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AZ PROD Design : Photos : Alain LAURIOUX - N° Licence prod 2-1024632 présente Orchestre live 20 Écuyers, 30 Chevaux 15 Tableaux exceptionnels EN TOURNÉE LE CADRE NOIR UN SPECTACLE UNIQUE AU MONDE Chaque année, les amoureux de l’équitation de tradition affluent du monde entier vers Saumur pour assister à l’un des galas que donne le Cadre Noir. Là, pendant une heure et demie, ces esthètes cosmopolites - et bon nombre de Français, aussi ! - ont l’assurance d’admirer tout ce qui a fait la renommée de la prestigieuse institution. Mais, à raison d’une quinzaine de galas seulement par an, les places sont rares. Alors, quand le Cadre Noir accepte de quitter ses terres, mieux vaut ne pas laisser passer l’occasion. Le public pourra découvrir 15 tableaux réalisés par 20 écuyers et 30 chevaux, au son d’un orchestre vivant. La musique et l’art équestre se marient dans un spectacle de prestige de haute qualité. Les dimensions de la piste de représentation (62m x 22m !) permettent à chacun de profiter pleinement de l’événement. En coulisses, 14 soigneurs et un vétérinaire veillent aux soins des chevaux. Les écuyers, tout de noir et d’or vêtus, et leurs chevaux exécuteront sur la piste Airs relevés et sauts d’école, équitation académique, reprises aux longues rênes, mais aussi tableaux à vocation sportive… L’excellence porte un nom : le Cadre Noir ! “Demandez le programme” C’est un gala ciselé que le public découvrira à Montpellier, dont nous détaillons quelques-uns des 15 tableaux. Garants des Airs relevés et Sauts d’école (courbettes, croupades et cabrioles), les écuyers sont aujourd’hui ouverts au sport et à la compétition comme le démontre le tableau Tradition et Sport. Suit, Equitation académique, éloge de la légèreté. Sur Pas de trois (une nouvelle chorégraphie), on découvre une reprise collective avant l’incroyable Reprise des sauteurs en liberté qui fait alterner au rythme d’une valse, courbettes et croupades d’ensemble (un exercice qui demande trois à cinq années de dressage spécifique !). A signaler, deux autres nouvelles chorégraphies : les Longues rênes sur le plat, tableau qui permet au cheval de s’exprimer en liberté sans la contrainte du poids du cavalier, et A la Belle Époque, avec ses célèbres sauts de la table, des chaises et des piquets, alliant audace et élégance. Avant le Salut final, ultime point d’orgue, avec la Reprise de manège, une harmonie de figures où les chevaux évoluent collectivement en musique aux différentes allures : appuyers, passage ou changements de pied... Revêtus de la tenue traditionnelle, coiffés du célèbre bicorne à cocarde tricolore et bandeau d’or, les écuyers présentent l’équitation de tradition française. Un Orchestre Live (15 musiciens) dirigé par LUC CAUDY - 20 Ecuyers - 14 soigneurs - 1 vétérinaire 30 chevaux - Piste de représentation de 62m x 22m - Piste de détente de 40m x 20m - 15 tableaux QUINZE TABLEAUX DE MAITRE Tableau d’Ouverture Chaque matin depuis près de deux cents ans, dans la lumière du manège, les écuyers se retrouvent auprès de l’Ecuyer en Chef. Chacun travaille individuellement, « demander peu et récompenser beaucoup ». Pas de trois (nouvelle chorégraphie) Les reprises collectives ajoutent à la difficulté de l’exécution individuelle celle de l’harmonie de l’ensemble ; l’équitation s’apparente ainsi aux arts chorégraphiques et à la danse. Airs relevés et Sauts d’Ecole Apparus sous la renaissance italienne les «sauts d’école» servaient à orner les chorégraphies des carrousels. Ils permettaient de prouver la valeur et la solidité des cavaliers en selle. L’écuyer et son cheval doivent apprendre à se connaître pour établir après de longues heures de travail, cette «complicité» que l’on retrouve dans toutes les formes de travail à cheval ou à pied. C’est le