le générateur d`observatoires
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le générateur d’observatoires----------- eMc3 – SARL au capital de 44 000 € – RCS Toulouse 431 429 091 – APE : 6311Z 26 chemin de Bellevue – 31140 Pechbonnieu – tél : +(33)5 34 27 45 17 www.geoclip.fr – [email protected] – [email protected] Sommaire 1. Introduction 4 2. Présentation de l’interface Géoclip 6 Une ergonomie facilitant le parcours au sein de l’espace d’information Une interface organisée en 3 grands espaces Une vaste palette d’analyses thématiques Une navigation géographique intuitive Choisir un indicateur : un jeu d’enfant Des outils de sélection variés Pour aller plus loin : des exports des cartes et des données Pour explorer la dimension temporelle Importation de données depuis un tableur Des tableaux triables, filtrables et exportables Personnalisation d’une application Géoclip Dresser le portrait d’un territoire Affichage de couches géographiques complémentaires Faciliter les échanges et le travail collaboratif Accessibilité d’une application Géoclip 6 7 7 9 10 12 13 15 16 17 18 19 21 21 22 3. Présentation du module de gestion Géoclip 24 Module de gestion Administration d’une application Géoclip Créer des indicateurs Une interface multilingue par construction 24 24 25 26 4. Présentation du modèle Géoclip Principes de base du modèle Géoclip La cartographie interactive au format Flash Des programmes optimisés pour un affichage et des transitions fluides Géoclip côté serveur : légèreté, rapidité et portabilité Traitement des fonds de carte Modèle de base de données Géoclip Interopérabilité Sécurité 28 28 28 29 29 30 31 31 32 5. Déroulement-type d’un projet Préparation des fonds de carte Modélisation et construction de la base de données Développements spécifiques Phases d’un projet 6. Références des intervenants Une équipe performante et dynamique Réalisations Principaux projets en cours 33 33 33 33 33 35 35 37 40 1. Introduction Le modèle Géoclip que nous développons au sein d’emc3 a pour ambition d’offrir simplicité d’accès, fluidité de la navigation et rapidité d’affichage. Les données utilisées sont rassemblées et structurées dans une base de données, pour faciliter la mise à jour. Un outil de gestion permet aux administrateurs de l’application d’en assurer la maintenance, aussi bien pour les données statistiques que géographiques. Conçu par des statisticiens, Géoclip vise d’abord à mettre en ligne de façon attrayante et pédagogique des entrepôts de données structurées et documentées. Les évolutions les plus récentes de Géoclip ont conduit à un changement majeur de version, pour passer à Géoclip O3. La puissance accrue des technologies utilisées permet de proposer un éventail de fonctionnalités qui font de Géoclip O3 un véritable générateur d’observatoires personnalisés. La représentation cartographique reste un pilier central du dispositif Géoclip. En effet, les représentations thématiques fournissent des images particulièrement efficaces pour illustrer et analyser les données statistiques localisées. La réputation de Géoclip s’est bâti sur sa capacité à produire des cartes à la fois rigoureusement construites et esthétiquement soignées. Pour obtenir de véritables observatoires territoriaux, d’autres outils complètent la cartographie : tableaux automatiques, représentations graphiques, rapports, tableaux de bord et autres portraits de territoires. La nouvelle interface Géoclip O3, entièrement revue pour mettre à profit les dernières avancées des technologies employées, offre à l’utilisateur encore plus de fluidité et de flexibilité, pour une exploration progressive de l’information. France découverte (http://franceo3.geoclip.fr) est une application de démonstration construite avec Géoclip O3, qui permet de découvrir les fonctionnalités proposées aux utilisateurs. Géoclip se déploie sans effort et sans surcoût au sein des organisations les plus décentralisées. La solution Géoclip a aussi été choisie par des clients exigeants, pour des réalisations ambitieuses visant le grand public. Une centaine d’applications sont actuellement actives, construites à partir de la version 2 de Géoclip Serveur. Au fil des années, Géoclip Serveur est devenu la référence en matière d’applications de cartographie interactive. Certaines applications sont plus anciennes encore et fonctionnent toujours. Ainsi, la cartographie de l’offre de soins, mise en place initialement par l’ATIH au début des années 2000, tout comme l’application CartoS@nté, déployée par le réseau des Urcams entre 2001 et 2006, sont toujours accessibles à partir des sites des Agences Régionales de Santé (par exemple pour l’ARS de Midi- Pyrénées : http://www.ars.midipyrenees.sante.fr/ARS-Midi-Pyrenees.midipyrenees.0.html). Le service de la statistique et de la prospective du ministère chargé de l’agriculture a commencé la publication des résultats du recensement de l’agriculture 2010 sur son site Agreste. La solution choisie pour l’outil de diffusion cartographique est Géoclip O3, nouvelle version de Géoclip Serveur : http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2010/les-cartes-en-ligne-727/. Cette application est la première réalisation avec O3 à avoir été publiée. La branche Indicateurs du site Internet de l’Observatoire des Territoires de la Datar a été un des projets fondateurs de la solution Géoclip Serveur, mis en ligne en 2004. Un projet de rénovation s’est déroulé en 2012, qui vise à intégrer les deux branches d’origine, Zonages et Indicateurs, et qui met à profit les derniers développements de Géoclip O3 : http://territoires.gouv.fr/observatoire-des-territoires/fr Actuellement, plus de quarante applications basées sur O3 sont réalisées ou en cours de réalisation, y compris la conversion vers O3 d’applications actuellement en fonction dans la version précédente. Un an après son lancement, Géoclip O3 confirme sa position de solution de référence en matière de création et de gestion d’observatoires territoriaux en ligne. Réalisant un quart de son activité à l’exportation, emc3 offre avec Géoclip une plateforme reconnue au plan international. De nombreuses applications sont visibles en ligne sur www.geoclip.fr, permettant à chacun d’apprécier l’ergonomie et les performances de l’outil dans des contextes très variés. Pour un aperçu complet de l’ergonomie proposée dans Géoclip O3, il est recommandé d’explorer France découverte (http://franceo3.geoclip.fr/), atlas statistique de la France par commune, canton, département, région, permettant d’accéder à une sélection variée de données statistiques publiques. L’objet de ce document est de présenter Géoclip : comment cela fonctionne côté utilisateur ? comment cela fonctionne côté administrateur ? comment est conçu le modèle de données de Géoclip ? comment se passe un projet avec Géoclip ? 