Dossier presse Mission mode
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DOSSIER DE PRESSE Mission mode du 16 septembre 2016 au 15 janvier 2017 es l y t S és s i o Cr L’INFLUENCE DU VESTIAIRE MILITAIRE DANS LA MODE CIVILE. Préface « L’inspiration militaire est dans la mode masculine et féminine, une tendance qui envahit de façon cyclique les podiums et mélange les inspirations, des tenues de combat aux habits de parade. Cette exposition permet d’élargir l’idée qu’on se fait d’un vêtement de mode. Elle aborde les mécanismes d’inspirations des couturiers avec la sphère militaire et permet de comprendre l’origine et l’histoire de ce style Le style militaire structure la silhouette au-delà de ses défauts et de ses qualités, il apporte de la prestance et du prestige à celui qui le porte. Il conjugue le fonctionnel et le symbolique qui s’oppose à l’ornement et l’apparat. L’exemple de la saharienne, que cette exposition met en lumière, est particulièrement révélateur de ce phénomène. Vêtement très contemporain et très ancré dans l’histoire, il est aussi présent dans des domaines essentiels comme le monde militaire, la mode ou le cinéma. C’est un basique comme la marinière, le caban ou le trench qu’il est passionnant de pouvoir décortiquer. J’ai souhaité contacter et faire participer diverses maisons de couture pour rendre compte du phénomène d’inspiration du monde militaire dans les collections très contemporaines, phénomène qui n’avait jamais été souligné dans une exposition. En effet une quarantaine de looks présentés datent des années 2000 à aujourd’hui et illustrent la manière dont les créateurs contemporains intègrent dans leur vocabulaire stylistique cette référence. Lors de mon travail préparatoire de recherches autour de ce projet, j’ai constaté un nombre insoupçonné et inattendu de collections entrant en résonance avec le style militaire. La tâche de sélections se révéla importante et parmi les maisons avec lesquels la collaboration a été riche, j’ai sélectionné entre autres les créations de Jean Charles de Castelbajac, de Karl Lagerfeld chez Chanel, de Marc Jacob chez Louis Vuitton, de Serge Bensimon, de Jean Paul Gaultier, et d’Humberto Léon et Carol Lim chez Kenzo. J’ajouterais que mon passage dans la section Patrimoine de chez SaintLaurent n’a pas été anodin dans ce choix du thème d’exposition. Yves Saint Laurent jouant avec les codes établis masculin-féminin, inspirations militaires ou ethniques». Xavier LANDRIT (commissaire d’exposition) 2 « Lors de la création du nouveau musée des Arts décoratifs et de la faïence au Château Borély, nous avons souhaité intégrer un département Mode avec une programmation annuelle de trois accrochages, permettant désormais au public de découvrir une soixantaine de modèles chaque année. Notre collection est riche d’environ 6000 pièces, et comprend notamment des fonds Channel (don de Madame Rodrigues-Ely), Paco Rabanne et d’innombrables pièces uniques de Lanvin, Schiaparelli, Balanciaga... À faire rêver. En examinant cette collection, j’ai été frappée par la récurrence sur de nombreux vêtements d’éléments tels des boutons, martingales, épaulettes, ou le fameux imprimé camouflage relevant du vocabulaire militaire. Cette évidence a été confirmée en regardant ou en assistant à des défilés : tous les couturiers actuels s’inspirent de l’uniforme, du vêtement militaire, le féminisent, le détournent, le rendent sexy... C’est ce passage du masculin au féminin, d’un vêtement avant tout conçu pour être pratique et tout terrain à une tenue rendue sensuelle en jouant des codes qui m’interesse. La proposition de Xavier Landrit de travailler sur le thème de la saharienne est venue à point nommé, d’autant que le musée de la Légion étrangère d’Aubagne, avait envie de sortir de son cadre habituel et de traiter un sujet peu attendu. Le Château Borély a toujours privilégié des thématiques décalées telle La Mode aux courses-2014. Ce partenariat avec la Légion sur un tel sujet, nous réjouit ». Christine GERMAIN (commissaire d’exposition) « Le musée de la Légion étrangère a rouvert ses portes en 2013 offrant des espaces agrandis et entièrement modernisés à nos visiteurs, écrin d’un patrimoine exceptionnel. Nous avons alors entamé une réflexion sur notre programmation culturelle à 4 ans. Il nous est apparu nécessaire d’organiser des expositions temporaires qui abordent et développent à la fois des aspects historiques, balayés trop rapidement au sein du parcours permanent, mais également de s’aventurer sur des terrains nouveaux (La Légion dans la peau sur les tatouages légionnaires ou bien Hartung, peintre et légionnaire, maître de l’abstraction) en créant des partenariats avec d’autres institutions culturelles. C’est bien une envie assumée de s’enrichir de regards croisés sur nos collections et de réaliser, à plusieurs, des projets plus ambitieux. La Légion étrangère appartient à tous les Français et la diversité de son recrutement et des personnalités qui