Téléchargez l`édition N°192

Transcription

Téléchargez l`édition N°192
ÉDITION DU JEUDI 28 MARS 2013
L'ÉDITO DE CHARLES :
«Merkel met l’Europe en Führer !»
Mes chères contrariées, mes chers contrariens !
Ne hurlez pas ! Ne m’insultez pas ! Non ne me pendez pas encore… je plaide le mauvais jeu de mots mais il est à la
mesure des maux de notre vieille Europe et de son histoire agitée qui ressurgit aux moindres difficultés.
En Espagne un économiste a publié une Tribune sur le site du plus grand quotidien El Pais. Vous connaissez je pense
mon point de vue sur le rôle de l’Allemagne dans cette crise. J’en ai déjà fait part et cela m’a valu quelques critiques
dirons-nous pudiquement bien acerbes. Cet économiste espagnol fait globalement une analyse identique à la mienne sur
le fonds. Pour la forme, je pense que vu l’état de son pays et la souffrance de son peuple il est juste un peu en avance
sur mon état d’énervement futur et sans doute sur le vôtre également.
Oui comparer Angela Merkel à Adolf Hitler est très malheureux car cela nuit complètement à la compréhension des
problèmes actuels, cela discrédite totalement les idées pourtant pertinentes avancées et bien sûr Angela Merkel n’est
pas Hitler ce qui est une évidence. Mais ce n’est pas tout à fait ce qu’a voulu dire cet économiste lorsqu’on lit bien son
texte que je reproduis ci-dessous.
Par Juan Torres López, économiste, professeur à l’Université de Séville
« Il est très significatif qu’on parle habituellement de « punition » pour désigner les mesures que Mme Merkel et ses
ministres imposent aux pays les plus touchés par la crise.
Ils disent à leurs compatriotes qu’ils doivent punir notre irresponsabilité afin que les Allemands ne payent pas notre
gaspillage et nos dettes. Mais le raisonnement est faux, car les irresponsables n’ont pas été les peuples que Merkel
s’obstine à châtier, mais les banques allemandes qu’elle protège et celles d’autres pays auxquelles elles octroyèrent des
prêts, avec une irresponsabilité cette fois réelle, pour obtenir des profits multimillionnaires.
Les grands groupes économiques européens ont réussi à établir un modèle d’union monétaire très imparfait et
asymétrique qui a aussitôt reproduit et élargi les inégalités initiales entre les économies impliquées. En outre, grâce à leur
capacité d’investissement énorme et la puissance de leurs gouvernements, les grandes compagnies du Nord ont pu
s’approprier de nombreuses entreprises et même des secteurs entiers des pays de la périphérie, comme l’Espagne.
Cela a causé d’importants déficits commerciaux dans ces pays et des excédents, en Allemagne surtout, ainsi que dans
d’autres pays dans une moindre mesure.
Parallèlement, les politiques successives des gouvernements allemands ont concentré davantage encore les revenus au
sommet de la pyramide sociale, ce qui augmenta son niveau d’épargne déjà élevé. De 1998 à 2008, la richesse du 10%
le plus riche d’Allemagne passa de 45% à 53% du total, celle du 40% suivant de 46% à 40% et celle du 50% le plus
pauvre de 4% à 1%.
Ces circonstances mirent à la disposition des banques allemandes des sommes énormes. Mais au lieu de les consacrer
à l’amélioration du marché intérieur allemand et de la situation de ceux disposant des revenus les plus bas, elles s’en
servirent (à raison de quelque 704 milliards d’euros jusqu’en 2009, selon la Banque des règlements internationaux) pour
financer la dette des banques irlandaises, la bulle immobilière espagnole, l’endettement des entreprises grecques ou
pour spéculer, ce qui fit bondir la dette privée dans la périphérie européenne et les actifs toxiques des banques
allemandes (900 milliards d’euros en 2009).
L’éclatement de la crise perturba gravement les banques allemandes, mais elles obtinrent que leur insolvabilité, plutôt
que d’apparaître comme le résultat de leur grande imprudence et irresponsabilité (à laquelle Merkel ne fait jamais
référence), soit présentée comme la conséquence du gaspillage et de la dette publique des pays abritant les banques
auxquelles elles avaient octroyé des prêts. Les Allemands retirèrent rapidement leur argent de ces pays, mais la dette
demeura dans les bilans des banques débitrices.
