prog complet 2 juillet

Transcription

Programme du 2
au 15 juillet 2014
Salles climatisées
À L’AFFICHE
> JIMMY’S HALL de Ken Loach
> PALERME d’Emma Dante
> SUNHI de Hong Sang-Soo
> JERSEY BOYS de Clint Eastwood
> LE PROCÈS DE VIVANE AMSALEM
de Shlomi et Ronit Elkabetz
> UNDER THE SKIN de Jonathan Glazer
> XENIA de Panos H. Koutras
> BIRD PEOPLE de Pascale Ferran
> BLACK COAL de Yi’nan DIAO
> RÉSISTANCE NATURELLE
de Jonathan Nossiter
> DEUX JOURS, UNE NUIT
de Jean-Pierre & Luc Dardenne
> L’ÎLE DE GIOVANNI
de Mizuho Nishikubo
DIJON CINÉPHILES 2014
> METROPOLITAN de W. Stillman + rencontre
> J’AI PAS CHANGÉ DE BORD de
Christian Blanchet + rencontre avec le
réalisateur jeudi 10 juillet à 20h15
> SWIM LITTLE FISH SWIM
de Ruben Amar & Lola Bessis
> LEÇONS D’HARMONIE d’Emir Baigazin
> PAN PLEURE PAS de Gabriel Abrantes
> SACRO GRA de Gianfranco Rosi
> LES SŒURS QUISPE
de Sebastian Sepulveda
> COMPUTER CHESS d’Andrew Bujalski
> MAÏDAN de Sergei Loznitsa
> LAIGNES EN COURTS - Collectif
CYCLE MIYAZAKI
> MON VOISIN TOTORO
> PRINCESSE MONONOKE
> LE VOYAGE DE CHIHIRO
> LE CHÂTEAU AMBULANT
> PONYO SUR LA FALAISE
chose, supplient Jimmy : il faut qu'il réouvre le «
De Ken Loach.
G-B. 2014. 1h49. VOST. Avec Barry Ward, Pearse-Connoly Hall », un petit dancing de campagne qui était bien plus que ça : une lueur d'esSimone Kirby, Jim Norton...
Avec ce film qu'il affirme être son dernier, Ken
Loach nous offre un vrai moment de bonheur, dosant judicieusement les moments de lutte et ceux
de tendresse, de lyrisme aussi, les enrobant d'une
joie communicative, composant une des ces fresques dont il a le secret. Le cinéma de Loach est
depuis toujours celui du courage, du courage individuel qui engendre le courage collectif. L'important c'est avant tout d'oser. L'histoire de Jimmy est
une ode à l'insoumission, aux rebelles de tous les
pays, de toutes les époques, qui donne envie de
rentrer dans la danse avec eux.
1932. Nous sommes dans le Leitrim, un comté
d'Irlande balayé par le vent et la pluie après l'avoir
été durant des années par la guerre. Le climat
s'étant apaisé, Jimmy Gralton a décidé de revenir
au bercail pour aider à la ferme sa mère qui se fait
vieille. C'est comme le retour de l'enfant prodigue.
Même ceux et celles qui mouillaient encore leurs
couches au moment de son départ, une dizaine
d'année auparavant, en ont entendu parler. Jimmy
c'était cet esprit libre, ce militant de tout temps, cet
autodidacte qui ne mâchait pas ses mots, participait aux jacqueries pour soutenir les paysans et
s'engageait auprès de l'IRA. Celui qui a dû fuir
pour survivre et a continué à lutter depuis les États
Unis avec la même ferveur pour soutenir son pays.
Tour à tour paysan, mineur, docker, marin, syndicaliste, prisonnier, serveur… Une vraie légende
vivante qui revient dans son pays natal.
Très vite les plus jeunes ne rêvent que d'une
Du 2 juillet au 31 août
poir dans la nuit la plus sombre, un symbole de la
résistance contre l'oppresseur, un havre où l'on se
retrouvait pour danser certes, mais aussi pour
échanger, pour réfléchir, pour étudier, pour organiser les luttes tous ensemble.
