certains projets ou génèrent des surcoûts considérables pouvant dissuader les maîtres d’ouvrage de concrétiser leurs projets. Dans ce sens, la RT 2012 nécessitait quelques adaptations qui ont été officialisées par deux arrêtés récents. Le premier, publié le 11 décembre 2014, remplace la SHONRT par la SRT, qui devient la surface thermique de référence pour le calcul de la consommation (CEP), le mode de calcul restant quasiment inchangé. En outre, les bâtiments neufs dont la surface thermique SRT et la surface de plancher Sp sont inférieures à 50 m2, ainsi que les extensions – surélévations ou additions aux bâtiments existants – de même surface ne sont plus soumis à la RT 2012, mais doivent simplement respecter les exigences de la réglementation des bâtiments existants dite « élément par élément » (arrêté du 3 mai 2007). Pour les extensions dont la surface est comprise entre 50 et 100 m2, une partie seulement des exigences de la RT 2012 s’applique, le test de perméabilité à l’air et le recours aux énergies renouvelables ne sont par exemple plus obligatoires. La RT 2012 s’applique en revanche dans son intégralité pour les extensions dont la SRT est supérieure à 100 m2. Autre point d’assouplissement, la règle imposant, pour les bâtiments d’habitation, une surface des baies vitrées d’au moins 1/6e de la surface habitable a été adaptée, en particulier pour les bâtiments ayant peu de surface de façade et pour lesquels cette exigence était difficilement applicable. Toutes les mesures de ce premier arrêté sont entrées en application le 1er janvier 2015. En « Depuis la nouvelle réglementation, nous mettons en œuvre des maçonneries plus isolantes, comme la brique ou le béton cellulaire, ainsi que des rupteurs thermiques au niveau des dalles et des planchers, ce qui permet de supprimer au moins 90 % des ponts thermiques. » JULIEN ALLAIS MAÇONNERIE DE L’ACHENEAU, ROUANS (LOIREATLANTIQUE) « La clé de la réussite, c’est d’organiser des réunions de concertation avec les artisans, pour planifier une bonne gestion des interfaces. En cela, la RT2012 est un grand pas en avant, car elle nous oblige à travailler ensemble de façon solidaire. » LAURENT GARBAGE JEAN BORDES CONSTRUCTION, MONT-DE-MARSAN (LANDES) JOËL HARDOUIN ÉLECTRICIEN PLOMBIER-CHAUFFAGISTE à beauvoir-sur-mer, vendée LA DIFFICULTE EST DE VENDRE DES INSTALLATIONS CONFORMES A LA RT 2012 Nous savons aujourd’hui comment concevoir et mettre en œuvre des équipements techniques conformes à la RT 2012 : certains procédés de chauffage sont clairement exclus, mais on trouve facilement des solutions en associant une pompe à chaleur avec des EnR, notamment du solaire thermique en toiture pour la production d’eau chaude. 6 BÂTIMÉTIERS J MARS 2015 L’une des limites de cette réglementation est qu’elle favorise les maisons en forme de cube, au détriment des architectures plus élaborées, complexes à mettre en conformité. Mais le plus ardu est de vendre ces solutions : la réglementation sismique, puis la RT 2012 ont généré un renchérissement de la construction de 30 à 40 % dans un contexte économique déprimé, ce qui fait que les particuliers n’ont plus les moyens de construire. Censée faire progresser le bâti, la RT 2012 est finalement un facteur de baisse d’activité pour les artisans, d’autant plus que certains acteurs du marché, qui ne respectent pas les exigences réglementaires, captent une partie des chantiers en cassant les prix. RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC LA RT 2012 EN 72 FICHES Réalisées à la demande de la FFB, ces fiches recto/ verso présentent des solutionstypes permettant d'atteindre les exigences de la RT 2012, de façon simple et efficace pour le secteur résidentiel individuel et collectif. Elles décrivent des associations enveloppe/ équipements techniques adaptées, en fonction de la typologie des bâtiments et des huit zones climatiques. Ces fiches permettent en outre de démontrer qu'il n'y a pas de solution unique pour respecter la RT 2012. Toutes les filières constructives peuvent trouver leur place avec diverses solutions pour la ventilation ou le chauffage des locaux. Plus spécifiquement pour les exemples en logement