PARIS LES HALLES

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PARIS LES HALLES
LIVRET
PÉDAGO
GIQUE
DOISNEAU
PARIS LES HALLES
EXPOSITION GRATUITE À L’HÔTEL DE VILLE DU 8 FÉVRIER AU 28 AVRIL 2012
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Visiter l’exposition p. 5
Après la visite p. 7
Sources indicatives p. 8
Préparer la visite
Après « Doisneau, Paris en liberté » en 2006, l’exposition « Doisneau Paris les Halles »
met à l’honneur un des quartiers parisiens chers au photographe. En 1933, ce dernier
a vingt ans. Avec son Rolleiflex 6 × 6 qu’il vient d’acheter, il parcourt Paris à la recherche
de scènes de la vie quotidienne. Attiré par les Halles, il y prend comme premier cliché
« Les filles au diable ». C’est le début d’un véritable coup de cœur pour ce quartier
incroyablement animé. Pendant plus de quarante ans, Doisneau y photographie inlassablement
les lieux, les travailleurs, les passants. La passion de l’artiste est renforcée par la perspective
de la destruction du marché, déterminé à faire acte de mémoire à travers son œuvre.
De haut en bas
et de gauche à droite :
La marchande de poissons, 1959.
Les glaneurs des Halles, 1967.
Rungis, 1969.
Baltard en miettes, 1971.
© Atelier Robert Doisneau
L’ARCHITECTURE DES HALLES
C’est l’architecte Victor Baltard (1805-1874) qui a entrepris la modernisation des Halles de Paris par
la création des pavillons « Baltard », débutés en 1851 et achevés en 1870. L’architecture choisie correspond au désir de Napoléon III : concevoir de « vastes parapluies ». Sur les ordres d’Haussmann,
Baltard opte pour une architecture en fer et en fonte qui permet de dégager de vastes espaces et
d’allier légèreté et clarté. Il recourt également aux baies vitrées. Les douze pavillons existants sont
séparés par de vastes galeries qui facilitent la circulation. En sous-sol, des caves accueillent les
réserves de marchandises. Les pavillons sont éclairés grâce à des lampes à gaz et alimentés en eau.
Après avoir été source de nombreuses polémiques, cette architecture est rapidement reconnue et
admirée, devenant un point de visite obligé pour les touristes de passage à Paris.
LES PASSANTS
Les Halles constituent un véritable microcosme. Au sein des clients se mélangent les classes populaires et les bourgeois, les professionnels et les particuliers. En dehors de sa fonction nourricière,
le quartier est également connu pour son caractère festif. Les clochards, qui ont trouvé une place
ici depuis plusieurs siècles, sont nourris et parfois employés, et les religieuses côtoient les prostituées. Ces dernières prennent place au cœur et à la périphérie immédiate du quartier, notamment
rue Montorgueil et rue Saint-Denis. Elles sont autant fréquentées par les travailleurs que par les
passants et sont l’objet de rafles régulières de la police.
LES HALLES LA NUIT
LES CAFÉS ET RESTAURANTS
La nuit, l’activité des Halles bat son plein. Des milliers de tonnes de marchandises arrivent de province et de région parisienne : les légumes en premier, dès 21 h, puis le poisson, la viande, la volaille,
les B.O.F. (beurres, œufs et fromages)… Le son de la cloche, à 1 h du matin, marque le début des
ventes. Les acheteurs viennent de la région parisienne, de province et même de l’étranger. Il s’agit
aussi bien de cuisiniers et de commerçants que de particuliers, qui font des allers-retours entre les
étals et comparent les prix afin de faire la meilleure affaire.
La Poule au pot, Le Café Pierre, La Cloche des Halles, Le Chien qui fume, Au Chou vert… Dans le
quartier, les cafés et restaurants sont ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le samedi, pour
l’achèvement de la semaine, l’alcool coule à flots et l’ambiance est folklorique. Parmi les restaurants
très bon marché, ceux qui vendent des bouillons se placent en tête. Le système de l’ardoise est
très développé : certains employés boivent sur le compte de leur patron qui règle l’addition en fin
de semaine. Lieu de transaction, le café est aussi un lieu de rassemblement pour les employés d’un
même secteur voire d’une même maison. Certains établissements font également office de vestiaire
et de dortoirs, disposant de lits de camp permettant aux transporteurs de se reposer une heure ou
deux pour un franc.