Jimmy a beau aspirer à une paix bien méritée,
l'aventure est trop tentante. Et là, le curé du coin,
le père Sheridan, dresse l'oreille, monte au créneau : l'éducation est la prérogative de la Sainte
Église, ceux qui s'en mêlent indûment commettent
un sacrilège ! Il sermonne les fidèles de sa paroisse, les exhorte à choisir entre le Christ et Gralton, à ne pas aller se trémousser sur des musiques venues de l'Afrique la plus noire et qui enflamment les passions ! La guerre est déclarée,
obligeant chacun à choisir son camp. Jimmy Gralton a vraiment existé et dérangé tellement que des
archives nationales qui le concernaient ont été
détruites...
chance !
Nous vous proposons une séance de chaque film
par semaine et de nombreuses animations : séances ciné-goûter, concours et atelier de dessins,
atelier fanzine, soirée musicale, cosplay (atelier
costumes), conférence.
MON VOISIN TOTORO
1988. 1h28. À partir de 3 ans.
Séance ciné-goûter
mercredi 9 juillet à 15h45
PONYO SUR LA FALAISE
2009. 1h42. À partir de 3 ans.
LE CHÂTEAU AMBULANT
Tarif unique (hors séances spéciales) : 4€
Les séances d’après-midi sont proposées en 2004. 2h. À partir de 5 ans.
version française, celles de soirées en VOST.
Les films de Miyazaki sont de purs joyaux, poétiques et enlevés, visuellement époustouflants, jamais manichéens, portés par des musiques somp- 2002. 2h06. À partir de 7 ans.
tueuses... Ce maître de l’animation a marqué de
son sceau le monde de l’animation en s’adressant
à la fois aux adultes et aux enfants et en propo- 2000. 2h15. À partir de 9 ans.
sant un univers foisonnant, dense, merveilleux.
Les superlatifs manquent pour décrire le bonheur
Programme complet disponible à l’Eldo et sur
éprouvé à chaque projection, et re-découvrir ces
notre site internet www.cinema-eldorado.fr
films en numérique sur grand écran est une vraie
LE VOYAGE DE CHIHIRO
La Palme d’Or du festival de Cannes 2014
en avant-première à l’Eldo
Mardi 15 juillet à 20h
En partenariat avec Télérama
PRINCESSE MONONOKE
De Jonathan Glazer. Écosse. 2014. 1h48. sence de la femme fatale. C’est une prédaVOST. Avec Scarlett Johansson, Jeremy trice qui, au volant de sa camionnette, chasse
littéralement les hommes. Elle cherche ceux
McWilliams, Lynsey Taylor Mackay…
Voilà un film de science-fiction fort singulier,
ancré dans une écosse froide et humide, filmée de manière parfois documentaire, en caméra cachée au milieu des passants des rues
de Glasgow ou de sa banlieue, et parfois sublimée dans ce que sa nature offre de plus
sauvage et somptueux. Johnatan Glazer était
clipeur avant de passer au cinéma, et son
troisième long prouve qu’il sait marier images
et sons pour créer une atmosphère palpable,
vibrante, incroyablement dense. Au centre du
film, il y a avant tout Scarlett Johansson. Sensuelle en diable, elle incarne ici la quintes-
qui n’ont pas d’attaches, de famille, d’amis, de
travail, qui ne manqueront à personne, les
séduit d’une phrase, d’un geste, d’un sourire,
les poussent à la suivre avant de les faire disparaître. Définitivement. Froidement. D’une
manière difficile à décrire, mais terriblement
cinégénique. Si elle fait montre de si peu de
compassion, c’est simplement qu’elle n’en
éprouve pas, et pour cause : elle n’est pas
humaine… La finalité et les conséquences de
ces rapts ne seront jamais clairement expliqués, à peine seront-ils esquissés, dans un
de ces plans de l’ordre du cinéma expérimental qui émaillent tout le film le rendant inclassable et totalement fascinant. Il y a une logique, une organisation derrière notre rabatteuse. Mais ce n’est pas ce qui intéresse le
cinéaste qui cherche avant tout à nous sidérer, par le pouvoir d’attraction du corps de
Scarlett, par l’abstraction de ses fondus et
entremêlements d’images et de sons qui évoquent les séquences les plus hallucinées de
2001, l’odyssée de l’espace auquel on ne peut
s’empêcher de penser. Du grand cinoche !