cas pour le dressage aux airs relevés. Courbettes, croupades et cabrioles sont les trois «sauts d’école» pratiqués à Saumur. Longues rênes à l’obstacle Plus précises que la longe et moins statiques que le travail en main, les longues rênes permettent de varier l’entraînement. Jouant avec l’équilibre de son cheval, l’écuyer perfectionne le style de celui-ci tout en développant sa souplesse, sa maniabilité et le respect de la barre. Tradition et Sport Aujourd’hui, les sports équestres ont remplacé le combat à cheval. Bien que les écuyers perpétuent la tradition des airs relevés et sauts d’école, ils se tournent vers le sport et la compétition dans toutes les disciplines. Aujourd’hui, la monte à l’obstacle se doit d’être «élégante et performante» et doit permettre d’allier vitesse, précision, hauteur et décontraction lors des épreuves de compétition de plus en plus sélectives. Équitation Académique Dans le travail de haute école, par la conquête du rassembler et de l’impulsion, l’écuyer rend au cheval monté toute la grâce des attitudes et des allures qu’il a naturellement en liberté. La valeur de l’équitation académique ou artistique se trouve moins dans l’aspect spectaculaire des mouvements que dans la parfaite légèreté de l’exécution. Le cheval est léger lorsqu’il obéit aux plus discrètes indications de l’écuyer. Reprise des Sauteurs à la main Le maître de manège, responsable des sauteurs, dirige une chorégraphie où les chevaux, en main, effectuent courbettes et croupades. Reprise des Sauteurs en liberté Trois à cinq années d’un dressage spécifique sont nécessaires avant de pouvoir présenter montés les airs relevés et sauts d’école. La traditionnelle Reprise des Sauteurs en Liberté fait alterner au rythme d’une valse, courbettes et croupades d’ensemble. Une descente au terre à terre émaillée de cabrioles termine cette traditionnelle reprise. ENTRACTE Orchestre seul Piliers vivants A la chute de l’Empire la cavalerie française est réorganisée avec la création à Saumur d’une Ecole des Troupes à cheval puis d’un manège académique véritable « ancêtre » du Cadre Noir. Au sein de ce manège, airs relevés, sauts d’école et travail dans les piliers sont utilisés pour former les jeunes recrues et leur donner cette aisance et solidité en selle nécessaire lors du combat à cheval. Longues rênes sur le plat (nouvelle chorégraphie) L’emploi des longues rênes remonte au XVIII siècle. C’est en Italie qu’est née cette technique, plus tard reprise dans l’équitation académique à la française. Le travail aux longues rênes permet au cheval de s’exprimer en liberté sans la contrainte du poids du cavalier. A la belle Epoque (nouvelle chorégraphie) Evocation des distractions facétieuses de la Belle Epoque, les célèbres sauts de la table, des chaises et des piquets allient audace et élégance. Ils sont reconstitués en souvenir de cette période qui a marqué Saumur de ses fastes. RLM Dans les reprises libres en musique des épreuves de dressage, les chevaux et les cavaliers peuvent exprimer leurs aptitudes techniques et artistiques. Orchestre seul Reprise de Manège La reprise du manège est une harmonie de figures où les chevaux évoluent collectivement en musique aux différentes allures : appuyers, passage ou changements de pied... Revêtus de leur tenue traditionnelle, coiffés du célèbre bicorne à cocarde tricolore et bandeau d’or, conduits par Monsieur l’écuyer en chef, les écuyers entrent en piste et nous présentent l’Equitation Traditionnelle Française. Salut final Les Ecuyers du Cadre Noir aux ordres du Colonel Jean-Michel Faure, 36ème Ecuyer en chef reviennent vous saluer. UNE LONGUE HISTOIRE Entre Saumur et le cheval, c’est une longue histoire. Rappel chronologique en 10 dates clefs. • 1593 : Henri IV crée l’Académie de Saumur, université protestante qui accueille une académie