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le magazine
des adhérents
d'AdrÉa mutuelle
N° 02 / AVRil-MAI-JUIN 2012
Ma mutuelle
mon mag
Élections
La santé au
cœur du débat
Télémédecine
ISSN 2257-5286 - 0,52 €
La santé
Se soigner
à distance
ça se cuisine !
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
02 / Édito
Jacques Viallet,
président d'ADRÉA Mutuelle
2012, une année d'élections aussi pour ADRÉA
L
a démocratie est une valeur fondatrice du mutualisme. Chez ADRÉA, ce n'est pas une simple vue
de l'esprit mais le socle même de notre organisation
militante, où la voix de chaque adhérent compte réellement. La gouvernance que nous avons souhaitée pour
notre mutuelle fusionnée a ceci d'original qu'elle combine représentation nationale et ancrage local. Ce
modèle démocratique implique l'organisation de deux
élections simultanées : celle des délégués à l'Assemblée générale de la mutuelle et celle des représentants
aux Assemblées de section territoriale. Ces élections
auront lieu en mai prochain, et nous vous en présentons
dès aujourd'hui les modalités en page 16 de ce magazine. J'invite tous ceux qui souhaitent s'investir à nos
côtés à se porter candidats et à nous rejoindre pour
participer activement à la vie de notre mutuelle en étant
acteurs des décisions qui vont tous nous concerner.
Ce modèle de représentation démocratique proche de
nos adhérents nous conforte dans notre légitimité à
relayer plus fortement encore les prises de position du
mouvement mutualiste. Sous l'impulsion de la
Mutualité française, nous souhaitons que la protection
sociale et l'évolution nécessaire du système de santé
figurent au cœur du débat des prochaines élections
présidentielles (voir page ci-contre).
En début d’année, j’ai eu le grand privilège d’être élu
président lors du conseil d’administration de notre
mutuelle qui s’est tenu fin janvier. En acceptant ce mandat, je me suis engagé à défendre vos droits à une santé
toujours plus solidaire. Je tenais à vous remercier très
sincèrement de votre confiance. l
Très bonne lecture de ce deuxième numéro
de Ma Mutuelle, mon mag' !
Vos remarques
, vos
suggestions su
r ce magazine
mamutuelle-m
onmag@adreamu
tuelle.fr
Sommaire N° 02 / Avril, mai, juin 2012
03 l A
ctus
obilisation mutualiste :
M
la santé au cœur du débat
Antibiotiques : les bactéries
font de la résistance
Maternité : vers des séjours
plus courts
06 l C
onseils prévention
Vaccination : petite piqûre de rappel
07 l S
anté et bien-être
La santé, ça se cuisine !
En enfilant un tablier, nous
avons tout à gagner : en saveur,
en équilibre et en plaisir
12 l E
sprit tranquille
La colocation, de 17 à 77 ans !
Une nouvelle alternative à la
solitude des jeunes et des seniors
14 l T
ous concernés
Télémédecine : des soins
de proximité… à distance !
16 l Ma mutuelle
pratique
Spécial élections ADRÉA
18 l Ma mutuelle
en région
L'actualité près de chez vous
Ma mutuelle mon mag'/Éditeur : ADRÉA MUTUELLE - Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité - immatriculée sous
le n° 311 799 878 - siège social : 104 avenue de Saxe, 69003 Lyon. Directeur de la publication : Jacques Viallet. Directeur de la rédaction : Patrick Fourmond.
Rédactrice en chef : Françoise Richaud-Tourneux. Coordination des informations locales : Jessica Gonnon. Membres du comité de rédaction : Florence Brianceau,
. Rédaction : Jessica Gonnon, Béatrice Jaulin, Sophie
Jean Legron, Monique Lemarchand, Christine Pansier, Louis Rizzotti. Conception-réalisation :
Le Gall, Vanessa Marty, Brigitte Perrin, Françoise Richaud-Tourneux. Crédits photo : Getty Images, Rémi Malingrey, Nathanaël Mergui/Photothèque Mutualité
française, Fotolia, Antoine Muzard/Club Élan Chalon, Samuel Bollendorf (p. 10), DR. Imprimeur : PRN - ZI Ouest, 28 rue du Poirier, 14650 Carpiquet. Commission paritaire des publications et agences de presse : agrément n° 0217M08362. Dépôt légal : à parution. Périodicité : trimestrielle.
Dans le souci du respect de l'environnement, ce magazine est imprimé
sur un papier 100 % PEFC développement durable. Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
Actus / 03
La place de la santé
dans le débat électoral
n'est pas à la hauteur de ce
que les Français attendent
Mobilisation mutualiste
La santé au cœur du débat électoral
Selon un sondage Louis Harris de
février 2012 pour la Mutualité
française :
3/4 des Français considèrent que les
candidats à l'Élysée sous-estiment
l'importance de la santé ;
57 % considèrent la santé comme
préoccupation prioritaire, derrière
l'emploi et le pouvoir d'achat ;
35 % des personnes interrogées
ont renoncé à des soins faute de
moyens. l
Détérioration de l'accès aux soins, inadaptation de notre système de santé aux
réalités d'aujourd'hui, dégradation constante du financement de la protection
sociale… À quelques semaines des élections présidentielles, la Mutualité française lance le débat pour une remise à plat et une réforme en profondeur
du système actuel.
L
e mouvement mutualiste se fait
entendre : pas question de constater
ou de donner des leçons, mais plutôt de
prendre part et de proposer des mesures
concrètes et engageantes. Les réflexions
portent notamment sur l'amélioration de la
chaîne de soins et la prise en charge globale
du patient ; l'accès à des soins de qualité
pour tous et sur tout le territoire ; le financement efficace et socialement juste de l'assurance maladie pour sortir de la spirale de
l'endettement ; les rôles respectifs des
régimes obligatoires et des organismes
complémentaires ; le développement de la
prévention santé des personnes dans leur
environnement de vie et de travail.
Autant de thèmes, avec tout un lot de solutions possibles, qui ont été débattus lors
de neuf conférences-débats ouvertes au
public et organisées dans toute la France*.
Faisant chaque fois salle comble sur le
thème « Votre santé en 2012 : agissons
pour rester solidaires », ces rencontres
ont favorisé les échanges avec les partis
politiques, les syndicats, les professionnels de santé, ainsi que les institutions et
associations concernées par ces questions. Les préconisations qui ressortiront
de ces débats citoyens seront synthétisées
et soumises par courrier aux principaux
candidats à la présidentielle.
Ces dernières années, les restes à charge
pour les dépenses de santé ont beaucoup
plus augmenté que le revenu des
ménages, et la Mutualité entend se battre
encore et toujours pour défendre le droit
à la complémentaire pour tous. Son
credo : un système de santé plus juste,
plus efficace et pérenne. l
* Du 16 novembre 2011 au 8 février 2012, à Beaune,
Rennes, Lyon, Besançon, Toulouse, Lille, Marseille,
Bordeaux et Paris.
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
Signons pour défendre
l'accès aux soins
Plus d'un million de signatures ont
été récoltées par la Mutualité française pour dénoncer la taxe sur
les conventions d'assurance (TCA).
L'objectif est d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur
l'une des préoccupations majeures
des Français : l'accès aux soins. Pour
mettre notre système de santé au
cœur du débat des prochaines
échéances électorales, poursuivons la
mobilisation. Avez-vous signé la pétition ? En avez-vous parlé autour de
vous ? Rendez-vous sur www.adrea.fr
ou www.mutualite.fr ou encore dans
les agences ADRÉA Mutuelle. l
les bons clics du Web
04 / Actus
L'hypertension
se féminise ?
