Téléchargez le dossier en pdf

Transcription

Téléchargez le dossier en pdf
les dossiers de
BATIMETIERS
LA REVUE DES BÂTISSEURS
MARS 2015
IER
DOSS
S
DEUX AN
A
APRÈS S ISATION
L
GÉNÉRA
À TOUS ENTS
M
LES BÂTI UEL
NEUFS, Q BILAN
PREMIER
TIRER DE LLE
E
LA NOUV NTATION
E
RÉGLEM UE
THERMIQ
s
r
u
2
o
t
1
e
0
r
2
T
R
e
c
n
e
i
r
e
p
x
de
EXTRAIT DE BÂTIMÉTIERS N°38
RT 2
012
retours d’expérience
DOSSIER
Deux ans après sa généralisation à tous les
bâtiments neufs, quel premier bilan tirer de
la RT 2012 ? Si l’ensemble des acteurs de la
construction saluent un grand pas en avant sur
RT 2012 le plan technique et une meilleure coordination
pour atteindre les exigences de performance globale, la
RT 2012 nécessitait quelques adaptations. Celles-ci sont
entrées en vigueur le 1er janvier 2015.
2
BÂTIMÉTIERS
J
MARS 2015
DOSSIER RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC
L
a RT 2012 fait partie des
avancées majeures dans
le domaine de l’efficacité
énergétique et de la promotion des énergies renouvelables, pour avoir
généralisé depuis le 1er janvier 2013 la construction de bâtiments à basse consommation. Le gain
énergétique issu du changement de réglementation entre la RT 2005 et la RT 2012 est aussi
important que celui des quatre réglementations
thermiques successives depuis 1974. La RT 2012
repose sur une obligation de résultat, à partir
d’un raisonnement sur la performance globale
du bâtiment, qui se traduit dans une étude thermique obligatoire à initier dès le dépôt du permis de construire. Rappelons que quatre grandes
exigences doivent être respectées : la consommation en énergie primaire du bâtiment ou CEP
(50 kWh/m2 SRT/an en moyenne), le coefficient
Bbio (besoins climatiques), la température intérieure conventionnelle (TIC) et la perméabilité à l’air (0,6 m3/h/m2 de déperdition au maximum en maison individuelle et 1 m3/h/m2 au
maximum en bâtiment collectif). Un contrôle
renforcé par rapport à la RT 2005 a par ailleurs été instauré. Il repose sur deux attestations
de conformité à fournir au moment du dépôt
du permis de construire et à l’achèvement des
travaux.
Cette nouvelle réglementation thermique représente une véritable évolution et impose un changement culturel important pour l’ensemble des
acteurs de la filière : entreprises artisanales et
PME, maîtres d’œuvre et architectes, équipes de
conception, assureurs, contrôleurs techniques et
bien sûr maîtres d’ouvrage.
ÉTANCHÉITÉ À L’AIR DE L’ENVELOPPE :
LE BOND EN AVANT
Pour les artisans et entreprises du bâtiment, le
défi le plus important de la RT 2012 est l’étanchéité à l’air de l’enveloppe, qui dépend directement de la qualité de mise en œuvre et de la
gestion des interfaces métiers. Rappelons qu’en
résidentiel, la perméabilité à l’air doit être obligatoirement mesurée à l’achèvement des travaux
par un opérateur qualifié et indépendant et ne
doit pas dépasser une valeur plafond. La réussite
dépend de l’application méticuleuse des prescriptions techniques décrites dans les marchés
et du respect des règles de l’art. « Depuis la nou-
velle réglementation, nous mettons en œuvre des
maçonneries plus isolantes, comme la brique ou
le béton cellulaire, ainsi que des rupteurs thermiques au niveau des dalles et des planchers,
ce qui permet de supprimer au moins 90 % des
ponts thermiques, témoigne Julien Allais, dirigeant de l’entreprise de maçonnerie de l’Acheneau implantée à Rouans (Loire-Atlantique).
