Crous-Lorraine-Rapport-activité-2015

Transcription

RAPPORT D’ACTIVITÉ
10e rapport annuel de performance
2015
4
Sommaire
4
BOURSES / ACTION SOCIALE
HÉBERGEMENT
RESTAURATION
6
10
ENTRETIEN AVEC MICHEL BADACHE
12
ENTRETIEN AVEC FRANÇOISE KARSHENAS
14
18
ENTRETIEN AVEC RICHARD WILMS
22
ENTRETIEN AVEC FRANCIS CHEVALIER
26
34
CULTURE
ACTUALITÉS
ENTRETIEN AVEC PASCAL SCUDERI
36
40 ENTRETIEN AVEC STÉPHANE AGAZZINI
INTERNATIONAL
42
44
SERVICES
ENTRETIEN AVEC MAÏMOUNA KEITA
46
48 ENTRETIEN AVEC MARIE-CLAUDE CLAIRE
50 ENTRETIEN AVEC BRIGITTE HEIMERMANN
52
COMMUNICATION / IMAGE
54
BUDGET
56
ENTRETIEN AVEC TONY PARADIS / FABRICE PICQUET
58
ENTRETIEN AVEC JEAN-BAPTISTE SIBERTIN-BLANC
60 ENTRETIEN AVEC LES ÉLUS ÉTUDIANTS
Photos de couverture :
restaurants universitaires
Stanislas-Meurthe
et « Le Metz’In »,
résidences universitaires
Charmois et Pavillon 7 Saulcy
Directeur de publication | Jean-Marc Lambert | directeur du Crous Lorraine
Rédacteur en chef | Jean-François Tritz | responsable communication du Crous Lorraine
Graphisme | Studio Hussenot
ISBN 1777–2192
3
Introduction
L’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE 2015
Les efforts en matière de modernisation du Crous Lorraine réalisés durant
ces dernières années permettent de constater en 2015 la pérennité du rétablissement
financier de l’établissement.
Le compte financier 2015, qui retrace l’ensemble des opérations financières
de l’année écoulée, affiche un résultat de fonctionnement positif (+1,6 M€).
L’excédent brut d’exploitation et la valeur ajoutée augmentent sensiblement
et de manière linéaire.
Dans une démarche d’amélioration des conditions de travail et de promotion
sociale en faveur des personnels, les points forts de la stratégie ont encore été portés
sur la relance des pôles d’activités marchands et sur la maîtrise raisonnée
des gros postes de dépenses (denrées, viabilisation et masse salariale).
Le niveau de services rendus aux étudiants s’est élevé. Les délais d’instruction
et de paiement des demandes de bourses, le volume d’actions sociales et
l’accompagnement de projets culturels ou sociétaux ont progressé.
L’activité hébergement, malgré la neutralisation de chambres pour travaux
de rénovation et réhabilitation, a enregistré de bons résultats. Le taux de remplissage
a augmenté.
La restauration demeure un secteur d’activité difficile. Toutefois, et bien que
les résultats soient en dessous des prévisions, cette activité marchande importante
enregistre une légère hausse de son chiffre d’affaires global (+ 2,2 %).
Le programme de travaux de réhabilitation des résidences universitaires, qui reste
important et très attendu de la part des étudiants, qualifiera encore notre offre
de service et renforcera notre attractivité régionale. La réflexion sur la réduction
et l’optimisation de notre restauration sur chacun de nos sites doit être poursuivie
et accélérée.
En poursuivant dans la voie de l’accompagnement des ressources humaines,
de la rationalisation des dépenses, de la mutualisation des achats et des services,
de la dynamisation de nos structures de restauration et de la consolidation
des recettes d’hébergement notamment, la situation financière et les capacités
d’autofinancement du Crous Lorraine seront confortées.
Jean-Marc Lambert | Directeur
Février 2016
4 ACTUALITÉS
Les Crous célèbrent leurs 60 ans
ACTUALITÉS
Visite de Guillaume Houzel,
directeur du Cnous
Le 8 juin dernier, Guillaume Houzel était en visite à
Metz. À cette occasion, il a pu visiter les nouveaux
locaux du guichet unique, un studio du pavillon
7 de la résidence Saulcy, l’emplacement de l’épicerie Rimbaud, et avoir un temps d’échanges
avec les représentants des personnels.
Après un déjeuner pris au Resto’U Le Metz’In,
Guillaume Houzel a rencontré les membres du
Pôle lorrain d’enseignement supérieur (Ples) et
présenté la stratégie et les orientations du réseau
des Crous dans le cadre de l’élaboration du
prochain schéma directeur de la vie étudiante.
Le jeudi 1er octobre, François Hollande a célébré le 60e anniversaire
des Crous. Accompagné notamment de Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et
de la recherche, de Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de
l’Enseignement supérieur et de la recherche, de Guillaume Houzel,
Directeur du Cnous, et de Denis Lambert, directeur du Crous de Paris,
François Hollande a pu appréhender toutes les évolutions du réseau
des Crous dans l’ensemble des missions qui lui est confié : construction
modulaire de logements, portail numérique de la vie étudiante,
échanger avec des jeunes et présenter le Plan national de vie étudiante
qui répertorie 35 mesures parmi lesquelles guichet social unique, carte
européenne d’étudiant, simplification des demandes de bourses et/ou
logement, augmentation du nombre de centres de soins universitaires,
développement du service civique…
Le Crous Lorraine a parallèlement diffusé une vidéo réalisée à l’aide
de drones et d’images d’archives pour mettre en avant ses 60 ans
d’évolutions patrimoniales avec les constructions de structures
nouvelles et les différentes réhabilitations pour qualifier l’offre de
logements étudiants.
Crédit photo : © Présidence de la République – L.Blevennec
Mise en place des guichets uniques étudiants à Nancy et à Metz
À Metz, un espace dédié à l’installation d’un guichet unique a été créé. Situé dans l’ancienne salle de réunion
du centre local, cet espace permet d’apporter l’ensemble des réponses aux étudiants.
À Nancy, des travaux ont été menés au siège afin d’optimiser l’accueil étudiant pour le transformer en un
véritable guichet unique. Ces deux espaces peuvent également accueillir des permanences d’organismes
tels que la Caf, la préfecture, les réseaux de transports, les mutuelles étudiantes, etc.
5
Be for Crous :
les étudiants ont la parole !
Le Crous Lorraine a récemment lancé un concept
de débats à destination des étudiants lorrains sur
des thématiques concrètes et qui les concernent
au quotidien. L’objectif de ces rendez-vous « Be
for Crous » est de donner la parole aux élus
étudiants, représentants d’établissement, engagés
associatifs en y associant des experts du domaine
concerné dans une configuration propice aux
échanges et dans une ambiance conviviale. Après
avoir traité des notions de vie étudiante et de ses
enjeux lors du premier « Be for Crous », le second
débat dînatoire a abordé la problématique de la
Culture pour les étudiants, toujours en présence
d’un modérateur membre de Radio Campus
Lorraine. Les échanges sont également relayés en
direct sur le réseau social Twitter. L’objectif est de
rendre ces rendez-vous pérenne tout au long de
l’année universitaire à intervalle de six semaines
environ.
Relance des partenariats
à l’international
Le Crous Lorraine a reçu, en octobre 2015, les
représentantes du Studentenwerk de Sarrebruck
(Allemagne). Les Studentenwerken sont des structures très proches des Crous dans leur fonctionnement.
Anne-Marie Ostwald, directrice, Kerstin Bleh,
sous-directrice et Heike Savelkouls assistante, ont
pu bénéficier de différents temps d’échanges
avec Michel Robert, vice-président du conseil de
la vie universitaire de l’Université de Lorraine et
Véronique Cerrutti, responsable du pôle enseignement supérieur, recherche et développement
économique de Metz Métropole.
Cette rencontre leur a également permis de rencontrer la direction et des cadres du Crous Lorraine afin
d’échanger leurs expériences, de prendre la mesure
des contextes et des environnements de travail
afin de dégager des pistes de travail en commun.
Un programme et un calendrier ont pu être établis
pour donner un sens concret à ce partenariat.
Cette relance des liens avec nos homologues
allemands traduit la volonté du Crous Lorraine de
travailler au-delà de ses frontières régionales et
permet d’introduire une nouvelle dynamique de
partenariats internationaux avec en vue un rapprochement avec nos confrères de Karlsruhe, Padoue
et Montréal.
Trophées habitat & bois 2015
Le Crous Lorraine a été distingué lors des 5e Trophées Habitat et Bois
2015 au cours du salon Habitat et Bois. Cet événement fêtait sa 36e
édition et se déroulait au Centre des Congrès d’Épinal du 17 au 21
septembre 2015. Le Crous Lorraine a ainsi remporté le 3e prix de la
catégorie « Logements collectifs ou groupés » pour la construction
du pavillon 7 de la résidence universitaire Saulcy à Metz.
C’est la deuxième fois que le Crous Lorraine intègre le palmarès
régional des constructions bois de la région Lorraine, initié par
Gipeblor (Groupe interprofessionnel de promotion de l’économie
du bois en Lorraine). En effet, en 2013 déjà, il remportait le 2e prix de
la catégorie « Transformation de l’existant » pour la restructuration de
la cité universitaire de Boudonville à Nancy.
Cette compétition très suivie est ouverte aux architectes, constructeurs bois et maîtres d’ouvrages publics, aux BET Bois, aux Caue et
aux Maisons d’Architecture d’Alsace et de Lorraine. Il s’agit aussi
d’un moyen efficace pour l’association régionale des acteurs de
la filière bois en Lorraine (Gipeblor) de démontrer la qualité et
la diversité des usages du matériau bois dans le bâtiment.
6
Action de street marketing
pour la campagne
du DSE - Campus Saulcy Metz
BOURSES
ACTION SOCIALE
7
8 BOURSES / ACTION SOCIALE
ACTUALITÉS
Forums & salons
13 / 01 / 2015Cap
sur l’enseignement supérieur
Nancy et Metz
20 / 01 / 2015Forum au Lycée Hélène Bardot
Pont-à-Mousson
21 / 01 / 2015Forum métiers et formations au lycée
Jean-Baptiste Vuillaume – Mirecourt
21 / 01 / 2015 Forum du handicap – Metz
22 / 01 / 2015 Salon Déodasup – Saint-Dié des Vosges
24 / 01 / 2015 Salon Studyrama – Nancy
28 / 01 / 2015 Forum du handicap – Nancy
05 / 02 / 2015Forum des métiers
et de la formation – Bar-le-Duc
06 / 02 / 2015Forum des métiers et de la formation
au lycée Jean-Auguste Margueritte
Verdun
07 / 03 / 2015Forum des métiers au lycée
La Haie Griselle – Gérardmer
30 / 03 / 2015Forum d’orientation au lycée
Charles de Foucauld – Nancy
03 / 09 / 2015Journée d’accueil des personnels UL
du campus LSH – Nancy
03 / 09 / 2015 Welcome Day – Metz
04 / 09 / 2015 Welcome Day – Nancy
21 – 26 / 09 / 2015 : Étudiant dans ma ville – Metz
24 / 09 / 2015 Nocturne étudiante – Nancy
03 / 10 / 2015Accueil des nouveaux Nancéiens
Nancy
16 / 10 / 2015 Ici Lorraine – Nancy
26 – 28 / 11 / 2015 : Oriaction – Metz
Optimisation de l’instruction des demandes de bourses et / ou logement
Rappel de la cible 2015
Réalisé 2015
Justification des écarts
85 % des dossiers traités
dans les délais au 30 juin
61,7 %
Attente des consignes du MENESR relatives
à l’application de la circulaire des bourses
National
Strasbourg
Reims
71,5 %
68,4 %
69,9 %
Source des données : service DVE
Commentaires : cet indicateur doit permettre aux étudiants boursiers ayant saisi le DSE
avant le 30 avril de s’inscrire dans les établissements dès le mois de juillet
OK !
9
Interventions dans les lycées
04 / 02 / 2015 Lycée
Louis Majorelle – Toul
Félix Mayer – Creutzwald
05 / 02 / 2015 Lycée Raymond Poincaré – Bar-le-Duc
06 / 02 / 2015 Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Fameck
27 / 02 / 2015 Lycée Arthur Varoquaux – Tomblaine
05 / 03 / 2015 Lycée Louis Lapicque – Épinal
06 / 03 / 2015 Lycée Arthur Varoquaux – Tomblaine
27 / 04 / 2015 Lycée Georges de la Tour – Metz
28 / 04 / 2015 Lycée Georges de la Tour – Metz
04 / 02 / 2015 Lycée
Journées portes ouvertes à l’Université de Lorraine
31 / 01 / 2015
Université de Lorraine – Metz
IUT Brabois – Nancy
07 / 03 / 2015 Esstin, Classes préparatoires INP, IUT Charlemagne
28 / 02 / 2015
La gestion des bourses Maaf
confiée au réseau des Crous
Le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et
de la forêt a décidé de confier aux Crous la gestion
des bourses étudiantes relevant de sa responsabilité
à compter de la rentrée 2015 afin de favoriser
une meilleure coordination des services.
Tous les ans, les étudiants relevant du ministère
de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
doivent saisir un Dossier social étudiant (DSE)
afin de faire une demande de bourse et/ou une
demande de logement en résidence universitaire.
Les bourses sont désormais versées mensuellement
par les Crous, dès le premier mois de leur formation,
et non plus avec un différé. Les conditions de
versement et les démarches d’attribution de ces
bourses sont les mêmes que celles appliquées
aux étudiants relevant du ministère de l’Éducation
nationale, de l’enseignement supérieur et de
la recherche.
Journées portes ouvertes
du Crous Lorraine
31 / 01 / 2015résidences
universitaires Bridoux,
Saulcy, Technopôle – Metz
11 / 02 / 2015résidences universitaires Charmois
et Placieux – Grand Nancy
28 / 02 / 2015résidence et restaurant universitaires
Jean Monnet – Longwy
28 / 02 / 2015résidences universitaires Aristide Briand,
Boudonville, Charmois, Médreville,
Monbois, Monplaisir, Placieux
et Vélodrome – Grand Nancy
07 / 03 / 2015résidences universitaires Batelière,
Boudonville, Haute-Malgrange,
Monbois et Placieux – Grand Nancy
28 / 03 / 2015résidence universitaire Batelière
Grand Nancy
Mise en paiement des bourses sur critères sociaux
Réalisé 2015
Taux de paiement de la 1ère mensualité
supérieur à 80 % au 30 septembre
82 %
National
Strasbourg
Reims
74,3 %
75,3 %
77,5 %
Source des données : service DVE
Commentaires : cet indicateur doit permettre aux étudiants boursiers de faciliter le paiement des frais liés à la rentrée
10 BOURSES / ACTION SOCIALE
ENTRETIEN AVEC
MICHEL
BADACHE
RESPONSABLE DE LA DIVISION
DE LA VIE ÉTUDIANTE
numérisées, elles sont transférées
sur notre logiciel Aglaé puis sont
traitées par les gestionnaires du
Dossier Social Étudiant.
CL : Quels sont les différents
types de bourses gérées
par le Crous Lorraine ?
MB : Le Crous Lorraine gère
principalement les bourses sur
critères sociaux du ministère de
l’Enseignement supérieur, ainsi
que les bourses du ministère de
la Culture et la communication
et enfin les bourses de service
public attribuées aux étudiants
qui bénéficient d’un contrat
emploi d’avenir professeur
et depuis peu les bourses du
ministère de l’Agriculture de
l’agroalimentaire et de la forêt.
CL : Quelles sont les conditions
requises pour percevoir une
bourse ?
MB : Pour la bourse sur critères
sociaux, il y en a plusieurs : l’âge,
le diplôme, la nationalité, le type
d’études et enfin les ressources.
En effet, il faut avoir moins de
vingt-huit ans au 1er septembre
de l’année universitaire lors de
la première demande et justifier
de sa réussite au baccalauréat
ou à un titre équivalent. Il faut
également être de nationalité
française bien qu’il existe
quelques exceptions pour
les étudiants de nationalité
étrangère. Enfin, il faut être
inscrit dans un établissement
d’enseignement supérieur hors
filières sanitaires et sociales, et
justifier d’un revenu fiscal (avis
d’imposition) qui ne dépasse pas
le plafond (variable en fonction
des points de charge) indiqué
dans la circulaire.
CL : Quelles sont les démarches
pour faire une demande
de bourse ?
MB : Il faut se connecter sur
le portail etudiant.gouv.fr qui
ouvre du 15 janvier au 31 mai
tous les ans. Ensuite le portail
génère automatiquement une
notification avec la liste des
pièces justificatives à fournir.
Ces pièces sont à retourner par
voie postale avec la notification sur
laquelle il y a un code barre à une
société qui les numérise. Une fois
CL : Comment le dossier
est-il instruit ?
MB : Si le dossier est complet
et la demande faite entre le
15 janvier et le 31 mai, il est traité
en quelques clics. En revanche,
dès qu’il y a un divorce, une
pension alimentaire ou des
revenus à l’étranger cela se
complique. Hélas, trop souvent
les dossiers sont incomplets,
quasiment dans un cas sur deux.
Tout dossier complet et instruit
entre le 15 janvier et le 31 mai
permet à l’étudiant de percevoir
avec certitude sa bourse dès le
mois de septembre. Un dossier
incomplet ralentit le processus
de traitement car chaque
anomalie est traitée au cas par
cas, ce qui est très chronophage.
Quand le dossier est traité,
l’étudiant reçoit une notification
d’attribution conditionnelle
de bourse par e-mail qu’il doit
transmettre au service scolarité
de son établissement qui valide
l’inscription. C’est à partir de
cette étape que l’étudiant reçoit
la notification définitive.
CL : Le nombre de boursiers
est-il en hausse par rapport
aux années précédentes ?
MB : Oui, et cela pour deux
raisons : la première c’est
l’augmentation de la population
étudiante, tant au plan national
que local (+6 %) et la seconde,
c’est l’augmentation de la
paupérisation de la population
étudiante sur les cinq dernières
années.
11
Échelons de bourse et montant
annuel correspondant
% boursiers par échelon
2013 / 2014
Échelon 0
(exonération droits d’inscription
et de sécurité sociale)
CL : Quels sont les dispositifs
mis en place pour simplifier la demande de bourse ?
MB : Il y a trois lignes directrices :
dématérialiser les supports
et la procédure, garantir un
accès aux mêmes services où
que l’on se trouve via Internet,
adapter l’accueil pour faciliter les
démarches grâce à un guichet
unique. Dès la fin de l’année 2014
a été créé le Portail de la Vie
Etudiante : c’est un site Internet
sur lequel l’étudiant renseigne
toutes ses coordonnées pour
l’ensemble de ses demandes
(bourses, logement, job étudiant).
