Comilog Infos n°30

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Comilog Infos n°30

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Journal Comilog.qxp N 30 :Mise en page 1 11/13/2014 8:32 AM Page 2
SOMMAIRE
ÉDITORIAL
3
..................................................................................................................................................................................................................
Directeur de la Publication :
SÉCURITÉ, SANTÉ ET ENVIRONNEMENT
BILAN SÉCURITÉ 3ÈME TRIMESTRE 2014
SÉMINAIRE RÉHABILITATION DE LA MOULILI
JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT
N° 30 - 3e TRIMESTRE 2014
- Jean FABRE
4
.......................................................................................................................
Administrateur Directeur Général
6
................................................................................................................
9
....................................................................................................................
Directeur de la Rédaction :
- André MASSARD
Directeur de la Communication
ACTIVITÉS INDUSTRIELLES
C2M :
UNE PREMIÈRE COULÉE DE MÉTAL.....................................................................................................................10
VIE DE L’ENTREPRISE
CONSEIL D’ADMINISTRATION 2014
Responsable de la Communication Interne
....................................................................................................................................
LE DIRECTEUR DE LA BRANCHE MANGANÈSE RENCONTRE L’ENCADREMENT
CHALLENGE INITIATIVES 2014
Rédactrice en Chef :
- C. Sheilie LEMONO ép. CABARET
16
18
.......................
19
...........................................................................................................................................................
Co-Rédactrice en Chef :
- Cyntia Laure KAMBITSI
Assistante en Communication Interne
SOCIAL
Assistant :
COLONIE DE VACANCES 2014
RENTRÉE SCOLAIRE DU GROUPE SCOLAIRE HENRI SYLVOZ
CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DE L’INDÉPENDANCE
103e CONFERENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL
20
- Aimé NDZALOUYA
22
Stagiaire en Communication Interne
.......................................................................................................................................................
.................................................................
24
.....................................................................................................
25
...............................................................................................
Ont collaboré à ce numéro :
- Bérengère de PORTZAMPARC
RESSOURCES HUMAINES
- Didier AURIAULT
DÉMARCHE « MIEUX FORMER » À COMILOG SA
CONDUITE DÉFENSIVE ET TRAVAIL EN HAUTEUR
SUPPLY CHAIN
MOUVEMENTS DU PERSONNEL
26
.....................................................................................................
28
Photos :
..................................................................................................
29
- Aimé Ndzalouya
.....................................................................................................................................................................................................
30
- Vision Informatique
.......................................................................................................................................................
CULTURE, SPORT ET DIVERS
AS MANGA SPORT EN CAMPAGNE AFRICAINE
MANGA VOLLEY BALL ET BASKET BALL
- Ballack
- Mise en page :
32
...........................................................................................................
BMJ PRESSE
34
..........................................................................................................................
- Impression Multipress Gabon
D. 3275-11/2014-3000 ex.
Direction de la Communication
Tél.: (241) 01 66 41 45
(241) 01 66 41 83
Fax : (241) 01 66 11 57
Email : [email protected]
P.2
Redigez, Lisez et faites lire
www.eramet-comilog.com
BP 27/28 Moanda-GABON
ÉDITORIAL
CHERS LECTEURS,
Après le Démarrage du 1er four électrique, le 12
août 2014, le Complexe Métallurgique de Moanda
a mis en service l’unité de concassage du silicomanganèse. Le 28 Août 2014, la toute première
production de silicomanganèse commercialisable
(10 et 50 mm) a été élaborée.
A la mi-septembre 2014, nos équipes ont constitué, le tout premier dossier d’exportation pour 10
conteneurs de Silicomanganèse représentant 268
tonnes d’alliages.
Dans ce numéro de Comilog Informations, nous
vous retraçons les grandes étapes qui ont permis
d’aboutir à la construction du 1er complexe métallurgique, de ce type, en Afrique subsaharienne.
Avec cette première coulée de métal, le Gabon
entre dans une véritable ère d’industrialisation !!!
COMILOG, avec le soutien et l’accompagnement
du gouvernement gabonais, trace la voie d’un
véritable partenariat gagnant-gagnant.
Outre l’aspect industriel, je vous invite à découvrir
les évènements qui ont marqué l’actualité de ce
trimestre en matière de sécurité, d’environnement,
d’action sociale et sociétale.
Jean FABRE,
Bonne Lecture !
Administrateur Directeur Général
COMILOG S.A.
P.3
SÉCURITÉ,
SANTÉ ET
ENVIRONNEMENT
BILAN SECURITE : TROISIEME TRIMESTRE 2014
Parmi les faits marquants du troisième trimestre 2014, des résultats
d’accidentologie en dégradation, le bilan de l’exercice incendie et des
animations de formation sécurité.
Accidentologie à fin juillet
2013
AT MORTEL
0
0
AAA
2
3
10
8
dont 4 postes aménagés
dont 6 postes aménagés
Premiers soins
19
20
Accident de
circulation
16
15
ASA
Rodrigue Gildas BOUITI
Chef de Groupe HSSE
DAI
AT Mortel : Accident mortel
AAA : Accident avec Arrêt
PS : Premiers soins
AC
En comparaison avec l’année
2013, l’analyse de ce tableau
montre que nos résultats
sécurité restent du même
ordre de grandeur. Cette
situation témoigne de la
nécessité de mobiliser toute
la ligne hiérarchique.
Outre ce bilan accidentologie,
diverses actions ont été entreprises.
Exercice incendie commun
Le 27 juin 2014, un exercice
incendie s’est déroulé à la
zone industrielle.
La sécurité centrale DAI en
collaboration avec les sapeurspompiers de Franceville ont
P.4
2014
ASA : Accident sans Arrêt
: Accident de circulation
organisé un exercice d’évacuation avec la simulation
d’un incendie et d’une personne en détresse suite à
une inhalation des fumées.
L’objectif visé était de tester
l’organisation en place, de
contrôler les installations
techniques, de déceler les
manquements et de tester
les aptitudes des agents.
Tous les agents du magasin,
à l’exception de deux, ont
été évacués en moins de 4
minutes après le déclenchement de l’alarme.
De cet exercice, un double
bilan ressort :
Sur le plan technique,
quelques manquements ont
été observés. Le camion
incendie et la victime ont
été placés à proximité du
lieu du sinistre. On a noté
une très bonne réaction des
pompiers lors du dégagement
d’urgence et de la préparation
de la victime pour un transfert
vers l’HMA.
Sur le plan organisationnel,
l’évacuation n’a pas été une
réussite totale. Un agent du
parc et la secrétaire sont
restés dans les bureaux. Les
équipiers de seconde intervention du magasin n’ont
pas joué leur rôle, celui
SÉCURITÉ,
SANTÉ ET
ENVIRONNEMENT
Relevage de la victime et installation sur la civière
d’assister les pompiers dans
les manœuvres. Enfin, le
médecin du travail n’a pas
été informé.
Formation secourisme premier et deuxième niveau
Formations en sécurité
Plusieurs formations ont
été animées sur site.
Une formation équipiers de
première intervention, qui
a pour objectif de mieux
lutter contre les incendies.
Cette formation, permet
aux agents d’intervenir efficacement en cas de feu
naissant, de savoir choisir
et utiliser un moyen de
lutte incendie adapté.
Pompiers en intervention dans le
magasin en fumée
La formation de premiers
secours de niveau 1, a
pour objet d’acquérir des
connaissances nécessaires
à la bonne exécution des
gestes de secours. Elle permet d’obtenir la compétence
de secouriste.
La formation de premiers
secours de niveau 2, a
pour objectif l’acquisition
des connaissances nécessaires à la prise en charge
d’une ou de plusieurs victimes au côté d’un secouriste.
Elle permet d’obtenir la
compétence d’équipier
secouriste.
Lors du CODIR sécurité du
5 septembre dernier, la
direction générale a appelé
à une vigilance extrême de
la part de l'ensemble des
salariés. Elle a déploré
l'augmentation des accidents
de circulation, causés pour
la plupart par des excès de
vitesse.
Analysons les risques et
réfléchissons avant d’agir.
Rodrigue Gildas BOUITI
P.5
SÉCURITÉ,
SANTÉ ET
ENVIRONNEMENT
SEMINAIRE SUR LA REHABILITATION
DE LA MOULILI
Pour une solution qui intègre toute la rivière
Depuis 2010, la réhabilitation du segment amont de la rivière Moulili, qui s’étend de la
source de la rivière jusqu’au Pont des Palettes (gare minéralière), se poursuit. Et ce sont
plus de 5 millions de tonnes de sédiments manganésifères qui ont été excavées. Un
séminaire de réflexion s’inscrivant dans la continuité de ces travaux, mais pour la partie
aval, longue de 24 kilomètres (de la gare jusqu’à l’Ogooué), a été organisé du 23 au 25
juin 2014 à Moanda.