y sont passées rend les thèmes infinis. La richesse de notre musée repose notamment sur son incroyable collection textile permettant de retracer l’histoire des uniformes légionnaires de 1831 à nos jours. Intéressé par la réflexion et le projet de Xavier Landrit à l’été 2014, je me suis risqué à proposer ce dernier à Christine Germain qui y a immédiatement adhéré avec enthousiasme souhaitant, depuis longtemps, aborder ces jeux d’influences réciproques entre mode militaire et mode civile. Le projet était né. Quoi de mieux que d’étudier une forme de fascination pour nos uniformes dans la mode afin de s’interroger sur leurs origines et les raisons de leur évolution ! Cela nous permet ainsi de mieux se comprendre nous-même.». Capitaine Géraud SEZNEC (commissaire d’exposition) SOMMAIRE : Un partenariat original, une exposition unique Page 04 Mission Mode, Styles Croisés Page 05 Regards croisés, les œuvres exposées • Une aventure coloniale • L’influence des conflits mondiaux • Une invitation au voyage • L’apparition de la saharienne • Le style brousse Page 07 Le Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode Page 10 L’épopée légionnaire Page 12 Prêteurs participants à l’exposition mission mode Page 14 NOS PARTENAIRES Page 15 La scénographie, Le catalogue Page 17 Autour de l’exposition Page 18 Informations pratiques Page 19 Informations PRESSE Page 20 c r é at i o n g r a p h i q u e : a n t o n i o c o r r e i a e s t r a d a s 3 UN PARTENARIAT ORIGINAL, UNE EXPOSITION UNIQUE Le musée de la Légion étrangère et le château Borély s’associent pour proposer, à partir du 16 septembre 2016, une exposition exceptionnelle, mêlant deux univers puissamment attractifs mais a priori complètement contradictoires : la mode (théâtre du chic et de l’élégance) et la Légion étrangère (corps mythique de l’armée Française connu à travers le monde). Ce partenariat original vous permet de découvrir l’influence du vestiaire militaire sur les créations de la mode civile. Des déserts de l’afrique subsaharienne aux forêts tropicales de la péninsule indochinoise, les uniformes des troupes coloniales, et notamment de la Légion étrangère, ont dû s’adapter à ces nouvelles conditions climatiques. La fascination progressive qu’ont exercées l’exploration et la colonisation de ces confins du monde dans l’imaginaire occidental a profondément influencé la mode civile. Musée de la Légion étrangère © Légion étrangère Situé à Marseille, au coeur d’un vaste parc, le château Borely a réouvert ses portes au public en juin 2013 après quatre ans de rénovation. Il abrite désormais le nouveau musée des Arts décoratifs de la faïence et de la Mode et présente une sélection de deux mille cinq-cents oeuvres : mobilier, céramiques, verres, tapisseries, objets d’art, objets exotiques rares, design et collections de mode, du XVIIIe siècle à nos jours. Ces collections, issues de différents fonds – Borely, Cantini, musées de la Faïence et de la Mode – sont réunies sur près de 1600 m2 d’exposition et présentées au cœur d’une muséographie contemporaine. Le musée de la Légion étrangère est quant à lui l’unique musée d’histoire militaire de la région marseillaise. Créé en 1892 à Sidi-Bel-Abbès et installé à Aubagne depuis 1966 suite à l’arrivé du 1er Régiment étranger sur territoire, il constitue une vitrine permettant de découvrir l’histoire de cette troupe auréolée de gloire et de mystères, et les hommes qui la composent. « Mission Mode » est le fruit de la collaboration entre ces deux institutions prestigieuses, qui partagent la même volonté d’offrir des expositions temporaires riches et variées. 4 © Musées de Marseille / Photo David Giancatarina Mission mode, Styles croisés au Musée de la légion « Mission mode, styles croisés » offre un regard croisé sur le vestiaire militaire et l’univers de la mode: L’apparition de la couleur kaki, la généralisation de l’imprimé camouflage, les modifications apportées aux coupes et aux tissus, sont présentées dans l’exposition au musée de la Légion étrangère qui s’attache à montrer l’évolution progressive et les ruptures de style qu’ont connu les uniformes de la Légion étrangère. Tenue coloniale de campagne 1900-1914 Musée de la Légion étrangère © Légion étrangère Parmi les créations de grands couturiers exposées; la saharienne de Coco Chanel, les vestes camouflage signées Jean-Paul Gaultier ou encore Chantal Thomas, illustrent l’incroyable source d’inspiration que représente le vestiaire militaire sur la mode civile depuis plus d’un siècle. Ensemble saharienne Chanel : printemps / été - 1961 Château Borély © David GIANCATARINA 5 Mission mode, Styles croisés au Musée Borély Au château Borély l’exposition renverse l’approche, en proposant un parcours explorant le monde de la mode moderne et contemporaine à l’aune des grandes tendances adaptées du vestiaire militaire. Apparue à la fin du 19e siècle comme le premier élément de camouflage, la couleur kaki s’est progressivement imposée dans toutes les