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le magazine des adhérents d'AdrÉa mutuelle N° 02 / AVRil-MAI-JUIN 2012 Ma mutuelle mon mag Élections La santé au cœur du débat Télémédecine ISSN 2257-5286 - 0,52 € La santé Se soigner à distance ça se cuisine ! Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 02 / Édito Jacques Viallet, président d'ADRÉA Mutuelle 2012, une année d'élections aussi pour ADRÉA L a démocratie est une valeur fondatrice du mutualisme. Chez ADRÉA, ce n'est pas une simple vue de l'esprit mais le socle même de notre organisation militante, où la voix de chaque adhérent compte réellement. La gouvernance que nous avons souhaitée pour notre mutuelle fusionnée a ceci d'original qu'elle combine représentation nationale et ancrage local. Ce modèle démocratique implique l'organisation de deux élections simultanées : celle des délégués à l'Assemblée générale de la mutuelle et celle des représentants aux Assemblées de section territoriale. Ces élections auront lieu en mai prochain, et nous vous en présentons dès aujourd'hui les modalités en page 16 de ce magazine. J'invite tous ceux qui souhaitent s'investir à nos côtés à se porter candidats et à nous rejoindre pour participer activement à la vie de notre mutuelle en étant acteurs des décisions qui vont tous nous concerner. Ce modèle de représentation démocratique proche de nos adhérents nous conforte dans notre légitimité à relayer plus fortement encore les prises de position du mouvement mutualiste. Sous l'impulsion de la Mutualité française, nous souhaitons que la protection sociale et l'évolution nécessaire du système de santé figurent au cœur du débat des prochaines élections présidentielles (voir page ci-contre). En début d’année, j’ai eu le grand privilège d’être élu président lors du conseil d’administration de notre mutuelle qui s’est tenu fin janvier. En acceptant ce mandat, je me suis engagé à défendre vos droits à une santé toujours plus solidaire. Je tenais à vous remercier très sincèrement de votre confiance. l Très bonne lecture de ce deuxième numéro de Ma Mutuelle, mon mag' ! Vos remarques , vos suggestions su r ce magazine mamutuelle-m onmag@adreamu tuelle.fr Sommaire N° 02 / Avril, mai, juin 2012 03 l A ctus obilisation mutualiste : M la santé au cœur du débat Antibiotiques : les bactéries font de la résistance Maternité : vers des séjours plus courts 06 l C onseils prévention Vaccination : petite piqûre de rappel 07 l S anté et bien-être La santé, ça se cuisine ! En enfilant un tablier, nous avons tout à gagner : en saveur, en équilibre et en plaisir 12 l E sprit tranquille La colocation, de 17 à 77 ans ! Une nouvelle alternative à la solitude des jeunes et des seniors 14 l T ous concernés Télémédecine : des soins de proximité… à distance ! 16 l Ma mutuelle pratique Spécial élections ADRÉA 18 l Ma mutuelle en région L'actualité près de chez vous Ma mutuelle mon mag'/Éditeur : ADRÉA MUTUELLE - Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité - immatriculée sous le n° 311 799 878 - siège social : 104 avenue de Saxe, 69003 Lyon. Directeur de la publication : Jacques Viallet. Directeur de la rédaction : Patrick Fourmond. Rédactrice en chef : Françoise Richaud-Tourneux. Coordination des informations locales : Jessica Gonnon. Membres du comité de rédaction : Florence Brianceau, . Rédaction : Jessica Gonnon, Béatrice Jaulin, Sophie Jean Legron, Monique Lemarchand, Christine Pansier, Louis Rizzotti. Conception-réalisation : Le Gall, Vanessa Marty, Brigitte Perrin, Françoise Richaud-Tourneux. Crédits photo : Getty Images, Rémi Malingrey, Nathanaël Mergui/Photothèque Mutualité française, Fotolia, Antoine Muzard/Club Élan Chalon, Samuel Bollendorf (p. 10), DR. Imprimeur : PRN - ZI Ouest, 28 rue du Poirier, 14650 Carpiquet. Commission paritaire des publications et agences de presse : agrément n° 0217M08362. Dépôt légal : à parution. Périodicité : trimestrielle. Dans le souci du respect de l'environnement, ce magazine est imprimé sur un papier 100 % PEFC développement durable. Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 Actus / 03 La place de la santé dans le débat électoral n'est pas à la hauteur de ce que les Français attendent Mobilisation mutualiste La santé au cœur du débat électoral Selon un sondage Louis Harris de février 2012 pour la Mutualité française : 3/4 des Français considèrent que les candidats à l'Élysée sous-estiment l'importance de la santé ; 57 % considèrent la santé comme préoccupation prioritaire, derrière l'emploi et le pouvoir d'achat ; 35 % des personnes interrogées ont renoncé à des soins faute de moyens. l Détérioration de l'accès aux soins, inadaptation de notre système de santé aux réalités d'aujourd'hui, dégradation constante du financement de la protection sociale… À quelques semaines des élections présidentielles, la Mutualité française lance le débat pour une remise à plat et une réforme en profondeur du système actuel. L e mouvement mutualiste se fait entendre : pas question de constater ou de donner des leçons, mais plutôt de prendre part et de proposer des mesures concrètes et engageantes. Les réflexions portent notamment sur l'amélioration de la chaîne de soins et la prise en charge globale du patient ; l'accès à des soins de qualité pour tous et sur tout le territoire ; le financement efficace et socialement juste de l'assurance maladie pour sortir de la spirale de l'endettement ; les rôles respectifs des régimes obligatoires et des organismes complémentaires ; le développement de la prévention santé des personnes dans leur environnement de vie et de travail. Autant de thèmes, avec tout un lot de solutions possibles, qui ont été débattus lors de neuf conférences-débats ouvertes au public et organisées dans toute la France*. Faisant chaque fois salle comble sur le thème « Votre santé en 2012 : agissons pour rester solidaires », ces rencontres ont favorisé les échanges avec les partis politiques, les syndicats, les professionnels de santé, ainsi que les institutions et associations concernées par ces questions. Les préconisations qui ressortiront de ces débats citoyens seront synthétisées et soumises par courrier aux principaux candidats à la présidentielle. Ces dernières années, les restes à charge pour les dépenses de santé ont beaucoup plus augmenté que le revenu des ménages, et la Mutualité entend se battre encore et toujours pour défendre le droit à la complémentaire pour tous. Son credo : un système de santé plus juste, plus efficace et pérenne. l * Du 16 novembre 2011 au 8 février 2012, à Beaune, Rennes, Lyon, Besançon, Toulouse, Lille, Marseille, Bordeaux et Paris. Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 Signons pour défendre l'accès aux soins Plus d'un million de signatures ont été récoltées par la Mutualité française pour dénoncer la taxe sur les conventions d'assurance (TCA). L'objectif est d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur l'une des préoccupations majeures des Français : l'accès aux soins. Pour mettre notre système de santé au cœur du débat des prochaines échéances électorales, poursuivons la mobilisation. Avez-vous signé la pétition ? En avez-vous parlé autour de vous ? Rendez-vous sur www.adrea.fr ou www.mutualite.fr ou encore dans les agences ADRÉA Mutuelle. l les bons clics du Web 04 / Actus L'hypertension se féminise ? 