collectif, elles démontrent aussi que l’objectif des 50kWh/m2.an, prévu initialement au 1er janvier 2015, aurait conduit les maîtres d’ouvrage à un investissement plus conséquent et probablement rédhibitoire. Le report a donc été très bien perçu par les acteurs professionnels. Fiches téléchargeables sur www.ffbatiment. fr, espace Adhérent, rubrique Dossiers/ Technique-Environnement/ Performance énergétique des bâtiments). vertu du second arrêté, publié le 19 décembre 2014, la dérogation à 57,5 kWh/(m2.an) pour la consommation conventionnelle d’énergie en résidentiel collectif est reportée au 31 décembre 2017. D’autre part, la validation de la démarche qualité pour les constructeurs de maisons individuelles – qui permet notamment de vérifier le respect de l’exigence de la perméabilité à l’air de la RT 2012 en contrôlant un échantillonnage du bâti – ne relève plus des services de l’État, mais d’un organisme certifié par le Comité français d’accréditation (Cofrac) ou équivalent ayant signé une convention avec l’État. Cette dernière disposition s’appliquera au 1er juillet 2015. Exigence essentielle de la RT 2012, la perméabilité à l’air de l’enveloppe peut cependant provoquer un risque de dégradation de la qualité de l’air intérieur, par exemple par accumulation de polluants issus de certains éléments de mobilier ou de décoration contenant des COV (composés organiques volatils), et exige ainsi une attention particulière dans la conception et dans la mise en œuvre des systèmes de ventilation. L’entretien de ces systèmes sera par ailleurs tout aussi important. Deux ans après son entrée en vigueur, la RT 2012 est reconnue par tous les acteurs comme un grand progrès pour la construction, mais dont l’application est pénalisée par un contexte écono- mique difficile. « Quand nous faisions du BBC il y a quelques années, les particuliers étaient réceptifs à la qualité du bâti et aux moyens d’optimiser la consommation de leur logement, mais aujourd’hui ils sont exclusivement focalisés sur le prix, regrette Laurent Garbage. Les obstacles que nous rencontrons sont essentiellement économiques. » Sans possibilité de répercuter les nouvelles exigences sur le coût de leurs bâtiments, les acteurs de la construction sont aujourd’hui lancés dans une optimisation de leur politique d’achat, dans une rationalisation des projets et dans une quête de la meilleure alchimie possible entre l’enveloppe et les équipements techniques. Il faudra néanmoins trouver des solutions pour continuer à réduire les consommations énergétiques et répondre aux futures exigences du bâtiment à énergie positive, à l’horizon 2020. J POUR EN SAVOIR PLUS • FFB-DAT (Direction des affaires techniques), tél. : 01 40 69 57 62 • Brochure L’essentiel de la RT 2012 pour les entreprises du bâtiment, publiée par la FFB en avril 2013, ainsi que les fiches Exemples de solutions techniques, récemment actualisées, sont consultables et téléchargeables sur www.ffbatiment.fr, espace Adhérent • www.feebat.org OLIVIER PINART CLOISONS SÈCHES, PLAFONDS ET ISOLATION sarl poirier, groupe opi, à cavan, côtes-d’armor L’ETANCHEITE A L’AIR RESTE UN DEFI Nous constatons que les maîtres d’œuvre et les maîtres d’ouvrage sont loin d’être au fait de toutes les exigences de la RT 2012, en particulier la nécessité de faire une étude thermique. Dans un contexte économique difficile, ils veulent construire vite en réduisant les coûts et s’en remettent souvent aux compétences des entreprises, qui sont elles-mêmes variables. Il arrive par exemple que l’électricien ou le plombier découpent notre pare-vapeur pour faire passer des fourreaux, car ils pensent encore que la responsabilité de l’étanchéité à l’air repose uniquement sur celui qui pose la membrane, alors qu’elle est collective. Nous devons donc régulièrement corriger les prescriptions (épaisseurs des isolants), mais aussi les procédures de mise en œuvre. Certains confrères se contentent de poser un simple pare-pluie avec du ruban adhésif au lieu d’un vrai pare-vapeur ; ils n’ont eu aucune formation à cette technique et ne respectent pas les règles de l’art. Si la RT 2012 est un grand progrès pour le bâti, sa mise en œuvre reste