armées en même temps qu’elle a intégré les codes du vestiaire civil. Des créations signées Thierry Mugler ou encore Christian Dior illustrent ce phénomène, en contrepoint d’uniformes issus des collections du musée de la Légion étrangère. Dans la même logique, l’exposition aborde le processus d’absorption du motif camouflage, grâce à des vêtements de créateurs comme Louis Vuitton, Jean-Paul Gaultier. L’adoption d’éléments de coupe ou d’ornements militaires par la mode civile est manifeste dans les créations de Jean-Charles Castelbajac ou encore celles de la maison Bensimon. Robe paradisiac - Jean-Charles de Castelbajac Prêt-à-porter printemps/été - collection “Paradisiac 2000” Collection Jean-Charles de Castelbalac © David GIANCATARINA Point d’orgue de l’exposition, la saharienne constitue l’exemple le plus manifeste d’un vêtement du vestiaire militaire à vocation fonctionnelle, liée aux climats chauds de l’Afrique, et à la coupe un peu stricte. Elle a progressivement été adaptée et détournée par la mode civile dans les années 1950 et 1960 pour incarner l’idéal-type de la femme urbaine et aventurière, sensuelle mais forte, élégante et libre de ses choix. Yves Saint-Laurent, l’a sacralisée et fait connaitre au grand public en 1968, Max Mara ou encore Chanel sont autant de maisons qui ont associé leur nom à ce vêtement et dont les créations sont présentées au château Borély. Tenue camoublage tireur d’élite - 2010 Musée de la Légion étrangère © Légion étrangère 6 Regards croisés, les œuvres exposées Détails, vêtements ou silhouettes militaires composent un vocabulaire source d’inspiration pour la mode, une tendance et un style majeur des collections. U NE AVE N TU R E C OLON I A L E C’est à l’aventure coloniale du XIXe sciècle que l’on doit les premières évolutions majeures de l’uniforme des troupes françaises. L’Afrique, avec l’Indochine un peu plus tard, est le théâtre principal de cette métamorphose. Les troupes qui y sont envoyées doivent s’adapter aux climats désertiques, tropicaux et équatoriaux dans lesquels elles évoluent désormais. Ainsi la Légion étrangère dans ses garnisons d’Afrique du Nord se dote progressivement de toiles et de couleurs plus adaptées à ces contrées, comme le blanc et le kaki, couleur qui influencera les codes militaires vestimentaires du monde entier. Musée de la Légion étrangè re © Légion étrangère gion étrangère n étrangère © Lé Musée de la Légio L’ INF L UE NCE D E S CO NF L IT S MO ND IA UX Les deux conflits mondiaux marquent des étapes importantes dans les relations entre les modes militaires et civiles. La première guerre mondiale introduit les couleurs militaires dont le kaki dans les collections des couturiers. L’uniforme évolue radicalement, notamment après 1943, lorsque l’armée est équipée par les Américains : l’imprimé camouflage, apparu au conflit précédant, qui permet de voir sans être vu, s’impose. Le look officier règne sur la mode parisienne et inspire les tailleurs féminins. Épaules élargies, jupes et robes raccourcies, vestes à col tailleur ou officier, poches à soufflets sont à la mode. Les couturiers cèdent au charme et à l’efficacité militaire : le fonctionnalisme prend le dessus sur l’ornement et l’apparat. 7 U NE INV ITA T IO N A U VOYA G E . . . Dans les années 1920 l’Afrique revêt pour l’imaginaire occidental une image de nouvelle frontière entre la nature et la civilisation. Le continent devient une destination privilégiée des élites qui y pratiquent des formes de tourisme tels que le safari de chasse ou de photos, l’exploration de territoires à la rencontre de peuples méconnus. La garde-robe de ces touristes de la première heure s’enrichit de vêtements adaptés à ces voyages. La veste « safari » est l’emblème de cette époque. Portée à la fois comme une chemise et une veste, solide, légère, elle s’accompagne d’un pantalon ou d’un short. Musée de la Légion étrangère © Légion étrangère Incarnation de la « tropicalité » et de la « fonctionnalité », la veste safari devient le symbole des aventuriers explorateurs, et un véritable accessoire cinématographique, à une époque où l’industrie américaine exploite sans relâche le mythe du safari et du monde colonial. L’A PPA R IT IO N D E L A S A HA R IE NNE Les années 1960 marquent un nouveau désir d’évasion que les couturiers cherchent à matérialiser dans une nouvelle garde-robe pour d’éternelles vacances. Plus qu’une veste de safari ou de brousse, il fallait un vocable nouveau : la saharienne est née ! Ainsi, 1967 marque un tournant et voit surgir simultanément le style safari et la saharienne dans différentes collections haute couture pour la saison printemps-été. Le Figaro titre « Les couturiers ont trouvé leur source en Afrique ». Gérard Pipart chez Nina Ricci, Marc Bohan chez Christian Dior et Yves Saint-Laurent font voyager le tout-Paris en Afrique et mettent à la mode les tenues coloniales et safari. Sahariennes, bermudas et ensembles safaris se multiplient. Un événement a eu lieu