Hommage aux Sts Libanais 24-bold
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Hommage aux Sts Libanais 24-bold
Lebanon Roots Tel: + 961 9 638128 / +961 3 199338 Télécopie: + 961 9 638127 Courriel: [email protected] www.lebanonroots.com Ministère du Tourisme - Beyrouth (Liban) Tel: + 961 1 340940-1-2-3-4 Télécopie: + 961 1 340945 Courriel: [email protected] www.DestinationLebanon.gov.lb Le Liban pays de soleil, de Cèdres… Pays de charme, d’hospitalité et d’amour… Un territoire célébré par le Cantique des Cantiques…Entre Orient et Occident, entre modernité et tradition, plus de dix-huit communautés religieuses y cohabitent. Le Liban se caractérise par la proximité de la montagne et de la mer, ainsi que par sa végétation au cœur d’un Moyen-Orient désertique. Son histoire de plus de six mille ans a marqué la terre et a légué grottes, temples, châteaux, cathédrales… Tout cela fait du Liban un pays riche et unique à tous les niveaux. Du Nord au Sud et de l’Ouest à l’Est, sur les routes côtières et montagnardes ou dans la plaine de la Bekaa se succèdent des lieux de culte de toutes confessions. La Bible exalte le Liban et chante son cèdre. Il suffit de citer, à ce titre, le célèbre verset du psautier : « Le juste poussera comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban » (Ps 92, 13). Le Christ arpenta la terre libanaise. En témoigne le récit de la Cananéenne dont il a guéri la fille. De même, St Paul fit plusieurs périples à travers le Liban. 2 Le pays du cèdre se caractérise par un grand nombre de lieux de pèlerinages. Le culte de la Ste Vierge y occupe une place primordiale. Des saints occidentaux, tels St François d’Assise, Ste Rita, Ste Thérèse, Ste Bernadette, occupent aussi une place éminente dans la religion populaire. Les saints libanais contemporains marquent particulièrement la vie des Libanais, toutes confessions confondues. Leur vénération est extrêmement répandue. Les guérisons miraculeuses, l’ambiance spirituelle et le charme des sites de leurs sanctuaires attirent les fidèles. Notre guide introduit les trois saints récemment canonisés, dans l’attente de la béatification de bien d’autres, comme le patriarche Estéphan Doueihy, le frère Estéphan Nehmé, le Père Béchara Abou Mourade, le Père Jacques Haddad...etc. 3 La vie du Saint 4 Né le 8 mai 1828 à Bqaakafra, un des plus hauts villages du Proche-Orient, Youssef, est issu d’une modeste famille maronite. À 23 ans, il entre dans l’Ordre Libanais Maronite. Il débute son noviciat à Notre-Dame-de-Mayfouk et l’achève au Couvent St Maron – Annaya, où il prononce ses vœux monastiques, en 1853, en choisissant le nom de Charbel (martyr antiochien du IIe siècle). Il poursuit ses études théologiques au couvent SS Cyprien et Justine de Kfifane (Batroun), où il est disciple du futur S. Nimatullah Al-Hardini. Ordonné prêtre à Bkerké, siège patriarcal maronite, le 23 juillet 1859, il passe deux ans au couvent Saint Jacques de Nisibe à Bchélé. Transféré au couvent de Annaya, il y demeure durant seize ans avant d’intégrer l’ermitage SS Pierre et Paul, affilié au couvent, et d’y passer vingt-trois ans, jusqu’à sa mort advenue la veille de Noël, le 24 décembre 1898. Quelques mois après sa mort, des lumières éblouissantes éclairent son tombeau. Exhumé, son corps continue de transpirer et à suinter du sang pendant au moins soixante-dix ans, jusqu’à la fermeture définitive de son tombeau. De son vivant, de nombreux pèlerins viennent l’implorer et on dénombre beaucoup de miracles. En 1925, s’initie le procès de sa canonisation. Le tombeau du Père Charbel s’ouvre en 1950 en présence d’un comité officiel d’ecclésiastiques, de théologiens et de médecins. D’innombrables miracles ont alors lieu. Les Libanais affluent au site. Des milliers de correspondances et de témoignages conservés dans les archives de Annaya restent les meilleurs témoins de la propagation de sa sainteté à travers le Liban et le monde. A la fermeture du deuxième Concile du Vatican, le 5 décembre 1965, Charbel est béatifié par le Pape Paul VI. Le 9 octobre 1977, pendant