Espace Gradlon Vendredi 26 juillet
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Les 90 ans du Cornouaille, un festival au coeur d’une ville, d’une culture et ...d’une histoire! Le Cornouaille : d’une fête folklorique au tremplin de la nouvelle création bretonne D u 23 au 28 juillet 2013, Quimper fêtera officiellement la 90e année de sa grande manifestation d’été dédiée à la culture populaire bretonne. Officiellement, car dans les faits, il conviendrait plutôt de parler de 90e anniversaire de sa fondation ou de sa «seulement» 77e édition, puisque 13 d’entre elles n’ont pas eu lieu, notamment, pour des raisons que l’on comprend bien, celles allant de 1939 à 1946. Et si on se montre évasif sur son appellation, c’est que ce grand rassemblement festif traditionnel, s’est nommé tour à tour: Fête des Reines, Grandes fêtes de Cornouaille, puis Festival de Cornouaille, et enfin, depuis 2010, justement, tout simplement le « Cornouaille ». S i cette fête cornouaillaise ne fut pas, on le verra, la première des «fêtes folkloriques» imaginée en Bretagne, elle sera, pendant des décennies, la plus importante en matière de programmation et de fréquentation. Aujourd’hui encore, il a su se préserver une place unique: celle de véritable tremplin de la nouvelle création bretonne, une sorte de laboratoire, de scène expérimentale d’une culture populaire inspirée de la tradition, mais résolument de son époque. Et qui, de ce fait, perpétue justement la tradition, puisque contrairement à ce que certains croient, cette culture-là est tout sauf figée, et qu’avec les modes d’expression contemporains, elle fonctionne à la manière de la tectonique des plaques qui se chevauchent, se fissurent ou se superposent. P C our beaucoup de Bretons en général, et de Quimpérois en particulier, le Cornouaille est ou aura été, un sablier, une unité de mesure du temps depuis près de 4 générations. ette foi, cette soif d’émotion, cette fierté d’être de cette terre qui pousse de décennie en décennie, des gamins à souffler dans du buis, à danser les pas de leur tribu dans le costume de leur arrière-grand-mère. Mais aussi et surtout à imaginer un chemin, en écoutant la tradition des autres et en la partageant, à bricoler, pierre après pierre, une culture vivante, métissée, spontanée et pertinente; comme un marin, renifle l’écume, comprend le message du vent. L e message du Cornouaille est sans doute là: d’un bout à l’autre d’une vie qui est en même temps si longue et si courte, il est encore possible de ne pas briser le don précieux que ceux qui étaient là avant, nous ont confié. On a toujours le choix de ne pas se trahir soi-même. J Ronan Gorgiard Jean-Philippe Mauras Extraits du livre « Cornouaille, de fêtes en festival à Quimper » – 2010 Editions Coop Breizh 6 JOURS DE FESTIVAL AU COEUR HISTORIQUE DE QUIMPER Un rayonnement national et international Plus de 3.000 artistes Près de 180 spectacles et animations : des concerts de musiques traditionnelles, de musiques du monde, des animations jeune public, des festoù-noz, des stages, des ateliers, des concerts-découvertes, des défilés de Bagadoù, des concours de sonneurs, des spectacles des danse, une université d’été, des expositions, l’élection de la Reine de cornouaille. 200.000 festivaliers en 2012 Près de 1.000 bénévoles 60.000 billets vendus en 2012 sur les différents spectacles www.festival-cornouaille.com Pour suivre le Cornouaille en direct UN GRAND MERCI A TOUS NOS PARTENAIRES Nos partenaires institutionnels Ville de Quimper Conseil Général du Finistère Conseil Régional de Bretagne La DRAC Nos partenaires financiers Crédit Mutuel de Bretagne Brasseries kronenbourg Krampouz Carrefour-Quimper Armor Lux Loïc Raison Le Finistère Assurance Air France Orange La Sacem Peugeot G.Nédélec Bonduelle Traiteur Monique Ranou Domaine de Kerlan Pépinières Guerrot Espace Vert intérieur Renault Trucks Fermetures Le Nouy Ravalec Traiteur Le Logis Breton La Cave du Glazick Brasseries Lancelot Conforama Groupama Cafés Coïc Distillerie des Menhirs Plancoët Cozigou PWC Entreprises Primset Kerne Elagage Oceanopolis Le Ceili Nos partenaires culturels War’l Leur War’l Leur Penn Ar BEd Kendalc’h Kendalc’h Penn Ar Bed Bodadeg Ar Sonerion BAS PEnn Ar Bed Ti Ar Vro Kemper Dastum Bro Gerne Ecole Nationale de Musique de Quimper Petra Neue Kan Ar Bolb Gouelioù Breizh Micheriou Koz Ar Vro Vitrines de Quimper Office de Tourisme de Quimper Finistère Tourisme Nos partenaires médias An Tour Tan France 3 Ouest France Bleu Breizh Izel Ouest FRance Le Télégramme Tébéo L’Equipe de l’association Festival de Cornouaille Jean-Michel Le Viol (Président), Eric Vighetti (Vice-Président), Noël Le Drézen, Henri Pichavant, Christian Friant, Alain Artur, Pascal Parmentier, Marie Le Cossec-Corbel, Cyrille Hémery Et avec l’aide des membres de l’association, des responsables bénévoles de lieux et de services, des consultants et de TOUS les bénévoles Organisation Directeur Général et artistique : Jean-Philippe Mauras Assistante de production artistique - Administratif : Martine Calvez Assistant de production artistique - Coordination technique : Anthony Mecerais Comerciale, Communication : Céline Nédellec Comptabilité, Billetterie : Danielle Le Gars Médiation culturelle : Morgan Faligot Site Web : Nicolas Gonidec Attachée de presse : Soizick Fonteneau ESPACE GRADLON Espace Gradlon Mardi 23 juillet CARLOS NÚÑEZ Dans le monde entier, Carlos Núñez est considéré comme un musicien extraordinaire, l’un des plus sérieux et des plus brillants… Son charisme, son énergie, son esprit pionnier l’ont rendu très populaire, lui qui repousse sans cesse les limites de ses instruments : la cornemuse galicienne –la gaita– et les flûtes. A l’âge de huit ans, Carlos a choisi d’apprendre les secrets de la musique traditionnelle et de la gaita auprès des anciens maîtres. A douze ans, il a été invité à jouer en soliste, avec l’Orchestre Symphonique de Lorient, une composition de l’irlandais Shaun Davey. Ses brillantes études de flûte à bec au Conservatoire de Madrid lui ont valu la mention “cumlaude” et le Prix Exceptionnel de Fin d’Etudes. Son premier enregistrement a eu lieu en 1989 : c’était avec les Chieftains pour la bande originale du film L’Ile au Trésor, avec Charlton Heston et Oliver Reed. Carlos Núñez est alors devenu le septième Chieftain ; avec eux, il a gagné un Grammy Award et a joué au Carnegie Hall de New York et au Royal Albert Hall de Londres aux côtés d’artistes comme Bob Dylan, Joni Mitchell, Sinead O´Connor, The Who, Lou Reed, Spin Doctors, Eddie Vedder (Pearl Jam), Bon Jovi, Alice Cooper, INXS… A la sortie de son premier album solo, A Irmandade das Estrelas en 1996, Carlos était déjà un artiste reconnu dans le monde entier. Disque de platine, cet album représente la maturité de la world music en Espagne. Plus de 50 musiciens y ont participé, notamment The Chieftains, Ry Cooder, Luz Casal et Dulce Pontes. Le second album de Carlos, Os Amores Libres, sorti en 1999, s’est vendu à plus de 250.000 exemplaires en Espagne, un record pour une musique traditionnelle d’envergure internationale. Enregistré dans dix pays différents pendant deux ans de préparation, il explore les connexions entre la musique celtique et le flamenco, avec la participation d’artistes comme Jackson Browne, Noa, Mike Scott (The Waterboys), Teresa Salgueiro (Madredeus), Carmen Linares, Vicente Amigo, Cañizares, Carles Benavent, Sharon Shanon, Dan Ar Braz, des musiciens andalous du Maroc et le Taraf de Caransebes (Roumanie)… Ces deux albums ont clairement établi Carlos Núñez en tant qu’artiste majeur de la world music par sa capacité à effacer les frontières, à réunir des musiciens de pays et de styles différents et à créer une musique qui lui est propre, enracinée dans la tradition et pluriculturelle. Le retour à des choses plus simples s’imposait après les efforts déployés pour Os Amores Libres et la participation de Carlos aux tournées de L’Héritage des Celtes. Son troisième album a vu le jour en 2000 : Mayo Longo dans lequel son approche de la pop music a fait accroître sa popularité et découvrir Carlos comme compositeur en collaboration avec Roger Hodgson (Supertramp) et avec des invités de marque comme Sharon Shannon, Liam O’Flynn et Ronnie Drew (The Dubliners). Mayo Longo est le mélange de l’expérimental et de la tradition, nouvelle investigation d’un artiste en perpétuelle recherche. En 2002, Todos Os Mundos a marqué la fin du contrat de Carlos avec BMG : il se compose d’une sélection de ses oeuvres et d’enregistrements réalisés pour les albums d’autres artistes comme Andreas Vollenweider, Sharon Shannon et Liam O’Flynn. Carlos Núñez a publié son premier disque avec Sony en 2003, Un Galicien en Bretagne, qui a contribué à affermir sa position en France. C’est un hommage à ce pays qu’il appelle “sa seconde maison” tant Galice et Bretagne se ressemblent par leurs paysages, leurs gens, leurs manières de vivre, leurs musiques… jusque dans les catastrophes qui les frappent. Forts de leur expérience des marées noires, les Bretons ont fait preuve d’une grande solidarité lors du naufrage du Prestige subi par la Galice, représentée pour eux par Carlos “le Galicien”. Pour la préparation de ce disque, Carlos a pratiquement vécu en Bretagne pendant trois ans. L’enregistrement réunit quelques uns des meilleurs musiciens bretons, certains légendaires comme Alan Stivell, Dan Ar Braz et Gilles Servat, d’autres inconnus comme de vieux musiciens du coeur de la Bretagne qui ont su préserver la saveur et la pureté de leur musique, ainsi que des artistes internationaux comme Jordi Savall à la viole de gambe, Liamm O’Flynn à la cornemuse irlandaise et l’Irlandaise à la voix de fée, Eimear Quinn, sans oublier les irremplaçables bagadoù. En 2004, Carlos est entré dans le monde du cinéma par la grande porte grâce au