Nous portons une attention particulière au
traitement des points singuliers et nous réalisons des bandes de redressement au niveau des
murs pour obtenir une intégration optimale des
menuiseries. » Le changement est encore plus
important pour les corps d’état techniques, car
la quête de l’étanchéité à l’air impose un traitement systématique de toutes les réservations
dans les parois extérieures (traversées de gaines,
canalisations, etc.). Chaque percée dans l’enveloppe doit être soigneusement traitée et les boîtiers électriques scellés et étanches. Deux ans
après l’entrée en vigueur de la RT 2012, les artisans sont aujourd’hui sensibilisés à cette problématique et aptes techniquement à relever le
défi. Pour le maître d’ouvrage ou le constructeur de maison individuelle, il s’agit d’une nouvelle façon de construire. « La clé de la réussite,
c’est d’organiser des réunions de concertation
avec les artisans, pour planifier une bonne ges-
tion des interfaces. En cela, la RT 2012 est un
grand pas en avant, car elle nous oblige à travailler ensemble de façon solidaire, se félicite Laurent Garbage, gérant de Jean Bordes
Construction, constructeur de maisons individuelles à Mont-de-Marsan (Landes). Avec pour
conséquence de diviser par quatre la consommation des bâtiments par rapport à la RT 2005 ! »
C’est l’un des progrès majeurs de la nouvelle
réglementation : la mesure de la perméabilité à
l’air est une petite révolution, qui valorise la qualité du travail des professionnels, de la première
brique jusqu’à la livraison de la maison.
INTÉGRER LES EXIGENCES NOUVELLES
Les professionnels de la construction ont dû
s’adapter à ces exigences nouvelles. « La RT 2012
nous oblige à un gros effort de formation sur des
matériaux ou des produits nouveaux ; c’est un
investissement important en temps et en argent,
argumente Julien Allais. Nous devons aussi
savoir lire une étude thermique, ce qui à l’origine n’est pas notre métier. Au final, la mise en
œuvre de cette réglementation exige du maçon
plus de compétences, plus de main d’œuvre et
plus de temps, mais sans pouvoir répercuter
ces exigences sur notre coût de construction. »
Ces compétences nouvelles, Suite page 6
FRANCK DELAHAYE THERMICIEN,
bureau d’études bâti énergies à tosse, landes
REMISE EN CAUSE DU
ROLE DE PRESCRIPTEUR
Le fait de rendre
l’étude thermique
réglementaire a créé
un marché avec de
nombreux intervenants
qui se sont décrétés
thermiciens sans en
avoir nécessairement
les compétences. Il suffit
aujourd’hui d’acheter
un logiciel certifié par
le CSTB et de suivre
une formation à son
utilisation pour calculer
les coefficients Bbio,
CEP et TIC. Dès lors,
on assiste aujourd’hui à
une inversion des rôles :
ce n’est plus le bureau
d’études qui prescrit
le type d’enveloppe
et les systèmes
énergétiques, mais le
particulier qui demande
de faire en sorte, via le
logiciel certifié, que les
solutions qu’il souhaite
soient paramétrées
MARS 2015
pour « passer ». En
l’absence de conception
véritable, le logiciel peut
valider des solutions
incohérentes que les
artisans doivent mettre
en œuvre et dont ils
peuvent ensuite être
tenus pour responsables.
Étant donné le peu
de contrôle et la rareté
des sanctions, cette
dérive semble appelée
à se développer.
J
BÂTIMÉTIERS
3
DOSSIER
RT 2012 LES ACTEURS DE LA RT 2012 ET LEURS OBLIGATIONS
YOANN CONTE CONSTRUCTEUR
de maisons individuelles à carcassonne, aude
CERTAINES DIFFICULTES D’APPLICATION
ET UN MANQUE DE CONTROLES
Certifiés Certibat en rénovation
et construisant des maisons
BBC depuis plusieurs années,
nous étions très bien préparés
au passage à la RT 2012. Mais
son application n’a pas été si
simple, en raison notamment de
la modification des moteurs de
calcul, qui nous a obligés à revoir
l’isolation et les équipements de
nos projets de maisons de plus
de 110 m2. Nous rencontrons
aussi des difficultés pour orienter
nos maisons « plein sud », ce qui
n’est pas possible sur certains
4
BÂTIMÉTIERS
J
MARS 2015
périmètres régis par les Architectes
des bâtiments de France ou
quand les apports solaires sont
insuffisants en raison de l’ombre
des mitoyens sur des terrains trop
exigus. Sur certains projets, il est
très difficile de respecter la RT 2012.
Mais le plus problématique est que
cette réglementation est vécue
comme « subie » par nos clients,
qui oublient le progrès qu’elle
représente et sont obnubilés
par le prix de leur maison. En
conséquence, beaucoup de
particuliers peuvent faire construire
par des acteurs peu scrupuleux
ou des auto-entrepreneurs qui
fournissent un coefficient Bbio
au rabais et ne respectent pas
l’ensemble des exigences de
la réglementation. Il en résulte
une concurrence déloyale
entre, d’une part, les maîtres
d’ouvrage et constructeurs de
maisons individuelles qui ont une
obligation juridique de résultat et
de conformité et, d’autre part, des
particuliers construisant pour euxmêmes sans connaissance précise
des règles à respecter.
RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC
MAXIME CHADEVILLE BUREAU D’ÉTUDES
manexi à boulogne-billancourt, hauts-de-seine
80 À 90 % DES TESTS FINAUX
DE PERMEABILITE CONFORMES
Lors des tests de perméabilité à l’air que nous
réalisons en immeubles collectifs comme
en maisons individuelles, nous constatons que les
entreprises et les artisans sont aujourd’hui au fait
de la problématique et compétents pour y faire face.
Cependant, les tests intermédiaires au moment du
clos/couvert ne sont satisfaisants que dans
la moitié des cas en raison de problèmes récurrents :
maçonneries non étanches, défauts dans le béton,
joints de menuiseries extérieures défectueux,
pénétrations mal calfeutrées de gaines et de réseaux
dans les planchers… Dans ce cas, nous constatons
la non-conformité, nous en recherchons la cause
et nous faisons des recommandations, comme
la pose d’une membrane d’étanchéité en toiture.
Le résultat est favorable, puisque dans 80 à 90 % des
cas, le test final de perméabilité est conforme.
Mais il faut parfois mettre en œuvre des solutions
de secours – joints silicone par exemple – peu
satisfaisantes. Le mieux est donc de privilégier un test
en cours de chantier, afin de prendre des mesures
correctives le plus en amont possible.
MARS 2015
J
BÂTIMÉTIERS
5
DOSSIER
RT 2012
Suite de la page 3 relatives aux matériaux, aux équipements techniques, à leur
dimensionnement, à la gestion des interfaces et
à l’organisation du chantier, sont au cœur des
modules 5.1 et 5.2 du dispositif de formation
FEEBat, spécialement conçus pour accompagner
les entreprises et les artisans.
L’application de la RT 2012 peut aussi être
rendue ardue quand les prescriptions de l’étude
thermique sont en contradiction avec les règles
de l’art. Par exemple, un isolant sous dalle de
20 cm d’épaisseur sans compressibilité au béton
permet de répondre à la réglementation thermique, mais crée un risque de sinistre par tassement. Autre difficulté rencontrée, la RT 2012
peut parfois être en contradiction avec d’autres
réglementations, notamment sismiques. Ainsi,
les rupteurs thermiques au niveau des planchers
suppriment les ponts thermiques, mais ne sont
pas systématiquement autorisés en zone sismique : l’entreprise serait-elle couverte en cas
de sinistre ? Autre écueil, certaines exigences de
la RT 2012 sont parfois techniquement inapplicables à certains projets ou génèrent des surcoûts
considérables pouvant dissuader les maîtres d’ouvrage de concrétiser leurs projets. Dans ce sens,
la RT 2012 nécessitait quelques adaptations qui
ont été officialisées par deux arrêtés récents. Le
premier, publié le 11 décembre 2014, remplace
la SHONRT par la SRT, qui devient la surface thermique de référence pour le calcul de la consommation (CEP), le mode de calcul restant quasiment inchangé. En outre, les bâtiments neufs
dont la surface thermique SRT et la surface de
plancher Sp sont inférieures à 50 m2, ainsi que
les extensions – surélévations ou additions aux
bâtiments existants – de même surface ne sont
plus soumis à la RT 2012, mais doivent simplement respecter les exigences de la réglementation des bâtiments existants dite « élément par
élément » (arrêté du 3 mai 2007). Pour les extensions dont la surface est comprise entre 50 et
100 m2, une partie seulement des exigences de la
RT 2012 s’applique, le test de perméabilité à l’air
et le recours aux énergies renouvelables ne sont
par exemple plus obligatoires. La RT 2012 s’applique en revanche dans son intégralité pour les
extensions dont la SRT est supérieure à 100 m2.