Léod-Paul BATOLO
Directeur du Complexe
Industriel de Moanda
Ce séminaire a vu la participation de 75 invités dont le Préfet, le Député, le Président du
Conseil Départemental de la
Lebombi-Leyou, le Maire de la
Commune de Moanda, les directeurs généraux et représentants des administrations
concernées (directions générales
de l’Industrie et de la Compétitivité, des Mines et de la Géologie,
de l’Environnement, des Ecosystèmes aquatiques, des Ressources Hydrauliques), les experts
sollicités, les représentants des
ONG, les représentants des
forces de sécurité et de défense, les chefs de village ainsi
que les membres du comité de
direction de COMILOG et des représentants du groupe ERAMET.
Le séminaire a commencé par
la visite des bassins industriels
et des chantiers en cours de réhabilitation.
P.6
Vue partielle des participants
COMILOG, a rappelé l’engagement de COMILOG en faveur
du développement durable. Il a
souhaité que les débats se
déroulent dans la plus grande
transparence et dans un esprit
de dialogue pour aboutir à
des solutions pragmatiques
concertées.
Un engagement pour le développement durable
M. Léod Paul BATOLO, Chef de
Projet et Directeur du CIM, a
ensuite présenté les modalités
d’organisation du séminaire,
destinées à garantir le caractère
fructueux du dialogue.
Dans son discours d’ouverture,
M. Jean FABRE, Administrateur
Directeur Général de
Ces débats arbitrés par M.
Wilfried M’Beng, Président du
Cadre de Concertation Formali-
sée, ont été placés dans la
perspective des recommandations issues des études
SYSMIN. Un film documentaire
présentant les chantiers en
cours de réhabilitation et l’état
de la rivière Moulili en aval, a
été projeté à l’assistance.
Visite du chantier de la réhabilitation
SÉCURITÉ,
SANTÉ ET
ENVIRONNEMENT
SEMINAIRE SUR LA REHABILITATION
DE LA MOULILI
Tronçon 1 : Curage des dépôts au niveau du lit et des
berges de la rivière, en
continuité avec les travaux
projetés sur le MT4 ;
Pour ouvrir le débat, COMILOG a présenté l’historique et
l’avancement des travaux réalisés pour la réhabilitation de
la partie amont de la rivière.
Les 6 groupes d’experts indépendants (IRET-CENAREST,
TEREA,
2STI
Consulting, MECATER, et
deux ONG de protection de
l’environnement : BRAINFOREST et ODDIG), ont présenté à l’assemblée leurs
différentes approches. Leurs
conclusions
ont
été
construites à partir des observations faites pendant les
visites de terrain et de leur
expertise dans les différents
domaines de l’environnement.
Conclusion des travaux
A la fin des deux jours de
séminaire et après de très
nombreux échanges, un
consensus général a été
trouvé et les conclusions ont
été adoptées par toutes les
parties.
Les débats ont permis
de définir les préalables
CONSENSUELS suivants :
- Les dépôts de manganèse
dans la rivière sont de type
inerte et insoluble ;
- Les activités communautaires qui existent dans le
Tronçon 2 : La préservation
de l’écosystème en l’état est
recommandée ;
Réunion de synthèse
bassin de la Moulili sont à
prendre en compte dans
tout projet de réhabilitation
de la rivière.
Les participants sont parvenus
aux conclusions CONSENSUELLES suivantes :
Trois tronçons ont été définis pour préciser la réhabilitation de la rivière :
Tronçon 1 : de l’épi de la gare à
environ 1km (plus ou moins
500 m) en aval de celui-ci ;
Tronçon 2 : de la fin du
tronçon 1 au pont du Transgabonais ;
Tronçon 3 : du pont du
Transgabonais à l’embouchure
de l’Ogooué.
Recommandations
Pour chacun de ces tronçons, les recommandations
des participants pour la méthode de réhabilitation sont
les suivantes :
Tronçon 3 : L’impact de
l’activité industrielle historique est négligeable, le lit
de la rivière est stable, l’écosystème naturel est en état
d’équilibre. Les travaux de
réaménagement ne sont pas
utiles ni conseillés. La préservation de l’écosystème en
l’état est recommandée.
Concernant l’aménagement et
la valorisation des lacs en
bordure de la Moulili :
certains de ces lacs,
notamment les plus étendus,
constituent des conditions favorables pour le développement d’un écosystème local
stable et devraient ainsi être
aménagés et valorisés par un
système de ravivement permettant un échange d’eau
avec la rivière (aménagement
de déversoir). Le choix des
lacs se ferait après étude
de caractérisation hydrologique/biologique.
Embouchure de la Moulili
Certains de ceux-ci pourraient
éventuellement être valorisés
sur le plan social (aquaculture).
Enfin, la réhabilitation de la
Moulili doit déboucher sur
une réflexion globale de préservation du bassin minier
de Moanda et tenir compte
du développement industriel
et de la pression urbaine
futurs.
Ce rapport a été signé par
l’ensemble les experts et les
participants présents.
Léod-Paul BATOLO
Photo de Famille
P.7
SÉCURITÉ,
SANTÉ ET
ENVIRONNEMENT
P.8
SÉCURITÉ,
SANTÉ ET
ENVIRONNEMENT
COMILOG CELEBRE LA JOURNEE MONDIALE
DE L’ENVIRONNEMENT
Une sensibilisation réussie
Instaurée par l’Organisation des Nations Unies et célébrée le 5 juin de
chaque année, la Journée mondiale de l’environnement est le moment
privilégié pour sensibiliser l’opinion mondiale aux thématiques
environnementales.
Alphonse POUPI NDUNGU
Chef de département HSSE
DAI
Pour cette année 2014, le
slogan officiel de la Journée
Mondiale de l’environnement
était «Raise Your Voice, Not
The Sea Level» en français,
«élever votre voix, pas le niveau
de la mer ». Le but de cette
journée était d’attirer l’attention sur la fragilité des petites
îles face aux changements climatiques susceptibles d’entraîner une élévation du niveau de
la mer.
Au Gabon, cette journée a été
marquée par l’organisation des
Premières Assises sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) auxquelles a pris
part une délégation de la COMILOG.
Des actions
COMILOG
au
sein
de
La journée mondiale de l’environnement a été célébrée en
différé le 20 juin dernier sur
l’ensemble des sites de la COMILOG. Des séances de sensibilisation à la préservation de
l’environnement suivies d’une
distribution de gadgets (teeshirts, stylos et porte-clés) ont
été organisées.
Un fort taux de participation
A Moanda
Dans la cité minière, quatre
stands ont été installés à la
Zone Industrielle, en Carrière,
au CIM et au CMM. Ils ont été
animés par les correspondants
HSE aidés d’une équipe mobile. Les sensibilisations portaient sur des sujets aussi
variés que la pollution de l’air
et des eaux, l’économie d’énergie, la gestion des déchets, la
réhabilitation des sites…
A Libreville
Dans la capitale, des manifestations se sont déroulées sur le
site de la DFIP à Owendo. Les
équipes ont animé un stand de
sensibilisation et ont distribué
des gadgets.
Autre action concrète, l’enlèvement des épaves de véhicules
au niveau de la cité COMILOG
aura marqué les esprits.
Au regard du fort taux de participation à cette journée (700
visiteurs à Moanda et 171 à Libreville), la Direction Générale
remercie l’ensemble du personnel et les partenaires des entreprises extérieures pour avoir
contribué à la réussite de cet
événement planétaire.
Alphonse POUPI NDUNGU
P.9
ACTIVITÉS
INDUSTRIELLES
CMM : UNE PREMIÈRE COULÉE DE MÉTAL
Avec le démarrage de la première unité qui a eu lieu début Août, le CMM
s’apprête à sortir de la phase de construction pour devenir opérationnel.
Le tout premier silico manganèse produit au Gabon a été lancé. L’occasion
de faire un petit retour en arrière pour retracer l’historique du projet CMM.
Johan CARETTE
Directeur du CMM
Première coulée de silico-manganèse (Août 2014)
Les préliminaires
Les premières études sur le
projet CMM ont été lancées
dès 2008. L’idée était bien
entendu de faire de la transformation du minerai de Mn
localement au Gabon, mais
le choix des techniques de
transformation qui y seraient
implantées n’était pas finalisé.