C’est un guichet unique en ligne.
L’avantage c’est que l’étudiant
ne renseigne qu’une seule
fois son identité et toutes ses
coordonnées, alors qu’auparavant
il devait le faire à chaque
demande. En janvier 2016, le
portail etudiant.gouv.fr a été mis
en ligne et a remplacé le portail
de la vie étudiante. C’est un site
Internet unique pour tous les
étudiants. Il est également prévu
un rapprochement entre le
portail de l’admission post bac et
etudiant.gouv.fr qui va simplifier
considérablement les démarches
des nouveaux demandeurs de
bourses et de logements. Il est
prévu aussi de pouvoir y faire des
demandes d’aides au logement
délivrées par la Caf. L’objectif
de ces trois axes est donc
de simplifier les demandes des
étudiants.
2014 / 2015
2015 / 2016
22,73
7,19
4,26
Échelon 0 bis
1 008 €
14,14
32,89
27,61
Échelon 1
1 667 €
19,19
19,42
15,26
Échelon 2
2 510 €
9,85
8,88
7,91
Échelon 3
3 215 €
8,59
7,91
8,38
Échelon 4
3 920 €
5,05
5,03
7,64
Échelon 5
4 500 €
9,34
8,40
13,49
Échelon 6
4 773 €
8,33
7,43
10,71
Échelon 7
5 545 €
2,78
2,88
4,75
Nombre de boursiers ESR
2013 / 2014
au 30 juin 2014
2014 / 2015
au 15 juin 2015
640 232
2015 / 2016
au 15 janvier 2016
654 983
681 703
17 568
17 040
17 911
25 401
24 606
26 653
13 314
12 758
14 193
Nombre de boursiers Culture et communication
2013 / 2014
au 26 juin 2014
2014 / 2015
au 19 juin 2015
10 302
2015 / 2016
au 15 janvier 2016
10 448
442
405
10 172
458
427
87
417
411
93
90
Nombre de boursiers Service public
2013 / 2014
au 23 décembre 2014
116
114
2014 / 2015
46
177
337
390
110
Nombre de boursiers MAAF
2013 / 2014
13 618
171
208
270
2015 / 2016
au 15 janvier 2016
Crous Lorraine
Crous de Strasbourg
Crous de Reims
Total national
44
182
12
ENTRETIEN AVEC
FRANÇOISE KARSHENAS
CONSEILLÈRE TECHNIQUE
DU SERVICE SOCIAL
CL : Quels sont les domaines
d’interventions des assistantes
sociales du Crous Lorraine ?
FK : La mission du Crous est
de favoriser l’amélioration
des conditions de vie et de travail
des étudiants.
« La mission du service social
en particulier est d’aider
les étudiants à s’insérer au mieux
dans leur parcours d’étude
et d’appréhender dans
les meilleures conditions
l’apprentissage de leur autonomie.
Il contribue également à
la réduction des inégalités »1.
Il faut rappeler que le Crous
Lorraine a une particularité :
il y a deux équipes distinctes
d’assistantes sociales, celle du
Crous et celle du Sumpps2.
Ces équipes sont elles-mêmes
localisées sur deux sites (Nancy
et Metz). Quel que soit le service
de rattachement des assistantes
sociales, nous effectuons
exactement les mêmes tâches.
Nous avons très régulièrement
des commissions d’aides sociales
qui nous permettent d’être
sûrs que nos pratiques sont les
mêmes et que tout étudiant,
quelle que soit l’assistante sociale
par laquelle il est reçu, aura une
égalité de traitement.
C’est important pour nous.
CL : Y a-t-il différents niveaux
d’interventions ?
FK : Oui, nous intervenons
à différents niveaux. Nous avons
un rôle d’accueil : écouter
la demande de l’étudiant et
éventuellement lui apporter un
accompagnement psychosocial
s’il est en situation de crise, de
difficulté, s’il se retrouve à la rue,
s’il vit des conflits importants.
Nous avons un rôle social
d’écoute. Nous accompagnons
l’étudiant en lui donnant des
informations, en l’aidant dans
son accès aux droits, en le
renseignant sur le dossier social
étudiant, par exemple, au cas où
il n’aurait pas compris pourquoi
il accède à tel ou tel échelon.
Cette tâche ne nous est pas
propre, elle est partagée avec les
gestionnaires de bourses. Nous
avons aussi un rôle d’information
sur les problèmes de Sécurité
sociale, de mutuelle, notamment
pour l’accès au logement,
pour toutes sortes de droits,
éventuellement les soins gratuits
quand un étudiant n’a pas de
mutuelle ou que sa sécu n’est
pas encore établie.
Nous avons un rôle de soutien et
de conseil. Nous intervenons au
niveau du dossier social étudiant
quand la situation est telle
qu’il n’est pas possible d’évaluer
la situation familiale et que
le service des bourses a besoin
d’une évaluation sociale. Nous
intervenons par le biais d’un
dispositif national d’aide géré par
les Crous qui s’appelle les aides
spécifiques. Il en existe plusieurs
types : les aides spécifiques
en allocations annuelles (ASA)
et les aides ponctuelles qui
prennent différentes formes.
Les aides annuelles concernent
des étudiants qui répondent à
certaines obligations des bourses
mais qui ne répondent pas
à d’autres obligations (rupture
familiale). Dans ces cas-là,
après évaluation, l’assistante
sociale présente le dossier en
commission, ce qui permet
à l’étudiant de bénéficier d’une
aide annuelle versée à la même
périodicité et selon les mêmes
montants que les bourses,
et qui donne les mêmes droits
au niveau de la sécurité sociale
et de l’exonération des frais
d’inscriptions, mais il n’y a pas
de taux zéro. Il y a aussi des aides
ponctuelles qui sont réparties
en différentes catégories :
supérieures à 800 euros par
an qui vont nous permettre de
soutenir un étudiant en rupture
familiale récente dont la bourse
a déjà été calculée au vu des
revenus de sa famille mais qui
se retrouve isolé.
Cet étudiant pourra bénéficier
d’une aide correspondant
à la différence entre l’échelon
qu’il perçoit actuellement et
l’échelon qu’il aurait pu avoir
s’il était passé en aide annuelle.
Il y a aussi des étudiants qui
ont des difficultés au niveau de
leur cursus, qui ne bénéficient
pas du nombre d’ECTS3 voulus
pour bénéficier d’une bourse
et qui vont être aidés par cette
commission dans des montants
qui sont au maximum de deux
fois l’échelon 1 annuel. Ensuite, il
y a aussi des commissions locales
d’aides ponctuelles qui vont
permettre d’examiner toutes
les demandes des étudiants qui,
pour une raison ou une autre,
ont une difficulté temporaire
pour se nourrir, pour payer leur
hébergement, leurs frais d’études,
etc… Là, nous répondons au cas
par cas. Ces commissions ont
lieu une fois tous les quinze jours
environ. Cela permet d’apporter
une réponse rapide mais avec
des montants limités. Les
assistantes sociales reçoivent les
étudiants, font l’évaluation des
besoins, aident à la constitution
des dossiers et présentent
les dossiers en commission et
assurent les suites.
CL : Quelles sont les démarches
à faire pour contacter le service
social du Crous Lorraine ?
FK : C’est tout à fait facile. Il suffit
soit d’envoyer un e-mail à
l’adresse [email protected],
soit de téléphoner aux différents
secrétariats des services sociaux,
soit par courrier, ou encore en
se rendant directement auprès
des secrétariats. Sachant que les
différentes assistantes sociales
sont sectorisées, c’est-à-dire que
chaque assistante sociale va
s’occuper d’un secteur d’étude
particulier. Il est important
de savoir de quelle assistante
sociale il dépend pour s’adresser
directement à son secrétariat,
cela évite des pertes de temps.
13
Sinon, nous faisons le relai
et nous orientons l’étudiant vers
le service qui convient.
CL : Quelles solutions concrètes
sont proposées aux étudiants
selon les différents cas ?
FK : Tout va dépendre de la
demande de l’étudiant et de
l’évaluation qui est faite de sa
situation. La réponse est vraiment
au cas par cas. C’est de la
technicité de l’assistante sociale
d’arriver à comprendre quelle
est réellement la demande,
de présenter les différentes
solutions possibles qui ne
correspondent pas toujours
à la demande de l’étudiant, car
parfois nos moyens d’actions
sont limités, puis ensuite de
l’accompagner. D’un étudiant
à l’autre, l’accompagnement est
extrêmement varié. Cela peut
représenter un seul rendez-vous
dans l’année, mais aussi un
accompagnement beaucoup
plus long en particulier pour
des étudiants qui sont fragilisés
ou qui ont vécu des choses
extrêmement difficiles et qui
ont besoin d’être soutenus de
façon plus régulière. Pour autant,
les assistantes sociales ne se
substituent pas aux services
d’aides psychologiques ou
psychiatriques puisque nous
pouvons à chaque fois les
renvoyer vers les services les plus
compétents.
Depuis quelques années a été
mis en place un service de
chargement des cartes Clé pour
dix ou vingt repas. Dans l’année
on peut donner plusieurs fois
l’équivalent de dix ou vingt
repas au restaurant universitaire.
Cela nous a permis de faire
beaucoup moins appel à des
organisations caritatives comme
les Restos du cœur que nous
sollicitions à un moment donné
alors que les étudiants ne sont
pas leur public prioritaire. Cela
permet également de répondre
aux besoins alimentaires des
étudiants en plus des épiceries
sociales, et cela permet aussi aux
étudiants qui n’ont pas du tout
d’argent de partager un repas
avec d’autres étudiants et de
continuer à avoir une vie sociale
parce qu’on sait que certains
étudiants qui n’ont pas les
moyens de manger au restaurant
universitaire sont aussi privés
de tout ce volet « vie sociale ».
Des statistiques nationales disent
d’ailleurs que les étudiants
qui mangent régulièrement dans
les restaurants universitaires ont
plus de chances de valider leur
année. C’est donc une solution
tout à fait adaptée.
1–E
xtrait de la circulaire qui définit les missions du service social dans les Crous, éditée en février 2014.
2 – Sumpps : Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé.
3 – ECTS : abréviation du terme anglais European Credits Transfer System. Ce système permet d’attribuer des points à toutes les composantes d’un programme
d’études en se fondant sur la charge de travail à réaliser par l’étudiant. Il offre ainsi une meilleure lisibilité européenne des programmes d’études nationaux,
et constitue par ce moyen un outil, complémentaire au supplément au diplôme, facilitant la mobilité d’un pays à l’autre et d’un établissement à l’autre.
Aides spécifiques annuelles versées aux étudiants en enseignement supérieur
2013 / 2014
2014 / 2015
Nombre
d’étudiants aidés
Nombre
d’aides
Cumul
d’aides en euros
Nombre
Cursus Licence
121
121
520 961
Cursus Master
67
67
281 454,70
Cycle 1
41
41
171 068,50
Cycle 2
12
13
47 150
10
Cycle 3
Total
Nombre
d’aides
128
Cumul
d’aides
129
566 642,20
65
65
276 936
40
40
170 578
10
44 145,10
8
8
29 883
4
4
13 413
249
250
1 050 517,20
247
248
1 071 714,30
Aides spécifiques ponctuelles versées aux étudiants en enseignement supérieur
2013 / 2014
2014 / 2015
Nombre
Nombre
d’aides
Cumul
d’aides en euros
Nombre
Nombre
d’aides
Cumul
d’aides
Cursus Licence
915
1 927
399 763,85
941
1 993
473 134,90
Cursus Master
754
1 632
334 246,03
824
2 037
367 818,49
29
45
9 232
34
48
11 192
Cycle 1
369
690
170 572,50
413
798
203 647,50
Cycle 2
132
233
51 865
135
324
59 194
Cycle 3
25
39
12 306
12
25
10 898
Cursus Doctorat
Diplôme univ.
Total
11
21
2 135,50
12
28
3 395
2 221
4 587
980 120,88
2 361
5 253
1 129 279,89
14
Site de la résidence universitaire
Charmois - Vandœuvre-lès-Nancy
15
HÉBERGEMENT
16 HÉBERGEMENT
ACTUALITÉS
Tours d’affectation
1 749 affectations prononcées avant le 1er tour (au 12 juin 2015)
(étudiants ayant demandé en 1er vœu à conserver le logement
qu’ils occupent et n’ayant pas mis un terme à leur contrat
avant le 31 août 2015)
1er tour national le 25 juin 2015
Crous Lorraine : 5 401 notifications avec affectation
et 3 066 notifications sans affectation
Crous de Strasbourg : 4 730 et 737 respectivement
Crous de Reims : 2 348 et 1 711 respectivement
2 tour national le 16 juillet 2015
Crous Lorraine : 1 343 notifications avec affectations
et 3 664 notifications sans affectation
Crous de Strasbourg : 500 et 1 621 respectivement
Crous de Reims : 185 et 2 681 respectivement
e
Provenance des étudiants
français logés au Crous
1
Moselle
2
Vosges
1 270 étudiants
857 étudiants
3
Meurthe-et-Moselle
746 étudiants
4
Meuse
377 étudiants
5
Dom-Tom
111 étudiants
6
Bas-Rhin
105 étudiants
7
Haute-Marne
83 étudiants
8
Marne
55 étudiants
—
Haut-Rhin
55 étudiants
10
Haute-Saône
50 étudiants
11
Doubs
28 étudiants
12
Aube
24 étudiants
13
Bouches-du-Rhône
22 étudiants
—
Seine-Saint-Denis
22 étudiants
15
Seine-et-Marne
21 étudiants
Nomination d’un nouveau
chargé de mission hébergement
Richard Wilms, directeur de la résidence universitaire
Haute-Malgrange à Vandœuvre-lès-Nancy, a pris ses fonctions
de chargé de mission hébergement le 12 octobre 2015.
Il assure notamment un lien permanent entre les DUG et la direction,
et travaille sur la concurrence vis-à-vis du parc privé, afin que
le logement au Crous demeure attractif pour de nouveaux locataires
et fidélise les anciens.
Taux de couverture
Réalisé 2015
102 %
114,10 %
- Recettes en forte hausse (mise en service de logements réhabilités,
bon remplissage à la rentrée, assouplissement des procédures d’admission)
- Maîtrise des dépenses (fluides, moyens des services)
Lorraine
National
2013
107 %
104,3 %
2014
110,7 %
106,3 %
Source des données : service Contrôle de Gestion
Précisions méthodologiques de calcul de l’indicateur :
total des RP du domaine / (total des dépenses RP + MS PA)
Commentaires : le taux de couverture est un indicateur pertinent puisqu’il tient compte des recettes hors subventions
et des dépenses, et permet de mettre en évidence la performance économique de l’activité
OK !
17
Conseil de résidence
Les élections se sont déroulées dans les résidences
universitaires du Crous Lorraine le mardi 17
novembre 2015. Au total, 4 listes ont été déposées
sur les campus de Metz et Longwy ainsi que 12 listes
à Nancy. Voici les résultats du scrutin :
Nombre
total
de
résidences
Nombre de
résidences
où des
élections
ont été
organisées
Inscrits
Votants
Proportion
de
votants
Bulletins
blancs
ou
nuls
Suffrages
exprimés
FERUF
ou
UNEF
Bouge
ton
CROUS
ou
FAGE
Autres
listes
19
12
5 871
722
12,30 %
50
672 soit 11,45 %
6 sièges
3 sièges
15 sièges
Accueil en résidence universitaire
Trois temps forts ont jalonné l’année 2015 dans
les résidences du Crous Lorraine : la galette des rois
le 20 janvier, le pot de bienvenue le 30 septembre
et une soirée de fin d’année le 16 décembre.
Campagne logement Grand Est
C’est au mois de décembre que les trois Crous du Grand Est ont lancé
une campagne de communication commune pour promouvoir
le logement ponctuel avec pour slogan : « Chez nous, c’est chez vous ».
Siglée aux couleurs de la nouvelle charte nationale « Crous Logement »,
cette campagne cible donc l’Alsace, la Champagne-Ardenne
et la Lorraine, principales zones de provenance de nos locataires.
Taux d’occupation financier sur 12 mois
Réalisé 2015
89 %
81,7 %
- Fermeture de certains bâtiments pour réhabilitation
- Départs anticipés non-compensés par de nouvelles arrivées
Source des données : service Contrôle de gestion
recettes effectives c/7063 / recettes théoriques c/7063
18 HÉBERGEMENT
ENTRETIEN AVEC
RICHARD
WILMS
CHARGÉ DE MISSION HÉBERGEMENT
CL : Quel est le rôle d’un chargé
de mission hébergement
au Crous Lorraine ?
RW : Il convient de préciser
que les missions dont j’ai la
responsabilité sont transversales.
C’est d’abord de faire le lien entre
les directeurs d’UG1 sur le terrain
et la Direction, en prise directe
avec Monsieur Capron2, pouvant
ainsi nous amener à traiter des
sujets divers. La transmission
d’informations fonctionne dans
les deux sens, à savoir que les
directeurs d’UG peuvent me
faire remonter des informations
(certaines personnes n’ont pas
hésité à me contacter dès qu’ils
en ont eu l’occasion et le besoin),
mais je fais aussi redescendre
l’information de la part de la
Direction.
Les sujets divers évoqués sont,
entre autres, les équipements
des résidences, tout ce qui est
en corrélation avec le service
communication, comme par
exemple l’organisation d’activités
et de soirées étudiantes
(appui logistique et matériel),
un travail de réflexion sur le
règlement intérieur, l’étude de
la concurrence du logement
privé pour éventuellement s’en
inspirer. Nous continuerons
à travailler en fonction de
l’évolution des directives et
des sollicitations de Monsieur
Lambert3.
1–U
G : Unité de gestion
2 – P. Capron est le directeur adjoint du Crous Lorraine
3 – J.-M. Lambert est le directeur du Crous Lorraine
4 – DVE : Division de la Vie Étudiante
Je suis le relais entre la Direction
et les directeurs d’UG mais je
suis aussi en contact avec tous
les services qui sont concernés
par les demandes et avec
qui nous pouvons mener des
projets en collaboration, à savoir
avec la DVE4, le patrimoine, le
service achats/marchés pour
leur connaissance du cadre
législatif ou encore le service
communication.
CL : Quels sont les premiers
axes de travail depuis votre
prise de poste ?
RW : Un premier travail a été
mené sur la concurrence, en
allant enquêter dans d’autres
résidences sur le tarif des
propositions en termes de salle
ou de matériel mis à disposition
(comme par exemple la mise
à disposition gratuite de vélos),
pour essayer de compléter et
d’améliorer notre offre. Ceci
dans le but d’attirer de nouveaux
locataires et de fidéliser les
anciens car un étudiant
cherchant un logement est très
attentif aux services que nous
lui proposons. Plus nous lui en
proposons, mieux c’est !