Merkel s’érigea en défenseur des banquiers allemands et, pour les aider, elle lança deux stratégies. L’une est celle des
sauvetages, vendus comme destinés à sauver les pays, mais qui consistent en fait à octroyer aux gouvernements des
prêts que payent les peuples pour les transférer à des banques, dont une prompte récupération permettrait ensuite de
rembourser les Allemands. L’autre stratégie est d’empêcher que la Banque centrale européenne stoppe d’emblée les
attaques spéculatives contre la dette de la périphérie, la hausse des primes de risque des autres pays permettant alors
à l’Allemagne de se financer à moindre coût.
Merkel, comme Hitler, a déclaré la guerre au reste de l’Europe, cette fois pour s’assurer un espace vital
économique. Elle nous punit pour protéger ses grandes entreprises et ses banques et aussi pour faire oublier à son
électorat le modèle honteux qui a fait que le niveau de pauvreté de son pays est le plus élevé des 20 dernières années,
que 25% de ses salariés gagnent moins de 9,15 euros/heure ou qu’à la moitié de sa population ne correspond, comme je
l’ai dit, qu’un misérable 1% de toute la richesse nationale.
La tragédie, c’est l’énorme collusion entre les intérêts financiers paneuropéens qui dominent nos gouvernements et que
ceux-ci, au lieu de nous défendre avec patriotisme et dignité, nous trahissent en agissant comme de simples comparses
de Merkel. »
Qu’en penser ?
Retirez la phrase en gras qui comme je l’ai dit est fort malheureuse, et vous obtenez un article passionnant où l’on vous
démontre qu’en réalité, il convient de faire payer Chypre, l’Espagne ou l’Italie, pour en réalité sauver les banques
allemandes (ou françaises) qui après tout ont joué… et perdu ! Je précise que son article a été très vite censuré et
supprimé du site d’El Pais!
Car toute ces dettes sous lesquelles croulent les pays du sud ont effectivement bien été financées et elles l’ont été en très
grande partie par le système financier allemand qui croulait sous les liquidités et qui par appât du gain est allé investir là
où le rendement était le meilleur… et c’est effectivement en Espagne ou en Irlande.
Alors oui cette histoire d’espace vital économique pour qui connait un peu l’Histoire est assez nauséabonde, et je préfère
dire pour ma part qu’Angela Merkel est la Chancelière Allemande, c’est-à-dire des allemands et pas de l’Europe ni de la
France. Angela Merkel défend et protège les intérêts (ou ce qu’elle croit être les intérêts) de son peuple. L’objectif de
l’Allemagne est le leadership en Europe et personne ne peut la blâmer de cela, nous ferions mieux de nous en prendre à
notre propre manque d’ambition et de courage.
Je préfère dire qu’une politique qui privilégie trop les intérêts allemands a un corollaire qui est de nuire aux autres pays.
Il faut bien comprendre que tout cela n’est qu’un principe de vases communicants. Ce que nous perdons les allemands
le gagnent. Ce que nous gagnons ils le perdent. Mais à jouer comme ils le font nous finiront par être tous perdants car
l’Allemagne par la typologie même de son économie tournée vers l’extérieur ne pourra pas s’en sortir bien longtemps
avec une Europe dans le chaos.
La politique allemande est mortifère pour l’avenir de l’euro et de l’Europe.
Ne nous y trompons pas. Cette politique prendra fin et la monnaie unique certainement aussi. Ses vices de construction
sont tels que l’euro ne survivra sans doute pas à cette crise de même que l’Europe dans sa configuration et ses
institutions actuelles. Oui l’Allemagne impose aux autres pays européens des politiques d’austérité qui ne peuvent mener
nulle part puisque jamais nous ne transformerons Chypre en un paradis « industriel » !! Soyons sérieux. Et si nous
devenions tous des exportateurs comme les allemands nous exporterions à qui ? Aux allemands ? Tout cela est
absurde et ne vise qu’à cacher la réalité (ce que la puissance politique de l’Allemagne lui permet de faire), à savoir que
l’Allemagne est en faillite à cause des erreurs de ses banques et qu’elle serait incapable d’y faire face aussi bien gérée
soit-elle.