le Synode Mondial des évêques, le même Pape canonise le Bienheureux Charbel. Miracles Outre les miracles reconnus pour la béatification et la canonisation, un miracle contemporain continue de marquer la vie de son sanctuaire et de milliers de fidèles qui accourent, le 22 de chaque mois, à Annaya. En effet, Nohad Chami, mère de douze enfants, encore en vie, complètement paralysée, voit St Charbel en rêve lui disant : « Je viens te faire une opération ». Réveillée, elle est complètement guérie. Une foule de plusieurs milliers de fidèles se joint à elle, tous les 22, à Annaya, pour la messe de commémoration. Célébrations et fêtes Fête Officielle : le troisième dimanche de Juillet Célébrations populaires : le 22 de chaque mois à Annaya Anniversaire de sa naissance : le 8 Mai Anniversaire de sa canonisation : le 9 Octobre 5 Visites et pèlerinages par dévotion à St Charbel St Charbel est vénéré essentiellement au couvent de St Maron à Annaya. Des pèlerins le vénèrent aussi à Mayfouk, au couvent de Notre-Dame-de-Mayfouk, où il fut son noviciat, et dans son village natal Bqaakafra. Le couvent St Maron (Deir Mar Maroun) Adresse: Annaya, Jbeil/Byblos, LIBAN Téléphone: +961.9.760130 /1/2/3 Télécopie: +961.9.760135 Site électronique : www.saintcharbel-annaya.com La construction de l’ermitage et du couvent remonte à la première moitié du XVIIIe siècle. Sous l’affluence croissante des pèlerins, depuis 1950, l’Ordre restaura le couvent, construisit la nouvelle église au début des années 1970 et aménagea les terrains aux alentours du couvent et de l’ermitage. Les visiteurs de Annaya peuvent dès lors accomplir une visite spirituelle et bénéficier d’espaces pratiques installés pour leur bienêtre. La visite spirituelle comporte la statue de bronze érigée à l’entrée du couvent, le tombeau à l’arrière, l’église du couvent, le musée, l’huile et l’encens, l’église du tombeau, l’église s. Charbel, le chemin du saint, sentier pittoresque avec des vues splendides joignant le couvent à l’ermitage en 20 minutes pédestres, et l’ermitage. Les espaces pratiques facilitent la l’église du couvent, le musée, l’huile et l’encens, l’église du tombeau, l’église St Charbel, le chemin du saint, sentier pittoresque avec des vues splendides joignant le couvent à l’ermitage visite des pèlerins lesquels trouvent, sur la place du couvent, une auberge, « Oasis Saint Charbel », un restaurant, « Snack Agape », un magasin de produits agro-alimentaires. A l’entrée du couvent se trouve un magasin de souvenirs et à quelques centaines de mètres du couvent se situe le parc de Annaya, terrain aménagé pour accueillir les pèlerins désireux de préparer leur repas et de passer une demi-journée dans la nature. Un restaurant-café a été mis en place pour pourvoir aux besoins des pèlerins et préparer le repas à ceux qui le veulent. À Visiter Courriels: Informations générales: [email protected] Correspondance confidentiel à un prêtre: Statue de Saint Charbel [email protected] Le Supérieur: [email protected] Chapelle Saint Maron Musée Premier Tombeau de Saint Charbel Tombeau actuel Eglise Saint Charbel Boutique des souvenirs Ermitage Saints Pierre et Paul Chemin des Saints Renseignements (Calendrier de St Charbel, magasin des souvenirs, publications): [email protected] 6 Dans la montagne de Jbeil-Byblos, à 1200m d’altitude, se dresse le Couvent St Maron Annaya de l’Ordre Libanais Maronite, à l’ouest du village d’Ehmej, au sud du village de Mechmech et à 17 Km de Jbeil. Face au couvent, à 1350m d’altitude, l’ermitage qui lui est affilié occupe le sommet d’une colline, une des plus hautes de la région, donnant sur les vallées et les montagnes, avec des vues imprenables et enchanteresses. Hébergement & restauration “Oasis Saint Charbel”: Tel: +961.9.760241 Télécopie: +961.9.760135 [email protected] Hotel & restaurant Beshara Salameh: Tel: +961 9 760205 - +961 3 589276 Hotel Al Mayadin: Tel: + 961 9 760333 Snack Agape (Restaurant): Tel: +961.3.377467 Restaurant Annaya Palace: Tel: + 961 3 445621 - +961 3 709088 Restaurant Al Rif: Tel: +961 9 