Espace Gradlon Vendredi 26 juillet

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Espace Gradlon Vendredi 26 juillet
Les 90 ans du Cornouaille,
un festival au coeur d’une ville,
d’une culture et ...d’une histoire!
Le Cornouaille : d’une fête folklorique au
tremplin de la nouvelle création bretonne
D
u 23 au 28 juillet 2013, Quimper fêtera officiellement la 90e année de sa grande
manifestation d’été dédiée à la culture populaire bretonne. Officiellement, car
dans les faits, il conviendrait plutôt de parler de 90e anniversaire de sa fondation ou
de sa «seulement» 77e édition, puisque 13 d’entre elles n’ont pas eu lieu, notamment,
pour des raisons que l’on comprend bien, celles allant de 1939 à 1946. Et si on se montre
évasif sur son appellation, c’est que ce grand rassemblement festif traditionnel, s’est
nommé tour à tour: Fête des Reines, Grandes fêtes de Cornouaille, puis Festival de
Cornouaille, et enfin, depuis 2010, justement, tout simplement le « Cornouaille ».
S
i cette fête cornouaillaise ne fut pas, on le verra, la première des «fêtes folkloriques»
imaginée en Bretagne, elle sera, pendant des décennies, la plus importante en
matière de programmation et de fréquentation. Aujourd’hui encore, il a su se préserver
une place unique: celle de véritable tremplin de la nouvelle création bretonne, une
sorte de laboratoire, de scène expérimentale d’une culture populaire inspirée de la
tradition, mais résolument de son époque. Et qui, de ce fait, perpétue justement
la tradition, puisque contrairement à ce que certains croient, cette culture-là est
tout sauf figée, et qu’avec les modes d’expression contemporains, elle fonctionne
à la manière de la tectonique des plaques qui se chevauchent, se fissurent ou se
superposent.
P
C
our beaucoup de Bretons en général, et de Quimpérois en particulier, le Cornouaille
est ou aura été, un sablier, une unité de mesure du temps depuis près de 4
générations.
ette foi, cette soif d’émotion, cette fierté d’être de cette terre qui pousse de
décennie en décennie, des gamins à souffler dans du buis, à danser les pas de leur
tribu dans le costume de leur arrière-grand-mère. Mais aussi et surtout à imaginer un
chemin, en écoutant la tradition des autres et en la partageant, à bricoler, pierre après
pierre, une culture vivante, métissée, spontanée et pertinente; comme un marin,
renifle l’écume, comprend le message du vent.
L
e message du Cornouaille est sans doute là: d’un bout à l’autre d’une vie qui est
en même temps si longue et si courte, il est encore possible de ne pas briser le don
précieux que ceux qui étaient là avant, nous ont confié. On a toujours le choix de ne
pas se trahir soi-même.
J
Ronan Gorgiard
Jean-Philippe Mauras
Extraits du livre « Cornouaille, de fêtes
en festival à Quimper » – 2010
Editions Coop Breizh
6 JOURS DE FESTIVAL AU COEUR
HISTORIQUE DE QUIMPER
Un rayonnement national et international
Plus de 3.000 artistes
Près de 180 spectacles et animations : des concerts de
musiques traditionnelles, de musiques du monde, des
animations jeune public, des festoù-noz, des stages,
des ateliers, des concerts-découvertes, des défilés de
Bagadoù, des concours de sonneurs, des spectacles des
danse, une université d’été, des expositions, l’élection
de la Reine de cornouaille.
200.000 festivaliers en 2012
Près de 1.000 bénévoles
60.000 billets vendus en 2012 sur les différents
spectacles
www.festival-cornouaille.com
Pour suivre le Cornouaille en direct
UN GRAND MERCI
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Conseil Général du Finistère
Conseil Régional de Bretagne
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War’l Leur Penn Ar BEd
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Kendalc’h Penn Ar Bed
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France Bleu Breizh Izel
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Cornouaille
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Vighetti (Vice-Président), Noël Le
Drézen, Henri Pichavant, Christian
Friant, Alain Artur, Pascal Parmentier,
Marie Le Cossec-Corbel, Cyrille Hémery
Et avec l’aide des membres de
l’association, des responsables
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GRADLON
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Mardi 23 juillet
CARLOS
NÚÑEZ
Dans le monde entier, Carlos Núñez est considéré comme
un musicien extraordinaire, l’un des plus sérieux et des
plus brillants…
Son charisme, son énergie, son esprit pionnier l’ont
rendu très populaire, lui qui repousse sans cesse les limites
de ses instruments : la cornemuse galicienne –la gaita– et les
flûtes.
A l’âge de huit ans, Carlos a choisi d’apprendre les secrets de la
musique traditionnelle et de la gaita auprès des anciens maîtres.
A douze ans, il a été invité à jouer en soliste, avec l’Orchestre
Symphonique de Lorient, une composition de l’irlandais Shaun Davey. Ses
brillantes études de flûte à bec au Conservatoire de Madrid lui ont valu la mention
“cumlaude” et le Prix Exceptionnel de Fin d’Etudes.
Son premier enregistrement a eu lieu en 1989 : c’était avec les Chieftains pour la bande originale du film
L’Ile au Trésor, avec Charlton Heston et Oliver Reed. Carlos Núñez est alors devenu le septième Chieftain
; avec eux, il a gagné un Grammy Award et a joué au Carnegie Hall de New York et au Royal Albert Hall
de Londres aux côtés d’artistes comme Bob Dylan, Joni Mitchell, Sinead O´Connor, The Who, Lou Reed,
Spin Doctors, Eddie Vedder (Pearl Jam), Bon Jovi, Alice Cooper, INXS… A la sortie de son premier album
solo, A Irmandade das Estrelas en 1996, Carlos était déjà un artiste reconnu dans le monde entier. Disque
de platine, cet album représente la maturité de la world music en Espagne. Plus de 50 musiciens y ont
participé, notamment The Chieftains, Ry Cooder, Luz Casal et Dulce Pontes. Le second album de Carlos, Os
Amores Libres, sorti en 1999, s’est vendu à plus de 250.000 exemplaires en Espagne, un record pour une
musique traditionnelle d’envergure internationale. Enregistré dans dix pays différents pendant deux ans
de préparation, il explore les connexions entre la musique celtique et le flamenco, avec la participation
d’artistes comme Jackson Browne, Noa, Mike Scott (The Waterboys), Teresa Salgueiro (Madredeus), Carmen
Linares, Vicente Amigo, Cañizares, Carles Benavent, Sharon Shanon, Dan Ar Braz, des musiciens andalous du
Maroc et le Taraf de Caransebes (Roumanie)…
Ces deux albums ont clairement établi Carlos Núñez en tant qu’artiste majeur de la world music par
sa capacité à effacer les frontières, à réunir des musiciens de pays et de styles différents et à créer une
musique qui lui est propre, enracinée dans la tradition et pluriculturelle. Le retour à des choses plus simples
s’imposait après les efforts déployés pour Os Amores Libres et la participation de Carlos aux tournées de
L’Héritage des Celtes. Son troisième album a vu le jour en 2000 : Mayo Longo dans lequel son approche de la
pop music a fait accroître sa popularité et découvrir Carlos comme compositeur en collaboration avec Roger
Hodgson (Supertramp) et avec des invités de marque comme Sharon Shannon, Liam O’Flynn et Ronnie Drew
(The Dubliners). Mayo Longo est le mélange de l’expérimental et de la tradition, nouvelle investigation d’un
artiste en perpétuelle recherche.
En 2002, Todos Os Mundos a marqué la fin du contrat de Carlos avec BMG : il se compose d’une sélection de
ses oeuvres et d’enregistrements réalisés pour les albums d’autres artistes comme Andreas Vollenweider,
Sharon Shannon et Liam O’Flynn. Carlos Núñez a publié son
premier disque avec Sony en 2003, Un Galicien en Bretagne, qui
a contribué à affermir sa position en France. C’est un hommage à
ce pays qu’il appelle “sa seconde maison” tant Galice et Bretagne
se ressemblent par leurs paysages, leurs gens, leurs manières
de vivre, leurs musiques… jusque dans les catastrophes qui les
frappent. Forts de leur expérience des marées noires, les Bretons
ont fait preuve d’une grande solidarité lors du naufrage du Prestige
subi par la Galice, représentée pour eux par Carlos “le Galicien”.
Pour la préparation de ce disque, Carlos a pratiquement vécu en
Bretagne pendant trois ans. L’enregistrement réunit quelques uns
des meilleurs musiciens bretons, certains légendaires comme Alan
Stivell, Dan Ar Braz et Gilles Servat, d’autres inconnus comme
de vieux musiciens du coeur de la Bretagne qui ont su préserver
la saveur et la pureté de leur musique, ainsi que des artistes
internationaux comme Jordi Savall à la viole de gambe, Liamm
O’Flynn à la cornemuse irlandaise et l’Irlandaise à la voix de fée,
Eimear Quinn, sans oublier les irremplaçables bagadoù.
En 2004, Carlos est entré dans le monde du cinéma par la grande
porte grâce au réalisateur Alejandro Amenábar qui voulait utiliser
une chanson de son premier disque pour Mar Adentro. Au final,
Carlos a participé à presque toute la bande sonore de ce film qui
a remporté un Oscar et quatorze Goyas dont celui de la meilleure
musique. En juillet de cette même année, son concert à Vigo, sa
ville natale, devant 30.000 personnes à l’Auditorium de Castrelos
a été filmé et enregistré en direct pour donner le coffret DVD et
CD Carlos Núñez en Concert, devenu DVD d’or. Carlos avait déjà
joué là vingt ans auparavant à l’âge de 13 ans. Il y avait rencontré
The Chieftains, tombés sous le charme de cet enfant déjà virtuose
de la gaita. Pour fêter à la fois son trente-troisième anniversaire
et ses vingt ans de carrière, Carlos a réuni sur la scène où il a
débuté ses vieux amis The Chieftains et l’accordéoniste irlandaise
Sharon Shannon, l’argentin León Gieco, The National Youth Pipe
Band of Scotland ainsi que des danseurs et sonneurs galiciens.
En 2006, Carlos Núñez dédie son nouvel album, Cinema do Mar, au
monde des bandes sonores, de Mar Adentro à celles auxquelles il
a plus récemment participé, surtout au Japon, en passant par des
versions celtiques des grands thèmes du cinéma. The Chieftains,
Dulce Pontes, Ryuichi Sakamoto, Altan, Solas, Juan Manuel
Cañizares… ont participé à ce disque.
En 2010, après trois années consacrées à l’étude des connexions
entre les cultures galicienne et brésilienne, Carlos nous présente
son dernier travail : Alborada do Brasil.
Depuis, il continue de parcourir le monde, continuant à enchanter
un public de plus en plus large.