11 millions de Français
souffrent d'hypertension
dont 6 millions de femmes
Autisme
@
www.generationsmutualistes.fr
Des établissements et des services pour faire
garder un enfant, accompagner une personne
handicapée, accueillir une personne âgée ou
l'aider à rester chez elle… Le mouvement
mutualiste présente son réseau sanitaire et
social.
www.alcoolinfoservice.fr
Des infos sur l'alcool (consommation, effets,
risques, dépendance…), des tests pour évaluer
sa consommation, des conseils.
www.mtdents.info
Des renseignements et des jeux éducatifs
classés par âge sur ce site dédié au
programme de prévention bucco-dentaire
de l'Assurance maladie.
Sensibilisation nationale
En décembre dernier, le label Grande Cause
nationale 2012 a été attribué à l'autisme, qui
touche actuellement 600 000 personnes en
France. L'occasion de sensibiliser tout au long
de l'année le grand public à cette maladie peu
connue et qui gagne du terrain. Aujourd'hui,
1 enfant sur 150 naît autiste, contre 1 sur 5 000
en 1975. De plus, notre pays accuse un retard
considérable en termes de prise en charge des
malades : diagnostic tardif (vers 6 ans au lieu
Les applis smartphones
Les applis smartphones donnent
accès à des services de manière plus
confortable et plus efficace qu'en
passant par un accès Web. Gratuites
ou payantes, elles se chargent et
s'installent sur un téléphone, à partir
de l'Apple Store ou d’Android Market.
Maigrir avec plaisir
Une appli pour calculer les calories,
composer ses repas, observer
l'influence du stress, de l'humeur
ou de l'activité physique sur
le comportement alimentaire.
2,39 e. Forme abrégée gratuite :
MAP calories.
SixCalories
Une appli permettant de calculer
l’apport calorique de chaque aliment
consommé dans la journée. 0,99 e.
de 2), traitements psychanalytiques inadéquats,
non-scolarisation de 80 % des enfants, mises en
institutions inadaptées aggravant l'état des
malades et les coupant de toute vie sociale…
Une prise en charge précoce et adaptée permet
pourtant d'optimiser le développement de l'enfant, sa qualité de vie et celle de sa famille. l
www.collectif-autisme.org
Antibiotiques
Les bactéries font de la résistance
L
es antibiotiques, si on les utilise à tort, ils deviendront
moins forts. Avec ce slogan, l'Assurance maladie
entend réduire la consommation d'antibiotiques en France.
Après une diminution des prescriptions de 26,5 % grâce à la
campagne de 2001, une nouvelle hausse a été constatée
depuis 2007. Notre pays détient même le record européen de
consommation, derrière la Grèce. Or, plus on utilise d'antibiotiques, plus les bactéries apprennent à se défendre contre ces
médicaments, qui deviennent alors inefficaces. Pour limiter la
résistance bactérienne, nos comportements doivent changer.
Il est impératif que les malades respectent les traitements et
que les prescriptions soient adaptées : les antibiotiques
soignent les maladies bactériennes (cystite, pneumonie,
angine bactérienne…) mais sont impuissants en cas d'infection
virale (bronchite, rhinopharyngite, grippe, angine virale…). l
www.ameli-sante.fr/protegeons-les-antibiotiques
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
/ 05
Don du rein
Le cercle des
donneurs s'élargit
Maternité
Vers des séjours plus courts
L
e programme d'accompagnement du retour à domicile
(Prado) permet aux jeunes mamans de sortir plus tôt de
la maternité (2 ou 3 jours après l'accouchement, alors que le séjour
moyen en France est de 4,3 jours) en bénéficiant d'un suivi à domicile
par une sage-femme libérale. Le principe ? Une sage-femme rend
visite à la jeune maman et au bébé le lendemain du retour à la maison, puis une seconde fois dans les jours qui suivent. Jusqu'à présent, seules sont concernées les mères ayant accouché sans complications et se portant volontaires. D'abord expérimenté dans trois
départements en 2010 (Haute-Savoie, Var, Yvelines), le dispositif
devrait être généralisé d'ici 2013, avec pour objectif de faire des économies tout en améliorant la prise en charge des mères. Mais,
si 87 % des femmes ayant adhéré au programme en sont tout à fait
satisfaites, les professionnels de santé s'interrogent quant à eux sur
son efficacité et sa pertinence et regrettent de ne pas avoir été
consultés. Ils soulignent certains risques, comme un suivi médical
insuffisant, un accompagnement limité concernant l'allaitement et
le baby blues, et un dépistage plus difficile des troubles de la relation
mère/enfant. C'est pourquoi ils insistent sur la nécessité d'une parfaite connexion entre maternités et sages-femmes. l
Zoom
Sorties express
Au Royaume-Uni, 62 % des femmes quittent
la maternité dans les deux jours suivant leur
accouchement, et 20 % sortent le jour même.
Ces sorties rapides, souvent motivées par
le confort spartiate des maternités dans ce
pays, sont compensées par un suivi à domicile
de qualité. Cependant, le système est aujourd'hui
menacé par un fort manque de sages-femmes.
Pour donner un rein à un proche, il n'est plus nécessaire d'avoir un lien de parenté direct ou d'être un
conjoint. La nouvelle loi de bioéthique de juin 2011
accorde désormais ce droit à toute personne majeure
capable de prouver une « relation affective et stable
depuis au moins deux ans avec le receveur ». Ces
dispositions visent à augmenter le nombre d'interventions réalisées grâce à des donneurs vivants,
celles-ci permettant aux greffés de vivre plus longtemps et mieux. l
www.ledonlagreffeetmoi.com
www.donduvivant.fr
Arrêts maladie
Les indemnités
journalières
en baisse
En cas d'arrêt maladie, un salarié est indemnisé par la Sécurité
sociale à hauteur de 50 % de son salaire brut, celuici étant plafonné jusqu'à présent à 2 945 euros bruts
par mois. Un décret, entré en vigueur en janvier 2012,
abaisse ce salaire maximum pris en compte pour le
calcul des indemnités journalières de la Sécurité
sociale. Ce plafond passe désormais à 2 517 euros
bruts, soit un montant mensuel des indemnités ne
dépassant plus 1 200 euros (40,40 euros par jour au
lieu de 48,20). La mesure concerne 25 % des salariés
et engendrera, selon le gouvernement, une économie
de 150 millions d'euros. Il est donc important que les
salariés disposent d'une prévoyance complémentaire,
via leur entreprise ou à titre individuel, qui leur permette de compléter tout ou partie de leur salaire. l
www.service-public.fr
www.ameli.fr
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06 / Conseils
prévention
VACCINATION
Petite piqûre de rappel
Depuis le premier vaccin humain
contre la rage, de nouvelles inoculations
apparaissent régulièrement, allongeant
la liste des maladies évitables. Certaines
sont obligatoires, d'autres recommandées.
Alors, pour ne pas risquer de contracter
une infection, vérifiez que vous êtes à jour
de vos vaccinations.
À NOTER
êtes-vous à jour ?
Il n'est jamais trop tard
pour se faire vacciner ! Si
vous constatez que certains
rappels n'ont pas été faits
à temps, il vous suffit de
consulter votre médecin
traitant, qui reprendra votre
programme de vaccination
là où il a été interrompu.