11 millions de Français souffrent d'hypertension dont 6 millions de femmes Autisme @ www.generationsmutualistes.fr Des établissements et des services pour faire garder un enfant, accompagner une personne handicapée, accueillir une personne âgée ou l'aider à rester chez elle… Le mouvement mutualiste présente son réseau sanitaire et social. www.alcoolinfoservice.fr Des infos sur l'alcool (consommation, effets, risques, dépendance…), des tests pour évaluer sa consommation, des conseils. www.mtdents.info Des renseignements et des jeux éducatifs classés par âge sur ce site dédié au programme de prévention bucco-dentaire de l'Assurance maladie. Sensibilisation nationale En décembre dernier, le label Grande Cause nationale 2012 a été attribué à l'autisme, qui touche actuellement 600 000 personnes en France. L'occasion de sensibiliser tout au long de l'année le grand public à cette maladie peu connue et qui gagne du terrain. Aujourd'hui, 1 enfant sur 150 naît autiste, contre 1 sur 5 000 en 1975. De plus, notre pays accuse un retard considérable en termes de prise en charge des malades : diagnostic tardif (vers 6 ans au lieu Les applis smartphones Les applis smartphones donnent accès à des services de manière plus confortable et plus efficace qu'en passant par un accès Web. Gratuites ou payantes, elles se chargent et s'installent sur un téléphone, à partir de l'Apple Store ou d’Android Market. Maigrir avec plaisir Une appli pour calculer les calories, composer ses repas, observer l'influence du stress, de l'humeur ou de l'activité physique sur le comportement alimentaire. 2,39 e. Forme abrégée gratuite : MAP calories. SixCalories Une appli permettant de calculer l’apport calorique de chaque aliment consommé dans la journée. 0,99 e. de 2), traitements psychanalytiques inadéquats, non-scolarisation de 80 % des enfants, mises en institutions inadaptées aggravant l'état des malades et les coupant de toute vie sociale… Une prise en charge précoce et adaptée permet pourtant d'optimiser le développement de l'enfant, sa qualité de vie et celle de sa famille. l www.collectif-autisme.org Antibiotiques Les bactéries font de la résistance L es antibiotiques, si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts. Avec ce slogan, l'Assurance maladie entend réduire la consommation d'antibiotiques en France. Après une diminution des prescriptions de 26,5 % grâce à la campagne de 2001, une nouvelle hausse a été constatée depuis 2007. Notre pays détient même le record européen de consommation, derrière la Grèce. Or, plus on utilise d'antibiotiques, plus les bactéries apprennent à se défendre contre ces médicaments, qui deviennent alors inefficaces. Pour limiter la résistance bactérienne, nos comportements doivent changer. Il est impératif que les malades respectent les traitements et que les prescriptions soient adaptées : les antibiotiques soignent les maladies bactériennes (cystite, pneumonie, angine bactérienne…) mais sont impuissants en cas d'infection virale (bronchite, rhinopharyngite, grippe, angine virale…). l www.ameli-sante.fr/protegeons-les-antibiotiques Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 / 05 Don du rein Le cercle des donneurs s'élargit Maternité Vers des séjours plus courts L e programme d'accompagnement du retour à domicile (Prado) permet aux jeunes mamans de sortir plus tôt de la maternité (2 ou 3 jours après l'accouchement, alors que le séjour moyen en France est de 4,3 jours) en bénéficiant d'un suivi à domicile par une sage-femme libérale. Le principe ? Une sage-femme rend visite à la jeune maman et au bébé le lendemain du retour à la maison, puis une seconde fois dans les jours qui suivent. Jusqu'à présent, seules sont concernées les mères ayant accouché sans complications et se portant volontaires. D'abord expérimenté dans trois départements en 2010 (Haute-Savoie, Var, Yvelines), le dispositif devrait être généralisé d'ici 2013, avec pour objectif de faire des économies tout en améliorant la prise en charge des mères. Mais, si 87 % des femmes ayant adhéré au programme en sont tout à fait satisfaites, les professionnels de santé s'interrogent quant à eux sur son efficacité et sa pertinence et regrettent de ne pas avoir été consultés. Ils soulignent certains risques, comme un suivi médical insuffisant, un accompagnement limité concernant l'allaitement et le baby blues, et un dépistage plus difficile des troubles de la relation mère/enfant. C'est pourquoi ils insistent sur la nécessité d'une parfaite connexion entre maternités et sages-femmes. l Zoom Sorties express Au Royaume-Uni, 62 % des femmes quittent la maternité dans les deux jours suivant leur accouchement, et 20 % sortent le jour même. Ces sorties rapides, souvent motivées par le confort spartiate des maternités dans ce pays, sont compensées par un suivi à domicile de qualité. Cependant, le système est aujourd'hui menacé par un fort manque de sages-femmes. Pour donner un rein à un proche, il n'est plus nécessaire d'avoir un lien de parenté direct ou d'être un conjoint. La nouvelle loi de bioéthique de juin 2011 accorde désormais ce droit à toute personne majeure capable de prouver une « relation affective et stable depuis au moins deux ans avec le receveur ». Ces dispositions visent à augmenter le nombre d'interventions réalisées grâce à des donneurs vivants, celles-ci permettant aux greffés de vivre plus longtemps et mieux. l www.ledonlagreffeetmoi.com www.donduvivant.fr Arrêts maladie Les indemnités journalières en baisse En cas d'arrêt maladie, un salarié est indemnisé par la Sécurité sociale à hauteur de 50 % de son salaire brut, celuici étant plafonné jusqu'à présent à 2 945 euros bruts par mois. Un décret, entré en vigueur en janvier 2012, abaisse ce salaire maximum pris en compte pour le calcul des indemnités journalières de la Sécurité sociale. Ce plafond passe désormais à 2 517 euros bruts, soit un montant mensuel des indemnités ne dépassant plus 1 200 euros (40,40 euros par jour au lieu de 48,20). La mesure concerne 25 % des salariés et engendrera, selon le gouvernement, une économie de 150 millions d'euros. Il est donc important que les salariés disposent d'une prévoyance complémentaire, via leur entreprise ou à titre individuel, qui leur permette de compléter tout ou partie de leur salaire. l www.service-public.fr www.ameli.fr Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 06 / Conseils prévention VACCINATION Petite piqûre de rappel Depuis le premier vaccin humain contre la rage, de nouvelles inoculations apparaissent régulièrement, allongeant la liste des maladies évitables. Certaines sont obligatoires, d'autres recommandées. Alors, pour ne pas risquer de contracter une infection, vérifiez que vous êtes à jour de vos vaccinations. À NOTER êtes-vous à jour ? Il n'est jamais trop tard pour se faire vacciner ! Si vous constatez que certains rappels n'ont pas été faits à temps, il vous suffit de consulter votre médecin traitant, qui reprendra votre programme de vaccination