céta` plongée

Transcription

céta` plongée

Groupe d’Étude des Mammifères Marins
SÉJOURS DE SCIENCE PARTICIPATIVE
CÉTA’ PLONGÉE
DES DAUPHINS & DES HOMMES
Un sanctuaire
Le Sanctuaire des Mammifères Marins de Polynésie a officiellement vu le jour le 13 mai 2002. Cet
espace de 4,8 millions de kilomètres carrés dédié aux cétacés est le plus grand du monde par sa
taille dans un seul océan. Le principe d'un sanctuaire de faune sauvage est de préserver le
fonctionnement naturel des écosystèmes et des populations animales sauvages, leur permettant
de continuer à mener une vie à l'abri des activités humaines. Cette initiative polynésienne ne
semble pas avoir amélioré la situation des 20 espèces de baleines et de dauphins parcourant la
zone. Au contraire, un certain nombre de problèmes observés par le G.E.M.M. sont apparus ou se
sont accentués.
Pourtant, à 350 kilomètres de Tahiti, dans le nord-ouest de l'archipel des Tuamotu, l’atoll géant de
Rangiroa (« Grand Ciel » en Paumotu), véritable oasis de vie et de diversité au cœur du Pacifique
tropical, enroule ses 170 kilomètres de barrière de corail, de sable et de cocotiers autour d’un
lagon de 1600 kilomètres carrés aux eaux si chaudes et poissonneuses qu’elles lui valent d'être
l'une des premières destinations-plongées au monde. Les dimensions imposantes de cet atoll (80
kilomètres de long sur 20 kilomètres de large en moyenne) et ses deux grandes passes, Avatoru et
Tiputa, situées au nord, abritent une faune sous-marine aussi exceptionnelle qu’impressionnante.
L'équipe qui vous y accueillera opère un suivi des grands dauphins communs, Tursiops truncatus,
de la zone et de l’impact des activités humaine sur leur comportement depuis 2009. Elle vous
permettra de rencontrer, d’observer et de mieux comprendre le quotidien d’un groupe de cétacés
attachants aux moeurs tout-à-fait particuliers. L'accueil de participants extérieurs permet de
pérenniser un programme indépendant de suivi du comportement et de l’état de santé de ces
animaux.
La recherche
Depuis 2009, le Groupe d’Étude des Mammifères Marins étudie à Rangiroa un groupe de
grands dauphins, Tursiops truncatus, fortement impacté par un dolphin-watch inorganisé. L'image,
l'adaptabilité et l'opportunisme du grand dauphin en font en effet une cible privilégiée du
tourisme d'observation des cétacés, surtout lorsque ses groupes sont côtiers et résidents. Un
tourisme mené avec patience et respect, en conformité avec les réglementations concernant les
espèces protégées, peut avoir un impact très positif pour la connaissance et la conservation de ces
animaux en milieu naturel. Cependant, à Rangiroa, certains centres de plongée ont dépassé les
limites de la contemplation et nous assistons depuis quelques années à l’habituation de certains
dauphins, principalement des femelles, caressées et chevauchées par des plongeurs. Cette
situation favorise la mise en place de problèmes préoccupants et non-assumés, dont :
> Des tentatives d'intimidation de la part de mâles adultes (charges, postures agressives, émission
de bulles et de sons puissants, claquement de mâchoires) ainsi qu'une insistance déconcertante de
la part de certaines femelles en demande de caresses.
> Une modification latente des liens unissant les dauphins entre eux.
> La transmission potentielle de dermatoses (maladies de peau), dont certaines sont communes
au grand dauphin et à l’homme.
La campagne Céta’Plongée se veut un outil participatif de surveillance de l'état de santé de cette
population de mammifères marins sauvages et prétendument protégés par la loi.
Les Tuamotu, Oasis de biodiversité
Menacé par le réchauffement climatique et la montée des eaux, l'archipel des Tuamotu
(population de 15 000 personnes) compte 78 atolls dispersés sur une surface maritime de 800
000 kilomètres carrés : ses 800 kilomètres carrés de terres émergées pour 20 000 kilomètres
carrés de lagon (respectivement 0,1% et 2% de sa surface maritime) expriment la fragilité de ces
oasis de biodiversité aquatique. Ces atolls sont caractérisés par leur taille, leur forme, leur
ouverture sur l’océan, leur population et les activités qui y sont exercées. On y trouve en effet de