réalisateur Alejandro Amenábar qui voulait utiliser une chanson de son premier disque pour Mar Adentro. Au final, Carlos a participé à presque toute la bande sonore de ce film qui a remporté un Oscar et quatorze Goyas dont celui de la meilleure musique. En juillet de cette même année, son concert à Vigo, sa ville natale, devant 30.000 personnes à l’Auditorium de Castrelos a été filmé et enregistré en direct pour donner le coffret DVD et CD Carlos Núñez en Concert, devenu DVD d’or. Carlos avait déjà joué là vingt ans auparavant à l’âge de 13 ans. Il y avait rencontré The Chieftains, tombés sous le charme de cet enfant déjà virtuose de la gaita. Pour fêter à la fois son trente-troisième anniversaire et ses vingt ans de carrière, Carlos a réuni sur la scène où il a débuté ses vieux amis The Chieftains et l’accordéoniste irlandaise Sharon Shannon, l’argentin León Gieco, The National Youth Pipe Band of Scotland ainsi que des danseurs et sonneurs galiciens. En 2006, Carlos Núñez dédie son nouvel album, Cinema do Mar, au monde des bandes sonores, de Mar Adentro à celles auxquelles il a plus récemment participé, surtout au Japon, en passant par des versions celtiques des grands thèmes du cinéma. The Chieftains, Dulce Pontes, Ryuichi Sakamoto, Altan, Solas, Juan Manuel Cañizares… ont participé à ce disque. En 2010, après trois années consacrées à l’étude des connexions entre les cultures galicienne et brésilienne, Carlos nous présente son dernier travail : Alborada do Brasil. Depuis, il continue de parcourir le monde, continuant à enchanter un public de plus en plus large. “la seule star planétaire de la cornemuse” (FrançoisXavier Gómez, Libération), “sonneur qui joue comme Coltrane ou Hendrix” (Bob Flynn, The Guardian)… www.carlosnunez.com 21h30 - De 22 à 27€ Espace Gradlon Mercredi 24 juillet SALIF KEÏTA C’est l’histoire d’une rencontre : Salif Keita, ambassadeur de la musique malienne depuis plus de quarante ans, et Philippe Cohen Solal, music producer qui a fait le tour de la planète avec Gotan Project depuis plus de dix ans. La rencontre du troisième type va vite s’imposer comme une évidence pour ces deux artistes branchés sur la même fréquence. Tout a commencé en janvier 2011 : « En partant au premier rendez-vous, j’avais envie de proposer un album dansant », se souvient Solal. Et là surprise : « La première chose que m’a dite Salif : “Je veux que ça danse !“ ». Sans le savoir, sans se connaître, tous deux souhaitaient aller dans le même sens : un disque qui tourne en boucles et retourne la piste de danse. L’union des présupposés contraires est scellée sur ce dialogue : de fructueux allers et détours qui cherchent constamment à rénover la tradition mandingue. « J’en ai marre d’être conservateur. Catalogué dans ma petite case africaine ! La démarche de Philippe me va bien. Je voulais même le pousser encore plus. Il faut que ça groove, quoi ! Et pour cela il fallait faire de la dégation ! Du dégât dans la tradition. Ma chance, c’est que Philippe a découvert certains instruments traditionnels. Il les adore. Du coup, il a gardé ce son, tout en le maquillant. » Depuis 1969, le chanteur malien innove, va de l’avant, dans des directions autres que celles des griots. De Mandjou à Moffou, des Ambassadeurs à la Différence, de l’afro-pop à la salsa twistée, du funk cadencé avec le Rail Band à l’afro-jazz rock avec Joe Zawinul et Carlos Santana, tout son parcours passe par cette troisième voie. «Je n’aime pas quand ça se répète ! Mais cette fois, je voulais sauter le pas, vraiment. » Un siècle plus tard, Solal ne cache pas que ce disque fut une source d’inspiration fondamentale. Non pour le copier note à note, mais pour y puiser l’esprit de la lettre, un crossover au-delà du middle of the road. Autrement dit, un trafic de sons en tout sens qui soit une bande-son vers l’ailleurs. « Tu crois amener la musique quelque part, mais c’est la musique qui te guide, et décide où t’arrêter, quand continuer à explorer. » Au final, l’un et l’autre tissent des ponts entre avant-hier et après-demain, entre les amateurs d’electro pur et dur et les spécialistes de la world music. « Nous souhaitons ouvrir des passerelles pour que les gens partent à la découverte de ce continent de musiques dont beaucoup n’ont une image que très floue, un peu poussiéreuse. » Pas question de donner dans le simple album de remix : il s’agissait de garder bel et bien le format chanson, de le convertir au dance-floor. Ici, on danse et on pense sur un pied égal. Là, ils souhaitent réconcilier tradition et novation, concilier néophytes de la jeune génération et amateurs de la première heure. Et tant pis pour les hermétiques intégristes qui feront aux deux iconoclastes un procès en hérésie. « C’est plutôt bon signe », s’amusent-ils à l’unisson. Pour parvenir à briser les oeillères, ils se sont posés dans les nuits chaudes de Bamako, au studio Moffou, histoire d’accoucher des bases de l’album. De simples guitares-voix de Salif Keita, des merveilles qui tressent tout le canevas mélodique et harmonique. Et pardessus, par en-dessous, des motifs rythmiques, des sons brodés par les musiciens locaux (Aboussi Cissoko au n’goni, Mamane Diabaté au balafon, Prince à la calebasse…), puis par d’autres qui ajoutent chacun leur touche de couleur. Tous permettent de rehausser l’éclat naturel de Salif Keita. Plus d’effets, mais moins de notes, tel fut le principe actif de Solal pour donner un peu d’air à cette musique, offrir de l’espace à la noble voix du maître de céans. « Salif est un chanteur comme il en existe peu. Il peut se poser sur des mélodies extrêmement compliquées, doubler sa voix à la perfection sur six minutes. Comme ce jour où sa deuxième voix était tellement calée qu’il ne l’a lui même pas entendue au mix. » Salif Keita, une voix qui pénètre direct le mix avec la puissance des plus grands. Aux côtés de Salif Keita, de prestigieux invités lui donnent la réplique. Honneur au doyen, le Camerounais Manu Dibango, une présence rassurante, « comme un papa qui nous protège » : le grand pair de l’afro-funk s’insère sur deux titres, dont un terrible chorus de sax qui rugit en réponse à un barrissant éléphant ! Quant à Bobby McFerrin, il improvise un dialogue avec Salif Keita transformé pour l’occasion en beat-boxer, autour d’une douce mélodie jouée au simbi, l’ancêtre à sept cordes de la kora. Il y a aussi Esperanza Spalding, la nouvelle princesse de la musique afro-américaine auréolée d’un Grammy, qui dialogue avec Salif sur « Chérie s’en va », une chanson dédiée aux jeunes filles qui quittent le foyer pour se marier. Et enfin, le Londonien Roots Manuva, prodigieux poulain de l’écurie Big Dada, qui pose son flow sur « C’est bon c’est bon », une production à la Lee Perry, du rock steady surspeedé, avec infrabasse botoxée et choristes chaloupées. Pas de doute, l’aventure mène vers des horizons pour le moins inédits : au détour d’un accent d’une calebasse, on croise le disco des seventies ; à un autre croisement, l’afro-beat poisseux se retrouve sur les rives polluées de Detroit, la pulsation historique de la techno ; ailleurs, les sons du guembri et des qraqebs gnaouas hantent l’esprit de Salif, les orchestrations égyptiennes se retrouvent samplées au milieu de « Yala »… Et quand Salif évoque le drame de « Tassi », une femme de Bamako dont le fils a été exécuté aux ÉtatsUnis, Solal invoque la cumbia avec deux Cubains, Pity Cabrera au piano et Frank Rubio à la basse, et un n’goni qui sonne subtilement funky. Comme un ultime oxymore qui souligne subtilement le contraste saisissant de cet album, où résonne tout le paradoxe d’une actualité pas toujours enchantée. Car c’est aussi de cela dont parle, entre les lignes, Salif Keita de sa voix souveraine. Sous le vernis des odes à l’amour, il pointe les dérives des tout-puissants, de l’argent-roi, de ces morveux qu’il mouche avec classe. À ceux-là, il préfère le rire et les bons délires des enfants, ceux captés dans la rue bamakoise. Ce sont eux qui introduisent la chanson « Natty », du prénom de la petite dernière de Salif. Comme une grande, elle se charge elle-même, du haut de sa jeunesse, de lui dire : « Je t’aime »/« m’bifé ». Et il lui répond avec beaucoup d’amour et une note d’humour, sa voix étant inversée dans le grand robot mixeur. Tout un symbole de ce disque qui vous met la tête à l’envers histoire de remettre au bon endroit papa Keita. www.salifkeita.net 21h30 - De 25 à 30€ Espace Gradlon Jeudi 25 juillet M M A R G O R P E D S R U CO N E N O I T A N M O I T A D I L A V E Espace Gradlon Vendredi 26 juillet STEVE HACKETT «Genesis Revisited II 2013» En 1971, Steve Hackett devient célèbre en devenant le nouveau guitariste du groupe britannique Genesis, qui le recrute pour sa maîtrise et surtout son goût de l’innovation. En plus des parties de guitare, il participe à la composition et l’arrangement des chansons, contribuant ainsi au succès du groupe. Il reste avec Genesis le temps de huit albums. Il est une figure importante du groupe tant par ses créations mélodiques que sonores. Sur scène, il impressionnera par la quantité de pédales d’effets l’obligeant à jouer assis. Malheureusement pour des raisons de divergences musicales il décide de quitter le groupe en 1977 et poursuit depuis une carrière solo entamée en 1975 avec l’album Voyage of the Acolyte. Son jeu de guitare électrique est basé sur un son éthéré, expérimental (il est l’un des pionniers du tapping), mais ne versant jamais dans la démonstration technique, privilégiant toujours l’harmonie et la musicalité. Il développe un univers sonore poétique, décalé et onirique très particulier. Il est aussi connu pour son très bon jeu de guitare classique. C’est toute cette subtilité dans son jeu que Steve Hackett viendra présenter au public français en revisitant les différents morceaux de