Autre point d’assouplissement, la règle imposant,
pour les bâtiments d’habitation, une surface des
baies vitrées d’au moins 1/6e de la surface habitable a été adaptée, en particulier pour les bâtiments ayant peu de surface de façade et pour
lesquels cette exigence était difficilement applicable. Toutes les mesures de ce premier arrêté
sont entrées en application le 1er janvier 2015. En
« Depuis la nouvelle
réglementation, nous mettons
en œuvre des maçonneries plus
isolantes, comme la brique ou
le béton cellulaire, ainsi que des
rupteurs thermiques au niveau
des dalles et des planchers,
ce qui permet de supprimer
au moins 90 % des ponts
thermiques. »
JULIEN ALLAIS MAÇONNERIE DE
L’ACHENEAU, ROUANS (LOIREATLANTIQUE)
« La clé de la réussite, c’est
d’organiser des réunions de
concertation avec les artisans,
pour planifier une bonne
gestion des interfaces. En cela,
la RT2012 est un grand pas
en avant, car elle nous oblige
à travailler ensemble de façon
solidaire. »
LAURENT GARBAGE
JEAN BORDES CONSTRUCTION,
MONT-DE-MARSAN (LANDES)
JOËL HARDOUIN ÉLECTRICIEN PLOMBIER-CHAUFFAGISTE
à beauvoir-sur-mer, vendée
LA DIFFICULTE EST DE VENDRE DES
INSTALLATIONS CONFORMES A LA RT 2012
Nous savons aujourd’hui comment
concevoir et mettre en œuvre
des équipements techniques
conformes à la RT 2012 : certains
procédés de chauffage sont
clairement exclus, mais on trouve
facilement des solutions en
associant une pompe à chaleur
avec des EnR, notamment
du solaire thermique en toiture
pour la production d’eau chaude.
6
BÂTIMÉTIERS
J
MARS 2015
L’une des limites de cette
réglementation est qu’elle favorise
les maisons en forme de cube,
au détriment des architectures
plus élaborées, complexes à
mettre en conformité. Mais le plus
ardu est de vendre ces solutions :
la réglementation sismique,
puis la RT 2012 ont généré un
renchérissement de la construction
de 30 à 40 % dans un contexte
économique déprimé, ce qui fait
que les particuliers n’ont plus les
moyens de construire. Censée faire
progresser le bâti, la RT 2012 est
finalement un facteur de baisse
d’activité pour les artisans, d’autant
plus que certains acteurs du
marché, qui ne respectent pas les
exigences réglementaires, captent
une partie des chantiers en cassant
les prix.
RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC
LA RT 2012 EN 72 FICHES
Réalisées à la
demande de la FFB,
ces fiches recto/
verso présentent
des solutionstypes permettant
d'atteindre les
exigences de la
RT 2012, de façon
simple et efficace
pour le secteur
résidentiel individuel
et collectif.
Elles décrivent
des associations
enveloppe/
équipements
techniques adaptées,
en fonction de
la typologie des
bâtiments et
des huit zones
climatiques. Ces
fiches permettent en
outre de démontrer
qu'il n'y a pas de
solution unique
pour respecter la
RT 2012. Toutes les
filières constructives
peuvent trouver
leur place avec
diverses solutions
pour la ventilation
ou le chauffage
des locaux. Plus
spécifiquement pour
les exemples en
logement collectif,
elles démontrent
aussi que l’objectif
des 50kWh/m2.an,
prévu initialement
au 1er janvier 2015,
aurait conduit les
maîtres d’ouvrage à
un investissement
plus conséquent
et probablement
rédhibitoire. Le
report a donc été
très bien perçu
par les acteurs
professionnels.
Fiches téléchargeables
sur www.ffbatiment.
fr, espace Adhérent,
rubrique Dossiers/
Technique-Environnement/
Performance énergétique
des bâtiments).
vertu du second arrêté, publié le 19 décembre
2014, la dérogation à 57,5 kWh/(m2.an)
pour la consommation conventionnelle
d’énergie en résidentiel collectif est reportée au
31 décembre 2017. D’autre part, la validation de
la démarche qualité pour les constructeurs de
maisons individuelles – qui permet notamment
de vérifier le respect de l’exigence de la perméabilité à l’air de la RT 2012 en contrôlant un échantillonnage du bâti – ne relève plus des services de
l’État, mais d’un organisme certifié par le Comité
français d’accréditation (Cofrac) ou équivalent
ayant signé une convention avec l’État. Cette dernière disposition s’appliquera au 1er juillet 2015.
