témoignages étudiants pour la BID

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témoignages étudiants pour la BID
BTS CPI-IPM 1 ère année
27 mars 2015
Biennale internationale du design de
Saint Etienne :
« Le sens du beau »
Témoignages et explications des étudiants
Tu nais, tuning, tu meurs
au musée d’art et d’industrie.
« Lors de note visite à la biennale de Saint Etienne, l’exposition qui m’a le plus marqué est
celle sur le tuning car j’ai appris beaucoup de choses. Par exemple, j’ai découvert que le
tuning n’est pas seulement ce qui touche aux voitures : on peut agir sur de multiples objets du
quotidien pour les rendre plus futuristes. »
« Le musée d’art et d’industrie présente trois différentes expositions durant l’année : sur les
vélos, les armes et les rubans. A l’occasion de la biennale, une exposition sur le tuning était
présentée et nous avons alors pu nous rendre compte que le tuning n’est pas réservé aux
voitures : il s’étend à l’ensemble des objets. Le tuning n’a donc pas de limites concrètes. On
peut l’associer à toutes sortes de modifications sur des objets déjà existants, transformant leur
esthétique ou leurs performances.
Le tuning se caractérise d’ordinaire par des couleurs vives, des formes violentes et futuristes.
Mais il peut aussi se caractériser par un simple changement de texture ou par l’ajout d’un
accessoire. »
« Dans cette exposition nous avons pu découvrir :
- Une lampe IKEA, modifiée grâce à son code informatique : ainsi « l’ADN » de cette lampe
(pour reprendre la métaphore employée par l’artiste), une fois modifiée, donne naissance à
nouvelle lampe, cousine de la première (par imprimante 3D) et fruit du hasard.
- différents types de vélos, non encore lancés sur le marché, plus ou moins grands, plus ou
moins roulants et pratiques !
- Un coffre de Mercedes posé sur 4 pieds, constituant une table (objet crée par un amateur).
- Des haut-parleurs permettant de tuner le son (le son – et même un film – peuvent être tunés)
- Un capot de voiture plein de petits trous pour pouvoir broder dessus (œuvre d’une
plasticienne lituanienne). »
Serial Beauty à la Cité du design – Bâtiment H
« Durant cette expo, nous avons appris la définition du mot design.
Le design est plus qu’une discipline artistique, c’est une méthode de travail, un processus et
une façon de penser.
Par exemple, notre guide nous a présenté cette planche à découper accompagnée de ses trois
petites brosses et nous avons a pu comprendre comment un designer montre, par des objets
simples du quotidien, la possibilité (pour l’homme moderne) de s’adapter aux environnements
extérieurs naturels. Ce designer (Ionna Vautrin) nous invite à revenir à un lien plus direct et
simple avec la nature : la brosse permet d’enlever la terre des légumes, quand ils ont été
obtenus dans des conditions naturelles, et évite de les éplucher (côté pratique mais pas
seulement) car la peau contient beaucoup de nutriments. Selon moi, le message que fait alors
passer l’artiste est le suivant : nous pouvons nous adapter aux mieux à la nature et la respecter
en modifiant nos comportements.
Le design n’est pas un travail totalement personnel, en effet des objets (comme ici) subissent
parfois l’intervention de plusieurs designers. Des objets anciens peuvent être repris et remis
au goût du jour par de nouveaux créateurs.
Pour ma part, j’ai apprécié la première exposition de l’après-midi car j’ai appris la définition
du mot design et j’aime tout ce qui est créatif. De plus, je suis sensible à la façon de penser
des designers : ils sont là pour améliorer notre quotidien et nous faire nous sentir mieux dans
notre monde. »
« Une partie de l’exposition était consacrée à la Corée et à la notion de beau dans le design.