760277 - +961 3 676798 Restaurant Al Sindyana: Tel: +961 9 760058 - +961 3 735116 Le village de Bqaakafra 8 Juché à 1800 mètres, Bqaakafra est le plus haut village habité au Liban. Les chercheurs et les historiens sont divisés quand à l’origine de sa construction, laquelle semble remonter au Xe siècle. C’est là que l’on peut visiter l’église du baptême de St Charbel, le couvent et l’école de St Hochab, où St Charbel poursuivit ses études élémentaires, la maison de St Charbel et la grotte de St Charbel. La vie de la sainte C’est en 1832, à Himlaya, village maronite du Metn, qu’est née Rafqa, Boutroussieh (Pierrette) Mrad Saber El–Choboq. Sa mère mourut lorsqu’elle avait sept ans et son père se remaria peu de temps après. Privée très tôt de tendresse maternelle, maltraitée par sa belle mère, Boutroussieh retourna son amour filial vers la Ste Vierge. Vers 1840, la vie difficile au Liban obligea son père, à la placer comme domestique chez une famille de Baabda et installée à Damas ou elle resta trois ans, jusqu’ à l’âge de 14 ans quand son père la ramena de Damas à Himlaya dans le dessein de la marier. Belle et charmante, elle refusa tous les prétendants et attendit d’avoir atteint ses vingt et un ans pour entrer dans la vie religieuse au couvent de Notre Dame de la Délivrance à Bikfaya, appartenant aux sœurs Mariamettes en 1853, contre le gré de son père. Après un postulat et un noviciat elle changea de nom et prit celui de sœur Anissa (Agnès) et prononça ses vœux en 1856, à Ghazir. Elle resta à Ghazir jusqu’en 1860 à s’occuper de la cuisine pour les élèves du couvent et elle enseigna le catéchisme dans les villages dépourvus d’écoles. En 1860, elle fut envoyée de Ghazir à Deir El-Kamar, où elle vécut les massacres sanglants des maronites par les druzes et dut son salut pendant les massacres à un musulman qui la cacha avec les autres sœurs dans l’étable à bestiaux. Après deux ans à Deir El-Kamar, elle passa un an à Jbeil à enseigner les filles, puis sept ans à M’aad où elle tint l’école des filles. Au cours de son séjour à Maad, une crise secoua et ébranla la Congrégation des Mariamettes vers 1871 et la poussa à entrer dans l’Ordre Libanais Maronite. Elle fut donc transférée de Maad au couvent de Mar Sémaan El Qarn à Aïto, où elle porta l’habit de novice et prit le prénom de sa mère RAFQA le 12 Juillet 1871. Elle fit sa profession solennelle le 25 août 1872 et passa 26 années dans ce couvent. En 1885 en la fête de Notre Dame du Rosaire en 1885, elle demanda en priant au Seigneur de lui accorder de participer à sa Passion Rédemptrice. Sa prière fut exaucée et le soir même ses souffrances commencèrent. Un médecin américain à Jbeil, décida de l’opérer et Rafqa refusa l’anesthésie durant l’opération, au cours de laquelle le médecin lui arracha accidentellement l’œil droit. Rafqa au lieu de se plaindre lui dit: “Pour la Passion du Christ. Que Dieu garde tes mains et te donne récompense”. Le mal ne tarda pas à passer à son œil gauche. L’Ordre Libanais Maronite décida de fonder le couvent de St Joseph al Dahr à Jrabta - Batroun en 1897. Six moniales furent transférées du couvent St Simon El Qarn au nouveau couvent St Joseph à Jrabta, parmi elles, figurait Rafqa. En 1899, Rafqa devint complètement aveugle puis paralysée. Ses articulations se disloquèrent; son corps devint aride et sec: un squelette à peu près décharné. Elle passa les sept dernières années de sa vie étendue sur le côté droit de son corps, acceptant paisiblement son état. Selon le jugement des 9 La vie de la Sainte 10 C’est en 1832, à Himlaya, village maronite du Metn, qu’est née Rafqa, Boutroussieh (Pierrette) Mrad Saber El–Choboq. Orpheline de mère dès l’âge de sept ans et suite aux événements tragiques de 1840, elle fut envoyée par son père à Damas pour y travailler comme domestique. A l’âge de vingt et un ans, en 1853, elle entra dans la vie religieuse au couvent de Notre Dame de la Délivrance à Bikfaya, appartenant aux Sœurs Mariamettes. Après le postulat et le noviciat, elle prononça ses vœux en 1856, à Ghazir. Elle y resta