là où il a été interrompu. L a vaccination permet de nous protéger contre les virus et les bactéries qui sont à l'origine des maladies infectieuses. Grâce à elle, de nombreuses infections ont été éradiquées. Mais il reste encore des maladies contre lesquelles une couverture vaccinale est essentielle : la coqueluche, la rougeole, la rubéole… Se faire vacciner, dans l'enfance comme à l'âge adulte, contribue à préserver sa santé tout en protégeant celle des autres. En évitant la transmission de ces maladies infectieuses, chacun fait un geste de solidarité ! Obligatoire ou recommandé ? En France, seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires. La loi exige la primovaccination, c'est-à-dire trois injections à un mois d'intervalle avant 18 mois et un rappel un an après. Les rappels postérieurs, eux, ne sont pas obligatoires. Les vaccins apparus depuis 1970 (coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, grippe, pneumocoques, papillomavirus humains contre le cancer du col de l'utérus) n'ont pas été rendus obligatoires mais seulement recommandés. Pourtant, certains sont vraiment importants. C'est le cas du vaccin contre la rougeole, particulièrement conseillé suite à une flambée épidémique en France. Tout comme le BCG (contre la tuberculose) recommandé pour les personnes à risque. Celui contre la coqueluche, maladie actuellement en recrudescence en France, est également de plus en plus conseillé pour les parents et grands-parents lors d’une naissance dans la famille. Précautions et controverse De nombreux vaccins contiennent des adjuvants, des substances ajoutées à la préparation vaccinale, qui permettent de renforcer l'efficacité du vaccin. Même si leur nocivité n'a jamais été prouvée, par mesure de précaution, des vaccins sans adjuvant sont inoculés aux femmes enceintes ou aux très jeunes enfants. Et, si près de 9 personnes sur 10 sont favorables à la vaccination, certaines associations revendiquent le droit aux libertés individuelles et à l'intégrité corporelle. l Pour consulter les calendriers de vaccination détaillés en fonction de l'âge et du profil, rendezvous sur le site du ministère de la Santé, rubrique « Les dossiers », puis « Vaccinations » : www.sante.gouv.fr Calendrier vaccinal 2012 simplifié ÂGE APPROPRIÉ 0J 1 M 3 M 4 M 12 M BCG DIPHTÉRIE - TÉTANOS POLIOMYÉLITE COQUELUCHE Hib (le vaccin contre Hæmophilus) HÉPATITE B PNEUMOCOQUE MÉNINGOCOQUE C ROUGEOLE OREILLONS - RUBÉOLE PAPILLOMAVIRUS HUMAIN (HPV) GRIPPE Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 14 à 18 M 24 M 4 à 18 A 11 à 13 A 14 A 16 à 18 A 24 à 28 A 36 à 46 A + 46 A / 07 &Santé Bien-être La santé ça se cuisine ! La cuisine à la télévision, dans les magazines ou sur Internet, c'est alléchant. Mais ne serait-elle pas tout aussi appétissante dans notre assiette ? En enfilant nous aussi un tablier, nous avons tout à y gagner : en saveur, en équilibre et en plaisir. Que du bon pour notre santé ! Alors, si on sortait nos livres de recettes ? Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 08 / Santé Bien-être & H uit ans déjà que les Français passent leurs soirées devant les programmes de télé réalité culinaire. En 2004, M6 lançait « Oui, chef ! », une émission contant la formation d'une brigade de mitrons inexpérimentés, et par la même occasion, un jeune chef inconnu, Cyril Lignac. Si ce dernier est aujourd’hui célèbre, il doit partager le petit écran avec une nuée d’autres chefs, euxmêmes à la tête de leur émission culinaire. Car les Français n'ont jamais autant aimé la cuisine. Quand nous n'encourageons pas un candidat de « Top chef » qui tente de reproduire une recette de suprêmes de coquelets, chanterelles les bons clics du Web @ Le site du Programme national nutrition santé (PNNS) propose une nouvelle rubrique extrêmement pratique : « Les mangeurs-bougeurs », avec des listes de courses à imprimer, des propositions de menus pour atteindre les « 5 fruits et légumes par jour », des recettes de cuisine « santé ». Une mine de conseils faciles à appliquer au quotidien. www.mangerbouger.fr La chaîne M6 regroupe sur son site l'ensemble des recettes diffusées dans le cadre de ses diverses émissions culinaires, avec, notamment, une rubrique « Idées de recettes minceur ». www.m6.fr/recette-cuisine/ poêlées et pain grillé, nous achetons des magazines, des livres ou du matériel de cuisine (les ventes de robots ont augmenté de plus de 27 % et la mode est aux verrines et aux siphons), nous consultons les sites Web dédiés et, à Noël, nous offrons des cours de pâtisseries ou de cuisine. Mais ne soyons pas naïfs : ce boom culinaire repose autant sur notre goût pour les bons petits plats que sur les ficelles de la télé réalité et les rouages de notre société de consommation. « Masterchef » plaît aussi pour l'esprit de compétition qui y règne. Et reconnaissons qu'aimer la cuisine ne veut pas pour autant dire cuisiner soi-même… Peut mieux faire ! En dehors des candidats d’« Un dîner presque parfait », sommes-nous si nombreux à nous activer en cuisine ? L'enquête Ipsos « Les Français et la cuisine », réalisée à l'occasion de l'édition 2011 de la manifestation Cuisines en fête dédiée au fait-maison, révèle que 52 % des Français cuisinent fréquemment, les femmes davantage que les hommes (65 % contre 38 %), et davantage en province (54 %) qu'en Île-de-France (44 %). En moyenne, nous cuisinons plus le week-end (1 heure 39) que la semaine. Enseignement de taille : nous nous montrons relativement sévères quand nous devons noter nos petits plats, en nous donnant une moyenne de 6,2/10, et, surtout, nous estimons à 52 % que nous faisons moins bien la cuisine que nos parents. Quand on demande aux sondés quelle recette ils pensent réaliser à coup sûr, ils répondent : les crêpes, un plat qui n'est pas vraiment synonyme de gas tronomie… Le jury de « Top chef » les enverrait certainement en session de rattrapage ! Crêpe ou pas crêpe, le souci est que lorsque nous ne consommons pas du fait-maison, nous absorbons des plats industriels ou de restauration rapide, bien trop riches en matières grasses, sucre et sel. Malgré les recommandations répétées du Programme National Nutrition Santé (PNNS), nous ne mangeons toujours pas suffisamment de fruits, légumes et produits laitiers. Ces mauvaises habitudes alimentaires ont un impact direct sur notre balance, avec 38,5 % des Français en surpoids et 11,5 % en situation d'obésité (34 % aux États-Unis). Notre alimentation trop grasse et trop abondante, alliée au manque d'exercice physique, explique la Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 92 % / 09 des Français estiment que faire la cuisine est une manière de manger sain, 90,6 % un acte convivial, 68,9 % un moyen de faire des économies, 50,3 % une obligation… 23,6 % une corvée ! Source : Baromètre santé nutrition 2008 (publié en 2010), INPES. progression des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité en France devant les cancers. Pour inverser la tendance, « point de régime ! » clament les spécialistes, qui prônent plutôt l'équilibre alimentaire. Soit une alimentation variée, saine… et cuisinée ! Des conseils pour une alimentation plus saine Pour le