Hommage aux Sts Libanais 24-bold

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Hommage aux Sts Libanais 24-bold
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Le Liban pays de soleil, de Cèdres… Pays de
charme, d’hospitalité et d’amour… Un territoire
célébré par le Cantique des Cantiques…Entre
Orient et Occident, entre modernité et tradition,
plus de dix-huit communautés religieuses y cohabitent. Le Liban se caractérise par la proximité de la
montagne et de la mer, ainsi que par sa végétation
au cœur d’un Moyen-Orient désertique. Son histoire de plus de six mille ans a marqué la terre et a
légué grottes, temples, châteaux, cathédrales…
Tout cela fait du Liban un pays riche et unique à
tous les niveaux.
Du Nord au Sud et de l’Ouest à l’Est, sur les
routes côtières et montagnardes ou dans la plaine
de la Bekaa se succèdent des lieux de culte de
toutes confessions.
La Bible exalte le Liban et chante son cèdre. Il
suffit de citer, à ce titre, le célèbre verset du psautier : « Le juste poussera comme un palmier, il
grandira comme un cèdre du Liban » (Ps 92, 13).
Le Christ arpenta la terre libanaise. En
témoigne le récit de la Cananéenne dont il a guéri
la fille. De même, St Paul fit plusieurs périples à travers le Liban.
2
Le pays du cèdre se caractérise par un grand
nombre de lieux de pèlerinages. Le culte de la Ste
Vierge y occupe une place primordiale. Des saints
occidentaux, tels St François d’Assise, Ste Rita, Ste
Thérèse, Ste Bernadette, occupent aussi une place
éminente dans la religion populaire. Les saints
libanais contemporains marquent particulièrement
la vie des Libanais, toutes confessions confondues.
Leur vénération est extrêmement répandue. Les
guérisons miraculeuses, l’ambiance spirituelle et le
charme des sites de leurs sanctuaires attirent les
fidèles.
Notre guide introduit les trois saints récemment canonisés, dans l’attente de la béatification de
bien d’autres, comme le patriarche Estéphan
Doueihy, le frère Estéphan Nehmé, le Père Béchara
Abou Mourade, le Père Jacques Haddad...etc.
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La vie du Saint
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Né le 8 mai 1828 à Bqaakafra, un des plus hauts villages du
Proche-Orient, Youssef, est issu d’une modeste famille maronite. À
23 ans, il entre dans l’Ordre Libanais Maronite. Il débute son noviciat à Notre-Dame-de-Mayfouk et l’achève au Couvent St Maron –
Annaya, où il prononce ses vœux monastiques, en 1853, en choisissant le nom de Charbel (martyr antiochien du IIe siècle). Il poursuit
ses études théologiques au couvent SS Cyprien et Justine de Kfifane
(Batroun), où il est disciple du futur S. Nimatullah Al-Hardini.
Ordonné prêtre à Bkerké, siège patriarcal maronite, le 23 juillet
1859, il passe deux ans au couvent Saint Jacques de Nisibe à Bchélé.
Transféré au couvent de Annaya, il y demeure durant seize ans
avant d’intégrer l’ermitage SS Pierre et Paul, affilié au couvent, et d’y
passer vingt-trois ans, jusqu’à sa mort advenue la veille de Noël, le
24 décembre 1898.
Quelques mois après sa mort, des lumières éblouissantes
éclairent son tombeau. Exhumé, son corps continue de transpirer
et à suinter du sang pendant au moins soixante-dix ans, jusqu’à la
fermeture définitive de son tombeau.
De son vivant, de nombreux pèlerins viennent l’implorer et on
dénombre beaucoup de miracles. En 1925, s’initie le procès de sa
canonisation. Le tombeau du Père Charbel s’ouvre en 1950 en
présence d’un comité officiel d’ecclésiastiques, de théologiens et de
médecins. D’innombrables miracles ont alors lieu. Les Libanais affluent au site. Des milliers de correspondances et de témoignages conservés dans les archives de Annaya restent les meilleurs témoins de
la propagation de sa sainteté à travers le Liban et le monde.
A la fermeture du deuxième Concile du Vatican, le 5 décembre
1965, Charbel est béatifié par le Pape Paul VI. Le 9 octobre 1977,
pendant le Synode Mondial des évêques, le même Pape canonise le
Bienheureux Charbel.
Miracles
Outre les miracles reconnus pour la béatification et la canonisation, un miracle contemporain continue de marquer la vie de son
sanctuaire et de milliers de fidèles qui accourent, le 22 de chaque
mois, à Annaya. En effet, Nohad Chami, mère de douze enfants,
encore en vie, complètement paralysée, voit St Charbel en rêve lui
disant : « Je viens te faire une opération ». Réveillée, elle est complètement guérie. Une foule de plusieurs milliers de fidèles se joint
à elle, tous les 22, à Annaya, pour la messe de commémoration.