jusqu’en 1860, s’occupant de la cuisine pour les élèves du couvent. Elle enseigna le catéchisme dans les villages dépourvus d’écoles. En 1860, elle fut envoyée de Ghazir à Deir El-Kamar, où elle vécut les massacres sanglants. Après deux ans passés à Deir El-Kamar, elle passa un an à Jbeil à enseigner aux filles, puis sept ans à Maad où elle tint l’école des filles. Au cours de son séjour à Maad, une crise ébranla la Congrégation des Mariamettes vers 1871 et la poussa à entrer dans l’Ordre Libanais Maronite. Elle fut donc transférée de Maad au couvent de Mar Sémaan El Qarn à Aïto, où elle porta l’habit de novice et prit le prénom de sa mère, Rafqa, le 12 juillet 1871. Elle fit sa profession solennelle le 25 août 1872 et passa vingt-six ans dans ce couvent. En 1885, en la fête de Notre Dame du Rosaire en 1885, elle demanda au Seigneur de lui accorder la faveur de participer à sa Passion Rédemptrice. Sa prière fut exaucée et le soir même, ses souffrances commencèrent. Un médecin américain, résidant à Jbeil, décida de l’opérer mais elle refusa l’anesthésie durant l’opération, au cours de laquelle le médecin lui arracha accidentellement l’œil droit. Au lieu de gémir et de s’en plaindre, Rafqa lui dit: “Pour la Passion du Christ. Que Dieu garde tes mains et te récompense”. Le mal ne tarda pas à passer à son œil gauche. L’Ordre Libanais Maronite décida de fonder le couvent de St Joseph al Dahr à Jrabta - Batroun en 1897. Six moniales furent transférées du couvent St Simon El Qarn au nouveau couvent St Joseph à Jrabta, dont Rafqa. En 1899, Rafqa devint complètement aveugle, puis paralysée. Ses articulations se disloquèrent; son corps devint aride et sec: un squelette à peu près décharné. Elle passa les sept 11 dernières années de sa vie étendue sur le côté droit de son corps, acceptant paisiblement son état. Selon le jugement des médecins, Rafqa fut atteinte d’une tuberculose ostéo-articulaire. Elle vécut quatre-vingt-deux ans, dont vingt-neuf passés dans les souffrances, qu’elle supportait avec joie, patience et prière pour l’amour du Christ. Le 23 mars 1914, Rafqa demanda la Sainte Communion puis expira en invoquant Jésus, la Vierge Marie et St Joseph. Elle mourut aveugle et percluse et fut inhumée au cimetière du couvent St Joseph – Jrabta. Durant deux nuits consécutives, une lumière splendide éclaira sur son tombeau. Les mobiles de sa Béatification furent présentés au Vatican le 23 décembre 1925. L’investigation sur sa vie pour la canonisation fut entamée le 16 mai 1926. Le 10 juillet 1927, la dépouille de Rafqa fut transférée à un nouveau tombeau dans l’Église du couvent. Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II déclara Rafqa Vénérable le 11 février 1982, Bienheureuse le 17 novembre 1985, Modèle à suivre par sa dévotion au St Sacrement, pour le Jubilé 2000 et Sainte pour l’Église Universelle le 10 juin 2001. Miracles De son vivant, alors qu’elle était aveugle, elle recouvra la vue une heure seulement après avoir manifesté le désir de voir une dernière fois sa Supérieure. Plusieurs guérisons miraculeuses eurent lieu après sa mort, dont la première était celle de sa supérieure, Mère Ursula Doumit, laquelle avait pris de la terre auprès du tombeau de Rafqa. 12 Pour la béatification et la canonisation, deux miracles ont été adoptés par les autorités ecclésiastiques. Célébrations et fêtes Fête Officielle, Anniversaire de sa mort : le 23 Mars Anniversaire de sa canonisation : le 10 Juin Visites et pèlerinages par dévotion à Ste Rafka Ste Rafka est vénérée essentiellement au couvent de St Joseph à Jrabta. Des pèlerins la vénèrent aussi à Aito, au couvent de St Siméon, où elle vécut plus de vingt-six ans, et dans son village natal de Himlaya, où une église en construction lui est dédiée à l’endroit même où elle priait. Sa maison fut transformée en un sanctuaire qui lui est dédié. Le couvent St Joseph (Deir Mar Youssef) Adresse: Jrabta, Batroun, LIBAN Téléphone: +961 6 720 402 / +961 9 750 325 Télécopie: +961 6 720 401 Site électronique : www.strafqa.com Courriels: Informations: [email protected], Comptabilité et finance: [email protected], Prières et vœux: [email protected] Le couvent de St Joseph de Jrabta fut fondé par six sœurs du couvent de Mar Semaan à Aito, en 1897 dont Ste Rafka. Ce couvent attira beaucoup de vocations, on y comptait plus de quatorze sœurs en 1914 et, depuis, elles sont de plus en plus nombreuses. Les musées du couvent : Un musée a été aménagé détaillant l’histoire du couvent et la vie monastique. Un autre musée, dédié à Ste Rafka, expose d’innombrables objets usuels de sa vie, ainsi que des objets rituels et des photographies. 