DECOUVERTE DU FILM MOTS CLES • Illusion/réalité • Fortune

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DECOUVERTE DU FILM MOTS CLES • Illusion/réalité • Fortune
DECOUVERTE DU FILM
MOTS CLES
EN AMONT
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Illusion/réalité
Fortune (double sens du mot) / misère ou malchance
Faim / Froid (émotions ressenties par le spectateur par identification au personnage)
Amour (feint / trompé, sincère…)
Miséreux / Bourgeois
Vide (/mort) / Plein (symboliquement, matériellement)
Découverte de l’affiche et mise en hypothèse :
Eléments à repérer et interpréter :
 Le personnage en gros plan et le « grimpeur »
 La neige et ses effets apparents dans l’image
 La position de la cabane (pourquoi sur le chapeau ?)
 L’expression du visage de Charlot
 Le costume du personnage qui grimpe (s’habille-t-on ainsi pour gravir une montagne ?)
 La typographie du texte (affiches de recherche de bandits dans les westerns, classique des WANTED)
 La circulation du regard dans l’image (un Z) et ses effets pour le regardeur (accroit la sensation de déséquilibre)
 Le sens du titre du film (qu’est-ce qu’une ruée ?) et son rapport avec l’image (voit-on de l’or ? qu’est-ce qui pourrait y faire
penser ?)
Echanges sur le personnage de Charlot :
 Qui le connaît ? Quelles représentations en a-t-on habituellement ?
 Est-ce que le personnage de Charlot est nommé dans le titre ? Pourquoi ?
 Quels rapports existe-t-il entre Charlot et Charlie Chaplin ?
 Epoque du cinéma de Charlot : quelles spécificités ? (cinéma muet, puis parlant, en noir et blanc, époque du cinéma dit
burlesque, rapport avec d’autres films du même auteur, avec d’autres films burlesques déjà vus, spécificités de ce cinéma)
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Juste avant la projection :
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EN SALLE AVANT
LA PROJECTION
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Présentation du carton projeté en salle : que reconnaît-on ?
(l’affiche, le personnage sur la photo, des indices communs /
costume, neige, visage, cabane en bois)
Lecture de la question : la garder en mémoire, y penser
pendant le film, mémoriser des moments du film, des
images, de façon à pouvoir y répondre ensuite.
Présentation du film : comme l’indique l’image, c’est un film
en noir et blanc, qui a été filmé à deux reprises par le
réalisateur Charlie Chaplin, qui est aussi l’acteur principal, celui
qui joue le personnage de Charlot. La version projetée est musicale et commentée par une voix, elle date de 1942, alors que
l’originale, muette, date de 1925. Cette version est beaucoup plus courte et ne présente aucun carton (panneaux écrits qui
racontent ou expliquent les moments forts du film ou quelques dialogues.
Le personnage de Charlot est connu universellement, quels autres films les spectateurs connaissent-ils de lui ?
Juste après la projection :
 Est-ce que ce film est un film comique ? Rit-on constamment ?
 Les moments comiques du film s’appellent des gags. Quels gags avez-vous préféré et pourquoi ?
 Les films de cette époque, quand ils sont drôles, reposent souvent sur un personnage qui ressemble à un clown. Connaissezvous d’autres personnages drôles de films en noir et blanc, muets ou non ? Comment appelle-t-on de te tels films ? Les films
burlesques.
 Le cinéaste nous pousse à rire avec parfois des choses très tristes. On peut même craindre que ces personnages soient très
malheureux. Quels passages du film correspondent à cela ? Comment appelle-t-on de tels films (des films dramatiques) ?
 Que raconte le film ? Et si nous donnions les mots clés du film (ceux qui montrent ce que raconte cette œuvre), quels
peuvent-ils être ?
DE RETOUR EN
CLASSE
De quoi parle le film essentiellement ? Extraire les mots clés par confrontation entre les élèves.
Faire un inventaire des personnages du film, le confronter aux images du dossier Personnages et en dresser les caractéristiques
essentielles par équipe. Jeu du portrait chinois.
Dresser la carte d’identité de Charlot ou d’un autre personnage à l’aide de la fiche Portrait de personnage (DVD).
LES PROJETS EN PROLONGEMENT SONT DECLINES A PROPOS DES NOTIONS A CONSTRUIRE.
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NOTIONS
MOTS-CLES
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Genre
Couleur - lumière
Fiction, documentaire, film d’animation,
science-fiction, fantastique, policier,
comédie, burlesque, dramatique,
péplum, western, polar, road-movie, film
d’horreur, film d’aventures…
 Noir et blanc, couleurs, contraste,
symbolique des couleurs, climat,
impressions visuelles, pouvoir expressif…
 Eclairage chaud/froid, intensité/variation
de lumière, clair-obscur, montré/caché,
climat/ambiance, influence sur la
perception personnage/scène…
COMMENTAIRES / FILM