“la seule star planétaire de la cornemuse” (FrançoisXavier Gómez, Libération),
“sonneur qui joue comme Coltrane ou Hendrix” (Bob
Flynn, The Guardian)…
www.carlosnunez.com
21h30 - De 22 à 27€
Espace Gradlon
Mercredi 24 juillet
SALIF
KEÏTA
C’est l’histoire d’une rencontre : Salif Keita,
ambassadeur de la musique malienne depuis plus
de quarante ans, et Philippe Cohen Solal, music
producer qui a fait le tour de la planète avec
Gotan Project depuis plus de dix ans. La rencontre
du troisième type va vite s’imposer comme une
évidence pour ces deux artistes branchés sur la
même fréquence. Tout a commencé en janvier
2011 : « En partant au premier rendez-vous,
j’avais envie de proposer un album dansant »,
se souvient Solal. Et là surprise : « La première
chose que m’a dite Salif : “Je veux que ça danse
!“ ». Sans le savoir, sans se connaître, tous deux
souhaitaient aller dans le même sens : un disque qui
tourne en boucles et retourne la piste de danse.
L’union des présupposés contraires est scellée sur ce
dialogue : de fructueux allers et détours qui cherchent
constamment à rénover la tradition mandingue. « J’en ai
marre d’être conservateur. Catalogué dans ma petite case
africaine ! La démarche de Philippe me va bien. Je voulais même
le pousser encore plus. Il faut que ça groove, quoi ! Et pour cela il
fallait faire de la dégation ! Du dégât dans la tradition. Ma chance, c’est que
Philippe a découvert certains instruments traditionnels. Il les adore. Du coup, il a gardé ce son, tout en le
maquillant. »
Depuis 1969, le chanteur malien innove, va de l’avant, dans des directions autres que celles des griots.
De Mandjou à Moffou, des Ambassadeurs à la Différence, de l’afro-pop à la salsa twistée, du funk cadencé
avec le Rail Band à l’afro-jazz rock avec Joe Zawinul et Carlos Santana, tout son parcours passe par cette
troisième voie. «Je n’aime pas quand ça se répète ! Mais cette fois, je voulais sauter le pas, vraiment. »
Un siècle plus tard, Solal ne cache pas que ce disque fut une source d’inspiration fondamentale. Non pour
le copier note à note, mais pour y puiser l’esprit de la lettre, un crossover au-delà du middle of the road.
Autrement dit, un trafic de sons en tout sens qui soit une bande-son vers l’ailleurs. « Tu crois amener la
musique quelque part, mais c’est la musique qui te guide, et décide où t’arrêter, quand continuer à
explorer. » Au final, l’un et l’autre tissent des ponts entre avant-hier et après-demain, entre les amateurs
d’electro pur et dur et les spécialistes de la world music. « Nous souhaitons ouvrir des passerelles pour
que les gens partent à la découverte de ce continent de musiques dont beaucoup n’ont une image que
très floue, un peu poussiéreuse. »
Pas question de donner dans le simple album de remix : il s’agissait de garder bel et bien le format chanson, de
le convertir au dance-floor. Ici, on danse et on pense sur un pied égal. Là, ils souhaitent réconcilier tradition
et novation, concilier néophytes de la jeune génération et amateurs de la première heure.
Et tant pis pour les hermétiques intégristes qui feront aux deux iconoclastes un procès en hérésie.
« C’est plutôt bon signe », s’amusent-ils à l’unisson. Pour parvenir à briser les oeillères, ils se sont posés
dans les nuits chaudes de Bamako, au studio Moffou, histoire d’accoucher des bases de l’album. De simples
guitares-voix de Salif Keita, des merveilles qui tressent tout le canevas mélodique et harmonique. Et pardessus, par en-dessous, des motifs rythmiques, des sons brodés par les musiciens locaux (Aboussi Cissoko
au n’goni, Mamane Diabaté au balafon, Prince à la calebasse…), puis par d’autres qui ajoutent chacun leur
touche de couleur.
Tous permettent de rehausser l’éclat naturel de Salif
Keita. Plus d’effets, mais moins de notes, tel fut
le principe actif de Solal pour donner un peu d’air
à cette musique, offrir de l’espace à la noble voix
du maître de céans. « Salif est un chanteur comme
il en existe peu. Il peut se poser sur des mélodies
extrêmement compliquées, doubler sa voix à la
perfection sur six minutes. Comme ce jour où sa
deuxième voix était tellement calée qu’il ne l’a lui
même pas entendue au mix. »
Salif Keita, une voix qui pénètre direct le mix avec
la puissance des plus grands. Aux côtés de Salif
Keita, de prestigieux invités lui donnent la réplique.
Honneur au doyen, le Camerounais Manu Dibango,
une présence rassurante, « comme un papa qui nous
protège » : le grand pair de l’afro-funk s’insère sur
deux titres, dont un terrible chorus de sax qui rugit
en réponse à un barrissant éléphant ! Quant à Bobby
McFerrin, il improvise un dialogue avec Salif Keita
transformé pour l’occasion en beat-boxer, autour
d’une douce mélodie jouée au simbi, l’ancêtre à sept
cordes de la kora. Il y a aussi Esperanza Spalding, la
nouvelle princesse de la musique afro-américaine auréolée d’un Grammy, qui dialogue avec Salif sur « Chérie
s’en va », une chanson dédiée aux jeunes filles qui quittent le foyer pour se marier.
Et enfin, le Londonien Roots Manuva, prodigieux poulain de l’écurie Big Dada, qui pose son flow sur « C’est
bon c’est bon », une production à la Lee Perry, du rock steady surspeedé, avec infrabasse botoxée et choristes
chaloupées. Pas de doute, l’aventure mène vers des horizons pour le moins inédits : au détour d’un accent
d’une calebasse, on croise le disco des seventies ; à un autre croisement, l’afro-beat poisseux se retrouve sur
les rives polluées de Detroit, la pulsation historique de la techno ; ailleurs, les sons du guembri et des qraqebs
gnaouas hantent l’esprit de Salif, les orchestrations égyptiennes se retrouvent samplées au milieu de « Yala
»… Et quand Salif évoque le drame de « Tassi », une femme de Bamako dont le fils a été exécuté aux ÉtatsUnis, Solal invoque la cumbia avec deux Cubains, Pity Cabrera au piano et Frank Rubio à la basse, et un n’goni
qui sonne subtilement funky. Comme un ultime oxymore qui souligne subtilement le contraste saisissant de
cet album, où résonne tout le paradoxe d’une actualité pas toujours enchantée.
Car c’est aussi de cela dont parle, entre les lignes, Salif Keita de sa voix souveraine.
Sous le vernis des odes à l’amour, il pointe les dérives des tout-puissants, de l’argent-roi, de ces morveux
qu’il mouche avec classe. À ceux-là, il préfère le rire et les bons délires des enfants, ceux captés dans la
rue bamakoise. Ce sont eux qui introduisent la chanson « Natty », du prénom de la petite dernière de Salif.
Comme une grande, elle se charge elle-même, du haut de sa jeunesse, de lui dire : « Je t’aime »/« m’bifé
». Et il lui répond avec beaucoup d’amour et une note d’humour, sa voix étant inversée dans le grand robot
mixeur. Tout un symbole de ce disque qui vous met la tête à l’envers histoire de remettre au bon endroit papa
Keita.
www.salifkeita.net
21h30 - De 25 à 30€
Espace Gradlon
Jeudi 25 juillet
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Espace Gradlon
Vendredi 26 juillet
STEVE HACKETT
«Genesis Revisited II 2013»
En 1971, Steve Hackett devient célèbre en devenant le nouveau guitariste du groupe britannique Genesis,
qui le recrute pour sa maîtrise et surtout son goût de l’innovation. En plus des parties de guitare, il participe
à la composition et l’arrangement des chansons, contribuant ainsi au succès du groupe. Il reste avec Genesis
le temps de huit albums. Il est une figure importante du groupe tant par ses créations mélodiques que
sonores. Sur scène, il impressionnera par la quantité de pédales d’effets l’obligeant à jouer assis.
Malheureusement pour des raisons de divergences musicales il décide de quitter le groupe en 1977 et
poursuit depuis une carrière solo entamée en 1975 avec l’album Voyage of the Acolyte.
Son jeu de guitare électrique est basé sur un son éthéré, expérimental (il est l’un des pionniers du tapping),
mais ne versant jamais dans la démonstration technique, privilégiant toujours l’harmonie et la musicalité.
Il développe un univers sonore poétique, décalé et onirique très particulier. Il est aussi connu pour son très
bon jeu de guitare classique.
C’est toute cette subtilité dans son jeu que Steve Hackett viendra présenter au public français en revisitant
les différents morceaux de Genesis.
Dernier album : Genesis Revisited II (2012)
www.hackettsongs.com
21h30 - De 31 à 37€
Espace Gradlon
Samedi 27 juillet
DAN AR BRAZ &
LE BAGAD KEMPER
CélébrationS
Soirée exceptionnelle à l’occasion
des 90 ans du Cornouaille et des 20
ans de la création de l’Héritage des
Celtes
Avec la participation de
KAREN MATHESON
GILLES SERVAT
SYLVAIN BAROU
DONALD SHAW
DONAL LUNNY
Dan Ar Braz (Daniel Le Bras en français) est né à Quimper (Finistère) en 1949. La légende raconte qu’à 10
ans lors d’une balade en bateau sur les côtes de Bénodet, il entend les échos d’une cornemuse, Dan en
garde encore aujourd’hui un souvenir plein d’émotion.
La rencontre avec Stivell
Dans les années soixante, Dan Ar Braz écume les bals de Bretagne et se produit en chantant des classiques
du rock. Parallèlement, il fait la connaissance d’Alan Stivell.
Cette rencontre est déterminante car Alan le sensibilise aux liens intimes qui existent entre rock et
musique celte. C’est en partie sur l’exploration des potentialités qu’offre ce rapprochement que Dan
construit sa personnalité musicale. En 1972, Alan Stivell bretonnise Dan Le Bras en « Dan Ar Bras » sur le
mythique album « Live à l’Olympia ». C’est en 1984 que Dan fatigué d’entendre son nom prononcé sans
le « S » le remplace par un « Z ».
Les années 70
Dan Ar Braz apporte sa contribution au
groupe Mor (mer en breton) et rejoint
définitivement Alan Stivell en 1972. En
1976, il rejoint le combo britannique de
folk rock Fairport Convention avec lequel
il tourne sur les scènes internationales.
Il sera l’un des rares artistes français à être
accueilli dans le cercle fermé des groupes
britanniques.
En 1977, Dan Ar Braz quitte son père
spirituel (Alan Stivell) pour voler de ses
propres ailes. Il enregistre alors son premier
album “Douar Nevez” et enchaîne l’année
suivante avec “Allez Dire à la Ville” et
« The Earth’s Lament » en 1979.