d’équitation. • 1764 : le duc de Choiseul, “bras droit” de Louis XV, crée à Saumur une école de cavalerie. • 1814 : création à Saumur de l’école d’instruction des troupes à cheval par Louis XVIII. • 1825 : organisation de l’Ecole Royale de Cavalerie, sa nouvelle dénomination voulue par Charles X. • 1828 : premier carrousel auquel assiste la duchesse de Berry, belle fille du roi Charles X. • 1842 : publication de La méthode d’équitation basée sur de nouveaux principes de François Baucher qu’il tente d’imposer à Saumur déclenche un véritable tollé auquel met fin le comte Antoine Cartier d’Aure, nommé écuyer en chef en 1847. La rivalité entre conceptions bauchéristes et d’auristes fait date. • 1864 : Alexis L’Hotte, écuyer en chef, hisse le Cadre Noir au sommet de son art. Nommé commandant de l’école après la guerre perdue de 1870, il réorganise l’institution malmenée et fixe les bases de l’équitation à la française. “Le cheval calme, en avant et droit ” en devient la doctrine. • 1924 : le capitaine Lesage remporte la première médaille - de bronze - du Cadre noir aux Jeux Olympiques de Paris (les sports équestres ont intégré les J.O. en 1912). A ce jour, ont suivi une médaille d’argent et sept d’or ! • 1972 : création de l’ENE, École Nationale d’Équitation (l’université équestre moderne du pays), sous l’autorité du ministère des Sports puis, conjointement, du ministère de l’Agriculture en 2010, au sein de l’Institut français du cheval et de l’équitation. • 1986 : dépôt du nom de la marque “ Cadre Noir ”. PETITE HISTOIRE DE LA TENUE NOIRE ! 22 juin 1815. Une semaine après la défaite de Waterloo, Napoléon abdique. La cavalerie est sur le flanc. A Saumur, pour remettre ce corps meurtri en ordre de bataille, des écuyers civils forment les cadres militaires, codifient le dressage et normalisent l’emploi du cheval de guerre. Afin de se démarquer des élèves cavaliers traditionnellement vêtus de bleu, ces éducateurs adoptent au fil des années l’uniforme noir. En 1898, la couleur si caractéristique de la tenue officielle est adoptée pour de bon. Aujourd’hui, les écuyers militaires se distinguent uniquement aux galons sur leur tunique et au képi, orné d’une grenade enflammée (celui des écuyers civils est orné d’un soleil). Tous les écuyers du Cadre Noir ont une cravache à trois viroles dorées, comme leurs éperons et les attributs de leurs grades. L’ORIGINE DU NOM A l’armée, l’encadrement militaire (les gradés) constitue le Cadre. L’uniforme singulier adopté par les écuyers du Manège de Saumur a naturellement décidé de l’appellation « Cadre Noir ». Malgré la renommée de l’école, il ne s’agit que d’un nom d’usage utilisé dès 1900. Aussi étonnant que cela paraisse, le nom n’est “ déposé ” que le 21 janvier 1986 à la création officielle du corps. 2014 UNE ANNÉE À CÉLÉBRER C’est un triple anniversaire que le Cadre Noir s’apprête à célébrer cette année. • 1814 : il y a 200 ans, le 23 décembre, était créée par ordonnance royale l’école d’instruction des troupes à cheval, préfiguration de l’Ecole de cavalerie où venaient se perfectionner les cadres militaires. • 1864 : il y a 150 ans, le 16 mars, Alexis L’Hotte est nommé écuyer en chef. Le célébrissime général fixe la doctrine de Saumur : “ calme, en avant et droit ”. • 1984 : il y a 30 ans, deux femmes font leur entrée parmi le corps enseignant des écuyers du Cadre Noir : une première depuis 1814 ! Elles sont aujourd’hui au nombre de trois. ENTRER DANS LE CADRE Si les écuyers militaires sont mis à disposition de l’école par le ministère de la Défense, les écuyers civils doivent passer un concours très sélectif et répondre à plusieurs critères. • avoir moins de 33 ans • être instructeur (donc titulaire du DESJEPS -Diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité «Performance sportive» ou du brevet d’Etat d’éducateur