DECOUVERTE DU FILM MOTS CLES • Illusion/réalité • Fortune
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DECOUVERTE DU FILM MOTS CLES • Illusion/réalité • Fortune
DECOUVERTE DU FILM MOTS CLES EN AMONT Illusion/réalité Fortune (double sens du mot) / misère ou malchance Faim / Froid (émotions ressenties par le spectateur par identification au personnage) Amour (feint / trompé, sincère…) Miséreux / Bourgeois Vide (/mort) / Plein (symboliquement, matériellement) Découverte de l’affiche et mise en hypothèse : Eléments à repérer et interpréter : Le personnage en gros plan et le « grimpeur » La neige et ses effets apparents dans l’image La position de la cabane (pourquoi sur le chapeau ?) L’expression du visage de Charlot Le costume du personnage qui grimpe (s’habille-t-on ainsi pour gravir une montagne ?) La typographie du texte (affiches de recherche de bandits dans les westerns, classique des WANTED) La circulation du regard dans l’image (un Z) et ses effets pour le regardeur (accroit la sensation de déséquilibre) Le sens du titre du film (qu’est-ce qu’une ruée ?) et son rapport avec l’image (voit-on de l’or ? qu’est-ce qui pourrait y faire penser ?) Echanges sur le personnage de Charlot : Qui le connaît ? Quelles représentations en a-t-on habituellement ? Est-ce que le personnage de Charlot est nommé dans le titre ? Pourquoi ? Quels rapports existe-t-il entre Charlot et Charlie Chaplin ? Epoque du cinéma de Charlot : quelles spécificités ? (cinéma muet, puis parlant, en noir et blanc, époque du cinéma dit burlesque, rapport avec d’autres films du même auteur, avec d’autres films burlesques déjà vus, spécificités de ce cinéma) LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 1 Juste avant la projection : EN SALLE AVANT LA PROJECTION Présentation du carton projeté en salle : que reconnaît-on ? (l’affiche, le personnage sur la photo, des indices communs / costume, neige, visage, cabane en bois) Lecture de la question : la garder en mémoire, y penser pendant le film, mémoriser des moments du film, des images, de façon à pouvoir y répondre ensuite. Présentation du film : comme l’indique l’image, c’est un film en noir et blanc, qui a été filmé à deux reprises par le réalisateur Charlie Chaplin, qui est aussi l’acteur principal, celui qui joue le personnage de Charlot. La version projetée est musicale et commentée par une voix, elle date de 1942, alors que l’originale, muette, date de 1925. Cette version est beaucoup plus courte et ne présente aucun carton (panneaux écrits qui racontent ou expliquent les moments forts du film ou quelques dialogues. Le personnage de Charlot est connu universellement, quels autres films les spectateurs connaissent-ils de lui ? Juste après la projection : Est-ce que ce film est un film comique ? Rit-on constamment ? Les moments comiques du film s’appellent des gags. Quels gags avez-vous préféré et pourquoi ? Les films de cette époque, quand ils sont drôles, reposent souvent sur un personnage qui ressemble à un clown. Connaissezvous d’autres personnages drôles de films en noir et blanc, muets ou non ? Comment appelle-t-on de te tels films ? Les films burlesques. Le cinéaste nous pousse à rire avec parfois des choses très tristes. On peut même craindre que ces personnages soient très malheureux. Quels passages du film correspondent à cela ? Comment appelle-t-on de tels films (des films dramatiques) ? Que raconte le film ? Et si nous donnions les mots clés du film (ceux qui montrent ce que raconte cette œuvre), quels peuvent-ils être ? DE RETOUR EN CLASSE De quoi parle le film essentiellement ? Extraire les mots clés par confrontation entre les élèves. Faire un inventaire des personnages du film, le confronter aux images du dossier Personnages et en dresser les caractéristiques essentielles par équipe. Jeu du portrait chinois. Dresser la carte d’identité de Charlot ou d’un autre personnage à l’aide de la fiche Portrait de personnage (DVD). LES PROJETS EN PROLONGEMENT SONT DECLINES A PROPOS DES NOTIONS A CONSTRUIRE. LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 2 NOTIONS MOTS-CLES Genre Couleur - lumière Fiction, documentaire, film d’animation, science-fiction, fantastique, policier, comédie, burlesque, dramatique, péplum, western, polar, road-movie, film