S’en suivent des tournées en solo dans
toute l’Europe et tout particulièrement en
Angleterre, au Danemark et en Italie, puis
aux USA et au Canada. Cet exil sera des
plus formateurs et prépare la suite de sa
carrière.
Les années 80
En 1982, Dan enregistre « Acoustic », en 1984 «
Musiques pour les Silences à Venir » et « Septembre
Bleu » en 1987. Dan calme le rythme des tournées à
l’étranger et revient vers la Bretagne et la France.
Les années 90
Dans le Studio de son ami anglais Dave Pegg (Jethro
Tull), Dan produit successivement « Borders of Salt
», « Suite pour Cornemuse et guitares », « Xavier
Grall Chanté par Dan Ar Braz » et « Songs ». Il signe
aussi la musique du film d’Olivier Bourbeillon «
Rêve de Siam ». Dans ces albums figurent les futurs
tubes de L’Héritage des Celtes.
L’Héritage des Celtes
Hommage dédié à la musique celtique, “L’Héritage
des Celtes” est créé en 1993 lors du Festival de
Cornouaille à Quimper. Dan se produit sur scène
accompagné de plus de 70 musiciens. L’année
suivante, le concert est reconduit à Rennes.
Le succès est tel que Dan Ar Braz et ses musiciens enregistrent “L’Héritage des Celtes » qui se vendra
à plus d’un million d’exemplaires et près de 20 000 cassettes vidéos et DVD. Cette aventure lui
rapporte deux victoires de la musique, le grand prix de la Sacem et le mène jusqu’à l’Eurovision en
1996. En 2000, Dan Ar Braz signe le dernier concert de “L’Héritage des Celtes” au Festival Interceltique
de Lorient devant 20 000 spectateurs enflammés.
Le nouveau siècle
Nouvelle orientation avec les trois albums, « La Mémoire des Volets Blancs », « A Toi et à Ceux » qui
précède une tournée internationale et « Les Perches du Nil » avec Guizmo (Tryo) et Sally Nyolo qui
sort lors de la Nuit de la Saint-Patrick à Bercy, premier concert de la tournée 2007/2008.
En 2010, Dan arrange 14 chansons enfantines chantées par la superbe et douce voix de Clarisse
Lavanant « Comptines Celtiques et d’Ailleurs ».
Dan Ar Braz rejoint le label L’OZ Production en juin 2011 et rentre immédiatement en studio où il
prépare CELEBRATION, dont la sortie a eu lieu en juin 2012.
21h30 - De 22 à 27€
Espace Gradlon
Dimanche 28 juillet
MURRAY
HEAD
Le 5 mars 1946, Murray Seafield Saint
George HEAD naît à Londres. Son père,
Seafield Head est producteur et réalisateur
de documentaires, sa mère, Helen Shingler,
est actrice. Il entre au lycée français de
Londres à 4 ans et y reste jusqu’à ses 10
ans.
Après avoir signé son premier contrat à 17
ans avec EMI, Murray commence sa carrière
cinématographique en Angleterre dès 1966
avec «The Family Way» de Roy Boulting.
Il enchaîne avec «Sunday Bloody Sunday»
de John Schlesinger en 1971, aux côtés de
Peter Finch et Glenda Jackson. En parallèle,
il s’investit dans les comédies musicales «Hair»
et «Jesus Christ Superstar» où il crée le rôle
de Judas. L’album se vend à plusieurs millions
d’exemplaires dans le monde.
En 1972 il tourne dans le film d’Edouard Molinaro «La
Mandarine» avec Annie Girardot et Philippe Noiret, et sort
la même année un premier album concept passé inaperçu:
«Nigel Lived».
C’est un comédien reconnu lorsqu’en 1975 le producteur Paul
Samwell-Smith (ex-yardbirds et producteur de Cat Stevens) lui propose un
contrat d’enregistrement avec Islands Records. L’album «Say it ain’t so, Joe» est né et devient un album
culte.
Murray enregistre les albums «Between Us» (1979), «Voices» (1981), «Shade» (1983), «Restless» (1984) et
«Sooner or Later» (1987), qui confirment son succès. Il obtient 6 disques d’or et de platine.
En 1985, Tim Rice, auteur incontournable de comédies musicales, Björn Ulvaeus et Benny Andersson, du
groupe suédois ABBA, lui demandent d’interpréter le rôle principal dans la comédie musicale «Chess». Murray
chante le titre «One Night In Bangkok» qui devient un succès mondial (numéro 1 dans 12 pays, et numéro 3
aux USA).
Murray Head retourne au cinéma, notamment avec «White Mischief» (Sur la route de Nairobi) de Michael
Radford et «Un été d’orages» de Charlotte Brandstrom, dont il signe également la musique. Il compose entre
autres la musique de «Cocktail Molotov» de Diane Kurys et «A gauche en sortant de l’ascenseur», «Pour 100
briques t’as plus rien» d’Edouard Molinaro.
En 1994, réclamé par le public québécois, il sort ses premiers succès en français sur des paroles de Luc
Plamondon.
Ce long travail de reconstitution fournira les éléments
essentiels à l’écriture du scénario «Les enfants du siècle»
(1999), auquel il collabore avec François Olivier Rousseau
et Diane Kurys. Passionné par ses recherches, il tourne
moins, mais fait quand même quelques apparitions dans
les films de ses amis.
Murray Head tourne également beaucoup pour la
télévision britannique et canadienne. Fin 2004 il
enregistre 4 titres inédits: dont une version de «Never
Even Thought» pour la publicité Manpower, le titre
«Make It Easy» repris en duo avec sa fille Sophie,
«Fair And Tender Maidens», adaptation d’un chant
traditionnel celte qui permettait aux espions irlandais
de communiquer à leurs compatriotes les mouvements
d’invasion des troupes anglaises, et «Will You Still Love
Me Tomorrow», reprise intimiste de la célèbre ballade de
Carole King. On retrouve ces inédits dans la compilation
«Emotions, My Favorite Songs» qui est sorti chez EMI le
14 mars 2005.
Au même moment, il commence le tournage de la nouvelle
saison d’Heartbeat, une série populaire anglaise. Il s’agit
des aventures d’un village du Nord de l’Angleterre dans
les années 60, Murray Head y joue un professeur d’art
qui tombe amoureux de la serveuse du pub, vedette de
cette série. Fin 2006 il tourne aussi dans la série culte
«Judge John Deed» pour la BBC.
En mars 2007 l’album «Tête à Tête» sort en France.
Murray Head participe à la tournée des Nights Of The Proms, en France dans les Zéniths et en Belgique à
Charleroi en mars 2007, puis dernièrement effectue une tournée avec son groupe fin 2007 avec des scènes à
Paris et en province.
En 2008, il se voit proposer de chanter en Anglais et en Français la chanson du générique d’une série télé
anglaise – « New Tricks », renommée « Un Flic Toujours ». Les producteurs vont aimer la chanson «Rien n’est
écrit», ils lui proposeront alors d’enregistrer tout un album de chansons françaises. Cette tournée est le point
culminant entre Murray et son public, enthousiasme, ferveur et complicité, sont les mots qui qualifient leur
relation.
2010 sera l’année de la sortie de l’album « Collection Live» en 2 volumes, enregistrements live des nombreux
succès qui font sa carrière.
Fin 2010, les éditions Fetjaine, proposent à Murray d’écrire une autobiographie et en mai 2011 sort «
Autobiographie en passant ». Il y raconte les histoires qui ont construit sa vie, ses rencontres, ses victoires, ses
échecs, ses expériences, et il réalise, petit a petit, que de nombreux instants de sa vie sont liés à une chanson,
un air…. Il décide donc de rendre hommage aux artistes qui ont rythmé son existence et c’est naturellement
que son album « My Back Pages » sort dans les bacs en novembre 2012.
2013 est l’année de son retour à l’Olympia, suivi d’une tournée sur les routes de
France pour faire découvrir les chansons de « My Back Pages ».
www.murrayhead.org
21h00 - De 25 à 30€
THEÂTRE DE
CORNOUAILLE
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Mardi 23 juillet
GLENMOR
L’INSOUMIS, DISUJ
Il y a quelques 60 ans, venant du Poher, s’élevait une voix tous azimuts.
Une voix poétique, politique, celtique, prophétique, dénonciatrice,
blasphématoire… Une voix mystique et mythique à la fois. C’était
celle de Glenmor, Barde de son état.
Glenmor fut et demeure avant tout un Barde. Témoin et juge de son
temps, il sut en premier lieu, se servir à merveille d’une éloquence poétique et d’un langage nouveau en
Bretagne, pour réveiller les consciences, et bousculer celles de ceux qui se disaient ses adversaires. Par le
chant et la parole, il sut aussi émouvoir, et redonner de la fierté d’être à bien des personnes, qu’elles fussent
Bretonnes ou non, car son message est humaniste et de portée universelle. Son œuvre littéraire donne par
ailleurs la dimension intellectuelle de l’homme, elle complète et achève la trace de celui qui posséda pour
ses amis, quelque chose qui ressemble à du génie.
Le spectacle agrémenté d’images vidéo, est interprété par une quinzaine d’artistes sur scène, chanteurs
et musiciens sous la direction de Patrick Audouin, et des comédiens de la troupe Ar Vro Bagan, dirigés par
Goulc’han Kervella qui assure le livret et la mise en scène.
A noter la participation exceptionnelle de Gilles Servat.
Ce spectacle fut créé à la salle Glenmor de Carhaix en juin 2011, à l’occasion du quinzième anniversaire de
la mort du Barde qui aurait eu 80 ans, et fut donné 7 fois en 2011/2012.
21h00 - De 18 à 20€
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1re partie :
KAZUT DE TYR
Assis aux côtés du trio, laissez-vous entraîner vers l’Orient à la
recherche de la clef du mystérieux « Kazut de Tyr ».
Alchimie musicale entre notre Occident venté et pluvieux
et l’Orient si proche dont les instruments sont la trompette,
l’accordéon, des percussions, et les métaux précieux, la musique
modale non tempérée, la microtonalité et le quart de ton. ¿
Quésaco ? Nul besoin de comprendre pour apprécier car cette
musique résonne en nous, dit-on, comme une langue originelle ici
et là-bas. Paroles et musiques prises au vol, envolées mystiques
et amoureuses, histoires louches aux frontières, se mêlent,
s’emmêlent, s’entremêlent pour mieux nous faire voyager en nous
perdant aussi.
En revenons-nous jamais ? En sommes-nous jamais partis ?