LES MÉTIERS
Plus de 5 000 personnes travaillent aux Halles : des bouchers, des maraîchers, des poissonniers,
des fromagers, des fleuristes… sans oublier les « forts » et autres porteurs de marchandises, essentiels au bon fonctionnement du lieu. Les bouchers ont la réputation d’être très riches, car c’est entre
leurs mains que se brasse le plus d’argent. Chaque mètre carré des Halles est utilisé, permettant à
de nombreux vendeurs de ficelles et d’étiquettes de trouver leur place. On rencontre également
au sein du quartier d’autres métiers plus insolites tels les tasseurs, qui organisent le placement des
marchandises sur le carreau. Ou encore les loueurs de diables, qui peuvent en posséder une cenLa structure métallique de Baltard, 1969.
Les filles au diable, 1933.
© Atelier Robert Doisneau
© Atelier Robert Doisneau
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Le premier journal du matin,
19, rue des Halles, 23 février 1957. © Atelier Robert Doisneau
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taine qu’ils louent à la journée. Enfin, des vendeurs ambulants sillonnent le lieu. Les travailleurs des
Halles sont souvent des provinciaux qui viennent tenter leur chance à Paris et sont fréquemment
embauchés comme journaliers. S’ils y découvrent un monde dur, ils y trouvent également un fort
sentiment de convivialité et d’entraide. Les Halles, c’est aussi une grande famille.
LES PHOTOGRAPHIES EN COULEURS
On l’ignore souvent, mais Doisneau a réalisé de nombreuses photographies en couleurs. En effet,
le choix du noir et blanc pour la majorité de ses clichés ne résulte pas tant de raisons esthétiques
que de contraintes économiques, la prise de photographies en couleurs étant beaucoup plus coûteuse. Ici, les teintes des photos, volontairement saturées, rendent pleinement compte du caractère
pittoresque du quartier.
FIN DE MARCHÉ Le retentissement d’un son de cloche marque la fin des ventes : le carreau doit être débarrassé
rapidement. Les marchandises invendues sont entreposées dans les resserres du quartier, sous les
pavillons ou au rez-de-chaussée de boutiques et de cafés, en échange d’une somme versée, déterminée en fonction de la quantité déposée. Il est aussi possible de récupérer non seulement de la
nourriture, mais également des cartons, des bouts de ficelles… Une grande partie des emballages
sont emportés à l’incinérateur, situé au milieu des Halles, tandis que les arroseurs arrivent vers 10 h
pour nettoyer les lieux.
DÉMÉNAGEMENT, DÉMOLITION
À la fin des années 1960, les Halles ne correspondent plus à l’image que la France désire donner
d’elle-même : le quartier étouffe et les conditions sanitaires sont préoccupantes. Le gouvernement
décide alors du déplacement des Halles à Rungis. En 1969, en un week-end, la quasi-totalité de l’activité est transférée. Pendant deux ans, les pavillons restés sur place accueillent différentes manifestations (expositions commerciales, salons d’art, fêtes foraines, patinoires…) qui rassemblent en tout
2 millions de personnes. Malgré de nombreuses pétitions et soutiens d’une partie de la population,
tous les pavillons Baltard sont détruits, sauf un. Ce dernier, déplacé à Nogent-sur-Marne, est classé
monument historique. Quant au devenir du quartier, il est incertain : des centaines de projets et de
contre-projets se suivent, dont six maquettes exposées à l’Hôtel de Ville en 1968.
Visiter l’exposition
Déroulement de la visite
À travers un parcours thématique dans le salon d’Accueil de l’Hôtel de Ville, cette exposition
rend hommage à un des quartiers les plus pittoresques de la capitale, riche en histoire.