Le choix s’est finalement
porté sur la création d’un
complexe qui intégrerait 2
types de transformations du
minerai :
Une transformation pyrométallurgique dans laquelle
le métal est extrait en
procédant à une fusion dans
un four électrique. Et c’est
P.10
la production de SilicoManganèse (SiMn) qui a été
choisie parce qu’elle offrait
un marché en croissance.
de Chongzuo démarrée en 2007
et Usine pyrométallurgique de New
Guilin qui allait commencer sa
construction en 2008).
Une transformation hydrométallurgique dans laquelle
le métal est extrait par voie
chimique. Et c’est la production de Manganèse Métal
(EMM pour Electrolytic
Manganese Metal) qui a été
choisie pour des raisons de
marché principalement.
Les études se sont poursuivies
en 2009 avec une équipe
de projet bipolaire localisée
à la fois en Chine (Gestion
globale du projet, études,
optimisation procédés et
achats) et au Gabon (réalisation du terrassement, études
de sol et d’implantations,
recherche des matières locales,
études environnementales).
Les études du projet ont été
lancées en Chine où la
branche Manganèse d’Eramet
avait déjà construit et était
en train de construire ses
dernières unités de transformation (Usine hydrométallurgique
La décision finale de réaliser
le CMM a été prise par le
conseil de Comilog et confirmé
par celui d’Eramet en Mars
2009 et la première pierre
ACTIVITÉS
INDUSTRIELLES
du site a été posée le 7 Avril
2009, en présence de feu le
Président Omar Bongo.
l’étude d’impact a été obtenu
en Septembre 2010.
Le CMM était né … sur le
papier du moins.
Par ailleurs, la construction
du barrage de Grand Poubara,
indispensable à la création
d’une activité industrielle
dans le Haut Ogooué, avait
été lancée par le gouvernement Gabonais en 2008.
L’ E n v i r o n n e m e n t , une
préoccupation m a j e u r e ,
d è s l a conception
Les études environnementales
du projet ont commencé dès
2008 avec le concours de la
Direction de la Communication
et du Développement Durable
d’Eramet (DC2D) ; une étude
d’impact formelle a été lancée
dès le mois d’avril 2009
avec le cabinet international
ERM et la société locale
TEREA .
L’étude d’impact de l’activité
de terrassement et le relevé
de l’état environnemental
initial du site ont été menés
en priorité, ce qui a permis
d’obtenir une autorisation de
lancer les travaux de terrassement dès la fin juillet 2009.
De nombreuses réunions ont
été tenues avec le Ministère
de l’Environnement Gabonais
tout au long de cette étude
d’impact environnemental
qui a duré plus d’un an
(jusqu’en juillet 2010) et le
certificat de conformité de
Norway s’est ainsi réunit
plusieurs fois en France et
en Chine et a beaucoup
échangé par mail afin de
vérifier le design et les choix
réalisés.
Le procédé EMM
Certificat de conformité de
l’étude d’impact
Au delà du respect du code
de l’environnement Gabonais,
les normes les plus strictes
ont été appliquées, à savoir
les normes Européennes.
L’optimisation d e s
procédés
Le procédé SiMn
Le procédé de production
du SiMn était bien connu
dans le groupe Eramet et un
benchmark interne complet
a permis d’établir les meilleures pratiques des différentes
usines, de manière à en
optimiser le design pour le
CMM . Un groupe reprenant
des ingénieurs de l’équipe
projet CMM, de la Direction
Industrielle du groupe, de
Eramet China et d’Eramet
Equipe SIMn
La production classique de
Mn Métal requiert l’utilisation
d’acide sulfurique, de gaz
ammoniac et de différents
réactifs qui n’existent que
sous forme liquide. Ceci ne
pose aucun problème dans
les pays industrialisés où
ces éléments sont disponibles
et transportables ; les infrastructures du Gabon ne permettent malheureusement
pas de transporter ces produits liquides et gazeux.
Le procédé classique de production de Mn métal a donc
été revu complètement pour
n’utiliser que des réactifs
solides.
Par ailleurs, la construction
d’une unité de production
d’acide sulfurique à partir
de soufre solide a été décidée.
Deux autres aspects ont nécessité de revisiter le procédé de
production classique :le respect
des nouvelles normes
environnementales européennes
et les conditions de travail
pour le personnel dans les
unités d’électrolyse.
Ces modifications profondes
du procédé ont dû être
testées sur un pilote industriel
qui a été réalisé en Chine et
4 campagnes de 2 mois ont
Photos du Pilote EMM en Chine
été menées avec le concours
de l’équipe projet, d’un partenaire Chinois et de ErametResearch entre avril 2010
et décembre 2011. Les
modifications apportées au
procédé (qui ont fait par ailleurs l’objet de 2 dépôts de
brevets) ont pu être testées
en vraie grandeur et améliorées.
La décision a été prise en
septembre 2011 d’implanter
un pilote sur le site du CMM,
pour compléter les détails
du design et surtout pour
former le personnel. Celuici a été dans les premières
unités construites sur le site
et a démarré en Juin 2013,
il y a prés de dix huit mois.
P.11
ACTIVITÉS
INDUSTRIELLES
Accords,Contrats et
Financement
Le contrat de construction
principal
La décision ayant été prise
de faire le CMM en mars
2009, les études de détail et
les consultations des fournisseurs ont commencé avec
la société d’ingénierie chinoise
T C C ( Ti a n C h e n C h i n a
Corporation) avec laquelle
Eramet avait déjà travaillé en
Chine.
Un contrat de construction
global, associé à un financement, a été signé avec cette
société et mis en force en
Octobre 2010, suite à la
finalisation des accords avec
l’Etat Gabonais.
Un accord avec l’Etat Gabonais
Deux protocoles d’accord
vitaux pour la construction
du CMM ont été signés avec
l’Etat en Janvier 2010.
Le premier concernait la fourniture d’électricité par Grand
Poubara et le second la fiscalité, notamment sur l’importation des matières premières et l’exportation des
produits du CMM.
La validation de ces protocoles
par le Parlement a été faite
en Septembre 2010,
P.12
permettant le démarrage complet du projet et la mise en
force du contrat de construction
du site signé avec la société
TCC et du financement qui
lui était associé.
Les études, les travaux de terrassement et la construction
Les études et la fabrication
des équipements
Les études et consultations
des fournisseurs se sont poursuivies avec TCC tout au long
de 2010 mais les premières
commandes d’équipements
n’ont pu se faire que début
2011, après que le contrat
de construction ait pu être
mis en force.
Tous les fournisseurs d’équipements ont été sélectionnés
conjointement avec TCC suivant des critères techniques
et économiques ; il y a un
peu plus de 200 fournisseurs
principaux.
De nombreuses visites de
qualification et de contrôle
qualité ont été menées en
Chine par l’équipe projet
CMM en 2011, 2012 et
début 2013.
Nous avons de plus fait appel
aux services de l’APAVE Chine
et de Bureau Veritas Chine
pour les contrôles de qualité.
Début des travaux : Terrassement
et mise hors d’eau du site
L’implantation générale du
site ayant été fixée mi 2009,
le terrassement de la zone
qui s’étend sur plus de 50
Ha a alors pu débuter en
Août 2009 avec les engins
de la mine au départ (la mine
tournait au ralenti en cette
période suite à la fameuse
crise) et ensuite avec la
société MIKA qui a pris le
relais en Janvier 2010.
Pour terrasser le site, il a
fallu déblayer près d’ un
million de m3 de sol et remblayer plus de 300.000 M3
d’argile (soit au total 65.000
mouvements de camions de
20T) .
La mise hors d’eau a aussi
été un gros travail avec la
création de digues et cavaliers
autour du site ; ces travaux
ont également été menés par
la société MIKA tout au long
de 2010 et 2011.
Enfin, la nécessité d’approvisionner continuellement en
eau le site a également créé
le besoin de constituer une
réserve d’eau : une digue a
été construite permettant la
création d’une réserve d’eau
de plus de 300.000 M3.
ACTIVITÉS
INDUSTRIELLES
Le Génie Civil
Les mises en service et le
démarrage industriel
La sélection de l’entreprise
sous-traitante pour réaliser
le Génie Civil a été faite en
Chine en février 2011
(TCEMC). L’obtention des
visas de travail, la préparation
et l’envoi de l’outillage a pris
plus de 6 mois et le chantier
de Génie Civil n’a finalement
pu commencer que le 1er
novembre 2011.
La première unité à avoir été
mise en service a été l’unité
pilote de l’EMM associée au
laboratoire. Ces deux unités
ont démarré leurs activités
dès Juin 2013.
Ont suivi ensuite, les unités
de production des utilités
( eaux industrielles, eaux
de refroidissement,air
comprimé…) qui ont
démarré dès janvier 2014.