J’ai également travaillé sur des
problématiques rencontrées
par certains de mes collègues
comme par exemple des
problèmes liés à des parents
de locataires qui demandent
des précisions sur le règlement
intérieur, le renseignement
de documents de la CAF pour
lesquels les résidences ne sont
pas toujours en mesure de
leur apporter des éléments de
réponse. Je prends d’ailleurs soin
de contacter le service achats/
marchés pour m’assurer du cadre
juridique afférent.
D’ailleurs, j’ai déjà été sollicité
pour des situations liées à des
parents qui ne comprennent pas
pourquoi nous ne déclarons pas
à la CAF les charges du montant
du loyer (les aides en seraient
modifiées par conséquent), qui
ne saisissent pas exactement le
statut des logements du Crous
et qui du coup ne se référent
pas aux bons documents pour
remplir différentes demandes
d’aide. Autre exemple sur
Metz, il s’avère que certains
bâtiments ont des conventions
assez particulières qui datent
de l’origine de la création des
logements et sur lesquelles
nous travaillons car elles posent
problème par rapport au reste de
notre parc locatif. On doit noter
deux types de résidences, liés
à leur mode de financement :
celles dites « ALS » qui ouvrent
droit à l’aide pour le logement
social, qui appartiennent au
Crous et à l’Etat et celles dites
« Aplisées », qui datent des années
1990 (Technopôle, Vélodrome)
qui n’appartiennent pas encore
au Crous. Il y a également le
règlement intérieur unique dans
toutes les structures, mais encore
imparfait, que nous souhaitons
faire évoluer du fait d’un manque
d’application au quotidien
sur le terrain. C’est pourquoi nous
mettrons en place un groupe
de travail.
19
Aujourd’hui, les étudiants supportent mal
les sanitaires et les cuisines en commun
utilisées par un trop grand nombre de locataires
Pour les autres axes de travail,
Monsieur Lambert m’a sollicité
pour un projet nommé « Villa
Finaly », pour lequel nous
allons mettre à disposition une
information qui a pour objectif
de proposer aux étudiants la
possibilité d’aller faire un séjour
à Florence dans une villa qui
appartient aux Universités
de Paris, et, m’a demandé de
suivre le projet Gaia dans le
cadre duquel le Crous Lorraine
a signé des conventions avec
différentes écoles d’ingénieurs
et l’Ecole nationale supérieure
d’architecture de Nancy pour
leur permettre de travailler sur
des projets de rénovation et / ou
restructuration de résidences
universitaires.
Mon autre objectif est de
rencontrer les directeurs
de chaque résidence pour
faire un inventaire de tout ce
qu’elles possèdent en termes
d’équipements mais également
pour que je puisse m’imprégner
des différents types de logement
et de structures sur toute la
Lorraine.
CL : La colocation est-elle une
piste à développer pour l’avenir ?
RW : Il s’agit effectivement
d’un projet que souhaite mettre
en place notre Directeur, dont
les modalités d’exécution seront
à définir ultérieurement. En y
réfléchissant et en listant les
avantages et inconvénients de ce
mode d’hébergement, je n’y ai
finalement trouvé que des points
positifs. Aujourd’hui, les étudiants
supportent mal les sanitaires et
les cuisines en commun utilisées
par un trop grand nombre de
locataires. Du coup, la colocation
remédierait à ce problème avec
deux avantages. Premièrement,
le partage des espaces communs
serait réduit au nombre
d’étudiants habitant le logement
(4, 5 ou 6, tout sera une question
de choix) avec une plus grande
responsabilisation de l’utilisation
de ces lieux communs.
Actuellement, nous n’arrivons pas
à responsabiliser les utilisateurs
des lieux communs car nous
ne savons pas qui les utilise. Par
exemple, un sanitaire est dédié à
un étage mais une personne de
l’étage du dessous ou du dessus
peut très bien y venir. Alors que
dans le cadre d’une colocation,
nous saurons exactement quels
sont les utilisateurs de ces
lieux et, de ce fait, il y aura une
responsabilisation de la part de
l’étudiant. Deuxièmement, le lien
social sera conservé, et permettra
à des jeunes de communiquer
entre eux et de se connaître.
En effet, aujourd’hui il faut
reconnaître que les logements
qui ont été créés avec un confort
plus élevé (cuisine intégrée au
logement) amènent les étudiants
à se renfermer sur eux-mêmes.
CL : Quels projets pour 2016 ?
RW : Pour le moment, je dois
réaliser les missions que
m’a confiées la Direction et
notamment la plus importante
qui sera de faire un bilan
de toutes les résidences de
Lorraine. Je n’ai pas encore
les informations concernant
l’évolution des logements,
étant donné la difficulté de
financement des projets. L’idée
de la colocation sera bien
évidemment au centre des
discussions en ce qui concerne
la construction et/ou de la
restructuration de nouveaux
logements à partir de 2016.
20 HÉBERGEMENT
ACTIVITÉ ANNUELLE DES RÉSIDENCES
Nancy & agglomération
Aristide Briand
Haute-Malgrange
NL : 125 – TOF : 87,97 %
DSE : 90 – DLEI : 11
Hommes : 41 – Femmes : 60
Boursiers : 83 (82 %)
Non boursiers : 18 (18 %)
NL : 222 – TOF : 79,38 %
DSE : 95 – DLEI : 49
Batelière
Médreville
NL : 253 – TOF : 82,76 %
DSE : 178 – DLEI : 41
NL : 490 – TOF : 81,66 %
DSE : 391 – DLEI : 70
Boudonville
Monbois
NL : 558 – TOF : 71,45 %
+ 180 chambres immobilisées
pour réhabilitation
DSE : 433 – DLEI : 43
NL : 688 – TOF : 81,24 %
DSE : 491 – DLEI : 118
Charmois
Monplaisir
NL : 427 – TOF : 64,62 %
DSE : 226 – DLEI : 55
NL : 560 – TOF : 86,63 %
DSE : 326 – DLEI : 69
Notre-Dame de Lourdes
NL : 180 – TOF : 43,12 %
Les 180 logements ont été immobilisés
à partir du 1er juillet 2015
pour réhabilitation
NL : Nombre de logements
TOF : Taux d’occupation financier
DSE : Dossier social étudiant
DLEI : Dossier logement étudiant international
Les données chiffrées sont issues d’ AGLAE.
Les limites de cette extraction restent identiques à celle de 2014. Ne figurent pas dans ces chiffres les étudiants Campus France en affectation directe via GLOBE,
les passagers (résidents présents pour moins de 3 mois) et les étudiants admis directement par les UG après le tour d’affectation et qui n’ont pas constitué de DSE ou de DLEI).
21
Metz & agglomération
Placieux
Bridoux
NL : 412 – TOF : 83,05 %
DSE : 306 – DLEI : 27
NL : 316 – TOF : 83,50 %
DSE : 234 – DLEI : 11
Provençal
Saint-Quentin
NL : 299 – TOF : 91,12 %
DSE : 199 – DLEI : 44
NL : 270 – TOF : 80,43 %
DSE : 99 – DLEI : 121
Saurupt
Saulcy
Vélodrome
Technopôle
NL : 475 – TOF : 86,95 %
DSE : 186 – DLEI : 178
NL : 323 – TOF : 91,13 %
DSE : 249 – DLEI : 73
Longwy
NL : 773 – TOF : 83,41 %
Pavillon 6 : NL : 180 – TOF : 87,61 %
DSE : 656 – DLEI : 318
NL : 621 – TOF : 85,25 %
DSE : 376 – DLEI : 66
Sarreguemines
Jean Monnet
NL : 208 – TOF : 84,55 %
DSE : 102 – DLEI : 14
Douaumont
NL : 32 – TOF : 70,55 %
22 HÉBERGEMENT
ENTRETIEN AVEC
FRANCIS
CHEVALIER
RESPONSABLE
DU SERVICE PATRIMOINE
CL : Quel est le bilan des
travaux de réhabilitation
menés en 2015 ?
FC : Nous avons terminé le
chantier du Charmois pour
les bâtiments B et C, ce qui
représente la réhabilitation de
222 chambres ainsi que 7
à destination des personnes
à mobilité réduite, un logement
de fonction et 2 cuisines
communes par étage. La
réception des travaux a eu
lieu le 23 décembre 2014 et le
projet a coûté 6,6 M€ d’euros
entièrement financé par Les
Crous.
Le projet pour les travaux de
la résidence Notre-Dame-deLourdes a débuté par le choix de
l’architecte au début de l’année
2015 parmi une cinquantaine
de candidats. Le jury (composé de
messieurs Lambert et Badache
et un architecte de l’Ordre des
architectes) a retenu le dossier
du bureau d’études Tournier
& Associés. La consultation des
entreprises pour les travaux
s’est terminée par le dépôt
des quatre offres au 1er août 2015.
Le choix de l’entreprise s’est
porté sur Eiffage Construction
qui en a été notifiée seulement
le 23 novembre, dû à un retard
dans le plan de financement
(5,9 M€ des Crous) pour la
réhabilitation de 179 logements
(dont 164 chambres de 13 m2,
pour personne à mobilité réduite
et des T 1), un logement de
fonction, 3 cuisines collectives
et une salle de travail par étage.
Une nouveauté s’y est ajoutée,
comme pour les résidences
Charmois, Boudonville et NotreDame-de-Lourdes, nous avons
mis en place un contrôle d’accès
des locaux communs par un
badge Crous. La présentation du
projet a eu lieu le 2 décembre,
avec un début du chantier pour
un an de travaux le 9 décembre.
Si la durée initiale des travaux
était de 48 semaines (soit 11 mois,
dont un mois de préparation
administrative, matérielle
et logistique), et malgré
l’accumulation d’un retard, le
Crous Lorraine a souhaité une
livraison pour la rentrée de
septembre 2016.
En ce qui concerne la résidence
Boudonville, les bâtiments
B1 et B ont été terminés en août
2015 (6,6 M€ des Crous),
ce qui représente 176 logements,
un logement de fonction ainsi
que deux cuisines collectives
et une salle de travail par étage.
Les étudiants ont pu intégrer
les nouvelles chambres au
1er septembre. Le hall commun
du bâtiment B a aussi été rénové
donnant de nouvelles salles
communes pour les résidents
avec contrôle d’accès par un
badge Crous.
Pour le bâtiment B2 (4,9 M€
des Crous et du Crous Lorraine),
l’entreprise Demathieu et Bard
a reçu une notification, au cours
de la période légale de 13 mois
suivant la réalisation des travaux
de B1 et B. Le projet a été signé
le 20 novembre avec un début
des travaux courant 2015 pour
la rénovation de 155 logements.
Le délai des travaux initialement
prévu était de 11 mois mais le
Crous leur a signifié le souhait
d’une livraison des nouveaux
logements pour le 1er septembre
2016. Cette réduction du délai est
d’autant plus faisable qu’il n’y a
pas de chaufferie à refaire.
CL : Qu’en est-il de la
construction de l’espace multiservices sur le campus Artem ?
FC : La date du programme
pour le projet Artem date du
8 novembre 2013. À l’issue d’un
concours de maîtrise d’œuvre
et d’architectes, 4 projets (payé
chacun 20 000 euros) ont été
retenus sur la trentaine de
dossiers qui ont été présentés.
Les candidats retenus,
Les architectes SA de Strasbourg
et monsieur Bolzer de Nancy,
en ont été avertis le 24 avril 2014.
Du fait d’un retard lié au retour
de l’accord signé de
la part du Conseil départemental,
qui doit financer à hauteur de
1,5 M€ le projet puisque le Crous
devra restaurer les collégiens du
futur collège proche du site, la
notification auprès de l’architecte
n’a été effectuée que le 19 février
2015. L’étude APS1-APD2
(l’estimation des travaux ayant dû
être modifiée, le Crous Lorraine
s’est fait aider par une assistance
à maîtrise d’ouvrage) a été validée
par Monsieur Lambert le 16 juin
2015. La demande de permis
de construire a également
été retardée puisque le projet
Artem intègre un lotissement
23
de bâtiments avec un cahier des
charges global. La société Nicolas
Michelin gérant la maîtrise
d’œuvre du lotissement a analysé
le permis de construire dans un
souci d’homogénéité du lieu.
Un rendez-vous avec la société
Solorem, société d’économie
mixte qui travaille pour le Grand
Nancy et faisant l’intermédiaire
entre la société Nicolas Michelin,
les écoles et le Crous Lorraine,
a été organisée mi-décembre
2015 pour évoquer les modalités
d’acquisition du terrain dont
elle est l’actuel propriétaire.
Depuis, le Crous Lorraine attend
la confirmation du permis de
construire, dont la demande
a été envoyée à la fin de l’année
2015 mais le délai d’attente peut
être de 6 mois. La livraison du
bâtiment est attendue pour la
rentrée 2017 (même si le souhait
du Crous Lorraine est pour
le mois d’avril), soit une année
de décalage par rapport à la
date envisagée au démarrage
du projet. Ce dernier va coûter
5,6 M€ (3 M€ des Crous et du
Crous Lorraine, 1,5 M€ du Conseil
Départemental de Meurthe-etMoselle, 1,1 M€ du Grand Nancy).
CL : En matière d’accessibilité,
quelles démarches ont été
engagées par le Crous Lorraine ?
FC : Des travaux ont aussi été
menés concernant l’accessibilité
pour personnes handicapées
pour les restaurants. À partir de
juillet 2015 (avec un arrêt en été
suite à une indisponibilité des
salles), les chantiers ont débuté
dans deux des établissements
destinés à recevoir du public,
c’est-à-dire les points de
restauration, contrairement
aux résidences qui ne sont pas
qualifiées comme telles. Il s’agit
des restaurants universitaires
Des travaux ont aussi été
menés concernant l’accessibilité
pour personnes handicapées
pour les restaurants.
1 – APS : Avant-projet sommaire
2 – APD : Avant-projet définitif
24 HÉBERGEMENT
Réhabilitation de la résidence
Notre-Dame de Lourdes - Nancy
de Brabois et Vélodrome
pour un total de 1,4 M€. Avec
l’architecte monsieur Tourneux,
nous recréons tous les sanitaires
car les portes n’étaient pas aux
bonnes dimensions, nous créons
un ascenseur extérieur sur les
deux sites pour accéder aux
étages et nous créons des salles
sécurisées, dites locaux d’attente,
pour les personnes à mobilité
réduite en cas d’incendie, afin
qu’elles puissent s’y réfugier.
En considérant le nombre de
repas servis, environ 1 500, et les
ratios qui nous sont imposés, il
faut que l’on puisse sécuriser 27
fauteuils roulants, ce qui génère
de gros travaux : démonter les
faux plafonds, mettre des clapets
coupe-feu sur les gaines de
ventilation, asservir les portes
à la détection incendie, refaire
toute la détection incendie.
Pour ce projet, nous avions
décidé de débuter les travaux
par une entreprise générale
mais cela s’est vite montré
infructueux puisque le montant
des devis était de 1,7 M€. Du
coup, nous avons relancé le
marché en lots séparés générant
ainsi 11 marchés sur chaque site,
auxquels s’ajoutent les marchés
Sur l’ensemble de ces projets,
le Crous Lorraine traite une
cinquantaine de marchés
pour répondre aux besoins
des constructions, réhabilitations
et rénovations entreprises
sur toutes les structures régionales.
pour les contrôleurs techniques
et sécurité, soit un total de 25
marchés. Nous espérons la fin
des travaux pour le 15 août 2016.
Normalement tous les travaux
auraient dû être terminés au
31 décembre 2015 selon la
réglementation régissant les
établissements recevant des
personnes à mobilité réduite.
De ce fait, nous avons rédigé une
fiche « Ad’ap » pour l’ensemble de
nos sites.
Il s’agit d’un planning de travaux,
que nous devions envoyer à la
Préfecture pour le 27 septembre,
présentant la répartition et le
coût de ces travaux et qui a été
réalisé par nos deux stagiaires.
Nous avions la possibilité de
répartir ces dépenses sur 6 ans
puisque le montant s’élève à plus
de 5 M€ de travaux.
Nos deux stagiaires sont
également en train de monter
un dossier pour la mise en
conformité des ascenseurs
pour un budget de 350 000 €
financés par les Crous.
CL : Y a-t-il eu des installations
de nouvelles structures ou
des mutations dans l’usage
de certains bâtiments ?
FC : Pour des travaux réalisés en
2015, nous comptons l’épicerie
Rimbaud sur le site de l’île du
Saulcy à Metz. Pour la réalisation
de l’épicerie provisoire le budget
était négligeable contrairement
à celui pour l’épicerie définitive,
puisqu’un architecte travaille sur
le projet et y rencontre d’ailleurs
quelques difficultés. De ce fait,
nous n’avons pas encore envoyé
d’appel d’offre mais il est prévu
en début d’année 2016. Nous
avons également effectué une
demande de permis auprès de la
mairie puisque nous changeons
d’affectation. Il s’agissait
auparavant de bureaux.
CL : Quelles sont les autres
procédures et travaux réalisés
en 2015 ?
FC : Nous avons entrepris des
travaux de la chaufferie de
la résidence Médreville pour
laquelle nous avons supprimé
des chaudières pour l’alimenter
au chauffage urbain. À cet effet,
il y a eu un important chantier
qui a coûté 200 000 € et qui
s’est terminé fin décembre 2015.
Nous avons également relancé
des marchés pour l’électricité
pour les départements de
Meurthe-et-Moselle et des
Vosges puisque toutes les grosses
puissances supérieures à 36 kW
y sont contraintes à partir du
1er janvier 2016. Ces marchés ont
été lancés via l’UGAP (organisme
centralisant au niveau national
un appel d’offres). Au final, EDF et
Engie ont remporté les marchés.
Pour le département de la
Moselle, nous avons lancé un
marché indépendant et l’UEM3
a été sélectionné.
Nous avons également passé
un accord-cadre « peinture »,
de 4 ans renouvelable, pour
désigner trois entreprises sur le
département de Meurthe-etMoselle et trois entreprises sur le
département de Moselle. Par la
suite, nous utilisons les « marchés
subséquents », c’est-à-dire que
nous relançons ces 3 entreprises
avec un bordereau de prix pour
leur demander de chiffrer tel
ou tel travail. De ce fait, nous
avons réalisé ces rénovations
pour les résidences (chambres
et circulations) des sites Bridoux,
Saurupt et Technopôle.