d’horreur, film d’aventures… Noir et blanc, couleurs, contraste, symbolique des couleurs, climat, impressions visuelles, pouvoir expressif… Eclairage chaud/froid, intensité/variation de lumière, clair-obscur, montré/caché, climat/ambiance, influence sur la perception personnage/scène… COMMENTAIRES / FILM Le genre burlesque peut être découvert en comparant des extraits de films d’auteurs différents, de façon à trouver des points communs caractéristiques et à découvrir ce genre important dans l’histoire du cinéma. A signaler que d’autres films d’autres auteurs sont présents dans la liste des œuvres proposées dans le catalogue Ecole et cinéma. Cela permettra de connaître des auteurs/acteurs importants comme Buster Keaton, Harold Lloyd Laurel et Hardy et Jacques Tati, ou comme Charlot dans d’autres films (extraits proposés dans le DVD). Si dans l’école des cours moyens ont pu voir Sidewalk Stories, une adaptation savoureuse de The Kid transposée dans le New York contemporain, des échanges, des présentations des plus grands pour les cycles 2 peuvent être imaginées. Le mélodrame, plus difficile à appréhender pour des cycles 2, peut tout de même être abordé à partir d’une séquence d’un autre chef-d’œuvre de Chaplin, Les lumières de la ville, en particulier la séquence finale (extrait DVD), qui présente des similitudes nombreuses avec La ruée vers l’or (thématique de la misère, regard de la femme sur le vagabond, plaidoyer pour les bons sentiments, identification au vagabond, emploi d’une musique qui suscite l’empathie avec lui, épisode de la rose, place du hasard…) Les parallèles entre les films peuvent donner lieu à la construction d’outils de compréhension précis, avec les élèves, comme le tableau de comparaison réalisé entre Hulot et Charlot (DVD) , qui met en évidence les constantes de fond et de forme. Certains gros plans ou plans rapprochés permettent de voir l’art du maquillage ou du grimage en vogue à la période du muet. L’absence de couleurs à l’image permet de créer des ombres. Repérer dans les photos les zones foncées et les zones éclaircies, rechercher l’effet produit en réalisant des ateliers Maquillage liés à une approche du portrait en photographie (dossier MAQUILLAGE THEATRE & CINEMA). Il sera intéressant de comparer l’image en couleur et l’image en noir et blanc, afin d’aborder la notion de valeur et de faire des essais avec différents LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 3 médiums (aquarelle, gouache, acrylique, crayons de couleurs ou crayon à papier, sanguine, fusain). Dans le même esprit, on pourra classer des images (dossier Photogrammes) selon qu’elles apparaissent éclairées de façon dure ou douce, en repérant les contrastes. L’usage de l’ordinateur est le plus adapté pour faire percevoir cette variable : prendre une photo de son camarade en extérieur, et produire grâce à un logiciel de traitement de l’image comme Photofiltre, des photos aux contrastes variés (on pourra les qualifier de dures ou de douces), de les classer et d’exprimer les sensations éprouvées selon les différents portraits. Un projet peut être imaginé à partir d’un récit de métamorphose où le personnage se révèle différent selon les situations, les phases clés de l’histoire tirée de la littérature jeunesse (document CRDP sur DVD). On peut aussi faire un projet photographie (dossier DVD) à partir de l’idée du « WANTED »présente dans l’histoire : le même élève apparaît sous des jours différents selon qu’il joue tel ou tel personnage, le traitement de l’image variant en fonction de ce que l’on souhaite inspirer. On peut bien sûr imaginer combiner le traitement de l’image avec des variables de prises de vue comme la lumière (puissance, orientation, direction), le cadrage, angle de prise de vue. Les photos d’extérieur peuvent être comparées aux photos des intérieurs cabanes ou saloon (DVD) pour constater les variations de luminosité, de contrastes, de détails réalistes. Les élèves peuvent se répartir les clichés individuels ou travailler en équipe sur des planches présentes dans chaque dossier, de manière à les découper, les classer, les commenter. On notera l’intérêt que représente pour Chaplin les effets produisant