Dr Jean-Philippe Derenne, pneumologue et passionné de cuisine, « cuisiner, c'est faire des choix. Se montrer sélectif et actif, dans une société d'abondance qui pousse à la facilité avec la tendance du “tout-prêt” ». Dans son ouvrage Cuisiner en tous temps en tous lieux, il démontre que l'on peut confectionner, rapidement, des plats aussi sains que délicieux avec… une simple bouilloire ! Geneviève Le Bihan, nutritionniste à l'Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé Languedoc-Roussillon, qui valide les menus proposés sur le site du PNNS, rappelle tout d'abord que la santé est un état de bien-être physique, mental et social et que préparer ses repas participe à ce bien-être total. « En cuisinant, on contrôle la qualité des apports nutritionnels des aliments, mais aussi la composition des plats, le mode de cuisson et, enfin, la quantité de ce que nous absorbons », analyse la spécialiste. En effet, en préparant soi-même son repas, on utilise des aliments bruts, on peut doser l'apport en sel, matières grasses et sucre, et on a la possibilité d’opter pour une cuisson « santé », en papillote ou à la vapeur. « Les plats industriels comportent des exhausteurs de goûts, des colorants, du sucre caché dans des plats salés et du sel dans des plats sucrés, auxquels on échappe avec le faitmaison », insiste Geneviève Le Bihan. En cuisinant, on y gagne en goût, la variété des recettes étant infinie, alors que les plats du « tout-prêt » finissent par avoir la même texture et la même saveur. Pour cela, pas la peine de ressortir toute votre batterie de casseroles pour manger équilibré. Comme le rappelle Geneviève Le Bihan : « Avec une lll Enquête Le repas de famille : un rituel apprécié et salutaire C'est une évidence : manger en famille ou entre amis est plus convivial que prendre son repas en solitaire. Ce temps de partage serait aussi meilleur pour notre santé, en particulier pour lutter contre l'obésité. Une récente étude*, menée auprès d'enfants âgés de 3 à 17 ans, démontre que chez ceux qui se mettent à table avec leur famille plus de trois fois par semaine le risque d'excès de poids est réduit de 12 % et le risque de troubles du comportement alimentaire (TCA) de 35 %. Ces enfants consomment des fruits, légumes et vitamines et abusent moins des sucreries, fritures et boissons sucrées, tout en limitant les grignotages. Dès le plus jeune âge, le repas en famille est ainsi un moment d'apprentissage clé, où les petits copient sur les grands, assimilant les bonnes habitudes alimentaires, les règles d'hygiène… Sans oublier les règles de vie en société. Aux adultes de montrer l'exemple ! * The Nutritional Health of Children and Adolescents, revue Pediatrics, 2011. Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 2 questions à 10 / Santé Bien-être & lll Vos conseils pour faire rimer « cuisiner » avec « santé » ? D'abord, en faisant simple. En multipliant le nombre d'ingrédients dans un plat, on disperse, à mon sens, ses qualités gustatives et l'on perd le fil de sa valeur nutritionnelle. En privilégiant seulement deux ou trois ingrédients dans une recette, on va pouvoir mettre en valeur toutes leurs qualités, les magnifier. Pensez à des aliments aussi « humbles » que les légumes secs. Inutile aussi de surcharger les proportions des recettes : un peu de viande ou de poisson suffit pour donner du goût à un plat complet. soupe, on fait la part belle aux légumes, qu’ils soient frais ou surgelés. Quelques aromates et épices peuvent transformer un plat. En remplaçant tout simplement une crème dessert par une salade de fruits frais, on fait le plein de vitamines. » Et dernier conseil pour ceux qui seraient en manque d’inspiration dans leur cuisine, les sites Web culinaires, tels que marmiton.org, 750g.com ou encore les magazines Elle à table, Zeste et Cuisine Actuelle, foisonnent de recettes pour tous les goûts et tous les niveaux. Alors, entre les sites spécialisés, les magazines et les livres pratiques, n’hésitez plus à investir votre cuisine ! Profitez de cette effervescence médiatique pour vous mettre au « fait maison », et avoir ainsi le plaisir de bien manger et la fierté de régaler vos proches. l Test Jacky Durand Journaliste à Libération, chronique culinaire « Tu mitonnes », et auteur de Cuisiner, un sentiment, éditions Carnets Nord, 2010. Quelles sont vos sources d'inspiration ? Les saisons et le terroir : c'est une vraie grammaire pour cuisiner. En hiver, on mange des choux de Bruxelles mais pas des tomates ! Sur un marché de la Sarthe, on achète du porc fermier, tandis qu'en Lozère on préférera l'agneau. Et puis, prendre du temps pour faire le marché ou aller à la rencontre d'un producteur, c'est s'autoriser à imaginer ce que l'on va aimer cuisiner plutôt que de répéter des gestes monotones qui donnent des plats insipides. Quel joueur de piano* êtes-vous ? 1. Sur votre réfrigérateur se trouve aimanté(e)s ▼ la carte de la pizzeria du coin ● les horaires des marchés bio du quartier ■ la recette du foie gras fusion 4. Vous allez dîner chez vos amis, vous apportez ▼ une bouteille achetée au hasard ● un vin sans sulfites ■ un grand cru millésimé 2. Votre ustensile préféré en cuisine ■ le siphon ▼ le four à micro-ondes ● le cuit-vapeur Résultats Vous avez une majorité de ■ 3. Au restaurant ● vous interrogez le serveur quant à l'origine des mets ■ vous trouvez souvent les plats trop lourds, trop classiques, pas assez… ▼ vous prenez « entrée, plat, dessert », c'est l'occasion de faire un vrai repas ! Cuisine tendance Pour vous, c'est un moyen de vous exprimer, vous avez d'ailleurs votre propre blog. Vous testez toutes les recettes expérimentales que vous trouvez, et vous n’hésitez pas à faire des framboises sur lit d'avocat au mois de décembre . Notre conseil culinaire : n’en faites pas trop dans le seul but de surprendre votre entourage. La cuisine, c'est aussi le respect des saisons, la simplicité et le partage. Vous avez une majorité de ● Cuisine naturelle Acheter local, des fruits et légumes non traités, c'est votre credo. Vous contrôlez ce que vous mangez, l'origine des produits et l'équilibre nutritionnel de vos repas. Vous donnez même la priorité à la santé plutôt qu'à votre portemonnaie. Notre conseil culinaire : une alimentation très saine, c’est formidable, mais ne cherchez pas à tout maîtriser. Quelques Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 écarts peuvent vous faire découvrir de nouvelles saveurs. Vous avez une majorité de ▼ Cuisine rapide Les émissions de cuisine vous mettent l'eau à la bouche, et pourtant vous vous contentez d'une pizza surgelée devant votre écran. Même si vous n'êtes pas un cordon-bleu, manger équilibré n'est pas mission impossible. Notre conseil culinaire : pensez aux plats simples, comme une viande grillée accompagnée d'une salade composée. Ajoutez-y une pincée d'activité physique, et votre corps vous remerciera. * Le piano, c’est aussi le nom du plan de cuisson chez les professionnels. PUBLICITÉ PRÉVOYANCE Mutuelle relevant du livre II du Code de la Mutualité - immatriculée sous le n° 311 799 878- Mutex Indépendance Services est réservée aux personnes âgées de 50 ans jusqu’à 74 ans inclus