Gaby Kerdoncuff à la trompette et Jean Le Floc’h à l’accordéon
explorent le quart de ton en duo depuis cinq ans. Avec Yves-Marie
Berthou et ses percussions, le trio dispose des rythmiques orientales
et propose des compositions qui, outre le spectacle, feront bientôt
l’objet d’un disque (prévu pour 2011). D’après leurs recherches,
le duo trompette-accordéon 1/4 de ton n’aurait d’antécédent que
le célèbre duo égyptien Samy El Bably (trompette) et Ahmed Abdel
Fattah (accordéon). La trompette 1/4 de ton est mieux connue
aujourd’hui grâce à Ibrahim Maalouf, fils de Nassim Maalouf,
l’inventeur de cette adaptation de l’instrument. Au cours de
ses jeunes années de baroudeur- partie explorer- les-musiquesorientales-avec-sa-trompette, Gaby Kerdoncuff ne pouvait parvenir
à créer des ponts entre Occident et Orient qu’en jouant lui aussi en
quart de ton. Mais comment faire sans l’instrument idoine ? Le demander à Nassim Maalouf, tout simplement
! C’est ainsi que Gaby se fit fabriquer voilà bien des années (nous ne compterons pas et ce ne fut pas simple)
la fameuse trompette sur laquelle il joue depuis. Jean Le Floc’h, l’accordéoniste et sonneur, pilier du groupe
Termajik par ailleurs, s’est perfectionné en musiques modales à la Kreiz Breizh Akademi, auprès d’Erik
Marchand (2004-2006) et de Gaby Kerdoncuff dans la formation Al Wasan. Accompagnateur de nombreux
acteurs de la scène traditionnelle, Jean s’attache depuis plusieurs années à refondre l’accordéon et son jeu
pour mieux s’adapter au tempérament du chant breton ancien. Comme Gaby avec sa trompette, Jean est
tombé lui aussi dans la marmite du quart de ton et tente de mettre au point un prototype d’accordéon quart
de ton à boutons.
Quant à Yves-Marie Berthou, après un cursus classique en batterie et percussions digitales, il rejoint Yog
Sothoth en 1995 tout en développant une curiosité pour les musiques traditionnelles. Il se forme aux
percussions brésiliennes et indiennes avec Khalid Kouhen puis joue dans plusieurs formations, sur scène
(Mazad Kafé, Fred combo) comme en rue (Tapage, le Bastringue). Depuis 2004, Yves-Marie oriente son travail
vers les musiques balkaniques et turques.
Gaby Kerdoncuff : Trompette, bombarde et chant Jean Le Floc’h : Accordéon, bombarde
Yves-Marie Berthou : Percussions
Sous le regard et les conseils de Marthe VASSALLO
Création lumière par Nicolas VILLENAVE
BARZAZ
En 1989, Yann-Fañch Kemener (chant), Jean-Michel Veillon (flûtes), Gilles le Bigot (guitares), Alain Genty
(basse fretless) et David « Hopi » Hopkins (percussions) fondent le groupe Barzaz et enregistrent un
premier CD «Ec’honder » qui marquera la musique des années 90 en Bretagne.
Ec’honder présente des compositions du groupe, sur des textes et gwerzioù qui font référence à l’espace,
autant pour le fond (choix des textes et références à des genres musicaux d’ailleurs) que pour la forme (choix
sonores et techniques). Le chant hypnotique de Yann-Fañch Kemener y est entouré de trames musicales tantôt
aériennes, tantôt souterraines.
Le concept, ainsi développé, est tout de suite décrit comme « l’Univers Barzaz » qui marquera les esprits et
fera la renommée du groupe.
Le second disque - An Den Kozh Dall - sorti en 1992, est tout aussi apprécié et unanimement salué par la critique
: il affirmait la personnalité du groupe, complétant le thème du premier opus en faisant, cette fois, référence
au temps, à la chronologie et à l’histoire bretonne.
Les tournées de Barzaz vont s’enchaîner à un bon rythme de 1989 à 1994, en Bretagne, en France (Festivals de
Lorient, Quimper, Cléguérec, Tréguier, Rennes, St Chartier, Ris-Orangis, Bonifacio… etc) et en Europe.
C’est en 1995 que le groupe se met « en sommeil », chacun souhaitant reprendre sa propre route artistique.
Pour fêter ses 25 ans, Barzaz se retrouve pour une tournée exceptionnelle en 2013. L’équipe n’a, bien sûr, pas
changé sauf à se bonifier et à s’enrichir des expériences artistiques de chacun.
Un évènement à ne certainement pas laisser passer pour les amateurs avertis !!
21h00 - De 18 à 20€
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Jeudi 25 juillet
« Melin’Art Orchestra»
BAGAD ER MELINERION-VANNES
Un bagad doit-il n’être qu’un passeur de musique traditionnelle ? Beaucoup le croient, figeant ainsi une
musique qui au fil des siècles a été enrichie de rencontres humaines, sociales et musicales. Imaginez plutôt
un univers sonore tout entier se dévoiler sous vos yeux, ou un quatuor à cordes et bagad s’unissent pour
former un ensemble d’un nouveau genre...
Imaginez aussi la rencontre entre des mondes où la musique, la danse et la création vidéographique s’unissent
dans une œuvre mêlant art traditionnel et contemporain, n’ayant que le souci du Beau comme fil conducteur.
« Melin’art Orchestra » lève les barrières entre ces mondes si longtemps rivaux, voire antagonistes, et les
réconcilie autour d’une œuvre originale intégrant le bagad de Vannes, des instrumentistes classiques de haut
niveau, des danseurs contemporains et des paysages sonores... Cette aventure artistique est celle du bagad
de Vannes, de sa recherche de l’inouï, de l’ouverture culturelle et du souci du perpétuel renouvellement de
son inspiration...
L’oeuvre, créée par les compositeurs du bagad vannetais, bénéficie du soutien de la Ville de Vannes et du
concours de la compagnie de danse Pied en Sol.
Le bagad de Vannes a toujours inscrit ses univers sonores dans des domaines peu exploités : connu pour
sa volonté perpétuelle de recherche harmonique, en lien notamment avec les progrès de la lutherie
(introduction des bombardes altos, puis ténors), Melinerion profite des concours organisés en Bretagne pour
faire montre de son savoir-faire, notamment en ensemble de bombardes : tous les ans, au concours finistérien
« Bombardes en fête », les compositeurs vannetais osent, innovent, et proposent des œuvres rassemblant
bombardes, piano, chorale, et même orchestre symphonique, grâce à leur
partenaire indéfectible, le Conservatoire à Rayonnement départemental
de Vannes.
C’est en 2009, qu’un tournant s’est opéré, avec « Déjà », une œuvre
d’Etienne Chouzier, penn-soner du bagad, pour orchestre, chœur mixte,
guitare électrique et ensemble de bombardes... Le public, debout, a
applaudi plusieurs minutes la pièce à la fin de la cadence finale ! Dès
lors, les compositeurs du bagad ont eu l’idée d’aller plus loin : faire un
spectacle qui leur ressemble, bien loin des règles imposées en concours
de bagadoù et mettre leur inspiration musicale résolument novatrice
au service d’un projet bien différent... Le tout en associant pleinement
le Conservatoire de Vannes, nouvellement doté d’un département de
musique traditionnelle, et des musiciens classiques professionnels...
C’est ainsi que « Melin’art orchestra » est né et voit cohabiter des pièces
qui n’ont jamais osé se côtoyer, qui pour quatuor à cordes, qui de musique
électroacoustique, osant l’introduction de la danse contemporaine en
imbrication avec la vidéo, agissant comme un véritable prolongement
de la scène...
21h00 - De 18 à 20€
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V
1re partie :
FABIEN ROBBE TRIO
Une nouvelle aventure s’offre à ces musiciens
ayant un point commun. Celui de jouer dans
Menestra (groupe de fest-noz depuis 1997).
Ils se retrouvent ici en formule de concert pour
vous faire entendre des compositions de chacun
d’eux mais aussi d’autres (François Tusques
notamment) sans oublier pour autant la gavotte.
La musique de cette formation se veut libre et
métissé, sans complexes d’influences : mélodies
traditionnelles
bretonnes,
compositions
originales, ou reprises inédites ….
Une variété retraçant l’univers musical de chaque
musicien.
Fabien Robbe - Accordéon
touches piano, trompette,
guitare, chant
Il fait ses débuts dans le centre
- france avec le trio Patrick
Bouffard puis s’est tourné vers la
musique bretonne avec Menestra
et Tribuil
Depuis 2006, il assure la
direction musicale des Eostiged
Ar
Stangala
(KerfeunteunQuimper). Passionné de sons «
electros » et de composition, il
a également réalisé la musique
du défilé spectacle de Pascal
Jaouen (brodeur d’art) «Au fil des
3 éléments»
A été chargé de la coordination
musicale de «Heol» ( création du
Festival de Cornouaille)
Discographie: Menestra : Dog of
Pride ( 1999); Multicartes (2004);
Yaouank Forever (2007)
Tribuil : Musique Bretonne (2004);
Le temps d’un bal (2007)
Eostiged Ar Stangala : DVD Breizh
Side storioù (2007); CD en musique
(2012)
Frédérique Lory - Piano
Tanguy Le Doaré - Basse
Après de brillantes études au CNR
de Rennes où elle obtient sept
premiers prix, elle enseigne au
CNR de Rennes et à l’Université de
Rennes 2 et joue dans l’Orchestre
de Bretagne.
Elle partage aujourd’hui son
temps entre musique de chambre
(quatuor pianos percussions Un
Bruit Qui Court, trio Voc’art) ,
la scène (opéra des gueux de
Britten, bastien bastienne de
Mozart..) l’enseignement au CRD
de Vannes Pontivy Sarzeau, et
la composition ( quatre opéras,
deux cantates, des pièces pour
l’Orchestre de Bretagne et
récemment, un oratorio sur
Xavier Grall). Elle à également
joué
dans
Filaj,
Menetra,
accompagné Nolwenn Korbell,
réaliser des arrangements pour
le trio Vassalo/Ebrel/Le Buhé ou
encore le goupe Karma.
Bassiste des célèbres Diaouled Ar
Menez depuis 1972, il a également
joué aux cotés de François Tusques
notamment dans l’intercommunal
free dance orchestra.
Bassiste co fondateur de Menestra
il a également accompagné
Nolwenn Korbell.
Il joue actuellement avec les
Eostiged Ar stagala de Kerfeunteun
Quimper. Il affectionne les
collaborations en tout genre
(jazz, rap, chanson etc etc )
Discographie : Trois 33t avec les
Diaouled (Diaouled Ar Menez;
Atavv ezomp; Merc’h an diaoul)
Menestra : Dog of Pride
Nolwenn Korbell : n’eo ket echu
21h00 - De 18 à 20€
CECILE CORBEL
Musicienne, chanteuse et compositrice, Cécile est née à la
pointe du Finistère, où elle découvre adolescente la harpe
celtique. Elle entretient depuis ses débuts ce lien avec la
région bretonne, qui la façonne et la nourrit.