Faire payer les pauvres pour sauver la riche Allemagne
C’est contre cela que s’insurge maladroitement notre camarade économiste espagnol qui sur le fonds a parfaitement
raison.
Sur son blog, le professeur Torres López a apporté des précisions « Je regrette l’interprétation selon laquelle la thèse de
cet article serait la comparaison de Mme Merkel avec Hitler. Je crois même que l’interpréter ainsi ne sert qu’à détourner
l’attention du fond de mon article, qui est clairement tout autre. Il est vrai que dans l’article j’affirme qu’à mon avis
l’Allemagne a déclaré la guerre économique au reste de l’Europe et que je compare cela avec la recherche de l’espace
vital qui conduisit Hitler à déclencher la guerre, mais je crois qu’il faut y voir la comparaison de deux faits historiques
lamentables, quoique de facture inégale, mais non la mise sur le même pied de deux dirigeants politiques ».
Chacun d’entre vous jugera et se forgera sa propre opinion. Mais nous serons tous d’accord sur le fait que partout en
Europe (et c’est particulièrement valable pour la Grèce) le sentiment anti-européen et anti-allemand est de plus en plus
fort. Dire que ce n’est pas bien, ne changera strictement rien à ce problème.
C’est pour cette raison que l’euro va exploser
Encore une fois nous n’avons pas le droit moral d’aller faire les poches de nos amis allemands et de leur demander de
payer nos erreurs. Ils n’ont pas plus le droit moral de nous demander de payer pour sauver leurs banques. Ils n’ont pas
plus le droit moral d’exiger de nous une rigueur qui conduit à la destruction de nations entières sur le plan économique et
social.
Arrêtons l’angélisme béat! Les allemands ne sont pas nos amis (et réciproquement). Ils sont un partenaire. Et dans les
partenariats tout est question de rapports de forces. Les allemands vont actuellement beaucoup trop loin et il n’y a pas
d’axe européen suffisamment fort pour contre balancer leur influence.
Ne remboursons pas les dettes et nous pourrions nous rendre très vite compte que c’est l’Allemagne qui est toute nue (ne
parlons pas d’Angela cela pourrait prêter à confusion et la police de la pensée vieille).
Alors comme l’euro est une monnaie allemande qui ne convient pas au reste de l’Europe, que nous ne pouvons pas
demander aux allemands de payer pour nous et que nous ne deviendrons jamais allemands nous serons sans doute
forcés de constater tôt ou tard l’échec de la monnaie unique car cela est insoluble dans le cadre actuel (ce qui ne veut
pas dire que le retour des monnaies nationales sera une promenade de santé).
Pour Moody’s les autorités de la région surestiment leur capacité à contenir la crise
L’agence d’évaluation financière Moody’s dans un entretien accordé à l’agence Reuters a indiqué que « la gestion
confuse du dossier chypriote par la zone euro renforce la pression sur les notes souveraines de l’union monétaire, et
prouve que les autorités de la région surestiment leur capacité à contenir la crise ».
Et de poursuivre en disant que « les décideurs politiques semblent très confiants dans le fait que les conditions sur les
marchés sont apaisées et qu’ils disposent des outils permettant d’éviter une contagion à d’autres économies
périphériques et à leur système bancaire. Nous pensons que cette confiance pourrait bien être malvenue ».
C’est une autre façon pour Moody’s de vous dire que non seulement la crise n’est pas finie mais qu’elle va empirer.
Après les économies périphériques et la mise en place de faux systèmes de sauvetage qui ne sauveront jamais rien,
c’est le cœur même de la zone euro qui rentre en crise et cela va être dévastateur.
Charles SANNAT
Article très intéressant de Latin reporter qui revient sur le sujet de cet Edito dans El Pais
Communiqué de Presse d’El Pais supprimant l’article en ligne du site du journal
Chypre : Chypre: des fuites de gros capitaux organisées par des
filiales de banques
Voi;à la dernière information en date sur le front chypriote. Cela fait plusieurs jours que la
rumeur enfle sur ce sujet et je n’en avait pas parlé tant que cela n’était pas évoqué par les
grands média.
C’est donc sans doute la raison principale qui explique la relative sobriété des autorités
russes. On peut penser que les sous des
très riches russes ont pu prendre la direction de l’un des plus gros paradis fiscaux
européens… à savoir Londres.