et un nouveau vêtement est disponible pour la femme. Coup de force ou coup de génie, le résultat est tel qu’aussitôt, d’autres couturiers de la haute couture et du prêt-à-porter s’emparent de cette nouvelle tendance. A l’instar de Guy Laroche, Ted Lapidus et Kenzo, ils mettent en avant cet univers d’aventure et de voyage à travers leurs collections.Vêtement unisexe, synonyme d’élégance décontractée, son succès est immédiat. gauche 1968 printemps/été - collection rive Saharienne - Yves Saint-Laurent CATARINA GIAN David © Paris T LUDO Collection Didier 8 Fonctionnelle et intemporelle, la saharienne dispose des qualités essentielles du vêtement militaire dont elle est issue. portefeuille Hermès Ensemble cape, chemise et jupe Automne/hiver 2013-2014 GIANCATARINA Collection maison Hermès © David Ensemble kaki Dior, coll . Automne/hiver 201 2-2013 Collection maison Chr istian DIOR © Patrice STABLE L E S T Y L E BR O US S E A partir des années 1970, l’influence du vestiaire militaire s’intensifie et se propage dans toute la société jusqu’à devenir une tendance récurrente dans la mode. Sportif et décontracté, le style « brousse » ou « army » s’inspirent des tenues de campagne ou des équipements des chasseurs de fauves qui se retrouvent dans les surplus militaires. 8 té 200 mps é A r printe NCATARIN ie th u GIA l Ga n-Pau ier © David a e J s uth he manc an-Paul Ga r sans e Tailleu on maison J ti c e Coll Jean-Paul Gaultier, Jean-Charles de Castelbajac, Thierry Mugler ou Bensimon développent des vêtements de style militaire revisités en mode de la rue. Des bataillons de soldats défilent sur les podiums aux tenues d’allure stricte et aux lignes nettes et structurées mixant couleur kaki et imprimé camouflage. Sahariennes, vestes d’apparat, galons et épaulettes s’affichent chez les créateurs. n llhelm collectio flage Bernard Wi Ensemble camou 3 201 automne/hiver NI Alexandro LUCIO Palais Galliera© Détournés, rendus à la vie civile, le style militaire et ses vêtements de combattants se muent en pièces sportwear confortables et fonctionnelles. 9 LE MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS, DE LA FAÏENCE ET DE LA MODE © Musées de Marseille / Photo R. Chipault - B. Soligny L’ÉCRIN DU CHÂTEAU BORÉLY Daté de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le château Borély est emblématique des demeures de plaisance construites aux alentours de la ville par les grandes familles marseillaises. Négociants prospères, installés notamment à Alexandrie, les Borély remplissaient également des fonctions officielles au service du roi de France. Fréquentée durant la saison chaude et les fins de semaine, Borély, située dans le quartier de Bonneveine est considéré dès l’époque de sa construction comme la plus belle des bastides. Chose rare, le château conserve encore aujourd’hui la majeure partie de son décor d’origine et certaines de ses pièces remarquables : Salon doré, bibliothèque, chambre et chapelle. ` L’austérité des façades de Borély est trompeuse. D’une ordonnance toute classique à l’extérieur, la bastide recèle en effet un décor profus, élaboré et savant, réalisé sous la conduite de Louis Joseph Denis Borély. Décors peints, gypseries, bois doré, marqueterie de marbre, tout semble avoir été mis en œuvre pour éblouir les invités. En 1856, le domaine est racheté par l’industriel Paulin Talabot, qui le cède à la ville de Marseille en 1860. La municipalité y fait aménager un parc paysager sous la direction de Jean-Charles Alphand, célèbre ingénieur et architecte, collaborateur du baron Haussman. De 1863 à 1989, le Château accueille le musée d’archéologie de Marseille, avant que ce dernier ne déménage à la Vieille-Charité. 10 château Borély UNE DYNAMIQUE D’EXPOSITIONS TEMPORAIRES Fermé au public en 2004, le Château, classé monument historique, a fait l’objet d’un extraordinaire travail de rénovation pour lui permettre de retrouver son éclat et d’accueillir à nouveau une structure muséale digne de son écrin. La réfection de la bastide, la restauration des décors et le chantier propre à la muséographie se sont achevés en 2013, permettant au Musée des Arts décoratifs, de la faïence et de la Mode d’ouvrir ses portes. Forte de sa diversité, la collection, pour l’essentielle constituée grâce à la générosité de donateurs, illustre avec brio l’histoire des gôuts à travers les époques, l’évolution des formes et des techniques des objets afin d’apprécier le design des créations actuelles. Au cœur du musée, les salles remarquables du château dont le décor et le mobilier d’origine ont été conservés, le visiteur découvre des œuvres mises en scènes dans des period rooms et des salles thématiques. De grands ensembles décoratifs, tenture de cuir, papier peint panoramique, suite de toiles peintes, ont également été rapportés. Le département Mode permet quand à lui de découvrir les couturiers et créateurs grâce à des présentations régulièrement renouvelées. Des œuvres contemporaines, spécialement créées