Célébrations et fêtes
Fête Officielle : le troisième dimanche de Juillet
Célébrations populaires : le 22 de chaque mois à Annaya
Anniversaire de sa naissance : le 8 Mai
Anniversaire de sa canonisation : le 9 Octobre
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Visites et pèlerinages par dévotion
à St Charbel
St Charbel est vénéré essentiellement au couvent de St Maron à
Annaya. Des pèlerins le vénèrent aussi à Mayfouk, au couvent de
Notre-Dame-de-Mayfouk, où il fut son noviciat, et dans son village natal Bqaakafra.
Le couvent St Maron (Deir Mar Maroun)
Adresse: Annaya, Jbeil/Byblos, LIBAN
Téléphone: +961.9.760130 /1/2/3
Télécopie: +961.9.760135
Site électronique : www.saintcharbel-annaya.com
La construction de l’ermitage et du couvent remonte à la première moitié du XVIIIe siècle.
Sous l’affluence croissante des pèlerins, depuis 1950, l’Ordre
restaura le couvent, construisit la nouvelle église au début des
années 1970 et aménagea les terrains aux alentours du couvent et
de l’ermitage.
Les visiteurs de Annaya peuvent dès lors accomplir une visite
spirituelle et bénéficier d’espaces pratiques installés pour leur bienêtre.
La visite spirituelle comporte la statue de bronze érigée à l’entrée du couvent, le tombeau à l’arrière, l’église du couvent, le
musée, l’huile et l’encens, l’église du tombeau, l’église s. Charbel, le
chemin du saint, sentier pittoresque avec des vues splendides
joignant le couvent à l’ermitage en 20 minutes pédestres, et l’ermitage.
Les espaces pratiques facilitent la l’église du couvent, le musée,
l’huile et l’encens, l’église du tombeau, l’église St Charbel, le chemin
du saint, sentier pittoresque avec des vues splendides joignant le
couvent à l’ermitage visite des pèlerins lesquels trouvent, sur la
place du couvent, une auberge, « Oasis Saint Charbel », un restaurant, « Snack Agape », un magasin de produits agro-alimentaires. A
l’entrée du couvent se trouve un magasin de souvenirs et à quelques
centaines de mètres du couvent se situe le parc de Annaya, terrain
aménagé pour accueillir les pèlerins désireux de préparer leur repas
et de passer une demi-journée dans la nature. Un restaurant-café a
été mis en place pour
pourvoir aux besoins des
pèlerins et préparer le
repas à ceux qui le veulent.
À Visiter
Courriels:
Informations générales: [email protected]
Correspondance confidentiel à un prêtre:
Statue de Saint
Charbel
[email protected]
Le Supérieur: [email protected]
Chapelle Saint Maron
Musée
Premier Tombeau de
Saint Charbel
Tombeau actuel
Eglise Saint Charbel
Boutique des souvenirs
Ermitage Saints Pierre
et Paul
Chemin des Saints
Renseignements (Calendrier de St Charbel, magasin des souvenirs,
publications): [email protected]
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Dans la montagne de Jbeil-Byblos, à 1200m d’altitude, se dresse
le Couvent St Maron Annaya de l’Ordre Libanais Maronite, à l’ouest
du village d’Ehmej, au sud du village de Mechmech et à 17 Km de
Jbeil. Face au couvent, à 1350m d’altitude, l’ermitage qui lui est affilié occupe le sommet d’une colline, une des plus hautes de la région,
donnant sur les vallées et les montagnes, avec des vues imprenables
et enchanteresses.
Hébergement & restauration
“Oasis Saint Charbel”:
Tel: +961.9.760241
Télécopie: +961.9.760135
[email protected]
Hotel & restaurant Beshara Salameh:
Tel: +961 9 760205 - +961 3 589276
Hotel Al Mayadin:
Tel: + 961 9 760333
Snack Agape (Restaurant):
Tel: +961.3.377467
Restaurant Annaya Palace:
Tel: + 961 3 445621 - +961 3 709088
Restaurant Al Rif:
Tel: +961 9 760277 - +961 3 676798
Restaurant Al Sindyana:
Tel: +961 9 760058 - +961 3 735116
Le village de Bqaakafra
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Juché à 1800 mètres, Bqaakafra est le plus haut village habité au
Liban. Les chercheurs et les historiens sont divisés quand à l’origine
de sa construction, laquelle semble remonter au Xe siècle.