L
a vaccination permet de nous protéger
contre les virus et les bactéries qui sont à
l'origine des maladies infectieuses. Grâce à elle, de
nombreuses infections ont été éradiquées. Mais il
reste encore des maladies contre lesquelles une
couverture vaccinale est essentielle : la coqueluche,
la rougeole, la rubéole… Se faire vacciner, dans
l'enfance comme à l'âge adulte, contribue à
préserver sa santé tout en protégeant celle des
autres. En évitant la transmission de ces maladies
infectieuses, chacun fait un geste de solidarité !
Obligatoire ou recommandé ?
En France, seuls les vaccins contre la diphtérie, le
tétanos et la poliomyélite sont obligatoires. La loi
exige la primovaccination, c'est-à-dire trois
injections à un mois d'intervalle avant 18 mois et un
rappel un an après. Les rappels postérieurs, eux, ne
sont pas obligatoires. Les vaccins apparus
depuis 1970 (coqueluche, rougeole, oreillons,
rubéole, hépatite B, grippe, pneumocoques,
papillomavirus humains contre le cancer du col de
l'utérus) n'ont pas été rendus obligatoires mais
seulement recommandés. Pourtant, certains sont
vraiment importants. C'est le cas du vaccin contre
la rougeole, particulièrement conseillé suite à une
flambée épidémique en France. Tout comme le BCG
(contre la tuberculose) recommandé pour les
personnes à risque. Celui contre la coqueluche,
maladie actuellement en recrudescence en France,
est également de plus en plus conseillé pour les
parents et grands-parents lors d’une naissance
dans la famille.
Précautions et controverse
De nombreux vaccins contiennent des adjuvants,
des substances ajoutées à la préparation vaccinale,
qui permettent de renforcer l'efficacité du vaccin.
Même si leur nocivité n'a jamais été prouvée, par
mesure de précaution, des vaccins sans adjuvant
sont inoculés aux femmes enceintes ou aux très
jeunes enfants. Et, si près de 9 personnes sur 10
sont favorables à la vaccination, certaines
associations revendiquent le droit aux libertés
individuelles et à l'intégrité corporelle. l
Pour consulter les
calendriers de vaccination
détaillés en fonction de
l'âge et du profil, rendezvous sur le site du
ministère de la Santé,
rubrique « Les dossiers »,
puis « Vaccinations » :
www.sante.gouv.fr
Calendrier vaccinal 2012 simplifié
ÂGE APPROPRIÉ
0J
1 M
3 M
4 M
12 M
BCG
DIPHTÉRIE - TÉTANOS
POLIOMYÉLITE
COQUELUCHE
Hib (le vaccin contre
Hæmophilus)
HÉPATITE B
PNEUMOCOQUE
MÉNINGOCOQUE C
ROUGEOLE OREILLONS - RUBÉOLE
PAPILLOMAVIRUS
HUMAIN (HPV)
GRIPPE
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
14 à
18 M
24 M
4 à
18 A
11 à 13 A
14 A
16 à 18 A
24 à 28 A
36 à 46 A
+ 46
A
/ 07
&Santé
Bien-être
La santé
ça se cuisine !
La cuisine à la télévision, dans les magazines
ou sur Internet, c'est alléchant.
Mais ne serait-elle pas tout aussi appétissante
dans notre assiette ? En enfilant nous aussi un
tablier, nous avons tout à y gagner : en saveur,
en équilibre et en plaisir. Que du bon pour notre
santé ! Alors, si on sortait nos livres de recettes ?
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
08 / Santé
Bien-être &
H
uit ans déjà que les Français
passent leurs soirées devant les
programmes de télé réalité culinaire. En 2004, M6 lançait « Oui, chef ! », une
émission contant la formation d'une brigade de mitrons inexpérimentés, et par
la même occasion, un jeune chef inconnu,
Cyril Lignac. Si ce dernier est aujourd’hui
célèbre, il doit partager le petit écran
avec une nuée d’autres chefs, euxmêmes à la tête de leur émission culinaire. Car les Français n'ont jamais
autant aimé la cuisine. Quand nous n'encourageons pas un candidat de « Top
chef » qui tente de reproduire une recette
de suprêmes de coquelets, chanterelles
les bons clics du Web
@
Le site du Programme national
nutrition santé (PNNS) propose
une nouvelle rubrique extrêmement
pratique : « Les mangeurs-bougeurs »,
avec des listes de courses à imprimer,
des propositions de menus pour
atteindre les « 5 fruits et légumes
par jour », des recettes de cuisine
« santé ». Une mine de conseils
faciles à appliquer au quotidien.
www.mangerbouger.fr
La chaîne M6 regroupe sur son
site l'ensemble des recettes
diffusées dans le cadre de ses
diverses émissions culinaires, avec,
notamment, une rubrique « Idées de
recettes minceur ».
www.m6.fr/recette-cuisine/
poêlées et pain grillé, nous achetons des
magazines, des livres ou du matériel de
cuisine (les ventes de robots ont augmenté de plus de 27 % et la mode est aux
verrines et aux siphons), nous consultons
les sites Web dédiés et, à Noël, nous
offrons des cours de pâtisseries ou de
cuisine. Mais ne soyons pas naïfs : ce
boom culinaire repose autant sur notre
goût pour les bons petits plats que sur les
ficelles de la télé réalité et les rouages de
notre société de consommation.
« Masterchef » plaît aussi pour l'esprit de
compétition qui y règne. Et reconnaissons
qu'aimer la cuisine ne veut pas pour
autant dire cuisiner soi-même…
Peut mieux faire !
En dehors des candidats d’« Un dîner
presque parfait », sommes-nous si
­nombreux à nous activer en cuisine ?
L'enquête Ipsos « Les Français et la cuisine », réalisée à l'occasion de l'édition
2011 de la manifestation Cuisines en fête
dédiée au fait-maison, révèle que 52 %
des Français cuisinent fréquemment, les
femmes davantage que les hommes
(65 % contre 38 %), et davantage en province (54 %) qu'en Île-de-France (44 %).
En moyenne, nous cuisinons plus le
week-end (1 heure 39) que la semaine.
Enseignement de taille : nous nous montrons relativement sévères quand nous
devons noter nos petits plats, en nous
donnant une moyenne de 6,2/10, et,
­surtout, nous estimons à 52 % que nous
faisons moins bien la cuisine que nos
parents. Quand on demande aux sondés
quelle recette ils pensent réaliser à coup
sûr, ils répondent : les crêpes, un plat qui
n'est pas vraiment synonyme de gas­
tronomie… Le jury de « Top chef » les
enverrait certainement en session de
rattrapage ! Crêpe ou pas crêpe, le souci
est que lorsque nous ne consommons
pas du fait-maison, nous absorbons des
plats industriels ou de restauration
rapide, bien trop riches en matières
grasses, sucre et sel. Malgré les recommandations répétées du Programme
National Nutrition Santé (PNNS), nous ne
mangeons toujours pas suffisamment de
fruits, légumes et produits laitiers. Ces
mauvaises habitudes alimentaires ont un
impact direct sur notre balance, avec
38,5 % des Français en surpoids et
11,5 % en situation d'obésité (34 % aux
États-Unis). Notre alimentation trop
grasse et trop abondante, alliée au
manque d'exercice physique, explique la
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
92 %
/ 09
des Français estiment
que faire la cuisine est une
manière de manger sain,
90,6 % un acte convivial,
68,9 % un moyen de faire
des économies,
50,3 % une obligation…
23,6 % une corvée !