petits lagons fermés, sursalés ou saumâtres, de grands lagons ouverts sur l’océan comme celui de
Fakarava, qui possède la plus grande passe de Polynésie française large de 1600 mètres, et même
un atoll surélevé, Makatea. Rangiroa est le second plus grand atoll du monde.
Les 7 atolls formant la Réserve de Biosphère (Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro et Toau)
représentent une superficie totale de 2 682 kilomètres carrés, dont 89% est représenté par les
lagons. La genèse du corail, qui permet chaque jour l’existence de ces îles récifales de quelques
mètres d’altitude, est directement remise en cause par une acidification lente et inexorable des
océans (+ 30 % en deux siècles et demi). Ici plus qu'ailleurs, les écosystèmes sont sans défense
face aux pressions commerciales, démographiques et climatiques. Ici plus qu’ailleurs, le statut
réel des populations de mammifères marins présentes et les connexions existantes entre ces
populations sont largement méconnus.
Les objectifs généraux
En 2009, dans le cadre de la Commission Baleinière Internationale, Simmonds a proposé d'intégrer
les informations liées à la présence de cétacés dans des scénarios de réchauffement climatique de
la planète. Mis en place par le Groupe d’Étude des Mammifères Marins et l’organisation Objectif
Sciences International, le programme indépendant Céta’Biosphère, en mesurant et en comparant
plusieurs indicateurs comme la taille des groupes, la fréquentation de différentes zones, la
possibilité de « niche écologique » des populations résidentes et semi-résidentes et le statut de
résilience des grands dauphins se veut un outil participatif de surveillance biologique de l'état de
santé de l’océan à travers celui de ses populations de mammifères marins.
Nord-ouest de l’archipel des Tuamotu > Zone couverte par le programme Céta’Biosphère
Le G.E.M.M. travaille également à la conservation de celles-ci en intégrant et en valorisant son
travail de collecte par des collaborations avec des organisations comme Objectif Sciences
International, l’Observatoire des Cétacés de Polynésie, le Muséum National d'Histoire Naturelle,
l'Observatoire PÉLAGIS et le Réseau National Échouage, dont le G.E.M.M. est membre. Les efforts
de la campagne porteront prioritairement sur les grands dauphins mais également à confirmer et
à affiner les observations d'autres espèces effectuées lors des campagnes précédentes. De plus, le
traitement, la valorisation et la restitution des informations récoltées lors des missions
permettent :
1. La rédaction du bilan de campagne, incluant une analyse comparative avec les données
collectées les années précédentes.
2. Le partage du bilan au sein de l'association, avec ses partenaires et les administrations locales
permettant d’améliorer la connaissance et la réglementation concernant les mammifères marins en
Polynésie.
3. L’élaboration de diaporamas et autres outils restitués dans le cadre de présentations scolaires
ou auprès du grand public.
4. L’utilisation d'une partie des données dans le cadre d'études scientifiques menées avec les
partenaires du G.E.M.M. sur des thématiques ciblées.
5. La diffusion de publication(s) scientifique(s).
6. La valorisation au travers d'articles ou interviews (presse, internet, radio, télévision) ou via des
documentaires comme le 26' « Dessine-moi un dauphin », réalisé en 2012 et impliquant le travail
mené par le G.E.M.M. sur les grands dauphins de Rangiroa.
Le séjour
OBSERVER, APPROCHER, COMPRENDRE
La présence de grands dauphins communs, Tursiops truncatus, a été constatée dans les cinq
archipels polynésiens. C'est cependant dans la partie nord-ouest des Tuamotu et principalement à
Rangiroa que l'espèce semble la plus fréquemment observée. Certains groupes résident
probablement autour des atolls de Tikehau, Rangiroa, Ahe, Manihi, Apataki, Toau, Fakarava et
Makemo. Les grands dauphins ont été popularisés par la série télévisée « Flipper ». En Polynésie
française, les adultes mesurent jusqu'à 3,5 mètres et pèsent jusqu'à 400 kilos. Ils sont aisément