C’est là que l’on peut visiter l’église du baptême de St Charbel, le
couvent et l’école de St Hochab, où St Charbel poursuivit ses études
élémentaires, la maison de St Charbel et la grotte de St Charbel.
La vie de la sainte
C’est en 1832, à Himlaya, village maronite du Metn, qu’est née
Rafqa, Boutroussieh (Pierrette) Mrad Saber El–Choboq. Sa mère
mourut lorsqu’elle avait sept ans et son père se remaria peu de
temps après. Privée très tôt de tendresse maternelle, maltraitée par
sa belle mère, Boutroussieh retourna son amour filial vers la Ste
Vierge. Vers 1840, la vie difficile au Liban obligea son père, à la placer comme domestique chez une famille de Baabda et installée à
Damas ou elle resta trois ans, jusqu’ à l’âge de 14 ans quand son
père la ramena de Damas à Himlaya dans le dessein de la marier.
Belle et charmante, elle refusa tous les prétendants et attendit
d’avoir atteint ses vingt et un ans pour entrer dans la vie religieuse
au couvent de Notre Dame de la Délivrance à Bikfaya, appartenant
aux sœurs Mariamettes en 1853, contre le gré de son père. Après
un postulat et un noviciat elle changea de nom et prit celui de sœur
Anissa (Agnès) et prononça ses vœux en 1856, à Ghazir. Elle resta
à Ghazir jusqu’en 1860 à s’occuper de la cuisine pour les élèves du
couvent et elle enseigna le catéchisme dans les villages dépourvus
d’écoles.
En 1860, elle fut envoyée de Ghazir à Deir El-Kamar, où elle
vécut les massacres sanglants des maronites par les druzes et dut
son salut pendant les massacres à un musulman qui la cacha avec les
autres sœurs dans l’étable à bestiaux.
Après deux ans à Deir El-Kamar, elle passa un an à Jbeil à
enseigner les filles, puis sept ans à M’aad où elle tint l’école des filles.
Au cours de son séjour à Maad, une crise secoua et ébranla la
Congrégation des Mariamettes vers 1871 et la poussa à entrer dans
l’Ordre Libanais Maronite. Elle fut donc transférée de Maad au couvent de Mar Sémaan El Qarn à Aïto, où elle porta l’habit de novice
et prit le prénom de sa mère RAFQA le 12 Juillet 1871. Elle fit sa profession solennelle le 25 août 1872 et passa 26 années dans ce couvent.
En 1885 en la fête de Notre Dame du Rosaire en 1885, elle
demanda en priant au Seigneur de lui accorder de participer à sa
Passion Rédemptrice. Sa prière fut exaucée et le soir même ses
souffrances commencèrent. Un médecin américain à Jbeil, décida
de l’opérer et Rafqa refusa l’anesthésie durant l’opération, au cours
de laquelle le médecin lui arracha accidentellement l’œil droit. Rafqa
au lieu de se plaindre lui dit: “Pour la Passion du Christ. Que Dieu
garde tes mains et te donne récompense”. Le mal ne tarda pas à
passer à son œil gauche.
L’Ordre Libanais Maronite décida de fonder le couvent de St
Joseph al Dahr à Jrabta - Batroun en 1897. Six moniales furent transférées du couvent St Simon El Qarn au nouveau couvent St Joseph à
Jrabta, parmi elles, figurait Rafqa. En 1899, Rafqa devint complètement
aveugle puis paralysée. Ses articulations se disloquèrent; son corps
devint aride et sec: un squelette à peu près décharné. Elle passa les
sept dernières années de sa vie étendue sur le côté droit de son
corps, acceptant paisiblement son état. Selon le jugement des
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La vie de la Sainte
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C’est en 1832, à Himlaya, village maronite du Metn, qu’est née
Rafqa, Boutroussieh (Pierrette) Mrad Saber El–Choboq. Orpheline
de mère dès l’âge de sept ans et suite aux événements tragiques de
1840, elle fut envoyée par son père à Damas pour y travailler
comme domestique.
A l’âge de vingt et un ans, en 1853, elle entra dans la vie
religieuse au couvent de Notre Dame de la Délivrance à Bikfaya,
appartenant aux Sœurs Mariamettes. Après le postulat et le noviciat, elle prononça ses vœux en 1856, à Ghazir. Elle y resta jusqu’en
1860, s’occupant de la cuisine pour les élèves du couvent. Elle
enseigna le catéchisme dans les villages dépourvus d’écoles.
En 1860, elle fut envoyée de Ghazir à Deir El-Kamar, où elle
vécut les massacres sanglants.