des sensations (brouillard, neige) qui pourra être symboliser à l’intérieur (scène de liesse après le départ de Claudia avec rendez-vous proche et festif (le réveillon). Image Composition de l’image : équilibre des formes, masses, volumes, points forts ; symétrie/ dissymétrie, lignes, perspectives, organisation sujet, personnage/décor… Cadrage : sens du mouvement, positionnement harmonieux, sens du Passer les images extraites du film (dossier Photogrammes) en diaporama en gardant en tête chacun des critères déterminés classiquement à partir du nombre d’or (fiches / enseignant jointes règles élémentaires de la composition). Cette première approche peut déboucher sur des recherches de lignes, de points forts, et entraîner l’analyse de quelques images tirées en grand, issues des photogrammes de manière à comprendre les choix du cinéaste, ce qu’il a souhaité mettre en valeur, ce que ces choix de composition ont pour effet. C’est sans doute lors des rapports LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 4 regard du personnage… Plans : Plan d’ensemble, plan moyen, plan rapproché (plan américain, taille, poitrine), gros plan… Angles et profondeur : Plongée / contreplongée, vue frontale, 1er plan, arrièreplan, profondeur de champ… de force entre les personnages (séquence de vent dans la cabane) ou des scènes de danger (cabane glissante) que les jeunes élèves peuvent le mieux appréhender ces choix. Le mouvement : Des planches photographiques retraçant des séquences mouvementées peuvent être examinées par équipe (scène de liesse, scène de bagarre) pour repérer comment Chaplin montre le mouvement : la caméra est fixe mais les personnages sont souvent filmés serrés au bord du cadre. Dans la scène de liesse, Charlot touche absolument tous les bords du cadre (il se pend au plafond, se roule par terre, frappe son oreiller de plume, etc.) et les plumes elles-mêmes envahissent la totalité de l’espace. Dans la scène de bagarre, là encore il en fait le tour en fuyant sans cesse avec la constante du fusil toujours dirigé vers lui alors que Big Jim et Black Larsen sont censés ne pas faire attention à lui. Le mouvement est aussi suggéré dans cette séquence par la différence de masse des deux éléments en mouvement (les deux bagarreurs qui sont très imposants / Charlot mince et agile comme une souris) et par la différence de vitesse (Charlot extrêmement vif dans les deux séquences). A la suite de cette analyse, on peut proposer de réaliser des petits diaporamas (logiciels Windows Photo récit ou XNView (téléchargé sur le DVD, à installer), réalisation automatique pour ce dernier) en guise de films d’animation, avec des personnages découpés qui se poursuivent. La technique du cinéma d’animation peut en effet trouver là une forme simple (appareil photo sur pied, plan de prise de vue horizontal, quinze images à réaliser à partir d’un cheminement préparé, possibilité de complexifier avec des cachettes / jeux de superposition). Pour les plus désireux d’employer cette technique, on emploiera le logiciel gratuit Monkey Jam, mais cela nécessitera plus d’images (12 images par secondes au maximum pour des enfants, on peut descendre à 6 pour les plus jeunes). Le mime et la pantomime sont des domaines d’expression qui méritent d’être découverts dans de bonnes conditions de réception. Le DVD contient une prestation du mime Marceau avec le personnage de Bip qui l’a rendu célèbre. Au cinéma, c’est Jean-Louis Barrault qui a immortalisé le très célèbre mime Baptiste Debureau dans Les enfants du paradis (extrait du film sur le DVD présentant la scène du vol mimée, magnifique hommage…). Sans prétendre acquérir les bases de cet art fondateur et extrêmement difficile à l’école, des essais peuvent être menés dans le cadre d’un projet en théâtre d’ombre (supports proposés sur le DVD adapté LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 5 pour les cycles 1 et cycle 2) par exemple. Mouvements caméra Plan fixe, travelling latéral/avant-arrière, panoramique, caméra portée, zoom, caméra objective/subjective,… Nuances et valeurs du noir et blanc : Au-delà du travail sur le maquillage évoqué plus haut, et des liens à proposer avec la photographie, le noir et blanc et ses variations en termes