DP FETE TRN

Transcription

DP FETE TRN
ECOLES MILITAIRES DE BOURGES
DOSSIER
DE
COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE
FETE DE L’ARME DU TRAIN ET
INAUGURATION DU MUSEE DU TRAIN
AUX ECOLES MILITAIRES DE BOURGES
Tringlot - 1807
JOURNEE DU SOUVENIR DE L’ARME DU TRAIN
ORGANISEE POUR LA PREMIERE FOIS A BOURGES
L’école du train est la maison mère de l’arme du train. Cette composante de l’armée de terre
chargée du ravitaillement des troupes en opération est composée de 8 régiments, 3
bataillons et d’une école de formation.
Transférée de Tours à Bourges en juillet dernier, c’est donc tout naturellement que l’école du
train organise pour la première année cette cérémonie nationale, le 27 mars 2010, au sein
du quartier Auger-Carnot. Le général Hervé LE GARREC, commandant les écoles militaires
de Bourges et l’école du train, reçoit pour l’occasion les généraux appartenant à cette arme,
dont le général de corps d’armée André SELLIER, conseiller du gouvernement pour la
Défense. Celui-ci préside la cérémonie célébrant l’anniversaire de création de l’arme du
train.
Cette cérémonie a lieu à 11h30 sur la place d’armes des écoles militaires de Bourges. Elle
accueille les « tringlots » des écoles militaires de Bourges mais aussi les chefs de corps et
gardes aux étendards de chaque régiment et bataillon du train de France, ainsi que des
délégations étrangères. Près de 500 personnes participent à cette cérémonie exceptionnelle
qui fait suite à un dépôt de gerbe au monument aux morts et à un office religieux à la
cathédrale de Bourges, qui se sont déroulés plus tôt dans la matinée.
La cérémonie donne lieu à un défilé, devant
la place d’armes, de chaque chef de corps
et garde à l’étendard des unités du train.
Pour cet événement, le plus important de
l’année pour toute l’arme du train, de
nombreux véhicules et engins, historiques
et contemporains, sont exposés aux abords
de la place d’armes, afin de rappeler que
l’arme du train, depuis plus de 200 ans, est
présente sur tous les fronts et partout dans
le monde.
Sont ainsi exposés, entre autres, un portechar transportant un char Leclerc, un
DUKW (engin amphibie), un PVP (petit
véhicule protégé) et plusieurs véhicules
datant du début du 20ème siècle.
Voiture à viande, modèle 1897
Voici quelques-uns des véhicules exposés
à l’occasion de la fête du Train :
Voiture à viande : modèle de 1897. Elle est tirée par 2 chevaux et est
destinée à transporter à la suite des troupes la viande fraîchement
abattue.
Simca 5 : véhicule léger de
liaison franco-italien. Elle est
utilisée pendant les années
1939-1940 où elle s’impose
comme petite voiture des
unités de circulation routière
en remplacement des motos
side-cars absentes.
Dukw : véhicule de
transport amphibie de
débarquement
d’origine américaine
(Général Motors) mis
en service en 1943.
Engin tout terrain
affecté au transport de
personnels ou de
matériels.
Char Leclerc : char d'assaut français qui tient son nom du
maréchal Leclerc. Il est aujourd'hui considéré comme l’un des
chars de combat les plus modernes au monde. Lors de la fête
du Train, il est chargé sur un porte-char.
PVP (Petit Véhicule Protégé) : essentiellement conçu pour réaliser
des liaisons tactiques protégées, le PVP peut remplir une large
palette de missions, comme l’escorte ou les patrouilles. Lancé en
2001, le programme PVP répond à ce besoin de véhicules tout
terrain, protégés, aérotransportables et emportant un équipage de
3 à 4 hommes.
INAUGURATION DU MUSEE DU TRAIN
ET DES EQUIPAGES MILITAIRES
La journée du souvenir de l’arme du train sera également l’occasion d’inaugurer à 15h30 le
musée du train et des équipages militaires, qui lui aussi a fait le chemin depuis Tours. Il
pourra désormais laisser entrevoir quelques-uns des 20 000 objets retraçant l’histoire de
l’arme et ainsi enrichir le patrimoine militaire de la ville de Bourges.
Après plusieurs mois nécessaires à sa mise en place, le musée dévoile ses objets
(uniformes, armes, gravures, insignes…) dans 9 salles différentes qui parcourent l’histoire du
Train, du Ier Empire aux OPEX (opérations extérieures) contemporaines.