Après deux ans passés à Deir El-Kamar, elle passa un an à Jbeil à
enseigner aux filles, puis sept ans à Maad où elle tint l’école des filles.
Au cours de son séjour à Maad, une crise ébranla la Congrégation
des Mariamettes vers 1871 et la poussa à entrer dans l’Ordre
Libanais Maronite. Elle fut donc transférée de Maad au couvent de
Mar Sémaan El Qarn à Aïto, où elle porta l’habit de novice et prit le
prénom de sa mère, Rafqa, le 12 juillet 1871. Elle fit sa profession
solennelle le 25 août 1872 et passa vingt-six ans dans ce couvent.
En 1885, en la fête de Notre Dame du Rosaire en 1885, elle
demanda au Seigneur de lui accorder la faveur de participer à sa
Passion Rédemptrice. Sa prière fut exaucée et le soir même, ses
souffrances commencèrent. Un médecin américain, résidant à Jbeil,
décida de l’opérer mais elle refusa l’anesthésie durant l’opération,
au cours de laquelle le médecin lui arracha accidentellement l’œil
droit. Au lieu de gémir et de s’en plaindre, Rafqa lui dit: “Pour la
Passion du Christ. Que Dieu garde tes mains et te récompense”. Le
mal ne tarda pas à passer à son œil gauche.
L’Ordre Libanais Maronite décida de fonder le couvent de St
Joseph al Dahr à Jrabta - Batroun en 1897. Six moniales furent transférées du couvent St Simon El Qarn au nouveau couvent St Joseph
à Jrabta, dont Rafqa. En 1899, Rafqa devint complètement aveugle,
puis paralysée. Ses articulations se disloquèrent; son corps devint
aride et sec: un squelette à peu près décharné. Elle passa les sept
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dernières années de
sa vie étendue sur le
côté droit de son
corps, acceptant paisiblement son état.
Selon le jugement des
médecins, Rafqa fut
atteinte d’une tuberculose ostéo-articulaire. Elle vécut quatre-vingt-deux ans,
dont vingt-neuf passés
dans les souffrances,
qu’elle supportait avec
joie, patience et
prière pour l’amour
du Christ. Le 23 mars
1914, Rafqa demanda la
Sainte Communion
puis expira en invoquant Jésus, la Vierge
Marie et St Joseph. Elle mourut aveugle et percluse et fut inhumée
au cimetière du couvent St Joseph – Jrabta. Durant deux nuits consécutives, une lumière splendide éclaira sur son tombeau.
Les mobiles de sa Béatification furent présentés au Vatican le 23
décembre 1925. L’investigation sur sa vie pour la canonisation fut
entamée le 16 mai 1926. Le 10 juillet 1927, la dépouille de Rafqa fut
transférée à un nouveau tombeau dans l’Église du couvent.
Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II déclara Rafqa Vénérable le 11
février 1982, Bienheureuse le 17 novembre 1985, Modèle à suivre
par sa dévotion au St Sacrement, pour le Jubilé 2000 et Sainte pour
l’Église Universelle le 10 juin 2001.
Miracles
De son vivant, alors qu’elle était aveugle, elle recouvra la vue
une heure seulement après avoir manifesté le désir de voir une
dernière fois sa Supérieure.
Plusieurs guérisons miraculeuses eurent lieu après sa mort,
dont la première était celle de sa supérieure, Mère Ursula Doumit,
laquelle avait pris de la terre auprès du tombeau de Rafqa.
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Pour la béatification et la canonisation, deux miracles ont été
adoptés par les autorités ecclésiastiques.
Célébrations et fêtes
Fête Officielle, Anniversaire de sa mort : le 23 Mars
Anniversaire de sa canonisation : le 10 Juin
Visites et pèlerinages par dévotion
à Ste Rafka
Ste Rafka est vénérée essentiellement au couvent de St Joseph à
Jrabta. Des pèlerins la vénèrent aussi à Aito, au couvent de St
Siméon, où elle vécut plus de vingt-six ans, et dans son village
natal de Himlaya, où une église en construction lui est dédiée à
l’endroit même où elle priait. Sa maison fut transformée en un
sanctuaire qui lui est dédié.
Le couvent St Joseph (Deir Mar Youssef)
Adresse: Jrabta, Batroun, LIBAN
Téléphone: +961 6 720 402 / +961 9 750 325
Télécopie: +961 6 720 401
Site électronique : www.strafqa.com
Courriels:
Informations: [email protected],
Comptabilité et finance: [email protected],
Prières et vœux: [email protected]
Le couvent de St Joseph de Jrabta fut fondé par six sœurs du
couvent de Mar Semaan à Aito, en 1897 dont Ste Rafka. Ce couvent
attira beaucoup de vocations, on y comptait plus de quatorze sœurs
en 1914 et, depuis, elles sont de plus en plus nombreuses.