Le genre burlesque peut être découvert en comparant des extraits de films
d’auteurs différents, de façon à trouver des points communs caractéristiques et à
découvrir ce genre important dans l’histoire du cinéma. A signaler que d’autres films
d’autres auteurs sont présents dans la liste des œuvres proposées dans le catalogue
Ecole et cinéma. Cela permettra de connaître des auteurs/acteurs importants
comme Buster Keaton, Harold Lloyd Laurel et Hardy et Jacques Tati, ou comme
Charlot dans d’autres films (extraits proposés dans le DVD). Si dans l’école des cours
moyens ont pu voir Sidewalk Stories, une adaptation savoureuse de The Kid
transposée dans le New York contemporain, des échanges, des présentations des
plus grands pour les cycles 2 peuvent être imaginées.

Le mélodrame, plus difficile à appréhender pour des cycles 2, peut tout de
même être abordé à partir d’une séquence d’un autre chef-d’œuvre de Chaplin, Les
lumières de la ville, en particulier la séquence finale (extrait DVD), qui présente des
similitudes nombreuses avec La ruée vers l’or (thématique de la misère, regard de la
femme sur le vagabond, plaidoyer pour les bons sentiments, identification au
vagabond, emploi d’une musique qui suscite l’empathie avec lui, épisode de la rose,
place du hasard…)

Les parallèles entre les films peuvent donner lieu à la construction d’outils
de compréhension précis, avec les élèves, comme le tableau de comparaison réalisé
entre Hulot et Charlot (DVD) , qui met en évidence les constantes de fond et de
forme.

Certains gros plans ou plans rapprochés permettent de voir l’art du
maquillage ou du grimage en vogue à la période du muet. L’absence de couleurs à
l’image permet de créer des ombres. Repérer dans les photos les zones foncées et
les zones éclaircies, rechercher l’effet produit en réalisant des ateliers Maquillage
liés à une approche du portrait en photographie (dossier MAQUILLAGE THEATRE &
CINEMA). Il sera intéressant de comparer l’image en couleur et l’image en noir et
blanc, afin d’aborder la notion de valeur et de faire des essais avec différents
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médiums (aquarelle, gouache, acrylique, crayons de couleurs ou crayon à papier,
sanguine, fusain).

Dans le même esprit, on pourra classer des images (dossier Photogrammes)
selon qu’elles apparaissent éclairées de façon dure ou douce, en repérant les
contrastes. L’usage de l’ordinateur est le plus adapté pour faire percevoir cette
variable : prendre une photo de son camarade en extérieur, et produire grâce à un
logiciel de traitement de l’image comme Photofiltre, des photos aux contrastes
variés (on pourra les qualifier de dures ou de douces), de les classer et d’exprimer
les sensations éprouvées selon les différents portraits. Un projet peut être imaginé
à partir d’un récit de métamorphose où le personnage se révèle différent selon les
situations, les phases clés de l’histoire tirée de la littérature jeunesse (document
CRDP sur DVD). On peut aussi faire un projet photographie (dossier DVD) à partir de
l’idée du « WANTED »présente dans l’histoire : le même élève apparaît sous des
jours différents selon qu’il joue tel ou tel personnage, le traitement de l’image
variant en fonction de ce que l’on souhaite inspirer. On peut bien sûr imaginer
combiner le traitement de l’image avec des variables de prises de vue comme la
lumière (puissance, orientation, direction), le cadrage, angle de prise de vue.