D’Emma Dante. Italie/France/Suisse. 2014.
1h32. VOST. Avec Emma Dante, Alba
Rohrwacher, Elena Cotta...
Rosa et Clara se rendent au mariage d'une amie
dans une voiture sans clim, perdue dans un dédale
de petites rues étroites… jusqu'à s'enfiler dans la
via Castellana Bandiera où, la faute à pas de
chance, déboule en sens inverse l'unique voiture
qui roule dans Palerme ce jour-là ! La venelle est
trop étroite pour que les voitures puissent se croiser, mais pas question que Rosa recule, pas question non plus que la vieille Samira, qui trimballe la
famille Calafiore au complet, cède de son côté.
Alors les voitures, arrêtées à mi-rue, vont rester
tanquées pendant la journée entière et même davantage, tandis que les occupants, sans boire ni
manger, commencent à défaillir, les gamins à râler :
c'est une drôle d'affaire, comme une guerre silencieuse entre deux entêtées. C'est absurde et fendard, c'est âpre et sec. Emma Dante a vraiment
beaucoup d'atouts dans sa pogne : elle est ici actrice dans le rôle Rosa, la conductrice obstinée,
bornée, bourrue, quasi macho, et scénaristeréalisatrice qui, sur le mince prétexte d'un refus de
passage, brode une fable étonnante et prenante
renvoyant à tous les conflits de la terre.
De Ronit & Shlomi Elkabetz. France/Israel. ration au mari. Un divorce que lui seul peut accor2014. 1h56. VOST. Avec Ronit Elkabetz, der. Et si ce taquin refuse ? Tout reste en l'état. En
ce tribunal, Viviane demande juste à ses juges
Simon Abkarian, Menashe Noy…
Viviane est d'une beauté hiératique, sobre, digne.
Si elle se présente devant un tribunal rabbinique,
c'est après en avoir bien pesé les conséquences,
et après avoir ramassé tout son courage. Il en faut
pour affronter la partie de pingpong ubuesque qui
l'attend. La procédure de son divorce – qu'elle a
entamée voici déjà trois ans ! – va jouer les prolongations et glisser peu à peu vers une tragicomédie autant hilarante qu'affligeante. Devant un
tribunal religieux la femme vient demander sa libé-
d'entériner la fin d'une relation. Elisha, le mari, la
décrit comme une mauvaise épouse. Ce n'est pas
qu’il tienne tellement à son épouse, mais elle fait
partie de son karma, une plaie envoyée par Dieu
pour le mettre à l'épreuve. Alors non ! Il n'accepte
pas le divorce et boira le calice jusqu'à la lie, courageusement, pour plaire à Dieu. De convocations
en convocations, l'affaire est bien partie pour durer
comme une mauvaise farce du fait de l'inflexible
Elisha. C'est une vaine bataille où tout le monde
finira par mettre son grain de sel : tour à tour les
amis, les voisins, la famille seront convoqués pour
témoigner, et le huis-clos du tribunal devient le
théâtre d'une incroyable comédie humaine, presque pittoresque et formidablement enlevée. De
cette situation insupportable, le duo de réalisateurs
a pris le parti de la stylisation narrative – toute
l'action se déroule au tribunal, au fil des audiences
successives. Cela crée une distance, un recul particulièrement forts – et de l'humour absurde, persuadés à juste titre que le rire est l'arme la plus
efficace contre le désespoir.
De Clint Eastwood. USA. 2014. 2h14. sont directement liées à la culture d'un quartier du
VOST. Avec John Lloyd Young, Christo- New Jersey. Et de sa figure discrètement tutélaire,
un insolite mafieux, interprété par Christopher Walpher Walken, Erich Bergen...
Imaginez quatre filous italo-américains gominés
semblant sortir du Parrain devenir des pop stars.
