Entre-nous n°6 - Union pour le Pays de Dieppe

Transcription

Entre-nous n°6 - Union pour le Pays de Dieppe
AVR
200
IL
9
BULLETIN D’INFORMATION DE L’UNION POUR LE PAYS DE DIEPPE
«HERITAGE, VOUS AVEZ DIT HERITAGE ?»
D
epuis
plusieurs
semaines, la municipalité communiste de Dieppe ne cesse
de dénoncer la situation
financière de la ville de
Dieppe en évoquant l’héritage calamiteux que nous
aurions laissé. Je pense
qu’il s’agit, de la part du
Maire, d’une opération
médiatique pour tenter
de dissimuler l’absence
de projets réalistes pour
Dieppe.
Rappelez-vous, pendant
des décennies les communistes ont bercé les Dieppois et les Neuvillais d’illusions et
de beaux discours, doucement Dieppe a glissé vers le déclin.
Déclin économique mais aussi déclin social, déclin du cadre de vie, vieillissement des équipements, pire encore
avec l’abandon de la qualité du service public, les communistes ont fait de Dieppe une ville sinistrée, sauf peut-être pour
quelques uns. En 2001, avec des moyens limités, nous avons
entrepris le redressement attendu par la population.
Tout d’abord nous avons assuré, avec l’ancienne majorité du
Conseil général, le maintien de la ligne Transmanche. Malgré les critiques et le scepticisme de certains, la ligne existe
toujours et c’est un bien pour Dieppe et tout le département.
Nous avons également doté Dieppe d’équipements touristiques (promis pendant 20 ans et jamais réalisés) comme la
station balnéaire afin de maintenir notre ville dans une dynamique de développement économique avec un volet touristique digne de ce nom. C’est dans cet esprit que nous avons
travaillé à préserver et surtout à valoriser notre patrimoine.
Tout au long du mandat nous avons fait le choix de l’embellissement de la ville en soutenant tous les projets
immobiliers améliorant l’habitat et l’aspect de tous les
quartiers de Dieppe : le centre ville mais aussi Neuville et
Janval. Dans le même temps nous avons entrepris une véritable politique de fleurissement de la ville.
Afin de faire face à la dégradation de l’état des rues et des
trottoirs de Dieppe et Neuville, nous avons lancé un plan
«urgence voirie» qui nous a permis en seulement 6 ans de
faire plus que les communistes en 30 ans alors que nous avions de fortes contraintes budgétaires (les mêmes sans doute
dont se plaint M. Jumel).
Avec le tri sélectif et la remise à niveau de notre usine
d’incinération, nous avons fait un choix délibèrement
tourné vers la protection de l’environnement. Ce choix
nous l’avons décliné avec des partenaires de la ville en décidant de lancer des projets immobiliers innovant avec des «lotissements verts» qui devaient voir le jour à Neuville.
Pour chaque quartier de la ville nous avons choisi une
action de proximité en initiant et en réalisant des équipements qui faisaient, à l’époque, cruellement défaut. Je
pense à la mairie annexe du Val Druel, à la piscine Iris et
la salle polyvalente de Neuville suivie par la transformation
de la place Henri Dunant, n’oublions pas la salle Levasseur
à Janval, la maison de quartier du Pollet et la remise à niveau
de l’ensemble des équipements sportifs de Dieppe et de Neuville.
Je suis fier de constater que notre ville a bien changé
entre 2001 et 2008 et je tiens à signaler le rôle déterminant
d’élus responsables et travailleurs qui ont permis ce changement : Françoise Billiez, Pierre Blondel, Maurice Lemasson,
Marie Claude Bellenger, Yvette Sannier, Dominique Leteurtre
ainsi que tous les conseillers municipaux qui se sont investis
dans tous les domaines de la vie municipale. Avant 2001, il
n’y avait pas de fête des fleurs à Dieppe, il n’y avait pas de 14
juillet dans les quartiers, il n’y avait pas de bateau qui portait
les couleurs de notre ville, il n’y avait pas de SAMU social, il
n’y avait pas de charte pour les handicapés, il n’y avait pas de
grands concerts populaires sur la plage….Oui, je le répéte, je
suis fier que des dieppois et des neuvillais se soient engagés
de manière forte pour que chacun retrouve sa ville.
Le contexte budgétaire était délicat, comme il l’est
aujourd’hui, mais nous avons su faire face en évitant les
discours démagogiques qui rejettent systématiquement
la responsabilité sur d’autres. De plus nous avons travaillé
sans ostracisme à l’égard du personnel municipal dont certains éléments nous étaient totalement hostiles. Je veux saluer
le travail d’élus comme Pierre Hamel et Roger Prévost qui ont
assuré avec réussite la responsabilité du personnel municipal.