Source : Baromètre santé nutrition
2008 (publié en 2010), INPES.
progression des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité en
France devant les cancers. Pour inverser
la tendance, « point de régime ! » clament
les spécialistes, qui prônent plutôt l'équilibre alimentaire. Soit une alimentation
variée, saine… et cuisinée !
Des conseils pour
une alimentation plus saine
Pour le Dr Jean-Philippe Derenne, pneumologue et passionné de cuisine, « cuisiner, c'est faire des choix. Se montrer
sélectif et actif, dans une société d'abondance qui pousse à la facilité avec la tendance du “tout-prêt” ». Dans son ouvrage
Cuisiner en tous temps en tous lieux,
il démontre que l'on peut confectionner,
rapidement, des plats aussi sains que
délicieux avec… une simple bouilloire !
Geneviève Le Bihan, nutritionniste à
l'Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé Languedoc-Roussillon,
qui valide les menus proposés sur le site
du PNNS, rappelle tout d'abord que la
santé est un état de bien-être physique,
mental et social et que préparer ses repas
participe à ce bien-être total.
« En cuisinant, on contrôle la qualité des
apports nutritionnels des aliments, mais
aussi la composition des plats, le mode de
cuisson et, enfin, la quantité de ce que
nous absorbons », analyse la spécialiste.
En effet, en préparant soi-même son
repas, on utilise des aliments bruts, on
peut doser l'apport en sel, matières
grasses et sucre, et on a la possibilité
d’opter pour une cuisson « santé », en
papillote ou à la vapeur. « Les plats industriels comportent des exhausteurs de
goûts, des colorants, du sucre caché dans
des plats salés et du sel dans des plats
sucrés, auxquels on échappe avec le faitmaison », insiste Geneviève Le Bihan. En
cuisinant, on y gagne en goût, la variété des
recettes étant infinie, alors que les plats du
« tout-prêt » finissent par avoir la même
texture et la même saveur. Pour cela, pas
la peine de ressortir toute votre batterie de
casseroles pour manger ­équilibré. Comme
le rappelle Geneviève Le Bihan : « Avec une
lll
Enquête
Le repas de famille : un rituel apprécié et salutaire
C'est une évidence : manger en famille ou entre amis est plus convivial que prendre
son repas en solitaire. Ce temps de partage serait aussi meilleur pour notre santé, en
particulier pour lutter contre l'obésité. Une récente étude*, menée auprès d'enfants âgés
de 3 à 17 ans, démontre que chez ceux qui se mettent à table avec leur famille
plus de trois fois par semaine le risque d'excès de poids est réduit de 12 % et le risque
de troubles du comportement alimentaire (TCA) de 35 %. Ces enfants consomment
des fruits, légumes et vitamines et abusent moins des sucreries, fritures et boissons
sucrées, tout en limitant les grignotages. Dès le plus jeune âge, le repas en famille
est ainsi un moment d'apprentissage clé, où les petits copient sur les grands, assimilant
les bonnes habitudes alimentaires, les règles d'hygiène… Sans oublier les règles de vie
en société. Aux adultes de montrer l'exemple !
* The Nutritional Health of Children and Adolescents, revue Pediatrics, 2011.
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
2
questions à
10 / Santé
Bien-être &
lll
Vos conseils pour faire rimer « cuisiner » avec « santé » ?
D'abord, en faisant simple. En multipliant le nombre d'ingrédients
dans un plat, on disperse, à mon sens, ses qualités gustatives et
l'on perd le fil de sa valeur nutritionnelle. En privilégiant seulement
deux ou trois ingrédients dans une recette, on va pouvoir mettre en
valeur toutes leurs qualités, les magnifier. Pensez à des aliments
aussi « humbles » que les légumes secs. Inutile aussi de
surcharger les proportions des recettes : un peu de viande ou de
poisson suffit pour donner du goût à un plat complet.
soupe, on fait la part belle aux légumes,
qu’ils soient frais ou surgelés. Quelques
aromates et épices peuvent transformer un
plat. En remplaçant tout simplement une
crème dessert par une salade de fruits frais,
on fait le plein de vitamines. » Et dernier
conseil pour ceux qui seraient en manque
d’inspiration dans leur cuisine, les sites Web
culinaires, tels que marmiton.org, 750g.com
ou encore les magazines Elle à table, Zeste
et Cuisine Actuelle, foisonnent de recettes
pour tous les goûts et tous les niveaux.
Alors, entre les sites spécialisés, les magazines et les livres pratiques, n’hésitez plus à
investir votre cuisine ! Profitez de cette effervescence médiatique pour vous mettre au
« fait maison », et avoir ainsi le plaisir de bien
manger et la fierté de régaler vos proches. l
Test
Jacky Durand Journaliste à Libération, chronique
culinaire « Tu mitonnes », et auteur
de Cuisiner, un sentiment, éditions
Carnets Nord, 2010.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Les saisons et le terroir : c'est une vraie grammaire pour cuisiner.
En hiver, on mange des choux de Bruxelles mais pas des tomates !
Sur un marché de la Sarthe, on achète du porc fermier, tandis qu'en
Lozère on préférera l'agneau. Et puis, prendre du temps pour faire
le marché ou aller à la rencontre d'un producteur, c'est s'autoriser
à imaginer ce que l'on va aimer cuisiner plutôt que de répéter
des gestes monotones qui donnent des plats insipides.
Quel joueur de piano* êtes-vous ?
1. Sur votre réfrigérateur se trouve aimanté(e)s
▼ la carte de la pizzeria du coin
● les horaires des marchés
bio du quartier
■ la recette du foie gras fusion
4. Vous allez dîner chez vos
amis, vous apportez
▼ une bouteille achetée au
hasard
● un vin sans sulfites
■ un grand cru millésimé
2. Votre ustensile préféré en cuisine
■ le siphon
▼ le four à micro-ondes
● le cuit-vapeur
Résultats
Vous avez une majorité de ■ 3. Au restaurant
● vous interrogez le serveur
quant à l'origine des mets
■ vous trouvez souvent les
plats trop lourds, trop
classiques, pas assez…
▼ vous prenez « entrée,
plat, dessert », c'est
l'occasion de faire un
vrai repas !
Cuisine tendance
Pour vous, c'est un moyen de
vous exprimer, vous avez
d'ailleurs votre propre blog.
Vous testez toutes les recettes
expérimentales que vous
trouvez, et vous n’hésitez
pas à faire des framboises
sur lit d'avocat au mois de
décembre .
Notre conseil culinaire : n’en faites pas trop dans le
seul but de surprendre votre
entourage. La cuisine, c'est
aussi le respect des saisons,
la simplicité et le partage.
Vous avez une majorité de ● Cuisine naturelle
Acheter local, des fruits et
légumes non traités, c'est
votre credo. Vous contrôlez
ce que vous mangez, l'origine
des produits et
l'équilibre
nutritionnel de vos
repas. Vous
donnez même la
priorité à la santé
plutôt qu'à votre portemonnaie. Notre
conseil culinaire :
une alimentation
très saine, c’est
formidable, mais ne
cherchez pas à tout
maîtriser. Quelques
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
écarts peuvent vous faire
découvrir de nouvelles saveurs.
Vous avez une majorité de ▼
Cuisine rapide
Les émissions de cuisine vous
mettent l'eau à la bouche, et
pourtant vous vous contentez
d'une pizza surgelée devant
votre écran. Même si vous
n'êtes pas un cordon-bleu,
manger équilibré n'est pas
mission impossible.
Notre conseil culinaire :
pensez aux plats simples,
comme une viande grillée
accompagnée d'une salade
composée. Ajoutez-y
une pincée d'activité
physique, et votre
corps vous remerciera.