La partie Génie civil a été
réalisée avec un effectif majoritairement Gabonais (70 %)
comme demandé par le ministère du travail.
Le montage des charpentes
et des équipements
Vue aérienne des fours en mars 2013
La sélection de l’entreprise
sous-traitante pour réaliser
le montage des charpentes
et des équipements a été
faite en Chine fin Juin 2011
(CC6). Le montage des premières charpentes a commencé en juillet 2012 – il y
a un peu plus de 2 ans et
celui des premiers équipements
à partir de Décembre 2012.
L’année 2013 a vu une très
forte progression du montage
comme le montrent les photos
entre fin 2012 et mi 2014.
Le démarrage de l’unité de
production de SiMn s’est fait
en plusieurs étapes : les
unités de chargement et
pesage des matières ont été
mises en service dès mars
2014, de même que l’unité
pour la production des viroles
d’électrodes des fours.
La mise sous tension du premier four de SiMn a pu se
faire une dizaine de jours
après la finalisation de la
réception des turbines de
Grand Poubara, soit le 3
août 2014 et la première
coulée de SiMn a eu lieu le
12 août 2014.
Vue aérienne des fours en mars 2014
Le deuxième four sera
démarré 3 mois plus tard
soit courant novembre afin
d’avoir le temps de maîtriser
les opérations sur le premier
four. Il va falloir en effet se
mettre au rythme et pouvoir
P.13
ACTIVITÉS
INDUSTRIELLES
suivre la cadence avec les
2 fours.
Le démarrage de la production industrielle de Mn métal
est la prochaine grande étape
qui commence avec la mise
en production de l’unité
d’acide sulfurique : la production du premier acide
s’est faite le 16 Octobre.
La mise en service de l’unité
de lixiviation a commencé à
partir de minerai calciné importé (produit par Erachem)
de manière à produire une
première solution de Sulfate
de Manganèse vers la fin de
novembre.
Unité de production d’acide sulfurique
Cette solution alimentera
l’unité d’électrolyse que l’on
espère démarrer courant
décembre pour produire un
premier Mn métal industriel
avant la fin de l’année.
L’unité de broyage et de
calcination du minerai sera
la dernière unité à démarrer
courant décembre,
de manière à substituer le
minerai calciné importé
pour le démarrage.
Vue des filtres de l’atelier de lixiviation
P.14
ACTIVITÉS
INDUSTRIELLES
Vue générale de l’atelier d’électrolyse
Vue des cuves de l’atelier d’électrolyse
P.15
VIE DE
L’ENTREPRISE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
DU 12 JUIN 2014
2013 : une année marquée par de bonnes performances
Le 12 juin 2014, se sont tenues à Moanda, sous la présidence de
Monsieur Claude VILLAIN, Président du Conseil d’Administration, les
réunions du Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale de
la société COMILOG SA.
uns et aux autres de faire
connaissance dans un climat de
convivialité.
Au lendemain de cette cérémonie, se sont tenus le Conseil d’Administration (CA) et l’Assemblée
Générale (AG) dont l’objectif était
d’approuver les comptes et la
gestion de la société pour l’exercice 2013.
André MASSARD
Directeur de la Communication
DCOM
Assemblée Générale en salle de Bridge
Comme il est de coutume, à
la veille de chaque Conseil
d’Administration, la Direction
Générale souhaite la bienvenue à l’ensemble des nouveaux cadres supérieurs ayant
rejoint l’entreprise depuis le
dernier conseil.
Présentation de Mlle Estelle BIGNEGNI
P.16
Ainsi, le 11 juin dernier, elle
a organisé un cocktail en
l’honneur des nouveaux
agents d’encadrement.
Au cours de cette cérémonie
de « présentation des nouveaux cadres supérieurs »,
chaque cadre est invité à se
présenter en déclinant son
identité, sa fonction, sa direction d’affectation, son
parcours scolaire et professionnel, son statut matrimonial…En
retour,
les
actionnaires, les administrateurs et les directeurs se présentent également. Cette
rencontre permet ainsi aux
Le Conseil d’Administration a
examiné l’activité courante et
les projets de développement
de la société.
L'objet principal de l'Assemblée
Générale était d’une part, l'approbation des comptes de
l'exercice 2013.
D’autre part, il s’agissait également d’approuver l’action du
Conseil d’Administration, ce
qui s’est traduit par le vote de
l’ensemble des résolutions soumises.
2013 reste marquée par de
bonnes p e r f o r m a n c e s p ou r
la C O M I L O G .
Le marché de l’acier reste satisfaisant, il absorbe 90% du
manganèse.
VIE DE
L’ENTREPRISE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
DU 12 JUIN 2014
Résulats de l’exercice 2013
SETRAG
Les données caractéristiques
sont les suivantes :
En ce qui concerne notre
Filiale SETRAG, malgré un
chiffre d’affaires en hausse,
résultat combiné de la hausse
des volumes de manganèse,
du tarif des péages sur le
manganèse, de la baisse des
trafics grumes et marchandises et de la stabilité du trafic voyageurs, le résultat net
fait ressortir une perte de sept
Milliards de Francs CFA, en
léger recul par rapport à
2012 (-7,4 Milliards de
Francs CFA).
• Une Production de 3,701
Millions de tonnes (Mt) de minerai et aggloméré contre
3,037 Mt en 2012, soit une
hausse de + 22% ;
• Une augmentation du volume
des ventes 3,749 Mt contre
3,035 Mt en 2012, soit une
hausse de + 24% ;
• Le chiffre d’affaires CIF
2013 s’établit à 408 milliards
de francs CFA contre 314 milliards en 2012, soit une
hausse de + 30% ;
• Le résultat d’exploitation
s’établit, en 2013, à 133 milliards de francs CFA contre 90
milliards en 2012, soit une
hausse de + 48%.
Discours du Président
du Conseil d’Administration
par le Projet Performance
Opérationnelle et par le dynamisme du réseau commercial,
tirer son épingle du jeu dans
cette compétition internatioDans son discours à l’ensem- nale (…)».
ble de l’encadrement, Monsieur Claude VILLAIN (PCA) a De nouveaux records etablis
précisé que : «(…) 2013 a été • Production avec 3.703.000
une année de très bonnes per- tonnes dont 686.000 au CIM;
formances pour la COMILOG • Transport ferroviaire avec
dans une conjoncture écono- 3.697.000 tonnes ;
mique qualifiée de satisfai- • Chargement des navires
sante, sans être exceptionnelle, avec 3.747.000 tonnes.
pour notre principal marché,
Par ailleurs, 2013 a vu
celui de la production d’aciers
l’achèvement de la construcqui absorbe 90 % du mangation des deux usines du Comnése (…)».
plexe
Métallurgique
de
En effet, pour le PCA : «(…) la Moanda (C2M), dont l’inauCOMILOG a su, grâce à la mo- guration est prévue en janvier
bilisation des agents, stimulés
2015.
Environnement
Au niveau des réalisations touchant l’environnement humain
et naturel de la COMILOG, notons l’avancement des études
sur l’Ecole des Mines et de la
Métallurgie de Moanda, qui
devrait ouvrir au 2ème semestre de 2015. A noter également la réhabilitation de la
route de la gare en voie
d’achèvement, la création
d’une zone de décharge pour
la ville de Moanda, sans oublier nos activités traditionnelles dans les domaines de
Par ailleurs, si globalement la l’éducation et de la santé.
sécurité au travail est à un
A la clôture de son allocution,
bon niveau à la COMILOG,
M. Villain a invité l’ensemble
avec un taux de fréquence
des salariés à œuvrer davandes accidents avec arrêt égal
tage pour atteindre l’objectif
à 1, on déplore en 2013 deux
«4 millions de tonnes ». En inaccidents mortels dans nos fi- vitant les uns et les autres aux
liales, l’un à SETRAG et l’au- respects des consignes de sétre à SOMIVAB.
curité, il a rajouté que «(…)
tous nos projets ne sont possibles que si les Hommes qui
2013 a aussi vu l’aboutisse- composent notre société sont
ment des discussions sur en bonne santé (…) ».
l’aide à l’accession à la proC’est au terme d’un déjeuner
priété. Le Plan d’Accession à
offert par ce dernier au mess
la Propriété dit «PAP» ouvert
des cadres à l’ensemble des
aux agents, avec une aide
administrateurs, des actionmodulable selon les revenus,
a été adopté par notre naires et de l’encadrement suConseil d’Administration en périeur, que cette rencontre a
pris fin.
septembre.