2. Présentation de l’interface Géoclip Une ergonomie facilitant le parcours au sein de l’espace d’information Après plus de dix années d’expérience en conception de sites de cartographie riches en données pour tous publics, emc3 a développé une solide expérience en matière d’ergonomie de consultation. Il en ressort les idées maîtresses suivantes : l’espace de consultation de la cartographie doit être maximal pour exploiter au mieux la surface de l’écran de l’utilisateur. C’est l’une des forces des formats vectoriels que de pouvoir s’étirer automatiquement en fonction de l’espace disponible ; l’interface cartographique intègre les éléments de navigation permettant de changer d’indicateur, d’année de référence, de couverture ou de niveaux d’analyse, de façon à conserver toujours à portée de clic les fonctions nécessaires à l’exploration des données ; l’accès à l’information est organisé de façon graduée : l’utilisateur a rapidement accès à un contenu prédéfini et formaté, il a ensuite la possibilité d’ajouter des éléments d’habillage (zonages, réseaux), de zoomer sur un territoire, de définir ses propres sélections géographiques et d’accéder à l’information détaillée associée ; les analyses thématiques sont rigoureusement construites et légendées ; certains de leurs paramètres de construction sont rendus accessibles de façon à faciliter l’appropriation par l’utilisateur des concepts de représentation. Pour en savoir plus : http://www.o3geoclip.blogspot.com/2011/12/o-3-fiche-technique.html Une interface organisée en 3 grands espaces Dans Géoclip O3, l’espace Cartes reste l’espace central. Il est entouré par l’espace Données et l’espace Textes, placés dans des volets coulissants de part et d’autre de l’espace Cartes. L’espace Données contient d’autres modes de représentation des données, sous forme de tableau statistique et/ou de représentation graphique. L’espace Textes est une nouveauté avec O3 ; son contenu est multiforme : espace documentaire, analyses et synthèses, actualités, cartothèque, études et parcours guidés, liens vers des ressources complémentaires, etc. Les trois boutons en haut à droite de l’écran permettent d’afficher ou masquer les espaces à la demande : Textes et Cartes, ou bien Cartes et Données. Les bordures verticales des espaces permettent aussi de replier les différents volets. Le contenu et l’apparence de ces différents espaces sont personnalisables : des feuilles de style permettent de définir des choix de couleurs, de polices de caractères, de logos et d’habillages graphiques. L’objectif est d’obtenir un véritable observatoire territorial, complet et autonome, au sein duquel chaque utilisateur va naviguer à sa guise. Le choix a été fait de réduire le nombre de boutons figurant dans l’interface, pour offrir une apparence plus épurée et plus simple. Au besoin, une infobulle au survol apporte les précisions nécessaires. Des fonctionnalités supplémentaires apparaissent dans le menu contextuel au clic droit dans l’espace Cartes. Pour en savoir plus : http://www.o3geoclip.blogspot.com/2011/11/pour-decouvrir-la-nouvelle- interface.html Une vaste palette d’analyses thématiques Géoclip maîtrise les normes de construction des représentations cartographiques, dans le respect des règles de sémiologie cartographique. Il les met en œuvre de façon rigoureuse et cohérente dans ses différentes applications de cartographie dynamique et interactive, quels qu’en soient les objectifs. Il est capable de proposer une large palette de modes de représentation, adaptés à la nature des indicateurs à représenter. Les principales méthodes employées par Géoclip sont les suivantes : Analyses par plages de couleurs (ou choroplèthe, pour variables continues), pour la représentation de ratios et de pourcentages Exemple : part des personnes âgées de 75 ans et plus en 2008 par commune. Il est possible d’ajuster certains paramètres : palette de couleurs, méthode de discrétisation, ou d’obtenir des variantes : coloration continue, densité d’écart à la moyenne, lissages… Analyses à symboles proportionnels, pour la représentation de quantités absolues Exemple : nombre de personnes âgées de 75 ans et plus en 2008 par commune. Il est possible d’ajuster certains paramètres : forme, couleur, taille des symboles, ou d’obtenir des variantes : carte de température (lissage), densité de points… Analyses en valeurs individuelles, pour la représentation de variables qualitatives (typologies) Exemple : typologie communale des aires urbaines 2010. Une application Géoclip est également capable de produire des analyses thématiques sur des couches géographiques constituées de d’objets ponctuels (des équipements, des établissements…) ou d’objets linéaires (des tronçons routiers, des portions de cours d’eau…). Les points peuvent varier de couleur, de forme, de taille ; les lignes peuvent varier de couleur, d’épaisseur. Géoclip est capable de gérer les cas particuliers. Des palettes bicolores sont proposées pour la représentation d’indicateurs pouvant prendre des valeurs positives ou négatives, que ce soit pour des analyses par symboles proportionnels (par exemple, un solde), ou pour des analyses choroplèthes (par exemple, un taux d’évolution). L’existence de valeurs manquantes est prise en compte. Le secret statistique peut également être traité. Quand cela est possible, les représentations de deux indicateurs complémentaires peuvent se superposer : une analyse par symboles proportionnels sur une analyse choroplèthe, une analyse sur des points ou des lignes sur une analyse choroplèthe. Si la possibilité de superposer les représentations de deux indicateurs peut mettre en évidence des relations spatiales intéressantes, un autre moyen de comparer deux indicateurs est de les représenter sur deux cartes juxtaposées. Deux cartes juxtaposées peuvent aussi servir à représenter un même indicateur sur des territoires différents ou à des dates différentes. Quel que soit le mode de représentation, la légende, élément essentiel qui donne la clé de lecture de la carte, figure toujours sur la carte. Le panneau Options et réglages permet d’ajuster les paramètres de la représentation. Les cadres des légendes se positionnent automatiquement en bordure de la carte, afin d’éviter de masquer le territoire représenté. Ils peuvent également être déplacés par cliquer-glisser. Pour en savoir plus : http://www.o3geoclip.blogspot.com/2011/11/faire-de-jolies-cartes-sans-effort.html Une navigation géographique intuitive D’une manière générale, le modèle Géoclip est conçu pour offrir une navigation géographique la plus souple possible. On pourrait décrire en détail les multiples façons de zoomer et de se déplacer dans la carte. En cliquant-glissant directement sur la carte, avec la roulette de la souris ou les flèches du clavier, on retrouve les outils auxquels on est habitué dans les globes virtuels, Google Maps et autres. La carte de navigation en bas à droite de l’écran, qui se masque automatiquement, est un outil commode pour zoomer directement sur un territoire prédéfini. Le menu contextuel au clic droit offre des raccourcis commodes pour cadrer un territoire. L’outil de recherche d’un lieu permet de localiser par exemple une commune à partir de quelques lettres de son nom. On pourrait aussi évoquer la fluidité des effets de transition, pour des déplacements en continu dans les différentes directions. Mais il est plus simple de l’expérimenter directement dans une démonstration telle que France découverte (http://franceo3.geoclip.fr). Un autre exemple de la puissance des fonctions de navigation géographique : le changement de vue géographique. On passe ainsi en deux clics du niveau de la commune à celui de l’iris par exemple. Le cadrage courant est conservé. L’indicateur courant est aussi conservé à condition qu’il soit disponible et qu’il puisse être calculé pour cette vue. Deux éléments caractérisent une vue : le niveau géographique (sections cadastrales, iris, quartiers, communes…) et le territoire global (communauté d’agglomération, département, région…) Choisir un indicateur : un jeu d’enfant