Exigence essentielle de la RT 2012, la perméabilité à l’air de l’enveloppe peut cependant provoquer un risque de dégradation de la qualité de
l’air intérieur, par exemple par accumulation de
polluants issus de certains éléments de mobilier
ou de décoration contenant des COV (composés
organiques volatils), et exige ainsi une attention
particulière dans la conception et dans la mise en
œuvre des systèmes de ventilation. L’entretien de
ces systèmes sera par ailleurs tout aussi important. Deux ans après son entrée en vigueur, la
RT 2012 est reconnue par tous les acteurs comme
un grand progrès pour la construction, mais dont
l’application est pénalisée par un contexte écono-
mique difficile. « Quand nous faisions du BBC il
y a quelques années, les particuliers étaient réceptifs à la qualité du bâti et aux moyens d’optimiser la consommation de leur logement, mais
aujourd’hui ils sont exclusivement focalisés sur le
prix, regrette Laurent Garbage. Les obstacles que
nous rencontrons sont essentiellement économiques. » Sans possibilité de répercuter les nouvelles exigences sur le coût de leurs bâtiments,
les acteurs de la construction sont aujourd’hui
lancés dans une optimisation de leur politique
d’achat, dans une rationalisation des projets et
dans une quête de la meilleure alchimie possible
entre l’enveloppe et les équipements techniques.
Il faudra néanmoins trouver des solutions pour
continuer à réduire les consommations énergétiques et répondre aux futures exigences du bâtiment à énergie positive, à l’horizon 2020.
J
POUR EN SAVOIR PLUS 
• FFB-DAT (Direction des affaires
techniques), tél. : 01 40 69 57 62
• Brochure L’essentiel de la RT 2012
pour les entreprises du bâtiment,
publiée par la FFB en avril 2013, ainsi
que les fiches Exemples de solutions
techniques, récemment actualisées,
sont consultables et téléchargeables
sur www.ffbatiment.fr, espace Adhérent
• www.feebat.org
OLIVIER PINART CLOISONS SÈCHES, PLAFONDS ET ISOLATION
sarl poirier, groupe opi, à cavan, côtes-d’armor
L’ETANCHEITE A L’AIR RESTE UN DEFI
Nous constatons que les maîtres d’œuvre et
les maîtres d’ouvrage sont loin d’être au fait
de toutes les exigences de la RT 2012, en particulier
la nécessité de faire une étude thermique.
Dans un contexte économique difficile, ils veulent
construire vite en réduisant les coûts et s’en
remettent souvent aux compétences des entreprises,
qui sont elles-mêmes variables.
Il arrive par exemple que l’électricien ou le plombier
découpent notre pare-vapeur pour faire passer
des fourreaux, car ils pensent encore que
la responsabilité de l’étanchéité à l’air repose
uniquement sur celui qui pose la membrane, alors
qu’elle est collective. Nous devons donc régulièrement
corriger les prescriptions (épaisseurs des isolants),
mais aussi les procédures de mise en œuvre.
Certains confrères se contentent de poser un simple
pare-pluie avec du ruban adhésif au lieu d’un
vrai pare-vapeur ; ils n’ont eu aucune formation à cette
technique et ne respectent pas les règles de l’art.
Si la RT 2012 est un grand progrès pour le bâti,
sa mise en œuvre reste encore aléatoire.
MARS 2015
J
BÂTIMÉTIERS
7
CONSTRUIRE OU RÉNOVER
nous sommes à vos côtés
© V. LELOUP
LA FFB: 32 MÉTIERS AU SERVICE DES ENTREPRISES
AGENCEMENT
ENTREPRISES GÉNÉRALES
CARRELAGE-MOSAÏQUE
ÉTANCHÉITÉ
Chambre française de l’agencement
(FFB Agencement) - Tél. : 01 40 55 12 80
www.chambre-agencement.org
Union nationale des entrepreneurs
céramistes du bâtiment
(UNECB-FFB) - Tél. : 01 40 69 58 20
www.unecb.ffbatiment.fr
CHARPENTE - MENUISERIE PARQUETS
Union des métiers du bois (UMB-FFB)
Tél. : 01 40 69 57 40
www.umb.ffbatiment.fr
CONSTRUCTION IMMOBILIÈRE