André MASSARD
PAP
P.17
VIE DE
L’ENTREPRISE
LE DIRECTEUR DE LA BRANCHE MANGANESE
RENCONTRE L’ENCADREMENT COMILOG
Dans le cadre des traditionnelles rencontres annuelles visant à faire le
bilan à mi-parcours des objectifs globaux fixés, monsieur Philippe
VECTEN, Directeur Général de la Branche Manganèse a rencontré le
personnel d’encadrement au CMA d'Owendo et au cinéma Comilog de
Moanda en juillet dernier.
Carline Sheilie LEMONO ép. CABARET
Ces rencontres étaient l’occasion de communiquer sur les
choix stratégiques globaux de
la branche et de présenter à
l’encadrement une vision plus
large, pour qu’ils s’imprègnent
des activités de la COMILOG et
du groupe.
DCOM
Monsieur Philippe Vecten a
ainsi restitué les travaux du
Conseil d’Administration et
abordé plusieurs sujets importants qu’il a présenté comme
suit.
Mine : Perte de production globale de 128 kilos de tonnes ;
CIM : Niveau de production globalement positif par rapport au
budget ;
DFIP : Bons chiffres en janvier
(+361 KT transportées).
Marché du manganèse
Nous avons enregistré une
forte chute des prix du
minerai en Chine, suite au niveau record des importations
du quatrième trimestre 2013
qui ont fait monter les stocks
dans toute la chaine de distribution chinoise.
Accidentologie 2014
Intervention de Monsieur VECTEN
Tableau de bord
A fin mai 2014, notre tableau
de bord présentait les données
suivantes :
P.18
Le bilan des accidents de circulation et de trajet n’est pas
satisfaisant. Les principales
causes identifiées sont l’excès de vitesse et les comportements individuels. Afin
d’éradiquer ce phénomène,
des mesures de sécurité radicales ont été prises.
Celles-ci passent entre autre
par l’installation de radars
sur nos sites, de limitateurs
de vitesse dans les véhicules
de pool, de la mise en place
d’un moyen de géolocalisation, de la formation à la
conduite défensive et de
contrôles par alcootest.
SETRAG
Suite au déraillement de mars
dernier, une limitation de vitesse à 30 km est imposée sur
les 3 cantons entre Andem et
Abanga. Un plan d’action spécifique est mis en œuvre, avec
pour objectif de lever cette limitation.
Maboumine
Avec la mise en place de l’ingénierie de l’Usine Pilote par
HATCH de Janvier 2014 à
Mars 2015, la fabrication des
modules se fera en Chine pour
permettre une meilleure maîtrise de la qualité et des délais
en phase construction.
Lors de cette présentation par
le directeur de la branche
manganèse, l’encadrement
supérieur a profité de cette
occasion pour poser un certain
nombre de questions sur les
activités de la branche.
VIE DE
L’ENTREPRISE
LAUREATS DU CHALLENGE INITIATIVES 2014
Initiative primée au niveau groupe :
DEV et SETRAG primés dans la catégorie sécurité (Abaissement des voies du Transgabonais)
Dégarnissage de la voie
Initiative concourue au niveau Groupe, mais non primée :
Rigidification des bogies wagons
Guillaume VERSCHAEVE, DG-SETRAG en compagnie des agents DFIP-COMILOG
(g) Mario SERRANO (COMILOG) - (c) Philippe VECTEN-Directeur de la Branche Manganèse
TradeGothic LT(d) Cyriaque DJOTA (SETRAG)
Initiative primée au niveau de la Branche manganèse :
SETRAG primée dans la catégorie sécurité :
dispositif de signalisation des manœuvres
dans les ateliers du Matériel Roulant
(g) Jean FABRE ADG-COMILOG et (d) Piétro AMICO, Représentant Général d’Eramet au Gabon
en compagnie des lauréats de la SETRAG
P.19
SOCIAL
SAO TOME
Sao Tomé et Principe, pays situé dans le golfe de Guinée à 350 km
des côtes du Gabon et de la Guinée équatoriale, était la destination
de la colonie de vacances Comilog 2014, première colonie de vacances organisée par l’entreprise à l’extérieur du Gabon.
Sani Wilda Bitou
Assistante en Communication Externe
DCOM
Vue aérienne de l’hôtel Miramar ayant abrité les colons
Installés à l’hôtel Miramar,
dans la capitale Sao Tomé,
du 8 au 29 août dernier, les
58 colons se sont livrés à
des activités pédagogiques
et ludiques. Parmi ces activités, l’initiation à la peinture, au dessin, à la
décoration et des jeux de
sociétés mais aussi des activités sportives et culturelles avec l’apprentissage
des danses traditionnelles
locales et modernes. Pen-
P.20
dant 21 jours, la ville de
Sao Tomé a connu un
mouvement
particulier.
Ce séjour a permis aux
jeunes
colons
d’être
en face de la diversité
culturelle, culinaire et
folklorique du peuple santoméen. Des visites et excursions ont aussi eu lieu
sur des sites historiques,
n o t a m m e n t , le musée
national de Sao Tomé-etPrincipe, construit en
1575 et le musée des arts
«café-cacao» situé en plein
centre-ville de Sao Tomé.
Les temps forts de la colonie
étaient aussi des excursions
au centre et au nord de l’île
avec la visite des rosa (villages
coloniaux), du musée du café,
de la cascade Saint Nicolas
pour ne citer que ceux-là. Il y
a eu également cette réception exceptionnelle, marquée
par une kermesse, organisée
dans les locaux de l’ambas-
SOCIAL
SAO TOME
sade du Gabon à Sao Tomé
à l’occasion de la fête de
l’indépendance du Gabon le
17 août. Au cours de cette
cérémonie, les enfants ont
entonné l’hymne national
«La concorde».
Fin de séjour
La cérémonie de clôture
s’est déroulée le mercredi
27 août en présence de
nombreuses personnalités
santoméennes et gabonaises.
Pendant quelques heures,
les colons ont pu faire une
démonstration de ce qu’ils
ont appris des Tontons et
Tantines qui les accompagnaient dans cette aventure.
Dans son allocution, la représentante des colons, Mademoiselle
Morgane
Ambourouet Yenault , a
remercié les encadreurs
pour leur attention, leur patience et la qualité des enseignements dont ils ont pu
bénéficier durant ces trois
semaines.
Exposition des oeuvres d’art
Les colons
Elle a, au nom de tous les
colons, exprimé sa gratitude
et a souhaité : que «la
COMILOG continue cette
bonne action à l’étranger».
Buffet
à ces jeunes gens, un esprit
d’ouverture «en allant à la
rencontre et à la découverte
de l’autre».
La Directrice de la colonie,
Madame Myriam Nzagoul a,
à son tour, rendu hommage à
tous ceux qui ont œuvré pour
la réalisation de cette colonie
2014.
En se tournant vers les
colons, il les a exhortés à
«développer dès à présent
un esprit d’équipe, d’excellence et de patriotisme tels
que cela leur a été enseigné
durant ces trois semaines ».
Dans son intervention, Monsieur Alain Kapitho,Directeur
Délégué, représentant l’Œuvre organisatrice, a indiqué
que l’innovation faite cette
année dans l’organisation de
la colonie de vacances démontre la volonté d’inculquer
En prenant la parole à son
tour, Monsieur Lindzondzo
Dinah, Directeur Général
des Loisirs, a félicité la Comilog qui a toujours su accorder beaucoup d’intérêt
aux enfants de ses salariés
Piscine
en leur offrant chaque
année, sans interruption,
des vacances encadrées.
Après tous les discours,
l’assistance a été invitée à
apprécier les chefs d’œuvre
des colons réalisés avec
l’aide des Tontons et
Tantines.
C’est le 29 août que les
colons ont regagné Libreville
et leurs familles.
Rendez-vous est donné pour
l’année prochaine, probablement vers une autre destination.
Sani Wilda Bitou
P.21
SOCIAL
RENTREE SCOLAIRE DU GROUPE HENRI SYLVOZ
LYCEE HENRI SYLVOZ
L’année 2013/2014 a été placée sous le signe de l’évolution. Des
nouveautés pédagogiques, des travaux permettant un agrandissement du
lycée et des résultats aux examens plutôt satisfaisants, nous poussent à
persévérer pour s’améliorer toujours plus.
Jean-Claude GERME
Proviseur
LHS
Cette année a été marquée
par l’expérimentation d’une
option DNL en terminale
scientifique (cours de mathématiques en anglais). Le bilan
étant positif, cette option devient obligatoire en terminale
scientifique cette année. Elle
devrait contribuer à améliorer
le niveau des élèves en anglais et leur fournir des armes
supplémentaires pour les
études supérieures.
Au niveau de la pédagogie,
l’accent a été mis sur l’accompagnement des élèves
avec la mise en place de l’accompagnement personnalisé
en classe de 6è et 5è. L’objectif est de donner des méthodes et des habitudes de
travail aux nouveaux arrivants.