Pour le moment il n’y a pas d’idée précise sur les montants concernés (ils s’agirait de
plusieurs milliard d’euros), mais on risque de découvrir à la réouverture des banques
chypriotes peut-être demain, que les coffres sont vides ou presque ce qui devrait
mécaniquement faire augmenter le pourcentage qui sera retenu sur les dépôts. Le 30%
pourrait bien finir pas devenir 80%…
Finalement il se pourrait également que l’on se rende compte que c’est bien les chypriotes
qui vont payer et pas les mafieux russes… Malgré tout ce que la propagande européenne
à bien tenté de nous vendre…
Vous savez Chypre c’est différent c’est un paradis fiscal… J’en rigole encore (jaune).
Charles SANNAT
Lire cet article de la RTBF média officiel belge! (en belge dans le texte)
Italie : Les italiens pensent qu'ils seront bientôt chypriotes! (et...
ils ont raison)
C’est un article du site internet dagospia.com, un site italien qui a fait un article très
rassurant pour l’épargnant italien, en démontrant qu’il y a de fortes de chances que tout se
passe en Italie comme à Chypre.
Et après les italiens, ce sera au tour des français… mais François Hollande vient de vous
dire que vous ne risquiez rien
et que la garantie des dépôts est un principe garanti…
A d’autres! Il y a 2 milliards d’euros dans les caisses du fonds de garantie pour 2 000
milliards de dépôts dans nos banques. A votre avis, est-ce suffisant? La réponse est non !!!!
Au fait la dernière adjudication de bon du trésor italien n’a pas été un succès et les taux
d’emprunt de nos amis transalpins sont à nouveau à la hausse…
Charles SANNAT
Voir l’article concerné de Dagospia en VO
Espagne : Photos de l'immobilier Zombie en Espagne!!!
Voilà quelques belles photos de la catastrophe immobilière en Espagne dont une toute
petite partie seulement a été provisionné par les banques.
Cela va être compliqué de sauver l’Espagne et comme une image vaut mieux que 10 000
mots… constatez par vous même.
Charles SANNAT
p>
href= »http://www.bloomberg.com/slideshow/2013-03-26/spain-s-zombiedevelopments.html#slide6″ target= »_blank »>Pour voir le Diaporama Ici!
Royaume-Uni : Les banques britanniques doivent renforcer leurs
fonds propres de 25 milliards:
Tout va bien, la crise est finie, mais certaines banques britanniques vont devoir renforcer
leurs fonds propres à hauteur de 25 milliards de livres (29,5 milliards d’euros) d’ici fin 2013
afin de se mettre en conformité avec les nouvelles exigences réglementaires, a indiqué
mercredi la Banque d’Angleterre (BoE)!
« Ces capitaux frais
permettront aux banques d’atteindre un ratio de 7% de fonds propres » .
La crise est finie mais il faut 30 milliards d’euros aux banques anglaises pour atteindre 7
pauvres petits pour cents de fonds propres.
Je serais russe, après mon virement Chypre-Royaume-Uni, je ferai vite un virement ailleurs
histoire de sauver mes sous.
Quant-à vous, aucune inquiétude, les banques française avec leur modèle dit de
banque universelle sont les plus solides de l’univers tout entier…
Charles SANNAT
Pour lire la dépêche officielle sur l’état de santé inquiétant des banques anglaises…
Monde : Les BRICS créés une banque de développement!
DURBAN (Afrique du Sud), 26 mars — Les pays des BRICS ont convenu de fonder une
banque de développement pour financer des projets d’infrastructures dans les cinq
économies émergentes, a confirmé mardi le ministre chinois des Finances Lou Jiwei.
« Les ministres des Finances des cinq pays ont convenu que la création d’une banque de
développement était faisable et raisonnable », a déclaré M. Lou à la conclusion de la
réunion des ministres des Finances du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de
l’Afrique du Sud, qui s’est tenue avant l’ouverture du cinquième sommet du groupe des
BRICS.
La création d’une banque de développement est nécessaire, a-t-il dit, ajoutant que les
membres du groupe ont un besoin urgent de financements pour soutenir leurs constructions
d’infrastructures.