13 À Visiter Eglise Saint Joseph Tombeau Sainte Rafqa Statue Boutique des souvenirs Restauration Restaurant Al Yatoun- Smar Jbeil Tel: +961 6 944327 - +961 3 270246 Restaurant Smarna- Smar Jbeil Tel: +961 3 874633 Restaurant El Patio Tel: +961 6 720230 - +961 3 869197 Le couvent de St Siméon, Al Qorn a Aito (Deir Mar Semaan) Tel : + 961 6 575401 14 Ce couvent est situé en dehors du village de Aito, sur une colline qui surplombe la mer, les régions de Koura, de Zgharta, de Batroun.... A 1150 mètres d’altitude. Le couvent est à 113 km de Beyrouth. Construit très probablement sur les vestiges d’un temple païen, il fut restauré en 1847 et légué à l’Ordre Libanais Maronite en 1863. Ste Rafqa y a vécu vingt-six ans, de 1871 à 1897. D’où la conservation de plusieurs de ses objets au sein du couvent. La vie du Saint 16 Né à Hardine en 1808, Joseph (Youssef) Georges Kassab, le futur St Nimatullah, entre dans l’Ordre Libanais Maronite à l’âge de 18 ans. Il prononce ses premiers vœux et reçoit l’habit monastique le 14 novembre 1830. Il est connu pour la reliure des livres à l’imprimerie du couvent de Kozhaya. Après avoir terminé ses études théologiques au couvent de SS Cyprien et Justine - Kfifane, il est ordonné prêtre le 25 décembre 1833. Le Père Nimatullah consacre alors ses jours et ses nuits à la méditation et à la prière, donne des leçons aux enfants du voisinage du couvent et participe au travail pastoral dans les villages de la région. De son vivant, on l’appelle “le Saint”. En 1838, il est nommé directeur des séminaristes au couvent de Kfifane, où il pratique l’art de la reliure. Le frère Charbel Makhlouf, de Bqaakafra, qui devint St Charbel, est parmi ses élèves. Entre 1845-1848, 1850-1853, 1856-1858, il est choisi par le Saint Siège comme Assistant général, et réside au couvent de Tamich, Généralat de l’OLM. Durant les périodes où il n’est pas Assistant Général, il vit dans divers monastères, en l’occurrence Annaya et Bhersaf. Il retourne enfin au couvent de Kfifane, où il meurt, à l’âge de 50 ans, le 14 décembre 1858, des suites d’une maladie incurable. En 1926, le mobile de sa béatification est introduit au Saint-Siège à Rome, avec ceux de son condisciple Charbel Makhlouf et Rafqa Al Rais. Il fut déclaré Vénérable le 7 septembre 1989 et son corps fut transféré dans un nouveau tombeau. Le 10 mai 1998, sa Sainteté le Pape Jean Paul II célébra sa béatification. Dès lors, tous les 10 mai se célèbre sa fête. Le 16 mai 2004, sa canonisation fut célébrée par sa Sainteté le Pape Jean Paul II à Rome. Miracles Déjà de son vivant, Nimatullah a opéré plusieurs miracles. Après sa mort, les miracles se multiplièrent. Le Saint-Siège en adopta deux pour la béatification et la canonisation. Célébrations et fêtes Fête officielle, Anniversaire de sa mort : le 14 décembre Anniversaire de sa béatification : le 10 mai Anniversaire de sa canonisation : le 16 mai En 1899, le couvent fut déclaré noviciat, à plusieurs reprises et fut transféré. Mais depuis 1977, il continue de former des moines. Le couvent abrite aujourd’hui les dépouilles de St Hardini, du frère Etienne (Estephan ) Nehmé, dont la demande de béatification est en évolution au Saint-Siège. À Visiter Visites et pèlerinages par dévotion à St Nimatullah St Nimatullah est vénéré essentiellement au couvent de SS Cyprien et Justine, à Kfifane, et dans son village natal, à Hardine. Des pèlerins le vénèrent aussi à Houb, au couvent de St Antoine de Koshaya où il a commencé