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Le premier jour d’arrêt de travail pour maladie est dû par l’employeur ! INFO INTOX Extrait de la Newsletter adressée par la CRPCEN aux notaires en mai 2012 Les notaires voudraient faire des économies sur le dos des salariés malades ! « Le décret n°2012‐502 du 16 avril 2012 a modifié les modalités d’attribution des indemnités journalières maladie CRPCEN dans le prolongement des mesures adoptées pour les autres régimes afin de maîtriser les dépenses liées à l’indemnisation des arrêts maladie. Le service des indemnités journalières maladie versées par la CRPCEN intervient depuis ce décret à partir du deuxième jour d’arrêt maladie et non plus dès le premier jour. Après l’épisode du refus de verser les points de formation par certains employeurs (qui a conduit à la signature de l’avenant n° 20 du 15.11.2012), voilà l’épisode non paiement du délai de carence ! Le décret a modifié également les règles de calcul du « gain journalier de base» permettant de déterminer le montant de l’indemnité journalière. Le gain journalier de base est maintenant fixé à 1/30,42 (au lieu de 1/30) ou à 1/365 (au lieu de 1/360) du montant des rémunérations de référence. Le Président du Conseil Supérieur du Notariat (CSN), Jean TARRADE, a expédié un mail le 26 novembre à l’attention des Présidents de Chambre des notaires, des Présidents de Conseil régional des notaires et des Délégués de Cour au CSN pour diffusion à tous les notaires. Ce délai de carence d'un jour est sans incidence pour les salariés du notariat bénéficiant du maintien de salaire : ceux justifiant 6 mois de présence à l'office, sous réserve des dispositions particulières de l'article 20.4 de la convention collective du notariat qui prévoit un délai de carence de 4 jours dans certaines conditions pour les arrêts inférieurs à 21 jours. Ces nouvelles dispositions sont applicables depuis le 1er août 2012. » Extrait de ce mail : « … Les arrêts pour cause de maladie ayant débuté à compter du 1er août 2012 ne donnent pas lieu à versement d’indemnités journalières au titre de la première journée… Ce premier jour d’arrêt de travail n’ouvre pas droit à maintien de rémunération… » Mais jusqu’où iront-ils ? Que dit la convention collective ? (article 20.1 et 20.4) Le maintien de salaire (somme équivalente au salaire brut) par l’employeur est subordonné à deux conditions : Il faut que le salarié ait 6 mois de présence à l’office et qu’il ait droit à des indemnités journalières. Avoir droit aux indemnités journalières, c’est remplir les conditions d’attribution des indemnités journalières Exemples : avoir travaillé au moins 200 heures ou avoir perçu un salaire au moins égal à 1.015 fois le montant du Smic horaire au cours des 6 mois civils précédant l'arrêt, avoir un certificat d’arrêt de travail… Le jour de carence CRPCEN est une modalité de versement des indemnités journalières et non une condition d’ouverture des droits aux indemnités journalières. Le Conseil Supérieur du Notariat fait donc une interprétation abusive de la convention collective Le délai de carence : Le premier arrêt de travail : pas de délai de carence (c’est donc bien l’employeur qui paye le premier jour d’arrêt même si la CRPCEN ne le prend plus en charge). Le second arrêt de travail dans la période d’un an à compter du premier arrêt : Arrêt de moins de 21 jours : délai de carence de 4 jours calendaires (pas de revenus le 1er jour, indemnités journalières e versées par la CRPCEN pour les 3 jours suivants) Arrêt d’au moins 21 jours : pas de délai de carence (le premier jour d’arrêt est à la charge de l’employeur) Elections TPE (études de moins de 11 salariés) Vous avez jusqu’au 12 décembre pour voter CFDT, le syndicat qui vous défend.