Inspirée par les musiques traditionnelles celtiques de
Bretagne et d’ailleurs, elle découvre au fil du temps la
composition musicale, essentiellement centrée sur la
harpe et le chant.
Cécile cultive toujours un grand intérêt pour les contes
anciens, les mélodies ancestrales et les ambiances teintées
de féérie, éléments de base de son univers musical.
Seule, s’accompagnant de sa harpe, elle commence à
chanter dans les rues et les pubs, avant de rencontrer ses
complices musiciens qui l’accompagnent sur scène et sur
disque depuis de nombreuses années, créant une atmosphère
folk, acoustique et finalement moderne.
En produisant ses premiers disques, elle rencontre un public
plus large et affine la production des arrangements. De nombreux
concerts et festivals à l’étranger la feront voyager en Europe, et de
l’Asie aux USA.
En 2008 sort «SongBook vol. 2», un album plus abouti que les précédents, qui lui vaudra l’attention
du public et celle plus particulière du producteur en chef des fameux studio d’animation japonais
Ghibli. Il s’en suivra en 2010 l’écriture de la bande originale du film «Arrietty, le petit monde des
chapardeurs», succès populaire au Japon, qui continue de se répandre à d’autres pays, au gré des
sorties du film en salles. Cet enregistrement lui vaudra de recevoir en 2011 le prix de «Bande Originale
de l’année» et un disque d’or au Japon.
Mai 2011 voit paraître «Songbook vol. 3 Renaissance», un album qui sonne comme un retour aux
sources, plus acoustique, dans lequel Cécile continue d’explorer son univers musical pop-folk, toujours
inspiré par l’imaginaire celtique et parfois teinté d’Orient.
L’année 2013 en bref...
A titre personnel, Cécile soutient activement l’association Info Birmanie, qui lutte pour que personne
n’oublie le sort actuel du peuple Birman.
Cécile Corbel travaille avec son complice de toujours, Simon Caby, à l’écriture de la musique du film
«Terre Des Ours» dont la sortie est prévue sur les écrans en décembre 2013.
Pour ce film, produit par Les Films en Vrac, et coproduit par Studio 37, la société de James Cameron
(Avatar, Hugo Cabret...) Cameron Pace Group a apporté tout son savoir faire pour la 3D relief.
La musique aura la part belle dans ce long métrage qui s’annonce comme l’un des évènements ciné
de la fin d’année 2013 (distribution Paramount).
Le 24 juin 2013, sortira son 4ème album studio, «SonBook vol 4 – Roses» – Concert de sortie au Café
de la Danse à Paris.
Cécile participe à la Nuit de la Bretagne, où elle se produit à l’affiche avec Dan Ar Draz aux Zeniths
de Nantes, Lille et Caen. De nombreux concerts sont déjà programmés en France et à l’étranger à
l’occasion de la sortie de son nouvel album.
21h00 - De 18 à 20€
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Samedi 27 juillet
KEMENT TU
CHAMPIONNAT DE BRETAGNE DE DANSE BRETONNE
« Kement Tu /Quimper », c’est une étape importante du championnat de
Bretagne de danse bretonne de la Confédération War’l Leur. La rencontre
de l’élite des ensembles traditionnels de Bretagne réunis sur une même
scène, celle du Théâtre de Cornouaille, scène nationale.
Un tremplin prestigieux pour la danse bretonne et la Confédération War’l
Leur dans sa vocation de promotion de la scène traditionnel bretonne
actuelle.
6 ENSEMBLES TRADITIONNELS / 250 DANSEURS / 100 MUSICIENS
Six Ensembles traditionnels, issus de 1ère catégorie labellisés 1+ et 1,
venant des quatre coins de Bretagne vous proposeront leurs dernières
créations chorégraphiques. Un voyage à travers les sensibilités de notre
patrimoine culturel. Une extraordinaire alchimie alliant la danse, la
musique, le costume pour découvrir la pratique de la danse traditionnelle,
mise en scène et chorégraphiée, sous un œil résolument contemporain. Une
étape très importante pour le futur Champion de Bretagne 2013 qui sera proclamé en octobre prochain.
Avec les Ensembles : « Kelt Keltiek Gwened » de Vannes, « Ensemble des Bruyères » de Beuzec-Cap-Sizun,
« Giz’ Kalon » de Quimperlé, « Danserien ar vro Pourlet » du croisty, « Ar vro vigoudenn » de Pont-l’Abbé,
« Quic en groigne » de Saint-Malo.
ESPACE
EVÊCHE
3 concerts pour 12€
Espace Evêché
Mardi 23 juillet
Le groupe New Celeste a été créé en 1977 avec des
musiciens issus du milieu folk et jazz de Glasgow.
Cette formation originale a revolutionné le monde
de la musique folk en donnant des accents jazzy et
rock aux airs traditionnels écossais ou irlandais et
par leur jeu de scène original.
Ils enregistrent alors trois albums:
On the line , en 1979
The Celtic Connection, en 1990
It’s a new day, en 1997
& une compilation, Best, en 2004.
Après une interruption de quelques années, le groupe
s’est reformé ajoutant deux nouveaux membres
avec lesquels plusieurs albums ont été enregistrés.
Les CDs présentent une musique originale, composée
d’airs traditionnels, toujours influencés par une interprétation rock et jazzy. Leur dernière apparition en
concert en Bretagne, en août 2009 était au Festival de la Saint Loup à Guingamp. Dernier CD : une compilation
reprenant certains de leurs morceaux de leurs premiers albums et de nouveaux morceaux.
Iain Fergus : Guitare acoustique et chant
Steve Reid : Guitare acoustique et électrique
Gavin Marwick : Violon
Colin Cunningham : Guitare basse
NEW CELESTE
www.newceleste.com
19h15
VINCENDEAU-FELDER Quartet
21h15
À vingt-trois et vingt-cinq ans, Stevan Vincendeau
et Thomas Felder comptent déjà près de dix ans de
musique ensemble ! Un temps qu’ils ont mis à profit
pour aller au bout de leurs exigences artistiques.
Après avoir montré toute leur maturité musicale dans
Samajhima, leur premier album sorti l’année dernière,
ils poursuivent aujourd’hui leur chemin créatif, entre
fort enracinement et grande liberté d’esprit.
Compositions personnelles et communes, réappropriation du répertoire traditionnel, brassage
des cultures, le Quartet Affinité’S est l’occasion pour les deux
mélodistes d’explorer de nouvelles voies musicales en compagnie de
Gweltaz Hervé aux saxophones et Erwan Volant à la guitare.
www.myspace.fr/vincendeaufelder
Création
2013
BREIZHAROCK
23h15
Breizharock est une idée et une création de Cédric Le Bozec,
formateur cornemuse des bagadoù des Côtes d’Armor au sein
de B.A.S. (Bodadeg Ar Sonerion, l’Assemblée des sonneurs).
L’objectif artistique est le mélange de rock et de musique
traditionnelle bretonne revisitée, enrichie, diversifiée par de
nouvelles sonorités et grâce à de nouvelles rencontres musicales.
A l’origine du projet, le défi de Breizharock était d’associer des sonneurs de bagadoù et des artistes
expérimentés de la scène musicale, d’univers totalement différents. Cédric Le Bozec a composé une grande
partie des morceaux du répertoire. Les morceaux ont été cependant repensés avec les musiciens intervenants.
Le résultat est à la fois bien enlevé, bien construit et d’une grande intensité. Alternativement, les sonneurs
mettent en avant les solistes et les solistes servent le jeu des sonneurs.
La complicité et l’enrichissement des uns et des autres sont à la fois une évidence et une force au bénéfice
d’une musique puissante et rayonnante. De très beaux arrangements mettent en valeur des morceaux du
répertoire pourtant très connus. Le spectacle, composé de
morceaux en duo, en trio, en formation complète, est illustré par
Pat O’May, guitare électrique
4 couples de danseurs essentiellement du cercle de Guingamp ou
Soïg Sibéril, guitare électro-acoustique
encore de celui de St Evarzec.
Jean-Marc Illien, clavier
Dépouillés du cadre habituel des cercles celtiques, ces danseurs
Xavier Soulabail, basse
incarnent avec justesse la force et la jeunesse de cette création.
Frédéric Moreau, batterie
Aujourd’hui, le Gwem’s Bronx d’origine est devenu, en prenant
de la maturité, Breizharock.
breizharock.semafort.fr
Espace Evêché
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KONOGAN AN HABASK PEVARLAMM KH 19h15
Konogan an Habask : bombarde, binioù, uilleann pipes, low whistle
Gabriel Faure : violon, banjo
Thibault Niobé : guitare jazz-folk-slide-électrique, bouzouki
Erwan Volant : basse
Jérôme Kerihuel : batterie, percussions
Création
www.coop-breizh.fr
2013
Le groupe PEVARLAMM KH est
né à la suite de l’album D’ar
pevarlamm de Konogan an
Habask. Ce disque, salué par
la critique, est sélectionné
pour le grand prix du disque du
Télégramme en 2013 :
«Ce
virtuose
de
plusieurs
instruments (...) opère un virage
qui marquera dans le paysage
de la musique traditionnelle en
Bretagne. Car ce premier opus de
Konogan fait preuve, outre de cette
virtuosité, d’une remarquable
maturité musicale.» (Gérard Classe
- Le Télégramme)
«On pourrait dire de lui qu’il est
le Carlos Nuñez Breton(...) Il se
révèle dans un album solo de
surdoué : D’ar pevarlamm.» (Ronan
Gorgiard, Ouest-France)
KERDEN EN AWEL 21h15
KERDEN EN AWEL (Cordes au vent), c’est
la rencontre du souffle et de la vibration,
la rencontre entre trois mélodistes et
trois cordes, à la croisée des différents
répertoires bretons.
« Le souffle… Voilà ce qui unit les
musiciens du trio JOA, ce souffle
commun de la musique, cette
respiration profonde issue du coeur de la
mélodie, qui donne vie aux instruments
qui la partagent et la transmettent.
La vibration aussi… Celle de la corde,
cette vibration aux sources mêmes de
la musique, le mouvement qui se fait
son et qui anime d’un même élan les
deux vieux complices que sont Jamie
McMenemy et Soïg Siberil, à l’unisson
de la contrebasse de Xavier Lugué ».
www.joa-music.eu
Création
2013
Armel An Héjer : chant
Malo Carvou : flûte traversière en bois
Ronan Bléjean : accordéon diatonique
Soïg Sibéril : guitare
Xavier Lugué : contrebasse
Jamie Mc Menemy : bouzouki
LE JEU A LA NANTAISE
23h15
14 mars 2009 soirée « Nantes au Zénith » : 11 chanteurs
et musiciens parmi les meilleurs représentants de la
vitalité des musiques populaires de tradition orale
dans la Cité des ducs enchantent les 2000 personnes
présentes. Devant ce succès, la « dream team »
décide de poursuivre l’aventure. Le collectif « Jeu
à la Nantaise » est né.