Les visites du musée sont possibles à toutes les personnes appartenant à la Défense (en
attendant une ouverture prochaine à tous les publics).
musée du Train et des Equipages Militaires
Les horaires de visites sont 14h-17h du lundi au jeudi. Une
réservation 48h à l’avance est nécessaire afin de préparer
au mieux la visite du musée. L’effectif maximal est fixé à 20
personnes.
L’entrée est gratuite.
Contact pour plus de renseignements et réservations :
Conservateur du musée du Train :
Tel. : 02 48 68 76 45
Fax : 02 48 68 76 40
Secrétariat :
Tel. : 02 48 68 74 39
LE MUSEE DU TRAIN
ET DES EQUIPAGES MILITAIRES
Créé en 1978, le musée du train et des équipages militaires présente les différentes phases
de l’évolution de l’arme du train, depuis sa création par l’empereur Napoléon Ier, le 26 mars
1807, jusqu’à nos jours. Jusqu’en juillet 2009, le musée était installé au quartier de
Beaumont à Tours, dans le pavillon de Condé, dernier vestige de l’abbaye de Sainte Marie
de Beaumont.
Tout comme l’école du train, le musée du train et des équipages militaires a dû plier bagage
pour ouvrir à nouveau ses cartons à Bourges au sein du quartier Auger-Carnot. Il y rejoint
ainsi le musée du Matériel. Le conservateur du musée du matériel, le capitaine Récamier,
devient alors également celui du musée du train et des équipages militaires.
L’HISTOIRE DE L’ARME DU TRAIN
RACONTEE PAR SON MUSEE
CREATION DU TRAIN DES EQUIPAGES MILITAIRES
Avant le 1er Empire, dès qu’une guerre éclatait, le ravitaillement des troupes entrant en
campagne était assuré tant bien que mal par des entreprises civiles réquisitionnées ou sous
contrat. Les nombreux déboires éprouvés au cours des opérations, les besoins croissants de
l’armée et l’allongement des lignes de communication amènent l’Empereur à militariser
entièrement les convois.
Le 26 mars 1807, Napoléon, empereur des Français, signe au quartier général
d’Ostérode, en Prusse Orientale, le décret créant les huit premiers bataillons des
équipages des transports militaires, destinés à l’approvisionnement des troupes en
campagne (farine, pain, viande, fourrage pour les animaux) et au transport des blessés. Le
train des équipages militaires, comptera de 1807 à 1814 jusqu’à 24 bataillons, dont celui de
la garde impériale. Il sera rattaché à l’administration militaire, future intendance.
er
Salle 1 Empire : un soldat du train des équipages
avec son fusil à tringle et son sabre briquet (1807/1815),
des armes, des documents d’époque et la participation
du train des équipages militaires aux campagnes
d’Espagne et de Russie.
DU TRAIN DES EQUIPAGES A L’ARME DU TRAIN
Depuis la création des premiers bataillons des équipages des transports militaires, l’histoire
du train s’identifie à celle de nos armées, sans interruption sur tous les théâtres d’opérations.
En 1812, après avoir fait la campagne d’Espagne, le train des équipages reçoit sa première
aigle à Mayence en mai 1812, avant de participer à la campagne de Russie avec 17
bataillons qui emmènent plus de 6000 voitures.
Après une brève éclipse sous la Restauration, il retrouve en 1830 sa place glorieuse dans
l’armée d’Afrique du général Bugeaud.
Sous le Second Empire, il est présent aux expéditions d’Italie, de Crimée et du Mexique.
En 1875, il devient une arme, mais est placé sous la tutelle de l’artillerie.
Salle restauration : une collection d’armes arabes rappelle
la conquête de l’Algérie.
LE TRAIN HIPPOMOBILE ET MULETIER
Si l’on se réfère à l’évolution de ses missions, de ses matériels et de ses hommes, on peut
distinguer quatre grandes phases dans l’histoire du train.
La première va de sa création à 1914. C’est l’époque hippomobile et muletière de l’arme,
celle des équipages constitués par les animaux, les voitures et le personnel qui avait à les
conduire et à les entretenir.
Au cours de cette longue période, il assure des missions de transport et d’évacuation
sanitaire sur tous les continents.