Ce n'est pas une blague, mais la réalité, méconnue en France et légendaire aux États-Unis, des
Four Seasons, seul groupe américain, avec les
Beach Boys, à avoir pu résister un peu à l'invasion
des Beatles, au début des années 1960, grâce à
une flopée de hits (Sherry, Big girls don't cry, Rag
Doll...). Le kitsch mis à part, les Four Seasons
avaient un sacré talent, qui reposait surtout sur la
voix exceptionnelle, aussi nasillarde que très haut
perchée, de Frankie Valli et sur les compositions
harmonieuses de Bob Gaudio.
On savait Eastwood passionné de jazz (Bird) et de
country (Honkytonk Man). La pop-rock, c'est moins
son rayon, mais on perçoit très bien ce qui a pu lui
plaire dans le scénario, inspiré d'une pièce à succès de Broadway : l'histoire d'un groupe musical
dont la création, l'ascension puis la dissolution
ken, veillant sur ses ouailles. Le ton choisi est celui
du récit picaresque, pris en charge à tour de rôle
par les quatre musiciens, qui s'adressent à la caméra. Chacun d'eux a un rôle spécifique dans
cette alchimie, chaque voix compte, puisque les
Four Seasons est un groupe avant tout choral,
débordant d'énergie chaloupée et d'humour. On
est très loin du cortège de clichés véhiculés par la
« rock'n'roll attitude ».
De Hong Sang-Soo. Corée du sud. 2014.
1h28. VOST. Avec Yu-mi Jeong, Seongyun Lee, Jae-yeong Jeong...
Diplômée en cinéma, Sunhi rend visite à l’un de ses
professeurs, Choi, en vue d’obtenir une lettre de
recommandation. Ce jour là, elle revoit deux hommes de son passé : son ex-petit ami et un réalisateur diplômé de la même école qu’elle.
Quoi de neuf dans la musique répétitive de Hong ?
Beaucoup de choses. Car si les ingrédients ne
changent pas, l'intérêt est justement là : comment
essorer des personnages, des sentiments et des
situations sous toutes les coutures ? Hong a effectué un virage avec son dernier film, Haewon et les
hommes. L'amertume est de plus en plus grande
dans les films faussement légers du cinéaste. Ce
sont les humains entre eux qui ne parviennent
même pas à se décrire. Un homme se dit fou
amoureux de la jeune femme mais est incapable de
dire qui elle est vraiment. La lettre de recommandation qu'écrit le professeur varie selon le moment où
Sunhi dit "oui" ou dit "non". Tous sont obsédés par
elle, personne ne la connaît réellement. Sunhi décrit une solitude comme peu de fois le cinéaste
coréen a pu le faire par le passé. Hong Sang-Soo
c'est toujours pareil ? Les personnages de Hong
Sang-Soo sont mille fois plus complexes que 80%
de ceux qu'on trouve dans les autres films. Ça
laisse le temps avant de s'épuiser.
De Mizuho Nishikubo. Japon. 2014. 1h42. À partir de 8 ans.
Japon, août 1945. Après le bombardement de Nagasaki, l'Empire japonais capitule. Les îles Kouriles
sont cédées à l'Union soviétique. Pendant près d'un
an, villageois japonais et militaires russes cohabitent tant bien que mal. Malgré la langue et les différences culturelles, les enfants sympathisent, et,
entre le petit Junpei et la blonde Tanya, une amitié
plus tendre se noue…
TOUJOURS À L’AFFICHE
cla qui souffre encore de son récent divorce. En
hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe,
l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtre de
leurs déchirements…
Dans Les Climats, déjà, Ceylan avait filmé un couple en crise : au plus près des corps. Dans Il était
une fois en Anatolie, il avait, en suivant des flics,
un juge et un médecin à la recherche d'un cadavre
enterré on ne sait où, révélé, sous les apparences,
la vérité des sentiments. Winter Sleep – 3h15,
mais 3h15 de bonheur total –, reprend ces thèmes
en les amplifiant, en les rendant plus aigus et plus
cruels. le film admirable de Nuri Bilge Ceylan est
un choc esthétique, moral et cinématographique.