Comme un écho à l’identité portuaire de la ville,
comme un voyage à travers la diversité culturelle
nantaise, comme un hymne à la tolérance, le groupe
croise dans un tourbillon sonore la musique locale
bien sûr (haute Bretagne), mais aussi d’Algérie,
d’Europe de l’Est (tsigane et klezmer) et d’Irlande.
Entrées et sorties se succèdent et le Jeu prend des
formes et des couleurs variables allant du duo au tutti ! Un air de danse bulgare prolonge un rond guérandais,
une jig irlandaise se marie à un thème gnawa et le chant à répondre se fait algéro-breton.
De tout cela naît une sorte d’internationale nantaise des musiques populaires, une joyeuse marmite sonore à
la fois très « roots » et terriblement actuelle. Ce collectif détonnant, joyeux et festif réinvente un « jeu à la
nantaise » à une touche de balle, fondé sur la générosité, la virtuosité et le partage.
www.myspace.fr/CollectifJeuNantais
Espace Evêché
Jeudi 25 juillet
LÚNASA 19h15
Seán SMYTH – VIOLON & WHISTLES
Kevin CRAWFORD – FLÛTE & WHISTLES
Trevor HUTCHINSON – CONTREBASSE
Cillian VALLELY – UILLEAN PIPES, WHISTLES
Paul MEEHAN – GUITAR, BANJO
SERENDOU
21h15
Yacouba Moumouni : flûte peule, kamélé
n’goni, chant
Boubacar Souleymane : calebasse, chant
Jean-Luc Thomas : flûte traversière en bois,
électronique
www.jeanlucthomas.com/projets/serendou
www.lunasa.ie
Discographie
Lúnasa est un groupe de musique traditionnelle irlandaise, uniquement
instrumentale, de renommée internationale. Véritable phénomène,
leur succès est dû, en partie, à des arrangements modernes de
mélodies traditionnelles. En gaélique, Lúnasa désigne le mois d’août,
le nom provient de l’antique fête celtique de
« Lugnasad
», dédiée au dieu primordial Lug de la mythologie.
Formation fondée en 1997 suite à l’enregistrement d’un premier
album qui devient aussitôt N°1 en Irlande et aux USA dans les Charts «
folk », Lùnasa devient très vite un des meilleurs groupes irlandais de
la scène internationale et commence une décennie de tournées partout
à travers le monde en particulier aux Etats-Unis et en Australie. Il faut dire
que ce groupe est formé de musiciens d’exception dont la plupart ont fait leurs
armes auprès de grands artistes irlandais et avaient déjà une réputation avant
même la création de Lùnasa. Leur musique s’inspire évidemment des airs traditionnels irlandais, mais le
groupe n’hésite pas à s’inspirer de la musique des autres pays celtes (Bretagne, Asturies, ...) et à apporter
quelques nouveautés dans le monde de la musique irlandaise.
Lá Nua - 2010
The Story So Far - 2008
Sé - 2006
The Kinnitty Sessions - 2004
Redwood - 2002
The Merry Sisters Of Fate - 2001
Otherworld - 1999
Lúnasa - 1997
Rencontre autour des flûtes du Niger et de Bretagne
Prenez un maître de la flûte du Niger, chanteur et
compositeur, grand connaisseur des traditions Peuls,
Songhaï, Djerma, Haoussa, également impliqué sur
des rencontres en tout genre et ayant joué aux
quatre coins de la planète. Un flûtiste breton qui,
après avoir fait danser lors d’innombrables fêtes
de nuit (fest-noz), décide d’aller à la rencontre
des musiques du monde, du jazz, de la musique
contemporaine, de la poésie, de la bande dessinée
et du conte. Ajoutez un percussionniste chanteur
Nigerien grand connaisseur des rythmes du Sahel.
Vous obtenez « Serendou», une nouvelle république
populaire gouvernée avec autorité et humour par
les flûtistes.
Après sa création los du festival Africolor 2006, le trio
s’est produit sur de nombreuses scènes et festivals,
passant de la rencontre au dialogue permanent
entre 3 musiciens émouvants de complicité et
communiquant leur bonheur de jouer ensemble à
chaque concert.
STARTIJENN «El TaQa»
23h15
Création
2013
Là où il y a STARTIJENN, il y a du plaisir et de
l’énergie !
Devenu en trois albums, mais surtout à la
faveur de concerts à répétition un phénomène
incontournable de la scène bretonne, ce quintet
cent pour cent instrumental devient inégalable
quand il s’agit de provoquer des déflagrations
d’énergie au cœur de festoù-noz endiablés,
s’y forgeant une identité, une pratique et une
notoriété.
Leur son puise ses racines dans leur culture
bretonne et arpente les musiques traditionnelles
additionnées de bonnes doses d’énergie rock.
Leurs deux derniers albums, primés « Disque de
musique bretonne de l’année », et leur expérience acquise sur de nombreuses scènes ont fait de STARTIJENN
un véritable groupe de World Music.
En 2012 le groupe crée « El-TaQa » une création pour fêter leur 15 ans de scène en résidence à La Carène.
Entouré d’invités: le chanteur de raï Sofiane Saidi, Jérôme Kerihuel aux percussions, Erwan Moal à la guitare
électrique et Erwan Volant à la basse, STARTIJENN revisite les titres phares de son répertoire et propose des
morceaux inédits ! Chacun des concerts sera enregistré, en vue d’un album live.
En parallèle de la nouvelle création « El-TaQa », STARTIJENN prépare également un nouvel album pour 2013
dans sa formule à 6 musiciens, avec l’appui du bassiste Julien STEVENIN.
www.startijenn.com
Espace Evêché
Vendredi 26 juillet
GERARD DELAHAYE
19h15
Attendez vous à avoir la trouille (un peu), à chanter (beaucoup) et à
écouter (passionnément)
A l’abordage ! Voici des chansons et des histoires pour une heure dans
le sillage l’Hisponiola, toutes voiles dehors, voici des traversées, des
navigations, des errances sur les mers, en compagnie de mauvais mais
aussi de bons garçons : il y en a tant qui rêvent d’aller voir ailleurs «si
la mer a la même couleur». Au passage, on s’apercevra que les voyages
en mer ne sont pas toujours des parties de plaisir! Mais c’est là le prix de
l’aventure...
Depuis longtemps déjà, Gérard Delahaye, en bon Breton, tourne autour
du thème de la mer et du voyage. On retrouvera donc sans aucun doute
le célèbre «Ragout de rat», les histoires de son grand-père qui était marin,
musicien et magicien, Gérard d’Aboville et bien d’autres aventuriers plus ou moins
recommandables. Et bien sûr, le tube incontournable qui fait frissonner de peur et de plaisir: VOILA LES
PIRATES!!!!»
www.gerarddelahaye.com
Ronan Robert : Accordéon
Gérard Delahaye : Voix, guitare, violon
DIESE 3 & PARVEEN KHAN
21H15
«Nirmana»
Création
2013
La rencontre de Parveen Khan se fait lors d’un voyage en Inde de deux
des musiciens de Dièse3, Antoine Lahay et Etienne Cabaret. Parveen
Khan, chanteuse Franco-Indienne, est la fille d’un grand maître des
tablas en Inde, Hameed Khan, qui a notamment travaillé avec Thierry
« Titi » Robin et Erik Marchand pendant plus de dix ans. C’est par le
biais de ce dernier qu’ils ont le contact de la jeune artiste.
Très vite après leur arrivée au Kawa Cultural Center (maison familiale)
les premières notes sont échangées. Les choses s’enchaînent
rapidement et ils se retrouvent quelques jours plus tard au Riff
Festival de Jodhpur où Parveen est programmée. Là ils se trouvent
invité à enregistrer une vidéo pour une émission à Delhi, Balcony
TV.
De retour en Bretagne, ayant pour projet de travailler sur un nouveau
répertoire, il semble évident aux musiciens de Dièse3 de travailler
sur un projet de création avec Parveen Khan. Quant à Gee-M, JeanMarie Nivaigne, c’est depuis maintenant plusieurs années que les
quatre musiciens se connaissent et ont travaillé ensemble (au sein
de Dièse3 ou encore dans d’autres groupes). Il leur a semblé évident
de le solliciter, souhaitant dans apporté à cet ensemble une solide
assise rythmique.
Le trio Dièse3, formé depuis maintenant 5 ans, est composé
d’Etienne Cabaret (clarinette basse), d’Antoine Lahay (guitare électrique et 12 cordes) et de Pierre
Droual (violon). Ces trois musiciens officient depuis le début de leur parcours sur des scènes de festnoz ou en concert, ensemble ou dans différents groupes (Karma, Hiks, Kreiz Breizh Akademi#3...). Ils ont
travaillés sur la modalité bretonne : appropriations des modes, arrangements de thèmes populaires bretons
avec des grands solistes issus tant du jazz que des musiques populaires (Ibrahim Maalouf, Titi Robin, Bojan
Z, Karim Ziad...) Ils représentent aujourd’hui une musique populaire bretonne décomplexés et ouverte
aux rencontres interculturelles. Parveen Khan vient d’une famille de grands musiciens Indiens. Née d’un
père Indien et d’une mère Bretonne, elle a été bercée dès son plus jeune âge dans un environnement
musical à Jaipur, Rajasthan. Dès l’âge de sept ans elle devient la première fille de sa famille à recevoir un
enseignement soutenu de musique classique Indienne. Elle a aussi étudié les Maands, une forme de folk
songs devenue rare au Rajasthan, encore transmise par quelques personnes. Gee-M, musicien voyageur, ce
batteur percussionniste est un alchimiste des rythmes. Assoiffé de découvertes, il suit l’enseignement du
maître indien Pandit Shankar Gosh pour les tablas. Pendant plus de trois ans, il collabore avec des gnawas
marocains avec qui il part en tournée dans toute l’Europe et au Maroc. Il se forme aux percussions cubaines
auprès de El Pulpo, argentines avec Georgio Sedano, à la derbouka et au bendir avec Areski Dries.
Chacun des artistes présent dans cette création est originaire d’une région animée par des cultures populaires
bien identifiées. L’objectif de cette rencontre est de proposer un répertoire composé. Il s’agit de travailler
à cinq sur des compositions originales, fruit du bagage
musical et culturel de chacun, et non pas d’arranger des
chants traditionnels Indiens ou Bretons. En effet, l’identité
que s’est respectivement construite chacun des artistes en
travaillant depuis plusieurs années autour des musiques
populaires (qu’elles viennent des terres où ils sont nés ou
d’ailleurs) permettra d’apporter une âme forte à ce projet.