Nous avons aussi rénové la
toiture-terrasse de la résidence
universitaire Monbois, deux
logements de fonction au
pavillon Bichat, la brasserie
du restaurant universitaire
Cours Léopold et procédé au
remplacement des bacs à
graisse de ses cuisines. Opération
qui imposa la fermeture du
restaurant quelques temps,
les bacs étant enterrés.
Enfin, nous avons lancé un marché
pour un contrat d’entretien pour
les blocs d’éclairage de sécurité
des restaurants. Au sein de
nos commissions de sécurité,
il faut que l’on fasse une
vérification tous les 6 mois du
fonctionnement des blocs
de secours et que l’on trace
obligatoirement ces vérifications
sur le registre de sécurité.
L’entreprise Luminem a
répondu à notre appel d’offres
et intervient 2 fois par an pour la
vérification des blocs de secours
et fait du traitement curatif selon
les besoins.
25
Sur l’ensemble de ces projets,
le Crous Lorraine traite une
cinquantaine de marchés
pour répondre aux besoins des
constructions, des réhabilitations
et des rénovations entreprises sur
toutes les structures régionales,
sans compter les bons de
commande pour les marchés
inférieurs à 25 000 € et ceux
inférieurs à 5 000 €.
3 – UEM : Usine d’électricité de Metz
Réhabilitation de la résidence
Boudonville - Nancy
26 RESTAURATION
Emplacement du futur espace multi-services.
Campus Artem - Nancy
27
RESTAURATION
28 RESTAURATION
ACTUALITÉS
RESTAURATION
Les food trucks
L’offre de restauration du Crous s’intensifie et privilégie la proximité
auprès des étudiants puisque deux food-trucks viennent prendre
place sur le campus Saulcy (Metz) et sur le Campus de Brabois
(Vandœuvre-Lès-Nancy). Ils proposent des sandwichs froids « maison »,
le sandwich du jour et des plats chauds.
L’épicerie Rimbaud
Située face au guichet unique du Crous sur l’île du Saulcy, l’épicerie
ouvre ses portes de 11h00 à 14h00 puis de 17h00 à 20h00 du lundi
au vendredi. Les étudiants peuvent s’y procurer toute une variété de
produits alimentaires ainsi que des articles utiles à leur quotidien.
BIEN !
Augmentation du chiffre d’affaires en restauration
Réalisé 2015
+ 1 % par rapport
à l’exécution 2014
+ 2,26 %
– Hausse de la fréquentation non-étudiante
– Ouverture de nouveaux points de vente
– Fonctionnement du RU Metz In
durant toute l’année 2015
Le déploiement
de la distribution automatique
Après une réflexion sur l’harmonisation et
la simplification de l’exploitation du parc
de distributeurs automatiques implantés
dans ses locaux, l’Université de Lorraine
a décidé d’en confier la gestion au Crous
Lorraine, considérant que cette prestation
rentre dans les missions du Crous.
Une convention d’occupation du domaine
public a été signée entre les deux
établissements le 15 septembre 2015.
Cette convention prévoit que le Crous
installera et gérera les distributeurs
automatiques de l’Université de Lorraine
pour une durée de 4 ans en échange
du versement d’une partie du chiffre
d’affaires réalisé par le Crous à l’Université.
De son côté, le Crous a procédé à
un appel d’offres pour désigner un
prestataire qui fournira les distributeurs et
en assurera la gestion au nom du Crous.
La société retenue à la suite de cet appel
d’offres est la société Pélican Rouge
qui présentait une offre de qualité tout
en proposant une tarification adaptée
à un public étudiant.
Depuis septembre 2015, la société
Pélican Rouge et le Crous procèdent au
remplacement des machines en place
dans les composantes de l’Université de
Lorraine au fur et à mesure de l’échéance
des contrats existants, par des matériels
neufs et répondant aux demandes de
l’Université. Pélican Rouge et le Crous
profitent de ce processus pour étudier
l’opportunité des emplacements
existants et les optimiser afin d’offrir
à l’étudiant, mais aussi au personnel de
l’UL, le meilleur service.
À la fin de l’année 2015, une trentaine
de distributeurs étaient installés dans
les sites de Nancy et Metz. Au terme
de la convention, le 14 septembre 2019,
le parc des distributeurs sera d’environ
200 machines et l’Université de Lorraine
n’aura plus alors qu’un gestionnaire,
le Crous, et qu’un prestataire, la société
Pélican Rouge.
29
La restauration du Crous Lorraine
auprès des plus jeunes
Le service de restauration du Crous Lorraine évolue
et s’adapte à de nouvelles demandes émanant de
différentes structures. À ce titre, deux exemples
significatifs. Le restaurant universitaire Jean Monnet
de Longwy sert 160 repas journaliers et livre environ
400 repas journaliers aux écoliers sur 7 restaurants
municipaux. Et depuis septembre 2015, le
restaurant universitaire Vélodrome de Vandœuvrelès-Nancy accueille les collégiens du Haut de Penoy,
situé non loin de là. Le cuisinier du collège vient
prêter main forte au personnel en place
afin de servir, tous les jours de la semaine excepté
le mercredi, environ 250 repas.
Rénovation de la brasserie
Cours Léopold
60 ans de restauration,
60 ans d’évolutions
Durant l’été 2015, le resto’U Cours Léopold (Nancy)
a subi des travaux de réaménagement et d’un
changement de prestations pour continuer
à satisfaire et à fidéliser sa clientèle. Désormais,
depuis la rentrée, ce point de restauration est
ouvert du lundi au vendredi (à partir de 11h30
pour le service du midi et à partir de 18h30 pour
le service du soir) et en service continu le samedi
(de 13h30 à 20h). Depuis septembre 2015, il propose
une brasserie avec des prestations montées en
gamme plutôt dédiées à la clientèle de personnels
administratifs. La salle est dite « VIP » puisque qu’elle
peut accueillir un déjeuner de réception, servi à
table, pour une trentaine de couverts. Dans les deux
salles de restauration étudiante du premier étage,
une offre de produits issus de la restauration rapide
et de la cuisine locale et du monde complète la
révision des prestations de ce resto’U.
L’établissement a donc été fermé pendant l’été
2015 (débuté à la mi-juin) pour subir la rénovation
des sols, des plafonds, des peintures et des
éclairages ainsi que la création de la salle « VIP »,
qui par la même occasion est une salle sécurisée
coupe-feu, et le remplacement du bac à graisse
dans les cuisines. Le coût des travaux avoisine
les 220 000 euros, sans compter le montant
du remplacement de la ligne de distribution et
le nouveau mobilier.
Comme chaque année, le Crous Lorraine a communiqué lors de
la rentrée universitaire sur sa mission de restauration par le biais
d’affichages multiples, notamment sur des supports de mobiliers
urbains, et sur le web.
Anniversaire oblige, la campagne de communication mettait en
avant une étudiante en tenue des années 50 à côté d’un étudiant
d’aujourd’hui aux looks hipster et triton.
Le contraste volontairement appuyé entre les deux personnages
servait la notion d’évolutions opérées par le Crous Lorraine sur
la qualité de service apportée aux étudiants durant les 6 dernières
décennies.
Que ce soit en matière d’élargissement de la gamme, de qualité
des produits et de la prestation, des tarifs pratiqués ou encore
du renforcement des implantations de structures de proximité
et mobiles, la restauration étudiante a connu et connaît encore
des mutations importantes…
Au service des étudiants !
Taux de couverture
Réalisé 2015
58 %
55,7 %
- Les recettes n’ont pas assez progressé pour atteindre l’objectif
- Importante hausse de la masse salariale (mesures de requalification)
Lorraine
National
2013
54 %
56,9 %
2014
55 %
56,5 %
total des RP du domaine / (total des dépenses RP + MS PA)
30 RESTAURATION
L’ACTIVITÉ ANNUELLE
DE NOS RESTAURANTS
De nouvelles petites structures ont ouvert en fin d’année (Food Truck, kiosque Food’Crous…).
Une épicerie a vu le jour à la rentrée 2015 au rez-de-chaussée du restaurant universitaire Rimbaud
qui a été neutralisé en avril. Cela a permis de mieux répondre aux attentes des étudiants,
même si nous constatons une légère baisse de la fréquentation étudiante.
Volume d’activité
Total des prestations servies
Analyse de gestion
Exécution budgétaire
Prestations servies
Dépenses
2 433 254 repas et équivalents-repas en 2015
(- 24 773 par rapport à l’année 2014)
Potentiel d’accueil moyen : 10 488 places
Nombre moyen de jours d’ouverture : 196 jours
Hausse des recettes globales
des restaurants universitaires : +2,72 %
Hausse des ressources propres : +2,62 %
Hausse de la subvention cantine : 9,92 %
aisse des recettes de la restauration
B
traditionnelle étudiante : -1,40 %
Hausse de la restauration non étudiante : +3,60 %
Hausse des prestations exceptionnelles : +102,80 %
Légère
augmentation des dépenses de
fonctionnement des restaurants (+0,58 % par
rapport à l’année 2014) dûe principalement à
la hausse des dépenses de personnels (+2,88 %),
alors que les frais généraux baissent (-1,80 %)
et les dépenses alimentaires restent maîtrisées
(-2,1 %)
Prestations servies le soir
120 500 repas et équivalents-repas servis en 2015
(-8 333 repas par rapport à l’année 2014)
Prestations servies
Les samedis et dimanches
Coût moyen et financement moyen
D’un repas en restaurant universitaire
Hors
investissements et hors masse salariale des
personnels administratifs, il s’élève en 2015 à 6 €
contre 5,91 € en 2014 soit une augmentation
de 1,50 %
Des écarts sensibles entre les établissements
existent : le coût minimal concerne le restaurant
Jean Monnet à Longwy (4,88 €) et le coût
maximal concerne le restaurant Saurupt (8,26 €).
38 110 repas et équivalents-repas servis en 2015
(+11 391 repas par rapport à l’année 2014)
Répartition mensuelle du volume d’activité de la restauration
Pour les années 2013, 2014 et 2015
Total
repas servis
Janv.
Fév.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Total
2015
279 359
211 767
323 279
150 709
165 738
149 137
25 584
5 671
298 067
294 756
326 471
202 716
2 433 254
2014
264 176
286 274
216 685
228 808
148 643
135 001
31 198
4 296
295 937
321 992
308 290
216 727
2 458 027
2013
256 104
250 895
261 801
197 563
168 465
134 016
31 264
4 652
264 921
332 703
308 749
217 084
2 428 207
Part des dépenses de denrées et boissons
Par rapport au chiffre d’affaires
Réalisé 2015
45 % du CA
47,5 %
Difficulté de certaines structures
à atteindre l’objectif
Précisions méthodologiques de calcul de l’indicateur : Rapport entre dépenses alimentaires et chiffre d’affaires principal
Commentaire : la part en 2014 était de 48,4 %
ENTRETIEN AVEC
GILLES PROVOT
ANNÉE 2013
TOTAL DES PRESTATIONS SERVIES
2 428 207
EN NOMBRE DE REPAS
ET D’ÉQUIVALENTS-REPAS SERVIS
48,07 %
Repas traditionnels étudiants
3,36 %
Repas personnel administratif tarif 1
48,07 %
Équivalent repas*
2,32 %
Repas gratuits
0,46 %
Repas exceptionnels
ANNÉE 2014
2 458 027
EN NOMBRE DE REPAS
45,04 %
3,37 %
49 %
Équivalent repas*
2,4 %
Repas gratuits
0,3 %
Repas exceptionnels
ANNÉE 2015
2 433 254
EN NOMBRE DE REPAS
45 %
3,45 %
48 %
Équivalent repas*
2,3 %
Repas gratuits
1,2 %
Repas exceptionnels
CL : Vous venez d’intégrer les équipes
du Crous Lorraine. Quel est votre
parcours professionnel ?
GP : J’ai 55 ans. Étant gamin, je voulais
faire de la cuisine et même de la
pâtisserie mais mes parents m’ont
poussé à faire des études de gestion et
de management qui m’ont amené à
faire une double carrière. Une première
partie dans la grande distribution
notamment chez Norauto et Auchan,
puis chez Flunch et Royaldîne en
tant que gérant pendant six ans. J’ai
choisi ensuite un retour dans la grande
distribution au sein des supermarchés
Match en tant que directeur. Il y a un an
et demi, j’ai effectué un bref retour dans
la restauration au Luxembourg puis au
Snowhall à Amnéville pour une relance
de son point de restauration durant
quelques temps dans un contexte très
difficile. C’est à ce moment-là que j’ai
postulé à une offre d’emploi du Crous
Lorraine.
CL : Quel est votre quotidien
depuis ces quelques mois ?
GP : À la base, je devais assurer le relai
avec Philippe Humbert qui finalement
prolonge son activité jusqu’à la fin
de l’année universitaire 2015/2016.
Ma mission actuelle est de finaliser
le projet de l’épicerie Rimbaud.
Le lancement est encourageant. L’autre
moitié du temps je dois coordonner
l’action des différents points de vente
sur le campus du Saulcy. Je laisse
Philippe Humbert gérer l’aspect cuisine
au restaurant universitaire Verlaine,
Monsieur Catherine sur l’alimentation
des structures satellites. Je me charge
de mettre de l’huile dans les rouages.
Depuis janvier 2016, il me faut cadrer
la gestion sur Garone1 et lancer
différents projets tels que l’ouverture
de la cafétéria de l’école d’infirmière,
revoir l’offre de la salle administrative
du restaurant Verlaine, etc. Au départ
en retraite de Monsieur Humbert,
je souhaite reprendre une partie de
ses fonctions en plus de mes missions
actuelles.
1 - Garone : logiciel de commande,
d’achats, et de gestion des stocks
en matière de denrées alimentaires.
CL : Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
GP : C’est exactement ce que j’aime
faire ; travailler sur plusieurs sites en
même temps, avec un emploi du temps
qui varie chaque jour. J’aime que tout
soit bien cadré, pour savoir quoi faire en
cas de pépin.
CL : Quel est l’écho des clients sur nos
sites de restauration au Saulcy ?
GP : Nous travaillons actuellement
sur la mise en place d’enquêtes
de satisfaction, notamment en
salle administrative au restaurant
universitaire Verlaine, ou sur les points
de restauration décentralisés. Le retour
actuel des clients vers notre offre
de sandwichs par exemple montre
que la salade ne convient pas ; des
améliorations sont souhaitées en
salle administrative. Concernant les
retours positifs on note l’accueil des
clients, la disponibilité des personnels
du Crous Lorraine, les tarifs… Il est
également prévu de mettre en place
une commission avec les représentants
étudiants afin de mieux cerner leurs
besoins sur la restauration. Un panel
de consommateurs sera mis en place.
Par rapport au ressenti des clients,
le fait que ma fille a été cliente de tous
les points de restauration du Saulcy m’a
permis d’avoir un écho préalable, elle
a de plus été locataire au Crous à Belfort
et devait faire deux kilomètres pour aller
faire ses courses. Cela m’a été utile pour
choisir les articles vendus à l’épicerie.
31
32 RESTAURATION
ACTIVITÉ ANNUELLE DES RESTAURANTS
Nancy & agglomération
Site Brabois
Site Saurupt
Site Cours Léopold
Site Stanislas-Meurthe
Site Médreville
Site Vélodrome
Site Monbois
Unité de Gestion
Cafétérias
244 658 repas servis
Restos’U (700 pl.)
121 341 (50 %)
Brasserie (230 pl.)
81 119 (33 %)
Salle administrative (100 pl.)
19 750 (8 %)
Cafétéria : 17 919 (7 %)
Food Truck : 4 531 (2 %)
147 359 (71 %)
45 959 (22 %)
Repas livrés au rectorat
14 617 (7 %)
Resto’U (380 pl.)
61 955 (59 %)
Brasserie (116 pl.)
36 778 (35 %)
Salle administrative (28 pl.)
6 107 (6 %)
58 087 (38 %)
Pizzeria (104 pl.)
29 028 (19 %)
27 502 (18 %)
Cafétéria Lettres : 19 503 (13 %)
Factéria : 18 815 (12 %)
Resto’U (440 pl.)
53 193 (56 %)
15 896 (17 %)
Food truck (site odontologie)
13 851 (14 %)
Cafétéria : 12 125 (13 %)
Resto’U (438 pl.)
128 588 (62 %)
Salle administrative (184 pl.)
67 721 (33 %)
Cafétéria : 11 483 (5 %)
170 170 (60 %)
Brasserie : 56 979 (20 %)
Little Italy
27 063 (10 %)
Cafétéria Resto’U
18 288 (7 %)
Bar à pâtes : 8 864 (3 %)
IUT Montet : 41 273 (22 %)
Sciences : 37 795 (20 %)
Lettres : 20 532 (11 %)
Pôle de gestion : 20 434 (1 1 %)
Droit : 19 778 (10 %)
Factéria : 16 849 (9 %)
Ville Haute : 14 134 (7 %)
Artem : 11 761 (6 %)
Pharmacie : 8 374 (4 %)
Part des dépenses de frais de fonctionnement
par rapport au chiffre d’affaires
Réalisé 2015
26 % du CA
27,1 %
Le chiffre d’affaires
n’a pas suffisamment augmenté
Rapport entre dépenses de fonctionnement (hors dépenses alimentaires et personnel) et chiffre d’affaires principal
Les chiffres des cafétérias du Campus Lettres
sont rattachées de janvier à août 2015
à l’unité de gestion cafétéria
et de septembre à décembre 2015
au restaurant universitaire Monbois.
33
Metz & agglomération
Site Bridoux
Site Metz’in
Site du Saulcy
Site du Technopôle
Resto’U (200 pl.)
37 993 (48 %)
Brasserie (126 pl.)
30 073 (38 %)
Cafétéria
10 061 (13 %)
Bridoux Break
661 (1 %)
(468 pl.)
3 restos’U (640 pl.)
Resto’U Verlaine :
145 944 (47 %)
Salle administrative :
41 259 (13 %)
Brasserie Baudelaire (110 pl.) :
35 868 (12 %)
Food truck : 26 011 (9 %)
Parenthèse Rimbaud : 25 787 (8 %)
Sandwicherie Verlaine :17 131 (6 %)
Resto’U Rimbaud : 13 353 (4 %)
Cafétéria Maison de l’étudiant : 3 821 (1 %)
Épicerie Rimbaud :
Chiffre d’affaires : 36 461 € depuis le
01/09/2015
Yutz
Resto’U (400 pl.) : 86 293 (46 %)
Brasserie (150 pl.) : 43 220 (23 %)
Resto’U Supélec : 24 363 (13 %)
Sandwicherie : 21 924 (12 %)
Pizzeria (80 pl.) : 11 263 (6 %)
Longwy
Site Cormontaigne
Site Jean Monnet
Site La Louvière
Brasserie Campus bois
Resto’U (196 pl.)