Il a déclaré que les ministres n’avaient pas discuté des investissements initiaux de chaque
pays pour la banque. « Ce que nous avons pour l’instant (pour ce projet de banque de
développement), c’est simplement une idée générale « , a-t-il indiqué, avant d’ajouter qu’il
faudrait attendre l’année prochaine avant d’espérer voir des résultats définitifs.
« C’est là-dessus que les pays travaillent », a-t-il déclaré.
Il a soutenu que la banque de développement serait complémentaire aux institutions de
développement qui existent déjà, telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de
développement.
Il a également indiqué que la situation économique mondiale actuelle était très compliquée,
notant que la crise de la dette en Europe n’était pas encore terminée, ce qui, avec la
politique d’assouplissement quantitatif, a créé un environnement extérieur défavorable pour
les pays BRICS.
Agence de Presse Xinhua
Bonnes Nouvelles : Le patron de Free va créer une école
informatique "révolutionnaire"
L’un des patrons les plus iconoclastes de France fait encore parler de lui et lance une école
de formation en informatique accessible à tous et gratuite!
Baptisée 42, cette nouvelle école, dévoilée mardi matin par Xavier Niel, se veut
révolutionnaire parce que gratuite et sans conditions de diplômes. Un millier d’élèves, âgés
de 18
à 30 ans et de niveau bac, seront recrutés. La rentrée est prévue en novembre. Le patron
de Free financera l’école à hauteur de 50 millions d’euros pour les dix ans à venir.
Je trouve que c’est une bonne nouvelle car cela montre que des choses sont possibles et
que les talents sont beaucoup castrés par la bien-pensance et le conformisme ambiant…
Charles SANNAT
Lire un article complet sur ce sujet
Les contrariens parlent au contrariens : Les Contrariens parlent
aux Contrariens! Le lapin...
Voici mes amis le commentaire qui m’a sans doute le plus fait rire et de bon coeur depuis le
début de cette aventure éditoriale.
Il nous a été envoyé par notre camarade contrarien Bruno Gonzalvez. C’est très bien écrit,
très drôle et fort sympathique. Je pense que cela va faire sourire beaucoup !
Allez régalez-vous car le lapin
c’est vraiment excellent et celui de ma femme particulièrement quoi qu’en pense notre ami
Bruno!
Charles SANNAT
Comment taire un tel commentaire ?
—————————————
Voila un édito comme je les aime, engagé, pertinent et percutant. Pourtant, je dois avouer
qu’il m’a également fait sourire car notre ami Charles, qui prend si souvent sa femme à
témoin (le sait-elle ?) vient pourtant de nous la présenter sous un jour… plutôt inattendu.
En effet, véritable Madame Columbo qu’on ne voit jamais mais dont on savoure de loin en
loin les judicieuses réflexions, l’épouse de Charles semble avoir bien d’autres qualités. Et
comme notre éditorialiste préféré est un homme généreux, le voila qui nous invite très
aimablement à « goûter le lapin de sa femme ».
Charles… comment vous dire ?
Il n’y a pas si longtemps que ça, on appelait « lapin » une partie très précise (et très intime
!) de l’anatomie féminine. D’ailleurs, en latin, l’aimable rongeur à grandes oreilles est appelé
« cunniculus », qui a donné en français le mot « con », lequel désigne lui aussi le sexe
féminin (avant même de qualifier de manière un peu brusque les individus aux
performances mentales déficiantes). Et puisqu’on en est à l’étymologie, le « cunnilingus » a
les mêmes origines, et je ne vous ferai pas l’affront de traduire.
Par conséquent, lorsque vous nous proposez de « goûter le lapin de votre femme », je ne
peux m’empêcher de vous remercier pour cette charmante attention mais j’aimerais
savoir… Qu’en pense votre épouse ?
Podcast et Vidéo : La Vidéo de l'excellent Philippe Béchade
Toujours excellent Philippe Béchade sur BFM dont les interventions sont claires, simples,
compréhensibles et parfaitement étayées.
A voir et écouter sans modération.
Charles SANNAT
Voir la vidéo ici
Cotation du Jeudi 28 mars 2013 à 08h00
Voir toutes les cotations »

Documents pareils

La fin de la planète en 2100

La fin de la planète en 2100 très sérieuse revue Nature, référence parmi les publications scientifiques. La thèse ? L'environnement, sous l'effet des dégradations causées par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour ...

Plus en détail