Une application Géoclip comporte généralement un très grand nombre d’indicateurs. Pour aider l’utilisateur à s’y retrouver, les indicateurs sont classés dans une arborescence à deux niveaux : ils sont regroupés en thèmes, qui sont à leur tour rassemblés en domaines. Le sommaire du panneau permettant de consulter les données disponibles représente donc cet arbre : Il est possible de charger tout un lot d’indicateurs, même s’ils ne sont pas tous classés dans les mêmes thèmes ou domaines. Les noms de tous les indicateurs chargés se trouvent au-dessus de la carte. Seulement un indicateur peut être représenté sur la carte, ou deux si leurs modes de représentation sont compatibles. Pour passer de la représentation d’un indicateur à un autre, il suffit de cliquer sur le nom de l’indicateur à afficher. En mode d’affichage avec deux cartes, il suffit d’un cliquer-glisser pour faire passer un indicateur d’une carte à l’autre. Chaque indicateur est documenté de façon détaillée : libellé, date, source, définition, niveaux géographiques disponibles, valeurs statistiques de référence… et cette documentation est accessible dans un panneau d’information sur l’indicateur. Pour chaque indicateur, deux dimensions supplémentaires peuvent être définies : un critère temporel, s’il s’agit d’un indicateur périodique (années, trimestres, mois…), ou un critère de filtrage, si l’indicateur peut être ventilé par catégories (secteurs d’activité, tranches d’effectif, types d’équipement…). Un outil de recherche permet d’obtenir la liste de tous les indicateurs dont le nom contient un mot-clé saisi. Que ce soit à partir du choix d’un domaine et d’un thème ou à partir d’une recherche sur mot-clé, on obtient une liste d’indicateurs dans laquelle les différents modes de représentation sont mis en évidence par un code couleur, comme dans l’illustration ci-contre. Des outils de sélection variés Une des forces de Géoclip est de proposer une cartographie interactive, dans laquelle chaque objet géographique de la carte réagit à la souris, au survol et au clic. Par conséquent, des outils de sélection géographique permettent d’agir directement sur la carte, à la souris, soit en cliquant sur les objets géographiques un à un, soit par tracé d’un cercle ou d’un polygone : Ces outils de sélection circulaire et polygonale sont également des outils de mesure de distance. Ils sont accessibles à partir du panneau de recherche et sélection (menu Voir). Ce panneau propose aussi un outil de sélection à partir d’une couche géographique d’aide à la sélection. Cela permet de sélectionner en un clic toutes les communes appartenant par exemple à une communauté de communes ou d’agglomération. Une fonction de sélection par requête à partir des valeurs des indicateurs permet de localiser les unités géographiques répondant à certains critères, par exemple les communes du département de HauteGaronne dont le taux de variation annuel de la population est négatif (cf. Des tableaux triables, filtrables et exportables). Une sélection géographique permet ensuite d’accéder à différents rapports relatifs à cette sélection : tableaux, graphiques, profils comparés, tableaux de bords ou d’exporter des données correspondant à cette sélection. Pour aller plus loin : des exports des cartes et des données Les cartes obtenues peuvent être imprimées sur une imprimante en haute résolution ou exportées dans différents formats d’images. Une étape intermédiaire d’aperçu avant impression permet de visualiser la mise en page. Les éléments d’interaction disparaissent, mais les éléments obligatoires sont conservés : titre et copyright. Le titre peut être modifié et un commentaire personnalisé peut être ajouté, ainsi que les éléments contenus dans la documentation des indicateurs. Plusieurs dimensions sont possibles et l’impression peut s’effectuer en orientation portrait ou paysage. Les cartes peuvent être exportées au format jpg pour être facilement insérées dans un autre document ou au format pdf. Exemple de sortie au format jpg : Pour permettre à l’utilisateur de poursuivre à sa guise son exploration et son analyse des données, une fonction d’export vers son tableur lui est proposée. Les données frappées du secret statistique ne sont pas diffusées. L’export des données peut être restreint à la sélection géographique en cours. Exemple d’export au format xls : Pour explorer la dimension temporelle Certains indicateurs s’expriment sous forme de séries et peuvent être présentés comme tel dans le modèle de données Géoclip. Cela peut être une périodicité annuelle, trimestrielle, mensuelle… Une liste déroulante figure alors à la suite du libellé de l’indicateur, permettant de choisir la période, la plus récente étant choisie par défaut. Il est possible d’afficher une animation, basée sur le défilement automatique des périodes, sous la forme d’un petit film. L’animation peut être jouée soit de façon automatique, soit pas à pas, à l’aide du curseur. L’intérêt de cette visualisation est de montrer de quelles manières un phénomène se répartit dans l’espace et dans le temps. Un indicateur temporel peut être représenté sous la forme d’une courbe d’évolution. Cette courbe compare la sélection géographique à la zone de référence. Importation de données depuis un tableur L’utilisateur peut inclure ses propres données pour les rendre accessibles à la cartographie par un simple copier-coller depuis son tableur. Le bloc de données doit comporter dans sa première ligne les noms des variables à importer et dans sa première colonne la liste des codes géographiques permettant de faire l’appariement avec le fond de carte. L’outil analyse les données collées et propose automatiquement des modes de représentation par défaut : symboles proportionnels pour les nombres entiers, analyse choroplèthe pour les nombres décimaux. Il est possible de modifier ces types de représentation et de choisir une représentation en valeurs individuelles quand il s’agit d’un code correspondant à une typologie. Les données ainsi intégrées sont ensuite accessibles de la même manière que les données présentes dans la base. Le jeu de données peut également être sauvegardé, pour pouvoir être réutilisé ultérieurement, ou transmis à un autre utilisateur (cf. Faciliter les échanges et le travail collaboratif). Des tableaux triables, filtrables et exportables Le nouveau volet Données contient un tableau, et éventuellement des représentations graphiques. Le tableau reflète le contenu du volet Cartes. En lignes, se trouvent les niveaux géographiques choisis dans la vue cartographique : par exemple régions, départements, communes… En colonnes, se trouvent les indicateurs chargés dans l’espace Cartes. Si une sélection géographique a été établie préalablement sur la carte, celle-ci est récupérée dans le tableau. Au-dessus des en-têtes de colonnes, se trouve un outil de filtre. Celui-ci permet de repérer par exemple les communes des Bouches-du-Rhône dont la population est supérieure à 10 000 habitants et a diminué entre les deux derniers recensements. Le résultat du filtre peut être répercuté sur la carte. Le contenu du tableau peut être exporté au format tableur ou document pdf. La documentation relative aux indicateurs exportés est incluse dans les fichiers obtenus. Personnalisation d’une application Géoclip Une application Géoclip Serveur est une application entièrement autonome, qui s’affiche toujours de la même manière dans le navigateur, quel que soit le