Les musées du couvent : Un musée a été aménagé détaillant
l’histoire du couvent et la vie monastique. Un autre musée, dédié à
Ste Rafka, expose d’innombrables objets usuels de sa vie, ainsi que
des objets rituels et des photographies.
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À Visiter
Eglise Saint Joseph
Tombeau Sainte Rafqa
Statue
Boutique des souvenirs
Restauration
Restaurant Al Yatoun- Smar Jbeil
Tel: +961 6 944327 - +961 3 270246
Restaurant Smarna- Smar Jbeil
Tel: +961 3 874633
Restaurant El Patio
Tel: +961 6 720230 - +961 3 869197
Le couvent de St Siméon, Al Qorn a
Aito (Deir Mar Semaan)
Tel : + 961 6 575401
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Ce couvent est situé en dehors du village de Aito, sur une
colline qui surplombe la mer, les régions de Koura, de Zgharta, de
Batroun.... A 1150 mètres d’altitude. Le couvent est à 113 km de
Beyrouth. Construit très probablement sur les vestiges d’un temple
païen, il fut restauré en 1847 et légué à l’Ordre Libanais Maronite en
1863.
Ste Rafqa y a vécu vingt-six ans, de 1871 à 1897. D’où la conservation de plusieurs de ses objets au sein du couvent.
La vie du Saint
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Né à Hardine en 1808, Joseph (Youssef) Georges Kassab, le futur
St Nimatullah, entre dans l’Ordre Libanais Maronite à l’âge de 18 ans.
Il prononce ses premiers vœux et reçoit l’habit monastique le 14
novembre 1830. Il est connu pour la reliure des livres à l’imprimerie
du couvent de Kozhaya. Après avoir terminé ses études théologiques
au couvent de SS Cyprien et Justine - Kfifane, il est ordonné prêtre
le 25 décembre 1833. Le Père Nimatullah consacre alors ses jours
et ses nuits à la méditation et à la prière, donne des leçons aux
enfants du voisinage du couvent et participe au travail pastoral dans
les villages de la région. De son vivant, on l’appelle “le Saint”.
En 1838, il est nommé directeur des séminaristes au couvent de
Kfifane, où il pratique l’art de la reliure. Le frère Charbel Makhlouf,
de Bqaakafra, qui devint St Charbel, est parmi ses élèves. Entre
1845-1848, 1850-1853, 1856-1858, il est choisi par le Saint Siège
comme Assistant général, et réside au couvent de Tamich,
Généralat de l’OLM. Durant les périodes où il n’est pas Assistant
Général, il vit dans divers monastères, en l’occurrence Annaya et
Bhersaf. Il retourne enfin au couvent de Kfifane, où il meurt, à l’âge
de 50 ans, le 14 décembre 1858, des suites d’une maladie incurable.
En 1926, le mobile de sa béatification est introduit au Saint-Siège
à Rome, avec ceux de son condisciple Charbel Makhlouf et Rafqa Al
Rais. Il fut déclaré Vénérable le 7 septembre 1989 et son corps fut
transféré dans un nouveau tombeau. Le 10 mai 1998, sa Sainteté le
Pape Jean Paul II célébra sa béatification. Dès lors, tous les 10 mai
se célèbre sa fête. Le 16 mai 2004, sa canonisation fut célébrée par
sa Sainteté le Pape Jean Paul II à Rome.
Miracles
Déjà de son vivant, Nimatullah a opéré plusieurs miracles.
Après sa mort, les miracles se multiplièrent. Le Saint-Siège en adopta deux pour la béatification et la canonisation.
Célébrations et fêtes
Fête officielle, Anniversaire de sa mort : le 14 décembre
Anniversaire de sa béatification : le 10 mai
Anniversaire de sa canonisation : le 16 mai
En 1899, le couvent fut déclaré noviciat, à plusieurs reprises et fut
transféré. Mais depuis 1977, il continue de former des moines.
Le couvent abrite aujourd’hui les dépouilles de St Hardini, du
frère Etienne (Estephan ) Nehmé, dont la demande de béatification
est en évolution au Saint-Siège.
À Visiter
Visites et pèlerinages par dévotion
à St Nimatullah
St Nimatullah est vénéré essentiellement au couvent de SS
Cyprien et Justine, à Kfifane, et dans son village natal, à Hardine.