* Le piano, c’est aussi le nom du plan
de cuisson chez les professionnels.
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PRÉVOYANCE
Mutuelle relevant du livre II du Code de la Mutualité - immatriculée sous le n° 311 799 878- Mutex Indépendance Services est réservée aux personnes âgées de 50 ans jusqu’à 74 ans inclus Document non contractuel à caractère promotionnel - Photothèque : MUTEX - Réal : PAO ADREA Mutuelle
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ASSUREUR DES GARANTIES : MUTEX
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance, au capital de 31 978 110 euros
Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre 529 219 040
Siège social : 125 avenue de Paris - 92327 Châtillon Cedex
www.adrea.fr
12 / Esprit
Tranquille
La colocation,
de 17 à 77 ans !
Antidote à la solitude et alternative à la maison de retraite, la cohabitation intergénérationnelle séduit de plus
en plus de seniors. Le principe ? Partager son logement avec
un jeune, salarié ou étudiant, contre un loyer, des services
ou simplement un peu de compagnie.
D
epuis la canicule de 2003 et
ses conséquences dramatiques pour les personnes âgées,
les projets réunissant jeunes et
anciens foisonnent. Les jeunes forment les plus âgés aux nouvelles
technologies (acheter en ligne, utiliser Skype ou un appareil photo
numérique…), et les seniors offrent
leurs services dans de nombreux
domaines, comme la garde d'enfants, le soutien scolaire ou le bricolage. Autre initiative : la colocation
seniors/jeunes. Il s'agit le plus souvent de sous-location de la part de
retraités disposant d'un logement
devenu trop grand. En hébergeant
un étudiant ou un jeune salarié en
échange d'un faible loyer, la personne âgée se sent moins seule. Un
nouveau mode de vie qui résout
deux problèmes à la fois : le maintien à domicile des personnes âgées
isolées et le logement des jeunes.
Un modèle encore
balbutiant en France
Venue d'Espagne, la colocation
intergénération inspire encore de
la méfiance aux seniors français.
Si beaucoup sont séduits par le
concept, peu franchissent le
pas. Pas évident, en effet, de
vivre en binôme après
60 ans. D'autant que,
comme le rappelle Edgar
Morin dans L'Identité
humaine, ces deux âges de
la vie souffrent de représentations sociales négatives :
« le jeune, considéré comme un
être sans expérience de la vie,
bruyant, utopiste, et le vieillard,
l'être toujours sénile bon à mettre
au placard ». Autre frein au développement de la colocation en
France : les personnes âgées ne
sont pas toujours au courant de
cette possibilité, cette tendance
s'étant popularisée via Internet, un
média encore mal apprivoisé par
les aînés. On assiste donc à un
déséquilibre entre les demandes
d'étudiants et les places offertes.
Afin de mieux diffuser le concept
auprès des anciens, plusieurs col-
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
lectivités locales sont devenues
partenaires d'organismes pour
rassurer et encourager ce mode de
vie basé sur la solidarité.
Une aide mutuelle
Progressivement, les freins se
lèvent, et la formule connaît un
­s uccès grandissant. Christiane
Baumelle, psychosociologue présidente de l'association Cocon3S, voit
dans ce mode de vie une réponse à
la solitude. Selon elle, c'est avant
tout « un remède pour toutes les
/ 13
aussi le plaisir de découvrir la
culture et les habitudes de l'autre
génération. Payer un loyer moindre
n'est donc pas le seul avantage
recherché. Dans la colocation, « le
côté affectif est aussi important que
le côté pratique », affirme la sociologue Nina Testut.
Des règles de vie
bien définies
Depuis plusieurs années, des
associations se sont créées
pour faciliter et encadrer la
rencontre entre logeurs et
logés. Elles assurent par ailleurs un suivi de la colocation,
dans le respect d'une charte établissant les droits et devoirs des
colocataires. Soirs ou week-ends
de présence, courses, repas pris
en commun, sorties, petits services…, les rôles et engagements
de chacun font l'objet d'un pacte
de vie commune propre à chaque
« couple ». Pas question pour le
jeune d'organiser une fête chez
son hôte, ni pour la personne âgée
de faire de l'hébergé son auxiliaire
de vie ! Bonne volonté, discrétion
et patience sont de mise. l
Témoignage
Suzanne, veuve depuis cinq ans, partage depuis
peu sa maison avec une jeune salariée de 26 ans.
Une vraie cure de jouvence
« Après la mort de mon mari, je ne
sortais plus et je n'avais goût à rien.
Je me sentais perdue dans cette maison
trop grande pour moi. C'est mon
petit-fils qui m'a parlé de ce genre de
colocation. Quand Aurélie a emménagé,
je n'étais pas prête à changer mes
habitudes. Je voulais juste profiter d'un
peu de compagnie le soir et de quelques
services de temps en temps. Dès le
début, on a beaucoup discuté. J'ai tout
de suite vu qu'Aurélie était une jeune
femme sérieuse, ça m'a rassurée.
En ce moment, elle me fait une
formation Internet. Mes enfants et petitsenfants me montraient tout à toute
vitesse. Elle, elle est patiente et surtout
disponible le soir pour répondre à mes
questions. Sa compagnie me donne
l'impression d'être jeune à nouveau. »
À noter
personnes âgées qui ont du mal à
dormir parce qu'elles sont seules ».
Un avis conforté par les enquêtes
d'opinion, qui montrent que la
­motivation principale est de ne pas
être seul et de créer des liens.
Y compris chez les jeunes, qui disent
souffrir de la solitude lorsqu'ils
quittent le domicile familial. Loin de
chez eux, ils retrouvent à travers
leur colocataire un grand-parent de
substitution, une écoute et une
attention qu'ils n'auraient pas isolés
dans une minuscule chambre de
bonne. À travers ces échanges, c'est
Où s'adresser ?
Des associations mettent en relation
seniors et jeunes et s'assurent du bon
fonctionnement de la colocation.
Moyennant une cotisation annuelle et des
frais d'inscription peu élevés, ces organismes
se chargent de vérifier le sérieux des
demandes et s'assurent de l'adéquation
des attentes des futurs colocataires.
1 toit, 2 générations
Tél. : 04 79 62 61 13 ou 06 78 48 17 32
http://untoit2generations.fr
PariSolidaire Lyon
Tél. : 04 78 83 54 42
www.leparisolidairelyon.org
PariSolidaire
Tél. : 01 42 27 06 20
www.leparisolidaire.fr
Logement intergénération [email protected]
www.logementintergeneration.org
Réseau COSI (Réseau de la cohabitation
solidaire intergénérationnelle) [email protected]
www.reseau-cosi.com
Ensemble 2 générations
Tél. : 01 30 24 81 28 – 06 33 33 53 47 –
06 34 57 38 26
www.ensemble2generations.fr
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
14 / Tous
concernés
Depuis octobre 2010, un décret
publié au Journal officiel autorise
la télémédecine. Objectif : permettre
à des patients isolés d'avoir accès
à un diagnostic et à une prise en
charge plus rapide. Le point sur cette
nouvelle avancée de la médecine.
Télémédecine
Des soins de
proximité… à distance !
