Commentaire hebdomadaire – au 8 août 2016

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Commentaire hebdomadaire – au 8 août 2016
Commentaire hebdomadaire – au 8 août 2016
Alfred Lam, MBA, CFA
Vice-président directeur
et gestionnaire de portefeuille
Richard J. Wylie, MA, CFA
Vice-président, Stratégie de placement
Calendrier économique
Date
Résultats annoncés
É.-U.
9 août
Stocks de gros
12 août
IPP sur douze mois
12 août
Ventes au détail
Période
Prévision moyenne
Précédent
16 juin
16 juillet
16 juillet
0.1%
0.2%
0.2%
0.1%
0.3%
0.6%
Canada
9 août
12 août
16 juillet
T1 16
182,0 k
344 k
218,3 k
353 k
Mises en chantier
Emplois vacants
Bénéfices clés :
8 août : Copper Mountain Mining Corp., Elitegroup Computer Systems Co. Ltd., Sotheby’s
9 août : Textainer Group Holdings Ltd., Wayfair Inc., Westport Fuel Systems Inc.
10 août : Fairfax Media Ltd., Computershare Ltd., Whistler Blackcomb Holdings Inc.
11 août : Kohls Corp., Nordstrom Inc., Singapore Telecommunications Ltd., Cosi Inc.
12 août : American Realty Investors Inc., Meubles Léon Limitée, Bauer AG
Source : Trading Economics, Yahoo Finance
Coup d'œil sur les marchés
L’emploi reste faible au Canada
Les nouvelles données de Statistique Canada brossent un portrait pessimiste du marché du travail du pays, avec une perte supplémentaire
de 31 200 emplois en juillet. Les reculs récents ont ramené la croissance annuelle de l’emploi à 0,4 % à peine, le rythme le plus lent
depuis août 2014. De plus, le départ de 12 800 travailleurs de la population active a abaissé le taux de participation (pourcentage des
Canadiens en âge de travailler qui travaillent ou cherchent du travail) à 60,9 %, un plus bas depuis octobre 1999 (60,8 %). Les pertes ont
touché exclusivement les postes à temps plein (-71 400) puisque le nombre d’emplois à temps partiel a augmenté (+40 200) au cours du
mois. L’Ontario a été la région la plus touchée, avec la perte de 36 100 emplois, tandis que la Colombie-Britannique a gagné 12 100
emplois. Ces sombres résultats contrastent fortement avec l’amélioration du marché du travail aux États-Unis et amplifient les pressions
en faveur d’un ajustement de la politique monétaire de la Banque du Canada à la prochaine occasion le 7 septembre.
La croissance de l’emploi se poursuit aux États-Unis
Le dernier rapport du Bureau des statistiques du travail des États-Unis indique que le nombre d’emplois non agricoles a augmenté de
255 000, après une progression révisée à la hausse de 292 000 en juin. Il s’agissait du 70e mois consécutif de hausse, pour une croissance
annuelle de 1,7 %. Parallèlement, le taux de chômage est resté à 4,9 % alors que la population active a augmenté de 407 000, assez pour
relever le taux de participation à 62,8 %. La croissance des salaires s’est aussi renforcée, le salaire horaire moyen ayant grimpé de 8
cents à 25,69 $, en hausse de 2,6 % sur un an, le rythme le plus rapide depuis la fin de la récession en 2009. La vigueur du marché du
travail révélée par ce rapport alimentera les spéculations selon lesquelles la Réserve fédérale relèvera les taux d’intérêt avant la fin de
2016.
La Banque d’Angleterre se montre pessimiste dans ses prévisions
La Banque d’Angleterre a abaissé son taux directeur pour la première fois depuis mars 2009, le faisant chuter au creux historique de
0,25 %. Les intervenants du marché avaient largement anticipé cette décision, mais la Banque a également relevé son objectif
d’assouplissement quantitatif qui est passé de 375 à 435 milliards de livres. Par ailleurs, la Banque a opéré la plus forte réduction de sa
prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) depuis 1983, quand a débuté la publication de cette donnée. En effet, la prédiction
de croissance pour 2017 ne se situe qu’à 0,8 %, contre 2,3 % en mai. De plus, le PIB prévu dans trois ans est désormais inférieur de
2,5 % à ce qu’il était en mai. Dans son rapport trimestriel sur l’inflation, la Banque spécifie que dans la foulée du vote en faveur de la
sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le taux de change a chuté et les perspectives de croissance à court et à moyen terme ont
nettement faibli.
Perspective à plus long terme
Après plusieurs années d’une expansion générale des ratios cours-bénéfices des actions, nous pensons que le rendement de cette
catégorie d’actif ralentira quelque peu et sera de plus en plus étroitement lié au taux de croissance des bénéfices des sociétés. Alors que
la volatilité boursière augmente pour s’établir au minimum à un niveau plus habituel, il importera de ne pas oublier que les placements
en actions conviennent le mieux aux horizons de placement à long terme, et que la composition de votre portefeuille devrait
correspondre à votre horizon de placement et à votre tolérance au risque. Bien que les revenus qu’ils offrent soient généralement peu
élevés dans notre contexte actuel de faibles taux d’intérêt, les titres à revenu fixe constituent une solution efficace pour diversifier un
portefeuille puisque c’est précisément lorsque les marchés boursiers sont en proie à un pessimisme extrême qu’ils ont tendance à offrir
leurs meilleurs rendements. Aucune catégorie d’actif ne nous semble préférable actuellement, puisque leurs valorisations correspondent
toutes à leur potentiel de rendement et aux risques qui y sont associés. Consultez votre conseiller professionnel pour assurer que votre
portefeuille est optimisé et continue de répondre à vos besoins.