Le cinéaste a assommé de son talent le Festival
Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtel en de Cannes.
Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal, dont
Avant-première mardi 15 juillet à 20h00
il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur Neen partenariat avec Télérama
De Nuri Bilge Ceylan. Turquie. 2014. 3h16.
VOST. Avec Haluk Bilginer, Melisa Sözen,
Demet Akbağ… Sortie nationale le 6 août.
Palme d’Or du festival de Cannes 2014.
Du 9 juillet au 19 août
10 films - 2 rencontres
Pour un film aujourd’hui, trouver sa place en salle
de cinéma parmi le flot si dense de sorties possibles n'est pas une sinécure. C'est une question qui
dépasse régulièrement la qualité même du film,
une question d'équilibre général, de période, de
diversité.
Il est ainsi des films que nous avons beaucoup
aimés, des petits objets, plus discrets, que nous
n'avons pas pu jouer au moment de leur sortie
officielle en salle, opérant alors d'autres choix. Ils
sont restés délicatement dans nos esprits, continuant à nous titiller, résistant à leur douce manière
à la course effrénée du temps et des images.
Ils sont là, promesse et preuve qu'un pas de côté
est toujours possible. Espérons qu'ils sauront vous
surprendre et vous ravir, vous emmenant ailleurs,
un ailleurs parfois très proche mais si florissant,
quand on se laisse le temps de l'appréhender.
Voici 10 propositions de cinéma, de cinéma qui
nous est cher, qui entre en salle et s'y installe le
temps de ce cycle estival.
METROPOLITAN
de Whit Stillman. États-Unis. 1990. 1h38. VOST.
À quoi pourraient bien ressembler les soirées des
jeunes adultes new-yorkais à la fin de la guerre
froide ? Whit Stillman nous transporte dans cette
dimension spatio-temporelle. Nous assistons aux
discussions de cette bande de post-ados qui s’apprêtent à faire ce pas vers la vie adulte, à une période où être idéaliste peut paraître ringard dans
cette société où le capitalisme s’impose comme
seul système viable. Le film a cette force de nous
laisser une place parmi ce groupe en quête d’identité grâce à sa fine écriture et à ces personnagestypes (la réac, le beau-gosse, le loser…) tellement
attachants. On parle d’amour, d’amitié, de castes,
de Marx, de tous ces questionnements qui nous
hantent à 20 ans. Et même plus tard…
Mercredi 9 juillet À 20h15
Rencontre avec le réalisateur
J’AI PAS CHANGÉ DE BORD
de Christian Blanchet. France. 2013. 1h40.
Si vous croisez votre député, votre ministre ou
votre sénateur (on ne sait jamais), dîtes-lui d’aller
voir ce film. Il percevra soudain l’incroyable fossé
Séances de 12h et 14h : 4€
Groupes (scolaires...) :4€
Carte Culture : 4€
Enfants (jusqu’à 14 ans) : 4€
Abonnés 10 entrées : 4,80€
Tarif réduit : 6€
Tarif Plein : 7,50€
qui sépare les gens de leurs soi-disant représentants… Le constat est unanime : le seul espace de
large expression démocratique que sont les élections se voit de plus en plus abandonné. La question qui vient naturellement sur les lèvres aujourd’hui n’est pas « pourquoi ne vote-t-on plus ? »
mais bien plutôt « pourquoi certains continuent-t-ils
à voter ? ». Voilà le paradoxe que Christian Blanchet a choisi de filmer, avec autant de légèreté
que d’inquiétude…
Jeudi 10 juillet à 20h15
Rencontre avec le réalisateur
Et également :
SWIM LITTLE FISH SWIM
de Ruben Amar & Lola Bessis. France / ÉtatsUnis. 2014. 1h40. VOST.
LEÇONS D’HARMONIE
d’Emir Baigazin. Kazakhstan. 2014. 1h44. VOST.
Int - 12 ans.
PAN PLEURE PAS
de Gabriel Abrantes. France / Portugal / Angola.
2014. 1h14. VOST.
SACRO GRA
de Gianfranco Rosi. Italie. 2014. 1h33. VOST.