Enfin pour refermer le chapitre des nouveautés mises en
place l’année dernière, la généralisation des cours d’informatique à toutes les classes.
La culture n’a pas été oubliée
avec la manifestation «caravane littéraire» en collaboration
avec l’Institut Français : conférence et atelier autour d’une
œuvre littéraire gabonaise (Mon
amante, la femme de mon père)
en présence de l’auteur (Sylvie
Ntsame) et de deux IPR (philosophie et français) ainsi qu’un
atelier théâtre avec représentation au mois de mai.
Travaux d’agrandissement
Une extension du lycée est programmée
en
plusieurs
tranches. La livraison de la
1ère tranche (3 classes et deux
bureaux) a eu lieu à la rentrée
2014 comme prévu.
Nous avons donc pu augmenter
notre capacité d’accueil en ouvrant une troisième classe de
sixième.
Le lycée scolarise aujourd’hui
423 élèves contre 386 l’an
dernier.
Vive la rentrée des classes !!!
P.22
Nouveau bâtiment
Résultats aux examens
DNB (Brevet français) :
83% de réussite (6 mentions).
BEPC : 2ème du Haut Ogooué
91% de réussite (6 mentions).
Baccalauréat : 1er du Haut
Ogooué ; 97% de réussite
(5 mentions).
Si le bilan est globalement
positif, nous devons rester vigilants pour maintenir voire
améliorer nos résultats. Cela
passe par le sérieux de toute
l’équipe mais aussi par la sérénité. Cette dernière a fait
quelque peu défaut cette
année et nous a parfois mis
en difficulté dans le management de nos équipes.
Jean-Claude GERME
SOCIAL
RENTREE SCOLAIRE DU GROUPE HENRI SYLVOZ
ECOLE MATERNELLE DES CADRES
Pour cette année académique 2014-2015, la rentrée scolaire à l’école
maternelle de la COMILOG a eu lieu au mois de Septembre 2014 avec
la rentrée administrative le 8 et la rentrée des classes le 22.
Alice Huguette BOUYIE
Assistante Ecole Maternelle
COMILOG
Rentrée des classes
L’école maternelle des cadres
est un établissement pour enfants de 3 ans. Elle fait partie
du Complexe Henri Sylvoz,
constitué du Lycée Henri
Sylvoz (LHS), de l’Ecole Public
Conventionnée (EPC), du Jardin d’Enfants COMILOG et
donc de notre Ecole Maternelle des cadres.
physiques et intellectuelles
des enfants à travers des activités d’initiation éducative, ludique, culturelle et sportive.
Elle accueille une cinquantaine d’enfants (30 filles et
20 garçons pour cette année)
répartis en deux salles de
classes en effectif de 25 chacune.
Eveil scientifique
Les objectifs fixés sont d’assurer un développement harmonieux
des
capacités
-
La science ;
L’éveil ;
L’activité de l’éveil ;
Les rituels sociaux ;
Les rituels de temps de
classe.
Alice Huguette BOUYIE
Ecole Maternelle des cadres
P.23
SOCIAL
CELEBRATION DE LA FÊTE DE L’INDÉPENDANCE
Comilog participe aux festivités
A l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance de
notre pays, marquant son accession à la souveraineté internationale, le
dimanche 17 août dernier, COMILOG a pris part aux défilés organisés à
Moanda et Franceville. Sur 849 agents inscrits, ce sont plus de 700 agents
qui au final, ont répondu présents.
A FRANCEVILLE
DCOM
Pour la deuxième année
consécutive, la COMILOG a
pris part au défilé organisé
pour la circonstance à Franceville. Près d’une centaine
d’agents
conduits
par
Messieurs Jean FABRE,
Administrateur Directeur Général de la COMILOG et
Léod-Paul BATOLO, Directeur du Complexe Industriel
de Moanda, ont représenté
nos couleurs hors de la ville
minière.
C’est dans un climat de festivité que la journée a débuté
avec la remise de la médaille
du travail, suivi du défilé des
différents organismes (associations, banques, Administration
Publiques, colonies étrangères, sociétés privées…).
Sous le regard attentif de
son Administrateur Directeur Général, le passage de
la COMILOG fût un moment
très attendu. Une vingtaine
d’agents en équipement
de protection individuelle
(E.P.I) a ouvert notre
passage devant la tribune
d’honneur.
Sur les banderoles, on pouvait lire les messages
suivants :
• +52 ans d’activités dans un
environnement historique et
culturel ;
• Transformation locale du
minerai en manganèse métal
et silico manganèse.
A MOANDA
Quelques membres du Comité de Direction en tête desquels Monsieur Etienne
MVOULA, Adjoint au Directeur Général, ont conduit
plus de 600 agents sur la
place des fêtes de Moanda.
Photo de famille à la tribune de FCV
P.24
Passage des agents devant la tribune de Moanda
Sur les banderoles de
Moanda, on pouvait lire les
messages suivants :
• Initiative et esprit d’équipe,
l’une de nos valeurs ;
• Notre engagement : Analyser les risques et réfléchir
avant d’agir ;
• CMM: transformation locale
du minerai en manganèse métal et silico manganèse ;
Le Président du COMEC
remercie ceux qui, de près
ou de loin, ont œuvré pour la
réussite de cet évènement.
Le rendez-vous est pris pour
l’année prochaine.
SOCIAL
103éme CONFERENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL
Comilog représentée par les Secrétaires Généraux
Le 7 Juin 2014, les Secrétaires Généraux des syndicats de la COMILOG
ont pris part à la 103éme session de la Conférence Internationale du Travail,
organisée à Genève en SUISSE.
Jean Alibala
DM
Siège de l’organisation internationale du travail ( O.I.T)
Etaient présents les
Secrétaires Généraux de
SYLTRAC/SYCAMIGA, représentés par son Secrétaire
Exécutif Damas NGAPEI et
Jean Baptiste ALIBALA, puis
le SYCAMIGA représenté par
son Secrétaire Exécutif
Bernard ODJIKANA
et
son Adjoint Maurice
BOUAMBA.
Le lendemain de l’arrivée,
une réunion de synthèse
s’est tenue avec la mise en
place d’un chronogramme
de travail. Le Camarade
MOMBO MOUELLET Président de la C S T G (Confédération Syndicale des Travailleurs
du Gabon) y participait.
Les travaux étaient organisés en commissions et tous
les jours de la semaine,
chaque commission faisait
un compte rendu général de
ses travaux, par le biais de
son Président, dans la
grande salle du Palais des
Nations.
La Session de Genève a pris
fin le jeudi 12 Juin 2014.
Jean Alibala
Les partenaires sociaux
P.25
RESSOURCES
HUMAINES
DEMARCHE MIEUX FORMER A COMILOG SA
Une « phase test » réussie
Au sortir d’un séminaire en 2013, la Direction Mine a été la première à
expérimenter la nouvelle démarche de formation mise en place par la Direction
des Ressources Humaines « MIEUX FORMER A COMILOG SA».
Cette phase test a généré des
résultats satisfaisants permettant à la direction mine (ayant
les plus gros effectifs), de
réaliser plus de 80% de ses
formations 2014 à ce jour.
DCOM
Afin d’étendre cette nouvelle
politique de formation à toutes
les directions, la Direction
des Ressources Humaines a
organisé deux séminaires respectivement à Moanda du 27
au 28 août et à Owendo du
1er au 2 septembre 2014.
Afin de mieux en parler, notre
rédactrice en chef a rencontré
Monsieur Jean-Robert AVATOLI,
Adjoint au Directeur des
Ressources Humaines, parallèlement, Chef de Service
Gestion des Ressources
Humaines et chef de ce projet.
La formation, un outil d’aide à la motivation
1. Pourquoi cette nouvelle
démarche ?
Suite à des entretiens organisés
avec les managers, la problématique des compétences est
toujours ressortie alors que
l’entreprise consacre chaque
année plus de 3% de sa
masse salariale aux actions
de formations.
Lors du premier séminaire
RH Gabon (juin 2013) certaines
actions ont été décidées, pour
améliorer l’efficacité du processus de formation.
J.R. AVATOLI ex A.D.R.H
P.26
2. Qu’est-ce qui change dans
ce nouveau processus ?
Tout d’abord l’identification
des «besoins» de formation.
Elle part désormais de l’analyse
des écarts entre les compétences
requises et les compétences
constatées sur les postes.
Ensuite la Sélection des «solutions-formation». Elle doit répondre à certains critères pour
rendre la formation plus efficace.
Une grille d’évaluation est
mise à disposition du
Responsable formation.