ses études, et au couvent de Notre Dame de Tamich. Le couvent SS Cyprien et Justine (Deir Mar Kobriyanos wa Youstina) Adresse: Kfifane, LIBAN Téléphone: +961 6 720304/ 5 Télécopie: +961 6 720306 18 Le couvent SS Cyprien et Justine à Kfifane se situe à 450 m d’altitude et fut construit, semble t-il, avant le VIIe siècle. En 1230, il portera le nom des deux martyrs, en devenant un siège patriarcal après Yanouh. En 1766, l’Ordre Libanais Maronite en prit possession avec ceux de St Antoine de Houb et Notre Dame de Mayfouk. Les moines prirent soin de restaurer et de rénover le couvent jusqu’en 1895. En 1965, une nouvelle série de travaux sera entreprise. En 1808, ce couvent fut désigné comme scolasticat, tous les moines étudiants s’y retrouvèrent réunis pour la première fois ; des centaines de prêtres y furent ordonnes dont St Nimatullah et St Charbel… En 1898, le scolasticat fut transféré mais le couvent poursuivit ses activités culturelles dans une école laïque recevant des élèves internes et externes à la demande des habitants de la région. Tombe Saint Hardini Tombe frère Etienne Musée (Dans le musée sont exposés les calices que Saint Nimatullah avait utilisés, quelques manuscrits conservés dans les archives, ainsi que des outils agricoles fabriqués par le frère Etienne) Boutique Restauration Restaurant « Al Deir » Tel: + 961 3 864666 Restaurant Al Yatoun- Smar Jbeil Tel: +961 6 944327 - +961 3 270246 Restaurant Smarna- Smar Jbeil Tel: +961 3 874633 Restaurant El Patio Tel: +961 6 720230 - +961 3 869197 Le village de Hardine A 40 km de Batroun, le village de Hardine fait face à la vallée de Qadisha et aux Cèdres. Le village de Hardine regroupe des vestiges phéniciens (sarcophages et autels) et romains (une route romaine, des pressoirs, des inscriptions d’Hadrien…). Ce village regroupe aussi à lui seul une trentaine d’églises, de monastères et d’ermitages rupestres. L’église de SS Serge et Bacchus est aujourd’hui connue comme l’église du baptême étant donné que St Hardini y fut baptisé. Là, les pèlerins peuvent toujours prier autour de la cuve baptismale. Elle se situe à côté de l’église de St Shayna et fut rénovée en 1932. L’église de Ste Thècle: C’est dans cette église que sont inhumés les membres de la famille Kassab et de la famille de St Hardini. La maison de St Nimatullah: La reconstruction de la maison du saint fut entamée en août 1972. En mai 1998, l’Ordre Libanais Maronite prit en charge la gestion des lieux. Cette maison est aujourd’hui un lieu de pèlerinage, les fidèles peuvent visiter la maison transformée en une sorte de musée, ainsi que l’étage inférieur transformé en église. La maison de St Nimatullah : (OLM) : Tel : + 961 6 770001 19 Byblos et Annaya Byblos « La plus vieille ville du monde, continuellement habitée» Visite de la vieille ville avec ses fortifications médiévales, l’église de Saint Jean Baptiste, les souks, le petit port de pêche, le site archéologique… Ce site archéologique présente des vestiges de plus de 7000 d’âge en passant par le néolithique, le chalcolithique, l’âge du bronze, l’âge du fer, la période romaine, la période médiévale… Les églises de Amioun, Le temple romain de Bziza, le village de Hardin Amioun, ce village se dresse sur un important tell archéologique, on y visite l’église de St Georges, St Phocas, St Jean construite au dessus d’une impressionnante falaise rocheuse percée de caveaux funéraires d’époque romano-byzantine. Bziza, Ce village de la Koura abrite un temple romain bien conservé qui fut transformé à l’époque Byzantine en une église dédiée à Notre Dame des colonnes. Non loin une chapelle médiévale dédiée à St Elie conserve encore des restes de peintures murales de style byzantin. La vallée Sainte de la Qadisha, les cèdres et le village de Bekaakafra La vallée sainte «Wadi Qadicha» La vallée de la Qadisha, une des vallées les plus profondes du Liban dotée d’une nature unique, sauvage et verdoyante, truffées de grottes et d’abris sous roche. C’est dans cette vallée que coule Nahr Qadisha qui prend sa source dans une grotte aux