pour le nouveau musée, dont le lustre du grand vestibule réalisé par le designer Mathieu Lehanneur, s’insèrent dans le parcours. Le Musée mène depuis 2013 une politique ambitieuse dans le domaine des expositions temporaires. « Mission Mode, Styles Croisés » est la quatrième grande exposition organisée par le Château Borély et la seconde exposition « Mode » après « La mode aux courses, un siècle d’élégance 1850-1950 » qui s’est tenue de juin à octobre 2014. © Musées de Marseille / Photo R. Chipault - B. Soligny 11 L’ÉPOPÉE LÉGIONNAIRE Musée de la Légion étrangère © Légion étrangère UN LIEU UNIQUE Le Musée de la Légion étrangère est l’unique musée d’histoire militaire de la région marseillaise. Il est l’héritier de la salle d’honneur créée en 1892 au quartier Viénot de Sidi-Bel-Abbès, où les légionnaires de retour de campagnes venaient déposer les trophées qu’ils en ramenaient. Progressivement ce lieu s’est empreint de solennité à mesure que s’y accumulaient objets et souvenirs. Le nom des officiers tombés au combat vint approfondir cette dimension mémorielle, et la salle prit l’appellation de musée du souvenir à l’occasion du centenaire de la Légion en 1931. Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le musée a été le premier bâtiment à être reconstruit dans le nouveau quartier Viénot d’Aubagne, inauguré en 1966. Le Musée est à la fois la vitrine et le sanctuaire de la Légion étrangère. C’est un lieu de mémoire où les objets présentés sont chargés de souvenirs et d’émotion, évoquant une grande épopée faite d’expéditions lointaines, de travaux pharaoniques et de combats héroïques. Ce patrimoine forge la cohésion des jeunes légionnaires, quels que soient leurs origines, leurs religions, leurs cultures. C’est dans la salle d’honneur du Musée que le légionnaire reçoit son premier contrat, c’est par une visite du musée qu’il clôt son instruction initiale avant de connaître son affectation ; c’est enfin au musée que prend fin sa période d’engagement, lorsqu’il se voit remettre son certificat de bonne conduite. 12 DES ESPACES MODERNES OUVERTS SUR LE MONDE UN PARCOURS DANS L’HISTOIRE DE LA LÉGION Rénové entre 2011 et 2013, ce lieu offre une muséographie résolument moderne, esthétique et pédagogique. Le parcours permanent plonge le visiteur dans une épopée qui commence avec la création de la Légion étrangère en 1831 jusqu’à nos jours, à travers une scénographie sobre et élégante. Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du 19ème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception. Les étapes suivantes évoquent les guerres modernes, phénomènes d’industrie, et sont traitées en gris clair et en blanc. Labellisé musée de France depuis 2011, le musée de la Légion étrangère voit régulièrement croître ses collections grâce à la générosité de ses donateurs, notamment des anciens légionnaires. La fréquentation du musée est en hausse régulière depuis sa réouverture, et le développement de la politique d’accueil des publics scolaires et universitaires se poursuit grâce à un partenariat noué avec le ministère de l’Éducation nationale. Depuis sa réouverture le musée poursuit une politique dynamique et audacieuse d’expositions temporaires et de partenariat avec les grandes institutions culturelles de la région. En effet, dès 2013, en partenariat avec Marseille-Provence, capitale européenne de la culture, une exposition a ainsi été consacrée aux peintres d’armée et leurs travaux sur l’histoire de la Légion. Après avoir abordé le tatouage à travers l’exposition “La Légion dans peau”, en 2013 et 2014, une première forme de vêtement, le musée va désormais s’intéresser à l’influence des tenues militaires dans la mode civile en 2016. Musée de la Légion étrangère © Légion étrangère 13 Prêteurs participants à l’exposition mission mode Basée sur les collections du musée de la Légion étrangère et du musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode, l’exposition s’est enrichie de nombreux prêteurs : • Maison Bensimon • Maison Chanel • Maison Chloé • Maison Christian Dior • Maison Courrèges • Maison Hermès • Maison Jean-Paul Gaultier • Maison Kenzo • Maison Louis Vuitton • Maison Max Mara • Maison Mugler • Maison Sonia Rykiel • Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris • Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode (MMMM) Marseille • Collection Didier LudoT Paris • Collection Jean-Charles de Castelbajac 14 NOS PARTENAIRES Des Enseignes prestigieuses se sont engagées aux côtés de la Ville de Marseille et de la Légion étrangère, pour accompagner l’exposition MISSION MODE Styles croisés, et lui donner une bonne visibilité auprès de leurs clientèles respectives. GALERIES LAFAYETTE MARSEILLE BOURSE Un magasin historique remodelé, au cœur du centre-ville Plus de 3,2 millions de visiteurs en 2015 14 000 m2 Un magasin complet avec tous les secteurs confections (Homme/Femme/Enfant), Accessoires, Maroquinerie, Beauté, Bijouterie et un espace Maison Un grand magasin