Des pèlerins le vénèrent aussi à Houb, au couvent de St Antoine
de Koshaya où il a commencé ses études, et au couvent de Notre
Dame de Tamich.
Le couvent SS Cyprien et Justine (Deir Mar Kobriyanos wa Youstina)
Adresse: Kfifane, LIBAN
Téléphone: +961 6 720304/ 5
Télécopie: +961 6 720306
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Le couvent SS Cyprien et Justine à Kfifane se situe à 450 m
d’altitude et fut construit, semble t-il, avant le VIIe siècle. En 1230,
il portera le nom des deux martyrs, en devenant un siège patriarcal
après Yanouh. En 1766, l’Ordre Libanais Maronite en prit possession
avec ceux de St Antoine de Houb et Notre Dame de Mayfouk. Les
moines prirent soin de restaurer et de rénover le couvent jusqu’en
1895. En 1965, une nouvelle série de travaux sera entreprise. En
1808, ce couvent fut désigné comme scolasticat, tous les moines
étudiants s’y retrouvèrent réunis pour la première fois ; des centaines de prêtres y furent ordonnes dont St Nimatullah et St
Charbel… En 1898, le scolasticat fut transféré mais le couvent poursuivit ses activités culturelles dans une école laïque recevant des
élèves internes et externes à la demande des habitants de la région.
Tombe Saint Hardini
Tombe frère Etienne
Musée (Dans le musée sont exposés les calices que Saint
Nimatullah avait utilisés, quelques manuscrits conservés dans les
archives, ainsi que des outils agricoles fabriqués par le frère Etienne)
Boutique
Restauration
Restaurant « Al Deir »
Tel: + 961 3 864666
Restaurant Al Yatoun- Smar Jbeil
Tel: +961 6 944327 - +961 3 270246
Restaurant Smarna- Smar Jbeil
Tel: +961 3 874633
Restaurant El Patio
Tel: +961 6 720230 - +961 3 869197
Le village de Hardine
A 40 km de Batroun, le village de Hardine fait face à la vallée de
Qadisha et aux Cèdres. Le village de Hardine regroupe des vestiges
phéniciens (sarcophages et autels) et romains (une route romaine, des
pressoirs, des inscriptions d’Hadrien…). Ce village regroupe aussi à lui
seul une trentaine d’églises, de monastères et d’ermitages rupestres.
L’église de SS Serge et Bacchus est aujourd’hui connue comme
l’église du baptême étant donné que St Hardini y fut baptisé. Là, les
pèlerins peuvent toujours prier autour de la cuve baptismale. Elle se
situe à côté de l’église de St Shayna et fut rénovée en 1932.
L’église de Ste Thècle: C’est dans cette église que sont inhumés
les membres de la famille Kassab et de la famille de St Hardini.
La maison de St Nimatullah: La reconstruction de la maison du
saint fut entamée en août 1972. En mai 1998, l’Ordre Libanais Maronite
prit en charge la gestion des lieux. Cette maison est aujourd’hui un lieu
de pèlerinage, les fidèles peuvent visiter la maison transformée en une
sorte de musée, ainsi que l’étage inférieur transformé en église.
La maison de St Nimatullah : (OLM) : Tel : + 961 6 770001
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Byblos et Annaya
Byblos « La plus vieille ville du monde, continuellement habitée» Visite
de la vieille ville avec ses fortifications médiévales, l’église de Saint Jean
Baptiste, les souks, le petit port de pêche, le site archéologique… Ce
site archéologique présente des vestiges de plus de 7000 d’âge en passant par le néolithique, le chalcolithique, l’âge du bronze, l’âge du fer, la
période romaine, la période médiévale…
Les églises de Amioun, Le temple romain de Bziza, le village
de Hardin
Amioun, ce village se dresse sur un important tell archéologique, on y
visite l’église de St Georges, St Phocas, St Jean construite au dessus
d’une impressionnante falaise rocheuse percée de caveaux funéraires
d’époque romano-byzantine.
Bziza, Ce village de la Koura abrite un temple romain bien conservé qui
fut transformé à l’époque Byzantine en une église dédiée à Notre Dame
des colonnes. Non loin une chapelle médiévale dédiée à St Elie conserve
encore des restes de peintures murales de style byzantin.