Sportif 2è degré, à partir de bac+3) • justifier de résultats significatifs en compétition de niveau national, voire international. Le concours ne s’ouvre qu’en cas de vacance. A titre d’exemple, en 2011, sur les trente candidats retenus pour passer les tests de recrutement, seuls deux ont été admis alors que trois postes étaient à pourvoir. C’est dire le niveau d’exigence ! En cas de réussite au concours, le candidat devient élève-écuyer puis intègre le Cadre Noir au bout d’un an. Aspirant-écuyer, il peut alors porter la tenue noire mais doit patienter au minimum encore trois ans avant de passer écuyer. Son expérience ou son palmarès en compétition lui permettra éventuellement de devenir maître-écuyer. LES CHEVAUX DU CADRE NOIR • Le Cadre Noir compte environ une soixantaine de chevaux dédiés au spectacle. Alezan ou bai (l’uniformisation des robes est visuellement importante pour les présentations), ces chevaux sont en majorité des selles français, mais anglo-arabes et pur-sang ont aussi droit de cité, ainsi que quelques chevaux d’origine étrangère. Ils arrivent à l’âge de 3 ans à Saumur et sont “ prédressés ” pendant quatre années. Ils rejoignent leur écurie selon leur spécificité : dressage, concours complet, saut d’obstacle ou écurie “ prestige ” pour participer au spectacle. • L’Ecole nationale d’équitation compte 330 chevaux, dispose d’une clinique vétérinaire et d’une maréchalerie. JEAN-MICHEL FAURE, 36E ÉCUYER EN CHEF passera la main à l’automne 2014 Jean-Michel Faure, 57 ans, est colonel. En 2006, il a succédé au colonel Loïc de la Porte du Theil au poste d’écuyer en chef au Cadre Noir. Ce Lyonnais a débuté l’équitation à 12 ans, participé à de nombreuses compétitions, puis décroché son monitorat. A 20 ans, il entre à l’Ecole d’application de l’arme blindée cavalerie de Saumur, élève sous-officier d’active. Son parcours le conduit alors à La Valbonne, à Strasbourg, et à Coëtquidan, avant de revenir à Saumur en 1981, où le jeune sous-lieutenant, major de sa promotion rejoint de nouveau l’Ecole de cavalerie. Repéré par le colonel Durand, alors écuyer en chef, il intègre l’Ecole nationale d’équitation en 1982 puis revêt la tunique noire et or l’année suivante et participe à son premier gala. Cavalier de sauts d’obstacles, il franchit les échelons et accumule les résultats en Grand Prix. Il est nommé chef de la section sauts d’obstacles à l’ENE. En 1986, nommé au grade de capitaine, Jean-Michel Faure devient champion du monde militaire à Madrid, avec sa jument Java. Un an plus tard, il rejoint le Centre sportif d’équitation militaire à Fontainebleau. Nommé commandant en 1993, puis lieutenant-colonel en 1998 au début des années 2000, il est plusieurs fois finaliste du critérium 1ère catégorie et remporte une dizaine de victoires en Grand Prix A1. A Paris, responsable de formation à l’Ecole supérieure des officiers de réserve spécialistes d’Etat-major (2004-2006), il poursuit la compétition et, associé à Décurion Normand Mili, décroche le titre de champion de France militaire en 2005 puis remporte le tournoi international militaire au Luxembourg l’année suivante. Il passera la main en octobre, à l’occasion des Musicales du Cadre Noir. TOUT UN ART EN QUELQUES MOTS “ L’équitation de tradition française est un art de monter, établi sur une relation harmonieuse de l’homme et du cheval ”. De cette définition du Cadre Noir, découlent quelques préceptes fondamentaux : • Respect : les chevaux ne subissent ni force physique ni contrainte psychologique au cours de leur dressage, puis dans leur quotidien. • Légèreté : le travail des cavaliers en parfaite osmose avec le cheval conduit à l’élégance et la sobriété. • Adaptation : ouvert aux apports de traditions étrangères au cours de son histoire, l’art équestre français l’a aussi été aux époques, passant