dynamique et différenciant 20 ouvertures de marques en 2016 Un Lafayette Gourmet de 2000 m2 La référence du grand magasin sur Marseille, implanté en pleine zone touristique Un point shuttle shopping à 50m du magasin, devant le Musée d’Histoire de la Ville, avec plus de 10 000 passagers croisières débarquant par semaine en saison estivale Progression rapide du CA étranger INAUGURATION DES GALERIES LAFAYETTE MARSEILLE BOURSE CONCEPT : Pour célébrer le renouveau du magasin, les Galeries Lafayette Marseille Bourse organisent une soirée shopping exceptionnelle. DATE : Le jeudi 15 septembre 2016 à partir de 17h Prolongation des animations les 16 et 17 septembre AU PROGRAMME, une soirée festive avec : Des animations et des expériences des marques (en cours de construction) Ambiance DJ Une offre commerciale Un grand jeu Des invités d’exception : Clients carte, Prospects, Influenceurs, Presse, Institutionnels. + de 3 000 personnes attendues Plus d’informations sur : www.galerieslafayette.com/magasin-marseille/ 15 NOS PARTENAIRES Des Enseignes prestigieuses se sont engagées aux côtés de la Ville de Marseille et de la Légion étrangère, pour accompagner l’exposition MISSION MODE Styles croisés, et lui donner une bonne visibilité auprès de leurs clientèles respectives. Centre bourse de marseille la Société BALAS TEXTILE fournit du tissus militaire pour la mise en espace au musée Borély. BALAS TEXTILE Depuis 2001, le métier de Balas Textile est basé sur la création, l’innovation, le design et la production de tissus techniques, pour les domaines de la mode, du sport et de la protection individuelle. Forte de son savoir faire, la société Balas Textile collabore étroitement avec l’armée pour la protection individuelle des soldats, notamment pour l’armée de l’air. Numéro un dans la conception des tissus anti-duvets qui entrent dans la fabrication des vêtements à base de plume, la société Balas Textile est aujourd’hui un leader reconnu dans la production de tissus techniques. Cependant la société Balas Textile ne confectionne pas de vêtements, elle fournit uniquement le tissu qui servira à la confection. Balas Textile a quatre domaines d’activités principales: le tissu imperméable à la plume (downproof), le tissu technique de protection individuelle, le tissu maillots de bain hommes, et le tissu technique sports, mode, et luxe. Balas Textile possède une capacité annuelle de tissage et de tricotage de 20 millions de mètres. Elle a par ailleurs des participations ou des partenariats avec des unités de teintures, une société d’impression traditionnelle pour les infrarouges et une société possédant une des plus performantes machines en impression digitale. Balas Textile a aussi un laboratoire d’analyse et de contrôle interne très performant, capable de vérifier toutes les spécificités mécaniques et physiques des tissus. Membre d’Unitex (Union inter-entreprises textile Lyon et Région), du Syndicat de la maille et de la Facim (Fédération nationale des fabricants de fournitures administratives civiles administratives civiles et militaires), Balas Textile travaille avec les organisations textiles les plus influentes en France. Cette exposition a bénéficié d’une multitude de généreux partenaires, mais elle reste avant tout le fruit d’une collaboration inédite entre la ville de Marseille et la Légion étrangère. LEGIO PATRIA NOSTRA 16 MORE MAJORUM La Scénographie, Le catalogue La scénographie au Musée Borely et au musée de la Légion Etrangère a été pensée de manière coordonnée. La présentation des silhouettes permet de mélanger vêtements militaires et vêtements de haute couture et de créateur. A Borely les mannequins défilent dans les grands salons, formant un bataillon ordonné. A la Légion, une haie d’honneur accueille le visiteur. Un dispositif de miroir joue avec les perspectives et accentue l’effet sans fin des alignements. Cela permet aussi d’avoir une vision sur l’arrière des silhouettes. Chaque mannequin, posé sur un plateau imprimé, semble en lévitation, grâce au jeu dès piétements en matière transparente. Cet artifice a pour but de laisser glisser la lumière sous les plateaux, en particulier à Borely où les sols en tomette bronze doré ou jaune illuminent naturellement l’espace. Les différences de hauteur de socles accentuent l’effet de marche et de défilé. Les autres éléments graphiques de décor s’inscrivent dans la thématique Mission mode, ponctuant le lien fort établi entre l’univers des vêtements militaire et celui de la mode. ps/été coupe ¾, printem , top, et pantalon n Paul Gaultier Ensemble trench Jea 9 #0 », tes « Les Pira ATARINA 2008 collection ier © David GIANC n Jean-Paul Gauth Collection maiso Jean paul CAMARGO (scénographe) A 35 odèle 19 CATARIN id GIAN lanche M n toile b étrangère © Dav e se u e Var ion e la Lég Musée d Accompagnant l’exposition, le catalogue a pour ambition de faire découvrir un siècle et demi d’histoire et d’influences croisées. Différents essais aborderont les