Sommaire hebdomadaire
2 août
▲ Selon le Bureau des analyses économiques des États-Unis, le revenu des particuliers a progressé de 0,2 % en juin. Les dépenses
personnelles de consommation (DPC) ont augmenté de 0,4 %. D’après les chiffres révisés, le revenu des particuliers et les DPC ont
grimpé respectivement de 0,2 % et de 0,4 % en mai. Les données sur le revenu de juin étaient inférieures aux attentes, mais les dépenses
ont été plus élevées que prévu. Les tendances du revenu et des dépenses de consommation jouent un rôle déterminant dans la santé de
l’ensemble de l’économie.
3 août
▼ L’indice Markit/CIPS du secteur des services au Royaume-Uni a chuté à 47,4 en juillet 2016, contre 52,3 en juin. Il s’agit de la
première contraction depuis décembre 2012 et de la pire glissade depuis mars 2009. Le passage en deçà de la barre de 50 laisse entrevoir
une contraction possible du secteur des services qui domine l’économie britannique et ouvre la voie à une baisse de taux de la Banque
d’Angleterre. Ces résultats sont conformes aux attentes du marché.
▼ L’Institute for Supply Management des États-Unis a annoncé que son indice non manufacturier était ressorti à 55,5 en juillet, en
baisse de 1,0 point par rapport au niveau de 56,5 enregistré en juin ; il s’est toutefois maintenu au-dessus du seuil de 50,0 (qui indique
une expansion générale) pour le 78e mois consécutif. Ce chiffre, inférieur aux attentes, témoigne d’une croissance continue, quoiqu’à un
rythme légèrement moins soutenu dans le secteur non manufacturier.
4 août
▼ Le comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre a décidé à l’unanimité d’abaisser le taux directeur à 0,25 %, une
première réduction de taux depuis mars 2009, pour soutenir davantage la croissance et ramener durablement l’inflation à la cible de 2 %.
Le comité a aussi décidé d’augmenter les achats d’actifs à 435 milliards de livres. La baisse des taux d’intérêt était largement anticipée.
▲ Aux États-Unis, le département du Travail a annoncé que le nombre de nouvelles inscriptions au chômage avait totalisé 269 000
(après désaisonnalisation) au cours de la semaine terminée le 30 juillet, en hausse de 3 000 par rapport aux 266 000 inscriptions (chiffre
non révisé) de la semaine précédente. La moyenne mobile sur quatre semaines a été de 260 250, soit une augmentation de 3 750 par
rapport à la moyenne non révisée de 256 500 établie la semaine précédente. Ces résultats sont conformes aux estimations.
▼ Le Bureau du recensement des États-Unis a fait état d’un recul de 1,5 % des commandes à l’industrie en juin, après une diminution
(révisée à la baisse par rapport au repli précédemment annoncé de 1,0 %) de 1,2 % en mai. Hors transport, les nouvelles commandes ont
augmenté de 0,4 % en juin. Compte tenu des révisions apportées aux données antérieures, ces résultats sont conformes aux attentes. Les
données sur les commandes donnent une idée du degré d’activité des usines au cours des prochains mois, compte tenu du travail requis
pour exécuter ces commandes.
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5 août
▲ Statistique Canada a annoncé que 31 200 emplois ont été perdus en juillet et que le taux de chômage a grimpé de 0,1 point de
pourcentage pour atteindre 6,9 %. Conséquence des reculs récents, l’emploi n’était en hausse que de 0,4 % (+71 400) sur 12 mois. Ce
résultat est inférieur aux attentes consensuelles. Les données de l’emploi témoignent de la vigueur de l’économie et des différents
secteurs. Elles fournissent une indication quant aux tendances des dépenses de consommation.
▲ Statistique Canada a aussi indiqué que les importations canadiennes ont augmenté de 0,8 % pour atteindre 45,0 milliards de dollars en
juin, tandis que les exportations ont monté de 0,6 % à 41,4 milliards de dollars. Par conséquent, le déficit de la balance commerciale du
Canada vis-à-vis du reste du monde s’est creusé, passant de 3,5 milliards de dollars en mai à un record de 3,6 milliards en juin. Puisque
le marché s’attendait à un déficit moindre en juin, ces résultats sont plus faibles que prévu. Voilà qui est de mauvais augure pour la
croissance du PIB.
▲ Le Bureau du recensement des États-Unis a indiqué que le déficit de la balance commerciale internationale du pays s’était établi à
44,5 milliards de dollars en juin, en hausse de 3,6 milliards par rapport au chiffre révisé de 41,0 milliards en mai. Les exportations ont
atteint 183,2 milliards de dollars en juin, soit 0,6 milliard de plus qu’en mai. Les importations se sont chiffrées à 227,7 milliards de
dollars en juin, soit 4,2 milliards de plus qu’en mai. Le déficit de la balance commerciale a été plus important que prévu. Ces résultats
commerciaux moins reluisants nuiront à la croissance du PIB.
■ Le Bureau des statistiques du travail des États-Unis a annoncé que le taux de chômage était resté à 4,9 % en juillet et que le nombre
d’emplois non agricoles avait augmenté de 255 000. Par ailleurs, des révisions ont ajouté 18 000 emplois aux données antérieures. Les
gains d’emplois ont été enregistrés dans les services professionnels et commerciaux, la santé et les activités financières. L’emploi a
continué de baisser dans les mines. Ces résultats sont supérieurs aux attentes. Il s’agit de l’ensemble de statistiques le plus suivi aux
États-Unis puisqu’il témoigne de la santé relative des divers secteurs de l’économie et donne une idée des dépenses de consommation
futures.
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