RESSOURCES
HUMAINES
Enfin, l’amélioration de
l’évaluation à froid. Une
évaluation à chaud consiste
à jauger le salarié immédiatement après sa formation, ce qui parfois
s’effectue sur des critères
subjectifs.
A la différence, une évaluation à froid a pour
objectif, de remettre le
salarié en situation de
travail en vue de la mise
en pratique de la formation
qui lui a été dispensée.
Après quelques semaines
(4 à 8), il est évalué sur
des critères plus objectifs.
Cette ultime étape per-
mettra de mieux apprécier
le collaborateur.
3. Comment est–elle déclinée
auprès des managers ?
Préalablement validée par le
Comité de Direction (CODIR),
des séminaires de sensibilisation à la conduite du processus de formation (DM en
novembre 2013), ont été
organisés.
4. Quels sont les outils utilisés ?
Ces outils sont au nombre
de quatre :
- Une fiche compétences /
Besoins de formation sur
l’emploi,
-Une fiche de recueil des
besoins de formation 2014,
- Une fiche d’évaluation à
froid
-Un questionnaire du
Responsable formation.
Ensuite, Mademoiselle
C h i m è n e PA M B A M B A ,
Responsable Formation s’est
entretenue avec chaque
acteur du processus pendant
la phase d’élaboration du
plan de formation 2014.
C’est donc après une première
phase test avec les agents
de la direction mine, que la
démarche va s’étendre à
toutes les directions.
5. Quels sont les points
positifs et négatifs de
cette démarche ?
Points positifs
- Formations mieux ciblées ;
- Adéquation formation/poste
- Meilleure employabilité des
collaborateurs ;
- Meilleure définition des
objectifs de formation ;
- Evaluation à froid facilitée ;
- Mise à jour des descriptions
des fonctions.
Points négatifs
- Préparation trop longue ;
- Nécessité du maintien de
la dynamique à chaque lancement du plan de formation.
En somme, cette démarche
est un outil permettant à la
DRH de proposer à chaque
salarié, une formation sur
mesure.
Formation des partenaires sociaux
P.27
RESSOURCES
HUMAINES
FORMATION : TRAVAIL EN HAUTEUR
ET CONDUITE DEFENSIVE
Former pour mieux prévenir
Sous l’impulsion de la Direction Générale avec l’appui de la société
HELIATEC et par le biais du service Formation, se tiennent depuis plusieurs
semaines des formations sur les thèmes : «Travail en hauteur et Conduite
défensive».
Chimène PAMBAMBA
Responsable Formation
DRH
Ces formations visent
d’une part, à former plusieurs agents COMILOG sur
la prévention des risques
liés aux travaux en hauteur
et à la conduite, et d’autre
part sur les moyens de protection collectifs et individuels appropriés à chaque
type de situation.
Le travail en hauteur
Le travail en hauteur peut
être une activité à risque.
De nombreux travailleurs
sont soumis aux risques de
chutes comme les agents
de maintenance, les électriciens etc.
Mais quelles sont les situations de travail en hauteur
qui présentent un risque
majeur ? Tous travaux en toiture, en terrasse, sur charpente, mais aussi tout moyen
d’accès à des zones en surélévation : échelles, escaliers,
passerelles, échafaudages et
bien évidemment le travail en
nacelle. Le travail à proximité
d’une tranchée, d’une falaise,
ou d’une fouille présente également les mêmes risques
La conduite défensive
Notre entreprise déplore encore la recrudescence des accidents de circulation dus au
non-respect des règles élémentaires de circulation, à
l’imprudence et à la non vigilance. Ces accidents ont pour
conséquences d’importants
dégâts matériels et des lésions
corporelles. Pour cela, un rappel des règles de conduite en
toute sécurité est nécessaire
pour préserver la sécurité de
tous les conducteurs dans
notre entreprise.
Ces formations se tiennent sur
deux jours et ont l’avantage de
présenter ces thèmes de manière théorique et pratique en
s’adaptant au contexte minier.
Quelques membres du CODIR ayant suivi la formation
P.28
Formation pratique
Sur la partie pratique, les collaborateurs s’exercent sur
l’accès en hauteur avec port
du harnais et l’application
des règles de conduite en
toute sécurité.
A ce jour, près de 150 personnes ont été formées. Suite
à notre impératif de sécurité,
et à la satisfaction de l’ensemble des formés sur la
qualité de la formation, elle
sera élargie à un plus grand
nombre de salariés.
La prévention des risques, le
respect des consignes de sécurité et la vigilance partagée
doivent désormais tous nous
guider pour atteindre notre
objectif «Zéro accident».
Chimène PAMBAMBA
RESSOURCES
HUMAINES
SUPPLY CHAIN MANAGEMENT (SCM)
Présentation du nouveau concept
La progression de la production sur un rythme de croisière à 4MT, l’exigence
de qualité et de respect de l’environnement, le besoin accrue de flexibilité,
la mise en service du nouveau Complexe Métallurgique de Moanda… Autant
de facteurs qui placent la COMILOG au cœur d’un important défi industriel
qui nécessite de renforcer ses capacités organisationnelles notamment sur
la maîtrise physique du flux minerai et aggloméré.
LEBOMO Florentin
Supply Chain Manager
DG
Pour réaliser ce défi, à l’instar
des initiatives actuelles axées
sur la performance des opérations
(PPO, PPM), la Direction Générale
s’est dotée en 2014 d’une nouvelle
fonction : Supply Chain
Management (SCM).
Par définition, le concept de «
Supply Chain » est relativement
simple à cerner car il englobe
toutes les activités intra-entreprises
ou inter-entreprises associées aux
flux des matières, aux flux d’informations voire aux flux financiers
entrant dans la transformation
des biens et services, de la
matière brute (extraction) jusqu’au
client final.
Chez COMILOG, ce concept de
«Supply Chain», en cours de
déploiement, revêt un caractère
plus spécifique parce que faisant
face à une activité industrielle
spécifique, des processus métier
spécifiques et donc, une organisation spécifique. En cela, la
mission prioritaire de la fonction
«Supply Chain» à la COMILOG
consistera à assurer et à garantir
la maîtrise physique des flux
minerai et aggloméré, de l’extraction
de la mine de Moanda jusqu’à
la mise à disposition au port
d’OWENDO, relais logistique
pour l’expédition des produits à
travers le monde.
Fonction transversale
Sous la supervision de la Direction
Générale, il s’agira de repousser
les frontières de l’incertitude
sur le système logistique interne
en synchronisant et en fédérant
les efforts de production (MINE,
CIM, C2M), de transport (DFIP),
de vente (DC) autour d’un modèle
d’activité compétitif permettant
d’identifier les profils de risques
susceptibles de désarticuler le
bon fonctionnement des activités
et donc, d’amortir efficacement
les conséquences des éventuelles
ruptures sur la chaîne d’approvisionnement.
Tour de contrôle
En développant une vision hélicoptère des opérations pour fiabiliser et objectiver les arbitrages
entre les divisions opérationnelles,
le Supply Chain Manager œuvrera
à la mise en place des leviers
d’optimisation de la chaîne
logistique interne englobant les
nécessaires réglages entre la gestion
des stocks minerai entrants/sortants,
les plans de production, les plans
commerciaux et les projets informatiques associés.
Ainsi, la fonction «Supply Chain»
jouera le rôle de «tour de contrôle
opérationnelle» pour réguler les
opérations avec comme objectif
ultime : satisfaire le client. Cette
approche nécessitera de développer
des indicateurs de service client
adaptés à l’activité COMILOG.
Question de culture d’entreprise
La mise en place d’une telle
démarche est aussi une question
de culture d’entreprise car déployer
et maintenir une logique « Supply
Chain » exige que chaque acteur
concerné joue sa partition. L’esprit
d’équipe, la transparence de l’information ne sont plus une hypothèse
d’un modèle théorique mais une
exigence opérationnelle de premier
ordre si nous voulons créer
le sillon d’une «Supply Chain»
COMILOG au service de la performance globale l’entreprise.