43 096 (69 %)
13 385 (21 %)
Cafétéria : 5 982 (10 %)
1 resto’U (268 pl.)
Épinal
1 resto’U (180 pl.)
1 brasserie (150 pl.)
34 RESTAURATION
ENTRETIEN AVEC
PASCAL
SCUDERI
CONSEILLER RESTAURATION
CL : Quelles sont les différentes
offres de restauration
au Crous Lorraine ?
PS : Nous proposons une
restauration dite traditionnelle
composée de plats du jour, mais
nous avons aussi des brasseries
plus axées sur des prestations
de grillades. Nous avons des
nouveautés qui rencontrent du
succès, notamment à Vélodrome
avec une salle italienne et une
salle burger. Nous proposons aussi
de la vente de proximité, avec des
cafétérias situées à proximité ou
au sein des campus. Nous avons
renforcé la présence des food
trucks, notamment
sur le campus Médecine à Nancy
et Saulcy à Metz.
CL : Quel est le bilan de
ces prestations à l’issue
du premier trimestre ?
PS : On constate une
augmentation globale avec
des évolutions contrastées. Les
restaurants qui mettent en place
des nouveautés progressent bien,
comme la nouvelle brasserie du
Cours Léopold et au Vélodrome.
Les locomotives que représente
« Le Metz’In » par exemple,
rencontrent du succès grâce à
leur proximité et surtout la variété
de choix qu’il propose sur quatre
îlots différents. La répartition est
équilibrée et répond aux besoins
de tous les étudiants. Le poisson
convient aussi bien aux végétariens
et aux musulmans, c’est une
bonne solution. En somme, plus
l’étudiant a de choix, plus le
restaurant fonctionne. Ceux qui
marchent le moins sont ceux qui
ont subi la migration des étudiants
mais aussi ceux qui tombent dans
la routine et dont la qualité est
moindre.
CL : Quelles prestations
rencontrent le plus de succès ?
PS : Clairement, ce sont les
grillades accompagnées de frites,
les pizzas, les pâtes. Si le plat du
jour est soigné et bien présenté,
il fonctionne également. Pour la
vente à emporter : paninis, wraps,
bagnats et sandwichs poulet sont
des produits qui se vendent bien.
35
Poursuivre la stratégie
amorcée il y a deux ans :
se rapprocher des étudiants, capter
ceux qui ne venaient pas au RU
CL : Quelle stratégie pour l’avenir ?
PS : Nous poursuivons la stratégie
amorcée il y a deux ans : se
rapprocher des étudiants et
capter ceux qui ne venaient pas
au RU. Il faut être à proximité de
l’étudiant. Pour nos structures
existantes, la stratégie pour
l’avenir c’est d’essayer d’y
introduire un maximum de
choix possible. Il faudrait, dans
la mesure du possible, arriver à
faire des salles thématiques pour
que l’étudiant qui entre dans le
restaurant puisse avoir davantage
de choix.
La direction du Crous Lorraine
a obtenu l’exclusivité de la
distribution automatique dans
l’ensemble des structures de
l’Université de Lorraine avec
Pélican rouge, l’opérateur qui
a remporté le marché. D’ici
2017, 250 appareils seront
implantés sur les campus.
Cela se fera en concertation
avec les responsables des
UFR et des étudiants. Nous
allons commander deux food
trucks supplémentaires, ce qui
rendra possible la vente de
pizzas et de pâtes. Ils seront
chargés de tourner un soir
par semaine dans les grosses
résidences universitaires et seront
positionnés en journée sur des
sites universitaires stratégiques.
La Ville de Nancy a lancé un
appel d’offres pour installer un
food truck sur le Cours Léopold,
nous allons certainement y
répondre car les étudiants du
campus Droit sont sur place.
CL : Quels sont nos points forts ?
PS : Nous avons des prix
attractifs, nos équipes de
professionnels maîtrisent bien
le contact avec l’étudiant ainsi
que l’hygiène alimentaire, et ils
commencent à rentrer dans une
logique d’amélioration et de
diversification de nos prestations.
C’est la clé de la satisfaction de
la clientèle.
CL : Quels sont nos axes
d’amélioration ?
PS : Nous devrions davantage
communiquer sur ce qui est
mis en place et développer le
marketing. Nos équipes ne font
parfois pas suffisamment appel
au service communication
lorsqu’elles font des actions
ponctuelles. Le marketing
regroupe un ensemble
de choses, dont cette
communication, mais il faudrait
aussi organiser des formations
pour les personnels qui travaillent
en cafétérias pour apprendre
à rendre une vitrine attractive.
Nous avons encore besoin de
progresser sur ce point. Il faut
également travailler l’affichage
et la qualité des prestations,
en uniformisant les fiches
techniques par exemple. Nous
devons mettre en avant les
nouveautés, et nous astreindre à
faire une rotation des prestations,
en suivant les saisons. Il faut
essayer de rester toujours dans
la nouveauté, la création et
l’innovation car c’est ce qui attire
les étudiants. Il ne faut pas que
le repas soit quelque chose
d’obligatoire comme à la cantine.
Il faut qu’il y ait aussi un aspect
surprise et découverte.
CL : Un mot sur la nouvelle
épicerie Rimbaud au Saulcy ?
PS : C’est un concept lancé par
le directeur du Crous Lorraine
qui visait d’abord les locataires.
Cela correspond à une stratégie
de rapprochement et de
proximité vers les étudiants et les
locataires sur le campus Saulcy.
Nous obtenons environ entre
800 € et 1 000 € de recettes au
quotidien. Ce qui est intéressant,
c’est sa double activité : il y a à
la fois une vente de produits du
quotidien pour les locataires
et la possibilité d’y acheter des
sandwichs, salades, plats cuisinés
pour l’ensemble des étudiants
durant la pause méridienne.
C’est visiblement une structure
qui était attendue sur le site du
Saulcy. L’épicerie se substitue
en termes de recettes à ce que
représentait celle du restaurant
universitaire, avant fermeture.
C’est donc un succès car nous
visions les 400 € de recettes
quotidiennes, c’est au-delà
des objectifs initiaux. L’épicerie
est pour l’heure provisoire, des
travaux sont à venir pour que
les étudiants puissent acheter
et se restaurer sur place. Quand
l’épicerie sera définitive, les
étudiants pourront profiter de
leur temps de pause hors de
leur lieu d’études et dans un
environnement différent de celui
d’un restaurant universitaire.
Valeur ajoutée
Réalisé 2015
29 % du CA
25,3 %
Augmentation des recettes insuffisante,
mais indicateur en progression
valeur ajoutée = chiffre d’affaires principal – dépenses alimentaires – dépenses de fonctionnement
36 CULTURE
CULTURE
Soir de concert au Hublot - Nancy
© Alexandre Marchi
37
38 CULTURE
ACTUALITÉS CULTURE
Concours national
Théâtre 2015
Piloté par le Crous Lorraine, en partenariat avec
le Crous d’Aix-Marseille et l’Université d’Avignon
et des Pays du Vaucluse, ce concours national
de théâtre donne l’opportunité aux étudiants,
acteur solo ou compagnie théâtrale d’exposer
leurs talents.
Le jury
Dans chaque Crous, un jury composé
de partenaires locaux, d’universitaires
et de professionnels du théâtre effectue
une sélection régionale.
Puis le jury national sélectionne sur vidéo
les quatre meilleures prestations qui sont
présentées sur scène lors de la finale
au mois de juin à Nancy.
En 2015, 28 compagnies ont particpié
à ce concours.
Programmation 2015 du Hublot
En 2015, 3 concerts ont été organisés
par le Crous Lorraine
27 / 02 / 2015 Marco et les ferrailleurs
Concert de clôture du festival ATC
09 / 04 / 2015 Tournée Générale
10 / 04 / 2015 Pigalle
Avec notre partenaire Historique,
Nancy Jazz Pulsations, deux concerts en résidence
universitaire et restaurant universitaire...
12 / 10 / 2015
Thomas Schoeffler Jr.
Country blues / France
Résidence universitaire de Boudonville
14 / 10 / 2015 François Petit Trio
Swing manouche / France
Restaurant universitaire Verlaine
Île du Saulcy, Metz
Restaurant Le Metz’in – Site Technopôle
... et trois concerts au Hublot
Scavenger + Lez Zeppelin
Tequila savate + Wanton Bishops
13 / 10 / 2015 Laurent Lamarc + Debout sur le Zinc
07 / 10 / 2015
08 / 10 / 2015
Concerts organisés et financés
par des associations et le conseil départemental Tedmo festival
Les ramoneurs de menhir
25 / 03 / 2015 Lords of Altamont
23 / 05 / 2015 Cock Robin
29 / 05 / 2015 Ange
28 / 06 / 2015 Un Dimanche belge
02 / 10 / 2015 Metal Ride
20 / 11 / 2015 Les 3 fromages
22 / 11 / 2015 Guerilla poubelles
28 / 11 / 2015 Les soucoupes violentes
04 / 12 / 2015 Ycare
06 / 03 / 2015
13 / 03 / 2015
Nombre de manifestations organisées
Réalisé 2015
+ 10 % d’événements culturels
et d’animations organisés
87 manifestations
(76 animations et 11 manifestations culturelles)
Source des données : services Culture et Animation
Commentaire : en 2014, 70 manifestations ont eu lieu
OK !
39
Soutien aux initiatives étudiantes
En 2015, 8 projets ont été aidés pour un montant de 4 650 €
Projets
Association
Aides accordées
Festival Saulcy Blaster 2015
Diffu’son
750 €
Festival du théâtre
universitaire de Metz
Théâtre universitaire de Metz
800 €
Tremplin Rock Soundrise
Association Culturelle
de SUPELEC
100 €
What The Fac
Association Ellipse
800 €
Concert des 20 à l’Arsenal de Metz
Orchestre Symphonique
Universitaire de Lorraine
500 €
Construction d’une école primaire
dans le village de GAMPUNGDO
Humamines
300 €
Journée Arts et Culture
Fragment
800 €
Concert soundrise 2015
Association Culturelle
de SUPELEC
600 €
Nombre de participants à des manifestations organisées par le Crous
Réalisé 2015
+ 10 % de participants
à ces manifestations
Environ 20 600 participants
(18 000 participants dans le cadre des animations
et 2 600 lors des manifestations environ)
Source des données : services Culture et Animation
Commentaire : + de 15 000 participants en 2014
Le coût global annuel par participant représentait 8,79 € en 2015
40 CULTURE
ENTRETIEN AVEC
STÉPHANE
AGAZZINI
DÉLÉGUÉ CULTUREL
CL : Que fait le Crous Lorraine
en matière de culture vis-à-vis
des étudiants lorrains ?
SA : La finalité du service est
le développement de l’action
culturelle en direction des
étudiants. Nos principales
missions résident donc
dans le soutien à la création
étudiante (par l’intermédiaire
du programme « CultureActionS »), dans l’encouragement
des pratiques amateurs avec
la mise à disposition de lieux
d’expression et de répétition
(Le Hublot, le ciné-club de
Saurupt), la facilitation de l’accès
à la culture pour la population
étudiante (diffusion de
spectacles au Hublot, à Saurupt
et via d’autres partenariats) ou
encore dans la mise en place de
partenariats avec l’Université de
Lorraine, les structures culturelles
de la région (CCAM, CDN, NJP,
Opéra national, etc.). De plus,
nous informons les étudiants de
l’offre culturelle en essayant de
développer le public dans les
différentes structures partenaires
et nous relayons les concours
étudiants nationaux initiés par
les Crous, dont nous sommes le
pilote pour le concours national
de théâtre.
CL : En quoi consiste le dispositif
« Culture-ActionS» ?
SA : Il s’agit d’un dispositif
national de soutien et d’aide aux
projets étudiants dans divers
domaines comme l’humanitaire,
le sport ou encore le culturel
(organisation de festivals). Nous
essayons d’organiser une à
deux commissions culturelles
par an au cours desquelles
nous recevons et nous étudions
l’éligibilité des projets culturels
étudiants. Le seul critère de
refus concerne la présentation
d’un projet tutoré (devant être
évalué) ou un projet de filière (un
exemple : une école qui organise
une compétition sportive
sur un week-end réunissant
les écoles de toute la France).
Un représentant de l’Université
de Lorraine, un de la DRAC,
un de la SACEM, le Directeur
du Crous Lorraine ainsi que
l’agent comptable, le service
DVE et Communication, les élus
étudiants, le VP étudiant (c’est
lui qui préside la commission
depuis 3 ans, décision prise par
les Crous), un représentant de
Jeunesse & Sport et moi-même
siègeons au sein de cette
commission.
10 000 € sont dédiés à
l’ensemble des projets
étudiants. En 2015, seulement
8 projets ont été présentés à
la commission réunie au mois
de mars. Le montant de la
subvention accordée (qui oscille
généralement de 100 à 800
euros par souci d’équité) est
versé lorsque nous recevons le
budget consolidé de leur projet.
Certains projets, bien structurés,
peuvent être présentés, mais
uniquement sous l’impulsion du
Crous Lorraine, à la commission
nationale (qui a lieu deux fois
par an à Paris) pour obtenir une
subvention supplémentaire.
Notre meilleur exemple est
Radio Campus Lorraine.
CL : Quelles sont les différentes
structures culturelles du Crous
Lorraine ?
SA : Nous possédons trois
structures : la salle de concert
"le Hublot" à Nancy. Nous avons
une convention de partenariat
avec le Conseil départemental
de Meurthe-et-Moselle qui
prend en charge la moitié du
montant de la location pour
les associations nancéiennes et
de l’agglomération. La salle de
cinéma de Saurupt à Nancy, dans
laquelle nous pouvons faire des
projections de film en DVD ou
en 35 mm et enfin "le Cais’son" à
Metz qui est un lieu de répétition
pour les groupes de musique.
CL : Quel est le rôle du Crous
Lorraine dans l’organisation du
concours national de théâtre ?
SA : Les Crous pilotent huit
concours nationaux : la nouvelle,
la photo, la bande dessinée,
le film court, « Musiques de RU »,
« Danse avec ton Crous »,
la peinture et l’art numérique
et le théâtre.
Sur les sept premiers concours,
le Crous Lorraine relaie
l’information et reçoit les dossiers
de participation des étudiants
lorrains. En fonction du nombre
de candidats, nous constituons
un jury régional avec attribution
d’un prix pour le premier ou
sinon nous envoyons les dossiers
aux Crous pilotes (Lille pour
la nouvelle et Clermont-Ferrand
pour le film court par exemple).
Le Crous Lorraine est pilote
du concours national de théâtre
41
le deuxième 1 000 € et le
troisième 500 €. De plus, la
compagnie lauréate joue son
spectacle au cours de la première
semaine du Festival d’Avignon.
Nous ne prenons en charge que
les frais de déplacement, le reste
étant pris en charge par le Crous
d’Aix-Marseille.
Les Crous pilotent huit
concours nationaux :
la nouvelle, la photo, la bande
dessinée, le film court,
« Musiques de RU », « Danse
avec ton Crous », la peinture et
l’art numérique et le théâtre.
(dont le budget est de 20 000 €,
avec le financement d’un tiers de
cette somme par le Crous). Nous
recevons, au même titre que les
27 autres Crous, des candidatures
en vidéo de compagnies de
théâtre étudiantes. En fonction
du nombre, un jury régional est
constitué, sinon ils nous envoient,
à une date précise, toutes leurs
candidatures, charge au Crous
Lorraine d’organiser une sélection
sur vidéo avec un jury composé
de professionnels du théâtre, du
théâtre universitaire, du ministère
de la Culture et du ministère de
l’Enseignement supérieur. Sur le
nombre de vidéos reçues, nous
les visualisons toutes et en faisons
une première sélection pour ne
retenir que quatre candidats qui
participeront à la finale en fin
d’année universitaire. Du point de
vue logistique, le service culturel
gère l’accueil des participants
(logement et restauration) et
prend en charge leurs frais de
déplacement. Les finalistes
jouent quatre représentations
publiques, organisées dans
l’amphithéâtre Déléage sur le
campus Lettres à Nancy et au
théâtre de Mon Désert, car la ville
de Nancy est partenaire de ce
concours en mettant justement
à disposition ce lieu. À l’issue
du concours, trois prix sont
remis : le gagnant reçoit 2 000 €,
En parallèle, Les Crous veulent
profiter de toutes ces créations
artistiques étudiantes pour
organiser des tournées interCrous. Une idée qui avait déjà vu
le jour avec « Musiques de RU »,
mais qui s’est arrêtée lorsque
le Cnous a cessé de financer
les frais de déplacements des
compagnies et des groupes.
En effet, si le service culturel
décidait de mettre à l’affiche
du Hublot un groupe émanant
de ce concours (certains
ont d’ailleurs déjà participé
aux NJP), il devrait financer
l’ensemble des frais (location
de la salle, déplacement,
logement et restauration).
Sans une aide supplémentaire
du Cnous, il devient très
compliqué d’organiser ce genre
d’événement.
Il y a un réel vivier d’artistes qui
émergent et méritent d’être
connus mais pour les mettre
davantage en lumière (tournée
d’une compagnie théâtrale
dans le Grand-Est par exemple),
il faudrait trouver plus de
ressources financières. Les projets
existent (des projections/débats
en 35 mm et des concerts au
ciné-club de Saurupt) mais les
financements ne suivent pas ou
ne sont pas clairement identifiés
et répartis au niveau national,
d’autant plus que la culture
du Crous est sans bénéfice dans
une mission de service public.
42 INTERNATIONAL
INTERNATIONAL
Dispositi d’accueil Ici Lorraine. Restaurant
universitaire Monbois - Nancy
43
44 INTERNATIONAL
ENTRETIEN AVEC MAÏMOUNA KEITA
GESTIONNAIRE DU DOSSIER LOGEMENT
INTERNATIONAL
CL : Quelle est la première démarche administrative que doit faire l’étudiant international
avant son arrivée en France ?
MK : Avant d’arriver, l’étudiant doit payer un
montant de réservation pour son logement.
Ensuite, la notification d’attribution de logement et
la preuve du paiement servent à la délivrance du
visa lors de son entretien à l’ambassade. Avant de
quitter son pays, l’étudiant international doit prévoir
un budget minimum de 615 euros mensuels. C’est
la somme exigée par les services de la Préfecture
pour la délivrance du titre de séjour. À son arrivée
en France, il doit payer son premier mois de loyer,
et doit prévoir une assurance civile et habitation.
Enfin, il doit régler les frais d’inscription à l’Université
de Lorraine.
CL : Pouvez-vous nous détailler le fonctionnement
de la démarche « Globe » (avantages,
inconvénients, et fonctionnement) ?