identifiables à leur corps trapu et grisâtre, terminé par un rostre (bec) épais séparé du melon (front)
par un sillon marqué. La ligne de leur bouche, incurvée vers le haut, leur confère un aspect «
souriant ». Cet « air » ne correspond cependant pas à la réalité de l'espèce dont les moeurs, et
notamment la vie sociale, sont extrêmement complexes et marqués aussi bien par des
comportements affiliatifs (jeux, caresses) qu'agonistiques (intimidation, agression). Les nombreuses
marques et cicatrices visibles sur le corps des mâles adultes illustrent la puissance de ces animaux.
Depuis plusieurs années, certains plongeurs cherchent le contact physique avec les grands
dauphins de la zone, notamment avec les très jeunes individus. Cette situation conduit à un
changement du comportement de ces cétacés, pouvant les rendre vulnérables à la présence
humaine. En effet, des animaux trop confiants peuvent facilement s'entortiller dans du matériel de
pêche, être blessés par des coups d'hélice (observé sur zone) voire éliminés dans des cas de
déprédation (conflits entre pêcheurs ou mammifères marins) ou de familiarité agressive vis-à-vis de
plongeurs.
LE DÉROULEMENT
Le rendez-vous a lieu à l’aérodrome de Rangiroa, desservi chaque jour par des vols locaux en
provenance de Tahiti. Après une présentation de l’équipe, des logements, de la sécurité et des
possibilités logistiques alentours, le séjour se déroule sur deux semaines avec une plongée par
jour à la rencontre des animaux et une partie de la journée consacrée aux commentaires sur
les images ramenées, à la présentation des outils ou à la sensibilisation. Un kit d'informations
pratiques et théoriques est prévu pour les candidats inscrits. De la documentation est disponible
sur place. Dans le cadre de notre suivi, les participants seront invités à s’entraîner aux activités
suivantes :
1. Prise de vue vidéo du comportement sousmarin des grands dauphins sur la zone de Tiputa.
Ces images seront commentées toutes les 2 ou 3
plongées. En moyenne, les dauphins sont observés
lors d'une plongée sur trois. Un briefing concernant
les conditions de mer et le déroulement de la
plongée est animé par le guide de palanquée. Les
plongeurs suivent leur guide tout-au-long de la
plongée, qui dure généralement de 45 à 70'. Il est
interdit de plonger moins de 12h00 avant un vol
intérieur, 24h00 pour un vol international. Le temps passé en mer (de l’embarquement au
débarquement) est d’approximativement 60-90’ en fonction de la durée de la plongée. La zone
d’observation est en effet située à 5-10’ de bateau du centre en fonction des conditions de mer. Le
niveau 1 minimum ou Open Water PADI est requis pour participer aux plongées d’observation.
2. Observation à bord d'une embarcation. Selon les conditions météorologiques, des sorties en
dinghy peuvent être organisées pour récupérer des éléments biologiques et observer l'activité de
surface des dauphins. Cette activité dure généralement de 70 à 90'. L'embarcation dérive sur la
zone de Tiputa, fréquentée par les grands dauphins. Les commentaires et la récupération de
données éventuelles sont supervisés par l’équipe scientifique suivant disponibilité. Attention au
mal de mer éventuel pouvant survenir dans le cadre de cette activité.
3. Observation depuis la terre. La passe de Tiputa, large de 900 mètres, est parcourue deux fois
par jour par un puissant mascaret (longues vagues déferlantes) issu de la rencontre d'un courant
de marée sortant du lagon avec l'eau de l'océan. Ces conditions exceptionnelles constituent un
terrain de socialisation privilégié pour les grands dauphins, qui viennent surfer et bondir dans les
vagues. On peut s’y entraîner à identifier les individus présents et les associations entre dauphins.
Cette activité est animée par la responsable scientifique. Une observation terrestre dure 1 heure
trente.
4. Une partie de la journée, ne dépassant pas 1:30, est généralement proposée pour les
débriefings, commentaires, débats et présentations.
PLANNING INDICATIF
SEMAINE 1.
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
Plongée 1.*
Plongée 2.
Plongée 3.
Plongée 4.
Plongée 5.
DIMANCHE
7:45