navigateur. Elle constitue à elle seule un observatoire territorial complet. Cet observatoire est personnalisé pour chaque éditeur. La personnalisation vient en premier lieu du contenu de l’observatoire : territoires cartographiés, domaines, thèmes et indicateurs proposés. L’apparence graphique est également personnalisée, pour offrir une identité visuelle propre à chaque application. Des bannières spécifiques figurent en haut de l’écran et des différentes sorties, incorporant un logo. Une nouveauté de Géoclip O3 qui apporte beaucoup de possibilités de personnalisation est le volet Textes. Ce volet comporte plusieurs onglets. Le premier onglet correspond à une page d’accueil, qui propose par exemple une présentation générale, avec des liens directs vers certains éléments importants de l’observatoire : sélections d’indicateurs ou de rapports, vidéos de présentation… Le deuxième onglet propose un contenu documentaire, par exemple la présentation des sources d’informations utilisées dans l’observatoire. L’onglet Actus met en lumière les dernières mises à jour de l’observatoire. L’onglet Contact indique les coordonnées de l’éditeur. Un autre onglet peut proposer une série de parcours guidés, à choisir dans une liste déroulante parcours (illustration propose prédéfinies, ci-contre). une illustrant série par problématique particulière. Chaque de exemple cartes une Ce volet Textes peut être proposé en différentes langues, par exemple français et anglais. L’ensemble de l’interface est d’ailleurs entièrement traduite en anglais. D’autres langues sont également possibles : espagnol, italien, allemand, ainsi que des langues utilisant d’autres systèmes de caractères puisque la compatibilité UTF8 est assurée. Le texte répond à des critères d’accessibilité : taille des caractères, mode contrasté (cf. infra Accessibilité d’une application Géoclip). Dresser le portrait d’un territoire Dès lors qu’une sélection géographique est définie, l’utilisateur peut obtenir différents types de rapports relatifs à cette sélection : des listes, des graphiques, des profils comparés, des tableaux de bord. Les tableaux de bord sont les restitutions les plus élaborés, qui visent à dresser le portrait du territoire sélectionné. Ce portrait est constitué d’une série de pages-types thématiques, composées de tableaux et diagrammes statistiques et mis en page au format standard A4. Des cartes peuvent également être incluses dans ce portrait. Il permet de comparer la sélection à une zone de référence, par exemple l’ensemble du pays. Les thèmes proposés dans ces pages correspondent aux thèmes présents dans la base de données. Les représentations graphiques possibles sont les diagrammes sectoriels, les diagrammes en barres verticales ou horizontales, les courbes d’évolutions dans le cas de données temporelles. La pyramide des âges est un cas particulier de représentation possible. Il est possible de choisir la page à afficher à partir du menu de la liste déroulante. Toutes les pages peuvent être imprimées. Affichage de couches géographiques complémentaires L’application s’appuie sur des couches géographiques principales, qui servent de supports à des analyses thématiques. Il est possible d’afficher en complément des couches géographiques qui servent d’aide à la lecture de la carte. En premier lieu, ces couches peuvent être des couches d’habillage : villes principales, réseau routier, hydrographique ou ferré principal. Il peut s’agir aussi de couches géographiques d’arrière-plan, en provenance de globes virtuels tels que le Géoportail, Google Maps ou Open Street Map. Plusieurs paramètres peuvent être ajustés, par exemple pour Google Maps le style plus ou moins détaillé, l’affichage du nom des villes, le mode plan, satellite ou relief. Dans l’illustration ci-contre, la représentation de la localisation des stations météorologiques se superpose avec un fond Google Maps du relief. Pour en savoir plus : http://o3geoclip.blogspot.com/2011/12/o-3-google-maps-et-geoportail-de-lign.html Il est également possible de charger une couche WMS (web map service). Une première liste déroulante propose plusieurs adresses de serveurs préenregistrés. Il est aussi possible de saisir l’adresse URL d’un serveur ne figurant pas dans la liste. Dès qu’un serveur est sélectionné, la liste des couches disponibles s’affiche dans une arborescence. Certaines couches peuvent nécessiter un zoom minimum. Il est ainsi possible de superposer des analyses thématiques réalisées dans l’application avec des informations issues de sources externes. Il est à noter que l’application Géoclip ne peut être tenue pour responsable des informations et des temps de chargement des couches issues de serveurs externes. Enfin, une application Géoclip peut elle-même se comporter comme serveur WMS : une analyse thématique issue d’une application Géoclip peut ainsi être lue par un autre client WMS. Une application Géoclip peut donc charger une couche WMS provenant d'un autre serveur Géoclip... Faciliter les échanges et le travail collaboratif On a vu que Géoclip permet de partager la valorisation d’un entrepôt de données entre de nombreux utilisateurs. Les données peuvent être organisées en thèmes et en domaines afin de gérer des centaines d’indicateurs de façon évolutive à différents niveaux géographiques. A tout moment, l’utilisateur peut conserver la carte qu’il vient de produire sous la forme d’un géosignet, en cliquant simplement sur le bouton de capture. On a vu également un autre mode de partage, portant sur des données qui ne sont pas encore dans la base, des données importées par l’utilisateur par exemple (cf. Importation de données depuis un tableur). Une carte réalisée de cette façon peut aussi être sauvegardée sous forme d’un géosignet. Chaque géosignet mémorisé se place dans une liste qui constitue une étude. En créant une étude, l’utilisateur mémorise une série de cartes, sous la forme d’un fichier qu’il peut enregistrer pour le réutiliser ultérieurement ou pour le transmettre à un autre utilisateur. Pour chaque carte de l’étude, sont mémorisés : les indicateurs cartographiés, le paramétrage de la représentation cartographique, le niveau géographique, le cadrage. Si la carte fait appel à des données importées, ces données sont également mémorisées. Pour en savoir plus : http://www.o3geoclip.blogspot.com/2012/02/mode-demploi-comment-faire-uneetude.html Accessibilité d’une application Géoclip L’accessibilité web vise à rendre internet utilisable par des personnes handicapées, ayant des troubles moteurs (par exemple l’impossibilité d’utiliser la souris) ou visuels (par exemple une perception faussée des couleurs). Géoclip apporte des réponses à ce type de situation de plusieurs manières. La navigation dans l’application est possible à partir du clavier : touches de tabulation, flèches de direction, barre d’espace. De nombreux raccourcis clavier permettent d’accéder directement aux principales fonctions : I pour ouvrir le panneau de choix d’un indicateur, Z pour définir un cadre de zoom, C pour définir une sélection circulaire, D pour annuler la sélection, R pour ouvrir la carte repère, etc. Ces raccourcis sont signalés dans les menus et panneaux correspondants. La navigation géographique s’appuie sur les touches espace, +, -, home, flèches haut, bas, droite et gauche pour zoomer, dézoomer, recadrer ou se déplacer dans les différentes directions. Le volet Textes est le point d’entrée naturel dans un observatoire Géoclip. Il présente les objectifs de l’outil et les fonctions majeures. Il les rend accessible en un seul clic et propose des exemples directement visualisables. La lisibilité du texte peut être améliorée en grossissant la taille des caractères et/ou en inversant le contraste à partir des boutons . Les textes sont interprétables par des logiciels de lecture d’écran tels que Jaws, le plus courant. Pour les représentations cartographiques choroplèthes, le choix de palettes de couleurs comporte des palettes optimisées pour les personnes affectées de troubles de la perception des couleurs. Ces palettes, aux couleurs plus contrastées, sont le fruit des travaux de recherche de la cartographe Cynthia Brewer et son équipe (http://colorbrewer2.org/). 