MK : La démarche « Globe » permet d’assurer
une transmission rapide et fiable des demandes
émises par Campus France et des propositions
d’hébergement du Crous. Elle permet également
de faciliter le suivi des demandes de logement ainsi
que les arrivées et départs des étudiants. Globe
nous fournit aussi les éléments nécessaires au suivi
financier et à la facturation. Les échanges avec
Campus France en sont ainsi grandement facilités.
Il existe cependant des difficultés avec les
remontées Heberg (installation tardive), où les
données sont insuffisantes pour la facturation.
CL : Quelles ont été les améliorations
au Crous Lorraine en termes d’accueil
des étudiants internationaux ?
MK : Dorénavant le guichet unique étudiant permet
aux étudiants internationaux d’être reçus sans
rendez-vous au siège du Crous Lorraine du lundi au
vendredi de 8h30 à 12h00 puis de 13h30 à 16h30.
Nombre d’étudiants internationaux :
2 000 dont 580 Erasmus et en programmes
d’échanges.
Répartition des étudiants internationaux :
- Nancy : 854
- Metz : 566
- Erasmus Metz : 110
- Erasmus Nancy : 470
Durée moyenne du séjour pour les Erasmus :
6 mois.
45
DISPOSITIFS D’ACCUEIL
Faim d’échanges
Ici Lorraine
180 étudiants internationaux inscrits
le 5 mars 2015 à Metz
174 inscrits le 16 octobre 2015 à Nancy
Le Crous Lorraine, la Ville de
Nancy, la Communauté Urbaine
du Grand Nancy et l’association
ESN (Erasmus Student Network)
ont organisé la treizième édition
de l’opération Faim d’échanges
du 20 au 22 novembre 2015. Faim
d’échanges, qu’est-ce que c’est ?
C’est un rendez-vous convivial qui
propose un repas chez l’habitant
aux étudiants internationaux.
Welcome Day
Chiffres clés :
211 étudiants
105 hôtes
Échanges gourmands
Affiche 2015 Echanges Gourmands.pdf
Chaque année, de nombreux
étudiants et chercheurs du
monde entier choisissent de
suivre leurs études à Metz. Afin
de les aider à s’approprier leur
nouvelle ville, tout en créant du
lien avec les habitants, le Crous
Lorraine, en partenariat avec
Metz Métropole et la Ville de
Metz accompagne les initiatives
étudiantes en développant
des actions avec l’ambition
de « mettre les étudiants au
cœur de la cité ». Les Échanges
Gourmands, dont le succès
ne cesse de s’amplifier grâce
à la générosité des familles de
l’agglomération messine, en
est un exemple. Cette année
encore, ces familles ont ouvert
leurs portes à des étudiants
ou chercheurs de différentes
nationalités et leur ont réservé
un accueil particulièrement
chaleureux, autour d’un bon
repas.
Chiffres clés :
89 étudiants internationaux
37 hôtes
1
01/10/2015
16:42
28 et 29 novembre 2015
DANS TOUTE L’AGGLOMÉRATION
DE METZ MÉTROPOLE
Invitez
un étudiant / chercheur
international
à déjeuner chez vous !
C
M
J
Foreign students
and researchers have
a homestay meal!
CM
MJ
CJ
CMJ
N
Info et inscription sur
crous-nancy-metz.fr
tél. : 03 87 31 61 61
[email protected]
Date limite d’inscription le 16 novembre
Pour réserver le meilleur accueil
à ses nouveaux étudiants
internationaux, le Crous
Lorraine participe à une journée
d’accueil spécifique organisée
par l’Université de Lorraine :
le Welcome Day. C’est une
rencontre conviviale et riche
d’informations destinée à tous
les étudiants internationaux pour
faciliter leur intégration dans
leur nouvel environnement de
vie et d’études. Au programme :
le logement et la restauration
universitaire, la santé, l’assurance
maladie, le sport et la culture,
les associations étudiantes,
le système bancaire français, les
formalités de séjour en France,
etc. À Metz, le Welcome Day s’est
déroulé le jeudi 3 septembre à
l’Espace Bernard-Marie Koltès /
Théâtre du Saulcy. À Nancy,
le Welcome Day s’est déroulé
le vendredi 4 septembre sur le
campus Sciences à Vandœuvre.
46 SERVICES
Accueil du guichet unique étudiant - Metz
47
SERVICES
48 SERVICES
ENTRETIEN AVEC MARIE-CLAUDE CLAIRE
DIRECTRICE DES RESSOURCES HUMAINES
CL : Quelle a été la politique
du Crous Lorraine en matière
de ressources humaines pour
l’année 2015 ?
MCC : Le dossier le plus
important pour l’année 2015
concerne la revalorisation
des carrières des personnels
ouvriers. Cela se traduit par une
revalorisation indiciaire pour
toutes les échelles en deux
phases avec un premier effet au
1er juillet 2014 et un second au 1er
janvier 2015.
Dans le cadre des
requalifications, les métiers
techniques à l’échelle 4 sont
passés à l’échelle 5 à compter du
1er janvier 2015, ce qui concerne
123 agents. Nous procédons
actuellement à la requalification
des métiers des échelles 5 et 6
aux échelles supérieures mais
chaque agent doit fournir un
dossier de validation des acquis
de l’expérience à l’appui duquel
succédera un entretien afin de
valider le passage à l’échelle
supérieure.
Nous essayons également
de résorber les contrats CDD
en mettant en place des
recrutements pour les personnels
ouvriers. Nous avons effectué 23
recrutements, dont un animateur
socio-culturel, 9 serveurs, 10
cuisiniers et 3 seconds de cuisine
au cours de l’année 2015. Pour
les personnels administratifs,
nous avons accueilli un adjoint
ITRF et deux adjoints AENES afin
de consolider les services.
CL : Qu’en est-il de la santé des
personnels de notre établissement ?
MCC : Au sein du Crous Lorraine,
nous avons une population assez
vieillissante dont l’âge médian
est de 49 ans. Nous avons établi
une convention entre notre
médecin de prévention et la
MSA (mutualité sociale agricole).
Au cours de l’année 2015, 257
visites ont été effectuées auprès
du médecin. Cela concerne
des visites réglementaires,
notamment en restauration pour
laquelle il y a un suivi médical
important, mais aussi des visites à
la demande des agents.
Nous avons aussi réalisé 4 visites
de site par le CHSCT1 et mis en
place le réseau des assistants de
prévention, qui permet d’avoir un
interlocuteur HSCT de proximité.
et l’aide à l’installation dans
un logement, la naissance et
l’aide à la scolarisation). Nous
mettons aussi en place des aides
d’urgence pour lesquelles une
commission restreinte se réunit
avec les assistantes sociales et
les agents en demande d’aide
financière. Cela représente une
vingtaine de cas pour l’année
2015. Enfin, nous organisons des
séminaires « retraite ».
CL : L’action sociale au Crous
Lorraine : qu’est-ce que c’est ?
MCC : En parallèle des prestations
interministérielles dont
bénéficient déjà les agents de
l’État, le Crous Lorraine mène des
actions spécifiques, décidées et
mises en place annuellement à la
suite d’une commission d’action
sociale. Nous renouvelons
d’ailleurs le type de prestations
et réévaluons celles déjà en place
afin de satisfaire les demandes
des agents. Par exemple, nous
pouvons évoquer l’aide médicale
(participation aux frais d’optique,
dentaire, d’hospitalisation non
pris en charge par la mutuelle et
la sécurité sociale) qui représente
30 % de nos prestations, l’aide
pour la vie quotidienne de l’agent
(la mutuelle, le déménagement
CL : Quid de notre dialogue
social ?
MCC : Pour le dialogue social,
des réunions des instances
consultatives sont organisées
entre représentants du personnel
et de l’Administration. La
Commission paritaire régionale,
instance paritaire, est chargée
d’examiner les situations
individuelles des agents, comme
les mutations, les avancements,
et s’est réunie trois fois au cours
de l’année 2015. Le comité
technique est quant à lui chargé
d’examiner les questions relatives
à l’organisation collective
du travail. Trois réunions ont
également eu lieu en 2015.
L’administration y est représentée
par le Directeur et la DRH,
assistés de personnes qualifiées
telles que le Directeur-adjoint,
la Directrice du site de Metz ou
d’autres « experts » en fonction
de l’ordre du jour.
49
ACTIVITÉ DES RESSOURCES
HUMAINES
Ces instances nous permettent
donc de maintenir un bon
dialogue social avec l’ensemble
des agents du Crous Lorraine.
Pour preuve, dans le cadre des
requalifications, nous avons mis
en place des groupes de travail,
qui se sont réunis 6 fois en 2015,
pour retravailler sur la structure
des unités de gestion afin de
l’adapter à notre activité qui est
en mutation.
Revalorisation
des carrières
des personnels ouvriers evalorisations indiciaires pour
R
toutes les échelles en 2 phases ;
avec effet rétroactif au 1er juillet
2014 et 1er janvier 2015
Requalifications des métiers :
les métiers E4 T ont été
requalifiés E5 à/c du 1er janvier
2015 ( 123 agents concernés)
Dernière phase en cours :
requalifications de métiers E5
en E6 et E6 en E7, avec dossier
de validation des acquis de
l’expérience à l’appui
CL : Quelle est la feuille de route
convenue avec la Direction pour
2016 ?
MCC : Notre objectif premier est
de maintenir un bon rapport
social entre la Direction et tous
les agents du Crous Lorraine
et de terminer le dossier des
requalifications.
Pour 2016, nous allons mettre
en place pour les personnels
administratifs le nouveau régime
indemnitaire intitulé RIFSEEP2.
Il s’agit de « lisser » les indemnités
de chaque fonctionnaire, qui
bénéficiera de l’IFSE3 et d’un
complément indemnitaire
annuel, le CIA4, remplaçant ainsi
toutes les indemnités existantes
jusqu’alors (par exemple, la PFR5
pour les catégories A et B et l’IAT6
pour les catégories C).
Recrutements
1–C
HSCT : Comité d’hygiène, de sécurité
et des conditions de travail
2 – RIFSEEP : Régime indemnitaire tenant compte
des fonctions, des sujétions, de l’expertise
et de l’engagement professionnel
3 – IFSE : Indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise
4 – CIA : Complément indémnitaire annuel
5 – PFR : Prime de fonctions et de résultats
6 – IAT : Indemnité d’administration et de technicité
Formations des personnels
2013
2014
2015
Budget formation (en euros) 68 857
41 327
58 500
Journées stagiaires
770
647
725,5
Nombre stagiaires
609
663
434
Nombre de stagiaires PA
343
212
79
Nombre stagiaires PO
266
541
337
Nombre stages total
97
82
88
Recrutements par examen
professionnel PO 1 :
1 Animateur socio-culturel 9 Serveurs 10 Cuisiniers 3 Seconds de cuisine Recrutements par concours
administratifs :
1 adjoint ITRF2
2 adjoints AENES3
1 PACTE4
1 SAENES5
1 AAE6 (IRA7)
1 assistante sociale
Recrutements par mobilité
fonctionnaire :
2 SAENES
1 adjoints AENES
1 technicien ITRF
Mobilité
obilité interne PO
M
(2 mouvements en juin
et septembre ) : 16
Départ par mobilité externe PA8
(mouvement académique) : 7
Accueil par mobilité externe PA :
• 2 mouvements académiques
• 1 interministériel
• 2 inter fonction publique
Mobilité interne PA : 3
Retraite : 16 départs
Action sociale
udget action sociale 2015 :
B
249 158 €
23 agents ont bénéficié d’une
aide financière après étude de
leur dossier par l’assistante sociale
et présentation en commission
d’action sociale par l’assistante
sociale du Crous (4 réunions)
Séminaire retraite
2 participants en juin en Alsace
2
Objectif : permettre aux agents
d’aborder leur retraite dans
les meilleures conditions
Interventions de la MGEN, la
mutualité française et la CARSAT
Suivi médical des agents
57 visites effectuées auprès
2
du médecin de prévention
Dialogue social
PR (commission paritaire
C
régionale) : 3
Comité technique : 4
CHSCT (comité hygiène et
sécurité et des conditions de
travail) : 3 réunions / 4 visites de
sites / mise en place du réseau
des assistants de prévention
CCP (commission consultative
paritaire) : 1
1–P
O : Personnel ouvrier
2 - ITRF : Ingénieur et personnel technique de recherche et de formation
3 - AENES : Personnel de l’administration de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
4 - PACTE : Parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale et d’État
5 - SAENES : Secrétaire administratif de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
6 - AAE : Attaché administratif de l’État
7 - IRA : Institut régional d’administration
8 - PA : Personnel administratif
50 SERVICES
ENTRETIEN AVEC BRIGITTE HEIMERMANN
DIRECTRICE DES SITES DE LORRAINE NORD
CL : Quelle est votre fonction au sein du Crous Lorraine ?
BH : Ma principale mission est de
gérer les différents structures de
restauration et d’hébergement
situées en Lorraine Nord à
savoir, les sites du Saulcy, SaintQuentin, Yutz et Longwy. J’assure
la coordination et la mise en
relation des différents sites
de Metz y compris Bridoux et
Technopôle.
CL : Quel est votre bilan
depuis votre prise de poste ?
BH : La mission qui m’a été
confiée en octobre 2014 est de
donner une nouvelle image
au site du Saulcy, notamment
en améliorant la qualité de
l’accueil des étudiants. Le
Directeur veut faire de ce site
un véritable village étudiant.
Le bilan de l’année écoulée est
la mise en place du guichet
unique qui consiste à rassembler
sur un seul site l’accueil de la
résidence universitaire Saulcy
et l’accueil institutionnel,
anciennement appelé « Clous ».
L’étudiant y trouve réponse à
ses questions et ne se déplace
qu’à un seul endroit. Il peut y
récupérer ses clés, formuler tout
type de demande concernant
les bourses, le logement, ou
demander un rendez-vous
auprès des assistantes sociales.
L’autre mission qui m’a été
confiée est la mise en place
de l’épicerie Rimbaud (elle a
ouvert en septembre 2015), du
food truck à l’entrée du campus
du Saulcy et l’installation du
Food’Crous destiné à remplacer
la caravelle face à l’amphithéâtre
Lemoigne.
La mission qui m’a été confiée
est de donner une nouvelle image
au site du Saulcy
Concernant les projets à venir,
il y a la gestion d’une cafétéria au
sein de l’Institut des Sciences de
l’homme et de la société dès juin
2016 ainsi que la réhabilitation du
1er étage de l’épicerie Rimbaud.
Elle aura sa configuration
définitive au printemps 2016 et
sera un lieu de vie pour les
étudiants.
La résidence universitaire
Bridoux est prête à accueillir
l’installation de l’épicerie solidaire
étudiante Agoraé.
Le studio de Radio Campus
Lorraine est désormais installé au
pavillon 6 de la résidence Saulcy.
La convention qui lie le Crous
Lorraine avec l’association
Diffu’Son concernant la
gestion du Cais’Son vient d’être
renouvelée.
CL : Un mot sur les travaux
prévus en 2016 ?
BH : Le souhait du Crous Lorraine
est de réhabiliter le pavillon
1 et 2 de la résidence Saulcy
ainsi que les chambres dédiées
à l’hébergement passager
dans le pavillon 5. Il convient
notamment de donner un
meilleur équipement pour
l’accueil des passagers, et
d’installer un contrôle d’accès aux
bâtiments pour davantage de
sécurité, ainsi qu’à la résidence
de Longwy. Enfin, il est prévu au
restaurant universitaire de Yutz
la rénovation de la cafétéria en
partenariat avec la Communauté
d’Agglomération Portes de
France – Thionville.
Responsable Secrétariat Général
Édith Bridard
Assistante du Directeur
Aude Henrique
Conseiller
en restauration
Pascal Scuderi
Directeur Adjoint
Patrice Capron
Référent
Hébergement
Richard Wilms
51
Communication
Jean-François Tritz
Directeur
Jean-Marc Lambert
Conseiller Prévention
IGE HSCT
Aurélie Combeau
Agent comptable
Bénédicte Ollier
DRH
Marie-Claude Claire
Responsable Division Vie Étudiante
Michel Badache
Traitements
Fabienne Thiébaut
Adjoint DVE - Responsable DSE
Véronique Hacquard
Comptabilité générale
Carrières
Logement
Stéphane Wloka
Pôle Dépenses Recettes
Action sociale
Social
Françoise Karshenas
Suivi Budgétaire
Formation
Véronique Bardin
International
Fondé de pouvoir
Francis Heiderich
Opérations immobilières
Service Culturel
Stéphane Agazzini
Direction Systèmes d’Information
Bernard Zanga
Denis Boure-Krafczyk
RU Brabois
Catherine De Buck
Directrice Site Metz Nord
Brigitte Heimermann
Accueil
Saulcy
Budget /Contrôle de gestion
Services financiers
Bénédicte Dufour
RU Cours Léopold
François Pique
CU Saulcy / St-Quentin Sarreguemines
Aurélie Moreira
Équipe
Technique
RU Monbois
Pascal Villaume
RU Saulcy
Romain Reydellet
RU Médreville
Marie-Pierre Delompre
CU/RU Longwy
Laura Nasso
RU Saurupt
Agnès Comte
RU Thionville-Yutz
Direction Juridique et Marchés
Laurence Mourand
Cellule Achats
Marchés Budget
Fabrice Waldung
Cellule juridique
Anne Walch
Monétique / GARONE
Gérard Paquin / Pascal Villaume
Resp. PMS / Qualité Restauration
Alain Bertrand
Patrimoine
Responsable
technique
Francis Chevalier
Responsable
administrative
et financière
Béatrice Georges
Service Technique
Martial Ney
RU Stanislas-Meurthe
Martine Jacquin
RU Vandœuvre
Jean-Noël Cornu
Directeur Site Bridoux Technopôle
Pascal Scuderi
RU Épinal
Jeanick Landormy
CU/RU Bridoux
Ingrid Niclais
CU Batelière
Hélène VAN DE WOESTYNE
RU Technopôle 1
Béatrice Paradeis
CU Boudonville
Céline Perez
RU Metz’In
Gérard Paquin
CU Monbois
Sonia Mokrani
CU Technopôle
Joëlle Herluison
CU Haute-Malgrange
Richard Wilms
Coordinatrice Lorraine Nord
Brigitte Heimermann
CU Monplaisir / Vélodrome
Moulay el Hassan Alaoui
CU Placieux / CU Médreville
Aristide Briand : Odile Lebard
ORGANIGRAMME
CU Charmois / CU Provençal
Régine Falque
CU Saurupt / CU N.-D. de Lourdes
Lucien Durand
RU : Restaurant universitaire
CU : Cité universitaire
52
COMMUNICATION / IMAGE
Un nouveau logotype et une architecture de marque
pour notre 60e anniversaire
Le Projet 2020 du réseau met
l’amélioration de l’image dans
ses recommandations. Notre
60e anniversaire était une belle
occasion de nous doter d’un
nouveau logotype.