Genesis. Dernier album : Genesis Revisited II (2012) www.hackettsongs.com 21h30 - De 31 à 37€ Espace Gradlon Samedi 27 juillet DAN AR BRAZ & LE BAGAD KEMPER CélébrationS Soirée exceptionnelle à l’occasion des 90 ans du Cornouaille et des 20 ans de la création de l’Héritage des Celtes Avec la participation de KAREN MATHESON GILLES SERVAT SYLVAIN BAROU DONALD SHAW DONAL LUNNY Dan Ar Braz (Daniel Le Bras en français) est né à Quimper (Finistère) en 1949. La légende raconte qu’à 10 ans lors d’une balade en bateau sur les côtes de Bénodet, il entend les échos d’une cornemuse, Dan en garde encore aujourd’hui un souvenir plein d’émotion. La rencontre avec Stivell Dans les années soixante, Dan Ar Braz écume les bals de Bretagne et se produit en chantant des classiques du rock. Parallèlement, il fait la connaissance d’Alan Stivell. Cette rencontre est déterminante car Alan le sensibilise aux liens intimes qui existent entre rock et musique celte. C’est en partie sur l’exploration des potentialités qu’offre ce rapprochement que Dan construit sa personnalité musicale. En 1972, Alan Stivell bretonnise Dan Le Bras en « Dan Ar Bras » sur le mythique album « Live à l’Olympia ». C’est en 1984 que Dan fatigué d’entendre son nom prononcé sans le « S » le remplace par un « Z ». Les années 70 Dan Ar Braz apporte sa contribution au groupe Mor (mer en breton) et rejoint définitivement Alan Stivell en 1972. En 1976, il rejoint le combo britannique de folk rock Fairport Convention avec lequel il tourne sur les scènes internationales. Il sera l’un des rares artistes français à être accueilli dans le cercle fermé des groupes britanniques. En 1977, Dan Ar Braz quitte son père spirituel (Alan Stivell) pour voler de ses propres ailes. Il enregistre alors son premier album “Douar Nevez” et enchaîne l’année suivante avec “Allez Dire à la Ville” et « The Earth’s Lament » en 1979. S’en suivent des tournées en solo dans toute l’Europe et tout particulièrement en Angleterre, au Danemark et en Italie, puis aux USA et au Canada. Cet exil sera des plus formateurs et prépare la suite de sa carrière. Les années 80 En 1982, Dan enregistre « Acoustic », en 1984 « Musiques pour les Silences à Venir » et « Septembre Bleu » en 1987. Dan calme le rythme des tournées à l’étranger et revient vers la Bretagne et la France. Les années 90 Dans le Studio de son ami anglais Dave Pegg (Jethro Tull), Dan produit successivement « Borders of Salt », « Suite pour Cornemuse et guitares », « Xavier Grall Chanté par Dan Ar Braz » et « Songs ». Il signe aussi la musique du film d’Olivier Bourbeillon « Rêve de Siam ». Dans ces albums figurent les futurs tubes de L’Héritage des Celtes. L’Héritage des Celtes Hommage dédié à la musique celtique, “L’Héritage des Celtes” est créé en 1993 lors du Festival de Cornouaille à Quimper. Dan se produit sur scène accompagné de plus de 70 musiciens. L’année suivante, le concert est reconduit à Rennes. Le succès est tel que Dan Ar Braz et ses musiciens enregistrent “L’Héritage des Celtes » qui se vendra à plus d’un million d’exemplaires et près de 20 000 cassettes vidéos et DVD. Cette aventure lui rapporte deux victoires de la musique, le grand prix de la Sacem et le mène jusqu’à l’Eurovision en 1996. En 2000, Dan Ar Braz signe le dernier concert de “L’Héritage des Celtes” au Festival Interceltique de Lorient devant 20 000 spectateurs enflammés. Le nouveau siècle Nouvelle orientation avec les trois albums, « La Mémoire des Volets Blancs », « A Toi et à Ceux » qui précède une tournée internationale et « Les Perches du Nil » avec Guizmo (Tryo) et Sally Nyolo qui sort lors de la Nuit de la Saint-Patrick à Bercy, premier concert de la tournée 2007/2008. En 2010, Dan arrange 14 chansons enfantines chantées par la superbe et douce voix de Clarisse Lavanant « Comptines Celtiques et d’Ailleurs ». Dan Ar Braz rejoint le label L’OZ Production en juin 2011 et rentre immédiatement en studio où il prépare CELEBRATION, dont la sortie a eu lieu en juin 2012. 21h30 - De 22 à 27€ Espace Gradlon Dimanche 28 juillet MURRAY HEAD Le 5 mars 1946, Murray Seafield Saint George HEAD naît à Londres. Son père, Seafield Head est producteur et réalisateur de documentaires, sa mère, Helen Shingler, est actrice. Il entre au lycée français de Londres à 4 ans et y reste jusqu’à ses 10 ans. Après avoir signé son premier contrat à 17 ans avec EMI, Murray commence sa carrière cinématographique en Angleterre dès 1966 avec «The Family Way» de Roy Boulting. Il enchaîne avec «Sunday Bloody Sunday» de John Schlesinger en 1971, aux côtés de Peter Finch et Glenda Jackson. En parallèle, il s’investit dans les comédies musicales «Hair» et «Jesus Christ Superstar» où il crée le rôle de Judas. L’album se vend à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde. En 1972 il tourne dans le film d’Edouard Molinaro «La Mandarine» avec Annie Girardot et Philippe Noiret, et sort la même année un premier album concept passé inaperçu: «Nigel Lived». C’est un comédien reconnu lorsqu’en 1975 le producteur Paul Samwell-Smith (ex-yardbirds et producteur de Cat Stevens) lui propose un contrat d’enregistrement avec Islands Records. L’album «Say it ain’t so, Joe» est né et devient un album culte. Murray enregistre les albums «Between Us» (1979), «Voices» (1981), «Shade» (1983), «Restless» (1984) et «Sooner or Later» (1987), qui confirment son succès. Il obtient 6 disques d’or et de platine. En 1985, Tim Rice, auteur incontournable de comédies musicales, Björn Ulvaeus et Benny Andersson, du groupe suédois ABBA, lui demandent d’interpréter le rôle principal dans la comédie musicale «Chess». Murray chante le titre «One Night In Bangkok» qui devient un succès mondial (numéro 1 dans 12 pays, et numéro 3 aux USA). Murray Head retourne au cinéma, notamment avec «White Mischief» (Sur la route de Nairobi) de Michael Radford et «Un été d’orages» de Charlotte Brandstrom, dont il signe également la musique. Il compose entre autres la musique de «Cocktail Molotov» de Diane Kurys et «A gauche en sortant de l’ascenseur», «Pour 100 briques t’as plus rien» d’Edouard Molinaro. En 1994, réclamé par le public québécois, il sort ses premiers succès en français sur des paroles de Luc Plamondon. Ce long travail de reconstitution fournira les éléments essentiels à l’écriture du scénario «Les enfants du siècle» (1999), auquel il collabore avec François Olivier Rousseau et Diane Kurys. Passionné par ses recherches, il tourne moins, mais fait quand même quelques apparitions dans les films de ses amis. Murray Head tourne également beaucoup pour la télévision britannique et canadienne. Fin 2004 il enregistre 4 titres inédits: dont une version de «Never Even Thought» pour la publicité Manpower, le titre «Make It Easy» repris en duo avec sa fille Sophie, «Fair And Tender Maidens», adaptation d’un chant traditionnel celte qui permettait aux espions irlandais de communiquer à leurs compatriotes les mouvements d’invasion des troupes anglaises, et «Will You Still Love Me Tomorrow», reprise intimiste de la célèbre ballade de Carole King. On retrouve ces inédits dans la compilation «Emotions, My Favorite Songs» qui est sorti chez EMI le 14 mars 2005. Au même moment, il commence le tournage de la nouvelle saison d’Heartbeat, une série populaire anglaise. Il s’agit des aventures d’un village du Nord de l’Angleterre dans les années 60, Murray Head y joue un professeur d’art qui tombe amoureux de la serveuse du pub, vedette de cette série. Fin 2006 il tourne aussi dans la série culte «Judge John Deed» pour la BBC. En mars 2007 l’album «Tête à Tête» sort en France. Murray Head participe à la tournée des Nights Of The Proms, en France dans les Zéniths et en Belgique à Charleroi en mars 2007, puis dernièrement effectue une tournée avec son groupe fin 2007 avec des scènes à Paris et en province. En 2008, il se voit proposer de chanter en Anglais et en Français la chanson du générique d’une série télé anglaise – « New Tricks », renommée « Un Flic Toujours ». Les producteurs vont aimer la chanson «Rien n’est écrit», ils lui proposeront alors d’enregistrer tout un album de chansons françaises. Cette tournée est le point culminant entre Murray et son public, enthousiasme, ferveur et complicité, sont les mots qui qualifient leur relation. 2010 sera l’année de la sortie de l’album « Collection Live» en 2 volumes, enregistrements live des nombreux succès qui font sa carrière. Fin 2010, les éditions Fetjaine, proposent à Murray d’écrire une autobiographie et en mai 2011 sort « Autobiographie en passant ». Il y raconte les histoires qui ont construit sa vie, ses rencontres, ses victoires, ses échecs, ses expériences, et il réalise, petit a petit, que de nombreux instants de sa vie sont liés à une chanson, un air…. Il décide donc de rendre hommage aux artistes qui ont rythmé son existence et c’est naturellement que son album « My Back Pages » sort dans les bacs en novembre 2012. 2013 est l’année de son retour à l’Olympia, suivi d’une tournée sur les routes de France pour faire découvrir les chansons de « My Back Pages ». www.murrayhead.org 21h00 - De 25 à 30€ THEÂTRE DE CORNOUAILLE C e o d rnouaille e r t â é h T Mardi 23 juillet GLENMOR L’INSOUMIS, DISUJ Il y a quelques 60 ans, venant du Poher, s’élevait une voix tous azimuts. Une voix poétique, politique, celtique, prophétique, dénonciatrice, blasphématoire… Une voix mystique et mythique à la fois. C’était celle de Glenmor, Barde de son état. Glenmor fut et demeure avant tout un Barde. Témoin et juge de son temps, il sut en premier lieu, se servir à merveille d’une éloquence poétique et d’un langage nouveau en Bretagne, pour réveiller les consciences, et bousculer celles de ceux qui se disaient ses adversaires. Par le chant et la parole, il sut aussi émouvoir, et redonner de la fierté d’être à bien des personnes, qu’elles fussent Bretonnes ou non, car son message est humaniste et de portée universelle. Son œuvre littéraire donne par ailleurs la dimension intellectuelle de l’homme, elle complète et achève la trace de celui qui posséda pour ses amis, quelque chose qui ressemble à du génie. Le spectacle agrémenté d’images vidéo, est interprété par une quinzaine d’artistes sur scène, chanteurs et musiciens sous la direction de Patrick Audouin, et des comédiens de la troupe Ar Vro Bagan, dirigés par Goulc’han Kervella qui assure le livret et la mise en scène. A noter la participation exceptionnelle de Gilles Servat. Ce spectacle fut créé à la salle Glenmor de Carhaix en juin 2011, à l’occasion du quinzième anniversaire de la mort du Barde qui aurait eu 80 ans, et fut donné 7 fois en 2011/2012. 