3. Présentation du module de gestion Géoclip Module de gestion La base de données doit pourvoir être mise à jour aussi souvent que nécessaire. L’administrateur de la base de données doit bénéficier d’une entière autonomie pour faire évoluer le contenu de la base. Il dispose pour cela d’un module de gestion accessible à partir d’un simple navigateur, après identification. Ce module de gestion permet de créer de nouveaux indicateurs avec description de toutes les métadonnées associées. Il permet d’ajouter n’importe quelle nouvelle analyse thématique, de modifier les paramètres d’une analyse existante (nombre de classes, couleurs…), de paramétrer la nature et le contenu des restitutions (titres, intitulés de légende, mentions obligatoires…) Ce module lit et écrit des informations de gestion dans la base de données. Ce module permet également de consulter des statistiques d’utilisation de l’outil par indicateur et par date (consultation, exportation de données, impressions…) et de gérer aussi éventuellement des profils d’utilisateurs différents. Administration d’une application Géoclip Le module de gestion est un outil qui vise à offrir un maximum de souplesse à l’administrateur dans son travail de gestion de l’application. Sa partie visible est une interface réalisée avec Flash, accessible à partir d’un simple navigateur, avec un accès réservé, protégé par mot de passe. Ici, comme dans l’interface cartographique, Flash a été choisi pour offrir une ergonomie soignée. Grâce à ce module de gestion, l’administrateur sera facilement capable de : créer de nouveaux thèmes ou mettre à jour les thèmes existants, créer ou mettre à jour des niveaux géographiques, définir des indicateurs (intitulés, définitions, niveaux géographiques, formules de calcul…), importer des données et les agrégées, exporter des données, assembler des couches géographiques pour construire des vues cartographiques, paramétrer les représentations cartographiques des indicateurs (seuils, couleurs…), configurer le contenu du volet Textes, concevoir les tableaux de bord, gérer le secret statistique, gérer des profils d’utilisateurs, consulter des statistiques d’utilisation de l’application. Par exemple, la gestion des profils d’utilisateurs permet de définir des groupes d’utilisateurs qui auront accès ou pas à certains ensembles de données. L’accessibilité aux données est définie soit pour tous les indicateurs d’un thème, soit par indicateur et niveau géographique. Chaque utilisateur appartient à un profil défini et attribué par l’administrateur. Ce dernier indique ensuite par exemple que le thème « Agriculture » ou l’indicateur « Typologie des exploitations agricoles » au niveau communal est accessible ou pas à chacun des profils. Créer des indicateurs Les paramètres de construction des analyses thématiques (méthodes de discrétisation, palettes de couleurs, etc.) sont définis préalablement, via le module de gestion. Ce module de gestion, livré en même temps que l’application elle-même, permet à l’administrateur de l’application de la mettre à jour et d’en faire évoluer le contenu. L’exemple ci-dessus provient du module de gestion de l’application de démonstration Géoclip France découverte. Il montre la définition des paramètres d’analyse thématique. Les indicateurs sont classés par domaines et thèmes . Pour chaque indicateur, on définit principalement ses libellés (intitulés, définitions, source), son nom dans la base de données ou sa formule de calcul , le ou les niveaux géographiques pour le(s)quel(s) il est disponible, les paramètres de sa représentation cartographique . Le module de gestion est conçu pour offrir autonomie et facilité d’utilisation à l’administrateur de l’application. Tous les niveaux géographiques ne sont pas forcément accessibles pour une variable donnée. Les niveaux disponibles sont définis via le module de gestion. Une interface multilingue par construction La langue est choisie par l’utilisateur dès son entrée dans l’application. Ce choix peut être modifié pendant la navigation. L’interface du modèle Géoclip peut utiliser des langues différentes. En effet le code logiciel est clairement séparé des éléments de textes apparaissant à l’écran. Ces éléments de textes sont gérés dans des fichiers séparés, un pour chaque langue. Ces fichiers sont aisément éditables par l’administrateur de l’application. Les libellés des thèmes, des variables, des niveaux géographiques, ainsi que des métadonnées sont stockés dans la base. Le module de gestion permet d’éditer ces informations dans les différentes langues. L’exemple ci-dessus provient du module de gestion de l’application de démonstration Géoclip France découverte et montre la gestion des libellés en anglais. 4. Présentation du modèle Géoclip Principes de base du modèle Géoclip Le modèle Géoclip proposé aujourd’hui est le fruit de nombreuses années d’expérience en cartographie interactive sur Internet. Il associe la puissance d’une base de données sur le serveur à la souplesse du plugin Flash sur le navigateur de l’internaute. Il repose sur deux couches logicielles optimisées pour assurer vitesse d’affichage et ergonomie de consultation d’un système riche en information. C’est une solution modulaire et ouverte, développée entièrement par l’équipe emc3, qui en assure les évolutions. Géoclip valorise et rend accessible l’information statistique au travers d’un large éventail d’outils, s’appuyant sur des représentations cartographiques, des tableaux automatiques, des graphiques. Les cartes sont réactives au survol ou au clic, l’utilisateur construit par lui-même le cadrage géographique qu’il désire et délimite par sélection des territoires d’intérêt. Impressions, sorties pdf et exports xls lui permettent de continuer de tirer parti de l’information, en dehors du navigateur. Tout ceci sans équipement logiciel complexe à installer ou à maintenir sur le serveur ou sur le poste client. La cartographie interactive au format Flash Parmi les différentes solutions de cartographie dynamique et interactive sur Internet (ou intranet), nous privilégions depuis longtemps l’utilisation du format Flash, qui présente de nombreux avantages : Puissance et rapidité : les fonds de carte et les données sont chargés indépendamment dans un format ultra-compact. Stabilité de l’outil : il se comporte à l’identique sur tous les PC, que Flash, outil gratuit, équipe à plus de 95 %. Une nouvelle version de navigateur ne risque pas de « casser » le fonctionnement de l’application. Richesse fonctionnelle : le navigateur dessine lui-même les cartes dans la meilleure résolution, quel que soit le zoom demandé par l’utilisateur. Il peut importer des données par copier/coller, exporter des