La vallée Sainte de la Qadisha, les cèdres et le village de
Bekaakafra
La vallée sainte «Wadi Qadicha» La vallée de la Qadisha, une des vallées
les plus profondes du Liban dotée d’une nature unique, sauvage et verdoyante, truffées de grottes et d’abris sous roche. C’est dans cette vallée que coule Nahr Qadisha qui prend sa source dans une grotte aux
pieds des cèdres du Liban. C’est un cirque montagneux qui abrite les
cèdres millénaires rescapés de l’antiquité, ce cirque surplombé par le
plus haut sommet au Liban : Qornet el Saouda (3088m).A partir de
Tourza, la vallée se sépare en deux embranchements : celui qui conduit
à Ehden porte le nom de « Wadi Qoshaya » et celui qui monte vers
Hadeth el Joubeh se nome « Wadi Qannoubine ». C’est dans cette
vallée où l’on pria dans toutes les langues (arabe, grecques, syriaque,
éthiopien) et qui regroupe beaucoup d’ermitages et de monastères
rupestres dont : St Elysée, St Antoine de Koshaya, Deir el Salib…
La forêt des Cèdres, vestiges de la magnificence du Liban à l’époque
biblique (dernier vestige de “l’arbre des arbres” avec lequel Salomon
construisit son Temple, et Chéops s’en fit la plus belle des barques pour
son voyage dans l’au-delà).
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Smar Jbeil et le couvent de Saint Joseph (Ste Rafka) à Jrebta
Smar Jbeil, ce village abrite la vieille église de Mar Nohra construite avec
beaucoup de matériel de récupération des époques romaines et médiévales. Mar Nohra est implore spécialement pour les problèmes de yeux.
Sur un promontoire rocheux qui abrite aussi des reliefs de l’époque
romaine, se dresse la citadelle croisée qui vaut un détour.
Rachana et le couvent de SS Cyprien et Justine (St Hardini) à
Kfifane
Rachana, C’est le village des Sculpteurs Basbous, transformée en un
Lebanon Roots : Agence de voyage spécialisée en
tourisme religieux et pèlerinage
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Lebanon Roots est une agence de voyage fondée officiellement en
2003 par l’Ordre Libanais Maronite (OLM).
Lebanon Roots a été crée pour servir le secteur de l’industrie
touristique au Liban et plus particulièrement le tourisme religieux et
les pèlerinages, son objectif est de promouvoir et d’organiser des
visites à des sanctuaires et des lieux présentant un intérêt religieux
et culturel particulier, tout en favorisant des rencontres avec toutes
les communautés libanaises.
« Nous œuvrons pour un tourisme à visage humain qui serait un
instrument de connaissance et de dialogue entre les civilisations et les
peuples, stimulant la coopération et la solidarité. Le Saint Père nous
a rappelés que le meilleur qu’on puisse attendre d’un tourisme culturel et religieux serait animé du désir ‘ d’aller à la rencontre non
seulement des sanctuaires mais aussi des communautés humaines ’ ».
L’objectif principal de Lebanon Roots est donc de favoriser ce type
de tourisme culturel et religieux qui cherche à aller vers « l’autre ».
Sites utiles
Sites touristiques
www.destinationlebanon.gov.lb
www.lebanon.com
www.lebanon-tourism.gov.lb
www.discoverlebanon.com
www.travel-to-lebanon.com
Sites sur Saint Charbel, En langue espagnole:
www.sancharbel.org,
www.marcharbelvzla.tk,
www.marcharbel.com ,
www.charbel.org
Sites religieux
Centre Catholique Libanais d’Information:
www.opuslibani.org.lb
Bkerké Résidence du Patriarche maronite:
www.bkerke.org.lb
Ordre Libanais Maronite:
www.olm.org.lb ,
www.maronitessynod.org
Bienheureux Nimatullah Al Hardini:
www.hardini.org
Voix de la Charité:
www.radiocharity.org.lb
Aylet Mar Charbel:
www.ayletmarcharbel.com
La maison de Saint Charbel à Suresnes –
France:
www.st.charbel.suresnes.fr
Les informations concernant les prestations touristiques (Hôtelerie et restauration)
dans ce livret ne sont pas exhaustives.
Pour tout supplément, veuillez contacter Lebanon Roots
Quelques Suggestions d’itinéraires culturels d’une seule
journée pour mieux connaitre les saints libanais
Byblos et Annaya
Byblos « La plus vieille ville du
monde, continuellement habitée»
Visite de la vieille ville avec ses fortifications médiévales, l’église de Saint
Jean Baptiste, les souks, le petit port
de pêche, le site archéologique…
Ce site archéologique présente
des vestiges de plus de 7000 d’âge
en passant par le néolithique, le
chalcolithique, l’âge du bronze,
l’âge du fer, la période romaine, la
période médiévale…
Les églises de Amioun, Le
temple romain de Bziza,
et le village de Hardin
Amioun se dresse sur un important tell archéologique, on y visite
l’église de St Georges, de St
Phocas et de St Jean construite au
dessus d’une impressionnante
falaise rocheuse, jalonnée de
caveaux funéraires d’époque
romano-byzantine.