21h00 - De 18 à 20€ C e o d rnouaille e r t â é h T 2 i 4 d juillet e r c r e M 1re partie : KAZUT DE TYR Assis aux côtés du trio, laissez-vous entraîner vers l’Orient à la recherche de la clef du mystérieux « Kazut de Tyr ». Alchimie musicale entre notre Occident venté et pluvieux et l’Orient si proche dont les instruments sont la trompette, l’accordéon, des percussions, et les métaux précieux, la musique modale non tempérée, la microtonalité et le quart de ton. ¿ Quésaco ? Nul besoin de comprendre pour apprécier car cette musique résonne en nous, dit-on, comme une langue originelle ici et là-bas. Paroles et musiques prises au vol, envolées mystiques et amoureuses, histoires louches aux frontières, se mêlent, s’emmêlent, s’entremêlent pour mieux nous faire voyager en nous perdant aussi. En revenons-nous jamais ? En sommes-nous jamais partis ? Gaby Kerdoncuff à la trompette et Jean Le Floc’h à l’accordéon explorent le quart de ton en duo depuis cinq ans. Avec Yves-Marie Berthou et ses percussions, le trio dispose des rythmiques orientales et propose des compositions qui, outre le spectacle, feront bientôt l’objet d’un disque (prévu pour 2011). D’après leurs recherches, le duo trompette-accordéon 1/4 de ton n’aurait d’antécédent que le célèbre duo égyptien Samy El Bably (trompette) et Ahmed Abdel Fattah (accordéon). La trompette 1/4 de ton est mieux connue aujourd’hui grâce à Ibrahim Maalouf, fils de Nassim Maalouf, l’inventeur de cette adaptation de l’instrument. Au cours de ses jeunes années de baroudeur- partie explorer- les-musiquesorientales-avec-sa-trompette, Gaby Kerdoncuff ne pouvait parvenir à créer des ponts entre Occident et Orient qu’en jouant lui aussi en quart de ton. Mais comment faire sans l’instrument idoine ? Le demander à Nassim Maalouf, tout simplement ! C’est ainsi que Gaby se fit fabriquer voilà bien des années (nous ne compterons pas et ce ne fut pas simple) la fameuse trompette sur laquelle il joue depuis. Jean Le Floc’h, l’accordéoniste et sonneur, pilier du groupe Termajik par ailleurs, s’est perfectionné en musiques modales à la Kreiz Breizh Akademi, auprès d’Erik Marchand (2004-2006) et de Gaby Kerdoncuff dans la formation Al Wasan. Accompagnateur de nombreux acteurs de la scène traditionnelle, Jean s’attache depuis plusieurs années à refondre l’accordéon et son jeu pour mieux s’adapter au tempérament du chant breton ancien. Comme Gaby avec sa trompette, Jean est tombé lui aussi dans la marmite du quart de ton et tente de mettre au point un prototype d’accordéon quart de ton à boutons. Quant à Yves-Marie Berthou, après un cursus classique en batterie et percussions digitales, il rejoint Yog Sothoth en 1995 tout en développant une curiosité pour les musiques traditionnelles. Il se forme aux percussions brésiliennes et indiennes avec Khalid Kouhen puis joue dans plusieurs formations, sur scène (Mazad Kafé, Fred combo) comme en rue (Tapage, le Bastringue). Depuis 2004, Yves-Marie oriente son travail vers les musiques balkaniques et turques. Gaby Kerdoncuff : Trompette, bombarde et chant Jean Le Floc’h : Accordéon, bombarde Yves-Marie Berthou : Percussions Sous le regard et les conseils de Marthe VASSALLO Création lumière par Nicolas VILLENAVE BARZAZ En 1989, Yann-Fañch Kemener (chant), Jean-Michel Veillon (flûtes), Gilles le Bigot (guitares), Alain Genty (basse fretless) et David « Hopi » Hopkins (percussions) fondent le groupe Barzaz et enregistrent un premier CD «Ec’honder » qui marquera la musique des années 90 en Bretagne. Ec’honder présente des compositions du groupe, sur des textes et gwerzioù qui font référence à l’espace, autant pour le fond (choix des textes et références à des genres musicaux d’ailleurs) que pour la forme (choix sonores et techniques). Le chant hypnotique de Yann-Fañch Kemener y est entouré de trames musicales tantôt aériennes, tantôt souterraines. Le concept, ainsi développé, est tout de suite décrit comme « l’Univers Barzaz » qui marquera les esprits et fera la renommée du groupe. Le second disque - An Den Kozh Dall - sorti en 1992, est tout aussi apprécié et unanimement salué par la critique : il affirmait la personnalité du groupe, complétant le thème du premier opus en faisant, cette fois, référence au temps, à la chronologie et à l’histoire bretonne. Les tournées de Barzaz vont s’enchaîner à un bon rythme de 1989 à 1994, en Bretagne, en France (Festivals de Lorient, Quimper, Cléguérec, Tréguier, Rennes, St Chartier, Ris-Orangis, Bonifacio… etc) et en Europe. C’est en 1995 que le groupe se met « en sommeil », chacun souhaitant reprendre sa propre route artistique. Pour fêter ses 25 ans, Barzaz se retrouve pour une tournée exceptionnelle en 2013. L’équipe n’a, bien sûr, pas changé sauf à se bonifier et à s’enrichir des expériences artistiques de chacun. Un évènement à ne certainement pas laisser passer pour les amateurs avertis !! 21h00 - De 18 à 20€ C e o d r nouaille e r t â é h T Jeudi 25 juillet « Melin’Art Orchestra» BAGAD ER MELINERION-VANNES Un bagad doit-il n’être qu’un passeur de musique traditionnelle ? Beaucoup le croient, figeant ainsi une musique qui au fil des siècles a été enrichie de rencontres humaines, sociales et musicales. Imaginez plutôt un univers sonore tout entier se dévoiler sous vos yeux, ou un quatuor à cordes et bagad s’unissent pour former un ensemble d’un nouveau genre... Imaginez aussi la rencontre entre des mondes où la musique, la danse et la création vidéographique s’unissent dans une œuvre mêlant art traditionnel et contemporain, n’ayant que le souci du Beau comme fil conducteur. « Melin’art Orchestra » lève les barrières entre ces mondes si longtemps rivaux, voire antagonistes, et les réconcilie autour d’une œuvre originale intégrant le bagad de Vannes, des instrumentistes classiques de haut niveau, des danseurs contemporains et des paysages sonores... Cette aventure artistique est celle du bagad de Vannes, de sa recherche de l’inouï, de l’ouverture culturelle et du souci du perpétuel renouvellement de son inspiration... L’oeuvre, créée par les compositeurs du bagad vannetais, bénéficie du soutien de la Ville de Vannes et du concours de la compagnie de danse Pied en Sol. Le bagad de Vannes a toujours inscrit ses univers sonores dans des domaines peu exploités : connu pour sa volonté perpétuelle de recherche harmonique, en lien notamment avec les progrès de la lutherie (introduction des bombardes altos, puis ténors), Melinerion profite des concours organisés en Bretagne pour faire montre de son savoir-faire, notamment en ensemble de bombardes : tous les ans, au concours finistérien « Bombardes en fête », les compositeurs vannetais osent, innovent, et proposent des œuvres rassemblant bombardes, piano, chorale, et même orchestre symphonique, grâce à leur partenaire indéfectible, le Conservatoire à Rayonnement départemental de Vannes. C’est en 2009, qu’un tournant s’est opéré, avec « Déjà », une œuvre d’Etienne Chouzier, penn-soner du bagad, pour orchestre, chœur mixte, guitare électrique et ensemble de bombardes... Le public, debout, a applaudi plusieurs minutes la pièce à la fin de la cadence finale ! Dès lors, les compositeurs du bagad ont eu l’idée d’aller plus loin : faire un spectacle qui leur ressemble, bien loin des règles imposées en concours de bagadoù et mettre leur inspiration musicale résolument novatrice au service d’un projet bien différent... Le tout en associant pleinement le Conservatoire de Vannes, nouvellement doté d’un département de musique traditionnelle, et des musiciens classiques professionnels... C’est ainsi que « Melin’art orchestra » est né et voit cohabiter des pièces qui n’ont jamais osé se côtoyer, qui pour quatuor à cordes, qui de musique électroacoustique, osant l’introduction de la danse contemporaine en imbrication avec la vidéo, agissant comme un véritable prolongement de la scène... 