RDV à la
pension
10:00 Installation
Présentation
des lieux
Déjeuner
commun
12:00
Présentation
de l’équipe
Présentation
Présentation
de Rangiroa
des outils et
14:00
et des
des données
objectifs de
à collecter
la mission
OFF
Comment
archiver les
données
collectées ?
Présentation Présentation
Observation
des
des
à la passe de mammifères mammifères
Tiputa
marins de
marins de
Polynésie (1) Polynésie (2)
SEMAINE 2.
LUNDI
9:00
13:15
15:00
18:30
OFF
MARDI
MERCREDI
JEUDI
Introduction
L’approche
L’approche
à la
des
des
compréhensi
mammifères mammifères
on des
marins (1)
marins (2)
vidéos
Plongée 6.
Plongée 7.
Plongée 8.
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
Le suivi de
populations
Analyse des
vidéos
collectées
lors de la
mission
Débriefing
général
Plongée 9.
Plongée 10.
Soirée
commune
* Toutes les activités de terrain sont dépendantes de la météo et du courant. Les plongées pourront ainsi avoir lieu l’aprèsmidi lors de la semaine 1. et le matin lors de la semaine 2. À partir de 4 participants, 2 groupes de plongée seront
constitués et plongeront alternativement le matin ou l’après-midi.
L’hébergement
À Rangiroa, l’hébergement se fait dans une petite maison,
ou fare, située au coeur d'une pension propre à proximité
des structures de travail. Le centre de plongée et la « Cité
des Dauphins », lieu d'observation à terre, sont en effet
situés à quelques minutes à pied. Les conditions sont de
type dortoir (lit simple ou double), avec une salle de bain
commune équipée de toilettes, d'une douche et un accès
à l'électricité (220V). Les pièces sont équipées d'un
brasseur d'air mais les moustiquaires sont non-fournies.
Les repas seront confectionnés au bungalow ou dans la
cuisine de la pension. Une caisse commune servira à
financer l’achat des aliments. Les repas doivent se
concevoir à base de poisson, de poulet et de riz (poisson
cru tahitien, sashimi, carpaccio, poisson grillé sauce vanille ; un recueil électronique de recettes
simples, variées et faciles à mettre en œuvre est remis à chaque participant). Les légumes, et donc
la salade, sont rares dans les atolls. Le bungalow est équipé des accessoires indispensables mais,
pour votre confort personnel, nous vous conseillons d’emmener :
> Moustiquaire, sac à viande.
Les conditions
Nom du responsable du séjour > ALAIN PORTAL
Nom du responsable scientifique > PAMELA CARZON
Adresse > G.E.M.M., P.R. Tiputa, 98776 Rangiroa, Polynésie française
Téléphone > +689 87 77 90 99
Skype > gemmpacific01
Durée du séjour > 14 jours
Dates > voir http://www.gemmpacific.org/equipier.php
RECOMMANDÉ
> Bonne condition physique générale. Pas de maladie cardiaque ou de traitement exigeant la
proximité immédiate d'hôpitaux ou de médecins.
> Pour ceux qui n’ont pas plongé depuis plus d’un an. Nous vous conseillons une visite de sécurité
auprès d’un O.R.L. ainsi qu’une plongée refresh.
> Bonne capacité à vivre en groupe, à participer au nettoyage et au rangement des collectifs.
> Quelques notions de cuisine, un permis bateau, des capacités de marin ou en informatique
seront vivement appréciés.
> Adaptabilité, patience, rigueur et bonne humeur sont également un plus.
> Matériel : kit palmes, masque et tuba opérationnel, vêtements de pluie, lycra ou combinaison de
plongée légère, crème de protection solaire, chapeau ou casquette, cachets contre le mal de mer
et tube de pommade antibiotique, téléphone portable compatible localement, montre et sac
étanches, lunettes de soleil polarisées, ordinateur portable.
TRANSFERT SUR LE LIEU DE MISSION
L’arrivée à Tahiti en provenance de l’international a souvent lieu la nuit. En cas de besoin, il est
possible de passer une nuit à la pension « Chez Fifi », (http://www.pensionfifi.pf/ ) ou au Motel en
face de l’aéroport. À partir de l'aéroport international de Faa'a (Tahiti), le participant doit
embarquer sur un vol intérieur Tahiti-Rangiroa (1:00 pour un vol sans escale). L’accueil à
l'aéroport de Rangiroa sera réalisé par le chef de mission ou un membre de l'équipe. Les trajets
aller et retour, de 6 kilomètres environ, durent 5 minutes et s'effectuent en taxi.
RISQUES & DÉSAGRÉMENTS