Plus de 200 photographies, dont de nombreuses inédites, sont exposées ici.
Des tirages modernes argentiques ou numériques côtoient des tirages vintages.
Des photographies en couleur de Doisneau, peu connues, sont également présentées.
Au début des visites, chaque élève reçoit un livret-jeu à compléter dans l’exposition
qu’il peut ensuite rapporter à la maison. Un petit logo
signale les œuvres
destinées au jeune public. Voici quelques informations sur les différentes parties
ainsi que sur certaines œuvres de l’exposition.
Les œuvres sélectionnées pour le circuit enfant
LES FORTS
L’image des « forts » est restée dans l’imaginaire collectif. Ce terme désigne les manutentionnaires
qui déplaçaient les marchandises de l’extérieur vers l’intérieur des pavillons des Halles. Ces hommes
très robustes étaient environ 700. Existant depuis Louis XI, ils formaient une corporation très
célèbre au sein de la capitale, l’élite des porteurs de marchandises. Pour devenir « fort », il fallait
remplir plusieurs conditions : non seulement mesurer au moins 1 m 67 et être capable de porter
200 kilos sur une distance de 60 mètres mais également être de nationalité française, passer un
examen d’arithmétique et d’orthographe du niveau du certificat d’étude et avoir un casier judiciaire
vierge. Présents dans toutes les halles, les forts travaillaient pour un secteur en particulier et cumulaient souvent ce travail avec un second l’après-midi. Suite au transfert de l’activité marchande vers
Rungis, la profession s’est peu à peu éteinte.
INAUGURATION DU FORUM
LES HALLES, UN MARCHÉ TRÈS ORGANISÉ
Malgré l’impression d’anarchie qui se dégage du quartier, celui-ci est en réalité organisé de manière
très stricte. À chaque pavillon, un type de denrée. À l’ouest des Halles, on trouve la viande en gros
et en détail, ainsi que des fruits. À l’est, les B.O.F. (beurre, œufs et fromages) et le poisson. Les
légumes sont présents un peu partout. Les commerces extérieurs sont regroupés par secteur, en
résonance avec l’activité des pavillons. Les rues du quartier sont représentatives des denrées :
rues de la Cochonnerie, de la Fromagerie, de la Poterie, de la Ferronnerie… Les accès aux Halles se
font par secteur d’activité, les camions prenant le pas sur les chevaux, autrefois très utilisés.
L’acheminement est facilité par les « poissons-pilotes », qui guident les livreurs. Puis, les marchandises sont déplacées jusqu’à leur lieu de vente. Le port de celles-ci peut s’effectuer de différentes
manières : au diable, à la ficelle, au crochet ou à dos d’homme. Enfin, les gardeuses sont chargées
de les surveiller. L’agitation du quartier se traduit par un bruit permanent.
Le Forum des Halles est inauguré en 1979, dix ans après la fermeture du marché. La station de RER
devient l’un des principaux pôles d’échanges en Europe et déverse dans le centre commercial des
clients venus de toute la région. Si le centre de Paris renoue avec sa vocation première, le commerce, les vêtements et les loisirs ont désormais remplacé l’alimentaire.
LE CARREAU
Sur le carreau, les emplacements sont délimités à la craie par les forts. Chaque nuit, les vitrines des
magasins disparaissent derrière les montagnes de marchandises, qui se logent dans le moindre
RUNGIS
Le 3 mars 1969, le général de Gaulle inaugure le Marché d’intérêt national de Rungis. Le lieu est
situé à sept kilomètres de Paris dans le département du Val-de-Marne, sur les communes de Rungis
et de Chevilly-Larue, au carrefour de nombreuses voies de communication. En 1969, le lieu présente :
un pavillon de la marée, neuf de fruits et légumes, quatre de beurre, œufs et fromages et un de
fleurs, sans compter le centre administratif. En 1973, le marché de la viande de la Villette rejoint
Rungis. Mais l’atmosphère du lieu est bien différente de celles des Halles : la convivialité de l’ancien
quartier n’est plus qu’un lointain souvenir.