21h00 - De 18 à 20€ C e o d rnouaille e r t â é h T 2 i 6 d juillet e r d n e V 1re partie : FABIEN ROBBE TRIO Une nouvelle aventure s’offre à ces musiciens ayant un point commun. Celui de jouer dans Menestra (groupe de fest-noz depuis 1997). Ils se retrouvent ici en formule de concert pour vous faire entendre des compositions de chacun d’eux mais aussi d’autres (François Tusques notamment) sans oublier pour autant la gavotte. La musique de cette formation se veut libre et métissé, sans complexes d’influences : mélodies traditionnelles bretonnes, compositions originales, ou reprises inédites …. Une variété retraçant l’univers musical de chaque musicien. Fabien Robbe - Accordéon touches piano, trompette, guitare, chant Il fait ses débuts dans le centre - france avec le trio Patrick Bouffard puis s’est tourné vers la musique bretonne avec Menestra et Tribuil Depuis 2006, il assure la direction musicale des Eostiged Ar Stangala (KerfeunteunQuimper). Passionné de sons « electros » et de composition, il a également réalisé la musique du défilé spectacle de Pascal Jaouen (brodeur d’art) «Au fil des 3 éléments» A été chargé de la coordination musicale de «Heol» ( création du Festival de Cornouaille) Discographie: Menestra : Dog of Pride ( 1999); Multicartes (2004); Yaouank Forever (2007) Tribuil : Musique Bretonne (2004); Le temps d’un bal (2007) Eostiged Ar Stangala : DVD Breizh Side storioù (2007); CD en musique (2012) Frédérique Lory - Piano Tanguy Le Doaré - Basse Après de brillantes études au CNR de Rennes où elle obtient sept premiers prix, elle enseigne au CNR de Rennes et à l’Université de Rennes 2 et joue dans l’Orchestre de Bretagne. Elle partage aujourd’hui son temps entre musique de chambre (quatuor pianos percussions Un Bruit Qui Court, trio Voc’art) , la scène (opéra des gueux de Britten, bastien bastienne de Mozart..) l’enseignement au CRD de Vannes Pontivy Sarzeau, et la composition ( quatre opéras, deux cantates, des pièces pour l’Orchestre de Bretagne et récemment, un oratorio sur Xavier Grall). Elle à également joué dans Filaj, Menetra, accompagné Nolwenn Korbell, réaliser des arrangements pour le trio Vassalo/Ebrel/Le Buhé ou encore le goupe Karma. Bassiste des célèbres Diaouled Ar Menez depuis 1972, il a également joué aux cotés de François Tusques notamment dans l’intercommunal free dance orchestra. Bassiste co fondateur de Menestra il a également accompagné Nolwenn Korbell. Il joue actuellement avec les Eostiged Ar stagala de Kerfeunteun Quimper. Il affectionne les collaborations en tout genre (jazz, rap, chanson etc etc ) Discographie : Trois 33t avec les Diaouled (Diaouled Ar Menez; Atavv ezomp; Merc’h an diaoul) Menestra : Dog of Pride Nolwenn Korbell : n’eo ket echu 21h00 - De 18 à 20€ CECILE CORBEL Musicienne, chanteuse et compositrice, Cécile est née à la pointe du Finistère, où elle découvre adolescente la harpe celtique. Elle entretient depuis ses débuts ce lien avec la région bretonne, qui la façonne et la nourrit. Inspirée par les musiques traditionnelles celtiques de Bretagne et d’ailleurs, elle découvre au fil du temps la composition musicale, essentiellement centrée sur la harpe et le chant. Cécile cultive toujours un grand intérêt pour les contes anciens, les mélodies ancestrales et les ambiances teintées de féérie, éléments de base de son univers musical. Seule, s’accompagnant de sa harpe, elle commence à chanter dans les rues et les pubs, avant de rencontrer ses complices musiciens qui l’accompagnent sur scène et sur disque depuis de nombreuses années, créant une atmosphère folk, acoustique et finalement moderne. En produisant ses premiers disques, elle rencontre un public plus large et affine la production des arrangements. De nombreux concerts et festivals à l’étranger la feront voyager en Europe, et de l’Asie aux USA. En 2008 sort «SongBook vol. 2», un album plus abouti que les précédents, qui lui vaudra l’attention du public et celle plus particulière du producteur en chef des fameux studio d’animation japonais Ghibli. Il s’en suivra en 2010 l’écriture de la bande originale du film «Arrietty, le petit monde des chapardeurs», succès populaire au Japon, qui continue de se répandre à d’autres pays, au gré des sorties du film en salles. Cet enregistrement lui vaudra de recevoir en 2011 le prix de «Bande Originale de l’année» et un disque d’or au Japon. Mai 2011 voit paraître «Songbook vol. 3 Renaissance», un album qui sonne comme un retour aux sources, plus acoustique, dans lequel Cécile continue d’explorer son univers musical pop-folk, toujours inspiré par l’imaginaire celtique et parfois teinté d’Orient. L’année 2013 en bref... A titre personnel, Cécile soutient activement l’association Info Birmanie, qui lutte pour que personne n’oublie le sort actuel du peuple Birman. Cécile Corbel travaille avec son complice de toujours, Simon Caby, à l’écriture de la musique du film «Terre Des Ours» dont la sortie est prévue sur les écrans en décembre 2013. Pour ce film, produit par Les Films en Vrac, et coproduit par Studio 37, la société de James Cameron (Avatar, Hugo Cabret...) Cameron Pace Group a apporté tout son savoir faire pour la 3D relief. La musique aura la part belle dans ce long métrage qui s’annonce comme l’un des évènements ciné de la fin d’année 2013 (distribution Paramount). Le 24 juin 2013, sortira son 4ème album studio, «SonBook vol 4 – Roses» – Concert de sortie au Café de la Danse à Paris. Cécile participe à la Nuit de la Bretagne, où elle se produit à l’affiche avec Dan Ar Draz aux Zeniths de Nantes, Lille et Caen. De nombreux concerts sont déjà programmés en France et à l’étranger à l’occasion de la sortie de son nouvel album. 21h00 - De 18 à 20€ C e o d r nouaille e r t â é h T Samedi 27 juillet KEMENT TU CHAMPIONNAT DE BRETAGNE DE DANSE BRETONNE « Kement Tu /Quimper », c’est une étape importante du championnat de Bretagne de danse bretonne de la Confédération War’l Leur. La rencontre de l’élite des ensembles traditionnels de Bretagne réunis sur une même scène, celle du Théâtre de Cornouaille, scène nationale. Un tremplin prestigieux pour la danse bretonne et la Confédération War’l Leur dans sa vocation de promotion de la scène traditionnel bretonne actuelle. 6 ENSEMBLES TRADITIONNELS / 250 DANSEURS / 100 MUSICIENS Six Ensembles traditionnels, issus de 1ère catégorie labellisés 1+ et 1, venant des quatre coins de Bretagne vous proposeront leurs dernières créations chorégraphiques. Un voyage à travers les sensibilités de notre patrimoine culturel. Une extraordinaire alchimie alliant la danse, la musique, le costume pour découvrir la pratique de la danse traditionnelle, mise en scène et chorégraphiée, sous un œil résolument contemporain. Une étape très importante pour le futur Champion de Bretagne 2013 qui sera proclamé en octobre prochain. Avec les Ensembles : « Kelt Keltiek Gwened » de Vannes, « Ensemble des Bruyères » de Beuzec-Cap-Sizun, « Giz’ Kalon » de Quimperlé, « Danserien ar vro Pourlet » du croisty, « Ar vro vigoudenn » de Pont-l’Abbé, « Quic en groigne » de Saint-Malo. ESPACE EVÊCHE 3 concerts pour 12€ Espace Evêché Mardi 23 juillet Le groupe New Celeste a été créé en 1977 avec des musiciens issus du milieu folk et jazz de Glasgow. Cette formation originale a revolutionné le monde de la musique folk en donnant des accents jazzy et rock aux airs traditionnels écossais ou irlandais et par leur jeu de scène original. Ils enregistrent alors trois albums: On the line , en 1979 The Celtic Connection, en 1990 It’s a new day, en 1997 & une compilation, Best, en 2004. Après une interruption de quelques années, le groupe s’est reformé ajoutant deux nouveaux membres avec lesquels plusieurs albums ont été enregistrés. Les CDs présentent une musique originale, composée d’airs traditionnels, toujours influencés par une interprétation rock et jazzy. Leur dernière apparition en concert en Bretagne, en août 2009 était au Festival de la Saint Loup à Guingamp. Dernier CD : une compilation reprenant certains de leurs morceaux de leurs premiers albums et de nouveaux morceaux. Iain Fergus : Guitare acoustique et chant Steve Reid : Guitare acoustique et électrique Gavin Marwick : Violon Colin Cunningham : Guitare basse NEW CELESTE www.newceleste.com 19h15 VINCENDEAU-FELDER Quartet 21h15 À vingt-trois et vingt-cinq ans, Stevan Vincendeau et Thomas Felder comptent déjà près de dix ans de musique ensemble ! Un temps qu’ils ont mis à profit pour aller au bout de leurs exigences artistiques. Après avoir montré toute leur maturité musicale dans Samajhima, leur premier album sorti l’année dernière, ils poursuivent aujourd’hui leur chemin créatif, entre fort enracinement et grande liberté d’esprit. Compositions personnelles et communes, réappropriation du répertoire traditionnel, brassage des cultures, le Quartet Affinité’S est l’occasion pour les deux mélodistes d’explorer de nouvelles voies musicales en compagnie de Gweltaz Hervé aux saxophones et Erwan Volant à la guitare. www.myspace.fr/vincendeaufelder Création 2013 BREIZHAROCK 23h15 Breizharock est une idée et une création de Cédric Le Bozec, formateur cornemuse des bagadoù des Côtes d’Armor au sein de B.A.S. (Bodadeg Ar Sonerion, l’Assemblée des sonneurs). L’objectif artistique est le mélange de rock et de musique traditionnelle bretonne revisitée, enrichie, diversifiée par de nouvelles sonorités et grâce à de nouvelles rencontres musicales. A l’origine du projet, le défi de Breizharock était d’associer des sonneurs de bagadoù et des artistes expérimentés de la scène musicale, d’univers totalement différents. Cédric Le Bozec a composé une grande partie des morceaux du répertoire. Les morceaux ont été cependant repensés avec les musiciens intervenants. Le résultat est à la fois bien enlevé, bien construit et d’une grande intensité. Alternativement, les sonneurs mettent en avant les solistes et les solistes servent le jeu des sonneurs. La complicité et l’enrichissement des uns et des autres sont à la fois une évidence et une force au bénéfice d’une musique puissante et rayonnante. De très beaux arrangements mettent en valeur des morceaux du répertoire pourtant très connus. Le spectacle, composé de morceaux en duo, en trio, en formation complète, est illustré par Pat O’May, guitare électrique 4 couples de danseurs essentiellement du cercle de Guingamp ou Soïg Sibéril, guitare électro-acoustique encore de celui de St Evarzec. Jean-Marc Illien, clavier Dépouillés du cadre habituel des cercles celtiques, ces danseurs Xavier Soulabail, basse incarnent avec justesse la force et la jeunesse de cette création. Frédéric Moreau, batterie Aujourd’hui, le Gwem’s Bronx d’origine est devenu, en prenant de la maturité, Breizharock. breizharock.semafort.fr Espace Evêché 2 i 4 d juillet e r c r e M KONOGAN AN HABASK PEVARLAMM KH 19h15 Konogan an Habask : bombarde, binioù, uilleann pipes, low whistle Gabriel Faure : violon, banjo Thibault Niobé : guitare jazz-folk-slide-électrique, bouzouki Erwan