> L’eau est toujours à température idéale (entre 25 et 29°C). Il faut cependant prendre garde aux
courants, et ce principalement aux abords des passes.
> Éviter de se baigner la nuit, de porter des bijoux brillants en nageant ou en plongeant près du
récif (murènes, barracudas). Il est déconseillé de se baigner aux endroits où l’on vient de nettoyer
du poisson ou de jeter des déchets.
> Il est préférable d’utiliser une combinaison en Néoprène pour les personnes « peu à l’aise » dans
l’eau et, de manière générale, d'éviter de marcher pieds-nus dans l'eau.
> Attention au soleil et à la déshydratation. Crème solaire, pommade antibiotique et antihistaminique vivement conseillés.
> Attention aux moustiques pour les séjours prolongés (dengue et filiariose toujours
envisageables). Pas de moustiques en mer.
POUR LES NON-RÉSIDENTS
Monnaie locale > le Franc Pacifique, indexé sur l'Euro. 1 € = 119,33 XPF. Un peu d'argent liquide
est bien pratique pour s'acheter un sandwich, une boisson ou payer un taxi. Il existe des
distributeurs de billets sur toutes les îles habitées.
Un repas au snack (salade de poisson cru, frites et boisson) coûte environ 1700 XPF (soit 14 €).
Compter 3000 XPF / personne dans un petit restaurant et 6000 XPF dans un grand restaurant.
Bouteille de 1,5 litres de boisson gazeuse > environ 600 XPF
Paquet de gâteau bon marché > 250 XPF
Déplacement en taxi > 1000 XPF / 12 kilomètres à Tahiti, forfait 500 à 1000 XPF / personne dans
les îles.
Forfait terrestre connexion Internet WIFI > 500 XPF / heure - 12 000 XPF / 50 heures.
Carte téléphonique > 1000 XPF. Les personnes voulant utiliser leur téléphone portable en
Polynésie doivent préalablement consulter leur opérateur en métropole.
Pour les bagages, la limitation est de 30 kilos en provenance de l'étranger.
Le voltage utilisé est le 220V.
Les drogues sont interdites.
Les boissons alcoolisées ne sont pas comprises dans les frais de participation.
Les temps libres sont la plupart du temps consacrés au repos, à la baignade ou au tourisme local.
ATTENTION
Un passeport biométrique et un formulaire ESTA sont obligatoires pour les escales aux États-Unis.
CONDITIONS CLIMATIQUES, ENVIRONNEMENTALES & CULTURELLES
La Polynésie bénéficie d'un climat tropical très clément : bercée par les alizés, les températures
annuelles varient peu. Il ne fait jamais trop chaud ni trop froid et les saisons sont si peu contrastées
qu'on finit même par oublier quel est le mois en cours. Il y a pourtant deux grandes saisons dans
l’année, avec l’équivalent de l’automne et du printemps entre ces deux saisons.
La saison des pluies > L’été, s’étend de novembre à avril. Le climat est humide et chaud (29 à
35°C), les conditions peuvent être très instables.
La saison sèche > L'hiver, s’étend de mai à septembre. Plus fraîche (26 à 29°C), ventée et stable.
Les intersaisons > « L’automne », avril-mai et le « printemps », septembre–octobre, sont les
meilleurs mois pour naviguer.
En juillet et août, le Mara'amu, vent de sud-est de 20 à 35 nœuds, peut souffler et provoquer une
mer du vent assez forte et difficile.
Les superstitions, religions, croyances et cultes (principalement Occidentaux) prédominent
largement en Polynésie.
COMMUNICATIONS
La Polynésie est dotée d’infrastructures modernes et dispose sur une étendue grande comme
l'Europe de commodités exceptionnelles. Des téléphones portables peu coûteux sont en vente. La
meilleure solution est d'en acheter un à l'arrivée et de se munir d'une carte prépayée. On peut
aussi utiliser quelques rares cabines téléphoniques dans les lieux habités.
Internet > Une connexion gratuite mais très limitée est disponible sur le lieu d’hébergement.
Le G.E.M.M.
Le Groupe d'Étude des Mammifères Marins est une association loi 1901, née en 2009 de
l'inquiétude d'un groupe de passionnés, de navigateurs et de naturalistes pour l'avenir des cétacés
et de la biodiversité de l'Océan Mondial. Notre situation, au centre du Pacifique, et notre vocation
de terrain, nous poussent à mettre en place un certain nombre de missions éco-responsables de
surveillance annuelle de zones « sensibles » ou simplement « vulnérables ».