Le réseau des Crous disposait
jusqu’à ce jour d’un logo et d’une
charte graphique déclinés pour
chacun des 29 établissements.
L’ancien logo avait été créé il y a
une vingtaine d’années. Il avait
donc tout naturellement vieilli
et n’exprimait pas l’ambition
des Crous en termes de qualité
de service, d’attention humaine
et de modernité.
Trop souvent si le mot Crous est
connu, notre public (étudiants,
personnels administratifs,
chercheurs) cerne mal la diversité
de nos services aux étudiants et
à la communauté universitaire,
au-delà de la gestion des bourses.
Il était judicieux de faire coïncider
notre modernité en marche avec
une harmonisation de notre
identité graphique. Il est donc
apparu indispensable d’engager
une réflexion profonde de
l’identité graphique des Crous
gagner en efficacité et mieux
faire passer notre message,
y compris l’idée qu’à travers
la diversité croissante de leurs
services, les Crous proposent
un accompagnement global de
la vie étudiante et des campus.
Ainsi, le nouveau logotype est
assorti d’une architecture des
marques et des services, qui nous
faisait défaut jusqu’alors. Cette
architecture de marque déclinée
selon un code couleur, exprime
au mieux la richesse de nos
missions.
Quelques explications sur le choix retenu :
Un logo « les Crous » remplace notre logotype Cnous qui n’avait
de sens qu’au niveau administratif et institutionnel, et n’était pas
connu du public et prêtait à confusion. Adopter le terme générique
« Les Crous » permet de simplifier et d’assurer la cohérence
de l’architecture de marque, de « résonner » d’une voix.
La création d’une marque « Les Crous » présente notre réseau
comme un ensemble cohérent, déployé et présent sur tout
le territoire. Les entités régionales déclinées dans la même veine
permettent d’identifier facilement, d’un coup d’œil, nos institutions.
Pour les aspects graphiques, le rond s’affiche comme un label, et par
sa forme exprime bien la notion de réseau. Le « C » centré symbolise
l’étudiant, au cœur des préoccupations des activités des Crous.
Enfin le rouge, couleur non utilisée jusqu’alors dans nos chartes
graphiques, renvoie au dynamisme et à l’action. En termes
de typographie, le « s » en point de fuite symbolise l’autonomisation
de l’étudiant, l’élan et le dynamisme insufflés par le Crous dans
la vie des étudiants.
53
Statistiques du site internet
Nombre de visiteurs
Suite au changement de logo du Crous,
le marché a été modifié de façon à faire
apparaître le nouveau logo coté poitrine
sur les vêtements. L’identification « Crous
Lorraine » figurera dans le dos. Les coloris
retenus pour les vêtements sont le noir
et le rouge, afin de respecter la nouvelle
charte graphique du Crous.
Les sociétés retenues ont procédé aux
prises de tailles dans les unités de gestion
en début d’année 2016 et la première
livraison des vêtements est prévue fin
février 2016.
2014
Progression
326 660
+ 28 408
Nombre de visites
655 734
582 841
+ 72 893
Nombre de pages vues
2 954 261
2 881 792
+ 72 469
Les 3 pages les plus vues
Accueil (26 468)
Accueil (34 176)
Bourses (7 296)
Contact (2 657)
Restauration (2 387) Contact (3 850)
Marché des vêtements
Dans un objectif d’harmonisation des
tenues et de valorisation de l’image
du Crous, un marché de fourniture de
vêtements de travail et de chaussures de
sécurité a été conclu en décembre 2015.
Un premier appel d’offres avait été lancé
en mai 2015, il concernait uniquement les
restaurants universitaires. Ce marché a été
déclaré sans suite en réponse à la volonté
d’y associer les cités universitaires.
Le nouvel appel d’offres a donc été lancé au
mois d’octobre. Ce marché est découpé en
trois lots. Les vêtements pour les restaurants
universitaires ont été volontairement
scindés en deux lots, afin de valoriser
l’image du Crous vis-à-vis du public lors
du service, par des vêtements de qualité
mais aussi esthétiques.
Après l’avis d’une commission
d’échantillonnage composée de personnels
de restauration et d’hébergement,
les entreprises retenues sont les suivantes :
lot 1 . Restaurants universitaires :
fourniture et livraison de vêtements de
travail et chaussures de sécurité : société
Record
lot 2 . Restaurants universitaires :
personnalisation (logo), fourniture et
livraison de vêtements de travail : société
Profil Textile
lot 3 . Cités universitaires : fourniture
et livraison de vêtements de travail et
chaussures de sécurité : société Dispelor
by Securival
2015
355 068
Accueil (+ 7 708)
Contact (– 1 193)
À noter : le nom de domaine du site Internet du Crous a été modifié dans le courant
du mois de novembre suite à l’officialisation de la nouvelle identité nationale des Crous.
L’adresse www.crous-nancy-metz.fr a été redirigée vers le www.crous-lorraine.fr
Les statistiques présentées tiennent compte de la fréquentation des deux noms
de domaine.
Fréquentation du site : Jour : mardi-mercredi-jeudi (pic mardi/mercredi)
Heure : 9h-13h (pic à 11h)
Phrases et mots-clés de recherche : Crous nancy metz / Crous nancy / Crous
Facebook : Crous Lorraine
2015
2014
Progression
Nombre de fans
2 867
1 775
+ 1 092
Nombre de publications
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172
+ 158
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80 279
+ 316 261
Nombre d’impressions
767 436
205 859
+ 561 577
Les 3 publications les plus vues : 2e Be for Crous (8 266)
campagne logement (6 270) / tous hanscène (5 451)
SUPER !
Provenance par pays : France – Maroc – Algérie
Provenance par ville : Nancy – Metz – Paris
Twitter : @CrousLorraine
2015
2014
Progression
Nombre de followers
631
287
+ 344
Nombre de tweets
622
252
+ 370
Impression des tweets
248 125
Visites du profil
13 337
Les 3 meilleurs tweets :
Septembre 2 137 impressions - épicerie Rimbaud
Décembre 3 122 impressions - nouveau site web
Novembre 9 333 impressions - places pour Ngijol
YouTube : Crous Lorraine
Nombre d’abonnés
2015
2014
Progression
76
23
+ 53
Nombre de vues
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26 717
+ 39 589
Nombre de vidéos
21
21
0
Les 3 vidéos les plus vues :
Résidence Monplaisir : 8 057
Retours presse
Sans communiqué de presse
2015
2014
Progression
110
56
+ 54
Avec communiqué de presse
28
51
- 23
Total
138
107
+ 31
54
BUDGET
L’exécution du budget 2015
Le résultat de l’année 2015 fait apparaître un excédent de 1 676 009,63 €.
Dépenses
Recettes
1ère section
d
épenses nettes 42 956 227,41 €
exécuté à hauteur de 93 % par rapport
au budget prévisionnel et budgets rectificatifs
2e section
9
561 659,58 € exécuté à hauteur
de 59 % par rapport au budget prévisionnel
et budgets rectificatifs
1ère section
r ecettes nettes 44 632 237,04 €
réalisées à hauteur de 96,79 %
par rapport à la prévision
2e section
8
364 296,64 € + 2 746 523,24 €
de capacité d’auto-financement
Total — Dépenses : 52 517 886,99 €
Total — Recettes : 55 743 056,92 €
Nature des charges de fonctionnement
Produits
Nature des charges de fonctionnement
Personnel
19 077 792,27 €
Moyens des services
11 666 141,21 €
Viabilisation
4 238 430,42 €
Entretien équipement
2 855 425,77 €
Interventions et participations
1 205 776,31 €
Amortissements et provisions
3 912 661,43 €
Total des charges
42 956 227,41 €
Résultat
1 676 009,63 €
Répartition des charges
de fonctionnement en pourcentage
10 716 412,90 €
Subventions
et financement
de l’État
Subventions
des autres
collectivités
publiques
Subventions
des collectivités locales
241 091,68 €
Autres
ressources
Produits d’exploitation
30 421 320,28 €
Produits exceptionnels
412 347,86 €
Reprises
sur amortissements
et provisions
2 841 064,32 €
Total
des produits
44 632 237,04 €
Répartition des recettes
de fonctionnement en pourcentage
Personnel
44,41 %
Financement État
24,01 %
Moyens des services
27,16 %
Produits d’exploitation
68,16 %
Viabilisation
9,87 %
Reprises sur amortissement
et provision
6,37 %
Entretien équipement
6,65 %
Interventions et participations
2,81 %
Autres produits
1,46 %
Amortissements et provision
9,11 %
55
Le budget dans un cadre lolf
Le compte-rendu de l’exécution des dépenses et des recettes est présenté dans un environnement LOLF.
Les ouvertures de crédits sont déterminées au regard d’objectifs au moment de l’adoption du budget
prévisionnel.
Il convient de poursuivre cette logique de présentation des recettes et des dépenses en mettant
en parallèle le niveau de réalisation des objectifs dans le rapport annuel de performance qui décrit
les actions et sous-actions et leurs coûts.
Le rapport d’activité et de performance permet une meilleure comparaison prévisions/réalisations,
les actions et sous- actions étant le niveau le plus fin de budgétisation.
Les indicateurs permettent de mesurer le degré d’avancement des objectifs grâce à une analyse des écarts.
L’ensemble des dépenses consacrées à l’investissement s’élève à 9 561 659,58 €
Ressources propres : 2 891 435,87 €
Dépenses par action
Aides directes
Aides indirectes
Aides médicales
et socio-éducatives
Pilotage et animation
du programme
Fonctionnement
Investissement
Total
Crédits ouverts (BI + BR)
1 955 480,00 €
0,00 €
1 955 480,00 €
Montant net des dépenses
1 825 200,76 €
0,00 €
1 825 200,76 €
41 510 042,00 €
16 161 338,00 €
57 671 380,00 €
38 475 250,91 €
9 481 694,85 €
47 956 945,76 €
82 110,00 €
0,00 €
82 110,00 €
174 959,39 €
0,00 €
174 959,39 €
2 421 647,00 €
75 000,00 €
2 496 647,00 €
2 480 816,35 €
79 964,73 €
2 560 781,08 €
42 956 227,41 €
9 561 659,58 €
52 517 886,99 €
Total 2014
Recettes
Total recettes
Fonctionnement
46 114 415,00 €
44 632 237,04 €
Investissement
14 892 170,00 €
8 364 296,64 €
Total
61 006 585,00 €
52 996 533,68 €
Capacité
d’autofinancement
2015
= 2 746 523,24 €
56
ENTRETIEN AVEC
TONY PARADIS / FABRICE PICQUET
CL : Que signifie le sigle Gaia ?
TP : Gouvernance architecture
ingénierie administration.
CL : Quelle est la raison
d’être de ce projet ?
TP : Les Challenges GAIA sont
un souhait de trois écoles:
ENSAN1, EEIGM2, et ENSGSI3. En
2004, les trois établissements
se sont accordés pour mettre
leurs étudiants en situation de
« réalité métier » en les faisant
travailler de manière transversale
avec leurs différences et leurs
complémentarités les expertises
nécessaires et une pluralité de
savoirs au service d’un seul et
même projet.
L’essence du projet gouverne
nos réflexions, nos avancées,
nos rapports avec les étudiants,
les industriels, partenaires
administratifs ou institutionnels
sur les différentes thématiques
qui nous sont proposées.
De notre côté, on peut se faire
force de proposition par rapport
à des institutions et répondre
à des questions qui ne nous
sont pas posées dans le cadre
d’une esquisse de projet
et faire avancer le plus loin
possible ces projets en prenant
conscience de la difficulté de
gestion de tous les savoirs et
tout le potentiel des étudiants
issus des cinq continents. C’est
l’intérêt de la chose, tant pour
nous enseignants que pour les
étudiants eux-mêmes qui ne
sont pas habitués à cette durée
de travail : habituellement
un projet s’étend sur trois mois,
dans ce cas précis il dure deux
semestres, de façon à ce que
le projet puisse être fait de façon
cohérente et complète.
FP : Par ailleurs, nous avons
également accueilli d’autres
publics dans ces ateliers,
notamment dans le cadre du
master Proj&ter et du master
Design Global ainsi que
d’autres partenaires comme
l’UFR Sciences historiques et
géographiques, Musicologie
(Université de Lorraine). Depuis
cette année nous travaillons
également avec l’Ecole nationale
supérieure d’art et design de
Nancy. Ce sont des projets
qui, par nature, sont amenés à
accueillir d’autres disciplines, une
composante à géométrie variable
transdisciplinaire. GAIA a été, en
quelque sorte une préfiguration
des masters transverses à Nancy,
qui sont une démarche assez
exceptionnelle en France, à
savoir un mélange d’architectes,
d’ingénieurs, de géographes, de
designers et d’artistes.
CL : Quelle est la genèse
du projet Gaia – Crous Lorraine ?
FP : Suite à une réunion entre
Lorenzo Diez4 et Jean-Marc
Lambert, les deux directeurs
ont tracé des possibilités de
partenariats, notamment
dans le cadre de la Semaine
internationale de l’architecture
2015 où nous avions parlé des
campus universitaires nancéiens,
de leur transformation et leur
mutation. Très rapidement, au
fur et à mesure des rencontres,
il est apparu que le Crous Lorraine
pouvait nous proposer des sujets
pour les challenges Gaia. Cette
année l’ensemble des sujets,
quatre au total, concernent le
Crous Lorraine: la réhabilitation
ou la reconstruction de la
résidence universitaire Saurupt,
la création de la résidence
internationale des chercheurs au
Saulcy, ainsi qu’une recherche
sur la chambre universitaire
du futur. La situation est assez
exceptionnelle et intéressante car
nous travaillons sur l’ensemble
des échelles du projet. Les projets
sont liés sur la thématique du
monde estudiantin, sur tout
ce qui tourne autour du mode
d’hébergement de l’étudiant.
C’est très concret: on est sur la
demande d’un partenaire, l’idée
étant de lui donner des pistes
et des idées qui pourront servir
dans le cadre de l’élaboration
concrète du projet.
TP : On en revient toujours à la
même problématique: répondre
à la question qui n’est pas posée.
C’est une manière de conduire
un projet étonnant avec toutes
les multiplicités de savoirs
présentes au sein du groupe et
étonner nos partenaires.
CL : En quoi ce projet est-il
intéressant pour les étudiants ?
C’est simple, c’est intéressant
car ils travaillent sur leur mode
de vie au quotidien, ils sont
par essence même les cobayes
de leurs propres projets, ils le
vivent au quotidien: le resto’U,
la proximité des services, qu’est
ce que je fais le soir quand je
me retrouve dans ma résidence
universitaire? En même temps,
notre partenaire, le Crous, parle
le même langage que nous, c’està-dire que notre raison d’être est
de s’occuper des étudiants, de
les faire progresser plus que ce
qu’ils ne le pensent. Souvent Gaia
révèle des potentiels, et surprend
les étudiants eux-mêmes.
FP : Il y a aussi la question de
l’enjeu. Très rapidement, quand
on a présenté les projets, on
a rappelé aux étudiants quels
étaient les enjeux de ces
travaux, à un stade national
voire international, car les sujets
proposés sont liés à l’attractivité
de notre région. Quand on parle
de résidence d’enseignants, l’idée
c’est d’y accueillir des profils
internationaux et de répondre à
la mise en concurrence qui existe
de fait entre les territoires. Le fait
de faire travailler des étudiants
sur ce type de projet permet de
repositionner les enjeux et de faire
57
comprendre aux étudiants qu’ils
travaillent sur des sujets tangibles
qui ont de l’importance; des
sujets concrets et contemporains.
TP : Pour revenir sur les projets
du Crous, ce sont forcément
des sujets qui intéressent les
étudiants, dans lesquels ils ont
envie de s’investir, parce qu’ils
ont tous plus ou moins vécu
dans les espaces qui leur sont ici
confiés et qu’on leur fournit la
possibilité de s’exprimer quant
à leurs besoins actuels que ce
soit d’un point de vue confort ou
structurel, durable, etc. Cela veut
dire qu’il y a aussi des notions
d’économie qui entrent en jeu.
Les projets sont liés
sur la thématique du monde
estudiantin, sur tout ce qui tourne
autour du mode d’hébergement
de l’étudiant
1 - ENSAN : École nationale supérieure d’architecture de Nancy
2 - EEIGM : École européenne d’ingénieurs en génie des matériaux
3 - ENSGSI : École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation
4 - Lorenzo Diez : Directeur de l’ENSAN
Tony Paradis est architecte et enseignant à l’ENSAN
Fabrice Picquet est Chef du Département Relations internationales – Partenariats à l’ENSAN
58
ENTRETIEN AVEC
JEAN-BAPTISTE SIBERTIN-BLANC
CL : Comment s’est noué
le partenariat entre l’Ensad
et le Crous Lorraine en 2015 ?
JBSB : Le Crous lorraine s’est
rapproché de l’Ensad pour
plusieurs raisons : d’une part
parce que le campus Artem
est en train de se terminer et
d’autre part, parce que le Crous y
trouvera sa place naturellement
en 2017. L’Ensad s’intéresse à
plusieurs matériaux dont le
verre, qui devient peu à peu une
spécialité autour d’un matériau
tellement légitime dans la
région. Ainsi, il est apparu assez
naturel que les étudiants de
l’Ensad travaillent sur un objet
du quotidien, omniprésent sur la
table, un objet « signe » qui peut
devenir révélateur d’une identité
d’une région, de la Lorraine.
L’objet de ce partenariat est le
dessin d’une carafe en verre d’un
litre pour une table de quatre
personnes. C’est un sujet de
design à part entière. Le matériau
verre est naturellement associé
à la table dans l’histoire et nous
avons tous en mémoire le verre
Duralex. Nous avons constitué un
groupe de quatorze étudiants
de deuxième année en design
qui travaille sur ce projet centré
autour de cinq thématiques :
l’ergonomie, la notion de signe,
le client, le process et la durée
de vie. Toutes ces notions sont
brassées avec les étudiants et
sont autant d’occasions pour
trouver des points d’appui pour
attraper le bon dessin. Ensuite,
chaque idée sera étudiée en
maquette, en plan, en image
numérique, en impression 3D
pour le rendu final. C’est un
projet de design complexe
et complet parce qu’il touche
à beaucoup de choses,
à l’ergonomie, à la fonctionnalité
de la carafe, à son remplissage,
à son nettoyage… C’est un objet
qui doit être beau dans la vie
de tous les jours. Cet objet peut
faire partie, modestement,
de ce travail global sur la qualité
d’un espace et aider le Crous
à travailler sur l’image de marque
des restaurants universitaires
à laquelle il est sensible.