Volant : basse Jérôme Kerihuel : batterie, percussions Création www.coop-breizh.fr 2013 Le groupe PEVARLAMM KH est né à la suite de l’album D’ar pevarlamm de Konogan an Habask. Ce disque, salué par la critique, est sélectionné pour le grand prix du disque du Télégramme en 2013 : «Ce virtuose de plusieurs instruments (...) opère un virage qui marquera dans le paysage de la musique traditionnelle en Bretagne. Car ce premier opus de Konogan fait preuve, outre de cette virtuosité, d’une remarquable maturité musicale.» (Gérard Classe - Le Télégramme) «On pourrait dire de lui qu’il est le Carlos Nuñez Breton(...) Il se révèle dans un album solo de surdoué : D’ar pevarlamm.» (Ronan Gorgiard, Ouest-France) KERDEN EN AWEL 21h15 KERDEN EN AWEL (Cordes au vent), c’est la rencontre du souffle et de la vibration, la rencontre entre trois mélodistes et trois cordes, à la croisée des différents répertoires bretons. « Le souffle… Voilà ce qui unit les musiciens du trio JOA, ce souffle commun de la musique, cette respiration profonde issue du coeur de la mélodie, qui donne vie aux instruments qui la partagent et la transmettent. La vibration aussi… Celle de la corde, cette vibration aux sources mêmes de la musique, le mouvement qui se fait son et qui anime d’un même élan les deux vieux complices que sont Jamie McMenemy et Soïg Siberil, à l’unisson de la contrebasse de Xavier Lugué ». www.joa-music.eu Création 2013 Armel An Héjer : chant Malo Carvou : flûte traversière en bois Ronan Bléjean : accordéon diatonique Soïg Sibéril : guitare Xavier Lugué : contrebasse Jamie Mc Menemy : bouzouki LE JEU A LA NANTAISE 23h15 14 mars 2009 soirée « Nantes au Zénith » : 11 chanteurs et musiciens parmi les meilleurs représentants de la vitalité des musiques populaires de tradition orale dans la Cité des ducs enchantent les 2000 personnes présentes. Devant ce succès, la « dream team » décide de poursuivre l’aventure. Le collectif « Jeu à la Nantaise » est né. Comme un écho à l’identité portuaire de la ville, comme un voyage à travers la diversité culturelle nantaise, comme un hymne à la tolérance, le groupe croise dans un tourbillon sonore la musique locale bien sûr (haute Bretagne), mais aussi d’Algérie, d’Europe de l’Est (tsigane et klezmer) et d’Irlande. Entrées et sorties se succèdent et le Jeu prend des formes et des couleurs variables allant du duo au tutti ! Un air de danse bulgare prolonge un rond guérandais, une jig irlandaise se marie à un thème gnawa et le chant à répondre se fait algéro-breton. De tout cela naît une sorte d’internationale nantaise des musiques populaires, une joyeuse marmite sonore à la fois très « roots » et terriblement actuelle. Ce collectif détonnant, joyeux et festif réinvente un « jeu à la nantaise » à une touche de balle, fondé sur la générosité, la virtuosité et le partage. www.myspace.fr/CollectifJeuNantais Espace Evêché Jeudi 25 juillet LÚNASA 19h15 Seán SMYTH – VIOLON & WHISTLES Kevin CRAWFORD – FLÛTE & WHISTLES Trevor HUTCHINSON – CONTREBASSE Cillian VALLELY – UILLEAN PIPES, WHISTLES Paul MEEHAN – GUITAR, BANJO SERENDOU 21h15 Yacouba Moumouni : flûte peule, kamélé n’goni, chant Boubacar Souleymane : calebasse, chant Jean-Luc Thomas : flûte traversière en bois, électronique www.jeanlucthomas.com/projets/serendou www.lunasa.ie Discographie Lúnasa est un groupe de musique traditionnelle irlandaise, uniquement instrumentale, de renommée internationale. Véritable phénomène, leur succès est dû, en partie, à des arrangements modernes de mélodies traditionnelles. En gaélique, Lúnasa désigne le mois d’août, le nom provient de l’antique fête celtique de « Lugnasad », dédiée au dieu primordial Lug de la mythologie. Formation fondée en 1997 suite à l’enregistrement d’un premier album qui devient aussitôt N°1 en Irlande et aux USA dans les Charts « folk », Lùnasa devient très vite un des meilleurs groupes irlandais de la scène internationale et commence une décennie de tournées partout à travers le monde en particulier aux Etats-Unis et en Australie. Il faut dire que ce groupe est formé de musiciens d’exception dont la plupart ont fait leurs armes auprès de grands artistes irlandais et avaient déjà une réputation avant même la création de Lùnasa. Leur musique s’inspire évidemment des airs traditionnels irlandais, mais le groupe n’hésite pas à s’inspirer de la musique des autres pays celtes (Bretagne, Asturies, ...) et à apporter quelques nouveautés dans le monde de la musique irlandaise. Lá Nua - 2010 The Story So Far - 2008 Sé - 2006 The Kinnitty Sessions - 2004 Redwood - 2002 The Merry Sisters Of Fate - 2001 Otherworld - 1999 Lúnasa - 1997 Rencontre autour des flûtes du Niger et de Bretagne Prenez un maître de la flûte du Niger, chanteur et compositeur, grand connaisseur des traditions Peuls, Songhaï, Djerma, Haoussa, également impliqué sur des rencontres en tout genre et ayant joué aux quatre coins de la planète. Un flûtiste breton qui, après avoir fait danser lors d’innombrables fêtes de nuit (fest-noz), décide d’aller à la rencontre des musiques du monde, du jazz, de la musique contemporaine, de la poésie, de la bande dessinée et du conte. Ajoutez un percussionniste chanteur Nigerien grand connaisseur des rythmes du Sahel. Vous obtenez « Serendou», une nouvelle république populaire gouvernée avec autorité et humour par les flûtistes. Après sa création los du festival Africolor 2006, le trio s’est produit sur de nombreuses scènes et festivals, passant de la rencontre au dialogue permanent entre 3 musiciens émouvants de complicité et communiquant leur bonheur de jouer ensemble à chaque concert. STARTIJENN «El TaQa» 23h15 Création 2013 Là où il y a STARTIJENN, il y a du plaisir et de l’énergie ! Devenu en trois albums, mais surtout à la faveur de concerts à répétition un phénomène incontournable de la scène bretonne, ce quintet cent pour cent instrumental devient inégalable quand il s’agit de provoquer des déflagrations d’énergie au cœur de festoù-noz endiablés, s’y forgeant une identité, une pratique et une notoriété. Leur son puise ses racines dans leur culture bretonne et arpente les musiques traditionnelles additionnées de bonnes doses d’énergie rock. Leurs deux derniers albums, primés « Disque de musique bretonne de l’année », et leur expérience acquise sur de nombreuses scènes ont fait de STARTIJENN un véritable groupe de World Music. En 2012 le groupe crée « El-TaQa » une création pour fêter leur 15 ans de scène en résidence à La Carène. Entouré d’invités: le chanteur de raï Sofiane Saidi, Jérôme Kerihuel aux percussions, Erwan Moal à la guitare électrique et Erwan Volant à la basse, STARTIJENN revisite les titres phares de son répertoire et propose des morceaux inédits ! Chacun des concerts sera enregistré, en vue d’un album live. En parallèle de la nouvelle création « El-TaQa », STARTIJENN prépare également un nouvel album pour 2013 dans sa formule à 6 musiciens, avec l’appui du bassiste Julien STEVENIN. www.startijenn.com Espace Evêché Vendredi 26 juillet GERARD DELAHAYE 19h15 Attendez vous à avoir la trouille (un peu), à chanter (beaucoup) et à écouter (passionnément) A l’abordage ! Voici des chansons et des histoires pour une heure dans le sillage l’Hisponiola, toutes voiles dehors, voici des traversées, des navigations, des errances sur les mers, en compagnie de mauvais mais aussi de bons garçons : il y en a tant qui rêvent d’aller voir ailleurs «si la mer a la même couleur». Au passage, on s’apercevra que les voyages en mer ne sont pas toujours des parties de plaisir! Mais c’est là le prix de l’aventure... Depuis longtemps déjà, Gérard Delahaye, en bon Breton, tourne autour du thème de la mer et du voyage. On retrouvera donc sans aucun doute le célèbre «Ragout de rat», les histoires de son grand-père qui était marin, musicien et magicien, Gérard d’Aboville et bien d’autres aventuriers plus ou moins recommandables. Et bien sûr, le tube incontournable qui fait frissonner de peur et de plaisir: VOILA LES PIRATES!!!!» www.gerarddelahaye.com Ronan Robert : Accordéon Gérard Delahaye : Voix, guitare, violon DIESE 3 & PARVEEN KHAN 21H15 «Nirmana» Création 2013 La rencontre de Parveen Khan se fait lors d’un voyage en Inde de deux des musiciens de Dièse3, Antoine Lahay et Etienne Cabaret. Parveen Khan, chanteuse Franco-Indienne, est la fille d’un grand maître des tablas en Inde, Hameed Khan, qui a notamment travaillé avec Thierry « Titi » Robin et Erik Marchand pendant plus de dix ans. C’est par le biais de ce dernier qu’ils ont le contact de la jeune artiste. Très vite après leur arrivée au Kawa Cultural Center (maison familiale) les premières notes sont échangées. Les choses s’enchaînent rapidement et ils se retrouvent quelques jours plus tard au Riff Festival de Jodhpur où Parveen est programmée. Là ils se trouvent invité à enregistrer une vidéo pour une émission à Delhi, Balcony TV. De retour en Bretagne, ayant pour projet de travailler sur un nouveau répertoire, il semble évident aux musiciens de Dièse3 de travailler sur un projet de création avec Parveen Khan. Quant à Gee-M, JeanMarie Nivaigne, c’est depuis maintenant plusieurs années que les quatre musiciens se connaissent et ont travaillé ensemble (au sein de Dièse3 ou encore dans d’autres groupes). Il leur a semblé évident de le solliciter, souhaitant dans apporté à cet ensemble une solide assise rythmique. Le trio Dièse3, formé depuis maintenant 5 ans, est composé d’Etienne Cabaret (clarinette basse), d’Antoine Lahay (guitare électrique et 12 cordes) et de Pierre Droual (violon). Ces trois musiciens officient depuis le début de leur parcours sur des scènes de festnoz ou en concert, ensemble ou dans différents groupes (Karma, Hiks, Kreiz Breizh Akademi#3...). Ils ont travaillés sur la modalité bretonne : appropriations des modes, arrangements de thèmes populaires