Le mot design vient d’une part des mots « dessiner » et « dessin » et d’autre part de l’anglais
« to design », qui signifie « donner forme ». Il nous a été présenté plusieurs objets,
notamment :
-
un portemanteau faisant office de banc (et reprenant un motif très célèbre de chaise de
café).
des casseroles Téfal en téflon (matériau anti-adhésif) reprenant des modes de cuisson
traditionnel du Maghreb (ou comment un fabricant s’adapte aux cultures du monde
entier).
des salades obtenues dans des conditions artificielles au Japon, produites par Nendo et
Toshiba (voulant élargir ses horizons), et présenté dans des grands verres en plastique
avec divers sauces (inscrites sur l’étiquette).
une chaise métallique (aussi produit par Nendo) devenue emblématique dans les
postes de police.
des baguettes chinoises innovées : surface retravaillée pour donner un aspect râpeux,
baguettes aimantées les unes aux autres, en forme de torsade, etc.
des vases de Benjamin Huber semblables à du plastique, ayant encore la trace du
moule de fabrication.
un dressing fabriqué par IKEA (l’entreprise voulait innover en cassant le conformisme
qui la caractérise), fait d’une armature métallique personnalisable par des petites
plaques de couleurs vives.
Lors de cette exposition, nous avons pu voir l’étendue du travail de designer qui est divers et
créatif, et vise à concevoir et créer de nouveaux objets. »
« Personnellement j’ai plus apprécié la cité du design. J’étais moins intéressée et touchée par
le domaine du tunning même si j’ai apprécié quelques petites choses comme la lampe. La cité
du design m’a beaucoup plus captivée car elle était justement basée sur du design pur. On
pouvait voir beaucoup d’objets du quotidien détournés, remis au goût du jour, et la guide, si
elle expliquait rapidement, nous donnait beaucoup d’informations intéressantes. »
Hypervital à la Cité du design – espace Platine
« Pour ma part, la dernière exposition était la plus intéressante car par le détour d’objets
concrets, elle posait la question du développement technologique et de l’impact de l’homme
sur la planète ».
« Dans cette exposition, nous étaient présentés des objets très originaux et futuristes. Chaque
salle représentait un thème comme : la pollution, la médecine, le temps, les conflits….
Dans chaque salle, étaient regroupés des objets liés à des problématiques actuelles et
concrètes comme par exemple :
- Comment certaines personnes peuvent financer leur prothèse médicale ?
A cette question, un homme a répondu en créant une prothèse composée de pièces obtenues à
partir d’une imprimante 3D et à l’aide de cartes Arduino* qui lui ont alors coûté beaucoup
moins chers qu’un produit élaboré par des équipes de chercheurs et de professionnels.
Il y avait également (en vrac) :
- une balle de déminage créée avec un coeur en fer, des bras en bambou et des pulpeurs
en plastique.
- une machine à recycler le cuivre pour les chutes de câbles électriques des électriciens.
- une machine à recycler le plastique rigolote, reprenant le principe de la machine à
faire la barbe à papa.
Ces « petits » objets ont été créés pour répondre à des besoins actuels et sont peut-être les
futurs objets de notre quotidien.
* Arduino est un circuit imprimé en matériel libre sur lequel se trouve un microcontrôleur qui peut être
programmé pour analyser et produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très
diverses comme la domotique (le contrôle des appareils domestiques - éclairage, chauffage…), le
pilotage d'un robot, etc. C'est une plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple. Il était
destiné à l'origine principalement (mais pas exclusivement) à la programmation multimédia interactive
en vue de spectacle ou d'animations artistiques.
Arduino peut être utilisé pour construire des objets interactifs indépendants (prototypage rapide), ou
bien peut être connecté à un ordinateur pour communiquer avec ses logiciels (ex. : Macromedia Flash,
Processing, Max/MSP, Usine Hollyhock, Pure Data, SuperCollider). En 2011, les versions vendues
sont préassemblées. Des informations sont fournies pour ceux qui souhaitent assembler l'Arduino euxmêmes.