notamment du domaine militaire au civil (sportif et loisir). • Humanisme : tournée vers l’autre, l’équitation dépasse la seule notion de maîtrise technique pour devenir une école de vie. • Universel : l’héritage historique, intellectuel et culturel de cette tradition, reconnue par l’Unesco, lui confère une dimension universelle. SAUMUR, LA PERLE DU MAINE-ET-LOIRE La très forte densité de châteaux, monuments, villes et villages, le long de la Loire, héritages de la Renaissance et du Siècle des Lumières, font du Val de Loire un site d’exception. L’Unesco l’a d’ailleurs inscrit au nombre des 759 biens du patrimoine culturel mondial. Parmi les critères retenus, dans sa note, l’Unesco met en avant la ville de Saumur : « Le Val de Loire est remarquable pour la qualité de son patrimoine architectural, avec ses villes historiques telles que Blois, Chinon, Orléans, Saumur et Tours. » Saumur, en bref : • 30000 habitants, 3e ville de Maine-etLoire, rattachée au royaume de France au début du XIIIe siècle, ses origines remontent au IXe siècle. • son château datant des années 1360, fut fortifié sous le gouverneur Duplessis-Mornay au début du XVIIe. Autres splendeurs, les églises Notre-Dame des Ardilliers (construites à partir de 1655) et Notre-Dame de Nantilly, joyau de l’architecture romane. • le Saumurois est un grand centre de production de vin, principalement pétillant. Mais le saumur blanc et le saumurchampigny (rouge) sont aussi très appréciés. Les caves et leurs musées (Ackerman, Gratien&Meyer…) se visitent. • la ville abrite l’École Nationale d’Équitation, mais aussi le musée de la cavalerie et celui des blindés. LE CADRE NOIR ENTRE À L’UNESCO Après les créations architecturales de l’homme et les sites naturels, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture a décidé en 2003 d’élargir son inventaire au patrimoine culturel immatériel. La première liste publiée en 2008 ne cesse de s’allonger. En 2011, l’équitation de tradition française entre dans ce prestigieux recensement, définie ainsi par l’Unesco : « Un art de monter à cheval ayant comme caractéristique de mettre en relief une harmonie des relations entre l’homme et le cheval. » Mais l’Organisation va plus loin et précise que Saumur est géographiquement le centre névralgique de cette discipline : « Bien que l’équitation de tradition française soit exercée dans toute la France et ailleurs, la communauté la plus connue est le Cadre Noir de Saumur, basé à l’École nationale d’équitation. » Une consécration de plus pour le Cadre Noir ! DES FEMMES EN NOIR Nadèje Bourdon “ J’ai commencé l’équitation à 7 ans. Rapidement, je suis passée d’une heure de cheval par semaine à une pratique quotidienne ”, explique l’écuyer de 43 ans. Elle décide de faire de sa passion son métier. Monitrice, elle rejoint Saumur pour y préparer l’instructorat qu’elle obtient en 1997. Lorsqu’elle apprend au début de l’année 2000 que l’École Nationale d’Équitation recrute trois nouveaux écuyers du Cadre Noir, Nadèje postule au concours d’entrée. “ C’est un concours. Une première sélection s’opère sur dossier, puis on passe des épreuves pratiques et pédagogiques ”, poursuit la double championne de France de hunter. Reçue major de promotion, elle intègre l’école au mois de septembre 2001 et “ passe en noir ”, l’année suivante. “ Recevoir la cravache aux trois viroles et ses tenues demeure un grand moment. C’est là qu’on réalise… ” Elle a dit : « Il ne faut pas croire que c’est un univers masculin. En dehors des écuyers, il y a beaucoup de femmes… » Le Cadre Noir compte 40 professeurs : 8 militaires, dont l’écuyer en chef, mis à disposition du directeur de l’école par le ministère de la Défense et 32 civils parmi lesquels des professeurs de sport du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Dans la composition du manège, apparaissent