A partir de 1875, fort de 20 escadrons et de 12 compagnies mixtes stationnées en Algérie, le
train des équipages va participer à toutes les campagnes coloniales de la troisième
République : Tunisie, Tonkin, Madagascar, Chine, Maroc.
ère
Salle 1 Guerre mondiale : les témoins de l’époque
hippomobile, l’histoire de la Voie Sacrée, de nombreux
souvenirs des soldats du train.
LE TRAIN HIPPOMOBILE ET AUTOMOBILE DEVIENT LE «TRAIN»
La seconde phase couvre la période de la Grande Guerre jusqu’à la fin de la deuxième
Guerre Mondiale. Au cours de la Grande Guerre, il est présent sur tous les fronts, de la
France aux Dardanelles, et mobilise 410 000 hommes. En 1916, il s’illustre avec le service
automobile sur la Voie Sacrée, en permettant le ravitaillement de Verdun.
Le train des équipages va réaliser progressivement sa première transformation
majeure : l’absorption du service auto mobile et la motorisation de ses unités de
transport. Il reçoit par voie de conséquence la responsabilité de la circulation
routière. En 1928, le train hippo-auto jumelé à la cavalerie devient « le train ».
De 1939 à 1945, après avoir participé au coude à coude avec ses camarades de
la cavalerie à l’héroïque combat des ponts de Gennes-Saumur et mené avec bon nombre
des siens la lutte clandestine pendant les années sombres, il jalonne les routes de la
libération, du Tchad et de l’Italie, au Rhin et au
Danube.
e
Salle 2 Guerre mondiale : de nombreux fusils,
pistolets et pistolets-mitrailleurs, l’histoire des Cadets de
Saumur et les objets personnels du lieutenant
Roimarmier.
SOUTIEN DE LA BATAILLE AERO-TERRESTRE
La troisième phase débute pratiquement en 1945 avec l’acquisition de l’autonomie totale et
la création de son école d’application le 19 novembre 1945 à Tours.
Elle est jalonnée par les campagnes d’Indochine et d’Algérie au cours desquelles le train met
sur pied des formations de transport, de circulation routière, de livraison par air et de
transbordement maritime.
Il se voit confier l’encadrement de toutes les unités de soutien du corps de bataille et le
commandement de ses bases de soutien logistique. Dans les années 1980, le train regroupe
près de 30 000 hommes, servant un parc de plus de 6000 véhicules avec une trentaine de
formations.
Salles Indochine et Algérie : des uniformes, des décorations, des armes et
des prises de guerre.
LE TRAIN CONTEMPORAIN
Partout où l’armée française est engagée, dans les opérations de main tien de la paix ou de
maîtrise de la violence, les soldats du Train sont présents dans la diversité de leurs métiers.
La professionnalisation des armées, depuis 1996, n’a fait qu’amplifier leur participation.
Aujourd’hui, au sein du dispositif logistique, le train est l’arme des acheminements
opérationnels et du soutien aux ravitaillements.
Salle contemporaine : les interventions des tringlots en
opérations extérieures.
LES TRADITIONS DE L’ARME DU TRAIN
Arme aujourd’hui plus que bicentenaire, le train tient à ses traditions et a à cœur de les
perpétuer. Les « tringlots » y sont attachés car elles leur permettent notamment de renforcer
leur esprit de cohésion.
Voici quelques informations essentielles, socle sur lequel reposent et s’entretiennent les
traditions du train :
Fête du train : 26 mars. En hommage à la date du 26 mars 1807 à laquelle
Napoléon, empereur des Français, signe au quartier général d’Ostérode, en
Prusse Orientale, le décret créant les huit premiers bataillons des équipages
des transports militaires.
Patron de l’arme : Napoléon Ier, qui créa l’arme du train.
Surnom du militaire appartenant à l’arme du train : le Tringlot.
Insigne du train : la roue ailée
Chant de l’arme du train : l’Aigle d’Ostérode en référence au lieu où
Napoléon Ier signa le décret qui donna jour à l’arme du train.
L’aigle Napoléonienne : L'héraldique napoléonienne a
rétabli une aigle plus proche du modèle naturel prenant
son envol. L’aigle est représentée comme sur les
armoiries du Premier Empire, sous le règne de
Napoléon Ier.
Contacts service communication:
Sous-lieutenant Capucine GANZ
02 46 08 80 85
[email protected]
Fax: 02 48 68 76 20
Adjudant Véronique SANDLER
02 48 68 77 01