cartes ou des données dans un format tableur ou image, sauvegarder des études localement sans le moindre recours au serveur. Moins sollicité, le serveur gère plus facilement les montées en charge. Mieux valorisé, le navigateur apporte à l’utilisateur un confort de navigation sans égal. Nous investissons également sur les nouvelles API HTML 5, qui commencent à être prises en charge par les nouvelles versions de navigateurs. Elles devraient rejoindre progressivement les possibilités de Flash. HTML 5 recouvre un ensemble de spécifications encore en devenir, et les implémentations restent variables d’un navigateur à l’autre. Les tablettes, dont l’environnement est plus moderne et mieux maîtrisé, pourront prochainement bénéficier d’une version HTML 5 de Géoclip. Des programmes optimisés pour un affichage et des transitions fluides Au fil de ses développements, emc3 a accumulé un ensemble de compétences pour optimiser les temps de réponse : la base de données est normalisée, les critères de filtrage sont indexés, les requêtes SQL optimisées par recherche itérative systématique du meilleur ordre de combinaison des critères de filtrage ; les données statistiques sont renvoyées, après interrogation du serveur, vers le navigateur de l’utilisateur au format Flash/swf. Ce format est très compact, binaire, lisible sans décodage par l’interface cartographique : il est rapide à transférer, rapide à traiter ; Les calculs sont répartis entre le serveur et le poste client : le lecteur Flash associé au navigateur de l’utilisateur est capable de prendre en charge certains tris, les zooms, les changements de couleur des objets, souvent bien plus vite qu’un serveur distant ! Ces calculs pris en charge par le poste de l’utilisateur sont eux-mêmes optimisés pour consommer le minimum de ressource. Géoclip côté serveur : légèreté, rapidité et portabilité Les serveurs cartographiques se présentent généralement comme de grosses machineries capables de fabriquer, à la volée, des images bitmap pourvues le cas échéant de zones réactives. Géoclip fonctionne différemment puisqu'il affiche des objets vectoriels, sans dénaturer la précision des fonds de carte source. La couche serveur de Géoclip repose sur quelques scripts PHP, qui vont véhiculer l'information entre la base de données (MySQL par exemple) et l’ordinateur de l'utilisateur final. Ces scripts sont simplement déposés sur le serveur, opération très simple sur tout type de machine. Pas d’installation complexe touchant aux fichiers systèmes ou appelant un redémarrage à chaque mise à jour. Les fichiers sont les mêmes qu'il s'agisse d'un serveur Windows ou Linux, d'une base MySQL, PostgreSQL, Oracle ou SQL Server. Ceci permet par exemple de disposer sans difficulté d’une version locale du site sur le PC d’un administrateur, pour tests et validation avant publication, et d’un serveur de production sous Linux. Chacun de ces scripts enchaîne typiquement trois séquences : 1) réception de paramètres d'entrée envoyés par le navigateur et contrôle de leur validité ; 2) interrogation de la base (requête SQL), extraction d'un jeu de données, traitement de ce jeu de données (tri décroissant, discrétisation, lissage, etc.) ; 3) encodage du ou des jeux de données ainsi produits au format swf pour retour vers le navigateur client. Un système de cache serveur dynamique permet également d’accélérer considérablement les performances. La couche PHP de Géoclip sur le serveur interroge donc la base selon ses besoins (appel d'une colonne de données, lecture de l’arborescence d’indicateurs…), et transmet à l'internaute ces colonnes de chiffres ou de labels dans un format binaire compact, swf. Légère, elle est optimisée pour minimiser les temps d'exécution et faciliter les évolutions fonctionnelles du produit. Traitement des fonds de carte Les fonds de carte sont envoyés vers le poste de l'internaute sous forme de couches superposables, que l'interface Flash se charge d'assembler. Avec Géoclip O3, un nouveau format a été élaboré, toujours nativement interprété par le lecteur Flash, encore plus compact que le précédent. Evolutif, il peut désormais encoder des fonds jusqu’à plus de 50 000 objets. Le format de transfert est le format swf, protecteur coordonnées des trans- mises (il s’agit d’un format binaire et non texte). Les géographiques couches sont converties à l'avance depuis le format Mapinfo ou Shape vers le format swf. Le serveur n'a alors plus qu'à délivrer un fichier physique directement lisible par le poste client. Une fois chargé, il est mis en cache et ne sera plus demandé au serveur ultérieurement. L'administrateur s'appuie sur un outil de conversion de fonds Mapinfo ou Shape. Très simple d'emploi, ce convertisseur est auto-exécutable, l'opération de conversion ne prend que quelques secondes. Il suffit d’ouvrir les fonds sources et de lancer la conversion. Les fichiers au format swf sont alors générés et directement prêts pour une utilisation avec Géoclip. Modèle de base de données Géoclip La base de données comprend trois types de tables contenant : les données statistiques, avec une table par jeu de données et par niveau géographique ; la description des thèmes et la définition des indicateurs ; les paramètres d'assemblage et de mise en page de l'application ; Ces tables sont constituées et/ou éditables via le module de gestion de Géoclip. Les tables sont importées dans la base par l'administrateur, à partir de données sources organisées dans un format standard (excel, dbf, Access...) Extrait du modèle d’une base-type : Les tables s_xxx comprennent les données statistiques élémentaires, les autres tables les paramètres de construction de l’application, ses thèmes, ses indicateurs… Interopérabilité Géoclip supporte plusieurs services et standards du web : TJS (Table Joining Service) permet d’échanger via internet des données statistiques géoréférencées ; Google Maps, Géoportail de l’IGN, OpenStreetMap, avec une reprojection automatique des couches géographiques si nécessaire ; Google Analytics pour recueillir et étudier finement les statistiques de consultation ; WMS (Web Map Service) offre un affichage d’images au format jpg ou png. D’autres standards seront progressivement supportés dans les toutes prochaines évolutions (catalogage CSW, Inspire…) Sécurité La sécurité de la solution Géoclip est également prise en compte systématiquement dans tous les développements à différents niveaux : vérification des valeurs et des types de paramètres reçus, vérification des connexions profil-utilisateur, contrôle des injections (SQL, XSS…), des mots de passe cryptés… Ceci vient naturellement en complément d’un environnement serveur à jour (notamment php, apache/IIS, la base de données…) associé à des configurations strictes empêchant les connexions extérieures non autorisées. 