les noms de trois femmes : Laurence Sautet, Nadèje Bourdon (affectées en 2001) et Pauline Van Landeghem (affectée en 2008), toutes trois écuyers. Laurence Sautet Pauline Van Landeghem A 41 ans, la Nîmoise, mère de deux enfants, a grandi dans un environnement propice à l’amour du cheval. Nièce de l’ex-matador Robert Pilès, elle débute la pratique à 7 ans dans un cadre académique. “ Un parcours classique, estime-t-elle. J’ai été enseignante dans des centres équestres, puis j’ai passé mon BE2 pour lequel je suis venue me former à Saumur. ” Transmettre devient sa passion. Reçue à l’instructorat qu’elle passe à Saumur, elle décide ensuite de se présenter au concours d’écuyer du Cadre Noir, qu’elle intègre en 2001. “ Je suis passée en noir, en 2002 ”, se souvient-elle encore émue, douze ans plus tard. Avec son cheval Ralo, un Lusitanien de 16 ans, spécialiste des longues rênes académiques, Laurence participe aujourd’hui à de nombreuses compétitions, des concours de dressage internationaux quatre étoiles. Elle a dit : « La reconnaissance vient de la capacité de l’écuyer à dresser des chevaux, non de son sexe.» Spécialiste du saut d’obstacles et benjamine des écuyers féminins du Cadre Noir, cette jeune maman de deux garçons de 3 et 5 ans a grandi au milieu des chevaux. Bretonne, ses parents tenaient en effet un poney-club près de Rennes. Une licence de STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) en poche, elle est rattrapée par ses gènes : “ Enseigner le sport enfermée dans une salle, ne me plaisait pas. ” Direction l’ENE de Saumur où elle passe l’instructorat avant d’entrer au Cadre Noir en 2006. Affectée aspirant-écuyer en 2008, elle se souvient de son passage en noir : “ Une vraie fierté et aussi un peu de pression. ” C’est enfin au Cadre Noir que l’écuyer a rencontré son mari, un autre écuyer, Mathieu van Landeghem. Un couple de Dieux. Elle a dit : « Les femmes ne sont toujours pas autorisées à réaliser les sauts d’école, comme les cabrioles, courbettes et croupades. Des démonstrations assez masculines, il est vrai. LA PRINCESSE DE THAÏLANDE FORMÉE A SAUMUR Elle a fêté ses 27 ans le 8 janvier dernier. Petite-fille du roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, et fille du prince héritier, Son Altesse Royale Sirivannavari Nariratana est une francophile convaincue, qui assiste souvent à la fashion week à Paris et a même présenté, invitée par la maison Balmain, une collection portant sa griffe en 2007. Sportive émérite, elle a participé aux compétitions de badminton pour son pays lors des Jeux d’Asie du Sud-Est. La jeune femme est par ailleurs une cavalière accomplie qui a mis en avant l’art du dressage thaïlandais aux derniers Jeux d’Asie du Sud-Est. Il faut dire qu’elle est allée à bonne école ! Après avoir été formée pendant une année à Saumur dans le cadre de la FIME (Formation internationale de moniteurs d’équitation) en 2012-2013 et bénéficié en plus d’un encadrement particulier avec un écuyer attitré, Son Altesse Royale a reçu son certificat de formation des mains de l’écuyer en chef du Cadre Noir, le colonel Jean-Michel Faure, en présence de ses instructeurs et de l’ambassadeur du royaume de Thaïlande. L’Institut français du cheval et de l’équitation et l’École de Saumur forment les futurs enseignants des pays qui s’engagent dans la voie du développement équestre. QUAND LE CADRE NOIR EXPORTE L’ÉQUITATION DE TRADITION FRANÇAISE En plus des présentations publiques, deux à cinq fois par mois, d’avril à octobre, le Cadre Noir propose des soirées de galas sur ses terres tout au long de l’année : le Gala d’ouverture (25 mars), le Printemps des Ecuyers (23, 24, 26, 27 avril), Danse avec le Cadre Noir (13, 14, 15 juin), les Estivales du Cadre Noir (10, 11, 12 juillet), les Musicales du Cadre Noir (15, 16, 18, 19 octobre)… Mais, depuis