pieds des cèdres du Liban. C’est un cirque montagneux qui abrite les cèdres millénaires rescapés de l’antiquité, ce cirque surplombé par le plus haut sommet au Liban : Qornet el Saouda (3088m).A partir de Tourza, la vallée se sépare en deux embranchements : celui qui conduit à Ehden porte le nom de « Wadi Qoshaya » et celui qui monte vers Hadeth el Joubeh se nome « Wadi Qannoubine ». C’est dans cette vallée où l’on pria dans toutes les langues (arabe, grecques, syriaque, éthiopien) et qui regroupe beaucoup d’ermitages et de monastères rupestres dont : St Elysée, St Antoine de Koshaya, Deir el Salib… La forêt des Cèdres, vestiges de la magnificence du Liban à l’époque biblique (dernier vestige de “l’arbre des arbres” avec lequel Salomon construisit son Temple, et Chéops s’en fit la plus belle des barques pour son voyage dans l’au-delà). 20 Smar Jbeil et le couvent de Saint Joseph (Ste Rafka) à Jrebta Smar Jbeil, ce village abrite la vieille église de Mar Nohra construite avec beaucoup de matériel de récupération des époques romaines et médiévales. Mar Nohra est implore spécialement pour les problèmes de yeux. Sur un promontoire rocheux qui abrite aussi des reliefs de l’époque romaine, se dresse la citadelle croisée qui vaut un détour. Rachana et le couvent de SS Cyprien et Justine (St Hardini) à Kfifane Rachana, C’est le village des Sculpteurs Basbous, transformée en un Lebanon Roots : Agence de voyage spécialisée en tourisme religieux et pèlerinage Téléphone: + 961 9 638128 / +961 3 199338 Télécopie: + 961 9 638127 Courriel: [email protected] Site électronique: www.lebanonroots.com Lebanon Roots est une agence de voyage fondée officiellement en 2003 par l’Ordre Libanais Maronite (OLM). Lebanon Roots a été crée pour servir le secteur de l’industrie touristique au Liban et plus particulièrement le tourisme religieux et les pèlerinages, son objectif est de promouvoir et d’organiser des visites à des sanctuaires et des lieux présentant un intérêt religieux et culturel particulier, tout en favorisant des rencontres avec toutes les communautés libanaises. « Nous œuvrons pour un tourisme à visage humain qui serait un instrument de connaissance et de dialogue entre les civilisations et les peuples, stimulant la coopération et la solidarité. Le Saint Père nous a rappelés que le meilleur qu’on puisse attendre d’un tourisme culturel et religieux serait animé du désir ‘ d’aller à la rencontre non seulement des sanctuaires mais aussi des communautés humaines ’ ». L’objectif principal de Lebanon Roots est donc de favoriser ce type de tourisme culturel et religieux qui cherche à aller vers « l’autre ». Sites utiles Sites touristiques www.destinationlebanon.gov.lb www.lebanon.com www.lebanon-tourism.gov.lb www.discoverlebanon.com www.travel-to-lebanon.com Sites sur Saint Charbel, En langue espagnole: www.sancharbel.org, www.marcharbelvzla.tk, www.marcharbel.com , www.charbel.org Sites religieux Centre Catholique Libanais d’Information: www.opuslibani.org.lb Bkerké Résidence du Patriarche maronite: www.bkerke.org.lb Ordre Libanais Maronite: www.olm.org.lb , www.maronitessynod.org Bienheureux Nimatullah Al Hardini: www.hardini.org Voix de la Charité: www.radiocharity.org.lb Aylet Mar Charbel: www.ayletmarcharbel.com La maison de Saint Charbel à Suresnes – France: www.st.charbel.suresnes.fr Les informations concernant les prestations touristiques (Hôtelerie et restauration) dans ce livret ne sont pas exhaustives. Pour tout supplément, veuillez contacter Lebanon Roots Quelques Suggestions d’itinéraires culturels d’une seule journée pour mieux connaitre les saints libanais Byblos et Annaya Byblos « La plus vieille ville du monde, continuellement habitée» Visite de la vieille ville avec ses fortifications médiévales, l’église de Saint Jean Baptiste, les souks, le petit port de pêche, le site archéologique… Ce site archéologique présente des vestiges de plus de 7000 d’âge en passant par le néolithique, le chalcolithique, l’âge du bronze, l’âge du fer, la période romaine, la période médiévale… Les églises