La musique enracinée de cet ensemble devient donc un
territoire d’exploration, d’improvisation...
Création 2013 Compagnie des Musiques Tétues avec
l’aide du Festival de Cornouaille-Quimper et du festival
Kan Al Loar de Landerneau.
LES RAMONEURS DE MENHIRS
23H15
LES RAMONEURS DE MENHIRS c’est la rencontre
explosive de Loran Béru, des sonneurs traditionnels
Eric Gorce et Richard Bévillon et du chanteur
Maurice Jouanno !
Sur fond de boîte à rythme survoltée, la guitare
punk saturée de Loran rejoint les frénétiques
thèmes des sonneurs Eric et Richard,
autour du chant partisan breton de Maurice.
Musicalement, le mélange punk trad est détonant
! Entre modernité et tradition, canal punk et
canal historique se rejoignent dans l’héritage de
l’insoumission bérurière !
C’est dans la chaleur et l’énergie des concerts que la
fusion a lieu. La danse emporte toutes les générations et
rassemble les tribus. Le pogo punk se mélange à la gavotte bretonne
et tous se rejoignent dans une transe commune. Le ton est donné… UNITE ! « Ensemble nous sommes de
la dynamite » !Dans les airs des Ramoneurs de Menhirs résonnent l’esprit contestataire et le coeur de la
Bretagne Libre !!! La révolution commencera par la danse ! Salutation des Menhirs.....
www.ramoneursdemenhirs.fr
Espace Evêché
Samedi 27 juillet
MÀNRAN
19H15
MANRAN a commencé à se faire connaître dans le
monde de la musique traditionnelle en 2010 quand les
6 membres du groupe ont décidé de mêler musique
anglaise et musique gaélique par un subtil mélange
d’instruments (accordéon, violon, flûte, batterie).
Après avoir sorti un album en 2011 et après avoir
participé à différents festivals comme « The
Hebridean Celtic Festival » ou «Cambridge Folk
Festival », MANRAN a co-écrit et réalisé en 2012 «
Take You ».
Cette même année, MANRAN a participé à « Shetland
Folk Festival » et pour la seconde fois au « The
Hebridean Celtic Festival » et à différents festivals
en Europe : en France, en Espagne, en Belgique…
Avec un nouvel album qui sortira cet été, MANRAN est
actuellement un des meilleurs groupes écossais de
musique traditionnelle. manran.co.uk
NORRIE MACLVER : Chant, Guitare
GARY INNES : Accordéon, claviers
EWEN HENDERSON : Violon, Highland Pipes, chant
RYAN MURPHY : Uilleann pipes, flûte
ROSS SAUNDERS : Guitare, chant
SCOTT MACKAY : Batterie, percussion
JEAN-CHARLES GUICHEN GROUP
21H15
A l’âge de 16 ans, Jean-Charles commence l’aventure musicale avec Ar Re Yaouank. Il y compose, joue et
s’envole dans un style déjà très personnel, en open tunning (accordage DADGAD). ARY deviendra le groupe
phare de la scène bretonne des années 90.
En 1998, après la séparation d’ARY, il sort son 1er album solo, avec une
musique world jazz breizh et une technique exceptionnellement virtuose,
Jean-Charles crée l’évènement et s’ouvre vers l’international.
En duo avec son frère Fred (accordéon), il continue à tourner un peu partout
et notamment au Zénith de Paris, à l’Olympia, ou sur la grande scène des
Vieilles Charrues en 2010.
Plusieurs des albums que JC a enregistré en groupe ou avec son frère ont
reçu des prix, notamment le grand prix du disque du Télégramme, de Produit
en Bretagne... JC a également participé à de nombreux enregistrements
dont «Back to breizh» d’Alan Stivell, Red Cardell, Tayfa...
Jean-Charles Guichen : Guitares, chant
Claire Mocquard : Violon
Roberto Brio : Basse
Marc Hazon : Batterie
Xavier Geronimi : Guitares
Jean-Marc Illien : Clavier
En 2012, il enregistre un nouvel
album solo: «Chadenn Denel»,
il y présente un répertoire de
compositions détonantes où il
fait étalage d’une technique
impressionnante doublée d’une
frappe puissante.
Création
2013
www.myspace.com/jeancharlesguichen
BAGAD BRIEG
23H15
«ENCORE»
« Encore, le bagad Brieg » est une
nouvelle mise en abyme de la
musique de cette formation pour
le moins singulière.
Doté d’une énergie puisée dans
les fondements du Rock n’roll et
d’une générosité légendaire dans
toute la Bretagne, les 40 artistes
du bagad Brieg dégainent bombardes,
cornemuses
et
percussions
pour
une prestation fantasque, inventive et
festive. Avec le concours d’un socle guitare,
basse, batterie, le bagad Brieg tisse une écriture
radicalement novatrice de la musique bretonne.
La musique populaire est faite de boucles. On aimerait qu’elles ne
s’arrêtent jamais, on en voudrait encore et encore… Le bagad Brieg
ENCORE.
www.bagadbrieg.com
Création
2013
Dimanche 28 juillet
KEMPER EN FÊTE
Programmation
complète courant avril
Dès 10h00, une journée de fête au coeur
du Quimper historique
16 lieux de spectacles
AUTRES
EVENEMENTS
Toute la semaine
QUAI EN FÊTES
Du 23 au 28 juillet
De 11h à 23h
L’animation au coeur de la ville sera aussi musicale
et déambulatoire ! De nombreuses formations seront
présentes durant toute la semaine du Festival.
De 11h00 à 23h00 du mardi 23 au dimanche 28 juillet
de la Rue du Parc au Boulevard de Kerguelen.
Ce périmètre sera piétonnier de 11h00 à 23h00.
Cette opération a lieu en collaboration avec les Vitrines
de Quimper et l’Office de Tourisme de QuimperCornouaille.
Pendant toute la semaine, plus de 70 tentes sont installées sur les bords de l’Odet. Ces tentes sont
proposées à des entreprises, commerçants, organismes, associations et organisées autour de différents
domaines d’activités, représentent la Bretagne actuelle. Ce village se scinde en différents pôles :
Culture
Bouquinistes, éditeurs et fédérations bretonnes
Gastronomie
Les produits de Cornouaille (crêpes, kouign aman, cidre, produits de la mer)
Artisanat
Bijoux, luthiers, sculptures sur bois, peinture
Tourisme
Offices de tourisme, gîtes de France…
Textile
Broderie, confection, habillement…
TOUS LES SOIRS FEST-NOZ
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RENTIN
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Mardi 23 juillet
Hommage à YVES MENEZ
Dans son aire d’origine, aux confins de la Cornouaille et du Trégor, il
s’était déjà fait un nom en tant que chanteur, mais également comme
compositeur d’un texte de chanson sur « la classe 25 ».
Ayant quitté sa région pour Paris, peu après son service militaire, c’est
en accordéoniste accompli, qu’il reviendra et s’installera à Scrignac, y
séjournant de 1935 à 1948.
Essentiellement virtuose de l’accordéon musette, mais aussi
compositeur de nombreux thèmes de dañs a dro, mâtinés de java,
allant enthousiasmer la jeunesse des Monts d’Arrée, Pier Min est
considéré à juste titre comme le créateur de la gavotte métisse : «
l’accordéon gavotte ».
Il exercera ses talents en solo, duo ou trio d’accordéons, ou au sein de
son « jazz band », « l’Idéal Jazz » orchestre de noces et de bal.
Mercredi 24 juillet
KEJAJ
Kejaj est la rencontre inattendue de musiciens
exceptionnels, qui depuis quelques années ont participé
aux plus grandes aventures de la musique bretonne.
Cocktail issu de groupes tels que : Carré Manchot,
Skeduz, Gwenfol, Guichen, Hamon-Martin Quintet,
Filifala, Celtic Procession…, Kejaj réunit en quartet ;
Hervé LE LU, Ronan PELLEN, Yannig NOGUET et Etienne
CALLAC, avec Jacques PELLEN invité en quintet.
C’est un mélange d’individualités qui incarnent une
musique où l’on retrouve l’essence même du lien
qui unit le musicien au danseur, une musique aussi
exclusivement orientée sur le véritable caractère de la
musique bretonne
Jeudi 24 juillet
AMPOUAILH
«Bien qu’ils aient choisi ce nom d’AmpouailhChenapans, ces musiciens n’en sont pas moins
sérieux. Originaires du Centre-Bretagne pour la
plupart, ces musiciens puisent leurs airs dans le
répertoire des sonneurs et chanteurs de cette
région, auprès de qui ils ont été formés. De par
le regard et les arrangements qu’ils apportent
à cette musique, ils s’inscrivent dans le sillage
de leurs prédécesseurs. Ils y apportent une
couleur nouvelle et originale et nous donnent à
entendre un aspect du dynamisme musicale de la
Bretagne.
Vendredi 26 juillet
LANDAT MOISSON
Prenez deux passionnés de musique à danser, faîtes mijoter
répertoires de basse-Bretagne et danses kof ha kof, saupoudrez
le croquant mélodique d’arrangements épicés puis déglacez à
l’ancienne un swing breton d’aujourd’hui, vous obtiendrez le duo
Landat-Moisson. Servez très chaud !
Depuis son titre de vice-champion de Bretagne à Gourin en 2008,
le duo a fait du chemin. Ecumeurs de fest-noz, de fest-deiz, de
concerts, de veillées, sans compter les improbables boeufs dans des
lieux tout aussi improbables (sic !). Les deux compères n’ont pas été
à la chôme depuis ces quatre dernières années... L’originalité de la
formule voix/accordéon mixte, la générosité et la complicité des
deux compères ont fini par conquérir un large public tant danseur
qu’amateur de musiques bretonnes.
Vendredi 26 juillet
E-LEIZ
E-leizh est un groupe de quatre musiciens
expérimentés qui savent répondre à «l’ardeur
des bons danseurs». Pierre Stephan, YannGuirec Le Bars, Ronan Le Dissez et Stéphane
Foll s’entrecroisaient régulièrement au
sein des groupes Hastañ, Darhaou, Dekoeff
et Faro. De ces connivences musicales
et humaines naît la formule légère d’ELeizh. Chaque musicien peut largement
s’y exprimer tout en assurant au groupe
une cohésion mélodique et des rythmiques
dynamiques dédiées à la danse.