plus de quinze ans, il quitte aussi ses bases pour se produire à guichets fermés en France : Paris, Chambord, Caen, Nantes, Nice, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Avignon, Rennes, Marseille, Nancy, Pau… Comme à l’étranger : Japon, Dubaï, Suisse, Chine (Hong Kong), Belgique, Allemagne, Portugal, Espagne, Hongrie et prochainement le sultanat d’Oman. L’ÉQUITATION MADE IN FRANCE • La France est la 1ère nation mondiale de tourisme équestre. • La Fédération Française d’Équitation (FFE) est la 2e fédération équestre mondiale. • En trente ans, le nombre de licenciés est passé de 145 000, en 1984, à près de 700 000, en 2013, soit une croissance de +370% ! • Les entreprises équines en France représentent 4,5 Mds€ de chiffre d’affaires (source : Réseau économique de la filière équine). Le cheval emploie 15 000 salariés actifs et on compte 7 000 entrepreneurs dans la filière. • On recense 900 000 chevaux dans la filière. L’ÉCOLE NATIONALE D’ÉQUITATION Créée initialement en 1972, l’École Nationale d’Équitation située à Saumur est depuis 2010 l’une des composantes de l’Institut français du cheval et de l’équitation. Le site est également le siège de l’établissement. Ses missions sont : • la formation des cadres de l’équitation. • l’accueil et le développement des disciplines équestres de haut niveau. • le rayonnement de l’art équestre. À Saint-Hilaire-Saint-Florent, commune associée à Saumur, l’ENE s’étend sur 300 hectares. On y trouve : • 4 grandes écuries qui hébergent près de 500 chevaux. • 7 manèges et 18 carrières, de dimensions olympiques. • près de 50 km de pistes aménagées et plusieurs centaines d’obstacles naturels. • 330 chevaux appartenant à l’École. • 400 à 500 chevaux accueillis dans les écuries (15 000 fers posés chaque année) • 180 agents (dont 43 enseignants, 60 palefreniers soigneurs, 3 vétérinaires, 2 infirmiers, du personnel technique d’entretien, du personnel administratif …). HORS CADRE Alain Laurioux, photographe officiel du Cadre Noir, par ailleurs régisseur général des représentations du Cadre Noir, est l’auteur d’ouvrages de référence sur l’institution, dont “ Ecuyers du Cadre Noir de Saumur ”, paru chez Flammarion. Ex-lad-jockey puis palefrenier, entré à l’École Nationale d’Équitation en 1980, il a assisté plusieurs écuyers du Cadre Noir avant de “ tomber dans l’image ”. Ce fou de cheval est un amoureux de l’Ethiopie qu’il photographie avec passion. est une société de production de spectacles qui programme en Région centre, des spectacles d’envergure comme Holiday on Ice, L’âge de Glace Live !, Mamma Mia, Cabaret, mais aussi des spectacles internationaux : Lenny Kravitz, Deep Purple, Scorpion, Australian Pink Floyd, également des artistes français comme Emmanuel Moire, Jean-Louis Aubert, des humoristes Muriel Robin, Jonathan Lambert et enfin des pièces de Théâtre comme Cher Tresor (Avec Gerard Jugnot) Le fils du comique (Avec Pierre Palmade) et Thé à la menthe ou t’es Citron ? (Molière 2011). Son fondateur Julien LAVERGNE a à son actif plus de 300 productions de spectacles. Il devient le producteur du Cadre Noir pour les spectacles à l’extérieur de Saumur. RÉSERVEZ VOS PLACES : Points de vente habituels FNAC, Carrefour, Géant, Magasins U, Leclerc, Auchan, Cultura Fnac.com, Ticketnet.fr, digitick.com Catégories Crédits photos : Alain Laurioux, Ellebaut Carré Or Catégorie 1 Catégorie 1 - Enfant (-12 ans) Catégorie 2 Catégorie 2 - Enfant (-12 ans) Prix 82 € 69 € 39 € 49 € 29 € PRODUCTION COMMUNICATION Julien LAVERGNE avec Tiphaine FRANCISCO et Virginie BRIAND 41, rue de la Victoire - 37000 Tours 02 47 31 00 94 [email protected] www.az-prod.com Fred PAPET avec Laetitia ROUBAUD - Hervé MARS - Marion HAMON 92, rue de la Victoire - 75009 Paris Tél : 01 70 69 04 69 - [email protected] www.comprod.fr Com’Prod @ComprodRP