Les photos d’extérieur peuvent être comparées aux photos des intérieurs
cabanes ou saloon (DVD) pour constater les variations de luminosité, de contrastes,
de détails réalistes. Les élèves peuvent se répartir les clichés individuels ou travailler
en équipe sur des planches présentes dans chaque dossier, de manière à les
découper, les classer, les commenter. On notera l’intérêt que représente pour
Chaplin les effets produisant des sensations (brouillard, neige) qui pourra être
symboliser à l’intérieur (scène de liesse après le départ de Claudia avec rendez-vous
proche et festif (le réveillon).
Image
 Composition de l’image : équilibre des
formes, masses, volumes, points forts ;
symétrie/ dissymétrie, lignes,
perspectives, organisation sujet,
personnage/décor…
 Cadrage : sens du mouvement,
positionnement harmonieux, sens du

Passer les images extraites du film (dossier Photogrammes) en diaporama en
gardant en tête chacun des critères déterminés classiquement à partir du nombre
d’or (fiches / enseignant jointes règles élémentaires de la composition). Cette
première approche peut déboucher sur des recherches de lignes, de points forts, et
entraîner l’analyse de quelques images tirées en grand, issues des photogrammes
de manière à comprendre les choix du cinéaste, ce qu’il a souhaité mettre en valeur,
ce que ces choix de composition ont pour effet. C’est sans doute lors des rapports
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regard du personnage…
 Plans : Plan d’ensemble, plan moyen,
plan rapproché (plan américain, taille,
poitrine), gros plan…
 Angles et profondeur : Plongée / contreplongée, vue frontale, 1er plan, arrièreplan, profondeur de champ…
de force entre les personnages (séquence de vent dans la cabane) ou des scènes de
danger (cabane glissante) que les jeunes élèves peuvent le mieux appréhender ces
choix.

Le mouvement : Des planches photographiques retraçant des séquences
mouvementées peuvent être examinées par équipe (scène de liesse, scène de
bagarre) pour repérer comment Chaplin montre le mouvement : la caméra est fixe
mais les personnages sont souvent filmés serrés au bord du cadre. Dans la scène de
liesse, Charlot touche absolument tous les bords du cadre (il se pend au plafond, se
roule par terre, frappe son oreiller de plume, etc.) et les plumes elles-mêmes
envahissent la totalité de l’espace. Dans la scène de bagarre, là encore il en fait le
tour en fuyant sans cesse avec la constante du fusil toujours dirigé vers lui alors que
Big Jim et Black Larsen sont censés ne pas faire attention à lui. Le mouvement est
aussi suggéré dans cette séquence par la différence de masse des deux éléments en
mouvement (les deux bagarreurs qui sont très imposants / Charlot mince et agile
comme une souris) et par la différence de vitesse (Charlot extrêmement vif dans les
deux séquences). A la suite de cette analyse, on peut proposer de réaliser des petits
diaporamas (logiciels Windows Photo récit ou XNView (téléchargé sur le DVD, à
installer), réalisation automatique pour ce dernier) en guise de films d’animation,
avec des personnages découpés qui se poursuivent. La technique du cinéma
d’animation peut en effet trouver là une forme simple (appareil photo sur pied, plan
de prise de vue horizontal, quinze images à réaliser à partir d’un cheminement
préparé, possibilité de complexifier avec des cachettes / jeux de superposition).
Pour les plus désireux d’employer cette technique, on emploiera le logiciel gratuit
Monkey Jam, mais cela nécessitera plus d’images (12 images par secondes au
maximum pour des enfants, on peut descendre à 6 pour les plus jeunes).

Le mime et la pantomime sont des domaines d’expression qui méritent
d’être découverts dans de bonnes conditions de réception. Le DVD contient une
prestation du mime Marceau avec le personnage de Bip qui l’a rendu célèbre. Au
cinéma, c’est Jean-Louis Barrault qui a immortalisé le très célèbre mime Baptiste
Debureau dans Les enfants du paradis (extrait du film sur le DVD présentant la
scène du vol mimée, magnifique hommage…). Sans prétendre acquérir les bases de
cet art fondateur et extrêmement difficile à l’école, des essais peuvent être menés
dans le cadre d’un projet en théâtre d’ombre (supports proposés sur le DVD adapté
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pour les cycles 1 et cycle 2) par exemple.
Mouvements
caméra
 Plan fixe, travelling latéral/avant-arrière,
panoramique, caméra portée, zoom,
caméra objective/subjective,…