de valeurs et de contraste peuvent permettre d’aborder des techniques telles que le lavis, trop absent des classes bien qu’accessible sous forme simple. Cette technique, qui est habituellement proposée dans le dispositif à l’occasion de la découverte des Contes chinois (réalisations de classes visibles sur le DVD), pourrait être explorée dans le projet Portrait évoqué ci-dessus ou dans le but de réaliser des productions visant le décor (intérieurs de cabanes, rideau de décor devant lequel les personnages du film sculptés ou découpés se déplacent dans le cadre d’une séquence burlesque inventée par équipe) ou les paysages (représenter un paysage enneigé à partir d’une image, d’un cliché qui le présente en période d’été. Bien sûr, on peut aussi choisir d’ouvrir la proposition en recherchant d’autres moyens de transformer une image (par superposition avec d’autres matériaux translucides, par utilisation de médiums qui permettent des transparences, etc.). Investir la notion de décor : Le décor naturaliste peut lui-même constituer un excellent tremplin pour investir un projet de création d’un intérieur dans un boite en carton qu’il s’agira d’habiller, à destination d’un personnage du film (la maison de Georgia, la cabane du vagabond du saloon, celle de Jack ou celle de Big Jim une fois devenu milliardaire) ou de tout autre personnage de conte oud e roman. Si les mouvements de caméra sont rares, ils peuvent justement être repérés et les élèves peuvent des hypothèses, en prenant pour vérifier des photos aux différentes étapes. On peut aussi utiliser un cadre en carton qui symbolisera le cadre de la caméra de manière à effectuer des essais et découvrir les noms qui qualifient ces mouvements, ces plans, ces cadrages. Le récit imagé est sans doute le projet le plus accessible aux élèves de cycle 2. A partir d’une histoire dans laquelle on détermine ce que l’on souhaite montrer, des petits personnages sont réalisés par les élèves et la photographie deviendra le véhicule de l’illustration. Les élèves déterminent ce qu’ils souhaitent mettre en valeur (une émotion, une sensation, un objet important, un paysage, un personnage LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 6 Bande-son Montage Réalisation Voix, musique, ambiance, effets sonores, Paysage sonore, écriture sonore, Sons synchros / postsynchronisés, sons directs, voix off, voix intérieure, VO, VF, version internationale Sons réalistes, sons dramaturgiques Silence Créer une continuité/créer des effets. Plan, scène, séquence, plan-séquence. Montage chronologique, montage alterné, montage parallèle, montage métaphorique, raccord champ/contrechamp, entrée/sortie du cadre, raccord par association d’idées/d’images/par masque naturel Rythme, unité dramatique et narrative, linéarité ou pas. Temps réel / temps cinéma Transition : Fondu enchainé, flash-back, fondu au noir, flou, volet… Les 5 questions : Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Pourquoi ? qui surgit…) et chaque équipe se charge d’illustrer un paragraphe à l’aide de quelques photos qui montrent les mouvements de l’objectif, à la manière d’un photo-roman. La bande son est d’une grande richesse. Les musiques de référence citées sont proposées sur le DVD et peuvent permettre de découvrir ces compositeurs dans le cadre de l’histoire des arts. Ces musiques sont parfois très évocatrices et sont nées de références proches des élèves (le vol du bourdon, la belle au bois dormant). On pourra redécouvrir ces réseaux artistiques, en découvrir d’autres et voir combien littérature (la belle au bois dormant donne lieu à plusieurs versions dont celles de Perrault et celle de Gimm, présentes sur le DVD) et musique se sont mutuellement nourris et influencés. Comme pour l’ensemble des musiques illustratives, les projets de scénarisations, d’accompagnement de la bande musicale avec des images, des marionnettes, la fabrication de scénarios débouchant sur une narration accompagnée d’une représentation imagée fixe ou animée (diaporama par exemple) est toujours envisageable, selon la progression élaborée par l’enseignant et les compétences à construire. La séquence narrative : à partir du visionnage d’extraits vidéo du film, décomposer ses étapes pour raconter