En 2001 nous n’avons pas fait de « chasse aux sorcières » (à
l’inverse de nos successeurs), ce qui a permis de nous mettre
au travail rapidement au lieu d’attendre l’arrivée de copains ou
de camarades à tous les postes de direction de la mairie.
Sans ironie, j’invite les élus communistes dieppois à se
mettre au travail comme nous l’avons fait en arrivant à la
mairie de Dieppe et à s’attacher à avoir un bilan comme
le nôtre c’est tout ce que nous pouvons espérer de mieux
pour notre ville et ses habitants.
Edouard LEVEAU,
Ancien Député-Maire de Dieppe
Au boulot... les cocos !
J
’ai beaucoup de mal à comprendre la nouvelle municipalité qui ne fait rien sauf se plaindre de l’absence de
moyens pour engager de gros travaux en particulier
dans le secteur de l’aménagement et l’entretien de la voirie
à Dieppe.
Entre 2001 et 2008, nous avons consacré quelque 15
millions € dans ce domaine dont plus de 11 millions
dans le cadre de notre plan « Urgence Voirie ». Dans
tous les quartiers de Dieppe et de Neuville nous avons investi pour améliorer le quotidien des habitants et notre cadre de vie.
Afin que chacun se rappelle l’ampleur de la tâche accomplie, je vais faire un bilan des travaux réalisés. Bien que très
incomplet, ce panorama permettra aux dieppois de juger.
LE POLLET : Travaux de confortement des falaises pour
préserver la Cité du marin, réfection da la Grande Rue du
Pollet, de la place Arpajou, de la rue de l’Abattoir… avec
les reseaux de gaz et les collecteurs d’eaux pluviales (plus
d’inondations au Pollet)
NEUVILLE ANCIEN : Travaux des rues du Mont de Neuville
et Réville, trottoirs de l’avenue de la République, route d’Envermeu…aménagement des abords de l’école Paul Bert
NEUVILLE NORD : transformation de la place Henri
Dunant, réfection des trottoirs de l’avenue des Canadiens
et de l’avenue Alexandre Dumas, travaux de la rue du Gal
Leclerc à Puys et sur la plage.
DIEPPE CENTRE : l’ensemble des voiries et trottoirs du Bd
de Verdun de la rue de la Morinière à la rue de Sygogne,
tous les parkings du Front de Mer, la rue de Sygogne, la
rue Ango… Réfection des rues St Jean et de la Boucherie,
travaux de la Grande Rue et du Puits Salé (au sujet de la
Grande Rue, je souhaite que tous se souviennent de l’état
dans lequel se trouvait cette rue avant les travaux de réhabilitation), rue de Clieu, rue G Rouland, rue de la Morinière…
VAUBAN ST PIERRE REPUBLIQUE : avenue Caseau et
rue de Stalingrad, rampe de la rue du Château d’Eau, fin de
la rue de la République, trottoirs du Bd Clémenceau, square
derrière l’Hôtel de Ville, parking de la rue de l’Entrepôt, travaux de prévention des inondations rue Mauger…, L’ave-
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nue Pasteur et le rond point de l’Hôpital,
rue Jean Porte
JANVAL : avenue Anquetin et rue
Alexandre Legros, rue des 39ème
et 74ème RI, Cité des Quatre vents,
voirie des lotissements des Bruyères.
Aménagement du carrefour de l’école Jules Ferry et des rues Louis
Fromager et Delestre
CAUDE COTE : rue d’issoire, rue Gabrielle Renoult, chemin de la
Colline….Réfection
de la rue Isidore
Bloc et de l’avenue des Anglais, aménagement d’un rond point à l’entrée
de l’Esplanade du vieux Château, travaux du Chemin du
Prêche, de la route de Pourville, création du parking du Lycée Ango…
Chaque année, nous avons dépensé 2,3 millions € pour
ces travaux de voirie en répartissant ceux-ci sur tous les
quartiers de Dieppe et Neuville. Alors que la ville de Dieppe
faisait de gros efforts, nous attendions toujours le département pour les travaux de l’avenue Gambetta et du rond
point des Canadiens (rond point à l’origine d’inondations
quartier Chanzy). La Majorité de gauche du conseil général, dont font partie Sandrine Hurel et Sébastien Jumel, n’a
jamais suivi Dieppe sur ces gros dossiers. Pour cette raison
les trottoirs de l’avenue Gambetta attendent depuis 2004
leur réfection.
Pas besoin d’augmenter les impôts locaux pour faire ce
que nous avons fait, il faut des élus volontaristes et des
services municipaux motivés, ce qui n’est pas le cas
aujourd’hui. Après un an, il est temps que les cocos se
mettent au boulot !
Maurice Lemasson
Ancien adjoint aux travaux
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