bretons avec des grands solistes issus tant du jazz que des musiques populaires (Ibrahim Maalouf, Titi Robin, Bojan Z, Karim Ziad...) Ils représentent aujourd’hui une musique populaire bretonne décomplexés et ouverte aux rencontres interculturelles. Parveen Khan vient d’une famille de grands musiciens Indiens. Née d’un père Indien et d’une mère Bretonne, elle a été bercée dès son plus jeune âge dans un environnement musical à Jaipur, Rajasthan. Dès l’âge de sept ans elle devient la première fille de sa famille à recevoir un enseignement soutenu de musique classique Indienne. Elle a aussi étudié les Maands, une forme de folk songs devenue rare au Rajasthan, encore transmise par quelques personnes. Gee-M, musicien voyageur, ce batteur percussionniste est un alchimiste des rythmes. Assoiffé de découvertes, il suit l’enseignement du maître indien Pandit Shankar Gosh pour les tablas. Pendant plus de trois ans, il collabore avec des gnawas marocains avec qui il part en tournée dans toute l’Europe et au Maroc. Il se forme aux percussions cubaines auprès de El Pulpo, argentines avec Georgio Sedano, à la derbouka et au bendir avec Areski Dries. Chacun des artistes présent dans cette création est originaire d’une région animée par des cultures populaires bien identifiées. L’objectif de cette rencontre est de proposer un répertoire composé. Il s’agit de travailler à cinq sur des compositions originales, fruit du bagage musical et culturel de chacun, et non pas d’arranger des chants traditionnels Indiens ou Bretons. En effet, l’identité que s’est respectivement construite chacun des artistes en travaillant depuis plusieurs années autour des musiques populaires (qu’elles viennent des terres où ils sont nés ou d’ailleurs) permettra d’apporter une âme forte à ce projet. La musique enracinée de cet ensemble devient donc un territoire d’exploration, d’improvisation... Création 2013 Compagnie des Musiques Tétues avec l’aide du Festival de Cornouaille-Quimper et du festival Kan Al Loar de Landerneau. LES RAMONEURS DE MENHIRS 23H15 LES RAMONEURS DE MENHIRS c’est la rencontre explosive de Loran Béru, des sonneurs traditionnels Eric Gorce et Richard Bévillon et du chanteur Maurice Jouanno ! Sur fond de boîte à rythme survoltée, la guitare punk saturée de Loran rejoint les frénétiques thèmes des sonneurs Eric et Richard, autour du chant partisan breton de Maurice. Musicalement, le mélange punk trad est détonant ! Entre modernité et tradition, canal punk et canal historique se rejoignent dans l’héritage de l’insoumission bérurière ! C’est dans la chaleur et l’énergie des concerts que la fusion a lieu. La danse emporte toutes les générations et rassemble les tribus. Le pogo punk se mélange à la gavotte bretonne et tous se rejoignent dans une transe commune. Le ton est donné… UNITE ! « Ensemble nous sommes de la dynamite » !Dans les airs des Ramoneurs de Menhirs résonnent l’esprit contestataire et le coeur de la Bretagne Libre !!! La révolution commencera par la danse ! Salutation des Menhirs..... www.ramoneursdemenhirs.fr Espace Evêché Samedi 27 juillet MÀNRAN 19H15 MANRAN a commencé à se faire connaître dans le monde de la musique traditionnelle en 2010 quand les 6 membres du groupe ont décidé de mêler musique anglaise et musique gaélique par un subtil mélange d’instruments (accordéon, violon, flûte, batterie). Après avoir sorti un album en 2011 et après avoir participé à différents festivals comme « The Hebridean Celtic Festival » ou «Cambridge Folk Festival », MANRAN a co-écrit et réalisé en 2012 « Take You ». Cette même année, MANRAN a participé à « Shetland Folk Festival » et pour la seconde fois au « The Hebridean Celtic Festival » et à différents festivals en Europe : en France, en Espagne, en Belgique… Avec un nouvel album qui sortira cet été, MANRAN est actuellement un des meilleurs groupes écossais de musique traditionnelle. manran.co.uk NORRIE MACLVER : Chant, Guitare GARY INNES : Accordéon, claviers EWEN HENDERSON : Violon, Highland Pipes, chant RYAN MURPHY : Uilleann pipes, flûte ROSS SAUNDERS : Guitare, chant SCOTT MACKAY : Batterie, percussion JEAN-CHARLES GUICHEN GROUP 21H15 A l’âge de 16 ans, Jean-Charles commence l’aventure musicale avec Ar Re Yaouank. Il y compose, joue et s’envole dans un style déjà très personnel, en open tunning (accordage DADGAD). ARY deviendra le groupe phare de la scène bretonne des années 90. En 1998, après la séparation d’ARY, il sort son 1er album solo, avec une musique world jazz breizh et une technique exceptionnellement virtuose, Jean-Charles crée l’évènement et s’ouvre vers l’international. En duo avec son frère Fred (accordéon), il continue à tourner un peu partout et notamment au Zénith de Paris, à l’Olympia, ou sur la grande scène des Vieilles Charrues en 2010. Plusieurs des albums que JC a enregistré en groupe ou avec son frère ont reçu des prix, notamment le grand prix du disque du Télégramme, de Produit en Bretagne... JC a également participé à de nombreux enregistrements dont «Back to breizh» d’Alan Stivell, Red Cardell, Tayfa... Jean-Charles Guichen : Guitares, chant Claire Mocquard : Violon Roberto Brio : Basse Marc Hazon : Batterie Xavier Geronimi : Guitares Jean-Marc Illien : Clavier En 2012, il enregistre un nouvel album solo: «Chadenn Denel», il y présente un répertoire de compositions détonantes où il fait étalage d’une technique impressionnante doublée d’une frappe puissante. Création 2013 www.myspace.com/jeancharlesguichen BAGAD BRIEG 23H15 «ENCORE» « Encore, le bagad Brieg » est une nouvelle mise en abyme de la musique de cette formation pour le moins singulière. Doté d’une énergie puisée dans les fondements du Rock n’roll et d’une générosité légendaire dans toute la Bretagne, les 40 artistes du bagad Brieg dégainent bombardes, cornemuses et percussions pour une prestation fantasque, inventive et festive. Avec le concours d’un socle guitare, basse, batterie, le bagad Brieg tisse une écriture radicalement novatrice de la musique bretonne. La musique populaire est faite de boucles. On aimerait qu’elles ne s’arrêtent jamais, on en voudrait encore et encore… Le bagad Brieg ENCORE. www.bagadbrieg.com Création 2013 Dimanche 28 juillet KEMPER EN FÊTE Programmation complète courant avril Dès 10h00, une journée de fête au coeur du Quimper historique 16 lieux de spectacles AUTRES EVENEMENTS Toute la semaine QUAI EN FÊTES Du 23 au 28 juillet De 11h à 23h L’animation au coeur de la ville sera aussi musicale et déambulatoire ! De nombreuses formations seront présentes durant toute la semaine du Festival. De 11h00 à 23h00 du mardi 23 au dimanche 28 juillet de la Rue du Parc au Boulevard de Kerguelen. Ce périmètre sera piétonnier de 11h00 à 23h00. Cette opération a lieu en collaboration avec les Vitrines de Quimper et l’Office de Tourisme de QuimperCornouaille. Pendant toute la semaine, plus de 70 tentes sont installées sur les bords de l’Odet. Ces tentes sont proposées à des entreprises, commerçants, organismes, associations et organisées autour de différents domaines d’activités, représentent la Bretagne actuelle. Ce village se scinde en différents pôles : Culture Bouquinistes, éditeurs et fédérations bretonnes Gastronomie Les produits de Cornouaille (crêpes, kouign aman, cidre, produits de la mer) Artisanat Bijoux, luthiers, sculptures sur bois, peinture Tourisme Offices de tourisme, gîtes de France… Textile Broderie, confection, habillement… TOUS LES SOIRS FEST-NOZ T N C I A O S RENTIN E C A P S E Mardi 23 juillet Hommage à YVES MENEZ Dans son aire d’origine, aux confins de la Cornouaille et du Trégor, il s’était déjà fait un nom en tant que chanteur, mais également comme compositeur d’un texte de chanson sur « la classe 25 ». Ayant quitté sa région pour Paris, peu après son service militaire, c’est en accordéoniste accompli, qu’il reviendra et s’installera à Scrignac, y séjournant de 1935 à 1948. Essentiellement virtuose de l’accordéon musette, mais aussi compositeur de nombreux thèmes de dañs a dro, mâtinés de java, allant enthousiasmer la jeunesse des Monts d’Arrée, Pier Min est considéré à juste titre comme le créateur de la gavotte métisse : « l’accordéon gavotte ». Il exercera ses talents en solo, duo ou trio d’accordéons, ou au sein de son « jazz band », « l’Idéal Jazz » orchestre de noces et de bal. Mercredi 24 juillet KEJAJ Kejaj est la rencontre inattendue de musiciens exceptionnels, qui depuis quelques années ont participé aux plus grandes aventures de la musique bretonne. Cocktail issu de groupes tels que : Carré Manchot, Skeduz, Gwenfol, Guichen, Hamon-Martin Quintet, Filifala, Celtic Procession…, Kejaj réunit en quartet ; Hervé LE LU, Ronan PELLEN, Yannig NOGUET et Etienne CALLAC, avec Jacques PELLEN invité en quintet. C’est un mélange d’individualités qui incarnent une musique où l’on retrouve l’essence même du lien qui unit le musicien au danseur, une musique aussi exclusivement orientée sur le véritable caractère de la musique bretonne Jeudi 24 juillet AMPOUAILH «Bien qu’ils aient choisi ce nom d’AmpouailhChenapans, ces musiciens n’en sont pas moins sérieux. Originaires du Centre-Bretagne pour la plupart, ces musiciens puisent leurs airs dans le répertoire des sonneurs et chanteurs de cette région, auprès de qui ils ont été formés. De par le regard et les arrangements qu’ils apportent à cette musique, ils s’inscrivent dans le sillage de leurs prédécesseurs. Ils y apportent une couleur nouvelle et originale et nous donnent à entendre un aspect du dynamisme musicale de la Bretagne. Vendredi 26 juillet LANDAT MOISSON Prenez deux passionnés de musique à danser, faîtes mijoter répertoires de basse-Bretagne et danses kof ha kof, saupoudrez le croquant mélodique d’arrangements épicés puis déglacez à l’ancienne un swing breton d’aujourd’hui, vous obtiendrez le duo Landat-Moisson. Servez