C
ontrôler à distance la dialyse d'un
patient allongé sur son lit grâce à un
écran, des écouteurs et une caméra vidéo,
accéder aux informations contenues dans un
stimulateur cardiaque ou interpréter en
urgence les résultats d'un scanner réalisé à
des kilomètres… Voici quelques exemples
parmi d'autres de ce que la télémédecine permet aujourd'hui de réaliser. Mais, au-delà de
ces progrès technologiques, la télémédecine
répond avant tout à un enjeu démographique :
la population vieillit, avec son lot de maladies
chroniques et de dépendances, et, dans cer-
taines régions françaises victimes d'une
désertification médicale, les patients
sont obligés de faire des kilomètres pour
consulter un spécialiste. Dans ce
contexte, cette nouvelle manière de pratiquer la médecine garantira, outre un
accès équitable aux soins pour tous, un
suivi médical de qualité quelle que soit la
situation géographique du patient et une
réduction des coûts de la santé, notamment en matière de transport sanitaire1.
La médecine à distance, et plus particulièrement la téléconsultation, a déjà fait
Rappel
Les actes concernés par la loi
La télémédecine est définie dans le décret du 19 octobre 2010 comme un ensemble d'« actes médicaux,
réalisés à distance, au moyen d'un dispositif utilisant les technologies de l'information et de la
communication ». Cela comprend la téléconsultation, la téléexpertise (un médecin sollicite l'avis d'un
spécialiste), la télésurveillance médicale (un spécialiste interprète à distance des résultats médicaux), la
téléassistance médicale (un spécialiste assiste à distance un autre médecin) et la régulation médicale
(la réponse donnée dans le cadre d'une situation d'urgence, SAMU…).
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
Zoom
les prouesses de
la Télécardiologie
Un patient souffrant de troubles
du rythme cardiaque et portant
une prothèse électronique (type
stimulateur qui mesure et régule son
rythme cardiaque), doit être suivi
régulièrement par un cardiologuerythmologue, qui contrôle les
informations fournies par la prothèse
électronique. Ce qui suppose prise de
rendez-vous, délai, déplacement, etc.
Grâce à la télésurveillance, la
procédure est simplifiée : la prothèse
cardiaque dispose d'un petit émetteur
qui envoie des données (état du cœur,
rythme cardiaque…) à un boîtier,
lequel transmet à son tour les
données recueillies au médecin, via
Internet. Celui-ci peut alors décider
d'un nouveau réglage, de modifier le
protocole ou de proposer un rendezvous à son patient.
Le débat
ses preuves au sein des établissements
d'hébergement pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD), des hôpitaux de jour
ou des établissements carcéraux, dans des
disciplines aussi différentes que l'ortho­
pédie, la cardiologie, la dermatologie, la
neurologie, etc. Concrètement, le patient
se tient face à l'écran. Les clichés radiologiques ou les résultats d'analyse sont
transmis en temps réel au médecin
­spécialiste. Puisque ce dernier ne peut
ausculter lui-même, il délègue les gestes
nécessaires au soignant – infirmière,
gériatre ou généraliste – présent aux côtés
du patient.
Une pratique encore
expérimentale
Pour autant, et malgré la publication du
décret en octobre 2010, la télémédecine
est encore à l'état expérimental en France.
De nombreuses questions restent en suspens, parmi lesquelles la rémunération
des praticiens qui exercent à distance et
leur responsabilité. Mais aussi le remboursement par l'Assurance maladie2 et le
respect du droit des usagers. Il appartiendra ensuite aux agences régionales de
santé d'élaborer des projets régionaux de
télémédecine sur la base d'un cahier des
charges très strict. S'il est difficile d'évaluer le temps qu'il faudra pour que la télémédecine entre définitivement dans le
paysage de la santé en France, les transformations de la société et le progrès
constant de la technologie rendent cette
évolution inéluctable. Mais la télémédecine ne saurait remplacer « la relation
humaine, interpersonnelle et singulière
qui doit rester le fondement même de
l'exercice de la médecine », comme le rappelle le Conseil national de l'Ordre des
médecins. l
1. En 2010, les transports sanitaires ont coûté
3,7 milliards d'euros à l'Assurance maladie, sans
compter les transports interétablissements.
2. Les actes médicaux à distance n'étant pas inscrits
à ce jour à la nomenclature générale des actes pris
en charge par l'Assurance maladie, ils ne peuvent
pas être remboursés au patient.
/ 15
La télémédecine peut-elle
garantir des soins de qualité
pour tous ?
Docteur Pierre Espinoza / Coordonnateur Télégéria,
Hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris)
Oui !
L'expérimentation de
l'hôpital européen
Georges-Pompidou engagée en juillet 2009 a démontré
le bien-fondé de la télémédecine.
Dans le cadre du réseau de télémédecine Télégéria haute définition,
1 050 patients ont ainsi bénéficié de
consultations à distance dans 21 spécialités. La télémédecine répond aux
besoins de santé, mais aussi aux
contraintes d'aménagements du territoire et aux aspects économiques, à
condition que les agences régionales
de santé valident des projets de
déploiement et qu'ils soient actés économiquement avec l'Assurance mala-
die, les mutuelles et les assureurs.
D'autres conditions sont certes nécessaires pour que la télémédecine permette un accès équitable aux soins
tout en respectant l'éthique professionnelle. Il faut notamment réorganiser l'espace sanitaire, afin que tous
puissent accéder à des soins de qualité. Et, parce qu'elle modifie le concept
de proximité et concernera à terme
10 300 EHPAD, 3 000 établissements
hospitaliers et des millions de patients
à domicile, elle implique de nouvelles
pratiques pour les médecins, de nouveaux métiers pour les infirmières, de
nouvelles organisations et de nouveaux modèles économiques.
Magali Léo /
chargée de mission au CISS*
Oui ! mais… Il n'y a pas réellement de débat
sur la pertinence de la télémédecine. C'est une évolution positive, en lien avec les progrès de la technologie
et sur laquelle il n'est pas question de revenir. Le débat
doit plutôt porter sur l'usage qui en sera fait. Cet usage
pose des problèmes qui, s'ils existent pour tout acte médical,
prennent une nouvelle dimension avec le flux électronique des données dématérialisées. Ainsi doit-on rester très vigilant sur le respect du
droit des usagers et de leur consentement, sur le secret médical, sur
la responsabilité des médecins… Par ailleurs, même si la télémédecine
est appelée à rendre de grands services à la population, elle ne doit en
aucun cas apparaître comme la solution unique pour pallier la désertification médicale. Et surtout pas pour remplacer la médecine de premier
recours, c'est-à-dire les médecins généralistes. La télémédecine ne
résoudra pas le problème de l'organisation des ressources de santé sur
le territoire français, qui reste entier.
* Le Collectif interassociatif sur la santé regroupe une quarantaine d'associations d'usagers de la santé
(patients, personnes malades et handicapées, personnes âgées…).
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
16 / Ma
mutuelle
pratique
SPÉCIAL
ÉLECTIONS ADRÉA
P
our ADRÉA Mutuelle, la démocratie n'est pas un
vain mot mais une vraie valeur mutualiste qui
s'applique dans notre fonctionnement. Suite à la fusion
des mutuelles ADRÉA, une nouvelle gouvernance se met
en place en 2012. Tous les adhérents sont représentés au
sein de la mutuelle par des délégués nationaux dans les
instances centrales de la mutuelle et par des représentants locaux dans les instances territoriales. Illustration
de notre fort ancrage local, ce double fonctionnement est
le garant d'un militantisme de proximité au bénéfice
d'une mutuelle à dimension nationale.
Le renouvellement des élus aura lieu en mai prochain.
Sections de vote, collèges, candidatures…, découvrez les
modalités pratiques de ces élections ADRÉA.
