Prix remis par PRO BTP Sébastien Vandenberghe - Ccca-btp

Transcription

Prix remis par PRO BTP Sébastien Vandenberghe - Ccca-btp
Prix remis par PRO BTP
Sébastien Vandenberghe
L’apprenti
• Adresse : 31 av Delaporte - Ville : 94450 Limeil-brévannes
• E-Mail : [email protected] - Tél. : 06 09 80 02 21
• Diplôme préparé : CAP metallerie-serrurerie
• Age : 19 ans
Le CFA
• CFA BTP de Brétigny-sur-Orge
• 5 rue Albert Camus - 91220 Brétigny-sur-Orge
• Tél. : 01 60 84 39 27 (standard) - 01 60 84 30 23 (direct)
L’entreprise
• JLM métal
• 11 rue des entrepreneurs - 91560 Crosne
• Téléphone de l’entreprise : 01 69 83 11 12
• Maître d’apprentissage : Jean-luc Meunier - 06 80 48 42 63
Je me nomme Sébastien Vandenberghe, j’ai actuellement 19 ans et je suis en cap métallerie-serrurerie au CFA de
Brétigny-sur-Orge. Comment suis je arrivé là-bas ? Je vais vous l’expliquer !
J’ai commencé à me poser des questions sur mon avenir en 2nde, début 1re. J’étais alors en 1re scientifique au lycée
Guillaume Budé à Limeil-Brévannes la ville dans laquelle je vis ! A ce moment là, nous faisions rehausser notre
maison par un charpentier que nous connaissions, en le voyant travailler, j’ai su qu’il me fallait un métier manuel !
J’aime le contact avec la matière et voir mon ouvrage prendre forme petit à petit ! Dans le courant de l’année j’ai
regardé un film “Iron man” dans lequel on voit le héros “Tony Stark” forger un casque pour son armure au marteau
et à l’enclume ! J’ai adoré et me suis intéressé à la ferronnerie. J’ai effectué un stage chez un ferronnier d’art en
Auvergne. J’ai beaucoup apprécié et appris pendant cette semaine, j’ai adoré cette odeur du fer chaud, les couleur
d’une pièce chauffer à la forge ou encore le rythme de la mélodie des coup de marteau sur l’enclume ! J’aime voir
l’impact direct de mes actions sur la matière comme la marque du marteau ou bien les rayures de la lime ! Le fait
est que j’avais des facilités dans les études générales en section scientifique et j’ai donc continué dans cette voie et
en laissant la ferronnerie dans un coin de ma tête ! Je suis donc allé en terminale S et ai obtenu mon bac
scientifique. Et j’ai décroché une place pour une école d’ingénieur avec une classe préparatoire intégrée “Icam”.
Poussé par mon père je suis allé en école d’ingénieur en me disant que je m’orienterai vers le fer dans ma
spécialisation. J’ai donc passé une année là-bas mais il me manquait la motivation ! J’ai donc arrêté . Un soir j’ai
échangé avec le président de mon club de natation. Cet homme est marbrier et il m’a parlé de son métier auquel
j’ai tout de suite accroché ! J’ai aimé la dimension du travail individuel de plusieurs collègues qui mettent leur
travail bout à bout pour obtenir une œuvre ! Il faut savoir travailler seul mais aussi avec des collègues tout comme
en natation ! En effet, un relais est l’œuvre des 4 nageurs, mais tous les 4 nagent individuellement à tour de rôle
pour un résultat collectif ! De plus, je me suis dis que je pourrai coupler la ferronnerie avec la marbrerie.
Je me suis donc renseigné sur la formation de ferronnier d’art. J’ai compris que la formation où l’on apprend le
plus la pratique du métier était le CAP. En effet, plus on monte dans les études plus on apprend la gestion d’une
entreprise... Je ne veux pas gérer des gens qui pratiquent un métier que je ne connais que de loin, c’est le meilleur
moyen pour échouer. Selon moi, on ne peux comprendre les besoins essentiels du métier qu’en le pratiquant ! On
peut savoir, grâce à ça, le temps que nécessite un travail ou bien les quantités de matériaux nécessaires par
exemple. J’ai ainsi trouvé le CFA de Brétigny-sur-Orge où je suis allé me renseigner. On m’a précisé que je ne
pouvais pas débuter par la ferronnerie mais qu’il me fallait effectuer une formation en métallerie (en un an au lieu
de deux car j’ai eu mon baccalauréat !). Me voilà donc en métallerie-serrurerie qui est une aubaine ,après réflexion,
car aucun ferronnier ne vit uniquement de la ferronnerie, ou très peu, et la métallerie fera partie de mon métier à
l’avenir.
J’ai déjà pu commencer à apprendre ce métier dans mon entreprise (JLM métal)que j’ai trouvé grâce à deux
personnes de mon entourage. L’une est le père d’une nageuse de mon club, ami de mon patron actuel. L’autre est
un ferronnier que j’ai rencontré en cherchant une entreprise, il n’a pas pu m’embaucher car il avait déjà un apprenti
mais il m’a dirigé vers JLM métal avec qui il travail souvent. Mais lorsque je ferai mon cap ferronnerie d’art, il
m’embauchera.
Mon immersion dans l’entreprise s’est faite assez naturellement car mes collègues sont à la fois très pédagogues et
très sympathiques ! Mon maître d’apprentissage me donne souvent des conseils pratiques qui sont très utiles et me
permettent de faire beaucoup de progrès en peu de temps ! Comme par exemple de changer de sens lorsque l’on
lime ça nous permet de voir où est ce que l’on lime et être plus précis dans nos gestes !
Lorsque j’ai un doute je peux demander à mes collègues des conseils qui viennent s’ajouter à ceux de mon maître
d’apprentissage. Cela me permet de travailler de façon autonome et d’être en capacité de faire un choix et de
critiquer mon travail ce qui est essentiel dans mon métier. Mon maître d’apprentissage est exigeant sur la précision
et du coup je suis obligé de me rapprocher le plus possible des gestes parfaits ce qui est, à mon sens la meilleure
façon d’apprendre ! La précision et la rigueur ne me servent pas uniquement dans mon métier c’est aussi essentiel
dans la vie de tous les jours. Je prends connaissance du monde du travail grâce à l’alternance. Je trouve d’ailleurs
cette manière d’apprendre très positive car on apprend quelque chose de concret sur le terrain. Être salarié
augmente d’autant plus mon autonomie, maintenant j’ai des fiches de paie et des responsabilités.
Après mon CAP métallier j’envisage de poursuivre mes études en préparant un CAP de ferronnier d’art et de
continuer avec un CAP marbrerie décoration et Bâtiment, et pourquoi pas ensuite compléter le tout avec un
formation de peintre sur carrosserie.