Union des constructeurs immobiliers
de la FFB (UCI-FFB)
Tél. : 01 40 69 51 86 - www.uci-ffb.fr
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
Syndicat de la construction métallique
de France (SCMF-FFB)
Tél. : 01 47 74 66 15 - www.scmf.com.fr
COUVERTURE - PLOMBERIE
Union nationale des chambres syndicales
de couverture et de plomberie
de France (UNCP-FFB)
Tél. : 01 40 69 53 07 - www.uncp.ffbatiment.fr
DÉMOLITION
Syndicat national des entreprises de
démolition (SNED-FFB)
Tél. : 01 40 55 12 60 - www.sned.fr
ÉCHAFAUDAGE
Syndicat français de l’échafaudage,
du coffrage et de l’étaiement
(FFB Échafaudage) - Tél. : 01 40 55 13 00
www.echafaudage.ffbatiment.fr
ENDUITS DE FAÇADE
Union nationale des entrepreneurs
d’enduits de façade (UNEEF-FFB)
Tél. : 01 40 69 51 69
www.uneef.ffbatiment.fr
Entreprises générales
de France-BTP (EGF.BTP)
Tél. : 01 40 69 52 78 - www.egfbtp.com
Chambre syndicale française
de l’étanchéité (CSFE-FFB)
Tél. : 01 56 62 13 20 - www.etancheite.com
FERMETURE ET PROTECTION
SOLAIRE
MAÇONNERIE - GROS ŒUVRE
Union de la maçonnerie
et du gros œuvre (UMGO-FFB)
Tél. : 01 40 69 51 59
www.umgo.ffbatiment.fr
MENUISERIE ALUMINIUM
Syndicat national de la construction
des fenêtres, façades et activités
associées (SNFA-FFB)
Tél. : 01 40 55 11 80 - www.snfa.fr
Syndicat national de la fermeture, de
la protection solaire et des professions
associées (FFB Fermeture et Store)
Tél. : 01 40 55 13 00
www.fermeture-store.org
MÉTALLERIE
GÉNIE CLIMATIQUE
Union du montage levage
(FFB Montage Levage)
Tél. : 01 40 55 13 00
Union des entreprises de génie climatique
et énergétique de France (UECF-FFB)
Tél. : 01 40 69 52 94 - www.uecf.fr
GESTION DE L’ÉNERGIE
Syndicat national de l’exploitation
climatique et de la maintenance (SNEC)
Tél. : 01 44 70 63 90 - www.fedene.fr
INSTALLATION ÉLECTRIQUE
Fédération française des
entreprises de génie électrique
et énergétique (FFIE-FFB)
Tél. : 01 44 05 84 00 - www.ffie.fr
ISOLATION
Syndicat national de l’isolation
(SNI-FFB) - Tél. : 01 40 55 13 70
www.snisolation.fr
JOINTS ET FAÇADES
Syndicat français des joints et façades
(SFJF-FFB) - Tél. : 01 56 62 10 03
www.joints-et-facades.asso.fr
Union des métalliers (FFB Métallerie)
Tél. : 01 40 55 13 00
www.metal-pro.org
MONTAGE LEVAGE
MULTISERVICE IMMOBILIER
PROTECTION INCENDIE
Groupement des installateurs
et mainteneurs de systèmes
de sécurité incendie (GIMSSI-FFB)
Tél. : 01 40 69 52 51
www.gimssi.com
RECYCLAGE
Syndicat des recycleurs du BTP
(SRBTP) - Tél. : 01 40 69 57 67
www.recycleurs-du-btp.fr
SOLS INDUSTRIELS
Union nationale des entrepreneurs
de sols industriels (UNESI-FFB)
Tél. : 01 40 69 51 54
www.unesi.ffbatiment.fr
SOLS - RÉSINES
Syndicat français des métiers de la résine
(SFMR-FFB) - Tél. : 01 40 69 51 46
www.sfmr.ffbatiment.fr
Syndicat professionnel
des entreprises de multiservice
immobilier et de facilities management
(SYPEMI) - Tél. : 01 44 70 63 90
www.sypemi.com
THERMIQUE INDUSTRIELLE
FINITIONS
TRAVAUX EN HAUTEUR
Union professionnelle des métiers
de la finition (UPMF-FFB)
Tél. : 01 40 69 53 73
www.upmf.ffbatiment.fr
PHOTOVOLTAÏQUE
Groupement des métiers
du photovoltaïque (GMPV-FFB)
Tél. : 01 40 69 52 24
www.gmpv.ffbatiment.fr
PLÂTRE - ISOLATION
Union des métiers du plâtre
et de l’isolation (UMPI-FFB)
Tél. : 01 40 69 52 14
www.umpi.ffbatiment.fr
Syndicat national des entrepreneurs
et constructeurs en thermique
industrielle - fours et cheminées
(SNECTI) - Tél. : 01 40 69 51 02
Syndicat français des entrepreneurs
de travaux en hauteur (SFETH)
Tél. : 04 76 46 17 86 - www.sfeth.com
VERRE - MIROITERIE
Fédération française des professionnels
du verre (FFPV-FFB)
Tél. : 01 40 55 13 55 - www.verre.org