Les adhérents d'ADRÉA Mutuelle (appelés « membres
souscripteurs ») sont répartis en 3 collèges électoraux.
Collège 1 : les adhérents en garanties individuelles.
Collège 2 : les adhérents en contrat collectif et les
professionnels.
Collège 3 : les membres honoraires (personnes morales
souscriptrices de contrats collectifs).
Les sections territoriales
Ce sont des zones géographiques qui regroupent un ou
plusieurs départements. Les adhérents sont rattachés à
la section territoriale de leur domicile, ou de leur siège
social pour les personnes morales. Voir tableau
ci-contre.
Vous pouvez être candidat
Pour vous porter candidat aux élections de la mutuelle,
vous devez vous présenter dans le collège de la section
territoriale dont vous dépendez. Vous devez aussi, bien
sûr, remplir les conditions d'éligibilité. C'est-à-dire être
majeur, jouir de vos droits civiques au sens du Code élec-
Plus que quelques
jours pour vous porter ca
ndidat
toral et être à jour de vos cotisations. Les déclarations de
candidatures sont recevables jusqu'au 13 avril 2012, à 17 heures. Les imprimés de déclaration de candidature et
le règlement des opérations de vote sont disponibles auprès
des secrétariats locaux (cf. tableau ci-dessous), dans toutes
les agences ADRÉA et sur notre site www.adrea.fr
Pour plus de renseignements, vous devez contacter :
Vous êtes domicilié(e)
dans l'un de ces
départements
Vous relevez Vous pouvez de la section
contacter le territoriale
secrétariat local au
01
Pays de l'Ain
04 74 32 37 16
25, 39, 70, 90
Franche Comté
03 81 65 80 25
04, 05, 38
Alpes-Dauphiné-Isère
04 74 31 12 93
13, 30, 34, 84
Languedoc-PACA
04 66 29 39 78
73, 74
Savoies
04 79 70 90 20
21, 69, 71, 89
Bourgogne-Rhône
03 85 39 93 26
03, 58, 63
Centre Auvergne
04 70 34 10 21
14, 27, 35, 49, 50, 53, 61, 72, 76
Normandie-BretagnePays de Loire
02 31 15 30 23
Tous les autres
départements
Territoire national
04 66 29 39 15
Modalités de vote :
pas besoin de se déplacer !
Pour voter, en mai prochain, vous
pourrez envoyer votre bulletin de
vote par courrier ou par Internet
grâce à un système de vote
électronique. Retrouvez toutes
les informations pratiques sur
www.adrea.fr l
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
LES éLECTIONS ADRéA DANS NOS STATUTS
Les élections 2012 des délégués nationaux et des représentants locaux des
adhérents ADRéA sont organisées conformément aux articles 15, 16, 17, et 60 des
Statuts de la Mutuelle, approuvés en
Assemblée générale le 30 janvier 2012.
à l’Assemblée générale de la Mutuelle. Le
Règlement intérieur détermine les conditions et modalités de cette élection.
Chaque délégué dispose d’une seule voix
dans les votes à l’Assemblée générale. Les
délégués sont autorisés à voter par procuration. Chaque délégué peut être porteur
de 4 voix supplémentaires au titre de la
représentation de délégués excusés. La
perte de la qualité de membre participant
ou honoraire entraîne celle de délégué à
l’Assemblée générale. Les délégués sont
élus pour 6 ans renouvelables par tiers
tous les 2 ans. Lors de la 1re élection, les
tiers sortants sont désignés par tirage au
sort.
Art. 15 - Sections de vote
L’étendue et la composition des sections
de vote sont fixées par le Conseil d’administration et précisées dans le Règlement
intérieur. Le nombre de délégués par section de vote est fixé comme suit : chaque
tranche entamée de 2 700 membres participants ou honoraires ouvre droit à un
délégué.
Art. 16 - Composition de l’AG
L’Assemblée générale est composée des
délégués issus des sections de vote représentant les membres participants et les
membres honoraires.
Art. 60 - L’Assemblée de section territoriale
Elle rassemble les représentants des sections territoriales élus par correspondance
par les membres participants et honoraires de chaque section. Le nombre est
spécifique à chaque section et est précisé
dans le Règlement intérieur. L’Assemblée
de section territoriale a pour objet d’être
un lieu d’information et de communication
sur la vie mutualiste locale et générale. l
Art. 17 - élection des délégués
Les membres participants et les membres
honoraires de chaque section de vote, y
compris les mineurs de plus de 16 ans
ayant la qualité de membres participants,
élisent par correspondance leurs délégués
/ 17
Vos élus ADRÉA
Vous allez procéder au renouvellement de vos délégués. Les actuels
délégués d'ADRÉA Mutuelle se sont
retrouvés à Voreppe (Isère) le 30 janvier
pour élire le conseil d'administration.
Celui-ci a tenu séance le lendemain et
a élu le bureau de la Mutuelle. l
Président : Jacques VIALLET
Vice-président délégué : Jean-Marc LAGOUTTE
Vice-présidents : Bernard MONNET,
Bernard PAGE
Secrétaire générale : Pascale VION
Secrétaire général adjoint :
Raymond LLINARES
Trésorier général : Michel AUVRAY
Trésorier général adjoint : Pierre COLIN
équilibrez votre assiette
grâce à PSM !
Comme le rappelle notre dossier en
pages 7 à 10, la santé ça se cuisine ! Des repas trop copieux, certains modes de
vie et le manque d’activité physique
laissent parfois des traces sur la silhouette. Sans compter qu'au fil des ans les
transformations hormonales font prendre
quelques kilos… Le verdict de la balance
est bien là, mais il n'est pas toujours facile
d'inverser la tendance !
Votre mutuelle peut vous aider. Pour
retrouver un bon équilibre alimentaire,
prenez rendez-vous avec une diététicienne
de Priorité Santé Mutualiste (PSM). Ce
service gratuit est accessible à tous nos
adhérents.
Pour en bénéficier, il suffit de composer le
39 35 et d'indiquer le code d'accès
d'ADRÉA Mutuelle (inscrit au dos de votre
carte de t­iers-payant). Vous ­p ouvez
conserver l'anonymat
et choisir d'informer ou
non votre médecin traitant de votre suivi par PSM.
Votre mutuelle n'a pas accès
aux données médicales de PSM.
Votre rendez-vous « équilibre alimentaire » se déroulera par téléphone, avec
la même diététicienne. Ses recommandations sont adaptées à votre rythme de
vie, à vos goûts et à votre budget. À la
fin de chaque entretien, un compte-rendu
et une documentation vous seront
envoyés. Le programme s'étale sur six
mois, et vous pouvez l'interrompre ou
le reprendre quand vous le voulez
et modifier vos rendez-vous à votre
guise. L'équilibre alimentaire est un
facteur déterminant pour rester en
bonne santé. l
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
Témoignage
« J'ai commencé mes rendez-vous
téléphoniques avec la diététicienne
PSM il y a tout juste deux mois. Elle
m'a proposé des exemples de menus
équilibrés et simples, et toute ma
famille en profite ! Je me suis sentie
rapidement mieux dans mon corps
et dans ma tête. Et j'ai même repris
la natation une fois par semaine. »
Maude, adhérente ADRÉA Mutuelle
de Bourg-en-Bresse
18 / Ma
mutuelle
en région
Normandie / Bretagne / Pays de Loire
ADRÉA court pour lutter
contre la mucoviscidose
Les Foulées de Bayeux (14), course sportive et populaire au cœur de
la ville, se sont déroulées le 18 mars. Notre mutuelle était le sponsor
exclusif de la version féminine de la course, au profit de l'association
Vaincre la mucoviscidose, avec la participation d'une équipe d'ADRÉA
motivée et engagée !