Document non contractuel à caractère promotionnel - Photothèque : MUTEX - Réal : PAO ADREA Mutuelle s e c i v r e S e c n a d n e p é Mutex Ind GARDEZ LE CONTRÔLE DE VOTRE VIE ! UNE GARANTIE POUR CONSERVER VOTRE AUTONOMIE FINANCIÈRE SI VOUS DEVENEZ UN JOUR DÉPENDANT Assurez-vous le versement d’une rente mensuelle en cas de dépendance Évitez de devenir une charge pour vos proches -10 % SI VOUS ADHÉREZ EN COUPLE Bénéficiez de nombreux services d’assistance Nos conseillers sont à votre écoute. Renseignez-vous dans votre agence ADRÉA Mutuelle ! ASSUREUR DES GARANTIES : MUTEX Société anonyme à directoire et conseil de surveillance, au capital de 31 978 110 euros Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre 529 219 040 Siège social : 125 avenue de Paris - 92327 Châtillon Cedex www.adrea.fr 12 / Esprit Tranquille La colocation, de 17 à 77 ans ! Antidote à la solitude et alternative à la maison de retraite, la cohabitation intergénérationnelle séduit de plus en plus de seniors. Le principe ? Partager son logement avec un jeune, salarié ou étudiant, contre un loyer, des services ou simplement un peu de compagnie. D epuis la canicule de 2003 et ses conséquences dramatiques pour les personnes âgées, les projets réunissant jeunes et anciens foisonnent. Les jeunes forment les plus âgés aux nouvelles technologies (acheter en ligne, utiliser Skype ou un appareil photo numérique…), et les seniors offrent leurs services dans de nombreux domaines, comme la garde d'enfants, le soutien scolaire ou le bricolage. Autre initiative : la colocation seniors/jeunes. Il s'agit le plus souvent de sous-location de la part de retraités disposant d'un logement devenu trop grand. En hébergeant un étudiant ou un jeune salarié en échange d'un faible loyer, la personne âgée se sent moins seule. Un nouveau mode de vie qui résout deux problèmes à la fois : le maintien à domicile des personnes âgées isolées et le logement des jeunes. Un modèle encore balbutiant en France Venue d'Espagne, la colocation intergénération inspire encore de la méfiance aux seniors français. Si beaucoup sont séduits par le concept, peu franchissent le pas. Pas évident, en effet, de vivre en binôme après 60 ans. D'autant que, comme le rappelle Edgar Morin dans L'Identité humaine, ces deux âges de la vie souffrent de représentations sociales négatives : « le jeune, considéré comme un être sans expérience de la vie, bruyant, utopiste, et le vieillard, l'être toujours sénile bon à mettre au placard ». Autre frein au développement de la colocation en France : les personnes âgées ne sont pas toujours au courant de cette possibilité, cette tendance s'étant popularisée via Internet, un média encore mal apprivoisé par les aînés. On assiste donc à un déséquilibre entre les demandes d'étudiants et les places offertes. Afin de mieux diffuser le concept auprès des anciens, plusieurs col- Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 lectivités locales sont devenues partenaires d'organismes pour rassurer et encourager ce mode de vie basé sur la solidarité. Une aide mutuelle Progressivement, les freins se lèvent, et la formule connaît un s uccès grandissant. Christiane Baumelle, psychosociologue présidente de l'association Cocon3S, voit dans ce mode de vie une réponse à la solitude. Selon elle, c'est avant tout « un remède pour toutes les / 13 aussi le plaisir de découvrir la culture et les habitudes de l'autre génération. Payer un loyer moindre n'est donc pas le seul avantage recherché. Dans la colocation, « le côté affectif est aussi important que le côté pratique », affirme la sociologue Nina Testut. Des règles de vie bien définies Depuis plusieurs années, des associations se sont créées pour faciliter et encadrer la rencontre entre logeurs et logés. Elles assurent par ailleurs un suivi de la colocation, dans le respect d'une charte établissant les droits et devoirs des colocataires. Soirs ou week-ends de présence, courses, repas pris en commun, sorties, petits services…, les rôles et engagements de chacun font l'objet d'un pacte de vie commune propre à chaque « couple ». Pas question pour le jeune d'organiser une fête chez son hôte, ni pour la personne âgée de faire de l'hébergé son auxiliaire de vie ! Bonne volonté, discrétion et patience sont de mise. l Témoignage Suzanne, veuve depuis cinq ans, partage depuis peu sa maison avec une jeune salariée de 26 ans. Une vraie cure de jouvence « Après la mort de mon mari, je ne sortais plus et je n'avais goût à rien. Je me sentais perdue dans cette maison trop grande pour moi. C'est mon petit-fils qui m'a parlé de ce genre de colocation. Quand Aurélie a emménagé, je n'étais pas prête à changer mes habitudes. Je voulais juste profiter d'un peu de compagnie le soir et de quelques services de temps en temps. Dès le début, on a beaucoup discuté. J'ai tout de suite vu qu'Aurélie était une jeune femme sérieuse, ça m'a rassurée. En ce moment, elle me fait une formation Internet. Mes enfants et petitsenfants me montraient tout à toute vitesse. Elle, elle est patiente et surtout disponible le soir pour répondre à mes questions. Sa compagnie me donne l'impression d'être jeune à nouveau. » À noter personnes âgées qui ont du mal à dormir parce qu'elles sont seules ». Un avis conforté par les enquêtes d'opinion, qui montrent que la motivation principale est de ne pas être seul et de créer des liens. Y compris chez les jeunes, qui disent souffrir de la solitude lorsqu'ils quittent le domicile familial. Loin de chez eux, ils retrouvent à travers leur colocataire un grand-parent de substitution, une écoute et une attention qu'ils n'auraient pas isolés dans une minuscule chambre de bonne. À travers ces échanges, c'est Où s'adresser ? Des associations mettent en relation seniors et jeunes et s'assurent du bon fonctionnement de la colocation. Moyennant une cotisation annuelle et des frais d'inscription peu élevés, ces organismes se chargent de vérifier le sérieux des demandes et s'assurent de l'adéquation des attentes des futurs colocataires. 1 toit, 2 générations Tél. : 04 79 62 61 13 ou 06 78 48 17 32 http://untoit2generations.fr PariSolidaire Lyon Tél. : 04 78 83 54 42 www.leparisolidairelyon.org PariSolidaire Tél. : 01 42 27 06 20 www.leparisolidaire.fr Logement intergénération [email protected] www.logementintergeneration.org Réseau COSI (Réseau de la cohabitation solidaire intergénérationnelle) [email protected] www.reseau-cosi.com Ensemble 2 générations Tél. : 01 30 24 81 28 – 06 33 33 53 47 – 06 34 57 38 26 www.ensemble2generations.fr Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 14 / Tous concernés Depuis octobre 2010, un décret publié au Journal officiel autorise la télémédecine. Objectif : permettre à des patients isolés d'avoir accès à un diagnostic et à une prise en charge plus rapide. Le point sur cette nouvelle avancée de la médecine. Télémédecine Des soins de proximité… à distance ! C ontrôler à distance la dialyse d'un patient allongé sur son lit grâce à un écran, des écouteurs et une caméra vidéo, accéder aux informations contenues dans un stimulateur cardiaque ou interpréter en urgence les résultats d'un scanner réalisé à des