Bziza, village de la Koura, abrite
un temple romain bien conservé,
transformé à l’époque byzantine
en une église dédiée à Notre
Dame des colonnes. Non loin, une
chapelle médiévale dédiée à St
Elie conserve encore des vestiges
de peintures murales de style
byzantin.
La vallée Sainte de la
Qadisha, les cèdres et le
village de Bekaakafra
La vallée sainte «Wadi
Qadicha» La vallée sainte «Wadi
Qadicha» est une des vallées les
plus profondes du Liban dotée
d’une nature unique, sauvage et
verdoyante, truffée de grottes et
d’abris sous roche. C’est dans cette
vallée que coule Nahr Qadisha,
dont la source jaillit d’une grotte
aux pieds des cèdres du Liban.
C’est un cirque montagneux qui
abrite les cèdres millénaires
rescapés de l’Antiquité, cirque surplombé par le plus haut sommet au
Liban : Qornet el Saouda
(3088m).A partir de Tourza, la vallée se scinde en deux embranchements : celui qui conduit à Ehden,
porte le nom de « Wadi Qoshaya
», et celui qui monte vers Hadeth el
Joubeh se nomme « Wadi
Qannoubine ». C’est dans cette
vallée où l’on pria dans toutes les
langues (arabe, grecque, syriaque,
éthiopien) que se regroupent
plusieurs ermitages et monastères
rupestres dont : St Elysée, St
Antoine de Koshaya, Deir el Salib…
La forêt des Cèdres, vestiges de
la magnificence du Liban à
l’époque biblique (dernier vestige
de “l’arbre des arbres” avec lequel
Salomon construisit son Temple,
et dont Chéops se fit la plus belle
des barques pour son voyage dans
l’au-delà).
Smar Jbeil et Jrabta
Smar Jbeil abrite la vieille église
de Mar Nohra, construite avec
beaucoup de matériel de
récupération
des
époques
romaines et médiévales. Mar
Nohra est imploré spécialement
pour les problèmes oculaires. Sur
un promontoire rocheux, abritant
aussi des reliefs de l’époque
romaine, se dresse la citadelle
croisée qui vaut un détour.
Les lieux de culte mariaux (Notre Dame du Liban à Harissa (Saydet
Loubanan), Notre Dame de l’attente à Maghdouché (Saydet El Mantara),
Notre Dame des lumières à Chekka (Saydet El Nourieh)….
La Vallée Sainte, La vallée Qadisha: ermitages et monastères rupestres
(Saint Antoine à Kozhaya, Notre Dame de Qannoubine dans la vallée,
Saint Elysée…)
Sur les pas des patriarches maronites libanais: Les sièges patriarcaux
Rachana et Kfifane
Rachana est le village des
sculpteurs Basbous, transformé en un musée en
plein air. Les ateliers
des frères Basbous
sont aussi des salles
d’exposition. Dans le
musée en plein air, au
bas du village, sont
regroupées des sculptures d’autres artistes
internationaux.
Tripoli et Aito
Tripoli est la seconde ville du
Liban. Ville phénicienne importante
qui servit de comptoir commerciale, elle fut tour à tour dominée
Hauts lieux et Pèlerinages,
Quelques exemples de circuits thématiques au Liban
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par les Perses, les successeurs
d’Alexandre, les Romains, les
Arabes, les croisées, les Mamluks…
La ville ancienne s’étend du pied de
la citadelle, fondée par Raymond
de Saint-Gilles, comte de
Toulouse, jusqu’aux abords du
port: des murs d’enceinte, des
mosquées et de nombreuses
madrasas (écoles coraniques)
témoignent de la renommée de
Tripoli au Moyen Âge.
actuel : Bkerké et Diman, le site de Yanouh, Notre Dame d’Iilige à
Mayfouk, Notre Dame de Qannoubine dans la vallée de la Qadisha,
Kfarhay…
A la rencontre des différentes communautés religieuses au Liban: A la
rencontre de la communauté orthodoxe au Liban (visite des églises et des
monastères de la Koura … ) A la rencontre des communautés arméniennes
catholique et orthodoxe au Liban (La Cathédrale d’Antelias et le musée de
Cilicie, Le couvent de Notre Dame de Bzoummar et son musée…) A la
rencontre de la communauté musulmane au Liban, Chiite et sunnite et
druze (mosquée, maqâms et madrasas de Tripoli, de Sidon, de Tyr...).
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Documents pareils