très chaud ! Depuis son titre de vice-champion de Bretagne à Gourin en 2008, le duo a fait du chemin. Ecumeurs de fest-noz, de fest-deiz, de concerts, de veillées, sans compter les improbables boeufs dans des lieux tout aussi improbables (sic !). Les deux compères n’ont pas été à la chôme depuis ces quatre dernières années... L’originalité de la formule voix/accordéon mixte, la générosité et la complicité des deux compères ont fini par conquérir un large public tant danseur qu’amateur de musiques bretonnes. Vendredi 26 juillet E-LEIZ E-leizh est un groupe de quatre musiciens expérimentés qui savent répondre à «l’ardeur des bons danseurs». Pierre Stephan, YannGuirec Le Bars, Ronan Le Dissez et Stéphane Foll s’entrecroisaient régulièrement au sein des groupes Hastañ, Darhaou, Dekoeff et Faro. De ces connivences musicales et humaines naît la formule légère d’ELeizh. Chaque musicien peut largement s’y exprimer tout en assurant au groupe une cohésion mélodique et des rythmiques dynamiques dédiées à la danse. Samedi 27 juillet LOENED FALL Entre Loened Fall et les danseurs, c’est une longue histoire de partage, de fantaisie et de simplicité… Deux fameux chanteurs de kan ha diskan, une guitare passionnée, un violon acrobate, une bombarde imparable, le goût de la danse, la liberté des notes et des mots : la recette de base est inchangée depuis dix ans. Et cependant chaque fest-noz est unique : les Animaux nouent avec le public un échange toujours neuf. La pulsation devient une évidence, la musique se fait tour à tour sauvage, romantique, goguenarde, enflammée. L’humour décalé joue à cacher l’émotion, l’euphorie de la fête touche à cette gravité sans laquelle il n’est pas de beau plin ni de véritable gavotte. Chez les Sales Bêtes, chacun vient comme il est, heureux ou malheureux, seul, à deux, à douze, il y a de la place pour tout le monde. On est à la maison. Là où tout peut arriver ! AUTRES EVENEMENTS SCENE BREIZH IZEL DU 23 AU 28 JUILLET Chaque jour, à 17h00, Esplanade François Mitterrand, Show Cases et entretiens avec les artistes du jour En 2013, un partenariat se met en place avec l’association GROS PLAN afin de Le Quai Dupleix, salles de cinéma d’Art et d’Essai, devienne un site à part entière du Cornouaille-Quimper. Occasion notamment en 2013 de faire une université d’été un peu particulière consacrée aux 90 ans de la manifestation en projetant des images d’archives dont celles de 1923. CHAMPIONNAT NATIONAL DE BAGADOÙ Esplanade François Mitterrand - 14h00 Dès leur apparition, les bagadoù se sont toujours mesurés entre eux lors de compétitions annuelles qui se sont déroulées de façon ininterrompue depuis 1949, à l’exception de 1965. En 1949, lors des Fêtes de Cornouaille à Quimper, ils n’étaient que deux ensembles concurrents Carhaix et Rostrenen…. En 2013, ils sont près de 80 ensembles à concourir sur les cinq catégories que compte le championnat. Le Cornouaille-Quimper est heureux d’accueillir l’épreuve finale de la 3è catégorie. Assis - 10€ LE CORNOUAILLE EN FAMILLE T outes les générations qui se croisent au Cornouaille veulent fêter cette année ses 90 ans. Pour les plus jeunes d’entre eux, pourquoi ne pas leur offrir « Le Cornouaille en Famille » ? Cette proposition regroupe un ensemble d’animations pour la plupart gratuites et toutes ouvertes au jeune public. On peut y découvrir la culture bretonne sous toutes ses formes, s’initier à certaines pratiques artistiques, parcourir Quimper et le Cornouaille à travers un jeu de piste, apercevoir les spectacles d’autres enfants et chanter avec Gérard Delahaye. Et tout ça en famille !!! Ateliers pour les enfants GRATUIT Du mardi 23 au vendredi 26 juillet de 14h à 17h à l’Ecole des Pommiers arts plastiques, faïence, contes, histoires, jeux bretons, chants et musiques, fabrication de crêpes, gouren, lutte bretonne, broderie, perlage, langue bretonne, costumes, danses, matelotage, géographie et histoire ludiques, maquillage, activités scientifiques… Initiation de danses bretonnes pour les enfants Du mardi 23 au vendredi 26 de 14h à 15h - Espace Saint Corentin GRATUIT Jeu de piste en famille Vendredi 26 juillet : départ Ecole des Pommiers à 14h DECOUVERTE DU CORNOUAILLE ET DE QUIMPER GRATUIT Samedi on danse... 13h30 : Défilé des enfants Centre ville GRATUIT 14h : Quimper en danses Espace Evêché - 14h00 - 5€ 15h : JE(ux) DANSE «Fest Deiz Animé» Espace Evêché EGALEMENT TOUTE LA SEMAINE STAGES CONCOURS Stage de Danses Bretonnes A l’Auditorium, du mardi 23 au samedi 27 de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 16€ la journée / 30€ les 2 jours / 75€ les 4 jours Mardi 23 Concours de Chant Traditionnel Trophée Dastum – Validé par DASTUM Espace Saint Corentin – 16h00-18h00 Stage Broderie Espace des assurances Le Finistère du mardi 23 au samedi 27 de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 20 € la journée / 70€ les 4 jours Renseignements et fiches d’inscription auprès du festival 02 98 55 53 53 ANIMATIONS SAINT CORENTIN Tous les jours: - Restauration - Animations musicales - Initiation aux danses traditionnelles - Concert à 13h00 - Concerts découverte à 18h00 MINI CONFERENCES Mercredi 24 juillet : programme en cours Jeudi 25 juillet : «Le Haut Léon : Evolution du costume de Saint Pol de 1860 à 1930» par Christian GALLIC Vendredi 26 juillet : «Brasparts - Saint Rivoal : Histoire(s) d’une guise» par Christophe LE GUERN Mercredi 24 Concours de Solistes tout instruments Trophée Ceili – Convention avec le Ceili Espace Saint Corentin – 16h00-18h00 Jeudi 25 Concours de Cornemuses Novices Trophée McCallum - Ti Ar Sonerien Ciné quai Dupleix ? - Horaires à déterminer Vendredi 26 Concours de batterie soliste et ensembles Trophée McLeod Pont Ste Catherine – 15h00 Concours de sonneurs par couples – Koz et Braz Trophée Pierre Pulvé Espace Saint Corentin – 16h00-18h00 Concours de Duos et de petites formations instrumentales Trophée Brasseries Lancelot Espace Saint Corentin – 19h00-21h00 Samedi 27 Concours de sonneurs par couples – Koz et Braz Trophée Hervé Le Meur et Trophée de la Plume de Paon Espace Saint Corentin à partir de 10h00 et 14h00 Concours de danse traditionnelle et Trophée Danse Glazig Espace Saint Corentin à partir de 17h00 BILLETTERIE / RESERVATIONS Toutes les places assises sont en placement libre (Parterre ou Gradin) Tous les spectacles (Hors Espace Gradlon) sont gratuits pour les moins de 10 ans. Tarif réduit sur présentation d’un justificatif pour : - les 5 à 18 ans, les étudiants et les demandeurs d’emploi - les enfants de - de 5 ans qui occupent une place assise à l’Espace Gradlon et au Théâtre de Cornouaille - les détenteurs de la carte d’invalidité - les habitants de Quimper (jusqu’au 05 juillet 2013) - les comités d’entreprise et groupes de plus de 20 personnes (demande à faire par écrit au Festival de Cornouaille - BP 71315 - 29103 Quimper Cedex) - les adhérents Carte Cezam, carte adhérent FNAC Remarques - Chèques vacances et Chèques culture acceptés avec leur souche - Réduction Quimper : 1 justificatif pour 4 personnes maximum - Billet tarif réduit pour l’accompagnateur si >80% d’invalidité. www.festival-cornouaille.com POINTS DE VENTE - Festival de Cornouaille - 5 Bis rue de Kerfeunteun - 29000 Quimper - 02.98.55.53.53 - Office de Tourisme - Place de la Résistance - 29000 Quimper - 02.98.53.04.05 - ALVAC - 11 Rue du Poher - 29000 Quimper - 02.98.53.33.60 - Magasins Carrefour - www.carrefour.fr - Réseau France Billet - www.francebillet.com - 08.92.68.36.22 - Réseau Ticket Net - www.ticketnet.com LA PROGRAMMATION 2013 PAR JOUR Mardi 23 juillet 12h00 – Ouverture du Festival– Parvis de la Cathédrale 19h00 – NEW CELESTE – Espace Evêché 21h00 – VINCENDEAU-FELDER QUARTET – Espace Evêché 21h00 – Fest-Noz - Hommage à Yves MENEZ - Espace Saint Corentin 21h00 – GLENMOR L’INSOUMIS, DISUJ – Théâtre de Cornouaille 21h30 – CARLOS NÚÑEZ - Espace Gradlon 23h00 – BREIZHAROCK– Espace Evêché Mercredi 24 juillet 19h00 – KONOGAN AN HABASK – PEVARLAMM KH – Espace Evêché 21h00 – KERDEN AN AWEL – Espace Evêché 21h00 - KEJAJ– Espace Saint Corentin 21h00 – BARZAZ – 1re partie KAZUT DE TYR - Théâtre de Cornouaille 21h30 – SALIF KEITA - Espace Gradlon 23h00 – COLLECTIF LE JEU A LA NANTAISE – Espace Evêché Jeudi 25 juillet 19h00 – LÚNASA – Espace Evêché 21h00 – SERENDOU – Espace Evêché 21h00 – AMPOUAILH – Espace Saint Corentin 21h00 – MELIN’ART ORCHESTRA – Théâtre de Cornouaille 21h30 – Programmation en cours de validation - Espace Gradlon 23h00 – STARTIJENN «El TaQa» – Espace Evêché Vendredi 26 juillet 19h00 – GERARD DELAHAYE– Espace Evêché 21h00 – DIESE 3 & PARVEEN KHAN & GEE M– Espace Evêché 21h00 – E-LEIZ, DUO LANDAT-MOISSON– Espace Saint Corentin 21h00 – CECILE CORBEL – 1re partie Trio Fabien Robbe - Théâtre de Cornouaille 21h30 – STEVE HACKETT « Genesis Revisited II Tour » - Espace Gradlon 23h00 – RAMONEURS DE MENHIRS avec la participation de LOUISE EBREL – Espace Evêché Samedi 27 juillet 14h00 – SADORN AR VUGALE – Espace Evêché 19h00 – MANRAN – Espace Evêché 21h00 – JEAN-CHARLES GUICHEN GROUP – Espace Evêché 21h00 – LOENED FALL – Espace Saint Corentin 21h00 – KEMENT TU– Théâtre de Cornouaille 21h30 – DAN AR BRAZ & BAGAD KEMPER « CelebrationS » - Espace Gradlon Soirée exceptionnelle à l’occasion des 90 ans du Cornouaille et des 20 ans de la création de l’Héritage des Celtes 23h00 – BAGAD BRIEG « Encore »– Espace Evêché Dimanche 28 juillet 10h00 – KEMPER EN FÊTE – Centre ville (programmation détaillée courant avril) 14h00 – FEST-DEIZ–FEST-NOZ « CYBER » avec SKOLVAN, DOUR-LE POTTIER QUARTET, TOBIESEROT-TROUILLAUD, …– Espace Saint Corentin 21h00 – MURRAY HEAD- Espace Gradlon 23h00 – SPECTACLE DE CLÔTURE PYRO-MELODIQUE « 90 ans » - Société Féérie - Allées de Locmaria Programmation au 1er mars 2013 L’association Festival de Cornouaille se réserve le droit de modifier ce programme