Samedi 27 juillet
LOENED FALL
Entre Loened Fall et les danseurs, c’est une
longue histoire de partage, de fantaisie et de
simplicité… Deux fameux chanteurs de kan
ha diskan, une guitare passionnée, un violon
acrobate, une bombarde imparable, le goût
de la danse, la liberté des notes et des mots
: la recette de base est inchangée depuis
dix ans. Et cependant chaque fest-noz est
unique : les Animaux nouent avec le public un
échange toujours neuf. La pulsation devient
une évidence, la musique se fait tour à tour sauvage, romantique, goguenarde, enflammée. L’humour décalé
joue à cacher l’émotion, l’euphorie de la fête touche à cette gravité sans laquelle il n’est pas de beau plin ni
de véritable gavotte. Chez les Sales Bêtes, chacun vient comme il est, heureux ou malheureux, seul, à deux, à
douze, il y a de la place pour tout le monde. On est à la maison. Là où tout peut arriver !
AUTRES EVENEMENTS
SCENE BREIZH IZEL
DU 23 AU 28 JUILLET
Chaque jour, à 17h00, Esplanade François Mitterrand, Show
Cases et entretiens avec les artistes du jour
En 2013, un partenariat se met en place
avec l’association GROS PLAN afin de Le
Quai Dupleix, salles de cinéma d’Art et
d’Essai, devienne un site à part entière
du Cornouaille-Quimper.
Occasion notamment en 2013 de faire
une université d’été un peu particulière
consacrée aux 90 ans de la manifestation
en projetant des images d’archives dont
celles de 1923.
CHAMPIONNAT NATIONAL DE BAGADOÙ
Esplanade François Mitterrand - 14h00
Dès leur apparition, les bagadoù se
sont toujours mesurés entre eux lors
de compétitions annuelles qui se sont
déroulées de façon ininterrompue
depuis 1949, à l’exception de 1965.
En 1949, lors des Fêtes de Cornouaille
à Quimper, ils n’étaient que deux
ensembles concurrents Carhaix et
Rostrenen…. En 2013, ils sont près
de 80 ensembles à concourir sur
les cinq catégories que compte le
championnat.
Le Cornouaille-Quimper est heureux
d’accueillir l’épreuve finale de la 3è
catégorie.
Assis - 10€
LE CORNOUAILLE
EN FAMILLE
T
outes les générations qui se croisent au Cornouaille veulent fêter cette
année ses 90 ans. Pour les plus jeunes d’entre eux, pourquoi ne pas leur
offrir « Le Cornouaille en Famille » ? Cette proposition regroupe un ensemble
d’animations pour la plupart gratuites et toutes ouvertes au jeune public.
On peut y découvrir la culture bretonne sous toutes ses formes, s’initier à
certaines pratiques artistiques, parcourir Quimper et le Cornouaille à travers
un jeu de piste, apercevoir les spectacles d’autres enfants et chanter avec
Gérard Delahaye. Et tout ça en famille !!!
Ateliers pour les enfants
GRATUIT
Du mardi 23 au vendredi 26 juillet de 14h à 17h à l’Ecole des Pommiers
arts plastiques, faïence, contes, histoires, jeux bretons, chants et musiques,
fabrication de crêpes, gouren, lutte bretonne, broderie, perlage, langue bretonne,
costumes, danses, matelotage, géographie et histoire ludiques, maquillage, activités
scientifiques…
Initiation de danses bretonnes pour les enfants
Du mardi 23 au vendredi 26 de 14h à 15h - Espace Saint Corentin
GRATUIT
Jeu de piste en famille
Vendredi 26 juillet : départ Ecole des Pommiers à 14h
DECOUVERTE DU CORNOUAILLE ET DE QUIMPER
GRATUIT
Samedi on danse...
13h30 : Défilé des enfants
Centre ville
GRATUIT
14h : Quimper en danses
Espace Evêché - 14h00 - 5€
15h : JE(ux) DANSE «Fest Deiz Animé»
Espace Evêché
EGALEMENT TOUTE
LA SEMAINE
STAGES
CONCOURS
Stage de Danses Bretonnes
A l’Auditorium,
du mardi 23 au samedi 27
de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
16€ la journée / 30€ les 2 jours / 75€ les 4 jours
Mardi 23
Concours de Chant Traditionnel
Trophée Dastum – Validé par DASTUM
Espace Saint Corentin – 16h00-18h00
Stage Broderie
Espace des assurances Le Finistère
du mardi 23 au samedi 27
de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
20 € la journée / 70€ les 4 jours
Renseignements et fiches d’inscription auprès du
festival 02 98 55 53 53
ANIMATIONS
SAINT CORENTIN
Tous les jours:
- Restauration
- Animations musicales
- Initiation aux danses traditionnelles
- Concert à 13h00
- Concerts découverte à 18h00
MINI CONFERENCES
Mercredi 24 juillet : programme en cours
Jeudi 25 juillet : «Le Haut Léon : Evolution
du costume de Saint Pol de 1860 à 1930» par
Christian GALLIC
Vendredi 26 juillet : «Brasparts - Saint Rivoal :
Histoire(s) d’une guise» par Christophe LE GUERN
Mercredi 24
Concours de Solistes tout instruments
Trophée Ceili – Convention avec le Ceili
Espace Saint Corentin – 16h00-18h00
Jeudi 25
Concours de Cornemuses Novices
Trophée McCallum - Ti Ar Sonerien
Ciné quai Dupleix ? - Horaires à déterminer
Vendredi 26
Concours de batterie soliste et ensembles
Trophée McLeod
Pont Ste Catherine – 15h00
Concours de sonneurs par couples – Koz et Braz
Trophée Pierre Pulvé
Espace Saint Corentin – 16h00-18h00
Concours de Duos et de petites formations
instrumentales
Trophée Brasseries Lancelot
Espace Saint Corentin – 19h00-21h00
Samedi 27
Concours de sonneurs par couples – Koz et Braz
Trophée Hervé Le Meur et Trophée de la Plume de
Paon
Espace Saint Corentin à partir de 10h00 et 14h00
Concours de danse traditionnelle et Trophée Danse
Glazig
Espace Saint Corentin à partir de 17h00
BILLETTERIE / RESERVATIONS
Toutes les places assises sont en placement libre (Parterre ou Gradin)
Tous les spectacles (Hors Espace Gradlon) sont gratuits pour les moins de 10 ans.
Tarif réduit sur présentation d’un justificatif pour :
- les 5 à 18 ans, les étudiants et les demandeurs d’emploi
- les enfants de - de 5 ans qui occupent une place assise à l’Espace Gradlon et au Théâtre
de Cornouaille
- les détenteurs de la carte d’invalidité
- les habitants de Quimper (jusqu’au 05 juillet 2013)
- les comités d’entreprise et groupes de plus de 20 personnes (demande à faire par écrit au
Festival de Cornouaille - BP 71315 - 29103 Quimper Cedex)
- les adhérents Carte Cezam, carte adhérent FNAC Remarques
- Chèques vacances et Chèques culture acceptés avec leur souche
- Réduction Quimper : 1 justificatif pour 4 personnes maximum
- Billet tarif réduit pour l’accompagnateur si >80% d’invalidité.
www.festival-cornouaille.com
POINTS DE VENTE
- Festival de Cornouaille - 5 Bis rue de Kerfeunteun - 29000 Quimper - 02.98.55.53.53
- Office de Tourisme - Place de la Résistance - 29000 Quimper - 02.98.53.04.05
- ALVAC - 11 Rue du Poher - 29000 Quimper - 02.98.53.33.60
- Magasins Carrefour - www.carrefour.fr
- Réseau France Billet - www.francebillet.com - 08.92.68.36.22
- Réseau Ticket Net - www.ticketnet.com
LA PROGRAMMATION 2013 PAR JOUR
Mardi 23 juillet
12h00 – Ouverture du Festival– Parvis de la Cathédrale
19h00 – NEW CELESTE – Espace Evêché
21h00 – VINCENDEAU-FELDER QUARTET – Espace Evêché
21h00 – Fest-Noz - Hommage à Yves MENEZ - Espace Saint Corentin
21h00 – GLENMOR L’INSOUMIS, DISUJ – Théâtre de Cornouaille
21h30 – CARLOS NÚÑEZ - Espace Gradlon
23h00 – BREIZHAROCK– Espace Evêché
Mercredi 24 juillet
19h00 – KONOGAN AN HABASK – PEVARLAMM KH – Espace Evêché
21h00 – KERDEN AN AWEL – Espace Evêché
21h00 - KEJAJ– Espace Saint Corentin
21h00 – BARZAZ – 1re partie KAZUT DE TYR - Théâtre de Cornouaille
21h30 – SALIF KEITA - Espace Gradlon
23h00 – COLLECTIF LE JEU A LA NANTAISE – Espace Evêché
Jeudi 25 juillet
19h00 – LÚNASA – Espace Evêché
21h00 – SERENDOU – Espace Evêché
21h00 – AMPOUAILH – Espace Saint Corentin
21h00 – MELIN’ART ORCHESTRA – Théâtre de Cornouaille
21h30 – Programmation en cours de validation - Espace Gradlon
23h00 – STARTIJENN «El TaQa» – Espace Evêché
Vendredi 26 juillet
19h00 – GERARD DELAHAYE– Espace Evêché
21h00 – DIESE 3 & PARVEEN KHAN & GEE M– Espace Evêché
21h00 – E-LEIZ, DUO LANDAT-MOISSON– Espace Saint Corentin
21h00 – CECILE CORBEL – 1re partie Trio Fabien Robbe - Théâtre de Cornouaille
21h30 – STEVE HACKETT « Genesis Revisited II Tour » - Espace Gradlon
23h00 – RAMONEURS DE MENHIRS avec la participation de LOUISE EBREL – Espace Evêché
Samedi 27 juillet
14h00 – SADORN AR VUGALE – Espace Evêché
19h00 – MANRAN – Espace Evêché
21h00 – JEAN-CHARLES GUICHEN GROUP – Espace Evêché
21h00 – LOENED FALL – Espace Saint Corentin
21h00 – KEMENT TU– Théâtre de Cornouaille
21h30 – DAN AR BRAZ & BAGAD KEMPER « CelebrationS » - Espace Gradlon
Soirée exceptionnelle à l’occasion des 90 ans du Cornouaille et des 20 ans de la création de
l’Héritage des Celtes
23h00 – BAGAD BRIEG « Encore »– Espace Evêché
Dimanche 28 juillet
10h00 – KEMPER EN FÊTE – Centre ville (programmation détaillée courant avril)
14h00 – FEST-DEIZ–FEST-NOZ « CYBER » avec SKOLVAN, DOUR-LE POTTIER QUARTET, TOBIESEROT-TROUILLAUD, …– Espace Saint Corentin
21h00 – MURRAY HEAD- Espace Gradlon
23h00 – SPECTACLE DE CLÔTURE PYRO-MELODIQUE « 90 ans » - Société Féérie - Allées de
Locmaria
Programmation au 1er mars 2013
L’association Festival de Cornouaille se réserve
le droit de modifier ce programme

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