Documentaire. Lion d’Or de la Mostra de Venise
2013.
LES SŒURS QUISPE
de Sebastian Sepulveda. Chili / France / Argentine. 2014. 1h20. VOST.
COMPUTER CHESS
d’Andrew Bujalski. États-Unis. 2014. 1h32.VOST.
MAÏDAN
de Sergei Loznitsa. Ukraine. 2014. 2h13. VOST.
LAIGNES EN COURTS
Programme de trois courts-métrages issus des
rencontres cinématographiques de Laignes :
Lettre à Jean Sterck de Marianne Amaré (5 min),
Le film s’appelle Voilà de J-L. Le Tacon (25 min)
et Beaudelot de Camille Fontenier (1h12)
Un pass pour l’ensemble de la
programmation est disponible pour 30€.
Programme complet disponible à l’Eldo et sur
notre site internet www.cinema-eldorado.fr
Le court-métrage
en première partie de votre séance
Du 2 au 8 juillet
Foutaises de Jean-Pierre Jeunet / 4'
Du 9 au 15 juillet
Tous les hommes s'appellent Robert
de Marc-Henri Boulier / 6'
BLACK COAL
De Yi’nan Diao. Chine. 2014. 1h49. VOST. Avec
Fan Liao, Lun-mei Gwei…
En 1999, un employé d’une carrière minière est
assassiné et son corps dispersé aux quatre coins
de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête, mais doit rapidement abandonner après
avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects. Cinq ans plus tard, deux nouveaux
meurtres sont commis dans la région, tous deux
liés à l’épouse de la première victime. Devenu
agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du
service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme.
XENIA
De Panos H. Koutras. Grèce. 2014. 2h08. VOST.
Avec Kostas Nikouli, Nikos Gelia…
Dany est un ado à l’allure extravagante, qui, à
première vue, pourrait passer pour un type aux
préoccupations futiles. Cependant, dès les
premières images, nous apercevons la bête féroce
qui se cache en lui... Suite à la mort de sa mère, il
quitte la Crète pour rejoindre son frère aîné. Grâce
à la persévérance désarmante de Dany, Ody
accepte de traverser le pays pour passer un
concours de chant et essayer de retrouver leur père
Grec qui les a abandonnés depuis des années.
BIRD PEOPLE
De Pascale Ferran. France. 2014. 2h08. Avec
Anaïs Demoustier, Josh Charles...
En transit dans un hôtel international près de Roissy, un ingénieur en informatique américain, soumis
à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours
de sa vie. Quelques heures plus tard, une jeune
femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entredeux provisoire, voit son existence basculer à la
suite d’un événement surnaturel. Bird people a
cette qualité disparue depuis bien longtemps, cette
capacité à passer au travers des murs, à inventer
des motifs oniriques à l’intérieur même d’un récit
réaliste. Pascale Ferran dans ce film ré-enchante et
réveille les possibilités du cinéma de fiction français. Nous, nous avons été conquis.
RÉSISTANCE NATURELLE
Documentaire franco-italien de Jonathan Nossiter. 2014. 1h26. VOST.
En Italie, une poignée de vignerons et un directeur
de Cinémathèque partagent leur passion du vin et
du cinéma. En quelques années, des agriculteurs
libres ont transformé la conception du vin ainsi que
son marché en produisant un vin dit « naturel ». Par
goût de la liberté, de la transmission, de l’honnêteté
artisanale, ils sont entrés en résistance.
DEUX JOURS, UNE NUIT
De Jean-Pierre et Luc Dardenne. Belgique. 2014.
1h35. Avec Marion Cotillard, Fabrizio Rongion…
Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end
pour aller voir ses collègues et les convaincre de
renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder
son travail.
Marion Cotillard est vraiment impressionnante dans
le rôle d’une dépressive qui se bat contre ellemême et contre les travers d’une société de plus en
plus déshumanisante pour retrouver le chemin de
la lumière… Et les Dardenne signent encore un film
passionnant.
