S - Henri Salvador
Transcription
S - Henri Salvador
henri salVADOR Une chanson douce 841 01 A 1/2 Une chanson douce Que me chantait ma maman, En suçant mon pouce J’écoutais en m’endormant. Cette chanson douce, Je veux la chanter pour toi Car ta peau est douce Comme la mousse des bois. La petite biche est aux abois. Dans le bois, se cache le loup, Ouh, ouh, ouh ouh ! Mais le brave chevalier passa. Il prit la biche dans ses bras. La, la, la, la. La petite biche, Ce sera toi, si tu veux. Le loup, on s’en fiche. Contre lui, nous serons deux. henri salVADOR Une chanson douce 841 01 A 2/2 Une chanson douce Pour tous les petits enfants Une chanson douce Comme chantait ma maman. O le joli conte que voilà, La biche, en femme, se changea, La, la, la, la Et dans les bras du beau chevalier, Belle princesse elle est restée, A tout jamais Une chanson douce Que me chantait ma maman, En suçant mon pouce J’écoutais en m’endormant. Cette chanson douce Je veux la chanter aussi, Pour toi, ô ma douce, Jusqu’à la fin de ma vie, Jusqu’à la fin de ma vie. henri salVADOR Ma jolie petite fleur 841 02 A Ma jolie petite fleur Mon oiseau des îles Garde garde bien ton coeur Il est si fragile Si quelqu’un prenait ce coeur Là sous ton corsage J’aurai tant et tant de pleurs Promets d’être sage Je partirai pas longtemps Je reviendrai dans une heure Mais y’a quelqu’un qui m’attend Chez le gouverneur Ma jolie petite fleur Mon oiseau des îles Cache cache bien ton coeur Il est si fragile Afin de le protéger Ce serait plus sage Que nous allions le cacher Au bout de la plage Là pour que je n’ai plus peur Qu’on me vole mon bonheur Tu me donneras ce coeur Ma jolie petite fleur Ma jolie petite fleur Tu me donneras ce coeur Ma jolie petite fleur henri salVADOR Une île au soleil 841 03 A Ce n’est qu’une île au grand soleil Un îlot parmi tant d’autres pareils Où mes parents ont vu le jour Où mes enfants naîtront à leur tour Ô mon lie au soleil Paradis entre terre et ciel Où le flot, tout le long des jours Chante au sable fin sa chanson d’amour Au grand matin coiffée de rosée Elle a l’air d’une jeune épousée Je la regarde et mon fardeau Semble aussitôt léger sur mon dos Ô mon lie au soleil Paradis entre terre et ciel Où le flot, tout le long des jours Chante au sable fin sa chanson d’amour Chez nous, la Femme à l’aube est debout Coupant la canne ou bien le bambou L’Homme pêche et tire à son bord Un grand filet plein de poissons d’or... Ô mon lie au soleil Paradis entre terre et ciel Où le flot, tout le long des jours Chante au sable fin sa chanson d’amour Que jamais ne vienne le jour Où l’on entendrait gronder les tambours Ça ferait peur aux grands oiseaux Et pourrait troubler nos doux Calypsos henri salVADOR Bora Bora 841 07 A Retour aux îles qui chantent Bora Bora Aux coutumes nonchalantes Bora Bora J’ai retrouvé son odeur De poivre et de fleurs Enfin Son port cerné de corail Comme un éventail ancien Et dans l’ombre languissante Bora Bora Celle qui m’attend Sèche en souriant ses pleurs Des pleurs de joie Bora Bora Nous voyons de la colline Bora Bora L’eau de couleur opaline Bora Bora Dans notre case en palmier Qu’il fait bon s’aimer longtemps Et dans l’eau bleue du lagon Chasser les poissons d’argent Nos amours sont enfantines Bora Bora Paradis perdu Je suis revenu vers toi Vers toi mon île Bora Bora henri salVADOR Syracuse 841 09 A (Syracuse) (Syracuse) J’aimerais tant voir Syracuse, L’île de Pâques et Kairouan Et les grands oiseaux qui s’amusent A glisser l’aile sous le vent, Voir les jardins de Babylone (Syracuse) Et le palais du Grand Lama, (Syracuse) Rêver des amants de Vérone (Syracuse) Au sommet du Fujiyama, Voir le pays du matin calme, Aller pêcher au cormoran Et m’enivrer de vin de palme En écoutant chanter le vent. Avant que ma jeunesse s’use (Syracuse) Et que mes printemps soient partis, (Syracuse) J’aimerais tant voir Syracuse (Syracuse) Pour m’en souvenir à Paris. Syracuse, Syracuse, Syracuse, Syracuse, Syracuse, Syracuse henri salVADOR Petite fleur 841 11 A Si les fleurs Qui bordent les chemins Se fanaient toutes demain Je garderais au coeur Celle qui S’allumait dans tes yeux Lorsque je t’aimais tant Au pays merveilleux De nos seize printemps Petite fleur d’amour Tu fleuriras toujours Pour moi Quand la vie Par moment me trahit Tu restes mon bonheur Petite fleur Sur mes vingt ans Je m’arrête un moment Pour respirer Ce parfum que j’ai tant aimé Dans mon coeur Tu fleuriras toujours Au grand jardin d’amour Petite fleur... Dans mon coeur Tu fleuriras toujours Au grand jardin d’amour Petite fleur... henri salVADOR Amour de Saint-Tropez 841 13 A Saint-Tropez tout le ciel dansait Saint-Tropez, toi tu m’embrassais Au début ce n’était un jeu Mais un jeune amour s’éveillait dans nos yeux Sur nos corps ivres de soleil Les reflets paraissaient de miel Et la nuit coulait son désir Sur nos lèvres unies dans le même plaisir Folle nuit, Toi et moi Paradis, Moi et toi Et voilà, le rêve est fini Tout est loin, si loin aujourd’hui Mais mon coeur gardera gravé Les regrets d’un amour, amour de Saint-Tropez Jour donné De Saint-Tropez henri salVADOR Le langage des fleurs 841 14 A 1/2 Si je vous offre ce bouquet C’est dans l’espoir de vous conter Fleurette Dans ce bouquet chaque fleuron Parle d’amour à sa façon Simplette Ces fleurs mieux qui moi vous diront Les raisons de ma déraison Ninette La marjolaine parfumée Dit que vous êtes courtisée Coquette La primevère vous avoue Que nuit et jour je n’ai que vous En tête Le myosotis vous soufflera Mon ange ne m’oubliez pas henri salVADOR Le langage des fleurs 841 14 A 2/2 Ninette La rose rouge au coeur ardent C’est le mien qui passionnément Vous aime Le bouton d’or c’est le signal Que nous avons même idéal BohêmeLe jasmin c’est la volupté Et le lilas douceur d’aimer De même Il reste une fleur au bouquet Que je suis venu vous donner Madame Et si vous voulez bien de moi C’est elle qui de vous fera Ma femme Car la jacinthe est une fleur qui dit Chaumière avec un coeur Mon âme.