télé-réalité, il fait face à toutes les rumeurs
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télé-réalité, il fait face à toutes les rumeurs
B14MPOKOR00A(noir) 5/04/06 6:36 Page 26 Gueule d’ange, corps d’athlète tatoué, nouveau « bad boy » qui fait frémir les jeunes filles, il a déjà vendu plus de 200.000 albums à 20 ans : Matthieu (M.) Pokora est l’une des nouvelles idoles du showbiz propulsées par la télé-réalité. Double lauréat des NRJ Music Awards (son tube « Elle me contrôle » a gagné le titre de « chanson francophone de l’année » et de « meilleur clip »), n° 1 des hitparades avec « Player », son second album, le Strasbourgeois d’origine polonaise provoque la folie partout où il passe. Lancé par l’aventure de « Popstars 3 », le concours de chant dont il est sorti vainqueur, il a écoulé 700.000 exemplaires de l’album « Notre étoile », avec le groupe Link Up. Tentant sa chance en solo, il s’est d’emblée imposé comme le nouveau prince du R’n’B français. Le beau gosse est également revenu avec un calendrier pour lequel il a posé très dévêtu : « C’est un délire que je n’avais encore jamais osé. J’aime tout ce qui est visuel. C’est aussi un bonus pour les fans. » Une façon d’entretenir toutes les controverses qui courent à son propos. Q — Quel chanteur, plus qu’un autre, a déclenché en vous l’envie d’exercer ce métier ? — Michael Jackson a éveillé la flamme qui sommeillait en moi. Je me souviens comme si c’était hier de son album « Bad ». Je suis toujours l’un de ses grands fans. Ses ennuis judiciaires ne m’ont pas affecté, parce que je me suis toujours intéressé à l’artiste. Sur scène et sur le plan musical, Jackson est impressionnant. Je ne me suis jamais penché sur l’homme, car il s’est toujours montré un peu bizarre, notamment lorsqu’il sortait en rue avec un masque. Je suis monté sur les planches pour la première fois à l’âge de 14 ans, dans un camp de vacances, pour chanter du Poetic Lover. Puis, j’ai recommencé à 17 ans, à Strasbourg, à l’occasion de la Fête de la musique. Personne n’a dû me pousser : je devais avoir ça en moi ! — Quelle a été votre enfance et quelles sont vos origines sociales ? — Mes grands-parents paternels sont polonais. Ils sont venus en France pour trouver un emploi. Mon papa, André, a été un bon joueur de foot. Aujourd’hui, il travaille comme représentant. Ma maman est française et est secrétaire. J’avais 12 ans lorsqu’ils se sont séparés. Mon père habite du côté de Metz, tandis que ma mère est restée à Strasbourg, où je suis né le 26 septembre 1985. Leur divorce m’a bouleversé. Psychologiquement, je n’ai pas connu de problèmes insurmontables, mais ma mère n’a pas toujours eu facile à nouer les deux bouts. Elle devait travailler dur. C’est une femme courageuse. A l’école, je n’étais pas le meilleur élève. J’étais très joueur, mais, malgré tout, très respectueux des professeurs. D’ailleurs, j’étais un peu leur chouchou, parce que je me montrais toujours positif. Je suis sorti de l’école avec un brevet d’études professionnelles. — Quelle branche préfériez-vous ? — J’adorais le cours de français. J’aimais bien écrire des rédactions. Cet exercice désamorce la colère et tempère les actes. Par contre, je détestais les maths. Je visais le métier de dentiste, parce qu’on se donne aux gens. Un peu comme en médecine, en somme. Et puis, cette tenue blanche, c’est vraiment la classe. J’étais aussi très attiré par le sport. Malgré une apparence de calme et de sérénité, j’ai beaucoup d’énergie à dépenser. — Vos parents ont-ils eu des soucis avec vous ? 26 Nouveau phénomène de la chanson française lancé par la télé-réalité, il fait face à toutes les rumeurs — Non, pas du tout. J’étais toujours parti et ma mère ne me voyait pas beaucoup. La plupart du temps, je faisais du foot avec mes potes ou nous jouions de la musique. Mais je rentrais à des heures décentes, en fonction de mon âge. En grandissant, j’ai pris de plus en plus de responsabilités et je les ai assumées. — Vous avez commencé à travailler très tôt ? — J’ai exercé mon premier job dans un fastfood. Comme je n’étais pas majeur, je gagnais la moitié du SMIC. Je touchais seulement 600 € par mois, alors que je bossais comme un fou. Je ne veux pas non plus que l’on croie que nous étions dans la misère à la maison, parce que c’est faux. On a toujours tous travaillé, même mon grand frère. Disons que lorsque j’avais envie de certaines choses, comme mes copains, c’était plus difficile. Acheter des vêtements ou des baskets n’était pas toujours faisable. Tout comme partir en vacances vers une destination ensoleillée. Ensuite, j’ai étudié la vente. J’ai fait quelques stages dans ce domaine. La suite, ce fut le début de l’aventure « Popstars ». — Regrettez-vous votre passage dans un concours de chant ? — Non, pas du tout, parce que j’ai su profiter de cette occasion. Je me suis démarqué des autres. Chimène Badi et moi avons réussi à sortir du cliché « télé-réalité ». Mes références vont vers des chanteurs comme Usher ou Michael Jackson. — Vous véhiculez l’image d’un garçon charmant, bien dans sa peau et sportif. Tout le contraire de celle d’un rappeur... — On peut faire du R’n’B sans sortir en boîte, frimer, fumer, être vulgaire, se droguer ou boire de l’alcool ! M.Pokora, c’est un esprit sain dans un corps sain. Mon métier consiste avant tout à