Nuances et valeurs du noir et blanc : Au-delà du travail sur le maquillage
évoqué plus haut, et des liens à proposer avec la photographie, le noir et blanc et
ses variations en termes de valeurs et de contraste peuvent permettre d’aborder
des techniques telles que le lavis, trop absent des classes bien qu’accessible sous
forme simple. Cette technique, qui est habituellement proposée dans le dispositif à
l’occasion de la découverte des Contes chinois (réalisations de classes visibles sur le
DVD), pourrait être explorée dans le projet Portrait évoqué ci-dessus ou dans le but
de réaliser des productions visant le décor (intérieurs de cabanes, rideau de décor
devant lequel les personnages du film sculptés ou découpés se déplacent dans le
cadre d’une séquence burlesque inventée par équipe) ou les paysages (représenter
un paysage enneigé à partir d’une image, d’un cliché qui le présente en période
d’été. Bien sûr, on peut aussi choisir d’ouvrir la proposition en recherchant d’autres
moyens de transformer une image (par superposition avec d’autres matériaux
translucides, par utilisation de médiums qui permettent des transparences, etc.).

Investir la notion de décor : Le décor naturaliste peut lui-même constituer
un excellent tremplin pour investir un projet de création d’un intérieur dans un
boite en carton qu’il s’agira d’habiller, à destination d’un personnage du film (la
maison de Georgia, la cabane du vagabond du saloon, celle de Jack ou celle de Big
Jim une fois devenu milliardaire) ou de tout autre personnage de conte oud e
roman.
Si les mouvements de caméra sont rares, ils peuvent justement être repérés et les
élèves peuvent des hypothèses, en prenant pour vérifier des photos aux différentes
étapes. On peut aussi utiliser un cadre en carton qui symbolisera le cadre de la
caméra de manière à effectuer des essais et découvrir les noms qui qualifient ces
mouvements, ces plans, ces cadrages.
Le récit imagé est sans doute le projet le plus accessible aux élèves de cycle 2. A
partir d’une histoire dans laquelle on détermine ce que l’on souhaite montrer, des
petits personnages sont réalisés par les élèves et la photographie deviendra le
véhicule de l’illustration. Les élèves déterminent ce qu’ils souhaitent mettre en
valeur (une émotion, une sensation, un objet important, un paysage, un personnage
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Bande-son
Montage
Réalisation
 Voix, musique, ambiance, effets sonores,
 Paysage sonore, écriture sonore,
 Sons synchros / postsynchronisés, sons
directs, voix off, voix intérieure,
 VO, VF, version internationale
 Sons réalistes, sons dramaturgiques
 Silence
 Créer une continuité/créer des effets.
 Plan, scène, séquence, plan-séquence.
 Montage chronologique, montage
alterné, montage parallèle, montage
métaphorique, raccord champ/contrechamp, entrée/sortie du cadre, raccord
par association d’idées/d’images/par
masque naturel
 Rythme, unité dramatique et narrative,
linéarité ou pas.
 Temps réel / temps cinéma
 Transition : Fondu enchainé, flash-back,
fondu au noir, flou, volet…
 Les 5 questions : Qui ? Où ? Quand ?
Quoi ? Pourquoi ?
qui surgit…) et chaque équipe se charge d’illustrer un paragraphe à l’aide de
quelques photos qui montrent les mouvements de l’objectif, à la manière d’un
photo-roman.
La bande son est d’une grande richesse. Les musiques de référence citées sont
proposées sur le DVD et peuvent permettre de découvrir ces compositeurs dans le
cadre de l’histoire des arts. Ces musiques sont parfois très évocatrices et sont nées
de références proches des élèves (le vol du bourdon, la belle au bois dormant). On
pourra redécouvrir ces réseaux artistiques, en découvrir d’autres et voir combien
littérature (la belle au bois dormant donne lieu à plusieurs versions dont celles de
Perrault et celle de Gimm, présentes sur le DVD) et musique se sont mutuellement
nourris et influencés.
Comme pour l’ensemble des musiques illustratives, les projets de scénarisations,
d’accompagnement de la bande musicale avec des images, des marionnettes, la
fabrication de scénarios débouchant sur une narration accompagnée d’une
représentation imagée fixe ou animée (diaporama par exemple) est toujours
envisageable, selon la progression élaborée par l’enseignant et les compétences à
construire.
 La séquence narrative : à partir du visionnage d’extraits vidéo du film,
décomposer ses étapes pour raconter l’histoire en même temps que le film
passe, à l’attention de spectateurs qui ne l’ont pas vu. Les séquences vidéos
proposées dans le dossier Extraits vidéos peuvent être décomposés au cours du
visionnage, commentés oralement avant réécriture et accompagnées
d’imagées fixes issues du dossier Photogrammes pour repérer les des éléments
essentiels.
 La notion de rythme et de gags : Certains dossiers d’images fixes comme celui
de La bagarre sont éclairants quand on les compare au film. La vivacité de
l’action est cohérente avec celle du montage. On peut imaginer réaliser une
série de dessins liées à une historie courte en choisissant de d’accélérer ou de
ralentir leur présentation selon l’importance, le caractère burlesque ou
dramatique des passages. Le matériau de base peut être un passage du film à
transformer ou une histoire avec de l’action, tirée de la littérature jeunesse. La
technique du Kamishibaï serait sans doute la plus adaptée pour jouer sur ces
différences de rythme et est très adaptée à cet âge, mais il s’agit d’un projet
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 Comment ? Mise en scène, casting,
direction d’acteurs
 Sujet = De quoi parle-t-on ?
 Angle = Que dit-on du sujet ?