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interstice : asperges d’Argenteuil, pêches de Montreuil, haricots d’Arpajon… Souvent, les cafetiers
louent leurs terrasses aux vendeurs de légumes en échange du paiement d’un loyer. Les tasseurs
organisent le placement des marchandises : véritables virtuoses, ils réalisent notamment des pyramides de deux mètres de haut de choux-fleurs. Certains commis compensent leur faible salaire en
se livrant à des « fauches » régulières, pratiques connues des patrons. À droite de Saint-Eustache
se situe le « carré des merdeux », accueillant des produits aux prix modiques et aux couleurs
étranges, cultivés dans les champs d’épandage de la région parisienne. Les parfums alléchants des
fruits et légumes cèdent parfois la place à des effluves beaucoup moins appétissantes. Même quand
le pavé est nettoyé, il garde ses odeurs caractéristiques.
DES CONDITIONS CLIMATIQUES DIFFICILES
Pour les vendeurs du carreau, les conditions de travail aux Halles sont particulièrement éprouvantes.
En effet, au caractère contraignant des horaires s’ajoutent les froides températures de la nuit et les
aléas de la météo. Pour résister au froid et aux intempéries, chacun a sa méthode. Les braseros,
fréquemment montés sur pieds, sont alimentés à l’aide des cageots. Certains commerçants s’installent sous des barnums, grands parapluies ; d’autres dressent des bâches. Les femmes quant à
elles placent des chaufferettes sous leurs jupes longues, de petites bouteilles remplies d’eau dans
leurs poches et glissent souvent des journaux sur leurs poitrines en complément de l’usage de paire
de sabots. Sous les pavillons, les caissières se voient apporter du café chaud et du Viandox.
LE TROU DES HALLES
L’immense trou laissé par la destruction des pavillons marque le paysage des Halles durant de
nombreuses années. Les Parisiens, petits comme grands, constatent l’ampleur du vide et s’approprient pour certains le lieu : les enfants en font un terrain de jeu. Des trésors archéologiques y sont
également découverts. Un film y est même tourné : Touche pas à la femme blanche de Marco
Ferreri, pastiche de western.
Le brasero des Halles, 1968.
Les travaux des Halles depuis la fontaine des Innocents, juillet 1974.
Devant Sainte-Eustache, 1968.
© Atelier Robert Doisneau
© Atelier Robert Doisneau
© Atelier Robert Doisneau
SAINT-EUSTACHE-DES-HALLES
Saint-Eustache, Saint-Leu-Saint-Gilles, Saint-Germain-l’Auxerrois, Saint-Merri… Dans le quartier des
Halles, les églises sont nombreuses. Mais Saint-Eustache, placée au cœur du marché et surplombant
les pavillons, est la paroisse des travailleurs. Cette église riche en histoire bénéficie de la prospérité
du marché, quelques corporations y faisant acte de générosité. Les charcutiers y sont particulièrement à l’honneur : chaque année, une messe est célébrée en l’honneur de leurs morts et, dans la
chapelle Saint-André, un vitrail célèbre saint Antoine, leur saint patron. Suite au déménagement des
Halles à Rungis, une sculpture, Le départ des fruits et légumes du cœur de Paris de Raymond Mason,
prend place au sein de l’église. Elle témoigne du lien fort qui a existé entre le marché et le lieu de
culte. Aujourd’hui encore, la messe des charcutiers est célébrée chaque année.
Après la visite
Voici, à titre indicatif, quelques idées pouvant être exploitées en classe
afin de prolonger la visite et d’approfondir les thèmes abordés dans l’exposition.
>> S
e documenter sur l’histoire du quartier des Halles.
>> A
ller voir à l’église Saint-Eustache, toujours appelée par certains Saint-Eustache-des Halles,
le bas-relief représentant le marché des Halles de Raymond Mason.
>> C
onfronter les photographies de Doisneau avec celles d’autres photographes
Pavillon de la viande - Deplanche, 1967.