Languedoc-Roussillon
Stop à la cigarette !
Alpes-Dauphiné
Tout savoir
sur le don d'organes
En partenariat avec le Lion's club, ADRÉA a
organisé une conférence-débat à Vienne (38)
le 23 mars dernier, animée par des professionnels de santé. Témoignages et échanges ont
abordé le fonctionnement du don d'organes,
son éthique, les difficultés à être donneur ou
receveur… Cette rencontre a permis de sensibiliser le public pour que chacun puisse ensuite
en discuter en famille en toute sérénité.
La Mutuelle organise régulièrement des opérations de prévention
auprès des entreprises adhérentes. Une réunion d'information
sur l'arrêt du tabac a été proposée
en mars aux salariés de l'entreprise
ACPP du site de Laudun (30). Les
dangers du tabagisme ont été
­expliqués par des spécialistes qui
ont aussi apporté des solutions
concrètes et d'accompagnement
pour inciter les fumeurs à écraser
leur dernière cigarette.
Prenez votre santé à cœur !
ADRÉA Mutuelle participe aux Parcours du
cœur, organisés par la Fédération française de
cardiologie dans plusieurs villes de France pour
lutter contre les maladies cardiovasculaires. Cette
opération de prévention permet de diffuser largement la règle du 0-5-30, le tiercé gagnant pour le
cœur : zéro cigarette, cinq fruits et légumes par jour
et trente minutes d'activité physique au quotidien.
Rejoignez-nous à Gap, dimanche 1er avril 2012 au
château de Charance, de 8 h à 18 h. Activités physiques, conseils pratiques pour prendre soin de son
cœur, informations sur les gestes qui sauvent
seront au menu de ces Parcours du cœur ouverts
à toutes les générations, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. www.fedecardio.com
Pays de Savoie
ADRÉA proche
des entreprises
locales
Le 10 janvier dernier, ADRÉA Mutuelle a signé un partenariat
avec la CGPME de HauteSavoie, sur le thème de la responsabilité sociale et environnementale. La CGEPME représente et défend les intérêts et
les spécificités des petites et
moyennes entreprises.
Notre Mutuelle participe à des
réunions thématiques dans tout
le département et intervient
dans une commission dédiée au
développement durable. Cette
convention permet d'apporter
nos compétences sur les notions
de fidélisation des salariés et de
protection sociale dans le monde
de l'entreprise.
Centre-Auvergne
Solidarité et prévention
Fin 2011, ADRÉA Mutuelle, par le biais de la section locale de Vichy (03), a financé l'achat d'un défibrillateur pour l'Établissement et service d'aide par
le travail (ÉSAT) de Creuzier-le-Neuf. Ce matériel, essentiel sur les lieux de
travail, permet d'augmenter fortement les chances de survie d'une personne
en cas d'arrêt cardiaque.
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
/ 19
Franche-Comté
Tous mobilisés
pour le handicap
Le Raid handi’ forts, qui se déroule chaque
printemps à Besançon, vise à sensibiliser
le public au handicap et met en avant le
chemin qu'il reste à parcourir dans l'accompagnement des handicapés moteurs
ou mentaux et des déficients visuels ou
auditifs. Une vingtaine d'équipes parcourent un peu plus de 40 km sur les
contreforts de Besançon dans différentes
épreuves, dont certaines permettent
aux personnes valides de se retrouver
en situation de handicap et de mieux
appréhender leurs difficultés. Les handicapés ont aussi l'occasion de découvrir
des lieux qui jusqu'ici leur étaient inaccessibles. ADRÉA est associée à cette
manifestation depuis plusieurs années,
qui se déroulera en 2012 les 19 et 20 mai
prochain. Notre partenaire, Jason LamyChappuis, champion olympique de combiné nordique, a souhaité s'investir à nos
côtés. Il sera membre de l'équipe ADRÉA et parrain du Raid
2012. Gageons qu'il
mobilisera et dyna­
misera les participants à cette belle
aventure humaine.
Venez nombreux pour
soutenir l'équipe
ADRÉA et Jason LamyChappuis !
Aventures marocaines
Cette année encore, ADRÉA était présente
aux côtés de l'équipage franc-comtois de
Nicolas Badstuber et Florian Martin à l'occasion du 4L Trophy 2012. Ce raid sportif,
réservé aux étudiants en quête d'aventure,
se déroule dans le désert marocain au
volant d'une légendaire 4L. Une expérience
qui mêle défi sportif et solidarité, puisque
les deux concurrents soutenus par notre
mutuelle ont acheminé 100 kg de fournitures scolaires et trois fauteuils roulants
pour les enfants marocains qui en ont
besoin. www1.4ltrophy.com
Bourgogne
Les jeunes
basketteurs
prennent de l'élan
Chaque année, dans le
cadre de son partenariat
avec l'Élan Chalon basket,
ADRÉA Mutuelle organise le Challenge des clubs. Destiné à tous
les clubs amateurs de basket de
Saône-et-Loire, il donne l'occasion aux
jeunes licenciés d'aller voir des matchs et
de jouer sur le terrain des pros. Les
gagnants ont également le plaisir de
côtoyer joueurs et entraîneurs. Le défi à
relever : un concours de lancers francs sur
le parquet du Colisée. Notre mutuelle se
félicite des très bonnes performances de
son partenaire sportif chalonnais, qui a fait
un début de saison remarquable en tête du
championnat de basket Pro A. Précisons
aussi que l'artiste et enfant du pays Florent
Pagny, fervent supporter de l'Élan, est venu
en novembre dernier soutenir son club et a
reçu un maillot avec son prénom et le
numéro 71, pour rappeler ses origines
bourguignonnes et… le logo ADRÉA !
Pour un intérieur sain
Humidité, poussières, animaux…, les sources d'allergies et de problèmes respiratoires sont très nombreuses à l'intérieur du domicile. Les enfants sont particulièrement touchés, et le phénomène a tendance à augmenter, ces dernières années. En
Bourgogne, ADRÉA propose à ses adhérents un conseil médical en environnement
intérieur. En partenariat avec la Mutualité française de Bourgogne, un spécialiste de
ces questions peut intervenir à votre domicile et vous conseiller d'adapter votre
habitat. Un dépliant est à votre disposition dans toutes nos agences de Bourgogne.
Pays de l'Ain
Exaucer les rêves
des enfants malades
ADRÉA soutient depuis longtemps
l'association Rêves, qui permet aux
enfants malades de s'évader de leur
quotidien. Des jeux concours ont ainsi
été organisés par le passé dans nos
agences de Feillens (01) et de Châtillonsur-Chalaronne (01). Cette année, grâce
à notre partenariat avec le club de rugby
Ma mutuelle mon mag' l N° 02 / Avril-juin 2012
d'Oyonnax (01), deux enfants ont eu le
plaisir d'accompagner les joueurs dans
leur préparation sportive et d'assister au
match contre Pau, le 17 décembre dernier,
en compagnie de bénévoles de l'association. Un chèque de 1 500 € a été remis à
Rêves à la mi-temps pour marquer l'engagement d'ADRÉA. www.reves.fr
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Mutuelle relevant du livre II du Code de la Mutualité - immatriculée sous le n° 311 799 878Document non contractuel à caractère promotionnel - Photothèque : MUTEX - Réal : PAO ADREA Mutuelle
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