de Amioun, Le temple romain de Bziza, et le village de Hardin Amioun se dresse sur un important tell archéologique, on y visite l’église de St Georges, de St Phocas et de St Jean construite au dessus d’une impressionnante falaise rocheuse, jalonnée de caveaux funéraires d’époque romano-byzantine. Bziza, village de la Koura, abrite un temple romain bien conservé, transformé à l’époque byzantine en une église dédiée à Notre Dame des colonnes. Non loin, une chapelle médiévale dédiée à St Elie conserve encore des vestiges de peintures murales de style byzantin. La vallée Sainte de la Qadisha, les cèdres et le village de Bekaakafra La vallée sainte «Wadi Qadicha» La vallée sainte «Wadi Qadicha» est une des vallées les plus profondes du Liban dotée d’une nature unique, sauvage et verdoyante, truffée de grottes et d’abris sous roche. C’est dans cette vallée que coule Nahr Qadisha, dont la source jaillit d’une grotte aux pieds des cèdres du Liban. C’est un cirque montagneux qui abrite les cèdres millénaires rescapés de l’Antiquité, cirque surplombé par le plus haut sommet au Liban : Qornet el Saouda (3088m).A partir de Tourza, la vallée se scinde en deux embranchements : celui qui conduit à Ehden, porte le nom de « Wadi Qoshaya », et celui qui monte vers Hadeth el Joubeh se nomme « Wadi Qannoubine ». C’est dans cette vallée où l’on pria dans toutes les langues (arabe, grecque, syriaque, éthiopien) que se regroupent plusieurs ermitages et monastères rupestres dont : St Elysée, St Antoine de Koshaya, Deir el Salib… La forêt des Cèdres, vestiges de la magnificence du Liban à l’époque biblique (dernier vestige de “l’arbre des arbres” avec lequel Salomon construisit son Temple, et dont Chéops se fit la plus belle des barques pour son voyage dans l’au-delà). Smar Jbeil et Jrabta Smar Jbeil abrite la vieille église de Mar Nohra, construite avec beaucoup de matériel de récupération des époques romaines et médiévales. Mar Nohra est imploré spécialement pour les problèmes oculaires. Sur un promontoire rocheux, abritant aussi des reliefs de l’époque romaine, se dresse la citadelle croisée qui vaut un détour. Les lieux de culte mariaux (Notre Dame du Liban à Harissa (Saydet Loubanan), Notre Dame de l’attente à Maghdouché (Saydet El Mantara), Notre Dame des lumières à Chekka (Saydet El Nourieh)…. La Vallée Sainte, La vallée Qadisha: ermitages et monastères rupestres (Saint Antoine à Kozhaya, Notre Dame de Qannoubine dans la vallée, Saint Elysée…) Sur les pas des patriarches maronites libanais: Les sièges patriarcaux Rachana et Kfifane Rachana est le village des sculpteurs Basbous, transformé en un musée en plein air. Les ateliers des frères Basbous sont aussi des salles d’exposition. Dans le musée en plein air, au bas du village, sont regroupées des sculptures d’autres artistes internationaux. Tripoli et Aito Tripoli est la seconde ville du Liban. Ville phénicienne importante qui servit de comptoir commerciale, elle fut tour à tour dominée Hauts lieux et Pèlerinages, Quelques exemples de circuits thématiques au Liban 22 par les Perses, les successeurs d’Alexandre, les Romains, les Arabes, les croisées, les Mamluks… La ville ancienne s’étend du pied de la citadelle, fondée par Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, jusqu’aux abords du port: des murs d’enceinte, des mosquées et de nombreuses madrasas (écoles coraniques) témoignent de la renommée de Tripoli au Moyen Âge. actuel : Bkerké et Diman, le site de Yanouh, Notre Dame d’Iilige à Mayfouk, Notre Dame de Qannoubine dans la vallée de la Qadisha, Kfarhay… A la rencontre des différentes communautés religieuses au Liban: A la rencontre de la communauté orthodoxe au Liban (visite des églises et des monastères de la Koura … ) A la rencontre des communautés arméniennes catholique et orthodoxe au Liban (La Cathédrale d’Antelias et le musée de Cilicie, Le couvent de Notre Dame de Bzoummar et son musée…) A la rencontre de la communauté musulmane au Liban, Chiite et sunnite et druze (mosquée, maqâms et madrasas de Tripoli, de Sidon, de Tyr...). 23