Florentin LEBOMO
P.29
Vue aérienne du C2M en novembre 2014
RESSOURCES
HUMAINES
MOUVEMENTS DU PERSONNEL
MUTATIONS ET NOMINATIONS
MUTATIONS
Jean-Robert AVATOLI
Muté à SOMIVAB en qualité de
Directeur des Ressources Humaines
Roger MBA
Muté à la Direction des Achats
de la Branche Manganèse (France)
Cérémonie du pot de départ :
Cadeaux offerts par les collègues et collaborateurs
Mot d’aurevoir de Monsieur Claude VILLAIN, PCA
Des collaborateurs sous l’émotion
Cadeaux offerts par les collègues et collaborateurs
NOMINATION
Jean-Marc ORANGE
50 ans, marié, 3 enfants
DESS Management des Achats (DESMA)
Embauché en juillet 2008 dans le Groupe ERAMET (Bu Ni)
Nommé DAP depuis juillet 2014
Jean-Marc ORANGE
Nommé Directeur des Achats
et des Approvisionnements COMILOG SA
P.31
CULTURE, SPORT
ET DIVERS
FOOTBALL : AS MANGASPORT
EN CAMPAGNE AFRICAINE
Rencontre avec le Président de
AS MANGA SPORT,
Monsieur Rodrigue
GNAMALENGOUNGOU,
3. Quel est votre objectif pour
cette Saison ?
Pour la Champions League
Africaine, il nous faut accéder à la phase de poule en
passant par les 32è, 16è et 8è
de finale car nous ne l’avons
jamais fait.
Aimé NDZALOUYA
Stagiaire en Communication
DCOM
Sur le plan international, une
bonne prestation permet au
club d’avoir une visibilité
nécessaire pour le développement futur (partenariat,
marchandising…).
1. Qu’est-ce que la campagne
Africaine de Manga Sport ?
La campagne Africaine est le
tournoi phare des clubs au
niveau d’Afrique. C’est la
‘’Champions League Africaine’’.
2. Après toutes ces années d’absence de la scène continentale,
que représente cette nouvelle
campagne africaine pour Manga
sport ?
Elle représente un double enjeu
au niveau national et international. Sur le plan national,
notre pays a besoin de points
sur le classement CAF.
La participation aux matchs
de poule (qui se jouent sous
forme de tournoi à domicile et
à l’extérieur) nous permettra
de bénéficier du financement
de la CAF.
Le tirage au sort pour la constitution des groupes se fera
en décembre et le début de la
compétition est prévu pour le
mois de février 2015.
Il nous faudra récidiver cette
saison en remportant le championnat national.
4. Manga Sport a-t-il les
ressources suffisantes de ses ambitions ?
Financièrement, nous espérons que notre Sponsor principal (la COMILOG) nous aidera
dans ce sens. Mais au-delà de
la COMILOG, nous prospectons d’éventuels donateurs
pour boucler notre budget
«Coupe d’Afrique» car au-delà
du fonctionnement, cette compétition demande des moyens
conséquents.
La subvention offerte par l’Etat
tarde à arriver, d’où le non-démarrage du Championnat national. C’est pour nous
l’occasion d’interpeller les
bonnes volontés pour nous ap-
En effet, le fait que les clubs
gabonais n’arrivent pas souvent
en phase de poule des compétitions organisées par la CAF entraine un mauvais classement
du pays.
Manga Sport
P.32
CULTURE, SPORT
ET DIVERS
FOOTBALL : AS MANGASPORT
EN CAMPAGNE AFRICAINE
porter leur contribution pour le
rayonnement de l’équipe car
Manga Sport est tout d’abord
l’équipe de Moanda.
Techniquement, l’équipe dispose de ressources suffisantes
pour entamer avec sérénité la
prochaine saison. Des professionnels ont été recrutés au
niveau international (un préparateur physique, un coach
des gardiens, un milieu de terrain ivoirien, un attaquant et un
gardien de but), et sur le plan
national, nous avons recruté
un attaquant, un milieu défensif et un défenseur latéral
gauche.
AS Manga Sport est également
un centre de formation qui
produit ses propres joueurs.
Cette saison nous avons cinq
stagiaires dans l’équipe première.
5. Le retard dans le démarrage
du championnat national
n’est-il pas un handicap pour
Manga Sport dans cette
coupe d’Afrique ?
C’est un grand handicap dans
la mesure où nous sommes
condamnés à jouer des
matchs amicaux pour nous
mettre en jambe. Et, lorsqu’il
faut disputer un match
ailleurs qu’à Moanda, nous
sommes contraints de payer
nous-même notre déplacement et notre hébergement.
Ce qui malheureusement empiète directement sur notre
budget. Mais, jusque-là,
notre préparation se passe
bien avec plusieurs rencontres amicales auxquelles
nous avons pris part depuis
le mois de juillet, notamment
le tournoi de mise en jambe
organisé à Libreville par Monsieur ASSELE.
Espérons que le championnat puisse démarrer juste
après l’assemblée générale
du 8 Novembre prochain.
6. M. le Président, depuis
votre arrivée et donc la nouvelle équipe dirigeante, les
choses semblent évoluer positivement pour Manga sport,
quel est votre secret ?
Il n’y a pas de secret, mais il
est vrai que malgré une situation difficile à notre arrivée
à la tête du club, nous avons
réussi à faire une belle saison.
Nouveau siège de l’équipe
Cette mission qui m’a été
confiée par la direction
générale puis validée par
l’assemblé générale du
club, demande beaucoup
de disponibilité entre mes
heures
de
travail
à
COMILOG et, celles consacrées à l’équipe. Il faut
une grande capacité à gérer
les hommes et pour cela j’ai
eu des appuis de la DG et
des Ainées qui ont occupé
ce poste avant moi.
Avec la professionnalisation
du Football au Gabon, il a
fallu se réorganiser et se
doter de structures qui nous
permettent de fonctionner
au quotidien : aujourd’hui,
nous avons un siège bien
équipé avec une équipe permanente (secrétaire, comptable et chauffeur) qui nous
permettent de mieux gérer
nos activités.
7. Comment expliquer
qu’avec un titre de champion du Gabon, on ne
sélectionne
aucun
joueur de Manga chez les
panthères ?
Tout est encore possible
pour nos joueurs de faire
partie de l’équipe nationale.
Mais pour l’instant, le sélectionneur national n’a pas
trop de choix que de jouer
avec des externes qui sont
en compétition dans leurs
clubs respectifs à l’étranger.
L’absence du championnat national est sans doute l’une des
principales raisons.
8. Quels sont les objectifs pour
l a sai son 2 0 1 4 - 2 0 1 5 ?
Amener l’équipe en phase
finale de la Ligue des
Champions et être à nouveau Champion du Gabon,
voilà l’objectif !
Le développement de l’AS
MANGASPORT passe aussi
par une bonne formation de
nos équipes d’âges qui nous
permettrons d’assurer la
relève tout en garantissant
la performance du club.
A cela, il faut assurer la
pérennité financière du club
à travers le développement
du marchandising et du
mécénat.
Cette équipe créée par la
COMILOG dès 1962 mérite
notre soutien afin de briller
et de jouer les premiers
rôles dans le monde du
football africain.
Propos recceuillis par
Aimé NDZALOUYA
P.33
CULTURE, SPORT
ET DIVERS
MANGA VOLLEY BALL
VAINQUEUR DE LA COUPE DU GABON
Nos équipes de volley ball féminine et masculine se sont qualifiées pour la Coupe d'Afrique des
Clubs Champions de la Zone 4.
Au cours de la finale qui s'est déroulée au
Lycée d'Etat de l'Estuaire, notre équipe a
disposé de Morel & Prom de POG sur le
score de 3 à 1.
Notre équipe féminine a quant à elle, pris
le dessus sur As Lova de Libreville : set de
3 à 0.
Equipe Féminine
Equipe Masculine
MANGA BASKET BALL
CHAMPION NATIONAL D’ELITE
Après une saison d’invincibilité sous sa traditionnelle «CAGE», Manga BB impose à nouveau sa loi dans
ce Championnat National d’Elite de Basket Ball.
Au terme du match aller comptant
pour la finale de ladite compétition,
notre formation sportive a battu
l’équipe de MANDJI JOKERS avant
de voir celle-ci jeter l’éponge au point
de ne pas effectuer le déplacement
vers la ville minière, pour la rencontre retour.
P.34
Equipe de Manga Basket ball
SOMIVAB
SOCIÉTÉ DE MISE EN VALEUR DU BOIS
Depuis 1982, Somivab opère dans le cadre de la fabrication des traverses pour le chemin de fer et sciage,
de première et deuxième transformation, en bois tropicaux.
SOMIVAB s’inscrit dans la politique d’exploitation soutenable de la ressource forestière gabonaise.
Depuis 2010 nous sommes en mesure de fournir du sciage certifié FSC (No. BV-COC-156374).
SOMIVAB – Société de Mise en Valeur du Bois – NIF No 790 885 F
B.P. 3893 – Libreville / Gabon – Tél. (+241) 01 72 18 27 – Fax : (+241) 01 76 25 83 – E-mail : [email protected]
www.somivab.com
Vue aérienne du C2M en novembre 2014

Comilog Infos n°30

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