conséquent (appeler le CPAV si vous souhaitez mettre en œuvre un tel projet).
Par ailleurs, la fabrication de cartons peut se révéler très payante pour saisir la
notion de séquence narrative et appréhender la place de la narration dans le
cinéma muet. Une fiche nommée Quand les cartons font un carton a été
réalisée à cet effet.
Le personnage de Charlot : comme pour les autres films, dresser le portrait du
personnage principal avec ses caractéristiques essentielles est toujours
intéressant. Une fiche Portrait a été réalisée à cet effet, proposée dans le DVD.
Outre les multiples essais de représentations à partir de ses caractéristiques
essentielles, on pourra chercher à déconstruire le personnage de Charlot pour
le transformer, en en gardant quelques caractéristiques de façon à toujours
pouvoir l’identifier. Enfin, certains ouvrages de littérature jeunesse
appartiennent à plusieurs registres (fiction/documentaire par exemple). C’est
le cas de l’album Dada qui lui est consacré, qui peut donner lieu à de
nombreuses exploitations tant sur le plan de la langue que sur celui des arts
visuels.
Les notions en jeu dans le film : La faim, le froid, l’amour (essentiellement
traitées sur le mode dramatique et fondatrices du théâtre) sont traitées avec
foison de propositions dans les documents pédagogiques des circonscriptions.
Certains de ces propositions sont extrêmement séduisantes mais attention à ne
pas se livrer à des ateliers périphériques qui ne permettent pas toujours aux
élèves d’entrer réellement dans la chair du film. C’est pourquoi j’ai souhaité
présenter une analyse d’un exemple au cours de ma présentation du film, lors
du pré-visionnement.
La ruée vers l’or : fait historiques et géographiques. Bien qu’en cycle 2, il peut
être intéressant de montrer que ce film prend appui sur une tragédie humaine
qui a réellement existé en prenant par exemple appui sur les images du début
du film, à mettre en parallèle avec les vraies images du site, à l’époque de la
ruée vers l’or dans le Klondike (Alaska). L’enseignant dispose d’informations
précises et de clichés historiques sur cette épopée dans le DVD.
Le trucage et les conditions techniques de la réalisation du film : ce tournage
fut une prouesse et les trouvailles sont innombrables. Un ouvrage spécialisé, de
référence (Charlie Chaplin éditions La Martinière) retrace les épisodes de ce
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moment de bravoure. L’enseignant peut raconter des anecdotes comme une
histoire, après sélection : succès garanti !
Les passages soulignés renvoient grâce à des liens hypertextes à des documents proposés dans le DVD pédagogique du film réalisé par le coordonnateur. Ce support
est réservé pour un usage strictement scolaire et ne donne lieu à aucune reproduction ni diffusion, dans le cadre de la loi sur les droits d’auteur. Chaque enseignant
engage sa responsabilité.
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