kilomètres… Voici quelques exemples parmi d'autres de ce que la télémédecine permet aujourd'hui de réaliser. Mais, au-delà de ces progrès technologiques, la télémédecine répond avant tout à un enjeu démographique : la population vieillit, avec son lot de maladies chroniques et de dépendances, et, dans cer- taines régions françaises victimes d'une désertification médicale, les patients sont obligés de faire des kilomètres pour consulter un spécialiste. Dans ce contexte, cette nouvelle manière de pratiquer la médecine garantira, outre un accès équitable aux soins pour tous, un suivi médical de qualité quelle que soit la situation géographique du patient et une réduction des coûts de la santé, notamment en matière de transport sanitaire1. La médecine à distance, et plus particulièrement la téléconsultation, a déjà fait Rappel Les actes concernés par la loi La télémédecine est définie dans le décret du 19 octobre 2010 comme un ensemble d'« actes médicaux, réalisés à distance, au moyen d'un dispositif utilisant les technologies de l'information et de la communication ». Cela comprend la téléconsultation, la téléexpertise (un médecin sollicite l'avis d'un spécialiste), la télésurveillance médicale (un spécialiste interprète à distance des résultats médicaux), la téléassistance médicale (un spécialiste assiste à distance un autre médecin) et la régulation médicale (la réponse donnée dans le cadre d'une situation d'urgence, SAMU…). Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 Zoom les prouesses de la Télécardiologie Un patient souffrant de troubles du rythme cardiaque et portant une prothèse électronique (type stimulateur qui mesure et régule son rythme cardiaque), doit être suivi régulièrement par un cardiologuerythmologue, qui contrôle les informations fournies par la prothèse électronique. Ce qui suppose prise de rendez-vous, délai, déplacement, etc. Grâce à la télésurveillance, la procédure est simplifiée : la prothèse cardiaque dispose d'un petit émetteur qui envoie des données (état du cœur, rythme cardiaque…) à un boîtier, lequel transmet à son tour les données recueillies au médecin, via Internet. Celui-ci peut alors décider d'un nouveau réglage, de modifier le protocole ou de proposer un rendezvous à son patient. Le débat ses preuves au sein des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), des hôpitaux de jour ou des établissements carcéraux, dans des disciplines aussi différentes que l'ortho pédie, la cardiologie, la dermatologie, la neurologie, etc. Concrètement, le patient se tient face à l'écran. Les clichés radiologiques ou les résultats d'analyse sont transmis en temps réel au médecin spécialiste. Puisque ce dernier ne peut ausculter lui-même, il délègue les gestes nécessaires au soignant – infirmière, gériatre ou généraliste – présent aux côtés du patient. Une pratique encore expérimentale Pour autant, et malgré la publication du décret en octobre 2010, la télémédecine est encore à l'état expérimental en France. De nombreuses questions restent en suspens, parmi lesquelles la rémunération des praticiens qui exercent à distance et leur responsabilité. Mais aussi le remboursement par l'Assurance maladie2 et le respect du droit des usagers. Il appartiendra ensuite aux agences régionales de santé d'élaborer des projets régionaux de télémédecine sur la base d'un cahier des charges très strict. S'il est difficile d'évaluer le temps qu'il faudra pour que la télémédecine entre définitivement dans le paysage de la santé en France, les transformations de la société et le progrès constant de la technologie rendent cette évolution inéluctable. Mais la télémédecine ne saurait remplacer « la relation humaine, interpersonnelle et singulière qui doit rester le fondement même de l'exercice de la médecine », comme le rappelle le Conseil national de l'Ordre des médecins. l 1. En 2010, les transports sanitaires ont coûté 3,7 milliards d'euros à l'Assurance maladie, sans compter les transports interétablissements. 2. Les actes médicaux à distance n'étant pas inscrits à ce jour à la nomenclature générale des actes pris en charge par l'Assurance maladie, ils ne peuvent pas être remboursés au patient. / 15 La télémédecine peut-elle garantir des soins de qualité pour tous ? Docteur Pierre Espinoza / Coordonnateur Télégéria, Hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris) Oui ! L'expérimentation de l'hôpital européen Georges-Pompidou engagée en juillet 2009 a démontré le bien-fondé de la télémédecine. Dans le cadre du réseau de télémédecine Télégéria haute définition, 1 050 patients ont ainsi bénéficié de consultations à distance dans 21 spécialités. La télémédecine répond aux besoins de santé, mais aussi aux contraintes d'aménagements du territoire et aux aspects économiques, à condition que les agences régionales de santé valident des projets de déploiement et qu'ils soient actés économiquement avec l'Assurance mala- die, les mutuelles et les assureurs. D'autres conditions sont certes nécessaires pour que la télémédecine permette un accès équitable aux soins tout en respectant l'éthique professionnelle. Il faut notamment réorganiser l'espace sanitaire, afin que tous puissent accéder à des soins de qualité. Et, parce qu'elle modifie le concept de proximité et concernera à terme 10 300 EHPAD, 3 000 établissements hospitaliers et des millions de patients à domicile, elle implique de nouvelles pratiques pour les médecins, de nouveaux métiers pour les infirmières, de nouvelles organisations et de nouveaux modèles économiques. Magali Léo / chargée de mission au CISS* Oui ! mais… Il n'y a pas réellement de débat sur la pertinence de la télémédecine. C'est une évolution positive, en lien avec les progrès de la technologie et sur laquelle il n'est pas question de revenir. Le débat doit plutôt porter sur l'usage qui en sera fait. Cet usage pose des problèmes qui, s'ils existent pour tout acte médical, prennent une nouvelle dimension avec le flux électronique des données dématérialisées. Ainsi doit-on rester très vigilant sur le respect du droit des usagers et de leur consentement, sur le secret médical, sur la responsabilité des médecins… Par ailleurs, même si la télémédecine est appelée à rendre de grands services à la population, elle ne doit en aucun cas apparaître comme la solution unique pour pallier la désertification médicale. Et surtout pas pour remplacer la médecine de premier recours, c'est-à-dire les médecins généralistes. La télémédecine ne résoudra pas le problème de l'organisation des ressources de santé sur le territoire français, qui reste entier. * Le Collectif interassociatif sur la santé regroupe une quarantaine d'associations d'usagers de la santé (patients, personnes malades et handicapées, personnes âgées…). Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 16 / Ma mutuelle pratique SPÉCIAL ÉLECTIONS ADRÉA P our ADRÉA Mutuelle, la démocratie n'est pas un vain mot mais une vraie valeur mutualiste qui s'applique dans notre fonctionnement. Suite à la fusion des mutuelles ADRÉA, une nouvelle gouvernance se met en place en 2012. Tous les adhérents sont représentés au sein de la mutuelle par des délégués nationaux dans les instances centrales de la mutuelle et par des représentants locaux dans les instances territoriales. Illustration de notre fort ancrage local, ce double fonctionnement est le garant d'un militantisme de proximité au bénéfice d'une mutuelle à dimension nationale. Le renouvellement des élus aura lieu en mai prochain. Sections de vote, collèges, candidatures…, découvrez les modalités pratiques de ces élections ADRÉA. Les adhérents d'ADRÉA Mutuelle (appelés « membres souscripteurs ») sont répartis en 3 collèges électoraux. Collège 1 : les adhérents en garanties individuelles. Collège 2 : les adhérents en contrat collectif et les professionnels. Collège 3 : les membres honoraires (personnes morales souscriptrices de contrats collectifs). Les sections territoriales Ce sont des zones géographiques qui regroupent un ou plusieurs départements. Les adhérents sont rattachés à la section territoriale de leur domicile, ou de leur siège social pour les personnes morales. Voir tableau ci-contre. Vous pouvez être candidat Pour vous porter candidat aux élections de la mutuelle, vous devez vous présenter dans le collège de la section territoriale dont vous dépendez. Vous devez aussi, bien sûr, remplir les conditions d'éligibilité. C'est-à-dire être majeur, jouir de vos droits civiques au sens du Code élec- Plus que quelques jours pour vous porter ca ndidat toral et être à jour de vos cotisations. Les déclarations de candidatures sont recevables jusqu'au 13 avril 2012, à 17 heures. Les imprimés de déclaration de candidature et le règlement des opérations de vote sont disponibles auprès des secrétariats locaux (cf. tableau ci-dessous), dans toutes les agences ADRÉA et sur notre site www.adrea.fr Pour plus de renseignements, vous devez contacter : Vous êtes domicilié(e) dans l'un de ces départements Vous relevez Vous pouvez de la section contacter le territoriale secrétariat local au 01 Pays de l'Ain 04 74 32 37 16 25, 39, 70, 90 Franche Comté 03 81 65 80 25 04, 05, 38 Alpes-Dauphiné-Isère 04 74 31 12 93 13, 30, 34, 84 Languedoc-PACA 04 66 29 39 78 73, 74 Savoies 04 79 70 90 20 21, 69, 71, 89 Bourgogne-Rhône 03 85 39 93 26 03, 58, 63 Centre Auvergne 04 70 34 10 21 14, 27, 35, 49, 50, 53, 61, 72, 76 Normandie-BretagnePays de Loire 02 31 15 30 23 Tous les autres départements Territoire national 04 66 29 39 15 Modalités de vote : pas besoin de se déplacer ! Pour voter, en mai prochain, vous pourrez envoyer votre bulletin de vote par courrier ou par Internet grâce à un système de vote électronique. Retrouvez toutes les informations pratiques sur www.adrea.fr l Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 LES éLECTIONS ADRéA DANS NOS STATUTS Les élections 2012 des délégués nationaux et des représentants locaux des adhérents ADRéA sont organisées conformément aux articles 15, 16, 17, et 60 des Statuts de la Mutuelle, approuvés en Assemblée générale le 30 janvier 2012. à l’Assemblée générale de la Mutuelle. Le Règlement intérieur détermine les conditions et modalités de cette élection. Chaque délégué dispose d’une seule voix dans les votes à l’Assemblée générale. Les délégués sont autorisés à voter par procuration. Chaque délégué peut être porteur de 4 voix supplémentaires au titre de la représentation de délégués excusés. La perte de la qualité de membre participant ou honoraire entraîne celle de délégué à l’Assemblée générale. Les délégués sont élus pour 6 ans renouvelables par tiers tous les 2 ans. Lors de la 1re élection, les tiers sortants sont désignés par tirage au sort. Art. 15 - Sections de vote L’étendue et la composition des sections de vote sont fixées par le Conseil d’administration et précisées dans le Règlement intérieur. Le nombre de délégués par section de vote est fixé comme suit : chaque tranche entamée de 2 700 membres participants ou honoraires ouvre droit à un délégué. Art. 16 - Composition de l’AG L’Assemblée générale est composée des délégués issus des sections de vote représentant les membres participants et les membres honoraires. Art. 60 - L’Assemblée de section territoriale Elle rassemble les représentants des sections territoriales élus par correspondance par les membres participants et honoraires de chaque section. Le nombre est spécifique à chaque section et est précisé dans le Règlement intérieur. L’Assemblée de section territoriale a pour objet d’être un lieu d’information et de communication sur la vie mutualiste locale et générale. l Art. 17 - élection des délégués Les membres participants et les membres honoraires de chaque section de vote, y compris les mineurs de plus de 16 ans ayant la qualité de membres participants, élisent par correspondance leurs délégués / 17 Vos élus ADRÉA Vous allez procéder au renouvellement de vos délégués. Les actuels délégués d'ADRÉA Mutuelle se sont retrouvés à Voreppe (Isère) le 30 janvier pour élire le conseil d'administration. Celui-ci a tenu séance le lendemain et a élu le bureau de la Mutuelle. l Président : Jacques VIALLET Vice-président délégué : Jean-Marc LAGOUTTE Vice-présidents : Bernard MONNET, Bernard PAGE Secrétaire générale : Pascale VION Secrétaire général adjoint : Raymond LLINARES Trésorier général : Michel AUVRAY Trésorier général adjoint : Pierre COLIN équilibrez votre assiette grâce à PSM ! Comme le rappelle notre dossier en pages 7 à 10, la santé ça se cuisine ! Des repas trop copieux, certains modes de vie et le manque d’activité physique laissent parfois des traces sur la silhouette. Sans compter qu'au fil des ans les transformations hormonales font prendre quelques kilos… Le verdict de la balance est bien là, mais il n'est pas toujours facile d'inverser la tendance ! Votre mutuelle peut vous aider. Pour retrouver un bon équilibre alimentaire, prenez rendez-vous avec une diététicienne de Priorité Santé Mutualiste (PSM). Ce service gratuit est accessible à tous nos adhérents. Pour en bénéficier, il suffit de composer le 39 35 et d'indiquer le code d'accès d'ADRÉA Mutuelle (inscrit au dos de votre carte de tiers-payant). Vous p ouvez conserver l'anonymat et choisir d'informer ou non votre médecin traitant de votre suivi par PSM. Votre mutuelle n'a pas accès aux données médicales de PSM. Votre rendez-vous « équilibre alimentaire » se déroulera par téléphone, avec la même diététicienne. Ses recommandations sont adaptées à votre rythme de vie, à vos goûts et à votre budget. À la fin de chaque entretien, un compte-rendu et une documentation vous seront envoyés. Le programme s'étale sur six mois, et vous pouvez l'interrompre ou le reprendre quand vous le voulez et modifier vos rendez-vous à votre guise. L'équilibre alimentaire est un facteur déterminant pour rester en bonne santé. l Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 Témoignage « J'ai commencé mes rendez-vous téléphoniques avec la diététicienne PSM il y a tout juste deux mois. Elle m'a proposé des exemples de menus équilibrés et simples, et toute ma famille en profite ! Je me suis sentie rapidement mieux dans mon corps et dans ma tête. Et j'ai même repris la natation une fois par semaine. » Maude, adhérente ADRÉA Mutuelle de Bourg-en-Bresse 18 / Ma mutuelle en région Normandie / Bretagne / Pays de Loire ADRÉA court pour lutter contre la mucoviscidose Les Foulées de Bayeux (14), course sportive et populaire au cœur de la ville, se sont déroulées le 18 mars. Notre mutuelle était le sponsor exclusif de la version féminine de la course, au profit de l'association Vaincre la mucoviscidose, avec la participation d'une équipe d'ADRÉA motivée et engagée ! Languedoc-Roussillon Stop à la cigarette ! Alpes-Dauphiné Tout savoir sur le don d'organes En partenariat avec le Lion's club, ADRÉA a organisé une conférence-débat à Vienne (38) le 23 mars dernier, animée par des professionnels de santé. Témoignages et échanges ont abordé le fonctionnement du don d'organes, son éthique, les difficultés à être donneur ou receveur… Cette rencontre a permis de sensibiliser le public pour que chacun puisse ensuite en discuter en famille en toute sérénité. La Mutuelle organise régulièrement des opérations de prévention auprès des entreprises adhérentes. Une réunion d'information sur l'arrêt du tabac a été proposée en mars aux salariés de l'entreprise ACPP du site de Laudun (30). Les dangers du tabagisme ont été expliqués par des spécialistes qui ont aussi apporté des solutions concrètes et d'accompagnement pour inciter les fumeurs à écraser leur dernière cigarette. Prenez votre santé à cœur ! ADRÉA Mutuelle participe aux Parcours du cœur, organisés par la Fédération française de cardiologie dans plusieurs villes de France pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Cette opération de prévention permet de diffuser largement la règle du 0-5-30, le tiercé gagnant pour le cœur : zéro cigarette, cinq fruits et légumes par jour et trente minutes d'activité physique au quotidien. Rejoignez-nous à Gap, dimanche 1er avril 2012 au château de Charance, de 8 h à 18 h. Activités physiques, conseils pratiques pour prendre soin de son cœur, informations sur les gestes qui sauvent seront au menu de ces Parcours du cœur ouverts à toutes les générations, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. www.fedecardio.com Pays de Savoie ADRÉA proche des entreprises locales Le 10 janvier dernier, ADRÉA Mutuelle a signé un partenariat avec la CGPME de HauteSavoie, sur le thème de la responsabilité sociale et environnementale. La CGEPME représente et défend les intérêts et les spécificités des petites et moyennes entreprises. Notre Mutuelle participe à des réunions thématiques dans tout le département et intervient dans une commission dédiée au développement durable. Cette convention permet d'apporter nos compétences sur les notions de fidélisation des salariés et de protection sociale dans le monde de l'entreprise. Centre-Auvergne Solidarité et prévention Fin 2011, ADRÉA Mutuelle, par le biais de la section locale de Vichy (03), a financé l'achat d'un défibrillateur pour l'Établissement et service d'aide par le travail (ÉSAT) de Creuzier-le-Neuf. Ce matériel, essentiel sur les lieux de travail, permet d'augmenter fortement les chances de survie d'une personne en cas d'arrêt cardiaque. Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 / 19 Franche-Comté Tous mobilisés pour le handicap Le Raid handi’ forts, qui se déroule chaque printemps à Besançon, vise à sensibiliser le public au handicap et met en avant le chemin qu'il reste à parcourir dans l'accompagnement des handicapés moteurs ou mentaux et des déficients visuels ou auditifs. Une vingtaine d'équipes parcourent un peu plus de 40 km sur les contreforts de Besançon dans différentes épreuves, dont certaines permettent aux personnes valides de se retrouver en situation de handicap et de mieux appréhender leurs difficultés. Les handicapés ont aussi l'occasion de découvrir des lieux qui jusqu'ici leur étaient inaccessibles. ADRÉA est associée à cette manifestation depuis plusieurs années, qui se déroulera en 2012 les 19 et 20 mai prochain. Notre partenaire, Jason LamyChappuis, champion olympique de combiné nordique, a souhaité s'investir à nos côtés. Il sera membre de l'équipe ADRÉA et parrain du Raid 2012. Gageons qu'il mobilisera et dyna misera les participants à cette belle aventure humaine. Venez nombreux pour soutenir l'équipe ADRÉA et Jason LamyChappuis ! Aventures marocaines Cette année encore, ADRÉA était présente aux côtés de l'équipage franc-comtois de Nicolas Badstuber et Florian Martin à l'occasion du 4L Trophy 2012. Ce raid sportif, réservé aux étudiants en quête d'aventure, se déroule dans le désert marocain au volant d'une légendaire 4L. Une expérience qui mêle défi sportif et solidarité, puisque les deux concurrents soutenus par notre mutuelle ont acheminé 100 kg de fournitures scolaires et trois fauteuils roulants pour les enfants marocains qui en ont besoin. www1.4ltrophy.com Bourgogne Les jeunes basketteurs prennent de l'élan Chaque année, dans le cadre de son partenariat avec l'Élan Chalon basket, ADRÉA Mutuelle organise le Challenge des clubs. Destiné à tous les clubs amateurs de basket de Saône-et-Loire, il donne l'occasion aux jeunes licenciés d'aller voir des matchs et de jouer sur le terrain des pros. Les gagnants ont également le plaisir de côtoyer joueurs et entraîneurs. Le défi à relever : un concours de lancers francs sur le parquet du Colisée. Notre mutuelle se félicite des très bonnes performances de son partenaire sportif chalonnais, qui a fait un début de saison remarquable en tête du championnat de basket Pro A. Précisons aussi que l'artiste et enfant du pays Florent Pagny, fervent supporter de l'Élan, est venu en novembre dernier soutenir son club et a reçu un maillot avec son prénom et le numéro 71, pour rappeler ses origines bourguignonnes et… le logo ADRÉA ! Pour un intérieur sain Humidité, poussières, animaux…, les sources d'allergies et de problèmes respiratoires sont très nombreuses à l'intérieur du domicile. Les enfants sont particulièrement touchés, et le phénomène a tendance à augmenter, ces dernières années. En Bourgogne, ADRÉA propose à ses adhérents un conseil médical en environnement intérieur. En partenariat avec la Mutualité française de Bourgogne, un spécialiste de ces questions peut intervenir à votre domicile et vous conseiller d'adapter votre habitat. Un dépliant est à votre disposition dans toutes nos agences de Bourgogne. Pays de l'Ain Exaucer les rêves des enfants malades ADRÉA soutient depuis longtemps l'association Rêves, qui permet aux enfants malades de s'évader de leur quotidien. Des jeux concours ont ainsi été organisés par le passé dans nos agences de Feillens (01) et de Châtillonsur-Chalaronne (01). Cette année, grâce à notre partenariat avec le club de rugby Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012 d'Oyonnax (01), deux enfants ont eu le plaisir d'accompagner les joueurs dans leur préparation sportive et d'assister au match contre Pau, le 17 décembre dernier, en compagnie de bénévoles de l'association. Un chèque de 1 500 € a été remis à Rêves à la mi-temps pour marquer l'engagement d'ADRÉA. www.reves.fr PUBLICITÉ VOS ENFANTS COMPTENT SUR VOUS. ET VOUS, SUR QUI COMPTEZ-VOUS ? UN CONTRAT MODULABLE POUR PRÉSERVER VOTRE AVENIR ET METTRE VOTRE FAMILLE À L’ABRI DU BESOIN. 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