Notre action s'articule autour de 3 principes :
> La connaissance (pour mieux agir)
> La conservation (sur la base d'un fonctionnement naturel des écosystèmes)
> La médiation (dans les zones de conflits entre les besoins humains et ceux des cétacés sauvages)
Le G.E.M.M. agit sans chauvinisme culturel et sans distinction de races, de couleurs, de nationalités
ou de croyances religieuses. Nos centres d'intérêts sont les baleines, les dauphins et leurs
écosystèmes. Si nous nous efforçons de mieux les connaître, c'est parce que nous cherchons à
mieux assurer leur présent et leur avenir. Nous approchons les animaux pour leur donner une
identité. Cette démarche nous permet d'apprécier et de suivre l'état des populations et des
individus qui les composent.
Des équipiers partageant nos soucis et nos objectifs nous rejoignent de tous les pays pour soutenir
notre travail ou se former. Nous travaillons avec eux à ce que les mammifères marins sauvages et
leurs écosystèmes soient mieux connus et respectés dans le Sanctuaire marin de Polynésie et
ailleurs dans le monde.
Règlement intérieur
> Je suis conscient que ma présence et mes efforts au sein de ce projet sont destinés à faciliter sa
réalisation et je fais donc miens les objectifs du G.E.M.M. concernant celui-ci. À tout instant, le chef
de mission peut décider de mettre fin à toute ou partie de ma participation pour des motifs liés à
ma santé, à ma sécurité ou à mon incapacité à me conformer aux nécessités de l'activité. De même,
je peux décider de cesser de participer au projet pour raisons de convenances personnelles. S'il se
trouve sans aucun accès au projet, le participant cesse de l'être et ne bénéficie donc plus des
avantages en nature ou en espèces offerts par sa situation passée. Dans aucun cas ma contribution
financière au projet ne pourra être remise en question.
> Les temps libres restent sous l'entière responsabilité du participant. Dans le cadre du projet, la
conduite de véhicules ou d’embarcations qui ne m'appartiennent pas m'est interdite, à moins que
le chef de projet ne m’y autorise.
> Dans certains cas, la casse ou la perte de matériel peut remettre en cause une mission entière.
Pour cette raison, le participant peut refuser la responsabilité d'utiliser du matériel important. S'il
en accepte la responsabilité, il en accepte aussi les risques.
> Je suis conscient que la détention ou l’usage de drogues, d'armes, l'utilisation de violence ou de
prosélytisme religieux ou autre, ainsi que tout comportement mettant en danger mes collègues ou
les objectifs du projet, mettra immédiatement fin à ma participation.
> Je déclare sur l'honneur avoir une couverture sociale et ne pas faire l'objet d'une contreindication médicale liée à ce projet. Je suis conscient que je peux courir des risques inhérents au
projet (déplacements, climat, faune et flore, isolement géographique).
> L'association n'est pas organisatrice d'activités sportives ou de loisirs, aquatiques ou autres. Le
participant ne doit pas attendre d'encadrement dans ce sens de la part du G.E.M.M.
> Si un participant tombe malade ou se blesse de quelque façon que se soit, la direction du projet
fournit toute l’assistance nécessaire mais les frais sont entièrement à la charge du participant ou
celle de son assureur. Au cas où je serais insuffisamment assuré ou s’il s’avérait que je n’étais pas
vacciné, je ne mettrais pas en cause la responsabilité du Groupe d'Étude des Mammifères Marins.
> Les données collectées dans le cadre du projet, sous quelque forme que ce soit, restent la
propriété du G.E.M.M., excepté les photos et les vidéos effectuées avec le matériel personnel du
participant.

céta` plongée

Transcription

Documents pareils

17 juillet 2012

LISTE DES DOCUMENTS EFS Documents de Travail

observatoire - Accueil - Université de La Rochelle

les cochons d`inde - Bergerie Nationale

Acheter appartement 2 pièces 38000 55m²

Gain de cause pour les marins du ferry BILADI Les salaires seront

N ˚40 . 10 ans déja !

Sus scrofa

La municipalité de Pont-à-Marcq organise pour la 5ème fois son

Travailler avec les mammifères marins