divertir et à tenter de faire quelque chose de positif pour la jeunesse. J’ajoute que depuis que le succès est au rendezvous, je mène quasi une vie de moine. Je ne vais pas dans les soirées people. Je pré- fère rentrer chez moi, zapper à la télé ou regarder un DVD. Si je veux tenir le rythme, il n’y a pas de secret : c’est travail et repos. — Mais on dit que vous faites des ravages auprès des filles... — Je ne pourrais pas vivre sans sexe. Même quand vous êtes seul, dans votre tête, il y a un petit moteur qui vous pousse à chercher. C’est humain. Mais je ne me vante pas d’être une bête. Le plus important, d’ailleurs, ce sont les préliminaires ! — Pour devenir la compagne de M.Pokora, comment faut-il s’y prendre ? — Etre sérieuse. Et bien avec sa famille. Vouloir mon bonheur, tout comme moi je voudrai le sien. Parfois, je manque d’attention à l’égard de ma copine, mais c’est involontaire, car je suis tellement pris par mon métier... — Justement, on ne vous connaît pas de copine. Certains journalistes n’hésitent d’ailleurs pas à vous demander : « Quand allez-vous virer votre cuti ? » Ça vous énerve, ça vous blesse ? — Ça ne m’énerve pas, parce que les journalistes font leur métier, et moi le mien. En revanche, oui, c’est blessant. Je sais que, de nos jours, la tendance gay est à la mode, mais ce n’est pas mon truc. Je vais bientôt faire un duo, purement artistique, avec Ricky Martin. Pour ça aussi, on m’a posé des questions ambiguës... Nous allons travailler sur un single pop-latino. J’ai M.Pokora dans l’intimité, lisant « Ciné-Télé-Revue » : « Je suis un esprit sain dans un corps sain! » Jenifer n’est qu’une amie ! Elle est classe, un brin bon chic bon genre, a du glamour, une voix cristalline et un répertoire plutôt variétés familiales. Il est rappeur, multitatoué et piercé, il ne sort jamais sans une casquette vissée sur la tête, des jeans trop grands pour lui, des sweats taille XXL et n’a pas franchement le profil rassurant du petit copain idéal. Pourtant, si à en croire la rumeur qui faisait s’enflammer le Tout-Paris depuis un mois, Jenifer et M.Pokora auraient craqué l’un pour l’autre. Les deux chanteurs se sont rencontrés aux NRJ Awards le 21 janvier dernier. La première gagnante de la Star Academy n’était pas au mieux de sa forme après sa rupture récente avec le papa de son fils, Aaron. Le trophée de l’artiste féminine de l’année lui avait tout de même rendu le sourire. Le rappeur blanc, lui, était aussi reparti avec des récompenses sous le bras, mais surtout avec le numéro de téléphone de la chanteuse, qui a trois ans de plus que lui. Entre eux, le courant est immédiatement passé, même si leur mode de vie semble radicalement différent. En février, l’artiste de 20 ans déclarait : « Je préfère les brunes, plutôt petites, et douces... » Tout le portrait de Jenifer. Selon la presse française, le 19 mars dernier, la jeune femme s’est précipitée à l’appartement de M.Pokora en rentrant de la tournée Night of the Proms. Elle ne l’aurait quitté que le lendemain matin. Mais, ces derniers jours, c’est aux côtés de Maxim et d’Aaron qu’elle se promène dans Paris. Matt ne serait qu’un bon ami ! B14MPOKOR00A(noir) 5/04/06 6:36 Page 27 En concert et posant, très sexy, pour son calendrier : « La tendance gay est à la mode, mais ce n’est pas mon truc... » M.Pokora « Je mène quasi une vie de moine » été contacté par sa maison de disques. Ricky Martin, que j’ai rencontré aux NRJ Music Awards, apprécie mon univers musical. Depuis, il m’a aussi proposé de le rejoindre sur scène, en mai prochain, au Zénith de Paris. — Cheveux blonds, jeans larges, tatouages : vous avez le look du footballeur David Beckham... — J’adore les tatouages depuis toujours. Chaque motif a une signification et représente ma vision de la vie ou ma façon d’être. Le premier, mon nom, sur l’avantbras droit, date de mes 18 ans. J’en ai sept au total, dont un qui se trouve dans le bas de mon dos et qui représente le mot « ambition ». — Vous vous la jouez sexy en posant torse nu : si vous n’êtes pas gay, vous êtes l’homme de plusieurs femmes ! — Non. Ce ne sont pas les occasions qui manINTERVIEW : quent, mais je n’y MAXIME arrive pas. J’ai trop QUENTIN de respect pour les PHOTOS : filles et pour moiREPORTERS — PRODUCTION même. C’est peutêtre bateau, mais je — ISOPIX suis fidèle en amour. — Comment vos parents vivent-ils votre succès ? Ne craignent-ils pas que vous soyez piégé par le monde superficiel du showbiz ? — Ils sont très contents, car je vis de ma passion et en suis heureux. Mais aussi parce que je m’assume et que je gagne ma vie d’une façon honnête. Il est vrai que je connais de grosses rentrées d’argent, mais ils me font confiance. Ils savent que je suis bien encadré. Je ne suis pas né riche et je connais la valeur de l’argent. Je gère mes sous avec des financiers. Ma plus grosse dépense, jusqu’à présent, a été l’achat d’un appartement. Je veux investir dans la brique. J’avoue tout de même avoir dépensé 7.000 € en fringues, un jour. Je ne referai jamais plus cette folie... — Avez-vous déjà songé à vous rendre en Pologne ? — Oui. A la fin de ma tournée, je pense faire un break d’une année. J’aimerais connaître la terre de mes ancêtres paternels. Là-bas, j’ai des arrière-grands-parents et des cousins. ▲ M.Pokora se produira le 3 juin à Forest National. 27