5. Déroulement-type d’un projet Préparation des fonds de carte Les fonds d’origine seront fournis, au format MapInfo ou Shape. La préparation comporte deux étapes principales : constitution des différentes couches géographiques : couches de base servant de support aux analyses thématiques, couche à superposer (ex : villes principales, réseaux routier et hydrographique, zonages…) conversion de ces couches directement au format Flash. Les fonds prévus pour être superposés doivent avoir la même précision et la même projection. Une règle de nommage simple est déterminée pour faciliter la mise à jour et l’assemblage des couches aux différents niveaux de la nomenclature géographique. Modélisation et construction de la base de données Les données sont fournies dans un format d’échange standard (ex : Excel). Elles seront ensuite organisées et optimisées au format de la base de données, et complétées des tables de gestion propres à l’application. On s’assurera de la cohérence des nomenclatures spatiales entre les données statistiques et les fonds de carte. Le modèle de données décrit de façon détaillée la structure de la base et les relations entre les tables. Développements spécifiques Les fonctionnalités de l’interface Géoclip s’enrichissent au fil du temps et des développements successifs pour apporter de nouvelles possibilités à l’utilisateur final et plus de confort à l’administrateur. En plus de la palette de fonctionnalités proposées de façon « standard » dans une application Géoclip, toute fonctionnalité supplémentaire peut être implémentée, dans le cadre d’un développement spécifique, pour un résultat réellement adapté aux particularités du projet. Phases d’un projet Un projet se déroule typiquement en quatre étapes principales : préparation de l’application L’application en construction sera régulièrement copiée sur un serveur web, accessible par Internet, à une adresse particulière. recettes Les tests concernent le fonctionnement de l’application en production et le bon déroulement des opérations d’administration. livraison La livraison prend la forme d’un ensemble de fichiers : base de données MySQL, scripts PHP, fichiers Flash compilés swf, décrit dans un document technique. transfert de compétences La livraison s’accompagne généralement d’une aide à l’installation et/ou d’une formation à l’administration de l’application. 6. Références des intervenants Une équipe performante et dynamique Eric Mauvière Formation : Polytechnicien-ENSAE Expérience professionnelle : j’ai été à l’Insee responsable des études et de la diffusion successivement dans les directions régionales du Limousin et de Midi-Pyrénées. Habitué de la gestion d’enquêtes et des études statistiques, j’ai également mis l’accent sur la présentation des résultats au travers de nouvelles gammes de publications, attractives, synthétiques et cartographiques. Pour avoir ensuite exercé pendant 2 ans et demie les fonctions de responsable des systèmes d’information à l’ARH Midi-Pyrénées, j’ai pu approfondir ma connaissance du secteur de la santé, et ai développé les deux sites Intranet et Internet de l’agence. Gérant d’emc3 depuis sa création, mes activités concernent la valorisation de données sous forme de publications de communication, ou de sites Internet, avec une forte composante cartographique, et le conseil en organisation de systèmes d’information. Né en 2003, le modèle Géoclip est devenu une référence dans le domaine de la cartographie statistique interactive. Isabelle Coulomb Formation : ENSAE, Paris (Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique) et ETPA (Ecole Technique de Photographie et Audiovisuel), Toulouse, diplôme de technicien supérieur en infographie et multimedia. Expérience professionnelle : attachée Insee. Chargée d’études, responsable d’enquêtes, responsable des produits et outils de diffusion (directions régionales de Picardie et Midi-Pyrénées, service régional de statistique agricole Midi-Pyrénées - SRSA) ; formatrice nationale Insee en cartographie, en développement d’applications cartographiques automatisées, en sémiologie cartographique ; rédactrice en chef des publications régionales à l’Insee Picardie, Midi-Pyrénées et au SRSA MidiPyrénées ; chef de projet pour la conception du cédérom BIP, Bibliothèque Informatisée de Publications. Depuis octobre 2000, statisticienne, infographe-cartographe, webmaster de www.geoclip.fr et responsable de la communication pour eMc3. Yannick Lafont Formation : DUT informatique à l’IUT du Limousin puis IUP NTIE (Nouvelles Technologies de l’Informatique pour l’Entreprise) à l’Université de Toulouse. Actuellement en préparation d’une cinquième année en Master 2 NTIE. Expérience professionnelle : j'ai intégré d'abord une société de service toulousaine en informatique pendant deux ans en alternance dans le but de produire des logiciels de gestion à destination des petites et moyennes entreprises. En septembre 2005, j'ai rejoint la société eMc3. D'abord en alternance pendant un an, je travaille aujourd'hui à plein temps dans l'entreprise. Mon objectif est de renforcer l'équipe en apportant un soutien à la conception et au développement d'applications cartographiques interactives. Thibault Heinrich Formation : Telecom Saint-Étienne, avec une dernière année en échange à l'Université du Québec à Montréal. Formé initialement aux technologies informatiques de pointe, mon séjour au Québec m'a permis de découvrir la cartographie. Ma rencontre avec Géoclip se place dans la logique de cette confluence. Employé à temps plein d'emc3 depuis septembre 2009, à l’issue de mon stage de fin d’étude, j'appuie l'équipe tant sur le plan de la technique que de la communication. Elodie Bergonnier Formation : INSA de Toulouse (Institut National des Sciences Appliquées), complétée par un programme d’échange à l’Ecole Polytechnique de Montréal (Québec). Expérience professionnelle : Issue d’une formation en statistiques appliquées, j’ai été amenée à intervenir sur des projets cartographiques au cours de mes deux derniers stages d’études. Ces expériences m’ont permis d’appréhender la cartographie comme un prolongement du métier de statisticien. Ayant occupé durant 3 ans un poste de chargée d’études statistiques et géomarketing au sein d’un institut de sondage et d’études marketing, j’ai consolidé mon expérience dans la valorisation de données. Mon entrée à emc3, en juin 2010, constitue pour l’équipe actuelle, un support articulé autour de la communication et de l’évolution de la gamme Géoclip. Réalisations Géoclip Serveur V2 application de cartographie interactive Sister Système d’information statistique territorialisé en région pour le Conseil régional de Basse-Normandie (https://sister.crbn.fr/) ; application de cartographie interactive pour le Conseil général du Finistère (atlas-finistere.cg29.fr) et le Conseil général du Gers (https://www.carto32.fr/geoclip/); applications de cartographie collaborative (en intranet) pour le Conseil régional de LanguedocRoussillon, la Régie de gestion des données des Pays de Savoie, le Conseil général de l’Aube, le Conseil général de Gironde ; applications de cartographie interactive, statistique et géographique Géoïdd, pour le service de l’observation et des statistiques du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/cartographie/ article/cartographie-interactive-geoidd-france.html) ; application de cartographie interactive pour l’Observatoire du littoral pour le compte du service de l’observation et des statistiques du ministère de l’écologie (ex-Institut français de l’environnement) (www.littoral.ifen.fr/Cartographie.6.0.html) ; application de cartographie interactive « Indicateurs » du site de l’Observatoire des Territoires de la Datar (www.territoires.gouv.fr/observatoire-des-territoires/fr/node), permettant la consultation de plusieurs centaines d’indicateurs aux niveaux régional, national et européen ; cartographie thématique du portail « statistiques locales » de l’Insee (www.statistiqueslocales.insee.fr/esl/accueil.asp ; réalisation de l’outil d'aide au diagnostic d'implantation locale (Odil) pour l’Insee (www.insee.fr/fr/publics/default.asp?page=entreprises/odil.htm) ; réalisation du système d’information régional en santé (Sirsé) en région Paca pour l’observatoire régional de la santé (www.sirsepaca.org) ; cartographie de l’offre de soins en Ile-de-France (www.soignereniledefrance.org) pour l’union régionale des médecins libéraux d’Ile-de-France ; applications nationale et régionales de cartographie Cartostats pour le ministère de la Jeunesse et des Sports (en intranet) ; réalisation d’un observatoire économique de Midi-Pyrénées pour la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie Midi-Pyrénées (www.obseco.fr) ; réalisation d’un observatoire économique et social Ores pour la Sem des Pays de la Loire (http://ores.paysdelaloire.fr/) ; réalisation de l’application Cartobenef pour l’Agence de Services et de Paiement sur les bénéficiaires des fonds européens (http://cartobenef.asp-public.fr/cartobenef/) ; réalisation de l’application Géoss pour POSS-LR, la plateforme d’observation sanitaire et sociale du Languedoc-Roussillon (http://www.poss-lr.net/geosaccueil_POSS-LR.php) ; réalisation de l’application Sagess-pro pour la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Paca (www.sagess.pro/) ; cartographies du projet national Parhtage (www.parhtage.sante.fr) : offre de soins, télésanté, recomposition hospitalière, pour le ministère de la santé ; cartographies sur la démographie médicale pour le réseau des Unions régionales des caisses d’assurance maladie (www.ars.sante.fr/C-rtoSante.92760.0.html); application de cartographie interactive en Intranet pour les directions régionales et départementales de l’agriculture, de l’environnement et de l’équipement de Midi-Pyrénées www.geomip.fr (accès réservé) ; applications de cartographie interactive pour les directions régionales de l’équipement du Limousin et de Lorraine ; application Géoclip Serveur pour l’Observatoire régional de l’Emploi, de la Formation et des qualifications de Lorraine (www.orefq.fr/rubrique.php?uid=54) ; réalisation du tableau de bord rénové des politiques de l’emploi (www.travail-emploisante.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=7395) pour la Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) du Ministère de l’emploi ; cartographie et tableau de bord de l’offre médico-sociale pour les personnes handicapées de la Drass d’Ile-de-France ; application de cartographie interactive des risques majeurs dans le département du Tarn (www.tarn.gouv.fr/Cartographie-des-risques,914) ; outils d’analyse cartographique et de géomarketing pour des groupes privés d’envergure nationale (banque, grande distribution, radiodiffusion) ; création d’un Atlas interactif des Pyrénées, pour le compte des instituts statistiques des régions des Pyrénées : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Catalogne, Andorre, Aragon, Navarre, Pays Basque (http://atlas.ctp.org/site_fr/index_fr.php) ; construction d’un outil de profils de santé « Health Profiles » pour le SPH-NHS en Angleterre, organisme chargé de développer des outils au service de la santé publique (www.localhealth.org.uk) ; réalisation d’un module cartographique en ligne pour le New York State Council on Children and Family, dans le cadre de son site Kids’ Well-being Indicators Clearinghouse (www.nyskwic.org/data_tools/map_builder.cfm) ; réalisation du module cartographique du portail internet de l’Institut de statistique du Luxembourg (www.statistiques.public.lu/stat/NavMaps/navMap.aspx?IF_Language=fra) ; réalisation d’une base de données cartographiques sur les collectivités pour le ministère de l’agriculture du Canada (www.cid-bdc.ca) ; réalisation d’atlas interactifs pour le Conseil canadien sur l’apprentissage : carte interactive de l’indice composite de l’apprentissage (www.cli-ica.ca/fr.aspx et cartes de la littératie (www.ccl- cca.ca/CCL/Home/index-2.html) ; atlas statistique du canton de Vaud (www.scris.vd.ch/cartostat), atlas statistique du canton de Neuchâtel (www.ne.ch/cartostat), atlas statistique de l’Etat de Genève, atlas statistique de la ville de Bâle (www.statistik-bs.ch/karten), en Suisse ; outils de cartographie interactive sur internet pour l’institut de géographie de l’université de Lausanne (www.unil.ch/igul/page64582.html) en Suisse. Géoclip O3 outils de diffusion cartographique des résultats de Recensement agricole 2010, publiés sur le site Agreste du Service de la statistique et de la prospective du ministère en charge de l’agriculture (www.acces.agriculture.gouv.fr/cartostat/) espace cartographique de l’Observatoire marocain de l’industrie, publié par le ministère marocain de l’industrie, présentant les résultats de l’enquête annuelle d’entreprises dans l’industrie et les espaces d’accueil industriels au Maroc (www.omi.gov.ma/Espacecartographie/Pages/Presentation.aspx) évolution et enrichissement de CartoStats, outil de cartographie statistique proposé en intranet aux services municipaux et aux partenaires de la communauté urbaine du Grand Toulouse mise en place d’une application OpsaMap de cartographie pour le projet Opsa, Observatoire transalpin de promotion de la santé, projet franco-italien sur 4 régions frontalières, pour la publication d’indicateurs comparatifs de santé publique (www.opsa.eu/opsamap) publication d’un outil de cartographie statistique pour l’Observatoire socio-économique des Pyrénées SIG-Pyrénées www.sig-pyrenees.net application sur la démographie médicale pour le Conseil régional de l’ordre des médecins de MidiPyrénées (intranet) évolution de l’application GéoMut pour le Crédit Mutuel (intranet) observatoire de la communauté de communes de la vallée de Clisson www.observatoirevalleedeclisson.fr système d’information géographique collaboratif de l’économie lorraine EloSig évolution de la cartographie de l’Observatoire des territoires de la Datar carto.observatoire-desterritoires.gouv.fr application pour l’Observatoire de la forêt méditerranéenne www.ofme.org/cartotheque évolution de l’application Health Profiles pour le NHS, service public de la santé en Grande Bretagne www.localhealth.org.uk application Health First Network en Australie application pour l’Ademe de Bourgogne (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) www.bourgogne-transition.fr application pour l’OFDT (observatoire français des drogues et toxicomanies) odicer.ofdt.fr D’autres exemples de réalisations sont présentés sur www.geoclip.fr, ainsi que des applications de démonstration du modèle Géoclip, sur la France par commune (France découverte : france.geoclip.fr) et sur l’Europe par « nuts » (nomenclature des unités territoriales statistiques) (Europe découverte : emc3dev.com/europe_o3). Pour suivre l’actualité concernant Géoclip O3, rendez-vous sur le blog qui lui est consacré o3.geoclip.fr. Principaux projets en cours évolution de l’application Cartostats du ministère chargé des sports application pour le Conseil régional de Picardie application pour la CRCI d’Auvergne application Observatoire statistique de la santé et de la précarité de la ville de Marseille application pour le canton de Thurgovie (Suisse) évolution de l’application pour le canton de Vaud (Suisse) évolution de l’application pour la CID/BDC Canada (Base de données sur les collectivités) applications pour les Caisses d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail de Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Centre-Ouest
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