59
Il est apparu assez naturel
que les étudiants de l’Ensad
travaillent sur un objet
du quotidien, omniprésent
sur la table, un objet « signe »
qui peut devenir révélateur
d’une identité d’une région,
de la Lorraine.
CL : En quoi est-ce intéressant
pour vos étudiants de travailler
sur ce projet ?
JBSB : Ce qui est intéressant,
c’est de rentrer dans la vraie
vie, ce n’est pas seulement un
exercice d’école. C’est un objet
qui doit répondre aux attentes
d’un client, qui permet de
répondre à un cahier des charges
réel, qui permet de sensibiliser
les étudiants à réfléchir à une
situation précise et concrète.
Les étudiants n’ont pas eu à se
forcer pour aller au restaurant
universitaire et voir comment les
carafes sont utilisées. Il y a une
relation assez naturelle avec cet
objet, il y a un enthousiasme et
un appétit parce c’est un objet
que l’on doit prendre en main,
qui doit être suffisamment léger
mais résistant, qui va devoir
faire signe. Ce n’est pas un objet
banal, c’est un fil à dérouler… en
trouvant des associations d’idées
auxquelles il est extrêmement
intéressant de réfléchir et
desquelles découleront le dessin.
CL : Comment est fixé le calendrier de remise de projet ?
JBSB : La sélection du projet est
prévue début février 2016 pour
choisir celui qui sera mené à
son terme. Lors de cette réunion,
les étudiants vont présenter
un nombre important de projets
en justifiant leur démarche
et la manière dont les choses
sont arrivées. Nous rentrerons
ensuite dans une phase d’étude
technique puis de mise en
production. Ce sera plus ou
moins long mais je pense qu’à
la rentrée 2016 nous serons
proches de l’aboutissement et
du résultat final.
60
ENTRETIEN AVEC LES ÉLUS ÉTUDIANTS
JULIETTE CHAPELIER
à mi-mandat ?
JC : Mon ressenti a mi-mandat
est positif car il y a une bonne
relation avec le Crous Lorraine,
une bonne entente avec
l’ensemble des interlocuteurs
avec lesquels je travaille et
j’échange au quotidien. Le Crous
fait un effort sur la communication
avec les étudiants avec en point
d’orgue la mise en place
du « Be for Crous » avec des
professionnels invités sur une
thématique particulière, ce
qui permet d’apporter plus de
discussions avec les étudiants.
J’apprécie aussi la facilité que
j’ai de contacter l’ensemble des
personnels grâce à un poste
mis à ma disposition au Saulcy,
notamment pour l’élaboration,
la gestion et le suivi des projets
en cours pour lesquels nous avons
besoin d’obtenir des réponses
claires et rapides.
Nous sommes également à
disposition des étudiants pour
leur expliquer le fonctionnement
et les missions du Crous Lorraine,
leur donner les informations
nécessaires pour leurs divers
besoins avec notamment les
services spécifiques concernés
par leurs demandes.
D’où l’importance des guichets
uniques, de la communication
sur les réseaux sociaux, du « Be
for Crous », l’appui des Services
Civiques pour une action
particulière sur un restaurant
universitaire.
Dans notre bilan, je prends en
compte également la rencontre
avec le Crous d’Allemagne
avec lequel nous voulons relancer
l’échange entre étudiants à
l’international. Il faut aussi noter
les nouveaux services sur les
sites de Nancy et Metz, comme
l’ouverture d’une épicerie sur l’ile
du Saucly, un food-truck sur
le campus Lettres. Cependant
des efforts sont encore à consentir
sur le service de restauration
traditionnelle, notamment les
problèmes liés à l’attente mais
cela impliquerait des travaux
avec un budget conséquent
alloué. De plus, d’autres
questions ont été soulevées lors
de la dernière réunion sur la
restauration comme la réduction
du temps d’attente ou la lisibilité
des menus.
CL : Quels projets souhaitez-vous
porter d’ici les prochaines
élections ?
JC : Je souhaiterais mettre
en place trois axes de travail.
Premièrement, la réalisation de
travaux liés à la rénovation et
réhabilitation des logements des
cités universitaires, notamment
au Saulcy, même si je suis
consciente que cela s’annonce
de plus en plus compliqué du fait
des modalités de financement
(les budgets étant en baisse,
surtout au niveau des Crous).
C’est aussi un des rôles du VPE
Crous de porter et d’insister
sur ces besoins spécifiques
importants pour les étudiants.
La baisse du budget de 300 000
euros n’a pas eu d’impact
direct sur les étudiants puisque
le manque a été comblé en
utilisant les finances du fond de
roulement mais ce n’est pas une
situation durable. Ainsi, il faudrait
que le budget soit approuvé
par les représentants étudiants
et les personnels car leur activité
est directement impactée,
notamment lorsqu’il y a des
demandes de projets qui ne
peuvent être financés.
Deuxièmement, il s’agirait
d’accentuer les projets liés à la
culture, notamment expliquer
61
aux associations étudiantes, au
sein de l’Université de Lorraine,
la possibilité de demander des
subventions au Crous Lorraine,
notamment via « Culture-action »
qui manque cruellement
de communication. Un manque
de communication qui se fait
aussi ressentir quand il s’agir
d’informer les étudiants sur les
différents projets ou animations
culturelles qui sont réalisés
par les associations étudiantes
et je pense que c’est au Crous
Lorraine de faire le relais, du fait
que les moyens et les canaux de
communication des associations
sont limités. Il faudrait davantage
utiliser les listes de diffusion
existantes pour informer
les locataires de l’ensemble des
résidences ou lorsqu’il s’agit
d’en cibler une sur un site de
l’Université de Lorraine.
Troisièmement, la mise en
place et le recours aux Services
civiques est un point très
positif car cela a dynamisé les
différentes missions du Crous et
permet une meilleure visibilité
et connaissance du Crous
auprès des étudiants, qui seront
davantage capable de cibler
les services concernés pour leurs
demandes spécifiques.
CL : Que pensez-vous
du « Be for Crous » ?
JC : Il s’agit d’un dispositif très
intéressant qui émane du
Directeur du Crous, monsieur
Lambert, et ouvert à tous les
étudiants donc c’est important
pour nous. Le changement de
lieu pour chaque édition permet
de toucher différentes cités et/ou
restaurants universitaires. Même
si toutes les revendications des
étudiants ne seront pas prises en
compte, le principe des échanges
est novateur, car je ne l’ai jamais
vu ailleurs, et permettra de
faire évoluer positivement les
relations entre le Crous et les
étudiants, critique permanente
faite aux institutions de ne pas
avoir de lien avec le quotidien de
leurs utilisateurs. Ces échanges
permettent aussi aux étudiants
de comprendre les axes de
travail du moment du Crous les
concernant.
CL : Quelle sont tes propositions
pour améliorer l’écoute
et les relations entre le Crous
et les étudiants ?
JC : Pour l’ensemble des
étudiants et concernant
la restauration, puisqu’ils
bénéficient tous du tarif social
étudiant, pourquoi ne pas réaliser
et diffuser un questionnaire très
court et très axé sur certaines
questions précises sur lesquelles
le Crous souhaite des réponses
concrètes. En effet, le principe
de réunion, déjà organisé par
certains directeurs de restaurants
universitaires, ne fonctionne
pas du fait de demandes
irréalisables dans l’immédiat.
Je pense que cela peut être
une très bonne idée mais qui
demande beaucoup de travail
pour l’élaboration des questions
et l’analyse de réponses.
Le « Be for Crous » est un bon outil
d’échanges avec les étudiants
donc il faut continuer de
l’organiser. Quant aux résidences
universitaires, en complément
des conseils de résidence, il serait
peut-être judicieux d’organiser
3 à 4 fois par an des réunions
thématiques en lien avec les
élus étudiants, car les diverses
célébrations (pot d’accueil,
soirée thématique, etc.) ne sont
pas vraiment des moments
d’échanges. Il faut simplement
réunir des personnes volontaires
et motivées pour mettre et
communiquer sur ce projet afin
d’attirer les participants.
GUILLAUME HAJ-HUSSEIN
à mi-mandat en tant qu’élu
au CA du Crous Lorraine ?
GHH : Il s’agit d’actions
quotidiennes : aller voir les
étudiants sur les sites, voir
les personnels aussi dans les
cafétérias et les restaurants, savoir
comment cela se passe, s’il y a
des retours à faire. On remarque
que c’est plus simple d’aller voir
les étudiants et les personnels
pour se présenter, dire que nous
sommes élus au sein du CA du
Crous et en leur demandant
s’ils ont des besoins ou des
remarques spécifiques que nous
pourrions faire remonter. À ce
sujet, on se rend compte que les
demandes des personnels sont
souvent des accords avec les
universités ou les lieux d’études
qui sont à proximité qui sont un
peu délicat en termes d’emploi
du temps, avec les cafétérias par
exemple. Certains petits détails
ou soucis sont réglés, point
par point, en interne. Pour les
étudiants, on essaye de faire des
retours pour rester en contact
avec eux et cela sur toute la
Lorraine bien sûr.
Il est cependant délicat de
faire un bilan à mi-mandat en
janvier car il y a une mise en
place particulière par rapport
au calendrier des élections de
l’année dernière. Etant donné
que les précédentes ont été
faites en fin d’année et que le
premier conseil d’administration
du Crous, auquel nous avons
pu participer, a été organisé en
mars, nous avions commencé à
travailler sur le CA de fin d’année
du Crous mais sans pour autant
avoir les informations et le
présentiel inhérent.
En mars, il y a eu l’élection de
la vice-présidence du Crous,
l’élection de la VPE Juliette
Chapelier, un bilan comptable et
un bilan d’activités plutôt positif.
En ce qui concerne le taux de
présence au CA du Crous, notre
équipe a toujours été présente.
Pour notre bilan concernant
nos actions vis-à-vis du CA du
Crous, on garde un esprit de
continuité par rapport à ce que
pouvaient faire nos anciens élus
d’Inter-Assos Lorraine avant.
Nous gardons donc la volonté
d’avoir plusieurs perspectives en
62
attente car c’est toujours délicat
de faire évoluer les choses avec
seulement deux CA par an
en présentiel. L’avantage tout
de même c’est que nous avons
des pré-réunions ce qui nous
a permis de mettre récemment
en place une commissions
restauration car l’on voyait qu’il
y avait une certaine demande
récurrente des étudiants (on
nous en parle encore et toujours).
Nous constatons que les
étudiants ont plus de demandes
en termes de restauration qu’en
termes de logement.
On constate aussi que depuis
les élections, les étudiants
viennent de plus en plus nous
parler grâce à notre présence
à des événements divers et variés
comme Faim d’échanges, aux
différents concours du Crous ;
nous l’étions aussi à « Cités U en
fête », aux premières éditions du
« Be for Crous », pour lequel nous
sommes plutôt fiers à Fédélor,
du simple fait que cela ajoute
du dialogue et de la proximité
entre les étudiants, les personnels
du Crous et les acteurs régionaux
de la vie étudiante.
Nous travaillons également
beaucoup avec les assistantes
sociales, que ce soit par mail
ou en comité spécifique (nous
sommes présents au minimum
une fois par mois).
En terme de « Culture-Actions »,
le projet est à venir mais en
ce qui concerne la ARSA , on est
toujours sur deux fronts en
termes d’élus étudiants, à savoir
un guichet unique qui a
demandé un travail de fond
pendant plusieurs mandats.
Le guichet unique renseigne sur
la bourse et le logement (CAF
pour APL, etc.), l’objectif étant
d’obtenir un lieu pour restituer
toutes les demandes possibles
des étudiants dans un seul
endroit. Ce qui est intéressant
est de le faire pour les étudiants
français et internationaux.
Pour ces derniers, des associations
existent et font très bien
les choses, mais nous pourrions,
en accord avec elles, apporter
aux nombreux étudiants
internationaux en Lorraine,
un complément d’informations
et de services. Notre objectif est
de les aider dans leur intégration
ici en termes d’étude et de vie
étudiante.
En guise de dernière perspective,
c’est le dialogue régional pour les
bourses des carrières sanitaires
et sociales. Notre volonté est
de faire que le Crous soit l’unique
interlocuteur pour les bourses
étudiantes dont le Directeur
Jean-Marc Lambert est tout
à fait demandeur. Du fait des
changements liés aux nouvelles
régions (nouvelles listes et
nouveau territoire), nous allons
voir quelles sont les propositions
qui nous seront faites à ce sujet
par Valérie Debord au Conseil
Régional, puisqu’elle avait donné
son accord pour un échange
entre la Région et le Crous.
CL : Quelles sont vos perspectives de travail d’ici à la
prochaine élection (novembre),
pour laquelle vous remettez
votre mandat en jeu ?
GHH : La première des choses est
la continuité de l’approche que
nous avons à faire par rapport
à notre programme, c’est-à-dire
la volonté du guichet unique,
d’un dialogue avec la nouvelle
grande région pour les bourses
sanitaires et sociales, qui sont des
démarches plus qu’importantes
pour nous.
Nous allons aussi créer et mettre
en place un guide (papier et
numérique) qui répertorie toutes
les aides sociales (Crous et autres,
comme la CAF par exemple)
auxquelles les étudiants peuvent
prétendre. Cette publication et
diffusion en septembre 2016 tend
à appuyer la démarche du Crous
dans son guide de l’étudiant.
Nous avons aussi la volonté de
communiquer sur les nouveaux
aménagements de locaux que
peut apporter le Crous avec
les différentes associations
étudiantes, comme par exemple
Radio Campus Lorraine qui
a obtenu un nouveau local pour
ses studios au Saulcy.
Nous voulons donc appuyer
les différentes demandes qui
émaneront des associations pour
de futurs projets.
Nous souhaiterions aussi travailler
sur les restaurants universitaires,
qui peuvent parfois être délaissés,
pour les faire devenir des lieux
d’émulsion et pas uniquement
être un lieu de restauration.
Le premier projet de ce type est
celui cours Léopold à Nancy qui
est dorénavant ouvert au public
les samedis après-midis pour
lequel on envisage de proposer
la constitution d’une bibliothèque
participative. Nous voudrions
aussi mener des actions sociales
et solidaires avec l’organisation,
par exemple, d’événements
tels la proposition de sessions
d’expressions libres avec
le théâtre universitaire. Ce sont
des idées qui sont en ce moment
en pourparlers.
Nous sommes vraiment dans
une logique de continuité et
stabilité du travail mené depuis
deux années, mais le contexte
économique actuel défavorable
nous empêche de mener plus
d’actions. De plus, nous serons
toujours contre l’idée de la
diminution du programme 231
par rapport au Crous, contre
la diminution des budgets
directement liés aux étudiants.
Enfin, en termes de logements,
nous souhaitons vivement la fin
du projet « Horizon 2020 », pour
la réhabilitation de l’ensemble
des logements du Crous, mais
surtout prendre connaissance
de l’avancée des travaux en
novembre 2016 afin de pouvoir
exprimer notre point de vue
et communiquer certaines
informations sur l’évolution des
chantiers auprès des étudiants.
Ce n’est pas parce que nous
sommes bien lotis en Lorraine
qu’il faut s’en satisfaire !
RAPHAËL SCHREPEL
CL : Quel est ton bilan à mi
mandat en tant qu’élu étudiant
au CA du Crous Lorraine ?
RS : Je ne pense pas qu’il faille
parler d’un bilan personnel
quand on est élu étudiant,
encore plus au sein du Crous.
Je préfère parler d’un bilan
collectif et des réalisations
que nous avons tous portés
ces douze derniers mois. Nous
pouvons évoquer des actions
concrètes, comme la mise
en place de soirées à thème
au resto’U de Vandœuvre ou
la campagne d’attribution des
logements et bourses qui s’est
remarquablement bien déroulée,
le lancement de la Carte Cezam
et les récentes élections au sein
des conseils de résidence.
Cependant, s’il faut évoquer
une action personnelle en
particulier, j’ai envie de croire que
j’ai réussi à débloquer certains
dossiers en intervenant au sein
de la commission d’attribution
des aides d’urgence. Cette
commission permet d’attribuer,
par exemple, pour les étudiants
connaissant une situation
délicate temporaire, un logement
d’urgence afin qu’ils ne passent
pas une nuit dans la rue.
C’est ce qui m’a le plus tenu
à cœur durant cette année.
Je pense sincèrement qu’il
faut aider ceux qui n’ont pas
forcément la vie la plus simple
à poursuivre leurs études dans
les conditions les plus dignes.
Si je ne dois retenir qu’une seule
réalisation au cours de mon
mandat, c’est sur celle-ci que
j’aimerais m’arrêter.
CL : Quels projets souhaites-tu
porter d’ici la fin de ton mandat
en novembre prochain ?
RS : Il y a beaucoup de projets
que j’aurai aimé porter d’ici
la fin de mon mandat, certains
plus que d’autres, comme le
développement d’actions sur des
campus plus « excentrés » comme
ceux d’Épinal ou Thionville.
Certes, les deux principales villes
étudiantes de Lorraine sont Metz
et Nancy, mais je reste convaincu
et persuadé qu’il ne faut en
aucun cas délaisser les autres
villes où les étudiants vivent et
poursuivent leurs cursus.
D’autres projets me tiennent à
cœur, il s’agit de la poursuite des
réhabilitations des logements
étudiants du Crous, comme
ce fut le cas notamment à
Boudonville, ou bien encore
le développement de Jobaviz,
plateforme qui permet de mettre
en relation les étudiants à
la recherche d’un complément
à leurs revenus avec des
professionnels.
Cependant, je pense devoir
laisser ma suppléante, Camille
Queudot, prendre la relève.
Tout d’abord parce que c’est
une fille fantastique et qu’elle
fera une excellente future élue
Crous. Ce passage de témoin
est indispensable. En effet,
je suis aujourd’hui à la fin de
mon Master 2 et ma formation
comporte un stage de fin d’études.
Ce stage sera probablement
effectué à Paris et je ne pense
pas pouvoir être honnête et gérer
correctement le mandat que
m’ont confié les étudiants en
jonglant avec un emploi à plus
de 300 km d’ici.
Avoir pu être élu étudiant aura
été pour moi une chance unique
et j’espère avoir pu apporter
ma vision des choses au sein
de cette belle institution qu’est
le Crous de Lorraine.
Crous Lorraine – Siège régional
75, rue de Laxou • CS 4211 • 54042 Nancy Cedex
Tél. 03 83 91 88 00 • Fax 03 83 27 47 87
www.crous-lorraine.fr

Crous-Lorraine-Rapport-activité-2015

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