Les Halles la nuit, 1967.
Les Halles, la pluie, 1945.
© Atelier Robert Doisneau
© Atelier Robert Doisneau
© Atelier Robert Doisneau
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(Charles Marville, Eugène Atget, Albert Chevojon, René-Jacques…). Collections numérisées
de la bibliothèque de l’Hôtel de Ville : http://bspe-p-pub.paris.fr
>> S
’intéresser aux autres monuments parisiens réalisés ou restaurés par Victor Baltard,
telle l’église Saint-Augustin, et plus largement à l’architecture de cette époque.
>> À
la manière du projet de renouveau du Forum des Halles, demander aux élèves
de concevoir un projet architectural prenant place dans Paris. Vous pouvez suivre l’évolution
des travaux des Halles sur le site www.parisleshalles.fr
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Sources indicatives
OUVRAGES
Sur les Halles :
• Doisneau Paris les Halles, Flammarion, 2011.
• Je me souviens des Halles, Josette Colin,
éd. Parigramme, 1998.
• Les Halles de Paris et leur quartier (1137–1969),
Anne Lombard-Jourdan, 2009.
• Baltard, les Halles de Paris, 1853-1973,
Patrice de Moncan, 2010.
• Paris, un voyage dans le temps, Léonard Pitt, 2008.
Sur Robert Doisneau :
• À l’imparfait de l’objectif, Robert Doisneau,
Actes Sud, 2001.
• Robert Doisneau 1912–1994, Jean-Claude Gautrand,
Taschen, 2003.
• Robert Doisneau ou la vie d’un photographe,
Peter Hamilton, Éditions Hoëbeke, 1995.
• Paris Doisneau, Flammarion, 2009.
• Palm Springs 1960, Jean-Paul Dubois, Flammarion, 2010.
(Pour en apprendre davantage sur les photographies
en couleur de Doisneau.)
Vous pouvez également consulter le site internet
de l’Atelier Doisneau : www.robert-doisneau.com/fr
ROMANS
• Le Ventre de Paris, Émile Zola, 1873.
• Le Parfum, Patrick Süskind, 1986.
• Les Mémoires de Maigret, Georges Simenon, 1951.
FILMOGRAPHIE
Sur les Halles :
• Actualités Pathé : Robert Destanque,
Les Halles de Paris, 5 minutes.
• Jean-Pierre Beaurenaut et Jean-François Joyet,
documentaire Le Ventre de Paris, 2009.
• Julien Duvivier, Voici le temps des assassins, 1956.
• Marco Ferreri, Touche pas à la femme blanche !, 1973.
• Jacques Feyder, Crainquebille :
Les travailleurs des Halles de Paris à l’aube, 1923,
Lobster Films.
• Billy Wilder, Irma la douce, 1963.
• S
tudios Disney, Ratatouille, 2007.
(On y voit notamment la maison Aurouze, établissement
de dératisation situé au 8 rue des Halles.)
Sur Robert Doisneau :
• P
atrick Cazals, FR3 Limousin-Poitou-Charente,
Doisneau des Villes et Doisneau des Champs, 1993,
Éditions Les films du Horla.
• P
atrick Jeudy, Production Point du jour,
Robert Doisneau tout simplement, 2000,
Éditions Montparnasse.
CHANSONS ET POÈMES
• J ean Rodor et Vincent Scotto, chanson Aux Halles, 1916.
• J acques Prévert, À la criée (ancien titre :
Au pavillon de la boucherie), publié en 1948.
• L
es Frères Jacques, Les Halles de Paris, 1951.
• B
oris Vian, Les Joyeux Bouchers, 1954.
• F
lorent Pagny, Châtelet Les Halles, 2000.
UNE EXPOSITION PROPOSÉE ET ORGANISÉE PAR
LE DÉPARTEMENT DES EXPOSITIONS
DE LA DIRECTION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
DE LA VILLE DE PARIS
Crédits photographiques © Atelier Robert Doisneau
Conception Christine Brion
Graphisme Alice Leroy
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