Mer
02
Ven
04
Sam
05
Dim
06
Lun
07
Mar
08
14h00 Jimmy’s hall
18h00 Under the skin
12h00 2 jours, 1 nuit
13h45 Le procès de V.
16h00 Xenia
18h30 Jersey boys
11h45 Bird people
16h00 Totoro VF
22h00 Black Coal
12h00 Black coal
12h00 Résistance natur…
16h00 Xenia
18h15 Bird people
20h45 Jersey boys
16h00 Black coal
11h45 Xenia
18h00 Black Coal
11h45 Black Coal
13h45 Jersey boys
16h15 Bird people
19h40 Jersey boys
11h40 Jersey boys
16h00 Xenia
18h30 Jersey boys
11h45 Bird people
16h00 Ponyo VF
22h00 Black Coal
11h40 Jersey boys
11h45 Bird people
15h50 Xenia
22h00 Black Coal
16h00 Mononoké VF
18h30 Jersey boys
12h00 Black coal
16h00 Le château VF
18h15 Jersey boys
20h45 Bird people ●
16h00 Black coal
11h45 Xenia
16h00 Jimmy’s hal
18h00 Black Coal
13h45 Jersey boys
19h40 Jersey boys
16h00 Chihiro VF
20h45 Mononoké VO
11h45 Le procès de V. 13h45 Le procès de V.
Les ● indiquent le dernier passage d’un film
Jeu
03
11h40 Jersey boys
PROCHAINEMENT :
Paris Texas de Wim Wender (16 juillet) - Intégrale Jacques
Tati à partir du 16 juillet - Winter sleep de Nuri Bilge Ceylan (Palme d’Or - 6 août) - Comrades
de Bill Douglas (23 juillet) - Everyone’s going to die de Jones, Max Barron et Michael
Woodward (août) - The salvation de Kristian Levring (27 août) - NDE (Near death
experience) de Gustave Kervern et Benoît Delépine (10 septembre)- Mange tes morts de
Jean-Charles Hue (17 septembre)… L’Eldorado reste ouvert tout l’été, nos salles sont
climatisées, venez prendre un bol d’air frais devant un bon film !
Mer
09
Ven
11
Sam
12
Dim
13
Lun
14
Mar
15
12h15 Sunhi
14h00 Sunhi
20h00 Le procès de V. 22h00 Palerme
12h00 Black coal
14h00 Palerme
18h15 Sunhi
12h15 Sunhi
16h00 Palerme
17h40 Jersey boys
11h45 Xenia
16h00 Chihiro VF
18h15 Palerme
12h15 Sunhi
18h00 Black coal
13h40 Jersey boys
16h00 Sunhi
20h00 Palerme
21h45 Leçons d’harmonie
11h45 Xenia
16h00 Palerme
18h00 Swim little...
20h00 Le procès de V. 22h00 Under the skin
11h45 Xenia
14h00 Palerme
15h40 Mononoké VF
18h00 Sacro Gra
19h40 Jersey boys
22h00 Palerme
12h15 Sunhi
16h00 Sunhi
22h00 Maïdan
12h00 Black coal
11h45 Xenia
14h00 Palerme
15h45 L’île de Giovanni VF 17h40 Jersey boys
20h00 Pan pleure pas 21h30 Laignes en courts
12h15 Sunhi
14h00 Sunhi
20h00 Le procès de V. 22h00 Palerme
17h40 Jersey boys
12h00 Palerme
18h00 Black coal
11h45 Xenia ●
16h00 Jersey boys
18h15 Sunhi
20h00 Palerme
12h15 Sunhi
16h00 Le château VF
18h15 Computer chess
20h00 Le procès de V. 22h00 Les sœurs Quispe
12h00 2 jours, 1 nuit ●
12h00 Black coal ●
16h00 Palerme
18h15 Palerme
12h15 Sunhi
14h00 Sunhi
15h45 Ponyo VF
17h40 Jersey boys ●
Cinéma ELDORADO / 21 Rue Alfred de Musset 21000 DIJON
Pour se rendre à l’Eldo : Lignes 5 et 12 arrêt Alfred de Musset / Station Vélodi
www.cinema-eldorado.fr [email protected]
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