l’histoire en même temps que le film passe, à l’attention de spectateurs qui ne l’ont pas vu. Les séquences vidéos proposées dans le dossier Extraits vidéos peuvent être décomposés au cours du visionnage, commentés oralement avant réécriture et accompagnées d’imagées fixes issues du dossier Photogrammes pour repérer les des éléments essentiels. La notion de rythme et de gags : Certains dossiers d’images fixes comme celui de La bagarre sont éclairants quand on les compare au film. La vivacité de l’action est cohérente avec celle du montage. On peut imaginer réaliser une série de dessins liées à une historie courte en choisissant de d’accélérer ou de ralentir leur présentation selon l’importance, le caractère burlesque ou dramatique des passages. Le matériau de base peut être un passage du film à transformer ou une histoire avec de l’action, tirée de la littérature jeunesse. La technique du Kamishibaï serait sans doute la plus adaptée pour jouer sur ces différences de rythme et est très adaptée à cet âge, mais il s’agit d’un projet LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 7 Comment ? Mise en scène, casting, direction d’acteurs Sujet = De quoi parle-t-on ? Angle = Que dit-on du sujet ? conséquent (appeler le CPAV si vous souhaitez mettre en œuvre un tel projet). Par ailleurs, la fabrication de cartons peut se révéler très payante pour saisir la notion de séquence narrative et appréhender la place de la narration dans le cinéma muet. Une fiche nommée Quand les cartons font un carton a été réalisée à cet effet. Le personnage de Charlot : comme pour les autres films, dresser le portrait du personnage principal avec ses caractéristiques essentielles est toujours intéressant. Une fiche Portrait a été réalisée à cet effet, proposée dans le DVD. Outre les multiples essais de représentations à partir de ses caractéristiques essentielles, on pourra chercher à déconstruire le personnage de Charlot pour le transformer, en en gardant quelques caractéristiques de façon à toujours pouvoir l’identifier. Enfin, certains ouvrages de littérature jeunesse appartiennent à plusieurs registres (fiction/documentaire par exemple). C’est le cas de l’album Dada qui lui est consacré, qui peut donner lieu à de nombreuses exploitations tant sur le plan de la langue que sur celui des arts visuels. Les notions en jeu dans le film : La faim, le froid, l’amour (essentiellement traitées sur le mode dramatique et fondatrices du théâtre) sont traitées avec foison de propositions dans les documents pédagogiques des circonscriptions. Certains de ces propositions sont extrêmement séduisantes mais attention à ne pas se livrer à des ateliers périphériques qui ne permettent pas toujours aux élèves d’entrer réellement dans la chair du film. C’est pourquoi j’ai souhaité présenter une analyse d’un exemple au cours de ma présentation du film, lors du pré-visionnement. La ruée vers l’or : fait historiques et géographiques. Bien qu’en cycle 2, il peut être intéressant de montrer que ce film prend appui sur une tragédie humaine qui a réellement existé en prenant par exemple appui sur les images du début du film, à mettre en parallèle avec les vraies images du site, à l’époque de la ruée vers l’or dans le Klondike (Alaska). L’enseignant dispose d’informations précises et de clichés historiques sur cette épopée dans le DVD. Le trucage et les conditions techniques de la réalisation du film : ce tournage fut une prouesse et les trouvailles sont innombrables. Un ouvrage spécialisé, de référence (Charlie Chaplin éditions La Martinière) retrace les épisodes de ce LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 8 moment de bravoure. L’enseignant peut raconter des anecdotes comme une histoire, après sélection : succès garanti ! Les passages soulignés renvoient grâce à des liens hypertextes à des documents proposés dans le DVD pédagogique du film réalisé par le coordonnateur. Ce support est réservé pour un usage strictement scolaire et ne donne lieu à aucune reproduction ni diffusion, dans le cadre de la loi sur les droits d’auteur. Chaque enseignant engage sa responsabilité. LA RUEE VERS L’OR CHARLIE CHAPLIN / ECOLE ET CINEMA SAISON 2013 2014 NIEVRE / PHILIPPE THEMIOT CPAV COORDONNATEUR EN 9