encore aléatoire. MARS 2015 J BÂTIMÉTIERS 7 CONSTRUIRE OU RÉNOVER nous sommes à vos côtés © V. LELOUP LA FFB: 32 MÉTIERS AU SERVICE DES ENTREPRISES AGENCEMENT ENTREPRISES GÉNÉRALES CARRELAGE-MOSAÏQUE ÉTANCHÉITÉ Chambre française de l’agencement (FFB Agencement) - Tél. : 01 40 55 12 80 www.chambre-agencement.org Union nationale des entrepreneurs céramistes du bâtiment (UNECB-FFB) - Tél. : 01 40 69 58 20 www.unecb.ffbatiment.fr CHARPENTE - MENUISERIE PARQUETS Union des métiers du bois (UMB-FFB) Tél. : 01 40 69 57 40 www.umb.ffbatiment.fr CONSTRUCTION IMMOBILIÈRE Union des constructeurs immobiliers de la FFB (UCI-FFB) Tél. : 01 40 69 51 86 - www.uci-ffb.fr CONSTRUCTION MÉTALLIQUE Syndicat de la construction métallique de France (SCMF-FFB) Tél. : 01 47 74 66 15 - www.scmf.com.fr COUVERTURE - PLOMBERIE Union nationale des chambres syndicales de couverture et de plomberie de France (UNCP-FFB) Tél. : 01 40 69 53 07 - www.uncp.ffbatiment.fr DÉMOLITION Syndicat national des entreprises de démolition (SNED-FFB) Tél. : 01 40 55 12 60 - www.sned.fr ÉCHAFAUDAGE Syndicat français de l’échafaudage, du coffrage et de l’étaiement (FFB Échafaudage) - Tél. : 01 40 55 13 00 www.echafaudage.ffbatiment.fr ENDUITS DE FAÇADE Union nationale des entrepreneurs d’enduits de façade (UNEEF-FFB) Tél. : 01 40 69 51 69 www.uneef.ffbatiment.fr Entreprises générales de France-BTP (EGF.BTP) Tél. : 01 40 69 52 78 - www.egfbtp.com Chambre syndicale française de l’étanchéité (CSFE-FFB) Tél. : 01 56 62 13 20 - www.etancheite.com FERMETURE ET PROTECTION SOLAIRE MAÇONNERIE - GROS ŒUVRE Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO-FFB) Tél. : 01 40 69 51 59 www.umgo.ffbatiment.fr MENUISERIE ALUMINIUM Syndicat national de la construction des fenêtres, façades et activités associées (SNFA-FFB) Tél. : 01 40 55 11 80 - www.snfa.fr Syndicat national de la fermeture, de la protection solaire et des professions associées (FFB Fermeture et Store) Tél. : 01 40 55 13 00 www.fermeture-store.org MÉTALLERIE GÉNIE CLIMATIQUE Union du montage levage (FFB Montage Levage) Tél. : 01 40 55 13 00 Union des entreprises de génie climatique et énergétique de France (UECF-FFB) Tél. : 01 40 69 52 94 - www.uecf.fr GESTION DE L’ÉNERGIE Syndicat national de l’exploitation climatique et de la maintenance (SNEC) Tél. : 01 44 70 63 90 - www.fedene.fr INSTALLATION ÉLECTRIQUE Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique (FFIE-FFB) Tél. : 01 44 05 84 00 - www.ffie.fr ISOLATION Syndicat national de l’isolation (SNI-FFB) - Tél. : 01 40 55 13 70 www.snisolation.fr JOINTS ET FAÇADES Syndicat français des joints et façades (SFJF-FFB) - Tél. : 01 56 62 10 03 www.joints-et-facades.asso.fr Union des métalliers (FFB Métallerie) Tél. : 01 40 55 13 00 www.metal-pro.org MONTAGE LEVAGE MULTISERVICE IMMOBILIER PROTECTION INCENDIE Groupement des installateurs et mainteneurs de systèmes de sécurité incendie (GIMSSI-FFB) Tél. : 01 40 69 52 51 www.gimssi.com RECYCLAGE Syndicat des recycleurs du BTP (SRBTP) - Tél. : 01 40 69 57 67 www.recycleurs-du-btp.fr SOLS INDUSTRIELS Union nationale des entrepreneurs de sols industriels (UNESI-FFB) Tél. : 01 40 69 51 54 www.unesi.ffbatiment.fr SOLS - RÉSINES Syndicat français des métiers de la résine (SFMR-FFB) - Tél. : 01 40 69 51 46 www.sfmr.ffbatiment.fr Syndicat professionnel des entreprises de multiservice immobilier et de facilities management (SYPEMI) - Tél. : 01 44 70 63 90 www.sypemi.com THERMIQUE INDUSTRIELLE FINITIONS TRAVAUX EN HAUTEUR Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF-FFB) Tél. : 01 40 69 53 73 www.upmf.ffbatiment.fr PHOTOVOLTAÏQUE Groupement des métiers du photovoltaïque (GMPV-FFB) Tél. : 01 40 69 52 24 www.gmpv.ffbatiment.fr PLÂTRE - ISOLATION Union des métiers du plâtre et de l’isolation (UMPI-FFB) Tél. : 01 40 69 52 14 www.umpi.ffbatiment.fr Syndicat national des entrepreneurs et constructeurs en thermique industrielle - fours et cheminées (SNECTI) - Tél. : 01 40 69 51 02 Syndicat français des entrepreneurs de travaux en hauteur (SFETH) Tél. : 04 76 46 17 86 - www.sfeth.com VERRE - MIROITERIE Fédération française des professionnels du verre (FFPV-FFB) Tél. : 01 40 55 13 55 - www.verre.org