nombreux emprunts de la mode au vestiaire militaire : ornements, coupes, tissus et couleurs, tandis qu’un focus sera consacré à la saharienne, devenue iconique. Le rôle joué par le cinéma dans la diffusion du style safari et militaire sera également exploré. Détail Vare use Modèl e 1921 Musée de la Légion ét rangère © David Ces textes seront enrichis de paroles de couturiers proches de ces influences et étoffés d’une iconographie mêlant photographie et vêtements militaires. Il sera réalisé par la maison d’édition Liénart. GIANCATA RINA 17 Autour de l’exposition CHÂTEAU B OR ÉLY MU S É E DE L A L É GION É TRA N GÈ RE Visites commentées : le dimanche à 15h (sauf le premier dimanche du mois) Tarif : 4€ + droit d’entrée au musée Visites commentées de l’exposition : tous les mercredi à 15h Sans réservation, Tarif : gratuit Conférence et film autour de l’exposition : Vendredi 21 octobre à la bibliothèque de l’Alcazar 12h30- 14h Visites scolaires : Visites commentées (grande section, primaire, secondaire) et visites-ateliers (cycle 2 et 3) Conférence animée par Xavier Landrit, historien de la mode et le Capitaine Géraud Seznec, conservateur du Musée de la Légion étrangère, tous deux commissaires de l’exposition Mission Mode, Styles Croisés et en présence du créateur Jean Charles de Castelbajac. Par ce titre ambivalent, l’exposition inédite explore l’influence du vestiaire militaire dans la garderobe civile. Quelques clefs pour appréhender ce mécanisme d’influences, en comprendre les enjeux et les thèmes, la situer dans la création contemporaine, constituent le sujet de cette conférence. 16h00: Projection d’un film militaire choisi par Jean Charles de Castelbajac en lien avec l’exposition. Auditorium de l’Alcazar. Livret pédagogique pour apprendre en s’amusant : Disponible gratuitement à l’entrée du musée A partir de 7 ans. Visites commentées de l’exposition à l’occasion des journées Européennes du Patrimoine 2016 le samedi 17 et dimanche 18 septembre à 15h30. Les visites commentées des scolaires sont sur rendez-vous réservation sur : [email protected] Visites commentées scolaires ( grande section maternelle, primaire et secondaire ) Visites-ateliers scolaires ( cycle 2 et 3 ) Le programme sur : culture.marseille.fr Visites en famille à partir de 4 ans. Les mercredis 21 septembre, 5 octobre, 19 octobre, 23 octobre à 14h Sur réservation. Visite et atelier à partir de 8 ans, Les mercredis 9 novembre et 7 décembre à 14h. Sur réservation. Visite contée en famille, à partir de 4 ans Réservation conseillée Jeudi 20 octobre 10h30 jeudi 27 octobre 10h30 jeudi 22 décembre 10h30 Tarif : enfant 2 € Accompagnateur : droit d’entrée au musée Visites et ateliers pour les enfants à chaque vacances scolaires, sur réservation ( programme sur internet). Programme détaillé sur www.mission-mode.fr 18 Informations pratiques CHÂTEAU B OR ÉLY MU S É E DE L A L É GION É TRA N GÈ RE Adresse postale : Adresse postale : Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la mode – Château Borély Chemin de la thuilière 132, avenue Clôt-Bey - 13008 Marseille – 13400 Aubagne Tél. 04.42.18.12.41 /10.96 Horaires : Ouvert du mardi (10h-12h et 14h-18h) Tél. 04 91 55 33 60/64 Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h Fermeture hebdomadaire le lundi Fermé les jour fériés, le 1er novembre, les 25 et 26 décembre et 1er janvier. au dimanche Fermeture hebdomadaire le lundi Fermé les jour fériés, le 1er novembre, les 25 et 26 décembre et 1er janvier. Tarifs : Gratuit Accès pour les personnes à mobilité réduite Tarifs : Plein : 5 € / Réduit : 3 € Gratuité pour le public des établissements scolaires et des centres sociaux Pass musées : 45 € / 35 € Réservations : Au musée : 04 91 55 33 60/64 A l’office du tourisme – groupes adultes payants : + 33/4 91 13 89 06/03 Accès : Métro 2 Rond-Point du Prado, puis bus 19, 44, 83 Accès pour les mobilité réduite personnes à 19 Informations PRESSE PROGRAMME AVANT-PREMIÈRE PRESSE LE JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016 12h45 : Accueil au musée de la Légion étrangère. Visite de l’expo 15h00 : Accueil au château Borély et visite 2e partie de l’exposition 17h00 : Discours inauguraux par : Mme Anne-Marie d’Estienne d’Orves (Adjointe au Maire, déléguée à l’Action culturelle, Spectacle vivant, Musées, Lecture publique et Enseignements artistiques) et M. le Colonel Thibault O’Mahony (Adjoint au général commandant la Légion étrangère et Directeur du Musée de la Légion étrangère), Vernissage à l’issue 20 Visuels mis à disposition de la presse 2 1 Képi de légionnaire avec coiffe blanche à couvrenuque, Circa 1920. Aubagne, musée de la Légion étrangère, Inv. 2012.607.1, don de M. Eugène Christian. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 4 Tenue coloniale de campagne, 1900-1914. Aubagne, musée de la Légion étrangère, Inv. CG.171.2 et 21511/72 ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 7 Tenue de sortie, 1956-1962. Aubagne, musée de la Légion étrangère, Inv. 4257.B ©Ville de Marseille Photo David Giancatarina Vareuse modèle 1921, 1931-1940. Aubagne, musée de la Légion étrangère, Inv. 2010.0.455 ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 5 3 Vareuse dite « saharienne », Modèle 1958. Aubagne, musée de la Légion étrangère, Inv. 114.2016 ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 6 Tenue de combat toutes armes (TTA), 19501962. Aubagne, Musée de la Légion étrangère, Inv. CG.302.3 et HC.CO.0113 ©Ville de Marseille Photo David Giancatarina 8 YVES SAINT LAURENT. Veste saharienne lacée, Saint Laurent Rive Gauche, Printemps/été 1969. Collection Didier Ludot Paris. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina Tenue de prise d’armes, 1915-1917. Aubagne, musée de la Légion étrangère, Inv. 2010.10.2 ; 2011.0.41 ; CG.190.2 ; CG.238.6 ; 28.282.3 ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 9 JEAN PAUL GAULTIER. Tailleur sans manches, Printemps/été 2008 collection Les Pirates, #03. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 21 Visuels mis à disposition de la presse 10 KENZO. Ensemble robe et sur-jupe, Printemps/été 2013-2014, #05. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 13 JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC. Manteau tagliatelle, Automne/hiver 20002001 collection Supranatural. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 16 BENSIMON. Sac à dos, 2002. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 22 11 THIERRY MUGLER. Ensemble veste et pantalon, Automne/hiver 19901991 collection Kessler, #46. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 14 JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC. Robe tunique trompe-l’œil uniforme, printemps/ été 1994. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 17 Karl Lagerfeld pour CHANEL. Tailleur, printemps/ été 2009, #25. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 12 ANDRE COURREGES. Tailleur saharienne pantalon, Couture Future, Automne/hiver 1977-1978. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 15 SONIA RYKIEL. Casque colonial type « salacot », printemps/été 1981. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina 18 Tenue ghillie « Tireur d’élite », Années 2010. Collection particulière. ©Ville de Marseille - Photo David Giancatarina Visuels mis à disposition de la presse 20 19 Groupe de légionnaires du 2ème régiment étranger d’infanterie (REI) en tenue nouvelle génération Félin. © Légion étrangère 22 Légionnaire d’un bataillon de marche de Légion en tenue coloniale dans un décor Africain, Algérie 1900. ©Centre de Documentation du la Légion étrangère 25 JEAN CHARLES DE CASTELBAJAC. Ensemble en tapisserie jungle camouflage. Défilé Printemps/été 2011 Collection Uber Tropical Airlines. ©DR 28 SONIA RYKIEL. Tailleur-pantalon. Défilé Automne/hiver 1999-2000, #30. ©Sonia Rykiel / Frédérique Dumoulin. 21 Groupe de légionnaires du 2ème régiment étranger d’infanterie (REI) en petite tenue coloniale de départ pour l’Indochine, Oran, Algérie, 1946. © Centre de Documentation du la Légion étrangère 23 Clairon d’un bataillon de parachutistes en Indochine © Centre de Documentation du la Légion étrangère 26 BERNHARD WILLHELM. Ensemble manteau « Kion », pull-over « Twilight », short « Anubis », casquette « Suburbi Hat ». Défilé Homme Automne/hiver 2013-2014. © Alessandro Lucioni 29 DIOR HOMME. Ensemble cape, pull, pantalon et casquette. Défilé Homme Automne/hiver 20122013 Collection Soldier on my own, #23. ©Dior Homme / Patrice Stable Légionnaires sahariens de la 1ère Compagnies Sahariennes Portées de la Légion étrangère (CSPL) en tenue de parade traditionnelle, FortFlatters Sahara Algérien, 1956. © Centre de Documentation du la Légion étrangère 24 Lieutenant du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC) en tenue de quartier, Maroc 1930. © Centre de Documentation du la Légion étrangère 27 CHLOE. Ensemble saharienne « A Courre ». Croquis Printemps/été 1967. ©Patrimoine Chloé 30 THIERRY MUGLER. Jerry Hall, Paula, Tom et Renaldo, Wall Street, Campagne Automne/hiver 1980-1981, Collection Les Boites Boulonnées ©Thierry Mugler 23 Contacts presse Attaché de presse Adjudant-chef Antonio CORREIA ESTRADAS Karim HADDOUCHE Service presse Légion étrangère 04 91 14 64 76 04 42 18 10 61 - 06.30.27.21.32 [email protected] [email protected] [email protected] Responsable du service de presse Corinne FERRARO 04 91 14 65 25 [email protected] Pour tous les journalistes et médias hors région marseillaise, désireux de participer à l’avant-première presse et au vernissage, merci de se rapprocher de : l’adjudant-chef Antonio CORREIA ESTRADAS - Service presse Légion étrangère 04 42 18 10 61 - 06.30.27.21.32 [email protected] / [email protected] CONTACTEZ NOS ATTACHÉS DE PRESSE AFIN D’OBTENIR LES IDENTIFIANTS POUR POUVOIR TÉLÉCHARGER LES VISUELS HD : ESPACE RESERVÉ PRESSE HTTP://WWW.MISSION-MODE.FR/MEDIA c r é at i o n g r a p h i q u e : a n t o n i o c o r r e i a e s t r a d a s WWW.MISSION-MODE.FR